Rapport Pfe Assainissement Aymane
Rapport Pfe Assainissement Aymane
Rapport Pfe Assainissement Aymane
Rapport de stage
ASSAINISSEMENT
Par :
Aymane SABRI
Encadré par :
M. Abdelghani EL HIDAOUI
M. Oualid BESBOU
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Dédicace
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Résumé
Le présent document est le fruit d’un projet de fin d’étude effectué au Direction
Assainissement et Environnement (DAE) – ONEE RABAT.
L’étude de tout projet voirie et réseaux divers est une phase capitale dans les projets
d’aménagement urbain, elle demande beaucoup d’attention devrait être donnée pour la réussir.
Ce projet avait comme but l’étude est la réalisation d’une étude technique et financière de
la voirie publique et les réseaux d’assainissement du lotissement MANAR en R+3 dans la
province SKHIRAT.
La conception du projet est réalisée sur AutoCAD et les calculs nécessaires sont réalisés à
l’aide de Covadis et Exel.
Mots clés : Réseau de voirie, Assainissement, Eaux pluviales, Eaux usées, système
séparatif.
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Sommaire
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Liste des figures
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Liste des tableaux :
6
Liste des abréviations :
ONEE : Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable
ONEP : Office National de l’Eau Potable
ONE : Office National de l’Electricité
AEP : Alimentation en Eau Potable
EP : Eau Pluviale
EU : Eau Ussé
PVC : Polychlorure de Vinyle
HMT : Hauteur Manométrique Totale
BV : Bassin Versant
DN : Diamètre Nominal
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Introduction
Avec l’apparition des villes, l’Homme était obligé de créer des routes et des voies
convenables pour la circulation des véhicules.
• Le risque d’inondation par les eaux pluviales : causé par l’étanchéification des
surfaces pour faciliter le mouvement des véhicules et améliorer la stabilité des
constructions.
La recherche des solutions faisables de ces problèmes est le but principal des études
de voirie et réseaux divers (VRD).
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Chapitre I : Présentation du lieu de stage
Contrôle de la qualité
- Des eaux produites et distribuées
- Des eaux susceptibles d’être utilisées pour l’alimentation en eau potable
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I.3 Organigramme :
ONEE est structurée comme suit :
I.4.1.2 Attributions :
Veiller à la mise en place de mesures de protection de l’environnement et des
ressources en eau en particulier de manière à sécuriser et pérenniser
l’approvisionnement en eau potable ;
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Décliner les objectifs généraux de l’Office en matière d’assainissement liquide en
plan d’action et piloter sa mise en œuvre ; Assurer la maîtrise de l’exécution des
études et travaux des grands aménagements d’assainissement liquide ;
Piloter les actions de déconcentration de la fonction assainissement pour adapter la
structure aux spécificités du terrain ;
Piloter les actions de protection de l’environnement dans les activités de l’Office
aussi bien lors des phases d’équipement des infrastructures que durant la gestion des
installations ;
Promouvoir la culture de protection de l’environnement dans toutes les phases
d’accomplissement des activités de l’Office ;
Promouvoir et généraliser à l’Office de nouvelles techniques et/ou de nouveaux
modes de gestion mieux adaptés aux spécificités de l’intervention en matière
d’assainissement liquide notamment à travers les échanges d’expérience avec des
organismes similaires ;
Promouvoir la participation du secteur privé dans la réalisation et la gestion des
projets d’assainissement liquide ;
S’assurer sur place et sur pièce du respect par les services de l’Office des consignes
concernant le développement des projets d’assainissement ;
Renforcer la coordination avec les différents intervenants dans le secteur pour une
meilleure synergie des actions menées ;
Contribuer, en concertation avec la direction commerciale, à l’instauration d’un
système de contractualisation équilibrée avec les communes dans les conventions de
gestion déléguée du service d’assainissement ;
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Chapitre II : Présentation du Projet
Le programme d'aménagement du lotissement MANAR à la ville de SKHIRAT sera réalisé
sur un terrain de superficie d’environ 3,5ha.
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II.2 Présentation du Projet :
Le programme de l’opération est destiné à l’équipement d’un lotissement d’habitation
« MANAR » composé de 155 immeubles en(R+3) destiné à recevoir des habitants. La consistance
du projet et comme suit :
Désignation Nombre
Immeubles (R+3) 155
Hammam 1
Mosquée 1
Ecole 1
Tableau 1: Consistance du projet
Les eaux pluviales seront acheminées gravitairement vert un regard existant pendant que
les eaux usées seront pompées vert un regard existant à 400 m du lotissement.
La région est recouverte par des formations récentes, d'â ge Miocène à Quaternaire, plus ou
moins épaisses selon les endroits. Les marnes miocènes sont très souvent présentes, puis
viennent des formations détritiques polio-quaternaires pouvant atteindre quelques dizaines de
mètres d'épaisseur qui s'étendent sur toute la bande cô tière atlantique sauf entre l'oued Ykem
et l'oued Nefifikh ; ces formations gréseuses et sableuses à ciment calcaire constituent des
réservoirs aquifères souvent intéressants dont les nappes sont d'ailleurs très exploitées (Figure2)
(Chennaoui, 2004).
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Figure 2: Carte géologique de la région de TEMARA-SKIRAT (chennaoui, 2004)
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II.3.2 Caractéristiques climatiques :
II.3.2.1 Météorologie :
La région é tudiée appartient à l’étage sub-humide, soumis aux influences océ aniques. (Figure 3)
II.3.2.2 Température :
Les températures moyennes annuelles fluctuent entre 17 et 20 °C. Les mois les plus chauds
sont Juillet et Aoû t avec des maxima moyens de 28 à 30°C. Le vent de chergui augmente
davantage cette température estivale. Les mois les plus froids sont Décembre, Janvier et Février
avec une moyenne des minimas s’échelonne entre 6 et 10 °C.
II.3.2.3 Pluviométrie :
La station météorologique la plus proche de la zone d’étude est celle de la ville de Rabat. La
hauteur des pluies enregistrées annuellement est de l’ordre de 510 mm/an. La saison pluvieuse
s’étale entre Octobre et Mai avec deux maximas en Décembre, Janvier et Mars. Toutefois, la
distribution des précipitations montre des fluctuations annuelles et saisonnières très
intéressantes, permettant de mettre en évidence des cycles d’années sèches et d’années
humides. (Figure 4)
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Figure 4: Données maximales pluviométriques mensuelles (Période entre 1984 et 2004), (LPEE, 2004)
Les vents Ouest et Nord-Ouest constituent plus de 63% des vents annuels, ils sont plus
fréquents en hiver ; généralement humides et accompagnés de précipitations. Ces vents frais et
humides de secteur ouest constituent le régime dominant avec une vitesse moyenne de 3 m/s
(Figure 5).
II.3.3 Hydrogéologie :
La région de Rabat est délimitée de point de vue hydrogéologique, par les Oueds
Bouregreg au Nord, Akrech et Ykem au Sud, dont les vallées profondes sont entaillées jusqu’au
substratum, l’isolant ainsi de tout apport souterrain extérieur. Le substratum imperméable de
ce domaine est constitué par les schistes paléozoïques au SW et les marnes tertiaires au NE. Un
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premier aquifère emmagasinant l’essentiel des ressources en eau du domaine est constitué par
les Calcarénites regroupant les sables et grés coquilliers d’origine marine (Pliocène, Maghrébine
Quaternaire), dunaires ou continentaux (Villafranchien, Quaternaire). Cette formation est
perméable en petit (fissuration, porosité) mais présente parfois une karstification prononcée
pouvant donner lieu à des écoulements de plusieurs dizaines de litres par seconde. L’épaisseur
de cet aquifère, variable, peut être considérée comme étant d’une dizaine de mètres en
moyenne. La nappe s’écoule globalement d’une façon uniforme vers la mer, c'est-à -dire du SE au
NW (LPEE, 2004).
L’Oued Bouregreg ne contribue qu’à collecter les eaux de la nappe percolant en haut des
versants en période exceptionnelle de trop-plein. L’interconnexion entre les eaux de la nappe et
celle de l’Oued ne se fait qu’à l’exutoire vers la mer, là où la base de la formation des calcarénites
commence à s’enfuir sous le niveau de l’Oued. Dans cette zone tout le système (nappe+Oued) est
envahi par les eaux salées de la mer.
Il convient par contre d'insister sur les calcaires détritiques plio-quaternaires qui
constituent un faciès largement présent et qui fournit l'essentiel des ressources en eau. On range
sous ce vocable des sables et des grès plus ou moins consolidés, essentiellement calcaires, qui
sont soit marins (Pliocène, Maghrébien, Quaternaire), soit dunaires ou continentaux
(Villafranchien, Quaternaire). D'une épaisseur pouvant atteindre 30 m, ils recèlent des nappes
d'importance diverse qui s'écoule vers l'W, le NW ou le N. Généralement laminaire, l'écoulement
y est parfois karstique et produit alors des débits de plusieurs dizaines de litres/seconde (Figure
6). (Chennaoui, 2004)
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Figure 6: Représentation de la carte piézométrique régionale (LPEE, 2004)
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Chapitre III : Etude de Réseau de voirie
La voirie a pour objectif la desserte de zones urbaines, rurales, industrielles ou
commerciales. Elle doit être étudiée de Manière à remplir pleinement ce rô le. Le tracé, les
caractéristiques dimensionnelles et la qualité de ses constituants sont déterminés en
conséquence, tout en garantissant la sécurité à tous les utilisateurs.
Pour assurer un bon écoulement des eaux de ruissellement, le profil en long doit avoir une
pente minimale de l’ordre de 0,5 % selon la nature du revêtement, la pente maximale ne devant
pas dépasser de 12 à 15 %. En point bas comme en point haut, le raccordement s’effectue à
l’aide d’une courbe dont le rayon est déterminé en fonction de la nature et de l’importance de la
voie (KARSENTY,2005) .
Des études sont conduites pour retenir un profil en long se rapprochant le plus possible du
Terrain Naturel en vue d’éviter des mouvements de terre trop conséquents.
En ce qui concerne la structure de la chaussée, elle est déterminée après une étude
géotechnique faite au laboratoire (LPEE cas du présent projet).
III.3Descriptif de l’aménagement :
La voirie projetée est conçue autour d'une boucle de manière à permettre une desserte
acceptable des différents secteurs via des antennes, évitant le recours à des voies impasses.
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Voie Emprise (m) Longueur (ml)
Voie 1 12 121,26
Voie 2 12 320,85
Voie 3 12 75,68
Voie 4 12 84,14
Voie 5 12 117,46
Voie 6 12 95,35
Voie 7 12 91,74
Voie 8 12 87,84
Voie 9 20 175,96
Voie 10 15 110,77
Voie 11 12 32,14
Total 1313,19
Le coût total (1 418 599,26 DH) du volet voirie du projet comprend à la fois le terrassement,
l'aménagement et la mise en place des couches de chaussées.
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N°
DES P.U. EN DIRHAMS PRIX TOTAL
DESIGNATION DES PRESTATIONS U QUANTITE (HORS T.V.A.) (DH)
PRI
X
A/Travaux de Voirie
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Chapitre IV : Etude de l’Assainissement Liquide
IV.1 Généralités :
L'eau est une richesse naturelle précieuse mais fragile et limitée. Indispensable à la vie et à toute activité
économique, elle est utilisée pour des usages domestiques, agricoles ou industriels, et la partie rejetée est
généralement polluée. L'assainissement est alors, un maillon indispensable dans le cycle de l'eau.
La forte croissance de l'urbanisation a généré des impacts très sensibles sur le cycle de l'eau. De ce fait,
la conception du réseau d'assainissement doit répondre à deux catégories de préoccupations. D'une part assurer
la collecte des eaux usées et leur transit vers la station d'épuration et d'autre part évacuer les eaux pluviales afin
de prévenir les inondations et la stagnation dans les points bas après les averses.
Le choix de tel système, de telle ou telle configuration de réseau, doit prendre en considération les
objectifs suivants (Chennaoui, 2004) :
Evacuer le plus rapidement possible les eaux usées urbaines vers la station afin de
faciliter leur traitement ;
Tenir compte des perspectives de développement de l’agglomération ;
Respecter la qualité des rejets dans le milieu naturel ;
Tenir compte des contraintes techniques : topographique, pluviométrie, type d’habitat,
imperméabilisation des sols, protection contre les inondations,….;
Tenir compte des conditions d’exploitation qui peuvent être rendues difficiles, par
exemple, par le choix d’une pente insuffisante.
Ce présent chapitre a pour but, de présenter la solution retenue pour la collecte des eaux usées et
pluviales.
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Des études préalables tenant compte des spécificités de la zone concernée (topographie,
type d’habitat, nature des rejets,….) permettent de faire le choix du type de réseau à mettre en
place (Chennaoui, 2004).
Le système Séparatif : dans ce système, un réseau est affecté à l’évacuation des eaux
usées domestiques (eaux vannes et eaux ménagères) et des effluents industriels de composition
semblable (le branchement correspondant est soumis à autorisation). Un autre réseau, distinct,
est affecté à l’évacuation des eaux pluviales qui sont rejetées dans le milieu naturel, soit
directement (cas qui demeure le plus fréquent), soit après stockage et traitement.
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Le système Mixte Pseudo-séparatif : Dans ce système, une part des eaux pluviales
provenant de la voirie est rejetée directement dans le milieu naturel au moyen de caniveaux et
de fossés. L’autre part, provenant des toitures et des cours intérieures, est raccordée au réseau
des eaux usées.
Chacun de ces trois systèmes présente des avantages et des inconvénients. (Voir annexe
n 3).
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Le type séparatif consiste à collecter :
l’ensemble des eaux “ produites ” par les habitations (eaux vannes, eaux
domestiques), pour les évacuer dans un collecteur propre aux eaux usées placé dans
la rue.
les eaux pluviales, les eaux des terrasses et, éventuellement, les eaux de drainage de
jardins qui seront raccordé à un collecteur dans la rue, sur lequel on branche aussi les
bouches d’égout d’eaux pluviales équipant la chaussée.
IV.3 Calage :
IV.3.1 Définition :
Le calage des collecteurs désigne la détermination des cotes des collecteurs, ce calage est
présenté par les profils en long des conduites qui sont montés suivant le MNT de la voirie
réalisée dans la première partie , et cela pour prendre en considération les changements
(déblais et/ou remblais) apportés au terrain naturel durant la réalisation de la voirie.
Le profil en long est une coupe longitudinale qui présente les cô tes, les profondeurs, les
pentes, les diamètres et les distances entre les regards des collecteurs.
IV.3.3 Résultats :
Les pentes obtenues sont comprises entre 0,6 % et 3,01 % pour le réseau EP et comprises
entre 0,3 % et 2,5 % pour le réseau EU.
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Figure 12 : exemple du profil en long d'une conduite
IV.4 Branchements :
Au niveau de cette étude, le branchement particulier sera constitué par une boite de
branchement implantée à la limite de propriété et une canalisation en béton vibré ou en PVC
type assainissement. Le diamètre minimal est de 200 mm pour le béton vibré et de 160 mm pour
les conduites en PVC, avec une pente minimale de 0,03 m/m. Le raccordement au collecteur le
plus proche se réalisera par l’intermédiaire d’un regard de visite ou d’un regard borgne (Veolia
environnement, 2012).
L’analyse des documents topographiques a permis de délimiter les sous bassins et bassins
versants pour le collecteur projeté. (Voir annexe n °4)
Cette formule donne, pour une période de retour donnée, le débit de pointe en un point
donné du réseau. Elle tient aussi compte d’un effet de capacité des conduites (Veolia
environnement, 2012).
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Tableau 5 : Les valeurs de coefficients de Montana Selon REDAL (Veolia environnement, 2012)
(2)
Tableau 6 : Coefficients de ruissellement en fonction de la nature, de la surface et de son urbanisation (Veolia environnement, 2012)
C’est pourquoi, l’étude hydraulique d’un bassin versant présentant une forte hétérogénéité
en caractéristiques physiques, nécessite le découpage en sous bassins homogènes (Ai, Ci, Ii, Li).
Les sous bassins seront assemblés selon le réseau d’écoulement proposé en vue de suivre
l’évolution du débit dans les collecteurs de l’amont vers l’aval.
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Le débit moyen pris en compte devra être majoré de 10% pour tenir compte du débit des
eaux parasites.
Les dotations de référence définies ci-dessus peuvent être réaménagées par le délégataire
sur la base des études d’actualisation des schémas directeurs (Veolia environnement, 2012).
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IV.10.3 Débit de pointe :
Le coefficient de pointe est évalué par la formule de l’Instruction technique de 1977
(Veolia environnement, 2012) :
(6) Q = Ks x S x Rh αx I ½
Avec :
Qc : Débit de pointe transité par la canalisation en m³/s,
S : Section de la canalisation (Surface mouillée à pleine section) en m²
R : Rayon hydraulique de la canalisation (Rh=D/4 en m pour une conduite
circulaire).
I : Pente de la canalisation en m/m
Ks : Coefficient de Manning & Strickler qui dépend de la rugosité de la
canalisation en fonction du matériau choisi.
Selon l’instruction technique du Ministère de l’intérieur du Maroc les formules utilisées
pour le dimensionnement des collecteurs d’assainissement sont (Veolia environnement, 2012) :
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o Réseaux « pluviaux » en système séparatif :
(8) C=Ks R 1/4=> V = Ks R 3/4I 1/2
Connaissant Q (=V.S) et I on en déduit le diamètre théorique. Le diamètre choisi est le
diamètre Commercial un peu plus grand que le diamètre théorique calculé.
o Coefficient de rugosité Ks
pour les canalisations en C.A.O ou B.V.A Ks=70
pour les canalisations en P.V.C Ks=100
(9) V = K s x Rα x I ½
La vitesse d’écoulement est limitée entre une vitesse minimale Vmin et une vitesse
maximale Vmax. Et ce pour les considérations suivantes (Veolia environnement, 2012) :
Vitesse trop élevée entraîne les dégradations des parois par abrasion. V max = 4
m/s ;
Vitesse trop faible occasionne la production des dépôts, qui avec le temps
encombrent la section entraînant des charges d’entretien et de curage.
Vmin=0,6m/s.
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Tableau 8 : Conditions d'autocurage (Veolia environnement, 2012)
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chez les consommateurs dans le cas de branchements particuliers, Proximité pour éviter des
coû ts trop élevés.
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Conclusion
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