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Toute société politique est tenue d'avoir des règles strictement structurées et ses
règles doivent être exprimées par écrit ou non. Pas seulement une demande mais aussi une
obligation. Ses règles établissent les modalités d'acquisition et d'exercice du pouvoir. Ces
règles ont été rassemblées et codifiées dans un document appelé constitution. Elle est souvent
considérée comme la règle la plus élevée de l’ordre juridique d’un État, dont découlent toutes
les autres règles1. Il est nécessaire d'assurer un contrôle visuel pour assurer la conformité des
normes juridiques avec la constitution qui reste la norme juridique suprême d'un Etat. Ce
contrôle prend différentes formes et méthodes selon les différents systèmes juridiques2.
Dans un État de droit, la primauté des normes constitutionnelles implique la
constitution d'un corpus juridique capable d'assurer la vérification de la conformité
constitutionnelle des lois relatives à l'administration publique, aux affaires quotidiennes de
l'État, à la puissance publique et même aux individus. Dans ce cas, le respect des règles
établies par la constitution est primordial. Formé en Occident à la fin du XVIIIe siècle, le
principe de constitutionnalité ne s'est développé que tardivement, soit à partir de la seconde
moitié du XIXe siècle. L'Afrique ne l'a connu que dans les années 1990. Le débat est presque
toujours fréquent autour de cette question semblent être confrontés à cette situation.
La Constitution a une valeur symbolique autant qu'une valeur juridique de
règle suprême, car elle justifie la fondation d'un Etat. L'établissement et la révision de la
Constitution obéissent à des règles particulières et protectrices. La Constitution est
généralement considérée comme la norme juridique la plus élevée, car c'est elle qui institue
les différents organes composant l'État3.
Il est impérieux de souligne que la constitution et le socle de valeur
fondamentale d’une nation, elle est par ailleurs les bains du juridisme exclusif et excessif d’un
1
L. NTUMBA, Droit constitutionnel général, Kinshasa, EUA, 2005, p. 49.
2
DIEUDONNE KALUBA DIBWA., du contentieux constitutionnel en république démocratique du Congo.
Contribution à l'étude des fondements et des modalités d'exercice de la justice constitutionnelle. Par
DIEUDONNÉ KALUBA DIBWA Thèse présentée et soutenue en vue de l’obtention du grade de Docteur en Droit,
Université de Kinshasa, Doctorat en droit 2010. p.8
3
La Constitution est non seulement la première norme au sens où elle est supérieure, mais elle est aussi la
norme qui commande les autres, qui les organise ou les « distribue » entre les différents pouvoirs. Tel est le sens
de l’idée de hiérarchie des normes selon Kelsen.
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Etat de droit, dans lequel le gouvernement et le gouverné poses les actes qui sont conforme
aux lois établit.
Une Constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les
institutions de l'État et organise leurs relations. Elle peut aussi rappeler des principes et des
droits fondamentaux. Elle constitue la règle la plus élevée de l'ordre juridique. La Constitution
est généralement considérée comme la norme juridique la plus élevée, car c'est elle qui
institue les différents organes composant l'État4.
Dans sa fonction génétique la constitution est le fondement de l’Etat, elle est le
bastion, le socle ou le roc sur lequel est structuré juridiquement le pouvoir politique de l’Etat.
La constitution est la source de légitimité et de légalité, elle est fondée sur l’autorité des
gouvernants. Ainsi toute autorité investie conformément à la constitution est présumé
légitime.5
Le prof J. Djoli « estime que pour garantir cette sommité constitutionnelle, il
faut établir un mécanisme de protection qui serait minutieusement appliqué pour prévenir de
miré ou établissant une mesure importante de sanction particulière, pratique juridique qui
organise et inorganisé ».6
Cependant l’idéale pour lutter contre le comportement violenter par des actes
politiques et l’intériorisation des règles et des valeurs constitutionnelle. Grace au principe de
constitution de loi à la conformité, les autres lois à l’égard de la constitution. 7
D’autant plus qu’une constitution, est un corps des règles obligatoire, ou ce
n’est pas rien, affirmait Sieyès S. De fait, sans une garantie, elle se réduirait à une œuvre
morte, constitutionnalise, une constitution n’est plus qu’un simple parchemin sur lequel on
peut nature et même dénaturer le contenu sans crainte d’une quelconque sanction, si tel et
l’entendement, il n’y a point de constitution.8
La suprématie de la constitution sur les autres règles juridiques implique que
des mécanismes soient mis en œuvre pour que soit assurée la conformité de celles-ci à celle-
là : on parle alors de la protection de la constitution. C’est à cette seule condition qu’on peut
dire « Au commencement du droit est la constitution ».
En ce sens, notre étude de ce que le droit de modifier constitue une menace
pour l’idéal contemporain de limitation légale du pouvoir. Cet idéal s’exprime par le
phénomène d’usurpation du pouvoir politique par la loi. Cet objectif passe par l’instauration
d’une justice constitutionnelle. La justice constitutionnelle est chargée de veiller au respect de
la constitution. Très souvent, dans certains pays, elle est réalisée dans le cadre d'un cours
spécialisé. C'est un ensemble de mécanismes institutionnels et techniques destinés à assurer la
limitation du pouvoir politique, la limitation du pouvoir politique est la garantie pour l'État de
pouvoir, objet du droit constitutionnel moderne. Il est composé d'éléments traditionnels et
modernes. L'élément traditionnel est la rupture avec une constitution rigide, écrite ou flexible.
4
Lexique de termes juridiques 30e éditions 2022-2023., P.391
5
B. CHANTEBOUT, Droit Constitutionnel, Paris 23eme éd, Sirey, 2006. P. 46
6
J. DJOLI ESENG’EKELI, Le constitutionnalisme Africain entre gestion des héritages et l’invention du futur
(l’exemple congolais) thèse de doctorat en droit public, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, 2003. P92
7
S.P. METENA, « Avant les élections est égal après les élections », in Congo Afrique avril 2008, n°424 ; p.
293-327.
8
J. DJOLI ESENG’EKELI , Droit constitutionnel, les principes structuraux, op cit. p. 69
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La Constitution est un document juridique lié à l'organisation, à la mise en
œuvre et au développement du pouvoir politique dans l'État afin de limiter les abus de
pouvoir. La plupart des États choisissent des constitutions approximatives. Une constitution
préliminaire est une constitution qui établit à titre préliminaire les conditions et les procédures
de son amendement. Ce rugbyman est allié à l'élément limitateur du pouvoir contemporain, le
juge constitutionnel.
À l’époque moderne, les juges constitutionnels sont les défenseurs des valeurs
démocratiques garanties par la constitution. Il accomplit cette tâche grâce à la technique du
contrôle constitutionnel préventif ou ex post. En ce sens, les juges constitutionnels se situent
dans un certain horizon en matière de pouvoir constituant. Le pouvoir constitutif dérivé est le
pouvoir établi par le pouvoir constitutif originel. Il permet des amendements constitutionnels
sous certaines conditions et selon une procédure spécifique.
Le pouvoir de modifier les actes par le biais du droit constitutionnel. Cet aspect
de la question soulève la question du degré de contrôle exercé par les juges constitutionnels.
Depuis leur apparition, les juges constitutionnels sont devenus des amendements
constitutionnels. Il a prêché les valeurs constitutionnelles et démocratiques face au
dynamisme du pouvoir politique, la production d'électricité devenant la ligne favorite du
leader politique pour briser les barrières imposées par le pouvoir de l'électorat. Cette situation
divise la position de juge constitutionnel des juges béninois et des juges français. Elle soulève
deux questions essentielles au cœur de cette étude.
La première question est celle de savoir, quel est l'étendu du pouvoir de contrôle du
juge constitutionnel ?
La seconde question revient à savoir : Quid de la Constitutionnalité de loi de la
révision Constitutionnelle
Toutes ces questions trouvent leurs réponses tout au long du présent travail.
II. HYPOTHES
9
P.N’DA, Recherche et méthodologie en sciences sociales et humanitaires. Réussir sa thèse, son mémoire de
master au professionnel, et son article social. L’harmattan, Paris ; 2015. p. 398.
10
M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 11è édition, éd. Dalloz. « Précis ». Paris, 2007, p. 398.
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internationaux ou l’organisation des pouvoirs publics 11. En outre, la plupart des cours
constitutionnelles ont le pouvoir de contrôler la constitutionnalité des lois avant leur
promulgation, ce qui leur permet d’éviter que des lois non conformes à la Constitution ne
soient adoptées12.
La constitutionnalité d'une révision constitutionnelle dépend de plusieurs
facteurs, notamment de la procédure suivie pour la révision, du respect des règles et des
principes constitutionnels en vigueur, et de l'impact de la révision sur la structure
fondamentale de la Constitution13.
En général, une révision constitutionnelle est considérée comme
constitutionnelle si elle respecte les procédures prévues par la Constitution en vigueur, si elle
ne viole pas les principes fondamentaux de la Constitution (comme les droits fondamentaux,
la séparation des pouvoirs, etc.) et si elle n'entraîne pas de modifications majeures de la
structure constitutionnelle.
Cependant, il peut arriver que des révisions constitutionnelles soient contestées
devant les tribunaux pour leur constitutionnalité. Dans ce cas, c'est généralement aux juges
constitutionnels de se prononcer sur la conformité de la révision à la Constitution en vigueur.
11
Article 43: Loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour
Constitutionnelle « La Cour connaît de la constitutionnalité des traités et accords internationaux, des Lois, des
actes ayant force de Loi, des édits, des Règlements Intérieurs des Chambres parlementaires, du Congrès et des
Institutions d’Appui à la Démocratie ainsi que des actes règlementaires des autorités administratives ».
12
Article 96 : Loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour
Constitutionnelle « La procédure en matière de contrôle de constitutionnalité est écrite. Elle est en outre
contradictoire en cas du contentieux d’inconstitutionnalité.
Elle est gratuite ».
13
Article 218, Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, telle que modifiée par
la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution du 18 février 2006
(Textes coordonnés), JO RDC, numéro spécial, 5 février 2011. «L’initiative de la révision constitutionnelle
appartient concurremment :
1. au Président de la République;
2. au Gouvernement après délibération en Conseil des ministres;
3. à chacune des Chambres du Parlement à l’initiative de la moitié de ses membres ;
4. à une fraction du peuple congolais, en l’occurrence 100.000 personnes, s’exprimant par une pétition
adressée à l’une des deux Chambres.
Chacune de ces initiatives est soumise à l’Assemblée nationale et au Sénat qui décident, à la majorité
absolue de chaque Chambre, du bien fondé du projet, de la proposition ou de la pétition de révision.
La révision n’est définitive que si le projet, la proposition ou la pétition est approuvée par référendum.
Toutefois, le projet, la proposition ou la pétition n’est pas soumis au référendum lorsque l’Assemblée
nationale et le Sénat réunis en Congrès l’approuvent à la majorité des trois cinquième des membres les
composant.».
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III. CHOIX ET INTERET DU SUJET
A. Méthodes
14
K. NDUKUMA ADJAYI, Essentiels de la méthodologie juridique à l’ère de l’Internet, Année académique 2017-
2018. P.15
15
J. DOBO. Cours de l’initiation à la recherche scientifique, Université Catholique du Congo 2018-2019
16
K. NDUKUMA ADJAYI., Essentiels de la méthodologie juridique à l’ère de l’Internet, Année académique 2017-
2018. P.13
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cadre de cette dissertation juridique, nous avons opté pour la méthode juridique, spécialement
la méthode téléologique et la technique de documentation.
Dans une seule recherche, on peut recourir à une ou plusieurs de ces méthodes
sans avoir besoin de toutes les utiliser. La présente étude a fait recours aux méthodes
suivantes dans l’élaboration dudit travail : méthode comparative, méthode analytique,
juridique et exégétique.
1. La méthode comparative
2. La méthode exégétique
B. Techniques
Technique documentaire
Elle consiste à recourir aux différents documents dans l’élaboration d’un travail
scientifique. Ici, l’observation sur la réalité sociale transite par la lecture des œuvres aussi
bien matérielles qu’immatérielles produites par l’homme vivant en société. 20
17
J.-G. BAENDE EKUNGOLA, Méthodologie scientifique en sciences sociales.Un regard sur les procédés de la
recherche, L’HarmattanRDC, Paris, 2015, p.6.
18
Cité par M. VERDUSSEN, Contours et enjeux du droit Constitutionnel pénal, Bruxelles, Bruylant, 1995, p.28.
19
M.HERVIEU, « L’interprétation de la règle de droit : Les techniques d’interprétation » in Dalloz Actu Etudiant,
8octobre2021, p.1[https://actu.dalloz-etudiant.fr/a-la-une/article/linterpretation-de-la-regle-de-droitlestechniques-
dinterpretation-episode-3/h/d6c517abbae750e16ab85ade1a15959f.html] (consulté le 09 février 2024).
31
M.BOSOKOPALE DUMANA, notes du cours de méthodologie générale, Master 1, Agrégation, UCC, inédit,
20212022, p.48.
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En effet, dans le cadre du présent travail, cette technique nous a été importante dans la
mesure où nous avons aux différents documents en vue de l’élaboration dudit travail.
Cette brève introduction ouvre la voie à des développements approfondis. Les lignes
qui suivent toucheront etendu du pouvoir de controle du juge controle (chapitre 1)
constitutionnalité de la loi de révision constitutionnel (chapitre 2)
20
G.KUYUNSA BIDUM et S.SHOMBA KINYAMBA, Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, éd.,
PUZ, Kinshasa, 1995, p.59.
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