Projet Photovoltaique Oryx Wells Au 28 03 2024

THEME : ANALYSE, CONCEPTION ET MISE EN ŒUVRE D’UNE MINI-
CENTRALE PHOTOVOLTAIQUE COUPLEE AU RESEAU ENEO AVEC

INVERSEUR POUR L’ALIMENTATION DU LOCAL ORYX WELLS AVEC
ECLAIRAGE EXTERNE PHOTOVOLTAIQUE
Projet réalisé par :

NANFACK DJOUMESSI Lionel Orel
Ingénieur en énergies renouvelables, et par ailleurs consultant free-lance pour la
société ORYX WELLS
Projet d’électrification solaire, ORYX WELLS, 2024 par Nanfack Djoumessi Lionel Orel
Téléphone : 656987300 p. 1
E-mail :lionel.nanfack@yahoo.com
INTRODUCTION GENERALE
L’accès à l’énergie électrique de qualité est un facteur clé du développement d’un pays. Le
Cameroun rencontre de nombreux soucis d’électrification sur l’ensemble de son territoire. On
distingue notamment : des baisses de tensions (< 220 V) régulières observées dans la plupart des
localités qui sont raccordées au réseau national de distribution électrique, des délestages récurrent
de la fourniture d’électricité que l’on observe sur l’ensemble du territoire national, les coûts de
gestion du réseau relativement très élevés, défaillances techniques au niveau de ses différents
réseaux de transport et de distribution. Cette situation nous montre non seulement que malgré les
importants moyens déployés par ENEO, ayant en charge la production et la distribution de
l’électricité au Cameroun pour résorber ces problèmes, elle reste assez limitée dans la gestion du
réseau national de distribution et la planification de la demande en électricité. Nous constatons que
la plupart des centrales électriques du Cameroun sont de type hydroélectrique mais elles
n’alimentent pas tout le territoire malheureusement. Certaines localités très éloignées des réseaux
interconnectés, en sont victimes. Ceux qui sont connectés au réseau Eneo sont sujets à
d’importantes chutes de tension et des coupures d’électricité intempestives.
C’est Dans le but de réduire les chutes de tensions et d’approvisionner les secteurs n’ayant pas
accès à l’électricité, il s’avère nécessaire de mettre sur pied une ou plusieurs unités de production
d’énergie dans le pays.
Par ailleurs, le Cameroun bénéficie de ressources naturelles considérables, notamment un fort

gisement d’énergie solaire autorisant le développement des systèmes de production d’électricité
durables, réduire la déforestation et ainsi améliorer la performance énergétique du pays.
Fort de ce constat, la société ORYX WELLS projette d’installer et de mettre en place des projets
de centrale photovoltaïque résidentiels, tertiaires et industriels. C’est le cas notamment de ce projet
test qui vise à électrifier ladite société ORYX WELLS en énergie solaire située au quartier ESSOS.
PHASE 1 et 2 : Présentation de la technologie photovoltaïque, états des

lieux et problématique, et dimensionnement d’une installation
photovoltaïque
Téléphone : 656987300 p. 2
1. Contexte et justification du projet
De nos jours, les besoins mondiaux en électricité et particulièrement ceux du Cameroun ne

cessent d’augmenter. Spécifiquement en BT, on observe un accroissement de 877 GWh en 2000
contre 1239 GWh en 2006 et une prévision de 7040 GWh d’ici 2025 [1]. Cet accroissement est
intimement lié à l’augmentation géométrique de la population comme le révèle les travaux du
Mathématicien Thomas Malthus. De ce fait, la production d’électricité devient un défi majeur pour
les années futures. Bien que des efforts quantitatifs sur la fourniture d’énergie électrique ont été
faits tant par le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun (ENEO) et les
producteurs indépendants d’électricité (IPP), nous observons des coupures fréquentes d’électricité
aussi bien dans les zones rurales que dans les zones urbaines. En plus des effets néfastes sur
l’économie des entreprises, les fluctuations électriques causées par ces délestages réguliers sont très
souvent à l’origine des incendies dans les marchés, dans les industries ainsi que dans les bâtiments
tertiaires et résidentiels.
À court terme, c’est dans le souci de combler ce gap entre l’offre et la demande et par
conséquent réduire les risques d’incendies liés à l’électricité que le programme thermique d’urgence
(PTU) a été élaboré au Cameroun. Ces centrales thermiques à ressources très polluantes
représentent près de 25% de la capacité électrique installée au Cameroun [2] qui émettent environ
0.207 kilogramme de dioxyde de carbone (CO2) par kilowatt heure d’énergie produite (AIE, 2013).
À cet effet, il est donc impératif de ne plus s’attarder uniquement à la quantité mais également à la
qualité de l’énergie électrique, en amont via les moyens de production énergétique propres et en
aval chez les consommateurs, à travers une mise en place des systèmes solaires autonomes.
Du point de vue de la consommation d’énergie électrique au Cameroun, il est observé

un gaspillage de cette ressource dans les bâtiments industriels, tertiaires et d’habitations lorsque par
exemple les appareils électriques, ampoules et lampadaires fonctionnent inutilement des heures
durant, de jour comme de nuit. Cette gabegie entraine économiquement des pertes à travers des
factures électriques mensuelles et encore plus, elle contribue à l’émission du CO2 dans
l’environnement via les centrales thermiques du PTU.
2. Présentation de la technologie photovoltaïque
2.1. Description de l’énergie solaire
Téléphone : 656987300 p. 3
Le soleil est l’Etoile la plus proche de la terre, il se trouve a environ 149598000 km de la
terre. C’est une sphère gazeuse d’environ 1 400 000 Km de diamètre constitue en grande partie
d’hydrogène et l’hélium mélangé 70 autres éléments lourds. Il est le siège de la réaction de fusion
thermonucléaire exothermique d’équation :
Son principe est basé sur la fusion des éléments moins lourds (atome d’hydrogène) pour
former les éléments plus lourds en produisant ainsi de la chaleur et des particules lumineux sous
forme d’onde électromagnétique (photon).
2.1.1. Quelques grandeurs de l’énergie solaire
 Le rayonnement solaire
Le soleil émet en permanence dans toutes les directions de l’espace des rayonnements
électromagnétique composé de grain de lumière appelé photons.
 Les photons : encore appelé quantum d’énergie, les photons sont des particules élémentaires de
masse nulle et électriquement neutre qui a pour rôle de transmettre l’inter-réaction entre les
particules chargées électriquement. Il possède une propriété quantique appelé spin (moment
angulaire) qui donne lieu à la polarisation de l’onde lumineuse. Ils sont dus à la destruction des
particules qui s’écrase les unes contre les autres (fusion nucléaire solaire). Ces propriétés sont
l’impulsion, l’énergie et le moment cinétique. Il se déplace a des vitesses extrêmes (vitesse de la
hC
lumière) soit 8min 19 S et l’énergie que constitue un photon est Eph= avec h : la constante de
λ
Planck de valeur 6,62*10-34 λ : la longueur d’onde et C : la célérité de la lumière.
Le rayonnement reçus par l’atmosphère terrestre n’occupe qu’une faible portion du spectre d’onde
électromagnétique solaire d’une valeur de 1367W/m². Il est caractérisé par les longueurs d’onde comprise
entre 0.2 et 2.5µm ; il inclut le domaine visible avec des longueurs d’onde allant de 0.4 a 0,8 µm (onde
lumineuse). La quantité du rayonnement reçus sur la surface de la terre dépend de l’épaisseur de
l’atmosphère ; celle-ci est caractérisée par le nombre de masse d’air. Cette quantité d’énergie est
approximativement égale à 1000 W/m². C’est le rayonnement qui atteint le niveau de la mer à midi dans un
ciel clair et est décrit en tant que rayonnement de la masse d’air. Ces rayonnements électromagnétique
sont généralement décomposé en plusieurs bande appelé spectre électromagnétique ces bandes sont :
 9% dans la bande des ultra-violets de longueur d’onde inferieure à 0,4µm

 47% dans les bandes visibles de longueur d’onde compris entre 0.4µm à 0,8µm
 44% dans la bande des infrarouges de longueur d’onde supérieure à 0,8µm
Ce rayonnement est divisé en trois types à savoir :
 Le rayonnement direct : c’est le rayonnement incident qui arrive directement de la source solaire
sur une surface donnée de la terre. Elle est caractérisée par l’épaisseur de l’atmosphère.
Téléphone : 656987300 p. 4
 Le rayonnement diffus : elle est du a l’absorption et a la diffusion d’une partie du rayonnement
solaire par l’atmosphère et a sa réflexion par les nuages
 L’albédo : encore appelé albédo elle est du par la réflexion par le sol et des objets réfléchissant
sur la surface de la terre des rayonnements solaire. Elle devient importante lorsque les objets sont
réfléchissants comme l’eau, la neige, etc.
La somme de ces trois types de rayonnements donne lieu au rayonnement global
 L'ensoleillement est défini comme une puissance reçue par une surface. Il s'exprime en
W/m2 (watt par mètre carré).
 L'irradiation solaire ou rayonnement est la quantité d’énergie solaire reçus à un moment de
la journée par unité de surface au niveau de la surface de terre. Elle est exprimée en Wh/m² ou
KWh/m². Elle dépend généralement des paramètres géographiques ; météorologique et de la
position du soleil a l’horizon. Mais le problème n’est pas la quantité d’énergie disponible mais la
difficulté pour son profit. En fait la quantité d’énergie utiles qui se peut générée a partir de la
quantité incidente globale est donnée par l’équation E=ƞSG avec :
Ƞ : rendement de l’installation photovoltaïque
S : surface des modules
G : l’ensoleillement
 Coordonnée géographique : ces coordonnées sont caractérisées par un ensemble de

paramètre géographique à savoir la latitude, la longitude et l’altitude.
 La latitude : C’est la localisation d’un point par rapport à l’équateur. Elle varie entre 0® et 90® et est
positive vers le pole Nord et négative vers le pole Sud.
 La longitude : C’est l’angle formé par le méridien de ce lieu et le méridien d’origine (méridien de
Greenwich). Elle varie de 00a 1800 et est positive à l’est et négative à l’ouest.
 L’altitude : c’est l’élévation d’un lieu par rapport à la mer. Elle se mesure en mètre (m)
 Position du soleil (mouvement du soleil) : La position apparente du soleil est repérée à chaque
instant de la journée et de l’année grâce a deux paramètres à savoir les coordonnes horaires et
coordonnes horizontales
 Les coordonnes horaires : Elles sont liées à l’observateur et non aucune relation avec la position de
l’observateur sur la terre. Elles ont comme plan de référence le plan de l‘équateur. Elles sont
constituées de deux paramètres à savoir la déclinaison horaire et l’angle horaire.
La déclinaison horaire : Elle est l’angle que fait la direction de l’observateur du soleil avec sa
projection sur le plan équatorial. Elle est exprimée en degré et traduit l’inclinaison du plan
équatorial avec le plan écliptique. Elle varie entre +230,45’ au solstice d’été (21 juin) et -230,45’ au
solstice d’hivers (21 décembre) et prend la 00 en passant aux équinoxes (21 mars et 23
septembre).
Elle est due à l’inclinaison de l’axe des pôles terrestres par rapport au plan écliptique d’où la variation des
saisons. Sa valeur est donnée par la relation suivante :
Téléphone : 656987300 p. 5
2 π (284 +n)
δ=23 , 45. sin Ou n est le numéro du jour à partir du 1er janvier
365
L’angle horaire : L’angle horaire est le déplacement angulaire du soleil a l’Est ou a l’ouest du
méridien local dû a la rotation de la terre sur un axe de 150 par heure soit 360˚ en 24 heures.il
une valeur négatif le matin et une valeur positif dans l’après midi et se mesure a partir de midi
solaire. Il définie le temps solaire vraie, sa valeur est nul lorsque le temps solaire vrais se trouve a
midi solaire (TSV=12 : ω=0˚). Il est donne par la valeur :
L
ω=15(TSV −12) Or TS V =TU + + Et avec
15
2 π (n−81)
Et =9 , 87 cos ( 2 B )−7 , 53 cos ( B )−1 , 5 sin ( B ) Et B=
365
TU : temps universel du méridien de Greenwich (GMT)
TSV : temps solaire vrais
Mais cette valeur d’angle n’est pas valable pour les heures de lever et coucher du soleil. Il ainsi déterminer
l’angle aux heures de lever et coucher du soleil qui dépend de la déclinaison et de la latitude du lieu dont la
−1
formule serra donne par : ω o=cos (−tanФ ×tanδ ) L’angle horaire au levé du soleil est simplement
opposé a l’angle au couche du soleil
 Coordonnes horizontales : Ils dépendent du lieu de l’observation et ils ont comme plan de
référence le plan horizontal perpendiculaire a la verticale du lieu. Un objet est repéré a ce système
de coordonne par ces composantes qui sont la hauteur du soleil l’azimut et l’angle zénithal.
La hauteur du soleil : Encore appelé élévation solaire, c’est l’angle compris entre la direction du
soleil et sa projection sur le plan horizontal du lieu considérée. Sa valeur est nulle au lever et au
coucher du soleil et maximal lorsqu’elle son zénith elle varie au cours de la journée et est
fonction de (δ, ω, Ф) et sa formule fondamental est donne par :
γ =arcsin(cosδ∗cosω∗cos ∅ + sinδ∗sin ∅ ) a midi solaire cette formule devient γ max = π − ∅+δ et
2
est appelé valeur maximal de l’élévation solaire.
L’azimut : C’est l’angle compris entre la projection de la direction du soleil sur le plan horizontal
et la direction Sud Nord. Il est mesurée commençant par le Sud ou par le Nord soit vers l’Ouest
ou vers l’Est a travers un axe de 360˚et est compris entre -180˚et +180˚ (-180˚<X<+180˚). Elle est
positive vers l’Ouest et négative vers l’Est et sa formule fondamentale est
cosδ∗sinω
χ =arcsin ( ) il faut note que l’origine des azimuts correspond a la direction Sud dans
cosγ
l’hémisphère Nord.
L’angle zénithal : C’est l’angle entre le zénith local et la ligne joignant l’observateur et le soleil. Sa
valeur varie de 0˚ a 90˚et est donnée par la formulecosθ=cosδ∗cosω∗cos ∅ +sinδ∗sin ∅ .
L’effet photovoltaïque C’est une propriété pour certains matériaux notamment les semi conducteur
à convertir la lumière du soleil en électricité par le biais de la production et du transport des charges
électriques. Il s’agit d’un phénomène durant lequel un matériau émet des électrons sous l’effet de la
lumière.
Tableau 1: Expression de l'irradiance ou éclairement

OUEST
Téléphone : 656987300 EST p. 6
Unités
Éclairement ou Irradiance G exprimé en Rayonnement, irradiation ou énergie
W/m2 incidente H exprimé en Wh/m² ou J/m²
 Les matériaux semi-conducteurs : Les semi-conducteurs sont des matériaux dont la

conductivité électrique augmente sous température élevée, ou en présence de lumière, ou
étant dopés. Voici quelques exemples de matériaux semi-conducteurs : le silicium, le
germanium et le sélénium.
 Bandes d’énergies des matériaux solides à structure cristalline L’atome des
matériaux à structures cristallines a plusieurs niveaux d’énergies distinctes occupées
par des électrons. Dans la structure globale du solide, les niveaux d’énergies qui sont
proches forment une bande d’énergie.
 Conductivité électriques des matériaux semi-conducteurs
Les matériaux semi-conducteurs comprennent les trois bandes suivantes :
 La bande de valence : occupée par les électrons périphériques et
complètement pleine.
 La bande de conduction : elle est vide et plus élevée en énergie.
 La bande interdite ou « gap » : elle sépare la bande de valence et la bande de
conduction.
La transition des électrons de la bande de valence à la bande de conduction se

fait par apport d’énergie qui peut rompre les liaisons covalentes. C’est une
énergie supérieure ou égale à la largeur du gap. Cet apport d’énergie est donné
par l’élévation de la température ou en présence de lumière.
 Dopage des matériaux semi-conducteurs Le dopage est l’ajout d’impuretés aux

matériaux. Le nombre des électrons périphériques des dopants et des matériaux hôtes
sont différents, d’où l’existence de particules chargées positivement ou
négativement.
 Les cellules photovoltaïques : Une cellule photovoltaïque ou photopile est un composant opto-
électrique composée de matériaux semi-conducteurs qui absorbe l’énergie lumineux (photon) et le
Téléphone : 656987300 p. 7
transforme directement en énergie électrique. Son principe de fonctionnement est basé sur l’effet
photovoltaïque et le principe d’un matériau semi-conducteur.
 Description physique des cellules photovoltaïques
Les cellules photovoltaïques sont des plaquettes en matériaux semi-conducteurs, d’environs 0,2mm
d’épaisseurs et de quelques centimètres de cotées. La face exposée au soleil est dopées
négativement et l’autre est dopée positivement. D’où, la jonction P-N est siège de champ électrique.
 Fonctionnement en présence de lumière : l’effet photovoltaïque
En présence de lumière, les électrons pouvant passer à la bande de conduction laisse des
trous dans la bande de valence. La face dopées N est alors chargée négativement ; c’est celle qui
attire les électrons, et la face dopées P est chargée positivement et attire les trous, d’où le champ
électrique dans la jonction P-N. Ce champ forme une barrière de potentiel au voisinage de la
jonction, et une différence de potentiel entre les deux faces de la cellule.
L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaires permet de convertir directement
l’énergie lumineuse des rayons solaires en électricité par le biais de la production et du transport
dans un matériau semi-conducteur de charges électriques positives et négatives sous l’effet de la
lumière. [1].
Figure 1: Le principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque
La cellule solaire est une photodiode à jonction PN de grande surface qui génère un signal
électrique sans l’aide d’une source d’énergie auxiliaire. Lorsque les photons issus du soleil frappent
Téléphone : 656987300 p. 8
la cellule, certains sont réfléchis et d’autres sont transmis ou absorbés dans la cellule solaire, seuls
les photons absorbés participent à l’effet photoélectrique. La conversion photovoltaïque met en jeu
trois phénomènes physiques, intimement liés et simultanés :
1. Les "grains de lumière"- les photons - heurtent la surface du matériau photovoltaïque disposé en
cellules ou en couche mince (absorption de la lumière)
2. Ils transfèrent leur énergie aux électrons présents dans la matière, qui se mettent alors en
mouvement dans la direction des zones dopés (transfert d’énergie des photons aux charges
électriques) ;
3. Le courant électrique continu qui se crée est alors recueilli par des fils métalliques très fins
connectés les uns aux autres et acheminé à la cellule suivante (collecte des charges).
Il est donc clair que les matériaux constituant une cellule solaire doivent avoir des propriétés
optiques et électriques spécifiques pour permettre la conversion photovoltaïque. Dans le but de
collecter les paires électron-trou générées, un champ électrique permettant de dissocier les pairs
électrons /trou crées est nécessaire. Pour cela on utilise le plus souvent une jonction PN.
Le principe est le suivant :
Figure 2: Principe de fonctionnement d'une cellule solaire
 Circuit équivalent d’une cellule photovoltaïque
La représentation de la cellule photovoltaïque par son circuit équivalent permet d’évaluer ses
grandeurs électriques.
Téléphone : 656987300 p. 9
Schéma :
Une cellule photovoltaïque en présence de lumière peut être représentée par le schéma suivant :
Figure 3: Circuit équivalent d'une cellule photovoltaïque

Avec :
G : générateur produisant un courant Iph proportionnel à l’intensité de la lumière reçu;
d : diode représentant le fonctionnement de la jonction P-N ;
RSh et RS : résistance shunt et résistance série représentant la qualité des matériaux.
 Expression de I=f(V)
La loi des nœuds appliquée à ce schéma donne la relation suivante :
V
I =I PH −I d −
R SH
 Pour une cellule au silicium multi cristallin sous un ensoleillement de 1000

W/m²
mA
I ph=I cc =30 à 35 2
cm
 le courant traversant la diode est de la forme :

q× V
−1
I d=I ob ×(e h× K ×T )
Avec :
I ob : Courant de l’obscurité, Iob < 0,5 [𝑚𝐴]
h : Coefficient d’idéalité de la diode ;

K×T
= 26 [mV] à température T=600[°K]
Q
D’où l’expression du courant en fonction de la tension :
Téléphone : 656987300 p. 10
( )− RV
q ×V
−1
I =f ( V )=I ph−I ob × e h × K × T
SH
 l’orientation et l’inclinaison de la surface,

 latitude du lieu et son degré de pollution,
 période de l’année,
 l’instant considéré dans la journée,
 nature des couches nuageuses.
L'énergie solaire photovoltaïque désigne l'électricité produite par transformation d'une partie du
rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque. Plusieurs cellules sont reliées entre elles et
forment un panneau solaire (ou module) photovoltaïque. Plusieurs modules qui sont regroupés dans
une centrale solaire photovoltaïque sont appelés champ photovoltaïque. Le terme photovoltaïque
peut désigner soit le phénomène physique - l'effet photovoltaïque - ou la technologie associée.
Figure 4: Champ solaire

Figure 5 : Cellule solaire Figure 6: Panneaux solaires photovoltaïque
 Caractéristique courant-tension d'une cellule photovoltaïque
 La puissance électrique délivrée par une cellule photovoltaïque est le produit

de la tension par le courant qu’elle génère.
 Ces deux grandeurs, courant et tension, dépendent à la fois des propriétés
électriques de la cellule mais aussi de la charge électrique à ses bornes.
 Les propriétés électriques de la cellule sont synthétisées dans un graphe
qu’on appelle caractéristique courant-tension.
 La caractéristique courant tension s’agit du courant qui traverse la cellule
photovoltaïque lorsque celle-ci est court-circuit, c’est à-dire lorsque le pôle +
est relié au pôle – (la tension à ses bornes est alors nulle).
 La puissance fournie par la cellule P = U × I est nulle.
Téléphone : 656987300 p. 11
 Caractéristique courant-tension tension en circuit ouvert (Uco)
 C’est la tension aux bornes de la cellule lorsque celle-ci est en circuit ouvert, c’est-à-
dire lorsque le pôle + et le pôle – sont isolés électriquement de tout autre circuit
électrique (le courant la traversant est alors nul).
 Dans ce cas, la puissance fournie par la cellule P = U × I est nulle.
Figure 7: Caractéristiques courant tension de la cellule photovoltaïque
 Puissance fournie par la cellule

La puissance fournie par la cellule est le produit du courant et de la tension.
 Caractéristiques d'une cellule PV
4 paramètres majeurs permettent de caractériser une cellule photovoltaïque.
 Le courant de court-circuit noté Icc

 La tension à vide notée Uco
 Le courant de puissance maximale noté IMPP
 La tension de puissance maximale notée UMPP
Ces paramètres dépendent de:
Téléphone : 656987300 p. 12
 Niveau d’éclairement
 La température de la cellule
 Module photovoltaïque
 La cellule individuelle, unité de base d'un système
photovoltaïque, ne produit qu'une faible puissance
électrique, typiquement de 1 à 3 W avec une tension
de moins d'un volt (0,6 V).
 Pour produire plus de puissance, les cellules sont
assemblées pour former un module ou panneau.
 Les connections en série de plusieurs cellules
augmentent la tension pour un même courant.
 La mise en parallèle des cellules accroît le courant en
conservant la tension.
 Les cellules sont connectées entre elles par des fins
rubans métalliques, des contacts en face avant (-) au
contact en face arrière (+)
Figure 8: Module photovoltaïque
 Caractéristiques courant tension d’un module photovoltaïque
Le profil de la caractéristique courant-tension d’un module est le même que celui

d’une cellule photovoltaïque.
Figure 9: solaire,
Projet d’électrification Caractéristiques courant
ORYX WELLS, tension
2024 d'un module
par Nanfack photovoltaïque
Djoumessi Lionel Orel
Téléphone : 656987300 p. 13
CC (court-circuit) = SC (short circuit)
CO (circuit ouvert) = OS (open circuit)
MPPT= maximum power point (point de puissance maximale)
Dans le paragraphe suivant, nous vous présenterons les différents types de cellules
photovoltaïques, ainsi qu’une comparaison de chacune d’elles.
2.2. Différentes technologies photovoltaïques
Figure 11: Différentes technologies photovoltaïques
Téléphone : 656987300 p. 14
2.2.1. Modules photovoltaïques au silicium
Le silicium est actuellement le matériau le plus utilisé pour fabriquer
les cellules photovoltaïques disponibles à un niveau industriel. Le
silicium est fabriqué à partir de sable quartzeux (dioxyde de silicium).
Celui-ci est chauffé dans un four électrique à une température de 1700
°C. Divers traitements du sable permettent de purifier le silicium. Le
produit obtenu est un silicium dit métallurgique, pur à 98% seulement.
Figure 12: Bloc de
silicium
Ce silicium est ensuite purifié chimiquement et aboutit au silicium

de qualité électronique qui se présente sous forme liquide, puis
coulé sous forme de lingot suivant le processus pour la
cristallisation du silicium, et découpé sous forme de fines
Figure 13: Silicium purifié
plaquettes (wafers). (Wafers)
Par la suite, ce silicium pur va être enrichi en éléments dopants (P, As, Sb ou B) lors de l'étape de
dopage, afin de pouvoir le transformer en semi-conducteur de type P ou N. La diffusion d’éléments
dopants (bore, phosphore) modifie l’équilibre électronique de ces plaquettes (wafers), ce qui les
transforme en cellules sensibles à la lumière.
2.2.2. Les autres modules photovoltaïques composites et organiques
Plusieurs technologies de cellules photovoltaïques autre que la technologie « silicium » existent

mais ne sont pas représentatives de la production actuelle mais plutôt du domaine de la recherche.
Voici quelques-unes d’entre-elles
 Thin film au silicium amorphe ou CIS (cuivre-indium-sélénium)

Le thin film met en œuvre 1% seulement du silicium utilisé pour la fabrication de modules
cristallins équivalents. Les cellules thin film sont plutôt utilisées pour des applications "courant
faible". Elles sont également souvent utilisées là où un fort échauffement des modules est à prévoir
car le rendement ne chute pas avec la température. Cependant, le rendement est de l’ordre de plus
de 2 fois inférieur à celui du silicium cristallin et nécessite donc plus de surface pour la même
Téléphone : 656987300 p. 15
puissance installée. Il y a un risque de toxicité vis-à-vis de l’environnement pour les modules CIS
qui présentent un meilleur rendement que l'amorphe pur.
2.3. Comparatifs des différentes technologies
Tableau 2: comparatifs des différentes technologies des cellules photovoltaïques
Matériau Rendement Longévité Caractéristiques Principales

utilisations
Silicium mono 12 à 18% (24,7% 20 à 30 Très performant Aérospatiale, modules
cristallin en laboratoire) ans Stabilité de production d’W pour toits, façades,…
Méthode de production
coûteuse et laborieuse.
Silicium 11 à 15% (19,8% 20 à 30 Adapté à la production à Modules pour toits,
polycristallin en laboratoire) ans grande échelle. façades,
Stabilité de production d’W. générateurs…
Plus de 50% du marché
mondial
Amorphe 5 à 8% (13% en Peut fonctionner sous la Appareils
laboratoire) lumière fluorescente. électroniques
Fonctionnement si faible (montres,
luminosité. calculatrices…),
Fonctionnement par temps intégration dans le
couvert. bâtiment
Fonctionnement si ombrage
partiel
La puissance de sortie varie
dans le temps. En début de
vie, la puissance délivrée est
de 15 à 20% supérieure à la
valeur nominale et se
stabilise après quelques
mois.
Composite mono 18 à 20% (27.5% Lourd, fissure facilement Systèmes de
cristallin (GaAs) en laboratoire) concentrateurs
Aérospatiale
(satellites)
Composite poly 8% (16% en Nécessite peu de matériaux Appareils
cristallin (CdS, laboratoire) mais certains contiennent des électroniques
CdTe, substances polluantes (montres,
CulnGaSe2, etc.) calculatrices…),
intégration dans le
bâtiment
A présent, qu’en est-il des éléments d’un système photovoltaïque?
2.4. Elément d’un système photovoltaïque
Téléphone : 656987300 p. 16
Un système PV est l’ensemble des composantes nécessaires à l’alimentation d’une
application en toute fiabilité. Il est généralement constitué de plusieurs éléments présentés sur le
schéma synoptique suivant :
Figure 14: Eléments constitutifs d'un système PV
Le générateur photovoltaïque (GPV) représente la partie de production d’énergie électrique.
Le régulateur est un circuit électronique dont le rôle est de gérer les flux de courant : courant
venant des panneaux en vue de charger la batterie et courant venant de la batterie vers les
consommateurs. Il gère la charge et la décharge de la batterie en déconnectant le panneau quand les
batteries sont chargées ou en coupant l’alimentation aux consommateurs quand la batterie est trop
déchargée.
Les batteries sont utilisées pour le stockage d’énergie en vue d’une utilisation directe d’un
courant continu (DC) avec une charge DC.
Dans le cas d’une utilisation en courant alternatif (AC), l’énergie DC sera convertie en énergie AC
à travers un onduleur.
2.4.1. Modules PV
Un module photovoltaïque est composé de plusieurs cellules solaires reliées les unes aux autres.
Généralement, chaque cellule photovoltaïque ne peut pas produire qu’une tension continue
nominale de 0,5V à 0,6V en circuit ouvert et une puissance nominale voisine de 1.5Wc. Pour
satisfaire les besoins des charges couramment utilisées, il faut envisager un assemblage de plusieurs
cellules photovoltaïques soit en série soit en parallèle. Cet assemblage forme ce qu'on appelle «
module solaire » ou « module photovoltaïque ».
Téléphone : 656987300 p. 17
Le dimensionnement du système solaire détermine le nombre de modules à mettre soit en parallèle
afin d'accroître le courant en conservant la tension, soit en série afin d'augmenter la tension en
conservant le courant, et pour avoir une satisfaction en courant et en tension, un groupement mixte
« série- parallèle » est obligatoire. Son choix doit être précis et respecter plusieurs critères présentés
dans le tableau suivant :
Tableau 3: critères de choix des modules PV
Critères Descriptions
Cout actualisé L’objectif est de maintenir le coût moyen actualisé de l’électricité au minimum.
de l’électricité Des modules à haute efficacité nécessitent une superficie nettement moindre,
moins de câbles et de structures de support par MWc (méga watt crête) installé
par rapport aux modules à faible efficacité
Qualité Lors du choix entre différentes technologies de modules il convient de savoir
que dans chaque technologie, il existe des produits de basse et de produits de
haute qualité fournis par différents producteurs
Performances Les modules testés dans un ensemble spécifique de conditions
des modules d’ensoleillement, de température et de tension, avec un onduleur spécifique,
PV peuvent fonctionner de façon très différente dans d’autres conditions
alternatives avec un variateur différent. Des laboratoires indépendants peuvent
tester les modules PV selon une gamme de conditions opérationnelles dans un
large éventail de conditions environnementales,
Diodes bypass La position et le nombre de diodes bypass affectent la façon dont le module
fonctionne sous ombrage partiel. L’orientation des panneaux PV sur la structure
Téléphone : 656987300 p. 18
de support (portrait ou paysage) peut affecter les pertes d’ombrage liées à
l’espacement entre les rangées
Tension Lors du dimensionnement des chaines avec des modules avec une forte tension
maximale du en circuit ouvert (Voc), il convient de vérifier que dans des conditions de
système température ambiante extrêmes (jusqu’à 60 ° et jusqu’à -10 °), la tension
maximale du système (1000 V) ne sera pas dépassé
 Composition d’un module solaire photovoltaïque
Un module solaire photovoltaïque est composé généralement de cinq éléments :
 Cadre aluminium : l'aluminium est recyclable à l'infini.

 Verre trempé : est un matériau recyclable à 100 %, utiliser pour la protection du
module et il représente 75% de la composition du panneau.
 Feuille de l'EVA (EVA: Ethylène-Acétate de Vinyle) transparent : pour résister aux
intempéries et à l’humidité.
 Cellules photovoltaïque : c’est le composant électronique qui produit de l’électricité
principalement à base de Silicium, elle est réutilisable jusqu'à 4 fois.
 Feuille de Tedlar blanc : pour plus de résistance mécanique des grands modules
Figure 16: Composition du module solaire photovoltaïque
Pour garantir une durée de vie importante d’une installation photovoltaïque destinée à
produire de l’énergie électrique sur des années, des protections électriques doivent être ajoutées aux
modules commerciaux afin d’éviter des pannes destructrices liées à l’association de cellules en
Téléphone : 656987300 p. 19
séries et en panneaux en parallèles. Pour cela, deux types de protections classiques sont utilisés dans
les installations actuelles.
 La protection par diodes parallèles (diode by-pass) : a pour but de protéger une série
de cellules dans le cas d’un déséquilibre lié à la défectuosité d’une ou plusieurs des
cellules de cette série ou d’un ombrage sur certaines cellules.
 La diode série (diode anti-retour) : placée entre le module et la batterie, empêche
pendant l’obscurité le retour de courant vers le module.
Figure 17 : (a) Schéma d’un panneau solaire photovoltaïque avec diodes de protections. (b)
Défaillance d’une des cellules du module PV et activation de la diode by-pass et mise en évidence du
courant de circulation.
 Caractéristiques d’un module solaire photovoltaïque
Un module PV est le plus petit ensemble de cellules solaires interconnectées, Il existe de nombreux
paramètres qui permettent de caractériser un module PV, à savoir :
 Puissance maximale (𝐏𝐦): c’est la puissance électrique maximale que peut fournir le
module dans les conditions standards (T = 25°C et un éclairement de 1000 W/m²).
 Tension à circuit ouvert (𝐕𝐜𝐨) : c’est la tension aux bornes du module lorsqu’il n’est
pas connecté à une charge pour un éclairement " plein soleil ".
 Courant de court-circuit (𝐈𝐜𝐜) : courant lorsque le potentiel appliqué au module est
nul. C’est le plus grand courant que le module peut fournir, pour un éclairement
" plein soleil ".
Téléphone : 656987300 p. 20
 Point de fonctionnement optimum (𝐕𝐦,) : lorsque la puissance est maximale en
plein soleil,𝐏𝐦 =𝐕𝐦 .𝐈𝐦.
 La caractéristique I/V : courbe représentant le courant (I) débité par le module en
fonction de la tension (V) aux bornes de celui-ci
2.4.2. Batteries de stockages

L'accumulateur est un dispositif physique qui transforme l'énergie chimique stockée en une
énergie électrique par le biais d'une réaction chimique appelée oxydoréduction. Dans ce type de
réaction, les électrons se déplacent d'un matériau à un autre à travers un circuit électrique simple.
Une batterie d’accumulateurs peut être composée d'une ou plusieurs éléments appelés cellule
électrochimique. Une cellule électrochimique est l'élément de base de la batterie d'accumulateurs.
Elle est constituée de : deux électrodes (une cathode et une anode), un électrolyte et un séparateur.
La cathode, appelée aussi l'électrode (ou plaque) positive, est le siège de la réaction de
réduction. Qui consomme des électrons. Elle est constituée d'un corps oxydant, qui a la possibilité
d'attirer des électrons.
L'anode, appelée l'électrode (ou plaque) négative, est le lieu de la réaction d'oxydation. Elle
est constituée d'un corps réducteur qui a la possibilité de céder des électrons.
L'électrolyte est le milieu ionique conducteur dans lequel la cathode et l'anode baignent. La
réaction entre la solution et les deux électrodes est à l'origine du déplacement des électrons et des
ions dans le milieu ionique. Le déplacement de la charge électrique dans l'électrolyte est assuré par
les ions. Les ions négatifs se déplacent en sens inverse du courant, et les ions positifs circulent dans
le sens du courant.
Le séparateur est un isolant qui permet de séparer les deux électrodes pour éviter un court-
circuit et le risque, tout en laissant le passage des ions positifs et négatifs dans le milieu ionique.
La réaction d'oxydoréduction se divise en deux parties : une oxydation et une réduction. La

combinaison d'un corps chimique avec un ou plusieurs atomes d'oxygène est appelée oxydation.
Donc, l'oxydation est le gain d'oxygène. Par contre la réaction de réduction est la perte d'oxygène.
En général dans une réaction oxydoréduction, le réducteur est l'élément qui perd un ou plusieurs
électrons. L'oxydant est l'élément qui gagne un ou plusieurs électrons.
2.4.2.1. Processus de décharge et de charge de batterie
Téléphone : 656987300 p. 21
Quand l'accumulateur est complètement chargé, l'anode possède un surplus d'électrons et la
cathode un manque d'électrons. Le déplacement des électrons à travers une charge, connectée entre
les deux électrodes, va créer ainsi le courant comme le montre la figure (II.8.a). Lorsque les deux
électrodes auront le même nombre d'électrons, l'accumulateur ne débitera plus de courant, ce qui
indique la fin de la décharge.
La charge est le processus inverse de la décharge. L'accumulateur est chargé par un courant
constant, ce qui va causer le déplacement des électrons de l'anode (borne positive dans ce cas) vers
la cathode (borne négative). Le processus est arrêté lorsque l'anode atteindra un excès d'électrons et
la cathode un manque d'électrons. La figure (II.7.b) illustre le processus de charge d'une cellule
électrochimique.
Figure 18: Cellule électrochimique (décharge/charge)
2.4.2.2. Principales caractéristiques des accumulateurs
 La tension nominale
La tension nominale, exprimée en Volt, est fixée par le potentiel de la réaction chimique de chaque
élément du couple d'oxydoréduction utilisé. Par exemple, dans le cas d'un accumulateur au plomb la
tension nominale (tension opérationnelle) par cellule est de 2,1 Volt [18].
 Tension à vide
Elle est presque égale à la tension théorique quand l'accumulateur est complètement chargé [18]
 La tension de fin de décharge
Téléphone : 656987300 p. 22
A cette tension, l'accumulateur est considéré comme étant déchargé. Généralement, on ne
doit pas descendre en dessous de cette tension pour éviter la détérioration de l'accumulateur. Si on
prend le cas d'une cellule au plomb (2,1 Volt) la tension de fin de décharge est environ 1,75 Volt
[18].
 La tension de fin de charge
Lorsque la cellule (ou batterie) atteint cette tension, elle récupère toute la matière active
disponible et elle est considérée comme chargée. Des cellules « VRLA » et «Li-ion» sont
pleinement chargées à 2.03Vet à 4.2V respectivement [19].
 La résistance interne
L'impédance interne de l'accumulateur est reliée à l'ensemble des éléments qui constituent
l'accumulateur, elle comprend de la résistance de l'électrolyte, la résistance des matériaux actifs de
chaque électrode et la résistance de contact entre les électrodes et les cellules [18].
 Capacité d'une batterie d'accumulateurs
La tension de la batterie est déterminée par sa chimie, mais sa capacité représente la quantité
maximale d'électricité qu'elle peut fournir. Comme le courant est le nombre d'électrons par unité de
temps, la capacité d'une cellule est l'intégral du courant Ib(t) fournie par la batterie.
La capacité est généralement en fonction des matériaux actifs qui constituent la batterie. La
grandeur de la capacité d'une batterie varie entre des milliampères heures à des milliers d'ampères-
heures. D'autre part, la capacité est proportionnelle au volume de la batterie [18].
 Le taux-C
Le courant de charge ou de décharge de la batterie d'accumulateurs est mesuré à un taux

noté «C». C'est-à-dire, une batterie d'accumulateurs de capacité 1 Ah peut fournir un courant de 1 A
pendant une heure de décharge à un taux 1 C. La même batterie d'accumulateurs déchargée à un
taux de 0,5 C fournira un courant de 0.5 A pour deux heures. A un taux de 2 C, la batterie va
délivrer 2 A pendant 30 minutes. Donc, un taux de 1 C implique une décharge (ou charge) pendant
une heure, 0,5 C correspond à 2 heures et 0,1 C à 10 heures de décharge (ou charge) [18].
 Effet mémoire
L'effet mémoire se définie comme étant la perte de capacité après un certain nombre de
cycles de charge et décharge. En réalité, pour remédier à ce problème, il faut décharger la batterie
Téléphone : 656987300 p. 23
d'accumulateurs complètement avant de la recharger. Dans notre étude cet effet mémoire n'est pas
pris en considération. On note que l'effet mémoire concerne principalement les accumulateurs de
type nickel cadmium. Cependant, les accumulateurs aux hydrures métalliques de nickel sont moins
sensibles. Les accumulateurs au plomb ainsi que ceux aux ions de lithium ne sont pas sensibles à cet
effet, on peut alors les recharger sans les avoir préalablement déchargées [18].
 L’énergie
L'énergie chimique dégagée pendant le processus de décharge est transformée en énergie électrique.
Elle dépend de la tension et de la charge stockée. L'unité de mesure est généralement exprimée en
joule (J) ou en Wattheure (Wh).
 L’état de charge (SOC)
La batterie peut être vue comme un réservoir d'énergie dont la quantité évolue constamment. En
conséquence, son état de charge est identifié comme la capacité contenue dans cette batterie, elle est
affectée par les conditions d’opération (le courant, la température, etc). L’unité de SOC (en anglais
State Of Charge) est en pourcentage (%) (100% ou 1 pour une batterie pleinement chargée et 0%
ou 0 pour une batterie dite vide) [19].
 Profondeur de décharge (DOD)
Le DOD est la quantité de capacité retirée durant la phase de décharge lors d’un cycle à
partir d'une batterie pleinement chargée. Il est exprimé, en pourcentage (%).
 Nombre de cycles
Défini comme le nombre de cycles (charge / décharge) que la batterie peut fournir durant sa vie.
Ce paramètre correspond à un DOD, et il est livré par le fabricant ou identifier pour une mission
spécifique après des tests de validations (charge / décharge) sous des conditions environnementaux
spécifiques à la mission (température, rayonnement, etc) [19].
 L’état de santé (SOH)
SOH (State Of Health) est un paramètre qui reflète l'état général de la batterie/cellule et sa
capacité à fournir les performances spécifiées par rapport à une batterie neuve. C’est un indicateur
important pour suivre la dégradation des performances de la batterie afin d’estimer la durée de vie
(Nb_Cycles) qui reste [19].
Téléphone : 656987300 p. 24
2.4.3.3. Différents types d’accumulateurs
Il existe différents types d’accumulateurs, les plus cités dans la littérature sont :
2.4.3.3.1. Accumulateur au plomb Pb
Une batterie au plomb est constituée d'un certain nombre d'éléments accumulateurs montés
en série et reliés par des connexions en plomb soudé (une batterie de 12 V contient 6 éléments).Les
accumulateurs sont logés dans un bac en plastique (polypropylène, ABS...), fermé par un couvercle
scellé. Chaque accumulateur est composé d'un ensemble de couples d'électrodes positives et
négatives isolées par un séparateur microporeux, destiné à éviter les courts-circuits tout en laissant
circuler les ions. Les électrodes sont formées d'une grille en alliage de plomb, dont les alvéoles sont
remplies d'une pâte poreuse :
 de peroxyde de plomb PbO2 pour l'électrode positive.

 de plomb métallique Pb pour l'électrode négative.
Les électrodes baignent dans un électrolyte, solution diluée d'acide sulfurique H 2SO4, sous forme
liquide, sous forme de gel ou absorbée dans des feutres en fibre de verre.
Il existe deux principaux types de batteries solaires, à savoir :
 Accumulateurs au plomb ouvert (FLA)
FLA (Flooded Lead Acid), ils sont ainsi nommés car l’électrolyte est liquide et doit être
renouvelé (comme dans une batterie de voiture).
C’est le type le plus ancien et le plus utilisé. Un élément plomb-acide se compose d’une
électrode de plomb et d’une électrode d’oxyde de plomb baignant dans l’acide sulfurique dilué.
Téléphone : 656987300 p. 25
Figure 19: Constitution d’une batterie d'accumulateurs au plomb (FLA)
Tension nominale par élément : 2 V (tension nominale de batteries par association d’éléments
en série : 4, 6, 12, 24 et 48 V pour les plus courants).
 Accumulateurs au plomb étanche (VRLA)
VRLA (Valve Regulated Lead Acid), ce qui signifie que la batterie est étanche. Du gaz
s'échappera par des valves de sécurité uniquement en cas de surcharge ou de défaillance d'éléments.
Ce type de batterie solaire est ils ont les mêmes caractéristiques au premier type mais il ne vaut pas
la peine de changer un liquide qui ne mérite pas d'entretien. On distingue deux types de batteries
étanches: Gel, AGM.
Dans les batteries AGM (Absorbed Glass Mat) étanches (VRLA), l'électrolyte est absorbé par
capillarité dans une natte en fibre de verre placée entre les plaques. Les batteries AGM sont plus
aptes à fournir des courants élevés pendant de courtes durées que les batteries Gel.
Dans les batteries Gel étanches (VRLA), l'électrolyte est immobilisé sous forme de gel, elles ont
en général une durée de vie plus longue et une meilleure capacité de cyclage que les batteries AGM.
Téléphone : 656987300 p. 26
Figure 20: Constitution d’une batterie d'accumulateurs au plomb-acide (VRLA)
 Accumulateur Nickel Cadmium Ni-Cd
Le couple Nickel-Cadmium a été exploité pour la première fois en 1890 par Waldemar Junger,
mise en servie comme batterie au début du 20ième siècle. Elle se base sur une électrode positive en
NiOOH, l’électrolyte une solution alcaline (KOH à 22%) et l’électrode négative est en Cadmium
(Cd) [19].
Parmi les avantages de ce type d'accumulateurs on peut citer les suivants [18]:
 Énergie spécifique doublement supérieure à celle de l'accumulateur au plomb.

 Puissance spécifique élevée.
 Grande durée de vie
 Résistance interne très faible.
 Faible autodécharge
 Bonne performance à basse température.
L'inconvénient majeur des accumulateurs nickel cadmium c'est que le cadmium est un élément
chimique polluant. D'autre part, le coût de fabrication de ce type de batterie d'accumulateurs est
trois fois supérieur à celui de la batterie [18].
Le principal marché de ce type d'accumulateur est celui des appareils portables ainsi que les
équipements électroniques. Les accumulateurs nickel cadmium ont été utilisés dans la version
électrique de la Peugeot 106, Citroën AX, Renault Clio et Ford. On note aussi que ce type
d'accumulateur est rarement utilisé dans les véhicules électriques hybrides [18]. La figure suivante
montre un exemple de type de batterie :
Téléphone : 656987300 p. 27
Figure 21: Batteries Nickel Cadmium (Ni-cd).
 Accumulateur Nickel Métal Hydrures (Ni-MH)
La recherche sur ce type d'accumulateur a commencé dans les années 70. L'accumulateur au nickel
hydrure métallique a remplacé progressivement celui au nickel cadmium parce qu'il présente de
meilleures performances. Cet accumulateur domine le marché des véhicules hybride comme la
Toyota Prius et la Honda Insight. L'avantage majeur de ce type d'accumulateur c'est qu'il présente
un bon compromis entre le prix, l'énergie, la puissance, et l'environnement [18].
D'autre part, ce type d'accumulateur n'est pas polluant comme le nickel cadmium, car l'hydrogène,
absorbé par le métal hydrure, constituant l'électrode négative n'est pas un élément toxique. En plus,
les accumulateurs aux hydrures métalliques de nickel sont très peu sensibles à l'effet mémoire par
rapport à ceux au nickel cadmium. En général, ce type d'accumulateur est utilisé dans des
applications spatiales, la téléphonie mobile, les ordinateurs portables, les équipements médicaux,
ainsi que pour les véhicules hybrides dans les dernières années et cela est dû à sa haute densité
d'énergie. Une batterie d'accumulateurs aux hydrures métalliques de nickel offre 40% de densité
d'énergie supérieure à celle fournie par une batterie au nickel cadmium de même poids.
L'inconvénient c'est que les accumulateurs NiMH ont une durée de vie moins importante que celle
des accumulateurs Ni-Cd et une auto décharge plus importante [18].
Figure 22: Batteries Nickel Métal Hydride (Ni-MH).
 Accumulateur Lithium (Li-ion)
Les premiers accumulateurs de ce type ont été commercialisés par Sony dans les années 90. Ils
présentent un plus grand potentiel électrochimique. En plus, le lithium est le plus léger des métaux.
Les accumulateurs aux ions de lithium sont largement utilisés dans l'industrie des ordinateurs
portables, les téléphones cellulaires ainsi que dans les systèmes embarqués à cause de leur haute
Téléphone : 656987300 p. 28
densité d'énergie. D'ailleurs, ce type de batterie d'accumulateurs à une bonne performance à
température élevée et une faible auto décharge d'autant plus qu'il ne présente aucun effet mémoire
[18].
Les premières batteries d'accumulateurs de ce genre avaient des durées de vie assez faibles. Afin
de remédier à ce problème, on a changé la structure de l'électrode au lithium. Le seul inconvénient
que présente l'accumulateur aux ions de lithium est que l'électrode négative est composée de lithium
métallique qui peut causer des problèmes de sécurité. Pour contrer cela, un autre type
d'accumulateur a été développé, il s'agit des accumulateurs lithium polymère qui fournissent un peu
moins d'énergie, mais ils sont plus sûrs [18].
Figure 23: Batterie Lithium (Li)
2.4.3. Régulateur de charge/décharge

Le régulateur de charge protège la batterie contre la surcharge et éventuellement contre les
décharges profondes occasionnelles. Il protège la batterie contre les surcharges : on parle de
régulation de charge. Il protège la batterie contre les décharges profondes : on parle de limitation de
décharge. Il ouvre le circuit de décharge lorsque la tension de la batterie atteint un minimum (seuil
bas).
 Schéma de base d’un régulateur de charge
Le régulateur de charge (contrôleur de charge) est associé à un générateur photovoltaïque GPV et

une batterie, il a pour rôle de contrôler la tension et le courant venant des panneaux solaires vers la
batterie, donc il assure la protection des batteries contre les surcharges et les décharges profondes,
et l’optimisation du transfert d’énergie du champ PV a l’utilisation. Sa fonction est primordiale car
elle a un impact direct sur la durée de vie de la batterie.
Figure 24: Schéma de branchement d'un régulateur de

charge
Téléphone : 656987300 p. 29
2.4.3.1. Les types de régulateurs de charge
Les types de contrôleurs de charge les plus couramment utilisés dans les systèmes d’énergie solaire
actuels sont basés sur la modulation de largeur d’impulsion (MLI ou Pulse Width Modulation :
PWM) et la poursuite du point de puissance maximale (MPPT).
 Régulateur de charge PWM
Le contrôleur de charge (PWM) est le moyen le plus efficace pour obtenir une charge de batterie à
tension constante en ajustant le rapport cyclique (α) des commutateurs(MOSFET). Dans le
contrôleur de charge PWM, le courant du panneau solaire diminue en fonction de l’état de la
batterie et des besoins de recharge. Lorsque la tension de la batterie atteint le point de consigne de
régulation, l’algorithme PWM réduit lentement le courant de charge pour éviter le réchauffement et
le dégazage de la batterie; cependant la charge continue à transférer le maximum d'énergie à la
batterie dans les délais les plus brefs. La tension délivrée par le générateur PV sera abaissée par le
contrôleur PWM à une valeur proche de celle de la batterie [14].
Le contrôleur PWM est un commutateur qui connecte le panneau solaire à la batterie. Lorsque
l'interrupteur est fermé, le panneau et la batterie seront presque à la même tension. En supposant
qu'une batterie est déchargée, la tension de charge initiale sera d'environ 13V et, en supposant une
perte de tension de 0,5 V sur le câblage plus le contrôleur, le panneau sera à = 13,5V. La tension
augmentera lentement avec l’état de charge de la batterie. Lorsque la tension d'absorption est
atteinte, le contrôleur PWM commence à déconnecter et à reconnecter le panneau afin d'éviter toute
surcharge.
 Régulateur shunt
Ce type de régulateur est installé en parallèle entre le module PV et la batterie.il réduit
graduellement la puissance du module vers la batterie au fur et à mesure que la batterie atteint sa
pleine charge, sans risque de les court-circuiter. En général, les contrôleurs de type shunt sont à
faible coût, assez simple dans sa conception et bien adapté pour les petits systèmes PV hors réseau.
Téléphone : 656987300 p. 30
Figure 25: principe du régulateur shunt
 Régulateur à modulation de largeur d’impulsion
Ce régulateur permet d’envoyer des impulsions de charge à la batterie ces impulsions varient en
fonction de l’état de charge de la batterie. Une batterie ayant un faible état de charge reçoit une
impulsion «large» (c.-à-d charge élevée). Au fur et à mesure que la batterie atteint la charge
complète, le contrôleur envoie de plus en plus des impulsions «étroite» le régulateur peut mesurer
l'état de charge et ajuster ces type de contrôleurs utilisent l’association des contrôleurs types série et
shunt.
 Régulateur avec MPPT
Le MPPT (maximum power point trackers) utilise le convertisseur électronique CC/CC pour
traquer le point de puissance maximale du module. Rappelez-vous, la tension du point de
puissance maximale d'un module est souvent beaucoup plus élevé que la tension de charge de la
batterie. les contrôleurs MPPT permettent de gagner un supplément de 10-35 %. Ils sont
principalement utilisés dans les grands systèmes et permettent d’obtenir des meilleurs résultats en
terme de rentabilité du système ceci à l’issu du convertisseur CC/CC .
2.4.3.2. Etat de charge d’un contrôleur de charge
La majorité des contrôleurs de charge passent par trois cycles ou étapes de charge, à savoir
 Etape de charge à courant constant (Bulk)
Dans cette étape, la batterie accepte tout le courant fourni par le panneau solaire. La valeur de ce
courant sera égale au courant de court-circuit (ISC) du générateur solaire. Au cours de la phase bulk
du cycle de charge, la tension augmente progressivement jusqu'au niveau de bulk (généralement de
14,4 à 14,6 Volts) pendant que les batteries consomment le courant maximum. Lorsque le niveau de
tension bulk est atteint, la phase d'absorption commence
 Etape de charge à tension constante (Absorption)
Téléphone : 656987300 p. 31
Pendant cette phase, la tension est maintenue constante (égale au niveau de la tension Bulk) pendant
une durée spécifiée (généralement une heure), tandis que le courant diminue progressivement à
mesure que les batteries se chargent. Ceci permet d'éviter une surchauffe et un dégazage excessif de
la batterie. Le courant diminue à des niveaux sécuritaires pendant que la batterie se charge
complètement.
 Etape d'entretien (Float)
Quand une batterie est complètement chargée, le fait de descendre au niveau de float vas donner
un taux de charge de maintenance très faible tout en réduisant le chauffage et le dégagement de gaz
d'une batterie complètement chargée. Lorsque la batterie est complètement rechargée, il ne peut
plus y avoir de réactions chimiques et tout le courant de charge est transformé en chaleur et en
gazage. Le flotteur a pour but de protéger la batterie contre les surcharges à long terme. Après la
phase d'absorption, la tension est abaissée jusqu'au niveau de maintenance (float level). Ceci est
généralement (entre 13,4 et 13,7 Volts) pour une batterie 12V et les batteries consomment un petit
courant d’entretien jusqu’au cycle suivant.
2.4.4. Les convertisseurs

Figure 26: Relation entre le courant et la tension pendant les 3 phases du cycle de charge
L'onduleur convertit la sortie le courant continu (CC) du champ ou des accumulateurs en courant
alternatif (AC) standard, Semblable à ce que fournissent les services publics comme ENEO-
Cameroon. Il est caractérisé par sa technologie et la forme d’onde qu’il génère. Les onduleurs dit «
Téléphone : 656987300 p. 32
Pur Sinus » génèrent un courant sinusoïdal identique à celui du réseau électrique tandis que d’autres
génèrent un signal dégradé dit « Pseudo Sinus ». Tous les appareils électriques fonctionnent de
façon optimale avec un signal purement sinusoïdal. Un signal « pseudo sinus » peut cependant
convenir à de nombreux appareils (éclairage, téléviseurs, ordinateurs, moteurs…), mais n’est pas
recommandé si la fonction onduleur est utilisée très fréquemment.
2.4.5. Composantes de base et accessoires

C’est l’ensemble des pièces nécessaires pour raccorder les éléments des systèmes PV entre elle.
Nous avons entre autres :
2.4.5.1. Le câble
L'ensemble des modules solaire sont regroupés électriquement à l'aide de câbles. Il est
indispensable d'apporter un soin particulier au câblage d'une installation. Le choix et le
dimensionnement des câbles CC des centrales solaires PV devrait tenir compte des codes et
réglementations nationales applicables à chaque pays.
En général, trois critères doivent être respectés pour le dimensionnement des câbles :
 La tension du câble
Les limites de tension du câble auquel la chaîne PV ou le câble de champ sera connecté doivent
être prises en compte. Les calculs de la tension Voc maximale des modules, ajustés pour la
température conceptuelle minimum du site, sont utilisés pour ce calcul.
 La capacité de transport de courant du câble
Le câble doit être dimensionné en fonction du courant maximal. Il est important de se rappeler de
limiter de manière appropriée, en tenant compte de l’emplacement du câble, de la méthode de pose,
du nombre de cœurs et de la température. Il convient de prendre soin de la taille du câble afin de
tenir compte du pire cas de courant inverse dans un panneau.
 La minimisation des pertes de câble
La chute de tension de câble et les pertes de puissance associées doivent être aussi faibles que
possible. En règle générale, la chute de tension doit être inférieure à trois pour cent. Des pertes de
câble de moins d’un pour cent sont réalisables.
2.4.5.2. Le châssis
Téléphone : 656987300 p. 33
Les modules photovoltaïques sont assemblés sur un support généralement métallique pour
constituer le panneau. Cette charpente est réalisée le plus souvent en aluminium ou en acier
galvanisé. Ce choix de matériau est justifié par la contrainte d'environnement.
2.5. Différents types d’utilisation de générateurs photovoltaïques

2.5.1. Alimentations électriques de faibles puissances
Les alimentations électriques faibles telles que les calculettes ou les chargeurs de piles. Des
modules PV peuvent faire fonctionner n'importe quel appareil alimenté par des piles.
Figure 27: Alimentation électrique de faible puissance
2.5.2. Installations électriques photovoltaïques autonomes

En site isolé le champ photovoltaïque peut fournir directement
l’énergie électrique nécessaire pour faire fonctionner les
récepteurs (éclairage et équipement domestique). Un système
de régulation et une batterie d’accumulateurs permettent de
stocker l’énergie électrique en l’absence de soleil. Les
batteries sont utilisées pour stocker l’énergie électrique sous
une forme chimique. Elles restituent l’énergie électrique au
besoin selon ses caractéristiques:
Le régulateur de charge a pour fonction principale de protéger

la batterie contre les surcharges et les décharges profondes. Il
est un élément essentiel pour la durée de vie de la batterie.
Figure 28: Installations électriques
photovoltaïques autonomes
En site isolé on peut utiliser des récepteurs fonctionnant en courant alternatif. Dans ce cas,
l’installation comprendra un onduleur.Un onduleur est un dispositif électronique et statique qui
convertit le courant électrique continu en courant alternatif avec la fréquence souhaitée.
Téléphone : 656987300 p. 34
Figure 29: Installations électriques photovoltaïques autonomes avec onduleur

2.5.3. Installations électriques photovoltaïques raccordées au réseau
2.5.3.1. Installation PV raccordée au réseau sans injection (« autoconsommation")
Figure 30: Installation PV raccordée au réseau avec autoconsommation
2.5.3.2. Installation PV raccordée au réseau avec injection des excédents de production

Deux compteurs d’énergie sont nécessaires : un
compteur comptabilise l’énergie achetée au
fournisseur d’énergie (EDF …) et un autre compteur
mesure l’énergie renvoyée sur le réseau électrique
lorsque votre production dépasse votre
consommation. Le compteur de vente qui enregistre
le courant injecté est installé sur la partie de ligne
appartenant au réseau de distribution publique.
Téléphone : 656987300 p. 35
Figure 31: Installation PV raccordée au réseau avec injection du surplus de la
production dans le réseau électrique nationale
2.5.3.3. Installation PV raccordée au réseau avec injection totale de l’énergie produite
La tête de l’installation comprendra 2 disjoncteurs et 3 compteurs :
 Un pour compter l’énergie d’origine photovoltaïque produite (« comptage énergie produite

par le client »),
 Un pour compter l’énergie achetée au fournisseur et consommée par les récepteurs de
l’installation (« comptage énergie fournie au client »),
 Et un pour que le fournisseur d’énergie s’assure que le client ne consomme pas de l’énergie
sur la ligne électrique de production (« comptage de non consommation »).
Téléphone : 656987300 p. 36
Figure 32: Installation PV raccordée au réseau avec injection totale de la production dans le
réseau électrique nationale
Comment dimensionner une installation photovoltaïque??

La réponse a cette question, fera l’objet d’un autre paragraphe dans cette étude.
3. Dimensionnement d’une installation photovoltaïque
3.1. Introduction
Le dimensionnement d’un générateur PV a pour but de déterminer l’optimum technicoéconomique
entre la puissance crête du champ de panneaux solaires et la capacité de batterie associée à partir
des besoins électriques de l’utilisateur d’une part, des données d’ensoleillement du site d’autre part
et du prix et de la qualité des composants dont on peut disposer sur le marché.( déterminer en
fonction des sollicitations telles que l'ensoleillement et le profil de charge, l'ensemble des éléments
de la chaîne photovoltaïque. )
La détermination de la taille des composants doit permettre de garantir une fourniture d’énergie
tout au long de l’année ou éventuellement sur une période déterminée. Afin de garantir une bonne
fourniture d'énergie. Il faut donc déterminer:
Téléphone : 656987300 p. 37
 Identification du site
 Détermination des besoins de l’utilisateur
 la puissance crête du champ de module,
 la capacité de stockage,
 Eventuellement la puissance d'un convertisseur,
 l'inclinaison des modules,
 la tension d'utilisation.
Il existe différentes méthodes de dimensionnement.

3.2. Données de base
Ce sont :
 l'autonomie,
 l'ensoleillement du site choisi, en général pour une inclinaison des modules
correspondant à la latitude du lieu,
 les conditions climatiques à savoir la température et la vitesse du vent
(éventuellement),
 les caractéristiques de l'utilisation : tension d'utilisation, les besoins en électricité
continu ou alternatif.
 La connaissance de la puissance des différents appareils, de leur durée d'utilisation
3.3. Méthodes de dimensionnement

3.3.1. Méthodes simplifiées
Dans les méthodes simplifiées, sont celles pour lesquelles le calcul de la taille du générateur et du
stockage peut être effectué de manière manuelle. Deux types de calcul possible sont présentés pour
la taille du champ de modules.
3.3.1.1. Taille du champ de modules
Dans les 2 cas sont pris en compte la consommation moyenne journalière et l'énergie incidente
moyenne journalière reçue sur le plan des modules. Il est donc nécessaire de déterminer
l'inclinaison des modules en fonction de la latitude du lieu.
 1er cas:
Le calcul est alors effectué sur le mois le plus défavorable à l'aide d'une formule du type :
n
C
PC= avec C=∑ piti en Wh / j
K × Ir i=1
Où C = Consommation (Wh/j)
Téléphone : 656987300 p. 38
I r = l’irradiance (kWh/m2)
K = Facteur de correction englobant les divers rendements ainsi qu'un coefficient de sécurité. Il est
en général compris entre 0.55 et 0.65. Pour un système P.V. Q sans batterie on peut prendre K =
0,8.
3.3.1.2. Réseau de modules

Le nombre ns de modules à mettre en série est déterminé par la tension d'utilisation
tension d ' utilisation

Ns=
tension du module
Connaissant la puissance crête (1er cas) ou le nombre total de modules (2è cas), on détermine alors
le nombre de branches (modules ou série de modules en parallèle).
Pc à installer
NParallèles=
Pc module
3.3.1.3. Valeur de la tension du champ et inclinaison de la centrale
Tableau 4: Valeur de la tension du champ en fonction de la puissance crête
Puissance du champ photovoltaïque (kW) 0-0,5 0,5-2 >2

Tension recommandée (VDC) 12 24 48
Avec la tension du champ solaire, il sera nécessaire de déterminer l’angle d’inclinaison des
panneaux. Pour cela, il faut se référer au tableau suivant :
Tableau 5: Angle d'inclinaison des panneaux solaires
Latitude Inclinaison
L < 10° I=10°
10o <L< 30° I=L
30o <L< 40° I=L+10°
L> 40° I=L+15°
3.3.1.4. Dimensionnement de l’onduleur
La puissance de l’onduleur (permet l’utilisation des charges alternatives dans l’installation), elle se
calcule en appliquant la formule suivante :
Téléphone : 656987300 p. 39
 Paramètre de puissance : il faut que la puissance de l’onduleur soit supérieur a la puissance appelé
des équipements Pond>Pa. Pour plus de sécurité, ajouter une marge de 25% a 50% ce qui donne
Pond=25%/50%Pa+Pa
 Paramètre tension : la tension a l’entrée de l’onduleur est égale a la tension a la sortie du
régulateur
Après cela, choisir les caractéristiques de l’onduleur sur la base du catalogue disponible.
3.3.1.5. Dimensionnement du contrôleur
Le contrôleur encore appelé régulateur de charge est choisi en fonction de certains paramètres
notamment la puissance et le courant. Il doit être de telle sorte que :
𝑃𝑟𝑒𝑔≥𝑃𝑐𝑖𝑛𝑠𝑡 ou bien 𝐼𝑟𝑒𝑔≥𝑃u
Avec P la puissance crête du champ, U sa tension d’utilisation, 𝐼𝑟𝑒𝑔 le courant du régulateur, 𝑃𝑟𝑒𝑔 la
puissance du régulateur et 𝑃𝑐𝑖𝑛𝑠𝑡 la puissance réelle du champ installé.
Tableau 6: fiche technique des contrôleurs
3.3.1.5. Détermination de la capacité de stockage

La détermination du parc batterie est réalisée à partir de la prise en compte d'un certain nombre de
jours d'autonomie à assurer dans des conditions de production nulle. Ce nombre de jours varie
suivant les auteurs, mais également suivant les applications et la situation géographique (entre 3
jours et 3 semaines). Les corrections suivantes sont souvent apporter :
Téléphone : 656987300 p. 40
 Correction due à la profondeur de décharge limitée entre 50% et 70% selon le constructeur :
DM
 correction due au rendement énergétique de la batterie (~ 80% voire plus) : ηacc
 Correction en température. La capacité d'une batterie décroît avec la température ambiante.
A partir de 25°C, la décroissance est d'environ 1% par °C
 Type de batteries
Les batteries solaires sont utilisées pour le stockage de l’Energie produite par les panneaux solaires.
Pour une installation, nous devons en fonction de nos besoins et de la disponibilité sur le marché
effectuer un choix approprié.
Tableau 7: comparatif des caractéristiques principales pour les différentes technologies
a) Il s’agit ici de décharges profondes. On considère que la batterie est « morte » lorsqu’elle
n’est plus capable de stocker 80% de sa capacité initiale.
Téléphone : 656987300 p. 41
b) La puissance d’une batterie s’exprime généralement en coefficient multiplicateur « C » de la
capacité nominale du stockage de la batterie. Une batterie de 2Ah (ampère heure) permettant
5C pourra débiter 5x2=10A
 Agencement des batteries
Nous devons également déterminer le mode d’agencement des batteries dans l’installation selon
les méthodes de dimensionnements et le résultat obtenu.
 Nombre de batterie en série

U
𝑁𝑏𝑎𝑡𝑠=
U Batt
Avec 𝑈𝑏𝑎𝑡 la tension d’une batterie et U celle du champ PV
➢ Nombre de batterie parallèle

C batt
𝑁𝑏𝑎𝑡𝑝 = C
bat 2
Avec 𝐶𝑏𝑎𝑡t la capacité d’une batterie en ampère heure (Ah)

 Nombre totale de batterie
𝑁𝑏𝑎𝑡=𝑁𝑏𝑎𝑡𝑝.𝑁𝑏𝑎𝑡
L’agencement ne concerne pas seulement les batteries. Nous avons également l’agencement entre
les panneaux solaires, onduleur, régulateur et chemin des câbles. L’objectif d’un bon agencement
est de réduire les pertes, créer des voies entre les rangés pour faciliter la maintenance, stabiliser ou
optimiser le rendement.
3.3.1.6. Dimensionnement des câbles

Déterminer les câbles revient à choisir sa section. Ce choix s’effectue à l’aide de plusieurs
paramètres comme la chute de tension (Δ𝑉 = 𝑅.𝐼), la résistance (R). Ce qui nous permet d’écrire :
2ρL
R=
S
Et en appliquant les formules mathématiques on a la formule empirique suivante :
2 ρ LI
S≥
U . Δ V (%)
Téléphone : 656987300 p. 42
R : la résistance en (Ω), I : l’intensité du courant en (A) 𝜌 : la résistivité en (𝛺 mm²/𝑚) L : la
longueur du câble en (m), 𝛥𝑉 (%) : La chute de tension limite en (%), U : tension d’utilisation en
(V), S : la section en (mm²).
Maintenant le choix s’effectue en respectant une norme comme l’UTE C15-712 répertorié dans le
tableau suivant et la section de câble est déterminé en fonction de chaque branche du circuit de
Tableau 8: gamme des sections des câbles
branchement que nous allons classer comme suite :
 Branche allant du générateur au régulateur

 Branche allant du régulateur aux batteries
 Branche allant du régulateur à la consommation
3.3.1.7. Protection de l’installation

Toute installation doit avoir en son sein des mesures de protection qui sont effectué selon
des normes techniques et esthétiques. Pour notre centrale solaire, nous allons prévoir plusieurs en
fonction de la grandeur.
 Fusible
L’objectif étant de déterminer la valeur du courant maximal et la tension dont les conducteurs
peuvent supporter en régime de fonctionnement normal. Ce qui nous permet d’avoir :
𝐼𝑓=1,5.𝐼𝑐𝑐.𝐼𝑓 le courant du fusible et 𝐼𝑐𝑐le courant de court-circuit du module en ampère (A). Pour la
tension en (V) on aura : V=𝑉𝑐𝑜.𝑁𝑠.1.15, Où 𝑉𝑐𝑜 tension en circuit ouvert du module.
 Parafoudre
Pour la protection contre la foudre. On a :
𝑈𝑛=1,4𝑉𝑐𝑜
Avec 1,4 coefficient de sécurité prenant en compte le pouvoir de coupure des équipements
Téléphone : 656987300 p. 43
𝑉𝑐𝑜 La tension en circuit ouvert du module en volt (V).
3.3.2. Méthode Photowat
PHOTOWAT international SA s’est attaché à mettre au point une méthode de
dimensionnement rapide qui permet aux utilisateurs de faire une estimation du générateur
photovoltaïque nécessaire à leur application.
La démarche retenue consiste à calculer pour l’ensemble du globe le nombre de watt-crête

module à installer et le nombre de wattheure batterie nécessaire pour disposer d’un wattheure par
jour. La carte ci-après est partagée en zones numérotées. Chaque carte est accompagnée d’un
tableau spécifique sur lequel se trouvent des valeurs de WC et de Wh batterie en fonction des
différentes zones de la carte.
METHODE
Le pré dimensionnement consiste simplement à :
1. Trouver sur la carte le lieu d’installation
2. relever le numéro de zone correspondant
3. lire dans le tableau la valeur watt crête de la zone
4. calculer la consommation journalière nécessaire en multipliant la puissance nominale de
l’équipement par le nombre d’heures de fonctionnement par jour
5. multiplier cette consommation par la valeur de Wc indiquée dans le tableau
6. diviser ce résultat par la puissance crête du module choisi pour l’installation en arrondissant
toujours à la valeur entière supérieure. Vous connaissez le nombre de modules nécessaires à
votre installation
7. multiplier ensuite la consommation journalière par la valeur Wh batterie indiquée dans le
tableau de la zone correspondante.
3.3.1.3. Méthode logicielle

Nous utiliserons ici les logiciels de dimensionnement pour simuler et pouvoir comparer les résultats
obtenus par nos méthodes précédentes. Plusieurs outils de simulation de la production d’énergie
photovoltaïque existent parmi lesquels :
Tableau 9: Outils de simulation de la production d’énergie photovoltaïque
Logiciel Rôle
Archelios(FR Pro logiciel de cythelia, programme de calcul d’irradiation solaire et de
simulation des systèmes photovoltaïques.
Greenius(GE) Logiciel de simulation des systèmes photovoltaïques en anglais et en allemand
Téléphone : 656987300 p. 44
Homer(USA) Logiciel gratuit de simulation des systèmes photovoltaïques
IES(I) Logiciel de l’institut for environment and sustainability, évaluation du
potentiel photovoltaïque pour 60 pays au monde dont 500 villes en France
PV-Design PRO Logiciel de simulation des systèmes photovoltaïques en anglais et en allemand
PV-F-Chart (USA) Logiciel de simulation des systèmes photovoltaïques en anglai
PV SOL(GE) Logiciel de la société valentin, simulation des Installations photovoltaïques en
anglais et en allemand
PVSyst(SUI) Logiciel de l’université de Genève, simulation des systèmes photovoltaïques
en anglais et en allemand
Retscreen(CAN) Logiciel téléchargeable gratuitement, simulation des systèmes
photovoltaïques et thermiques en anglais
Solar Pro Logiciel de simulation des systèmes photovoltaïques en anglais et en japonais
Gisement solaire, irradiation et données climatiques
Tableau 10: Gisement solaire, irradiation et données climatiques
METEONORM(SUI) Logiciel (de meteotest), de données climatiques et irradiation solaire, calcul

suivant l’orientation et l’inclinaison
Meteosun(SUI Données météorologiques mondiales de 4500sites
Solar irradiation Site de John Duffy, Université de Massachussetts, irradiation solaires de
database(USA) 2300 sites dans 120 pays (dont 42 en France)
Sunangles(USA) Calcul de la position du soleil (anglais)
Worldclimate(USA) Données climatiques de 85000 lieux dans le monde (anglais
WRDC(USA) World radiation data center, données sur l’irradiation solaire dans le monde.
3.3.2. Cas particulier des systèmes photovoltaïques sans batterie

Il n'y a plus lieu de se préoccuper du stockage. Le champ de modules doit être dimensionné de
façon à satisfaire à la charge pour les conditions d'ensoleillement les plus faibles. Les étapes
suivantes peuvent être suivies:
 Estimation de l'ensoleillement
 Estimation des besoins d'électricité
 Estimation du champ photovoltaïque requis
Téléphone : 656987300 p. 45
PHASE 3 : analyse des technologies solaires existantes
Dans cette partie, nous allons juste vous présenter les différentes marques d’équipements solaires
les plus utilisées et la particularité de chacune.
1. La technologie Félicity
Félicity Solar est une société dédié au développement des produits photovoltaïques de haute
technologie. Félicity Solar a été fondée en 2007 et son siège social est situé à Guangzhou, l’une des
importantes villes d’exportation en chine.
En Afrique, elle est l’une des marques les plus utilisée du fait de son cout. Car elle a un cout moins
élevée que les autres marques. A L’instar de la technologie Vitron-Energy, Growatt etc..
2. La technologie VITRON ENERGY
C’est une marque hollandaise, spécialisée dans le matériel électrique professionnel. Son histoire a
commencé en 1975 alors que l’énergie solaire est en plein expansion. VITRON ENERGY est une
marque véritablement engagée pour la transition énergétique. Consciente de son rôle dans
l’industrie du solaire, elle est en recherche constante d’innovation. Ainsi, elle souhaite depuis ses
Téléphone : 656987300 p. 46
débuts développer des produits performants et vise l’indépendance au réseau électrique. Le
fabricant s’efforce de proposer des produits éco-responsables tout en utilisant les meilleures
technologies actuelles afin de minimiser les impacts environnementaux de ses produits. C’est donc
tout naturellement que VITRON s’engage à fournir un service de qualité à ses clients tout en étant à
leur écoute pour leur proposer des solutions adaptées à leurs besoins quotidiens.
48 ans d’expérience dans le solaire,VITRON ENERGY a su développer une large gamme de

produits destinés à l’alimentation autonome en énergie. Parmi ces produits on retrouve les panneaux
solaires, les onduleurs, les chargeurs de batterie, les convertisseurs de tension et les systèmes de
gestion de l’énergie.
VITRON ENERGY, propose une large gamme complète de panneaux solaires qui répondent à
plusieurs problématiques et besoins. Ses panneaux les plus connus sont les suivants :
 BLUE SOLAR : les panneaux photovoltaïques adaptés à une utilisation en extérieur. C’est
un panneau solaire fabriqué avec des cellules solaires monocristallines de haute qualité, ce
qui en fait un panneau solaire durable et fiable.
 Flexi panel : Les panneaux solaires souples et légers qui s’adaptent aux surfaces difficiles
 SUNMASTER : les panneaux solaires haut de gamme efficaces même avec un faible
ensoleillement.
Les onduleurs de cette marque viennent en haute fréquence et basse fréquence.
3. La technologie CWORTH ENERGY

Présente au Cameroun depuis 2023, cette marque se trouve également dans la ville de
GUANGZHOU en chine. Cette marque utilise les mêmes propriétés que la marque Félicity solar. A
la différence que se concentre uniquement sur équipements solaires ci-dessous :
 Convertisseurs hybrides
 Lampadaires solaires all in one pour éclairage public
 Batteries gels et lithiums
 Batteries lithiums
Les onduleurs de cette marque viennent en haute fréquence, cette à dire qu’elles ne gèrent pas les
appels de courant et sont faites à base des composants électroniques.
4. La marque GROWATT
Téléphone : 656987300 p. 47
GROWATT a été fondée en mai 2010 et son siège se trouve à SHENZHEN, dans la province du
GUANGDONG, en chine.
GROWATT est un fournisseur mondial de solutions d’énergie distribuée de premier plan, spécialisé
dans la production, le stockage et la consommation. GROWATT fournit une large gamme de
solutions photovoltaïques intelligentes pour des installations résidentielles, commerciales et
publiques. La capacité de l’onduleur photovoltaïque de gamme Growatt varie de 0,75KW à
253KW.
GROWATT est l’un des trois premiers fournisseurs d’onduleurs dans le monde. ? ?J
La solution énergétique intelligente de Growatt s’appuie sur le big data, l’IA et l’IdO. Grace à
l’utilisation de données de surveillance multipoint et d’une plateforme en Cloud intelligente, elle
permet de prévoir la production et la consommation d’énergie et de réaliser une gestion et une
distribution intelligentes de l’énergie.
Les onduleurs GROWATT se caractérisent par une densité de puissance plus élevée et un courant
d’entrée de chaine plus élevé allant jusqu’à 22,5 A, ce qui les rends compatibles avec les modules
de haute puissance. De plus, les onduleurs GROWATT peuvent parfaitement travailler dans des
conditions compliquées à savoir : températures élevées, milieux poussiéreux, haute altitude, etc…..)
Les onduleurs GROWATT sont réputés pour leur fiabilité et leur durabilité. Ils se répartissent en
gros entre :
 Les onduleurs monophasés

 Les onduleurs triphasés
 Les onduleurs hybrides
 Les onduleurs hors réseau
Tous les onduleurs GROWATT satisfont les normes internationales et sont dès lors certifiés
OHSAS18001 (Etats Unis), ISO14001 et ISO9001.
Les caractéristiques distinctives de la marque GROWATT sont ?
 Efficacité maximale de 98,4%

 Excellent rapport qualité prix
 Rapport DC/AC
 Dispositif de protection contre les surtensions de type II coté DC
Téléphone : 656987300 p. 48
 Interrupteur DC en option
 Onduleurs monophasés avec MPPT (suivi constant du point de puissance maximale)
 Onduleurs triphasés avec double MPPT
5. La technologie blue carbon

BLUE CARBON TECHNOLOGY INC, est officiellement entré à RIZHAO en 2009, est l’un
BLUE CARBON fournit à ses clients des produits, des solutions et des services compétitifs, surs et
fiables dans les domaines de l’éclairage photovoltaïque, des onduleurs généraux, des batteries au
lithium fer phosphate, du système de stockage de micro-énergie et d’autres domaines.
Téléphone : 656987300 p. 49

Projet Photovoltaique Oryx Wells Au 28 03 2024

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Projet Photovoltaique Oryx Wells Au 28 03 2024

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Projet Photovoltaique Oryx Wells Au 28 03 2024

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

THEME : ANALYSE, CONCEPTION ET MISE EN ŒUVRE D’UNE MINI-

CENTRALE PHOTOVOLTAIQUE COUPLEE AU RESEAU ENEO AVEC

Projet réalisé par :

Par ailleurs, le Cameroun bénéficie de ressources naturelles considérables, notamment un fort

PHASE 1 et 2 : Présentation de la technologie photovoltaïque, états des

De nos jours, les besoins mondiaux en électricité et particulièrement ceux du Cameroun ne

Du point de vue de la consommation d’énergie électrique au Cameroun, il est observé

2. Présentation de la technologie photovoltaïque

2.1. Description de l’énergie solaire

2.1.1. Quelques grandeurs de l’énergie solaire

 9% dans la bande des ultra-violets de longueur d’onde inferieure à 0,4µm

Ce rayonnement est divisé en trois types à savoir :

La somme de ces trois types de rayonnements donne lieu au rayonnement global

Ƞ : rendement de l’installation photovoltaïque

S : surface des modules

 Coordonnée géographique : ces coordonnées sont caractérisées par un ensemble de

TSV : temps solaire vrais

Tableau 1: Expression de l'irradiance ou éclairement

 Les matériaux semi-conducteurs : Les semi-conducteurs sont des matériaux dont la

La transition des électrons de la bande de valence à la bande de conduction se

 Dopage des matériaux semi-conducteurs Le dopage est l’ajout d’impuretés aux

 Fonctionnement en présence de lumière : l’effet photovoltaïque

Figure 1: Le principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque

Le principe est le suivant :

Figure 2: Principe de fonctionnement d'une cellule solaire

 Circuit équivalent d’une cellule photovoltaïque

Figure 3: Circuit équivalent d'une cellule photovoltaïque

 Pour une cellule au silicium multi cristallin sous un ensoleillement de 1000

 le courant traversant la diode est de la forme :

h : Coefficient d’idéalité de la diode ;

 l’orientation et l’inclinaison de la surface,

Figure 4: Champ solaire

 Caractéristique courant-tension d'une cellule photovoltaïque

 La puissance électrique délivrée par une cellule photovoltaïque est le produit

Figure 7: Caractéristiques courant tension de la cellule photovoltaïque

 Puissance fournie par la cellule

 Le courant de court-circuit noté Icc

Ces paramètres dépendent de:

Figure 8: Module photovoltaïque

 Caractéristiques courant tension d’un module photovoltaïque

Le profil de la caractéristique courant-tension d’un module est le même que celui

Figure 10: Module photovoltaïque

2.2. Différentes technologies photovoltaïques

Ce silicium est ensuite purifié chimiquement et aboutit au silicium

2.2.2. Les autres modules photovoltaïques composites et organiques

Plusieurs technologies de cellules photovoltaïques autre que la technologie « silicium » existent

 Thin film au silicium amorphe ou CIS (cuivre-indium-sélénium)

2.3. Comparatifs des différentes technologies

Tableau 2: comparatifs des différentes technologies des cellules photovoltaïques

Matériau Rendement Longévité Caractéristiques Principales

A présent, qu’en est-il des éléments d’un système photovoltaïque?

2.4. Elément d’un système photovoltaïque

Figure 14: Eléments constitutifs d'un système PV

Le générateur photovoltaïque (GPV) représente la partie de production d’énergie électrique.

Figure 15: Module photovoltaïque

Tableau 3: critères de choix des modules PV

 Composition d’un module solaire photovoltaïque

Un module solaire photovoltaïque est composé généralement de cinq éléments :

 Cadre aluminium : l'aluminium est recyclable à l'infini.