Cours Introduction À L'optique Géométrique
Cours Introduction À L'optique Géométrique
Cours Introduction À L'optique Géométrique
Introduction.
L’optique est la partie de la physique qui étudie la lumière et les phénomènes qu’elle
engendre, même lorsque ceux-ci ne sont pas détectables par l’œil humain. Mais, pourquoi
étudier l’optique ?
• L’optique conditionne notre perception de l’environnement puisqu’elle est la science de la
vision
• Le laser a entraîné un renouveau complet de cette discipline
• Les technologies optiques sont partout : télécommande infrarouge, CD, lunettes, télescope,
imagerie par satellite, lecteur de code barre….
1) Les sources
Pour qu’un objet soit visible, il faut qu’il émette de la lumière et qu’une partie de cette
lumière émise atteints l’œil ou un autre récepteur de lumière.
Certains objets, appelés sources lumineuses, produisent la lumière qu’ils émettent.
• Un corps chauffé à une température suffisante émet de la lumière par incandescence : étoile,
filament d’une ampoule, . . .
• Un corps peut aussi émettre de la lumière à température ambiante par luminescence : tube
fluorescent, diode luminescente, laser, . . .
• Un gaz traversé par une décharge électrique peut émettre de la lumière : lampe au néon,
lampe à vapeur de sodium, . . .
Tous les autres objets visibles sont éclairés. Ils renvoient la lumière qu’ils reçoivent dans
toutes les directions, nous disons que l’objet diffuse de la lumière. C’est le cas de la Lune et
des planètes, ainsi que de la plupart des objets quotidiens. Un tel objet est invisible dans
l’obscurité totale.
Les sources de lumière sont très variées. Elles peuvent être à incandescence comme le Soleil
ou la plupart des ampoules que l’on utilise. En fait tous les corps portés à une certaine
température émettent de la lumière.
Le laser est un autre type de source lumineuse considérée comme quasi-parfaite. Ces diverses
sources peuvent être caractérisées par différents paramètres : leur intensité, leur direction
d’émission, leur rendement (puissance lumineuse émise sur puissance fournie) ou leur mode
d’émission. Un autre paramètre important est la « couleur » du rayonnement émis par la
source. Cette notion fait intervenir le spectre électromagnétique.
2) modèle de la lumière
La lumière naturelle (par ex. la lumière solaire) est une superposition d’ondes
électromagnétiques de longueurs d’ondes λ différentes.
La lumière est caractérisée en tant qu’onde électromagnétique par :
- sa fréquence ν (fixée par la source et donc indépendante du milieu de propagation) qui est le
nombre d’oscillations par seconde de l’onde, ou sa période T= 1/ν qui est la durée d’une
oscillation.
- sa longueur d’onde λ qui est la distance parcourue pendant une période. Dans le vide, on a
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λο = cT =c /ν.
Remarque : La couleur d’une radiation dépend de sa fréquence.
Le spectre des ondes électromagnétiques est présenté ci-dessous. Le domaine visible n’en
couvre qu’une infime partie.
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Il arrivera un moment où un des angles d'incidence aura une valeur supérieure à l'angle
critique d'incidence λ et le rayon incident subira une réflexion totale : le rayon lumineux
poursuivra son trajet mais dans le sens des z croissants, en subissant des réfractions
successives.
Le trajet d'un rayon lumineux sera donc formé par une succession de segments de droites, une
des extrémités ayant une altitude minimale.
Si l'indice n(z) varie de façon continue avec z, Δz → 0, la ligne brisée formant la trajectoire
est remplacée par une courbe présentant un extremum pour une certaine valeur de z, la
concavité étant tournée vers les zones de plus fort indice ( n(z) croissant).
3) Applications
a) Phénomène de mirage inférieur
En été, lorsque le soleil chauffe la surface du sol, ce dernier réchauffe l'air à son voisinage,
alors que l'air est plus frais dans les couches supérieures. La température de l'air croît à
l'approche du sol, la densité de l'air diminue et l'indice aussi (n est une fonction décroissante
de la température) : on obtient le phénomène de mirage dit "inférieur"
La lumière issue d’un point A, dirigée vers le bas, rencontre des couches à indice décroissant
et, pour des inclinaisons convenables, peut subir une réflexion totale. La lumière est renvoyée
vers le haut et l'œil O qui la reçoit situe la source sur la tangente OA' à la partie finale de la
trajectoire : le coin du ciel bleu A donne l'illusion de la nappe d'eau A' dans laquelle se
reflètent les objets, palmier, par exemple.
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rayon lumineux tourne sa concavité vers le bas (surface de la mer). On obtient dans ce cas le
phénomène de mirage dit "supérieur"
Remarquons enfin que le phénomène de mirage s'observe essentiellement sur les surfaces de
grande étendue dépourvues de végétation (désert, océan,…).
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Les directions du rayon réfléchi et du rayon incident sont donc symétriques l’une de l’autre
par rapport à la normale au plan l’incidence.
2) Réfraction de la lumière
a) Le phénomène de réfraction
Réfraction Lorsque la lumière traverse la surface séparant deux milieux transparents
différents, elle subit un changement de direction : c’est le phénomène de réfraction.
Définition Un dioptre est une surface séparant deux milieux transparents et homogènes.
L’angle de réfraction est inférieur à l'angle d'incidence et il existe toujours un rayon réfracté.
Celui-ci se rapproche de la normale.
Lorsque , i2 atteint une valeur limite appelée "angle limite de réfraction" donnée par :
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* Cas où n1 > n2
On dit, dans ce cas, que la lumière passe d'un milieu à un autre moins réfringent et l'on a
: soit sin i2 > sin i1 d’où i2 > i1
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1) Définitions
a) Un système optique est un ensemble de milieux transparents isotropes ou réflecteurs. En
pratique, les surfaces de s´séparation seront toujours des formes géométriques simples (plans,
sphères..).
b) Un système optique centré : Un système optique est dit centré si les différentes surfaces de
séparation entre les milieux sont des surfaces de révolution autour d’un même axe : l’axe du
système
Le faisceau émergent : est un faisceau de sommet A’. Tous les rayons issus de A passant par
le système optique arrivent pratiquement en un point A’. Le point A’ est alors l’image du point
A et le système optique est dit stigmatique pour les points A et A’.
1. Si le faisceau est convergent, tous les rayons se concentrent en A’ : l’image A’ est une
image réelle.
ATTENTION ! Cette situation peut être dangereuse soit pour votre œil, soit pour l’appareil
optique lui-même : une quantité importante d’énergie lumineuse peut se concentrer en A’.
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2. Si le faisceau est divergent, tous les rayons semblent provenir de A’ : l’image A’ est une
image virtuelle. Aucune énergie lumineuse ne se concentre en A’.
Les deux situations sont représentées sur la figure suivante.
3) Stigmatisme
a) Stigmatisme rigoureux
Un système optique (S) est dit stigmatique pour un couple de points A et A' si tout rayon
passant par A avant la traversée de (S), sort du système en passant par A'. On dit également
que (S) donne de l'objet ponctuel A une image ponctuelle A'.
Un système peut être stigmatique pour un seul couple de points ou pour un ensemble de
couples de points.
Seul le miroir plan a un stigmatisme rigoureux pour tous les points de l’espace.
b) Stigmatisme approché
A part de rares exceptions, les rayons issus d'un point A ne se recoupent pas tous en un point
A' mais dans une région de l'espace aux alentours du point A'. L'image d'un point A est alors
une tâche d'une certaine dimension et le problème se posera alors en ces termes :
Les rayons lumineux émergents, dans le cas d’une image réelle (ou leurs prolongements, dans
le cas virtuel) passent tous au voisinage d’un point A’. Dans le cas ou A’ est réel, on n’observe
qu’une tache lumineuse, image “floue” du point A. Nous dirons qu’il y a stigmatisme
approché pour A et A’ si la tâche est très petite.
- à partir de quelles dimensions de la tache A' peut-on considérer que l'on obtient, avec une
bonne approximation, une image de A ?
- quelles conditions doit-on satisfaire pour obtenir une image "acceptable"?
La réponse à la première question nous est fournie par le dispositif récepteur de l'image. C'est
le pouvoir de résolution de celui-ci qui détermine la limite acceptable.
La réponse à la deuxième question est donnée par les conditions d’approximation de Gauss
qui s’appliquent aux systèmes centrés.
Dans le cas où il n’y a ni stigmatisme rigoureux ni stigmatisme approché, il n’y plus d’image
de A,
Les appareils d’optique travaillent donc toujours dans des conditions de stigmatisme approché
: l’image d’un objet donné n’est jamais parfaite. Il est donc n´nécessaire de donner les
conditions dans lesquelles les images sont les meilleures, ce sont les conditions de Gauss.
4) conditions de Gauss.
Définition. On dit qu’un système optique est utilisé dans les conditions de l’approximation de
Gauss lorsque sont réalisées les conditions suivantes :
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1. Chaque point lumineux n’envoie effectivement dans le système qu’un pinceau lumineux
dont les rayons ne s’écartent que très faiblement de la normale à chaque surface rencontrée à
l’intérieur du système optique considéré : Des rayons paraxiaux
2. L’objet est plan (ou rectiligne), perpendiculaire à l’axe du système et suffisamment petit
pour que l’image puisse être aussi considérée comme plane (ou rectiligne).
Remarque. Lorsque les conditions de Gauss ne sont pas réalisées les “images” obtenues, au
lieu d’être proportionnelles à l’objet, sont déformées : le système produit dans ce cas des
aberrations géométriques.
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Tout système qui vérifie cette relation pour des objets situés dans un plan de front
perpendiculaire à l’axe est dit "aplanétique ".
Pour des rayons para axiaux, les angles α et α’ sont faibles et la relation précédente s’écrit :
n AB α = n’ A'B' α’
qui représente la "relation de Lagrange-Helmhotz ".
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I) Miroirs plans.
1) Définition. Un miroir plan est une surface plane S réfléchissante (Existence d’un rayon
lumineux réfléchi).
Remarque. Toute réflexion sur une surface polie est accompagnée d’une perte de lumière soit
par absorption, soit par diffusion, soit par réfraction. Dans le cas d’une réflexion totale, ce
dernier phénomène disparaissant, il ne subsiste que les deux premiers phénomènes qui ne sont
jamais totalement absents.
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IN selon IR (i = r). Pour un observateur O quelconque, le rayon IR semble provenir d’un point
A’, symétrique de A par rapport à M.
Propriété : Un miroir plan donne d’un point A une image A’ symétrique par rapport au plan
du miroir : le miroir plan est dit stigmatique, car l’image de tout point de l’espace est un point.
Remarque. C’est le seul système optique à posséder cette propriété.
Considérons un objet ponctuel lumineux A (fig.a) face au miroir M : c’est un objet réel.
Pour un observateur, les faisceaux de lumière issus de A semblent en fait provenir
de l’image A’, or aucune énergie lumineuse n’est émise en A’ (pas de signal lumineux
détectable en A’). On dit que A’ est une image virtuelle.
Inversement, considérons un faisceau de lumière de sommet A (figb.) Le point A’ est une
image réelle de A car l’´énergie lumineuse se concentre réellement en A’. Par contre, aucun
signal lumineux n’est d´détectable en A ; le point A est considéré comme objet virtuel.
Conclusions.
Dans un miroir plan :
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L’angle entre R2 et R1 est 2i1 – 2i2 = 2(i1 – i2). i1 – i2 est l’angle entre les deux normales aux
miroirs, donc i1 – i2 = α et le rayon réfléchi a tourné dans le même sens que le miroir d’un
angle égal à 2α.
II) Prisme
En optique, un prisme est constitué par un milieu transparent limité par deux surfaces planes
non-parallèles.
1) Définitions.
1. Les faces du prisme sont les deux surfaces planes précédentes.
2. L’arête du prisme est l’intersection des deux faces du prisme.
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3. Une section principale est l’intersection du prisme par un plan perpendiculaire à l’arête du
prisme.
4. L’angle du prisme est l’angle au sommet de la section principale.
Nous supposerons ici que l’indice de la matière constituant le prisme est supérieur à celui du
milieu dans lequel baigne le prisme.
2) Propriétés physiques.
Le prisme décompose la lumière blanche. Il y a dispersion de la lumière par le prisme et la
dispersion est d’autant plus importante que la longueur d’onde de la lumière incidente est
courte.
Conditions d’utilisation du prisme dans ce cours :
1. La lumière est monochromatique (constituée d’une seule longueur d’onde).
2. Chaque rayon incident est dans un plan de section principale (et y reste après réfraction).
La variation de l’indice de réfraction des matériaux transparents dont sont faits les prismes
suit généralement la loi de Cauchy :
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donc
D = (i - r) + (i’ – r’) = (i + i’) - (r + r’)
et finalement
D = i + i’ - A
En résumé, les quatre formules fondamentales du prisme sont les suivantes
sini = n sinr sini’ = n sinr’
A = r + r’ D = i + i’ – A
4) Conditions d’émergences.
On supposera toujours que le rayon lumineux ne rencontre pas la base du prisme. La
condition nécessaire et suffisante d’émergence du rayon au travers du prisme est que le
rayon II’ attaque la face de sortie sous un angle par rapport à la normale
r’ < iL
où iL est l’angle limite défini par .
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Théorème 1. Pour qu’un rayon sorte du prisme, il faut et il suffit qu’il arrive sur le prisme
sous un angle i supérieur à l’angle i’ défini par :
sini’ = n sin(A-iL)
Théorème 2. Une condition nécessaire (mais pas suffisante !) d’émergence du rayon est
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I) Définitions
1) Définition d’une Lentille :
Une lentille est un milieu transparent (verre, Plexiglas. . .) (n > 1) limité principalement par
deux dioptres sphériques ou un dioptre plan et un dioptre sphérique.
La droite qui joint les centres des deux dioptres sphériques s’appelle l’axe principal ou
axe optique. Lorsque l’une des faces est un dioptre plan, l’axe est la droite passante par le
centre du dioptre sphérique et perpendiculaire au dioptre plan.
Les rayons de courbure de la lentille sont les rayons de courbure R1 et R2 des deux dioptres
sphériques. Lorsque l’une des faces est plane, son rayon de courbure est pris égal à ∞.
Remarque. Les rayons de courbure sont comptés algébriquement sur l’axe principal que nous
avons orienté.
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Par exemple, si S1 et S2 sont les sommets des dioptres et C1 et C2 leurs centres respectifs, les
quantités S1C1 = R1 et S2C1 = R2 sont négatives ou positives selon qu’elles sont orientées
contrairement ou dans le même sens que l’axe optique.
a) Lentilles convergentes
Les rayons d’un faisceau parallèle à l’axe optique qui traversent une lentille convergente sont
tous déviés vers l’axe optique de la lentille (qui correspond à la normale).
Le point de convergence sur l’axe s’appelle foyer de la lentille (figure). Plus la courbure d’une
lentille convergente est prononcée, plus le foyer se rapproche de la lentille.
Les lentilles convergentes ont des bords minces, on les appelle encore lentilles convexes.
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Les rayons lumineux d’un faisceau parallèle à l’axe optique d’une lentille mince convexe
convergent, après la traversée, de la lentille vers un point : le foyer.
b) Lentilles divergentes
Les rayons d’un faisceau parallèle à l’axe optique qui traversent une lentille divergente sont
tous déviés de l’axe optique de la lentille.
Lorsqu’on trace le prolongement des rayons réfractés, on remarque qu’ils semblent tous
provenir d’un point situé sur l’axe de la lentille. Ce point se nomme foyer de la lentille
divergente (figure). Plus la courbure d’une lentille divergente est prononcée, plus le foyer se
rapproche de la lentille.
Les lentilles divergentes ont des bords épais, on les appelle encore lentilles concaves. Les
rayons lumineux d’un faisceau parallèle à l’axe optique d’une lentille mince concave
divergent, après la traversée de la lentille, à partir d’un point : le foyer.
1) Le foyer image : C’est le point F’ de l’axe optique, image d’un point situé à l’infini
(p = - ∞) ; son abscisse f ‘ = p’(F’) s’appelle la distance focale image. La formule
fondamentale des lentilles nous donne :
Le foyer image d’une lentille convergente est un point réel situé du côté de la lentille
qui ne contient pas la source.
Le foyer image d’une lentille divergente est un point virtuel situé du côté de la lentille
qui contient la source.
2) Le foyer objet : C’est le point F de l’axe optique dont l’image F’’ est à l’infini
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(p’(F’’) = ∞). Son abscisse f = p(F), s’appelle la distance focale objet. La formule
fondamentale des lentilles nous donne alors
3) Distance focale
En repérant les positions des foyers F et F’ par rapport à celle du centre optique O, on peut
mesurer les distances OF et OF’. Les mesures donnent des valeurs très voisines. Les points
F et F’ sont symétriques l’un de l’autre par rapport au plan de la lentille (figure).
Définition On appelle distance focale d’une lentille mince la distance :
f = OF = OF’.
Les calculs concernant les lentilles font souvent intervenir de façon plus simple l’inverse de la
distance focale.
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• le rayon incident BF passant par le foyer principal objet F de la lentille qui émerge
parallèlement à son axe optique.
Les trois rayons se coupent au même point B’ qui est l’image de B.
Un rayon quelconque issu de B (tel que BJ) émerge de la lentille en passant par B’.
• puisque l’image du petit objet frontal est frontale, l’image A’ de A est la projection
orthogonale de B’ sur l’axe ;
• l’image A’B’ est renversée, c’est-à-dire de sens opposé à celui de l’objet AB.
3) Caractéristiques de l’image :
Lorsque la distance de l’objet au centre optique est supérieure à la distance focale, l’image est
:
• de l’autre côté de la lentille ;
• observée sur un écran positionné à une distance supérieure à la distance focale ;
• réelle ;
• renversée.
5) Image observée à travers la lentille d’un objet entre le foyer objet et le centre
Diminuons la distance lentille-bougie jusqu’à ce que l’objet AB vienne se placer entre le foyer
principal objet F et le centre optique O de la lentille.
• Nous ne pouvons plus observer d’image sur un écran.
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Construction de l’image
Le rayon BO, passant par le centre optique de la lentille, n’est pas dévié (figure). Le rayon BI,
parallèle à l’axe optique, émerge en passant par le foyer principal image F’. Les demi-droites
[BO) et [IF’) ne se coupent pas. Mais leurs prolongements (en pointillés sur la figure) se
coupent en un point B’, image du point objet B.
La projection orthogonale A’ du point B’ sur l’axe optique fournit l’image du point objet A, A
désignant la projection orthogonale de B sur l’axe optique.
L’image A’B’ est droite, c’est-à-dire de même sens que celui de l’objet AB.
Caractéristiques de l’image
Lorsque l’objet est situé entre le centre optique et le foyer de la lentille, l’image :
• est du même côté que l’objet ;
• ne peut pas être observée sur un écran ;
• est virtuelle ;
• est droite.
Déplacement de l’objet et déplacement de l’image
Si A se trouve très près de F, mais situé à sa droite (figure), les segments BI et OF sont
pratiquement égaux. Il en est donc de même pour BI et OF’, et les droites (IF’) et (BO) sont
presque parallèles. L’image B’, situé à gauche de O, est très éloignée de ce point.
Si A se déplace alors de F en O, B’ se déplace sur la droite (IF’) jusqu’en I tandis que A’ se
déplace vers la droite jusqu’en O.
6) Lentille divergente.
Ici, on peut facilement se convaincre qu’il n’y a qu’un seul cas de figure : l’objet AB situé
entre - ∞ et le centre O de la lentille (voir figure).
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La lentille donne d’un petit objet voisin de son axe optique et perpendiculaire à celui-ci (on le
qualifie alors de frontal) une image sur un écran placé convenablement. L’écran doit être
disposé perpendiculairement à l’axe optique de la lentille (image frontale), à une distance
particulière de celle-ci.
L’objet est qualifié de petit si sa taille perpendiculairement à l’axe optique est petite par
rapport à la distance focale de la lentille.
3) Vergence.
a. Une lentille convergente transforme un faisceau cylindrique parallèle à l’axe optique en un
faisceau convergent de sommet le foyer F’. Ce faisceau est d’autant plus convergent que le
module de la distance focale OF’ est petite.
b. Une lentille divergente transforme un faisceau cylindrique parallèle à l’axe optique en un
faisceau divergent de sommet le foyer F’. Ce faisceau est d’autant plus divergent que le
module la distance focale OF’ est petite.
Définition On appelle vergence d’une lentille la grandeur :
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Cette définition s’applique à tous les types de lentilles. Avec le sens positif adopté
précédemment,
La vergence est positive pour une lentille convergente, la vergence est négative pour une
lentille divergente.
Unité. Lorsqu’on exprime f ‘ en mètres, la vergence est mesurée en dioptries et sa dimension
est [f ‘] = L-1, l’inverse d’une longueur.
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