Cours 4
Cours 4
Cours 4
ÉCONOMIQUE DU MAROC
CONCEPTS DE BASE DE LA MODELISATION HYDROLOGIQUE ET
HYDRAULIQUE
APPORTS ET PRINCIPES D’UTILISATION DES OUTILS HEC, HEC-HMS ET HEC-RAS,
PLATEFORME D’INTEGRATION WMS ET OUTIL RIBASIM
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ÉCONOMIQUE DU MAROC
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TABLE DES MATIERES
Préambule : ................................................................................................................................................................ 1
Ecoulements non permanents ou transitoires (Saint Venant).................................................... 1
1. Introduction ........................................................................................................................................................... 1
2. Equations de base de Barré Saint Venant ...................................................................................................... 15
2.4.1. Introduction ........................................................................................................................................ 22
2.4.2. Modèles hydrauliques (dynamiques) ............................................................................................. 22
2.4.3. Stabilité et précision ......................................................................................................................... 23
2.4.4. Conditions aux limites...................................................................................................................... 24
3. Modèles hydrologiques (Cinématiques) ........................................................................................................ 25
4. Modèle de Muskingum ...................................................................................................................................... 29
5. Références bibliographiques ............................................................................................................................ 30
Les écoulements transitoires sont classés en fonction du degré de variation du débit et du tirant
d’eau, en écoulements ; on distingue :
‐ Les écoulements Rapidement Variés (ERV), et
‐ Les écoulements Graduellement Variés (EGV)
ERV : La surface de l’eau présente une discontinuité (déferlement, vague,), par exemple dans le
cas d’une surpression dans un canal de centrale hydraulique causée par un changement brusque de la
charge.
EGV: La variation de la surface libre est graduelle, par exemple, onde de crue dans une rivière, ou
marée sans formation de discontinuité
La pente est très variable avec les régimes des écoulements. Cette variabilité est illustrée par l’équation
dynamique du mouvement des eaux de surface.
dz P
z
d
base
Figure 1. : Définitions
avec,
L’inventaire des forces agissant sur l’élément de volume Adx, de masse m = Adx, donne les trois types
suivants
Pesanteur
Pression
Frottement
Avec
: Tension due au frottement.
avec
dh = dz + dy , puisque h = z + y
dh, dz et dx sont suffisamment petits. On aboutit après quelques réarrangements à l’équation
suivante,
Et que le terme
Soit
Avec
: Pente du radier
: Pente d’énergie totale
: Pente d’accélération
Ainsi la somme des pentes de frottement, d’énergie totale et d’accélération est nulle. En d’autres
termes les pertes par frottement sont balancées par la somme des pertes d’énergie totale et
d’accélération.
Pour les cours d’eau naturels la pente du fond reste la plus importante même dans les crues les plus
exceptionnelles.
L’écoulement est laminaire, turbulent ou transitoire en fonction du rapport des forces d’inertie et des
forces de viscosité appelé couramment Nombre de Reynolds Re.
Le régime transitoire est marqué par un nombre de Reynolds de l’ordre de 500 (2000 pour les
conduites en charge).
V : Vitesse moyenne
L : Longueur caractéristique = Rayon hydraulique pour les écoulements à surface libre
: Viscosité cinématique
L’effet de la pesanteur sur les écoulements à surface libre est représenté par le rapport des forces
d’inertie aux forces de gravité. Ce rapport est mesuré par le Nombre de Froude.
Avec
V : Vitesse moyenne
G : Accélérateur de la pesanteur
D : Hauteur hydraulique
C : Célérité ou vitesse critique
Ecoulement critique
Ecoulement fluvial (subcritique)
Ecoulement torrentiel (super critique)
Les écoulements transitoires sont souvent associés à la propagation d’ondes. Une onde est définie
comme une variation temporelle ou spatiale du débit ou de la surface de l’écoulement.
A
Figure 5. : Définitions
A : Amplitude
: Longueur d’onde
: Niveau d’eau de l’écoulement uniforme.
Célérité de l’onde ( C ) : C’est la vitesse relative de l’onde par rapport au milieu de propagation (eau). Il
faut bien noter que C est différente de la vitesse de l’écoulement V, avec laquelle les particules du liquide
se déplacent sous l’effet de la propagation de l’onde.
Vitesse absolue de l’onde : C’est la somme vectorielle de la célérité C est la vitesse de l’écoulement
V.
Note ; Cette classification est basée sur le rapport et non pas sur la profondeur toute seule.
Ainsi une onde courte même en eau basse, si , est appelée onde d’eaux profondes. Et une
onde très longue, même dans les eaux les plus profondes d’un océan, si , est appelée onde
d’eaux basses.
Fermeture d’une
vanne de contrôle
Onde mobile : Les particules se déplacent dans l’espace avec l’onde, V 0. (Intumescences, surpression,
Onde stationnaire : Il n’y a pas de mouvement des particules (V = 0) avec l’onde (vagues dans la mer)
ys ys
Onde monoclinale
Quelques exemples et causes des écoulements transitoires à surface libre les plus fréquents sont :
‐ Inondations des rivières, des ruisseaux et des lacs, causées par les précipitations, la fonte des
neiges et les opérations des vannes de contrôle.
‐ Surpressions (intumescences) dans les canaux lors de la mise en service et l’arrêt des
turbines, le démarrage et l’arrêt des pompes où l’ouverture et la fermeture des vannes de
contrôle.
‐ Surpressions dans les canaux de navigation lors de l’opération des écluses.
En supposant que la distribution des pressions est hydrostatique dans les sections 1 et 2, que le canal est
horizontal, et en négligeant les frottements, les forces agissant sur le volume de contrôle seront
Le changement de la quantité de mouvement entre les sections 1 et 2 du volume de contrôle est de, m
V.
La force résultante agissant sur le volume de contrôle est dirigée vers l’aval est d’intensité
Puisque l’onde est dirigée vers l’aval, sa vitesse est plus grande que la vitesse initiale V1 d’où l’équation
suivante,
Si la vitesse V1 = 0
Une relation entre les vitesses et les tirants d’eau des sections 1 et 2 peut être obtenue e éliminant VW
Il faut noter que les équations 4 et 5 sont générales et peuvent être utilisées pour des canaux ) secion
quelconque
Cas particulier d’un canal rectangulaire
Pour un canal rectangulaire la largeur est B constante
Remarques
Si l’onde est de hauteur très faible, alors ,
, et
Une onde peut être considérée comme la superposition d’une infinité d’ondes infinitésimales se
propageant à la vitesse (célérité)
1
2
Ainsi le point 1 aura tendance à rattraper le point 2 et le front de l’onde sera de plus en plus raide.
1
2
Un déferlement aura lieu quand le point 1 dépasse le point 2. Une onde négative sera de plus en plus
aplatie (amortie) en se déplaçant dans un canal.
2 2
1
1
La vitesse absolue de l’onde, , est négative si l’onde est dirigée vers l’amont et vers l’aval.
Pour un écoulement torrentiel, , soit , la vitesse absolue de l’onde sera toujours positive,
et les perturbations ne se déplaceront que vers l’aval .
D’où
Et de vitesse absolue ;
Si , régime fluvial, peut être positive, ou négative, l’onde se déplace vers l’aval ou vers
l’amont.
Si , régime torrentiel, sera toujours positive, et l’onde ne pourra se déplacer que vers
l’aval.
Si V = C, régime critique, une onde se déplaçant vers l’amont aura une vitesse absolue
Si
D’après l’équation des écoulements permanents graduellement variés (courbes de remous)
La surface de l’écoulement est théoriquement verticale, on aura un passage brusque d’un écoulement
supercritique (torrentiel) à un écoulement subcritique (fluvial)
2.1. Hypothèses
L’établissement des équations régissant les écoulements transitoires à surface libre est basé sur les
hypothèses suivantes.
La distribution de pression dans une section donnée est hydrostatique. Ce qui est vrai si
l’accélération verticale est faible, c’est le cas des écoulements graduellement variés
Les pertes de charges dues aux frottements sont calculées par les formules des écoulements
permanents usuelles (Manning, Chezy, etc.).
y
x
D’après le principe de conservation de mase dans le volume de contrôle, la différence entre les
volumes entrants et sortants du volume de contrôle est égale à la variation du volume stocké dans le
volume de contrôle.
Soit :
En notant que,
Q = V.A
d’où
Pour un canal non prismatique ou A = A(x,y) et si on a en plus un débit latéral (qL) par unité de
longueur, l’équation de continuité prend la forme :
Avec
y b(y)
yb(y)
W
comme
Forces de Pressions :
Forces de frottement
peut être évaluée par les formules de perte de charge en régime permanent
Manning,
Chezy,
Forces de pesanteur
Soit,
On peut aussi établir l’équation dynamique sur d’autres concepts liés à l’énergie :
dx
y+
d
z + dz
Ba
La force d’accélération agissant sur un élément de volume de poids W est égale à , autrement dit,
On a admis que la pente S0 est faible, que l’accélération est dans la direction de x, et que sa
composante verticale est négligeable. Ainsi le travail accompli par cette force sur une distance dx
entre les sections 1 et 2 est , cette quantité de travail est égale à l’énergie perdue par
accélération.
La variation de l’énergie totale est égale à la somme des pertes par frottement et par accélération.
En écoulements transitoires, la variation de la hauteur d’énergie totale est fonction de ha et hf. Pour
les écoulements permanents, dH dépend entièrement du frottement.
Pour un canal non prismatique avec un débit latéral (ql= par unité de longueur, l’équation dynamique
prend la forme,
Les équations dynamiques et de continuité sont connues sous le nom d’équations de Saint Venant, et
constituent la base pour la résolution des problèmes des écoulements transitoires.
2.4.1. Introduction
Les modèles de propagation des crues sont d’une grande importance pour l’annonce des crues, le
dimensionnement des réservoirs, la simulation des bassins versants, et de manière plus générale l’étude
des projets liés aux ressources en eaux et à leur aménagement.
Ces modèles constituent un outil pour la prédiction des variations spatiales et temporelles des ondes de
crue pendant qu’elles traversent les rivières ou les retenues de barrages (réservoirs). Ils permettent aussi
la prédiction des débits de sortie (hydrogramme) d’un bassin versant à la suite d’une averse donnée.
Les modèles hydrauliques sont basés sur la résolution des équations bien connues de Saint Venant
(continuité et dynamique) qui régissent les écoulements transitoires à surface libre. Ces modèles de par
leur nature intégrant tous les aspects, permettent une meilleure description de la dynamique des
écoulements que les modèles hydrologiques, d’où le nom qui leur est attribué de modèles dynamiques.
Les modèles hydrologiques sont basés sur la résolution de l’équation de continuité seulement et d’une
autre relation, soit analytique (théorique) soit hypothétique entre le volume stocké et le débit de sortie
dans le système. Ce sont les modèles les plus utilisés pour l’étude de la propagation des crues dans les
milieux naturels, d’où le nom de modèles hydrologiques.
Equation de continuité
Equation dynamique
Si A = By,
Ces équations sont valables pour l’étude de la propagation des crues dans un tronçon de rivière, un
réservoir ou un bassin versant. Les conditions initiales et aux limites sont exigées évidemment pour
toute possibilité de solution.
La stabilité et la précision de tous les schémas numériques explicites de calcul sont contrôlées par les
valeurs des pas de temps t et pas de l'espace x.
La condition de stabilité pour ces schémas est donnée par la condition CFL (Courant – Friedrichs –
Lewy).
dt 1
dx VC
ou tout simplement de Courant :
En pratique, on introduit un facteur f infiniment à 1 (0.9 généralement)
dxmin
t 0.9
V C max
pour assurer la stabilité en chaque point.
HEC RAS utilise un schéma implicite à 4 points inconditionnellement stable sous certaines conditions.
En pratique toutefois, certains facteurs peuvent contribuer à la non stabilité du schéma. Ces facteurs
incluent :
Le changement brusque dans les propriétés des sections transversales
Le changement brusque de pentes de fonds
A cause des ces facteurs, toute application d'un modèle doit être accompagnée d’une étude de
sensibilité, ou la précision et la stabilité de la solution doivent être testées avec différents pas de
temps et d 'espace.
Aux extrémités, il y a généralement une caractéristique seulement et une autre équation est
nécessaire pour lever l'indétermination. C'est ce qu'on appellera condition aux limites. Elle est donc à
spécifier.
On distinguer pour les écoulements à surface libre :
Profondeur spécifiée – Condition Amont
Profondeur spécifiée – Condition Aval
Débit spécifié – Condition Amont
Débit spécifié – Condition Aval
Pour les écoulements subcritiques, les conditions aux limites sont exigées aux extrémités amont et
aval.
Pour l'écoulement supercritique, les conditions aux limites sont exigées seulement à l'extrémité
amont.
Conditions Amont
Les conditions aux limites amont sont exigées à l'extrémité amont de tous les biefs non connectés à
d'autres biefs ou à des zones de stockage. Une condition amont et appliquée comme un
hydrogramme Q(t).
Condition Aval
Les conditions aux limites aval, sont exigées à l'extrémité aval de tous les biefs non connectés à
d'autres biefs ou zones de stockage.
Quatre types de conditions aux limites aval peuvent être spécifiées :
- Limigramme H(t)
- Hydrogramme Q(t)
- Courbe de forage Q(H)
- Profondeur normale (à partir de l'équation de Manning)
3.1. Introduction
La propagation des crues est une application directe des principes des écoulements transitoires à surface
libre. Cependant, les crues, en milieux naturels de par leurs caractéristiques propres, ont certaines
spécificités et par conséquent, des simplifications peuvent être effectuées et une prise en compte plus
simplifiée peut être introduite.
En effet, dans une rivière, la montée et la descente d’une crue se passent beaucoup plus lentement que
dans le cas d’écoulements transitoires dans les canaux artificiels (canaux d’irrigation, d’assainissement ou
de centrales hydrauliques, etc.).
Une partie des termes d’accélération de l’équation dynamique peuvent être ou devenir négligeables.
Pour une rivière, les termes correspondants respectifs des pentes sont de l’ordre de :
Temps t0 VW Temps t
VW
L’atténuation des crues est simulée par les termes d’accélération et de frottement de l’équation
dynamique des modèles hydrauliques. Mais, elle peut être aussi modélisée par des mécanismes beaucoup
plus simples, tels que le stockage dans des réservoirs traversés par la crue. Par ailleurs, les
amortissements résultant des irrégularités des cours d’eau naturels peuvent être simulés par une partie
de réservoirs. Cette approche est une application d’un principe plus général exprimé en termes
électriques comme suit: "Un signal entrant un système peut être amorti par une capacité (réservoir) ou
une résistance (frottement)".
Les modèles hydrauliques tiennent compte des effets de stockage (équation de continuité) et du
frottement (équation dynamique). Cependant, si l’effet de l’accélération est négligeable, un modèle
VW
1 2
Si l’on suppose que l’écoulement est dirigé vers l’amont avec une vitesse , l’onde sera
stationnaire, et,
Soit :
constante
Et
D’où
, dA = Bdy
Cette expression de parait en contradiction avec la théorie des caractéristiques des écoulements
transitoires.
Une onde positive devient de plus en plus raide en se déplaçant vers l’aval.
La vitesse absolue de l’onde est donnée par ,
, étant une dérivée totale, elle n’est constante que si Q ne dépendait que de y, Q = f(y).
Malgré ces contradictions, les observations des crues dans les cours d’eau naturels ont toujours
confirmé le fait que
En particulier si B est très grand devant y (canal large), ou si la section est rectangulaire, la formule de
Chezy donne :
Et
D’après ces observations le rapport est toujours supérieur à 1, et varie autour de 1.5.
L’existence d’une telle onde cinématique est confirmée par le réarrangement de l’équation de
continuité.
y et Q paraîtront constantes. On rappelle que cette onde résulte de l’équation de continuité toute
seule, d’où le nom d’onde cinématique, la distinguant des ondes dynamiques, résultant des équations
de Saint Venant.
La vitesse de cette onde cinématique est la même que celle de l’onde monoclinale d’une rivière. Ainsi
on peut conclure que la propagation des crues dans les cours d’eaux naturels est de nature
cinématique, et que l’étude de ces crues s’adapte mieux aux modèles hydrologiques.
On rappelle aussi que, contrairement aux ondes dynamiques dont la vitesse de propagation est,
Elle est toujours positive et par conséquent elle ne se déplace que vers l’aval. Le rapport étant
Dans un cours d’eau naturel, les deux types de propagation sont présents. Dans la plupart des cas, la
pente S0 est de loin la plus importante, et même si d’autres pentes, dans l’expression de Sf, ne sont
pas négligeables, le mouvement d’une telle crue est principalement de nature cinématique
C > ½V
Cette condition est vraie pour tous les cours d’eaux naturels, sauf les torrents des montagnes. Ainsi,
l’onde dynamique a toujours de l’avance sur l’onde cinématique. De même, l’onde dynamique
montante, est toujours en retard puisque .
L’onde cinématique va vite rattraper le front de l’onde dynamique qui sera de plus en plus raide.
En conclusion, dans les écoulements naturels, un modèle hydrologique (cinématique) est dans la
plupart des cas suffisant pour l’analyse des conditions transitoires.
4. Modèle de Muskingum
Ce modèle a été développé aux Etats Unis par l’US Corps of Engineers, pour l’étude des crues de la
rivière Muskingum à Ohio.
Avec
I : débit d’entrée
O : débit de sortie
Ces deux coefficients sont variables avec le débit, mais souvent, ils sont calculés (ajustés) à partir
d’observations des hydrogrammes d’entrée et de sortie I(t) et O(t) respectivement. Pour une rivière,
en l’absence de telles observations, on prend k = temps de concentration, et x = 0.2.
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