Expose Fiche 7

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EXPOSE FICHE 7

Résolution des différents exercices

I. CONTRÔLE DE CONNAISSANCE

1) L’incapacité du tireur survenu postérieurement à l’émission du chèque peut-elle faire


obstacle à son paiement ?
Selon les dispositions de l’article 86 du Règlement N°15 de l’UEMOA « Ni le décès du tireur ni son
incapacité survenant après l'émission ne touchent aux effets du chèque. » par conséquent l’incapacité du
tireur survenant postérieurement à l’émission du chèque ne peut faire obstacle à son paiement.
2) Le chèque émis en dehors du territoire ivoirien est- il payable ?
L’article 81 al 3 dispose que « Le chèque émis en dehors du territoire de l'Union et payable dans un Etat
membre de l’UEMOA doit être présenté dans le délai de soixante-dix (70) jours. » ce qui revient à dire
que tant que le chèque est payable dans un Etat de l’Union ce dernier sera payable sur le territoire ivoirien
car membre de l’Union toutefois en respectant les délais de 70 jours pour la présentation du chèque.
3) Quels sont les délais de prestation au paiement du chèque ?
Les délais de présentation de paiement du chèque sont prévus à l’article 81 du règlement UEMOA qui
dispose que : « Le chèque émis et payable dans un Etat membre de l’UEMOA doit être présenté au
paiement dans le délai de huit (8) jours si le paiement doit s'effectuer au lieu d'émission, et, dans les autres
cas, dans le délai de vingt (20) jours.
Le chèque émis dans un Etat membre de l'Union et payable dans un autre Etat membre de l’Union doit
être présenté dans le délai de quarante-cinq (45) jours. Le chèque émis en dehors du territoire de l'Union
et payable dans un Etat membre de l’UEMOA doit être présenté dans le délai de soixante-dix (70) jours.
Le point de départ de ces délais est le jour porté sur le chèque comme date d'émission. »
4) Peut-on retarder le paiement d’un chèque en le postdatant ?
L’article 80 du Règlement de l’UEMOA dispose que : « Le chèque est payable à vue. Toute mention
contraire est réputée non écrite.
Le chèque présenté au paiement avant le jour indiqué comme date d'émission est payable le jour de la
présentation. » En d’autres termes on ne peut retarder le paiement d’un chèque en le postdatant car le
chèque est réputé payable à vue.

5) Quels sont les effets de la non-présentation au paiement du chèque dans le délai légal ?
Négligence du porteur : le porteur qui ne présente pas le chèque au paiement dans le délai légal ou qui ne
fait pas constater le défaut de paiement par un protêt est dit « porteur négligent » ; donc plus d'obligation
de provision. Sa négligence lui fait perdre les recours qu'il aurait contre les signataires :
* Cass. Com:08 mars 1954; Gaz. Pala 1954-1 289, 453, obs MARIN
*Limoges, 17février 1988, JCP, 1985.2. 10547. note Cabrillac.
Certains recours subsistent tout de même :
1°) Si la Banque dispose de la provision, elle doit payer même après l'expiration du délai de présentation.
Dans ce cas, le porteur ne court donc que le risque de la faillite du tiré, comme le chèque ne peut être tiré
que sur une Banque, ce risque est minime.
Pour le chèque certifié, le banquier n'est plus obligé de bloquer la provision au profit du porteur après
l'expiration du délai de présentation.
2°) La déchéance laisse subsister une action contre le tireur qui n'a pas fait provision ou les autres obligés
qui se seraient enrichis injustement.

II. EXERCICE : CAS PRATIQUES


Cas n°1
Des faits il ressort que Monsieur CHACROMAN tire un chèque barré d'un montant de 2.200.000 FCFA
au profit de Monsieur FLAPACHA en date du 18 septembre 2018. Le chèque a été endossé le jour même
à sa banque BNI pour encaissement. Cependant, quelques jours après la banque BNI informe Monsieur
FLAPACHA que la banque BOA a refusé le paiement du chèque au motif que le tireur du chèque
Monsieur CHACROMAN est décédé le 21 septembre 2018. Monsieur FLAPACHA appelle
immédiatement son avocat qui lui confirme que la banque ne peut juridiquement refuser le paiement du
chèque pour ce motif au risque d'engager sa responsabilité. Les faits tel que relatés sont relatifs au
paiement du chèque notamment du chèque barré. Les questions de droit qui se posent en l’espèce sont
celles de savoir : Pourquoi Monsieur FLAPACHA a-t-il endossé le chèque à sa banque BNI ? Quel
raisonnement a conduit l'avocat à affirmer cette solution ? il conviendra pour nous d’analyser
l’endossement du chèque par banque la BNI (I) et le raisonnement de l’Avocat (II).
I- L’endossement du chèque par la banque BNI
Monsieur CHACROMAN tire un chèque barré d'un montant de 2.200.000 FCFA au profit de Monsieur
FLAPACHA en date du 18 septembre 2018. Le chèque a été endossé le jour même à la banque BNI pour
encaissement.
Pourquoi Monsieur FLAPACHA a-t-il endossé le chèque à sa banque BNI ?
Selon les dispositions de l’article 91 alinéa 1 du règlement UEMOA « Un chèque à barrement général ne
peut être payé par le tiré qu'à un banquier. Un chèque à barrement spécial ne peut être payé par le tiré
qu'au banquier désigné ou, si celui-ci est le tiré, qu'à son client. Toutefois, le banquier désigné peut
recourir pour l'encaissement à un autre banquier. (…) » En d’autres termes le chèque barré ne peut être
encaissable en espèce mais sur un compte bancaire.
En l’espèce Monsieur FLAPACHA a fait endosser le chèque le jour même à la banque BNI pour
encaissement.
Le chèque en possession de Monsieur FLAPACHA étant un chèque a barrement général la seule manière
pour lui de se faire payer le montant du chèque était de se tourner vers sa banque qui se retournera contre
la banque de monsieur CHACROMAN.

II- Le raisonnement de l’Avocat


La banque BNI informe Monsieur FLAPACHA que la banque BOA a refusé le paiement du chèque au
motif que le tireur du chèque Monsieur CHACROMAN est décédé le 21 septembre 2018. Monsieur
FLAPACHA appelle immédiatement son avocat qui lui confirme que la banque ne peut juridiquement
refuser le paiement du chèque pour ce motif au risque d'engager sa responsabilité.
La banque BOA peut-elle valablement refuser le paiement du chèque ?
Suivant l’article 86 du Règlement UEMOA qui dispose que « Ni le décès du tireur ni son incapacité
survenant après l'émission ne touchent aux effets du chèque. »
En l’espèce après endossement du chèque par la banque BNI pour encaissement cette dernière c’est
tourné vers la banque BOA qui a refusé le paiement au motif que le tireur est décédé quelques jours après
l’émission.
Le décès du tireur étant survenu après l’émission du chèque ne touche aux effets du chèque par
conséquent le raisonnement de l’avocat est justifié et la banque BOA doit effectuer le paiement sinon elle
verra sa responsabilité engagée.

Cas n°2
Le 12 Février 2024, monsieur SANSPRESSION, commerçant, émet un chèque d'un montant de 4 000
000 FCFA à l'ordre de la société NOPITIÉ. Le 13 Février 2024, monsieur SANSPRESSION émet un
chèque à l'ordre de la société c d'un montant de 7 250 000 FCFA. Le 15 Février 2024 le tireur décède,
alors que son compte bancaire n'était approvisionné que de 3 800 000 FCFA. Le 04 Mars 2024, les deux
sociétés créancières de monsieur SANSPRESSION, informées de la mort de leur débiteur se précipitent
pour présenter les chèques au paiement. La banque refuse de payer le montant des chèques arguant que la
provision est insuffisante et l'émetteur est mort depuis plus deux semaines. Les créanciers établissent des
protêts et portent leurs actions devant la justice. Les faits tel que relatés sont relatif au paiement du
chèque. Les questions de droit qui se posent en l’espèce sont les suivantes : Les actions peuvent-elles
aboutir ? L'opposition de la banque est-elle valable ? Qui parmi les deux créanciers a plus de chance
d'obtenir ? A la suite de notre analyse nous déterminerons l’aboutissement ou non des actions (I), la
validité de l’opposition de la banque (II) et lequel des créanciers peut obtenir paiement (III).
I- L’aboutissement ou non des actions
L’article 93 du règlement UEMOA dispose que : « Le porteur peut exercer ses recours contre les
endosseurs, le tireur et les autres obligés, si le chèque, présenté dans le délai prévu à l'article 81 ci-dessus
n'est pas payé et si le refus de paiement est constaté par un acte authentique (protêt) » en d’autres termes
pour pouvoir exercer les recours pour faute de paiement du chèque il faut avoir présenter le chèque de le
délais légal. De plus l’article 94 du même règlement dispose que « Le protêt doit être fait avant
l'expiration du délai de présentation. Si la présentation a lieu le dernier jour du délai, le protêt peut être
établi le premier jour ouvrable suivant » en claire le protêt doit être dressé en respectant le délai de
présentation du chèque.
En l’espèce les créanciers de monsieur SANSPRESSION ont présenté le chèque plus de deux semaines
après son émission et ont dressé protêt pour faute de paiement.
Tenant compte des articles ci-dessus mentionnés et des délais fixés à l’article 81 les créanciers ont excédé
le délais légal qui pour leur situation était de 8 jours ce qui leurs vaut la déchéance de leurs recours par
conséquent leurs actions ne peuvent aboutir.
II- Validité de l’opposition de la banque
Suivant l’article 84 alinéa 3 du règlement qui dispose que : « Il n'est admis d'opposition au paiement du
chèque par le tireur qu'en cas de perte, de vol, d'utilisation frauduleuse du chèque ou d'ouverture de
procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation des biens contre le porteur. Le tireur
doit immédiatement confirmer son opposition et en indiquer le motif par écrit, quel que soit le support de
cet écrit. Cette défense de payer ne prend fin que par mainlevée ou par prescription » en d’autres termes il
n’est admis d’opposition que par le tireur et dans les cas ci-dessus énumérés.
En l’espèce la banque refuse de payer le montant des chèques arguant que la provision est insuffisante et
l'émetteur est mort depuis plus deux semaines.
Par conséquent la banque pourra voir sa responsabilité engagée car les motifs évoqués par celle-ci ne sont
pas fondés pour faire opposition au paiement.

III- Le créancier pouvant obtenir paiement


Selon l’article 87 alinéa 2 dispose que : « Si la provision est inférieure au montant du chèque, le porteur a
le droit d'exiger le paiement jusqu'à concurrence de la provision ».
En l’espèce les créanciers ont présenté leurs chèques respectifs pour paiement et ont vu le paiement de
ceux-ci rejetés pour insuffisance de provision.
Tenant compte de la disposition ci-dessus et du fait que la banque ne peut faire opposition au paiement
celle-ci devra tenir compte de la distance des délais pour servir l’un des deux créanciers par paiement
partiel. Par conséquent le premier chèque émis se verra prioritaire à savoir la société NOPITIE

III. COMMENTAIRE D’ARRÊT (DISSCUTION EN SEANCE)


Le chèque, un instrument de paiement et de crédit réputé payable à vue et tant qu’il y’a provision est
utilisé pour effectuer divers paiements, Ce fonctionnement du chèque se révèle être source de conflit entre
les acteurs qu’il met en scène à savoir un tireur qui est le titulaire d’un compte en banque, un tiré qui est
le banquier et un bénéficiaire qui peut être le tireur ou un tiers. C’est dans se cadre que se trouve l’arrêt
soumis à notre analyse. Il ressort des faits de cet arrêt que la caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel
de la Vienne (la caisse) a consenti un prêt à M. V et à Mme C titulaires d'un compte joint ouvert dans les
livres de cette banque. M.V a tiré sur ce compte un chèque au bénéfice de M. L mais la caisse a refusé de
payer cet effet et a "bloqué" le compte. M. L mécontent de cette situation a assigné la caisse en référé en
demandant qu'elle soit condamnée à lui payer le montant du chèque. La juridiction présidentielle a rendu
une ordonnance de payer. Pour s’opposer et donc faire appel du jugement la caisse a soutenu que le prêt
accordé était destiné à financer la construction d'une maison, les fonds étant versés sur le compte par
tranches successives, sur présentation d'états d'avancement des travaux, et devant servir à régler
exclusivement les factures correspondant aux travaux, et qu'ainsi le chèque émis par M. V qui devait
servir à régler l‘achat d'un véhicule automobile, était dépourvu de provision. La cour d’appel a débouté la
caisse au motif que le compte n’avait pas d’affectation et a donc accueilli la demande de M. L. Au moyen
que la créance constitutive de la provision doit non seulement exister, mais être disponible, que la
disponibilité de la créance dépendait de l'accord conclu entre la banque et son client, que la caisse avait
crédité le compte de M. V d'une partie du prêt conventionné qu'elle lui avait accordé pour la construction
d'une maison, sur présentation de factures et d'attestations d'avancement des travaux, qu'ainsi, la provision
était affectée au financement de ces travaux et n'était pas disponible pour l'acquisition d'un véhicule
automobile, d'où il suit qu'en déboutant la caisse de sa demande, sans statuer sur la disponibilité de la
créance, la cour d'appel n'a pas légalement justifié sa décision; alors que, d'autre part, en décidant que le
compte n'avait pas d'affectation, sans rechercher, comme elle y était invitée par les conclusions de la
caisse, si l'affectation de la créance à la construction d'une maison n'avait pas eu pour conséquence
d'exclure la créance du compte, même si elle y figurait sur le plan comptable, la cour d'appel n'a pas
légalement justifié sa décision ; et alors, enfin, que le juge des référés ne peut, sans excéder les pouvoirs,
passer outre la contestation portant sur la disponibilité de la provision et condamner la banque au
paiement, tranchant par là-même la contestation, la caisse forma un pourvoi en cassation. La question à
laquelle la cour de cassation doit répondre est la suivante : Le tiré en l’occurrence la banque peut-elle
valablement s’opposer au paiement d’un chèque pour motif que la provision est issue d’un prêt accordé
par la même banque pour un projet précis ? La cour de cassation a répondu par la négative et a rejeté le
pourvoi. Il convient donc pour nous dans la suite de notre travail d’analysé d’une part le caractère
inviolable du droit de disposition du titulaire d’compte sur sa provision (I) et d’autre part l’inopposabilité
des effets résultant des rapports entre le tireur et le tiré (II).
I. CARACTERE INVIOLABLE DU DROIT DE DISPOSITION DU TITULAIRE D’UN

COMPTE SUR SA PROVISION

A. La possession d’un chéquier

B. Absence d’affectation spécial

II. INOPPOSABILITE DES EFFETS RESULTANT DES RAPPORTS ENTRE LE TIREUR

ET LE TIRE

A. Disponibilité de la provision

B. Crédit suffisant a la présentation du chèque


IV- COMMENTAIRE D’ARTICLE

Le texte à commenter est l’article 84 du règlement N•15 /2002/CM/UEMOA relatif au système de


paiement dans les États membres de l’Union monétaire ouest africaine. Qui inscrit des dispositions pour
assurer la sécurité, l'efficacité et la transparence des transactions financières, défini les obligations des
prestataires de services financiers et qui vise à protéger les intérêts des prestataires joue un rôle clé dans la
réglementation des systèmes de paiement au sein de l'UEMOA. Cet article soulève la question de savoir
Quelles sont les Conditions de paiement d'un chèque après expiration du délai et dans quelle mesure il
peut y avoir une opposition. Ce texte vise un intérêt juridique dans la mesure où il réglemente de part et
d’autre les préoccupations entre le tiré et le tireur ou le porteur du chèque après expiration du délai de
présentation.

I- CONDITIONS DE PAIEMENT D’UN CHÈQUE APRÈS L’EXPIRATION DU DÉLAI DE


PRÉSENTATION
Le chèque est payable dans un délai déterminer par la loi. Il convient alors de s’interroger sur le sort d’un
chèque qui est présenté pour paiement une fois le délai expiré. La réponse a cette interrogation se trouve
dans l’article 84 du Règlement qui nous dit qu’il est payable tant que la provision existe (A) et en
l’absence de toute disposition.
A. Existence de la provision
L’alinéa 1er de l’article 84 du règlement n°15 UEMOA dispose que : « Lorsque la provision existe, le tiré
doit payer même après l'expiration du délai de présentation » autrement dit peut importe le délai expiré
tant qu’il y’a provision le chèque doit être payer au risque d’engagé la responsabilité du tiré. De ce fait le
délai n’a aucune incidence sur le payement du chèque tant qu’il y’a providence. A cela s’ajoute
l’interdiction d’émission de chèque.
B. En l’absence de toute disposition
Le 2ème alinéa de l’article ci-dessus mentionné dispose que : « Il doit aussi payer même si le chèque a été
émis au mépris de l'injonction prescrite par l'article 115 alinéa 1, 2° du présent Règlement ou en violation
de l'interdiction prévue à l'article 85 alinéa 1er de la Loi Uniforme sur les Instruments de Paiement » ici il
est question des interdiction ou de la déchéance du droit d’émission du chèque par un titulaire de compte
bancaire a l’exception de ceux effectuer dans le cadre de retrait de fond. En effet le chèque émis avant
toute déchéance n’est aucunement affecté par une telle décision et doit être payer si présenter à la banque
tirée.
II- CONDITIONS D’OPPOSITION AU PAIEMENT DU CHÈQUE
L’opposition au paiement du chèque ne peut être possible que dans le respect de certaines conditions que
sont l’utilisation frauduleuse (A) et l’intervention du juge des référés (B)
A. En cas d’utilisation frauduleuse
Les disposions du 3ème alinéa de l’article à commenter nous dis clairement que : « Il n'est admis
d'opposition au paiement du chèque par le tireur qu'en cas de perte, de vol, d'utilisation frauduleuse du
chèque ou d'ouverture de procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation des biens
contre le porteur. Le tireur doit immédiatement confirmer son opposition et en indiquer le motif par écrit,
quel que soit le support de cet écrit. Cette défense de payer ne prend fin que par mainlevée ou par
prescription » le tireur est seul initiateur de l’opposition au paiement et cela sous les condition sus
énumérés ce qui signifie qu’en dehors des cas énumérés dans les disposition ci-dessus mentionné
l’opposition ne peut être possible.

B. Intervention du juge des référés

Le dernier alinéa de l’article 84 dispose que « En cas de contestation du porteur, à l'égard d'une opposition
du tireur, le juge des référés, même dans le cas où une instance au principal serait engagée, peut ordonner
la mainlevée de l'opposition » dans cet alinéa il s’agit des recours a la disposition du porteur lorsque le
tireur fait opposition au paiement il a donc la possibilité de saisi le juge des référés qui a pouvoir pour
ordonner la main levé de l’opposition. >w

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