CM-thermochimie-L2 USP
CM-thermochimie-L2 USP
CM-thermochimie-L2 USP
Thermodynamique
Chimique
Mr KONÉ Soleymane
Maître de Conférences
Laboratoire de Constitution et de Réaction de la Matière
UFR SSMT, Université Félix Houphouët Boigny, Cocody-Abidjan
1
UE THERMODYNAMIQUE
PARTIE 1
PREMIER PRINCIPE ET APPLICATIONS AUX
REACTIONS CHIMIQUES (THERMOCHIMIE)
PARTIE 2
DEUXIEME PRINCIPE ET EQUILIBRES
CHIMIQUES
2
PARTIE-1
3
PLAN DU COURS
CHAPITRE 1 :
VOCABULAIRE ET NOTIONS DE BASE DE LA
THERMODYNAMIQUE
CHAPITRE 2 :
PREMIER PRINCIPE DE LA THERMO-
DYNAMIQUE : FONCTIONS U et H
4
VOCABULAIRE ET
NOTIONS DE BASE
DE LA
THERMODYNAMIQUE
5
I. OBJETS DE LA THERMODYNAMIQUE
• Historiquement, la Thermodynamique chimique ou
Thermochimie s'intéresse aux phénomènes thermiques et aux
bilans qui accompagnent les réactions chimiques (processus
chimiques ou physico-chimiques).
• Elle s’intéresse exclusivement aux paramètres physiques
caractéristiques de l’état de la matière : pression, volume,
température, conductivité électrique, production de chaleur ou
de travail, changements de nature chimique, etc.
• Appliquée à l’étude des processus chimiques et physico-
chimiques, la thermodynamique permet de savoir :
- si une transformation envisagée est possible,
- quel est l’état d’équilibre final d’un système donné,
- le bilan d’énergie et de matière qui accompagne une
transformation.
NB : La thermochimie ne s'intéresse pas aux mécanismes réactionnels
élémentaires qui président les transformations, ni à la vitesse à laquelle
les systèmes évoluent. 6
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-1. Système thermodynamique
• Le système est la partie limitée de la matière que l’on étudie ou
l’on observe, …..
• Par opposition, l’ensemble des parties non étudiées de la
matière composant l’entourage du système constitue le milieu
extérieur.
• Le système et son milieu extérieur sont séparés par une surface
(paroi) fermée qui peut être réelle ou fictive.
• Cette surface fermée, appelée enveloppe du système, peut elle-
même faire partie ou non du système.
• Le système peut être le siège de transformations physico-
chimiques ou bien évoluer sous l'action de paramètres
extérieurs (Température, Pression, ……).
7
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-1. Système thermodynamique
• Selon la nature de la paroi qui sépare le système et son milieu
extérieur, on distingue quatre sortes de systèmes :
8
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-2. Description qualitative du système physico-chimique
• Le système physico-chimique est constitué d’un ou de plusieurs
corps (constituants physicochimiques) qui forment une ou
plusieurs phase(s) distincte(s).
• Un tel système est déterminé par le nombre des espèces
chimiques (corps simples ou composés) qu’il renferme, et le
nombre des phases dans lesquelles ces espèces se trouvent.
• Une phase est une portion homogène de matière, de fluide
(liquide ou gaz) ou de solide.
• On distingue trois phases :
- la phase gazeuse (constituée uniquement de gaz),
- la phase liquide (milieu liquide),
- la phase solide (constituée uniquement de solides).
9
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-2. Description qualitative du système physico-chimique
• Un système est homogène lorsqu’il est constitué d’une seule
phase (mélanges de gaz ne réagissant pas les uns sur les autres,
mélanges de liquides miscibles).
12
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-3. Description de l’état d’un système
• Certaines variables d’état sont reliées par une ou plusieurs
équation(s) d’état de la forme : f(T, P, V, n, …) = 0.
Remarque :
La description complète de l’état d’un système devrait en
principe tenir compte de toutes les propriétés physiques et
chimiques, et le nombre de grandeurs macroscopiques serait
considérable. Cependant, on est amené à ne garder que les
grandeurs dont l’influence n’est pas négligeable. Ce sont en
général n, V, P et T.
13
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-4. Etat d’équilibre thermodynamique d’un système
• Un système est en équilibre thermodynamique s’il reste
identique à lui-même au cours du temps lorsque les actions ou
contraintes extérieures ne varient pas et qu’il n’y a aucun
transfert entre le système et son milieu extérieur.
14
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-4-1. Propriétés des gaz parfaits
• Un gaz parfait est un gaz idéal. C’est un gaz dilué constitué d’un
ensemble de molécules ou d’atomes identiques sans
interactions entre eux. Il est soumis à une agitation perpétuelle
aléatoire.
P : Pression en Pa
V : Volume en m3
R : Constante des gaz parfaits (R = 8,314 J.K-1 mole-1)
T : Température en K
15
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-4-2. Propriétés des gaz réels : Gaz de Van der Waals
• Le gaz réel, pour des pressions élevées, s’écarte notablement du gaz
parfait du fait des interactions non négligeables.
• Dans le cas du modèle de Van der Waals, son équation d’état s’écrit :
𝒏𝟐 . 𝒂
𝑷+ 𝟐 𝑽 − 𝒏. 𝒃 = 𝒏. 𝑹. 𝑻
𝑽
17
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-4-3. Echelle de la température absolue (T)
• Le point triple de l’eau constitue un repère plus précis que le
point de fusion de la glace qui est à 273,15 K.
18
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-4-4. Unités de pression
• Dans le Système International (SI) la pression s’exprime en
N.m-2 ou Pascal (Pa) (1 N.m-2 = 1 Pa).
Processus 1
∆X = (XB – XA)1
Etat
d’équilibre Processus 2
Etat
d’équilibre
= (XB – XA)2
A B = (XB – XA)3
Processus 3
20
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-5. Fonctions d’état
• Mathématiquement, une fonction F est une fonction d’état si sa
différentielle dF est une différentielle totale exacte.
21
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-5. Fonctions d’état
• La notion de différentielle exacte ou inexacte est très
importante en chimie, en effet :
22
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-5. Fonctions d’état
• La variation d’une fonction d’état au cours d’une évolution
naturelle sera la même qu’au cours d’une transformation fictive
si les états initiaux et finaux sont les mêmes.
24
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-6-1. Transformations particulières
• L’évolution d’un système thermodynamique entre deux états
d’équilibre entraine la variation des paramètres d’état.
25
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-6-1. Transformations particulières
• L’évolution d’un système thermodynamique entre deux états
d’équilibre entraine la variation des paramètres d’état.
26
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-6-2. Transformations réversible et irréversible
• Une Transformation réversible est une suite d’états d’équilibre
lorsque le système passe d’un état d’équilibre initial à un autre
état d’équilibre final.
27
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-6-2. Transformations réversible et irréversible
• Une Transformation irréversible est une transformation
thermodynamique d’un système abandonné à lui-même.
• Les états intermédiaires entre l’état d’équilibre initial et l’état
d’équilibre final ne sont pas des états d'équilibre. Les grandeurs
d’état ne sont pas définies entre les états équilibre.
• Il est donc impossible de revenir de l’état final à l’état initial, en
passant par les mêmes états intermédiaires (non connus).
• L’une des causes de l’irréversibilité d’une transformation est la
présence de forces de frottement au sein du système qui
transfèrent de l’énergie sous forme thermique au milieu
extérieur.
28
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-7. Energie calorifique et énergie mécanique
Energie calorifique (Q)
• C’est l’énergie transférée résultant d’une différence de
température entre le système et le milieu extérieur.
• Principe de conservation de l’énergie : Toute chaleur reçue par
l’un provient de l’autre.
• Pour deux corps A (mA, TA) et B (mB, TB), la calorimétrie permet
d’évaluer la chaleur échangée par chaque corps :
o Quantité de chaleur échangée (J ou cal)
Exercice 2
Quelle est la température finale de l’eau d’un calorimètre si l’on
ajoute 100 g de glace à 0 °C aux 2000 g d’eau à 22 °C présents
initialement dans le calorimètre ?
Données : LF(H2O) = 335 J.g-1 ; cEau = 4,18 J. g–1.K–1
Masse en eau du calorimètre 𝓜 = 120 g.
31
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-7. Energie calorifique et énergie mécanique
Energie mécanique (W)
• C’est l’énergie transférée entre le système et son
environnement, résultant de forces non compensées entre les
deux.
• C’est un mode d’échange d’énergie acquis par les moyens
mécaniques.
• Comme exemples d’énergie mécanique, on peut citer :
l’énergie électrique (déplacement des charges électriques
dans un champ électrique),
l’énergie chimique (rupture et formation des liaisons entre
atomes).
32
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-7. Energie calorifique et énergie mécanique
Evaluation du travail des forces de pression
• Considérons un fluide placé dans un cylindre fermé par un
piston mobile sans frottement. Posons un poids (p) sur le piston
exerçant une force F.
33
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-7. Energie calorifique et énergie mécanique
Evaluation du travail des forces de pression
Si le mouvement du piston se fait vers le bas
o le déplacement élémentaire est donné par :
34
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-7. Energie calorifique et énergie mécanique
Evaluation du travail des forces de pression
Si le mouvement du piston se fait vers le haut
o le déplacement élémentaire s’écrit :
35
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-7. Energie calorifique et énergie mécanique
Evaluation du travail des forces de pression
• Au final, l’expression du travail élémentaire des forces de
pression est :
36
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-7. Energie calorifique et énergie mécanique
Exemple 1
L’acide benzoïque (solide) brule à 25 °C dans l’air suivant l’équation :
37
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-7. Energie calorifique et énergie mécanique
Exemple 2
Un gaz parfait subit une détente isotherme dans les conditions les
suivantes :
Etat initial : T = 300 K ; Vi =10-3 m3 ; Pi = 1 bar
Etat final : Vf = 10-2 m3 ; Pf = ?
1) Calculer la pression finale (Pf).
2) Calculer le nombre de moles de gaz du système.
3) Calculer le travail mis en jeu si la transformation est réversible.
4) Calculer le travail mis en jeu si la transformation est irréversible.
Donnée : R = 8,314 J. K-1.mol-1
38
II. LANGAGE ET DEFINITIONS EN THERMODYNAMIQUE
II-7. Energie calorifique et énergie mécanique
Convention de signe de Q et W
Q > 0 ; W > 0 : Energies reçues par le système de l’extérieur
Q < 0 ; W < 0 : Energies cédées par le système à l’extérieur
Diagramme de CLAPEYRON
• Ce diagramme traduit l’évolution des transformations lorsque
l'on porte la pression (P) en ordonnée et le volume (V) en
abscisse.
• Dans ce diagramme, le travail (W) sera représenté par l'aire
comprise entre la courbe P = f(V), l'axe des volumes (V) et les
parallèles à l'axe des pressions passant par les abscisses Vinitial
et Vfinal. 39
PREMIER PRINCIPE DE
LA THERMO-
DYNAMIQUE :
FONCTIONS U et H
40
I. ENONCE ET GENERALITES DU PREMIER PRINCIPE
I-1. Enoncé du premier principe
• Pour tout système, il existe une forme d’énergie qui lui est
propre : c’est l’énergie interne notée U.
41
I. ENONCE ET GENERALITES DU PREMIER PRINCIPE
I-2. Généralités du premier principe
42
I. ENONCE ET GENERALITES DU PREMIER PRINCIPE
I-2. Généralités du premier principe
43
II. FONCTIONS D’ETAT U ET H
II-1. Fonction d’état U
44
II. FONCTIONS D’ETAT U ET H
II-1. Fonction d’état U
45
II. FONCTIONS D’ETAT U ET H
II-1. Fonction d’état U
47
II. FONCTIONS D’ETAT U ET H
II-2. Fonction d’état H
48
III. TRANSFORMATIONS THERMOMECANIQUES
• Ce sont des transformations au cours desquelles le système
n’échange que de la chaleur et de l’énergie mécanique avec le
milieu extérieur.
49
III. TRANSFORMATIONS THERMOMECANIQUES
III-1. Transformation isochore (V = Cste)
51
III. TRANSFORMATIONS THERMOMECANIQUES
III-2. Transformation isobare (P = Cste)
L’énergie QP transférée lors d’une transformation isobare est
égale à la variation de l’enthalpie du système ; QP est donc une
fonction d’état.
NOTEZ-BIEN
• Si QV > 0 ou QP > 0, la réaction est dite endothermique
• Si QV < 0 ou QP < 0, la réaction est dite exothermique
52
III. TRANSFORMATIONS THERMOMECANIQUES
Relation entre QV = ∆rU et QP = ∆rH
On montre que :
Exemple 2
54
III. TRANSFORMATIONS THERMOMECANIQUES
III-3. Transformation adiabatique (Q = Cste)
• Premier principe :
Notez-Bien :
57
IV. AVANCEMENT OU DEGRE D’AVANCEMENT
• On écrira toujours l’équation chimique de telle sorte que la
réaction évolue de gauche à droite.
Soit la réaction :
On donne :
59
V. GRANDEURS DE REACTION
• Soit notre système siège de la réaction décrite par l’équation-
bilan :
61
V. GRANDEURS DE REACTION
V-1. Energie interne (∆rU) et Enthalpie de réaction (∆rH)
62
V. GRANDEURS DE REACTION
V-2. Autres relations importantes
63
V. GRANDEURS DE REACTION
V-3. Etat standard ou état de référence conventionnel
64
V. GRANDEURS DE REACTION
V-3. Etat standard ou état de référence conventieonnel
o Gaz pur ou gaz dans un mélange de gaz : l'état standard (ES) est
le gaz pur, supposé parfait, à la température T, sous P° = 1 bar.
Les enthalpies standard des corps purs à 298 K (ici C et O2) étant
nulles par convention.
69
V. GRANDEURS DE REACTION
V-6. Calcul des enthalpies standard de réaction
Alors :
70
V. GRANDEURS DE REACTION
V-6. Calcul des enthalpies standard de réaction
Exemple
o Loi de HESS
La chaleur d’une réaction est indépendante du nombre et de la
nature des réactions intermédiaires, elle ne dépend que de
l’état initial et de l’état final du système :
72
V. GRANDEURS DE REACTION
V-7. Calcul des chaleurs de réaction
o Loi de HESS
Si une équation de réaction est une combinaison linéaire
d’autres équations de réaction d’indices i, ses grandeurs de
réaction ∆rX sont de la même combinaison que celle des
réactions d’indices i :
73
V. GRANDEURS DE REACTION
V-7. Calcul des chaleurs de réaction
o Loi de HESS
Exemple 1
Considérons les trois réactions suivantes :
Calculer ∆rH1
(A partir de ces trois réactions, on envisagera deux
transformations distinctes entre un même état initial et un même
état final). 74
V. GRANDEURS DE REACTION
V-7. Calcul des chaleurs de réaction
o Loi de HESS
Exemple 2
Soient les réactions partielles suivantes (mêmes T et P) :
75
VI. CAPACITES CALORIFIQUES OU COEF. CALORIFIQUES
• La capacité calorifique d’une substance est la quantité de
chaleur à fournir à une certaine masse de cette substance pour
accroître sa température de un degré :
(J .mol-1.K-1)
(ou cal .mol-1.K-1)
• Ainsi, on a :
76
VI. CAPACITES CALORIFIQUES OU COEF. CALORIFIQUES
VI-1. Capacités calorifiques des gaz parfaits
77
VI. CAPACITES CALORIFIQUES OU COEF. CALORIFIQUES
VI-2. Expressions des capacités calorifiques
78
VI. CAPACITES CALORIFIQUES OU COEF. CALORIFIQUES
VI-2. Expressions des capacités calorifiques
79
VI. CAPACITES CALORIFIQUES OU COEF. CALORIFIQUES
VI-2. Expressions des capacités calorifiques
Notez-Bien :
Pour une mole de gaz parfait, on montre aisément que :
81
VI. CAPACITES CALORIFIQUES OU COEF. CALORIFIQUES
VI-3. Lois de LAPLACE
82
VII. CALCUL DES CHALEURS DE REACTION A T ≠ 298K
• Pour calculer une chaleur standard de réaction à une
température différente de 298 K (température à laquelle les
valeurs sont tabulées), on applique la loi de KIRCHOFF :
83
VII. CALCUL DES CHALEURS DE REACTION A T ≠ 298K
Exemple 1
84
VII. CALCUL DES CHALEURS DE REACTION A T ≠ 298K
Exemple 2
85
VIII. ENERGIE DE LIAISON OU ENTHALPIE DE LIAISON
VIII-1. Liaison covalente
86
VIII. ENERGIE DE LIAISON OU ENTHALPIE DE LIAISON
VIII-2. Liaison ionique
87
VIII. ENERGIE DE LIAISON OU ENTHALPIE DE LIAISON
VIII-2. Liaison ionique
Exemple 1
89
VIII. ENERGIE DE LIAISON OU ENTHALPIE DE LIAISON
VIII-2. Liaison ionique
Exemple 2
90
VIII. ENERGIE DE LIAISON OU ENTHALPIE DE LIAISON
VIII-2. Liaison ionique
Exemple 2
Une mole de cristal AgI(s) est dissociée en ses ions à l’état gazeux
et sans interaction les uns avec les autres.
Représenter le cycle de Born-Haber pour calculer Erét.
En déduire l’énergie réticulaire de AgI(s).
Données en kJ.mol-1 :
∆fH°(AgI)s = - 61,8 ; ∆fH°(Ag)s = 0 ; ∆fH°(I)s = 0 ; ∆fH°(I)g = 106,8 ;
∆fH°(Ag)g = 284,6 ; EI(Ag)g = 731,0 ; ∆attH°(I)g = - 295,0 91
IX. ENTHALPIE STANDARD DE CHANGEMENT D’ETAT
• C’est l’enthalpie qui correspond à la réaction de changement
d’état d’un composé ; il peut s’agir d’une :
92
PARTIE-2
93
PLAN DU COURS
CHAPITRE 3 :
SECOND PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE
CHAPITRE 4 :
EQUILIBRES CHIMIQUES
CHAPITRE 5 :
EQUILIBRES DE SOLUBILITE
94
SECOND PRINCIPE
DE LA
THERMODYNAMIQUE
95
I. REVERSIBILITE ET IRREVERSIBILITE
• Le premier principe permet de faire le bilan des échanges
d’énergie (variation d’énergie) pour un système matériel qui a
évolué, mais ne nous explique pas dans quel sens se réalise la
transformation.
• On définit :
98
II. FONCTION ENTROPIE
• Si la transformation est irréversible :
99
II. FONCTION ENTROPIE (S)
REMARQUES :
100
II. FONCTION ENTROPIE (S)
II-1. Enoncé du second principe
Notez-Bien :
L’entropie est une fonction d’état extensive non conservative.
101
II. FONCTION ENTROPIE (S)
II-2. Interprétation statistique de l’entropie
102
III. CRITERES D’EVOLUTION SPONTANEE D’UN SYSTEME
• Dans le cas d’une évolution quelconque d’un système en
relation avec une source de chaleur, la variation d’entropie
étant ∆S, si :
Notez-Bien :
Pour une réaction chimique, et ont le même signe.
103
III. CRITERES D’EVOLUTION SPONTANEE D’UN SYSTEME
III-1. Système évoluant à T et V constants : Fonction F
• Ainsi :
105
III. CRITERES D’EVOLUTION SPONTANEE D’UN SYSTEME
III-2. Système évoluant à T et P constantes : Fonction G
• Ainsi :
107
IV. RELATION ENTRE (S) ET LES AUTRES FONCTIONS
• Dans le cas d’un système en réaction chimique, on a :
108
V. EQUATIONS DE GIBBS-HELMOLTZ
• Pour une transformation ayant pour variables T et P :
(Equation de Gibbs-Helmoltz)
109
V. EQUATIONS DE GIBBS-HELMOLTZ
• Pour avoir ces grandeurs de réaction à une température T2
connaissant celles-ci à une températures T1, les équations de
Gibbs-Helmoltz sont exploitées selon :
variables T et P
variables T et V
110
VI. ENTROPIE D’UN GAZ PARFAIT
• Soit un système (sans réaction chimique) constitué de n moles
de gaz parfait en évolution réversible :
111
VII. HYPOTHESE DE PLANCK : 3è PRINCIPE
• Il existe pour les molécules un état macroscopique exceptionnel
résultant d’un seul état microscopique (Ω = 1). Cet état est celui
du zéro absolu (0 K) dans lequel toutes les molécules d’un
cristal sont figées dans des positions uniques.
113
VIII. ENTROPIE D’UNE REACTION
• La variation d’entropie au cours d’une réaction chimique,
appelée entropie de réaction et notée , est telle que :
.
EXEMPLE
Pour la réaction ci-après réalisée à 298 K, calculer la variation
d’entropie :
EXEMPLE
Déterminer l’entropie de la réaction précédente à 473 K sachant
que les chaleurs spécifiques (en J.K-1.mol-1) des composés sont :
cP(H2, g) = 28,8 ; cP(O2, g) = 29,4 ; cP(H2O) = 33,6.
115
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
• Le potentiel chimique ( ) d’un constituant i est par définition
l’enthalpie libre molaire partielle du constituant i dans le
mélange.
• (1)
116
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
• Comme :
Alors : (2)
(Relation de Gibbs-Duhem)
On sait que :
Soit :
On sait que :
Soit :
On sait que :
120
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
122
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
123
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
Avec :
124
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
125
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
Exercice
On mélange à l’état initial (E.I.) dans un réacteur isobare (P = P0 =
1 bar) et isotherme (T = 298 K) n = 10 moles de dihydrogène et
n = 10 moles d’air. Il se produit la réaction violente et totale :
2 H2 (g) + O2 (g) 2 H2O (liq)
Et que :
Il vient que :
Soit :
On pose :
(Potentiel chimique de l’espèce chimique pure (i) seule en solution)
127
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
128
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
129
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
𝑷𝑨 𝑷𝑩
𝑮𝑭 = 𝒏𝑨 𝝁𝒐𝑨 𝑻, 𝑷𝒐 + 𝑹𝑻𝒍𝒏 + 𝒏𝑩 𝝁𝒐𝑩 𝑻, 𝑷𝒐 + 𝑹𝑻𝒍𝒏
𝑷𝒐 𝑷𝒐
130
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
Avec :
131
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
133
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-3. Potentiel chimique d’un gaz réel
Avec :
: Fugacité du gaz réel pur
: Coefficient de fugacité du gaz réel
134
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-3. Potentiel chimique d’un gaz réel
Avec :
: Volume molaire du gaz réel pur
135
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-4. Potentiel chimique d’un corps condensé
• On sait que :
• On en déduit que :
Or très faible :
Donc :
Soit :
Avec :
négligeable
138
IX. POTENTIEL CHIMIQUE
IX-2. Potentiel chimique d’un gaz parfait
139
EQUILIBRES CHIMIQUES
140
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-1. Loi d’action de masse
• Une réaction se produisant spontanément à T et P extérieures
constantes, son enthalpie libre diminue et la réaction cesse si
l’enthalpie libre devient nulle.
; : Coefficient stœchiométrique de
141
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-1. Loi d’action de masse
• Une réaction se produisant spontanément à T et P extérieures
constantes, son enthalpie libre diminue et la réaction cesse si
l’enthalpie libre devient nulle.
Exemple d’illustration
Pour la réaction suivante, donner l’expression de la loi d’action
de masse :
Ou encore
143
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-2. Constante d’équilibre thermodynamique K(T)
• Toute réaction chimique évolue jusqu’à atteindre un extremum
absolu de son enthalpie libre :
145
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-2. Constante d’équilibre thermodynamique K(T)
• Quand un système n’est pas à l’équilibre :
146
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-2. Constante d’équilibre thermodynamique K(T)
• Les nouvelles conditions d’évolution de la réaction sont ainsi :
Si , alors ; on a un système
Si , alors ; on a un système
147
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-2. Constante d’équilibre thermodynamique K(T)
Exercice
Soit l’équilibre hétérogène :
148
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-2. Constante d’équilibre thermodynamique K(T)
Exercice
Soit l’équilibre hétérogène :
151
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-3. Equilibres chimiques en phase gazeuse : Définition
de KP(T)
• En phase gazeuse :
• Soit :
• En général, on a :
152
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-3. Equilibres chimiques en phase gazeuse : Définition
de KP(T)
Exemple d’illustration
Pour la réaction ci-après, donner l’expression de la loi d’action
de masse fonction de KP(T) :
Avec :
153
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-3. Equilibres chimiques en phase gazeuse : Définition
de KP(T)
Notez-Bien
K(T) est une grandeur sans dimension ou sans unité.
154
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-4. Equilibres chimiques en phase liquide : Définition de
KC(T)
• En phase liquide :
• Soit :
• En général, on a :
155
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-4. Equilibres chimiques en phase liquide : Définition de
KC(T)
Notez-Bien
156
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-4. Equilibres chimiques en phase gazeuse : Définition
de KC(T)
Exemple d’illustration
Pour la réaction ci-après, donner l’expression de la loi d’action
de masse fonction de KC(T) :
Avec :
157
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-5. Relation entre KP(T) et KC(T)
• Lorsque dans une réaction tous les constituants sont à l’état
gazeux, l’équation des gaz parfaits peut être utilisée pour
chacun des constituants selon :
• Il vient que :
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I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-5. Relation entre KP(T) et KC(T)
Exemple d’illustration
Pour les réaction ci-après, donner l’expression de la relation
entre KP(T) et KC(T) :
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I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-6. Variation de K(T) avec la température : Loi de VAN’T
HOFF
• A l’équilibre :
croit quand ;
décroit quand .
161
I. ETUDE QUANTITATIVE DES EQUILIBRES
I-6. Variation de K(T) avec la température : Loi de VAN’T
HOFF
• Si on ne peut pas négliger la variation de avec T, il suffit
d’appliquer la loi de Kirchhoff :
Calculer à 25 °C.
163
II. REGLE DES PHASES : VARIANCE
• Un équilibre chimique dépend, en général, des variables
suivantes : T, P et Ci des constituants.
165
II. REGLE DES PHASES : VARIANCE
• Un équilibre chimique dépend, en général, des variables
suivantes : T, P et Ci des constituants.
169
II. REGLE DES PHASES : VARIANCE
Exemple d’illustration
Pour les réactions ci-après, donner les valeurs de C et de v. En
déduire la nature de chaque système :
Exemple
On réalise l’équilibre ci-après à partir de n moles de SO3 (g) :
Bilan
; ;
172
III. EQUILIBRES DE DISSOCIATION EN MILIEU HOMOGENE
III-1. Cas de systèmes gazeux
• La pression d’une phase gazeuse étant proportionnelle au
nombre de moles, on établit les pressions partielles et on
applique la loi d’action de masse.
Exemple
On réalise l’équilibre ci-après à partir de n moles de SO3 (g) :
Bilan
173
III. EQUILIBRES DE DISSOCIATION EN MILIEU HOMOGENE
III-2. Cas de systèmes en solution
• Les équilibres jouent un rôle essentiel en solution. Ainsi, un
électrolyte noté se dissocie en milieu aqueux suivant :
Bilan
175
IV. DEPLACEMENT DES EQUILIBRES CHIMIQUES
III-1. Loi de Le CHATELIER
• La loi de le Châtelier est aussi appelée loi de modération
176
IV. DEPLACEMENT DES EQUILIBRES CHIMIQUES
III-3. Influence de la température à pression constante
• La constante d’équilibre n’est fonction que de la température. A
partir de la loi de Van’t Hoff :
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IV. DEPLACEMENT DES EQUILIBRES CHIMIQUES
III-3. Influence de la température à pression constante
• La constante d’équilibre n’est fonction que de la température. A
partir de la loi de Van’t Hoff :
178
IV. DEPLACEMENT DES EQUILIBRES CHIMIQUES
III-3. Influence de la température à pression constante
• La constante d’équilibre n’est fonction que de la température. A
partir de la loi de Van’t Hoff :
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IV. DEPLACEMENT DES EQUILIBRES CHIMIQUES
III-4. Addition d’un composé chimique à un mélange à
l’équilibre
Cas d’une substance active en phase condensée: Loi
de Le Châtelier
L’ajout d’un constituant actif (participant à l’équation bilan)
dans une phase condensée pure, à un système en équilibre
comportant un tel constituant et maintenu à T et P constantes
(ou à V et T constants) ne provoque pas de déplacement
d’équilibre.
181
V. EQUILIBRES ENTRE PHASES D’UN CORPS PUR :
EQUATION DE CLAPEYRON
• Donc :
• Soit :
Il vient que :
• D’où :
183
I. SOLUBILITE
Produit de solubilité
185
II. PRODUITS DE SOLUBILITE
Exemples d’illustration
186
II. PRODUITS DE SOLUBILITE
Conditions d’évolution des réactions de précipitation
• On compare le monôme M des activités et la constante KS :
187
III. RELATION ENTRE LA SOLUBILITE ET LE PRODUIT DE
SOLUBILITE
188
III. RELATION ENTRE LA SOLUBILITE ET LE PRODUIT DE
SOLUBILITE
Exemple
189
IV. DEPLACEMENT DE L’EQUILIBRE DE SOLUBILITE
192
IV. DEPLACEMENT DE L’EQUILIBRE DE SOLUBILITE
193
FIN DU COURS
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