Digital Skills
Digital Skills
Digital Skills
MODULES
POWER SKILLS
CONTENU (ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL)
Définitions et vocabulaires de base Carte mère
Notion d’information Bus
Information sortie
2. TRAITEMENT DE L’INFORMATION
Exemples:
INFORMATIQUE
Objectifs Importance
Traiter efficacement des données (collecte, Pilier central dans presque tous les secteurs :
classification, calcul, et transmission). éducation, santé, finance, ingénierie, etc.
Résoudre des problèmes complexes à travers la Facilite l'innovation et le progrès technologique.
programmation et l'algorithmique. Permet l'automatisation des tâches et la création
Créer des systèmes capables de stocker, analyser et de solutions intelligentes.
manipuler des données.
4. LE SYSTÈME INFORMATIQUE
Système informatique
matériels logiciels
Système informatique
matériels logiciels
Exemples: GPS, Robot, Ordinateur portable, Guichet bancaire, Prise de commande au restaurant, Montre
connectée, Console de jeu, Récepteur satellite, Calculateur, appareil d'avion, Caméra vidéo, Lave-vaisselle ...
5. ORDINATEUR
Exemples:
Le chapitre précédant a mentionné le processus du traitement de l'information. Maintenant, nous précisons que
le schéma fonctionnel d'un ordinateur peut se présenter comme suit (Le sens des flèches représente celui de
l'information):
Unités de stockage
2. L’UNITÉ CENTRALE (BOÎTIER)
Le boîtier contient plusieurs éléments comme: La carte mère, Le processeur, Les mémoires, Les cartes
d'extensions, Le disque dur, ...
2-1. LA CARTE MÈRE
La carte mère est un composant principal, où sont
connectées tous les éléments de l'ordinateur dont:
Le processeur
La mémoire (disque dur et mémoire vive)
Les connecteurs de type : entrées/sorties
Les cartes d’extension (graphique, son, …)
…
Caractéris1ques principales :
La fréquence de l’horloge
Le nombre et le type de connecteurs d’extensio
Le jeu de composant (Chipset)
2-1. LA CARTE MÈRE ( LE BUS )
Un bus relie plusieurs composants matériel et leur permet de communiquer entre eux => autoroute des
données
Chiffres caractéristiques :
« Largeur » du bus N: Nombre de bits transmis en parallèle
Fréquence f : Nombre de paquets de N bits transmis par seconde
Taux de transfert = N x f.
2-2. MÉMOIRE
Une « mémoire » est un composant électronique capable de stocker temporairement ou d’une manière
permanante des informations.
Sa capacité, représentant le volume global d'informations (en bits) que la mémoire peut stocker (par exemple 1
Giga-octets, soit 230 octets, soit 230 ∗ 8 bits.
Son temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la demande de lecture/écriture et la disponibilité de
la donnée.
L’ordinateur contient différents niveaux de mémoire, organisés selon une hiérarchie mémoire.
2-2. MÉMOIRE (PRINCIPE)
Elle est constituée de cellules élémentaires (transistors) permettant de retenir ou de restituer une
information binaire (0 ou 1).
Le bus d’adresses permet d’accéder aux cellules élémentaires.
Le bus de données permet d’accéder au contenu de la cellule élémentaire.
Le bus de contrôle permet d’indiquer s’il s’agit d’une lecture ou d’ une écriture par exemple.
2-2. MÉMOIRE (TYPES)
A- Mémoire Cache
Définition : Mémoire temporaire rapide située près du Processeur pour réduire le temps d'accès aux données.
Objectif : Améliorer la performance du processeur en réduisant le délai d'accès aux données et instructions
fréquemment utilisées.
Caractéristiques :
Petite capacité: car elle est conçue pour stocker uniquement les données les plus fréquemment utilisées.
Coût élevé par bit: en raison de sa vitesse élevée et de sa proximité avec le processeur.
Vitesse très élevée: naturellement, très élevée, ce qui réduit considérablement le délai d'attente du
processeur.
Plusieurs niveaux (L1, L2, L3): souvent désignés par L1, L2, et L3, chaque niveau étant un peu plus lent et plus
grand que le précédent. Ex :(L1: 16 Ko à 64 Ko; L2: 256 Ko à 2 Mo; L3: 2 Mo à plus de 30 Mo)
2-2. MÉMOIRE (TYPES)
B- Mémoire Principale (RAM)
Définition : (Random Access Memory) Mémoire à accès aléatoire qui stocke temporairement les données et
les programmes que l'ordinateur exécute.
Objectif : Fournir un accès rapide aux données et aux instructions pour le traitement par le processeur.
Caractéristiques :
Volatile: toutes les données qu'elle contient sont perdues lorsque l'ordinateur est éteint ou redémarré.
C'est pourquoi la RAM est utilisée pour stocker temporairement les données pendant que l'ordinateur est
en fonctionnement.
Vitesse moyenne: vitesse est considérée comme moyenne par rapport à la mémoire cache, mais elle est
beaucoup plus rapide que les disques durs traditionnels ou les SSD.
Capacité moyenne: en comparaison des options de stockage permanentes, suffisante pour exécuter les
systèmes d'exploitation modernes et les applications multiples.
Coût moyen par bit: est moyen, rendant la RAM abordable tout en offrant des performances élevées.
2-2. MÉMOIRE (TYPES)
C- Mémoire de Masse (Stockage permanent)
Définition : Dispositifs de stockage qui conservent les données de manière permanente.
Objectif : Stocker une grande quantité de données de manière durable et à moindre coût.
Caractéristiques :
Non-volatile: Elle conserve les informations même en l'absence d'alimentation électrique.
Grande capacité: Peut stocker des téraoctets de données, ce qui en fait le lieu idéal pour archiver des
quantités massives d'informations.
Vitesse plus lente comparée à la RAM: Bien que significativement plus lente que la RAM, la vitesse de la
mémoire de masse a considérablement augmenté avec les technologies SSD par rapport aux disques durs
traditionnels.
Coût faible par bit: Offre un coût par bit nettement plus faible que la RAM, ce qui la rend idéale pour le
stockage en volume.
2-2. MÉMOIRE (TYPES)
D- Mémoire ROM (Read-Only Memory)
Définition : Type de mémoire non-volatile qui contient des instructions essentielles pour le démarrage de
l'ordinateur.
Objectif : Stocker le firmware (BIOS ou UEFI) et les instructions de démarrage de l'ordinateur.
Caractéristiques :
Contenu pré-enregistré: généralement installé par le fabricant de la carte mère.
Non modifiable ou difficilement modifiable: ou difficilement modifiable car elle contient des instructions
cruciales pour les premières étapes du démarrage de l'ordinateur.
Nécessaire pour le processus de démarrage: car elle guide l'ordinateur à travers les étapes initiales de
vérification du matériel et de chargement du système d'exploitation à partir de la mémoire de masse.
2-2. MÉMOIRE (TYPES)
E- Registres
Définition : Petites zones de stockage ultra-rapides situées dans le processeur pour les opérations immédiates.
Objectif : Stocker temporairement les instructions, les adresses et les données utilisées immédiatement par le
processeur.
Caractéristiques :
Très petite capacité: Ils ont une capacité extrêmement limitée, car ils ne sont pas conçus pour stocker de
grandes quantités de données, mais plutôt pour une récupération rapide et efficace des instructions et des
données essentielles à l'opération immédiate.
Vitesse extrême: La vitesse des registres est inégalée dans le système informatique, permettant des accès
quasi instantanés nécessaires pour maintenir la cadence avec la vitesse de traitement du CPU.
Coût élevé: Leur construction, intégrée au processeur, les rend plus coûteux à fabriquer par bit que d'autres
formes de mémoire, mais cette dépense est justifiée par leur rôle critique dans la performance du
processeur.
Exemples: Registres d'instructions; Registres de données; Registres d'adresse …
2-2. MÉMOIRE (TYPES)
F- Mémoire Virtuelle
Définition : Technique permettant d'étendre la mémoire RAM apparente d'un ordinateur en utilisant une
partie du disque dur comme mémoire RAM.
Objectif : Permettre l'exécution de programmes plus grands que la mémoire physique RAM disponible, en
simulant une mémoire RAM plus grande.
Caractéristiques :
Utilise le stockage permanant comme extension de la RAM
Réduit les contraintes de mémoire physique
Peut ralentir le système si utilisé excessivement (dépendance au disque dur)
2-3. LE PROCESSEUR (CPU)
Le processeur ou L'unité centrale de traitement est le cerveau de l'ordinateur. C'est un composant électronique
(puce) qui traite les informations :
Organiser les échanges de données entre les différents composants (disque dur, RAM, carte wifi,
périphérique, ...).
Exemples:
Intel: Core i9, Core i7, Core i5, Core i3, Pentium M …
périphériques de sortie: ce sont des périphériques permettant à l’ordinateur démettre des informations vers l’extérieur,
tels qu'un écran, une imprimante..
périphériques de stockage : il s'agit d'un périphérique capable de stocker les informations de manière permanent (disque
dur, CD-ROM, DVD)
périphériques d'entrée : ce sont des périphériques capables uniquement d'envoyer des informations à l'ordinateur, par
exemple la souris, le clavier, etc.
périphériques d'entrée-sortie : ce sont des périphériques capables d'envoyer des informations à l'ordinateur et permettant
également à l’ordinateur démettre des informations vers l’extérieur, par exemple le modem, le disque dur
SÉQUENCE 3: SYSTÈME DE GESTION DES
FICHIERS
Le système d’exploitation (ou O.S. de l’anglais “ Operating System ”) d’un ordinateur est le programme
qui permet d’accéder aux ressources matérielles de cet ordinateur. Ces ressources matérielles sont
essentiellement les périphériques d’entrées/sorties.
À chaque type de matériel correspond un type de système d’exploitation (MS-DOS, Windows, Mac-OS,
Unix).
• Les couches plus hautes sont chargées de fonctions plus évoluées (gestion des fichiers sur disque, interface
utilisateur …).
1. INTRODUCTION
(SYSTÈME DE GESTION DES FICHIERS)
Pouvoir conserver les informations après la fin du traitement qui les utilise.
Ceci est réalisé à l’aide des fichiers, sur des disques ou autres supports externes. La partie du
système d’exploitation qui s’occupe de la gestion des fichiers est appelée système de fichiers
(ou file system).
2. FICHIER ET DOSSIER
Généralement, l’ordinateur dispose de deux types de mémoire :
1. La mémoire dite centrale est une mémoire volatile (RAM): son contenu s’efface lorsque
l’ordinateur est arrêté.
2. La mémoire de masse permanente telle que le disque dur, clé USB, CD, DVD. Dans cette
mémoire, les informations sont stockées dans des conteneurs appelés fichiers.
4. L’ensemble des fichiers et dossiers d’un support de masse ainsi que les opérations s’y rapportant
s’appelle un Système de Gestion de Fichiers (SGF)
3. NOM DES FICHIERS
Tous les systèmes permettent des noms de fichiers comprenant entre un et huit caractères, certains
autorisent jusqu’à deux cent cinquante-cinq caractères et permettent les caractères spéciaux.
Les O.S. de la famille UNIX distinguent les caractères minuscules et majuscules (on dit qu’ils respectent
la casse), Windows non.
Beaucoup de systèmes d’exploitation gèrent des noms de fichiers comprenant deux parties :
• La seconde partie située après le point appelée extension et qui permet d’indiquer le type du fichier.
Pour certains systèmes, comme UNIX ou MAC OS, l’extension n’est qu’une convention, pour d’autres,
comme Windows, l’extension est reconnue et un programme correspondant lui est associé (par
exemple, Acrobat Reader peut être associé à une extension “ .pdf ”).
4. TYPES DES FICHIERS
Il existe plusieurs types de fichiers :
Les fichiers ordinaires : ils contiennent des programmes, des données de programmes, du texte, de la musique, de
la vidéo, etc.
Les répertoires : fichiers mémorisant la structure du système de fichiers, c’est-à-dire la façon dont sont stockés les
fichiers sur l’ordinateur.
Les fichiers spéciaux : ils servent à modéliser (représenter) les périphériques d’entrées/sorties (imprimantes,
disques, etc.).
Il existe encore d’autres types de fichier. En général, un fichier ordinaire peut être un fichier ASCII (lignes de texte), ou
un fichier binaire. Un tel fichier contient une suite de bits dont seul un programme associé reconnaît sa structure
interne. Par exemple, le logiciel Acrobat Reader reconnaît - et sait donc traiter - les fichiers de type “ pdf ”. Les
systèmes d’exploitation doivent connaître la structure de leurs propres fichiers exécutables.
4. ATTRIBUTS DES FICHIERS
En plus de son nom, à chaque fichier est associé un certain nombre d’informations, appelées attributs du fichier, qui varient
selon l’O.S. Exemples d’attributs :
• Attribut de protection : qui peut accéder au fichier ?
• Mot de passe : pour pouvoir accéder au fichier ;
• Qui est propriétaire ?
• Indicateur de lecture seul : 0 lecture-écriture, 1 lecture seule ;
• Indicateur de fichier caché ;
• Indicateur de fichier système ;
• Indicateur d’archivage ;
• Indicateur de fichier ASCII et binaire ;
• Indicateur de fichier temporaire ;
• Date de création ;
• Date de dernier accès ;
• Taille courante.
4. ATTRIBUTS DES FICHIERS
Pour les fichiers dont les enregistrements peuvent être accessibles avec une clef, on a aussi :
Longueur d’un enregistrement ;
Position de la clef ;
Longueur de la clef.
5. OPÉRATIONS SUR LES FICHIERS
Pour manipuler l’ordinateur, notamment les fichiers, on utilise les services de l’O.S. via un appel système.
Opération create : opération de création sans donnée, indique le nom et certains paramètres ;
Opération delete : opération de destruction, libère la mémoire prise par l’opération create ;
Opération open : opération d’ouverture, on charge les attributs et les adresses sur le disque ;
Opération write : écrire à partir de la position courante (si on est en fin de fichier, alors cela augmente sa taille) ;
Opération getAttribut : pour obtenir certains attributs ; Opération set attribut : pour modifier certains attributs.
6. LES RÉPERTOIRES
Les systèmes de fichiers ont en général des répertoires (directory) ou dossiers qui gardent une trace des
fichiers, ces répertoires étant eux-même traiter comme des fichiers dans la plupart des systèmes.
Le répertoire racine est celui qui contient tous les autres répertoires. Il existe plusieurs niveaux de
répertoires selon les systèmes.
6. LES RÉPERTOIRES
Dans un système hiérarchique, il faut pouvoir préciser les chemins d’accès, c’est-à-dire la façon de parcourir la
hiérarchie (l’arborescence) afin d’aboutir à un certain fichier (de cette hiérarchie).
• absolus, qui commencent par la racine, par ex. sous UNIX : “ /user/joe/pgmC/exo1.c ” ou sous Windows : “
\user\joe\pgmC\exo1.c ”.
• relatifs, qui partent du répertoire courant (répertoire de travail), par exemple, si on travaille sous le
répertoire “ /user/joe ”, alors il suffit de préciser “ pgmC/exo1.c ” pour accéder au fichier “ exo1.c ”.
6. LES RÉPERTOIRES
Présentation de LaTeX
Historique
LATEX est un logiciel d’édition développé par Donald KNUTH, puis modifié par Leslie LAMPORT (LATEX)
permettant de produire des documents de qualité digne de la publication professionnelle.
1. INTRODUCTION
PRÉSENTATION DE LATEX
Présentation de LaTeX
LATEX est un outil de présentation qui peut servir pour produire
une multitude de documents :
Thèse et mémoire
Article de conférence
Livre
Rapport Technique
Présentation (Beamer)
Poster
Curriculum vitae
etc...
1. INTRODUCTION
PRÉSENTATION DE LATEX
Si vous avez répondu oui à au moins 2 critères, vous devriez considérer LATEX comme outil pour votre travail !
1. INTRODUCTION
PRÉSENTATION DE LATEX
Depuis les années 60, les scientifiques ont eu à publier de plus en plus de résultats et à communiquer de plus
en plus d’information.
Le problème : La documentation et la présentation d’un travail sont vitals et consomment trop de temps aux
chercheurs. Les gens en science sont passionnés par leur travail, pas par la mise en page !
La solution : Avoir un système qui s’occupe pour vous de rendre votre travail « beau » en plus d’automatiser
certaines tâches simples (e.g. les références, le sommaire, l’annexe …). Avec LATEX , simplifier la vie.
1. INTRODUCTION
COMPILATION
LATEX est un langage compilé. Il utilise des fichiers .tex et les transforme en l’un des 2 formats suivants :
• en .dvi et .ps ( compilateur LATEX standard ).
• en .pdf ( compilateur PDFLATEX ).
Au passage, il produit des fichiers .aux qui lui servent à sauver du temps lors des futures compilations.
Parfois nécessaire d’effacer les fichiers .aux pour aider Latex quand il n’arrive pas à compiler correctement.
1. INTRODUCTION
COMPILATION
Latex comme langage compilé : Il est indiqué que LaTeX est un langage compilé, ce qui signifie qu'il transforme le
code source écrit dans un fichier .tex en un document formaté.
Transformation en différents formats : Les fichiers .tex peuvent être compilés en deux formats principaux : .dvi et
.ps à l'aide du compilateur LaTeX standard ou en .pdf avec le compilateur PDFLaTeX.
Fichiers .aux : Lors de la compilation, LaTeX génère des fichiers auxiliaires avec l'extension .aux. Ces fichiers
contiennent des informations qui permettent à LaTeX de construire la table des matières, la liste des figures, la liste
des tableaux et d'autres éléments qui peuvent dépendre de plusieurs passes de compilation pour résoudre les
références croisées.
Optimisation du temps de compilation : Les fichiers .aux servent à sauvegarder des données entre les compilations
pour accélérer le processus en évitant de recalculer tout depuis le début à chaque fois.
Suppression des fichiers .aux : Il peut être parfois nécessaire de supprimer les fichiers .aux pour aider à résoudre
des problèmes lorsqu'une compilation ne se termine pas correctement.
1. INTRODUCTION
FICHIERS .TEX
Un fichier .tex est le fichier source que le compilateur utilise pour produire votre document.
Il est composé :
De texte.
De liens vers les fichiers que vous voulez inclure dans votre document ( des images par exemple ) …
De fichiers pour, par exemple, vos images (optionnel) (png , jpg , pdf , ...).
Lorsque vous créer un document, vous aurez généralement besoin de plusieurs fichiers .tex.
Vous pourrez combiner toutes ces parties de votre document à l’aide de votre fichier .tex principale lors de la
compilation.
Cette manière de faire simplifie beaucoup le travail et est sans aucun doute la fonctionnalité la plus appréciée
de LATEX !
1. INTRODUCTION
FICHIERS .TEX
LATEX est un outil extrêmement puissant qui automatise la mise en page de votre document.
Il permet de sauver du temps lorsqu’on doit écrire des documents longs et complexes.
Il utilise des balises et des commandes que vous lui donner pour produire votre document.
Il prend du temps à apprendre au début, mais avec cette présentation, vous devriez avoir tout ce que vous
avez besoin pour produire des documents de qualité professionnelle.
Il est possible travailler soit localement sur votre ordinateur avec un compilateur ou en ligne avec OverLeaf.
Une fois votre plateforme de travail déterminée, vous voudrez débuter un nouveau document (qui sera un
fichier de format .tex par défaut, et ce peu importe la plateforme utilisée).
Si vous travaillez sur OverLeaf, tous les nouveaux documents ont des commandes par défaut déjà écrites.
Si vous travaillez sur votre ordinateur, il est possible que vous deviez entrer quelques lignes de code pour
pouvoir débuter votre document
Une fois cela fait, vous pouvez commencer à taper votre document et à vous amuser à faire la mise en forme
du texte et autres de documents
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
STRUCTURE D’UN DOCUMENT LATEX
\end{document}
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
SECTIONS D’UN DOCUMENT
\part{titre}
\chapter{titre}
\section{titre}
\subsection{titre}
\subsubsection{titre}
\paragraph{titre}
\subparagraph{titre}
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
SECTIONS D’UN DOCUMENT
Un document est composé de plusieurs sections hiérarchiques: Chapitres, sections, sous-sections, paragraphes …
Voici quelques exemples de type de section :
\part{titre} : Commencer une nouvelle partie majeure du document, utilisée pour regrouper des chapitres liés sous un thème
large et significatif.
\chapter{titre} : Débuter un chapitre dans le document, marquant une section substantielle avec son propre titre.
\section{titre} : Entame une nouvelle section à l'intérieur d'un chapitre par exemple.
\subsection{titre} : Créer une subdivision d'une section pour détailler davantage un sujet spécifique ou une idée, permettant
une organisation plus fine du contenu.
\subsubsection{titre} : Fournit une division encore plus granulaire qu'une subsection, idéale pour aborder des points ou des
concepts très spécifiques à l'intérieur d'une sous-section.
\paragraph{titre}: Démarre un paragraphe avec son propre titre, offrant un moyen de mettre en évidence un point spécifique
ou de commencer une discussion sur un nouveau concept sans la formalité d'une sous-section.
\subparagraph{titre}: Permet une division encore plus petite au sein d'un paragraphe, pour souligner un détail particulier ou
une idée secondaire liée au sujet du paragraphe.
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
SECTIONS D’UN DOCUMENT (EXEMPLE)
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
SECTIONS D’UN DOCUMENT
Commande : \label{section_name}
Commande : \ref{section_name}
Résultat:
Exemple:
\chapter{Chapitre sur les oiseaux}
\label{chap_oiseaux}
Pour en apprendre plus sur les oiseaux, référé
vous au chapitre \ref{chap_oiseaux}.
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
SECTIONS D’UN DOCUMENT (EXEMPLE)
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
SECTIONS D’UN DOCUMENT
Commande : \tableofcontents
La numérotation des sections se fait automatiquement dans LATEX . Vous n’avez donc pas à vous en
soucier.
Vous pouvez mettre la section sans numérotation en utilisant la même syntaxe avec un « * » avant
l’accolade {titre}.
En effet, un document de plusieurs centaines de pages peut être décomposé en plus petits fichiers qui
seront appeler par un fichier principal.
Par exemple, pour un rapport, chaque chapitre devrait être un fichier qui contient des sections.
o Et ainsi de suite...
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
LA MODULARITÉ
\input{file}
\input{folder/file}
Tout les \input{folder/file} devrait être relatif pour fonctionner sur tous les ordinateurs.
N’utilisez pas de nom de dossier ou de nom de fichier contenant des accents, des symboles spéciaux ou
des espaces. Au lieu des espaces, utiliser des « _ »
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
LA MODULARITÉ
Il est donc possible d’écrire des centaines de lignes de texte, de figures, d’équations et de tableaux en ne
travaillant que dans 1 petit fichier à la fois !
Il est essentiel, surtout lorsqu’on travaille à plusieurs sur le même projet, de décomposer le document en
plus petits morceaux afin de faciliter le travail.
Chaque petit fichier peut alors être la responsabilité d’un seul membre de l’équipe.
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
LA MODULARITÉ
Conseils pratiques :
Chaque fois que vous changez de section (chapitre, section, sous-section), celui-ci devrait être dans un
document distinct s’il est de grande taille.
Chaque fois que vous avez un tableau long/complexe, celui-ci devrait être dans un document distinct.
Avoir des fichiers de taille raisonnable est un art en Latex et il faut savoir doser la taille et le nombre de
fichiers que vous avez.
En règle générale, un fichier Latex devrait avoir entre 1/2 page et 2 pages de contenu ou moins de 200
lignes dans le fichier tex.
Conseils pratiques :
\documentclass[options]{name}
La commande \begin{document}
Une série de commandes \input{file} pour chacun des chapitre/sections que vous avez
Une commande \input{file} pour votre bibliographie ou des commandes pour utiliser BibTex
La commande \end{document}
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
LA MODULARITÉ (EXEMPLE)
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
PRÉAMBULE ET OPTIONS DU DOCUMENT
Vous devez inclure dans votre document des librairies d’extensions de LATEX.
Lors de votre première compilation, LATEX installera tous les packages nécessaires
Commandes :
\usepackage[options]{name}
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
PRÉAMBULE ET OPTIONS DU DOCUMENT
2. STRUCTURES ET CONVENTIONS
À RETENIR
\documentclass[options]{type}
\begin{document}
\end{document}
Si vous utilisez la modularité de LATEX comme il se doit, votre travail sera beaucoup plus moins complexe
et pénible.
Commande : \usepackage[options]{name} Il est important de bien choisir les packages que l’on utilise.
3. COMMANDES ET BALISES
CONVENTIONS TEX
\commande
Commande
Portée locale
{} : information nécessaire
[] : information facultative
% : commentaire (non compilé)
3. COMMANDES ET BALISES
CONVENTIONS TEX
Conventions: Exemples:
\commande Texte aligné à gauche
Commande Commande \raggedright
\commande
Commande
Portée locale
{} : information nécessaire
[] : information facultative
% : commentaire (non compilé)
3. COMMANDES ET BALISES
STYLE DE TEXTE
Dans LATEX, pour faire de la mise en forme de texte, il suffit de faire appel à la/les commande(s)
appropriée(s) pour faire la mise en forme que vous désirez. Par exemple:
\textbf{texte à mettre en gras} permet d'écrire du texte en caractères gras.
\textit{texte à mettre en italique} permet d'écrire en italique.
\textsc{texte à mettre en majuscules} permet de mettre du texte en petites majuscules.
\textrm{texte en Roman} permet d'écrire en utilisant la police Roman.
\textsf{texte en Sans serif} permet d'écrire en utilisant la police Sans serif.
\underline{Texte à souligner} permet de souligner le text.
…
Lorsque vous écrivez du texte et que vous avez terminé votre phrase, mais pas votre ligne, et que vous voulez
sauter une ligne, vous voudrez faire un retour de chariot. Pour ce faire, vous utilisez la commande \\ à la fin de
votre ligne.
3. COMMANDES ET BALISES
STYLE DE TEXTE (EXEMPLES)
3. COMMANDES ET BALISES
METTRE DE LA COULEUR
Pour utiliser les couleurs, il faut appeler le package color en début de document :
\usepackage{color}
La deuxième:
\textcolor{red}{le texte en magenta}
Seul le texte placé en deuxième argument (ici "le texte en magenta") sera de couleur rouge.
3. COMMANDES ET BALISES
METTRE DE LA COULEUR (EXEMPLE)
3. COMMANDES ET BALISES
FAIRE UN TITRE
Instructions \title{}, \author{}, \date{} à mettre dans le préambule. Puis instruction \maketitle à mettre dans la
partie contenu.
Exemple:
\documentclass{article}
\usepackage[francais]{babel}
\title{Un titre quelconque}
\author{Peu Importe}
\date{\today}
\begin{document}
\maketitle
….
\end{document}
4. LES ENVIRONNEMENTS LES PLUS UTILISÉS
Différents environnements permettent de structurer un document, nous allons détailler les principaux
Les listes
Les tableaux
Les figures
La bibliographie
…
Un environnement se commence toujours par begin{environnement} et se fini par end{environnement}.
4. LES ENVIRONNEMENTS LES PLUS UTILISÉS
LES LISTES
Les listes se déclarent dans un environnement avec un begin et un end dont l’intitulé dépend du type de
liste que vous voulez générer : enumerate, itemize, description.
ensuite, on remplit les cellules qui doivent être séparées par une
esperluette (« et » commercial) & ;
Le tableau précédent extrêmement simple ne possède pas des filets. Compilez le code suivant et observez le
rendu.
\begin{tabular}{cc}
\hline
cellule 1 & cellule 2 \\
\hline
cellule 3 & cellule 4\\
\hline
\end{tabular}
4. LES ENVIRONNEMENTS LES PLUS UTILISÉS
LES TABLEAUX (FILETS VERTICAUX)
Pour insérer des filets verticaux, il faut utiliser le caractère |. Ce caractère est à insérer dans l'argument de
tabular, entre les descripteurs de colonne.
\begin{tabular}{|c|c|} \begin{tabular}{|c||c|}
\hline \hline
cellule 1 & cellule 2 \\ cellule 1 & cellule 2 \\
\hline \hline
cellule 3 & cellule 4\\ cellule 3 & cellule 4\\
\hline \hline
\end{tabular} \end{tabular}
4. LES ENVIRONNEMENTS LES PLUS UTILISÉS
LES TABLEAUX (LES DESCRIPTEURS DE COLONNE)
Comme vu précédemment en argument de tabular, il faut ajouter les descripteurs de colonne et le nombre
de colonnes que l'on souhaite. On ajoutera donc autant de descripteurs que l'on souhaite de colonnes.
Il y a plusieurs types de descripteurs de colonne en argument de tabular:
• c pour « center », le contenu des deux premières colonnes sera centré.
• l pour « left », le contenu de la troisième cellule sera justifié à gauche.
• r pour « right », le contenu de la quatrième colonne sera justifié à droite.
• …
4. LES ENVIRONNEMENTS LES PLUS UTILISÉS
LES FIGURES
Pour être accompagnés de légendes, les tableaux, les figures ou autres doivent être déclarés dans
environnement. La légende est insérée dans la commande \caption.
LaTeX se charge de la numérotation des tableaux, figures ou autres.
LaTeX va disposer en fonction de la place disponible sur la page.
Il est toutefois possible de paramétrer la position des figures sur la page en utilisant des options suivantes :
h (here) : à l'emplacement dans le texte où se trouve la commande
t (top) : en haut de page
b (bottom) : en bas de page
p (page) : sur une page à part ne contenant que des objets flottants
! forcer LaTeX à placer l'image là où vous l'avez spécifié
Ces options peuvent être cumulées, par exemple [ht] demandera à placer la figure à l'endroit de la
commande sauf si la place disponible n'est pas suffisante. Elle sera alors placée en haut de page.
La légende se place à l'endroit où vous avez mis la commande \caption (avant ou après l’élément).
4. LES ENVIRONNEMENTS LES PLUS UTILISÉS
CAPTIONS, LABELS ET RÉFÉRENCES (EXEMPLES)
5. LES MATHÉMATIQUES
L’écriture des mathématiques est une des fonctions clés de LaTeX.
nous avons accès à un système complet et efficace et disposons également de plusieurs packages pour nous
faciliter l’écriture des formules.
Il faut distinguer deux manières d’écrire des mathématiques:
La première consiste à écrire les mathématiques dans le texte (on parle de mode en ligne)
Pour écrire des formules mathématiques en mode en ligne, il nous suffit de les délimiter par le symbole $. Nous pouvons
également les écrire entre \( et \) ou dans l’environnement math.
L’autre mode (dit hors texte) met les formules mathématiques en évidence en dehors du texte.
Les mathématiques hors texte, elles, se placent entre \[ et \] ou dans l’environnement displaymath, les deux écritures
étant équivalentes.
5. LES MATHÉMATIQUES
QUELQUES COMMANDES USUELLES
Indice et exposants: Pour produire des indices et des exposants, il suffit d’utiliser les symboles _ {}et ^{}.
Fractions: Pour produire des fractions, il faut utiliser la commande \frac. Elle prend deux arguments, le
numérateur et le dénominateur de la fraction. (Par exemple \frac{1}{2})
Racines: Les racines, elles, se composent en utilisant la commande \sqrt qui prend en argument l’expression à
placer sous la racine. (Exemple: \sqrt{2}, \sqrt[3]{2})
Intégrales, sommes et limites: Latex dispose également de commandes pour ces éléments. La commande
\sum donne le signe somme, \int le signe intégrale, \prod le signe produit et \lim le symbole limite.
5. LES MATHÉMATIQUES
QUELQUES COMMANDES USUELLES
6. PRÉSENTATIONS