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Faculté des science Meknès
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I. But :
Il s’agit d’apprendre à construire quelques structures cristallines simples & de
calculer les paramètres indispensables à tout « cristallographe amateur ». Dans ce TP
nous allons s’intéresser uniquement à la géométrie cristalline.
Nous symboliserons dans ce qui suit les atomes par des sphères pleines (en bois).
II. Empilements & sites interstitiels :
1. Réseau c.f.c :
a. Maille c.f.c :
: Atome.
C3 : l’axe d’empilement.
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1 1
Z : nombre de motif = 8×(8) + 6 × (2) = 4
4⁄
3×𝜋𝑟 3
La capacité est alors : 𝜏 = 4 ×4
( 𝑟)3
√2
𝜏 = 0,74
d. Les sites :
Les sites tétraédrique et octaédrique :
Les sites [4] Les sites [6]
Représentation en
perspective
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𝑍 =8×1
Les dénombres par rapport 𝑍 = 12 × (1⁄4) + 1 × 1
au nombre d’atome. 𝑍=4
𝑍=8
2. Réseau h.c :
a. Maille h.c :
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: Atome.
b. La coordinence d’un atome donné est le nombre de ses plus proches voisins :
Chaque atome est entouré par 12 proches voisins. Soit l’atome situé au milieu de
la base de l’hexagonale, il est entouré de 6 atomes du plan (𝑥𝑜𝑦) 3 atomes du
𝑐 𝑐
plan à z= 2 & 3 atomes à z= − 2. La coordinence est donc égale à 12.
c. La capacité :
La capacité de la maille est donné par :
𝜐
𝜏=𝑍
𝑉
4
υ : volume de l’atome = 3 𝜋𝑟 3.
V : volume de l’hexagonale = 3 fois volume de pseudo-maille = 3 𝑎2 × 𝑐 ×
sin 120°
1 1
Z : nombre de motif = 12×(6) + 2 × (2) + 3 × 1 = 6
4⁄
3×𝜋𝑟3
La capacité est alors : 𝜏 = 3 𝑎2 ×𝑐×sin ×6
120°
𝑐 8
On a : 𝑎 = √3 , & 𝑎 = 2𝑟
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4⁄
3×𝜋𝑟 3
D’où : 𝜏 = 8
×6
3 (2𝑟)3 ×√ ×sin 120°
3
𝜏 = 0,74
d. Les sites :
Les sites tétraédrique & octaédrique :
Représentation
en perspective
Projection dans
le plan (𝑥𝑜𝑦)
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3. Réseau c.c :
a. Maille c.c :
: Atome.
b. La coordinence d’un atome donné est le nombre de ses plus proches voisins :
√3
L’atome situé au centre est entouré de 8 atomes à la même distance ( 2 ). La
coordinence des atomes est donc égale à 8.
c. La capacité :
La capacité de la maille est donné par :
𝜐
𝜏=𝑍
𝑉
4 3
υ : volume de l’atome = 3 𝜋𝑟 .
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4
V : volume de cube = 𝑎3 =( 𝑟)3
√3
1
Z : nombre de motif = 8×(8) + 1.1 = 2
4⁄
3×𝜋𝑟 3
La capacité est alors : 𝜏 = 4 ×4
( 𝑟)3
√3
𝜏 = 0,68
d. Les sites :
Les sites tétraédrique et octaédrique :
Les sites [6] Les sites [4]
Représentation en
perspective
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𝑍 = 4 × 6 × (1⁄2) 𝑍 = 6 × (1⁄2)
Les dénombres par
𝑍 = 12 𝑍=3
rapport au nombre
d’atome.
𝑉𝑖 = 4⁄3 𝜋(𝑅𝑆𝑂 )3 𝑉𝑖 = 4⁄3 𝜋(𝑅𝑆𝑇 )3
Le volume 𝑉𝑖 .
2𝑅𝑆𝑂 + 2𝑅𝑀 = 𝑎√2 2𝑅𝑆𝑇 + 2𝑅𝑀 = 𝑎 × √17⁄4
𝑅𝑆𝑇 = (2 × √2⁄3 − 1) × 𝑅𝑀 Avec : 𝑎√3 = 4𝑟
𝑅𝑆𝑇 = 0,632𝑅𝑀 𝑅𝑆𝑇 = (√17⁄3 − 2) × 𝑅𝑀
𝑉𝑖 = 1,057(𝑅𝑆𝑇 )3
𝑅𝑆𝑇 = 0,38𝑅𝑀
𝑉𝑖 = 0,229(𝑅𝑆𝑇 )3
4. Réseau c.s :
a. Maille c.f.c :
: Atome.
b. La coordinence d’un atome donné est le nombre de ses plus proches voisins :
A la distance a chaque atome est entouré par 6 atomes. La coordinence est 6.
c. La capacité :
La capacité de la maille est donné par :
𝜐
𝜏=𝑍
𝑉
4 3
υ : volume de l’atome = 3 𝜋𝑟 .
V : volume de cube = 𝑎3 =(2𝑟)3
1
Z : nombre de motif = 8×(8) = 1
4⁄
3×𝜋𝑟 3
La capacité est alors : 𝜏 = ×1
(2𝑟)3
𝜏 = 0,524
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d. Les sites :
Repérons les sites octaédriques & tétraédriques :
𝑍=1
Le volume 𝑉𝑖 :
On a :
𝑉𝑖 = 4⁄3 𝜋(𝑅𝑆 )3
Et : 𝑎√3 = 2𝑅𝑀 + 2𝑅𝑆
Avec : 𝑎 = 2𝑅𝑀
D’où : 𝑅𝑆 = (√3 − 1) × 𝑅𝑀 = 0,732𝑅𝑀
𝑉𝑖 = 1,643(𝑅𝑆 )3
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I. Introduction :
Les cristaux ioniques se présentent sous forme de deux réseaux décalés l’un par
rapport à l’autre : Le réseau des cations & le réseau des anions. La stabilité du
cristal ionique exige que l’édifice solide, électriquement neutre possède l’énergie
plus faible possible, qui se traduit par la mise en contact du plus grand nombre
possible d’ions de signes opposés.
II. Manipulation :
1. But :
Il s’agit de construire, d’étudier quelques structures ioniques de symétrie
cubique ou hexagonale. On utilisera pour cela des modèles moléculaires
éclatés.
2. Structures dérivant d’un empilement C.S :
Chlorure de Césium 𝑪𝒔𝑪𝒍 :
Les ions 𝐶𝑙 − forment un réseau cubique simple (P) ; l’ion 𝐶𝑠 + est placé au
centre du cube. Le paramètre de la maille est 𝑎 = 4,36𝐴̇.
1°) Représenter la maille :
figure 1
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1×(132,91+35,45) 2,8×10−22 𝑔
A.N : 𝜌𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 = D’où : A.N : 𝜌𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 = ⁄𝑐𝑚3
6,02×1023 ×𝑎3 𝑎3
2,8×10−22
Donc : 𝑑 =
𝑎3
5°) La distance 𝒅𝑪𝒍−𝑪𝒔 entre le centre des deux ions proches voisins 𝑪𝒍− et
𝑪𝒔+ en fonction de "a" :
𝑎√3
On a : 2𝑟 + + 2𝑟 − = 𝑎√3 et 𝑟 + + 𝑟 − = 𝑑 ⇒ 𝑑𝐶𝑙−𝐶𝑠 = 2
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Donc :
𝑍 𝑁𝑎+ = 12 × (1⁄4) + 1 × 1 = 4.
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4×(23+35,45) 3,88×10−22 𝑔
A.N : 𝜌𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 = 6,02×1023 ×𝑎3 D’où : A.N : 𝜌𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 = ⁄𝑐𝑚3
𝑎3
3,88×10−22
Donc : 𝑑 = 𝑎3
5°) La distance 𝒅𝑪𝒍−𝑪𝒔 entre le centre des deux ions proches voisins 𝑪𝒍− et
𝑪𝒔+ en fonction de "a" :
On a : 2𝑟 + + 2𝑟 − = 𝑎
𝑎
&: 2𝑟 + + 2𝑟 − = 2𝑑 ⇒ 𝑑𝐶𝑙−𝐶𝑠 = 2
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Donc :
Donc :
𝑍 𝑍𝑛2+ = 4 × 1 = 4.
Dans cette maille il y a donc 4 motifs ou groupements formulaires
𝑍𝑛𝑆.
3°) La coordinence pour chaque ion :
Le cation 𝑍𝑛2+ occupe un site tétraédrique. Sa coordinence est donc égale à 4.
Le composé 𝑍𝑛𝑆 est de type CA (coordinence cation = coordinence anion).
Dans la structure 𝑍𝑛𝑆 blende, la coordinence est 4-4
𝑚𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑍×𝑀ZnS
Et : 𝜌𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 = =𝑁
𝑉𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐴 ×𝑉𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒
4×(65,37+32,06) 6,474×10−22 𝑔
A.N : 𝜌𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 = D’où : A.N : 𝜌𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 = ⁄𝑐𝑚3
6,02×1023 ×𝑎3 𝑎3
6,474×10−22
Donc : 𝑑 = 𝑎3
5°) La distance 𝒅𝒁𝒏−𝑺 entre le centre des deux ions proches voisins 𝑺𝟐− et
𝒁𝒏𝟐+ en fonction de "a" :
√3 √3
On a : 𝑟+ + 𝑟− = 𝑎 et 𝑟 + + 𝑟 − = 𝑑𝑍𝑛−𝑆 ⇒ 𝑑 = 𝑎
4 4
Représenter la maille :
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Figure 6 : présentation en
perspective
Donc :
{− 6 cations 𝑍𝑛2+ aux axe Oz, chacun comptant pour 1⁄3 , et 4 à l′ interieur.
Donc :
𝑍 𝑍𝑛2+ = 6 × (1⁄3) + 4 × 1 = 6.
𝑐 8
Et : 𝑎 = √3
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8
Donc : 𝑉𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 = 3 𝑎3 × √3 × sin 120° = 4,247𝑎3
6×(65,37+32,06) 2,287×10−22 𝑔
D’où : 𝜌𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 = 6,02×1023 ×4,247𝑎3 = avec 𝜌𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 = 3,98 ⁄𝑐𝑚3
𝑎3
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I. Introduction :
La science qui permet une description géométrique d’un solide cristallin est la
cristallographique géométrique. Elle permet d’identifier pour chaque solide
périodique : l’unité asymétrique chimique, leurs dispositions dans l’espace, les
paramètres de la maille élémentaire et la symétrie.
II. Manipulation :
L’objet de cette manipulation consiste à identifier les quatorze réseaux de
Bravais (Maquettes numérotées). Ensuite la détermination des éléments de
symétrie de chaque réseau, sa classe cristalline et son groupe d’espace.
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I. Notions de radiocristallographie :
La cristallographie est une technique de diffraction des rayonnements par un
cristal. Ce phénomène de diffusion des radiations par les constituants du solide.
Ce phénomène a été exploité, pour la première fois par LAUE en 1912, en
utilisant les rayons X afin de déterminer les structures cristallines. La longueur
d’onde d’un rayon X, voisine de 1 Å, est de même ordre de grandeur que les
distances interatomiques.
La radiocristallographie permet de déterminer les paramètres de maille, la
symétrie cristalline et la nature des constituants du solide.
Diffraction des rayons X :
La diffraction des rayons X par un solide cristallin peut être assimilée à un
phénomène de réflexion de ces rayons par les plans réticulaires. Lorsqu’on
envoie un rayonnement monochromatique. De longueur d’onde λ sur un
cristal tout se passe comme si chaque famille de plans réticulaires (ℎ 𝑘 𝑙)
réfléchissait le rayonnement dans une direction bien définie θ. Les
rayonnements réfléchis n’ont une intensité appréciable que lorsque la
première loi de Bragg est respectée :
2𝑑(ℎ 𝑘 𝑙) × sin 𝜃 = 𝑘 × 𝜆
II. Manipulation :
La maille élémentaire d’un composé de symétrie cubique est bâti sur les
vecteurs de base 𝑎⃗ , 𝑏⃗⃗ et 𝑐⃗ formant entre eux les angles α, β et γ tels que 𝑎 =
𝜋
𝑏 = 𝑐 et 𝛼 = 𝛽 = 𝛾 = 2 .
Trois modes de réseau sont possibles pour le système cristallin cubique sont P,
I et F.
Le but de la manipulation consiste à indexer et dépouiller des spectres RX de
certains composées cristallins et d’en déduire les paramètres de mailles
élémentaires.
1. Les plans difractant pour les trois modes cubiques :
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P -----------------
I ℎ + 𝑘 + 𝑙 = 2𝑛
A 𝑘 + 𝑙 = 2𝑛
B ℎ + 𝑙 = 2𝑛
C ℎ + 𝑘 = 2𝑛
𝑎
On a pour le cubique : 𝑑ℎ𝑘𝑙 =
√ℎ2 +𝑙 2 +𝑙 2
Mode P (pas de conditions)
Raie NO (𝒉, 𝒌, 𝒍) 𝒉𝟐 + 𝒍𝟐 + 𝒍𝟐 𝒅𝒊
𝒅𝟏
1 (100) 1 1
2 (110) 2 0,71
3 (111) 3 0,57
4 (200) 4 0,50
5 (210) 5 0,44
6 (211) 6 0,40
7 (220) 8 0,35
8 (300) 9 0,33
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9 (310) 10 0,31
1 (111) 3 1
2 (200) 4 0,80
3 (220) 8 0,67
4 (311) 11 0,52
5 (222) 12 0,50
6 (400) 16 0,43
7 (331) 19 0,39
8 (420) 20 0,35
9 (422) 24 0,33
10 (333) 27 0.32
1 (110) 2 1
2 (200) 4 0,70
3 (211) 6 0,57
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4 (220) 8 0,50
5 (310) 10 0,41
6 (222) 12 0,40
7 (321) 14 0,37
8 (400) 16 0,35
9 (330) 18 0,33
10 (411) 18 0.32
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Pour déterminer 𝑎𝑖 ?
𝑎𝑖
On a : 𝑑ℎ𝑘𝑙 = √ℎ2 donc : 𝑎𝑖 = 𝑑ℎ𝑘𝑙 × √ℎ2 + 𝑘 2 + 𝑙 2
+𝑘2 +𝑙2
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