Audit Resumé

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CHAPITRE 1 : LES CONCEPTS FONDAMENTAUX DE L’AUDIT (Résumé) :

SECTION 1 :

L'audit est un examen critique réalisé par un professionnel indépendant visant à formuler une
opinion professionnelle sur la qualité des informations contrôlées.

a) L’audit est un examen professionnel

Le caractère professionnel de l'audit se traduit par la compétence du professionnel, issue d'une


formation et d'une expérience adéquates, lui permettant d'être apte à mener des examens critiques
de manière efficace. Cette compétence découle de connaissances approfondies du domaine, des
normes en vigueur et des bonnes pratiques. De plus, pour garantir la qualité de l'examen, l'auditeur
utilise une méthodologie structurée, des techniques spécialisées et des outils adaptés.

b) L’audit porte sur des informations

•Des informations analytiques : sont celles qui ont été analysées et interprétées pour en tirer des
conclusions ou synthétiques : sont généralement des données résumées à partir de données
détaillées. ;

•Des informations historiques : se réfèrent aux données sur les activités passées de l'organisation ou
prévisionnelles des estimations concernant l'avenir de l'entreprise ;

•Des informations internes : sont générées, utilisées ou contrôlées à l'intérieur de l'organisation ou


externes à l’entité émettrice ;

•Des informations quantitatives : sont des données mesurables et numériques, qualitatives :


décrivent des caractéristiques non numériques, telles que la qualité du service clientèle ou la
réputation de la marque.

c) La référence à des critères de qualité

L’expression d’une opinion implique toujours la référence à des critères de qualité :

La régularité, qui est la conformité à des règles, procédures et principes qui peuvent être internes ou
externes à l’entité émettrice de l’information.

La sincérité (ou fidélité) avec laquelle les faits sont traduits dans l’information. C’est l’objectivité et la
bonne foi dans l’application des règles et procédures.

L’efficacité : Economie : dans l’acquisition des ressources humaines et matérielles mises en œuvre
dans un projet ; Efficacité : mesure dans laquelle les buts visés ou les effets recherchés ont été
atteints Efficience : rapport entre les biens ou services produits d’une part et les ressources utilisées
pour les produire d’autre part.

L’audit financier :
Selon les publications des diverses organisations professionnelles, on peut retenir :

•En France, selon l’Ordre des Experts-Comptables (OEC) : L’audit financier est un "examen auquel
procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur la
régularité et la sincérité du bilan du compte de résultat et des informations annexes aux comptes
annuels d’une entreprise".
•Selon la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) : un audit consiste à
examiner, par sondages les éléments probants justifiant les données contenues dans les comptes. Il
consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives
retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.

•Sur le plan international, dans les normes de l’IFAC : "L’audit (financier) a pour objectif de
permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis, dans
tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable défini."

Audit externe :
Audit financier contractuel : réalisé à la demande d’une entité, pour des fins qui sont définies dans
le contrat avec l’auditeur.

Audit financier légal : (Le commissariat aux comptes), prescrit par la loi sur les sociétés, qui est
constitué de deux éléments distincts :

-Une mission d’audit financier externe ;

-Un ensemble d’obligations spécifiques mises à la charge du commissaire aux comptes par des
dispositions légales et réglementaires (aboutissant à l’élaboration d’un rapport spécial).

Audit interne :
Son rôle est de définir, de diffuser et de veiller à l’application correcte des procédures de contrôle
interne au sein de l’entreprise. L’auditeur interne est un cadre faisant partie du personnel de
l’entreprise.

Diverses recommandations professionnelles prévoient-elles une coordination entre les travaux


réalisés par les auditeurs internes et ceux des auditeurs externes.

Expertise comptable :+
L’Expert-comptable ayant généralement par ailleurs la qualité de commissaire aux comptes, peut se
voir confier par une entreprise une mission d’établissement ou d’examen des comptes annuels.

Trois types de mission peuvent être confiés à l’expert- comptable : présentation (une simple mise en
forme des états financiers), examen (limité) (des contrôles généraux de cohérence des comptes
établis) et audit des comptes annuels. Il doit respecter des règles professionnelles et fournir une
attestation à la fin de ses travaux pour les deux premiers types de missions.

Contrôle de gestion :
A pour but d’apprécier les résultats en fonction des objectifs qui ont été fixés et de s’assurer que les
ressources sont utilisées de manière efficace et efficiente en vue de la réalisation des objectifs de
l’entreprise. Parmi les responsabilités on trouve :

-Contribuer à la conception de la structure et du système d’information de gestion de l’entreprise ;

-Faire fonctionner correctement le système d’information ;

-S’assurer de l’efficience (la productivité) des fonctions de l’entreprise, apprécier leur efficacité par
rapport aux objectifs ;
Le contrôle de gestion et l’audit interne sont complémentaires, Le contrôle de gestion
examinera pour l’audit interne (comme pour tout service) la validité de ses budgets et la
comparaison avec ses réalisations.

Audit de gestion
L’audit de la gestion a pour objectif soit d’apporter les preuves d’une fraude, d’une malversation ou
d’un gâchis, soit de porter un jugement critique sur une opération de gestion ou les performances
d’une personne ou d’un groupe de personnes.

SECTION 2 : Les objectifs ou les assertions d’audit :

Ces objectifs incluent des critères clés utilisés par la direction pour préparer les états financiers.
L'auditeur doit s'assurer tout au long de sa mission que les transactions et les éléments des comptes
répondent à ces assertions.

Intégralité : vérification de l'enregistrement de toutes les opérations et faits importants dans les
comptes.

Exactitude : enregistrement précis des opérations conformément aux principes comptables.

Valorisation : évaluation correcte des opérations selon les normes acceptées.

Existence : vérification de la réalité physique des éléments matériels et la traduction correcte des
opérations pour les autres éléments.

Séparation des exercices : bonne démarcation entre les exercices successifs, Il s’agit de rattacher à
chaque exercice tous les produits et les charges qui le concernent.

Droits et Obligations : liaison correcte des actifs et des dettes à l'entité.

Présentation et Information : présentation conforme aux normes et fourniture des informations


nécessaires.

SECTION 3 : Les normes d’audit :

L’IFAC a édicté des normes internationales d’audit (ISA) appelées à s’imposer sur le plan mondial à
l’audit des états financiers et à l’audit d’autres informations et aux services connexes.

Les principales normes utilisées par les auditeurs sont :

1-Les normes générales ou de comportement : L’auditeur doit respecter le code


d’éthique professionnelle publié par l’IFAC, notamment les règles d’éthique ci-après
:
 -Intégralité
 -Objectivité
 -Indépendance (L’auditeur et son équipe doivent être dégagés de toute contrainte et
de tout lien d’ordre personnel, professionnel, financier)
 -Compétence professionnelle (une formation technique adéquate et une expérience
professionnelle suffisante. L’auditeur doit compléter sa formation initiale par une
formation continue contribuant au renforcement de sa compétence), soin et
diligence
 -Confidentialité
 -Professionnalisme
 -Respect des normes techniques et professionnelles.
2-Les normes de travail Le travail d’audit doit être effectué avec soin, avec une bonne planification,
un respect scrupuleux des calendriers et supervision des collaborateurs, la tenue correcte des
dossiers et papiers de travail en tant que moyens de preuve des conclusions d’audit. (ISA 220 et 230).

L’audit doit comporter une évaluation du contrôle interne, un contrôle de qualité de la mission
d’audit, la prise en considération des risques de fraudes et erreurs : (ISA 240), des textes législatifs et
réglementaires : (ISA 250), la collecte des éléments probants suffisants etc.

3-Les normes de rapport :

•Nécessité de la rédaction de rapports d’opinion (de certification ou non) ;

•Rapport de recommandations sur le contrôle interne et parfois sur la conformité avec les lois et
règlements en vigueur ;

•Rapport spécial pour les missions de commissaire aux comptes ;

•Qualité des rapports : datés et signés et discutés avec les responsables de l’entité auditée.

4-Un travail d’équipe :

Toute mission d’audit est effectuée par une équipe de collaborateurs hiérarchisée dirigée par un
responsable mandaté. Chaque collaborateur doit être soucieux de travailler avec les autres membres
en communiquant les points intéressants identifiés et les difficultés rencontrées. La supervision des
tâches des collaborateurs par les supérieurs est nécessaire.

SECTION 4 : LE CADRE CONCEPTUEL DES MISSIONS D’AUDIT

1-Référentiel pour les missions d’audit et les services connexes

Cette section évoque le cadre conceptuel des normes internationales d'audit (ISA) définies par l'IFAC.
Elle distingue les missions principales, y compris l'audit des états financiers et les services connexes.

Les services connexes désignent un ensemble de missions ou de prestations proposées par les
cabinets d'audit qui complètent ou sont liées à l'audit financier traditionnel.

Missions d'examen limité ISA 910 : Ces missions impliquent un examen limité des états financiers
d'une organisation conformément à la norme ISA 910. L'objectif est de fournir une assurance limitée
sur la fiabilité des états financiers sans effectuer un audit complet.

Missions d'examen sur la base de procédures convenues ISA 920 : Ces missions consistent à
effectuer un examen des informations financières en se basant sur des procédures convenues entre
le client et l'auditeur. Dans les missions de procédures convenues, l’auditeur n’exprime aucune
assurance. Il établit simplement un rapport sur les faits relevés.

Examen d'informations prévisionnelles ISA 810 : L'auditeur peut également être chargé d'examiner
des informations financières prévisionnelles, telles que des prévisions ou des projections financières
sur une période déterminée. L'objectif est de s'assurer que ces informations sont raisonnables,
cohérentes avec les hypothèses utilisées, correctement présentées et cohérentes avec les
informations financières historiques de l'entreprise.

Missions d'audit spéciales ISA 800 : Les missions d’audit spéciales, selon la norme ISA 800,
concernent plusieurs cas :
a) Rapport sur des états financiers établis selon un référentiel comptable différent des Normes
Comptables Internationales :

Une entreprise utilise un référentiel comptable différent des normes internationales pour préparer
ses états financiers. L'auditeur doit émettre une opinion sur ces états financiers en précisant le
référentiel utilisé. Par exemple, si les états financiers sont basés sur des normes comptables
nationales, l'auditeur doit indiquer dans son rapport ce référentiel et émettre une opinion sur la
conformité des états financiers à ces normes.

b) Rapports sur une rubrique des états financiers :

Dans certains cas, un auditeur peut être chargé d'évaluer spécifiquement une rubrique des états
financiers, comme les stocks ou les créances clients. Le rapport de l'auditeur doit spécifier cette
rubrique et prendre en compte d'autres rubriques interdépendantes qui pourraient affecter son
opinion.

c) Rapport sur le respect de clauses contractuelles :

Il arrive souvent que des entreprises aient des accords contractuels contraignants, comme des
contrats de prêt ou des émissions d'obligations, avec des clauses spécifiques à respecter. L'auditeur
peut être sollicité pour vérifier si l'entreprise respecte ces clauses et doit émettre une opinion à ce
sujet dans son rapport.

d) Rapport sur des états financiers condensés :

Certains rapports financiers sont présentés de manière condensée, avec moins de détails que les
états financiers annuels complets. L'auditeur doit informer les lecteurs que ces états financiers
doivent être examinés conjointement avec les états financiers annuels complets pour une
compréhension adéquate de la situation financière de l'entreprise.

Missions de compilation d'informations financières ISA 930 : L'objectif est de regrouper les données
financières fournies par le client dans des états financiers sans fournir d'assurance sur leur exactitude
ou leur conformité aux normes comptables.

2-Les missions d’assurance

L’objectif d’une mission d’assurance est d’évaluer ou d’apprécier une information, par rapport à des
critères appropriés, et de formuler une conclusion visant à fournir à l’utilisateur auquel elle est
destinée, un niveau d’assurance sur sa fiabilité. Cette assurance renforce la crédibilité de
l’information.

La norme distingue deux niveaux d’assurance :

•Les missions d’assurance de niveau élevé (audit)

•Les missions d’assurance de niveau modéré (examen limité).

A) L’audit des états financiers :


Dans une mission d'audit des états financiers, l'auditeur vise à fournir une assurance élevée, mais
non absolue, quant à la conformité des états financiers à un référentiel comptable identifié. Cette
assurance est exprimée de manière positive, affirmant que les états financiers donnent une image
fidèle de la situation financière dans tous leurs aspects significatifs. Il est important de noter que
malgré cette assurance élevée, l'audit ne peut garantir une certitude absolue en raison de divers
facteurs tels que le jugement professionnel, les limites des systèmes comptables et de contrôle
interne.

L'audit peut être réalisé soit dans le cadre de dispositions légales, telles que celles imposées par la loi
d'un pays, soit dans le cadre d'un contrat où une entreprise peut choisir de se soumettre à un audit
externe, généralement à la demande d'une tierce partie telle qu'un banquier, un repreneur ou un
investisseur.

B) L’examen limité (ISA 910)


L'examen limité est une mission où l'auditeur évalue la conformité des états financiers à un
référentiel comptable identifié, mais en utilisant des procédures moins exhaustives que celles d'un
audit complet. L'objectif est de conclure, sur la base de ces procédures restreintes, qu'aucun fait
significatif n'a été relevé laissant penser que les états financiers ne présentent pas fidèlement la
situation financière de l'entreprise dans tous ses aspects importants.

L'auditeur offre une assurance modérée dans un examen limité, exprimée sous forme d'une
assurance négative. Par exemple, il peut déclarer qu'aucun fait n'a été identifié laissant penser que
les états financiers ne reflètent pas fidèlement la situation financière de l'entreprise.

SECTION 5 : le risque d’audit et la matérialité :

Lorsque l'auditeur émet une opinion sur les comptes annuels d'une entreprise, il prend en compte le
risque que certains objectifs ne soient pas entièrement atteints, ce qui pourrait entraîner des erreurs
significatives non détectées. Ce risque découle à la fois des spécificités propres à chaque entreprise
et des capacités de l'auditeur lui-même.

Le risque final d'audit représente la possibilité que l'auditeur exprime une opinion inappropriée sur
les états financiers.

Les composantes du risque d’audit sont :

1-Le risque inhérent (RI) : C’est la possibilité que le solde d’un compte ou une catégorie d’opérations
comportent d’inexactitudes du fait De la nature de l’activité et du secteur d’activité de l’entreprise,
exemple, cas d’une banque ou d’une société d’assurances ou De son environnement et des
règlementations qui lui sont applicables.

2-Le risque de contrôle (RC) : C’est la possibilité que le solde d’un compte ou une catégorie
d’opérations comportent d’inexactitudes matérielles que le système de contrôle interne de
l’entreprise ne peut prévenir ou détecter en temps opportun.

3-Le risque de détection (RD) : C’est la possibilité que les procédés auxquels l’auditeur a recours ne
lui permettent pas de déceler des inexactitudes qui sont présentes dans le solde d’un compte ou
dans une catégorie d’opérations.

4-Le risque global de la mission (RG) :

Risque global = risque inhérent x risque de contrôle x risque de détection RG

La matérialité en audit :
L'auditeur ne peut pas vérifier toutes les opérations de l'entreprise, ce qui serait une tâche
impossible en pratique. Par conséquent, l'objectif principal de l'audit est d'obtenir une assurance
raisonnable que les états financiers ne contiennent pas d'inexactitudes importantes.
Pour atteindre cet objectif, l'auditeur doit fixer un seuil de matérialité, qui représente le niveau
d'information nécessaire pour obtenir un certain degré de confiance quant à l'absence d'erreurs
importantes dans les états financiers. Il est atteint lorsque l'importance d'une omission ou d'une
inexactitude dans une information financière est telle qu'elle pourrait raisonnablement influencer le
jugement d'un utilisateur des états financiers ou modifier sa décision.

Le seuil de matérialité est défini en fonction de son impact sur les états financiers, en tenant compte
de leur importance pour les utilisateurs des informations financières.

CRITERES D’ETABLISSEMENT DU SEUIL DE SIGNIFICATION

En fonction de deux types de critères :

Les critères quantitatifs permettent de mesurer l'impact financier d’un élément par rapport à une
base de référence ex (• Résultat final ou intermédiaire (bénéfice net, bénéfice brut, total actif)./ •Le
solde du compte auquel appartient l’élément.), tandis que les critères qualitatifs prennent en
considération le contexte et les caractéristiques spécifiques de l'entreprise pour évaluer leur
importance. La combinaison de ces deux types de critères aide l'auditeur à déterminer un seuil de
signification approprié pour orienter ses travaux d'audit.

CHAPITRE 3 : LES TECHNIQUES D’AUDIT :


SECTION 1 : LES PROCEDES D’EXAMEN ANALYTIQUE :

Sont une méthode d'audit qui implique l'analyse des données financières pour détecter des
anomalies ou des tendances inhabituelles. Ces procédés reposent sur des tests de vraisemblance, qui
sont essentiellement des comparaisons entre les montants financiers actuels et des références
historiques.

1-Types de procédés utilisés :

- analyse de variations d’un exercice à l’autre ;

- analyse de variation en comparaison avec une entreprise similaire ;

- analyse de ratios ;

- recherche des éléments inhabituels ;

- calcul du solde approximatif d’un compte de produits ou de charges sur la base de relations avec
d’autres comptes.

SECTION 2 : TECHNIQUES DE DESCRIPTION DES CYCLES

Lors de l’élaboration de la stratégie d’audit, l’auditeur examine les principaux cycles d’opérations de
l’entreprise et documente cette compréhension avec les objectifs suivants :

- disposer d’un support pour identifier les étapes du circuit où il pourrait se produire des erreurs si
des contrôles n’étaient pas mis en place par l’entreprise ;

- pouvoir préparer des programmes de contrôle adaptés aux particularités des cycles d’opérations ;

- transmettre la connaissance qu’il a acquise de ces cycles aux autres membres de l’équipe

Pour procéder à cette description, l’auditeur peut avoir recours : (- aux narratifs ; - aux diagrammes
de circulation (flow-chart) ; - aux annexes du diagramme de circulation.).
I. TECHNIQUES D’INTERVIEWS :

A pour objet de fournir des indications précieuses pour réussir un entretien surtout au moment de
l’examen du contrôle interne.

Préparation préalable : Prenez rendez-vous à l'avance, soyez ponctuel, commencez par des
salutations courtoises, ayez des questions préparées, informez que vous prendrez des notes, énoncez
clairement vos objectifs, privilégiez les questions claires, terminez par des remerciements.

Déroulement : Posez des questions claires et concises, écoutez attentivement les réponses, prenez
des notes sur les points clés, concentrez-vous sur les points de contrôle, les faiblesses et les
autorisations, relisez et finalisez vos notes immédiatement après l'interview.

Rédaction des narratifs : Assurez-vous que les narratifs sont clairs et compréhensibles par tous,
évitez les abréviations personnelles, ne pas utiliser des brouillons télégraphiques, structurez les
narratifs de manière logique et organisée.

II. DIAGRAMME DE CIRCULATION :

L’objectif principal du diagramme est de visualiser :

- le circuit suivi par une information financière de son origine à sa comptabilisation

- les supports (documents et registres comptables) qui sont générés au cours de ce circuit et leur
utilité.

La méthode à utiliser est celle du diagramme horizontal qui représente de gauche à droite les
procédures et les mouvements de documents. Le diagramme est divisé en sections verticales qui
représentent les différents services (ou personnes) impliqués dans le traitement de l’opération.

a) Symboles:

Document (B.L, B.C, facture)

Tâches (vérification, enregistrement)

Les registres (qui, contrairement aux documents

, ne circulent pas)

Stockage ou archivage

Visualiser la création d’un document.

Circulation par transfert de document


SECTION 3 : CONFIRMATION DIRECTE OU CIRCULARISATION

En audit, la confirmation d'éléments externes à l'entreprise est essentielle pour obtenir des preuves
probantes. Les preuves internes, comme les documents générés en interne, peuvent être influencées
par le contrôle direct de la direction et sont donc moins fiables.

En revanche, les preuves externes, telles que les confirmations directes avec des tiers, offrent une
fiabilité accrue car elles ne sont pas soumises aux mêmes biais. Ces confirmations permettent à
l'auditeur d'évaluer l'efficacité des contrôles internes de l'entreprise et d'affiner son analyse de la
situation financière.

a) Domaines d’application :

Immeubles et terrains (Situation hypothécaire) ;

Fonds de commerce et matériel :(Nantissement ; Contrat de crédit-bail.)

Valeurs d’exploitation :( Stocks appartenant à l’entreprise et détenus par des tiers ; Stocks détenus
par l’entreprise pour le compte de tiers.)

Créances et dettes :(Soldes en comptes courants (clients, fournisseurs, débiteurs et créditeurs

Divers) ; Prêts et emprunts (principal, taux d’intérêt, garanties reçues et données) ; Courtiers et
compagnies d’assurance).

Banque :(Situation à l’égard des banques (soldes en comptes courants, emprunts,

effet escomptés, garanties) ; Relevés de comptes.)

Comptes chèques postaux :(Soldes en compte et relevés.)

Avocats et conseils :(Procès et litiges en cours) ;

b) MODALITES:

La procédure de confirmation directe est une façon pour les auditeurs de vérifier les informations
financières d'une entreprise en contactant directement les tiers, comme les fournisseurs ou les
clients.

1-Choix des éléments à confirmer et des dates :

L'auditeur sélectionne les catégories de tiers à contacter et fixe les dates d'envoi des demandes. En
ce qui concerne la date à laquelle les demandes seront adressées, elle dépend : (- de la confiance de
l’auditeur dans le contrôle interne du client (si elle est grande, la confirmation pourra être demandée
à une date antérieure à la clôture) ; - des délais nécessaires à l’obtention des informations de base,
des réponses et de leur dépouillement.) Il doit obtenir l'accord de l'entreprise pour cette démarche.

2- Choix spécifique des tiers :

Plutôt que de contacter tous les tiers, l'auditeur fait un sondage représentatif en prenant en compte
les soldes des comptes, le volume des transactions et les anomalies apparentes.

3- Préparation des demandes:

Il existe trois types de demande de confirmation :


La confirmation positive : L’entreprise soumet le solde dans ses livres à la confirmation du tiers. Pour
être efficace, cette formule doit être accompagnée d’un détail justificatif du solde, sinon le tiers ne
pourra pas expliquer les raisons de son désaccord.

La confirmation négative : Etablie selon le même principe que la précédente, confirmation


uniquement en cas de désaccord . Ce type de confirmation est rarement utilisé seul, mais peut l’être
en complément de la confirmation positive.

La confirmation ouverte : La confirmation ouverte est une méthode utilisée par les entreprises pour
obtenir des informations sur leurs comptes auprès de tiers, comme les fournisseurs, elle permet
d'obtenir ces infos sans attendre la finalisation des bilans financiers. Cependant, elle peut présenter
des probs de rapprochement.

La préparation des lettres et des relevés est recommandée d'être déléguée au personnel de
l'entreprise. Les demandes doivent être envoyées par l'entreprise au nom de l'auditeur et spécifier
que les réponses doivent être adressées directement à lui, en contenant tous les éléments
nécessaires à la confirmation.

Il est important de garder une trace des demandes en double exemplaire et d'inclure des formules-
réponses détachables pour faciliter le dépouillement. Une fois prêtes, les demandes doivent être
vérifiées par l'auditeur et signées par un responsable de l'entreprise avant leur envoi.

4- Accord de l’entreprise : L'entreprise doit approuver la liste des tiers sélectionnés. Si certains tiers
posent des problèmes, le chef de mission doit évaluer la situation et envisager des alternatives.

5-Envoi des demandes : Les demandes sont envoyées par l'auditeur, il convient également de joindre
une enveloppe timbrée à l’adresse du cabinet pour la réponse. L’auditeur remplit la feuille «
dépouillement des confirmations directes » afin d’en assurer le suivi et, en particulier, après un délai
raisonnable, envoyer une deuxième demande aux tiers n’ayant pas répondu.

6- Dépouillement des réponses :

A) Cas des confirmations positives

Les réponses sont triées en conformes et non conformes. Pour les non conformes, l'auditeur analyse
les écarts et recherche les erreurs éventuelles des tiers(Les auditeurs doivent se faire présenter les
documents comme les factures, bon d’expédition, etc., afin de vérifier la réalité, ainsi que la date de
la transaction) ou de l'entreprise(Il peut s’agir d’erreurs d’imputation ou d’omissions)

Les résultats du dépouillement des réponses sont reportés sur la feuille de dépouillement des
confirmations.

B) Cas des confirmations ouvertes

Le processus reste le même, mais l’auditeur (ou le personnel de l’entreprise si le travail lui est
délégué) devra rapprocher les relevés obtenus avec la comptabilité de l’entreprise avant de procéder
au classement des réponses.

7- Procédures alternatives :

Lorsque certains tiers ne répondent pas à la demande de confirmation ou que la procédure ne peut
être réalisée, l'auditeur doit recourir à d'autres méthodes pour vérifier l'exactitude de leurs comptes.
Cela peut impliquer de justifier les soldes par des paiements post-clôture ou en examinant des
documents probants comme les bons d'expédition. Ces méthodes sont choisies en fonction de leur
fiabilité, avec une préférence pour les preuves externes à l'entreprise. Bien que ces procédures
alternatives prennent du temps, elles sont essentielles pour maintenir la validité de l'audit et de
l'échantillon sélectionné.

SECTION 4 : LES DOSSIERS ET FEUILLES DE TRAVAIL :

1-Le Dossier Permanent (PAF) : Ce dossier est organisé avec une codification spécifique comprenant
un code dossier, le nom de la société et l'associé responsable. À l'intérieur de chaque dossier, les
documents sont classés selon un index numérique fourni en annexe. Ce dossier contient des
informations et des documents qui restent pertinents et utiles pour plusieurs périodes d'audit
successives.

2-Le Dossier Courant (CAF) : Ce dossier est structuré en différentes sections, chacune correspondant
à une catégorie spécifique de comptes ou de processus financiers. Ces sections peuvent inclure le
compte de résultat, les impôts sur les bénéfices, les capitaux propres, les provisions pour risques et
charges, les emprunts et dettes, les immobilisations, les stocks, les fournisseurs, les clients, le
personnel, les organismes sociaux, etc. De plus, il y a des sections spécifiques pour les tests sur les
procédures de contrôle interne, l'établissement des comptes annuels, la consolidation des comptes
et la gestion des documents périmés retirés.

3- FEUILLES DE TRAVAIL :

Les feuilles de travail suivent une structure organisée qui va du général au particulier, du synthétique
au détail. Chaque section comprend les éléments suivants :

Feuille récapitulative (lead) : Cette feuille est référencée aux états financiers et donne un aperçu
général du poste concerné.

Conclusion sur le poste : Cette section offre une conclusion basée sur l'analyse effectuée.

Programme de travail exécuté : Il s'agit d'un programme de travail complété et signé, indiquant les
actions entreprises.

Détails explicatifs : Cette partie fournit des explications détaillées sur les éléments du poste.

Sous-détails (explicatifs) : Des sous-détails peuvent être inclus pour fournir une compréhension plus
approfondie de certains aspects.

Pièces justificatives probantes : Si nécessaire, des pièces justificatives probantes sont jointes pour
étayer les conclusions.

Les codes de pointage sont utilisés pour marquer les informations de manière libre, mais avec une
légende pour assurer la cohérence. Chaque feuille est référencée par rapport à la section à laquelle
elle appartient. Par exemple, "Q/1" indique la feuille récapitulative pour le compte trésorerie dans la
section "Q - Comptes financiers".

La cross-référenciation est également utilisée, où "Q/2" devant un chiffre renvoie à une analyse plus
détaillée à l'arrière, tandis que "Q/1" derrière un chiffre renvoie à une synthèse en avant. Les
références et les cross-références sont indiquées en rouge pour une meilleure visibilité.

SECTION 5 : TESTS SUR LE FONCTIONNEMENT DES CONTROLES :

1. REDACTION DU PROGRAMME DE CONTROLE : l’auditeur en charge prépare les programmes


de vérification du fonctionnement des contrôles selon le modèle cité dans le cours.
2. EXECUTION DES TESTS : Elle consiste à vérifier l’existence des contrôles identifiés
précédemment sur les guides.
3. DOCUMENTATION DES TESTS :

a) Nécessité d’utiliser feuilles de travail datées, signées et référencées.

b) Organisation des feuilles de travail :

- Rappel de l’objectif poursuivi lors du test : mettant en évidence ce que l'auditeur cherche à
évaluer ou à vérifier.

- Travail effectué (en conformité avec le programme)

- Conclusion : présenter les conclusions tirées du travail effectué, indiquant si les contrôles examinés
semblent efficaces, nécessitent des améliorations ou soulèvent des préoccupations.

- Les feuilles justificatives des travaux menés : incluant des pièces justificatives ou des documents
pertinents qui étayent les conclusions de l'audit, assurant ainsi la fiabilité des constatations.

4. EXPLOITATION DES CONCLUSIONS

a) Aucune anomalie : Si aucun problème significatif n'est identifié, un programme allégé de contrôle
des comptes peut être mis en place. Cela peut inclure une revue analytique et des tests limités pour
vérifier la conformité des comptes.

b) Anomalie identifiée : En cas de découverte d'anomalies, une situation similaire à l'absence de


contrôle peut être considérée. Dans ce cas, un programme étendu de contrôle des comptes est
nécessaire pour enquêter plus en profondeur et corriger les problèmes identifiés.

5. REDACTION DU POINT A INSERER DANS LE RAPPORT DE RECOMMANDATION :

- Description de la faiblesse : Décrire en détail la nature de l'anomalie

- Impact sur l’entreprise et ses états financiers : Expliquer comment cette faiblesse affecte
l'entreprise et ses états financiers

- Recommandation : Proposer des mesures correctives spécifiques pour remédier à la faiblesse


identifiée

- Observation du client en cas de désaccord : Préciser que le client aura l'opportunité de présenter
ses observations ou ses objections concernant les conclusions de l'audit.

Il est également important de discuter de ces points avec les responsables concernés pour obtenir
leur feedback et leur collaboration dans la mise en œuvre des recommandations.

SECTION 6 : TECHNIQUES DE VALIDATION DES COMPTES :

1. TESTS SUR LES COMPTES :

Techniques de contrôle des comptes :

a) Préparation Lead : élaborer un plan détaillé pour mener l'audit des comptes de trésorerie.

b) Conclusion sur 1 poste : Après avoir effectué les contrôles et analysé les résultats, une conclusion
est tirée sur la fiabilité du poste de trésorerie. Cette conclusion peut indiquer si les contrôles ont
révélé des anomalies ou des problèmes potentiels.
c) Programme de travail : est élaboré pour guider l'auditeur dans l'exécution des contrôles. Ce
programme comprend les étapes spécifiques à suivre, les techniques de contrôle à utiliser et les
échantillons à examiner.

d) Détails explicatifs : fournissent des informations supplémentaires sur les contrôles effectués et les
résultats obtenus. Cela peut inclure des explications sur les techniques de contrôle utilisées, les
anomalies détectées.

SECTION 7 : L’AUDIT ET LA DETECTION DES FRAUDES :

1. Rôle de l’audit : L'audit n'est pas là pour trouver directement les fraudes, mais il peut fournir des
outils pour les détecter.

2. Outils nécessaires :

- Contrôle de caisse : Vérification de l'argent liquide.

- Examen des pièces comptables : Regarder les factures et autres documents.

- Re performances : Refaire les calculs pour vérifier leur exactitude.

- Vérification des états de rapprochement : Comparaison des relevés bancaires avec les comptes
de l'entreprise.

- Enquêtes : Poser des questions aux personnes concernées.

- Vérifications du rangement des bureaux et tiroirs : Vérifier l'organisation des documents.

- Questionnaires aux agents : Poser des questions ouvertes ou fermées aux employés.

3. Détection des faits délictueux :

- Réunir les preuves suffisantes : Trouver assez de preuves pour étayer les soupçons.

- Interroger les personnes susceptibles de renseigner : Poser des questions aux personnes
impliquées.

4. Procédés d’examen analytique :

- Définition : Utiliser des tests pour voir si les comptes et les transactions semblent logiques.

- Contenu : Analyser les variations et les ratios pour repérer ce qui semble étrange.

- Analyse et exploitation des résultats : Regrouper les variations importantes, enquêter pour
comprendre pourquoi elles se sont produites et documenter tout cela.

5. Les circularisations :

- Importance : Les preuves externes sont plus solides que les preuves internes.

- Domaines : Exemple : demander des confirmations de créances ou dettes à des tiers.

- Déroulement : Choisir ce qu'on va demander, obtenir l'accord de l'entreprise, envoyer les


demandes et recevoir les réponses.

6. Observation physique :

- Nécessité : Voir directement les biens physiques de l'entreprise comme les stocks ou les
équipements.
- Prise d’inventaire : Dresser une liste de tous les biens de l'entreprise.

- Jugement sur la qualité des actifs : Évaluer l'état et la valeur des biens, comme les équipements
ou les investissements.

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