Coniques (Exercices Supplémentaires)

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ESTACA Mathématiques pour la physique

Coniques

Exercice 1. Soit E une ellipse de foyers F et F 0 , M un point fixé de E et


M 0 un point qui se promène sur E. Soient C et C 0 les cercles de centres M et
M 0 de rayons M F 0 et M 0 F 0 . Soient I le point de (F M ) ∩ C tel que M ∈ [F I]
et J le deuxième point d’intersection de C et C 0 .
1. Montrer que (M M 0 ) est bissectrice de l’angle F 0 M J.
2. Que devient J si M 0 tend vers M (on ne demande pas de preuve) ?
3. Montrer que la tangente à E en M est bissectrice extérieure de l’angle
F M F 0.

Exercice 2. Soit P une parabole de foyer F , de directrice D, M un point


de P et H son projeté orthogonal sur D. Montrer que la tangente à P en
M est la médiatrice de [F H]. En déduire un procédé de construction d’une
parabole.

Exercice 3. Déterminer l’ensemble des points d’où l’on peut mener deux
tangentes orthogonales à une parabole.
n o
Exercice 4. Soit E = M (z)/2 |z|2 − 2i (z 2 − z̄ 2 ) = 1 , R la rotation de
centre O et d’angle π4 et E 0 = R(E). Déterminer une équation cartésienne de
E 0 et en déduire le tracé de E.

Exercice 5. 1. 13x2 − 32xy + 37y 2 − 2x + 14y − 5 = 0


2. xy + 3x + 5y − 4 = 0
3. (2x + 3y)2 + 4x + 6y − 5 = 0

Exercice 6. Déterminer astucieusement le sommet et l’axe de la parabole


x(t) = t2 + t + 1 et y(t) = t2 − 2t + 2.
1
Exercice 7. Montrer que la courbe paramétrée x(t) = 2 et y(t) =
t +t+1
t
est une ellipse et la tracer.
t2 + t + 1
Exercice 8 (Équations du second degré). Déterminer la nature et les élé-
ments de la courbe d’équation dans un repère (O,~i, ~j) orthonormé :
1. 16x2 − 24xy + 9y 2 + 35x − 20y = 0.
√ √ √ √
2. 5x2 + 7y 2 + 2xy 3 − (10 + 2 3 )x − (14 + 2 3 )y − 4 + 2 3 = 0.
3. x2 + xy + y 2 = 1.

1
√ √
4. x2 + 2y 2 + 4xy 3 + x + y 3 + 1 = 0.
5. mx2 + 4mx + (m − 1)y 2 + 2 = 0 (m ∈ R).

Exercice 9((Courbe paramétrée). Montrer que le support de la courbe pa-


x = cos t
ramétrée : est une ellipse, et en préciser les éléments.
y = cos t + sin t

Exercice 10 (Points alignés avec le foyer). Soit C une conique de foyer F ,


directrice D, excentricité e. On considère deux points de C, M 6= M 0 alignés
avec F . Montrer que les tangentes à C en M et M 0 se coupent sur D ou sont
parallèles.

Exercice 11 (Orthoptique d’une parabole). Soit P une parabole de foyer


F et de directrice D. Soit M ∈ P , et M 0 le point de P tel que les tangentes
en M et M 0 sont orthogonales.
1. Montrer que ces tangentes se coupent au milieu de [H, H 0 ].
2. Montrer que M, F, M 0 sont alignés.
En déduire dans un repère (O,~i, ~j) donné, toutes les paraboles tan-
gentes aux axes de coordonnées.

Exercice 12 (Cercle circonscrit). Soit C un cercle de centre O, et A, B deux


points distincts de C. Soit ∆ le diamètre parallèle à (AB).
Pour M ∈ C, on note P, Q les intersections de (M A) et (M B) avec ∆.
Chercher le lieu du centre du cercle circonscrit à M P Q.

Exercice 13 (Projection sur le diamètre d’un cercle). On donne un cercle C


de centre O et A ∈ C. Pour M ∈ C, on construit le projeté N sur le diamètre
perpendiculaire à (OA), et I, le point d’intersection de (OM ) et (AN ). Quel
est le lieu de I ?

Exercice 14 (M F + M H = 2a). Soit F un point, D une droite ne passant


pas par F , et a > 12 d(F, D).
Trouver l’ensemble des points M tels que M F + d(M, D) = 2a.

Exercice 15 (Paraboles passant par un point). Soient D une droite et F ∈


D.
Montrer que pour tout point M ∈ / D, il passe exactement deux paraboles de
foyer F et d’axe D.
Montrer que les tangentes à ces paraboles en M sont orthogonales.

Exercice 16 (Longueur minimale d’une corde normale, Ensi Physique 93).


Soit P une parabole de paramètre p et A ∈ P. Soit B le point où la normale
à P en A recoupe P. Déterminer la longueur minimale de AB.

Exercice 17 (Cordes perpendiculaires, Centrale P’ 1996). On considère une


parabole dans le plan euclidien.

2
1. Exprimer l’équation d’une droite passant par deux points A et B de
la parabole à l’aide d’un déterminant d’ordre 3.
2. A, B, C étant trois points sur la parabole, exprimer le fait que (AB)
et (AC) sont perpendiculaires.
3. On fixe A sur la parabole, B et C sont deux points de la parabole
variables tels que (AB) et (AC) sont perpendiculaires. Montrer que
(BC) passe par un point fixe M .
4. Quel est le lieu de M quand A varie ?

Exercice 18 (Normales concourantes, Centrale P’ 1996). Soit P la parabole


d’équation y 2 = 2px et M0 = (x0 , y0 ) ∈ P.
1. Discuter l’existence et le nombre de points M ∈ P distincts de M0
tels que la normale à P en M passe par M0 .
2. Dans le cas où il y a deux solutions, M1 et M2 , trouver le lieu géomé-
trique du centre de gravité du triangle M0 M1 M2 .

Exercice 19 (Croisillons sur une parabole, Centrale MP 2000). Pour p > 0


on donne la courbe Γ d’équation y 2 = 2px. Soit un carré ABCD tel que
B, D ∈ Γ et A, C appartiennent à l’axe de symétrie de Γ.
1. Quelle relation lie les abscisses de A et C ?
2. On construit une suite (Mn ) de points de Ox, Mn d’abscisse xn , telle
que xn+1 > xn et Mn Mn+1 est la diagonale d’un carré dont les deux
autres sommets appartiennent à Γ. Déterminer un équivalent de xn
quand n → ∞.

Exercice 20 (Orthoptique d’une ellipse). Soit E une ellipse de foyers F, F 0 ,


de centre O, de dimensions a et b.
Soient M, M 0 ∈ E tels que les tangentes à E sont perpendiculaires en un
point T .
Montrer que T F 2 + T F 02 = 4a2 . Quel est le lieu de T quand M et M 0
varient ?
x2 y2
Exercice 21 (Tangentes à une ellipse). Soient E : 4a2
+ 4b2
= 1, et E 0 :
x2 y2
a2
+ b2
= 1.
1. CNS sur u, v, w pour que la droite d’équation ux + vy + w = 0 soit
tangente à E 0 ?
2. Soient (M P ), (M Q) deux tangentes à E 0 avec M, P, Q ∈ E. Montrer
que (P Q) est aussi tangente à E.

Exercice 22 (Points mobiles avec P Q = constante). Soient P un point


mobile sur Ox, et Q un point mobile sur Oy tels que P Q reste constante.
1. Pour α ∈ R, déterminer le lieu, Cα , de Bar(P : 1 − α, Q : α).

3
2. Soit R le quatrième point du rectangle OP QR. Démontrer que la
tangente à Cα en un point M est perpendiculaire à (RM ).

Exercice 23 (F M T est rectangle en F ). Soit E une ellipse de foyer F ,


directrice D. Soit M ∈ E hors de l’axe focal, et T le point d’intersection de
la tangente en M et de la directrice D. Montrer que F M T est rectangle en
F.

Exercice 24 (1/OM 2 + 1/OP 2 ). Soit E un ellipse de centre O et de dimen-


sions a, b. Soient M, P ∈ E tels que OM P soit rectangle en O.
1 1 1 1
1. Montrer que OM 2
+ OP 2
= a2
+ b2
.
2. En déduire que (M P ) reste tangente à un cercle fixe de centre O.

Exercice 25 (Cercle sur une tangente). Soit E une ellipse de sommets A, A0 ,


et M ∈ E. La tangente en M coupe les tangentes en A, A0 en P, P 0 . Montrer
que le cercle de diamètre [P, P 0 ] passe par les foyers de E.

Exercice 26 (Projection non orthogonale). Soient F un point, D une droite


~ une direction ni égale ni perpendiculaire à D.
ne passant pas par F , et ∆ ~
Pour M ∈ P, on note H le projeté de M sur D parallèlement à ∆. ~ Quel est
l’ensemble des points M tels que M F = M H ?

Exercice 27 (Triangle rectangle sur une hyperbole). Soit H une hyperbole


équilatère de dimension a. On se place dans un ROND (O,~i, ~j) construit sur
les asymptotes de H.
1. Déterminer l’équation de H dans ce repère.
2. Soit ABC un triangle rectangle en A dont les trois sommets sont sur
H. Montrer que la tangente en A est orthogonale à (BC).
3. Soit ABC un triangle quelconque dont les sommets sont sur H. Mon-
trer que l’orthocentre y est aussi.

Exercice 28 (Cercle sur une tangente). Soit H une hyperbole de sommets


A, A0 , et M ∈ H. La tangente en M coupe les tangentes en A, A0 en P, P 0 .
Montrer que le cercle de diamètre [P, P 0 ] passe par les foyers de H.

Exercice 29 (Triangle équilatéral). Soient A, F deux points distincts, D


leur médiatrice, H l’hyperbole de foyer F , directrice D, excentricité 2, et C
un cercle passant par A et F , de centre I.
~ , D) ≡ (IF
1. Pour M ∈ C, montrer que M ∈ H ⇔ 3(IM ~ , D) [2π].
2. En déduire que si I ∈
/ (AF ), C coupe H aux sommets d’un triangle
équilatéral.
~ OM
Exercice 30 ((OA, ~ ) ≡ 2(AM
~ , AO)).
~ Soient O, A deux points distincts
~
du plan. Trouver les points M tels que (OA, OM~ ) ≡ 2(AM~ , AO).
~

4
Exercice 31 (Lieu géométrique). Soient A, A0 deux points distincts et C le
cercle de diamètre [A, A0 ]. Pour P ∈ C, on construit : P 0 le symétrique de P
par rapport à (AA0 ), et M le point d’intersection de (AP ) et (A0 , P 0 ). Quel
est le lieu de M ?

Exercice 32 (Triangle sur une hyperbole, Ensi P 91). Soit H une hyperbole
équilatère et ABC un triangle dont les sommets appartiennent à H. Montrer
que l’orthocentre, H, du triangle appartient aussi à H. Comparer H et le
point Q où le cercle circonscrit à ABC recoupe H.

Exercice 33 (Étude d’équations). Déterminer les natures des surfaces d’équa-


tion :
1. x2 + y 2 + z 2 − 2xy + 2xz + 3x − y + z + 1 = 0.
2. (x − y)(y − z) + (y − z)(z − x) + (z − x)(x − y) + (x − y) = 0.
3. x2 + 9y 2 + 4z 2 − 6xy − 12yz + 4zx + 4 = 0.
4. x2 − 2y 2 − z 2 + 2xz − 4yz + 3 = 0.
5. 2x2 + 2y 2 + z 2 + 2xz − 2yz + 4x − 2y − z + 3 = 0.
6. xy + xz + yz + 1 = 0.
7. 2x2 + 2y 2 − z 2 + 5xy − yz + xz = 0.
8. xy + yz = 1.
9. x2 + 4y 2 + 5z 2 − 4xy − 2x + 4y = 0.
On fera le minimum de calculs nécéssaires pour pouvoir conclure.

Exercice 34 (Repère non orthonormé). Soit S une surface d’équation ax2 +


by 2 + cz 2 + 2dxy + 2exz + 2f yz + 2gx + 2hy + 2iz + j = 0 dans un repère
non orthonormé. Montrer que c’est quand même une quadrique.

Exercice 35 (Centre de symétrie). Soit S une quadrique d’équation f (x, y, z) =


0. On note q la forme quadratique associée à f .
1. Montrer que, pour tout point A et tout vecteur ~h, on a : f (A + ~h) =
~ (A) | ~h) + q(~h).
f (A) + (∇f
2. On suppose que S n’est pas incluse dans un plan. Montrer qu’un point
~ (Ω) = ~0.
Ω est centre de symétrie de S si et seulement si ∇f
3. En déduire que si 0 n’est pas valeur propre de la matrice de q, alors
S admet un centre unique.

Exercice 36 (Cône s’appuyant sur une ellipse). Soit E l’ellipse d’équations :


y2
( 2
x
a2
+ b2 = 1
et Ω = (x0 , y0 , z0 ) avec z0 6= 0. On note C le cône de sommet
z=0
Ω engendré par E.
1. Chercher une équation cartésienne de C.

5
2. Quels sont les points Ω tels que C ∩ Oyz soit un cercle ?
Exercice 37 (Sections circulaires). 1. On considère la forme quadra-
2 2 2
tique q(x, y, z) = ax + by + cz avec a ∈ [b, c].
(a) Montrer qu’il existe y, z ∈ R tels que y 2 + z 2 = 1 et by 2 + cz 2 = a.
(b) En déduire qu’il existe une base orthonormée
 deR3 dans laquelle
a 0 ∗
la matrice de q est de la forme : M = 0 a ∗.
∗ ∗ ∗
2. Soit E un ellipsoïde de centre O. Montrer qu’il existe un plan P qui
coupe E selon un cercle de centre O. Montrer que les sections de E
par des plans parallèles à P sont des cercles.
3. Peut-on généraliser à une quadrique quelconque ?
Exercice
( 38 (Rotation d’une droite). 1. Soit D la droite d’équations
y=1
où λ est un réel non nul fixé. Déterminer une équation
x = λz
cartésienne et la nature de la surface S engendrée par la rotation de
D autour de Oz.
2. En déduire que tout hyperboloïde de révolution à une nappe est
réunion d’une famille de droites (surface réglée).
3. Généraliser à un hyperboloïde à une nappe quelconque.
Exercice 39 (Droites sur un paraboloïde hyperbolique). Soit P le parabo-
loïde d’équation z = xy. Montrer que par tout point M ∈ P, il passe deux
droites et deux seulement incluses dans P.
(
x2 − y 2 − 4x + 2 = 0
Exercice 40 (Hyperbole en rotation). Soit C la courbe d’équations :
x + z = 1.
1. Déterminer la nature et les éléments remarquables de C.
2. Chercher une équation cartésienne de la surface S engendrée par la
rotation de C autour de Oz et reconnaître S.
Exercice 41 (Volume d’un ellipsoïde). Soit S la surface d’équation x2 +
y2 3z 2
2 + 4 + xz = 1. Montrer que S est un ellipsoïde et en calculer le volume
intérieur.
Exercice 42. Équation d’un cône
Déterminer les réels λ tels que la surface d’équation : x(λ − y) + y(λ − z) +
z(λ − x) = λ soit un cône. Préciser alors le sommet et la nature du cône.
Exercice 43 (Plan tangent à un ellipsoïde). Soit E un ellipsoïde d’équation
2
x2 2
a2
+ yb2 + zc2 = 1 et P un plan d’équation ux + vy + wz = 1. Montrer que P
est tangent à E si et seulement si a2 u2 + b2 v 2 + c2 w2 = 1.

6
Exercice 44 (Normale à un ellipsoïde). Soit E un ellipsoïde d’équation
2
x2 2
a2
+ yb2 + zc2 = 1, M un point de E, et P, Q, R les intersections de la normale
en M à E avec les plans Oyz, Oxz, Oxy. Montrer que M P , M Q, M R sont
dans un rapport constant (indépendant de M ).

Exercice 45 (Points équidistants de deux droites). Soient D, D0 deux droites


non coplanaires et S l’ensemble des points équidistants de D et D0 . Montrer
que S est un paraboloïde hyperbolique. (Utiliser un repère judicieux)

Exercice 46 (M F = eM H). On considère un point F , un plan P ne passant


pas par F et un réel e > 0. Montrer que l’ensemble, S, des points M tels
que M F = ed(M, P ) est une quadrique de révolution. Préciser les différents
cas possibles.

Exercice 47 (M F = ed(M, D)). Dans l’espace, on considère un point F ,


une droite D ne passant pas par F et un réel e > 0. Montrer que l’ensemble,
S, des points M tels que M F = ed(M, D) est une quadrique. Préciser les
différents cas possibles.

Exercice 48 (d(M, P )2 + d(M, D)2 = cste). On considère un plan P et


une droite D sécants. Déterminer le lieu des points M tels que d(M, P )2 +
d(M, D)2 = a (constante fixée).

Exercice 49 (Points équidistants d’un plan et d’une droite). ( Dans l’espace,


y=0
soit P le plan d’équation z = 0 et D la droite d’équations :
x cos θ − z sin θ = 0.
(0 6 θ < π2 )
Quel est le lieu des points M tels que d(M, P ) = d(M, D) ?

Exercice 50 (Sphères équidistantes d’une sphère et d’un plan). Dans l’es-


pace, on considère un plan P et une sphère S. Quel est le lieu des centres
des sphères tangentes à S et à P ?

Exercice 51 (Appellations incontrolées). La liste des quadriques semble


comporter des oublis : paraboloïde parabolique, cône hyperbolique,. . .Dresser
la liste de toutes les surfaces oubliées et constater qu’elles sont connues sous
d’autres appellations.

Exercice 52 (*IT). Le plan est rapporté à un repère orthonormé R =



− → −
(0, i , j ). Eléménts caractéristiques de la conique dont une équation carté-
sienne dans R est
— 1. y 2 = x,
2. y 2 = −x,
3. y = x2 ,
4. y = −x2 .

7
x2 y2
— 1. 25 + 9 = 1,
x2 y2
2. 9 + 25 = 1,
3. x2 + 2y 2 = 1.
x2 y2
— 1. 16 − 9 = 1,
2 2
2. − x16 + y9 = 1,
3. x2 − y 2 = 1.
Exercice
 → 53 (*IT). Le plan est rapporté à un repère orthonormé R =
− → −
0, i , j . Eléménts caractéristiques de la courbe dont une équation dans
R est
— 1. y = x2 + x + 1,
2. y 2 + y − 2x = 0,

3. y = 2x + 3.
— 1. x2 + x + 2y 2 + y = 0,

2. y = −2 −x2 + x.
— x2 − y 2 + x + y + 1 = 0.
Exercice 54 (**IT). Le plan est rapporté à un repère orthonormé R =

− → −
(0, i , j ). Nature et éléments caractéristiques de la courbe dont une équation
en repère orthonormé est
1. y = x1 ,
2. 41x2 − 24xy + 34y 2 − 106x + 92y + 74 = 0,
3. x2 + 2xy + y 2 + 3x − 2y + 1 = 0,
4. (x − y + 1)2 + (x + y − 1)2 = 0,
5. x2 + y 2 − 3x − y + 3 = 0,
6. x(x − 1) + (y − 2)(y − 3) = 0,
7. (x + y + 1)(x − y + 3) = 3,
8. (2x + y − 1)2 − 3(x + y) = 0.
Exercice 55 (*IT). Etudier les courbes dont une équation polaire (en repère
orthonormé direct) est
1
1. r = 1+2 cos θ ,
1
2. r = 1+cos θ ,
1
3. r = 2+cos θ ,
1
4. r = 1−sin θ ,
1
5. r = 2−cos θ .

Exercice 56 (***). Déterminer l’image du cercle trigonométrique par la


fonction f : C → C .
1
z 7→ 1+z+z 2

8
Exercice 57 (**). Déterminer l’orthoptique d’une parabole , c’est-à-dire
l’ensemble des points du plan par lesquels il passe deux tangentes à la para-
bole, perpendiculaires l’une à l’autre.
Exercice 58 (***). 1. Droite de Simson. Soit (A, B, C) un triangle
et M un point du plan. Montrer que les projetés orthogonaux P , Q
et R de M sur les cotés (BC), (CA) et (AB) du triangle (ABC) sont
alignés si et seulement si M est sur le cercle circonscrit à (ABC). La
droite passant par P , Q et R s’appelle la droite de Simson du point
M relativement au triangle ABC (ou au cercle (ABC)).
2. Parabole tangente aux trois côtés d’un triangle. Lieu des foyers
des paraboles tangentes à trois droites deux à deux non parallèles. En
particulier, fournir la construction des points de contacts.
Exercice 59 (**). (C) est le cercle de diamètre [A, B]. (D) est la tangente
en A à (C). P est un point variable sur (C) et (T ) la tangente en P à (C). (T )
recoupe (D) en S. La perpendiculaire à (AB) passant par P coupe (BS) en
M . Ensemble des points M ?
3 →
− → − → −
Exercice 60 (***). Soit, dans
 R rapporté à un repère orthonormé (O, i , j , k ),
y = x2 + x + 1
la courbe (Γ) d’équations . Montrer que (Γ) est une pa-
x+y+z =1
rabole dont on déterminera le sommet, l’axe, le foyer et la directrice.
Exercice 61 (*). Que vaut l’excentricité de l’hyperbole équilatère (une hy-
perbole est équilatère si et seulement si ses asymptotes sont perpendicu-
laires) ?
Exercice 62 (***). Soit P un polynôme de degré 3 à coefficients réels.
Montrer que la courbe d’équation P (x) = P (y) dans un certain repère or-
thonormé, est en général la réunion d’une droite et d’une ellipse d’excentricité
fixe.
Exercice 63 (***). Soit (H) une hyperbole équilatère de centre O et P et
Q deux points de (H) symétriques par rapport à O. Montrer que le cercle
de centre P et de rayon P Q recoupe (H) en trois points formant un triangle
équilatéral de centre P .
Exercice 64 (***). Equation cartésienne de la parabole tangente à (0x) en
(1, 0) et à (0y) en (0, 2).
Exercice 65 (**). Etudier les courbes dont une équation en repère ortho-
normé est :
1. 2x2 + 6xy + 5y 2 + 4x + 6y + 1 = 0.
2. x2 + 2xy + y 2 + 3x − 2y + 1 = 0.
3. 2x2 − 4xy − 3x + 3y + 1 = 0.

9

4. −5x2 + 6 3xy + y 2 − 4 = 0.
5. 4x2 + 12xy + 9y 2 − 2x + 1 = 0.
6. (x − y + 1)2 + (x + y − 1)2 = 0.
7. x2 + y 2 − 3x − y + 2 = 0.
8. x(x − 1) + (y − 2)(y − 3) = 0.
9. (x + 2y − 4)(x − y − 1) = 3.
10. (2x + y − 1)2 − 3(x + y) = 0.

Exercice 66 (**). Etudier les courbes dont une équation polaire (en repère
orthonormé direct) est
2
1. r = 1−2 cos θ ,
6
2. r = 2+cos θ ,
2
3. r = 1−sin θ .

Exercice 67 (***). 1. Montrer que toute courbe de degré inférieur ou


égal à 2 admet une représentation paramétrique de la forme

x(t) = PR(t)
(t)
(

Q(t)
y(t) = R(t)

où P , Q et R sont des polynômes de degré inférieur ou égal à 2 et mon-


trer réciproquement que toute courbe paramétrée du type précédent
est une courbe de degré inférieur ou égal à 2.
(
x = t22t+1
+2t−1
2. Etudier la courbe 2 −1 .
y = t2t+2t−1

Exercice 68 (**). Déterminer l’orthoptique d’une parabole, c’est-à-dire


l’ensemble des points du plan par lesquels il passe deux tangentes à la para-
bole qui soient perpendiculaires.

Exercice 69 (***). 1. (Droite de Simson) Soient ABC un triangle et


M un point du plan.
Montrer que les projetés orthogonaux P , Q et R du point M sur
les côtés (BC), (CA) et (AB) du triangle ABC sont alignés si et
seulement si M est sur le cercle circonscrit au triangle ABC. La droite
passant par les points P , Q et R s’appelle la droite de Simson du point
M relativement au cercle (ABC).
2. (Parabole tangente aux trois côtés d’un triangle) Lieu des foyers des
paraboles tangentes à trois droites deux à deux non parallèles. Fournir
en particulier la construction des points de contacts.

10
Exercice 70 (***). (C) est le cercle de diamètre [AB]. (D) est la tangente en
A au cercle (C). P est un point variable sur le cercle (C) et (T ) la tangente
en P au cercle (C). (T ) recoupe (D) en S. La perpendiculaire à la droite
(AB) passant par P coupe la droite (BS) en M . Ensemble des points M ?

Exercice 71 (**). L’espace de dimension 3 est rapporté à un repère ortho-


normé (O, i, j, k). On note (Γ) la courbe d’équations

y = x2 + x + 1

.
x+y+z−1=0

Montrer que (Γ) est une parabole dont on déterminera le sommet, l’axe, le
foyer et la directrice.

Exercice 72 (**). Soit P un polynôme de degré 3 à coefficients réels. Mon-


trer que la courbe d’équation P (x) = P (y) dans un certain repère ortho-
normé, est en général la réunion d’une droite et d’une ellipse d’excentricité
fixe.

Exercice 73 (***). Soit (H) une hyperbole équilatère de centre O et P et


Q deux points de (H) symétriques par rapport à O. Montrer que le cercle
de centre P et de rayon P Q recoupe (H) en trois points formant un triangle
équilatéral de centre P .

Exercice 74 (**). Equation cartésienne de la parabole (P) tangente à (Ox)


en (1, 0) et à (Oy) en (0, 2).

Exercice 75 (** I). Nature et « éléments caractéristiques » de la quadrique


(S) dont une équation dans un repère orthonormé donné R = (O, i, j, k) de
l’espace de dimension 3 est :
1. x2 + y 2 + z 2 − 2yz − 4x + 4y − 1 = 0.
2. x2 + y 2 + z 2 + 2xy − 1 = 0.
3. x2 + y 2 + z 2 − 2xy + 2xz + 3x − y + z + 1 = 0.
4. x2 + 4y 2 + 5z 2 − 4xy − 2x + 4y = 0.
5. x2 − 4x − 3y − 2 = 0.
6. 7x2 − 2y 2 + 4z 2 + 4xy + 20xz + 16yz − 36x + 72y − 108z + 36 = 0.
7. (x − y)(y − z) + (y − z)(z − x) + (z − x)(x − y) + (x − y) = 0.
8. xy + yz = 1.
9. xy + yz + zx + 2y + 1 = 0.

Exercice 76 (**). Déterminer la  quadrique contenant le point A(2, 3, 2) et


z=0 x=0
les deux paraboles (P) d’équations et (P 0 ) d’équations .
y 2 = 2x y 2 = 2z

11
Exercice 77 (***). Démontrer que toute équation du second degré symé-
trique en x, y et z est l’équation d’une surface de révolution (une surface
(S) est dite de révolution d’axe (D) si et seulement si (S) est invariante par
toute rotation d’axe (D)).
Exercice 78 (***). Former l’équation de  la surface de révolution (S) en-
x=z+2
gendrée par la rotation de la droite (D) autour de la droite
y = 2z + 1
(∆) d’équations x = y = z. Quelle surface obtient-on ?
Exercice 79 (***). Equation du cône de sommet S et de directrice (C) dans
les cas suivants :
1. S(0, 0, 0) et (C) : x = t, y = t2 , z = t3 , t ∈ R∗ .

y+z =1
2. S(1, −1, 0) et (C) : .
x2 + y 2 = z
Exercice 80 (***). Trouver une équation du cône de sommet S circonscrit
à la surface (S) quand
1. S(0, 5, 0) et (S) : x2 + y 2 + z 2 = 9,
2. S(0, 0, 0) et (S) : x2 + xy + z − 1 = 0. (Préciser la courbe de contact.)
(Définitions. Le cône (C) de sommet S circonscrit à la surface (S) est la
réunion des tangentes à (S) passant par S. D’autre part, une droite est
tangente à la surface (S) en un point M si et seulement si elle passe par M
et est contenue dans le plan tangent à (S) en M ).
Exercice 81 (***). Pour quelles valeurs de λ la surface (S) d’équation
x(λ − y) + y(λ − z) + z(λ − x) − λ = 0 est-elle un cône du second degré ? En
préciser alors le sommet et une directrice.
x = 21 et (cos t − sin t)




Exercice 82 (*). Montrer que l’arc paramétré y = 12 et (cos t + sin t) est


z = et

tracé sur un cône du second degré de sommet O.
Exercice 83 (***). Equation cartésienne du cylindre (C) de direction → −u et
de directrice (C) dans les cas suivants :
1. →

u (1, 0, 1) et (C) : x = a cos t, y = b sin t, z = a sin t cos t (a et b tous
deux non nuls).

y+z =1
2. →

u (0, 1, 1) et (C) : .
x2 + y 2 = 1
Exercice 84(**). Equation du cylindre (C) de section droite la courbe (C)
z=x
d’équations
2x2 + y 2 = 1

12
Exercice 85 (** I). Equation cartésienne
 du cylindre de révolution (C) de
x=z+2
rayon R et d’axe (D) d’équations . Déterminer R pour que la
y =z+1
droite (Oz) soit tangente au cylindre.

Exercice 86 (*). Trouver les plans tangents à l’ellipsoïde d’équation x2 +


2y 2 + 3z 2 = 21 qui sont parallèles au plan d’équation x + 4y + 6z = 0.

Exercice 87 (**). Trouver les plans tangents à la surface (S) d’équation


x − 8yz = 0 
et contenant la droite (D)
y=1
d’équations .
x + 4z + 2 = 0

Exercice 88 (** I). 1. Equation du cylindre de révolution (C) d’axe la


droite d’équations x = y + 1 = 3z − 6 et de rayon 3.
2. Equation du cône de révolution (C) d’axe la droite d’équations x =
y + 1 = 3z − 6, de sommet S(0, −1, 2) et de demi-angle au sommet π3 .

13
   
1 4 1 3
Correction 8. 1. Parabole. axes = 5 , 5 . sommet : X = − 45 ,
−3 4
Y = − 16
5 .

 
1
2. Ellipse. Ω = , axes à − π3 , π6 , a = 2, b = 2.
1

 
0
q
3. Ellipse. Ω = , axes à − π4 , π4 , a = 2, b = 23 .
0
4.  
−2
5. Centre .
0


 m < 0 ⇒ ellipse horizontale.
0 < m < 1/2 ⇒ hyperbole verticale.


 1/2 < m < 1 ⇒ hyperbole horizontale.
1 < m ⇒ ellipse verticale.

q √
Correction 9. axes d’angle − 2 arctan 2 [π/2], excentricité = 3 25−5 .
1

Correction 10. C : x2 (1 − e2 ) + y 2 + 2e2 dx − e2 d2 = 0


Tu , v : x(u(1 − e2 ) + e2 d) + vy = e2 d(d − u)
uv 0 − u0 v = 0 ⇒ x = d.
Correction 11. 1. Soit O ce milieu. La tangente en M est parallèle à
(F H ), et passe par le milieu de [F, H], donc par le milieu de [H, H 0 ].
0

2. Calcul d’angles. (M~O, M~F ) ≡ (F~H 0 , F ~M 0 ).


Correction 12. Soit O0 ce centre. Les triangles M P Q et M AB sont sem-
blables, donc O’ est l’image de O par l’homothétie de centre M qui trans-
forme A en P .
Soit (A0 B 0 ) la symétrique de (AB) par rapport à O. D’après l’homothétie,
O0 M OM OM − O0 M OO0
= = (cste) = = .
d(O0 , ∆) d(O, (AB)) d(O, (AB)) − d(O0 , ∆) d(O0 , (A0 B 0 ))
Donc O0 décrit une partie d’une conique de foyer O et de directrice (A0 B 0 ).
~ ~
Correction 13. Repère (O, OA
R , j) ⇒ parabole ρ =
R
1+sin θ .

Correction 14. arcs de paraboles de foyer F et de directrices ∆, ∆0 , paral-


lèles à D à la distance 2a de D.
Correction 16. A : (t2 /2p, t), B : (u2 /2p, 2
√ u) avec t(t + u) = −2p . AB est
2 2
minimal pour t = 2p et vaut alors 3p 3.
Correction 17. 1. Parabole : y 2 = 2px ⇒ x = 2pt2 , y = 2pt. Corde :
2
2pa 2pb x2

2pa 2pb y = 0.
1 1 1

14
2. a2 + ab + ac + bc + 1 = 0.
2
3. c = − a +ab+1
a+b .
(BC) : (2pa + y)b2 + (2pa2 + 2p − x)b − (ax + a2 y + y) = 0.
Point fixe : y = −2pa, x = 2p(a2 + 1).
4. Parabole translatée de P de (2p, 0).
2 2 + 2tt + 1 = 0. Il y a deux
Correction 18. √ = (2pt , 2pt) ⇒ 2t √
1. M 0 √
solutions si |t0 | > 2, une seule si |t0 | = 2 et aucune si |t0 | < 2.
2. t1 + t2 = −t0 , t21 + t22 = t20 − 1. Centre : (4pt20 − 2p, 0) (1/2-droite).
p
Correction 19. 1. xC − xA = 2p ± 4p2 + 8pxA.
 q  
2. xn+1 = xn + 8pxn + 4p2 + 2p = xn 1 + x8pn + o √1xn
p
donc
√ √ √ 2
xn+1 = xn + 2p + o(1) et xn ∼ 2pn .
Correction 20. Soient P, P 0 les symétriques de F par rapport aux tan-
gentes. Donc F 0 P = F 0 P 0 = 2a.
Le triangle F P P 0 est rectangle, donc T est le milieu de [P, P 0 ], et T F =
T P = T P 0.
Donc, T F 2 + T F 02 = F 0 P 2 = 4a2 .
T F 2 + T F 02 =√2T O2 + OF 2 + OF 02 donc T appartient au cercle de centre
O et de rayon a2 + b2 .
Correction 21. 1. a2 u2 + b2 v 2 − w2 = 0.
   
2a cos θ 2a cos α
2. M : , P : : (M P ) est tangente à E 0 ⇔ θ ≡
2a sin θ 2a sin α
α ± 2π
3 [2π].
2 y 2
x 2
Correction 22. 1. (1−α)2 + α2 = d .

   
X a/e
Correction 23. M : ⇒T : 2 ⇒ F~M · F~T = 0.
Y b (e − X)/d

Correction 26. Hyperbole d’excentricité 1 ~ ∆)


avec (D, ~ ≡ π
− α.
cos α , 2
a2
Correction 27. 1. xy = 2 .
1
Correction 29. 1. M H = 2MF ⇒ IM H, IM N , et IN F sont sem-
blables.
Correction 30. Soit α ≡ (AM ~ , AO).
~
OM AM AM
sin α = sin(2α) ⇒ 2 cos α = OM .
2
Al-Khâshi ⇒ AMOM (OM − OA) = (OM − OA)(OM + OA).
OM = OA ⇒ α ≡ π4 .
OM 6= OA ⇒ OM = 2d(M, ∆) où ∆ est la médiatrice de [O, A], et M est
du côté de O.

15
 
1/ cos θ
Correction 31. M : ⇒ hyperbole.
− tan θ
Correction
  32. 
On se ramène  hyperboled’équation xy
 à une  = 1. Soient
1 1 1 1
A = a, a , B = b, b , C = c, c . Alors H = − abc , −abc ∈ H.
L’équation du cercle circonscrit à ABC est : x2 + y 2 + αx + βy + γ = 0 et les
points communs au cercle et à H vérifient donc : x4 + αx3 + γx2 + βx + 1 = 0.
1
On connaît 3 racines : x = a, b, c donc la quatrième est q = abc ce qui prouve
que Q et H sont symétriques par rapport à O.
√ √ √
Correction 33. 1. vp = 1, 1± 2. er : X 2 +(1+ 2 )Y 2 +(1− 2 )Z 2 +
3
4 = 0 ⇒ hyperboloïde à 2 nappes.
2. vp = − 23 , − 23 , 0. er : − 23 (X 2 + Y 2 ) + 1
3 = 0 ⇒ cylindre de révolution.
3. vp = 0, 0, 14. er : 14Z 2
+ 4 = 0 ⇒ ∅.
√ √ √
4. vp = 0, −1± 7. er : −(1+ 7 )Y 2 +(−1+ 7 )Z 2 +3 = 0 ⇒ cylindre
hyperbolique.
8X
5. vp = 0, 2, 3. er : 2Y 2 + 3Z 2 − √
6
= 0 ⇒ paraboloïde elliptique.
2 Y2
6. vp = − 12 , − 12 , 1. er : − X2 − 2 + Z 2 + 1 = 0 ⇒ hyperboloïde de
révolution à une nappe.
9Y 2 3Z 2
7. vp = 0, 92 , − 23 . er : 2 − 2 = 0 ⇒ deux plans sécants.

8. vp = 0, ± √12 . er : Y 2 − Z2 = 2 ⇒ cylindre hyperbolique.
1
9. vp = 1, 1, 0. er : X 2 + Y 2 = 5 ⇒ cylindre de révolution.
(xz0 −x0 z)2 (yz0 −y0 z)2
Correction 36. 1. a2
+ b2
= (z − z0 )2 .
x20 z02
2. y0 = 0, a2
− b2
= 1.

Correction 37. 1.
2.
3. Non lorsque la valeur propre médiane est nulle (paraboloïde hyperbo-
lique, cylindre hyperbolique, cylindre parabolique, plans).

Correction 38. 1. x2 + y 2 = 1 + λ2 z 2 .
2.
( √
x − z − 1 = ±y 2
Correction 40. 1. Hyperbole équilatère d’asymptotes :
x + z = 1.
2. x2 + y 2 = 2z 2 , cône de révolution.
1 1 8π
Correction 41. λ1 λ2 λ3 = a2 b2 c2
= 4 ⇒V = 3 .

Correction 42. λ = 0 : S = (0, 0, 0), cône de révolution.


λ = 43 : S = ( 23 , 23 , 32 ), cône de révolution.

16
M~P M~Q M~R
Correction 44. a2
= b2
= c2
.

Correction 47. e < 1 : ellipsoïde de révolution, e = 1 : cylindre parabolique,


e > 1 : hyperboloïde de révolution.

Correction 48. Ellipsoïde.

Correction 49. x2 cos2 θ + y 2 − 2xz cos θ sin θ − z 2 cos2 θ = 0 ⇒ cône ellip-


tique.

Correction 50. Soit r le rayon de S et h la distance du centre I de S à P .


On choisit un repère tel que P = Oxy et I = (0, 0, h). Soit S 0 une sphère de
centre M (x, y, z) :
Pour z > 0 : S et S 0 extérieures ⇔ 2(h + r)z = h2 − r2 + x2 + y 2 .
S à l’intérieur de S 0 ⇔ 2(h − r)z = h2 − r2 + x2 + y 2 si h > r.
S 0 à l’intérieur de S ⇔ 2(h − r)z = h2 − r2 + x2 + y 2 si h < r.
Pour z < 0 : S et S 0 extérieures ⇔ 2(h − r)z = h2 − r2 + x2 + y 2 si h < r.
S 0 à l’intérieur de S ⇔ 2(h + r)z = h2 − r2 + x2 + y 2 si h < r.

Correction 52. On note C la courbe considérée.


1. (a) C est la parabole de sommet O, d’axe focal (Ox), de paramètre
p = 21 tournée vers les x positifs. Son foyer est le point F 41 , 0 et


sa directrice est D : x = − 14 .
(b) C est la parabole de sommet O, d’axe focal (Ox), de paramètre
p = 21 tournée vers les x négatifs. Son foyer est le point F − 14 , 0
et sa directrice est D : x = 41 .
(c) C est la parabole de sommet O, d’axe focal (Oy), de paramètre
p = 12 tournée vers les y positifs. Son foyer est le point F 0, 41 et


sa directrice est D : y = − 14 .
(d) C est la parabole de sommet O, d’axe focal (Oy), de paramètre
p = 12 tournée vers les y négatifs. Son foyer est le point F 0, − 41
et sa directrice est D : y = 41 .
2. (a) C est une ellipse, de centre O avec a = 5 > 3 = b et donc d’axe
focal (Ox).
Ses sommets sont A(5, 0), A0 (−5, 0), B(0, 3) et B 0 (0, −3).

c = a2 − b2 = 4 et donc les foyers sont F (4, 0) et F 0 (−4, 0).
L’excentricité e vaut e = ac = 45 .
Les directrices ont pour équations respectives x = ae = 25 4 et
x = − 25
4 .
(b) C est une ellipse, de centre O avec a = 3 < 5 = b et donc d’axe
focal (Oy).
Ses sommets sont A(3, 0), A0 (−3, 0), B(0, 5) et B 0 (0, −5).

c = b2 − a2 = 4 et donc les foyers sont F (0, 4) et F 0 (0, −4).

17
c
L’excentricité e vaut e = b = 45 .
b 25
Les directrices ont pour équations respectives y = e = 4 et y =
− 25
4 .
x2 y2
(c) x2 + 2y 2 = 1 ⇔ 12
+  2 = 1.
√1
2

C est une ellipse, de centre O avec a = 1 > √12 = b et donc d’axe


focal (Ox).
   
Ses sommets sont A(1, 0), A0 (−1, 0), B 0, √12 et B 0 0, − √12 .
√    
c = a2 − b2 = √12 et donc les foyers sont F √12 , 0 et F 0 − √12 , 0 .
c √1 .
L’excentricité e vaut e = a = 2
a

Les directrices ont pour équations respectives x = = 2 et
√ e
x = − 2.
3. (a) C est une hyperbole√ de centre O et d’axe focal (Ox) avec a = 4 et
b = 3 et donc c = a2 + b2 = 5, puis e = ac = 54 .
Les sommets sont A(4, 0) et A0 (−4, 0) et les foyers sont F (5, 0) et
F (−5, 0).
Les directrices sont les droites d’équations respectives x = ae = 16
5
et x = − 165 .
Les asymptotes sont les les droites d’équations respectives y = 34 x
et y = − 34 x.
(b) C est une hyperbole√ de centre O et d’axe focal (Oy) avec a = 4 et
b = 3 et donc c = a2 + b2 = 5, puis e = cb = 53 .
Les sommets sont B(0, 3) et B 0 (0, −3) et les foyers sont F (0, 5) et
F (0, −5).
Les directrices sont les droites d’équations respectives y = eb = 95
et y = − 95 .
Les asymptotes sont les droites d’équations respectives y = 34 x et
y = − 34 x.

18
−1
5
2
y =
9
2
x −
16
4


x2
3

16
2

−8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6
−1

−2

−3

−4

−5

(c) C est une hyperbole


√ √ O et d’axe focal (Ox) avec a = b = 1
de centre
et donc c = 2, puis e = 2.

Les sommets
√ sont A(1, 0) et A0 (−1, 0) et les foyers sont F ( 2, 0)
et F (− 2, 0).
Les directrices sont les droites d’équations respectives x = √12 et
y = − √12 .
Les asymptotes sont les les droites d’équations respectives y = x
et y = −x.
2
1. (a) y = x2 + x + 1 ⇔ y = x + 12 + 34 ⇔ y − 34 =

Correction 53.
2
x + 12 . C est la parabole de sommet S − 12 , 34 , d’axe focal la

1 1
droite d’équation x=−  2 , de paramètre p = 2 et donc3 de1 foyer
F − 2 , 4 + 4 = − 2 , 1 et de directrice d’équation y = 4 − 4 = 12 .
1 3 1 1

2 2
(b) y 2 + y − 2x = 0 ⇔ y + 12 − 41 − 2x = 0 ⇔  y + 12 =
2 x + 81 . C est la parabole de sommet S − 18 , − 12 , d’axe fo-


cal la droite d’équation y = − 21 , de paramètre p = 1 et donc

19
de foyer F − 81 + 12 , − 12 = 83 , − 12 et de directrice d’équation
 

x = − 81 − 12 = − 85 .

(c) y = 2x + 3 ⇔ y 2 =2 x + 23 et y > 0. C est une demi-parabole


de sommet S − 32 , 0 , d’axe  focal (Ox), de paramètre p = 1 et


donc de foyer F − 32 + 12 , 0 = (−1, 0) et de directrice d’équation
x = − 23 − 12 = −2.
2
2 2 (x+ 1 )
2. (a) x2 + x + 2y 2 + y = 0 ⇔ x + 21 + 2 y + 14 = 83 ⇔ q 22 +
3
8
2
(y+ 14 )
q
1 1 3

 √ 2
3
= 1. C est une ellipse. Centre : − 2 , − 4 . a = 8 >
4
√  q 
3 1 1 3 1
4 = b. Axe focal : y = − 4 . Sommets : A − 2 + 8 , − 4 ,
 q   √   √ 
A0 − 12 − 38 , − 41 , B − 21 , − 14 + 43 et B 0 − 21 , − 14 − 43 . c =
√ √  √ 
a2 − b2 = 43 . e = ac = √12 . Foyers : F − 12 + 43 , − 14 et
 √  √ √
F 0 − 12 − 43 , − 41 . Directrices : x = − 12 + 23 et x = − 12 − 23 .
√ (x− 1 )
2
(b) y = −2 −x2 + x ⇔ y 2 = 4(−x2 + x) et y 6 0 ⇔ 1 22 + y 2 =
 (2)
1 et y 6 0. C est une demi-ellipse. Centre : 12 , 0 . a = 12 < 1 = b.
Axe focal : x = 0. Sommets : A (1, 0), A0(0, 0) et B 0 12, −1 . c 
=
√ √
3 c

3 1

3 0 1

3
2 2
b − a = 2 . e = b = 2 . Foyers : F 2 , 2 et F 2 , − 2 .
Directrices : y = √2 et y = − √23 .
3
2 2
3. x2 −y 2 +x+y+1 = 0 ⇔ x + 12 − y − 21 = −1. C est une hyperbole
de centre − 12 , 21 et d’axe focal la droite d’équation x = − 21 . a =

√ √
b = 1. Sommets : B − 12 , 32 et B 0 − 21 , − 12 . c = a2 + b2 = 2 puis
 
√ √  √ 
e = cb = 2. Foyers : F − 12 , 12 + 2 et F 0 − 12 , 12 − 2 . Directrices :
y = 21 + √12 et y = 21 − √12 .
Asymptotes : y = x + 1 et y = −x.
π
Correction 54. ( note H1 l’hyperbole considérée. On tourne de
1. On 4.
x = √2 (X − Y )
Pour cela, on pose . On a alors
y = √12 (X + Y )

1 1 X2 Y2
y= ⇔ xy = 1 ⇔ (X − Y )(X + Y ) = 1 ⇔ √ 2 − √ 2 = 1.
x 2 2 2
 →
− → −
Ainsi, si R est le repère orthonormé initial O, i , j et R0 est le
 → − → − →
− →
− →
− →
− →
− →

repère O, I , J où I = √12 ( i + j ) et J = √12 (− i + j ), une
équation de H dans R est xy = 1 et une équation de H dans R0

20
X2 2 √ √
est √
( 2)2
− (√Y2)2 = 1. On obtient a = b = 2, c = a2 + b2 = 2
c

et e = a = 2. Les formules de changement de repère s’écrivent
1
(
x = √2 (X − Y )
et les formules inverses s’écrivent
y = √12 (X + Y )
X = √12 (x + y)
(
(dans ce qui suit, les coordonnées d’un point
y = √12 (−x + y)
dans R0 seront notées avec R0 en indice alors que les coordonnées
dans R seront notées sans écrire R en indice).
Centre O(0,0)
.
Asymptotes : bien sûr, les axes (Ox) et (Oy).
Axe focal : l’axe (OX) ou encore la droite d’équation y = x (dans R).
√ √ Sommets A(1,1) et A’(-1,-1)
Sommets : A( 2, 0)R0 , A0 (− 2, 0)R0 et donc .
√ √ √ √
Foyers F ( 2, 2) et F 0 (− 2, − 2).
Foyers : F (2, 0)R0 , F 0 (−2, 0)R0 et donc
Directrices : les droites d’équations X = ± ae = ±1 et donc dans R,

les droites d’équations respectives x + y = ± 2.
2. Le discriminant de cette conique vaut 41 × 34 −  122 = 1250 > 0. Il
x = cos(θ)X − sin(θ)Y
s’agit donc d’une conique du genre ellipse. On pose
y = sin(θ)X + cos(θ)Y
et on détermine θ (ou plutôt cos θ et sin θ) de sorte que le terme en
XY disparaisse. Mais, le coefficient de XY dans

41x2 −24xy+34y 2 = 41(cos(θ)X−sin(θ)Y )2 −24(cos(θ)X−sin(θ)Y )(sin(θ)X+cos(θ)Y )+34(sin(

vaut

−82 cos θ sin θ−24(cos2 θ−sin2 θ)+68 cos θ sin θ = −24(cos2 θ−sin2 θ)−14 cos θ sin θ.

Ce coefficient est nul si et seulement si −12 cos2 θ+12 sin2 θ−7 cos θ sin θ =
0 ou encore, après division par cos2 θ, 12 tan2 θ − 7 tan θ − 12 = 0. On
peut alors prendre tan θ = 43 , puis on peut prendre cos θ = √1+tan
1
2θ =
3
5et sin θ = cos θ tan θ = 35 43 = 45 .
x = 3X−4Y

Posons donc 5 (∗). On a alors
y = 4X+3Y
5

21
1
41x2 − 24xy + 34y 2 − 106x + 92y + 74 = (41(3X − 4Y )2 − 24(3X − 4Y )(4X + 3Y ) + 34(4X
25
− 530(3X − 4Y ) + 460(4X + 3Y ) + 1850)
1
= (625X 2 + 1250Y 2 + 250X + 3500Y + 1850)
25  
2 2 2 28 74
= 25 X + 2Y + X + Y +
5 5 25

Une équation de la courbe dans le repère défini par (∗) est donc X 2 +
2Y 2 + 52 X + 28 74
5 Y + 25 = 0. Ensuite,
1 2
2
X 2 + 2Y 2 + 25 X + 28 74
+ 2 Y + 75 = 1 ⇔

5 Y + 25 = 0 ⇔ X + 5
2 (Y + 7 )2
X + 51 + √ 5 2 = 1.
( 2)

C est une ellipse. On trouve a = 1, b = 2, c = 1 e = √12 puis Centre
Ω (1, −1). Axe focal : 3x+4y+1 = 0 et axe non focal : −4x+3y+7 = 0.
  √ √   √ √ 
Sommets : A 58 , − 15 , A0 25 , − 95 , B 1 − 4 5 2 , −1 + 3 5 2 et B 0 1 + 4 5 2 , −1 − 3 2

5 .
Foyers : F 51 , − 25 et F 0 95 , − 58 . Directrices : 4x − 3y + 3 = 0 et
 

4x − 3y + 17 = 0.
X = √12 (x − y)
(
2 2 2
3. x + 2xy + y = (x + y) . On pose donc ou encore
Y = √12 (x + y)
x = √12 (X + Y )
(
.
y = √12 (−X + Y )

3 2
x2 + 2xy + y 2 + 3x − 2y + 1 = 0 ⇔ 2Y 2 + √ (X + Y ) − √ (−X + Y ) + 1 = 0
2 2
 2  2
1 5 15 1 5
⇔2 Y + √ +√ X+ =0⇔ Y + √ =− √
4 2 2 16 4 2 2
5
C est une parabole de paramètre p = 4√ 2
.
Sommet : S − 16 , 16 . Axe focal : x + y + 14 = 0.
5 1


Foyer : F − 58 , 83 . Directrice : x − y − 14 = 0.


4. C est le point d’intersection des droites d’équation x − y + 1 = 0 et


x + y − 1 = 0 c’est-à-dire le point de coordonnées (0, 1).
2 2
5. x2 + y 2 − 3x − y + 3 = x − 32 + y − 12 + 12 > 0 et donc C est vide.
6. x(x − 1) + (y − 2)(y − 3) = 0 est une équation du cercle de diamètre
[AB] où A(0, 2) et B(1, 3).

22

X =x+y+1
7. Si on pose , on effectue un changement de repère
Y =x−y+3
non orthonormé. Dans le nouveau repère, C admet pour équation car-
tésienne XY = 3 et donc C est une hyperbole. Avec le changement de
repère effectué, on obtient directement les éléments affines de cette
hyperbole mais pas ses éléments métriques : hyperbole d’asymptotes
les droites d’équations x + y + 1 = 0 et x − y + 3 = 0 et donc de
centre (−2, 1). Pour obtenir l’axe focal, l’excentricité, les foyers et les
directrices il faut faire un changement de repère orthonormé.

X = 2x + y + 1
8. Si on pose , C admet pour équation cartésienne
Y = 3x + 3y
dans le nouveau repère Y = X 2 et donc C est une parabole. Pour
obtenir ces éléments métriques, il faut un changement de repère or-
thonormé.
Correction 55. Etudier les courbes dont une équation polaire (en repère
orthonormé direct) est
1 1 1 1 1
1) r = 1+2 cos θ 2) r = 1+cos θ 3) r = 2+cos θ 4) r = 1−sin θ 5) r = 2−cos θ .

1. C est une conique d’excentricité 2 et donc une hyperbole.

1
F′ b b b b b
F
−2 −1 Ω1 2 3 4
−1

−2

−3
L’axe focal est (Ox). Les sommets sont les points d’intersection de C et
(Ox) c’est-à-dire les points M (0) et M (π) de coordonnées cartésiennes
respectives A0 13 , 0 et A(1, 0). Le centre Ω est le milieu de [AA0 ] c’est-
à-dire Ω 32 , 0 . L’un des foyers est F 0 = O et l’autre est le symétrique
de F 0 par rapport à Ω : c’est le point F 34 , 0 . Puisque a = 13 et e = 2,
les directrices sont les droites d’équation x = xΩ − ae = 21 et x = 56 .
Les branches infinies sont obtenues pour θ = ± 2π 3 . Les asymptotes
sont donc les droites passant par Ω d’angle polaire ± 2π 3 . Ce sont les
√ 2

droites d’équations cartésiennes y = ± 3 x − 3 .

23
2. C est une conique d’excentricité 1 et donc une parabole.

1
F b b b
K
−5 −4 −3 −2 −1 1
−1

−2

−3
L’axe focal est (Ox). Le sommet est le point M (0) de coordonnées
cartésiennes S 12 , 0 . Le foyer est F = O. Le point K est le symétrique
de F par rapport à S et a pour coordonnées (1, 0). La directrice a donc
pour équation x = 1.
3. C est une conique d’excentricité e = 21 et donc une ellipse.

1
B b

A′ b b
F ′Ω F
b b b
A
−2 −1 1
b

B′
−1

L’axe focal est (Ox). Les sommets sur cet axe sont A = M (0) de
coordonnées 31 , 0 et A0 = M (π) de coordonnées (−1, 0).

 Le centre
Ω est le milieu de [AA0 ] et a pour coordonnées − 31 , 0 . L’un des
foyers est F = O. L’autre est le symétrique  de F par rapport à
Ω : c’est le point F 0 de coordonnées − 23 , 0 . Par suite, c = 31 b =
√ q 
2 2 1 2
 
√1 . D’où les sommets B − 1 , √1

a2 − c2 = − =
 3 3 3 3 3
0 1 1
et B − 3 , − √3 . Les directrices sont les droites d’équations x =
a
xΩ + e = 1 et x = − 53 .

24
π
 h 1 i h i
= r θ − π2 , θ − π2 = 1+cos π 1
  
4. M θ − 2 θ , θ − 2 = rotO,−π/2 1+cos θ , θ .
1
Donc C est l’image de la parabole d’équation polaire r = 1+cos θ par
le quart de tour indirect de centre O.

−4 −3 −2 −1 1 2 3 4
−1
h i h i
1 1
5. M (θ + π) = [r (θ + π) , θ + π] = 2+cos θ , θ + π = sO 2+cos θ , θ .
1
Donc C est l’image de l’ellipse d’équation polaire r = 2+cos θ par la
symétrie centrale de centre O.

−1 1 2

Correction 56. Un point du plan est sur le cercle de centre O et de rayon


1 si et seulement si son affixe z est de module 1 ou encore si et seulement si
il existe un réel θ tel que z = eiθ . Or, pour θ réel,

e−iθ eiθ
 
1
f (eiθ ) = = = .
1 + eiθ + e2iθ e + 1 + e−iθ
iθ 1 + 2 cos θ
L’ensemble cherché est donc la symétrique par rapport à (Ox) de la courbe
d’équation polaire r = 1+21cos θ . Cette dernière est une ellipse, symétrique
par rapport à (0x). Donc l’ensemble cherché est l’ellipse d’équation polaire
r = 1+21cos θ (voir l’exercice ??, 1)).

Correction 57. Dans un certain repère orthonormé, la parabole P ad-


met une équation cartésienne de la forme x2 = 2py. D’après la règle de

25
dédoublement des  termes, une équation de la tangente Tx0 en un point
x20
(x0 , y0 ) = x0 , 2p de P est

xx0 = p(y + y0 ).
Les tangentes en M0 (x0 , y0 ) et M1 (x1 , y1 ) sont perpendiculaires si et seule-
ment si x0 x1 + p2 = 0. L’orthoptique C est donc l’ensemble des points d’in-
tersection de Tx0 et T−p2 /x0 où x0 décrit R∗ .
2
  
 xx0 = p y + x0
( 2
∗ 2p ∗ tx − py = t2
M (x, y) ∈ C ⇔ ∃x0 ∈ R /   ⇔ ∃t ∈ R / 3
 −x p2 = p y + p32 px + ty = − p2t
x0 2x0
   
 x = 2 1 2 t3 − p4  x = t2 −p2
∗ t +p  2 2t ∗ 2t
⇔ ∃t ∈ R /  ⇔ ∃t ∈ R / .
 y = 2 1 2 − p3 − pt2  y = −p
t +p 2 2 2
2 2 2 2
Maintenant, limt→0+ t −p t −p
2t = −∞ et limt→+∞ 2t = +∞. Comme la fonc-
2 2 2 2
tion t 7→ t −p
2t est continue sur ]0, +∞[, quand t décrit ]0, +∞[, x = t −p
2t
décrit R. Finalement, l’orthoptique C est la droite d’équation y = − p2 ou
encore
l’orthoptique d’une parabole est sa directrice.

F
b

26
Correction 58. 1. Soit M un point du plan. 1er cas. Supposons que
M∈ / (AB) ∪ (AC) ∪ (BC).

−−→ −→ −−→ −−→ −→ −−→


P, Q et R alignés ⇔ P Q, P R = 0 [π] ⇔ P Q, P M = P R, P M [π].

Maintenant, puisque les triangles M P C et M QC sont rectangles en


P et Q respectivement, les points P et Q sont sur le cercle de diamètre
−−→ −−→ −−→ −−→
[M C]. On en déduit que P Q, P M = CQ, CM [π]. De même,
−→ −−→ −−→ −−→
P R, P M = BR, BM [π]. Par suite,

−−→ −−→ −−→ −−→


P, Q et R alignés ⇔ CQ, CM = BR, BM [π]
−→ −−→ −−→ −−→
⇔ CA, CM = BA, BM [π]
⇔ M appartient au cercle circonscrit au triangle ABC (privé des points A,

2ème cas. Supposons par exemple que M ∈ (AB). Dans ce cas,


M = R. Si de plus M n’est ni A, ni B, alors M 6= P et M 6=
Q puis les droites (M P ) et (M Q) sont perpendiculaires aux droites
(BC) et (AC) respectivement. Si par l’absurde, les points P , Q et R
sont alignés, on a (M P ) = (M Q) et donc (AB)//(AC). Ceci est une
contradiction. Donc, si les points P , Q et R sont alignés, M est l’un
des trois points A, B ou C. La réciproque est immédiate. En résumant
les deux cas,

P , Q et R sont alignés si et seulement si M est sur le cercle circonscrit au triangle ABC.

C
b

Q b

M
b
P b

b b b
R
A B
2. Parabole tangente aux trois côtés d’un triangle. Commençons
par rappeler une construction usuelle de la tangente en un point d’une

27
parabole : le triangle F M H est isocèle en M et la tangente en M à
P est la médiatrice du segment [F H]. Par suite, le projeté orthogonal
P de F sur la tangente (T ) est sur 5T0 ) la tangente au sommet de la
parabole P.

P (T )

M
b

b
F
(T0 )
P b

H (D)

Soient A, B et C trois points non alignés. Si P est une parabole tan-


gente aux droites (BC), (CA) et (AB), les projetés orthogonaux P ,
Q et R de son foyer F sur les droites (BC), (CA) et (AB) sont alignés
sur la tangente au sommet de la parabole P. D’après 1), le point F
est nécessairement sur le cercle circonscrit au triangle ABC. Récipro-
quement, si F est l’un des trois points A, B ou C, F n’est pas solution
car une tangente à une parabole ne passe jamais par son foyer. Soit
donc F un point du cercle circonscrit au triangle ABC et distinct des
points A, B et C. Montrons alors qu’il existe une parabole de foyer F ,
tangente aux droites (BC), (CA) et (AB). On construit les projetés
orthogonaux P , Q et R de F sur les droites (BC), (CA) et (AB).
Ils sont alignés sur la droite de Simson (T0 ) de F relativement au
triangle ABC. La parabole de foyer F et de tangente au sommet (T0 )
est solution du problème posé. La construction des points de contact
est fournie par le graphique de la page précédente : on construit les
symétriques de F par rapport aux points P , Q et R (ces symétriques
sont sur la directrice) puis on remonte perpendiculairement à (T0 )
jusqu’à la parabole.

28
b

b
C
b

Q b

b
F
b
P b

b
S

b b b
R b

A B
(T0 )

Correction 59. On choisit un repère orthonormé dans lequel  A a pour co-


x = R cos t
ordonnées (R, 0) et (C) a pour représentation paramétrique ,
y = R sin t
t ∈ R. Soit P (R cos t, R sin t) un point de (C). La tangente (D) à (C) en A
est la droite d’équation x = R et la tangente (T ) à (C) en P est la droite
d’équation x cos t + y sin t = R.  Quand t ∈ / πZ, (T ) recoupe (D) en le point
S de coordonnées R, R 1−cos t t

sin t ou encore R, R tan 2 .
Une équation de la droite (BS) est − tan 2t (x + R) + 2y = 0. L’abscisse de


M est R cos t et donc


1 t
(xM + R) = 21 R tan 2t (cos t + 1) = R sin t t
   
yM = 2 tan 2 2 cos 2 =
1
2 R sin t.

x = R cos t
L’ensemble des points M est donc le support de l’arc , t ∈ R.
y = 12 R sin t
C’est l’image du cercle C dans l’affinité de base (AB), de direction (D) et de
rapport 12 et donc une ellipse de grand axe [AB].

29
b
P
b
S
b

B A

 → − → − →−
Correction 60. On choisit un repère orthonormé R1 = O0 , I , J , K tel
que le plan d’équation x+y+z = 1 dansR soit le plan  d’équation Z = 0 dans

− 1 √1 √1 →
− 
1

0
R1 . On prend O = (1, 0, 0) puis K = √ , , , I = √ , − √1 , 0 et
3 3 3 2 2

− →
− → − 
1 1 2

enfin J = K ∧ I = √6 , √6 , − √6 . Les formules de changement de repère
s’écrivent
X Y Z

 x= 2 + 6 + 3 +1
 √ √ √

y = − √X2 + √Y6 + √Z3


2Y
 z = −√ + √Z3

6

Ensuite, soit M un point de l’espace dont les coordonnées dans R sont notées
(x, y, z) et les coordonnées dans R1 sont notées (X, Y, Z).

(  2 
y = x2 + x + 1 − √X2 + Y Z X Y Z X Y Z

√ + √ = √ + √ + √ +1 + √ + √ + √ +1
M ∈ (Γ) ⇔ ⇔ 6 3 2 6 3 2 6 3
x+y+z =1 Z=0
(
Z=0
⇔  2
− √X2 + Y

6
= X

2
+ Y

6
+1 + X

2
+ Y

6
+2
(
Z=0
⇔ 
X Y
2
4X 2Y .
√ + √ + √ + √ +3=0
2 6 2 6

On travaille maintenant en dimension 2 et on note encore R1 le repère


 → − → −  2
O0 , I , J . Une équation de (Γ) dans R1 est √X2 + √Y6 + 4X √ +√ 2Y
2 √ 6
+3 = 0

√ 2  x0 = 3X 2 + 2
Y
2 3X Y 4X 2Y
2 + 2 + 2 + 6 + 3 = 0. On pose
ou encore 3 √ √ √
 0 X 3Y
y = − 2 + 2
 √ 0 0
 X = 3x y
2 − 2
 → − → −
ou encore √ 0 et on note R0 = O0 , i0 , j 0 le nouveau repère
0
Y = x2 + 3y

2

30
défini par ces formules.
√ 0 ! √ 0!
2 02 4 3x y0 2 x0 3y 2 7x0 y0
M ∈ (Γ) ⇔ x + √ − +√ + + 3 = 0 ⇔ x02 + √ − √ + 3 = 0
3 2 2 2 6 2 2 3 6 2
2
y0 21 2
    
2 21 1 3 1
⇔ x0 + √ =√ + ⇔ x0 + √ = √ y0 + √ .
3 4 6 2 16 4 6 2 2 8 2
3
(Γ) est une parabole de paramètre p = 4√ 2
. Eléments de (Γ) dans R0 :
   
sommet S − 421
√ ,− √
6
1
8 2 0
, axe : x 0 = − 21
√ , foyer F − 21
4 6
1
√ , √
4 6 4 2 0
, direc-
R R
1
trice : y 0 = − 2√ 2
. Eléments de (Γ) dans R1 en repassant à trois coordon-
( √
  3X + Y = − 221√
nées : sommet S − 1641 √ , − 45
2
√ ,0
16 6
, axe : 6 , foyer
R1 Z=0
( √

11 3
 −X + 3Y = − √12
F − 4√2 , − √6 , 0 , directrice : . Eléments de (Γ)
R1 Z=0

3 13 15
 8x − 4y − 4z + 21 = 0
dans R : sommet S − 4 , 16 , 16 R , axe : , foyer
x+y+z =1

2y − 2z + 1 = 0
F − 78 , 87 , 10 R , directrice :

.
x+y+z =1
Correction 61. Soit H une hyperbole. Il existe un repère orthonormé dans
2 2
lequel H admet une équation catésienne de la forme xa2 − yb2 = 1, (a > 0, b >
0). Dans ce repère, les asymptotes ont pour équations y = ab x et y = − ab x.
2
Elles sont perpendiculaires si et seulement si ab − ab = −1 ou encore si et
seulement si a = b. L’excentricité de H est alors
√ r
c a2 + b2 b2 √
e= = = 1 + 2 = 2.
a a a

L’excentricité de l’hyperbole équilatère vaut 2.

Correction 62. Notons C l’ensemble des points considérés. Pour x réel,


posons P (x) = x3 + Ax2 + Bx + C.

P (x) = P (y) ⇔ (x3 − y 3 ) + A(x2 − y 2 ) + B(x − y) = 0 ⇔ (x − y)((x2 + xy + y 2 ) + A(x + y) + B) =


⇔ y = x ou x2 + xy + y 2 + A(x + y) + B = 0.

C est donc la réunion de la droite d’équation y = x et de la courbe E d’équa-


tion x2 + xy + y 2 + A(x + y) + B = 0. Pour déterminer la nature de E, on
fait un changement de repère orthonormé en posant

31
√1 (X
(
x= 2
−Y)
y= √1 (X +Y)
2

On obtient

1 A
x2 + xy + y 2 + A(x + y) + B = 0 ⇔ ((X − Y )2 + (X − Y )(X + Y ) + (X + Y )2 ) + √ X + B = 0
2 2
√ !2
√ A 2 A2 −
⇔ 3X 2 + Y 2 + 2AX + 2B = 0 ⇔ 3 X + +Y2 =
6 6

E est une ellipse si et seulement si A2 − 12B > 0 (sinon E est un point ou


est vide). Dans ce cas, puisque a = √13 < 1 = b,

√ q q q
c b2 −a2 a2 1 2
e= b = b = 1− b2
= 1− 3 = 3.

Correction 63. On choisit un repère orthonormé dans lequel P a pour co-


ordonnées (a, b), a > 0, b > 0 et l’hyperbole H a pour équation xy = ab. Le
cercle C de centre
√ P et de rayon P Q admet pour représentation paramétrique
x = a + 2√ a2 + b2 cos t √ √
 
, t ∈ R. Soit donc M a + 2 a 2 + b2 cos t, b + 2 a2 + b2 sin t
y = b + 2 a2 + b2 sin t
un point de C.

p p
M ∈ C ⇔ (a + 2 a2 + b2 cos t)(b + 2 a2 + b2 sin t) = ab
p
⇔ 2 a2 + b2 (b cos t + a sin t) + 4(a2 + b2 ) cos t sin t = 0
 
2 2 b a
⇔ 2(a + b ) √ cos t + √ sin t + sin(2t) = 0
a2 + b2 a2 + b2
a b
⇔ sin(2t) + sin(t + t0 ) + 0 où cos(t0 ) = √ et sin(t0 ) = √
2
a +b 2 a + b2
2

⇔ ∃k ∈ Z/ 2t = −t − t0 + 2kπ ou ∃k ∈ Z/ 2t = π + t + t0 + 2kπ
t0 2kπ
⇔ ∃k ∈ Z/ t = − + ou ∃k ∈ Z/ t = π + t0 + 2kπ.
3 3
t = π + t0 + 2kπ fournit le point de coordonnées (−a, −b) c’est-à-dire le point
t0 t0
trois autres points les points M − 3 , M − 3 + 2π

Q. Sinon, on obtient 3
et M − t30 + 4π

3 . On note A, B et C ces trois points.
−→ −−→ Puisque ces
−−→ −−→ trois
points sont sur un cercle de centre P et que P A, P B = P B, P C =
−−→ −→
P C, P A = 2π 3 , le triangle ABC est équilatéral.

32
b

Pb
b

Correction 64. On cherche l’équation d’une telle parabole P sous la forme


(ax + by)2 + 2cx + 2dy + e = 0, a2 + b2 = 1, a > 0.

(1, 0) ∈ P ⇔ a2 + 2c + e = 0 et (0, 2) ∈ P ⇔ 4b2 + 4d + e = 0 .


D’après la règle de dédoublement des termes, une équation cartésienne de
la tangente à P en (1, 0) est a2 x + aby + c(x + 1) + dy + e = 0 ou encore
(a2 +c)x+(ab+d)y+c+e = 0. Cette tangente est l’axe (Ox) si et seulement si
a2 + c = c + e = 0 et ab + d 6= 0.
Une équation cartésienne de la tangente
2
à P en (0, 2) est 2abx + 2b y + cx + d(y + 2) + e = 0 ou encore (2ab +

33
c)x + (2b2 + d)y + 2d + e = 0. Cette tangente est l’axe (Oy) si et seulement
2b2 + d = 2d + e = 0 et 2ab + c 6= 0.
si En résumé, P est solution si et
seulement si

c = −a2


d = −2b2




 e = a2 = 4b2



a2 + b2 = 1 .
ab + d 6= 0




 2ab + c 6= 0




a>0
Maintenant, a2 = 4b2 , a2 + b2 = 1 et a > 0 ⇔ a = √25 et b = ± √15 . Le cas


b= √1 fournit d = − 2 puis ab+d = 0 ce qui est exclu. Donc, nécessairement


5 5
2 1
a = 5 et b = − 5 puis c
√ √ = − 45 , d = − 25 et e = 45 qui sont effectivement
solution du système. On obtient ainsi une et une seule courbe du second
degré solution, à savoir la courbe d’équation cartésienne

(2x − y)2 − 8x − 4y + 4 = 0.

Il reste à vérifier que cette courbe(est effectivement une parabole. On pose


X = √15 (−x − 2y) x = √15 (−X + 2Y )
(
ou encore .
Y = √15 (2x − y) y = √15 (−2X − Y )

8 4 12 16
(2x − y)2 − 8x − 4y + 4 = 0 ⇔ 5Y 2 − √ (−X + 2Y ) − √ (−2X − Y ) + 4 = 0 ⇔ 5Y 2 − √ Y + √
5 5 5 5
 2  
6 16 4
⇔5 Y − √ = −√ X+ √ .
5 5 5 5 5
C est donc effectivement une parabole.

34
7

2 b

1 2 3 4 5 6 7
Correction 65. Dans tout l’exercice, on pose R = (O, i, j) et (Γ) l’ensemble
considéré, d’équation f (x, y) = 0.
1. Pour (x, y) ∈ R2 , posons f (x, y) = 2x2 + 6xy + 5y 2 + 4x + 6y + 1 et
Q((x, y)) = 2x2 + 6xy + 5y 2 .
Le discriminant de cette conique est ∆ = 2×5−32 = 1 > 0 et la courbe
(Γ) est du genre ellipse c’est-à-dire soit une ellipse, éventuellement un
cercle, soit un point, soit l’ensemble vide.
Point critique.
 ∂f
 ∂x (x, y) = 0 
4x + 6y + 4 = 0
⇔ ⇔ x = −1 et y = 0.
 ∂f (x, y) = 0 6x + 10y + 6 = 0
∂y

On note Ω le point de coordonnées (−1, 0) dans le repère R.


Réduction de Q  orthonormée. La matrice de Q dans
 en base
2 3
la base (i, j) est . Son polynôme caractéristique est χA =
3 5
√ √
X 2 −7X +1 et les valeurs propres de A sont α = 7+32 5 et β = 7−32 5 .

Ker(A − αI2 ) est la droite d’équation −(1 + 5)x + 2y = √ 0 et est
engendrée par le vecteur unitaire e1 = √ 1 √ (2, 1 + 5). Puis
10+2
√ 5
Ker(A − αI2 ) est la droite d’équation −(1 − 5)x + √ 2y = 0 et est
engendrée par le vecteur unitaire e2 = √ 1 √ (2, 1 − 5).
10−2 5
Equation réduite de (Γ) dans R0 = (Ω, e1 , e2 )).
Les termes de degré 1 disparaissent car Ω est l’origine de R0 et d’autre
part, Q(xi + yj) = Q(Xe1 + Y e2 ) = αX 2 + βY 2 .

35
Il manque simplement la constante mais si on effectue le changement
de variables x = x0 + aX + bY et y = y0 + cX + dY , la constante est
bien sûr f ((x0 , y0 )). Donc une équation cartésienne de (Γ) dans R0
est αX 2 + βY 2 + f ((−1, 0)) = 0 ce qui s’écrit encore
√ √
7+3 5 2 7−3 5 2
2 X + 2 Y = 1.
Eléménts caractéristiques de la courbe (Γ) dans le repère R0 .
1
(Γ) est une ellipse de centre Ω, d’axe focal (ΩY ) car a = q 7+3√
5
<
2
q 1 √ = b et d’axe non focal (ΩX).
7−3 5
2
- Centre Ω(0, 0)R0 .
2√
√ c 2
- Excentricité c2 = b2 − a2 = − 7+32√5 = 3 5 puis e2 =

7−3 5 b =
√ √
3 √ 5 −45+21 5
7+3 5
= 4 et
p √
e = 12 −45 + 21 5 = 0, 69...
q √   q √   q √ 
7−3 5 7−3 5
- Sommets A 2 , 0 A0 −
2 , 0 B 0, 7+32 5
 q √  R0 R0 R0
0 7+3 5
B 0, − 2
R0 p √
- Foyers ΩF = ΩF 0 = c = 3 5 et puisque (ΩY ) est l’axe focal,
p √ p √
F (0, 3 5) et F 0 (0, − 3 5).
q q
b 2 2√ 2
- Directrices ΩK = ΩK 0 = e = 2 (7−3√5)(−45+21√ =
5) 7−3 5

3 5
=

√ √5
7+3
et donc
6 5
√ √
(D) : Y = 7+3
√ √ 5 et (D0 ) : Y = − 7+3
√ √5 .
6 5 6 5
Eléménts caractéristiques de (Γ) dans R.
√ 2 √ 2
 
  √ √  
x 10+2
√ 5 10+2
√ 5 X
Les formules de changement de repère s’écrivent =  +
y √1+ 5√ √1− 5√ Y
  10+2 5 10−2 5
−1
.
0
p √
- Centre Ω(−1, 0)R et excentricité e = 12 −45 + 21 5 = 0, 69...
√ q √ √ q √ 
 q   q
25−11 5 5−2 5 25−11 5
- Sommets A −1 + 10 , 5
0
et A −1 − 10 , − 5−25 5
R R
puis
√ q √ √ q √
 q   q 
25+11 5 5+2 5 0 25+11 5 5+2 5
B −1 + 10 , 5 et B −1 − 10 , 5
R R
 q √ q √   q √ q √ 
3( 5−1) 3( 5−1) 0 3( 5−1) 3( 5−1)
- Foyers F −1 + 2 , 2 et F −1 − 2 ,− 2
R R

36
√ √
-Directrices (D) : √ 1
√ (2(x + 1) + (1 − √ √ 5 et (D0 ) :
5)y) = 7+3
10−2 5 6 5
√ √
√ 1
√ (2(x + 1) + (1 − 5)y) = − 7+3
√ √5 .
10−2 5 6 5

−2 −1 1 2
−1

−2

2. Pour (x, y) ∈ R2 , posons f (x, y) = x2 + 2xy + y 2 + 3x − 2y + 1 puis


Q((x, y)) = x2 + 2xy + y 2 = (x + y)2 . Q est de rang 1 et donc (Γ)
est du genre parabole c’est-à-dire soit une parabole, soit une réunion
de deux droites parallèles éventuellement confondues, soit l’ensemble
vide.
Si (Γ) est non vide, (Γ) est une conique est de direction asymptotique
d’équation y = −x (fournie par Q(x, y) = 0).
1ère étude. On étudie l’intersection de (Γ) avec une perpendiculaire
quelconque à sa direction. Soit (Dk ) la droite d’équation y = x + k,
k ∈ R.
L’équation aux abscisses des points d’intersection de (Γ) et (Dk ) est
x2 + 2x(x + k) + (x + k)2 + 3x − 2(x + k) + 1 = 0 ou encore
4x2 + (4k + 1)x + k 2 − 2k + 1 = 0.
Le discriminant de cette équation est ∆ = (4k + 1)2 − 16(k 2 − 2k +
1) = 40k − 15. Puisque ce discriminant change de signe, (Γ) est une
parabole.
Le discriminant est nul pour k = 83 ce qui founit la tangente au
sommet (T ) : y = x + 83 et aussi le sommet :
4× 38 +1 5 3 1
xS = − 2×4 = − 16 et yS = xS + 8 = 16 .
5 1

Le sommet de la parabole (Γ) est le point S − 16 , 16 .

5 1
 (T ) en S. Une équation
L’axe focal est la perpendiculaire à la droite
de l’axe focal (∆) est y + 16 = − x − 16 ou encore y = −x − 14 .
Pour obtenir le paramètre, le foyer et la directrice, on constate tout
d’abord au vu du signe du discriminant
 calculé
 plus haut que F =
p 1 1 p 1 1
S + 2 − √2 , √2 et K = S − 2 − √2 , √2 .

37
Il ne manque plus que le paramètre p. Soit M l’un des deux points
de (Γ) situé sur la parallèle à la tangente au sommet passant par F .
La construction usuelle d’une parabole point par point montre que
le quadrilatère (M, F, K, H) est un carré. Le paramètre p cherché est
alors p = F K = F M .
Dans ce cas, la droite (M K) est la tangente à (Γ) en M et la bissectrice
de l’angle des droites (D) et (∆). Cette tangente est donc parallèle à
l’un des axes de coordonnées.
L’équation générale de la tangente en un point (x0 , y0 ) de (Γ) est
fournie par la règle de dédoublement des termes : xx0 + xy0 + x0 y +
yy0 + 32 (x + x0 ) − (y + y0 ) + 1 = 0 ou encore x x0 + y0 + 23 + y(x0 +
y0 − 1) + x0 − y0 + 1 = 0. Cette tangente est parallèle à l’un des axes
de coordonnées si et seulement si x0 + y0 + 23 = 0 ou x0 + y0 − 1 = 0.
M est donc sur l’une des deux droites (∆1 ) : x + y + 23 = 0 ou (∆2 ) :
x + y − 1 = 0 qui sont toutes deux parallèles à l’axe focal (∆) :
x + y + 14 = 0.
p est donc aussi la distance de (∆) à l’une quelconque de ces deux
droites ou la distance d’un point quelconque de (∆) à la droite (∆1 ).
1

Comme le point de coordonnées − 4 , 0 est sur (∆),
|−√14 +0+ 32 | 5
p= 12 +12
= √
4 2
 
5 √1 , √1 5 5 1 5 5 3
 
puis F = S + 8√ − = − 16 − 16 , 16 + 16 = − 8 , 8 et
 2 2
 2
5
− √12 , √12 = − 16 5 5 1 5
= 0, − 14 de sorte
 
K = S − 8√ 2
+ 16 , 16 − 16
que la directrice (D) a pour équation y = x − 14 .

1
F b

−5 −4 −3 −2 −1 S 1
−1

2ème étude. On pose X = √1 (x + y) et Y = √1 (−x + y) ou encore


2 2
x= √1 (X −Y ) et y = √1 (X +Y ) ce qui correspond au changement de
2 2

38
√1 − √12
 
2
bases orthonormées de matrice P =  . On note (e1 , e2 )
√1 √1
2 2
la famille de matrice P dans la base (i, j). Déterminons une équation
de (Γ) dans le repère R0 = (O, e1 , e2 ).

3 2 1 5
(x + y)2 + 3x − 2y + 1 = 0 ⇔ 2X 2 + √ (X − Y ) − √ (X + Y ) + 1 = 0 ⇔ 2X 2 + √ X − √
2 2 2
 2  2 
1 1 5 1 5
⇔2 X+ √ − − √ Y +1=0⇔ X + √ = √
4 2 16 2 4 2 2 2

Eléments de (Γ) dans R0 .


 
1 3
- (Γ) est une parabole de sommet S − 4√ , √
2 8 2 0
.
R
5
- Paramètre p = 4√ 2
. L’axe focal de (Γ) est l’axe (SY ) et le foyer a
une ordonnée strictement supérieure
 à YS .
5 1
- Foyer F = S + √
8 2
= − 4√
(0, 1)R0 2
, √12 0 .
 R 
5 1 1
- Directrice K = S − 8 2 (0, 1)R0 = − 4 2 , − 4√
√ √
2
et donc (D) :
R0
1
Y = − 4√ 2
.
Eléments de la parabole (Γ) dans le repère R.
 
5 √1 XS − √1 YS , √1 XS + √1 YS
- Paramètre p = 4√ 2
. Sommet S = 2 2 2 2
=
R
5 1

− 16 , 16 R .
 
- Le foyer F a pour coordonnées √12 XF − √12 YF , √12 XF + √12 YF =
R
− 58 , 83 R .


- La directrice (D) a pour équation √1 (−x 1


+ y) = − 4√ et donc
2 2
y = x − 14 .
3. Pour (x, y) ∈ R2 , posons f (x, y) = 2x2 − 4xy − 3x + 3y + 1 puis
Q((x, y)) = 2x2 − 4xy = 0.
Le discriminant de cette conique est ∆ = 2 × 0 − (−2)2 = −4 < 0
et la courbe est du genre hyperbole c’est-à-dire soit une hyperbole,
soit une réunion de deux droites sécantes. Dans les deux cas, les deux
directions asymptotiques admettent pour équation respective x = 0
et x = 2y (fourni par Q(x, y) = 0)
Point critique.
 ∂f
 ∂x (x, y) = 0 
4x − 4y − 3 = 0
⇔ ⇔ x = 34 et y = 0.
 ∂f (x, y) = 0 −4x + 3 = 0
∂y
3

On note Ω le point de coordonnées 4, 0 dans le repère R.

39
Asymptotes. Ce sont les droites passant par Ω de directions d’équa-
tions x = 0 et x = 2y. Les asymptotes sont les droites (D1 ) : x = 43
et (D2 ) : x − 34 = 2y.
 La réunion de ces deux droites a pour équation
x − 34 x − 34 − 2y = 0 ou encore 2x2 − 4xy − 3x + 3y + 92 = 0. (Γ)
n’est pas (D1 ) ∪ (D2 ) et donc (Γ) est une hyperbole.
Axe focal et axe transverse.
Ce sont les deux bissectrices de la paire de droites ((D1 ), (D2 )) ou
encore l’ensemble des points à égale distance de ces deux droites ou
encore l’ensemble des points de coordonnées (x, y) dans R tels que
2 2
x − 34 = 15 x − 2y − 34 .
Ce sont donc les droites d’équations respectives x − 34 − √15 x − 2y − 34 =
 

0 et x − 34 + √15 x − 2y − 43 = 0 ou encore y = − 5−1
 
8 (4x − 3) et

y = 5+18 (4x − 3). Seule l’une de ses deux droites a une intersection
non vide avec (Γ), à savoir l’axe focal et les deux points d’intersection
sont les sommets de l’hyperbole.
L’équation aux abscisses des points d’intersection de (Γ) et (D1 ) est
 √   √ 
2x2 − 4x − 5−18 (4x − 3) − 3x + 3 − 5−1
8 (4x − 3) +1=0
√ √ √
ou encore 2 5x2 −3 5x+ 9 85−1 = 0 ou enfin x2 − 23 x+ 16
9
− 161√5 = 0
1

dont le discriminant vaut 4 5
> 0.

L’axe focal est donc la droite d’équation y = − 5−1
8 (4x−3). Les solu-
tions de l’équation précédente fournissent les abscisses des sommets.

40
5

−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1

−2

−3

−4

−5


4. Pour (x, y) ∈ R2 , posons Q(x, y) = −5x2 + 6 3xy + y 2 . Le discrimi-
nant de (Γ) vaut −5 − 27 = −32 < 0.
La conique est du genre hyperbole et de centre O. Comme O ∈ / (Γ), (Γ)
est plus précisément une hyperbole de centre O. Les asymptotes sont
fournies √
par l’égalité
√ Q(x, y) = 0 et sont donc les droites d’équations
y = (−3 3 ± 4 2)x.
 √ 
−5
√ 3 3
La matrice de Q dans la base canonique est M = . Son
3 3 1
polynôme caractéristique est χM =√X 2 + 4X− 32 = (X − 4)(X + 8).
3 √1
Ensuite, M = P Dt P où P = 21 et D = diag(−8, 4).
−1 3

x = 21 ( 3X +√Y )

Les formules de changement de repère s’écrivent
y = 12 (−X + 3Y )
 1

X = 2 ( 3x√− y)
ou aussi .
Y = 21 (x + 3y)
Dans R0 (O, e1 , e2 ), (Γ) a pour équation −8X 2 +4Y 2 −4 = 0 q ou encore
2 √
− (1/√2)2 + Y = 1. Donc a = √2 , b = 1 et c = a + b = 32 .
X 2 1 2 2

41
Eléments de l’hyperbole dans R0 puis R. L’axe focal est (O,√e2 )
c’est-à-dire la droite d’équation X = 0 dans R0 ou encore y = 3x
dans R.
- Les sommets sont les points B  et B√0 de coordonées
 (1, 0) et (−1, 0)
√ 
dans R et donc de coordonnées 2 , 2 et − 2 , − 23 dans R.
0 1 3 1
q q
3 c 3
- Excentricité, foyers, directrices. c = 2 puis e = b = . Les
 q   q  2
foyers F et F 0 ont pour coordonnées 0, 32 et 0, − 32 dans R0
√   √ 
et donc 2√32 , 2√3
2
et − √3 , − √
2 2
3
2 2
dans R.
1−
−→  q 
En ce qui concerne les directrices, K = O + e OB = 0, 23 0 .
q R
2
Les directrices sont les droites d’équations respectives Y = 3 et
q √
Y = − 23 dans R0 ou encore d’équations respectives x + 3y = √46

et x + 3y = − √46 .

−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1

−2

−3

−4

−5

5. L’équation proposée s’écrit (2x + 3y)2 − 2x + 1 = 0. Il s’agit d’une


conique du genre parabole de direction asymptotique éventuelle 2x +

42
3y = 0.
Posons X = √1 (2x + 3y) et Y = √1 (3x − 2y) ou encore x =
13 13
√1 (2X + 3Y ) et y = √1 (3X − 2Y ).
13 13
Dans R0 = (O, X, Y ), (Γ) admet pour équation cartésienne :

 2
2 2 2 6 165
13X − √ (2X + 3Y ) + 1 = 0 ⇔ 13 X − √ −√ Y + =0
13 13 13 13 169
 2  
2 6 55
⇔ X− √ = √ Y − √
13 13 13 13 26 13
6
Ceci montre que (Γ) est une parabole, fournit le paramètre p = 13√ 13
puis les éléments de (Γ) dans le repère R0 :
   
2 55 p 2 61
S = 13√ , √
13 26 13 R0
puis F = S + 2 (0, 1)R0 = √ , √
13 13 26 13 R0
et

K = S − p2 (0, 1)R0 = 13√2
, 49

13 26 13 0
et donc (D) : Y = 2649√ .
13
R
Eléments de (Γ) dans le repère R.
173 49
puis F 191 55 49
 
S 338 , − 169 R 338 , − 169 R et (D) : 3x − 2y = 26 .

−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1

−2

−3

−4

−5

6. (Γ) est le point d’intersection des droites d’équations respectives x −


y + 1 = 0 et x + y − 1 = 0 à savoir le point de coordonnées (0, 1).
3 2 1 2
= 12 . (Γ) est le cercle de centre
 
7. L’équation s’écrit x − 2 + y − 2
3 1 √1

2 , 2 et de rayon 2 .
8. On reconnait une équation du cercle de diamètre [AB] où A(0, 2) et
B(1, 3).

43
9. Si on pose X = x + 2y − 4 et Y = x − y − 1, l’équation s’écrit XY = 3
ce qui montre immédiatement que la courbe est une hyperbole dont
les asymptotes sont les droites d’équations respectives x + 2y − 4 = 0
et x − y − 1 = 0 et donc de centre le point d’intersection de ces deux
droites Ω(2, 1). Ce changement de repère non orthonormé ne peut pas
fournir davantage et si on veut les éléments métriques de l’hyperbole,
il faut revenir aux méthodes de 3) ou 4).
10. De nouveau, si on pose X = 2x + y − 1 et Y = x + y (ou même
Y = 3(x + y)) , l’équation s’écrit X 2 = 3Y . Le nouveau repère est
quelconque mais on peut tout de même affirmer que la courbe est une
parabole de direction asymptotique 2x + y = 0. Avec cette équation,
on ne lit cependant aucun des éléments métriques de celle-ci.
Correction 66. Les trois courbes proposées sont des coniques propres (équa-
tion polaire d’une conique propre dans un repère dont l’axe des abscisses est
l’axe focal d’origine un foyer : r = 1+epcos θ où p = ed = eF K).
1. e = 2. Il s’agit une hyperbole dont l’un des foyers est l’origine.

(D ′ ) (D)
5

1
′ Ω
F′ A
b b b b
A F
b

−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1

−2

−3

−4

−5

L’axe focal est (Ox) et donc les sommets de l’hyperbole sont les points

44
0
 (Ox). Ce sont les points A et A
d’intersection de la courbe avec l’axe
2
de coordonnées cartésiennes − 3 , 0 et (−2, 0) obtenus pour θ = π et
θ = 0 respectivement.
Le centre est le milieu du segment [AA0 ] à savoir le point Ω − 43 , 0 .


les directions asymptotiques sont fournies par : 2 cos θ − 1 = 0 ⇔ θ ∈


± π3 +2πZ. Les asymptotes sont les droites d’angle polaire ± π3 passant

par Ω. Ce sont les droites d’équations respectives y = 3 x + 43 et


y = − 3 x + 43 .


L’un des foyers F est l’origine. L’autre est le symétrique de F par


rapport à Ω à savoir le point F 0 de coordonnées (−3, 0).
−→
Les directrices sont fournies par les points K = Ω + 1e OA = (−1, 0)
−→
et K 0 = Ω − 1e OA = − 53 , 0 . Les directrices sont les droites (D) et


(D0 ) d’équations respectives x = −1 et x = − 53 .


3 1
2. L’équation s’écrit r = 1
+cos θ
. Donc e = 2 et la courbe est une ellipse.
2

(D ′ ) (D)
B 4
B′ 3
2
1
A′ b
F′
b

b b
F b
A
−11 −10 −9 −8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6 7
−1
−2
−3
−4

Les sommets du grand axe sont les points A(2, 0) et A0 (−6, 0) obtenus
pour θ = 0 et θ = π. Le centre est le milieu Ω de [AA0 ] de coordonnées
(−2, 0).
Le premier foyer F est l’origine et le deuxième est le symétrique du
point F par rapport à Ω à savoir le point F 0 (−4, 0).
−→
Les points K et K 0 sont définis par : K = Ω + 1e OA = (6, 0) et
−→
K 0 = Ω − 1e OA = (−10, 0). Les directrices sont les droites (D) et (D0 )
d’équations respectives x = 6 et x = −10.
√ √
Les
√ sommets du petit→ axe sont déterminés
√ par b = a2 − c2 = 4√2 − 2 =
2
−  →

12 puis B = Ω + b j = −2, 2 3 et B = Ω − b j = −2, −2 3

45
2
3. L’équation r = 1+cos(θ+ π2 )
. On reconnait une parabole dans une pré-
sentation non traditionnelle.
Le foyer est toujours l’origine et comme la direction asymptotique est
obtenue pour θ = π2 (et a donc pour angle polaire π2 ), l’axe focal est
donc la droite passant par l’origine F et d’angle polaire π2 , c’est-à-
dire l’axe des ordonnées. Le sommet est l’intersection de la courbe
avec l’axe (Oy) obtenue pour θ = − π2 . Pour θ = − π2 , on obtient r = 1
et donc S(−1, 0). Puis K = sS (F ) = (−2, 0) et la directrice (D) est
la droite d’équation y = −2. Enfin, p = F K = 2.

b
F
−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5
−1 b

S
(D)
−2

Remarque. Si on n’est pas à l’aise en polaires, on peut toujours


repasser en cartésien mais c’est une très grosse perte de temps :
En 1), r(1 − 2 cos θ) = 2 s’écrit r − 2x = 2 puis x2 + y 2 = (2x + 2)2 .
En 2), r(2+cos θ) = 6 s’écrit 2r+x = 6 et donc 4(x2 +y 2 ) = (−x+6)2 .
En 3), r(1 − sin θ) = 2 s’écrit r − y = 2 puis x2 + y 2 = (y + 2)2 et
2
donc y = x4 − 1.

Correction 67. 1. Une ellipse (privée


 d’un 2point) admet une représen-
 a 1−t2
1+t
tation paramétrique de la forme , t ∈ R, dans un repère
 b 2t
1+t2
adapté. Une branche ( d’hyperbole admet une représentation paramé-
1+t2
a 1−t 2
trique de la forme 2t , t ∈] − 1, 1[, dans un repère adapté. Une
b 1−t 2

46

 t2
2p
parabole admet une représentation paramétrique de la forme ,
 t
dans un repère adapté ...
Réciproquement, si la courbe admet une paramétrisation du type de
l’énoncé, les six polynômes P 2 , P Q, Q2 , P R, QR et R2 sont dans
R4 [X] qui est de dimension 5 et donc sont linéairement dépendants.
On en déduit qu’il existe (a, b, c, d, e, f ) 6= (0, 0, 0, 0, 0, 0) tel que aP 2 +
2bP Q + cQ2 + 2dP R + 2eQR + f R2 = 0 ou encore tel que pour tout
réel t tel que R(t) 6= 0,
 2  2
a PR(t)
(t)
+ 2b PR(t)
(t)
× Q(t)
R(t) + c Q(t)
R(t) + 2d PR(t)
(t)
+ 2e Q(t)
R(t) + f = 0.

Le support de l’arc est donc contenu dans la courbe d’équation ax2 +


2bxy + cy 2 + 2dx + 2ey + f = 0 où (a, b, c, d, e, f ) 6= (0, 0, 0, 0, 0, 0)).
(
x = t22t+1
+2t−1
2. Construction de la courbe 2 −1 .
y = t2t+2t−1

−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6 7 8
−1

−2

−3

−4

−5

Correction 68. Solution géométrique.

47
(T0 )

b
M0

(T1 )
F
M1 b
(T )
b
b b

I1 b
I0
M (D)

Soit M un point de l’othoptique. M est sur les tangentes (T0 ) et (T1 ) à la


parabole en deux points distincts M0 et M1 et clairement distinct du sommet
S. Soient I0 et I1 les points d’intersection des droites (T0 ) et (T1 ) respective-
ment avec la tangente (T ) au sommet de la parabole. On sait (construction
usuelle de la parabole par points et tangentes) que les droites (T0 ) et (T1 )
sont perpendiculaires aux droites (F I0 ) et (F I1 ) respectivement. Donc le
quadrilatère F I0 M I1 est un rectangle (3 angles droits connus). Par suite,
le milieu de [F M ] qui est aussi le milieu de [I0 I1 ] est sur la tangente au
sommet (T ) et M est l’image d’un point de la tangente (T ) par l’homothétie
de centre F et de rapport 2. Finalement, le point M est sur la directrice de
la parabole.
Réciproquement, soit M un point de la directrice et I le milieu de [F M ].
On reconstruit le rectangle précédent en plaçant d’abord sur la tangente au
sommet (T ) les points I0 et I1 tels que I soit le milieu de [I0 I1 ] et tels que
I0 I1 = M I. Les droites (M I0 ) et (M I1 ) sont effectivement des tangentes à
la parabole qui sont perpendiculaires l’une à l’autre.

L’orthoptique d’une parabole est sa directrice.

Solution analytique. On choisit un repère orthonormé dans lequel la para-


bole a pour équation cartésienne y 2 = 2px. Une équation de la tangente (T0 )
y02

à la parabole en un point M0 = (x0 , y0 ) = 2p , y0 est −px0 + yy0 = px0 .
Deux tangentes (T0 ) et (T1 ) sont perpendiculaires si et seulement si p2 +
y0 y1 = 0 (en particulier y0 y1 6= 0). Le point d’intersection des tangentes (T0 )

48

−px + yy0 = px0
et (T1) en deux points distincts est la solution du système
−px + yy1 = px1
p(x0 y1 −y0 x1 ) p2 (x0 −x1 )
   
y0 y1 y0 +y1
et a donc pour coordonnées p(y0 −y1 ) , p(y0 −y1 ) = − 2p , 2 =
  2

− p2 , 12 y0 − py0 .
En résumé, un point M (x, y) est sur l’orthoptique si et seulement si il existe
x = −p2
(
y0 6= 0 tel que 2
 ce qui montre déjà qu’un point de l’or-
y = 21 y0 − py0
thoptique est sur la droite d’équation x = − p2 c’est-à-dire
 sur
 la directrice
1 p2
de la parabole. Réciproquement, la fonction y0 7→ 2 y0 − y0 est continue
sur ]0, +∞[, tend vers −∞ quand y0 tend vers 0 par valeurs
 supérieures et
1 p2
tend vers +∞ quand y0 tend vers +∞. Donc 2 y0 − y0 décrit R quand y0
décrit ]0, +∞[, ce qui montre que l’on obtient la totalité de la directrice.
Correction 69. 1. Soit M un point du plan.
1er cas. Supposons que M ∈
/ (AB) ∪ (AC) ∪ (BC).

−−→ −→ −−→ −−→ −→ −−→


P, Q et R alignés ⇔ P Q, P R = 0 [π] ⇔ P Q, P M = P R, P M [π].

Maintenant, puisque les triangles M P C et M QC sont rectangles en


P et Q respectivement, les points P et Q sont sur le cercle de diamètre
−−→ −−→ −−→ −−→
[M C]. On en déduit que P Q, P M = CQ, CM [π]. De même,
−→ −−→ −−→ −−→
P R, P M = BR, BM [π]. Par suite,

−−→ −−→ −−→ −−→


P, Q et R alignés ⇔ CQ, CM = BR, BM [π]
−→ −−→ −−→ −−→
⇔ CA, CM = BA, BM [π]
⇔ M appartient au cercle circonscrit au triangle ABC (privé des points A,

2ème cas. Supposons par exemple que M ∈ (AB). Dans ce cas,


M = R. Si de plus M n’est ni A, ni B, alors M 6= P et M 6=
Q puis les droites (M P ) et (M Q) sont perpendiculaires aux droites
(BC) et (AC) respectivement. Si par l’absurde, les points P , Q et R
sont alignés, on a (M P ) = (M Q) et donc (AB)//(AC). Ceci est une
contradiction.
Donc, si les points P , Q et R sont alignés, M est l’un des trois points
A, B ou C. La réciproque est immédiate.
En résumant les deux cas,

P , Q et R sont alignés si et seulement si M est sur le cercle circonscrit au triangle ABC.

49
C
b

Q b

M
b
P b

b b b
R
A B

2. Parabole tangente aux trois côtés d’un triangle. Commençons


par rappeler une construction usuelle de la tangente en un point d’une
parabole : le triangle F M H est isocèle en M et la tangente en M à
P est la médiatrice du segment [F H]. Par suite, le projeté orthogonal
P de F sur la tangente (T ) est sur 5T0 ) la tangente au sommet de la
parabole P.

P (T )

M
b

b
F
(T0 )
P b

H (D)

Soient A, B et C trois points non alignés. Si P est une parabole


tangente aux droites (BC), (CA) et (AB), les projetés orthogonaux
P , Q et R de son foyer F sur les droites (BC), (CA) et (AB) sont
alignés sur la tangente au sommet de la parabole P. D’après 1), le
point F est nécessairement sur le cercle circonscrit au triangle ABC.
Réciproquement, si F est l’un des trois points A, B ou C, F n’est
pas solution car une tangente à une parabole ne passe jamais par son
foyer.
Soit donc F un point du cercle circonscrit au triangle ABC et distinct
des points A, B et C. Montrons alors qu’il existe une parabole de foyer
F , tangente aux droites (BC), (CA) et (AB).
On construit les projetés orthogonaux P , Q et R de F sur les droites
(BC), (CA) et (AB). Ils sont alignés sur la droite de Simson (T0 )

50
de F relativement au triangle ABC. La parabole de foyer F et de
tangente au sommet (T0 ) est solution du problème posé. La construc-
tion des points de contact est fournie par le graphique de la page
précédente : on construit les symétriques de F par rapport aux points
P , Q et R (ces symétriques sont sur la directrice) puis on remonte
perpendiculairement à (T0 ) jusqu’à la parabole.

b
C
b

Q b

b
F
b
P b

b
S

b b b
R b

A B
(T0 )

Correction 70. On choisit un repère orthonormé R dans lequel le point A


a pour coordonnées (1, 0) et le point B a pour coordonnées (−1, 0). Dans le
repère R, la droite (D) a pour équation x = 1. Ensuite, il existe un réel θ tel
que le point P ait pour coordonnées (cos θ, sin θ). La tangente (T ) a pour
équation x  θ ∈
 cos θ + y sin θ = 1. θPour / πZ, le point S a pour coordonnées
1, 1−cos
sin θ
θ
ou encore 1, tan 2 .

51
(D)

P b b
S
B b
M b

A
(T )

La perpendiculaire à la droite (AB) passant P admet  pour équation x =


θ
cos θ. La droite (BS) admet pour équation − tan 2 (x + 1) + 2y = 0. Ces
deux droites se coupent en le point M de coordonnées cos θ, 12 tan 2θ (1 + cos θ)
 

ou encore cos θ, cos 2θ sin 2θ ou enfin (cos θ, 21 sin θ).


 

L’ensemble des
1
 points M est donc l’ensemble des points de coordonnées
cos θ, 2 sin θ quand θ décrit R\πZ ou encore l’ellipse d’équation x2 +4y 2 = 1
privée des points A et B.

Correction 71. (Γ) est l’intersection d’un cylindre parabolique de direction


(Oz) et d’un plan non perpendiculaire à la direction de ce cylindre. On
choisit un repère orthonormé R0 = (Ω, X, Y, Z) dans lequel le plan d’équation
x + y + z − 1 = 0 dans le repère R = (O, x, y, z) soit le plan (Ω, X, Y ) ou
encore le plan d’équation Z = 0 dans le repère R0 .
On pose donc Z = √13 (x + y + z − 1) puis par exemple X = √12 (x − y) et
Y = √1 (x + y − 2z) ce qui s ?écrit
6

√1 − √12
 
  2
0    
X   x 0
√1 √1 − √26
 Y =    0 
 6 6
 y +
Z

1 1

z − √13
√ √ √1
3 3 3

ou encore
√1 √1 √1
   1 
2 6 3 3
   
x   X
 − √12 √1 √1 1
 
 y = 
Y + 
6 3
  3 
z Z
 
0 − 26
√ √1
3
1
3

52
Dans le repère R0 , la courbe (Γ) admet pour système d’équations

(  2  
− √12 X + √1 Y
6
+ √1 Z
3
+ 1
3 = √1 X
2
+ √1 Y
6
+ √1 Z
3
+ 1
3 + √1 X
2
+ √1 Y
6
+ √1 Z
3
+ 1
3 +1
Z=0
ou encore
(  2  
− √12 X + √1 Y + 1
3 = √1 X + √1 Y + 1
3 + √1 X + √1 Y + 1
3 +1
6 2 6 2 6 .
Z=0

Continuons à deux coordonnées X et Y dans le plan (Ω, X, Y ).

1 2
   
1 1 1 1 1 1 1 1
M (X, Y ) ∈ (Γ) ⇔ − √ X + √ Y + = √ X + √ Y + + √ X+√ Y + +1
2 6 3 2 6 3 2 6 3
1 √ 2 √ 1 √
⇔ ( 3X + Y )2 + √ ( 3X + Y ) + + 2X + 1 = 0
6 3 6 9

1 √ 4 2 2 10
⇔ ( 3X + Y )2 + X+ √ Y + =0
6 3 3 6 9

√ 2
√ 2 6 20
⇔ ( 3X + Y ) + 8 2X + Y + = 0.
3 3
0
On√trouve déjà une conique du
1 0 1
√ genre parabole. On pose maintenant x =
2 ( 3X + Y ) et (
y = 2 (−X + 3Y ) correspondant aux formules de change-
√ √
x0 = 12 ( 3X + Y ) X = 12 ( 3x0 − y 0 )
(
ment de repère √ ou encore √ .
y 0 = 21 (−X + 3Y ) Y = 21 (x0 + 3y 0 )
Dans le repère (Ω, x0 , y 0 ), une équation de la courbe (Γ) est

√ √
√ 2
√ 2 6 20 02
√ √ 0 0 6 0 √ 0 20
( 3X + Y ) + 8 2X + Y + = 0 ⇔ 4x + 4 2( 3x − y ) + (x + 3y ) + =0
3 3 3 3
13 3 5
⇔ x02 + √ x0 − √ y 0 + = 0
2 6 2 2 3
2
13 2
  
0 13 3 0 5 169 0
⇔ x + √ − √ y + − =0⇔ x + √
4 6 2 2 3 96 4 6
3
(Γ) est la parabole de paramètre p = 4√ 2
et dont les éléments caractéristiques
dans le repère (Ω, x 0 , y 0 ) sont
     
p
S − 413√ ,− √ 1
, F = S+ (0, 1) = − 13
√ ,− √ 1
+ 3
√ (0, 1) = − 13 1
√ , √
6 8 2  2 4 6 8 2 8 2 4 6 4 2
p 13 1 3 13 1
puis K = S − 2 (0, 1) = − 4 6 , − 8 2 − 8 2 (0, 1) = − 4 6 , − 2 2 et donc
√ √ √ √ √
1
(D) : y 0 = − 2√ 2
.

53
On repasse maintenant dans
 le repère (Ω,
X, Y ). S a pour coordonnées
 √ − 413 25  √  − 13
  
 √ − √ √
1 3 √ −1  6
= 16 2
, F a pour coordonnées 1 −1  4 6 
3 √
2 2 =
1 3 1
− 8√2 − 16√629 1 3 1

4 2
7
 
− 4√ 2 √
  puis (D) a pour équation −X + 3Y = − √1 .
5 2
− 4√ 6
On revient enfin au repère (O, x, y, z).
√1 √1 √1 25
  
2 6 3
− √
16 2
1 
    3 
1 1 1
√  − 29
√ + 1  =
Le point S a pour coordonnées  − √2 √
   
 6 3  16 6   3 
0 − √26 √1
3 0
1
3
√1 √1 √1 7
  

− 43

2 6 3
− 4√ 2
  
13 √1 √1 √1 5
 
 −
 puis le point F a pour coordonnées   − √ +
  
 16   2 6 3  4 6 
15
16 0 − 26
√ √1
3 0
1 
− 43
  
3
1
   
  =  1  et enfin
 3   
1 3
3 ( 4 √
− √12 (x − y) + √36 (x + y − 2z) = − √12
(D) :
x+y+z−1=0

3
de sommet S − 34 , 16
13 15
, 16 , de foyer F − 34 , 1, 34
 
(Γ) est la parabole de paramètre p = √
4 2
,
−y + z = 21

et de directrice (D) : .
x+y+z−1=0

Correction 72. Posons P = X 3 + αX 2 + βX + γ.

P (x) = P (y) ⇔ (y 3 − x3 ) + α(y 2 − x2 ) + β(y − x) = 0 ⇔ (y − x)(x2 + xy + y 2 + α(x + y) + β) = 0


⇔ y − x = 0 ou x2 + xy + y 2 + α(x + y) + β = 0.
L’ensemble cherché est la réunion de la droite (D) d’équation y = x et de la
courbe (Γ) d’équation x2 + xy + y 2 + α(x + y) + β = 0. Pour étudier la courbe
(Γ) qui est du genre ellipse, posons x = √12 (X + Y ) et y = √12 (X − Y ) puis
notons R0 le repère (OXY ).

1 α
x2 + xy + y 2 + α(x + y) + β = 0 ⇔ ((X + Y )2 + (X + Y )(X − Y ) + (X − Y )2 ) + √ (X + Y +X
2 2
√ !2
1 √ α 2 2 2
⇔ (3X 2 + Y 2 ) + α 2X + β = 0 ⇔ 3 X + +Y2 = (α
2 3 3

54
(Γ) est une ellipse si et seulement si α2 − 3β > 0 (sinon (Γ) est un point ou
 √ 2 2 2
est vide). Dans ce cas, 3 X + 3 α 2
+ Y 2 = 32 (α2 − 3β) ⇔ xa2 + yb2 = 1 où
a2 = 29 (α2 − 3β) < 23 (α2 − 3β) = b2 . Par suite,
√ q q q
c b2 −a2 a2 1 2
e= b = b = 1− b2
= 1− 3 = 3.

Correction 73. On peut choisir un repère orthonormé dans lequel (H)


admet pour équation équation cartésienne xy = ab et P a pour coordonnées
(a, b) où a et b sont deux réels strictement positifs.

b
M2

(C)

P b

b
M1

(H) b

M3

 cercle (C)√de2 centre


Le
2
P et de rayon P Q = 2OP admet la paramétrisation
x = a + 2√ a + b cos θ
.
y = b + 2 a2 + b2 sin θ
√ √
Soit M (a + 2 a2 + b2 cos θ, b + 2 a2 + b2 sin θ), θ ∈ R, un point du cercle C.

55
p p
M (x, y) ∈ (H) ⇔ (a + 2 a2 + b2 cos θ)(b + 2 a2 + b2 sin θ) = ab
p
⇔ (a2 + b2 ) cos θ sin θ + 2 a2 + b2 (b cos θ + a sin θ) = 0
b a
⇔ sin(2θ) + √ cos θ + √ sin θ = 0
2
a +b 2 a + b2
2
 
a
⇔ sin(2θ) + sin(θ + θ0 ) = 0 où θ0 = arccos √
a2 + b2
θ − θ0
     
3θ + θ0 θ0 2π
⇔ sin cos = 0 ⇔ θ = θ0 + π (2π) ou θ = − .
2 2 3 3

Les égalités θ = θ0 + π (2π) fournissent le point Q.


θ0 2π
Les égalités θ = − 3 3 fournissent trois valeurs deux à deux distinctes
de θ modulo 2π et donc trois points deux à deux distincts M1 , M2 et M3 de
l’hyperbole tels que les trois angles au centre P du triangle M1 M2 M3 soient
égaux à 2π3 . Puisque P est le centre du cercle circonscrit à ce triangle, ce
triangle est équilatéral de centre P .

Correction 74. On cherche une équation sous la forme (ax + by)2 + 2cx +
2dy + e = 0 avec a2 + b2 = 1 et a > 0.
• (1, 0) ∈ (P) ⇔ a2 + 2c + e = 0 et (0, 2) ∈ (P) ⇔ 4b2 + 4d + e = 0.
• D’après la règle de dédoublement des termes, la tangente en (1, 0) à (P)
admet pour équation cartésienne a2 x + aby + c(x + 1) + dy + e = 0 ou encore
(a2 + c)x + (ab + d)y + c + e = 0. Cette tangente est l’axe (Ox) si et seulement
si a2 + c = 0 et c + e = 0 et ab + d 6= 0.
• La tangente en (0, 2) à (P) admet pour équation cartésienne 2abx + 2b2 y +
cx + d(y + 2) + e = 0 ou encore (2ab + c)x + (2b2 + d)y + 2d + e = 0. Cette
tangente est l’axe (Oy) si et seulement si 2b2 + d = 0 et 2d + e = 0 et
2ab + c 6= 0.
En résumé, (P) est solution si et seulement si c = −a2 , d = −2b2 , e = a2 =
4b2 , a2 + b2 = 1, ab + d 6= 0, 2ab + c 6= 0 et a > 0.
a > 0, a2 = 4b2 et a2 + b2 = 1 ⇔ a = √25 et b = ± √15 .
Les égalités a = √25 et b = √15 fournissent ab + d = 52 − 25 = 0 ce qui ne
convient pas.
Il reste a = √25 , b = − √25 , c = − 45 , d = − 25 et e = 45 qui fournit bien une
solution. On trouve une et une seule parabole.

La parabole (P) admet pour équation cartésienne (2x − y)2 − 8x − 4y + 4 = 0.

56
7

2 b

1 2 3 4 5 6 7
Correction 75. 1. Pour (x, y, z) ∈ R3 , on pose Q(x, y, z) = x2 + y 2 +
2
z − 2yz.
Pour tout (x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 − 2yz = x2 + (y − z)2 =
X 2 + 2Y 2 en posant X = x, Y = √12 (y − z) et Z = √12 (y + z)
correspondant
 auchangement de bases orthonormées de matrice P =
1 0 0
 
 0 √1 √1 .
 2 2 
 
0 − √12 √12
Notons R0 = (O, e1 , e2 , e3 ) le repère orthonormé ainsi défini.√La sur-
face (S) admet pour équation dans R? X 2 + 2Y 2 − 4X + 2 2(Y +
Z) − 1 = 0 ou encore
 2 √  
(X − 2)2 + 2 Y + √12 = −2 2 Z − √32 .

La surface
 (S) est
 un paraboloïde elliptique de sommet S de coordon-
1 √3
nées 2, 2 , 2 dans R0 et donc (2, 2, 1) dans R.

2. En posant X = √12 (x + y), Y = √12 (−x + y) et Z = z, on obtient :


2X 2 + Z 2 = 1.
La surface (S) est uncylindre elliptique d’axe (OY ) ou encore d’axe
y = −x
la droite d’équations .
z=0
3. Pour (x, y, z) ∈ R3 , posons Q(x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 − 2xy + 2xz.

57
La
 matrice Q dans la base canonique (i, j, k) de R3 est A =
de 
1 −1 1
 −1 1 0 .
1 0 1

1−X −1 1
χA = −1 1 − X 0 = (1 − X)3 + (X − 1) + (X − 1) = (1 − X)((1 − X)2 − 2)
1 0 1−X
√ √
= (1 − X)(1 + 2 − X)(1 + 2 − X).

Q est de rang 3 et de signature (2, 1). La surface (S) peut être un


hyperboloïde à une ou deux nappes ou un cône de révolution.
Ker(A − I3 ) = Vect(e1 ) où e1 = √12 (0, 1, 1).
√ √
Ker(A − (1 + 2)I3 ) = Vect(e2 ) où e2 = 21 ( 2, −1, 1) et Ker(A − (1 −
√ √
2)I3 ) = Vect(e3 ) où e3 = 12 ( 2, 1, −1)
0 √12 √1
 
2
 
La matrice de passage correspondante est la matrice P =  √12 − 12 1
.
 
 2 
√1 1
− 12
2 2
Déterminons une équation réduite de la surface (S) dans le repère
(O, e1 , e2 , e3 ).

√ √3 1 √ 1 √
X 2 +(1 + 2)Y 2 + (1 −
2)Z 2 + √ (Y + Z) − ( 2X − Y + Z) + ( 2X + Y − Z) + 1 = 0
2 2 2
√ ! √ !
√ 3+ 2 √ 3− 2
⇔ X 2 + (1 + 2) Y 2 + √ Y + (1 − 2) Z 2 − √ Z +1=0
2+ 2 2− 2
√ !2 √ 2 √ !2
√ 3 + 2 (3 + 2) √ 3 − 2 (3
⇔ X 2 + (1 + 2) Y + √ − √ + (1 − 2) Z − √ −
2(2 + 2) 8(1 + 2) 2(2 − 2) 8(1
√ 2 ! √ 2 ! √ √
2
√ 2 √ 2 11 + 6 2 11 − 6
⇔ X + (1 + 2) Y + 1 − + (1 − 2) Z − 1 − = √ + √
4 4 8(1 + 2) 8(1 − 2
√ !2 √ !2
2
√ 2 √ 2 3
⇔ X + (1 + 2) Y + 1 − + (1 − 2) Z − 1 − =−
4 4 4
√ √ 2! √ √ 2 !
4 2 4(1 + 2) 2 4( 2 − 1) 2
⇔− X − Y +1− + Z −1− = 1.
3 3 4 3 4

 (S) est √un hyperboloïde


La surface √ 
à deux nappes de centre de coor-
2 2
données 0, −1 + 4 , 1 + 4 dans le repère R0 .

58
4. On pose X = √1 (x−2y), Y = √1 (2x+y) et Z = z. Dans le repère R0
5 5
ainsi défini, la surface (S) admet pour équation 5X 2 + 5Z 2 − √25 (X +
 2
2Y ) + √45 (−2X + Y ) = 0 ou encore 5 X − √15 + 5Z 2 = 1.

( surface (S) est un cylindre de révolution d’axe la droite d’équations


La
X = √15
dans R0 et de rayon √15 .
Z=0
5. x2 − 4x − 3y − 2 = 0 ⇔ (x − 2)2 = 3(y + 2). La surface (S) est un
cylindre parabolique de direction (Oz).
6. Pour (x, y, z) ∈ R3 , posons Q(x, y, z) = 7x2 − 2y 2 + 4z 2 + 4xy +
20xz + 16yz.
 La matricede Q dans la base canonique (i, j, k) de R3
7 2 10
est A =  2 −2 8 .
10 8 4

7−X 2 10
χA = 2 −2 − X 8 = (7 − X)(X 2 − 2X − 72) − 2(−2X − 72) + 10(10X + 36)
10 8 4−X
= −X 3 + 9X 2 + 162X = −X(X + 9)(X − 18).

Donc Q est de rang 2 et de signature (1, 1).



 7x + 2y + 10z = 0 
x − y = −4z
(x, y, z) ∈ Ker(A) ⇔ 2x − 2y + 4z = 0 ⇔ ⇔
5x + 4y = −2z
10x + 8y + 4z = 0


x = −2z
et Ker(A) = Vect(e1 ) où e1 = 13 (−2, 2, 1).
y = 2z

 16x + 2y + 10z = 0 
y = −8x − 5z
(x, y, z) ∈ Ker(A+9I3 ) ⇔ 2x + 7y + 8z = 0 ⇔ ⇔
z = −2x
10x + 8y + 13z = 0


y = 2x
et Ker(A + 9I3 ) = Vect(e2 ) où e2 = 31 (1, 2, −2).
z = −2x
Ker(A − 18I3 ) = Vect(e3 ) où e3 = −e1 ∧ e2 = 13 (2, 1, 2).
Lamatrice de passage du changement de bases ainsi défini est P =
−2 1 2
1
3 2 2 1 .
1 −2 2
Déterminons une équation réduite de la surface (S) dans le repère
R0 = (O, e1 , e2 , e3 )

59
7x2 −2y 2 + 4z 2 + 4xy + 20xz + 16yz − 36x + 72y − 108z + 36 = 0
⇔ −9Y 2 + 18Z 2 − 12(−2X + Y + 2Z) + 24(2X + 2Y + Z) − 36(X − 2Y + 2Z) + 36 =
⇔ −9Y 2 + 18Z 2 + 36X + 108Y − 72Z + 36 = 0 ⇔ −Y 2 + 2Z 2 + 4X + 12Y − 8Z + 4 =
⇔ 4(X + 8) = (Y − 6)2 − 2(Z − 2)2 .

La surface (S) est un paraboloïde hyperbolique. Son point selle est le


point de cordonnées (−8, 6, 2) dans le repère R0 .
7. La surface (S) admet pour équation cartésienne : x2 + y 2 + z 2 − xy −
xz − zx − x + y = 0.
Pour (x, y, z) ∈ R3 , posons Q(x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 − xy − xz − zx.
La matrice de Q dans la base canonique (i, j, k) de R3 est A =
− 21 − 12
 
1
 − 1 1 − 1 . Sp(A) = 3 , 3 , 0 . Un base orthonormée (e1 , e2 , e3 )
  
 2 2  2 2

− 12 − 21 1
√1 √1 √1
 
2 6 3
 
de vecteurs propres est la famille de matrice P =  − √12 √1 √1 .
 
 6 3 
0 − 26
√ √1
3
Dans le repère R0 = (O, e1 , e2 , e3 ), la surface (S)
 admet
 pour équation 
cartésienne 2 (X +Y )− √2 X + √6 Y + √3 Z + − √2 X + √16 Y + √13 Z =
3 2 2 1 1 1 1

√  √ 2
0 ou encore 32 (X 2 + Y 2 ) − 2X = 0 ou enfin X − 32 + Y 2 = 29 .
La
( surface (S) est un cylindre de révolution d’axe la droite d’équation


X = 32
dans le repère R0 et de rayon 32 .
Y =0
8. En posant X = y, Y = √12 (y + z) (et Z = √1 (−y
2
+ z), xy + yz =

0 ⇔ XY = 2.
La surface (S) est un cylindre hyperbolique.
9. Pour (x, y, z) ∈ R3 , posons Q(x, y, z) = xy + yz + zx.
 
0 1 1
La matrice de Q dans la base canonique (i, j, k) de R3 est 12  1 0 1 .
1 1 0
1 1
Sp(A) = (− 2 , − 2 , 1) et donc la surface (S) est soit un hyperboloïde à
une ou deux nappes, soit un cône du second degré et dans tous les cas
une surface de révolution (puisque les deux valeurs propres négatives
sont égales) d’axe de direction Ker(A − I3 ) = Vect(1, 1, 1) et passant
par le point critique Ω(−1, 1, −1).

60
Quand on se place dans le repère (Ω, i, j, k), la surface (S) admet
pour équation XY + Y Z + ZX + 2 = 0 (car f (−1, 1, −1) = 2) puis
dans le repère (Ω, e1 , e2 , e3 ), − 21 X 2 − 12 Y 2 + Z 2 + 2 = 0 ou encore
1 2 1 2 1 2
4 X + 4 Y − 2 Z = 1.
La surface (S) est un hyperboloïde de révolution à une nappe.

Correction 76. On cherche (a, b, c, d, e, f, g, h, i, j) 6= (0, ..., 0) tel que la


surface (S) d’équation ax2 +by 2 +cz 2 +2dxy+2eyz +2f zx+2gx+2hy+2iz +
t2

 x= 2
j = 0 contienne la parabole (P) de représentation paramétrique y=t ,

z=0

 x=0
0
t ∈ R, la parabole (P ) de représentation paramétrique y = t , t ∈ R, et
2
z = t2

le point A(2, 3, 2).

a 4 a
(P) ⊂ (S) ⇔ ∀t ∈ R, t + bt2 + dt3 + gt2 + 2ht + j = 0 ⇔ ∀t ∈ R, t4 + dt3 + (b + g)t2 + 2ht + j =
4 4
⇔ a = d = h = j = 0 et g = −b.

Donc (P) est contenue dans (S) si et seulement si (S) a une équation de la
forme by 2 +cz 2 +2eyz +2f zx−2bx+2iz = 0 avec (b, c, e, f, i) 6= (0, 0, 0, 0, 0).

c c
(P 0 ) ⊂ (S) ⇔ ∀t ∈ R, bt2 + t4 + et3 + it2 = 0 ⇔ ∀t ∈ R, t4 + et3 + (b + i)t2 = 0
4 4
⇔ c = e = 0 et i = −b.

Donc (P) et (P 0 ) sont contenues dans (S) si et seulement si (S) a une équa-
tion de la forme by 2 + 2f zx − 2bx − 2bz = 0 avec (b, f ) 6= (0, 0).
Enfin, A ∈ (S) ⇔ 9b + 8f − 4b − 4b = 0 ⇔ b = −8f et f 6= 0. On
trouve donc une et une seule quadrique à savoir la surface (S) d’équation
−4y2 + zx + 8x + 8z = 0.
En posant X = √12 (x + z), Y = y et Z = √12 (x − z), on obtient

1 √
−4y2 + zx + 8x + 8z = −4Y 2 + (X + Z)(X − Z) + 8 2X
2
1 √ 2 1
= X + 8 2 − 4Y 2 + Z 2 − 64.
2 2
Dans le nouveau repère ainsi défini, une équation cartésienne de la surface
1
√ 2 1 1
(S) est 128 X + 8 2 − 16 Y 2 + 128 Z 2 = 1 et (S) est un hyperboloïde à
deux nappes.

61
Correction 77. Soit (S) une surface du second degré d’équation f (x, y, z) =
0 où f est symétrique en x, y et z. Soient σ1 , σ2 et σ3 les trois fonctions
symétriques élémentaires en x, y et z.
Puisque f est symétrique en x, y et z, f est un polynôme en σ1 , σ2 et σ3 . f
est d’autre part un polynôme de degré 2 en x, y et z et donc

il existe (a, b, c, d) ∈ R4 avec (a, b) 6= (0, 0) tel que f = aσ12 + bσ2 + cσ1 + d.

Réciproquement, si f est de la forme ci-dessus, alors f est symétrique en x,


y et z.
Puisque σ2 = xy + yz + zx = 12 ((x + y + z)2 − (x2 + y 2 + z 2 )), (S) admet
une une équation cartésienne de la forme :
b
(x + y + z)2 − b(x2 + y 2 + z 2 ) + c(x + y + z) + d = 0 où (a, b) 6= (0, 0).

a+ 2


− → − → − −
Soit (D) la droite passant par O dirigée par → −
n = i + j + k (→ n est vecteur
normal à tout plan d’équation x + y + z = k, k ∈ R) et soit r une rotation
quelconque d’axe (D).
Si M est un point de coordonnées (x, y, z) et M 0 = r(M ) a pour coordonnées
(x0 , y 0 , z 0 ) alors x + y + z = x0 + y 0 + z 0 car M et M 0 sont dans un plan
perpendiculaire à (D) et x2 + y 2 + z 2 = x02 + y 02 + z 02 car une rotation est
une isométrie et car r(O) = O.
Finalement, pour toute rotation r d’axe (D), M ∈ (S) ⇔ r(M ) ∈ (S) et
donc la surface (S) est une surface de révolution d’axe (D).

Correction 78. Soit A(a, b, c) un point quelconque de l’espace E3 .


Déterminons un système d’équation du cercle (CA ) d’axe (∆) d’équations
x = y = z passant par A.
Ce cercle est par exemple l’intersection du plan passant par A de vecteur
normal (1, 1, 1) et de la sphère de centre
 O et de rayon OA.
x+y+z =a+b+c
Un système d’équations de (CA ) est .
x2 + y 2 + z 2 = a2 + b2 + c2
Déterminons alors une équation cartésienne de la surface S. Une condition
nécessaire et suffisante pour qu’un point M (x, y, z) soit un point de (S) est
(CM ) ∩ (D) 6= ∅. Donc

62
 
 x+y+z =α+β+γ  α=γ+2
 2
 2 + z 2 = α2 + β 2 + γ 2

x + y β = 2γ + 1

M ∈ (S) ⇔ ∃(α, β, γ) ∈ R3 / ⇔ ∃(α, β, γ) ∈ R3 /

 α = γ + 2 
 x+y+z =γ+
 2
β = 2γ + 1 x + y2 + z2 =



 α=γ+2
β = 2γ + 1

⇔ ∃(α, β, γ) ∈ R3 /
γ = 1 (x + y + z − 3)
 2 42


x + y + z 2 = α2 + β 2 + γ 2
 2  2 
2 2 2 1 2 1
⇔x +y +z = (x + y + z − 3) + 2 + (x + y + z − 3) + 1 + (x + y + z − 3
4 4 4
⇔ 16(x2 + y 2 + z 2 ) = (x + y + z + 5)2 + 4(x + y + z − 1)2 + (x + y + z − 3)2
⇔ 16(x2 + y 2 + z 2 ) = 6(x + y + z)2 − 2(x + y + z) + 38
⇔ 5(x2 + y 2 + z 2 ) − 6(xy + yz + zx) − (x + y + z) − 19 = 0.

Une équation cartésienne de (S) est 5(x2 + y 2 + z 2 ) − 6(xy + yz + zx) − (x + y + z) − 19 = 0.

2 2 2
La matrice de la forme quadratique (x,  y, z) 7→ 5(x +y +z )−6(xy+yz+zx)
5 −3 −3
dans la base canonique de R est 3  −3 5 −3 . Ses valeurs propres
−3 −3 5
sont 8, valeur propre d’ordre 2 associée au plan d’équation x + y + z = 0
et −1 valeur propre d’ordre 1 associé à la droite d’équation. Dans le repère
(O, →

e1 , →

e2 , →

e3 ) où →

e1 = √12 (1, −1, 0), →

e2 = √16 (1, 1, −2) et →

e3 = √13 (1, 1, 1)

√  √
3
2
M ∈ (S) ⇔ 8x02 + 8y 02 − z 02 − 3z 0 − 19 = 0 ⇔ 8 x0 − 16 8y 02 − z 02 =
3
19 + 32 .

La surface (S) est un hyperboloïde à une nappe.


Correction 79. 1. On note (S) le cône de sommet S et de directrice
(C).


−−→  λx = t
∗ ∗ ∗
M (x, y, z) ∈ (S) \ {O} ⇔ ∃λ ∈ R / O + λOM ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R , ∃t ∈ R / λy = t2
λz = t3


 t = λx  y 2
∗ ∗
⇔ ∃λ ∈ R , ∃t ∈ R / y = λx2 ⇔ x 6= 0 et y 6= 0 et z = x3
2 3 x2
z=λ x

⇔ x 6= 0 et y 6= 0 et z = y 2 x.

63
Si on récupère le point O, M (x, y, z) ∈ (S) ⇔ (x = y = 0 ou xy 6=
0) et z = y 2 x.
On peut noter que la surface d’équation z = y 2 x est la réunion du
cône, sommet O compris, et des axes (Ox) et (Oy) qui ne font pas
partie du cône (à l’exception du point O).
2. On note (S) le cône de sommet S et de directrice (C).

−−→
M (x, y, z) ∈ (S) \ {S} ⇔ ∃λ ∈ R∗ / S + λSM ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R∗ / (1 + λ(x − 1), −1 + λ(y + 1),

∗ −1 + λ(y + 1) + λz = 1
⇔ ∃λ ∈ R /
(1 + λ(x − 1))2 + (−1 + λ(y + 1))2 = λz
 2  2
2 2 2
⇔ 1+ (x − 1) + −1 + (y + 1) = z
y+z+1 y+z+1 y+z+1
⇔ (2x + y + z − 1)2 + (y − z + 1)2 = 2(y + z + 1)z et y + z + 1 6= 0.
En résumé, M (x, y, z) est dans (S) si et seulement si M = S ou
M 6= S et (2x+y +z −1)2 +(y −z +1)2 = 2(y +z +1)z et y +z +1 6= 0.
Maintenant le point S(1, −1, 0) est dans le plan (P ) d’équation y +
z + 1 = 0 et la courbe (C) n’a aucun point dans ce plan. Donc la
surface (S) contient un et un seul point de ce plan.
Notons alors (S 0 ) la surface d’équation (2x+y +z −1)2 +(y −z +1)2 =
2(y + z + 1)z et vérifions que l’intersection de (S 0 ) et de (P ) est {S}.
Ceci montrera que (S 0 ) = (S).


y+z+1=0
M (x, y, z) ∈ (S) ∩ (P ) ⇔
(2x + y + z − 1)2 + (y − z + 1)2 = 2(y + z + 1)z
 
 y+z+1=0  y = −1
⇔ 2x + y + z − 1 = 0 ⇔ z=0 ⇔M =S
y−z+2=0 x=1
 

Finalement (S 0 ) = (S). Une équation de (S) est donc (2x + y + z −


1)2 + (y − z + 1)2 = 2(y + z + 1)z ou encore 4x2 + 2y 2 + 4xy + 4xz −
2yz − 4x + 2y − 6z + 2 = 0. (S) est donc un cône du second degré.
Correction 80. Notons (C) le cône de sommet S circonscrit à la surface
(S).
1. Ici (S) est la sphère de centre O et de rayon 3 et le point S est extérieur
à cette sphère. Donc

−→ −−→
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ M = S ou M 6= S et d(O, (SM )) = 3 ⇔ M = S ou M 6= S et kSO ∧ SM k
−→ −−→ −−→
⇔ kSO ∧ SM k = 3kSM k ⇔ k(0, 5, 0) ∧ (x, y − 5, z)k = 3k(x, y − 5, z)k
⇔ (5z)2 + (5x)2 = 9(x2 + (y − 5)2 + z 2 ) ⇔ 16x2 − 9(y − 5)2 + 16z 2 = 0.

64
2. Soit M0 (x0 , y0 , z0 ) un point de (S) (c’est-à-dire tel que x20 + x0 y0 +
z0 − 1 = 0). (S) est une surface du second degré. Une équation du
plan tangent à (S) en M0 est fournie par la règle de dédoublement
des termes :
xx0 + 21 (y0 x + x0 y) + 12 (z + z0 ) − 1 = 0.
Ce plan tangent contient le point S(0, 0, 0) si et seulement si z0 = 2 ce
qui montre
 2 déjà que la courbe de contact  admet pour système d’équa-
x + xy + z − 1 = 0 x2 + xy + 1 = 0
tions ou encore . C’est une
z=2 z=2
hyperbole du plan d’équation z = 2.
Le cône de sommet S circonscrit à(S) est alors le cône de sommet
x2 + xy + 1 = 0
S et de directrice (C) d’équations . On trouve la
z=2
surface d’équation 4x2 + 4xy + z 2 = 0. C’est un cône du second degré.

Correction 81. Une équation de (S) est encore xy + yz + zx − λx − λy −


λz + λ = 0.
La matrice de la formequadratique  Q : (x, y, z) 7→ xy + yz + zx dans la
0 1 1
base (i, j, k) est A = 12  1 0 1  est les valeurs propres de cette matrice
1 1 0
1 1
sont − 2 , − 2 et 1. Le rang de Q est 3 et sa signature est (1, 2). La surface
(S) est à priori soit un hyperboloïde, soit un cône du second degré. Donc
(S) est un cône du second degré si et seulement si son (unique) centre de
symétrie qui est aussi l’unique point critique de la fonction f : (x, y, z) 7→
x(λ − y) + y(λ − z) + z(λ − x) − λ appartient à (S).
Point critique.

∂f 
 ∂x (x, y, z) = 0
  y+z =λ
∂f
∂y (x, y, z) = 0 ⇔ z + x = λ ⇔ x = y = z = λ2 .
 ∂f (x, y, z) = 0
 
x+y =λ
∂z

On note alors Ω le point de coordonnées λ2 , λ2 , λ2 .



2
(S) est un cône ⇔ Ω ∈ (S) ⇔ 3λ4 − λ = 0 ⇔ λ ∈ 0, 43 .


• Si λ = 0, (S) admet pour équation√ xy + yz + zx = 0. Dans le re-


père (O, X, Y, Z) où X = /df rac1 2(x − y), Y = √16 (x + y − 2z) et
Z = √1 (x + y + z), (S) admet pour équation cartésienne − 12 X 2 − 12 Y 2 +
3
1 2
2Z = 0 ou encore (S) est le cône de révolution de sommet O et de sec-

Z=1
tion droite le cercle d’équations dans (O, X, Y, Z) ou
X2 + Y 2 + Z2 = 3
 √
x+y+z = 3
encore dans (O, x, y, z).
x2 + y 2 + z 2 = 3

65
Puisque (S) est un cône de révolution de sommet O et d’axe la droite d’équa-
tions x = y = z, il est plus interessant de fournir le demi angle au sommet θ.
Le point A(1, 1, 1) est!sur l’axe et le point M (2, 2 − 1) est sur le cône. Donc
−→ −−→
OA.OM    
3 √1 .
θ = arccos OA×OM = arccos 3√ 3
= arccos 3

• Si λ = 43 , (S) admet pour équation xy + yz + zx − 43 (x + y + z) + 43 = 0


dans (O, i, j, k) ou encore XY + XZ + Y Z = 0 dans (Ω, i, j, k) ce qui ramène
au cas précédent.

Correction 82. Pour tout réel t, (x(t))2 + (y(t))2 = 41 e2t ((cos t − sin t)2 +
(cos t + sin t)2 ) = 12 e2t = 21 (z(t))2 et le support de l’arc considéré est contenu
dans le cône de révolution d’équation z 2 = 2(x2 + y 2 ).

Correction 83. 1.

 x = a cos t + λ
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R, ∃m ∈ (C)/ M = m + λ→ −u ⇔ ∃λ ∈ R, ∃t ∈ R/ y = b sin t
z = a cos t sin t +


 λ = x − a cos t 
y = b sin t
⇔ ∃λ ∈ R, ∃t ∈ R/ y = b sin t ⇔ ∃t ∈ R/
z = a cos t
z = a cos t sin t + x − a cos t

 
y = b sin t y = b sin t
⇔ ∃t ∈ R/ ⇔ ∃t ∈ R/
z − x = a cos t(sin t − 1) b(z − x) = a cos t(y − b
⇔ b4 (z − x)2 + y 2 a2 (y − b)2 = a2 b2 (y − b)2 .

En effet,
• ⇒ / s’il existe t ∈ R tel que y = b sin t et b(z − x) = a cos t(y − b)
alors

b4 (z − x)2 + y 2 a2 (y − b)2 = b2 a2 cos2 t(y − b)2 + b2 sin2 ta2 (y − b)2 = a2 b2 (y − b)2 (cos2 t + sin2
= a2 b2 (y − b)2 .

• ⇐ / Réciproquement, si b4 (z − x)2 + y 2 a2 (y − b)2 = a2 b2 (y − b)2


alors b4 (z − x)2 = a2 (y − b)2 (b2 − y 2 ) et donc
ou bien y = b, ou bien b2 − y 2 > 0. Par suite, il existe un réel t tel
que y = b sin t = b sin(π − t) puis

b4 (z − x)2 = a2 (y − b)2 (b2 − y 2 ) ⇒ b4 (z − x)2 = a2 (b sin t − b)2 b2 cos2 t ⇒ b(z − x) = ±a cos t(


⇒ b(z − x) = a cos t(y − b) ou b(z − x) = a cos(π − t)(y − b)

et il existe un réel t0 tel que y = b sin t0 et b(z − x) = a cos t0 (y − b).

66
2.


 x=X
 y=Y +


M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R, ∃m ∈ (C)/ M = m + λ→ −u ⇔ ∃λ ∈ R, ∃(X, Y, Z) ∈ R3 / z=Z+
Y +Z




 2
X +Y
  2
(y − λ) + (z − λ) = 1 1
⇔ ∃λ ∈ R, ⇔ x2 + y − (y + z − 1) = 1
x2 + (y − λ)2 = 1 2
⇔ 4x2 + (y − z + 1)2 = 4.

Correction 84. La direction du cylindre est orthogonale au plan d’équation


z = x et est donc engendrée par le vecteur →

u (1, 0, −1).



 x=X −λ
 y=Y


M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ ∃λ ∈ R, ∃m ∈ (C)/ M = m + λ→ −
u ⇔ ∃λ ∈ R, ∃(X, Y, Z) ∈ R3 / z =Z +λ
Z =X




2X 2 + Y 2 = 1


z−λ=x+λ
⇔ ∃λ ∈ R/
2(x + λ)2 + y 2 = 1
 2
1
⇔ 2 x + (z − x) + y 2 = 1 ⇔ (x + z)2 + 2y 2 = 2.
2
Correction 85. Un repère de (D) est (A, → −
u ) où A(2, 1, 0) et →

u (1, 1, 1).

−−→ − 2
M ∈ (C) ⇔ d(M, (D)) = R ⇔ kAM ∧ →
u k = R2 k→

u k2 ⇔ k(x − 2, y − 1, z) ∧ (1, 1, 1)k2 = R2 k(1, 1, 1)k
⇔ (y − z − 1)2 + (x − z − 2)2 + (x − y − 1)2 = 3R2
⇔ 3x2 + 3y 2 + 3z 2 − 2xy − 2xz − 2yz − 6x + 6z + 6 − 3R2 = 0.

La droite (Oz) est tangente à (C) si et seulement si d((Oz), (D)) = R.


2
h−→ −
→ →i2
OA, k ,−
u
2 0 1
(Oz) est tangente à (C) ⇔ −
→ − 2 = R2 ⇔ 1 0 1 =
k ∧→u
0 1 1
k(−1, 1, 0k2 ⇔ 1 = 2R2 ⇔ R = √1 .
2

Correction 86. En un point M0 (x0 , y0 , z0 ) de l’ellipsoïde la règle de dédou-


blement des termes fournit une équation du plan tangent : xx0 +2yy0 +3zz0 =
21.
Ce plan est parallèle au plan d’équation x + 4y + 6z = 0 si et seulement
si le vecteur (x0 , 2y0 , 3z0 ) est colinéaire au vecteur (1, 4, 6) ou encore si et
seulement si 2x0 = y0 = z0 .

67
Enfin le point (x0 , 2x0 , 2x0 ) est sur l’ellipsoïde si et seulement si x20 + 8x20 +
12x20 = 21 ce qui équivaut à x20 = 1.
Les plans cherchés sont les deux plans d’équations respectives x+4y+6z = 21
et x + 4y + 6z = −21.

Correction 87. Le plan tangent (P0 ) en (x0 , y0 , z0 ) tel que x0 − 8y0 z0 = 0


admet pour équation (x + x0 ) − 8(z0 y + y0 z) = 0 ou encore x − 8z0 y − 8y0 z +
8y0 z0 = 0.
Un repère de (D) est (A, →

u ) où A(−2, 1, 0) et → −
u (4, 0, −1).

(D) ⊂ (P0 ) ⇔ ∀λ ∈ R, (−2 + 4λ) − 8z0 + 8y0 λ + 8y0 z0 = 0 ⇔ ∀λ ∈ R, (8y0 + 4)λ + 8y0 z0 − 8z0 − 2 =
1 1
⇔ 8y0 + 4 = 0 et 8y0 z0 − 8z0 − 2 = 0 ⇔ y0 = − et z0 = − .
2 6
On trouve un et un seul plan tangent contenant la droite (D), à savoir le
plan tangent à (S) en 32 , − 21 , − 16 d’équation 3x + 4y + 12z + 2 = 0.


Correction 88. 1. Un repère de (D) est (A, →



u ) où A(0, −1, 2) et →

u (3, 3, 1).

−−→ − 2
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ d(M, (D)) = 3 ⇔ AM ∧ →
u = 9k→

u k2
⇔ k(x, y + 1, z − 2) ∧ (3, 3, 1)k2 = 9 × 19 ⇔ (y − 3z + 7)2 + (x − 3z + 6)2 + 9

2. Un repère de (D) est (A, →



u ) où A(0, −1, 2) et →

u (3, 3, 1). De plus,
S = A.

−−→ →
AM .−
u π  −−→ 2 1
M (x, y, z) ∈ (C) ⇔ M = A ou M 6= A et = cos ⇔ AM .→

u = AM 2 k→

u k2
AM × k→

uk 3 4
⇔ 4(3x + 3(y + 1) + (z − 2))2 = 19(x2 + (y + 1)2 + (z − 2)2 )
⇔ 4(3x + 3y + z + 1)2 − 19(x2 + (y + 1)2 + (z − 2)2 ) = 0
⇔ 17x2 + 17y 2 − 15z 2 + 72xy + 24xz + 24yz + 24x − 14y + 84z − 91 = 0.

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