Coniques (Exercices Supplémentaires)
Coniques (Exercices Supplémentaires)
Coniques (Exercices Supplémentaires)
Coniques
Exercice 3. Déterminer l’ensemble des points d’où l’on peut mener deux
tangentes orthogonales à une parabole.
n o
Exercice 4. Soit E = M (z)/2 |z|2 − 2i (z 2 − z̄ 2 ) = 1 , R la rotation de
centre O et d’angle π4 et E 0 = R(E). Déterminer une équation cartésienne de
E 0 et en déduire le tracé de E.
1
√ √
4. x2 + 2y 2 + 4xy 3 + x + y 3 + 1 = 0.
5. mx2 + 4mx + (m − 1)y 2 + 2 = 0 (m ∈ R).
2
1. Exprimer l’équation d’une droite passant par deux points A et B de
la parabole à l’aide d’un déterminant d’ordre 3.
2. A, B, C étant trois points sur la parabole, exprimer le fait que (AB)
et (AC) sont perpendiculaires.
3. On fixe A sur la parabole, B et C sont deux points de la parabole
variables tels que (AB) et (AC) sont perpendiculaires. Montrer que
(BC) passe par un point fixe M .
4. Quel est le lieu de M quand A varie ?
3
2. Soit R le quatrième point du rectangle OP QR. Démontrer que la
tangente à Cα en un point M est perpendiculaire à (RM ).
4
Exercice 31 (Lieu géométrique). Soient A, A0 deux points distincts et C le
cercle de diamètre [A, A0 ]. Pour P ∈ C, on construit : P 0 le symétrique de P
par rapport à (AA0 ), et M le point d’intersection de (AP ) et (A0 , P 0 ). Quel
est le lieu de M ?
Exercice 32 (Triangle sur une hyperbole, Ensi P 91). Soit H une hyperbole
équilatère et ABC un triangle dont les sommets appartiennent à H. Montrer
que l’orthocentre, H, du triangle appartient aussi à H. Comparer H et le
point Q où le cercle circonscrit à ABC recoupe H.
5
2. Quels sont les points Ω tels que C ∩ Oyz soit un cercle ?
Exercice 37 (Sections circulaires). 1. On considère la forme quadra-
2 2 2
tique q(x, y, z) = ax + by + cz avec a ∈ [b, c].
(a) Montrer qu’il existe y, z ∈ R tels que y 2 + z 2 = 1 et by 2 + cz 2 = a.
(b) En déduire qu’il existe une base orthonormée
deR3 dans laquelle
a 0 ∗
la matrice de q est de la forme : M = 0 a ∗.
∗ ∗ ∗
2. Soit E un ellipsoïde de centre O. Montrer qu’il existe un plan P qui
coupe E selon un cercle de centre O. Montrer que les sections de E
par des plans parallèles à P sont des cercles.
3. Peut-on généraliser à une quadrique quelconque ?
Exercice
( 38 (Rotation d’une droite). 1. Soit D la droite d’équations
y=1
où λ est un réel non nul fixé. Déterminer une équation
x = λz
cartésienne et la nature de la surface S engendrée par la rotation de
D autour de Oz.
2. En déduire que tout hyperboloïde de révolution à une nappe est
réunion d’une famille de droites (surface réglée).
3. Généraliser à un hyperboloïde à une nappe quelconque.
Exercice 39 (Droites sur un paraboloïde hyperbolique). Soit P le parabo-
loïde d’équation z = xy. Montrer que par tout point M ∈ P, il passe deux
droites et deux seulement incluses dans P.
(
x2 − y 2 − 4x + 2 = 0
Exercice 40 (Hyperbole en rotation). Soit C la courbe d’équations :
x + z = 1.
1. Déterminer la nature et les éléments remarquables de C.
2. Chercher une équation cartésienne de la surface S engendrée par la
rotation de C autour de Oz et reconnaître S.
Exercice 41 (Volume d’un ellipsoïde). Soit S la surface d’équation x2 +
y2 3z 2
2 + 4 + xz = 1. Montrer que S est un ellipsoïde et en calculer le volume
intérieur.
Exercice 42. Équation d’un cône
Déterminer les réels λ tels que la surface d’équation : x(λ − y) + y(λ − z) +
z(λ − x) = λ soit un cône. Préciser alors le sommet et la nature du cône.
Exercice 43 (Plan tangent à un ellipsoïde). Soit E un ellipsoïde d’équation
2
x2 2
a2
+ yb2 + zc2 = 1 et P un plan d’équation ux + vy + wz = 1. Montrer que P
est tangent à E si et seulement si a2 u2 + b2 v 2 + c2 w2 = 1.
6
Exercice 44 (Normale à un ellipsoïde). Soit E un ellipsoïde d’équation
2
x2 2
a2
+ yb2 + zc2 = 1, M un point de E, et P, Q, R les intersections de la normale
en M à E avec les plans Oyz, Oxz, Oxy. Montrer que M P , M Q, M R sont
dans un rapport constant (indépendant de M ).
7
x2 y2
— 1. 25 + 9 = 1,
x2 y2
2. 9 + 25 = 1,
3. x2 + 2y 2 = 1.
x2 y2
— 1. 16 − 9 = 1,
2 2
2. − x16 + y9 = 1,
3. x2 − y 2 = 1.
Exercice
→ 53 (*IT). Le plan est rapporté à un repère orthonormé R =
− → −
0, i , j . Eléménts caractéristiques de la courbe dont une équation dans
R est
— 1. y = x2 + x + 1,
2. y 2 + y − 2x = 0,
√
3. y = 2x + 3.
— 1. x2 + x + 2y 2 + y = 0,
√
2. y = −2 −x2 + x.
— x2 − y 2 + x + y + 1 = 0.
Exercice 54 (**IT). Le plan est rapporté à un repère orthonormé R =
→
− → −
(0, i , j ). Nature et éléments caractéristiques de la courbe dont une équation
en repère orthonormé est
1. y = x1 ,
2. 41x2 − 24xy + 34y 2 − 106x + 92y + 74 = 0,
3. x2 + 2xy + y 2 + 3x − 2y + 1 = 0,
4. (x − y + 1)2 + (x + y − 1)2 = 0,
5. x2 + y 2 − 3x − y + 3 = 0,
6. x(x − 1) + (y − 2)(y − 3) = 0,
7. (x + y + 1)(x − y + 3) = 3,
8. (2x + y − 1)2 − 3(x + y) = 0.
Exercice 55 (*IT). Etudier les courbes dont une équation polaire (en repère
orthonormé direct) est
1
1. r = 1+2 cos θ ,
1
2. r = 1+cos θ ,
1
3. r = 2+cos θ ,
1
4. r = 1−sin θ ,
1
5. r = 2−cos θ .
8
Exercice 57 (**). Déterminer l’orthoptique d’une parabole , c’est-à-dire
l’ensemble des points du plan par lesquels il passe deux tangentes à la para-
bole, perpendiculaires l’une à l’autre.
Exercice 58 (***). 1. Droite de Simson. Soit (A, B, C) un triangle
et M un point du plan. Montrer que les projetés orthogonaux P , Q
et R de M sur les cotés (BC), (CA) et (AB) du triangle (ABC) sont
alignés si et seulement si M est sur le cercle circonscrit à (ABC). La
droite passant par P , Q et R s’appelle la droite de Simson du point
M relativement au triangle ABC (ou au cercle (ABC)).
2. Parabole tangente aux trois côtés d’un triangle. Lieu des foyers
des paraboles tangentes à trois droites deux à deux non parallèles. En
particulier, fournir la construction des points de contacts.
Exercice 59 (**). (C) est le cercle de diamètre [A, B]. (D) est la tangente
en A à (C). P est un point variable sur (C) et (T ) la tangente en P à (C). (T )
recoupe (D) en S. La perpendiculaire à (AB) passant par P coupe (BS) en
M . Ensemble des points M ?
3 →
− → − → −
Exercice 60 (***). Soit, dans
R rapporté à un repère orthonormé (O, i , j , k ),
y = x2 + x + 1
la courbe (Γ) d’équations . Montrer que (Γ) est une pa-
x+y+z =1
rabole dont on déterminera le sommet, l’axe, le foyer et la directrice.
Exercice 61 (*). Que vaut l’excentricité de l’hyperbole équilatère (une hy-
perbole est équilatère si et seulement si ses asymptotes sont perpendicu-
laires) ?
Exercice 62 (***). Soit P un polynôme de degré 3 à coefficients réels.
Montrer que la courbe d’équation P (x) = P (y) dans un certain repère or-
thonormé, est en général la réunion d’une droite et d’une ellipse d’excentricité
fixe.
Exercice 63 (***). Soit (H) une hyperbole équilatère de centre O et P et
Q deux points de (H) symétriques par rapport à O. Montrer que le cercle
de centre P et de rayon P Q recoupe (H) en trois points formant un triangle
équilatéral de centre P .
Exercice 64 (***). Equation cartésienne de la parabole tangente à (0x) en
(1, 0) et à (0y) en (0, 2).
Exercice 65 (**). Etudier les courbes dont une équation en repère ortho-
normé est :
1. 2x2 + 6xy + 5y 2 + 4x + 6y + 1 = 0.
2. x2 + 2xy + y 2 + 3x − 2y + 1 = 0.
3. 2x2 − 4xy − 3x + 3y + 1 = 0.
9
√
4. −5x2 + 6 3xy + y 2 − 4 = 0.
5. 4x2 + 12xy + 9y 2 − 2x + 1 = 0.
6. (x − y + 1)2 + (x + y − 1)2 = 0.
7. x2 + y 2 − 3x − y + 2 = 0.
8. x(x − 1) + (y − 2)(y − 3) = 0.
9. (x + 2y − 4)(x − y − 1) = 3.
10. (2x + y − 1)2 − 3(x + y) = 0.
Exercice 66 (**). Etudier les courbes dont une équation polaire (en repère
orthonormé direct) est
2
1. r = 1−2 cos θ ,
6
2. r = 2+cos θ ,
2
3. r = 1−sin θ .
x(t) = PR(t)
(t)
(
Q(t)
y(t) = R(t)
10
Exercice 70 (***). (C) est le cercle de diamètre [AB]. (D) est la tangente en
A au cercle (C). P est un point variable sur le cercle (C) et (T ) la tangente
en P au cercle (C). (T ) recoupe (D) en S. La perpendiculaire à la droite
(AB) passant par P coupe la droite (BS) en M . Ensemble des points M ?
y = x2 + x + 1
.
x+y+z−1=0
Montrer que (Γ) est une parabole dont on déterminera le sommet, l’axe, le
foyer et la directrice.
11
Exercice 77 (***). Démontrer que toute équation du second degré symé-
trique en x, y et z est l’équation d’une surface de révolution (une surface
(S) est dite de révolution d’axe (D) si et seulement si (S) est invariante par
toute rotation d’axe (D)).
Exercice 78 (***). Former l’équation de la surface de révolution (S) en-
x=z+2
gendrée par la rotation de la droite (D) autour de la droite
y = 2z + 1
(∆) d’équations x = y = z. Quelle surface obtient-on ?
Exercice 79 (***). Equation du cône de sommet S et de directrice (C) dans
les cas suivants :
1. S(0, 0, 0) et (C) : x = t, y = t2 , z = t3 , t ∈ R∗ .
y+z =1
2. S(1, −1, 0) et (C) : .
x2 + y 2 = z
Exercice 80 (***). Trouver une équation du cône de sommet S circonscrit
à la surface (S) quand
1. S(0, 5, 0) et (S) : x2 + y 2 + z 2 = 9,
2. S(0, 0, 0) et (S) : x2 + xy + z − 1 = 0. (Préciser la courbe de contact.)
(Définitions. Le cône (C) de sommet S circonscrit à la surface (S) est la
réunion des tangentes à (S) passant par S. D’autre part, une droite est
tangente à la surface (S) en un point M si et seulement si elle passe par M
et est contenue dans le plan tangent à (S) en M ).
Exercice 81 (***). Pour quelles valeurs de λ la surface (S) d’équation
x(λ − y) + y(λ − z) + z(λ − x) − λ = 0 est-elle un cône du second degré ? En
préciser alors le sommet et une directrice.
x = 21 et (cos t − sin t)
Exercice 82 (*). Montrer que l’arc paramétré y = 12 et (cos t + sin t) est
z = et
tracé sur un cône du second degré de sommet O.
Exercice 83 (***). Equation cartésienne du cylindre (C) de direction → −u et
de directrice (C) dans les cas suivants :
1. →
−
u (1, 0, 1) et (C) : x = a cos t, y = b sin t, z = a sin t cos t (a et b tous
deux non nuls).
y+z =1
2. →
−
u (0, 1, 1) et (C) : .
x2 + y 2 = 1
Exercice 84(**). Equation du cylindre (C) de section droite la courbe (C)
z=x
d’équations
2x2 + y 2 = 1
12
Exercice 85 (** I). Equation cartésienne
du cylindre de révolution (C) de
x=z+2
rayon R et d’axe (D) d’équations . Déterminer R pour que la
y =z+1
droite (Oz) soit tangente au cylindre.
13
1 4 1 3
Correction 8. 1. Parabole. axes = 5 , 5 . sommet : X = − 45 ,
−3 4
Y = − 16
5 .
√
1
2. Ellipse. Ω = , axes à − π3 , π6 , a = 2, b = 2.
1
√
0
q
3. Ellipse. Ω = , axes à − π4 , π4 , a = 2, b = 23 .
0
4.
−2
5. Centre .
0
m < 0 ⇒ ellipse horizontale.
0 < m < 1/2 ⇒ hyperbole verticale.
1/2 < m < 1 ⇒ hyperbole horizontale.
1 < m ⇒ ellipse verticale.
q √
Correction 9. axes d’angle − 2 arctan 2 [π/2], excentricité = 3 25−5 .
1
2pa 2pb y = 0.
1 1 1
14
2. a2 + ab + ac + bc + 1 = 0.
2
3. c = − a +ab+1
a+b .
(BC) : (2pa + y)b2 + (2pa2 + 2p − x)b − (ax + a2 y + y) = 0.
Point fixe : y = −2pa, x = 2p(a2 + 1).
4. Parabole translatée de P de (2p, 0).
2 2 + 2tt + 1 = 0. Il y a deux
Correction 18. √ = (2pt , 2pt) ⇒ 2t √
1. M 0 √
solutions si |t0 | > 2, une seule si |t0 | = 2 et aucune si |t0 | < 2.
2. t1 + t2 = −t0 , t21 + t22 = t20 − 1. Centre : (4pt20 − 2p, 0) (1/2-droite).
p
Correction 19. 1. xC − xA = 2p ± 4p2 + 8pxA.
q
2. xn+1 = xn + 8pxn + 4p2 + 2p = xn 1 + x8pn + o √1xn
p
donc
√ √ √ 2
xn+1 = xn + 2p + o(1) et xn ∼ 2pn .
Correction 20. Soient P, P 0 les symétriques de F par rapport aux tan-
gentes. Donc F 0 P = F 0 P 0 = 2a.
Le triangle F P P 0 est rectangle, donc T est le milieu de [P, P 0 ], et T F =
T P = T P 0.
Donc, T F 2 + T F 02 = F 0 P 2 = 4a2 .
T F 2 + T F 02 =√2T O2 + OF 2 + OF 02 donc T appartient au cercle de centre
O et de rayon a2 + b2 .
Correction 21. 1. a2 u2 + b2 v 2 − w2 = 0.
2a cos θ 2a cos α
2. M : , P : : (M P ) est tangente à E 0 ⇔ θ ≡
2a sin θ 2a sin α
α ± 2π
3 [2π].
2 y 2
x 2
Correction 22. 1. (1−α)2 + α2 = d .
X a/e
Correction 23. M : ⇒T : 2 ⇒ F~M · F~T = 0.
Y b (e − X)/d
15
1/ cos θ
Correction 31. M : ⇒ hyperbole.
− tan θ
Correction
32.
On se ramène hyperboled’équation xy
à une = 1. Soient
1 1 1 1
A = a, a , B = b, b , C = c, c . Alors H = − abc , −abc ∈ H.
L’équation du cercle circonscrit à ABC est : x2 + y 2 + αx + βy + γ = 0 et les
points communs au cercle et à H vérifient donc : x4 + αx3 + γx2 + βx + 1 = 0.
1
On connaît 3 racines : x = a, b, c donc la quatrième est q = abc ce qui prouve
que Q et H sont symétriques par rapport à O.
√ √ √
Correction 33. 1. vp = 1, 1± 2. er : X 2 +(1+ 2 )Y 2 +(1− 2 )Z 2 +
3
4 = 0 ⇒ hyperboloïde à 2 nappes.
2. vp = − 23 , − 23 , 0. er : − 23 (X 2 + Y 2 ) + 1
3 = 0 ⇒ cylindre de révolution.
3. vp = 0, 0, 14. er : 14Z 2
+ 4 = 0 ⇒ ∅.
√ √ √
4. vp = 0, −1± 7. er : −(1+ 7 )Y 2 +(−1+ 7 )Z 2 +3 = 0 ⇒ cylindre
hyperbolique.
8X
5. vp = 0, 2, 3. er : 2Y 2 + 3Z 2 − √
6
= 0 ⇒ paraboloïde elliptique.
2 Y2
6. vp = − 12 , − 12 , 1. er : − X2 − 2 + Z 2 + 1 = 0 ⇒ hyperboloïde de
révolution à une nappe.
9Y 2 3Z 2
7. vp = 0, 92 , − 23 . er : 2 − 2 = 0 ⇒ deux plans sécants.
√
8. vp = 0, ± √12 . er : Y 2 − Z2 = 2 ⇒ cylindre hyperbolique.
1
9. vp = 1, 1, 0. er : X 2 + Y 2 = 5 ⇒ cylindre de révolution.
(xz0 −x0 z)2 (yz0 −y0 z)2
Correction 36. 1. a2
+ b2
= (z − z0 )2 .
x20 z02
2. y0 = 0, a2
− b2
= 1.
Correction 37. 1.
2.
3. Non lorsque la valeur propre médiane est nulle (paraboloïde hyperbo-
lique, cylindre hyperbolique, cylindre parabolique, plans).
Correction 38. 1. x2 + y 2 = 1 + λ2 z 2 .
2.
( √
x − z − 1 = ±y 2
Correction 40. 1. Hyperbole équilatère d’asymptotes :
x + z = 1.
2. x2 + y 2 = 2z 2 , cône de révolution.
1 1 8π
Correction 41. λ1 λ2 λ3 = a2 b2 c2
= 4 ⇒V = 3 .
16
M~P M~Q M~R
Correction 44. a2
= b2
= c2
.
sa directrice est D : x = − 14 .
(b) C est la parabole de sommet O, d’axe focal (Ox), de paramètre
p = 21 tournée vers les x négatifs. Son foyer est le point F − 14 , 0
et sa directrice est D : x = 41 .
(c) C est la parabole de sommet O, d’axe focal (Oy), de paramètre
p = 12 tournée vers les y positifs. Son foyer est le point F 0, 41 et
sa directrice est D : y = − 14 .
(d) C est la parabole de sommet O, d’axe focal (Oy), de paramètre
p = 12 tournée vers les y négatifs. Son foyer est le point F 0, − 41
et sa directrice est D : y = 41 .
2. (a) C est une ellipse, de centre O avec a = 5 > 3 = b et donc d’axe
focal (Ox).
Ses sommets sont A(5, 0), A0 (−5, 0), B(0, 3) et B 0 (0, −3).
√
c = a2 − b2 = 4 et donc les foyers sont F (4, 0) et F 0 (−4, 0).
L’excentricité e vaut e = ac = 45 .
Les directrices ont pour équations respectives x = ae = 25 4 et
x = − 25
4 .
(b) C est une ellipse, de centre O avec a = 3 < 5 = b et donc d’axe
focal (Oy).
Ses sommets sont A(3, 0), A0 (−3, 0), B(0, 5) et B 0 (0, −5).
√
c = b2 − a2 = 4 et donc les foyers sont F (0, 4) et F 0 (0, −4).
17
c
L’excentricité e vaut e = b = 45 .
b 25
Les directrices ont pour équations respectives y = e = 4 et y =
− 25
4 .
x2 y2
(c) x2 + 2y 2 = 1 ⇔ 12
+ 2 = 1.
√1
2
18
−1
5
2
y =
9
2
x −
16
4
−
x2
3
16
2
−8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6
−1
−2
−3
−4
−5
19
de foyer F − 81 + 12 , − 12 = 83 , − 12 et de directrice d’équation
x = − 81 − 12 = − 85 .
√
(c) y = 2x + 3 ⇔ y 2 =2 x + 23 et y > 0. C est une demi-parabole
1 1 X2 Y2
y= ⇔ xy = 1 ⇔ (X − Y )(X + Y ) = 1 ⇔ √ 2 − √ 2 = 1.
x 2 2 2
→
− → −
Ainsi, si R est le repère orthonormé initial O, i , j et R0 est le
→ − → − →
− →
− →
− →
− →
− →
−
repère O, I , J où I = √12 ( i + j ) et J = √12 (− i + j ), une
équation de H dans R est xy = 1 et une équation de H dans R0
20
X2 2 √ √
est √
( 2)2
− (√Y2)2 = 1. On obtient a = b = 2, c = a2 + b2 = 2
c
√
et e = a = 2. Les formules de changement de repère s’écrivent
1
(
x = √2 (X − Y )
et les formules inverses s’écrivent
y = √12 (X + Y )
X = √12 (x + y)
(
(dans ce qui suit, les coordonnées d’un point
y = √12 (−x + y)
dans R0 seront notées avec R0 en indice alors que les coordonnées
dans R seront notées sans écrire R en indice).
Centre O(0,0)
.
Asymptotes : bien sûr, les axes (Ox) et (Oy).
Axe focal : l’axe (OX) ou encore la droite d’équation y = x (dans R).
√ √ Sommets A(1,1) et A’(-1,-1)
Sommets : A( 2, 0)R0 , A0 (− 2, 0)R0 et donc .
√ √ √ √
Foyers F ( 2, 2) et F 0 (− 2, − 2).
Foyers : F (2, 0)R0 , F 0 (−2, 0)R0 et donc
Directrices : les droites d’équations X = ± ae = ±1 et donc dans R,
√
les droites d’équations respectives x + y = ± 2.
2. Le discriminant de cette conique vaut 41 × 34 − 122 = 1250 > 0. Il
x = cos(θ)X − sin(θ)Y
s’agit donc d’une conique du genre ellipse. On pose
y = sin(θ)X + cos(θ)Y
et on détermine θ (ou plutôt cos θ et sin θ) de sorte que le terme en
XY disparaisse. Mais, le coefficient de XY dans
vaut
−82 cos θ sin θ−24(cos2 θ−sin2 θ)+68 cos θ sin θ = −24(cos2 θ−sin2 θ)−14 cos θ sin θ.
Ce coefficient est nul si et seulement si −12 cos2 θ+12 sin2 θ−7 cos θ sin θ =
0 ou encore, après division par cos2 θ, 12 tan2 θ − 7 tan θ − 12 = 0. On
peut alors prendre tan θ = 43 , puis on peut prendre cos θ = √1+tan
1
2θ =
3
5et sin θ = cos θ tan θ = 35 43 = 45 .
x = 3X−4Y
Posons donc 5 (∗). On a alors
y = 4X+3Y
5
21
1
41x2 − 24xy + 34y 2 − 106x + 92y + 74 = (41(3X − 4Y )2 − 24(3X − 4Y )(4X + 3Y ) + 34(4X
25
− 530(3X − 4Y ) + 460(4X + 3Y ) + 1850)
1
= (625X 2 + 1250Y 2 + 250X + 3500Y + 1850)
25
2 2 2 28 74
= 25 X + 2Y + X + Y +
5 5 25
Une équation de la courbe dans le repère défini par (∗) est donc X 2 +
2Y 2 + 52 X + 28 74
5 Y + 25 = 0. Ensuite,
1 2
2
X 2 + 2Y 2 + 25 X + 28 74
+ 2 Y + 75 = 1 ⇔
5 Y + 25 = 0 ⇔ X + 5
2 (Y + 7 )2
X + 51 + √ 5 2 = 1.
( 2)
√
C est une ellipse. On trouve a = 1, b = 2, c = 1 e = √12 puis Centre
Ω (1, −1). Axe focal : 3x+4y+1 = 0 et axe non focal : −4x+3y+7 = 0.
√ √ √ √
Sommets : A 58 , − 15 , A0 25 , − 95 , B 1 − 4 5 2 , −1 + 3 5 2 et B 0 1 + 4 5 2 , −1 − 3 2
5 .
Foyers : F 51 , − 25 et F 0 95 , − 58 . Directrices : 4x − 3y + 3 = 0 et
4x − 3y + 17 = 0.
X = √12 (x − y)
(
2 2 2
3. x + 2xy + y = (x + y) . On pose donc ou encore
Y = √12 (x + y)
x = √12 (X + Y )
(
.
y = √12 (−X + Y )
3 2
x2 + 2xy + y 2 + 3x − 2y + 1 = 0 ⇔ 2Y 2 + √ (X + Y ) − √ (−X + Y ) + 1 = 0
2 2
2 2
1 5 15 1 5
⇔2 Y + √ +√ X+ =0⇔ Y + √ =− √
4 2 2 16 4 2 2
5
C est une parabole de paramètre p = 4√ 2
.
Sommet : S − 16 , 16 . Axe focal : x + y + 14 = 0.
5 1
Foyer : F − 58 , 83 . Directrice : x − y − 14 = 0.
22
X =x+y+1
7. Si on pose , on effectue un changement de repère
Y =x−y+3
non orthonormé. Dans le nouveau repère, C admet pour équation car-
tésienne XY = 3 et donc C est une hyperbole. Avec le changement de
repère effectué, on obtient directement les éléments affines de cette
hyperbole mais pas ses éléments métriques : hyperbole d’asymptotes
les droites d’équations x + y + 1 = 0 et x − y + 3 = 0 et donc de
centre (−2, 1). Pour obtenir l’axe focal, l’excentricité, les foyers et les
directrices il faut faire un changement de repère orthonormé.
X = 2x + y + 1
8. Si on pose , C admet pour équation cartésienne
Y = 3x + 3y
dans le nouveau repère Y = X 2 et donc C est une parabole. Pour
obtenir ces éléments métriques, il faut un changement de repère or-
thonormé.
Correction 55. Etudier les courbes dont une équation polaire (en repère
orthonormé direct) est
1 1 1 1 1
1) r = 1+2 cos θ 2) r = 1+cos θ 3) r = 2+cos θ 4) r = 1−sin θ 5) r = 2−cos θ .
1
F′ b b b b b
F
−2 −1 Ω1 2 3 4
−1
−2
−3
L’axe focal est (Ox). Les sommets sont les points d’intersection de C et
(Ox) c’est-à-dire les points M (0) et M (π) de coordonnées cartésiennes
respectives A0 13 , 0 et A(1, 0). Le centre Ω est le milieu de [AA0 ] c’est-
à-dire Ω 32 , 0 . L’un des foyers est F 0 = O et l’autre est le symétrique
de F 0 par rapport à Ω : c’est le point F 34 , 0 . Puisque a = 13 et e = 2,
les directrices sont les droites d’équation x = xΩ − ae = 21 et x = 56 .
Les branches infinies sont obtenues pour θ = ± 2π 3 . Les asymptotes
sont donc les droites passant par Ω d’angle polaire ± 2π 3 . Ce sont les
√ 2
droites d’équations cartésiennes y = ± 3 x − 3 .
23
2. C est une conique d’excentricité 1 et donc une parabole.
1
F b b b
K
−5 −4 −3 −2 −1 1
−1
−2
−3
L’axe focal est (Ox). Le sommet est le point M (0) de coordonnées
cartésiennes S 12 , 0 . Le foyer est F = O. Le point K est le symétrique
de F par rapport à S et a pour coordonnées (1, 0). La directrice a donc
pour équation x = 1.
3. C est une conique d’excentricité e = 21 et donc une ellipse.
1
B b
A′ b b
F ′Ω F
b b b
A
−2 −1 1
b
B′
−1
L’axe focal est (Ox). Les sommets sur cet axe sont A = M (0) de
coordonnées 31 , 0 et A0 = M (π) de coordonnées (−1, 0).
Le centre
Ω est le milieu de [AA0 ] et a pour coordonnées − 31 , 0 . L’un des
foyers est F = O. L’autre est le symétrique de F par rapport à
Ω : c’est le point F 0 de coordonnées − 23 , 0 . Par suite, c = 31 b =
√ q
2 2 1 2
√1 . D’où les sommets B − 1 , √1
a2 − c2 = − =
3 3 3 3 3
0 1 1
et B − 3 , − √3 . Les directrices sont les droites d’équations x =
a
xΩ + e = 1 et x = − 53 .
24
π
h 1 i h i
= r θ − π2 , θ − π2 = 1+cos π 1
4. M θ − 2 θ , θ − 2 = rotO,−π/2 1+cos θ , θ .
1
Donc C est l’image de la parabole d’équation polaire r = 1+cos θ par
le quart de tour indirect de centre O.
−4 −3 −2 −1 1 2 3 4
−1
h i h i
1 1
5. M (θ + π) = [r (θ + π) , θ + π] = 2+cos θ , θ + π = sO 2+cos θ , θ .
1
Donc C est l’image de l’ellipse d’équation polaire r = 2+cos θ par la
symétrie centrale de centre O.
−1 1 2
e−iθ eiθ
1
f (eiθ ) = = = .
1 + eiθ + e2iθ e + 1 + e−iθ
iθ 1 + 2 cos θ
L’ensemble cherché est donc la symétrique par rapport à (Ox) de la courbe
d’équation polaire r = 1+21cos θ . Cette dernière est une ellipse, symétrique
par rapport à (0x). Donc l’ensemble cherché est l’ellipse d’équation polaire
r = 1+21cos θ (voir l’exercice ??, 1)).
25
dédoublement des termes, une équation de la tangente Tx0 en un point
x20
(x0 , y0 ) = x0 , 2p de P est
xx0 = p(y + y0 ).
Les tangentes en M0 (x0 , y0 ) et M1 (x1 , y1 ) sont perpendiculaires si et seule-
ment si x0 x1 + p2 = 0. L’orthoptique C est donc l’ensemble des points d’in-
tersection de Tx0 et T−p2 /x0 où x0 décrit R∗ .
2
xx0 = p y + x0
( 2
∗ 2p ∗ tx − py = t2
M (x, y) ∈ C ⇔ ∃x0 ∈ R / ⇔ ∃t ∈ R / 3
−x p2 = p y + p32 px + ty = − p2t
x0 2x0
x = 2 1 2 t3 − p4 x = t2 −p2
∗ t +p 2 2t ∗ 2t
⇔ ∃t ∈ R / ⇔ ∃t ∈ R / .
y = 2 1 2 − p3 − pt2 y = −p
t +p 2 2 2
2 2 2 2
Maintenant, limt→0+ t −p t −p
2t = −∞ et limt→+∞ 2t = +∞. Comme la fonc-
2 2 2 2
tion t 7→ t −p
2t est continue sur ]0, +∞[, quand t décrit ]0, +∞[, x = t −p
2t
décrit R. Finalement, l’orthoptique C est la droite d’équation y = − p2 ou
encore
l’orthoptique d’une parabole est sa directrice.
F
b
26
Correction 58. 1. Soit M un point du plan. 1er cas. Supposons que
M∈ / (AB) ∪ (AC) ∪ (BC).
C
b
Q b
M
b
P b
b b b
R
A B
2. Parabole tangente aux trois côtés d’un triangle. Commençons
par rappeler une construction usuelle de la tangente en un point d’une
27
parabole : le triangle F M H est isocèle en M et la tangente en M à
P est la médiatrice du segment [F H]. Par suite, le projeté orthogonal
P de F sur la tangente (T ) est sur 5T0 ) la tangente au sommet de la
parabole P.
P (T )
M
b
b
F
(T0 )
P b
H (D)
28
b
b
C
b
Q b
b
F
b
P b
b
S
b b b
R b
A B
(T0 )
29
b
P
b
S
b
B A
→ − → − →−
Correction 60. On choisit un repère orthonormé R1 = O0 , I , J , K tel
que le plan d’équation x+y+z = 1 dansR soit le plan d’équation Z = 0 dans
→
− 1 √1 √1 →
−
1
0
R1 . On prend O = (1, 0, 0) puis K = √ , , , I = √ , − √1 , 0 et
3 3 3 2 2
→
− →
− → −
1 1 2
enfin J = K ∧ I = √6 , √6 , − √6 . Les formules de changement de repère
s’écrivent
X Y Z
x= 2 + 6 + 3 +1
√ √ √
Ensuite, soit M un point de l’espace dont les coordonnées dans R sont notées
(x, y, z) et les coordonnées dans R1 sont notées (X, Y, Z).
( 2
y = x2 + x + 1 − √X2 + Y Z X Y Z X Y Z
√ + √ = √ + √ + √ +1 + √ + √ + √ +1
M ∈ (Γ) ⇔ ⇔ 6 3 2 6 3 2 6 3
x+y+z =1 Z=0
(
Z=0
⇔ 2
− √X2 + Y
√
6
= X
√
2
+ Y
√
6
+1 + X
√
2
+ Y
√
6
+2
(
Z=0
⇔
X Y
2
4X 2Y .
√ + √ + √ + √ +3=0
2 6 2 6
30
défini par ces formules.
√ 0 ! √ 0!
2 02 4 3x y0 2 x0 3y 2 7x0 y0
M ∈ (Γ) ⇔ x + √ − +√ + + 3 = 0 ⇔ x02 + √ − √ + 3 = 0
3 2 2 2 6 2 2 3 6 2
2
y0 21 2
2 21 1 3 1
⇔ x0 + √ =√ + ⇔ x0 + √ = √ y0 + √ .
3 4 6 2 16 4 6 2 2 8 2
3
(Γ) est une parabole de paramètre p = 4√ 2
. Eléments de (Γ) dans R0 :
sommet S − 421
√ ,− √
6
1
8 2 0
, axe : x 0 = − 21
√ , foyer F − 21
4 6
1
√ , √
4 6 4 2 0
, direc-
R R
1
trice : y 0 = − 2√ 2
. Eléments de (Γ) dans R1 en repassant à trois coordon-
( √
3X + Y = − 221√
nées : sommet S − 1641 √ , − 45
2
√ ,0
16 6
, axe : 6 , foyer
R1 Z=0
( √
11 3
−X + 3Y = − √12
F − 4√2 , − √6 , 0 , directrice : . Eléments de (Γ)
R1 Z=0
3 13 15
8x − 4y − 4z + 21 = 0
dans R : sommet S − 4 , 16 , 16 R , axe : , foyer
x+y+z =1
2y − 2z + 1 = 0
F − 78 , 87 , 10 R , directrice :
.
x+y+z =1
Correction 61. Soit H une hyperbole. Il existe un repère orthonormé dans
2 2
lequel H admet une équation catésienne de la forme xa2 − yb2 = 1, (a > 0, b >
0). Dans ce repère, les asymptotes ont pour équations y = ab x et y = − ab x.
2
Elles sont perpendiculaires si et seulement si ab − ab = −1 ou encore si et
seulement si a = b. L’excentricité de H est alors
√ r
c a2 + b2 b2 √
e= = = 1 + 2 = 2.
a a a
√
L’excentricité de l’hyperbole équilatère vaut 2.
31
√1 (X
(
x= 2
−Y)
y= √1 (X +Y)
2
On obtient
1 A
x2 + xy + y 2 + A(x + y) + B = 0 ⇔ ((X − Y )2 + (X − Y )(X + Y ) + (X + Y )2 ) + √ X + B = 0
2 2
√ !2
√ A 2 A2 −
⇔ 3X 2 + Y 2 + 2AX + 2B = 0 ⇔ 3 X + +Y2 =
6 6
√ q q q
c b2 −a2 a2 1 2
e= b = b = 1− b2
= 1− 3 = 3.
p p
M ∈ C ⇔ (a + 2 a2 + b2 cos t)(b + 2 a2 + b2 sin t) = ab
p
⇔ 2 a2 + b2 (b cos t + a sin t) + 4(a2 + b2 ) cos t sin t = 0
2 2 b a
⇔ 2(a + b ) √ cos t + √ sin t + sin(2t) = 0
a2 + b2 a2 + b2
a b
⇔ sin(2t) + sin(t + t0 ) + 0 où cos(t0 ) = √ et sin(t0 ) = √
2
a +b 2 a + b2
2
⇔ ∃k ∈ Z/ 2t = −t − t0 + 2kπ ou ∃k ∈ Z/ 2t = π + t + t0 + 2kπ
t0 2kπ
⇔ ∃k ∈ Z/ t = − + ou ∃k ∈ Z/ t = π + t0 + 2kπ.
3 3
t = π + t0 + 2kπ fournit le point de coordonnées (−a, −b) c’est-à-dire le point
t0 t0
trois autres points les points M − 3 , M − 3 + 2π
Q. Sinon, on obtient 3
et M − t30 + 4π
3 . On note A, B et C ces trois points.
−→ −−→ Puisque ces
−−→ −−→ trois
points sont sur un cercle de centre P et que P A, P B = P B, P C =
−−→ −→
P C, P A = 2π 3 , le triangle ABC est équilatéral.
32
b
Pb
b
33
c)x + (2b2 + d)y + 2d + e = 0. Cette tangente est l’axe (Oy) si et seulement
2b2 + d = 2d + e = 0 et 2ab + c 6= 0.
si En résumé, P est solution si et
seulement si
c = −a2
d = −2b2
e = a2 = 4b2
a2 + b2 = 1 .
ab + d 6= 0
2ab + c 6= 0
a>0
Maintenant, a2 = 4b2 , a2 + b2 = 1 et a > 0 ⇔ a = √25 et b = ± √15 . Le cas
(2x − y)2 − 8x − 4y + 4 = 0.
8 4 12 16
(2x − y)2 − 8x − 4y + 4 = 0 ⇔ 5Y 2 − √ (−X + 2Y ) − √ (−2X − Y ) + 4 = 0 ⇔ 5Y 2 − √ Y + √
5 5 5 5
2
6 16 4
⇔5 Y − √ = −√ X+ √ .
5 5 5 5 5
C est donc effectivement une parabole.
34
7
2 b
1 2 3 4 5 6 7
Correction 65. Dans tout l’exercice, on pose R = (O, i, j) et (Γ) l’ensemble
considéré, d’équation f (x, y) = 0.
1. Pour (x, y) ∈ R2 , posons f (x, y) = 2x2 + 6xy + 5y 2 + 4x + 6y + 1 et
Q((x, y)) = 2x2 + 6xy + 5y 2 .
Le discriminant de cette conique est ∆ = 2×5−32 = 1 > 0 et la courbe
(Γ) est du genre ellipse c’est-à-dire soit une ellipse, éventuellement un
cercle, soit un point, soit l’ensemble vide.
Point critique.
∂f
∂x (x, y) = 0
4x + 6y + 4 = 0
⇔ ⇔ x = −1 et y = 0.
∂f (x, y) = 0 6x + 10y + 6 = 0
∂y
35
Il manque simplement la constante mais si on effectue le changement
de variables x = x0 + aX + bY et y = y0 + cX + dY , la constante est
bien sûr f ((x0 , y0 )). Donc une équation cartésienne de (Γ) dans R0
est αX 2 + βY 2 + f ((−1, 0)) = 0 ce qui s’écrit encore
√ √
7+3 5 2 7−3 5 2
2 X + 2 Y = 1.
Eléménts caractéristiques de la courbe (Γ) dans le repère R0 .
1
(Γ) est une ellipse de centre Ω, d’axe focal (ΩY ) car a = q 7+3√
5
<
2
q 1 √ = b et d’axe non focal (ΩX).
7−3 5
2
- Centre Ω(0, 0)R0 .
2√
√ c 2
- Excentricité c2 = b2 − a2 = − 7+32√5 = 3 5 puis e2 =
7−3 5 b =
√ √
3 √ 5 −45+21 5
7+3 5
= 4 et
p √
e = 12 −45 + 21 5 = 0, 69...
q √ q √ q √
7−3 5 7−3 5
- Sommets A 2 , 0 A0 −
2 , 0 B 0, 7+32 5
q √ R0 R0 R0
0 7+3 5
B 0, − 2
R0 p √
- Foyers ΩF = ΩF 0 = c = 3 5 et puisque (ΩY ) est l’axe focal,
p √ p √
F (0, 3 5) et F 0 (0, − 3 5).
q q
b 2 2√ 2
- Directrices ΩK = ΩK 0 = e = 2 (7−3√5)(−45+21√ =
5) 7−3 5
√
3 5
=
√
√ √5
7+3
et donc
6 5
√ √
(D) : Y = 7+3
√ √ 5 et (D0 ) : Y = − 7+3
√ √5 .
6 5 6 5
Eléménts caractéristiques de (Γ) dans R.
√ 2 √ 2
√ √
x 10+2
√ 5 10+2
√ 5 X
Les formules de changement de repère s’écrivent = +
y √1+ 5√ √1− 5√ Y
10+2 5 10−2 5
−1
.
0
p √
- Centre Ω(−1, 0)R et excentricité e = 12 −45 + 21 5 = 0, 69...
√ q √ √ q √
q q
25−11 5 5−2 5 25−11 5
- Sommets A −1 + 10 , 5
0
et A −1 − 10 , − 5−25 5
R R
puis
√ q √ √ q √
q q
25+11 5 5+2 5 0 25+11 5 5+2 5
B −1 + 10 , 5 et B −1 − 10 , 5
R R
q √ q √ q √ q √
3( 5−1) 3( 5−1) 0 3( 5−1) 3( 5−1)
- Foyers F −1 + 2 , 2 et F −1 − 2 ,− 2
R R
36
√ √
-Directrices (D) : √ 1
√ (2(x + 1) + (1 − √ √ 5 et (D0 ) :
5)y) = 7+3
10−2 5 6 5
√ √
√ 1
√ (2(x + 1) + (1 − 5)y) = − 7+3
√ √5 .
10−2 5 6 5
−2 −1 1 2
−1
−2
5 1
(T ) en S. Une équation
L’axe focal est la perpendiculaire à la droite
de l’axe focal (∆) est y + 16 = − x − 16 ou encore y = −x − 14 .
Pour obtenir le paramètre, le foyer et la directrice, on constate tout
d’abord au vu du signe du discriminant
calculé
plus haut que F =
p 1 1 p 1 1
S + 2 − √2 , √2 et K = S − 2 − √2 , √2 .
37
Il ne manque plus que le paramètre p. Soit M l’un des deux points
de (Γ) situé sur la parallèle à la tangente au sommet passant par F .
La construction usuelle d’une parabole point par point montre que
le quadrilatère (M, F, K, H) est un carré. Le paramètre p cherché est
alors p = F K = F M .
Dans ce cas, la droite (M K) est la tangente à (Γ) en M et la bissectrice
de l’angle des droites (D) et (∆). Cette tangente est donc parallèle à
l’un des axes de coordonnées.
L’équation générale de la tangente en un point (x0 , y0 ) de (Γ) est
fournie par la règle de dédoublement des termes : xx0 + xy0 + x0 y +
yy0 + 32 (x + x0 ) − (y + y0 ) + 1 = 0 ou encore x x0 + y0 + 23 + y(x0 +
y0 − 1) + x0 − y0 + 1 = 0. Cette tangente est parallèle à l’un des axes
de coordonnées si et seulement si x0 + y0 + 23 = 0 ou x0 + y0 − 1 = 0.
M est donc sur l’une des deux droites (∆1 ) : x + y + 23 = 0 ou (∆2 ) :
x + y − 1 = 0 qui sont toutes deux parallèles à l’axe focal (∆) :
x + y + 14 = 0.
p est donc aussi la distance de (∆) à l’une quelconque de ces deux
droites ou la distance d’un point quelconque de (∆) à la droite (∆1 ).
1
Comme le point de coordonnées − 4 , 0 est sur (∆),
|−√14 +0+ 32 | 5
p= 12 +12
= √
4 2
5 √1 , √1 5 5 1 5 5 3
puis F = S + 8√ − = − 16 − 16 , 16 + 16 = − 8 , 8 et
2 2
2
5
− √12 , √12 = − 16 5 5 1 5
= 0, − 14 de sorte
K = S − 8√ 2
+ 16 , 16 − 16
que la directrice (D) a pour équation y = x − 14 .
1
F b
−5 −4 −3 −2 −1 S 1
−1
38
√1 − √12
2
bases orthonormées de matrice P = . On note (e1 , e2 )
√1 √1
2 2
la famille de matrice P dans la base (i, j). Déterminons une équation
de (Γ) dans le repère R0 = (O, e1 , e2 ).
3 2 1 5
(x + y)2 + 3x − 2y + 1 = 0 ⇔ 2X 2 + √ (X − Y ) − √ (X + Y ) + 1 = 0 ⇔ 2X 2 + √ X − √
2 2 2
2 2
1 1 5 1 5
⇔2 X+ √ − − √ Y +1=0⇔ X + √ = √
4 2 16 2 4 2 2 2
39
Asymptotes. Ce sont les droites passant par Ω de directions d’équa-
tions x = 0 et x = 2y. Les asymptotes sont les droites (D1 ) : x = 43
et (D2 ) : x − 34 = 2y.
La réunion de ces deux droites a pour équation
x − 34 x − 34 − 2y = 0 ou encore 2x2 − 4xy − 3x + 3y + 92 = 0. (Γ)
n’est pas (D1 ) ∪ (D2 ) et donc (Γ) est une hyperbole.
Axe focal et axe transverse.
Ce sont les deux bissectrices de la paire de droites ((D1 ), (D2 )) ou
encore l’ensemble des points à égale distance de ces deux droites ou
encore l’ensemble des points de coordonnées (x, y) dans R tels que
2 2
x − 34 = 15 x − 2y − 34 .
Ce sont donc les droites d’équations respectives x − 34 − √15 x − 2y − 34 =
√
0 et x − 34 + √15 x − 2y − 43 = 0 ou encore y = − 5−1
8 (4x − 3) et
√
y = 5+18 (4x − 3). Seule l’une de ses deux droites a une intersection
non vide avec (Γ), à savoir l’axe focal et les deux points d’intersection
sont les sommets de l’hyperbole.
L’équation aux abscisses des points d’intersection de (Γ) et (D1 ) est
√ √
2x2 − 4x − 5−18 (4x − 3) − 3x + 3 − 5−1
8 (4x − 3) +1=0
√ √ √
ou encore 2 5x2 −3 5x+ 9 85−1 = 0 ou enfin x2 − 23 x+ 16
9
− 161√5 = 0
1
√
dont le discriminant vaut 4 5
> 0.
√
L’axe focal est donc la droite d’équation y = − 5−1
8 (4x−3). Les solu-
tions de l’équation précédente fournissent les abscisses des sommets.
40
5
−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1
−2
−3
−4
−5
√
4. Pour (x, y) ∈ R2 , posons Q(x, y) = −5x2 + 6 3xy + y 2 . Le discrimi-
nant de (Γ) vaut −5 − 27 = −32 < 0.
La conique est du genre hyperbole et de centre O. Comme O ∈ / (Γ), (Γ)
est plus précisément une hyperbole de centre O. Les asymptotes sont
fournies √
par l’égalité
√ Q(x, y) = 0 et sont donc les droites d’équations
y = (−3 3 ± 4 2)x.
√
−5
√ 3 3
La matrice de Q dans la base canonique est M = . Son
3 3 1
polynôme caractéristique est χM =√X 2 + 4X− 32 = (X − 4)(X + 8).
3 √1
Ensuite, M = P Dt P où P = 21 et D = diag(−8, 4).
−1 3
√
x = 21 ( 3X +√Y )
Les formules de changement de repère s’écrivent
y = 12 (−X + 3Y )
1
√
X = 2 ( 3x√− y)
ou aussi .
Y = 21 (x + 3y)
Dans R0 (O, e1 , e2 ), (Γ) a pour équation −8X 2 +4Y 2 −4 = 0 q ou encore
2 √
− (1/√2)2 + Y = 1. Donc a = √2 , b = 1 et c = a + b = 32 .
X 2 1 2 2
41
Eléments de l’hyperbole dans R0 puis R. L’axe focal est (O,√e2 )
c’est-à-dire la droite d’équation X = 0 dans R0 ou encore y = 3x
dans R.
- Les sommets sont les points B et B√0 de coordonées
(1, 0) et (−1, 0)
√
dans R et donc de coordonnées 2 , 2 et − 2 , − 23 dans R.
0 1 3 1
q q
3 c 3
- Excentricité, foyers, directrices. c = 2 puis e = b = . Les
q q 2
foyers F et F 0 ont pour coordonnées 0, 32 et 0, − 32 dans R0
√ √
et donc 2√32 , 2√3
2
et − √3 , − √
2 2
3
2 2
dans R.
1−
−→ q
En ce qui concerne les directrices, K = O + e OB = 0, 23 0 .
q R
2
Les directrices sont les droites d’équations respectives Y = 3 et
q √
Y = − 23 dans R0 ou encore d’équations respectives x + 3y = √46
√
et x + 3y = − √46 .
−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1
−2
−3
−4
−5
42
3y = 0.
Posons X = √1 (2x + 3y) et Y = √1 (3x − 2y) ou encore x =
13 13
√1 (2X + 3Y ) et y = √1 (3X − 2Y ).
13 13
Dans R0 = (O, X, Y ), (Γ) admet pour équation cartésienne :
2
2 2 2 6 165
13X − √ (2X + 3Y ) + 1 = 0 ⇔ 13 X − √ −√ Y + =0
13 13 13 13 169
2
2 6 55
⇔ X− √ = √ Y − √
13 13 13 13 26 13
6
Ceci montre que (Γ) est une parabole, fournit le paramètre p = 13√ 13
puis les éléments de (Γ) dans le repère R0 :
2 55 p 2 61
S = 13√ , √
13 26 13 R0
puis F = S + 2 (0, 1)R0 = √ , √
13 13 26 13 R0
et
K = S − p2 (0, 1)R0 = 13√2
, 49
√
13 26 13 0
et donc (D) : Y = 2649√ .
13
R
Eléments de (Γ) dans le repère R.
173 49
puis F 191 55 49
S 338 , − 169 R 338 , − 169 R et (D) : 3x − 2y = 26 .
−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1
−2
−3
−4
−5
43
9. Si on pose X = x + 2y − 4 et Y = x − y − 1, l’équation s’écrit XY = 3
ce qui montre immédiatement que la courbe est une hyperbole dont
les asymptotes sont les droites d’équations respectives x + 2y − 4 = 0
et x − y − 1 = 0 et donc de centre le point d’intersection de ces deux
droites Ω(2, 1). Ce changement de repère non orthonormé ne peut pas
fournir davantage et si on veut les éléments métriques de l’hyperbole,
il faut revenir aux méthodes de 3) ou 4).
10. De nouveau, si on pose X = 2x + y − 1 et Y = x + y (ou même
Y = 3(x + y)) , l’équation s’écrit X 2 = 3Y . Le nouveau repère est
quelconque mais on peut tout de même affirmer que la courbe est une
parabole de direction asymptotique 2x + y = 0. Avec cette équation,
on ne lit cependant aucun des éléments métriques de celle-ci.
Correction 66. Les trois courbes proposées sont des coniques propres (équa-
tion polaire d’une conique propre dans un repère dont l’axe des abscisses est
l’axe focal d’origine un foyer : r = 1+epcos θ où p = ed = eF K).
1. e = 2. Il s’agit une hyperbole dont l’un des foyers est l’origine.
(D ′ ) (D)
5
1
′ Ω
F′ A
b b b b
A F
b
−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1
−2
−3
−4
−5
L’axe focal est (Ox) et donc les sommets de l’hyperbole sont les points
44
0
(Ox). Ce sont les points A et A
d’intersection de la courbe avec l’axe
2
de coordonnées cartésiennes − 3 , 0 et (−2, 0) obtenus pour θ = π et
θ = 0 respectivement.
Le centre est le milieu du segment [AA0 ] à savoir le point Ω − 43 , 0 .
(D ′ ) (D)
B 4
B′ 3
2
1
A′ b
F′
b
Ω
b b
F b
A
−11 −10 −9 −8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6 7
−1
−2
−3
−4
Les sommets du grand axe sont les points A(2, 0) et A0 (−6, 0) obtenus
pour θ = 0 et θ = π. Le centre est le milieu Ω de [AA0 ] de coordonnées
(−2, 0).
Le premier foyer F est l’origine et le deuxième est le symétrique du
point F par rapport à Ω à savoir le point F 0 (−4, 0).
−→
Les points K et K 0 sont définis par : K = Ω + 1e OA = (6, 0) et
−→
K 0 = Ω − 1e OA = (−10, 0). Les directrices sont les droites (D) et (D0 )
d’équations respectives x = 6 et x = −10.
√ √
Les
√ sommets du petit→ axe sont déterminés
√ par b = a2 − c2 = 4√2 − 2 =
2
− →
−
12 puis B = Ω + b j = −2, 2 3 et B = Ω − b j = −2, −2 3
45
2
3. L’équation r = 1+cos(θ+ π2 )
. On reconnait une parabole dans une pré-
sentation non traditionnelle.
Le foyer est toujours l’origine et comme la direction asymptotique est
obtenue pour θ = π2 (et a donc pour angle polaire π2 ), l’axe focal est
donc la droite passant par l’origine F et d’angle polaire π2 , c’est-à-
dire l’axe des ordonnées. Le sommet est l’intersection de la courbe
avec l’axe (Oy) obtenue pour θ = − π2 . Pour θ = − π2 , on obtient r = 1
et donc S(−1, 0). Puis K = sS (F ) = (−2, 0) et la directrice (D) est
la droite d’équation y = −2. Enfin, p = F K = 2.
b
F
−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1 b
S
(D)
−2
46
t2
2p
parabole admet une représentation paramétrique de la forme ,
t
dans un repère adapté ...
Réciproquement, si la courbe admet une paramétrisation du type de
l’énoncé, les six polynômes P 2 , P Q, Q2 , P R, QR et R2 sont dans
R4 [X] qui est de dimension 5 et donc sont linéairement dépendants.
On en déduit qu’il existe (a, b, c, d, e, f ) 6= (0, 0, 0, 0, 0, 0) tel que aP 2 +
2bP Q + cQ2 + 2dP R + 2eQR + f R2 = 0 ou encore tel que pour tout
réel t tel que R(t) 6= 0,
2 2
a PR(t)
(t)
+ 2b PR(t)
(t)
× Q(t)
R(t) + c Q(t)
R(t) + 2d PR(t)
(t)
+ 2e Q(t)
R(t) + f = 0.
−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6 7 8
−1
−2
−3
−4
−5
47
(T0 )
b
M0
(T1 )
F
M1 b
(T )
b
b b
I1 b
I0
M (D)
48
−px + yy0 = px0
et (T1) en deux points distincts est la solution du système
−px + yy1 = px1
p(x0 y1 −y0 x1 ) p2 (x0 −x1 )
y0 y1 y0 +y1
et a donc pour coordonnées p(y0 −y1 ) , p(y0 −y1 ) = − 2p , 2 =
2
− p2 , 12 y0 − py0 .
En résumé, un point M (x, y) est sur l’orthoptique si et seulement si il existe
x = −p2
(
y0 6= 0 tel que 2
ce qui montre déjà qu’un point de l’or-
y = 21 y0 − py0
thoptique est sur la droite d’équation x = − p2 c’est-à-dire
sur
la directrice
1 p2
de la parabole. Réciproquement, la fonction y0 7→ 2 y0 − y0 est continue
sur ]0, +∞[, tend vers −∞ quand y0 tend vers 0 par valeurs
supérieures et
1 p2
tend vers +∞ quand y0 tend vers +∞. Donc 2 y0 − y0 décrit R quand y0
décrit ]0, +∞[, ce qui montre que l’on obtient la totalité de la directrice.
Correction 69. 1. Soit M un point du plan.
1er cas. Supposons que M ∈
/ (AB) ∪ (AC) ∪ (BC).
49
C
b
Q b
M
b
P b
b b b
R
A B
P (T )
M
b
b
F
(T0 )
P b
H (D)
50
de F relativement au triangle ABC. La parabole de foyer F et de
tangente au sommet (T0 ) est solution du problème posé. La construc-
tion des points de contact est fournie par le graphique de la page
précédente : on construit les symétriques de F par rapport aux points
P , Q et R (ces symétriques sont sur la directrice) puis on remonte
perpendiculairement à (T0 ) jusqu’à la parabole.
b
C
b
Q b
b
F
b
P b
b
S
b b b
R b
A B
(T0 )
51
(D)
P b b
S
B b
M b
A
(T )
L’ensemble des
1
points M est donc l’ensemble des points de coordonnées
cos θ, 2 sin θ quand θ décrit R\πZ ou encore l’ellipse d’équation x2 +4y 2 = 1
privée des points A et B.
√1 − √12
2
0
X x 0
√1 √1 − √26
Y = 0
6 6
y +
Z
1 1
z − √13
√ √ √1
3 3 3
ou encore
√1 √1 √1
1
2 6 3 3
x X
− √12 √1 √1 1
y =
Y +
6 3
3
z Z
0 − 26
√ √1
3
1
3
52
Dans le repère R0 , la courbe (Γ) admet pour système d’équations
( 2
− √12 X + √1 Y
6
+ √1 Z
3
+ 1
3 = √1 X
2
+ √1 Y
6
+ √1 Z
3
+ 1
3 + √1 X
2
+ √1 Y
6
+ √1 Z
3
+ 1
3 +1
Z=0
ou encore
( 2
− √12 X + √1 Y + 1
3 = √1 X + √1 Y + 1
3 + √1 X + √1 Y + 1
3 +1
6 2 6 2 6 .
Z=0
1 2
1 1 1 1 1 1 1 1
M (X, Y ) ∈ (Γ) ⇔ − √ X + √ Y + = √ X + √ Y + + √ X+√ Y + +1
2 6 3 2 6 3 2 6 3
1 √ 2 √ 1 √
⇔ ( 3X + Y )2 + √ ( 3X + Y ) + + 2X + 1 = 0
6 3 6 9
√
1 √ 4 2 2 10
⇔ ( 3X + Y )2 + X+ √ Y + =0
6 3 3 6 9
√
√ 2
√ 2 6 20
⇔ ( 3X + Y ) + 8 2X + Y + = 0.
3 3
0
On√trouve déjà une conique du
1 0 1
√ genre parabole. On pose maintenant x =
2 ( 3X + Y ) et (
y = 2 (−X + 3Y ) correspondant aux formules de change-
√ √
x0 = 12 ( 3X + Y ) X = 12 ( 3x0 − y 0 )
(
ment de repère √ ou encore √ .
y 0 = 21 (−X + 3Y ) Y = 21 (x0 + 3y 0 )
Dans le repère (Ω, x0 , y 0 ), une équation de la courbe (Γ) est
√ √
√ 2
√ 2 6 20 02
√ √ 0 0 6 0 √ 0 20
( 3X + Y ) + 8 2X + Y + = 0 ⇔ 4x + 4 2( 3x − y ) + (x + 3y ) + =0
3 3 3 3
13 3 5
⇔ x02 + √ x0 − √ y 0 + = 0
2 6 2 2 3
2
13 2
0 13 3 0 5 169 0
⇔ x + √ − √ y + − =0⇔ x + √
4 6 2 2 3 96 4 6
3
(Γ) est la parabole de paramètre p = 4√ 2
et dont les éléments caractéristiques
dans le repère (Ω, x 0 , y 0 ) sont
p
S − 413√ ,− √ 1
, F = S+ (0, 1) = − 13
√ ,− √ 1
+ 3
√ (0, 1) = − 13 1
√ , √
6 8 2 2 4 6 8 2 8 2 4 6 4 2
p 13 1 3 13 1
puis K = S − 2 (0, 1) = − 4 6 , − 8 2 − 8 2 (0, 1) = − 4 6 , − 2 2 et donc
√ √ √ √ √
1
(D) : y 0 = − 2√ 2
.
53
On repasse maintenant dans
le repère (Ω,
X, Y ). S a pour coordonnées
√ − 413 25 √ − 13
√ − √ √
1 3 √ −1 6
= 16 2
, F a pour coordonnées 1 −1 4 6
3 √
2 2 =
1 3 1
− 8√2 − 16√629 1 3 1
√
4 2
7
− 4√ 2 √
puis (D) a pour équation −X + 3Y = − √1 .
5 2
− 4√ 6
On revient enfin au repère (O, x, y, z).
√1 √1 √1 25
2 6 3
− √
16 2
1
3
1 1 1
√ − 29
√ + 1 =
Le point S a pour coordonnées − √2 √
6 3 16 6 3
0 − √26 √1
3 0
1
3
√1 √1 √1 7
− 43
2 6 3
− 4√ 2
13 √1 √1 √1 5
−
puis le point F a pour coordonnées − √ +
16 2 6 3 4 6
15
16 0 − 26
√ √1
3 0
1
− 43
3
1
= 1 et enfin
3
1 3
3 ( 4 √
− √12 (x − y) + √36 (x + y − 2z) = − √12
(D) :
x+y+z−1=0
3
de sommet S − 34 , 16
13 15
, 16 , de foyer F − 34 , 1, 34
(Γ) est la parabole de paramètre p = √
4 2
,
−y + z = 21
et de directrice (D) : .
x+y+z−1=0
1 α
x2 + xy + y 2 + α(x + y) + β = 0 ⇔ ((X + Y )2 + (X + Y )(X − Y ) + (X − Y )2 ) + √ (X + Y +X
2 2
√ !2
1 √ α 2 2 2
⇔ (3X 2 + Y 2 ) + α 2X + β = 0 ⇔ 3 X + +Y2 = (α
2 3 3
54
(Γ) est une ellipse si et seulement si α2 − 3β > 0 (sinon (Γ) est un point ou
√ 2 2 2
est vide). Dans ce cas, 3 X + 3 α 2
+ Y 2 = 32 (α2 − 3β) ⇔ xa2 + yb2 = 1 où
a2 = 29 (α2 − 3β) < 23 (α2 − 3β) = b2 . Par suite,
√ q q q
c b2 −a2 a2 1 2
e= b = b = 1− b2
= 1− 3 = 3.
b
M2
(C)
P b
b
M1
(H) b
M3
55
p p
M (x, y) ∈ (H) ⇔ (a + 2 a2 + b2 cos θ)(b + 2 a2 + b2 sin θ) = ab
p
⇔ (a2 + b2 ) cos θ sin θ + 2 a2 + b2 (b cos θ + a sin θ) = 0
b a
⇔ sin(2θ) + √ cos θ + √ sin θ = 0
2
a +b 2 a + b2
2
a
⇔ sin(2θ) + sin(θ + θ0 ) = 0 où θ0 = arccos √
a2 + b2
θ − θ0
3θ + θ0 θ0 2π
⇔ sin cos = 0 ⇔ θ = θ0 + π (2π) ou θ = − .
2 2 3 3
Correction 74. On cherche une équation sous la forme (ax + by)2 + 2cx +
2dy + e = 0 avec a2 + b2 = 1 et a > 0.
• (1, 0) ∈ (P) ⇔ a2 + 2c + e = 0 et (0, 2) ∈ (P) ⇔ 4b2 + 4d + e = 0.
• D’après la règle de dédoublement des termes, la tangente en (1, 0) à (P)
admet pour équation cartésienne a2 x + aby + c(x + 1) + dy + e = 0 ou encore
(a2 + c)x + (ab + d)y + c + e = 0. Cette tangente est l’axe (Ox) si et seulement
si a2 + c = 0 et c + e = 0 et ab + d 6= 0.
• La tangente en (0, 2) à (P) admet pour équation cartésienne 2abx + 2b2 y +
cx + d(y + 2) + e = 0 ou encore (2ab + c)x + (2b2 + d)y + 2d + e = 0. Cette
tangente est l’axe (Oy) si et seulement si 2b2 + d = 0 et 2d + e = 0 et
2ab + c 6= 0.
En résumé, (P) est solution si et seulement si c = −a2 , d = −2b2 , e = a2 =
4b2 , a2 + b2 = 1, ab + d 6= 0, 2ab + c 6= 0 et a > 0.
a > 0, a2 = 4b2 et a2 + b2 = 1 ⇔ a = √25 et b = ± √15 .
Les égalités a = √25 et b = √15 fournissent ab + d = 52 − 25 = 0 ce qui ne
convient pas.
Il reste a = √25 , b = − √25 , c = − 45 , d = − 25 et e = 45 qui fournit bien une
solution. On trouve une et une seule parabole.
56
7
2 b
1 2 3 4 5 6 7
Correction 75. 1. Pour (x, y, z) ∈ R3 , on pose Q(x, y, z) = x2 + y 2 +
2
z − 2yz.
Pour tout (x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 − 2yz = x2 + (y − z)2 =
X 2 + 2Y 2 en posant X = x, Y = √12 (y − z) et Z = √12 (y + z)
correspondant
auchangement de bases orthonormées de matrice P =
1 0 0
0 √1 √1 .
2 2
0 − √12 √12
Notons R0 = (O, e1 , e2 , e3 ) le repère orthonormé ainsi défini.√La sur-
face (S) admet pour équation dans R? X 2 + 2Y 2 − 4X + 2 2(Y +
Z) − 1 = 0 ou encore
2 √
(X − 2)2 + 2 Y + √12 = −2 2 Z − √32 .
La surface
(S) est
un paraboloïde elliptique de sommet S de coordon-
1 √3
nées 2, 2 , 2 dans R0 et donc (2, 2, 1) dans R.
√
57
La
matrice Q dans la base canonique (i, j, k) de R3 est A =
de
1 −1 1
−1 1 0 .
1 0 1
1−X −1 1
χA = −1 1 − X 0 = (1 − X)3 + (X − 1) + (X − 1) = (1 − X)((1 − X)2 − 2)
1 0 1−X
√ √
= (1 − X)(1 + 2 − X)(1 + 2 − X).
√ √3 1 √ 1 √
X 2 +(1 + 2)Y 2 + (1 −
2)Z 2 + √ (Y + Z) − ( 2X − Y + Z) + ( 2X + Y − Z) + 1 = 0
2 2 2
√ ! √ !
√ 3+ 2 √ 3− 2
⇔ X 2 + (1 + 2) Y 2 + √ Y + (1 − 2) Z 2 − √ Z +1=0
2+ 2 2− 2
√ !2 √ 2 √ !2
√ 3 + 2 (3 + 2) √ 3 − 2 (3
⇔ X 2 + (1 + 2) Y + √ − √ + (1 − 2) Z − √ −
2(2 + 2) 8(1 + 2) 2(2 − 2) 8(1
√ 2 ! √ 2 ! √ √
2
√ 2 √ 2 11 + 6 2 11 − 6
⇔ X + (1 + 2) Y + 1 − + (1 − 2) Z − 1 − = √ + √
4 4 8(1 + 2) 8(1 − 2
√ !2 √ !2
2
√ 2 √ 2 3
⇔ X + (1 + 2) Y + 1 − + (1 − 2) Z − 1 − =−
4 4 4
√ √ 2! √ √ 2 !
4 2 4(1 + 2) 2 4( 2 − 1) 2
⇔− X − Y +1− + Z −1− = 1.
3 3 4 3 4
58
4. On pose X = √1 (x−2y), Y = √1 (2x+y) et Z = z. Dans le repère R0
5 5
ainsi défini, la surface (S) admet pour équation 5X 2 + 5Z 2 − √25 (X +
2
2Y ) + √45 (−2X + Y ) = 0 ou encore 5 X − √15 + 5Z 2 = 1.
7−X 2 10
χA = 2 −2 − X 8 = (7 − X)(X 2 − 2X − 72) − 2(−2X − 72) + 10(10X + 36)
10 8 4−X
= −X 3 + 9X 2 + 162X = −X(X + 9)(X − 18).
59
7x2 −2y 2 + 4z 2 + 4xy + 20xz + 16yz − 36x + 72y − 108z + 36 = 0
⇔ −9Y 2 + 18Z 2 − 12(−2X + Y + 2Z) + 24(2X + 2Y + Z) − 36(X − 2Y + 2Z) + 36 =
⇔ −9Y 2 + 18Z 2 + 36X + 108Y − 72Z + 36 = 0 ⇔ −Y 2 + 2Z 2 + 4X + 12Y − 8Z + 4 =
⇔ 4(X + 8) = (Y − 6)2 − 2(Z − 2)2 .
− 12 − 21 1
√1 √1 √1
2 6 3
de vecteurs propres est la famille de matrice P = − √12 √1 √1 .
6 3
0 − 26
√ √1
3
Dans le repère R0 = (O, e1 , e2 , e3 ), la surface (S)
admet
pour équation
cartésienne 2 (X +Y )− √2 X + √6 Y + √3 Z + − √2 X + √16 Y + √13 Z =
3 2 2 1 1 1 1
√ √ 2
0 ou encore 32 (X 2 + Y 2 ) − 2X = 0 ou enfin X − 32 + Y 2 = 29 .
La
( surface (S) est un cylindre de révolution d’axe la droite d’équation
√
√
X = 32
dans le repère R0 et de rayon 32 .
Y =0
8. En posant X = y, Y = √12 (y + z) (et Z = √1 (−y
2
+ z), xy + yz =
√
0 ⇔ XY = 2.
La surface (S) est un cylindre hyperbolique.
9. Pour (x, y, z) ∈ R3 , posons Q(x, y, z) = xy + yz + zx.
0 1 1
La matrice de Q dans la base canonique (i, j, k) de R3 est 12 1 0 1 .
1 1 0
1 1
Sp(A) = (− 2 , − 2 , 1) et donc la surface (S) est soit un hyperboloïde à
une ou deux nappes, soit un cône du second degré et dans tous les cas
une surface de révolution (puisque les deux valeurs propres négatives
sont égales) d’axe de direction Ker(A − I3 ) = Vect(1, 1, 1) et passant
par le point critique Ω(−1, 1, −1).
60
Quand on se place dans le repère (Ω, i, j, k), la surface (S) admet
pour équation XY + Y Z + ZX + 2 = 0 (car f (−1, 1, −1) = 2) puis
dans le repère (Ω, e1 , e2 , e3 ), − 21 X 2 − 12 Y 2 + Z 2 + 2 = 0 ou encore
1 2 1 2 1 2
4 X + 4 Y − 2 Z = 1.
La surface (S) est un hyperboloïde de révolution à une nappe.
a 4 a
(P) ⊂ (S) ⇔ ∀t ∈ R, t + bt2 + dt3 + gt2 + 2ht + j = 0 ⇔ ∀t ∈ R, t4 + dt3 + (b + g)t2 + 2ht + j =
4 4
⇔ a = d = h = j = 0 et g = −b.
Donc (P) est contenue dans (S) si et seulement si (S) a une équation de la
forme by 2 +cz 2 +2eyz +2f zx−2bx+2iz = 0 avec (b, c, e, f, i) 6= (0, 0, 0, 0, 0).
c c
(P 0 ) ⊂ (S) ⇔ ∀t ∈ R, bt2 + t4 + et3 + it2 = 0 ⇔ ∀t ∈ R, t4 + et3 + (b + i)t2 = 0
4 4
⇔ c = e = 0 et i = −b.
Donc (P) et (P 0 ) sont contenues dans (S) si et seulement si (S) a une équa-
tion de la forme by 2 + 2f zx − 2bx − 2bz = 0 avec (b, f ) 6= (0, 0).
Enfin, A ∈ (S) ⇔ 9b + 8f − 4b − 4b = 0 ⇔ b = −8f et f 6= 0. On
trouve donc une et une seule quadrique à savoir la surface (S) d’équation
−4y2 + zx + 8x + 8z = 0.
En posant X = √12 (x + z), Y = y et Z = √12 (x − z), on obtient
1 √
−4y2 + zx + 8x + 8z = −4Y 2 + (X + Z)(X − Z) + 8 2X
2
1 √ 2 1
= X + 8 2 − 4Y 2 + Z 2 − 64.
2 2
Dans le nouveau repère ainsi défini, une équation cartésienne de la surface
1
√ 2 1 1
(S) est 128 X + 8 2 − 16 Y 2 + 128 Z 2 = 1 et (S) est un hyperboloïde à
deux nappes.
61
Correction 77. Soit (S) une surface du second degré d’équation f (x, y, z) =
0 où f est symétrique en x, y et z. Soient σ1 , σ2 et σ3 les trois fonctions
symétriques élémentaires en x, y et z.
Puisque f est symétrique en x, y et z, f est un polynôme en σ1 , σ2 et σ3 . f
est d’autre part un polynôme de degré 2 en x, y et z et donc
il existe (a, b, c, d) ∈ R4 avec (a, b) 6= (0, 0) tel que f = aσ12 + bσ2 + cσ1 + d.
→
− → − → − −
Soit (D) la droite passant par O dirigée par → −
n = i + j + k (→ n est vecteur
normal à tout plan d’équation x + y + z = k, k ∈ R) et soit r une rotation
quelconque d’axe (D).
Si M est un point de coordonnées (x, y, z) et M 0 = r(M ) a pour coordonnées
(x0 , y 0 , z 0 ) alors x + y + z = x0 + y 0 + z 0 car M et M 0 sont dans un plan
perpendiculaire à (D) et x2 + y 2 + z 2 = x02 + y 02 + z 02 car une rotation est
une isométrie et car r(O) = O.
Finalement, pour toute rotation r d’axe (D), M ∈ (S) ⇔ r(M ) ∈ (S) et
donc la surface (S) est une surface de révolution d’axe (D).
62
x+y+z =α+β+γ α=γ+2
2
2 + z 2 = α2 + β 2 + γ 2
x + y β = 2γ + 1
M ∈ (S) ⇔ ∃(α, β, γ) ∈ R3 / ⇔ ∃(α, β, γ) ∈ R3 /
α = γ + 2
x+y+z =γ+
2
β = 2γ + 1 x + y2 + z2 =
α=γ+2
β = 2γ + 1
⇔ ∃(α, β, γ) ∈ R3 /
γ = 1 (x + y + z − 3)
2 42
x + y + z 2 = α2 + β 2 + γ 2
2 2
2 2 2 1 2 1
⇔x +y +z = (x + y + z − 3) + 2 + (x + y + z − 3) + 1 + (x + y + z − 3
4 4 4
⇔ 16(x2 + y 2 + z 2 ) = (x + y + z + 5)2 + 4(x + y + z − 1)2 + (x + y + z − 3)2
⇔ 16(x2 + y 2 + z 2 ) = 6(x + y + z)2 − 2(x + y + z) + 38
⇔ 5(x2 + y 2 + z 2 ) − 6(xy + yz + zx) − (x + y + z) − 19 = 0.
2 2 2
La matrice de la forme quadratique (x, y, z) 7→ 5(x +y +z )−6(xy+yz+zx)
5 −3 −3
dans la base canonique de R est 3 −3 5 −3 . Ses valeurs propres
−3 −3 5
sont 8, valeur propre d’ordre 2 associée au plan d’équation x + y + z = 0
et −1 valeur propre d’ordre 1 associé à la droite d’équation. Dans le repère
(O, →
−
e1 , →
−
e2 , →
−
e3 ) où →
−
e1 = √12 (1, −1, 0), →
−
e2 = √16 (1, 1, −2) et →
−
e3 = √13 (1, 1, 1)
√ √
3
2
M ∈ (S) ⇔ 8x02 + 8y 02 − z 02 − 3z 0 − 19 = 0 ⇔ 8 x0 − 16 8y 02 − z 02 =
3
19 + 32 .
−−→ λx = t
∗ ∗ ∗
M (x, y, z) ∈ (S) \ {O} ⇔ ∃λ ∈ R / O + λOM ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R , ∃t ∈ R / λy = t2
λz = t3
t = λx y 2
∗ ∗
⇔ ∃λ ∈ R , ∃t ∈ R / y = λx2 ⇔ x 6= 0 et y 6= 0 et z = x3
2 3 x2
z=λ x
⇔ x 6= 0 et y 6= 0 et z = y 2 x.
63
Si on récupère le point O, M (x, y, z) ∈ (S) ⇔ (x = y = 0 ou xy 6=
0) et z = y 2 x.
On peut noter que la surface d’équation z = y 2 x est la réunion du
cône, sommet O compris, et des axes (Ox) et (Oy) qui ne font pas
partie du cône (à l’exception du point O).
2. On note (S) le cône de sommet S et de directrice (C).
−−→
M (x, y, z) ∈ (S) \ {S} ⇔ ∃λ ∈ R∗ / S + λSM ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R∗ / (1 + λ(x − 1), −1 + λ(y + 1),
∗ −1 + λ(y + 1) + λz = 1
⇔ ∃λ ∈ R /
(1 + λ(x − 1))2 + (−1 + λ(y + 1))2 = λz
2 2
2 2 2
⇔ 1+ (x − 1) + −1 + (y + 1) = z
y+z+1 y+z+1 y+z+1
⇔ (2x + y + z − 1)2 + (y − z + 1)2 = 2(y + z + 1)z et y + z + 1 6= 0.
En résumé, M (x, y, z) est dans (S) si et seulement si M = S ou
M 6= S et (2x+y +z −1)2 +(y −z +1)2 = 2(y +z +1)z et y +z +1 6= 0.
Maintenant le point S(1, −1, 0) est dans le plan (P ) d’équation y +
z + 1 = 0 et la courbe (C) n’a aucun point dans ce plan. Donc la
surface (S) contient un et un seul point de ce plan.
Notons alors (S 0 ) la surface d’équation (2x+y +z −1)2 +(y −z +1)2 =
2(y + z + 1)z et vérifions que l’intersection de (S 0 ) et de (P ) est {S}.
Ceci montrera que (S 0 ) = (S).
y+z+1=0
M (x, y, z) ∈ (S) ∩ (P ) ⇔
(2x + y + z − 1)2 + (y − z + 1)2 = 2(y + z + 1)z
y+z+1=0 y = −1
⇔ 2x + y + z − 1 = 0 ⇔ z=0 ⇔M =S
y−z+2=0 x=1
−→ −−→
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ M = S ou M 6= S et d(O, (SM )) = 3 ⇔ M = S ou M 6= S et kSO ∧ SM k
−→ −−→ −−→
⇔ kSO ∧ SM k = 3kSM k ⇔ k(0, 5, 0) ∧ (x, y − 5, z)k = 3k(x, y − 5, z)k
⇔ (5z)2 + (5x)2 = 9(x2 + (y − 5)2 + z 2 ) ⇔ 16x2 − 9(y − 5)2 + 16z 2 = 0.
64
2. Soit M0 (x0 , y0 , z0 ) un point de (S) (c’est-à-dire tel que x20 + x0 y0 +
z0 − 1 = 0). (S) est une surface du second degré. Une équation du
plan tangent à (S) en M0 est fournie par la règle de dédoublement
des termes :
xx0 + 21 (y0 x + x0 y) + 12 (z + z0 ) − 1 = 0.
Ce plan tangent contient le point S(0, 0, 0) si et seulement si z0 = 2 ce
qui montre
2 déjà que la courbe de contact admet pour système d’équa-
x + xy + z − 1 = 0 x2 + xy + 1 = 0
tions ou encore . C’est une
z=2 z=2
hyperbole du plan d’équation z = 2.
Le cône de sommet S circonscrit à(S) est alors le cône de sommet
x2 + xy + 1 = 0
S et de directrice (C) d’équations . On trouve la
z=2
surface d’équation 4x2 + 4xy + z 2 = 0. C’est un cône du second degré.
65
Puisque (S) est un cône de révolution de sommet O et d’axe la droite d’équa-
tions x = y = z, il est plus interessant de fournir le demi angle au sommet θ.
Le point A(1, 1, 1) est!sur l’axe et le point M (2, 2 − 1) est sur le cône. Donc
−→ −−→
OA.OM
3 √1 .
θ = arccos OA×OM = arccos 3√ 3
= arccos 3
Correction 82. Pour tout réel t, (x(t))2 + (y(t))2 = 41 e2t ((cos t − sin t)2 +
(cos t + sin t)2 ) = 12 e2t = 21 (z(t))2 et le support de l’arc considéré est contenu
dans le cône de révolution d’équation z 2 = 2(x2 + y 2 ).
Correction 83. 1.
x = a cos t + λ
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R, ∃m ∈ (C)/ M = m + λ→ −u ⇔ ∃λ ∈ R, ∃t ∈ R/ y = b sin t
z = a cos t sin t +
λ = x − a cos t
y = b sin t
⇔ ∃λ ∈ R, ∃t ∈ R/ y = b sin t ⇔ ∃t ∈ R/
z = a cos t
z = a cos t sin t + x − a cos t
y = b sin t y = b sin t
⇔ ∃t ∈ R/ ⇔ ∃t ∈ R/
z − x = a cos t(sin t − 1) b(z − x) = a cos t(y − b
⇔ b4 (z − x)2 + y 2 a2 (y − b)2 = a2 b2 (y − b)2 .
En effet,
• ⇒ / s’il existe t ∈ R tel que y = b sin t et b(z − x) = a cos t(y − b)
alors
b4 (z − x)2 + y 2 a2 (y − b)2 = b2 a2 cos2 t(y − b)2 + b2 sin2 ta2 (y − b)2 = a2 b2 (y − b)2 (cos2 t + sin2
= a2 b2 (y − b)2 .
66
2.
x=X
y=Y +
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R, ∃m ∈ (C)/ M = m + λ→ −u ⇔ ∃λ ∈ R, ∃(X, Y, Z) ∈ R3 / z=Z+
Y +Z
2
X +Y
2
(y − λ) + (z − λ) = 1 1
⇔ ∃λ ∈ R, ⇔ x2 + y − (y + z − 1) = 1
x2 + (y − λ)2 = 1 2
⇔ 4x2 + (y − z + 1)2 = 4.
x=X −λ
y=Y
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R, ∃m ∈ (C)/ M = m + λ→ −
u ⇔ ∃λ ∈ R, ∃(X, Y, Z) ∈ R3 / z =Z +λ
Z =X
2X 2 + Y 2 = 1
z−λ=x+λ
⇔ ∃λ ∈ R/
2(x + λ)2 + y 2 = 1
2
1
⇔ 2 x + (z − x) + y 2 = 1 ⇔ (x + z)2 + 2y 2 = 2.
2
Correction 85. Un repère de (D) est (A, → −
u ) où A(2, 1, 0) et →
−
u (1, 1, 1).
−−→ − 2
M ∈ (C) ⇔ d(M, (D)) = R ⇔ kAM ∧ →
u k = R2 k→
−
u k2 ⇔ k(x − 2, y − 1, z) ∧ (1, 1, 1)k2 = R2 k(1, 1, 1)k
⇔ (y − z − 1)2 + (x − z − 2)2 + (x − y − 1)2 = 3R2
⇔ 3x2 + 3y 2 + 3z 2 − 2xy − 2xz − 2yz − 6x + 6z + 6 − 3R2 = 0.
67
Enfin le point (x0 , 2x0 , 2x0 ) est sur l’ellipsoïde si et seulement si x20 + 8x20 +
12x20 = 21 ce qui équivaut à x20 = 1.
Les plans cherchés sont les deux plans d’équations respectives x+4y+6z = 21
et x + 4y + 6z = −21.
(D) ⊂ (P0 ) ⇔ ∀λ ∈ R, (−2 + 4λ) − 8z0 + 8y0 λ + 8y0 z0 = 0 ⇔ ∀λ ∈ R, (8y0 + 4)λ + 8y0 z0 − 8z0 − 2 =
1 1
⇔ 8y0 + 4 = 0 et 8y0 z0 − 8z0 − 2 = 0 ⇔ y0 = − et z0 = − .
2 6
On trouve un et un seul plan tangent contenant la droite (D), à savoir le
plan tangent à (S) en 32 , − 21 , − 16 d’équation 3x + 4y + 12z + 2 = 0.
−−→ − 2
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ d(M, (D)) = 3 ⇔ AM ∧ →
u = 9k→
−
u k2
⇔ k(x, y + 1, z − 2) ∧ (3, 3, 1)k2 = 9 × 19 ⇔ (y − 3z + 7)2 + (x − 3z + 6)2 + 9
−−→ →
AM .−
u π −−→ 2 1
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ M = A ou M 6= A et = cos ⇔ AM .→
−
u = AM 2 k→
−
u k2
AM × k→
−
uk 3 4
⇔ 4(3x + 3(y + 1) + (z − 2))2 = 19(x2 + (y + 1)2 + (z − 2)2 )
⇔ 4(3x + 3y + z + 1)2 − 19(x2 + (y + 1)2 + (z − 2)2 ) = 0
⇔ 17x2 + 17y 2 − 15z 2 + 72xy + 24xz + 24yz + 24x − 14y + 84z − 91 = 0.
68