Pass Fonction Publique Corriges

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 23

Partie 3

Partie 3

CORRIGÉS
§CORRIGÉS QCM 1—
1. A C – Les agents des services publics industriels et commerciaux (sauf excep-
tion) sont des agents non titulaires de droit privé.
2. B – Pour être dénommé « fonctionnaire », l’agent public doit être titulaire.
3. B – Le statut définit le fonctionnaire, l’employeur pouvant prendre diffé-
QCM

rentes formes et le poste appartenant à l’employeur.


4. B – Les stagiaires ne peuvent être considérés comme appartenant à la caté-
gorie des agents non titulaires puisqu’ils sont en période probatoire avant
titularisation.
Corrigés

5. B – Le statut des fonctionnaires est organisé en 4 grands titres : Titre I


= Statut général ; Titre II = Dispositions statutaires relatives à la FPE ; Titre III
= Dispositions statutaires relatives à la FPT ; Titre IV = Dispositions statutaires
relatives à la FPH.
6. C – Le personnel de la Ville de Paris est bien compris dans le champ de la
FPT mais fait l’objet d’un régime fortement dérogatoire.
7. C – Le Titre I du statut de la fonction publique concerne les agents des trois
fonctions publiques ; État, territoriale et hospitalière.
8. C – Les personnes travaillant au sein des administrations publiques relèvent
du Statut général des fonctionnaires.

§CORRIGÉS QCM 2—
1. A – Un fonctionnaire travaillant en préfecture appartient à la fonction
publique d’État.
2. C – L’accès à la fonction publique territoriale s’effectue par concours ou,
dans certains cas, par recrutement direct. Exemple : 1er échelon des agents de
catégorie C.
3. B – Pour accéder à la fonction publique, il faut réunir cinq conditions :
1) posséder la nationalité française ; 2) jouir de ses droits civiques ; 3) avoir
un casier judiciaire vierge ; 4) avoir fait son service militaire ou avoir fait la
journée du citoyen ; 5) remplir des conditions d’aptitude physique aux fonc-
tions proposées.
4. B – Le candidat qui réussit un concours d’accès à la fonction publique ter-
ritoriale est inscrit sur une liste d’aptitude, pour un an renouvelable trois fois,
qui lui donne vocation à être nommé par un employeur territorial. En revanche,
le candidat qui réussit un concours d’accès à la fonction publique d’État est
automatiquement nommé à un poste en fonction de son rang de classement.
5. B – Quand un agent est fonctionnaire titulaire dans une fonction publique,
il doit passer par une période de stage dans l’autre fonction publique, car il y
a stage lors du premier recrutement dans un cadre d’emplois. S’il était déjà
titulaire dans une autre fonction publique, il est radié de son corps ou cadre
d’emplois d’origine.
6. C – Réussir un concours est synonyme d’avoir un grade.
7. B – Pour se présenter à un concours, il faut, entre autres conditions, possé-
der soit la nationalité française, soit celle d’un autre État membre de l’Union
© Éditions Foucher

européenne ou d’un autre État partie à l’accord sur l’espace économique euro-
péen, sauf pour la filière de la police municipale.
8. A B C D – Le préfet est nommé par le président de la République, en Conseil
des ministres et sur la proposition du Premier ministre et du ministre de
l’Intérieur.

§CORRIGÉS QCM 3—

QCM
1. D – Le cadre d’emplois est le regroupement des agents soumis à un même
statut particulier, titulaires d’un grade, et ayant vocation à occuper un
ensemble d’emplois.
2. A – La fonction publique territoriale compte 8 filières, une cinquantaine de

Corrigés
cadres d’emplois et plus de 250 métiers.
3. B – Les filières correspondent aux grands domaines d’intervention des col-
lectivités territoriales.
4. C – Le grade d’adjoint territorial d’animation de 1re classe dépend de la
catégorie C.
5. A – La fonction publique territoriale compte environ 1 940 000 agents titu-
laires et non titulaires (chiffres 2019).
6. B – Dans la fonction publique territoriale, la séparation du grade et de l’em-
ploi signifie qu’en cas de suppression d’emploi, un fonctionnaire demeure
titulaire de son grade.
7. C – Les corps d’emplois dans la FPE correspondent aux cadres d’emplois
dans la FPT.

§CORRIGÉS QCM 4—
1. A B C D – Si le stagiaire a été recruté en vue d’une titularisation, à l’issue de
la période de stage, celui-ci peut aboutir à une titularisation (A), une proroga-
tion du stage (C) ou un refus de titularisation (D). Le fonctionnaire stagiaire
peut aussi être licencié pour insuffisance professionnelle (B) s’il a accompli au
moins la moitié de son stage et n’est pas titulaire dans un autre corps. Le
licenciement est prononcé après avis de la CAP sauf si son aptitude profes-
sionnelle doit être appréciée par un jury.
2. B – Faux – La prolongation du stage est différente de la prorogation. Une
prolongation a lieu, par exemple, lorsque l’agent a été en congé maternité
durant sa période de stage.
3. A C – Les modes forcés de cessation de fonction sont la révocation (titulaire)
et le licenciement (non-titulaire).
4. A – À la suite de l’admission à un concours de la FPT, la liste d’aptitude des
lauréats est publiée par ordre alphabétique.
5. B – Faux – Un fonctionnaire privé de son emploi (propriété de l’autorité de
nomination) garde son grade acquis par concours (propriété du fonctionnaire).
6. B – Il existe 4 positions administratives : la position d’activité, le congé
parental, le détachement et la disponibilité.
7. A C – Les fonctions publiques d’État et hospitalière sont organisées en corps.
La fonction publique territoriale est organisée en cadre d’emplois.
8. A – Vrai – La liste d’aptitude est valable un an, renouvelable 3 fois, soit une
© Éditions Foucher

validité de 4 ans.
§CORRIGÉS QCM 5—
1. A – Vrai – Le passage d’un échelon à l’autre est automatique. Il se fait d’un
échelon à l’échelon immédiatement supérieur.
2. B – Faux – Un agent, même fonctionnaire, peut être licencié, ce pour diverses
QCM

raisons : inaptitude physique définitive, refus de poste(s) après un congé mala-


die, refus de poste à l’issue d’une disponibilité, refus d’une modification de la
durée de travail d’un emploi à temps non complet…
3. B – Faux – L’avancement de grade n’est pas automatique ; il se fait par
concours, par examen professionnel ou par promotion interne.
Corrigés

4. A – Vrai – L’avancement d’échelon a bien pour conséquence l’augmentation


indiciaire.
5. B – Un fonctionnaire peut changer de corps ou cadre d’emplois soit par
promotion interne, au choix ou après examen professionnel ; soit par concours
(externe ou interne).
6. B – Faux – Dans la fonction publique d’État, il n’existe aucune filière car les
concours sont classés par ministères.
7. B – Faux – Les catégories A, B et C sont des catégories hiérarchiques.
8. B – Faux – L’échelon détermine la position d’un agent au sein d’un même
grade.

§CORRIGÉS QCM 6—
1. B – L’entretien professionnel annuel a remplacé la notation.
2. B – Faux – L’entretien donne lieu à un compte rendu auquel l’agent peut
apporter des observations et dont il peut demander la révision.
3. B – Le fonctionnaire/l’agent doit être informé de la date de l’entretien au
moins huit jours à l’avance.
4. B – Faux – L’entretien professionnel est un moment d’échange entre le
fonctionnaire et son supérieur hiérarchique direct.
5. B – Faux – Le fonctionnaire titulaire ainsi que les agents contractuels en
CDI et les agents contractuels en CDD de plus d’un an bénéficient d’un entre-
tien professionnel annuel.
6. A – Vrai – Les critères à partir desquels la valeur professionnelle des agents
est appréciée sont fixés après avis du comité technique.

§CORRIGÉS QCM 7—
1. A – Vrai – À chaque grade correspond une échelle indiciaire. Chaque échelle
comprend plusieurs échelons. À chaque échelon est associé un indice (brut et
majoré) qui sert à calculer le traitement de base, dit aussi traitement indiciaire.
2. B – Faux – L’indemnité de résidence varie en fonction de la zone géogra-
phique de l’autorité de nomination.
3. B – L’indice majoré (IM) est l’indice de traitement qui sert au calcul du
traitement indiciaire.
4. A C D – La part obligatoire de la rémunération des agents territoriaux est
© Éditions Foucher

constituée du traitement brut indiciaire, du supplément familial de traitement,


de l’indemnité de résidence.
5. A – La valeur du point indiciaire est la même pour l’ensemble des fonction-
naires de France.
6. A – Le RIFSEEP (Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, Sujé-
tions, Expertises et Engagement Professionnel) est le nouvel outil indemnitaire
de référence qui remplace la plupart des primes et indemnités existantes dans

QCM
la fonction publique de l’État..
7. C – La dernière valeur du point indiciaire date de 2017.
8. B – La valeur du point indiciaire, la même pour l’ensemble des fonctionnaires
de France, est décidée par l’État, et publiée au Journal officiel.

Corrigés
§CORRIGÉS QCM 8—
1. C – Les droits et obligations des fonctionnaires sont énumérés dans la loi
du 20 avril 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonc-
tionnaires qui a inscrit dans le Statut général des fonctionnaires les obligations
de dignité, d’impartialité, d’intégrité, de probité, de neutralité et le respect de
la laïcité. La loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique et
de son calendrier de mise en œuvre est susceptible d’apporter de nouvelles
modifications.
2. B – Le droit de grève est reconnu aux agents publics mais l’exercice du droit
de grève fait l’objet de certaines limitations. Ainsi, dans la FPE, les fonction-
naires actifs de la police nationale, magistrats judiciaires, militaires n’ont pas
le droit de faire grève, tandis que dans la FPT l’exercice du droit de grève est
dorénavant encadré dans les services publics locaux que sont : la collecte et le
traitement des déchets ménagers ; le transport public des personnes ; l’aide
aux personnes âgées et handicapées ; l’accueil des enfants de moins de 3 ans ;
l’accueil périscolaire ; la restauration collective et scolaire.
3. C – Le fonctionnaire dispose des libertés fondamentales, et donc des liber-
tés d’expression et d’association, mais il ne doit pas exprimer ses convictions
dans l’exercice de ses fonctions : par exemple, un enseignant n’a pas le droit,
en cours, de faire la promotion d’un parti politique.
4. A – Tous les agents des trois fonctions publiques – titulaires comme non
titulaires – sont soumis à des règles qui leur sont communes et dont l’essentiel
a été fixé par la loi du 13 juillet 1983 relative au statut général des fonction-
naires (dite loi Le Pors).
5. B – La liberté d’opinion des fonctionnaires, consacrée par la loi du 13 juillet
1983, recouvre la liberté de conscience et la liberté d’expression. Néanmoins,
elle doit être exercée par les fonctionnaires dans le respect des obligations qui
lui incombent (neutralité, réserve, discrétion…).
6. F – Le fonctionnaire a un droit à rémunération mais son traitement est fixé
unilatéralement et peut être modifié.
7. B – Non, conformément au principe de laïcité, un agent ne peut interrompre
son travail pour aller prier.

§CORRIGÉS QCM 9—
© Éditions Foucher

1. A – Vrai – Au titre des droits, tout agent bénéficie d’un droit à la formation
professionnelle tout au long de la vie. Ce droit est mis en œuvre à l’initiative
de l’agent, en accord avec son employeur. Au titre de ses obligations, le fonc-
tionnaire a le devoir de s’adapter au service public et de mettre ses connais-
sances à jour régulièrement. Le manquement à cette obligation constitue une
faute.
2. B – Quels que soient le grade et les fonctions exercées, tout agent de la
fonction publique est soumis à l’obligation de discrétion, qui est plus large que
QCM

l’obligation de secret.
3. B – Il y a corruption passive pour la personne qui, exerçant des fonctions
publiques, est corrompue. La corruption constitue une infraction étroitement
liée à la détention d’un pouvoir public dont le titulaire entend abuser. Elle est
réprimée dans le Code pénal, au titre des manquements au devoir de probité
Corrigés

(article 432-11 du Code pénal).


4. B – L’obligation de réserve ne concerne pas uniquement l’expression des
opinions. Elle impose au fonctionnaire d’éviter en toutes circonstances des
comportements portant atteinte à la considération du service public par les
usagers, dans le service comme en dehors du service (obligation de loyauté).
5. B C – Un fonctionnaire peut être autorisé à cumuler une activité complé-
mentaire, par exemple pour les activités d’enseignement ou d’écriture, à son
activité principale, sous réserve que cette activité ne porte pas atteinte au
fonctionnement normal, à l’indépendance ou à la neutralité du service. Cette
activité peut être exercée auprès d’une personne publique ou privée. Un même
agent peut être autorisé à exercer plusieurs activités accessoires.
6. B – Tout fonctionnaire a devoir d’obéissance et doit se conformer aux ordres
donnés par le supérieur hiérarchique ; néanmoins, en cas d’ordre manifeste-
ment illégal ET de nature à compromettre gravement un intérêt public, le
fonctionnaire peut désobéir ; ce sont des cas complexes, sur lesquels la juris-
prudence est nombreuse
7. B – Faux – Tous les fonctionnaires et agents publics sont tenus au secret
professionnel concernant ou intéressant des particuliers, à moins que les
nécessités du service ou des obligations légales ne leur imposent la commu-
nication des informations dont ils ont eu connaissance dans l’exercice ou à
l’occasion de l’exercice de leur fonction.

§CORRIGÉS QCM 10—


1. A – Le blâme fait partie des sanctions du 1er groupe ; l’abaissement d’échelon
et la radiation du tableau d’avancement, du 2e groupe ; la révocation, du 4e.
2. B – Faux – Ce sont deux peines qui peuvent se cumuler. En effet, le droit
disciplinaire est autonome par rapport au droit pénal : la répression discipli-
naire et la répression pénale s’exercent donc distinctement.
3. A – Le président d’un conseil régional ou départemental, ou un maire, est
le chef du personnel dans une collectivité et détient, à ce titre, le pouvoir
disciplinaire.
4. B – Faux – Il s’agit précisément d’une des dérogations possibles à l’obligation
de secret professionnel.
5. C – En cas de faute, les sanctions doivent être motivées et proportionnées
à la faute commise ; mais pour un fait, une seule sanction peut être prévue :
© Éditions Foucher

par exemple, un agent ne peut pas recevoir un blâme et un avertissement.


6. C – La consultation du conseil de discipline est obligatoire, à l’exception des
cas d’avertissement ou de blâme (sanctions du 1er groupe).
§CORRIGÉS QCM 11—
1. A C – Le compte personnel d’activité (CPA) comprend le compte personnel
de formation (CPF) et le compte d’engagement citoyen (CEC).
2. B – Si la collectivité n’a pas l’attestation de formation effectuée auprès du

QCM
CNFPT correspond à la formation d’intégration de l’agent, elle ne peut procé-
der à la titularisation.
3. B – La formation tout au long de la carrière s’applique à tous les agents, et
son exécution conditionne l’évolution future de la carrière de l’agent.
4. B – Non – L’instauration d’un droit individuel à la formation (DIF) pour les

Corrigés
agents territoriaux est une des principales innovations de la loi du 19 février
2007. Le compte personnel de formation (CPF) a remplacé le droit individuel
à la formation (DIF). Depuis le 1er janvier 2019, le CPF est alimenté en euros
et non plus en heures.
5. A – Le sigle CPA signifie : compte personnel d’activité.
6. A B – Le compte personnel d’activité a été ouvert pour chaque agent au
1er janvier 2017. Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (DIF). Il
est utilisable par tout agent public et salarié, tout au long de sa vie active, y
compris en période de chômage, pour suivre une formation qualifiante ou
certifiante.
7. A – Vrai – La formation d’intégration est un préalable obligatoire à la titu-
larisation. La durée en est de 10 jours pour les agents de catégorie A et B,
5 jours pour les agents de catégorie C. La formation de professionnalisation
au 1er emploi doit être accomplie après la formation d’intégration au cours des
deux années qui suivent la nomination dans le cadre d’emplois. Sa durée varie
selon la catégorie du fonctionnaire : 5 à 10 jours pour les agents de catégorie
A et de catégorie B, 3 à 10 jours pour les agents de catégorie C.
8. B – Dans la FPT, le compte personnel d’activité est constitué de 2 comptes :
le compte personnel de formation (CPF) qui se substitue au droit individuel
à la formation (DIF) ; le compte d’engagement citoyen (CEC). Les activités
bénévoles ou de volontariat éligibles au CEC permettant l’acquisition de
20 heures forfaitaires par an et par activité.

§CORRIGÉS QCM 12—


1. B – Faux – Le sigle CAP signifie commission administrative paritaire.
2. A – Vrai – La CAP s’occupe de la situation individuelle des agents.
3. A – Vrai – Les centres de gestion sont bien des établissements publics.
4. B – Faux – Le sigle CNFPT signifie Centre national de la fonction publique
territoriale.
5. A – Vrai – Le comité social est issu de la fusion du comité technique (CT) et
du comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) depuis
la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique.
6. A – Vrai – Le Premier ministre est l’un des organes centraux de l’adminis-
tration de la fonction publique. Il est chargé, entre autres, de veiller à l’appli-
cation du Statut général de la fonction publique.
© Éditions Foucher

7. B – Faux – Les centres de gestion sont des organes de gestion. Ils assurent
notamment le fonctionnement des instances consultatives : CAP, CT et conseil
de discipline des collectivités affiliées et organisent les concours et examens
professionnels des agents de catégories A, B et C.
8. B – Faux – Depuis la création de la fonction publique, il n’y a pas toujours
eu un ministre d’État en charge de celle-ci. Il y a eu des vice-présidents du
Conseil, des secrétaire d’État, des ministres délégués, rarement en charge d’un
QCM

ministère de la fonction publique à part entière mais plus souvent « raccroché »


à une autre charge (ministre délégué chargé de l’Énergie atomique et de la
fonction publique). Enfin, il y a eu des périodes sans ministre ni ministère.
Corrigés

§CORRIGÉS QCM 13—


1. C – La loi de transformation de la fonction publique a été votée le 6 août
2019, publiée au Journal officiel le 7 août, est entrée en vigueur le 8 août.
2. B – L’instance unique de dialogue social créée par la loi de transformation
de la fonction publique se nomme comité social ; plus précisément comité
social d’administration pour la FPE et comité social territorial pour la FPT.
3. D – L’intrus est : lutter contre les inégalités de rémunération ; si cette lutte
fait bien partie, parmi d’autres propositions, de celles énumérées sous le titre
« dispositions relatives à la gestion des ressources humaines et aux conditions
de travail », elle n’en est pas pour autant un des 5 titres de la loi.
4. B – La loi de transformation de la fonction publique harmonise le temps de
travail entre les agents des trois versants de la fonction publique ainsi qu’avec
le secteur privé sur la base d’une durée légale de 1 607 heures.
5. C – Parmi les dispositions relatives aux contractuels, la proposition relative
à « l’organisation de concours locaux à affectation nationale » est erronée. Il
s’agit, en réalité de la proposition de l’organisation de concours nationaux à
affectation locale.
6. A – L’article 56 de la loi du 6 août 2019 prévoit que, comme dans les fonc-
tions publiques d’État et hospitalière, l’exercice du droit de grève est doréna-
vant encadré dans la fonction publique territoriale. Les services publics locaux
concernés sont : la collecte et le traitement des déchets ménagers ; le transport
public des personnes ; l’aide aux personnes âgées et handicapées ; l’accueil des
enfants de moins de 3 ans ; l’accueil périscolaire ; la restauration collective et
scolaire.

§CORRIGÉS QCM 14—


1. A – Vrai. Un pays est considéré comme un État s’il est doté d’un territoire,
d’une population, d’une autorité publique et d’une souveraineté nationale.
2. A B C – L’État est tout à la fois une institution politique, une personne morale
et une personne publique.
3. B – Un État de droit est un État dans lequel l’autorité publique respecte et
s’applique à elle-même les règles de droit qu’elle a elle-même définies et elle-
même mises en place via son pouvoir législatif.
4. A – Vrai. L’État français est un État de droit fondé sur la séparation de ses
© Éditions Foucher

trois pouvoirs.
5. B – D’un point de vue juridique, l’État est défini comme une personne phy-
sique de droit public.
6. C – Une personne morale est une entité abstraite dotée de la personnalité
juridique.
7. B – Le droit public régit les rapports entre les institutions.
8. B – Sur le plan externe, la souveraineté de l’État signifie que l’État est indé-
pendant à l’égard des autres États.

QCM
§CORRIGÉS QCM 15—
1. B – Le texte fondamental qui prévoit l’organisation de l’État, le fonctionne-
ment des institutions et qui garantit des droits aux citoyens est une Consti-

Corrigés
tution.
2. B – L’ensemble de règles de droit qui régit l’organisation et le fonctionne-
ment de l’État, de l’administration et des collectivités territoriales est le droit
public, dont fait partie le droit administratif.
3. A – La Constitution met bien en place un ensemble de règles juridiques,
selon un ordre déterminé, dit « hiérarchie des normes ».
4. A – « La nature des citoyens » est l’intrus à chasser. En effet, la Constitution
détermine la nature de l’État, l’ensemble des droits et libertés et les relations
entre les pouvoirs publics.
5. C – L’actuelle Constitution française porte officiellement la date du 4 octobre
1958. Son préambule renvoie à deux textes fondamentaux : la Déclaration des
droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et le préambule de la Consti-
tution du 27 octobre 1946 ; la Charte de l’environnement de 2004 leur a, par
la suite, été ajoutée.
6. B – La théorie de la séparation des pouvoirs regroupe le pouvoir exécutif,
le pouvoir législatif (et non légitime) et le pouvoir judiciaire.
7. B – Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement, lui-même composé de
l’addition de l’Assemblée nationale et du Sénat.

§CORRIGÉS QCM 16—


1. A – Dans la hiérarchie des normes, la loi prime sur le règlement.
Pour rappel, la hiérarchie des normes est constituée, de haut en bas, de : 1. la
Constitution ; 2. les traités et accords internationaux ; 3. les lois organiques ;
4. les lois ; 5. les décrets ; 6. tous les autres actes (délibérations, arrêtés,
contrats, conventions, marchés publics).
2. A – Un décret est un texte qui émane du pouvoir exécutif. Il est signé uni-
quement par le président de la République et/ou le Premier ministre et contre-
signé par le ministre intéressé à l’application du texte.
3. A – Vrai. Un arrêté municipal ne doit pas contenir d’élément contraire à la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, inscrite dans le préambule
de la Constitution de 1958. En effet, selon le principe de la hiérarchie des
normes, chaque règle de droit inférieure tire sa validité de sa conformité aux
règles supérieures. Un arrêté du maire (dernier échelon inférieur de la pyramide
des règles de droit) doit donc être conforme à un des textes législatifs figurant
© Éditions Foucher

dans le préambule de la Constitution texte supérieur de droit fondamental de


l’État (voir réponse 1).
4. B – Faux. Le Gouvernement rédige des projets de lois, qu’il propose au
Parlement. En revanche, les députés et les sénateurs rédigent une proposition
de loi.

§CORRIGÉS QCM 17—


QCM

1. A – L’État français a été un État centralisé et peu déconcentré jusqu’en 1982.


2. A – Dans cet État centralisé, l’État détenait toutes les compétences.
3. B – Les compétences obligatoires, fonctions fondamentales à caractère
national, dont un État ne peut se dessaisir sont appelées « compétences réga-
Corrigés

liennes » car attribuées uniquement au roi sous l’Ancien Régime. Ces compé-
tences obligatoires consistent en la sécurité extérieure par la diplomatie et la
défense du territoire ; la sécurité intérieure et le maintien de l’ordre public ;
la définition du droit et l’application de la justice ; l’émission de la monnaie.
4. A – Oui, un État peut s’attribuer des compétences autres que ses compé-
tences régaliennes. C’est le cas de l’État français, qui a fait le choix de prendre
à sa charge des compétences supplémentaires sur le plan national, au nom de
l’égalité de traitement des citoyens (cf. préambule de la Constitution du
27 octobre 1946 – Art. 1 à 13).
5. A – Oui, l’État français est une personne morale de droit public, c’est-à-dire
qu’il est reconnu comme étant sujet de droit, ce qui lui confère des droits,
comme ester en justice, conclure des contrats, acquérir ou céder des biens
meubles ou immeubles ; ainsi que des devoirs, comme le respect de la Consti-
tution.
6. B – Avant la loi du 2 mars 1982, le principal représentant de l’État est le
préfet de département. En effet, si départements et communes disposent bien
d’un organe délibérant élu au suffrage universel direct (le conseil général et le
conseil municipal), d’un président ou d’un maire ainsi que de certains pouvoirs,
ils ne sont pas dotés d’un véritable exécutif élu, puisque le préfet, représentant
nommé du pouvoir central, demeure à leur tête.
7. B – Bien que les communes et les départements (la région n’existait pas
encore en tant que telle) aient été « gérés » plus par le préfet que par un véri-
table organe exécutif élu, communes et départements étaient bien considérés
comme des collectivités territoriales.

§CORRIGÉS QCM 18—


1. B – Un État unitaire est un État qui, sur son territoire, n’est constitué que
d’une seule organisation juridique et politique détenant l’ensemble des attri-
buts de la souveraineté. L’État français est donc un État unitaire dont l’orga-
nisation est à la fois déconcentrée et décentralisée.
Un État fédéral est une forme d’État souverain dans lequel des entités terri-
toriales, appelées États fédérés, disposent d’une large autonomie et d’une
organisation étatique complète respectant le principe du partage des pouvoirs
avec le niveau fédéral. Exemples : États-Unis, Allemagne, Belgique, Russie…
© Éditions Foucher

Un État régional est une forme d’État intermédiaire entre un État unitaire et
un État fédéral. Exemples : Espagne et Italie.
2. A – La commune, le département, la région. Le canton a la qualité de cir-
conscription administrative mais n’accueille aucun service déconcentré de
l’État. L’académie est une circonscription administrative spéciale.
3. B – Un préfet est nommé et affecté à un poste territorial par décret du
président de la République, pris en Conseil des ministres sur proposition du

QCM
Premier ministre et du ministre de l’Intérieur.
4. B – La loi du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des
départements et des régions, dite aussi « loi Deferre » du nom du ministre de
l’Intérieur qui la fit voter, est considérée comme la loi inaugurale de la décen-
tralisation.

Corrigés
5. B – Avec la loi du 2 mars 1982, la tutelle de l’État, exercé par le préfet, est
remplacée par un contrôle sur la seule légalité a posteriori, exercé par les tri-
bunaux administratifs. Les actes des collectivités territoriales deviennent
exécutoires de plein droit, même si certains d’entre eux doivent encore obli-
gatoirement être notifiés au préfet.
6. A – Avant la loi du 2 mars 1982, si les départements disposaient bien d’un
organe délibérant élu au suffrage universel direct (le conseil général), d’un
président et de certains pouvoirs, ils n’étaient pas dotés d’un véritable exécu-
tif élu, puisque le préfet, représentant du pouvoir central, demeurait à leur
tête. Il s’agissait donc plus d’un aménagement technique qui permettait la
mise en œuvre des politiques de l’État. Le préfet et autres représentants locaux
de l’État sont dans une situation d’étroite subordination hiérarchique par
rapport au pouvoir central (fonctionnaires d’État).
7. A – Le préfet de département demeure seul responsable de certaines com-
pétences régaliennes : contrôle administratif, ordre public et sécurité, entrée
et séjour des étrangers, droit d’asile.

§CORRIGÉS QCM 19—


1. A – Vrai. La réforme de l’administration territoriale de l’État (déconcentra-
tion) doit être conduite en parallèle de la réforme de la carte territoriale (décen-
tralisation), dans un objectif de cohérence et de lisibilité de l’action de chacun
des échelons. Ces deux systèmes d’organisation administrative sont donc
complémentaires, toute modification de l’organisation de l’un entraînant la
réorganisation de l’autre.
2. B – Faux. Les autorités déconcentrées (services déconcentrés) sont sous
l’autorité de l’État ; ce sont les autorités décentralisées (collectivités territo-
riales) qui s’administrent librement.
3. A C – La décentralisation s’est traduite à la fois par : un transfert de com-
pétences de l’État vers les collectivités territoriales et des transferts de moyens
– budgétaires, techniques, humains…
4. A – Vrai. La décentralisation n’est pas une délégation de pouvoirs de l’État
vers les communes mais un transfert. En effet, lorsque l’État délègue une
partie de ses pouvoirs à un tiers, il en garde néanmoins la maîtrise finale. En
revanche, lorsque l’État transfère des pouvoirs à un tiers, il en perd la totale
possession au profit du tiers à qui il les a transférés.
© Éditions Foucher

5. B – Le pouvoir hiérarchique encadre la déconcentration, traduite dans une


administration d’État, représentée par des fonctionnaires nommés (loi du
6 février 1992).
6. B C D – Sont des autorités déconcentrées : le préfet, le recteur d’académie,
le maire en tant qu’agent de l’État.
7. A – Vrai. La décentralisation a créé de multiples nouveaux centres de déci-
sion sur le territoire avec collectivités de droit commun (commune, départe-
ment, région) ; les collectivités à statut particulier (métropole de Lyon, la
QCM

collectivité de Corse, la Ville de Paris) ; les collectivités territoriales d’outre-


mer.

§CORRIGÉS QCM 20—


Corrigés

1. A – La direction départementale de la jeunesse et des sports est un service


déconcentré de l’État.
2. B – Faux. En revanche, le conseil municipal peut être révoqué par décret en
Conseil des ministres.
3. C – Au nom de ses pouvoirs de police, le maire ne peut pas prendre un arrêté
qui interdit aux étrangers de s’installer dans la commune. En effet, en tant
qu’« autorité de police administrative », c’est le préfet de département qui est
en charge de l’entrée et du séjour des étrangers.
4. C D – Le préfet est le représentant direct du Premier ministre (C) et de
chacun des ministres du gouvernement dans le département (D).
5. A B – En tant qu’agent déconcentré de l’État, le maire a pour compétences
la gestion de l’état civil et l’organisation des élections.
En tant qu’organe exécutif de la commune, le maire est chargé de la prépara-
tion du budget communal avec le conseil municipal (D).
Quant à l’entretien et la gestion des collèges (C), cette compétence relève du
conseil départemental.
6. D – Emmanuel Macron, des quatre hommes politiques cités, est le seul a
n’avoir exercé aucun mandat local avant d’être nommé ministre puis élu pré-
sident de la République.
(A) Jacques Chirac : maire, conseiller général puis président du conseil général
de la Corrèze, ministre, Premier ministre, président de la République.
(B) Nicolas Sarkozy : maire de Neuilly-sur-Seine, conseiller général puis pré-
sident du conseil général des Hauts-de-Seine, ministre, président de la Répu-
blique.
(C) François Hollande : maire, conseiller général puis président du conseil
général de la Corrèze, président de la République.

§CORRIGÉS QCM 21—


1. C – En France, les principales catégories de collectivités territoriales sont au
nombre de 3, à savoir : les collectivités de droit commun (commune, départe-
ment, région) ; les collectivités à statut particulier (la métropole de Lyon, la
collectivité de Corse, la Ville de Paris) ; les collectivités territoriales d’outre-mer
(DOM et ROM).
2. B – Au 1er janvier 2022, le nombre de communes françaises (métropole et
© Éditions Foucher

DOM) avoisinait les 35 000 (34 965).


3. C – La définition et l’organisation d’une collectivité territoriale sont déter-
minées par la Constitution, des lois et des décrets.
4. B C – La région est une collectivité territoriale de droit commun (réponse
B). La métropole de Lyon est une collectivité territoriale à statut particulier
(réponse C). Une communauté d’agglomération est un établissement public
de coopération intercommunale (EPCI).
5. A – Vrai. Parce qu’elles possèdent des caractéristiques identiques, les com-

QCM
munes relèvent de la catégorie communale ; les départements de la catégorie
départementale ; les régions de la catégorie régionale.
6. C – Les régions ont été créées par la loi du 2 mars 1982 relative aux droits
et libertés des communes, des départements et des régions. L’élection des
premiers conseils régionaux ont eu lieu mars 1986.

Corrigés
7. A – Vrai. Le territoire géographique du département existe depuis 1790,
mais le département n’est devenu une personne morale juridiquement res-
ponsable qu’en 1982, à la suite de la loi du 2 mars.
8. C – Depuis le 1er janvier 2018, la « collectivité de Corse » (et non plus « la
collectivité territoriale de Corse ») est devenue une collectivité à statut parti-
culier en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements
de Corse du Sud et de Haute-Corse.

§CORRIGÉS QCM 22—


1. B – Faux. La région est devenue collectivité territoriale par la loi de décen-
tralisation du 2 mars 1982.
2. B – Une collectivité territoriale est une structure administrative distincte
de l’administration de l’État.
3. B – L’article 72 de la Constitution reconnait la libre administration des
collectivités territoriales.
L’article 45 (A) détermine les rapports entre le Parlement et le Gouvernement.
L’article 89 (C) organise la révision de la Constitution.
4. C – Le conseil régional est élu par les citoyens au suffrage universel direct.
Puis le conseil régional élit le président du Conseil.
5. C – Les Chambres régionales et territoriales des comptes, créées en 1982,
contrôlent les comptes des collectivités territoriales et de leurs établissements
publics. Ces missions sont similaires à celles de la Cour des comptes au niveau
de l’État.
6. D – Dans la Constitution de la Ve République, l’article concernant les col-
lectivités est l’article 72.
L’article 49 alinéa 3 (49.3) de la Constitution donne la possibilité au Premier
ministre, après délibération du Conseil des ministres, d’engager la responsa-
bilité du gouvernement sur le vote d’un projet de loi ou d’une proposition de
loi en débat à l’Assemblée nationale.
7. B – Faux. Il n’existe aucun lien hiérarchique ni aucune tutelle d’une collec-
tivité sur une autre, de quelque catégorie qu’elle soit. De même, la désignation
d’une collectivité dite « chef de file » n’est pas une tutelle mais une possibilité
offerte de désigner une collectivité particulière pour gérer de manière com-
mune une compétence qui nécessite le concours de plusieurs collectivités
territoriales ou groupements de celles-ci. La collectivité « chef de file » n’a alors
© Éditions Foucher

qu’un rôle de coordination, à l’exclusion de tout rôle de décision, afin que soit
respectée l’interdiction de la tutelle.
§CORRIGÉS QCM 23—
1. A – Vrai. Dans les communes, l’état civil est un service de l’État dont le maire,
représentant de l’État, est responsable et, à ce titre, officier de l’état civil.
2. B – Faux. Les autorités déconcentrées sont sous l’autorité de l’État ; ce sont
QCM

les autorités décentralisées qui s’administrent librement.


3. A – Vrai. Dans les communes, la mise en place des élections, bien que com-
pétence de l’État, relève du maire en tant que représentant de l’État.
4. C – Les premières élections régionales ont eu lieu le 16 mars 1986, quatre
ans après la création de la collectivité territoriale « région » par la loi du 2 mars
Corrigés

1982.
5. C – Le sigle CESER signifie Conseil Économique, Social et Environnemental
Régional. Il s’agit d’une assemblée consultative, qui ne prend aucune décision
mais émet des avis par lesquels il participe à l’administration de la région. Il
est néanmoins obligatoirement saisi pour donner son avis, avant leur examen
par le conseil régional, sur des documents relatifs : au contrat de projet État
région ; aux différents documents budgétaires de la région ; aux orientations
générales dans les domaines sur lesquels le conseil régional est appelé à déli-
bérer ; aux actions régionales en termes d’environnement.
6. A – Le département est chef de file en matière d’action sociale.
7. B – La région, le département, la commune sont autonomes. Cette autono-
mie est postulée par le principe de libre administration des collectivités terri-
toriales.
8. B – Faux. Seules les communes bénéficient de la clause de compétence géné-
rale leur permettant de régler par délibération toutes les affaires relevant de
leur niveau. Cependant, les trois niveaux de collectivités se partagent les com-
pétences dans les domaines suivants : sport, tourisme, culture, promotion des
langues régionales, éducation populaire.

§CORRIGÉS QCM 24—


1. B – Le conseil municipal est élu par les citoyens au suffrage universel direct.
Puis le conseil municipal élit le maire lors de la première réunion suivant les
élections.
2. C – C’est sous l’autorité du préfet que le maire effectue ces missions.
3. B – La construction, la rénovation et l’entretien des collèges est une com-
pétence exclusive du département. La commune a celle relative aux écoles
maternelles et élémentaires. La région, celle des lycées.
4. B – Deux textes, promulgués en 2014, interdisent, d’une part, aux députés
et aux sénateurs le cumul de tout mandat d’exécutif local avec leur mandat
national ; et, d’autre part, le cumul de tout mandat d’exécutif local avec le
mandat de député européen. Ces interdictions de cumul des mandats sont
entrées en vigueur en juillet 2017 pour les députés ; au 1er octobre 2017 pour
les sénateurs ; au 1er mai 2019 pour les députés européens.
5. B – Un agent municipal ne peut être également élu de la même commune.
6. A – Vrai. Le maire a deux types de pouvoirs de police : en qualité d’autorité
© Éditions Foucher

de police administrative (organe exécutif de la commune) ; en qualité d’officier


de police judiciaire (attributions « judiciaires » d’agent de l’État).
7. A – Vrai. Dans la mesure où un maire n’est pas un salarié de la commune,
il ne peut se mettre en grève.
8. B – C’est le conseil municipal qui fixe par délibérations le nombre d’adjoints
du maire. Il ne peut dépasser 30 % de l’effectif légal du conseil municipal.
9. A B C – À double fonction (élu de la commune et agent de l’État), « double

QCM
casquette » : le maire est donc tout à la fois : (A) l’organe exécutif de la com-
mune donc (C) le supérieur hiérarchique des agents de la commune et (B) un
agent de l’État.

Corrigés
§CORRIGÉS QCM 25—
1. B – Le sigle EPCI signifie établissement public de coopération intercommu-
nale.
2. A – Le terme « intercommunalité » désigne une forme de coopération entre
communes.
L’EPCI est la structure administrative de gestion de « l’intercommunalité ».
3. B – Il n’existe que deux catégories différentes de coopération intercommu-
nale : le syndicat-intercommunal à vocation unique ou multiple (SIVU,
SIVOM) ; la communauté – de communes, d’agglomération, urbaine, métro-
pole.
4. A – Depuis la loi 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales,
toute commune est obligatoirement rattachée à un EPCI à fiscalité propre,
hormis 4 communes isolées : îles monocommunales = îles d’Yeu, de Bréhat,
de Sein et d’Ouessant.
5. B – Seule la catégorie « communauté » peut lever l’impôt afin d’assurer ses
ressources. Elle est d’ailleurs dite « à fiscalité propre ».
6. A – L’organe délibérant d’une communauté de communes s’appelle le conseil
communautaire.
7. B – Un EPCI à fiscalité propre est de forme fédérative.
8. B – Si tous les EPCI à fiscalité propre détiennent des compétences obliga-
toires, seules les communautés de communes et les communautés d’agglomé-
ration bénéficient de compétences optionnelles (au moins 3 parmi celles
proposées par la loi). Quant aux compétences facultatives, ce sont des com-
pétences supplémentaires que les communes décident librement de transférer
à l’EPCI à fiscalité propre.

§CORRIGÉS QCM 26—


1. B – La création de la « commune nouvelle » a été instaurée par la loi de
Réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 (B). C’est cepen-
dant la loi du 16 mars 2015 relative à l’amélioration du régime de la commune
nouvelle, pour des communes fortes et vivantes (D) qui a été déterminante
dans le succès du dispositif. La loi du 16 juillet 1971 dite « Marcellin » (C) fut
la première loi sur les fusions et regroupements de communes mais ne connut
qu’un succès limité.
2. C – La « commune nouvelle » est issue d’une fusion de plusieurs communes
© Éditions Foucher

au profit d’une seule.


3. B – Le législateur a créé la commune nouvelle pour lutter contre l’émiette-
ment communal.
4. A B C D – L’incitation financière prévue par la loi du 16 mars 2015 ne peut,
à elle seule, expliquer l’essor de création de communes nouvelles qui l’a suivie.
Les petites communes, confrontées à la baisse des dotations de l’État et à la
création d’intercommunalités de plus en plus grandes, ont considéré la fusion
de leurs communes en une seule, plus grande et plus représentative, comme
QCM

une solution (A, B). Par ailleurs, « pris en tenaille » entre le renforcement des
communautés et la baisse des dotations de l’État, les élus sont inquiets pour
l’avenir du périmètre communal, l’intercommunalité posant le problème de
la gouvernance et de la légitimité démocratique des nouvelles instances exé-
cutives (C). Enfin, les sondages successifs montrent que les Français, très
Corrigés

attachés à leur commune, la considèrent comme un pilier de la démocratie,


du vivre ensemble et le lieu de l’expression de la démocratie locale (D).
5. B – La commune nouvelle est une collectivité territoriale de plein droit en
lieu et place des anciennes communes fusionnées, dotée des mêmes compé-
tences que les autres communes françaises.
6. A B – Au sein d’une commune nouvelle, les anciennes communes n’ont plus
le statut de « collectivité territoriale » (A). Sur décision du conseil municipal
de la commune nouvelle, les anciennes communes peuvent (ce n’est pas une
obligation) devenir des communes déléguées (B).
Quand les anciennes communes deviennent des communes déléguées, elles
demeurent une division administrative, avec un périmètre, un nom, un maire
délégué et une population (C). Chaque commune déléguée dispose d’un « maire
délégué », officier d’état civil et officier de police judiciaire, désigné par le
conseil municipal de la commune nouvelle. Il peut disposer d’un conseil de la
commune déléguée (sur décision du conseil municipal de la commune nouvelle)
et est doté de compétences (D).
7. B – Vrai. La loi du 1er août 2019, dite loi « Gatel », met bien en place un
nouveau dispositif de « commune-communauté ».

§CORRIGÉS QCM 27—


1. B – La loi portant sur les droits et obligations des fonctionnaires date du
13 juillet 1983. Elle est également appelée loi Anicet Le Pors, ministre de la
Fonction publique et des Réformes administratives, qui initia ce nouveau
statut des fonctionnaires, tendant à unifier les trois fonctions publiques
(d’État, territoriale et hospitalière) et en privilégia l’accès par la voie du
concours. La loi du 2 mars 1982 est la loi qui initia le mouvement de décen-
tralisation de l’État vers les collectivités territoriales.
2. B – La « commune nouvelle » a été instaurée par la loi de réforme des col-
lectivités territoriales du 16 décembre 2010. La loi MAPTAM (Modernisation
de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles) du 24 janvier
2014 a, comme son titre l’indique, réaffirmé la création de la métropole (créée
par la loi du 16 décembre 2010 de Réforme des collectivités territoriales) et
introduit la notion de « chef de file » dans le but de clarifier ultérieurement
les compétences des trois catégories de collectivités territoriales.
3. A – La loi du 7 août 2015 portant Nouvelle organisation territoriale de la
© Éditions Foucher

République (loi NOTRe) a effectivement établi des « chefs de file » pour cer-
taines compétences parmi les trois catégories de collectivités territoriales ainsi
que pour les EPCI à fiscalité propre dans le but de spécialiser les compétences
de chaque catégorie de collectivités et d’EPCI. Exemples : les régions, chefs de
file en matière de développement et d’aménagement du territoire ; les dépar-
tements, chefs de file en matière de solidarité.
4. B – La loi portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique
territoriale date du 26 janvier 1984. La loi du 13 juillet 1983 porte sur les

QCM
droits et obligations des fonctionnaires.
5. B – Les modes de scrutin aux élections communautaires ont été modifiés
par la loi du 17 mai 2013 qui a introduit le suffrage universel direct par liste
pour les communes de 1 000 habitants et plus.
6. B – La loi 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de

Corrigés
la coopération intercommunale est également dite loi Chevènement, ministre
de l’Intérieur du gouvernement Jospin de juin 1997 à août 2000.
7. A – La loi du 13 août 2004 concerne les collectivités territoriales et les EPCI
à fiscalité propre.
8. B – La loi de transformation de la fonction publique concerne les trois
fonctions publiques : d’État, territoriale et hospitalière.

§CORRIGÉS QCM 28—


1. A – Le pouvoir réglementaire est le pouvoir dont disposent les autorités
exécutives pour édicter des règlements, c’est-à-dire des actes exécutoires, de
portée générale et impersonnelle pour les domaines non couverts par la loi
(article 37 de la Constitution).
2. B – Le pouvoir règlementaire des collectivités territoriales n’a cessé de croître
par le recours à l’expérimentation.
3. A – Par rapport au pouvoir réglementaire du Premier ministre, le pouvoir
réglementaire local est résiduel et subsidiaire.
4. A – Le pouvoir règlementaire des collectivités territoriales n’a cessé de
croître grâce à l’extension de leur domaine des compétences.
5. A – Vrai. L’expérimentation est valable pendant une durée limitée et sur un
objet précis.
6. B – Faux. Les ministres ne disposent pas du pouvoir réglementaire par la
Constitution. Les collectivités territoriales ne disposent que d’une « habilita-
tion » leur permettant de promulguer des normes règlementaire dans certains
domaines bien précis.
7. A – Vrai. Les collectivités territoriales peuvent être à l’origine de l’expéri-
mentation.

§CORRIGÉS QCM 29—


1. B C – Depuis la loi du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des com-
munes, départements et régions, le contrôle exercé par le préfet sur les actes
des collectivités territoriales est un contrôle a posteriori de légalité des actes.
2. A – Vrai. Un acte administratif est un acte juridique qui émane d’une auto-
rité administrative et a pour finalité l’intérêt général.
3. B – La Constitution a prévu la libre administration des collectivités territo-
© Éditions Foucher

riales par l’article 72.


4. A – Vrai. Les actes administratifs sont classés en deux grandes familles : les
actes unilatéraux et les actes contractuels.
5. A – Les actes unilatéraux réglementaires ont une portée générale. Ce sont
les actes non-réglementaires qui ont une portée individuelle.
6. A – Vrai. Les contrats conclus par l’administration sont appelés « contrats
administratifs ».
7. A – Vrai. Les principaux types de contrats administratifs sont au nombre
QCM

de trois : les marchés publics, les délégations de service public et les contrats
de partenariat public-privé.

§CORRIGÉS QCM 30—


Corrigés

1. B – Faux. Les principes du service public sont : égalité, continuité et adap-


tabilité (ou mutabilité). Si certains services sont effectivement gratuits, beau-
coup de services publics sont payants : les transports, l’eau, l’électricité, la
crèche…
2. A – Vrai. Créer un service public fait augmenter les impôts puisque le coût
de fonctionnement revient en totalité ou en partie (dans le cas de contribution
de l’usager) aux contribuables locaux ou nationaux. La mise en place d’un
service public répond à l’exigence de solidarité nationale. Tout le monde paye
une petite quote-part pour permettre à ceux qui en ont besoin quotidienne-
ment (les routes, l’électricité…) ou à un moment de leur vie (la crèche, l’école,
le RSA) de bénéficier d’une activité de service public.
3. A – Vrai. La mise en place d’un service public doit obligatoirement répondre
à un besoin d’intérêt général, qu’il soit national (l’éducation, la santé…) ou
local (la crèche municipale, l’entretien des routes départementales…)
4. A – Vrai. Une commune ne peut pas créer un service à la population s’il n’y
a pas carence de l’initiative privée. Les deux conditions pour mettre en place
un service public sont l’intérêt général et la carence de l’initiative privée.
L’argent du contribuable ne sera utilisé que si l’activité répond bien à un besoin
d’intérêt général et que rien n’est proposé dans le domaine privé. Si 3 familles
demandent la mise en place d’une crèche collective, ce n’est pas un besoin
d’intérêt général sur la commune. Si 150 familles font la même demande, ce
peut être considéré comme un besoin d’intérêt général, mais encore faut-il
qu’il y ait carence de l’initiative privée. Si, après enquête sur le territoire, il
s’avère qu’il y a 170 places vacantes chez des assistantes maternelles agréées
ou dans des structures privées, il n’y a donc pas carence de l’initiative privée.
5. A – Vrai. Une personne de droit privé peut prendre en charge une mission
de service public. Exemple : la commune peut passer un contrat avec une entre-
prise privée d’élagage pour élaguer les arbres des avenues communales. Dans
son travail, l’entreprise privée exécutera une mission de service public.
6. A – Vrai. La délégation de service public désigne le fait qu’une collectivité
territoriale délègue à une autre personne morale la gestion d’une mission de
service public.
7. A – Vrai. La création d’un service public est décidée par l’organe délibérant
puisqu’il y aura forcément des conséquences budgétaires.
8. A – Vrai. Un établissement public est une personne morale, dotée de la
personnalité juridique, à qui est confiée une mission de service public.
© Éditions Foucher
§CORRIGÉS QCM 31—
1. A – L’autonomie financière des collectivités territoriales est une composante
juridique du principe constitutionnel de libre administration. Elle a été consti-
tutionnalisée, lors de la réforme du 28 mars 2003, par l’introduction dans la

QCM
Constitution d’un article 72-2, mais son respect était, déjà auparavant, vérifié
par le Conseil constitutionnel qui s’assurait que les règles posées par la loi
« n’ont pour effet ni de restreindre la part [des] recettes ni de diminuer les
ressources globales des collectivités concernées au point d’entraver leur libre
administration ».

Corrigés
2. B – C’est en 2018 qu’a été lancé un mécanisme de contractualisation entre
l’État et les 322 plus grandes collectivités visant à réduire la dépense publique
locale de 13 milliards d’euros (ce dispositif a été initié en 2017 à Cahors, lors
de la Conférence nationale des territoires).
3. A B C D – Le budget est un acte politique (arbitrages), d’autorisation (à lever
l’impôt), de prévision (budget voté pour l’année à venir), administratif (règles
à respecter).
4. B – Les emprunts sont l’intrus à chasser. Les ressources propres sont consti-
tuées du produit des impositions, des redevances pour service rendu et des
produits du domaine, participations d’urbanisme, produits financiers, dons
et legs.
5. A – Vrai. L’autonomie financière des collectivités territoriales a été consacrée
par la loi organique n° 2004-758 du 29 juillet 2004.
6. B – Faux. Les frais de crèche payés par les parents vont à l’autorité respon-
sable de la gestion de la crèche : la commune s’il s’agit d’une crèche municipale ;
au département s’il s’agit d’une crèche départementale ; à l’association s’il
s’agit d’une crèche parentale, etc.

§CORRIGÉS QCM 32—


1. C – Les grands principes budgétaires sont au nombre de 6 : annualité, uni-
versalité, unité, spécialité, équilibre, sincérité.
2. B – L’annualité implique que le budget soit voté pour une année civile ;
l’universalité recoupe deux sous-principes : celui de non-contraction et celui
de non-affectation.
3. A – Arithmétique = dépenses égales aux recettes pour les deux sections
(investissement et fonctionnement) ; sincère = juste évaluation sincère des
dépenses et des recettes.
4. B – L’année budgétaire commence le 1er janvier.
5. A – Les règles budgétaires sont au nombre de 2 : la règle de prudence et la
règle de la transparence.
6. C – Le mot « prescience » ne désigne pas une règle budgétaire. Il définit la
faculté ou action de prévoir les événements à venir.
7. A – C’est le principe d’annuité budgétaire qui impose que le vote du budget
ait lieu avant le 1er janvier et que l’exercice budgétaire soit de 12 mois
(31 décembre).
© Éditions Foucher

8. A – L’unité budgétaire impose un document unique contenant l’ensemble


des recettes et des dépenses.
§CORRIGÉS QCM 33—
1. A – L’élaboration du budget est la compétence exclusive de l’exécutif (maire
ou président de l’assemblée délibérante). L’exécutif a la charge de préparer le
budget ; le présenter à l’assemblée délibérante avant le 15 avril ; l’adresser en
QCM

préfecture une fois voté dans le délai de 15 jours.


2. B – En droit des finances publiques, il existe un principe fondamental : le
principe de séparation de l’ordonnateur et du comptable. « Celui qui ordonne
ne paie pas. Celui qui paye n’ordonne pas. »
3. C – L’organe payeur des collectivités territoriales s’appelle le Trésor public.
Corrigés

4. A – Le comptable public peut être associé à la préparation du budget, ou


simplement consulté. Cependant, la préparation et la maîtrise du budget
doivent rester impérativement au sein de la collectivité.
5. A – Vrai. Le budget est soumis, d’une part, au contrôle de légalité applicable
à toutes les délibérations d’une collectivité et, d’autre part, à un contrôle bud-
gétaire spécifique relevant de la compétence exclusive du préfet.
6. A C – Le budget comprend une section fonctionnement (consommation,
charges obligatoires, facultatives et récurrentes) et une section investissement
(modification du patrimoine, ressources définitives, dépenses exceptionnelles
ou à caractère patrimonial).
7. C – L’élaboration d’un budget nécessite de respecter les étapes suivantes :
1.commencer par déterminer les recettes de fonctionnement ;
2. inscrire les dépenses de fonctionnement ;
3. calculer l’autofinancement brut ;
4. déterminer les autres recettes d’investissement ;
5. inscrire les dépenses d’investissement souhaitées et surtout possibles.

§CORRIGÉS QCM 34—


1. C – C’est la loi du 7 août 2015, dite loi NOTRe, qui a prévu de nouvelles
obligations relatives à la présentation et à l’élaboration des budgets locaux.
La loi du 27 janvier 2014 est la loi de Modernisation de l’action publique ter-
ritoriale et d’affirmation des métropoles dite loi MAPTAM.
La loi du 16 mars 2015 est la loi relative à l’amélioration du régime de la com-
mune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes.
2. B – Le débat d’orientation budgétaire n’est qu’une mesure préparatoire
portant sur les orientations générales et les engagements pluriannuels. Pour
les communes, le délai préalable avant l’adoption du budget est de deux mois ;
pour les régions, il est de dix semaines.
3. B – Le DOB est une étape obligatoire dans le cycle budgétaire des régions,
départements, communes de plus de 3 500 habitants, des EPCI et syndicats
mixtes comprenant au moins une commune de 3 500 habitants et plus. En
revanche, il est à noter que le DOB n’est pas obligatoire dans les communes
de moins de 3 500 habitants.
4. B – Le DOB doit avoir lieu dans les 10 semaines précédant l’examen du
budget pour les régions ; dans les 2 mois pour les autres collectivités et éta-
© Éditions Foucher

blissements publics.
5. B – Les documents budgétaires sont au nombre de 5 : le budget primitif
(BP) ; le budget supplémentaire (BS) ; les décisions modificatives (DM) ; le
compte administratif ; le compte de gestion.
6. B – Les documents budgétaires de modification n’existent pas. Ne pas
confondre avec la décision modificative, facultative, qui est une délibération

QCM
de l’assemblée délibérante prévoyant et autorisant des dépenses non prévues,
ou évaluées de façon insuffisante lors de l’adoption du budget, et précisant
les moyens de financement.
7. A – Le compte administratif, bilan financier de l’ordonnateur, constitue
l’arrêté des comptes de la collectivité à la clôture de l’exercice budgétaire, qui

Corrigés
intervient au plus tard le 30 juin de l’année N+1.
8. C – Le sigle BP signifie « budget primitif ».

§CORRIGÉS QCM 35—


1. B – Faux. L’ordonnateur est l’autorité qui rend compte annuellement des
opérations budgétaires qu’il a exécutées via le compte administratif.
Le comptable clôt l’exercice budgétaire via le compte de gestion.
2. A – Vrai. Le budget des collectivités territoriales et des EPCI doit être voté
en équilibre réel et sincère.
3. A – 2 personnes distinctes tiennent la comptabilité publique : l’ordonnateur
et le comptable.
4. C – Le vote du budget autorise tout à la fois l’exécutif à réaliser les dépenses
inscrites au budget et à lever les recettes fiscales inscrites au budget.
5. B – Dans une collectivité territoriale, ou un EPCI, le comptable est un fonc-
tionnaire du Trésor public, donc de l’État.
6. B – Faux. Le budget, une fois voté, peut être modifié (décision modificative)
ou complété (budget supplémentaire) en cours d’exécution par l’assemblée
délibérante.
7. C – Dans une commune, l’ordonnateur est le maire. De manière générale,
l’ordonnateur est l’exécutif de la collectivité territoriale ou de l’EPCI, donc le
maire ou le président.
8. B – Les missions de l’ordonnateur sont au nombre de 3 : engagement ; liqui-
dation ; ordonnancement (ou mandatement). Celles du comptable sont au
nombre de 2 : paiement et encaissement.

§CORRIGÉS QCM 36—


1. A – Les principales recettes fiscales directes sont au nombre de 4 :
– la taxe d’habitation – TH ;
– la taxe foncière sur les propriétés bâties – TFB ;
– la taxe foncière sur les propriétés non bâties – TFNB ;
– la contribution économique territoriale – CET.
2. A – Après vote du conseil et inscription au budget, la commune peut sub-
ventionner des associations culturelles, sportives…
© Éditions Foucher

3. B – Les taux d’imposition, d’une commune à une autre, sont variables.


4. B – Le sigle ISF signifie Impôt de Solidarité sur la Fortune.
5. C – Le sigle CET signifie contribution économique territoriale qui a remplacé,
en 2010, la taxe professionnelle (TP).
6. A – Le Trésor public place (en partie) la taxe d’habitation sur le compte en
banque de la commune.
7. C – Le sigle DGF signifie dotation globale de fonctionnement. Celle-ci consti-
QCM

tue, de loin, la principale dotation de fonctionnement de l’État aux collectivi-


tés territoriales.
8. B – Comme tout un chacun la commune, personne morale, est souvent
obligée de recourir à l’emprunt pour acquérir des biens onéreux.
Corrigés

§CORRIGÉS QCM 37—


1. A – Dépenses de fonctionnement et dépenses d’investissement sont séparées
afin de favoriser l’équilibre financier des collectivités territoriales et des EPCI.
2. A – Les dépenses de fonctionnement et d’investissement doivent être égales
aux recettes de fonctionnement et d’investissement afin de respecter le prin-
cipe d’équilibre réel du budget.
3. B – Les dépenses d’investissement concernent les opérations en capital.
4. B – Il existe 3 catégories de dépenses : les dépenses obligatoires ; les dépenses
facultatives ; les dépenses interdites.
5. B C – Il est interdit aux collectivités et EPCI de subventionner les établisse-
ments cultuels (conformément à la loi de 1905 sur la séparation des Églises
et de l’État) et éducatifs (la gestion de l’enseignement est encadrée par la loi
de 1886 sur l’enseignement primaire).
6. A C – Dépenses et recettes peuvent être classées soit par fonction soit par
nature.
7. B – Le classement par nature permet de classer les dépenses et les recettes
selon leur… nature.
8. B – Le budget est obligatoirement voté par nature pour les collectivités dont
la population est supérieure à 3 500 et inférieure à 10 000 habitants.

§CORRIGÉS QCM 38—


1. A – Un marché public est un contrat administratif conclu à titre onéreux
entre un acheteur et un opérateur économique pour répondre aux besoins de
l’acheteur en matière de travaux, de fournitures ou de services.
2. A C – Un contrat relevant du Code de la commande publique répond à des
besoins en matière de travaux, de fournitures ou de services (contrat de mar-
ché public) ou de gestion d’un service public (contrat de concession). Toutefois,
14 catégories de contrats sont exclues du champ d’application du Code de la
commande publique, quel que soit leur montant, par exemple un contrat
d’acqui­si­tion ou de location de biens immeubles n’est pas soumis à la législa-
tion du Code de la commande publique.
3. B – La formation est l’intrus à chasser. Un marché public est un contrat
administratif qui répond à des besoins en matière de travaux, de fournitures
et de services.
© Éditions Foucher

4. A – Jusqu’au 31 décembre 2019, les marchés publics peuvent se faire sans


publicité ni mise en concurrence en dessous du seuil (HT) de 25 000 €. Excep-
tionnellement, pour la seule fourniture de livres non scolaires dont la valeur
est estimée inférieure à 90 000 €HT, le marché public peut se faire sans publi-
cité ni mise en concurrence.
5. A – Au-dessous du seuil de 25 000 € HT, l’acheteur public n’a pas obligation
de publicité. Au-dessous du seuil de 90 000 € HT, l’acheteur publie l’avis de
marché sur le support de son choix, dite publicité libre ou adaptée (site inter-

QCM
net ou journal qui n’a pas le statut de journal d’annonces légales, par exemple).
Une offre d’une valeur supérieure à 90 000 € HT ne pourra pas être acceptée.
6. A – Le sigle BOAMP signifie Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics.
7. B – Depuis le 1er janvier 2020, les marchés publics peuvent se faire sans
publicité ni mise en concurrence en dessous du seuil (HT) de 40 000 €.

Corrigés
© Éditions Foucher

Vous aimerez peut-être aussi

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy