DS4 24
DS4 24
DS4 24
1
→
− →
− →
−
On travaille en notation complexe c’est-à-dire que l’on cherche E et B sous la forme : E (M, t) =
→
− →
− →
−
E 0 (z) exp(iωt) et B (M, t) = B 0 (z)exp(iωt)
→
−
10. Déterminer B 0 (z) en introduisant une longueur caractéristique δ dont on donnera le nom et la
signification physique. On fera l’hypothèse qu’une constante d’intégration est nulle c’est-à-dire que
la plaque est d’épaisseur très grande selon z.
11. Calculer δ pour une fréquence de 50 Hz (prise électrique) et pour une fréquence de 1 MHz (ondes
radio). L’hypothèse précédente est-elle valable pour une plaque de quelques centimètres ? En déduire
les conséquences pour les lignes à haute tension et les antennes radio.
B2
12. Montrer que le vecteur de Poynting en z = 0 est → −
π (t) = 2 0 cos ωt(cos ωt − sin ωt)→
−
uz
µ0 γδ
13. En déduire la puissance moyenne temporelle P transférée au conducteur à travers une surface
∆x.∆y.
14. Montrer que cette puissance est égale à la puissance moyenne dissipée par effet joule sur la surface
∆x.∆y, pour z ∈ [0; +∞[. Interpréter.
a) À quelle condition peut-on en pratique dire que ce solénoïde est infiniment long ?
On admettra dans la suite que cette condition est réalisée.
ic (t) (S )
• • • • • • • • • • • • • • • •
• z 2R Figure 1–
O
NNNNNNNNNNNNNNNN
2
fil de cuivre de conductivité γCu = 6,0.107 S.m−1 . On introduit à l’intérieur de celui-ci une
petite bobine de détection (B) constituée d’un enroulement de Nb spires jointives et circulaires
de rayon rb = 2,0 cm et de longueur `b = 8 cm. Cette petite bobine possède une inductance
propre Lb et une résistance Rb . Elle est connectée à une résistance Ru , ce qui permet de fermer
le circuit (FIGURE 2).
ic (t) (S )
• • • • • • • • • • • • • • • •
iu (t)
•••••••••
z0 2rb z
Ru u(t)
(B)
NNNNNNNNNNNNNNNN
ic (t)
Figure 2– Petite bobine de détection introduite dans ( S ).
4) Calculer l’inductance mutuelle M (supposée positive) de (S ) et de la bobine (B).
5) La tension u(t) aux bornes de Ru est mesurée à l’aide d’un oscilloscope de très grande
impédance d’entrée.
a) Établir une équation électrique reliant u(t) et l’intensité ic (t) tranversant (S ).
b) Le générateur de courant impose un courant sinusoïdal ic (t) = Im cos(ωt) dans le so-
lénoïde. La tension mesurée aux bornes de Ru est alors sinusoïdale
u(t) = Um cos(ωt + ϕu ).
Dans le cas où Ru Rb et Ru Lb ω, on relève différentes valeurs de l’amplitude
Um en fonction de la fréquence f . L’amplitude du courant dans le solénoïde est
Im = 1,00 A.
f (Hz) 50 150 250 400 650 1000
Um (V) 0,200 0,590 1,00 1,60 2,60 3,96
Cette expérience valide-t-elle l’expression de Um ? Si oui en déduire l’inductance
mutuelle M . Quel est alors le nombre de spires Nb de la bobine (B) ?
c) Cette question est ouverte et nécessite de l’initiative personnelle. Il en sera tenu
compte dans le barème de correction. Compte-tenu des résultats précédents, quelle
est la valeur minimale de la résistance Ru à utiliser pour réaliser cette expérience ?
On retire la bobine de détection (B) et on insère dans (S ) un tube creux en aluminium
de même axe Oz de même longueur ` que (S ). Le rayon interne du tube est a et son
rayon externe est b > a (FIGURE333). L’aluminium est un très bon conducteur ohmique,
de conductivité électrique γAl .
Dans toute cette partie, on négligera les effets de bords et on supposera donc que, du
point de vue des symétries, on peut considérer le tube et le solénoïde comme étant infi-
nis. Sauf mention du contraire, un générateur de courant impose dans (S ) un courant
d’intensité ic (t), pas nécessairement sinusoïdal. (S ) produit alors un champ magnétique
→
−
B (t) = B(t) − →.
u z
ic (t) (S )
• • • • • • • • • • • • • • • •
ic (t)
b a b a
z0 z •
z0z
Tube Tube
NNNNNNNNNNNNNNNN
ic (t)
Figure 3– Insertion d’un tube creux d’aluminium dans le solénoïde
3
→
−
6) D’après l’équation de Maxwell-Faraday, le champ magnétique variable B (t) créé par le
−
→ −→ −→ →
−
solénoïde (S ) crée un champ électrique E1 tel que rot E1 = − ∂ B /∂t.
a) Démontrer la relation intégrale qui se déduit de l’équation de Maxwell-Faraday.
Comment appelle-t-on cette loi ?
−→ −
→
b) On suppose que E1 est de la forme E1 = E(r, t) −→. Justifier sa dépendance vis à vis
uθ
−
→
des coordonnées et déterminer E(r, t) en calculant la circulation de E1 sur le cercle
de rayon r.
→
−
c) En déduire le vecteur densité de courant j1 dans le tube en fonction de dic /dt.
7) D’après l’équation de Maxwell-Ampère, les courants induits dans le tube créent à leur
−
→ −→ −→ →
−
tour un champ magnétique B1 tel que rot B1 = µ0 j1 .
−→
a) Déterminer la direction de B1 et les coordonnées dont il dépend.
−→ →
−
b) On suppose que B1 = 0 si r > b. En utilisant l’équation de Maxwell-Ampère,
−
→
déterminer B1 pour a 6 r 6 b et r < a.
→
− →
− −→
8) Le champ magnétique total B tot est la somme B + B1 . La petite bobine de détection
(B) est alors réintroduite dans le tube (on suppose rb < a) et elle est placée au centre
du solénoïde (S ).
a) Déterminer la force électromotrice induite ei (t) dans (B).
b) (B) est à nouveau connectée à la résistance Ru décrite sur la FIGURE 3 et le géné-
rateur de courant impose une intensité sinusoïdale ic (t) = Im cos(ωt) dans (S ). La
tension u(t) aux bornes de Ru est de la forme u(t) = Um cos(ωt + ϕu ).
Montrer que dans le cas où Ru Rb et Ru Lb ω, l’amplitude Um se met sous la
forme :
Å ã2
ω
Um = M ω 1 + Im
ω0
où M est l’inductance mutuelle calculée à la question 6) et où ω0 est une pulsation
caractéristique à déterminer en fonction de µ0 , γAl , a et b.
c) Application numérique : a = 3,0 cm et b − a = 1,0 mm et γAl = 3,77.107 S.m−1 .
Calculer ω0 .
d) La FIGURE 4donne les résultats expérimentaux avec le tube précédent, sous la forme
d’un graphique où on a porté le logarithme décimal de Um (exprimée en Volts) en
ordonnée en fonction de la fréquence f en abscisse selon une échelle logarithmique.
L’amplitude du courant pour cette expérience est Im = 1,00 A. Ce relevé expéri-
mental valide-t-il le modèle théorique développé dans cette question ? Justifier la
réponse.
4
log Um
3
•
2
•
•
1
•
•
0
•
•
•
−1 •
f (Hz)
10 20 30 100 200 300 1000 2000 3000
DONNÉES
FORMULAIRE
En coordonnées cylindriques :
−−→ ∂f 1 ∂f ∂f
gradf = ~ur + ~uθ + ~uz
∂r r ∂θ ∂z
→
− 1 ∂(rAr ) 1 ∂Aθ ∂Az
div A = + +
r ∂r r ∂θ ∂z
1 ∂Az ∂Aθ
−
r ∂θ ∂z
−→ →
−
∂Ar ∂Az
rot A = −
∂z ∂r
1 ∂(rA ) 1 ∂A
θ r
−
r ∂r r ∂θ
1 ∂2f ∂2f
1 ∂ ∂f
∆f = r + 2 2 + 2
r ∂r ∂r r ∂θ ∂z
→
− −−→ →
− −→ −→→
−
∆ A = grad div A − rot rot A
5
Problème 3 : Propagation unidimensionnelle non dispersive
6
Corrigé
1
−
→
• Le plan xOz est plan de symétrie et le champ B y est donc perpendiculaire et est donc selon −
→
uy .
→
−
• L'invariance par translation selon x et y montre que B ne dépend que de z .
−
→
• Le plan xOy est plan de symétrie et le champ B est donc antisymétrique par rapport à ce plan de
sorte que B(z) = −B(−z).
•
−
→ →
−
Finalement, B = B(z)uy avec B impaire
!
B 2
z z
1
x 2z a
!j y
−
→ −
→
d'où B (z) = −µ0 jz uy
• Pour z > a/2, on applique le théorème d'Ampère au contour Γ2 :
I
→ −
− →
B . d ℓ = −2B(z)ℓ = µ0 jℓa
−
→ 1 →
−
d'où B (z) = − µ0 jauy
2
Pour z < −a/2, on utilise l'imparité de B et
→
− µ0 ja −
→
B (z) = uy
2
3 On utilise l'équation de Maxwell-Ampère en régime stationnaire :
−→− → −
→
rot B = µ0 j
dB
• Pour |z| < a/2, = −µ0 j .
dz
d'où B = −µ0 jz + Cte
Cte = 0 car B est impaire.
dB −
→
• Pour |z| > a/2, = 0 et B = Cte . En utilisant la continuité de B en l'absence de courants
dz
surfaciques, on retrouve les résultats précédents.
4/
→−
− → j2
PV = j . E = = γE2
γ
!
B z
!
E
a
!
x
y
→
−
En dehors de la plaque, il est nul puisque E est nul.
6 En régime quelconque, le bilan d'énergie EM s'écrit :
∫∫ ∫∫∫
dE −
→ − → →−
− →
+ ⃝ Π . dS = − j . E .dτ
dt
dE −
→
Ici, = 0 puisqu'on est en régime permanent. Le ux de Π à travers la plaque (en ) vaut 3 :
− a/2
+
dt
x
z
!
a
x
y
!
∫∫
−
→ − → j 2 (a/2)∆x∆y
⃝ Π . d S = −2
γ
∫∫∫ j 2 j2
Or, PJ = dτ = a∆x∆y
γ γ
On retrouve donc le bilan global d'énergie sur la plaque.
B. Etude du régime variable
La constante de temps s'écrit τ = ε0 /γ = 2, 8.10−17 s. ρ(t) tend rapidement vers 0 et on peut considérer le
conducteur comme localement neutre.
∂E
8 Comparons jc = γE à jD = ε0 . On se place en régime harmonique. En ordre de grandeur, évaluons
∂t
le rapport jc /jD .
γE
jc /jD ≈
ε0 ∂E
∂t
γE
≈
ε0 ωE
γ
≈
ε0 ω
jc /jD ≈ 103
[D] = L2 .T−1
d2 B0
= jµ0 γωB0
dz 2
B0 (z) = C1 e−αz + C2 eαz avec α2 = jµ0 γω
√
√ 1+j 2
α= µ0 γωe jπ/4
= avec δ =
δ µ0 γω
−
→
Le courant est volumique et non pas surfacique donc B est continu. Il ne diverge pas en l'inni et
−
→ →
−
B = B0 e−z/δ cos(ωt − z/δ)uy
11 L'amplitude du champ décroit quand on pénètre dans le conducteur. δ est appelé épaisseur de peau.
Le champ EM n'est non nul que sur une épaisseur de l'ordre de quelques δ .
Application numérique : pour 1 MHz, δ = 65µm et pour 50 Hz δ = 9, 2 mm
Dans une ligne à haute tension, la fréquence est f = 50 Hz. A cause de l'eet de peau, le courant se
cantonne en périphérie du cable sur une épaisseur de l'ordre de 20 à 30 mm. Il est donc inutile de mettre
des cables pleins de rayon plus grand que cela. En pratique, on utilise des cables conducteurs de rayon plus
grand que 30 mm, mais creux au centre (car le métal central ne participerait pas à la conduction). Dans une
antenne radio, le courant est uniquement superciel à cause de la faible épaisseur de peau. L'antenne peut
être creuse. Une ne feuille de papier aluminium peut jouer le role d'antenne pour les fréquences radio.
−
→ →−
− → −
→
12 On calcule E avec l'équation de Maxwell-Ampère : rot B = µ0 γ E .
→
− B0 −z/δ −
→
E = e (cos(ωt − z/δ) − sin(ωt − z/δ))ux
µ0 γδ
−
→
On calcule Π et on se place en z = 0 :
−
→ − →
−
→ E∧B B2 →
−
Π = = 2 0 cos ωt (cosωt − sin ωt) uz
µ0 µ0 γδ
1
13 ⟨cos2 (ωt)⟩ = et ⟨cos(ωt) sin(ωt)⟩ = 0 donc
2
∫∫ ⟨ ⟩
−
→ −
→ B20
P= Π . dS = ∆x∆y
2µ20 γδ
14
∫∫∫
⟨ ⟩
Pj = γ E2 dxdydz
B20
Or, ⟨E2 ⟩ = e−2z/δ
(µ0 γδ)2
⟨ ⟩ 1
car ⟨cos2 (ωt)⟩ = sin2 (ωt) =
2
∫ ∞
B20 B20
d'où P= e−2z/δ
dz∆x∆y = ∆x∆y
0 2µ20 δ 2 γ 2µ20 γδ
∫ ∞
car e−2z/δ dz = δ/2.
0
d ⟨Eem ⟩
On retrouve l'équation de Poynting avec =0
dt
Problème 2 : A propos du champ magnétique
I. LES PROPRIÉTÉS DU CHAMP MAGNÉTIQUE
→
−
1) Forme locale : div B = 0 et forme intégrale à l’aide du théorème d’Ostrogradki :
− −
→ → →
−
ZZ ZZZ
O B .dS = div B dτ = 0
Sfermée V
En particulier, cela signifie :
→
−
• que le flux de B à travers une surface qui s’appuie sur un contour fermé (C ) ne
dépend pas de la surface (pourvu qu’elle s’appuie sur le contour).
→
−
• que le fux de B se conserve à travers chaque section d’un tube de champ magnétique.
→
−
1 ∂E
2) Dans l’ARQS, le terme 2 est négligeable dans l’équation de Maxwell-Ampère et
c ∂t
donc :
−→ →− →
−
rot B = µ0 j
On en déduit que si (C ) est un contour fermé, en utilisant le théorème de Stokes il vient :
− →
→ − −→ →− −→ − −
→ →
I ZZ ZZ
B .d` = rot B .dS = µ0 j .dS = µ0 iS (t)
(C ) S S
où S est une surface quelconque qui s’appuie sur (C ) et iS (t) est l’intensité électrique qui
traverse S.
3) a) Il faut que que la longueur ` soit très grande devant le rayon R. En pratique, la
valeur du champ magnétique calculée dans l’approximation du solénoïde infini est
valable tant qu’on reste loin des extrémités de la bobine.
b) Soit M (r, θ, z) une point intérieur à S . Le plan (M, →
−
u ,−
→) est un plan de symétrie
u r θ
des courants contenant M . On en déduit que :
→
−
B (M, t) = (r, θ, z, t) −
→
uz
A B
L r
• z 2R
O
NNNNNNNNNNNNNNNN
On a donc :
− →
→ − − →
→ −
I Z
B .d` = B .d` = B(r, t) L
ABCD AB
N
L’intensité électrique qui traverse ce contour est iS (t) = × L ic (t). On en déduit
`
que :
N →
− N
B(r, t) = µ0 ic (t) et donc B = µ0 ic (t) − →
u z
` `
→
−
d) Application numérique : k B k = 5,0.10−3 T = 5 mT, ce qui n’est pas très important.
→
−
Pour augmenter la valeur de k B k il faudrait :
• augmenter le rapport N/` donc augmenter N pour ` fixé mais on va être limité
par le diamètre de la section du fil utilisé.
• augmenter ic mais cela va augmenter l’effet Joule dans la résistance du fil et
provoquer l’échauffement de celui-ci (cela peut aller jusqu’à faire fondre le fil).
−−→ −
→ N
ZZ
Φ1 = BS .dS = µ0 ic (t) πrb2
S `
Le flux total est la somme des flux à travers chaque spire, ce qui donne :
N
Φ = µ0 ic (t) πrb2 × Nb = M ic (t)
`
d’où :
N 2
M = µ0 πrb × Nb
`
5) a) On fait un schéma électrique équivalent au circuit dans lequel est placée (B), en
tenant compte de la fém induite par le champ magnétique de (S ) et de la fém
induite par le champ magnétique propre de (B) (inductance propre Lb ) :
u(t)
Ru
dic
−M Rb ub (t)
dt
iu (t)
diu
−Lb
dt
Une loi des mailles conduit à :
dic diu
−M − Lb − ub (t) − u(t) = 0
dt dt
Rb
avec avec u(t) = Ru iu (t) donc ub (t) = Rb iu (t) = Ru u(t), ce qui conduit à l’équation :
Å ã
Lb du Rb dic
+ 1+ u = −M
Ru dt Ru dt
a
M= = 6,31.10−4 H
2π Im
On en déduit :
M ` AN
Nb = = 100
µ0 N πrb2
La petite bobine possède donc 100 spires.
c) Il y a Nb spires sur une longeur `b . Le diamètre de la section du fil du bobinage est
donc D = `b /Nb = 0,8 mm. La longeur totale du fil de (B) est L = 2πrb × Nb =
12,6 m. La résistance de la bobine est donc :
L
Rb = ≈ 0,42 Ω
γCu π(D/2)2
L’inductance propre de (B) peut être évaluée en faisant comme s’il s’agissait d’un
solénoïde infini. Le flux propre est :
Nb N2
Φp = µ 0 iu (t) × πrb2 Nb d’où Lb = µ0 b × πrb2 ≈ 2.10−4 H
`b `b
→
−
6) D’après l’équation de Maxwell-Faraday, le champ magnétique variable B (t) créé par le
−
→ −→ −→ →
−
solénoïde (S ) crée un champ électrique E1 tel que rot E1 = − ∂ B /∂t.
a) On utilise le théorème de Stokes. Soit (C ) un contour fermé et (S) une surface
quelconque orientée qui s’appuie sur (C ). On a :
→
−
− →
→ − −→ →− −→ ∂B −→ − −
→ →
Å ZZ ã
d
I ZZ ZZ
E .d` = rot E .dS = − .dS = − B .dS
(C ) S S ∂t dt S
→
− −
→ N r dic −
→
j1 = γAl E1 = −µ0 γAl uθ
` 2 dt
−→ −→ ∂B1 −
→ = −µ2 γ N r dic −
→ si a 6 r 6 b
rot B1 = − uθ 0 Al uθ
∂r ` 2 dt
et
−→ −→ →=→
∂B1 − −
rot B1 = − uθ 0 si r < a
∂r
On en déduit que :
N r2 dic
B1 (r, t) = µ20 γAl + C1 (t) si a 6 r 6 b et B1 (r, t) = C2 (t) si r < a
` 4 dt
On utilise ensuite la continuité de B1 en r = b et r = a pour trouver C1 (t) et C2 (t) :
N b2 dic N b2 dic
µ20 γAl + C1 (t) = 0 d’où C1 (t) = − µ20 γAl
` 4 dt ` 4 dt
et donc :
N (r2 − b2 ) dic
B1 (r, t) = µ20 γAl si a 6 r 6 b
` 4 dt
puis (continuité en r = a) :
N (a2 − b2 ) dic
B1 (r, t) = µ20 γAl si r < a
` 4 dt
→
−
8) a) Chaque spire de (B) est maintenant soumise au champ magnétique B tot . On a donc
pour une spire de (B) :
→
− N N (b2 − a2 ) dic 2
Φ1 ( B tot /S) = µ0 ic (t) πrb2 − µ20 γAl πrb
` ` 4 dt
µ0 γAl (b − a2 )
2
Å ã
N dic
= µ0 πrb2 ic (t) −
` 4 dt
d’où le flux magnétique total à travers les Nb spires :
→
− µ0 γAl (b2 − a2 ) dic
Å ã
N
Φ( B tot /S) = µ0 πrb2 Nb ic (t) −
| ` {z } 4 dt
=M
u(t)
Ru
ei (t)
iu (t)
Il y a deux asymptotes :
• Asymptote basse fréquence (BF) f f0 : log Um = log(2πM Im )+log(f ) ; c’est
une droite de pente 1
• Asymptote haute fréquence (HF) f f0 :
; droite de pente 2
Les deux asymptotes se coupent en :