Explication Linéaire N°7 - La Mort de Manon
Explication Linéaire N°7 - La Mort de Manon
Explication Linéaire N°7 - La Mort de Manon
Tout cela plus aussi bien le champ lexical du récit, “récit”, “raconte”,
“exprimer”, et le champ lexical de la tragédie : “malheur”, “pleurer”, mettent le
lecteur en attente du récit qui narre la mort de Manon,
Mouvement 2 Le récit de la mort de Manon.
Un récit qui se différencie par le temps employé dans le paragraphe
précédent, on passe du présent, temps du aux passé, plus-que-parfait,
“avions passé” (l.5),
imparfait, “croyez” (l.5)
passé simple “m’aperçus” (l.7)
L’emploi de la périphrase “endormie” (l.6), associe, la mort, au sommet, des
Grieux, idéaliste cette mort pour qu’elle lui soit plus supportable.
Cela laisse entrevoir que des Grieux, en tant que narrateur de sa propre
histoire, fait un récit tragique de la mort de Manon.
La mort est non seulement idéalisée par sa douceur, mais également par sa
sérénité, emploi de l’adverbe tranquillement (l.5).
Les gestes de tendresse et d’amour, “je les approchai de mon sein, pour les
réchauffer” (l.8) de la part de des Grieux.
Manon sensible à toute l’attention que lui produit des Grieux répond à ses
gestes tendres. “Elle sentit ce mouvement et faisant un effort pour saisir les
miennes” (l.8 à 9).
Les dernières paroles échangées entre les deux amants se font au discours
indirect. Il préfère reprendre les dernières paroles qu’il a échangées avec elle
car les mots lui manquent pour dire sa douleur.
Manon semble plus consciente de ce qu’il va se passer, “qu’elle croyait à sa
dernière heure” (l.9 à 10), l’épithète “faible” est annonciateur de la mort qui
guette Manon, elle évoque sa mort par périphrase. “Sa dernière heure” (l.10),
Des Grieux explique le faux jugement face à l’approche de la mort “je ne pris
d’abord ce discours” (l.10), la négation restrictive “ne….que” plus un langage
ordinaire, puisqu’il minimise ce qu’il se passe, il est suivi par une autre
restrictive “Je n’y répondis que” (l.11).
Les dernières paroles échangées entre les deux amoureux sont chargées
d’amour, tendres consolations d’amour” (l.11).
Toutefois, on assiste à une prise de conscience de des Grieux qu’il s’agit de la
fin pour Manon. Cette prise de conscience se mord sur la présence d’une
conjonction de coordination, “mais” (l.11), qui vient montrer une rupture face à
l’attitude de Manon “soupirs” (l.11), “silence” (l.12), “serment” (l.12), on constate
une gradation dans la disparition progressive du personnage. Tous ces
signes sont annonciateurs de la mort et des Grieux semble enfin le
comprendre “me firent connaître” (l.13), comprendre que Manon va mourir
avec emploi de la périphrase de l’euphémisme, “la fin des malheurs”, pour
parler de la mort, mais aussi pour lui faire comprendre que Manon n’a
malheureusement eu que des malheurs et enfin la mort va libérer de tous ces
malheurs.