Developpement Des Pme en Algerie: AIDOUNI Feriel
Developpement Des Pme en Algerie: AIDOUNI Feriel
Developpement Des Pme en Algerie: AIDOUNI Feriel
.DE LA PART DE :
SOMMAIRE :
1.Introduction……………………………………………………………………………………………………………………….3
6.conclusion………………………………………………………………………………………………………………………………………8
7.Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………………………………9
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1. introduction :
Les petites et moyennes entreprises (PME) représentent une part prépondérante, soit plus de
95 % de l'ensemble des entreprises, et contribuent à hauteur de 60 à 70 % de l'emploi total.
Elles jouent un rôle crucial dans la création d'emplois au sein des économies de l'OCDE. Ces
entreprises présentent des avantages et des inconvénients spécifiques qui peuvent nécessiter
des mesures particulières. Avec l'avènement des nouvelles technologies et la mondialisation,
l'importance des économies d'échelle diminue dans de nombreuses activités, renforçant ainsi
le potentiel de contribution des petites entreprises.
Parallèlement, les défis traditionnels auxquels les PME sont confrontées, tels que
l'insuffisance de financement, les difficultés liées à l'adoption des nouvelles technologies, les
capacités managériales limitées, la faible productivité et la complexité réglementaire,
s'intensifient dans un contexte mondialisé où la technologie joue un rôle prépondérant.
La majorité des PME en Algérie sont nées à partir de la fin des années 1980. La PME avant cette date
n'a joué qu'un rôle secondaire. Majoritairement, on peut distinguer trois périodes de l'évolution de la
PME depuis l'indépendance.
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2. Les Origines du Développement des PME en Algérie :
Le premier Code des Investissements, promulgué en 1963, n'a pas eu d'impact significatif sur
le développement du secteur des PME, malgré les garanties et avantages prévus pour les
investisseurs nationaux et étrangers. Cette période est également marquée par l'adoption
d'une économie planifiée à prédominance publique, axée sur des industries de biens
d'équipements et de produits intermédiaires.
Pendant toute cette période, la PME était considérée comme un complément au secteur
public, avec toutes les politiques se concentrant sur le développement de ce dernier, laissant
le secteur privé se débrouiller comme il le pouvait. En conséquence, les entrepreneurs privés
ont investi dans des créneaux nécessitant moins de contrôle.
Pendant cette période, d'importantes réformes ont été initiées tout en maintenant le système
de l'économie administrée. Les deux plans quinquennaux (1980-1984) et (1985-1989)
illustrent ces réformes entreprises en faveur du secteur privé. Simultanément, un nouveau
cadre législatif et réglementaire relatif à l'investissement privé a été promulgué par la loi du
21 août 1982, énonçant un ensemble de mesures favorables aux PME, notamment :
Le droit de transfert nécessaire pour l'acquisition d'équipements et, dans certains cas,
de matières premières ;
L'accès, bien que limité, aux autorisations globales d'importations (A.G.I) ainsi qu'au
système des importations sans paiement (CNES, 2002).
Cependant, cette période a également été marquée par certains obstacles pour les PME,
notamment :
À partir de 1988, l'Algérie a entamé une phase de transition vers une économie de marché,
établissant des liens avec des institutions internationales telles que le FMI et la Banque
mondiale pour remédier à la crise de sa dette extérieure d'une part, et mettant en œuvre un
régime de politique monétaire, financière, économique et commerciale d'autre part. Ce
régime a conduit à la privatisation de nombreuses entreprises publiques et a favorisé le
développement des petites et moyennes entreprises (PME) dans certaines activités
économiques, notamment la transformation des métaux ainsi que les petites industries
mécaniques et électroniques.
Cependant, le bilan de la mise en œuvre du code de 1993 a été mitigé, incitant les autorités à
promulguer en 2001 l'ordonnance relative au développement de l'investissement
(Ordonnance N° 01103 du 20/08/2001) et la loi d'orientation sur la promotion de la PME (Loi
N° 01/18 du 12/12/2001). Ces mesures, mises en place simultanément, définissent et
établissent, entre autres, des facilitations administratives dans la phase de création
d'entreprise. Elles prévoient également la création d'un Fonds de Garantie des prêts accordés
par les banques en faveur des PME, la création du Conseil National de l'Investissement (CNI),
et la suppression de la distinction entre investissements publics et investissements privés
(CNES, 2002).
La collecte et le traitement des données pour dresser un état des lieux de la PME ont mis en
évidence de manière frappante les lacunes en matière d'information et de définitions. Les
différentes sources existantes, en raison de problèmes de données statistiques et des lacunes
dans les systèmes d'enregistrement et de suivi sur le plan légal et fiscal, ne parviennent pas
seules à offrir une image fidèle du secteur des PME.
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L'estimation du nombre de PME est principalement basée sur les données de la CNAS. Selon
ces informations à la fin de l'année 1999, le nombre d'entreprises assimilées à des PME
s'élevait à 159 507 entreprises, employant 634 375 personnes. Parmi ces entreprises, les très
petites entreprises (moins de 10 salariés) représentent 93,24 % et emploient 221 975 salariés,
soit 35 % de l'emploi total. Les PME employant 10 salariés et plus comptent 10 782
entreprises, soit 7 % du total, et emploient 412 400 salariés, soit 65 % de l'emploi global.
Les réformes engagées en Algérie depuis les années quatre-vingt ont progressivement
transformé la politique économique du pays, la basculant vers une orientation axée sur les
forces du marché. Cette nouvelle approche reconnaît le rôle crucial des entreprises privées
dans le développement local et national, en particulier à la fin des années quatre-vingt et au
début des années quatre-vingt-dix, favorisant ainsi l'émergence du secteur des PME en tant
que véritable moteur de croissance économique.
Dans ce contexte, nous examinerons l'évolution du rôle des PME dans l'économie nationale à
travers des indicateurs tels que le PIB, la valeur ajoutée et l'emploi. Le tableau 3 présente
l'évolution de la contribution des petites et moyennes entreprises à ces trois indicateurs pour
la période de 2001 à 2007.
Au cours de cette période d'étude, les entreprises privées ont en moyenne contribué à
hauteur de 78 % au PIB, avec une évolution constante. En 1998, cette contribution était de
53,6 % (CNES, 2002). Il est intéressant de noter que la contribution des PME au PIB est de 57
% au Japon, 64,3 % en Espagne, 56 % en France, 44 % en Autriche, 43 % au Canada et 33 %
en Australie, selon les données de l'OCDE en 2002.
En ce qui concerne la valeur ajoutée, après avoir représenté seulement 40 % du total au cours
des années 1990, la part des PME privées est passée à 87,64 % en 2007, avec des chiffres
intermédiaires de 84 % en 2002 et 85,90 % en 2005, établissant une moyenne de 85,80 %. En
comparaison, la valeur ajoutée des PME dans l'Union européenne représentait 57,6 % du
total en 2005.
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4.facteurs macroéconomiques de la compétitivité des pme en algerie :
Dans ce contexte, la compétitivité revêt plusieurs nuances. Elle peut être définie comme la
capacité d'une entreprise à résister à ses concurrents, ce qui se traduit par un avantage sur le
marché. Il est important de souligner que la rentabilité ou la productivité, bien que des
mesures significatives, ne représentent qu'une fraction d'un concept plus vaste appelé
compétitivité (Pricewaterhouse Coopers Développement, 2002).
Une autre perspective la considère comme la capacité d'une entreprise à accroître sa part de
marché dans un environnement concurrentiel, que ce soit à l'échelle nationale ou
internationale (Observatoire de la compétitivité, 2004). Le World Economic Forum (1991) la
décrit comme la capacité immédiate et future des entrepreneurs à utiliser les ressources à
leur disposition, tant nationales qu'étrangères, afin de rendre leurs produits plus attractifs
que ceux de leurs concurrents.
Bertrand Bellon (1991) propose une définition englobant la capacité d'un acteur économique
à produire, vendre et se développer dans le temps, en valorisant ses acquis dans un
environnement complexe et ouvert. Lawrence et Lorsh (1986) voient la compétitivité de
l'entreprise comme le degré de flexibilité de sa structure face aux exigences de son
environnement.
Selon ces différentes perspectives, la compétitivité est un processus complexe influencé par
des facteurs liés à l'entreprise, à son environnement et à ses produits. Dans ce contexte,
l'environnement de l'entreprise joue un rôle crucial. Des chercheurs tels que Coskun et
Altunisk (2002) et Demick et O'Reilly (2003) mettent en avant que les facteurs
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macroéconomiques tels que les services d'appui, l'environnement des affaires, les
infrastructures, et le cadre institutionnel et politique de la concurrence, sont déterminants
pour favoriser ou décourager la compétitivité de l'entreprise.
L’agence Nationale de Soutien à l’Emplois des Jeunes (ANSEJ: ( C’est un dispositif crée en 1996 qui
permet aux jeunes chômeurs (19 à 35 - 40 ans) de créer leur propre emploi et de réaliser leur projet
professionnel, L’ANSEJ est chargée de : mettre à la disposition des jeunes de projets toutes les
informations d’ordre économique, technique, législatif et réglementaire relatives à l’exercice de leurs
activités, d’établir des relations permanentes avec les banques et les institutions financières dans le
cadre du montage financier des projets et de fournir des aides à l’investissement pour les
entrepreneurs dans le cadre de suivi des prêts ؛Ce programme estconsidéré comme le plus
important dispositif de lutte contre le chômage en Algérie, ayant permis la création de 919 397
emplois et 385 166 entreprises en 2019, il couvre la totalité du pays avec %29 %55 %15 %1 Figure
n03: Evolution de la répartition sectorielle des PME privée en Algérie 2009-2019 Services BTPH
Industrie Agriculture IMANSOUREN Souhila 671 «EL-Manhel Economique, volume 04, Numéro 03,
Déc 2021, P659- 682», Université El Oued , Algérie. 53 antennes dans les wilayas et 11 centres
régionaux.
6.conclusion :
L'économie algérienne se caractérise par divers défis tels qu'un taux de chômage élevé, une
économie informelle prédominante, une hausse des prix et des entrées de capitaux limitées.
Dans ce contexte, le développement de l'esprit entrepreneurial, de la créativité et de
l'innovation peut constituer la clé pour stimuler la reprise de l'activité économique du pays.
Malgré les réformes économiques entreprises en Algérie, qui demeurent inachevées, le pays
peine encore à instaurer un climat d'affaires propice, permettant au secteur privé de jouer un
rôle central dans la construction d'une économie moderne. Cela suggère la présence
persistante d'obstacles entravant la création de petites et moyennes entreprises.
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L'environnement économique et social demeure marqué par une bureaucratie pesante,
vivement critiquée par l'ensemble des acteurs économiques et sociaux. Les contraintes
demeurent significatives, entravant la concrétisation sur le terrain d'une faible proportion des
projets de création d'entreprises.
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Bibliographie :
pme-et-compétitivité-en-algérie.pdf
file:///C:/Users/hp/Downloads/l%E2%80%99entrepreneuriat_-evolution-et-contraintes-%C3%A0-la-
cr%C3%A9ation-des-pme-en-alg%C3%A9rie-(2001-2019).pdf
https://www.cnese.dz/web/content?model=cnese_backend.post_doc&field=document&id=191
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