Exo 14 Suites
Exo 14 Suites
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Ex 2 Facile
Déterminez un équivalent simple et la limite de la suite de terme général
q p q p
u n = n + n + 1 − n + n2 − 1
2
Ex 3 Facile
Soit x ∈ R. Déterminer la limite de la suite de terme général
n
n
un =
n−x
Ex 4 Facile
Trouvez un équivalent simple de la suite de terme général
un = n1/n − 1
Ex 5 Facile
Déterminer un équivalent simple de la suite de terme général
un = ln(5 + n2 + n) − ln(n2 − n + 3)
Ex 6 Facile
Trouvez un équivalent simple de la suite de terme général
√ ln n 1
un = esin n − cos √
4
n
Ex 7 Facile
Trouver un équivalent simple de la suite de terme général
n
π 1
un = tan +
3 n
Ex 8 Difficile
On considère un réel a > 0 et la suite récurrente définie par :
(
u0 = a
∀n ∈ N, un+1 = u2n + un
Q 1 Ecrivons pour n ∈ N :
n 2
un = ln 1 +
2 n−1
2 2 2 2
Comme → 0, ln(1 + )∼ ∼ et donc un → 1.
n−1 n−1 n−1 n
Q 2 En utilisant les quantités conjuguées, écrivons :
2 2
un = p √ p √ √ √ =v w
n + n2 + 1 + n + n2 − 1 n2 + 1 + n2 − 1 n n
Ensuite, on cherche un équivalent de chaque partie du produit. En factorisant les termes dominants dans les
sommes, écrivons s s
r r
√ 1 1
vn = n 1 + 1 + 2 + 1 + 1 − 2
n n
√ √
Comme le crochet tend vers 2 2, il est équivalent à cette limite non-nulle et finalement vn ∼ 2 2n.
De la même façon, "r r #
1 1
wn = n 1 + 2 + 1 − 2 ∼ 2n
n n
1
et finalement, un ∼ √ .
2 2n3/2
Q 3 La suite est définie à partir d’un certain rang (n ≥ E(x) + 1). Ecrivons-la sous forme exponentielle :
x
an 1 n
un = e où an = n ln x = n ln 1 + x
1− n 1− n
x
n
Comme x → 0, on peut utiliser les équivalents classiques et alors
1− n
an ∼ x et alors un → ex
Remarquer que j’ordonne toujours les termes dans une somme par ordre décroissant d’importance ! Comme
2 2
n + n2 2
1 3 ∼ →0
1− n + n2
n
Q 6 Ecrivons d’abord
1
un = eθn − 1 + 1 − cos √ = an + b n
4
n
ln n
Comme → 0,
n r r
ln n ln n
θn = sin ∼ →0
n n
r
ln n
et d’après l’équivalent classique de l’exponentielle, an ∼ . En utilisant l’équivalent classique du cosinus,
n
1 bn 1
bn ∼ √ . Mais puisque ∼ √ → 0, bn = o(an ) et donc
2 n an 2 ln n
r
ln n
u n ∼ an ∼
n
avec
1 √ 1 1 √
an = n ln 1 + √ + 3 tan ∼ √ + 3
3 n 3
1
√
√ + 3
donc θn → e 3 et donc
n ln
√ √
3+( 3+ √13 )
√
4 3 √
un ∼ e = e( 3 ) ( 3)n
Q8
a. Soit n ∈ N, on calcule
un+1 − un = u2n ≥ 0
La suite (un ) est donc croissante. D’après le théorème de la limite monotone, elle converge ou bien diverge
vers +∞. Montrons par l’absurde qu’elle ne converge pas. Si (un ) convergeait vers l ∈ R, on devrait avoir
l = l2 + l, c’est à dire l = 0. Mais comme (un ) est croissante, ∀n ∈ N, a = u0 ≤ un et par passage à la
limite dans les inégalités, 0 < a ≤ l, une absurdité.
b. Soit n ∈ N. On calcule
1 1
vn+1 − vn = ln(un+1 − n ln un
2n+1 2
1 1
= n+1 ln un + ln(1 + un ) − n ln un
2 2
1
= n+1 ln(1 + un ) − ln un
2
1 1
= n+1 ln 1 + ≥0
2 un
Par conséquent, la suite (vn ) est croissante.
c. Soit n ∈ N. En reprenant l’expression de vn+1 − vn , puisque (un ) est croissante, un ≥ a et donc
1
vn+1 − vn ≤ ln(1 + 1/a)
2n+1
On majore alors
1
vn ≤ vn−1 + ln(1 + 1/a)
2n
1 1
≤ vn−2 + ln(1 + 1/a) n + n−1
2 2
..
.
1 1
≤ v0 + ln(1 + 1/a) n + · · · +
2 2
≤ v0 + ln(1 + 1/a)
(on a calculé et majoré la somme géométrique). La suite (vn ) étant croissante et majorée, elle converge
vers α ∈ R.
d. Soient (n,p) ∈ N2 ,
1 1
vn+k+1 − vn+k = ln 1 +
2n+k+1 un+k
1 1
= ln 1 +
2n+k+1 un
puisque un ≤ un+k+1 . En additionnant ces inégalités pour 0 ≤ k ≤ p, on trouve que
1 h 1 1 1 i
vn+p+1 − vn ≤ ln 1 + + + · · · +
un 2n+1 2n+2 2n+p+1
1 1
≤ n ln 1 + 1 + (1/2) + · · · + (1/2)p ]
2 +1 un
1 1 1 − (1/2)p+1
≤ n+1 ln 1 +
2 un 1 − (1/2)
1 1
≤ n ln 1 +
2 un
1 1
0 ≤ α − vn ≤ n
ln 1 +
2 un
En prenant l’exponentielle, on en tire que
n 1
u n ≤ e2 α
≤ un 1 +
un
d’où l’encadrement :
1 un
≤ 2n α ≤ 1
1 + u1n e
un
D’après le théorème des gendarmes, puisque un −−−−−→ +∞, on en tire que −−−−−→ 1, c’est à dire
n
n→+∞ e2n α n→+∞
que un ∼ e2 α
.
n→+∞