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Les problèmes de la philosophie sociale
1. La société. La structure de la société.
La question fondamentale qui interpelle toute société humaine, quelque soit son niveau de développement tourne autour de la satisfaction des besoins primaires de l’homme à savoir : se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner et se reproduire. Pour satisfaire leurs besoins fondamentaux, les hommes rentrent en relation les uns avec les autres. Donc, le fait de vivre en société induit des rapports sociaux notamment dans le processus de production (production, échanges, consommation) et de reproduction. Pour se reproduire, se maintenir en vie et pour améliorer leurs conditions d’existence par rapport à l’habitat, à l’alimentation, les soins de santé, la protection contre les intempéries etc. les sociétés ont transmis de génération en génération, les expériences acquises et les savoir-faire. Ce sont les éléments fondateurs de la culture et du système éducatif. La société est l'« ensemble des modèles d'organisation et d'interrelation, des individus et des groupes, des associations, des organisations et des institutions qui concourent à la satisfaction concertée des besoins de la collectivité. La société a quatre sphères : 1. économique (l’ensemble des attitudes envers la production, la distribution, l’échange et la consommation des biens matériels) ; 2. social – le systhème de l’organisation intérieur de la société y compris : a) les grands et les petits groupes socials (nations, classes, couches etc. C’est-à dire la communauté des gens unis par quelques principes : la division du travail, le facteur national etc.) ; b) les instituts socials – les organisations exprimant la volonté et défendant les intérets des gens et des groupes socials ; 3. politique – l’ensemble des organisations ( l’etat, les partis politiques, les syndicats, les organisations socials) qui réglement les relations dans la société.La question principale de la vie politique est la question du pouvoir. L’institut politique principal est l’etat. 4. spirituel - Les valeurs spirituelles sont relatives à l’illumination, à la liberté et à une croissance créatrice de l’espèce humaine. Elles font avancer la tendance innée de l’humanité vers la synthèse et la globalité. Elles provoquent une extension au lieu d’imposer des limites à l’horizon de la vision et des capacités humaines. Elles peuvent être symbolisées comme une spirale montante d’une potentialité infinie. Les valeurs spirituelles les plus importantes pour nous tous sont, quelle que soit la nation que nous représentons, celles qui nous élèvent hors de notre égoïsme et de la routine que nous avons construit. L’égoïsme ne profite à personne, y compris à nous-mêmes, dans une société qui est devenue très interdépendante et très relationnelle. 2. Les points de vue essentiels dans la compréhension des causes du développement de la société dans la philosophie sociale. Dans la philosophie sociale il n’y a pas d’un seul point de vu dans l’expliquation des causes du développement de la société. On peut dégager quatre points de vue : naturalistique – la société est la continuation naturele des régularités de nature et de cosmos. Le facteur principal influençant à toute la vie sociale est la situation géographique et les conditions climatiques. Les caractères, les habitudes des gens dépendent du climat. Si les gens trouvent difficilement à vivre dans leur pays ils deviennent ingénieux et courageux car ils doivent procourer tout le nécessaire pour la vie. Les gens qui ont la terre bien cultivée sont douillets. idéalistique – le trait principal est spirituel. C’ est peut être l’idée du Dieux unique, la grandeur de la nation (l’Allmagne XXs), la construction de l’avenir claire (l’URSS) etc. matérialistique –les rapports matériels, économiques sont principales qui déterminent tout le sphère idéologique – les points de vue de droit et politiques. pluralistique –il compte tous les facteurs influençant au développement de la société. Il existe la spirale de l’histoire – tout répète dans la société dans quelques années mais au niveau plus qualitatif.
3. La culture. La culture matériele et spirituele.
La culture et la civilisation. En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, c'est- à-dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inné. La culture a longtemps été considérée comme un trait caractéristique de l'humanité, qui la distinguait des animaux. Mais des travaux récents en éthologie et en primatologie ont montré l'existence de cultures animales. En sociologie, la culture est définie comme "ce qui est commun à un groupe d'individus et comme ce qui le "soude". Ainsi, pour une institution internationale comme l'UNESCO : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »1 Ce "réservoir commun" évolue dans le temps par et dans les formes des échanges. Il se constitue en manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de communiquer. Par abus de langage, on utilise souvent le mot "culture" pour désigner presque exclusivement l'offre de pratiques et de services culturels dans les sociétés modernes, et en particulier dans le domaine des arts et des lettres. La culture est, selon le sociologue québécois Guy Rocher, "un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d'agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent, d'une manière à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte." (Guy Rocher, 1969, 88). Ensemble des productions matérielles ou immatérielles acquises en société. L’étymologie du mot culture, du mot latin culter (« habiter », « cultiver », ou « honorer ») suggère que la culture se réfère, en général, à l’activité humaine. Ce mot prend des significations notablement différentes, voire contradictoires, selon ses utilisations2. Le terme (latin cultura) suggère l’action de cultiver, dans le domaine de l’agriculture en particulier : cultiver des fleurs…2 Le terme de culture est également employé en éthologie. Cicéron fut le premier à appliquer le mot cultura à l'être humain : Un champ si fertile soit-il ne peut être productif sans culture, et c'est la même chose pour l'humain sans enseignement. (Tusculanes, II, 13). Dans l’Histoire, l’emploi du mot s’est progressivement élargi aux êtres humains. Le terme culte, d'étymologie voisine (latin cultus), est employé pour désigner l’hommage rendu à une divinité. Différentes définitions du mot culture reflètent les théories diverses pour comprendre ou évaluer l’activité humaine. En 1952, Alfred Kroeber et Clyde Kluckhohn ont rédigé une liste de plus de 150 définitions différentes du mot culture dans leur livre 3. La définition que peuvent en faire les gouvernements lorsqu’ils fixent sa mission au Ministère de la Culture diffère de celle que l’on en donne dans les sciences humaines ou de celle qui correspond à la culture générale de chacun d’entre nous. Il existe de puissants enjeux politiques et économiques pour définir et encadrer la culture. Lorsque les entrepreneurs tentent de faire valider la notion de "culture d'entreprise" ou les ingénieurs celle de "culture technique", ils contribuent à étendre l'amplitude des significations mais au prix d'en diluer certaines caractéristiques spécifiques, comme l'opposition plus traditionnelle entre des styles plus spontanés, artistiques, religieux, fondés, comme le disait Hegel, sur le "sentiment" et des types d'actions davantage fondés sur le calcul, la cognition, la règle. Bien que fréquemment les deux mondes s'entrecroisent, doit-on pour autant les confondre, contribuant alors a privilégier une conception totalisante de la culture ? Le mot culture est parfois employé dans un sens restreint pour désigner l'industrie des "biens culturels", c'est-à-dire les entreprises et activités de production, de distribution et de gestion de droits d'exploitation de spectacles et de contenus audio-visuels reproductibles. Ce secteur, sous l'effet du développement des technologies de l'information et de la communication, est en pleine transformation et son avenir fait l'objet de controverses politiques tendues. Selon Geert Hofstede : la culture est une programmation mentale collective propre à un groupe d’individus. De manière plus spécifique, en éthologie, la culture animale désigne tout comportement, habitude, savoir, système de sens (en anthropologie) appris par un individu biologique, transmis socialement et non par héritage génétique de l’espèce à laquelle appartient cet individu. La culture se définit en ce sens comme un ensemble de connaissances transmis par des systèmes de croyance, par le raisonnement ou l’expérimentation, qui la développent au sein du comportement humain en relation avec la nature et le monde environnant. Elle comprend ainsi tout ce qui est considéré comme acquisition de l’espèce, indépendamment de son héritage instinctif, considéré comme naturel et inné. Ce mot reçoit alors des définitions différentes selon le contexte auquel on se réfère. Mais la culture n'est pas réductible a son acception scientifique, car, comme l'indique la définition de l'UNESCO, elle concerne les valeurs a travers lesquelles nous choisissons aussi notre rapport a la science. En ce sens, elle relève davantage de la communauté politique des êtres humains que de "l'espèce' comme objet de science.
4. Les points de vue de formation et civilisation.
A notre époque dans la philosophie il y a deux modèle du mouvement social de la société : de formation et de cycle. Le modèle cyclique repésente la société comme l’orgqnisme biologique. La société passe tout les étapes du développement – la naissance, le développement, l’épanouissement, la destruction – après lequelil soit disparaitre, ou bien il soit commncer dès le début tout. L’historien ancien grec Poliby représente six formes de l’organisation d’état. Chaque forme a sq forme de dégénération. La monarchie est le pouvoir de la force, après vient la tyranie et puis l’aristocratie. D. Vico (XVII s.) crée la conception de l’histoire idéale éternele. Tous les peuples doivent survivre trois époques : le siècle des Dieux, : le siècle des héros - le gouvernement aristocratique, le siècle des gens - le gouvernement républicain ou bien monarchique. Le passage à chaque nouvelle époque c’est la lutte des gens pour ses idées. Au XIX-XX siècles le point de vue cyclique est représenté par N. Danilevsky, Léontiève, Spengler, Toynby. N . Danilevsky est le philosophe russe fait l’analogie avec le cyclt de vie des plantes, des animaux et l’homme. Tous les types et les peuples naissent, développent, vieillessent et meuvent. Les rapports entre les types se déterminent par la logique de la concurrence, de la lutte, du évincement. O. Spengler croit que la naissannce de la culture c’est le réveil de l’ame extérieur. Quand le feu de l’ame s’éteind elle entre dans sa dernière étape l’étape de la civilisation dont les signes sont le cosmopolitisme, les villes-geants, la masse sans peuples. Certains savants modernes pensent qu’on créer la civilisation mondiale unie. Le point de vue de formation c’est 1. la téorie de la formation sociale et économique K. Marx 2. la téorie du développement de la société postindustrièle Le passage de la société industrièle à la société postindustriele c’est la transformtion de l’économie exécutive à l’économie de service. L’anthropologie philosophique
1. L’homme. Biologique et social dans le développement de l’homme
L’homme se défini par trois aspects : -Il est un animal social, un animal qui vit en société (nous verrons dans un autre article ce qu’est la société) -il est un animal doué de raison -Il a une individualité propre. Aucun être humain ne peut être en dehors de la société. C’est à dire que c’est dans et par la société que l’Homme se défini et existe. Les fantasmes d’homme sauvage ne peuvent pas exister de manière infinie, aucun homme ne peut vivre seul sans être rattaché à la société. Les ermites et les hommes vivants isolés hors du monde (naufragés, isolés volontaires…) ne sont en dehors du monde que de manière temporaire c’est à dire qu’ils ont d’abord connu l’influence de la société avant d’en être « exclus ». Il ne peut exister d’homme demeurant hors de le société sans qu’il ait d’abord connu l’influence de la société. Pour le cas contraire, il faudrait qu’il soit naît orphelin en pleine nature sans aucun autre être humain autour de lui pour le défendre et le nourrir. Connaître l’homme social permet de savoir ce qu’il est devenu, mais l’état présent des choses empêche de connaître ce qu’il est essentiellement, d’où l’importance de se faire une idée juste de l’état de nature. Autrement dit, il faut connaître cet homme originaire, que Rousseau situe hors de l’histoire, pour juger de l’homme social, produit de la succession des évènements : si l’homme était heureux dans la nature, avant que le développement de ses facultés et de ses passions ne vienne le rendre méconnaissable, c’est que le mal est né de l’établissement de la société, c’est-à-dire de l’homme lui-même. La description de l’état de nature sert donc à retrouver les attributs originels de l’homme, ce que l’on peut appeler l’ordre de la nature, ordre qu’il faudrait chercher à rétablir au sein de l’état de société. Errant dans les forêts, sans industrie, sans parole, sans domicile, sans guerre et sans liaison, sans nul besoin de ses semblables comme sans nul désir de leur nuire, peut-être même sans jamais en reconnaître aucun individuellement, l’homme sauvage, sujet à peu de passions, et se suffisant à lui-même, n’avait que les sentiments et les lumières propres à cet état, il ne sentait que ses vrais besoins, ne regardait que ce qu’il croyait avoir intérêt de voir, et son intelligence ne faisait pas plus de progrès que sa vanité. Puisque les facultés ne se développent qu’avec les occasions de les exercer, la raison de l’homme à l’état de nature reste embryonnaire et silencieuse tant qu’il peut pourvoir sans elle à sa subsistance. De même, comme le développement des passions doit beaucoup à celui de l’entendement, celles-ci demeurent calmes tant que la raison se tait. Après avoir accusé les puissances séparatrices développées en l’homme au cours de son histoire – réflexion, amour-propre, faculté d’abstraction, imagination, dépendance et aliénation des consciences – Rousseau décourage expressément toute tentation de rétrograder. Il faut pousser plus loin encore le développement de ce qui nous a rendus malheureux . C’est la seule chance de retrouver sous une nouvelle forme (politique, morale) la plénitude première (naturelle, animale) que l’intrusion du mal a décomposée. C’est donc dans la constitution de l’homme dont la mémoire, l’imagination, l’amour-propre, la raison, l’esprit, « toutes les qualités naturelles » sont mises en action, qu’il faut chercher la solution au problème de l’existence divisée qui accompagne la socialisation. e qui permet à l'ensemble de nos "qualités biologiques" de s'actualiser, c'est le rapport que nous avons avec notre environnement c'est à dire avant tout, les autres. Un être humain n'est jamais complètement isolé. Sa vie toute entière dépend des échanges qu'il entretient avec ses semblables. Il fait partie d'un ensemble dont il dépend depuis qu'il est sorti du ventre de sa mère. Depuis cette époque, il a appris à faire siens les comportements et pour tout dire les valeurs des personnes de son entourage au premier rang desquels se trouvent ses parents. Cet environnement d'hommes et de femmes modèle chaque être humain au point de dire que "nous ne sommes que les autres". Plus exactement disons que "nous sommes la trace qu'ont laissés les autres dans notre système nerveux, dans les rapports que nous avons eus avec eux" (Henri Laborit). L'autre me fait exister à tel point que "C'est faux de dire : Je pense. On devrait dire : on me pense." (Arthur Rimbaud) Ce qui nous fait être, ce sont les relations que nous avons établies avec les autres. Au niveau individuel, ces relations vont dans le sens d'une recherche de plaisir, de gratification. N'oublions pas, que le siège de la mémoire est également celui de l'affectivité. Or qu'est-ce que l'affectivité ? Nous avons vu qu'elle se résume fondamentalement à se faire plaisir ou ne pas se faire plaisir. haque groupe social se construit et fonctionne sur des valeurs, des codes que chacun se doit de respecter. Si l'action d'un individu du groupe va dans le sens des valeurs dominantes, ce dernier est congratulé, dans le cas contraire il est dénigré. Dans la première hypothèse il reçoit une "dose de plaisir", dans la seconde "une dose de douleur". Cette réponse affective est mémorisée - rappelons que le cerveau de la mémoire et de l'affectivité est le même -. Cette incorporation de valeurs sociales est si forte que le plus souvent nous n'avons plus conscience de sa présence et aussi de sa contingence ; elle devient un cadre de pensée qui sert à catégoriser le monde et qui n'est plus discuté.
2. Le sens de la vie humaine
L'expression sens de la vie désigne l'interrogation humaine sur l'origine, la nature et la finalité de l'existence. Un philosophe, comme Jean Grondin, en parle comme d'une « pensée essentielle », fondant la philosophie, et qu'il résume ainsi : « Que faisons-nous ici, pourquoi et pour qui sommes-nous là, que devons-nous, que pouvons-nous y faire, que nous est-il permis d’espérer ? » 1. Selon certains philosophes, cette interrogation serait même inhérente à l'être humain. Arthur Schopenhauer déclarait : « Qui ne s’interroge pas est une bête, car le souci constitutif de toute vie humaine est celui de son sens ». Dans l’histoire de la philosophie on peut dégager les conceptions principales du sens de la vie : 1. Hédonisme –vivre ça signifie savourer ; 2. Ascétisme- L'ascèse ou ascétisme est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une perfection1, par une forme de renoncement ou d'abnégation. 3. Etique du devoir – la vie c’est le don de soi pour les udéals (le service à la Patrie, à la famille, au devoir, au bonheur des autres hommes etc.) ; 4. Utilitarisme – vivre c’est tirer de profit de tout et de tous, ne pas voir à l’autre homme la personalité mais voir le moyen de la satisfaction de ses aspirations et ses besoins ; 5. Pragmatisme - le but justifie n’importe quel moyen et ses conquetes.
3. L’individu. L’individualité. La personalité.
La personnalité est distincte de l'individu comme ce qui se fait de ce qui est donné. Elle s'analyse en moi physique, moi psychologique, moi social, sentiment du moi. Elle ne peut être un accident mais exige un lien qui ne peut être trouvé que dans la moralité. Lucrèce appelait individus les atomes matériels, et les physiciens contemporains emploient l'expression d' « individus physiques » à propos des corpuscules qui sont les composants de l'atome. Mais c'est surtout en biologie que le terme s'appliquera de préférence : l'individualité est un phénomène caractéristique de tout être vivant. En sociologie, l'individu sera l'unité dont se compose la société (à moins qu'avec Aug. Comte on ne fasse jouer ce rôle à la famille). En psychologie et plus spécialement en caractérologie, le terme impliquera une idée d'originalité : aucun individu n'est absolument semblable à un autre. On se rapproche par là du sens, assez spécial, que le mot peut avoir en logique : un « individu » est alors un terme singulier, qui désigne un cas unique, et c'est en ce sens qu'on a soutenu qu' « il n'y a pas de science des individus ». B. - Sans insister sur ce dernier sens, on peut définir l'individu par les caractères suivants : - 1° L'individu est un être concret : il se distingue par là du genre et de l'espèce qui sont des abstractions. - 2° Individualité implique unité : l'individu forme un tout. Étymologiquement l'individu est même l'indivisible. L'idée de personnalité est complexe, elle a suivi tout un parcours déterminé par les idées des siècles qu'elle traversait et encore aujourd'hui il serait difficile de trouver un concept plus solidaire des écoles et des attitudes des auteurs qui en font usage. Il existe au moins deux approches différentes de la personnalité: les théories du type et du trait. Dans les théories de psychologie sociale (Osgood par exemple), un trait de personnalité est un adjectif qui décrit un comportement, des états affectifs, mais aussi des formulations sur la valeur des individus. Pour chaque trait, des outils psychométriques peuvent être élaborés, qui permettent de situer un individu par rapport au reste de la population de référence. La plupart des tests de personnalités utilisés se fondent sur la théorie du trait. Dans la théorie dite des 5D (ou Big Five (psychologie)1), les traits de personnalités sont regroupés en cinq groupes : l’extraversion, l’amabilité, l’application, la stabilité émotionnelle et l’ouverture à l’expérience. Ces catégories proviennent des corrélations fortes observées entre les différents traits de différents tests. On souligne quelques types sociales de la personnalité. 1er types – tavailleurs – chasseurs, pecheurs, combattant, ouvriers, ingénieurs, professeurs. Pour eux l’activité, le changement du monde et des autres gens c’est le but de la vie. 2ème type – penseurs - ils viennent au monde pour regarder et réflechir. 3ème type – les gens des sentiments et des émotions. Ce sont les hommes de lettres et de l’art. La puissance de l’intuition de grands poètes et d’ acteurs confine avec le miracle. 4ème type – humanistes - leurs destinations c’est l’amour aux gens, à tous les vivants.
4. L’activité et ses aspects essantiels
Toutes les essences vivantes sont actives, elles se déplacent, coopèrent avec l’environnement En physique, l'activité d'une source radioactive est la vitesse de désintégration du matériau radioactif qui la constitue. En chimie, l'activité est une mesure de l'activité d'un composant dans un mélange. Le paramètre d'activité d'un pulsar mesure les irrégularités des signaux qu'il émet. une activité d’apprentissage ou éducative est une activité qui participe à la formation de l'élève (l'usage de ce terme est controversé, car activité est aussi synonyme d'occupation); L’activité c’est la forme spécifique de l'occupation d’homme envers l’environnement, les autres hommes, la société à l’aide de laquelle l’homme transforme son entourage pour ses intérets. Les fonctions de l’activité sont multiformes. Au moyen de l’activité : - l’homme se pourvoit les moyens d’existence ; - au moyen de la coopération et de la communication avec les autres gens l’homme fait et transforme la société – c’est l’activité sociale ; - les hommes transforment la nature et créent la culture – « la deuxième nature ». La structure de l’activité. Toutes les formes de l’activité ont la structure commune. On distingue dans la structure le sujet et l’objet de l’activité. Le sujet est celui qui réalise l’activité, l’objet c’est ce à quoi elle est dirigée. Les choses matérièles, les processus, les autres gens peuvent être l’objet. Par exemple, la société du pays peut être l’objet pour l’homme de politique. Chaque activité a le but pour atteindre le résultat concrète à l’aide des moyens choisis par le sujet. Le but c’est l’image du résultat futur à l’acquis duquel est dirigé l’activité. Les motifs de l’activité c’est ce qui stimule l’homme à l’activité. Il exige à l’homme pour la vie normale la satisfaction de nombreux besoins. Le besoin c’est la gène pour la nécissité du soutien de la vie et du développement de l’homme. La notion de besoin recouvre l'ensemble de tout ce qui est nécessaire à un être, que cette nécessité soit consciente ou non, à la différence du désir qui exprime la fixation contingente (non nécessaire) de la conscience sur un objet. Ainsi respirer (de l'air chargé en oxygène) est un besoin, alors que respirer un air pur, un air parfumé ou de la fumée de tabac sont des désirs. Quand le besoin est frustré, il correspond à une sensation de manque, d'inconfort ou de privation, qui est accompagné par l'envie de la faire disparaitre par un comportement menant à un mieux-être à travers un désir. Quand le besoin est satisfait, il engendre un sentiment de bien-être, de plaisir et de joie, accompagné d'un désir de faire durer cette satisfaction. Classiquement on distingue depuis les philosophes grecs des "vrais" et des "faux" besoins, les premiers correspondant à la vérité de ce qui est réellement nécessaire pour satisfaire notre nature et les seconds à l'opinion fondée sur l'imagination. Ainsi pour Epicure avoir un abri et des amis sont des vrais besoins alors que posséder une grande richesse et être célèbre sont de faux besoins. La différence entre vrai et faux besoin est que le premier peut être comblé alors que le second ne peut pas l'être. Une grande partie de l'éthique consiste dès lors à distinguer vrais et faux besoins pour se libérer des seconds et vivre dans la liberté pour être satisfait et heureux. Les besoins se situent à la jonction entre le biologique et le culturel, entre le corps et l'esprit, et mettent en jeu l'interaction entre l'individu et l'environnement. Il est souvent fait un classement des besoins humains en trois grandes catégories : les besoins primaires, les besoins secondaires et les besoins fondamentaux. Les besoins primaires, également appelés besoins élémentaires ou physiologiques, sont les besoins indispensables à l'Homme et à sa survie : se nourrir, respirer, se reproduire, ... Les besoins secondaires, également appelés besoins matériels, sont des besoins dont la satisfaction n'est pas vitale. Parmi eux on trouve le besoin de mobilité, de se vêtir, d'aller au cinéma, de rencontrer du monde. Les besoins fondamentaux correspondent aux besoins proprement humains tels que aimer (amitié), donner du sens (philosopher), être heureux, etc. Diverses classifications des besoins existent et parfois une même dénomination peut désigner deux catégories de besoins totalement différentes. Il est par exemple ici fait référence aux besoins fondamentaux comme étant des besoins d'ordre philosophique, tandis que d'autres dénominations définissent les besoins fondamentaux comment étant des besoins primaires (voir Les Quatorze besoins fondamentaux selon Virginia Henderson). En tout état de cause, ces distinctions sont essentiellement subjectives et dépendent des individus et du contexte social. Par exemple, un logement chauffé et muni de l'eau courante est considéré comme un besoin fondamental dans les sociétés occidentales développées, alors que ce n'est même pas considéré comme un besoin secondaire par les tribus nomades d'Afrique ou d'Asie. Le psychologue américain Abraham Maslow a émis une théorie classant les besoins de manière hiérarchique qui peuvent être représentés sous la forme d'une pyramide. Selon cette théorie nous chercherons d'abord à satisfaire chaque besoin d'un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur de la pyramide. En effet, Weber distingue quatre types d’activité. Comme tout autre activité, l’activité sociale peut être déterminée: a) de façon rationnelle en finalité, par des expectations du comportement des objets du monde extérieur ou de celui d’autres hommes, en exploitant ces expectations comme " conditions " ou comme "moyens" pour parvenir rationnellement aux fins propres, mûrement réfléchies, qu’on veut atteindre; b) de façon rationnelle en valeur, par la croyance en la valeur intrinsèque inconditionnelle — d’ordre éthique, esthétique, religieux ou autre - d’un comportement déterminé qui vaut pour lui- même et indépendamment de son résultat. c) de façon affectuelle, et particulièrement émtionnelle, par des passions et des sentiments actuels ; d) de façon traditionnelle, par coutume invétérée.