Pfesalma ENCG
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Jury de soutenance :
1
Dédicaces :
2
Remerciements :
3
Sommaire :
Dédicaces :............................................................................................................................................... 2
Remerciements : ..................................................................................................................................... 3
Sommaire : .............................................................................................................................................. 4
Résumé : .................................................................................................................................................. 5
Chapitre 1er : Cadre sectoriel et juridique des établissements et entreprises publiques : ............... 10
4
Résumé :
La gestion des délais de paiement revêt une grande importance dans l’esprit des décideurs
stratégiques, elle a d’ailleurs été sujet de l’un des plus récents discours royaux, et a fait objet de
plusieurs réformes de loi.
Pour cela, le présent rapport portera essentiellement sur les mécanismes de gestion du risque de
retard de paiement, ainsi que les améliorations à proposer. Pour ce faire, une étude sera mise en
place afin de définir les principales causes de ce problème ainsi que ses différents impacts ; et ce
dans le but d’en limiter les conséquences.
Mots clefs : gestion de risque – délai de paiement – causes des retards de paiements– impacts des
retards de paiement.
Abstract
Payment terms management is very important to the strategic decision-makers, actually it has been
noticed in one of the most recent royal speeches, and has been the subject of several law reforms.
Regarding this matter, this report will focus on the mechanisms for managing the risk of late
payment, as well as the improvements that will be proposed. In order to reach this goal, a study will
be set up to define the main causes of this problem and its different impacts, also measuring the
extent and the importance of these delays; this is gonna be maid in order to limit the consequences
of this problem.
Key words : risk management - payment delay - causes of late payments- impacts of late payments.
ملخص
، وقد كانت واحدة من أحدث الخطب الملكية، تعد إدارة شروط الدفع ذات أهمية كبيرة في أذهان صانعي القرار اإلستراتيجيين
.وكانت موضوع العديد من اإلصالحات القانونية
سيتم، للقيام بذلك. فضالا عن التحسينات التي ستقترح، سيركز هذا التقرير على آليات إدارة مخاطر التأخر في السداد، لهذا الغرض
مع قياس مدى وأهمية هذه التأخيرات ؛ وهذا من أجل الحد، إعداد دراسة لتحديد األسباب الرئيسية لهذه المشكلة وتأثيراتها المختلفة
.من العواقب
5
Liste des abréviations :
6
Introduction générale :
7
De ce, l’objectif de la présente étude peut se présenter comme suit, un objectif général
visant à diagnostiquer et à analyser les causes des retards de paiement dans le secteur
public, en vue de proposer des solutions visant à les mieux gérer ; et des objectifs
spécifiques qui se résument en la définition du contexte de travail, la présentation du cadre
juridique régissant les délais de paiement, et l’identification de leurs différents impacts non
seulement sur le fournisseur mais aussi sur l’interne de l’organisme d’accueil.
On entend par « risque » la possibilité d’émergence d’un fait importun, et par « délai
de paiement » le délai de paiement consentit entre des institutions non financières allant de
la date de livraison d’un produit, d’une fourniture ou d’une prestation de service à la date de
son paiement effectif. Généralement les délais de paiement mettent en relief la relation de
confiance existant entre un client et son fournisseur.
La « gestion du risque » quant à elle fait référence au procédé qui consiste à recenser les
risques auxquels l’entreprise est exposée, puis à mettre en place des mesures préventives en
vue d’atténuer ou d’éradiquer le risque en question.
Sur ce la gestion du risque du retard de paiement n’est autre que l’ensemble des
mécanismes que nous allons essayer de mettre en place afin d’atténuer le risque du retard
de paiement et de limiter ses impacts, pour ce faire, une étude qualitative portant sur des
entretiens effectués avec six responsables de la Direction et Administration Financière de
l’ONDA aura pour vocation de mieux cerner les différentes causes du retard de paiement,
ses impacts et les efforts fournis par l’établissement pour y faire face, un questionnaire
dédié à 15 représentants de fournisseurs est aussi programmé et qui aura pour but de
cerner les différents motifs de retards de paiement selon eux , et ce qu’ils pensent des
mécanismes de gestion de risque de retard de paiement adoptés par leurs clients.
A cet effet, et pour réaliser l’étude quantitative qui suivra, nous allons suivre le paradigme
épistémologique positiviste logique qui consiste à s’assurer de la validité du construit, c’est-
à-dire vérifier l’existence d’une corrélation avec d’autres instruments destinés à mesurer des
construits différents, et ensuite s’assurer de la bonne validité interne de la recherche. Une
étude de la régression linéaire multiple est aussi planifiée, et ce dans le but de mesurer
l’impact des différentes causes élaborées depuis les travaux de recherche et entretiens sur la
variable que nous cherchons à expliquer, dite dépendante, qui n’est autre que les délais de
paiements.
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Première partie : Les délais de paiement relatifs à la commande
publique :
Le secteur des établissements et entreprises publics (EEP) joue un rôle majeur dans le
développement économique et social de notre pays vu son poids dans l’économie du Maroc
et de la place qu’il occupe dans le processus d’exécution des politiques publiques. Ces
entreprises jouent un rôle incontournable dans la dynamique de l’émergence du secteur
socio-économique du pays.
Toutefois, depuis le début de la première décennie du 21ème siècle, le secteur public a
commencé à montrer des signes d’essoufflement, comme l’augmentation de l’endettement
en devises, cause principale du non équilibre de la balance de paiements, les transferts de
ressources publiques vers les entreprises publiques, et ces dernières qui, à leur tour,
commencent à enregistrer des délais importants en matière de retards de paiement,
impactant ainsi les TPE et PME qui font partie intégrale de l’économie nationale.
Vu l’importance de ce dernier dysfonctionnement du secteur publique, et en se rendant
compte du poids de retards de paiement qu’enregistre ce secteur, cette première partie sera
consacrée à la définition du risque de retard de paiement, ainsi qu’à l’exposition de la
situation des délais de paiement dans le secteur public au Maroc, tout en mettant l’accent
sur les textes législatifs fixant ces délais.
Tout d’abord il semble nécessaire de procéder à la présentation des spécificités du secteur
des établissements et entreprises publiques, tout en mettant l’accent sur la composition et
spécificités du portefeuille public, mais aussi sur la typologie de marchés publics, leur
règlementation et le mode de leur passation.
Ensuite, le deuxième chapitre présentera le plus clairement possible la nécessité de la
gestion du risque du retard de paiement, tout en mettant l’accent sur les répercussions de
ce dernier sur l’entreprise elle-même, sur le fournisseur et sur l’image et la compétitivité de
l’économie nationale.
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Chapitre 1er : Cadre sectoriel et juridique des établissements et entreprises
publiques :
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Le premier groupe est celui des EEP non marchands (Entreprises qui fournissent gratuitement
ou à des prix significatifs des activités dans des domaines variés tels que l’éducation, la santé ou
l’administration.) avec un total de 193 EEP produisant les biens non marchands. La deuxième
plus grande part du portefeuille public revient aux EEP marchands -qui produisent
essentiellement des biens et services marchands- avec un total de 47 EEP.
Le troisième groupe est celui des institutions financières publiques, dont le nombre a atteint
10 EEP en fin de 2018. Et puis le dernier groupe est celui des organismes sociaux, ayant en
son actif un total de 3 établissements publics, représentant ainsi 1% du portefeuille public.
Depuis le début de 2010, les EEP n’ont cessé de s’améliorer et de se renforcer, de manière à
accroitre remarquablement leurs indicateurs, tout en renforçant leurs rôles d’acteurs
importants de la dynamique de l’état dans le but de moderniser l’économie nationale et de
contribuer à son évolution.
Les EEP contribuent à la croissance de l’économie nationale en initiant des projets nationaux
structurants. Ces derniers sont présents dans la plupart des secteurs d’activité économique
permettant ainsi à notre pays de bénéficier d’infrastructures de qualité.
Les EEP prennent en charge les stratégies sectorielles engagées par l’état et sont couverts
par la globalité des secteurs clés de l’économie y compris le secteur de l’agriculture et de la
pêche, celui de l’énergie, des infrastructures et de l’industrie, celui de la logistique et de la
formation professionnelle ainsi que celui du tourisme.
A travers leurs multiples interventions pour l’amélioration du secteur public, les EEP sont
devenus le premier investisseur public devant l’état et les collectivités territoriales.
Source : projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2019, Rapport sur les
établissements et entreprises publiques
Selon le décret n°2013-349 du 20 Mars 2013 relatif au règlement des marchés de 2013, le
marché public est un contrat conclu entre un acteur public ou privé qui peut concerner les
travaux, services ou fournitures.
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concurrentielles ou non concurrentielles qui constituent l’exception, ces procédures sont
limitativement définies, par exemple le cas d’un seul fournisseur monopole. Leur mise en
œuvre est soumise à des conditions rigoureuses : l’appel d’offre dans ce cas est restreint, le
marché quant à lui est négocié et la remise d’un bon de commande s’avère nécessaire .
Source : règlement des marchés de 2013.
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Article 1er :
Le présent décret fixe les délais de paiement, les conditions et les modalités d’octroi d’intérêts
moratoires en cas de retard dans le paiement des sommes dues aux titulaires des commandes
publiques conclues pour le compte de l’état, des régions, des préfectures, des provinces et des
communes et des établissements publics figurant sur la liste prévue à l’article 19 de la loi susvisée
n°69-00.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires
relatifs aux commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
Phase d’engagement :
Phase qui succède celle du choix du prestataire, dans laquelle l’ONDA établit l’acte
d’engagement et par lequel elle constate à son encontre une obligation de laquelle résultera
une charge.
Article 12 :
Toute dépense résultant d’une commande publique est engagée pour son montant majoré d’une
somme à valoir à hauteur de un pour cent (1%) du montant initial de ladite dépense.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
Phase d’exécution :
Lors de cette phase on procède à la désignation d’une personne chargée du suivi de
l’exécution du marché et de la signature des attachements pour tous les marchés de travaux,
ou à la certification de la facture pour les marchés de fournitures et de services (autres que
les études), les contrats et conventions de droit commun et bons de commandes, ou à la
certification d’honoraires d’architecte en cas de recours aux services d’architectes.
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Au sens du présent décret, on entend par l’agent chargé du suivi de l’exécution du marché
ou du contrat toute personne désignée par le maître d’ouvrage ou le maître d’ouvrage
délégué pour assurer le suivi de l’exécution du marché ou du contrat.
Phase de certification :
Date de dépôt Date de constatation
du service fait
Maximum 30 jours
Article 5 :
La constatation du service fait d’une commande publique doit se faire dans le délai de trente (30)
jours, à compter de la date du dépôt par le titulaire de ladite commande publique, selon le cas, des
attachements, de la facture ou de la note d’honoraires.
La validation des rapports ou documents, dans le cadre de marchés de services portant sur les études
et la maîtrise d’œuvre, doit se faire dans les délais prévus par les cahiers des prescriptions spéciales
afférents auxdits marchés.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
La date de constatation du service fait pour les commandes publiques est fixée comme suit :
- Pour les marchés de travaux, la date de constatation du service fait pour le paiement
d’acomptes en cours d’exécution du marché est celle de la signature des attachements par
l’agent chargé du suivi de l’exécution dudit marché et/ou le maître d’œuvre, selon le cas.
- Pour les marchés de fournitures, la date de constatation du service fait pour le paiement
d’acomptes en cours d’exécution du marché est celle de la certification de la facture par
l’agent chargé du suivi de l’exécution du marché.
- Pour les marchés de services portant sur les prestations d’études et de maitrise d’œuvre, la
date de constatation du service fait pour le paiement d’acomptes en cours d’exécution du
marché est celle du procès-verbal de validation des rapports ou documents par la ou les
personnes désignées. A cet effet, par le maître d’ouvrage ou le maître d’ouvrage délégué.
Et pour les marchés de services autres que ceux portant sur les prestations d’études et de
maîtrise d’œuvre, la date de constatation du service fait pour le paiement d’acomptes en
cours d’exécution du marché est celle de la certification de la facture par l’agent chargé du
suivi de l’exécution du marché.
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- Pour les contrats des prestations architecturales, la date de constatation du service fait
pour le paiement d’acomptes en cours d’exécution du contrat est celle de la certification de
la note d’honoraires d’architecte par l’agent chargé du suivi du contrat.
- Pour les contrats ou conventions de droit commun ou pour les bons de commandes, la
date de constatation du service fait pour le paiement d’acomptes en cours d’exécution du
contrat ou de la convention ou du bon de commandes est celle de la certification de la
facture par le service compétent du maître d’ouvrage ou du maître d’ouvrage délégué ou la
date du procès-verbal de validation des rapports ou documents par ledit service.
Afin de mieux comprendre ce qui précède, et en guise de récapitulation, la définition précise
de la date de constatation du service fait est la date de la signature des attachements : pour
les marchés de travaux, celle de la certification de la facture pour les marchés de fournitures
et de services autres que les études, celle de la certification de la facture ou du procès-verbal
de validation des rapports ou documents pour les contrats et conventions de droit commun
et bons de commande, celle du procès-verbal de validation des rapports pu documents pour
les marchés de services d’études et maîtrise d’œuvre, et, enfin celle de la certification de la
note d’honoraires pour les contrats d’architectes.
En cas de dépassement de ce délai, la date de constatation du service fait est
exceptionnellement le 31ème jour comme le montre l’article suivant ;
Article 6 :
En cas de dépassement du délai de trente (30) jours, prévu à l’article 5 du présent décret pour la
constatation du service fait, la date de constatation du service fait est le 31ème jour à compter de la
date de dépôt par le bénéficiaire de la dépense des documents qui concernent sa commande
publique.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
Phase d’ordonnancement :
Date de constatation Date de dépôt du
le comptable
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Article 2 :
L’ordonnancement desdites dépenses doit avoir lieu dans un délai maximum de quarante-cinq (45)
jours, à compter de la date de constatation de service fait dans les conditions fixées à l’article 5 du
présent décret, et après présentation à l’ordonnateur ou au sous-ordonnateur de toutes les pièces
justificatives dont la production est mise à la charge du titulaire de la commande publique.
Il est à noter que le délai d’ordonnancement peut être suspendu pour des raisons
imputables au bénéficiaire de la dépense selon l’article 3, et que la reprise du délai
d’ordonnancement est subordonnée à la production de la totalité des pièces justificatives
demandées.
Article 3 :
Le délai d’ordonnancement prévu au 2ème alinéa de l’article 2 du présent décret est suspendu lorsque
l’ordonnancement n’a pu être effectué pour des raisons imputables au bénéficiaire de la dépense,
notamment pour défaut de production de pièces justificatives. Dans ce cas, l’ordonnateur ou le sous-
ordonnateur adresse l’ensemble des motifs ayant empêché l’ordonnancement audit bénéficiaire, par
lettre recommandée avec accusé de réception et, le cas échéant, par tout autre moyen donnant date
certaine.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
Le délai de visa règlement est de 15 jours comme déjà mentionné à l’article 2. Le délai de
visa règlement commence à courir à compter de la date de réception du mandat et des PJ
par le comptable.
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Le visa et le règlement desdites dépenses par le comptable public ou la personne chargée du
paiement doivent intervenir dans un délai de quinze jours à compter de la date de la
réception de l’ordonnance ou du mandat de paiement appuyé des pièces justificatives.
En cas de rejet par le comptable, il faut suspendre le délai de visa règlement et reprendre le
délai d’ordonnancement à compter de la date de renvoi par le comptable, comme le précise
l’article 4. Le reliquat du délai réglementaire imparti au comptable ne peut être inférieur à 5
jours.
Article 4 :
Le délai de visa et de règlement, prévu au 3ème alinéa de l’article 2 du présent décret, est suspendu
lorsque le refus de visa des ordonnances ou mandats de paiement est motivé par le non-respect des
dispositions relatives à la validité de la dépense prévue par la règlementation en vigueur.
Dans ce cas, le délai d’ordonnancement reprend à partir de la date de renvoi des ordonnances ou
mandats de paiement non visés par le comptable public ou la personne chargée du paiement.
Le délai de quinze (15) jours impartis au comptable public ou à la personne chargée du paiement
reprend à partir de la date de la réception des ordonnances ou mandats de paiement régularisés par
l’ordonnateur ou le sous-ordonnateur. Toutefois, le reliquat du délai réglementaire imparti au
comptable public ou à la personne chargée du paiement pour le visa et le règlement de la dépense ne
peut être inférieur à cinq (5) jours.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
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Selon l’article 8 les intérêts moratoires sont dus dès dépassement du délai de 60 jours fixé
pour l’ordonnancement. Et selon l’article 10 ces derniers sont dus au titre de la période
incluse entre la date d’expiration du délai de paiement et la date de règlement par le
comptable.
Article 8 :
Tout dépassement du délai de soixante (60) jours fixé pour l’ordonnancement et le paiement des
sommes dues ouvre droit et sans formalité préalable à des intérêts moratoires au profit du titulaire de
la commande publique lorsque le retard incombe à l’administration.
Il en est de même en cas de non-paiement des retenues de garanties à leurs titulaires, ou en cas de
non libération des cautions personnelles et solidaires qui en tiennent lieu à la date du procès-verbal
de la réception définitive des prestations objet de la commande publique.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
Article 10 :
Les intérêts moratoires sont calculés sur la base du montant total du principal de la somme due au
titulaire de la commande publique au titre d’un acompte ou du solde, toutes taxes comprises,
diminué, le cas échéant, de la retenue de garantie.
La période au titre de laquelle les intérêts moratoires sont dus, est celle incluse entre la date
d’expiration du délai de paiement et la date de règlement par le comptable public ou la personne
chargée du paiement de la dette en principal.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
Selon l’article 11, le taux des intérêts moratoires est déterminé sur la base du taux moyen
pondéré des bons du trésor à 13 semaines (3mois) souscrits par adjudication au cours du
trimestre précédent majoré d’un point.
La formule de calcul des intérêts moratoires est la suivante :
IM= (Montant de la créance en retard x nombre des jours en retard x taux) / 365
Article 11 :
Le taux des intérêts moratoires est calculé sur la base du taux moyen pondéré des bons du trésor à
trois (3) mois souscrits, par adjudication, au cours du trimestre précédent majoré d’un (1) point. Le
taux à retenir au titre de ce trimestre est celui en vigueur au cours du trimestre précédent.
En l’absence d’émission, par adjudication, des bons du trésor à trois (3) mois pendant un trimestre
donné, le taux à retenir au titre de ce trimestre est celui en vigueur au cours du trimestre précédent.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
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Le taux des intérêts moratoires indiqué au premier alinéa du présent article fait l’objet, tous
les trois mois, d’une décision du trésorier général du Royaume, laquelle décision est publiée
dans le portail des marchés publics.
Le taux des intérêts moratoires s’effectue selon la formule suivante :
Les intérêts moratoires courent à compter du jour qui suit la date d’expiration du délai prévu à
l’article 2 du présent décret jusqu’à la date de règlement de la dette en principal par le comptable
public ou la personne chargée du paiement.
L’ordonnateur ou le sous-ordonnateur dispose d’un délai de trente (30) jours, sauf indisponibilité de
crédits ou insuffisance de la somme à valoir, pour procéder à l’ordonnancement des intérêts
moratoires.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
Selon l’article 12 il faut imputer des intérêts moratoires sur la rubrique budgétaire ayant
supportée le paiement de la dette en principal. A défaut d’ordonnancement des intérêts
moratoires par l’ordonnateur, le comptable procède immédiatement au règlement, par voie
de DSO, des intérêts moratoires sur la rubrique budgétaire concernée.
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Article 12 :
Toute dépense résultant d’une commande publique est engagée pour son montant majoré d’une
somme à valoir à hauteur d’un pourcent (1%) du montant initial de ladite dépense.
Les intérêts moratoires sont imputés sur la rubrique budgétaire ayant supporté le paiement de la
dette en principal, et notamment sur la somme à valoir préalablement engagée en sus du montant de
la dépense.
Lorsque le montant engagé de la somme à valoir est insuffisant pour le paiement des intérêts
moratoires dus, il est procédé à un engagement complémentaire couvrant le montant total des
intérêts restant dus.
Les intérêts moratoires qui n’ont pas pu être réglés, faute de crédits ou de fonds disponibles selon le
cas, doivent être payés, en priorité, dès la mise en place des crédits aux rubriques concernés et la
disponibilité des fonds nécessaires.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
Article 13 :
Lorsque les intérêts moratoires n’ont pas pu être réglés dans le délai prévu à l’article 9 du présent
décret, faute de disponibilité ou d’insuffisance des crédits et/ou de fonds, le comptable public ou la
personne chargée du paiement procède à leur règlement, en priorité tant que dépense sans
ordonnancement préalable dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur, dès la mise en
place des crédits et/ou des fonds au niveau de la ligne budgétaire concernée.
Décret n° 2-16-344 du 17 Chaoual 1437 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux
commandes publiques. (B.O. n° 6488 du 4 août 2016).
Il est important de noter que les intérêts moratoires ne s’appliquent qu’aux marchés passés
pour le compte de l’Etat. Ils s’appliquent également aux conventions et contrats de droit
commun, aux contrats d’architectes et aux bons de commandes. Mais aussi aux commandes
publiques des régions, préfectures, provinces et communes.
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Les dépenses relatives aux marchés de l’Etat doivent être ordonnancées et payées dans un
délai n’excédant pas quatre-vingt-dix (90) jours dont : 75 jours pour l’ordonnancement à
compter de la date de constatation du service fait, 15 jours pour le visa et le règlement de
ladite dépense par le comptable public à compter de la date de réception de l’ordonnance
ou du mandat de paiement.
Les délais d’ordonnancement et de paiement prévus pour les dépenses de l’Etat sont de 60
jours pour l’ordonnancement dès réalisation du service fait, et de 15 jours pour le visa et le
règlement de ladite dépense par le comptable public à compter de la date de réception des
bordereaux d’émission et des ordonnances de paiement.
Les délais d’ordonnancement et de paiement prévus pour les dépenses des collectivités
locales et leurs groupements sont de 60 jours pour l’ordonnancement dès réalisation du
service fait ; et de 5 jours pour le visa et le règlement de ladite dépense par le comptable
public à compter de la date de réception des bordereaux d’émission et des ordonnances de
paiement.
Réduction et harmonisation des délais d’ordonnancement et de paiement ouvrant droit aux
intérêts moratoires pour toutes les commandes publiques à 60 jours dont 45 jours pour
l’ordonnancement à compter de la date de constatation du service fait et 15 jours pour le
visa et le règlement par le comptable public à compter de la date de réception de
l’ordonnance ou du mandat de paiement, y compris pour les dépenses des collectivités
territoriales.
La date de constatation du service fait qui déclenche le paiement de la créance est celle des
attachements qui comprennent les travaux terminés, les travaux non terminés et les
approvisionnements, situations ou relevés pour les marchés de travaux certifiés par le
maître d’ouvrage, du procès-verbal ou de la facture pour les marchés de fourniture. Et celle
de la présentation de la demande d’acompte ou du compte rendu d’avancement des
prestations pour les marchés d’études et de maîtrise d’œuvre certifiée par le maître
d’ouvrage.
Fixation pour le maître d’ouvrage d’un délai réglementaire maximum de 30 jours pour la
signature des attachements ou de certification de la facture, des rapports ou documents et
la note d’honoraire d’architecte, à compter de la date de dépôt par le titulaire des
attachements, de la facture, des rapports ou documents et de la note d’honoraire.
Le délai d’ordonnancement commence à courir à compter de cette date.
Plusieurs personnes sont habilitées à établir les attachements et autres documents de
constatation du service fait :
Les attachements pour tous les marchés de travaux sont établis par l’entrepreneur.
Les rapports et les documents pour les marchés de services d’études et de maîtrise
d’œuvre sont établis par le titulaire.
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La facture pour les marchés de fournitures et de services autres que les études, les contrats
et conventions de droit commun et bons de commandes est établie par le titulaire.
25
Chapitre 2 : Gestion du risque de retard de paiement :
Réduire la criticité et
l’importance des risques et
leurs impacts
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Décortiquons chacune des phases du cycle de gestion des risques relatifs aux délais de paiement :
Définition des
besoins
Préparation de l’AO,
Paiement
soumission de l’offre
Réalisation de la
prestation
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C-La réponse au risque :
Tableau 1 : la réponse au risque et les actions à mener
Réduire Traiter par des contrôles (surtout le contrôle interne : selon le COSO, ce type
de contrôle est composé de l’ensemble de dispositions prises pour atténuer
les risques) et des actions correctives et préventives
Source : « le management des risques de l’entreprise » ouvrage COSO II Report publié par l’IFACI
28
paiement peut entraîner des cas de faillite et, corrélativement, de nombreuses pertes
d’emplois.
Dans ce sens, des commissions ont été mises en place au niveau de l’ensemble des régions
du royaume pour assurer le suivi du paiement des sommes dues et trouver des solutions
pour que les entreprises concernées puissent les percevoir dans les délais raisonnables. La
loi 49-15 du décret 2.16.344 a fixé les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs
aux commandes publiques, ainsi que la circulaire du chef du gouvernement relative à
l’élaboration de la loi de Finance 2019 a mis l’accent sur l’importance de payer les dettes
dues aux TPE et aux PME dans les délais réglementés.
Malgré les dispositifs législatifs visant leur réduction progressive, les délais de paiement
restent aujourd’hui encore, élevés. Or, la ponctualité des règlements est un enjeu essentiel
dans l’économie vu les conséquences très impactantes des délais de paiement sur les
entreprises. D’où la question, quelles sont les incidences du retard de paiement ?
Les secteurs majeurs de l’économie nationale enregistrent les plus longs délais de paiement .
Tableau 2 : Retard de paiement en jours selon les secteurs
SECTEUR RETARD DE PAIEMENT EN JOURS
Les diverses conséquences des retards de paiement impactent à la fois l’entreprise, ses
fournisseurs, et vont plus loin pour toucher à la compétitivité de l’économie nationale ainsi
que le climat des affaires au sein de notre pays.
Le tableau suivant montre les délais de paiement moyens en 2018 selon la taille des
entreprises :
1
https://blog.inforisk.ma/index.php/2018
29
Tableau 3 : Délai de paiement moyen accordé selon la taille de l’entreprise
Taille de l’entreprise Délai de paiement moyen accordé
Pour rappel, parmi les efforts menés par les pouvoirs publics contre les risques de retards de
paiement et visant à l’amélioration du climat des affaires au Maroc ; et en applications des
hautes orientations royales du 20 Août 2018, une plateforme portant le nom d’AJAL a été
élaborée selon une approche participative impliquant les différentes parties prenantes,
notamment la CGEM et les EEP, visant à fluidifier les échanges et la communication entre les
fournisseurs et les EEP, identifier les causes de retards de paiements, leur apporter les
solutions adéquates et améliorer les délais de règlement des fournisseurs.
Pour anticiper et prévenir ce risque, le fournisseur présente tous les documents et factures
exigés par le maître d’ouvrage établies dans les règles de l’art, demander des crédits
bancaires pour pouvoir financer l’exécution du projet sans avoir à puiser de ses propres
ressources.
Parmi les facilités bancaires le fournisseur peut recourir au nantissement, qui est l’acte par
lequel le titulaire d’un marché l’affecte à la garantie d’une obligation qu’il opère auprès d’un
ou plusieurs établissements de crédit pour bénéficier du financement de ce marché, et
confère auxdits établissements le droit de se payer sur le montant de ce marché, par
préférence à tout autre créancier sous réserve des dispositions de l’article 13 du dahir du 19
février 2015 - l'article 1er-.
Nous trouvons également le recours aux concours Bancaires :
2
Les informations ont été communiquées lors de l’évènement « rencontres de l’entreprise » réalisé par
AttijariWafa Banq , vidéo disponible sur : https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/181801-Delais-
de-paiement-70-des-entreprises-supportent-plus-de-90-jours.html
30
Il est évident que le nantissement des marchés publics a facilité le concours bancaire en
faveur des entreprises adjudicataires. Mais nonobstant ce nantissement, les demandes de
crédit formulées par les entreprises sont étudiées par les banques dans les mêmes
conditions que celles émanant des autres clients : elles sont appréciées notamment en
fonction des relations antérieures, des mouvements des comptes ouverts au nom de ces
entreprises, de l'évolution de leurs situations financière, de leurs références techniques etc.
En tenant compte de l'ensemble de ces données, et moyennant éventuellement des
garanties adéquates, le banquier accorde son concours à l'entreprise titulaire du marché afin
de lui faciliter l'exécution des commandes administratives. Cette intervention peut prendre
des formes variées suivant les besoins de trésorerie de l'entreprise.
C'est ainsi que le banquier peut d'abord intervenir comme caution en faveur de
l'entrepreneur ou fournisseur à l'égard de l'administration. Il peut également consentir à ses
clients un « découvert en blanc » pour financer une pointe de trésorerie. Mais l'opération la
plus courante est l'avance sur marché.
Le Crédit par signature en fait partie aussi :
- Caution de bonne foi du soumissionnaire
- Caution de garantie de bonne fin ou de bonne exécution
- Caution de libération de la retenue de garantie
- Caution pour avance
Les Facilitées De Crédits :
- La facilitée de caisse
- Les avances sur marchés :
- Le découvert
1-3-2-Mesures correctives :
Même si la loi marocaine protège les fournisseurs à travers les dispositions judiciaires citées
en haut pour obliger le client à honorer ses dettes, elle reste toutefois inopérante faute de
clarté de ces textes de lois, et donc le fournisseur se trouve dans l’obligation de fournir des
efforts pour se protéger contre le risque qui le guette, celui du retard de paiement.
Pour faire face aux retards de paiement et pour se faire payer dans des délais moins longs, le
fournisseur peut opter pour une première solution qui est généralement la plus utilisée et
qui n’est autre que le recours à l’amiable dans le but de faire face aux retards ou défauts de
paiement de la part des clients.
Les fournisseurs peuvent aussi opter pour le recours aux services du tribunal pour faire face
aux injustices de leurs clients, mais craignent toutefois de perdre des marchés futurs surtout
lorsqu’ils sont de l’ordre de TPE ou de PME.
Il existe une dernière alternative commune entre les fournisseurs qui est celle de l’arbitrage.
Il est à noter que cette méthode requiert des coûts et frais relativement élevés et
31
proportionnels au montant du litige ce qui fait de cette méthode la méthode la moins
utilisée et à laquelle on ne recours que rarement, or selon une étude menée par COFACE,
cette méthode n’atteint même pas 10%d’utilisation par rapport aux autres méthodes citées
ci-dessus.
Nombreux sont les pays qui ont tenté de résoudre le problème en légiférant. Le Maroc en
fait partie, mais la loi sur les délais de paiement reste actuellement inopérante faute de
textes d’application surtout que les dahirs et décrets portant sur les délais de paiement sont
toujours difficiles à interpréter et ainsi dire à être correctement appliqués.
2-1-Incidences en interne :
Comme déjà mentionné, le retard de paiement peut avoir plusieurs conséquences sur
l’entreprise elle-même, sur les fournisseurs surtout quand il s’agit de TPE ou PME et même
au niveau de la compétitivité économique du pays.
D’abord, évoquons les incidences du retard de paiement sur l’entreprise en son interne :
La première conséquence du retard de paiement est la pénalité de retard qui est connue
sous le nom d’intérêts moratoires expliqués en détail dans le 1er chapitre, 2ème section.
De plus, un fournisseur peut poursuivre en justice un client ayant des retards de paiements
s’il subit un préjudice, c’est-à-dire que s’il a par exemple un trou dans sa caisse car le
paiement de son client n’a pas pu être encaissé, et que ceci ne lui permet plus de poursuivre
son activité, le client devra sans doute lui payer des dommages et intérêts.
33
Deuxième partie : Identification des principales causes de retards de
paiement et proposition de solutions :
Comme déjà cité, la gestion des risques est un cycle vertueux, qui commence par
l’identification des risques potentiels ou existants, passant par leur analyse selon leur
criticité et importance, arrivant à la réduction de leur criticité tout en tentant de limiter leurs
impacts, et en essayant d’évaluer les risques identifiés afin de prévenir les nouveaux risques
potentiels.
La première partie a entièrement été consacrée à la définition et à l’exposition des éléments
théoriques relatifs à la gestion du risque de retard de paiement, tout en abordant les
différents aspects de la commande publique, la composition du portefeuille public ainsi que
les différents aspects de passation de marchés.
Lors de cette première partie l’accent a été mis sur la situation des retards de paiements au
Maroc, tout mettant en relief leurs impacts vis-à-vis de l’entreprise elle-même et envers les
tiers, et, en exposant les principales actions mises en place par le prestataire afin de se
protéger contre le risque du retard de paiement.
La deuxième partie sera consacrée à la présentation de l’organisme d’accueil ainsi qu’à
l’étude empirique et ses différents résultats, elle sera composée de deux grands chapitres :
Le premier chapitre de la deuxième partie a pour objet de présenter l’entreprise d’accueil
« l’Office National Des Aéroports » sujet de la mission et de son secteur d’activité, ainsi que
d’identifier le circuit de liquidation et celui du suivi de paiement tout en abordant les
objectifs recherchés et la démarche du travail poursuivie.
Le deuxième chapitre sera consacré à l’étude pratique dans laquelle les principales causes de
retard de paiement seront exposées, et ce dans le but de mieux expliquer les longs délais de
paiement. Cette étude portera sur deux volets, le premier étant consacré à l’étude
qualitative qui à son tour portera sur des entretiens individuels semi-directifs qui
permettront de mieux cerner les causes du retard de paiement, et un questionnaire dédié à
un échantillon de fournisseurs afin de mieux comprendre les aspects de la problématique
depuis leurs points de vue.
Le deuxième volet sera consacré à l’étude quantitative dans laquelle on va essayer
d’expliquer les retards de paiement en fonction des différentes causes élaborées à partir de
l’étude qualitative, étudier leurs corrélations et ainsi définir les causes majeures de ces
retards tout en élaborant une cartographie des risques et ce dans le but de pouvoir proposer
des solutions visant à corriger ces causes et à améliorer la situation des délais de paiements
à l’ONDA.
34
Chapitre 3 : présentation du contexte de travail :
Dans ce chapitre, je vais commencer par présenter l’organisme d’accueil, l’ONDA, et ensuite
la direction dans laquelle j’ai passé mon stage, la Direction et Administration financière, et
spécialement la division de liquidation, tout en montrant clairement le processus de
paiement à l’ONDA et les différentes phases qui le composent. Une bonne compréhension
de ce circuit pourra nous faciliter la compréhension des différentes anomalies qui sont
considérés comme des causes de retard de paiement.
Par la suite je vais exposer l’intérêt de ce travail, rappeler la problématique et montrer
clairement les objectifs escomptés de l’étude.
35
l’infrastructure et aux bons services que présente chacun de ces aéroports. Ceci émane
d’une bonne gestion de ces derniers maintenue principalement par l’ONDA.
Le tableau suivant présente le classement des aéroports marocains en 2018 selon le total
des passagers :
Tableau 4 : Evolution et capacité des aéroports marocains
Source : Classement des Aéroports marocains en 2018 : source : site officiel de l’ONDA.
36
Présentation de l’entreprise d’accueil :
L’historique de l’ONDA :
La création de l’ONDA était le fruit de l’expansion de l’OAC (l’Office des Aéroports de
Casablanca) créé en 1980 par le Ministère de transport et dont la vocation principale était
limitée à la Gestion des aéroports de Casablanca. Toutefois, Suite aux exigences accrues des
autres aéroports sur le territoire marocain, les prérogatives de l'OAC ont été graduellement
et progressivement étendues pour couvrir finalement à partir de 1990 la totalité des
aéroports et des services de la Navigation Aérienne. Ce renforcement par paliers des
compétences de l'Etablissement, procède d'un choix délibéré, et d'une vision stratégique, en
vue d'assurer et de maîtriser avec succès l'indépendance de gestion du secteur
Aéronautique. En 1990, par vote unanime du parlement, l'OAC fut transformé en ONDA
(Office National Des Aéroports). La création de l'ONDA n'est autre que le fruit de la réussite
et de l'évolution de ces paliers nécessaires à sa naissance. La démarche de développement
de cet important office fut couronnée par la Décision Royale intervenue en 1991, rattachant
l'ensemble des services de la Navigation Aérienne à l'ONDA, en vue de consolider le rôle de
l'établissement pour une action plus large en faveur du secteur aéronautique.
L'ONDA est ainsi devenu le premier établissement public autonome de gestion aéroportuaire
à caractère industriel.
Figure 3 : Evolution historique de l’ONDA
37
-L’aménagement, l’exploitation, l’entretien et le développement des aéroports civils de
l’Etat. L’embarquement, le débarquement, le transit et l’acheminement à terre des
voyageurs, des marchandises et du courrier transportés par air, ainsi que tout service
destiné à la satisfaction des besoins des usagers et du public.
-La liaison avec les organismes et les aéroports internationaux afin de répondre aux besoins
du trafic aérien.
-La formation d’ingénieurs de l’aéronautique civile, de contrôleurs et d’électroniciens de la
sécurité aérienne.
-La garantie d’une qualité de service dans les prestations rendues aux compagnies et aux
passagers, conformément aux normes internationales.
-Le développement continu des ressources nécessaires pour répondre au changement
technologique permanent du secteur.
-Le développement du secteur pour répondre aux besoins de croissance du transport aérien.
Analyse SWOT :
Positive Négative
Système de management
environnemental-certification
ISO14001
Source : Réalisé par nous-même à partir des informations disponibles sur le site officiel de l’ONDA
Effectif 2 728
Nombre d’Aéroports 18
Maroc : +20%
Source : Réalisé par nous-même à partir des informations disponibles sur le site officiel de l’ONDA
39
•La détermination des tâches et des responsabilités et la facilité de communication forment
des atouts qui montrent que la direction prend en considération les avis de ses
collaborateurs pour pouvoir prendre des décisions efficaces et efficientes.
La direction et administration financière de l’ONDA :
Organigramme de la direction financière :
(Voir en annexe)
Composition :
La direction financière est composée 2 départements :
Département ordonnancement et opérations tiers, composée de :
Division liquidation
40
1-2-identification du circuit de paiement à l’ONDA :
Le circuit de paiement est un circuit caractérisé par la bonne structuration des différentes
phases qui le composent, mais aussi par la diversité des intervenants lors de chacune de ces
phases, cette multiplication d’intervenants a un impact important sur la fluidité des
paiements. Un retard causé par un intervenant causera des retards aux autres intervenants.
Les liquidités permettent aux fournisseurs de survivre, surtout quand il s’agit d’entreprises
de taille petite ou moyenne ; or tout impact négatif sur les liquidités est susceptible d’avoir
une conséquence grave sur les fournisseurs.
Les liquidités, quand-à elles, sont au cœur des opérations de l’entreprise. La rentabilité est
essentielle, mais il faut que celle-ci se transforme en liquidités afin d’assurer la pérennité de
l’entreprise. Cela passe par la gestion des entrées et des sorties de fonds, la figure suivante
résume les entrées et les sorties de fonds d’une entreprise :
Figure 4 : le délai à financer
Délai à financer
Sorties
de
fonds
Temps
Entrées
de
fonds
41
Le processus de paiement :
Figure 5 : Le processus de paiement progressif
Proprié
taire Recevoir Effectuer
certificat de paiement
promot
paiement
eur
Approuver
Profess commenter et Emettre
retourner certificat de
ionnel l’avancement paiement
Produire la
Entrepr Fournir le Retourner Produire Recevoir Effectuer
documentat
eneur pourcentage le facture certificat de ion paiement
d’avanceme pourcentag paiement
général nt e
contractuell
e exigée
d’avanceme
nt approuvé
Produire
documentation
Entrepr Fournir le Produire la contractuelle
pourcentage facture exigée
eneurs
d’avancement
spéciali
sés
Source : Rapport coalition contre retard de paiements : étude d’impact des retards de
paiement dans l’industrie de la construction au Québec.
Le fournisseur doit présenter une demande de paiement qui doit être approuvée par le
maître d’ouvrage. La demande de paiement est un document qui montre la vraie valeur des
travaux exécutés ou des prestations effectuées ou fournitures vendues au cours d’une
période déterminée ou à une date bien définie dans le contrat.
Le maître d’ouvrage est alors amené à effectuer une vérification de la conformité des
documents présentés, ceci dit tous les documents contractuels ainsi que les pièces
justificatives qui doivent accompagner la demande de paiement ; mais aussi de l’exactitude
des montants demandés et les comparer avec ceux déjà payés.
42
Sans oublier le suivi des quittances et dénonciations du contrat, pour qu’à la fin il puisse
émettre le certificat du paiement au fournisseur.
2-1-Problématique :
Ma mission de stage de fin d’études a porté sur la gestion du risque de retard de paiement à
l’ONDA.
Le choix de ce sujet a été motivé par la volonté de l’entreprise de chercher à expliquer les
délais de paiement fournisseurs d’une part et par le poids important des impacts et
répercussions des retards de paiement d’une autre part, l’objectif de ce travail est donc de
proposer des solutions qui permettront à l’entreprise d’améliorer ses délais de paiement
fournisseurs et ce dans le but d’atteindre une meilleure gestion de ces délais de paiements.
Donc la problématique peut s’annoncer ainsi :
« Quels sont les solutions dont l’ONDA a réellement besoin pour évaluer et mesurer sa
capacité à payer ses fournisseurs à temps, comment éviter les retards de paiements des
fournisseurs et quelles en sont les réelles causes auxquelles il faut remédier ? »
Les travaux de recherche nous poussent à poser les questions suivantes :
*Quelles sont les principales causes de retard de paiement ?
*Quelles en sont les conséquences ?
*Quelles sont les phases de paiement qui contribuent le plus à ce retard de paiement ?
*Pourquoi l’optimisation des délais de paiement est-elle devenue aussi indispensable ?
*Quels sont les référentiels pertinents et quelles solutions optimales pour éviter les longs
délais de paiement ?
43
2-3-la démarche de travail :
Cette étude a pour objet d’estimer les délais de paiement fournisseurs en cours de ces cinq
dernières années à l’ONDA, à partir des bilans financiers.
Elle vise également à expliquer les différentes causes des retards de paiements et à mettre
l’accent sur les différentes phases de règlement tout en précisant quelles sont les phases
nécessitant la plus longue durée.
Dans le cadre de cette étude, nous allons procéder à une étude qualitative qui a pour objet
de mener des entretiens semi-directifs avec 6 responsables à la Direction et Administration
Financière de l’ONDA et ce dans le but de mieux cerner les causes responsables
principalement des longs délais de paiement fournisseurs. Nous allons également exposer
les différents résultats du questionnaire adressé à 15 représentants de fournisseurs, ceci va
nous permettre de mieux comprendre les différents aspects de notre problématique non
uniquement du côté « client », mais aussi du point de vue « fournisseur ».
Par la suite nous allons utiliser le ratio « délai Fournisseur » qui rapporte les dettes
fournisseurs à la somme des achats et des services extérieurs le tout multiplié par 360 jours.
Et puis nous allons chercher à expliquer les délais de paiement durant les 5 dernières années
à partir des causes les plus redondantes durant ces années, et ce en utilisant la méthode
d’échantillonnage aléatoire simple et puis celle de la régression linéaire multiple.
En guise de récapitulation la recherche sera effectuée suivant une méthodologie précise et
se déroulera en plusieurs étapes dont les principales sont :
Analyse du résultat.
44
Elaboration d’un tableau récapitulatif regroupant les principales
causes du retard de paiement.
5-La mise en place de l’étude quantitative :
45
Chapitre 4 : Résultats et interprétations :
Ce chapitre portera sur l’étude qualitative qui se composera de six entretiens menés avec
des cadres financiers, et depuis laquelle nous allons essayer de générer des construits et des
items qui leur sont relatifs, et un questionnaire adressé à des représentants d’entreprises
privées opérant dans le cadre de leurs transactions avec des établissements relevant du
secteur public. Et d’une étude quantitative afin de mesurer la force de relation entre les
variables et leur capacité à expliquer les délais de paiement.
1-1-Etude qualitative :
Afin de commencer l’étude pratique, une étude qualitative a été réalisée dans le but de
mieux cerner les causes de retard de paiement propres à l’entreprise d’accueil, ainsi que
l’ensemble de ses conséquences.
Le choix de la méthode de l’étude qualitative a reposé sur l’entretien semi-directif, et ce
pour diverses raisons :
D’abord l’entretien semi-directif est la technique d’enquête qualitative qui permet le mieux
de compléter et d’approfondir le domaine d’étude en question tout en donnant plus de
liberté à l’interlocuteur, sans orienter totalement son discours.
Ensuite, cette technique permet une plus grande comparabilité des résultats.
Sans oublier que cette étude a pour but de garantir l’étude de toutes les questions qui
intéressent l’enquêteur, et donc lui permet d’avoir une meilleure vision sur le sujet étudié.
Le guide d’entretien a été élaboré selon les objectifs de l’enquête tout en prenant en
compte certaines hypothèses élaborées à partir des travaux de recherche déjà effectués.
A- Les entretiens :
Les étapes de l’analyse qualitative se présentent comme suit :
46
1-Elaboration d’une grille d’analyse :
Grille d’analyse :
-changement de mode de
paiement
47
-non-conformité des documents -sur le fond de
de réception roulement du
fournisseur
5
- division de
liquidation et
celle du suivi de
paiement.
6
litige qualité
Les causes citées ci-dessus sont les plus redondantes et donc sont celles qui expliquent au
mieux les retards de paiement :
L’erreur dans la facture, le manque ou la non-conformité des documents de réception, et le
délai pris par le fournisseur pour rectification des documents déposés semblent être les
principales causes sondées.
Le diagramme des processus qui prennent le plus de temps :
48
processus de
facturation
processus de
recouvrement
dvision
trésorerie
payeur
division
liquidation
Le processus de facturation semble être le processus qui a besoin de plus de temps pour effectuer
ses tâches, suivi par celui de recouvrement. Cette analyse est nécessaire pour compléter notre
compréhension des caractéristiques du processus de paiement afin de pouvoir y apporter des
solutions adéquates (type : optimisation du circuit et des hases de paiement).
sur le FDR du
fournisseur
lourdeur
administrative
diminution de
productivité du
fournisseur
perte de temps
du fournisseur
A travers ces réponses, et à travers ce que j’ai pu constater durant ma période de stage, et
en me basant sur les divers travaux de recherche déjà effectués, il en ressort que les
principales causes de retard de paiement se résument en :
Erreur dans la facture, retard dans la libération des retenues, délai de rectification par le
fournisseur, absence de système informatique performant, manque d'effectif, manque dans
la documentation reçue, non-conformité des documents de réception, erreur dans la
révision des prix, litige qualité, contrôle minutieux des documents reçus, retard dans la
soumission de l'état d'avancement, la non réception de la facture, retard dans l'approbation
des avenants et le changement de mode de paiement.
B- Le questionnaire :
1-Le questionnaire :
(Le modèle est joint en annexes)
50%
40%
10%
0%
litige commercial circuit de validation difficulté financière
interne3
Pour la deuxième question, qui concerne les motifs d’ordre opérationnel des retards
de paiement, nous résumons les réponses en ce qui suit :
Tous trouvent que l’augmentation des délais de paiements accordés aux clients est l’un des
principaux motifs de longs délais de paiement.
8 pensent que c’est dû à la baisse des délais de paiement accordés par les fournisseurs
4 pensent que c’est dû à des problèmes de liquidité
Tandis que 3 ont coché : baisse des ventes
60%
50%
40%
motifs des retards de paiement
30%
d'ordre opérationnel
20%
10%
0%
delais accordés délais accordé problemes de baisse des
aux clients par le liquidité ventes
fournisseur
50
En ce qui concerne la 3ème question, toutes les affirmations sont représentatives
d’une démarche de gestion des risques, chacun de ces choix révèle que l’acteur qui
en est à l’initiative est au niveau :
-Commercial s’il choisit pour réponse : Préparer et adapter au plus juste son offre en
définissant ses marges de manœuvre et seuils de négociation possibles
-Du crédit management, si jamais sa réponse est la suivante : Déterminer que les conditions
et les garanties financières des contrats sont adaptées aux habitudes de paiement et à la
santé financière de ses cocontractants
-D’entrepreneur indépendant s’il choisit la 3ème affirmation qui n’est autre que de fiabiliser
l’information de solvabilité de ses clients pour minimiser ses risques de défaillance ou
d’impayé
-Le répondant est au niveau de la relation client s’il coche la réponse suivante : Organiser et
structurer une connaissance globale de ses clients, issue des sites d’information, des rendez-
vous clients, et de la relation client
→ Les sondages dans ce cas n’auront pas de valeur ajoutée à notre étude, mais la valeur de
ces réponses réside dans le fait qu’ils démontrent que la maîtrise des risques s’adapte bien
en fonction de l’acteur qui en est à l’initiative comme elle s’adapte en fonction de
l’entreprise elle-même.
Pour la 4ème question, selon les réponses des représentants des fournisseurs, l’ordre
de priorité de paiements que leurs clients publics adoptent le plus couramment
lorsqu’ils sont confrontés à une situation de trésorerie tendue vas vers :« Les clients ..
1er : Règlent les fournisseurs principaux financiers et les dépenses de fonctionnement.
2° : Règlent les montants les plus élevés.
3° : Règlent les échéances les plus anciennes et les partenaires stratégiques.
L’échantillon choisi des fournisseurs estime que le circuit de validation interne chez le client,
les litiges commerciaux et les délais accordés aux clients sont les majeures causes des
retards de paiement. La majorité d’entre eux suivent une logique du crédit management,
c’est-à-dire déterminer que les conditions et les garanties financières des contrats sont
adaptées aux habitudes de paiement et à la santé financière de ses cocontractants, et
finalement, ces fournisseurs estiment que l’entreprise publique procède à la logique de
paiement suivante : payer en premier les fournisseurs principaux, régler ensuite les
montants les plus importants, et puis penser à régler le restant des factures selon leur
ancienneté.
51
2-1-Etude quantitative :
A travers la revue de littérature, les constats lors de ma période de stage, les réponses
sondées à partir du questionnaire ainsi que les entretiens réalisés avec les cadres financiers
dans le cadre de l’étude qualitative, nous avions pu générer l’unique construit et les items
suivants :
CONSTRUIT DELAI DE PAIEMENT IMPACTS
Retard de libération de
caution
Lourdeur de
procédures
administratives
Dates erronées
Facture déposée
directement au BO
Manque d’attestation
de service fait sur
Oracle
Le premier construit :
Nous allons procéder au pré-test, en effectuant les analyses factorielles exploratoires et
alpha de Cronbach afin de pouvoir déterminer la validité et la fiabilité de notre échelle de
mesure. Le nombre d’années pris en compte lors de ces analyses est de 5 années
La variable à expliquer est :
Y=délais de paiement
52
X2=Facture erronée
X3=Manque de documents
X8=Dates erronées
Qualités de représentation
Initiales Extraction
retard dans l'approbation des avenants 1,000 ,967
facture erronée 1,000 ,921
manque de documents 1,000 ,910
erreur dans la révision des prix 1,000 ,921
erreur dans la liasse de liquid 1,000 ,979
retard liberation caution 1,000 ,899
lourdeur procédures admin 1,000 ,923
dates erronées 1,000 ,587
facture dépopsée directement au BO 1,000 ,416
manque ASF sur Oracle 1,000 ,946
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
La communalité permet de vérifier si tous les items sont pris en considération par les
composantes extraites. On retient tous les items car ils ont tous une communalité
supérieure à 0.5 sauf la variable (facture déposée directement au BO).
53
Variance totale expliquée
Valeurs propres initiales Sommes extraites du carré des chargements
Composante Total % de la variance % cumulé Total % de la variance % cumulé
1 7,016 70,160 70,160 7,016 70,160 70,160
2 1,453 14,531 84,691 1,453 14,531 84,691
3 1,036 10,361 95,053
4 ,495 4,947 100,000
5 6,424E-16 6,424E-15 100,000
6 3,280E-16 3,280E-15 100,000
7 4,769E-17 4,769E-16 100,000
8 -9,539E-17 -9,539E-16 100,000
9 -2,962E-16 -2,962E-15 100,000
10 -9,856E-16 -9,856E-15 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
1
retard dans l'approbation des avenants ,967
La matrice des composantes permet de déterminer la corrélation entre les items. On garde
tous les items sauf les deux derniers X9 et X10 car ils ont un coefficient structurel inférieur à
0.6.
Après épuration (suppression des deux dernières variables explicatives facture déposée
directement au bureau d’ordre et manque d’attestation de service fait sur Oracle), nous
obtenons le tableau suivant :
54
Qualités de représentation
Initiales Extraction
retard dans l'approbation des 1,000 ,938
avenants
facture erronée 1,000 ,983
manque de documents 1,000 ,916
erreur dans la révision des prix 1,000 ,927
Tous les items sont retenus car ils ont tous une communalité supérieure à 0.5.
1
retard dans l'approbation des ,945
avenants
facture erronée ,948
manque de documents ,898
erreur dans la révision des prix ,963
Tous les coefficients sont supérieurs à 0.6 ce qui veut dire que ces items seront tous pris en
considération pour la mise en place de l’étude de l’impact de ces facteurs sur la variable
dépendante qui n’est autre que délais de paiement.
ANOVAa
Somme des
Modèle carrés ddl Carré moyen F Sig.
1 Régression 130568,365 4 32642,091 . .000.b
de Student ,000 0 .
55
Total 130568,365 4
a. Variable dépendante : délai de paiement
b. Prédicteurs : (Constante), lourdeur procédures admin, manque de documents, retard liberation
caution, erreur dans la révision des prix
Coefficientsa
Coefficients I
Coefficients non standardisés standardisés
Modèle B Erreur standard Bêta t Sig.
1 (Constante) 1153,513 ,000 . .
manque de documents -2,953 ,000 -1,308 . .
erreur dans la révision des prix ,981 ,000 ,274 . .
retard liberation caution -,818 ,000 -,114 . .
lourdeur procédures admin 2,716 ,000 ,312 . .
a. Variable dépendante : délai de paiement
Variables excluesa
Statistiques de
Corrélation colinéarité
Modèle Bêta In t Sig. partielle Tolérance
1 retard dans l'approbation des .b . . . ,000
avenants
facture erronée .b . . . ,000
erreur dans la liasse de .b . . . ,000
liquid
a. Variable dépendante : délai de paiement
b. Prédicteurs dans le modèle : (Constante), lourdeur procédures admin, manque de documents, retard liberation
caution, erreur dans la révision des prix
56
Statistiques des résidusa
Minimum Maximum Moyenne Ecart type N
Valeur prédite 450,9700 844,8300 660,7429 180,67122 5
de Student ,00000 ,00000 ,00000 ,00000 5
Valeur prévue standard -1,161 1,019 ,000 1,000 5
Résidu standard . . . . 0
a. Variable dépendante : délai de paiement
Donc les variables qui expliquent le mieux les délais de paiement sont :
Manque de documents, erreur dans la révision des prix, retard de libération de caution, et la
lourdeur de procédures administratives
58
2ème section : Les apports managériaux :
D’abord, il s’avère nécessaire de préciser que la présente section a pour prémisse de
proposer des modifications réfléchies selon une recherche détaillée, ceci dit que parmi les
améliorations proposées il y aura une proposition d’amélioration de certaines lois tout en
reconnaissant et en respectant la prérogative du gouvernement et celle du ministère de
finances.
Le but de cette section est de prévoir les éléments et paramètres convenants pour limiter les
répercussions des retards de paiements, et de s’assurer de leur faisabilité. Pour s’assurer de
leur applicabilité, et afin de pouvoir mesurer leurs impacts sur les délais de paiement, il
devient nécessaire de pouvoir appliquer l’ensemble de ces paramètres à un ensemble
d’entreprises, chose qui reste difficile.
Donc force est de constater que nous pouvons uniquement nous limiter à partager la
réflexion, laquelle restera une base d’échange, et qui, dans le plus optimiste des cas, pourra
faire objet de changement des présentes lois.
Les éléments et paramètres proposés visent la réduction des délais de paiement à l’ONDA,
et qui peuvent être projetés sur le reste des établissements publics.
Si le défaut émane du fournisseur, ce dernier devrait recevoir un avis expliquant les causes
du rejet de la demande accompagné d’une attestation comprenant le montant refusé relatif
à la partie non conforme des travaux ou des prestations demandées.
Retenues de garantie :
Selon le contrat le montant de retenue de garantie d’un maximum de 10% par acompte et
ne dépassant les 7% du montant total du marché, le maître d’ouvrage dote d’un délai de 30
59
jours pour refuser la demande de retenue de garantie, sinon cette demande est présumée
acceptée.
30 jours
En cas de refus, un avis expliquant les causes du rejet de la demande accompagné d’une
attestation comprenant le montant refusé relatif à la partie non conforme des travaux ou
des prestations demandées devraient être remis au fournisseur.
Désigner un intervenant-décideur :
Mettre en place un processus simple et rapide qui permet de régler les différends et litiges.
Les deux parties choisissent une personne qui tranche le différend convenu entre elles. Sa
décision est exécutoire de façon immédiate et sa décision est acceptée de façon absolue.
60
Etablir un référentiel pour tous les fournisseurs des documents demandés :
Les fournisseurs ont aussi un impact sur les délais de paiement, du moment qu’ils ne
présentent les factures et documents demandés que tardivement.
Informer les fournisseurs des délais d’exécution des tâches, et leur imposer de présenter les
documents à temps, un délai minimum de 10 jours leur est accordé, en cas de défaillance de
ces derniers, une petite somme leur en sera retranchée sur chaque jour de retard.
Le fournisseur doit donc demander au maître d’ouvrage la description détaillée des
éléments exigés pour permettre à la facture de circuler sans blocage dans le flux de
paiement.
On peut fournir au fournisseur une check-list complète des éléments dont aura besoin le
fournisseur afin que le paiement soit effectué dans les normes et surtout à temps.
Exemple de check-list :
Conformité de la liasse d’engagement
Le bordereau des prix doit être détaillé (quantités, prix unitaires, forfaits)
En cas d’avenant, l’accusé de réception de l’avenant doit être daté signé et cacheté
Cautionnement provisoire donné au nom de l’attributaire au profit de l’ONDA+ signé par deux
personnes mentionnant leur qualité
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La caution de restitution d’acompte doit être signée par 2 personnes en mentionnant leur
qualité
Ordres de service
Les ordres de commencement, d’arrêt ou de reprise de services doivent être signés et l’accusé
de leur réception doit être daté
Documents de réception
Bordereau des prix bien détaillé, selon items, prix unitaires, quantités, prix HT, montant TVA et
montant TTC arrêté en chiffres et en lettres
Facture comporte de montant HT, le taux de TVA et le montant TTC arrêté en chiffres et en
lettres
Conformité entre items figurant sur la facture et ceux du bordereau des prix
La date de la facture ne doit, en aucun cas, être inférieure à celle du décompte provisoire ou
celle du PVR.
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Proposition d’un Tableau De Bord pour optimiser les délais de paiements, et calculer les
intérêts moratoires, le cas échéant :
Il est vrai que l’ONDA n’est toujours pas assujettie aux intérêts moratoires, mais il est fort
probable qu’elle le devienne dans les années à venir, l’objet de ce tableau est d’encadrer les
délais de paiement et de calculer les nombres de jours consommés par chacune des phases
de paiement, tout en émettant des signes alarmants selon l’urgence de chaque facture.
En cas de dépassement de délais de paiements prévus par les textes de loi, le tableau de
bord fait signe à son utilisateur de passer au calcul de ces intérêts qui se fera de manière
automatique.
Cette capture donne une idée de la forme du tableau de bord, ses fonctionnalités seront par
la suite expliquées :
Dans cette capture nous voyons clair qu’en cas de respect du délai dit optimal le bouton vert
s’allume, de même lorsque le délai de l’exécution pris par la phase de paiement en question
est entre le délai dit optimal et ne dépassant pas le délai réglementaire le bouton s’affiche
en jaune, et finalement lorsque le délai définit par la loi n’est pas respecté, le bouton rouge
s’allume alertant ainsi les acteurs de la phase suivante de l’urgence de la liasse en cours.
Le tableau présente également la possibilité de passer au calcul des intérêts moratoires.
Lorsque le nombre total de jours passés dans l’exécution, l’ordonnancement et le paiement
de la liasse en question, est inférieur au délai réglementaire plafonné à 90 jours, un signe
(slash) rouge s’affiche, informant ainsi l’utilisateur du tableau de bord de la conformité des
délais. Le cas échéant, une flèche verte s’affiche pour alerter l’utilisateur de la nécessité du
calcul des intérêts moratoires qui se fera de manière spontanée.
63
Il ressort de ce qui précède que pour atteindre une meilleure gestion des délais de
paiements, il faut, en premier lieu, s’attaquer aux principales causes de retard de paiement.
Parmi les principales causes du retard de paiement nos trouvons : le retard cumulatif,
l’erreur dans la facture, le retard dans la libération des retenues, le retard dans l’exécution,
le délai de rectification par le fournisseur , la longueur du circuit, l’absence d’un système
informatique performant qui donne des alertes, le manque d’effectif, le manque dans la
documentation reçue, la non-conformité des documents de réception, l’erreur dans la
révision des prix, le litige qualité, le contrôle exagéré, le retard de soumission de l’état
d’avancement, la non réception de la facture, le manque de rigueur du personnel, le retard
dans l’approbation des avenants et le changement de mode de paiement.
Pour y faire face, des propositions de solution tels que cités en dessus devraient être prises
en considération.
64
Conclusion générale :
Le présent projet a eu pour objectif général d’atteindre une meilleure gestion des délais de
paiements, en passant par l’identification des principales causes des retards de paiement, et
ce dans le but d’éviter le risque y afférent.
Rappelons que par la gestion des délais de paiement nous entendons la limitation des
retards de paiements des fournisseurs dont on accuse les clients (publics ou privés soient-
ils), essayer d’en limiter les ravages et surtout proposer des solutions adéquates pour y
remédier.
Lors de ce travail, nous avions essayé de répondre à la problématique suivante : « Comment
gérer le risque du retard de paiement : cas de l’ONDA » et plus spécifiquement : « Quelles
sont les solutions dont l’ONDA a réellement besoin pour évaluer et mesurer sa capacité à
payer ses fournisseurs à temps, comment éviter les retards de paiements des fournisseurs
et quelles en sont les réelles causes auxquelles il faut remédier ? »
Appuyée par une recherche documentaire, un diagnostic du circuit de paiement de la
direction financière de l’ONDA, et par une étude qualitative, nous avions pu relever les
anomalies et non conformités responsables principalement de ces longs délais de paiements
qui caractérisent le secteur public.
En effet, grâce au questionnaire adressé à un échantillon de fournisseurs ; aux entretiens
menés avec les responsables financiers de l’organisme d’accueil, et au sondage des motifs et
causes impactant directement les délais de paiement, nous avons pu avoir une idée claire
sur les facteurs causant le retard constaté.
Ces apports théoriques resteraient quelque peu stériles s’ils n’avaient pas d’applications
managériales, ainsi, notre travail de recherche devait être complété par la mise en place
d’une étude quantitative, et à travers laquelle nous avions pu expliquer les délais de
paiements moyens annuels en fonction des différentes causes relevées au sein du circuit de
paiement de l’ONDA.
L’étude menée a fait ressortir un certain nombre de facteurs influant directement les délais
de paiement, qu’il faudra prendre en considération, car si elles ne sont pas corrigées à
temps, elles risquent de détériorer la situation actuelle des délais de paiements non
seulement au niveau de l’entité étudiée, mais au niveau de tous les établissements similaires
composant le secteur public.
Et en dernier lieu, nous avons cherché à proposer des solutions pour faire face aux retards
de paiement ; ces solutions ont été déduites selon une démarche structurée, et sont
facilement adaptables à la situation des établissements et entreprises publiques concernées
par les retards de paiements.
La réalisation de ce travail signe le début d’une nouvelle phase de mutation, durant laquelle
l’entreprise est censée s’attaquer à un certain nombre de points, à savoir :
65
Mettre en place un système du type ERP pour détection des cas de
dépassement des délais d’exécution des tâches, de réception de documents et
de leur conformité aux exigences de l’établissement.
Fournir au fournisseur une check-list qui lui permettra d’avoir une idée sur les
différents documents à présenter, et ce pour éviter toute interruption du circuit
de paiement censée rallonger davantage les délais de paiement.
Durant la réalisation de ce travail, des objections ont pu être soulevées, la première était
quant à la représentation de l’échantillon interrogé, en effet, pour des raisons de
disponibilité nous n’avons interrogé qu’une quinzaine de personnes représentant les
fournisseurs, mais quand même, ceci nous a permis de collecter des réponses qui semblent
être communes et partagées par tous les fournisseurs.
D’autre part, l’accès aux délais de paiements annuels selon chaque fournisseur était
impossible, car, partager des informations aussi sensibles ne relève pas des caractéristiques
des entreprises publiques, ce qui nous a conduit vers une autre alternative qui n’est autre
que celle de calculer le ratio de paiement fournisseur moyen selon chaque année à partir des
états financiers.
Toutefois, la réalisation de ce travail nous a permis d’acquérir une réelle expérience
professionnelle en termes d’autonomie de travail, des recherches bibliographiques, de prise
d’initiative, d’organisation de conduite de la mission, de travail en équipe et de valorisation
des ressources personnelles.
Les suites de notre travail de recherche pourraient également pencher sur l’inclusion d’un
modèle d’optimisation du circuit de paiement.
66
Bibliographie :
AMPF., Le secteur des établissements et entreprises publics au Maroc : Ancrage
stratégique et gouvernance, Juin 2016
MARIE LAURD GAVARD PERRE, DAVID GOTTELON, CHRISTOPHE HAON & ALAIN
JOLIBERT., Méthodologie de la recherche en sciences de gestion, PEARSON.
LOI 69-00
LOI 49-15
LOI 32-10
LOUISE MARTIN., Analyse et traitement des données avec SPSS, 2ème édition, Les Editions
SMG.
Webographie :
www.scholarvox.com
https://www.l-expert-comptable.com/a/37441-le-retard-de-paiement.html
http://www.affacturage.org/retard-de-paiement-definition-54.htm
https://www.l-expert-comptable.com/a/37441-le-retard-de-paiement.html
https://media.sage.fr/presse/etude-sage-plum-retards-paiements-effet-domino.pdf
http://www.eure.gouv.fr/content/download/10470/60869/file/%20Commande%2520publiqu
e.pdf
http://www.marches-publics-afrique.com/repondre-a-un-marche/glossaire-des-termes-de-
reference-dans-les-marches-publics/commande-publique---definition
http://www.affacturage.org/retard-de-paiement-definition-54.htm
https://www.finances.gov.ma/Docs/depp/2018/Press_bookdelais_paiement.pdf
https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23211
67
Liste des figures :
68
Liste des tableaux :
69
Annexes :
Organigramme de l’ONDA :
Pôles Directions
70
Organigramme de la direction financière :
Direction Financière
71
Phases du circuit de paiement :
Etapes Opérations Responsable Etapes de circuit de paiement Documents délais
de support
72
Etapes de liquidation : service liquidation des engagements/DAF et entité liquidation direction concernée
En cas de conformité :
73
Etapes de comptabilité et ordonnancement (vérification et signature de l’op)
supports
4 Contrôle budgétaire Division budget Après contrôle budgétaire, les services relevant de -OP 1
la division du budget de la DAF portent l’imputation
budgétaire sur l’ordre de paiement et le soumettent
à la signature du chef de la division budget
Directeur Financier
74
support
2 Réception de la Service contrôle Après examen du bien-fondé des motifs du rejet du -Liasse de
liasse et suivi des trésorier payeur, si le SCSD/DFI dispose des éléments paiement 2
accompagnée de dépenses / DAF de réponse :
la note -Réponse à la
Retourner (mémorandum réponse/rejets) la liasse note
d’ordonnancement au service trésorerie après d’observation
signature de la réponse par le DFI TP
4 Réception de la Service contrôle Après examen du bien-fondé des motifs de rejet de la Mémorandum 1
liasse et suivi des trésorerie payeur, si le service contrôle et suivi des et la copie de
accompagnée de dépenses / DCF dépenses ne dispose pas des éléments de réponse : la note
la note d’observation
d’observation TP Envoyer une copie de la note d’observation à l’entité de TP
liquidation concernée, demandant les éléments de
réponse aux observations de TP
5 Examen du rejet Entité de Réunir les éléments de réponse à la note d’observation Mémorandum 2
liquidation / de la trésorerie payeur et les retourner au service et éléments de
direction contrôle et suivi des dépenses réponse à la
concernée note
d’observation
TP
6 Réception des Service contrôle Vérifier la concordance de la réponse aux observations Réponse à la 2
éléments de et suivi des de la trésorerie payeur et la transmettre accompagnée note
réponses relatives dépenses / DCF de la liasse d’ordonnancement au service trésorerie d’observation
au rejet TP
76
Guide d’entretien :
77
Questionnaire : DP et la gestion des risques relatifs aux RP.
1- Sur les quatre propositions quels sont selon vous les deux motifs d’ordre organisationnels qui justifient
un retard de paiement ?
• Litiges commerciaux
2- De même quels sont selon vous les deux motifs d’ordre économiques qui justifient un retard de
paiement ?
• Problèmes de liquidité
3- Selon vous quelle affirmation est la plus représentative d’une démarche de gestion des risques ? Bien
s’informer, c’est…
• Préparer et adapter au plus juste son offre en définissant ses marges de manœuvre et seuils de négociation
possibles
• Déterminer que les conditions et les garanties financières des contrats sont adaptées aux habitudes de
paiement et à la santé financière de ses cocontractants
• Fiabiliser l’information de solvabilité de ses clients pour minimiser ses risques de défaillance ou d’impayé
• Organiser et structurer une connaissance 360° degré de ses clients, issue des sites d’information, des rendez-
vous clients, et de la relation client
4- Puis au niveau comportemental quel est l’ordre de priorité de paiements que vos clients publics
adoptent le plus couramment lorsqu’elles sont confrontées à une situation de trésorerie tendue ?
• Règlent les fournisseurs principaux, ses partenaires financiers et les dépenses de fonctionnement
• Règlent les montants les plus élevés, les fournisseurs locaux et étrangers
• Règlent les échéances les plus anciennes, les fournisseurs les plus pressants, et les partenaires stratégiques
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Table des matières :
1-3-Les mécanismes adoptés par le fournisseur pour faire face aux retards de paiement :
1-1-Incidences en interne :
1-2-Incidences en externe :
1-3-Efforts fournis par le Maroc pour faire face aux retards de paiement :
2-1-Problématique :
79
2-2-Objectifs :
2-3-Démarche de travail :
1-1-Etude qualitative :
1-2-Etude quantitative :
1-3-Principaux résultats :
80