Rapport Pfe Assainissement Aymane

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Royaume du Maroc

Institut des Techniciens Spécialisés


En Mécanique Agricole et Equipement Rural
Bouknadel/Salé

Option : Hydraulique Rurale et Irrigation

Niveau : 2ère année

Rapport de stage

ASSAINISSEMENT
Par :
Aymane SABRI

Encadré par :
M. Abdelghani EL HIDAOUI

M. Oualid BESBOU

Lieu du stage : Direction Assainissement et Environnement (DAE) –


ONEE RABAT
Période du stage : Du 03/04/2023 au 31/05/2023
Année universitaire : 2022 / 2023
Remerciements

1
Dédicace

2
Résumé

Le présent document est le fruit d’un projet de fin d’étude effectué au Direction
Assainissement et Environnement (DAE) – ONEE RABAT.

L’étude de tout projet voirie et réseaux divers est une phase capitale dans les projets
d’aménagement urbain, elle demande beaucoup d’attention devrait être donnée pour la réussir.

Ce projet avait comme but l’étude est la réalisation d’une étude technique et financière de
la voirie publique et les réseaux d’assainissement du lotissement MANAR en R+3 dans la
province SKHIRAT.

La conception du projet est réalisée sur AutoCAD et les calculs nécessaires sont réalisés à
l’aide de Covadis et Exel.

Cette étude a aménagé lotissement MANAR d’une voirie urbaine et un système


d’assainissement de type séparatif composé de ,,,,,,,,, mL des conduites de 300 mm, ,,,,,,,,, mL des
conduites de 400 mm, ,,,,,,,,, mL des conduites de 500 mm, ,,,,,,,,,,, mL des conduites de 800
mm, ,,,regards de visite, ,,,, regards borgne, ,, bouches à grille, ,, branchement simples
et ,,branchement doubles.

Mots clés : Réseau de voirie, Assainissement, Eaux pluviales, Eaux usées, système
séparatif.

3
Sommaire

4
Liste des figures

5
Liste des tableaux :

6
Liste des abréviations :
ONEE : Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable
ONEP : Office National de l’Eau Potable
ONE : Office National de l’Electricité
AEP : Alimentation en Eau Potable
EP : Eau Pluviale
EU : Eau Ussé
PVC : Polychlorure de Vinyle
HMT : Hauteur Manométrique Totale
BV : Bassin Versant
DN : Diamètre Nominal

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Introduction
Avec l’apparition des villes, l’Homme était obligé de créer des routes et des voies
convenables pour la circulation des véhicules.

Ce style de vie a causé l’apparition des problèmes majeurs :

• Le problème d’aménagement des voies urbaines avec une structure stable et


résistante ;

• Le risque sanitaire et environnemental causé par la production les eaux usées


produites par la population dans cet endroit ;

• Le risque d’inondation par les eaux pluviales : causé par l’étanchéification des
surfaces pour faciliter le mouvement des véhicules et améliorer la stabilité des
constructions.

La recherche des solutions faisables de ces problèmes est le but principal des études
de voirie et réseaux divers (VRD).

Actuellement, ces études se déroulent en 3 missions : l’étude préliminaire qui consiste


à collecter les donnes nécessaires pour commencer l’étude technique, l’avant-projet
sommaire qui consiste à trouver toutes les variétés des solutions et la comparaison entre
eux et l’avant-projet détaillé qui étudie en détails la solution choisie.

8
Chapitre I : Présentation du lieu de stage

I.1 Historique de l’ONEE :


L’Office National de l’Eau Potable a été créé en 1972 suite à la régie d’exploitation
industrielle crée par le Dahir N° 172 103 du 19 juillet 1929, et doté de la personnalité civile.
Un regroupement des deux offices ONEP et ONE a eu lieu en 2011 par le Dahir n°1-11-160
du 29 septembre 2011, et donc l’office a été renommé « Office national d’électricité et de l’eau
potable (ONEE) ». Il s’agit d’un établissement public à caractère industriel et commercial doté de
la personnalité morale et de l’autonomie financière.
L’ONEE est subdivisé en deux branches :
 ONEE – Branche eau (ex ONEP) : responsable des projets d’eau et d’assainissement
 ONEE- Branche électricité (Ex ONE) : responsable des projets d’électricité.

I.2 Missions de l’ONEE – Branche eau :


Les missions de l'Office dans le domaine de l'eau potable et l'assainissement consistent en :
 Planification
- De l’approvisionnement en eau potable du Royaume
- Programmation des investissements en eau potable et assainissement liquide Etude et
équipement
- Des projets d’eau potable et d’assainissement liquide
- Passation des marchés et suivi de la réalisation des projets

 Gestion pour le compte des communes


- Du service de distribution d’eau potable
- Du service d’assainissement liquide dans les villes où il assure la distribution de l’eau
potable

 Contrôle de la qualité
- Des eaux produites et distribuées
- Des eaux susceptibles d’être utilisées pour l’alimentation en eau potable

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I.3 Organigramme :
ONEE est structurée comme suit :

I.4 Département assainissement :

I.4.1 Missions et attributions :


I.4.1.1 Missions :
 Participer à l’élaboration de la stratégie de l’Office en matière d’assainissement et
protection de L’environnement ;
 Mettre en place les plans et programmes nécessaires à la réalisation des objectifs de
l’Office en matière d’assainissement et suivre leur réalisation ;
 Développer et participer aux actions pour la protection des ressources en eau et de
l’environnement ;

I.4.1.2 Attributions :
 Veiller à la mise en place de mesures de protection de l’environnement et des
ressources en eau en particulier de manière à sécuriser et pérenniser
l’approvisionnement en eau potable ;

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 Décliner les objectifs généraux de l’Office en matière d’assainissement liquide en
plan d’action et piloter sa mise en œuvre ; Assurer la maîtrise de l’exécution des
études et travaux des grands aménagements d’assainissement liquide ;
 Piloter les actions de déconcentration de la fonction assainissement pour adapter la
structure aux spécificités du terrain ;
 Piloter les actions de protection de l’environnement dans les activités de l’Office
aussi bien lors des phases d’équipement des infrastructures que durant la gestion des
installations ;
 Promouvoir la culture de protection de l’environnement dans toutes les phases
d’accomplissement des activités de l’Office ;
 Promouvoir et généraliser à l’Office de nouvelles techniques et/ou de nouveaux
modes de gestion mieux adaptés aux spécificités de l’intervention en matière
d’assainissement liquide notamment à travers les échanges d’expérience avec des
organismes similaires ;
 Promouvoir la participation du secteur privé dans la réalisation et la gestion des
projets d’assainissement liquide ;
 S’assurer sur place et sur pièce du respect par les services de l’Office des consignes
concernant le développement des projets d’assainissement ;
 Renforcer la coordination avec les différents intervenants dans le secteur pour une
meilleure synergie des actions menées ;
 Contribuer, en concertation avec la direction commerciale, à l’instauration d’un
système de contractualisation équilibrée avec les communes dans les conventions de
gestion déléguée du service d’assainissement ;

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Chapitre II : Présentation du Projet
Le programme d'aménagement du lotissement MANAR à la ville de SKHIRAT sera réalisé
sur un terrain de superficie d’environ 3,5ha.

II.1 Situation de Projet :


Le projet de lotissement MANAR se situe dans la zone de SKHIRAT-TEMARA et
précisément dans la commune de SKHIRAT sur une superficie totale de 3,5 ha. (Figure 1)

Figure 1: Image satellite (Google Mapp) du Lotissement MANAR province SKHIRAT

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II.2 Présentation du Projet :
Le programme de l’opération est destiné à l’équipement d’un lotissement d’habitation
« MANAR » composé de 155 immeubles en(R+3) destiné à recevoir des habitants. La consistance
du projet et comme suit :

Désignation Nombre
Immeubles (R+3) 155
Hammam 1
Mosquée 1
Ecole 1
Tableau 1: Consistance du projet

La présente étude s’intéressera donc essentiellement à l’élaboration d’une solution


permettant de dimensionner les voies des circulations à l’intérieur du lotissement, d’assurer
l’assainissement du projet vis-à -vis des eaux usées et des eaux pluviales.

Les eaux pluviales seront acheminées gravitairement vert un regard existant pendant que
les eaux usées seront pompées vert un regard existant à 400 m du lotissement.

II.3 Caractéristiques de la zone d’Etude :


II.3.1 Caractéristiques physiques :
II.3.1.1 La Géologie :
La zone étudiée fait partie de la Meseta marocaine cô tière grossièrement tabulaire et
pénéplaine après l’orogenèse hercynienne.

La région est recouverte par des formations récentes, d'â ge Miocène à Quaternaire, plus ou
moins épaisses selon les endroits. Les marnes miocènes sont très souvent présentes, puis
viennent des formations détritiques polio-quaternaires pouvant atteindre quelques dizaines de
mètres d'épaisseur qui s'étendent sur toute la bande cô tière atlantique sauf entre l'oued Ykem
et l'oued Nefifikh ; ces formations gréseuses et sableuses à ciment calcaire constituent des
réservoirs aquifères souvent intéressants dont les nappes sont d'ailleurs très exploitées (Figure2)
(Chennaoui, 2004).

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Figure 2: Carte géologique de la région de TEMARA-SKIRAT (chennaoui, 2004)

D’une manière générale, la série stratigraphique régionale se caractérise par un


substratum schisto-quartzitique surmonté par des argiles permo-triasiques, des formations
marno-calcaires cénomaniennes et miocènes et de calcarénitesplio-quaternaires. (Chennaoui,
2004)

II.3.1.2 Végétation et sol :


Actuellement la végétation est essentiellement constituée de chêne liège (Quercus suber),
qui constitue un prolongement de l’immense forêt de la Maamora au sud de Rabat. Mais le
couvert végétal de la région SKHIRAT-TEMARA n’est pas uniforme, il s’éclaircit vers le sud-ouest
et se caractérise par des forêts de chêne liège plusclaires, des ligneux bas et des ligneux hauts
(Chennaoui, 2004) .D’un point de vue pédologique, la région de SKHIRAT-TEMARA est
constituée à 80 % de sols rouges de type ferralitique (Hamri), et à 20 % desols hydro morphes
(Hrach) (AOURAGHE, 2001).

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II.3.2 Caractéristiques climatiques :
II.3.2.1 Météorologie :
La région é tudiée appartient à l’étage sub-humide, soumis aux influences océ aniques. (Figure 3)

Figure 3: Situation de SKHIRAT sur le diagramme pluviothermique de L. Emberger (Chennaoui, 2004)

II.3.2.2 Température :
Les températures moyennes annuelles fluctuent entre 17 et 20 °C. Les mois les plus chauds
sont Juillet et Aoû t avec des maxima moyens de 28 à 30°C. Le vent de chergui augmente
davantage cette température estivale. Les mois les plus froids sont Décembre, Janvier et Février
avec une moyenne des minimas s’échelonne entre 6 et 10 °C.

II.3.2.3 Pluviométrie :
La station météorologique la plus proche de la zone d’étude est celle de la ville de Rabat. La
hauteur des pluies enregistrées annuellement est de l’ordre de 510 mm/an. La saison pluvieuse
s’étale entre Octobre et Mai avec deux maximas en Décembre, Janvier et Mars. Toutefois, la
distribution des précipitations montre des fluctuations annuelles et saisonnières très
intéressantes, permettant de mettre en évidence des cycles d’années sèches et d’années
humides. (Figure 4)

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Figure 4: Données maximales pluviométriques mensuelles (Période entre 1984 et 2004), (LPEE, 2004)

II.3.2.4 Les vents :

Les vents Ouest et Nord-Ouest constituent plus de 63% des vents annuels, ils sont plus
fréquents en hiver ; généralement humides et accompagnés de précipitations. Ces vents frais et
humides de secteur ouest constituent le régime dominant avec une vitesse moyenne de 3 m/s
(Figure 5).

Figure 5: Rose des vents de Rabat-Salé (Période 1994-2004). (LPEE, 2004)

II.3.3 Hydrogéologie :
La région de Rabat est délimitée de point de vue hydrogéologique, par les Oueds
Bouregreg au Nord, Akrech et Ykem au Sud, dont les vallées profondes sont entaillées jusqu’au
substratum, l’isolant ainsi de tout apport souterrain extérieur. Le substratum imperméable de
ce domaine est constitué par les schistes paléozoïques au SW et les marnes tertiaires au NE. Un

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premier aquifère emmagasinant l’essentiel des ressources en eau du domaine est constitué par
les Calcarénites regroupant les sables et grés coquilliers d’origine marine (Pliocène, Maghrébine
Quaternaire), dunaires ou continentaux (Villafranchien, Quaternaire). Cette formation est
perméable en petit (fissuration, porosité) mais présente parfois une karstification prononcée
pouvant donner lieu à des écoulements de plusieurs dizaines de litres par seconde. L’épaisseur
de cet aquifère, variable, peut être considérée comme étant d’une dizaine de mètres en
moyenne. La nappe s’écoule globalement d’une façon uniforme vers la mer, c'est-à -dire du SE au
NW (LPEE, 2004).

L’Oued Bouregreg ne contribue qu’à collecter les eaux de la nappe percolant en haut des
versants en période exceptionnelle de trop-plein. L’interconnexion entre les eaux de la nappe et
celle de l’Oued ne se fait qu’à l’exutoire vers la mer, là où la base de la formation des calcarénites
commence à s’enfuir sous le niveau de l’Oued. Dans cette zone tout le système (nappe+Oued) est
envahi par les eaux salées de la mer.

La topographie beaucoup moins tourmentée permet l'existence de véritables nappes de


plateaux s'écoulant conformément à l'inclinaison générale de la topographie, du SE vers le NW.
Ces nappes sont peu profondes et liées à la frange d'altération et aux fractures ; elles sont
pauvres en général.

Il convient par contre d'insister sur les calcaires détritiques plio-quaternaires qui
constituent un faciès largement présent et qui fournit l'essentiel des ressources en eau. On range
sous ce vocable des sables et des grès plus ou moins consolidés, essentiellement calcaires, qui
sont soit marins (Pliocène, Maghrébien, Quaternaire), soit dunaires ou continentaux
(Villafranchien, Quaternaire). D'une épaisseur pouvant atteindre 30 m, ils recèlent des nappes
d'importance diverse qui s'écoule vers l'W, le NW ou le N. Généralement laminaire, l'écoulement
y est parfois karstique et produit alors des débits de plusieurs dizaines de litres/seconde (Figure
6). (Chennaoui, 2004)

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Figure 6: Représentation de la carte piézométrique régionale (LPEE, 2004)

18
Chapitre III : Etude de Réseau de voirie
La voirie a pour objectif la desserte de zones urbaines, rurales, industrielles ou
commerciales. Elle doit être étudiée de Manière à remplir pleinement ce rô le. Le tracé, les
caractéristiques dimensionnelles et la qualité de ses constituants sont déterminés en
conséquence, tout en garantissant la sécurité à tous les utilisateurs.

La voirie participe également à l’aménagement des ensembles urbanisés : elle contribue à


améliorer l’aspect du paysage, qu’il soit urbain ou rural (KARSENTY, 2005).

III.1 Définition des travaux de voirie :


Les travaux de voirie portent sur l’ensemble des ouvrages réservés à la circulation de tous
les véhicules (voitures, poids lourds, transports en commun), des deux roues et des piétons,
ainsi que sur les aires de stationnement. La voirie peut être soumise à deux statuts distincts
(KARSENTY, 2005) :
 La voirie publique est constituée des voies réalisées et entretenues par l’état
ou les collectivités locales ;
 La voirie privée comprend des voies réalisées et entretenues par des
organismes privés ou particuliers.

III.2Les Etapes d’étude de la voirie :


La réalisation d’une étude de voirie est très importante de point de vue influence sur le
dimensionnement du réseau d’assainissement. Pour le cas des lotissements, l’étude de voirie est
souvent suivie d’une étude d’assainissement liquide. Alors Il est préférable de réaliser l’étude de
la voirie avant celle de l’assainissement afin d’exploiter les résultats (ex : cotes projet de la
voirie) pendant l’étude du réseau d’assainissement liquide.

L’Etude de la voirie commence par le tracé en plan :

III.2.1 Tracé en plan :


Le tracé en plan des voies est retenu de manière à concilier plusieurs impératifs
(KARSENTY, 2005) :
 S’insérer dans le contexte général, dans le site, et s’adapter le mieux possible au
relief du terrain naturel, afin d’éviter des mouvements de terre importants ;
 S’insérer dans le tissu urbain lorsqu’il existe ;
 S’adapter au plan de masse ;
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 Assurer une fluidité des différents flux sur les voies de distribution.

III.2.2 Les profils des voies :


III.2.2.1 Le profil en long :
Le Profils en long correspond à la coupe longitudinale de la voie suivant son axe. Il indique
les altitudes du terrain naturel et de la voie projetée, les pentes, les distances et les points
particuliers.

Pour assurer un bon écoulement des eaux de ruissellement, le profil en long doit avoir une
pente minimale de l’ordre de 0,5 % selon la nature du revêtement, la pente maximale ne devant
pas dépasser de 12 à 15 %. En point bas comme en point haut, le raccordement s’effectue à
l’aide d’une courbe dont le rayon est déterminé en fonction de la nature et de l’importance de la
voie (KARSENTY,2005) .

Des études sont conduites pour retenir un profil en long se rapprochant le plus possible du
Terrain Naturel en vue d’éviter des mouvements de terre trop conséquents.

Figure 7: Profil en long de la voirie

III.2.2.2 Le profil en Travers :


Le profil en travers correspond à la coupe transversale de la voie. Il permet de définir les
données suivantes :
 L’emprise : la partie du terrain affectée à la route ainsi qu’à ses dépendances ;
 La chaussée : la partie revêtue qui est destinée à la circulation ;
 La composition de la voie.
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Ce profil en travers s’affiche après avoir affecté les demi-profils types qu’on trace
moyennant COVADIS aux voies correspondantes.

Figure 8: Demi-profil type

En ce qui concerne la structure de la chaussée, elle est déterminée après une étude
géotechnique faite au laboratoire (LPEE cas du présent projet).

D’après le rapport géotechnique du laboratoire la structure de la chaussée sera comme


suit :
 Couche de roulement en Enrobé Bitumineux (EB) (la couche en rouge dans le
demi-profil ci-dessus) 5cm ;
 Couche de base en Granulat non traité GNA (la couche en vert dans le demi-
profil ci-dessus) 20 cm ;
 Couche de fondation en GNF (Couche en bleu dans le demi-profil ci-dessus) 20
cm.

III.3Descriptif de l’aménagement :
La voirie projetée est conçue autour d'une boucle de manière à permettre une desserte
acceptable des différents secteurs via des antennes, évitant le recours à des voies impasses.

Le linéaire total de la voirie du projet est de 1 313,19 ml répartie comme suit :

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Voie Emprise (m) Longueur (ml)
Voie 1 12 121,26
Voie 2 12 320,85
Voie 3 12 75,68
Voie 4 12 84,14
Voie 5 12 117,46
Voie 6 12 95,35
Voie 7 12 91,74
Voie 8 12 87,84
Voie 9 20 175,96
Voie 10 15 110,77
Voie 11 12 32,14
Total 1313,19

Tableau 2: Linéaire des voies aménagées

III.4 Métré de voirie :

Le Tableau 3 représente les quantitatifs de l’étude de voirie :


DEBLAIS REMBLAIS BORDURE
VOIES EB (m2) GNA (m3) GNF (m3)
(m3) (m3) (m)
VOIE 1 515,96 748,36 1970,61 394,33 414,69 679,90
VOIE 2 2675,649329 984,774487 2358,2685 471,786 512,253 1350,4155
VOIE 3 265,5367179 67,76366983 804,5835 160,9125 170,457 317,8665
VOIE 4 361,4035613 28,84257632 618,4185 123,6795 134,2845 353,3775
VOIE 5 1022,933053 31,13565122 863,3205 172,662 187,467 493,3215
VOIE 6 512,7343875 251,1525944 1001,175 200,235 212,247 400,47
VOIE 7 416,4568139 163,8052351 674,3205 134,862 146,4225 385,329
VOIE 8 188,5351253 361,2061127 645,5925 129,1185 140,1855 368,907
VOIE 9 362,1684968 2168,275893 1847,538 369,5055 391,6815 739,011
VOIE 10 0 2063,467504 1628,361 325,668 339,633 465,2445
VOIE 11 141,9847847 12,11921296 371,2275 74,2455 78,2985 134,988
TOTAL 3457,142678 1800,894831 5133,4605 1027,026 1097,397 2348,178
Tableau 3: Quantitatifs de l'étude de voirie

III.5Coût des travaux de Voirie :

Le coût total (1 418 599,26 DH) du volet voirie du projet comprend à la fois le terrassement,
l'aménagement et la mise en place des couches de chaussées.

Le Tableau 4 représente le coû t des travaux de l’étude de voirie :

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DES P.U. EN DIRHAMS PRIX TOTAL
DESIGNATION DES PRESTATIONS U QUANTITE (HORS T.V.A.) (DH)
PRI
X
A/Travaux de Voirie

1 Terrassement déblai en terrain de toutes natures y


compris le rocher M3 3457,14 30,00 103 714,28
-
2 Terrassement en remblai M3 1800,89 45,00 81 040,27
-
3 Couche de fondation GNF2 épaisseur 20 cm M3 1097,40 40,00 43 895,88
-
4 Couche de base GNA épaisseur 20 cm M3 1027,03 40,00 41 081,04
-
5 Imprégnation au cut back 0/1 M2 5133,46 12,00 61 601,53
-
Revêtement en enrobés à chaud de 5 cm
6 d'épaisseur M2 5133,46 120,00 616 015,26
-
7 Fourniture et pose de bordure de trottoir -
-
a) T4 ML 2348,18 100,00 234 817,80

TOTAL (VOIRIE) = 1 182 166,05


T.V.A (20%) 236 433,21
TOTAL GENERAL VOIRIE(T.T.C) 1 418 599,26
Tableau 4 : Coût de l'étude de voirie

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Chapitre IV : Etude de l’Assainissement Liquide

IV.1 Généralités :
L'eau est une richesse naturelle précieuse mais fragile et limitée. Indispensable à la vie et à toute activité
économique, elle est utilisée pour des usages domestiques, agricoles ou industriels, et la partie rejetée est
généralement polluée. L'assainissement est alors, un maillon indispensable dans le cycle de l'eau.
La forte croissance de l'urbanisation a généré des impacts très sensibles sur le cycle de l'eau. De ce fait,
la conception du réseau d'assainissement doit répondre à deux catégories de préoccupations. D'une part assurer
la collecte des eaux usées et leur transit vers la station d'épuration et d'autre part évacuer les eaux pluviales afin
de prévenir les inondations et la stagnation dans les points bas après les averses.
Le choix de tel système, de telle ou telle configuration de réseau, doit prendre en considération les
objectifs suivants (Chennaoui, 2004) :
 Evacuer le plus rapidement possible les eaux usées urbaines vers la station afin de
faciliter leur traitement ;
 Tenir compte des perspectives de développement de l’agglomération ;
 Respecter la qualité des rejets dans le milieu naturel ;
 Tenir compte des contraintes techniques : topographique, pluviométrie, type d’habitat,
imperméabilisation des sols, protection contre les inondations,….;
 Tenir compte des conditions d’exploitation qui peuvent être rendues difficiles, par
exemple, par le choix d’une pente insuffisante.
Ce présent chapitre a pour but, de présenter la solution retenue pour la collecte des eaux usées et
pluviales.

IV.1.1 La collecte des eaux usées et pluviales :


Dans le cas de l’assainissement collectif, la collecte s’effectue au moyen de tuyaux, de
branchement, de boites de branchement, de caniveaux, de bouches d’engouffrement, etc. le
branchement au collecteur principal s’effectue dans un regard visitable permettant également
d’assurer les opérations d’entretien sur le réseau. Dans le cas d’assainissement non collectif, dit
autonome, la collecte des eaux usées et celle des eaux pluviales sont totalement séparées, le
traitement ne concernant que les eaux usées (Chennaoui, 2004).

IV.1.2 Le transport des effluents :


La fonction du transport est assurée par les canalisations dont le diamètre et la pente sont
calculés en fonction des débits collectés et de la configuration du site. Le plus souvent de section
circulaire, les canalisations peuvent aussi être de section ovoïde ou rectangulaire pour répondre
à des contraintes spécifiques (exemples : encombrement, vitesse limite,….)

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Des études préalables tenant compte des spécificités de la zone concernée (topographie,
type d’habitat, nature des rejets,….) permettent de faire le choix du type de réseau à mettre en
place (Chennaoui, 2004).

Le Système Unitaire : Ce système, qui est l’héritage du « tout à l’égout », consiste à


évacuer par un réseau unique, l’ensemble des eaux usées et pluviales. Ces réseaux sont
généralement équipés de déversoirs d’orage permettant en cas de pluie intense, le rejet d’une
partie des effluents dans le milieu naturel, soit directement, soit après un traitement spécifique
dans une station d’épuration.

Figure 9 : schéma du système unitaire

Le système Séparatif : dans ce système, un réseau est affecté à l’évacuation des eaux
usées domestiques (eaux vannes et eaux ménagères) et des effluents industriels de composition
semblable (le branchement correspondant est soumis à autorisation). Un autre réseau, distinct,
est affecté à l’évacuation des eaux pluviales qui sont rejetées dans le milieu naturel, soit
directement (cas qui demeure le plus fréquent), soit après stockage et traitement.

Figure 10 : schéma du système séparatif

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Le système Mixte Pseudo-séparatif : Dans ce système, une part des eaux pluviales
provenant de la voirie est rejetée directement dans le milieu naturel au moyen de caniveaux et
de fossés. L’autre part, provenant des toitures et des cours intérieures, est raccordée au réseau
des eaux usées.

Figure 11 : schéma du système pseudo-séparatif

Chacun de ces trois systèmes présente des avantages et des inconvénients. (Voir annexe
n 3).

IV.1.3 Autres systèmes :


Il existe autres systèmes mais ils ne sont pas utilisés largement comme les systèmes
précédents, parmi ces systèmes il y a le système mixte, le système composite, …

IV.1.4 Choix du système d’assainissement :


Le choix du système d’assainissement est fait par le bureau d’étude et la validation du
choix se fait par les directives de la régie qui va s’occuper de l’exploitation et la maintenance
après mise en service du réseau. Ils se basent sur le schéma directeur d’assainissement liquide
de la ville qui montre la topographie et la pluviométrie du site, l’occupation de sol, l’évolution
démographique de la population et l’état environnementale et socioéconomique du site.

IV.2 Critères de conception des différents types d’ouvrages :


Nous avons adopté pour l’assainissement du présent projet, un système séparatif. Le
réseau des eaux pluviales sera raccordé à un regard existant à la limite du projet alors que les
eaux usées seront acheminées vers un regard existant à environ 400 m du projet. Pour cela,
nous avons prévu une station de pompage pour le refoulement des eaux usées.

26
Le type séparatif consiste à collecter :
 l’ensemble des eaux “ produites ” par les habitations (eaux vannes, eaux
domestiques), pour les évacuer dans un collecteur propre aux eaux usées placé dans
la rue.
 les eaux pluviales, les eaux des terrasses et, éventuellement, les eaux de drainage de
jardins qui seront raccordé à un collecteur dans la rue, sur lequel on branche aussi les
bouches d’égout d’eaux pluviales équipant la chaussée.

IV.3 Calage :
IV.3.1 Définition :
Le calage des collecteurs désigne la détermination des cotes des collecteurs, ce calage est
présenté par les profils en long des conduites qui sont montés suivant le MNT de la voirie
réalisée dans la première partie , et cela pour prendre en considération les changements
(déblais et/ou remblais) apportés au terrain naturel durant la réalisation de la voirie.

Le profil en long est une coupe longitudinale qui présente les cô tes, les profondeurs, les
pentes, les diamètres et les distances entre les regards des collecteurs.

IV.3.2 Conditions de conception :


Utiliser une échelle convenable (X=1/1000 et Y=1/100)

Tous les profils doivent respectés les normes suivantes :

 Pente : entre 0,3% et 5% ;


 Recouvrement : 0,8 m au minimum ;
 Matériau : Béton armé 135A pour les EP et CR16 Φ315 pour les EU ;
 Diamètre minimal : Φ315 mm pour les eaux usées et Φ400 mm pour les eaux
pluviales ;
 Ecartement vertical entre les collecteurs EU et EP : 0,3 m.

IV.3.3 Résultats :
Les pentes obtenues sont comprises entre 0,6 % et 3,01 % pour le réseau EP et comprises
entre 0,3 % et 2,5 % pour le réseau EU.

Le recouvrement a été respecté.

27
Figure 12 : exemple du profil en long d'une conduite

IV.4 Branchements :
Au niveau de cette étude, le branchement particulier sera constitué par une boite de
branchement implantée à la limite de propriété et une canalisation en béton vibré ou en PVC
type assainissement. Le diamètre minimal est de 200 mm pour le béton vibré et de 160 mm pour
les conduites en PVC, avec une pente minimale de 0,03 m/m. Le raccordement au collecteur le
plus proche se réalisera par l’intermédiaire d’un regard de visite ou d’un regard borgne (Veolia
environnement, 2012).

IV.5 Méthodologie d’étude du système de collecte des eaux :


Les différentes méthodes de calcul mise en œuvre pour l’étude du système de collecte sont
les suivants :

 Délimitation des bassins versants ;


 Construction de la pluie de projet ;
 Méthodes de calcul des eaux pluviales : méthode de Caquot.
28
IV.5.1 Délimitation des Bassins Versants :
La délimitation des bassins et sous bassins versants existants a été faite suivant les bases
classiques appliquées en assainissement.

L’analyse des documents topographiques a permis de délimiter les sous bassins et bassins
versants pour le collecteur projeté. (Voir annexe n °4)

IV.5.2 Construction de la pluie de projet :


Les modèles dynamiques utilisés pour le calcul des débits pluviaux se basent sur une pluie
réelle enregistrée sur les pluviographes pendant l’événement pluvial le plus défavorable.

IV.5.3 Méthodes de calcul des eaux pluviales :


L’évaluation des débits des EP à l’exutoire d’un bassin versant urbanisé est basée sur la
méthode superficielle de CAQUOT.

Cette formule donne, pour une période de retour donnée, le débit de pointe en un point
donné du réseau. Elle tient aussi compte d’un effet de capacité des conduites (Veolia
environnement, 2012).

(1) Q(F) = K1/U × IV/U × C1/U × AW/U


Où :

 Q(F) : Débit de fréquence de dépassement F, en m³/s ;


 I : Pente du bassin versant du plus grand parcours de l'eau (m/m) ;
 C : Coefficient d’imperméabilisation du bassin versant ;
 A : Surface du bassin versant en ha.

Où a (F) et b (F) sont les coefficients de Montana : i (t.F) = a(F) t b(F)

29
Tableau 5 : Les valeurs de coefficients de Montana Selon REDAL (Veolia environnement, 2012)

IV.6 Limites d’application de la méthode de Caquot :


L’instruction technique impose les limites suivantes (Veolia environnement, 2012) :

 Superficie totale du bassin versant étudié : 1 ha < A ≤ 200 ha ;


 La pente 0,002 ≤ I ≤ 0,05 ;
 Coefficient de ruissellement 0,2 ≤ C ≤ 1.
M coefficient d’allongement du bassin défini par M= L / (A0,5) avec L : plus long parcours
de l’eau en hectomètre.

Si M est différent de 2, il est nécessaire de corriger le débit obtenu en multipliant par le


coefficient m.

La valeur de M doit obligatoirement être supérieure à 0,80, valeur qui correspond à un


bassin versant en forme de demi-cercle.

(2)

IV.7 Coefficient de Ruissellement :


Le coefficient de ruissellement dépend de la nature, de la surface du sol et de son
urbanisation. Les coefficients de base pris en compte sont les suivants (Tableau 5) :

Tableau 6 : Coefficients de ruissellement en fonction de la nature, de la surface et de son urbanisation (Veolia environnement, 2012)

Le coefficient de ruissellement pondéré est calculé comme suit :


30
(3)C = [Σ (Ci x Ai)] / Σ Ai
Avec :
 Ai: la surface du bassin élémentaire i (homogène en type d’habitat)
 Ci: le coefficient de ruissellement du bassin.
Les coefficients de ruissellement pondérés des bassins pour notre projet sont sur l’Annexe 5

IV.8 Assemblage des sous bassins :


La formule de Caquot est appliquée pour un bassin versant élémentaire de caractéristiques
physiques homogènes.

C’est pourquoi, l’étude hydraulique d’un bassin versant présentant une forte hétérogénéité
en caractéristiques physiques, nécessite le découpage en sous bassins homogènes (Ai, Ci, Ii, Li).

Les sous bassins seront assemblés selon le réseau d’écoulement proposé en vue de suivre
l’évolution du débit dans les collecteurs de l’amont vers l’aval.

IV.8.1 Assemblage en Série (Veolia environnement, 2012) :


 A=Σ Ai
 C=Σ Ai Ci / Σ Ai
 I= [Σ Li / Σ (Li / √Ii)] ²
 M=Σ Li / √ (Σ Ai)

IV.8.2 Assemblage en Parallèle (Veolia environnement, 2012) :


 A=Σ Ai
 C=Σ Ai Ci / Σ Ai
 I = Σ Qi Ii / Σ Qi
 M= Li (Qimax) / √ (Σ Ai)

IV.9 Apport extérieurs :


Pour le dimensionnement des canalisations eaux usées et eaux pluviales, il sera tenu
compte des apports extérieurs de débits amont en fonction de la délimitation des bassins et
sous-bassins versants situés en amont du projet. (Veolia environnement, 2012)

IV.10 Calcul des débits des eaux usées :


Le débit moyen des eaux usées est calculé sur la base de la consommation moyenne par
jour en eau potable (voir tableau n°6) affectée d’un taux de rejet à l’égout.

31
Le débit moyen pris en compte devra être majoré de 10% pour tenir compte du débit des
eaux parasites.

IV.10.1 Tableau des Dotations en eau Potable :


Le tableau 7 montre les dotations recommandées en fonction du type d’habitat.

Tableau 7 : Dotations en eau potable (veolia environnement, 2012)

Les dotations de référence définies ci-dessus peuvent être réaménagées par le délégataire
sur la base des études d’actualisation des schémas directeurs (Veolia environnement, 2012).

IV.10.2 Usage domestique :


(4) Qm = D x N x T / 86 400(Veolia environnement, 2012)
Avec :
 Q : débit moyen eaux usées en litre/seconde ;
 D : dotation moyenne par jour en litre/habitant/jour ;
 N : Nombre d’habitants ;
 T : Taux de retour à l’égout pris égal à 80%.

32
IV.10.3 Débit de pointe :
Le coefficient de pointe est évalué par la formule de l’Instruction technique de 1977
(Veolia environnement, 2012) :

(5) Qp = p*Qm Avec p=1,5+ (2,5/Qm0,5)


NB :
 1,5 ≤p ≤ 4.
 Qpointe et Qmoyen en (l/s). (Veolia environnement, 2012)

IV.11 Dimensionnement des canalisations :


La formule la plus adoptée pour le dimensionnement des canalisations en écoulement à
surface libre est la formule de MANING STRIKLER (Veolia environnement, 2012) :

(6) Q = Ks x S x Rh αx I ½
Avec :
 Qc : Débit de pointe transité par la canalisation en m³/s,
 S : Section de la canalisation (Surface mouillée à pleine section) en m²
 R : Rayon hydraulique de la canalisation (Rh=D/4 en m pour une conduite
circulaire).
 I : Pente de la canalisation en m/m
 Ks : Coefficient de Manning & Strickler qui dépend de la rugosité de la
canalisation en fonction du matériau choisi.
Selon l’instruction technique du Ministère de l’intérieur du Maroc les formules utilisées
pour le dimensionnement des collecteurs d’assainissement sont (Veolia environnement, 2012) :

o Réseaux « eaux usées » en système séparatif :


(7) C=Ks R1/6 =>V = Ks R 2/3I 1/2
Avec :
 V = vitesse d’écoulement dans la canalisation en m/s
 Q = débit dans la canalisation en m3/s
 R = Rayon hydraulique moyen (en m):
 I = Pente de la canalisation en m/m
Par sécurité et pour un meilleur écoulement, on intègre un taux de remplissage.

33
o Réseaux « pluviaux » en système séparatif :
(8) C=Ks R 1/4=> V = Ks R 3/4I 1/2
Connaissant Q (=V.S) et I on en déduit le diamètre théorique. Le diamètre choisi est le
diamètre Commercial un peu plus grand que le diamètre théorique calculé.

o Coefficient de rugosité Ks
 pour les canalisations en C.A.O ou B.V.A Ks=70
 pour les canalisations en P.V.C Ks=100

IV.11.1 vitesse d’écoulement et conditions d’autocurage :


La vitesse d’écoulement de l’effluent dans la canalisation selon la formule de MANING
STRIKLER est la suivante (Veolia environnement, 2012) :

(9) V = K s x Rα x I ½
La vitesse d’écoulement est limitée entre une vitesse minimale Vmin et une vitesse
maximale Vmax. Et ce pour les considérations suivantes (Veolia environnement, 2012) :

 Vitesse trop élevée entraîne les dégradations des parois par abrasion. V max = 4
m/s ;
 Vitesse trop faible occasionne la production des dépôts, qui avec le temps
encombrent la section entraînant des charges d’entretien et de curage.
Vmin=0,6m/s.

IV.11.1.1 Les conditions d’auto curage :


Les conditions d’auto- curage permettent de concevoir des réseaux auto cureurs en
limitant la vitesse minimale appelée « vitesse d’auto curage ». Ces conditions seront satisfaites
pour les deux conditions suivantes (Tableau 8) :

34
Tableau 8 : Conditions d'autocurage (Veolia environnement, 2012)

IV.12 Remplissage de la conduite :


Les tuyaux dont le fonctionnement est à surface libre, doivent vérifier, l'hypothèse qu’au
débit maximal de circulation du projet (Qmax), le taux de remplissage est (Veolia
environnement, 2012) :

 < 75% de la section en cas des eaux usées.


 < 85% de la section en cas des eaux pluviales.
Dans le cas de réseau unitaire, le remplissage est inférieur à 75%. L’espace vide de 25%
qui reste permet la circulation de l’air et favorise des conditions aérobies (Veolia
environnement, 2012).

IV.13 Station de pompage :


Dans une station de pompage, on trouve :

 Un groupe électropompe immergé.


 Un groupe électrogène ou ligne électrique.
 Un tableau de commande pour assurer la protection et le démarrage des groupes.
 Un manostat qui a pour rôle la régulation des groupes, avec horloge programmable et
robinet flotteur au niveau de réservoir.
 Une colonne montante.
 Une venteuse assurant au moins les deux fonctions suivantes :
 Dégazage de l’air lors du fonctionnement normal de l’adduction.
 Evacuation de l’air à grand débit lors du remplissage de la conduite
 Des clapets anti - retour seront prévus également dont l’objectif est d’éviter le retour
des eaux refoulées vers la pompe au moment de l’arrêt.
 Une vanne de sectionnement est également importante, elle a pour rôle d’isoler les
traçons pour les interventions de réparation.
 Un élément en doit être prévu pour se raccorder avec la conduite d’adduction.

IV.14 Bâche d’aspiration :


Nous avons insérer la bâ che pour donner la pression du conduite de distribution qui
passant à travers de la route principale.

L’emplacement de la bâ che doit résulter d’un compromis des considérations suivantes :


Cô te suffisante pouvant assurer des pressions suffisantes au niveau des bornes fontaines ou

35
chez les consommateurs dans le cas de branchements particuliers, Proximité pour éviter des
coû ts trop élevés.

 La pression au niveau de la bâ che d’aspiration :


la pression de lab â che=la c ô te+la pression effective

36
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38
Conclusion

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