Pass Fonction Publique Corriges
Pass Fonction Publique Corriges
Pass Fonction Publique Corriges
Partie 3
CORRIGÉS
§CORRIGÉS QCM 1—
1. A C – Les agents des services publics industriels et commerciaux (sauf excep-
tion) sont des agents non titulaires de droit privé.
2. B – Pour être dénommé « fonctionnaire », l’agent public doit être titulaire.
3. B – Le statut définit le fonctionnaire, l’employeur pouvant prendre diffé-
QCM
§CORRIGÉS QCM 2—
1. A – Un fonctionnaire travaillant en préfecture appartient à la fonction
publique d’État.
2. C – L’accès à la fonction publique territoriale s’effectue par concours ou,
dans certains cas, par recrutement direct. Exemple : 1er échelon des agents de
catégorie C.
3. B – Pour accéder à la fonction publique, il faut réunir cinq conditions :
1) posséder la nationalité française ; 2) jouir de ses droits civiques ; 3) avoir
un casier judiciaire vierge ; 4) avoir fait son service militaire ou avoir fait la
journée du citoyen ; 5) remplir des conditions d’aptitude physique aux fonc-
tions proposées.
4. B – Le candidat qui réussit un concours d’accès à la fonction publique ter-
ritoriale est inscrit sur une liste d’aptitude, pour un an renouvelable trois fois,
qui lui donne vocation à être nommé par un employeur territorial. En revanche,
le candidat qui réussit un concours d’accès à la fonction publique d’État est
automatiquement nommé à un poste en fonction de son rang de classement.
5. B – Quand un agent est fonctionnaire titulaire dans une fonction publique,
il doit passer par une période de stage dans l’autre fonction publique, car il y
a stage lors du premier recrutement dans un cadre d’emplois. S’il était déjà
titulaire dans une autre fonction publique, il est radié de son corps ou cadre
d’emplois d’origine.
6. C – Réussir un concours est synonyme d’avoir un grade.
7. B – Pour se présenter à un concours, il faut, entre autres conditions, possé-
der soit la nationalité française, soit celle d’un autre État membre de l’Union
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européenne ou d’un autre État partie à l’accord sur l’espace économique euro-
péen, sauf pour la filière de la police municipale.
8. A B C D – Le préfet est nommé par le président de la République, en Conseil
des ministres et sur la proposition du Premier ministre et du ministre de
l’Intérieur.
§CORRIGÉS QCM 3—
QCM
1. D – Le cadre d’emplois est le regroupement des agents soumis à un même
statut particulier, titulaires d’un grade, et ayant vocation à occuper un
ensemble d’emplois.
2. A – La fonction publique territoriale compte 8 filières, une cinquantaine de
Corrigés
cadres d’emplois et plus de 250 métiers.
3. B – Les filières correspondent aux grands domaines d’intervention des col-
lectivités territoriales.
4. C – Le grade d’adjoint territorial d’animation de 1re classe dépend de la
catégorie C.
5. A – La fonction publique territoriale compte environ 1 940 000 agents titu-
laires et non titulaires (chiffres 2019).
6. B – Dans la fonction publique territoriale, la séparation du grade et de l’em-
ploi signifie qu’en cas de suppression d’emploi, un fonctionnaire demeure
titulaire de son grade.
7. C – Les corps d’emplois dans la FPE correspondent aux cadres d’emplois
dans la FPT.
§CORRIGÉS QCM 4—
1. A B C D – Si le stagiaire a été recruté en vue d’une titularisation, à l’issue de
la période de stage, celui-ci peut aboutir à une titularisation (A), une proroga-
tion du stage (C) ou un refus de titularisation (D). Le fonctionnaire stagiaire
peut aussi être licencié pour insuffisance professionnelle (B) s’il a accompli au
moins la moitié de son stage et n’est pas titulaire dans un autre corps. Le
licenciement est prononcé après avis de la CAP sauf si son aptitude profes-
sionnelle doit être appréciée par un jury.
2. B – Faux – La prolongation du stage est différente de la prorogation. Une
prolongation a lieu, par exemple, lorsque l’agent a été en congé maternité
durant sa période de stage.
3. A C – Les modes forcés de cessation de fonction sont la révocation (titulaire)
et le licenciement (non-titulaire).
4. A – À la suite de l’admission à un concours de la FPT, la liste d’aptitude des
lauréats est publiée par ordre alphabétique.
5. B – Faux – Un fonctionnaire privé de son emploi (propriété de l’autorité de
nomination) garde son grade acquis par concours (propriété du fonctionnaire).
6. B – Il existe 4 positions administratives : la position d’activité, le congé
parental, le détachement et la disponibilité.
7. A C – Les fonctions publiques d’État et hospitalière sont organisées en corps.
La fonction publique territoriale est organisée en cadre d’emplois.
8. A – Vrai – La liste d’aptitude est valable un an, renouvelable 3 fois, soit une
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validité de 4 ans.
§CORRIGÉS QCM 5—
1. A – Vrai – Le passage d’un échelon à l’autre est automatique. Il se fait d’un
échelon à l’échelon immédiatement supérieur.
2. B – Faux – Un agent, même fonctionnaire, peut être licencié, ce pour diverses
QCM
§CORRIGÉS QCM 6—
1. B – L’entretien professionnel annuel a remplacé la notation.
2. B – Faux – L’entretien donne lieu à un compte rendu auquel l’agent peut
apporter des observations et dont il peut demander la révision.
3. B – Le fonctionnaire/l’agent doit être informé de la date de l’entretien au
moins huit jours à l’avance.
4. B – Faux – L’entretien professionnel est un moment d’échange entre le
fonctionnaire et son supérieur hiérarchique direct.
5. B – Faux – Le fonctionnaire titulaire ainsi que les agents contractuels en
CDI et les agents contractuels en CDD de plus d’un an bénéficient d’un entre-
tien professionnel annuel.
6. A – Vrai – Les critères à partir desquels la valeur professionnelle des agents
est appréciée sont fixés après avis du comité technique.
§CORRIGÉS QCM 7—
1. A – Vrai – À chaque grade correspond une échelle indiciaire. Chaque échelle
comprend plusieurs échelons. À chaque échelon est associé un indice (brut et
majoré) qui sert à calculer le traitement de base, dit aussi traitement indiciaire.
2. B – Faux – L’indemnité de résidence varie en fonction de la zone géogra-
phique de l’autorité de nomination.
3. B – L’indice majoré (IM) est l’indice de traitement qui sert au calcul du
traitement indiciaire.
4. A C D – La part obligatoire de la rémunération des agents territoriaux est
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QCM
la fonction publique de l’État..
7. C – La dernière valeur du point indiciaire date de 2017.
8. B – La valeur du point indiciaire, la même pour l’ensemble des fonctionnaires
de France, est décidée par l’État, et publiée au Journal officiel.
Corrigés
§CORRIGÉS QCM 8—
1. C – Les droits et obligations des fonctionnaires sont énumérés dans la loi
du 20 avril 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonc-
tionnaires qui a inscrit dans le Statut général des fonctionnaires les obligations
de dignité, d’impartialité, d’intégrité, de probité, de neutralité et le respect de
la laïcité. La loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique et
de son calendrier de mise en œuvre est susceptible d’apporter de nouvelles
modifications.
2. B – Le droit de grève est reconnu aux agents publics mais l’exercice du droit
de grève fait l’objet de certaines limitations. Ainsi, dans la FPE, les fonction-
naires actifs de la police nationale, magistrats judiciaires, militaires n’ont pas
le droit de faire grève, tandis que dans la FPT l’exercice du droit de grève est
dorénavant encadré dans les services publics locaux que sont : la collecte et le
traitement des déchets ménagers ; le transport public des personnes ; l’aide
aux personnes âgées et handicapées ; l’accueil des enfants de moins de 3 ans ;
l’accueil périscolaire ; la restauration collective et scolaire.
3. C – Le fonctionnaire dispose des libertés fondamentales, et donc des liber-
tés d’expression et d’association, mais il ne doit pas exprimer ses convictions
dans l’exercice de ses fonctions : par exemple, un enseignant n’a pas le droit,
en cours, de faire la promotion d’un parti politique.
4. A – Tous les agents des trois fonctions publiques – titulaires comme non
titulaires – sont soumis à des règles qui leur sont communes et dont l’essentiel
a été fixé par la loi du 13 juillet 1983 relative au statut général des fonction-
naires (dite loi Le Pors).
5. B – La liberté d’opinion des fonctionnaires, consacrée par la loi du 13 juillet
1983, recouvre la liberté de conscience et la liberté d’expression. Néanmoins,
elle doit être exercée par les fonctionnaires dans le respect des obligations qui
lui incombent (neutralité, réserve, discrétion…).
6. F – Le fonctionnaire a un droit à rémunération mais son traitement est fixé
unilatéralement et peut être modifié.
7. B – Non, conformément au principe de laïcité, un agent ne peut interrompre
son travail pour aller prier.
§CORRIGÉS QCM 9—
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1. A – Vrai – Au titre des droits, tout agent bénéficie d’un droit à la formation
professionnelle tout au long de la vie. Ce droit est mis en œuvre à l’initiative
de l’agent, en accord avec son employeur. Au titre de ses obligations, le fonc-
tionnaire a le devoir de s’adapter au service public et de mettre ses connais-
sances à jour régulièrement. Le manquement à cette obligation constitue une
faute.
2. B – Quels que soient le grade et les fonctions exercées, tout agent de la
fonction publique est soumis à l’obligation de discrétion, qui est plus large que
QCM
l’obligation de secret.
3. B – Il y a corruption passive pour la personne qui, exerçant des fonctions
publiques, est corrompue. La corruption constitue une infraction étroitement
liée à la détention d’un pouvoir public dont le titulaire entend abuser. Elle est
réprimée dans le Code pénal, au titre des manquements au devoir de probité
Corrigés
QCM
CNFPT correspond à la formation d’intégration de l’agent, elle ne peut procé-
der à la titularisation.
3. B – La formation tout au long de la carrière s’applique à tous les agents, et
son exécution conditionne l’évolution future de la carrière de l’agent.
4. B – Non – L’instauration d’un droit individuel à la formation (DIF) pour les
Corrigés
agents territoriaux est une des principales innovations de la loi du 19 février
2007. Le compte personnel de formation (CPF) a remplacé le droit individuel
à la formation (DIF). Depuis le 1er janvier 2019, le CPF est alimenté en euros
et non plus en heures.
5. A – Le sigle CPA signifie : compte personnel d’activité.
6. A B – Le compte personnel d’activité a été ouvert pour chaque agent au
1er janvier 2017. Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (DIF). Il
est utilisable par tout agent public et salarié, tout au long de sa vie active, y
compris en période de chômage, pour suivre une formation qualifiante ou
certifiante.
7. A – Vrai – La formation d’intégration est un préalable obligatoire à la titu-
larisation. La durée en est de 10 jours pour les agents de catégorie A et B,
5 jours pour les agents de catégorie C. La formation de professionnalisation
au 1er emploi doit être accomplie après la formation d’intégration au cours des
deux années qui suivent la nomination dans le cadre d’emplois. Sa durée varie
selon la catégorie du fonctionnaire : 5 à 10 jours pour les agents de catégorie
A et de catégorie B, 3 à 10 jours pour les agents de catégorie C.
8. B – Dans la FPT, le compte personnel d’activité est constitué de 2 comptes :
le compte personnel de formation (CPF) qui se substitue au droit individuel
à la formation (DIF) ; le compte d’engagement citoyen (CEC). Les activités
bénévoles ou de volontariat éligibles au CEC permettant l’acquisition de
20 heures forfaitaires par an et par activité.
7. B – Faux – Les centres de gestion sont des organes de gestion. Ils assurent
notamment le fonctionnement des instances consultatives : CAP, CT et conseil
de discipline des collectivités affiliées et organisent les concours et examens
professionnels des agents de catégories A, B et C.
8. B – Faux – Depuis la création de la fonction publique, il n’y a pas toujours
eu un ministre d’État en charge de celle-ci. Il y a eu des vice-présidents du
Conseil, des secrétaire d’État, des ministres délégués, rarement en charge d’un
QCM
trois pouvoirs.
5. B – D’un point de vue juridique, l’État est défini comme une personne phy-
sique de droit public.
6. C – Une personne morale est une entité abstraite dotée de la personnalité
juridique.
7. B – Le droit public régit les rapports entre les institutions.
8. B – Sur le plan externe, la souveraineté de l’État signifie que l’État est indé-
pendant à l’égard des autres États.
QCM
§CORRIGÉS QCM 15—
1. B – Le texte fondamental qui prévoit l’organisation de l’État, le fonctionne-
ment des institutions et qui garantit des droits aux citoyens est une Consti-
Corrigés
tution.
2. B – L’ensemble de règles de droit qui régit l’organisation et le fonctionne-
ment de l’État, de l’administration et des collectivités territoriales est le droit
public, dont fait partie le droit administratif.
3. A – La Constitution met bien en place un ensemble de règles juridiques,
selon un ordre déterminé, dit « hiérarchie des normes ».
4. A – « La nature des citoyens » est l’intrus à chasser. En effet, la Constitution
détermine la nature de l’État, l’ensemble des droits et libertés et les relations
entre les pouvoirs publics.
5. C – L’actuelle Constitution française porte officiellement la date du 4 octobre
1958. Son préambule renvoie à deux textes fondamentaux : la Déclaration des
droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et le préambule de la Consti-
tution du 27 octobre 1946 ; la Charte de l’environnement de 2004 leur a, par
la suite, été ajoutée.
6. B – La théorie de la séparation des pouvoirs regroupe le pouvoir exécutif,
le pouvoir législatif (et non légitime) et le pouvoir judiciaire.
7. B – Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement, lui-même composé de
l’addition de l’Assemblée nationale et du Sénat.
liennes » car attribuées uniquement au roi sous l’Ancien Régime. Ces compé-
tences obligatoires consistent en la sécurité extérieure par la diplomatie et la
défense du territoire ; la sécurité intérieure et le maintien de l’ordre public ;
la définition du droit et l’application de la justice ; l’émission de la monnaie.
4. A – Oui, un État peut s’attribuer des compétences autres que ses compé-
tences régaliennes. C’est le cas de l’État français, qui a fait le choix de prendre
à sa charge des compétences supplémentaires sur le plan national, au nom de
l’égalité de traitement des citoyens (cf. préambule de la Constitution du
27 octobre 1946 – Art. 1 à 13).
5. A – Oui, l’État français est une personne morale de droit public, c’est-à-dire
qu’il est reconnu comme étant sujet de droit, ce qui lui confère des droits,
comme ester en justice, conclure des contrats, acquérir ou céder des biens
meubles ou immeubles ; ainsi que des devoirs, comme le respect de la Consti-
tution.
6. B – Avant la loi du 2 mars 1982, le principal représentant de l’État est le
préfet de département. En effet, si départements et communes disposent bien
d’un organe délibérant élu au suffrage universel direct (le conseil général et le
conseil municipal), d’un président ou d’un maire ainsi que de certains pouvoirs,
ils ne sont pas dotés d’un véritable exécutif élu, puisque le préfet, représentant
nommé du pouvoir central, demeure à leur tête.
7. B – Bien que les communes et les départements (la région n’existait pas
encore en tant que telle) aient été « gérés » plus par le préfet que par un véri-
table organe exécutif élu, communes et départements étaient bien considérés
comme des collectivités territoriales.
Un État régional est une forme d’État intermédiaire entre un État unitaire et
un État fédéral. Exemples : Espagne et Italie.
2. A – La commune, le département, la région. Le canton a la qualité de cir-
conscription administrative mais n’accueille aucun service déconcentré de
l’État. L’académie est une circonscription administrative spéciale.
3. B – Un préfet est nommé et affecté à un poste territorial par décret du
président de la République, pris en Conseil des ministres sur proposition du
QCM
Premier ministre et du ministre de l’Intérieur.
4. B – La loi du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des
départements et des régions, dite aussi « loi Deferre » du nom du ministre de
l’Intérieur qui la fit voter, est considérée comme la loi inaugurale de la décen-
tralisation.
Corrigés
5. B – Avec la loi du 2 mars 1982, la tutelle de l’État, exercé par le préfet, est
remplacée par un contrôle sur la seule légalité a posteriori, exercé par les tri-
bunaux administratifs. Les actes des collectivités territoriales deviennent
exécutoires de plein droit, même si certains d’entre eux doivent encore obli-
gatoirement être notifiés au préfet.
6. A – Avant la loi du 2 mars 1982, si les départements disposaient bien d’un
organe délibérant élu au suffrage universel direct (le conseil général), d’un
président et de certains pouvoirs, ils n’étaient pas dotés d’un véritable exécu-
tif élu, puisque le préfet, représentant du pouvoir central, demeurait à leur
tête. Il s’agissait donc plus d’un aménagement technique qui permettait la
mise en œuvre des politiques de l’État. Le préfet et autres représentants locaux
de l’État sont dans une situation d’étroite subordination hiérarchique par
rapport au pouvoir central (fonctionnaires d’État).
7. A – Le préfet de département demeure seul responsable de certaines com-
pétences régaliennes : contrôle administratif, ordre public et sécurité, entrée
et séjour des étrangers, droit d’asile.
QCM
munes relèvent de la catégorie communale ; les départements de la catégorie
départementale ; les régions de la catégorie régionale.
6. C – Les régions ont été créées par la loi du 2 mars 1982 relative aux droits
et libertés des communes, des départements et des régions. L’élection des
premiers conseils régionaux ont eu lieu mars 1986.
Corrigés
7. A – Vrai. Le territoire géographique du département existe depuis 1790,
mais le département n’est devenu une personne morale juridiquement res-
ponsable qu’en 1982, à la suite de la loi du 2 mars.
8. C – Depuis le 1er janvier 2018, la « collectivité de Corse » (et non plus « la
collectivité territoriale de Corse ») est devenue une collectivité à statut parti-
culier en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements
de Corse du Sud et de Haute-Corse.
qu’un rôle de coordination, à l’exclusion de tout rôle de décision, afin que soit
respectée l’interdiction de la tutelle.
§CORRIGÉS QCM 23—
1. A – Vrai. Dans les communes, l’état civil est un service de l’État dont le maire,
représentant de l’État, est responsable et, à ce titre, officier de l’état civil.
2. B – Faux. Les autorités déconcentrées sont sous l’autorité de l’État ; ce sont
QCM
1982.
5. C – Le sigle CESER signifie Conseil Économique, Social et Environnemental
Régional. Il s’agit d’une assemblée consultative, qui ne prend aucune décision
mais émet des avis par lesquels il participe à l’administration de la région. Il
est néanmoins obligatoirement saisi pour donner son avis, avant leur examen
par le conseil régional, sur des documents relatifs : au contrat de projet État
région ; aux différents documents budgétaires de la région ; aux orientations
générales dans les domaines sur lesquels le conseil régional est appelé à déli-
bérer ; aux actions régionales en termes d’environnement.
6. A – Le département est chef de file en matière d’action sociale.
7. B – La région, le département, la commune sont autonomes. Cette autono-
mie est postulée par le principe de libre administration des collectivités terri-
toriales.
8. B – Faux. Seules les communes bénéficient de la clause de compétence géné-
rale leur permettant de régler par délibération toutes les affaires relevant de
leur niveau. Cependant, les trois niveaux de collectivités se partagent les com-
pétences dans les domaines suivants : sport, tourisme, culture, promotion des
langues régionales, éducation populaire.
QCM
casquette » : le maire est donc tout à la fois : (A) l’organe exécutif de la com-
mune donc (C) le supérieur hiérarchique des agents de la commune et (B) un
agent de l’État.
Corrigés
§CORRIGÉS QCM 25—
1. B – Le sigle EPCI signifie établissement public de coopération intercommu-
nale.
2. A – Le terme « intercommunalité » désigne une forme de coopération entre
communes.
L’EPCI est la structure administrative de gestion de « l’intercommunalité ».
3. B – Il n’existe que deux catégories différentes de coopération intercommu-
nale : le syndicat-intercommunal à vocation unique ou multiple (SIVU,
SIVOM) ; la communauté – de communes, d’agglomération, urbaine, métro-
pole.
4. A – Depuis la loi 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales,
toute commune est obligatoirement rattachée à un EPCI à fiscalité propre,
hormis 4 communes isolées : îles monocommunales = îles d’Yeu, de Bréhat,
de Sein et d’Ouessant.
5. B – Seule la catégorie « communauté » peut lever l’impôt afin d’assurer ses
ressources. Elle est d’ailleurs dite « à fiscalité propre ».
6. A – L’organe délibérant d’une communauté de communes s’appelle le conseil
communautaire.
7. B – Un EPCI à fiscalité propre est de forme fédérative.
8. B – Si tous les EPCI à fiscalité propre détiennent des compétences obliga-
toires, seules les communautés de communes et les communautés d’agglomé-
ration bénéficient de compétences optionnelles (au moins 3 parmi celles
proposées par la loi). Quant aux compétences facultatives, ce sont des com-
pétences supplémentaires que les communes décident librement de transférer
à l’EPCI à fiscalité propre.
une solution (A, B). Par ailleurs, « pris en tenaille » entre le renforcement des
communautés et la baisse des dotations de l’État, les élus sont inquiets pour
l’avenir du périmètre communal, l’intercommunalité posant le problème de
la gouvernance et de la légitimité démocratique des nouvelles instances exé-
cutives (C). Enfin, les sondages successifs montrent que les Français, très
Corrigés
République (loi NOTRe) a effectivement établi des « chefs de file » pour cer-
taines compétences parmi les trois catégories de collectivités territoriales ainsi
que pour les EPCI à fiscalité propre dans le but de spécialiser les compétences
de chaque catégorie de collectivités et d’EPCI. Exemples : les régions, chefs de
file en matière de développement et d’aménagement du territoire ; les dépar-
tements, chefs de file en matière de solidarité.
4. B – La loi portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique
territoriale date du 26 janvier 1984. La loi du 13 juillet 1983 porte sur les
QCM
droits et obligations des fonctionnaires.
5. B – Les modes de scrutin aux élections communautaires ont été modifiés
par la loi du 17 mai 2013 qui a introduit le suffrage universel direct par liste
pour les communes de 1 000 habitants et plus.
6. B – La loi 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de
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la coopération intercommunale est également dite loi Chevènement, ministre
de l’Intérieur du gouvernement Jospin de juin 1997 à août 2000.
7. A – La loi du 13 août 2004 concerne les collectivités territoriales et les EPCI
à fiscalité propre.
8. B – La loi de transformation de la fonction publique concerne les trois
fonctions publiques : d’État, territoriale et hospitalière.
de trois : les marchés publics, les délégations de service public et les contrats
de partenariat public-privé.
QCM
Constitution d’un article 72-2, mais son respect était, déjà auparavant, vérifié
par le Conseil constitutionnel qui s’assurait que les règles posées par la loi
« n’ont pour effet ni de restreindre la part [des] recettes ni de diminuer les
ressources globales des collectivités concernées au point d’entraver leur libre
administration ».
Corrigés
2. B – C’est en 2018 qu’a été lancé un mécanisme de contractualisation entre
l’État et les 322 plus grandes collectivités visant à réduire la dépense publique
locale de 13 milliards d’euros (ce dispositif a été initié en 2017 à Cahors, lors
de la Conférence nationale des territoires).
3. A B C D – Le budget est un acte politique (arbitrages), d’autorisation (à lever
l’impôt), de prévision (budget voté pour l’année à venir), administratif (règles
à respecter).
4. B – Les emprunts sont l’intrus à chasser. Les ressources propres sont consti-
tuées du produit des impositions, des redevances pour service rendu et des
produits du domaine, participations d’urbanisme, produits financiers, dons
et legs.
5. A – Vrai. L’autonomie financière des collectivités territoriales a été consacrée
par la loi organique n° 2004-758 du 29 juillet 2004.
6. B – Faux. Les frais de crèche payés par les parents vont à l’autorité respon-
sable de la gestion de la crèche : la commune s’il s’agit d’une crèche municipale ;
au département s’il s’agit d’une crèche départementale ; à l’association s’il
s’agit d’une crèche parentale, etc.
blissements publics.
5. B – Les documents budgétaires sont au nombre de 5 : le budget primitif
(BP) ; le budget supplémentaire (BS) ; les décisions modificatives (DM) ; le
compte administratif ; le compte de gestion.
6. B – Les documents budgétaires de modification n’existent pas. Ne pas
confondre avec la décision modificative, facultative, qui est une délibération
QCM
de l’assemblée délibérante prévoyant et autorisant des dépenses non prévues,
ou évaluées de façon insuffisante lors de l’adoption du budget, et précisant
les moyens de financement.
7. A – Le compte administratif, bilan financier de l’ordonnateur, constitue
l’arrêté des comptes de la collectivité à la clôture de l’exercice budgétaire, qui
Corrigés
intervient au plus tard le 30 juin de l’année N+1.
8. C – Le sigle BP signifie « budget primitif ».
QCM
net ou journal qui n’a pas le statut de journal d’annonces légales, par exemple).
Une offre d’une valeur supérieure à 90 000 € HT ne pourra pas être acceptée.
6. A – Le sigle BOAMP signifie Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics.
7. B – Depuis le 1er janvier 2020, les marchés publics peuvent se faire sans
publicité ni mise en concurrence en dessous du seuil (HT) de 40 000 €.
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