Capture D'écran . 2023-02-20 À 22.18.12
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RAPPORT DE L’INVESTIGATION
HYDROGEOLOGIQUE POUR
L’IMPLANTATION D’UN FORAGE
D’ADDUCTION D’EAU POTABLE
DANS LE SITE DE
BENA KABIMBA
février 2023
TABLE DES MATIERES
Dans la cadre du projet d’alimentation en eau potable dans le village de bena kabimba , Une
Campagne géophysique comprenant les techniques géophysiques de Magnétotellurique et de sondage
électrique a été entreprise le dimanche 04 Février 2023 et 14 février 2023 dans le dit village, territoire de
Tshilenge, Province de Kasaï Oriental a été faite.
Cette étude géophysique avec la méthode de magnétisme a été faite pour la cartographie des
aquifères et la caractérisation du bassin à grande échelle. Cette Méthode électromagnétique nos a permis
d’identifier la nappe du substratum rocheux et les formations rocheuses fissurées du sous-sol.
Les méthodes électromagnétique se sont avérées particulièrement applicables aux eaux
souterraines pour étudier les propriétés des formations géologiques qui sont essentielles en hydrogéologie.
De nos jours, les eaux souterraines sont devenues importantes pour les besoin de l’homme
dans la milieu urbain, l’exploitation de l’eau souterrain est devenue un challenge important ; on remarque
plusieurs forages négatifs et pour pallier à cela, l’utilisation de la géophysique pour l’étude des eaux
souterraines, a été stimulé en partie par le désir de réduire le risque des forage négatifs (trous secs) et aussi
par la volonté de compenser le couts liés à la mauvaise production d’eau souterraine.
Aujourd’hui, le géophysicien fournit également les paramètres utiles pour la modèle
hydrogéologique de nouvelles réserves d’eau souterraine et pour l’évaluation de la contamination des eaux
souterraine existantes. La présente étude a pour objectif d’identifier des zones favorables à l’implantation
de forages à gros débits en couplant les données géomorphologiques, hydrogéologiques et Télédétections.
1.1 DONNEES GEOLOGIQUES DU SITE
1.1.1 Hydrographie
Le village de Kabimba étant basée sur une région karstique, deux sortes d’écoulement sont
à relever :
a. Ecoulement subaérien
Par écoulement subaérien, nous désignons les écoulements qui s’effectuent en surface,
généralement les rivières environnant le village concerné.
De ce fait, une rivière peut être distinguée : La rivière Miya, qui est Nord.
b. Ecoulement souterrain
La roche calcaire, considérée à grande échelle, présente une perméabilité importante. Cette
perméabilité/porosité lui est conférée par les fissures, diaclases et autres discontinuités présentes au sein
de la matrice rocheuse, et font l’objet d’une infiltration intense.
Suite à cela, les eaux s’infiltrent presque partout dans la commune et sont orientées suivant
les conduits souterrains. Ces eaux d’infiltration sont justifiées par une résurgence (comme celle de
Lukelenge) avec un débit élevé (4 m3/s) qu’on rencontre à l’exutoire de la rivière Muya et la Mbuji-
Mayi.
1.1.2 Sols
Le sol de Tshilenge, en général, est essentiellement constitué de sables et d’un peu d’argile,
à des proportions respectives de 85 et 15%. C’est donc un sol sableux et très vulnérable face à l’érosion.
La couche sableuse a une épaisseur qui dépasse parfois 4 m.
Ce sol résulte des formations géologiques sous-jacentes et présente une structure meuble.
Ce sont ces deux principales propriétés (texture sableuse et structure meuble) qui rendent ce sol
favorable à l’infiltration. Cette infiltration diminue rapidement lorsque ce sol est saturé en eau au profit
du ruissellement, qui provoque ainsi l’érosion.
Cette couverture sablo-argileuse repose sur un substratum rocheux calcaro-doléritique, très
karstifié.
1.1.3 Soubassement
Notre site d’étude est sur une zone karstique ayant une largeur de 25 Km avec une
orientation N-W et S-E. Cette zone karstique va du lac Munkamba à Katanda, et de Tshilundu à
Lukalaba.
En examinant l’échelle stratigraphique Mbujimayi, nous constatons que le plateau est
couvert du sable argileux sur graviers d’âge quaternaire. Cette couche peut atteindre plusieurs dizaines
de mètres et repose sur une série de grès d’âge mésozoïque (secondaire).
Les grès surmontent une série de calcaire et de dolomie d’âge précambrien. Ces couches
calcaires et dolomitiques affleurent dans les vallées de Mbujimayi et de ses affluents, et forment ce
qu’on appelle ‘’le système de Mbujimayi’’.
1 .2 APPROCHE GEOPHYSIQUE
1 .2.1 Localisation
Le terrain d’étude est situé à bena kabimba à la coordonnée géographique :
X : 6°18’20,5’’,
y : 23°39’44.3’’ et
Z : 582m
a) MAISON FAMILIALE
Y : 23°39’07.7’’E
Z : 584m
Pour le levé magnétotellurique, deux profils magnétotellurique perpendiculaire ont été réalisés
dans le site de l’école et nous avions certifiés plusieurs points probables pour un forage d’eau sur deux
profils retenus.
L’approche géophysique avec la méthode de magnétotellurique (MT) a été développée sur ce site. La
MT, basée par l’injection d’un courant électrique de nature naturel (courant tellurique) et d’un champ
magnétique, permet d’identifier les zones souterraines les plus probables pour contenir de l’eau,
caractérisées par des faibles potentiels électriques, les zones occupées par les roches, caractérisées par
des potentiels électriques moyennes et les zones de cavité ou des roches très dures caractérisées par des
potentiels électriques très fortes.
Cette technique très répandu dans la recherche des nappes aquifères permet, après traitement et
modélisation, d’estimer la profondeur du toit de la nappe et l’épaisseur de nappes aquifères.
Les mesures effectuées sur le site nous ont permis de proposer deux points d’implantation des forages
de captage d’eau telle que repris sur les coordonnées suit après :
DG CongoTECH DRILLING