Cours D'ais Unolu

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 85

ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


(ESU)

UNIVERSITE OFFICIELLE DE LA LUHOLU


(UNOLU)
B.P. 30 KAYNA

COURS D’ADMINISTRATION ET
INSPECTION SCOLAIRES
IIe VERSION

Appartenant à l’étudiant(e) :…………………………

Facilitateur : CT KAMBERE MWANGAZA Matama

Tel : +(243)997294423
+(243)891798900

E-mail :mwangamat@gmail.com
anpcmwangaza@gmail.com

Année Académique : 2023-2024

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 1


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

PLAN DU COURS
Bibliographie
Objectifs du cours
Introduction
Justification et importance du cours

CHAP I : CONSIDERATIONS THEORIQUES : DEFINITION DES TERMES


1.1. Administration scolaire
1.2. Inspection scolaire

CHAPII : CONSIDERATIONS GENERALES SUR L’ORGANISATION DE L’ETAT


2.1. Principes de séparation du pouvoir
2.2. Organisation des pouvoirs

CHAP III : HISTORIQUE DU SYSTEME EDUCATIF CONGOLAIS


3.1. Historique
3.2. L’avant indépendance
3.3. L’après indépendance
3.4. La mutation du système éducatif
3.5. Les missions assignées au secteur de l’enseignement primaire, secondaire et
professionnel

CHAP IV : ORGANISATION DE L’ADMINISTRATION SCOLAIRE


4.1. Organigramme et structure au niveau national
4.2. Niveau provincial
4.3. Niveau sous Ŕ provincial
4.4. Niveau de l’école
4.5. La gestion d’une école

CHAP V : ORGANISATION DE L’INSPECTORAT GENERAL EN RDC


5.1. Historique
5.2. Textes légaux conditions de recrutement et types d’inspection
5.3. Structure administrative de l’inspectorat général de l’EPSP et attributions
5.3.1 Niveau central
5.3.2 Niveau provincial
5.3.3 Niveau de la sous-division

CHAP VI : QUALITES D’UN ADMINISTRATEUR ET D’UN INSPECTEUR ;


PROBLEMES DE TERRAIN
6.1. Quelques qualités d’un chef d’établissement
6.2. Quelques qualités de l’inspecteur scolaire
6.3. Problèmes de terrain

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 2


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
 Constitution de la RDC, 2006

 DOTTRENS, R., Problème de l’éducation et inspection scolaires, Delachaux,


Genève, 1978.

 GANDAYI GABUDISHA B, Politiques éducatives au Congo-Zaïre, de Léopold II


à Mobutu, L’Harmattan, 1997

 MOKONZI, G ; De l’école de la médiocrité à l’école de l’excellence au Congo-


Kinshasa, L’harmattan, 2009

 Recueils des Directives et Instructions Officielles, ELISCO, 3e Edition, 1998

 ROCHET. J.P ; L’inspection pédagogique aux risques de l’évaluation, France,


Harmattan, 2005

 ROUSSEAU J.J., Le contrat social, PARIS, PUF, 1942

 KAKUHI, K ; Cours d’administration et inspection scolaires, UNILUK, Cours


inédit, 2006-2007

 Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous


droits réservés.

 MINEPSP, Stratégie de développement de l’enseignement primaire,


secondaire et professionnel, (2010/11 - 2015/16), RDC, Mars 2010.

 Outils de l’Inspecteur

 fr.wikipedia.org/.../Inspection_générale_de_l'administration_de_l'Éd..

 MABANZA KOKA Eric, Rapport de l’étude sur l’estimation de la population


scolarisable par territoire et province éducationnelle en RDCONGO, Octobre,
2022

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 3


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

OBJECTIFS DU COURS
Doter les étudiants de L1 AIS d’un outil utile à leur future carrière. Ils
doivent se préparer à s’intégrer dans certains corps du terrain éducatif, leur faire
sentir la lourdeur de leur mission. A la fin de ce cours, l’étudiant devra :
 Définir et expliquer les concepts clés du cours
 Maîtriser la structure de l’inspection scolaire de la RDC
 Maîtriser la structure et l’organisation scolaire de la RDC
 Situer chaque service au niveau soit national, soit provincial soit local
 Maîtriser les conditions, les préalables d’un administrateur et d’un
inspecteur scolaire
 Connaître les qualités que doivent revêtir ces 2 personnalités
(Administrateur et inspecteur)
 Maîtriser les activités administratives et inspectorales scolaires de notre
pays.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 4


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

INTRODUCTION
Actuellement, l’organisation ou la règle générale à l’intérieur de chaque Etat,
rattache le plus souvent le principe de la séparation du pouvoir à sa bonne
organisation dans tous les secteurs de la vie. D’où, il incombe à l’administration
des Etats un certain nombre de tâches d’intérêt général et d’intérêt privé. Alors, un
fait qui domine dans toutes les sociétés les plus évoluées reste la complexité
croissante de la vie sociale.
L’accroissement des sciences et volume du savoir scientifique qui en
découlent font que chaque science se scinde en une foule de spécialistes réclamant
à leur tour les compétences différentes et spécifiques. Et la division du travail qui
en est le résultat a pour effet, la différenciation de fonction à exercer dans la
hiérarchie d’une administration centrale, locale ou celle d’un établissement public
ou privé d’enseignement.
Cette différenciation consiste dans la distinction de groupement d’hommes
proposés à l’accomplissement de telle fonction en vue de gérer directement ou
indirectement les secteurs des services publics ou privés.
L’avantage d’une division de travail n’est plus à discuter dans notre société
Congolaise car, à l’heure actuelle, il est impossible à tout chef, savant,
fonctionnaire,… de dominer l’ensemble des fonctions, d’où une rigoureuse
spécialisation dans une discipline s’impose.
Cette évolution dans le sens de la différenciation des services publics se
trouve aussi dans l’administration congolaise où l’on distingue la diversité des
relations qui naissent entre eux. Aussi, en est-il résulté un état d’esprit nouveau
quant aux rapports qui existent entre les individus et les groupes auxquels ils
rattachent.
Nous savons aussi que l’administration en RDC et même ailleurs n’a jamais
été un terrain neutre. Elle a toujours suscité des réactions passionnées, soit pour
y dénoncer les conditions de travail difficiles et mal payées, soit pour y connaître
sa mission économique et sociale. Etant donné que le milieu social en général et
non à subordonner sa formation aux exigences de tel ou tel groupe particulier, ce
qui est normal est que l’Etat garantisse à chacun le libre développement de ses
aptitudes.
Le droit de l’Etat résulte alors du devoir de favoriser dans chaque individu
l’épanouissement de sa personnalité, la formation de la conscience collective en
vue de la coopération et de la solidarité nationale.
C’est une question vitale pour que l’individu qui est membre ait conscience
de cela. Qu’il soit en même d’accomplir ses devoirs et que ses droits soient
respectés. « Si dans un pays, l’Etat prend en mains l’éducation des jeunes
générations ou du moins veille à ce que cette éducation se passe dans les
conditions acceptables, ce n’est pas sa sollicitude pour ces petits être abandonnés,
sans défense au hasard de leur vie, mais surtout il va de son intérêt immédiat
d’agir de la sorte 1»
L’éducation est pour un peuple une question de progrès que de décadence,
de développement ou de régression, de vie ou de mort, et ce principe a été bien

1
: R. DOTTRENS Problème de l’éducation et inspection scolaires, Delachaux , Genève, 1978, p.78.
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 5
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

reconnu dans tous les pays, depuis les plus reculés où il fait actuellement l’objet
des préoccupations de plus législateur et de plus d’un gouvernement.
L’éducation est devenue aujourd’hui un service public par ce qu’il y a une
nécessité sociale (d’un contrôle de l’Etat qui résulte de son devoir de veiller au bon
fonctionnement d’un des rouages (secteurs) les plus essentiels de la vie améliorer
la vie de la société. D’où, la nécessité d’un contrôle de l’Etat à veiller au
fonctionnement du rouage.
« Toute institution quoiqu’elle soit, exige pour prospérer et se soutenir
l’action continue des agents spécialisés, compétents, chargés de la suivre dans son
ensemble et dans ses détails, de les vivifier et faire connaissance au pouvoir
central le résultat et au besoin les lacunes et les imperfections 2»
En effet, de tous les services publics et dans toutes les entreprises privées,
les fonctionnaires et les travailleurs sont soumis à la surveillance de leurs chefs
hiérarchiques. De ce fait, le contrôle de la bonne exécution des tâches leur
incombe. Le contrôle, quelles que soient ses modalités, est une action nécessaire
dans toute activité productrice et collective. Si l’Etat oublie de contrôler, cela
constitue un danger pour nation. En instituant un contrôle sur les écoles, l’Etat
s’est soumis à une nécessité d’ordre social. Il devra veiller à ce que les diverses
éducations données à l’école ou ailleurs, ne portent pas atteintes au droit futurs
citoyens.
L’intervention de l’Etat à l’école est pleinement justifiée car, la fonction de
coordinateur qu’il joue dans les activités des sociétés est légitime. D’où, l’Etat,
dans la division du travail, dans son administration devra nommer un corps de
techniciens par une action durable et en profondeur, qui sera capable d’influencer
efficacement et favorablement l’évolution génératrice de rendement scolaire et celle
des méthodes de formation en particulier.

JUSTIFICATION ET IMPORTANCE DU COURS


Dès l’époque coloniale à nos jours, la mission de l’éducation : "Développer
chaque individu pour l’intégrer dans sa société", accroît. L’explosion
démographique, les mouvements de population ; la prolongation de la scolarité, la
démocratisation de l’enseignement, l’éducation pour tous, … ont entraîné le
changement de la responsabilité scolaire et transformer la mission à un gigantisme
de l’école au sujet de :
 Le nombre des locaux pour recevoir les jeunes.
 Le corps de personnel appelé à accroître et à être diversifié pour répondre au
besoin.
 Le service de gestion multiplie les agents, les directives, les circulaires, les
bureaux, …
 Les sciences accroissent le volume du savoir.
Un des principes qui doit nous guider dans la réalisation de nos tâches est
la politique active et prioritaire de déconcentration de responsabilité qui accélère
les procédures administratives et contribue à les rendre adaptées efficaces puisque
plus proche des réalités du terrain.

2
R. DOTTRENS, idem
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 6
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

L’éducation, un service public d’une nécessité sociale exige une action


continue d’agents qualifiés, spécialisés, compétents chargés d’activités diverses
répondant à des objectifs de départ. Elle oblige l’Etat de contrôler cette action pour
relever des lacunes, constater le progrès ou remédier. Pour ce faire, les
administrateurs, les inspecteurs, les administrés doivent toujours être en
interaction.
Tous ces qualifiés sont formés à l’école et sur terrain. L’Etat congolais doit
garantir à chacun le développement de ses aptitudes, il doit donc administrer et
contrôler l’éducation par des congolais crédibles qui réaliseront l’éducation dans
des conditions acceptables.

CHAP I : CONSIDERATIONS THEORIQUES : DEFINITION DES TERMES


a. Administration scolaire
Dans un Etat de droit, trois fonctions fondamentales s’imposent : la fonction
législative, la fonction exécutive et la fonction judiciaire. Ces trois fonctions sont
confiées à 3 organismes différents. Les institutions politiques se retrouvent au
niveau national et provincial. Ces institutions administratives exécutent la
politique définie par les premières. Les institutions judiciaires appliquent la loi
dans le cadre de la justice et de la sanction.
Au niveau de l’éducation, l’entreprise éducative nécessite une bonne
organisation et un contrôle efficace susceptible de contribuer à la réussite du
personnel éducatif, à la production compatible avec les attentes du pouvoir
organisateur.
Que signifie administrer ?
Administrer signifie réaliser cinq fonctions : prévoir, organiser, commander,
coordonner et contrôler.
 Prévoir : établir un plan de travail souple, s’appliquer à le réaliser en lui
apportant des modifications si nécessaires ; c’est connaître l’objet
(l’enfant), le milieu et le sujet de l’action éducative ; c'est-à-dire la
science ; scruter l’avenir et dresser le programme d’action,
déterminer les buts poursuivis et trouver les moyens appropriés pour
les atteindre.
 Organiser : concevoir la forme à imposer au groupe pour la réalisation du
plan ; pratiquer la division du travail ; déterminer la hiérarchie (les
postes de travail) ; recruter le personnel voulu et qualifié ; achever de
construire, garantir la stabilité de l’institution.
 Commander : C’est mettre en jeu son autorité, sa responsabilité, son
initiative et la discipline en vue d’obtenir de ses subordonnés le
meilleur rendement. Pour ce il doit :
 Avoir une connaissance profonde de son personnel
 Eliminer les incapables du groupe
 Maîtriser les conventions qui lient l’entreprise aux agents
 Donner un bon exemple
 Réaliser des inspections périodiques

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 7


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Réunir les principaux collaborateurs en des conférences, préparer l’unité


de la direction et la conférence des efforts
 Faire régner parmi le personnel l’activité, la prise d’initiative et le
dévouement
 Coordonner et harmoniser :
 faire fonctionner les relations extra-hiérarchiques, ses liaisons
extérieures et intérieures visent à établir l’harmonie entre les
diverses activités
 respecter et faire respecter les attributions d’un chacun
 adopter les moyens dont on dispose.
 Contrôler : surveiller pour que l’activité se déroule selon le plan préétabli.
Que les règles dictées soient judicieusement respectées.
Citons quelques principes à respecter pour réaliser une administration
scolaire :
 La division du travail
 L’autorité et la responsabilité : l’autorité a le droit de commander et le
pouvoir de se faire obéir.
 La discipline : le respect des conventions implicites ou formelles qui
tendent vers l’obéissance, le respect, l’assiduité, …
 L’unité de commandement : recevoir des ordres d’un chef.
 L’unité de direction : un seul chef pour l’ensemble d’opérations visant un
même but.
 La rémunération : rémunérer et satisfaire le personnel en fonction de la
valeur du travail réalisé. Le non-paiement de salaire entraîne le fait que le
chef n’est plus pris au sérieux.
 La hiérarchie : l’ordre de succession de pouvoir doit être respecté.
 L’ordre social : chacun à sa place
 La stabilité du personnel : à organiser par des séminaires.

b. Inspection scolaire
Inspecter : surveiller, contrôler, vérifier.
C’est examiner un travail réalisé par un membre du corps enseignant en vue
d’évaluer le degré de concordance entre ce qui est prévu et ce qui est réalisé. C’est
vérifier si les instructions et les prescriptions réglementaires sont suivies et
observées.
C’est converger les efforts vers l’amélioration de l’état de l’enseignement ; c’est
contrôler et exercer une surveillance générale et particulière pour que l’activité
scolaire se déroule suivant un plan préétabli, les instructions et les prescriptions
réglementaires.
Bref, inspecter c’est agir en vue de contribuer à la régulation de l’éducation,
c'est-à-dire au redressement, au perfectionnement, à la redynamisation du
système. Il contrôle, il constate et il réalise une action positive (conseils,
suggestions). L’inspecteur joue le rôle d’appareil électrique qui donne aux
accumulateurs de l’énergie, des charges et une tension nouvelle enfin de les rendre
aptes à supporter les nouvelles dépenses énergiques. Cette tâche est avant tout
pédagogique puis administrative, financière et médicale. Mais l’augmentation de la
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 8
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

population scolaire, les grandes étendues de juridiction d’inspection, la crise


actuelle ont entraîné des déviations c’est-à-dire des pratiques où des inspecteurs
privilégient des inspections financières ou administratives.
Enfin, sa mission essentielle est de combattre la routine, de favoriser les
initiatives. Il contribue à la formation professionnelle des enseignants. En la
respectant, il cherche à confirmer ou à infirmer toutes les activités éducatives
prévues. Cette forme est traditionnelle, conservatrice et privilégie le contrôle et la
sanction. L’inspection doit contribuer à un contrôle qui donne un esprit nouveau
dans la pratique enseignante qui encourage ceux qui enseignent. Elle doit être
rentable et positive. A ce sujet, on nomme l’inspecteur conseiller ou guide
pédagogique. Il stimule, il éclaire, il anime suivant les innovations pédagogiques en
cours. Il reflète sa volonté profonde d’enrichir les expériences des enseignants par
ses propres expériences. Il est l’agent de coordination qui veille à développer
l’influence heureuse de tous ceux qui veulent agir sur l’enfant pour son
développement intégral. Il est un guide, un soutien et un protecteur des
enseignants : il ne doit pas se caractériser par des contraintes pour une autorité
abusive mais par une discipline respectueuse et respectable basée sur la
sympathie et l’amour ; l’enseignant sent que l’inspecteur l’aide pour qu’il réalise sa
tâche. Il cherche à réduire les erreurs commises par les enseignants et par les
élèves ; il développe le sentiment de responsabilité individuelle et collective. Il est
l’éducateur des éducateurs. Il est le représentant des familles qui le prennent
comme arbitre des situations difficiles ; il est l’agent catalyseur pour les
enseignants, les parents et les apprenants. Mais il est aussi un pont jeté sur un
courant d’eau parfois tumultueux.
En RDC cette fonction est assurée par le chef d’établissement et l’inspecteur.
Lors de ses visites, ce dernier encourage les initiatives, relève le niveau des
enseignants, suggère et n’impose pas son point de vue.
Les réunions avec les enseignants de sa discipline ou avec les écoles visitées
sont un des moyens précieux d’action pédagogique. Il expose des nouvelles
techniques et des nouvelles méthodes. L’éclairage d’idées dans un climat de
collaboration et convivialité développe le sens de solidarité.

CHAP II : CONSIDERATIONS GENERALES SUR L’ORGANISATION DE L’ETAT

2.1. Principe de séparation du pouvoir


Il y a peu de théories constitutionnelles qui, comme la théorie de séparation
du pouvoir de l’Etat, ont eu autant d’audiences qui continuent d’être fréquemment
évoquées, malgré la remise en question dans sa portée réduite. Préconisée par
JOHN LOCKE au 17ème siècle, et MONTESQUIEU au 18ème siècle, la théorie a été
mise en pratique aux U.S.A en 1787 et dans plusieurs constitutions
révolutionnaires. Depuis lors, on a guerre cessée d’y faire face lors de l’élaboration
des constitutions à travers le monde. Le principe consiste à distinguer 3 fonctions
fondamentales dans un Etat de droit.
 La fonction législative (élabore des lois)
 La fonction exécutive (commande, dirige)

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 9


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 La fonction judiciaire (applique les lois)


Il s’agit, ici, de confier l’exercice de ces 3 fonctions fondamentales à des
organismes distincts de manière a éviter que l’un d’eux ne s’empare en cumulant
l’exercice de deux autres fonctions, c'est-à-dire , en prenant (s’emparant de la
souveraineté qui n’existe qu’au niveau de nation dont le peuple est le souverain
primaire).
La constitution française a affirmé le principe de manière rigoureuse dans
son article 2 (1789). Il est dit : « la nation, de qui émane tous les pouvoirs ne peut
l’exercer par délégation… »
A la diversification des organes de l’Etat répondra une répartition
correspondante des fonctions de l’Etat (c'est-à-dire dans un Etat, il doit exister
beaucoup de services). Les collectivités humaines qui constituent les grandes
nations du monde contemporain sont des groupements complexes qui ne peuvent
être satisfait que par l’échange des services réciproques, possible grâce à l’emploi
d’aptitudes différentes. Ces groupements complexes ne sont organisés que dans un
Etat qui a des institutions qui le caractérisent. C’est dans le cadre de ces
institutions que sont élaborées puis appliquées des décisions qui ont pour objet
d’assurer le service de toute la communauté. Ainsi, s’établisse-t-il entre les
membres de communauté les relations individuelles et collectives pour lesquelles
se traduit l’établissement d’une véritable solidarité. C’est pourquoi, nous
distinguons les institutions politiques au sein desquelles sont élaborées les
décisions politiques des institutions administratives par lesquelles les décisions
sont appliquées.

211. Théorie du contrat social


Toute société organisée doit avoir le contrat social. Cette théorie a été bien
appliquée par HOBBES au 17ème siècle et un siècle plus tard, elle était répandue
par J.J.ROUSSEAU.

A. Théorie de HOBBES
Dans son œuvre le « Lévitan » en 1651, HOBBES considère que l’humanité a
vécue dans un Etat de la nature. Dans cet Etat, chaque homme désire ce que
l’autre désire. L’homme est pour son semblable un ennemi. D’où, il en est résulté
l’anarchie. Que faire alors pour établir la paix ? Comme réponse, chaque homme
doit renoncer à ses droits, au profit d’une autorité qui fera régner la paix par la
création d’un Etat et l’Etat prend alors naissance de ce processus, d’où, cet Etat ne
peut être que souverain, absolu, car sa force provient de la résistance de ses sujets
et de lui-même du fait qu’il n’a pas renoncé à ses droits. L’Etat ne peut naître que
par consentement, consensus et par adhésion volontaire de sa population : cela
suppose le contrant social.

B. Théorie de J .J. ROUSSEAU


Le 28 juin 1712 marque la naissance de J.J. ROUSSEAU à GENEVE.
Quelques jours après, le 7 juillet 1712, ce fut la mort de sa mère. Suite à cet
événement, le père de ROUSEAU quitte GENEVE et l’enfant est alors confié au
Pasteur LAMBERCIEUR, à BOSSEY, jusqu’en 1724.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 10


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Au fond, J.J. ROUSSEAU, n’a pas parlé de l’origine de l’Etat d’une façon
explicite, mais surtout de l’origine du pouvoir, de la souveraineté. Il a fait deux
œuvres importantes : le Contrat Social et Emile (1762). Cette année marque la
naissance de la science de l’enfant. L’Emile, préparé pendant vingt ans de
méditation et trois ans de rédaction, est une œuvre à la fois de contraste (de
compensation étant donné que l’auteur était père dénaturé, il n’a pas pu éduquer
ses propres enfants) et d’analogie parce qu’il rêve de changer sa société du 18 ème
siècle pour établir les principes généraux d’un humain nouveau).
Au départ, dit-il, tous les hommes disposaient de tous les droits et de toutes
leurs libertés (confer Emile) ; puis cette égalité a disparu à la suite de deux
facteurs :
 L’apparition de la propriété privée ;
 Les inventions mécaniques des hommes qui entrainent les désordres, la
guerre.
Au cours des événements, de ces désordres, les plus vulnérables sont les
riches, d’où, pour faire cesser le désordre, les riches auraient construit un projet,
celui d’unir tout le monde dans une nation pour former un Etat.
Deux aspects contradictoires de cette doctrine de J.J. ROUSSEAU :
 Avant la signature du contrat social, la liberté est individuelle et naturelle ;
 Après la signature du contrat social, la liberté devient collective et civile
(c'est-à-dire remise dans les mains de l’Etat).
Comment alors concilier les deux aspects ? Ce passage se fait au nom et aux soins
de la légalité, d’où émerge la souveraineté qui révèle trois caractères :
 Caractère suprême
 Caractère inaliénable
 Caractère individuel.
Partant de ces trois caractères, nous pouvons dire que « le pouvoir du
souverain consiste dans la volonté générale ».3

212. Théorie du contrat politique de John LOCKE


LOCKE admet que, à la formation de l’Etat, ce ne sont pas les individus qui
sont à la base de la formation de l’Etat mais des corps politiques, des sensibilités
politiques. Exemple, les U.S.A où les 13 colonies furent à la base de ce qui est
devenu les U.S.A. C’est le cas de la Grande Charte de 1225 qui est signée par
JEAN SANS TERRE à la suite de la guerre de 100 ans et qui a donné naissance à
l’actuelle ANGLETERRE.

213. Théorie de la fondation des institutions


Etymologiquement, le mot « institution » signifie : ce qui est établi, ce qui est
institué, installé par une volonté humaine. Une institution est création de la
volonté de l’homme qui s’oppose à une création naturelle.
Tout ce que l’homme établit par sa volonté n’est pas toujours une
institution. Une institution est établie de la manière durable, permanente et
continue en vertu de l’union de volonté individuelle agissant pour une société

3
J.J.ROUSEAU : le contrat social, PARIS, PUF. 1942 p 42
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 11
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

commune ; d’où, cette union de volonté crée une organisation sociale durable ; les
organisations sociales et notamment une autorité urgente conduit cette
organisation sociale. Cette constatation conduit à la distinction entre les
institutions organes et les institutions mécanismes.
Les institutions organes
Ces institutions sont aussi appelées institutions personnes ou institutions
corps et sont constituées par des collectivités humaines unies et sensées être
dirigées par un besoin commun : elles sont soumises à une autorité reconnue et
aussi à des règles fixes. Ex. le corps enseignant, le conseil d’administration, le
conseil de sécurité…
Ainsi, les institutions proviennent-elles de leur propre existence
transcendant leur composante individuelle auxquelles on ne saurait les réduire.
L’Etat est le premier des institutions politiques, il devient institution lorsqu’il cesse
d’être l’exercice d’un simple excédant personnel toujours discuté et précaire. Par
conséquent, il devient la mise en œuvre quasi mécanique d’un agencement de
règles permanentes, objectives, pesées, c'est-à-dire instituées. Un Etat englobe
une multitude d’institutions les unes privées et les autres publiques.
L’Etat, institution par excellence, en tant qu’une institution forte s’exprime
par l’intermédiaire des personnes ou collectivités forment à leur tour des nouvelles
institutions appelées organes.
L’Etat est appelé institution des institutions. Par-là, il mérite cette
appellation du fait que sa propre institutionnalisation résulte de l’existence de
multiples éléments qui sont des institutions mécanismes régissant les organes
dirigeants et imposant les règles auxquelles elles obéissent.

Les institutions mécanismes


Les institutions mécanismes sont des mécanismes sociaux destinés à
pourvoir au bien commun. En d’autres termes, les institutions mécanismes sont
des systèmes des règlements, qui se pénètrent les unes les autres pour constituer
un ensemble mécanique et engendrer une série infinie des relations.
EX. L’école, l’inspection, le département des sciences de l’éducation, l’ISP,…Ce
mécanisme institutionnel régit les organes qui font des règles auxquelles ils
obéissent. Quand nous considérons un pays au régime parlementaire, la
responsabilité politique du gouvernement est devant le parlement ; à ce moment,
le parlement est un mécanisme qui régit les rapports entre deux organes
principaux : parlement et gouvernement.

2.2. Organisation des pouvoirs


La RDC comprend actuellement onze Provinces. Chaque province est divisée
en districts, lesquels sont, à leur tour, divisés en territoires, les territoires étant,
eux-mêmes, divisés en secteurs et les secteurs, en villages ou localités. La RDC
compte 41 districts et 222 territoires. La Constitution de la troisième République
prévoit le passage à 26 provinces. Votée en février 2006, cette nouvelle
organisation territoriale devait prendre effet dans les trois ans suivant l’installation
effective des institutions politiques prévues par la Constitution (Article 226). Elle
n’est pas encore effective à ce jour, mais devrait l’être, en principe, d’ici à la fin

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 12


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

2010. Ce découpage doit permettre une décentralisation du pouvoir vers les


provinces grâce à une plus grande autonomie de gestion.
La décentralisation, une disposition constitutionnelle, qui constitue une
réelle opportunité, traduit la double volonté politique de rapprocher les
administrés des centres de décision et de les associer au processus de décision
concernant la gestion de leurs propres affaires. Cependant, la mise en œuvre de la
décentralisation à travers le découpage des provinces, la répartition concrète des
compétences et l’allocation de ressources conséquentes demeure un véritable défi
et doit encore faire l’objet de négociations et de compromis entre le pouvoir central
et les provinces.
Le chef de l’Etat est le Président de la République. Il est élu au suffrage
universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Il nomme le
premier ministre au sein de la majorité parlementaire. Le premier ministre dirige
le gouvernement et conduit la politique de la nation, élaborée en concertation avec
le Président de la République. Les domaines clés des affaires étrangères et de la
sécurité sont du ressort commun du Président de la République et du Premier
Ministre.
Le pouvoir législatif est exercé par un parlement composé de deux
chambres : l’assemblée nationale et le sénat. L’assemblée nationale comprend 500
députés élus au suffrage direct pour un mandat de cinq ans. Les sénateurs sont
élus au suffrage indirect par les assemblées provinciales pour un mandat de cinq
ans. Le gouvernement est responsable devant l’assemblée nationale, qui peut voter
une motion de censure. Le Président de la République a le pouvoir de dissoudre
l’assemblée nationale en cas de crise persistante avec le gouvernement.
Le pouvoir judiciaire est indépendant de l’exécutif et du législatif. Divisé en
trois ordres juridictionnels, il est chapeauté par la Cour de Cassation (ordre
judiciaire), le Conseil d’Etat (ordre administratif) et la Cour Constitutionnelle.

CHAP III : HISTORIQUE DU SYSTEME EDUCATIF CONGOLAIS

31. HISTORIQUE

L’introduction du système éducatif en République Démocratique du Congo


a valu plusieurs décennies pour en arriver au stade de l’enseignement structurel
actuel.

Il fallait attendre l’expédition et le passage des missions après la Conférence


de Berlin (1885) sur le partage de l’Afrique (cfr Histoire du Congo/6ème primaire).
Ces dernières ont été à la fois des missions à caractère politique et religieux. Et à
force de faire découvrir aux nègres l’évangile naîtra l’éducation qui a eu pour
mobile principal de former, transformer et développer la société qui a longtemps
demeuré dans sa civilisation archaïque.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 13


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Le progrès connu par les missions, malgré les autres intérêts


métropolitains, ont permis de découvrir les hommes et leurs cultures au moyen de
navigation de grands cours d’eau avec tous les risques et périls.

En quittant l’océan Atlantique, ces explorateurs et colons belges ont


découvert l’embouchure du fleuve Congo jusqu’à longer les côtes de ses affluents
où ils ont installé sur les sites des grandes agglomérations de population leurs
premiers foyers d’administration à la fois de communication et culturelle. Les
antennes d’administration ont développé d’abord le milieu au niveau économique,
ensuite en arriver au point de créer des foyers d’éducation de masses.

Les étapes imminentes qui ont déterminé l’historique de l’éducation au


Congo ont été découpées en périodes évolutives et événementielles qui ont marqué
la période de gestion.

Une autre partie liée à ces périodes de gestion décrit la mutation de


l'enseignement en général. Elle parle aussi de la fusion de l'enseignement primaire,
secondaire, supérieur et universitaire et le moment fixe de leur éclatement.

Ces grandes étapes sont:

1. l’Avant Indépendance du Congo (époque coloniale : Etat belge),


2. l’Après Indépendance du Congo (1960 à ce jour),
3. la mutation du système éducatif.

32. L’AVANT INDEPENDANCE

L’arrivée des missionnaires


Peu après l’entrée des missionnaires au Congo vers 1906, avec les
découvertes, la colonie belge a introduit le système d’enseignement sous forme
d’éducation des masses. C’est à partir de l’évangélisation instaurée par les
missionnaires afin d’apprendre aux nègres à lire et à écrire.

L’intérêt de l’évangile était de faire disparaître la diversité de petits dieux


des statuettes trouvées en Afrique et croire en un seul Dieu, le Père de Jésus-
Christ. Et c’était ici le début du cheminement de l’éducation.

Les foyers d’apprentissage

En 1926, le système de formation deviendra très évolutif jusqu’à être


transformé en foyers d’apprentissage, un groupement de masses sur des sites de
grandes agglomérations de population. Les femmes d’un côté pour l’éducation
ménagère et les hommes de l’autre pour une formation penchant sur la
professionnalisation.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 14


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Les Centres de formation de métiers et artisanale

Vers 1930, la première convention se pointait déjà à l’horizon, entre l’Etat


belge et les Eglises Protestantes et catholiques, les missions ayant déjà acquis un
grand impact sur le terrain sur l’éducation des indigènes.

Quelques tous premiers centres sont déjà installés progressivement un peu


partout mais leur liste n’est exhaustive.

Il s’agit des provinces surtout de la cuvette centrale :

 Bas–Congo : Kimpese, Kisantu, Lemfu, Ntumba, Gombe, Matadi


 BANDUNDU : Mbewo, Beno, Mukila
 Equateur : Mbandaka, Lisala, Bansakusu
 Province Orientale : Kisangani, Mambasa
 Kasaï Occidental : Ilebo, Mweka
 Kasaï Oriental : Lodja, Sankuru

Il est à remarquer que la province du Bas Ŕ Congo a résorbé le plus grand


nombre de centres d’apprentissage et des métiers, parce que les explorateurs et
colons belges ont pénétré le Congo par l’embouchure du fleuve Congo, dans le
BasŔCongo. Et la présence de ces centres a été justifiée par le passage d’un grand
cours d’eau facilitant l’accès par pirogues aux missions.

L’ère des grandes réformes

Entre 1935 et 1940, plusieurs centres et foyers de métiers furent


débaptisés et transformés en écoles artisanales des métiers, et écoles moyennes.

L’enseignement structurel

Entre 1945 et 1950, à la veille de l’ère de l’Indépendance, les écoles


moyennes et artisanales des métiers ont formé des intellectuels Congolais complets
capables de gérer l’administration et de transférer à leur tour le savoir acquis.

Le niveau de l’école de métiers et artisanale était sanctionné par un titre de


D3 équivalant de D6 (Diplôme d'Etat) actuel. Tandis que le niveau de l’école
moyenne par un diplôme équivalant au titre du finaliste d’un Institut Supérieur.

Schéma de l'évolution de l'éducation avant l'indépendance :

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 15


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Quelques acquis pendant la période de gestion du système d’enseignement


colonial. Le nombre très réduit des apprenants a permis aux colons :

 d'appliquer la gratuité des études de la jeunesse congolaise ;


 de supporter toute la charge des enseignants. La fonction enseignante était
valorisée et la qualité de l’enseignement dispensé restait compétitive;
 de subsidier toutes les écoles, selon les sites de grandes agglomérations de
population par la construction des écoles pilotes;
 de faire bénéficier aux tous premiers intellectuels du Congo, de la bourse de
l'Etat colonial au niveau d'Etudes Supérieures ;
 de construire des écoles par le concours des communautés locales.

3.3. L’APRES INDEPENDANCE

Avec les moyens de bord hérités de la colonie, l'analyse de la période de


gestion postŔcoloniale a été, en ce qui concerne l'historique de l'Enseignement,
l'objet d'un reflet des bilans réalisés par les dirigeants de ce secteur au bout de
chaque mandat, en tenant compte de la politique globale et non de l'état détaillé
du fonctionnement.

De 1960 à 1971, la politique générale de l'enseignement a été presque la


même avec une caractéristique commune, à savoir la subdivision des écoles par
l'Etat et les études des enfants et des enseignants à charge complète de l'Etat. En
conséquence, la crédibilité de l'Enseignant ainsi que la qualité des enseignements
dispensés étaient au beau fixe.

Il y a donc lieu de découvrir ci-dessous la liste de différents dirigeants


ayant participé à la gestion du Ministère de l'enseignement postŔcolonial.

1. Le Ministre Pierre MULELE (1960 – 1961)


Bilan :

 Transformation de l’enseignement fondamental de base par l’enseignement


primaire et le degré moyen en enseignement secondaire.
 Frais d’études pour la jeunesse congolaise et enseignants à charge de l'Etat
 Toutes les écoles ont été subsidiées par l'Etat
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 16
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Plusieurs étudiants ont été boursiers par l'Etat


 Construction des bâtiments abritant certaines écoles pilotes à Kinshasa
comme à l'intérieur du pays (les Athénées).

2. Le Ministre colin Michel (1961 – 1964)


Bilan :

 Bourse d’études accordées à plusieurs étudiants de l'Etat congolais.


 Gratuité des études des jeunes congolais et enseignants à charge du
gouvernement.

3. Le Ministre BALONJI – NKANSHAMA (1964 – 1965)


Bilan :

 Gratuité des frais d'études des élèves


 Prise en charge des enseignants par l'Etat

4. Le Ministre Athanase DJADI et le Vice–Ministre Bernardin MUNGUL–


DIAKA (1966 – 1967)
Bilan :

 Gratuité des frais d’études des enfants.


 Prise en charge totale des enseignants par l’Etat.

5. Le Ministre B. MUNGUL DIAKA (1966 – 1967) et le Vice–Ministre KITHIMA


Bin RAMAZANI (1968).
Bilan :

 Gratuité des frais d’études des enfants


 Prise en charge totale des enseignants par l’Etat
 Transformation des écoles moyennes supérieures en Institut Supérieur

6. Le Ministre KITHIMA Bin RAMAZANI et le Vice-Ministre MARIO CARDOSO


LOSEMBE (1969)
Bilan :

 Gratuité des études en faveur des enfants congolais


 Prise en charge des enseignants par l’Etat

7. Le Ministre MARIO CARDOSO LOSEMBE et le Vice-Ministre Jacques ALI-


RISASI (1970)
Bilan :

 Gratuité des études en faveur des enfants congolais


 Prise en charge des enseignants par l’Etat

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 17


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

8. Le Ministre Jacques ALI-RISASI et le Vice – Ministre Claude MAFEMA


(1971)
Bilan :

 Gratuité des études en faveur des enfants congolais


 Prise en charge des enseignants par l’Etat

9. Le Ministre Claude MAFEMA et le Vice – Ministre MABOLIA INENGO


(1972)
Bilan :

 Paiement des frais minerval par les parents au niveau secondaire


 Gratuité des études en faveur des enfants congolais au niveau primaire
 Prise en charge des enseignants par l’Etat

10. Le Ministre MABOLIA INENGO et le Vice – Ministre MBULA MOKO (1973 -


1975)
Bilan :

 Paiement des frais d’études par les parents au niveau secondaire


 Prise en charge des enseignants par l’Etat
 Gratuité de l'enseignement au niveau primaire

11. Le Ministre MBULA MOKO (1976)


Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat

12. Le Ministre KASUSULA DJUMA et Vice-Ministre KOLI ELOMBE (1977)


Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat

13. Le Ministre M’VUENDY MABEKI NTU et Vice-Ministre KOLI ELOMBE


(1977-1981)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat

14. Le Ministre ATIWIYA MASIKITA et Vice-Ministre NDOLELA SIKI-KONDE


(1981)
Bilan :

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 18


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat

15. Le Ministre NDOLELA SIKI-KONDE et Vice – Ministre MASEGABIO


NZANZU (1982)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat

16. Le Ministre MAKINDA WATA-WATA et Vice – Ministre SAMBA KAPUTO


(1983)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat

17. Le Ministre NZEGE ALAZIAMBINA et les Vice–Ministres MATUKANGA


MBULU (1983 - 1990) et NZALI – LOPEMBE (1983 – 1990)
Bilan :

 Création du Service de contrôle et de la Paie des enseignants "SECOPE".


 Réforme scolaire par transformation et débaptisation des ex. cycles
d'orientation et cycles courts professionnels en Instituts d'Etablissements
scolaires à cycle long complet.
 Initiation de la loi-cadre promulguée le 22 septembre 1986 et célébrée
chaque le 30 avril de l'année scolaire, consacrant ainsi la journée nationale
de l'enseignement.
 La loi-cadre est issue d'une décision d'Etat n°44/86 du 11/04/1986 sur
demande de l'ex.- comité central du Mouvement Populaire de la Révolution,
de son temps, pour mettre un terme à certaines divergences constatées dans
les prises des actes: ordonnance, arrêtés, décisions, circulaires et
conventions scolaires, etc. …
 La loi-cadre est un travail fouillé et approfondi, un produit des forces vives
de la nation intéressées au devenir de l'enseignement national: Institutions,
partenaires, parents, élèves et étudiants.
 Son but primordial est d'assurer un Enseignement National qui vise à
répondre à la fois aux préoccupations des parents et de l'Etat.
 La nouvelle politique éducative à mener fonde sur la LoiŔcadre en ce sens
que toutes les instructions relatives au bon fonctionnement des activités de
l'Enseignement National sont désormais puisées dans celle-ci.
 La Loi Ŕ cadre est restée incontournable à nos jours et continue à servir
comme instrument de travail au sein de l'Enseignement National. Elle est
donc un outil et un cadre juridique de référence. Sa contextualisation à nos
jours s'avère indispensable.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 19


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

18. Le Ministre KOLI ELOMBE et les Vice–Ministres N’DOM NDA OMBEL,


NZUZI MULAMBA et ISALU ISANGI (1990-1991)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat
 Réforme scolaire issue d'un symposium organisé par l'UNESCO en 1991 en
collaboration avec l'université de Kinshasa sur le thème : "Les forêts
tropicales": Professionnalisation de l'enseignement par introduction de
nouvelles techniques dans le programme scolaire national: Industrie
alimentaire et vestimentaire, Ebénisterie, Froid, Foresterie, Maçonnerie,
Menuiserie, Agricole Pédagogie, Agricole Vétérinaire, etc.

19. Le Ministre Jean –Claude BIEBIE et Vice–Ministre MABAYA NAWEJ


(1991)
Bilan :

 Plus ou moins 2 semaines d'existence de ce mandat à cause des effets


pervers de la transition pendant la période de la Conférence nationale
souveraine

20. Le Ministre KUFI KILANGA et Vice–Ministre MABAYA NAWEJ (1991-


1992)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat
 Essaimage des écoles privées et publiques à travers l'étendue du territoire
national.

21. Le Ministre LOKA ne KONGO (1992)


Bilan :

 Plus ou moins 1 mois d'existence de ce mandat à cause des effets pervers de


la Transition pendant la période de « La Conférence Nationale Souveraine »

22. Le Ministre NDOLELA SIKI-KONDE et Vice–Ministre BOGUO MAKELI


(1993-1994)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat
 Préparation du projet des Etats généraux de l'Education qui furent tenus par
son successeur le Ministre SEKIMONYO
 Frais d'intervention ponctuels (FF) à charge des parents.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 20


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

23. Le Ministre SEKIMONYO WA MAGANGO et les Vice–Ministres IRUMU


AGOZIA KARIO et MASIALA MASOLO (1994-1996)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat et les parents
 Frais d'intervention ponctuelle en guise de Frais de Fonctionnement
 Tenue des Etats Généraux de l'Education en République Démocratique du
Congo avec l'appui de l'UNESCO
 Options fondamentales issues du nouveau système éducatif né de ce
processus:

− L'Education, une priorité des priorités


− L'Education pour tous
− Le partenariat éducatif
− La professionnalisation de l'enseignement
− L'Education aux valeurs humaines et morales

24. Le Ministre EPEE GAMBWA et Vice–Ministre KAHEMBA BATILA (1997)


Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat et par les parents
 Le système d'intervention ponctuel sur les frais scolaires.

25. Le Ministre KAMARA RWAKAIKARA et les Vice–Ministres Jeanne


EBAMBA et MAKWANZA (1997 - 2000)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat
 Instauration du système de motivation des enseignants par les parents

26. Le Ministre YERODIA NDOMBASI et les Vices–Ministres KAYAMBA


DADYE puis MASIALA MASOLO (2000-2001)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat et par les parents avec la présence
de la motivation

27. Le Ministre KUTUMISA B. KYOTA et Vice–Ministres MASIALA MASOLO et


MANDANGO MADRAGULE (remplacé par Mme LUDOVIC NZUZI MANOKA (2001-
2003)
Bilan :

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 21


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Initiation et mise en place d’un service antifraude aux épreuves de l'examen


d’Etat.
 Revalorisation du diplôme d’Etat dans les milieux de la Communauté
Internationale par le renforcement des mesures de sécurité d'impression
confiée dorénavant à l'Hôtel de monnaie de la Banque Centrale du Congo.
 Création d’un fonds social d’assistance pour l’Education Nationale.
 Instauration et mise en œuvre de la bourse d’excellence au bénéfice de
finalistes du secondaire lauréat de l'Examen d'Etat.
 Négociation avec la Communauté Internationale pour l’instauration de
l’Education Pour Tous en République Démocratique du Congo en vue de la
gratuité de l’enseignement.
 Autorisation de fonctionnement de plusieurs écoles d’Enseignement
primaire, secondaire et professionnel.
 Négociation avec la Banque Mondiale dans le cadre du partenariat éducatif
pour l’octroi des matériels informatiques et des moyens de déplacement en
faveur des Bureaux gestionnaires
 Réflexion sur le projet d'informatisation de l'Examen d’Etat et implantation
du Réseau Intranet (Education Nationale).
 Prise en charge des enseignants par l’Etat et par les parents avec la présence
de la motivation.

28. La Ministre Elysée MUNEMBWE et Vice–Ministre DINA MASIKA YALALA


(2003)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat et par les parents avec la présence
des frais de motivation

29. Le Ministre Constant N’DOM NDA OMBEL et Vice-Ministre DINA MASIKA


YALALA (2003-2005)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents


 Prise en charge des enseignants par l’Etat et par les parents avec la présence
de la motivation
 Découpage de certaines divisions provinciales de l'Enseignement primaire,
secondaire et professionnel assez vastes en vue de rapprocher le personnel
enseignant de leur Bureau gestionnaire. Ce qui créa de postes à pourvoir
pour le cas de promotion des cadres et de l'emploi au niveau de nouvelles
unités qui proviennent du chômage.

30. Le Ministre Paul MUSAFIRI et Vice-Ministre BOSAGA SUMALI (2005-


2006)
Bilan :

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 22


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents.


 Prise en charge des enseignants par l’Etat et par les parents avec la présence
de la motivation.
 Poursuite du système de découpage des entités administratives provinciales.

31. Le Ministre BWANAKAWA NYONYI et Vice–Ministre ASTRID BUKA (2006


– 2007)
Bilan :

 Paiement des frais d’études des enfants à charge des parents.


 Prise en charge des enseignants par l’Etat et par les parents avec la présence
de la motivation.
 Poursuite du système de découpage des entités administratives provinciales.

32. Le Ministre MAKER MWANGU FAMBA et Vice–Ministres OMBA


SAKATOLO (2007) puis ARTHUR SEDEA NGAMO (2007 à 2017)
Bilan :
a) Au niveau du plan cadre d'actions déjà menées :

 La stabilisation des postes de gestionnaires par leur maintien à leur lieu de


travail (Mars 2007 Ŕ septembre 2008), sauf en cas de dossier disciplinaire.
 La lutte contre la corruption et les anti-valeurs.
 La lutte contre les inégalités au service (les cadres de toute catégorie
confondue ont commencé à bénéficier des missions de service).
 La revalorisation de la fonction enseignante par la récompense des
enseignants lauréats ayant obtenus pendant les deux dernières années la
cotation "ELITE" et "TRES BON" par les inspecteurs. A ce travers le prix
dénommé "prix du Meilleur Enseignant".
 La suppression des frais de motivation payés par les parents.
 L'instauration de la nomenclature unique des frais scolaires.
 La réduction progressive des charges aux parents, en vue de parvenir à la
gratuité de l'enseignement fondamental.

b) Au niveau des innovations :

 Informatisation de la correction de l'Examen d'Etat : par l'installation d'un


outil informatique au centre national de correction à l'Inspection générale
 Implantation d'un Intranet pour assurer la paie des enseignants au SECOPE
 Installation d'un groupe électrogène industriel afin de résoudre le problème
de délestage en énergie électrique au SECOPE
 Installation d'un site Internet capable de diffuser les résultats de l'Examen
d'Etat aux finalistes sur toute l'étendue du territoire national
 Paie de proximité des salaires des enseignants par l'installation de nouveaux
bureaux de gestion de paie plus près des entités scolaires.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 23


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Projet de distribution progressive des véhicules (Pick Up 4x4) aux directions


provinciales SECOPE et autres postes gestionnaires (PROVED et IPP) et
autre matériel roulant (hors-bord pour les villes côtières) etc …
 Distribution de kits scolaires au bénéfice des écoliers sur toute l'étendue du
territoire national en vue d'atteindre progressivement la gratuité scolaire au
primaire.
 Impression et distribution des manuels scolaires.
 Prise en charge total des frais minerval et d'assurance par l'Etat.

33. Le Ministre Gaston MUSEMENA BONGALA (Décembre 2016 à 2019)


Bilan :
A son arrivée à la tête du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire
et Professionnel en décembre 2016, Gaston MUSEMENA BONGALA avait inscrit
son action dans la continuité et la préservation des acquis de son prédécesseur. Le
nouveau patron de l’EPSP avait aussi décidé d’apporter une touche particulière
dans ce secteur pour améliorer la qualité de l’enseignement en RDC, parce que
conscient que beaucoup reste encore à faire. Après un diagnostic sérieux et sans
complaisance, le ministre de l’EPSP a lancé trois réformes importantes :
 La libéralisation de la publication des résultats de l’Examen d’Etat ;
 L’uniformisation des bulletins scolaires ;
 La remise régulière des diplômes d’Etat;
 La multiplication des provinces éducationnelles.
 L’élargissement de la publication des résultats de l’Examen d’Etat à
toutes les sociétés des télécommunications est motivé par l’intérêt
général a expliqué le ministre. Test réussi le 8 juillet 2017 avec la
publication officielle des résultats de l’Examen d’Etat, édition 2017 par
tous les quatre réseaux de téléphonie cellulaire à savoir Vodacom, Airtel,
Orange et Africell. En plus, la compétition contribue à l’amélioration de la
qualité des services.
En ce qui concerne les diplômes d’Etat, la principale motivation était de
combler le vide de 5 ans, a souligné Gaston MUSEMENA BONGALA. L’occasion
pour le ministre de l’EPSP de remercier à ce sujet, le staff dirigeant de la Banque
Centrale du Congo sous le leadership de son Gouverneur Déogratias MUTOMBO
pour avoir mis à la disposition de l’EPSP les diplômes d’Etat (éditions 2012 et
2013) sans contrepartie préalable.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 24


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Dernière réforme importante, l’uniformisation des bulletins scolaires avec la


réception le 15 avril 2017 de plus de 20 millions de bulletins pour les élèves de la
maternelle, du Primaire et du Secondaire. Après cinq ans de carence de bulletins
suite aux problèmes conjoncturels, les élèves de la RDC ont de nouveau reçu à la
fin de l’année scolaire 2016-2017 leurs bulletins grâce à l’action du ministre
Gaston MUSEMENA BONGALA. Par cette action combien importante, le ministre
de l’EPSP permet au gouvernement de reprendre la main dans un secteur où,
pendant cette longue période d’absence de bulletins, chaque établissement,
chaque réseau ou chaque individu pouvait se permettre d’imprimer son bulletin,
sans aucun respect des normes favorisant ainsi la fraude. Le ministère de l’EPSP
reprend ainsi ses prérogatives d’imprimer les documents de valeur en l’occurrence
le bulletin scolaire.
L’autre grande réforme initiée par le ministre MUSEMENA BONGALA c’est
la création d’une chaîne thématique de l’Education dénommée EDUC TV.
Cet outil de communication géré par le service de gestion de communication du
ministère de l’EPSP va émettre à partir de Kinshasa et ne propose aux
téléspectateurs que des programmes consacrés exclusivement à l’éducation.

34. EMERY OKUNDJI NDJOVU (2019, quelques mois pendant la transition)

Bilan :

 Décaissement du surplus du salaire des enseignants longtemps bloqué par


le gouvernement de MUSEMENA
 Remise des diplômes juste après proclamation et gratuitement
 Gratuité de l’enseignement primaire

35. MINISTRE : WILLY BAKONGA et VICE MINISTRE : DIDIER BUDIMBU


(Septembre 2019 à Avril 2021)

Bilan :

 Effectivité de la gratuité de l’enseignement mais avec des difficultés faute de


nombreux enseignants non mécanisés ;
36. MINISTRE : TONY MWABA KAZADI et VICE-MINISTRE : MME AMINATA
NAMASIYA BAZEGO (Avril 2021 jusqu’à nos jours)
Bilan non encore connu comme étant juste au début du mandat.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 25


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

3.4. LA MUTATION DU SYSTEME EDUCATIF

Elle se situe dans les 2 périodes historiques de notre pays à savoir : la


période coloniale et celle post-coloniale.

La période coloniale (avant 1960)

Depuis l'étape de l'enseignement de base jusqu'à l'enseignement structurel


actuel, le système de politique éducative a fonctionné sous tutelle unique de
l'institution "Education" qui résorba en son sein les cycles fondamental primaire,
secondaire et supérieur.

Ce secteur a été gardé assez longtemps dans ce statut jusqu'au début du


premier gouvernement issu de l'indépendance de la République Démocratique du
Congo.

Comme il a été signalé dans les lignes précédentes, des acquis


considérables et communs à chaque phase de transformation des méthodes
d'enseignement, se manifestèrent. Cela a été justifié par le nombre réduit des
apprenants et des écoles. A cela, il faut ajouter la participation communautaire
très active au niveau de construction des écoles et fabrication des bancs pupitres
et des briques cuites. Les ponts, les routes et les rails pour chemin de fer servant
de communication avec les écoles constituent une contribution de nos populations
qui ont sacrifié leur vie sous un service forcé.

La période post-coloniale (après 1960)

Entre 1960 et 1980, l'institution unique dénommée toujours "EDUCATION"


est restée sous le même statut. Mais alors il faut noter qu'à partir de 1962 à 1965,
le secteur "EDUCATION" a pris la nouvelle dénomination de "EDUCATION
NATIONALE".

Celle-ci a englobé les différents cycles: fondamental maternel, primaire,


secondaire et supérieur.

Parmi les mutations de l'enseignement, il a été relevé la première qui


amènera la scission de l'Education Nationale en 2 secteurs : l'Enseignement
Primaire, Secondaire et Professionnel et l'Enseignement supérieur et universitaire
en 1983 avec l'entrée du Ministre NZEGE à la tête de l'Enseignement primaire,
secondaire et professionnel.

Entre 1992 et 1993, à l'issue des résolutions de la Conférence Nationale


Souveraine, plusieurs secteurs furent fusionnés, entre autre l'Enseignement
Primaire, Secondaire et Professionnel et l'Enseignement supérieur et universitaire
sous tutelle du Ministère de l'Education Nationale. Ce Ministère a été sous la
conduite du Professeur LOKA ne KONGO, qui y resta pendant + 3mois.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 26


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

A la fin de 1993, une nouvelle scission interviendra à l'issue de laquelle le


Ministre NDOLELA SIKIKONDE sera désigné à l'Enseignement primaire,
secondaire et professionnel pour un second mandat.

Entre 1997 et 2000, avec l'entrée du pouvoir de l'AFDL, une nouvelle fusion
aura lieu entre l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel et
l'Enseignement supérieur et universitaire sous la tutelle du Ministre KAMARA
RWAKAIKARA.

Entre 2000 et 2003 sous le mandat des Ministres YERODIA NDOMBASI et


de KUTUMISA KYOTA, les 2 secteurs restèrent sous tutelle du Ministre de
l'Education Nationale.

De 2003 à ce jour, l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel est


resté autonome par rapport à son secteur frère de l'Enseignement supérieur et
universitaire.

Dans la succession des mandats de gestion, il a été relevé:


- le mandat de la Ministre Elysée MUNEMBWE : 2003 Ŕ 2004
- le mandat du Ministre NDOM NDA OMBEL : 2004 Ŕ 2006
- le mandat du Ministre MUSAFIRI Paul : 2006
- le mandat du Ministre BWANAKAWA : 2006 Ŕ 2007
- le mandat du Ministre Maker MWANGU FAMBA : 2007-2017
- le mandat du Ministre Gaston MUSEMENA : 2017-2019
- le mandat du Ministre Emery OKUNDJI NDJOVU : 2019
- le mandat du Ministre Willy BAKONGA : 2019-2021
- le mandat du Ministre TONY MWABA KAZADI : 2021 à nos jours

Les acquis, comme il a été noté au niveau de la période coloniale, sont


nombreux en dépit de multiples nouvelles créations d’écoles qui ont de surcroît
investi la gestion dans une crise d'autofinancement, raison pour laquelle le
partenariat a pris part active dans notre système éducatif.

A compter entre autres partenaires : les organismes internationaux ainsi


que les différentes confessions religieuses nous liant au moyen des conventions
scolaires.

35. LES MISSIONS ASSIGNEES AU SECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT


PRIMAIRE, SECONDAIRE ET TECHNIQUE

Le but est de former la jeunesse, par une éducation perméable à toutes les
catégories sociales, afin de combattre le phénomène d’analphabétisme sur toute
l’étendue du Territoire national. Faire de chaque enfant congolais un élève.

Pour ce faire, les missions assignées sont entre autres :

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 27


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Etendre la scolarisation à tous les jeunes, en assurer la gratuité et sa


plénitude au niveau fondamental,
 Institutionnaliser l’alphabétisation fonctionnelle en développant les centres
d’alphabétisation et de récupération,
 Privilégier l’étude du milieu dans les programmes de formation et organiser
un enseignement préscolaire généralisé,
 Multiplier les structures de formation administrative et pédagogique en
fonction de besoins réels et de spécificités régionales et locales,
 Créer de nouvelles infrastructures scolaires et réhabiliter celles qui existent
déjà sur terrain,
 Lutter contre la déperdition scolaire qui frappe certaines catégories des
personnes les plus démunies et ou avec handicap, en créant des centres
spéciaux scolaires en matière d’enseignement technique et spécial,
 Renforcer la capacité de dotation des écoles en manuels, programmes
scolaires et matériel didactique,
 Promouvoir les valeurs culturelles et linguistiques africaines à partir de nos
langues nationales comme langues de l’enseignement de base.

CHAP IV: ORGANISATION DE L’ADMINISTRATION SCOLAIRE CONGOLAISE

4.1 Organigramme et structure au niveau national


Trois Ministères se partagent la charge des sous-secteurs clés du système
éducatif congolais. Le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et
Technique (EPST), le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU),
et le Ministère des Affaires Sociales (MAS). D’autres Ministères sont impliqués,
bien qu’à des degrés divers, portant ainsi à 7 le nombre de ministères concernés
par l’éducation. Chacun des Ministères est dirigé : (i) au niveau central, par un
Ministre nommé par le Président de la République et responsable devant le
Parlement, et (ii) au niveau provincial, par un Ministre provincial nommé par le
Gouverneur et responsable devant le Parlement provincial. L’ensemble des services
administratifs et pédagogiques est placé sous la direction d’un Secrétaire général
(SG) qui exécute la politique du Gouvernement et assure la pérennité de l’action
administrative (voir l’organigramme du Ministère central ci-dessous).

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 28


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Organigramme du ministère de l’EPST


Ministre

Vice-Ministre

Cabinet Sec Admin


Secrétaire
Général

B.E D.U Sec Admin

Insp Général

Cons IGE Sec

Au niveau national, le ministre de l’EPST est chargé de la tutelle de


l’éducation des jeunes. Le ministre joue comme rôle : communiquer aux nouvelles
générations la somme des connaissances que les sciences (disciplines) détiennent en
un moment donné de leur développement, accroître celles-ci par les programmes
d’étude. Il est secondé par le secrétaire général chargé de remplir les missions
essentielles du ministère. Exécuter, collaborer aux missions du cabinet politique ;
préciser, faciliter, faire contrôler la communication du savoir, diffuser les textes,
les instructions officielles constituant la législation scolaire congolaise, …

Le secrétaire a 2 faces : la face administrative et la face politique.


Les services communs (érigés en directions) permettent à ce secrétariat
opérationnel d’atteindre ses objectifs en mettant à sa disposition des données et
des moyens.
A part ces services, l’administration scolaire comprend des organes de
relation qui donnent au ministère de l’EPST sa cohésion interne et établisse des
relations externes.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 29


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

L’administration scolaire congolaise respecte l’unité de commandement et se


situe à 3 niveaux : le niveau de commandement, le niveau de collaboration et le
niveau d’exécution (de huissier à l’AGB1).
Du point de vue structure, l’administration centrale de l’éducation scolaire
congolaise comprend :

a) Le ministre de l’EPSP :
Il est responsable de la formation intellectuelle, morale et civique des
enfants de l’école primaire, secondaire et professionnelle. Il applique la
politique du gouvernement dans l’éducation : il constitue le pouvoir
organisateur du système éducatif dans son pays.
Ses tâches sont les suivantes :
 Il est le chef du secteur et statue par arrêté : il arrête les mesures de
fonctionnement de l’enseignement à tous les niveaux : cycle, programme,
manuels, matériel didactique, …
 Il prépare des projets de lois, des décrets et des ordonnances relatifs : à
l’organisation et fonctionnement, condition d’octroi des diplômes, des
certificats et des brevets ; l’équivalence entre les pièces et les titres scolaires.
 Il planifie le développement de l’EPST (construire les écoles, assurer leur
maintenance, les équiper en mobiliers, bibliothèques et laboratoires.
 Agréer les écoles et délivrer les titres scolaires.
 Rémunérer le personnel de l’enseignement (salaire + avantages sociaux).
 Assurer les accords de coopération
 Encourager et former les associations des parents
 Garantir la sécurité de ses membres
 Instruire ses services au sujet du travail à exécuter, …

b) Le secrétaire général de l’EPST :


C’est l’autorité collaborant directement avec le ministre. Il supervise,
coordonne, anime les activités administratives du ministère. Il exécute les actes
juridiques pris par le bon fonctionnement du ministère. Il supervise les
directions et les projets.
1) La direction des services généraux :
Elle centralise les informations relatives à la carrière de l’ensemble du
personnel du ministère.

2) La direction de l’administration de l’enseignement général et normal


Elle veille aux instructions relatives à la création, à l’agrément, à la
transformation, au développement des entités scolaires. Elle veille au respect
des instructions relatives à la législation scolaire, organise la commission
nationale de promotion scolaire, assure l’octroi des subsides des écoles de
l’enseignement général et normal, …

3) La direction de l’administration de l’enseignement technique Elle veille aux


instructions relatives à la création, à l’agrément, à la transformation, au
développement des entités scolaires. Elle veille au respect des instructions

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 30


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

relatives à la législation scolaire, organise la commission nationale de


promotion scolaire, assure l’octroi des subsides des écoles techniques,…

4) La direction des programmes scolaires et des matériels didactiques


Elle s’occupe de la conception des programmes scolaires : élaboration
et diffusion des programmes et matériels, conception et diffusion des
innovations pédagogiques, approuver les manuels destinés aux écoles.

5) La direction de planification statistique scolaire :


Cette direction produit des informations sur les apprenants, les
enseignants, les écoles. Elle élabore le plan d’implantation des écoles et assure
la programmation de l’ouverture des nouvelles écoles et classes.

6) Inspectorat général :
Il s’occupe de l’inspection pédagogique et administrative des écoles, le
recyclage et la formation des inspecteurs, des enseignants, des chefs
d’établissement.

7) La direction des relations internationales :


Elle initie, élabore et discute les projets d’accord à conclure avec les
pays étrangers.

8) La direction de l’imprimerie pilote :


Elle imprime les documents essentiels.
9) La direction de l’organisation et de l’informatique
10) La direction de l’enseignement spécial
11) La direction des infrastructures scolaires
12) La direction des pensions et de rente de survie
13) La direction de service de contrôle de la paie des enseignants
14) La direction des jeux, loisirs et sports scolaires
15) La direction du service national d’identification des élèves
16) La direction du suivi d’exécution des travaux des Etats Généraux de
l’éducation.

4.2 Structure de l’administration provinciale

Le Ministère de l’EPST est divisé en 60 provinces « éducationnelles » et 638


sous-divisions opérationnelles sur les 642 prévues.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 31


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Liste des provinces éducationnelles de l’EPST en RDC4

Voici un tableau qui reprend la liste de toutes les provinces éducationnelles de l’EPST en RDC.

Province Provinces éducationnelles

Kinshasa Tshangu,
Kinshasa Lukunga,
Kinshasa Kinshasa Funa,
Kinshasa Mont-Amba,
Kinshasa Plateau.

Haut-Katanga 1,
Haut-Katanga
Haut-Katanga 2.

Kongo Central 1,
Kongo Central Kongo Central 2,
Kongo Central 3.

Mai-Ndombe 1,
Mai-Ndombe Mai-Ndombe 2,
Mai-Ndombe 3.

Tanganyika 1,
Tanganyika
Tanganyika 2.

Kwilu Kwilu 1, Kwilu 2 et Kwilu 3.

Equateur Equateur 1, Equateur 2.

Kwango Kwango 1, Kwango 2.

Nord-Kivu 1,
Nord-Kivu Nord-Kivu 2,
Nord-Kivu 3.

Sud-Ubangi 1,
Sud-Ubangi
Sud-Ubangi 2.

Sud-Kivu 1,
Sud-Kivu Sud-Kivu 2,
Sud-Kivu 3.

Tshuapa Tshuapa 1 et Tshuapa 2

Mongala Mongala 1 et Mongala 2

4
https://congojob.cd/provinces-educationnelles-de-lepst-en-rdc/ consulté ce 26 mars 2024 à 11 h 44 min
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 32
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Nord-Ubangi 1,
Nord-Ubangi
Nord-Ubangi 2.

Tshopo Tshopo 1 et Tshopo 2

Ituri Ituri 1, Ituri 2 et Ituri 3

Haut-Uélé Haut-Uélé 1 et Haut-Uélé 2

Bas-Uélé Bas-Uélé

Manieme Manieme 1 et Manieme 2

Haut-Lomami 1,
Haut-Lomami
Haut Lomami 2.

Lualaba Lualaba 1 et Lualaba 2

Kasai Kasai 1 et Kasai 2

Kasai-Central 1,
Kasai-Central
Kasai-Central 2.

Kasai-Oriental 1,
Kasai-Oriental
Kasai-Oriental 2.

Sankuru Sankuru 1 et Sankuru 2

Lomami Lomami 1 et Lomami 2

(Liste des provinces éducationnelles, sous divisions et communes5)

En 2017, la RD Congo comptait 33 villes, 145 territoires, 137 communes


urbaines, 174 communes rurales, 471 secteurs, 264 chefferies et 5.908
groupements (INS, Annuaire statistique 2020).

Chaque province éducationnelle est dirigée par un PROVED qui coordonne


une équipe de sous-PROVED chargée de diriger des sous-divisions provinciales.
Chaque sous-division travaille en collaboration avec les inspecteurs de pools. En
pratique, la gestion administrative et pédagogique des provinces « éducationnelles »
est déjà fortement déconcentrée. Celles-ci jouissent d’une large autonomie vis-à-vis
du Ministère central. Les réseaux confessionnels (écoles conventionnées) sont
organisés de la même manière avec des représentants au niveau national,
provincial et sous-provincial.

5
Voir annexe
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 33
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

La division provinciale de l’EPST comprend 4 services : La division


provinciale, l’inspection provinciale, le DINACOPE (anciennement SECOPE) et le
SERNIE.
Actuellement, le ministère est scindé en deux : le MINEPST et le MINETP. Ce
dernier n’est pas encore opérationnel faute de définition des attributions et
infrastructures.
Le PROVED actuel s’appelle SHALUMOO TSAMBALI Salomon, l’IPP :
MASUMBUKO MUNIKE Jean Pierre, le DIPROCOPE : Edmond MANYANGA
PERROT et le Chef de Division du SERNIE-ILPS : MUHINDO MBUSA Placide.
(Données recueillies à la Division Provinciale de l’EPST, 2024).

a) La Division Provinciale
Attributions
Elle coordonne et supervise l’ensemble des services qui relèvent du ministère
au niveau de la province. Elle instruit les services dépendants de son secteur sur
le travail à exécuter ; Elle fait le rapport à l’autorité locale et de tutelle sur le
fonctionnement de l’EPST dans sa province.
La Sous Ŕ Division de Butembo, la première du Grand Nord a été créée en
1975. Elle couvrait à l’époque les deux territoires de Beni et Lubero. En 1991, avec
un nombre de plus en plus croissant d’écoles, la sous Ŕ division de Butembo, par
l’arrêté ministériel du 23/9/1991 a été scindée en deux pour donner naissance à :
- La sous Ŕ division de Beni qui s’étendait sur le territoire de Beni ;
- La sous Ŕ division de Butembo, réduite en un seul territoire de Lubero.
Ce changement est intervenu dans le souci de rapprocher le pouvoir du
peuple dans le processus de démocratisation amorcé dans notre pays à partir de
l’année 1990.

L’arrêté qui définit les structures de l’EPST en province est l’arrêté N°


MINEPSP/CABMIN/3/28/2004 du 30/08/2004 portant structures de l’EPSP en
province. Ainsi, nous dénombrons quatre Sous Ŕ Divisions qui constituent la
Division Nord Ŕ Kivu II :
a) Deux sous Ŕ divisions urbaines :
♦ La sous Ŕ Division de Butembo réduite à la seule Ville de Butembo ;
♦ La Sous Ŕ Division de Beni, réduite à la seule Ville de Beni ;
b) Deux sous Ŕ divisions rurales:
♦ Celle d’OЇCHA qui s’étend sur le territoire de Beni ;
♦ Celle de Lubero qui s’étend sur le territoire de Lubero.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 34


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

L’Arrêté MINISTERIEL N0MINEPSP/CABMIN/0190/2010 du 31/05/2010


portant création des sous Ŕ divisions provinciales de l’enseignement primaire,
secondaire et professionnel dans les territoires et la province éducationnelle Nord Ŕ
Kivu II de son Excellence Monsieur le Ministre de l’Enseignement primaire,
secondaire et professionnel portant création des Sous Ŕ Divisions provinciales de
l’enseignement primaire, secondaire et professionnel respectivement dans les
territoires de Beni et de Lubero à savoir :

1) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/BUTEMBO a son siège à BUTEMBO


2) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/BENI a son siège à BENI
3) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/OЇCHA a son siège à OЇCHA
4) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/BULONGO a son siège à BULONGO
5) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/KYONDO a son siège à KYONDO
6) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/LUBERO a son siège à LUBERO
7) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/KIRUMBA a son siège à KIRUMBA
8) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/NJIAPANDA a son siège à NJIAPANDA

L’Arrêté MINISTERIEL N0MINEPS-INC/CABMIN/0216/2016 du


23/09/2016, portant désignation et affectation des chefs des sous-divisions
provinciales de l’enseignement primaire, secondaire dans la province Nord-Kivu :

Au Nord-Kivu II, les dirigeants sont:

1) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/BUTEMBO : KATSUVA VIVUYA


2) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/BENI : MATSORO LENGE
3) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/OЇCHA : KAMBALE TASILUWE
4) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/BULONGO : KAMBALE SONDIRYA
5) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/KYONDO :
6) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/LUBERO : KAVIRA KAMUHA
7) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/KIRUMBA : PALUKU MUVUNGA
8) La Sous Ŕ Division provinciale de l’EPSP/NJIAPANDA : MIVIMBA NKORORO.

L’Arrêté MINISTERIEL N0MINEPSP/CABMIN/1976/2018 du


28/06/2018, portant restructuration des sous-divisions provinciales de
l’enseignement primaire, secondaire et professionnel dans la Province du Nord
Kivu.
Sont restructurées de la manière suivante les Sous-Divisions Provinciales
de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel de Butembo et de Lubero
dans la Province du Nord Kivu :

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 35


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

No ENTITE INTITULE SIEGE ETENDUE


1 VILLE DE Sous-Division Commune de Communes :
BUTEMBO Urbaine de VULAMBA Bulengera et
l’EPSP/BUTEMBO 1 Vulamba
2 Sous-Division Commune de Communes Mususa
Urbaine de MUSUSA et Kimemi
l’EPSP/BUTEMBO 2
3 TERRITOIRE Sous-Division Cité de Groupements :
DE LUBERO Provinciale de LUBERO Kimbulu, Musienene,
l’EPSP/LUBERO 1 Muhangi, Vuyinga,
Ndeko, Vusamba et
Musimba
4 Sous-Division Cité de Cité de Masereka
Provinciale de MASEREKA Groupements :
l’EPSP/LUBERO 2 Mutambi, Magheria,
Kipese, Luotu,
Lukanga, Katolo,
Mubana
5 Sous-Division Cité de Cités : Kirumba et
Provinciale de KIRUMBA Kayna
l’EPSP/KIRUMBA Villages : Kikuvo,
Vikohwa, Bungenye,
Burhole et Kataviro

6 Sous-Division Cité de Cité de Kitsumbiro


Provinciale de KITSUMBIRO Villages : Kasingiri,
l’EPSP/KITSUMBIRO Kaseghe et
Bukununu

Sont désignés et affectés pour exercer les fonctions des Chefs de Sous-
Division Provinciale de l’EPSP dans la Province du Nord Kivu, les personnes dont
les noms, Post-noms et grades repris ci-dessous :

No NOM ET POST-NOM GRADE AFFECTATION


1 MUHINDO NGUKA Baudouin 130 Sou-Division Provinciale de
l’EPSP/BUTEMBO 2
2 KASEREKA BAGHUMA 130 Sou-Division Provinciale de
l’EPSP/LUBERO 2
3 KASEREKA TAGHOYA 130 Sou-Division Provinciale de
l’EPSP/KITSUMBIRO

1. Le Proved (Chef de la Province Educationnelle)


 Bureau des services généraux (7 agents)
Chef de service, secrétaire, chef de cellule du personnel, chef de cellule de
finances, des intendances, questions sociales, relations publiques.
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 36
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Bureau de l’administration de l’enseignement maternel et primaire (4


agents).
Chef de service, secrétaire, chef de cellule de maternel ; chef de cellule
primaire.
 Bureau de l’administration de l’enseignement secondaire (4 agents)
Chef de service, secrétaire, chef de cellule de l’enseignement secondaire, chef
de cellule de l’enseignement normal.
 Bureau des services pédagogiques (6 agents)
Chef de service, secrétaire, chef de cellule d’exploitation maternel, chef de
cellule d’exploitation du primaire, chef de cellule d’exploitation du secondaire
général et normal, chef de cellule du matériel didactique & programmes
scolaires.
 Bureau d’antenne de la planification & statistiques scolaires (5 agents)
Chef d’antenne, secrétaire, chef de cellule de la planification et statistique
scolaire, chef de cellule de la carte scolaire, chef de cellule plan et
construction.
 Bureau de l’enseignement technique et formation professionnelle (4 agents)
Chef de service, secrétaire, chef de cellule de l’enseignement professionnel,
chef de l’enseignement technique.
 Bureau de l’enseignement spécial (5 agents)
Chef de service, secrétaire, chef de cellule technique, chef de cellule des
sourds-muets, chef de cellule des handicapés physiques.
 Bureau de la pension et de rente de survie (4 agents)
Chef d’antenne, secrétaire, chef de cellule des pensionnés, chef de cellule de
rente de survie.
 Bureau de service national d’identification des élèves (6 agents)
Chef d’antenne, secrétaire, chef de cellule d’identification des élèves, chef de
cellule d’exploitation, chef de cellule d’intendance, chef de cellule de liaison.
 Bureau d’éducation à la vie familiale (5 agents)
Chef d’antenne, secrétaire, chef de cellule formation des enseignants, chef de
cellule recensement des enseignants formés, chef de cellule de suivi.
 Bureau d’orientation scolaire et professionnelle (4 agents)
Chef de service, secrétaire, chef de cellule d’exploitation du maternel et
primaire, chef de cellule d’exploitation du secondaire.
 Bureau de l’enseignement privé (4 agents)
Chef de service, secrétaire, chef de cellule de l’enseignement maternel et
primaire, chef de l’enseignement général et normal.
 Bureau de culture et sport scolaire (4 agents)
Chef de service, secrétaire, chef de cellule de culture, chef de cellule de sport
scolaire.
 Bureau des documentations, presse et médias (3 agents)
Chef de service, secrétaire, chef de cellule médias.

4.3. Structure d’une Sous-Division


Chef de Sous-Proved
 Cellule des services généraux (6 agents)

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 37


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Chef de cellule, chargé du personnel, chargé des finances, intendance,


questions sociales, relations publiques
 Cellule d’administration de l’enseignement maternel et primaire (3 agents)
Chef de cellule, chargé de l’enseignement maternel, chargé de l’enseignement
primaire.
 Cellule d’administration de l’enseignement secondaire (3 agents)
Chef de cellule, chargé de l’enseignement secondaire, chargé de
l’enseignement normal.
 Cellule de service pédagogique (5 agents)
Chef de cellule, chargé d’exploitation du maternel, chargé du primaire,
chargé d’exploitation du secondaire général & normal, chargé d’exploitation
du matériel didactique et programmes scolaires.
 Cellule de station de planification et statistique scolaire (5 agents)
Chef de station, chargé de plan et statistique scolaire, chargé de carte
scolaire, chargé de construction.
 Cellule de l’enseignement technique et formation professionnelle (3 agents)
Chef de cellule, chargé de l’enseignement professionnel, chargé de
l’enseignement technique.
 Cellule de l’enseignement spécial (4 agents)
Chef de cellule, chargé des techniques, chargé des sourds-muets, chargé des
handicapés physiques.
 Cellule de pension et des rentes (3 agents)
Chef de cellule, chargé des pensionnés, chargé des rentes de survie.
 Cellule service national d’identification des élèves (5 agents)
Chef de station, chargé de l’identification des élèves, chargé de l’exploitation,
chargé de l’intendance, chargé de liaison.
 Cellule d’éducation à la vie familiale (4 agents)
Chef de cellule de station, chargé de formation des enseignants, recensement
des enseignants formés, chef de cellule de suivi.
 Cellule d’orientation scolaire et professionnelle (3 agents)
Chef de cellule, chargé du maternel et primaire, chargé d’exploitation du
secondaire.
 Cellule culture et sport scolaire (3 agents)
Chef de cellule, chargé de culture, chargé de sport scolaire.

4.4. Au niveau de l’école : les organes scolaires et leurs attributions


Arrêté ministériel N°MINEDUC/CABMIN/EPSP/0164/98 du 24/12/1998,
portant organisation administrative des établissements d’enseignement national de
niveau maternel, primaire et secondaire.

a) Le Comité de Direction
Le comité de direction ce sont des personnes chargées de gérer, de
coordonner, de contrôler, d’administrer, de diriger, de conduire, de mener,
d’organiser, de régir, d’animer l’ensemble des services confiés au chef
d’établissement.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 38


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Composition
Au niveau secondaire
 Moins de 12 classes : Préfet des Etudes et DIDI
 Plus de 12 classes : Préfet des Etudes, Directeur des Etudes et DIDI
Au niveau primaire
 Moins de 14 classes : Directeur et l’enseignant de relève
 Plus de 14 classes : Directeur, Directeur-Adjoint et l’enseignant de relève.

 Attributions
* Inscrire les élèves sur base des documents authentiques
* Assurer à l’école la discipline et le bon ordre par l’application du ROI
* Intégrer l’école dans la vie religieuse
* Assurer la cohésion de l’équipe enseignante
* Assurer la formation des enseignants
* Coordonner et contrôler l’enseignement : documents, visites, réunions, …
* Instruire les enseignants par l’exploitation des circulaires et autres
documents officiels
* Equiper l’école en matériel didactique, manuels, fournitures, mobilier, à
partir des frais de fonctionnement et des dons.
* Tenir la comptabilité (entrées, sorties, garder des pièces comptables)
* Veiller au patrimoine de l’école (concession, …)
* Assurer le fonctionnement des autres organes scolaires.
* Aider le comité des parents à animer leurs réunions.
* Assurer la division du travail ; responsabiliser les enseignants.
* Apprécier objectivement le personnel : compétence pédagogique, relation,
activités différentes.
* Confectionner les rapports ordinaires et circonstanciés à expédier à la
hiérarchie : la non existence des rapports signifie incompétence,
détournement, obscurantisme.
* Signer les documents émis par son bureau.
* Assurer le rayonnement de l’école dans son milieu d’implantation par des
activités parascolaires (théâtre, football, mouvement des jeunes, chorales,
…)
"Tel préfet, telle école"

b) Le Conseil de Discipline
C’est l’organe de décision, de direction scolaire en matière de discipline.
 Composition
Au niveau secondaire
 Le chef d’Etablissement qui est le président
 Le Directeur des Etudes
 Le DIDI qui est le secrétaire
 Le Président du comité des parents
 3 à 4 enseignants
 Doyen des élèves
Au niveau primaire
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 39
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Comité de direction
 Un enseignant par degré (voté par ses collègues, sage et expérimenté)
 Président du comité des parents

 Attributions
* Constater, acter les fautes, les manquements du personnel par rapport aux
dispositions réglementaires et disciplinaires officielles.
* Arrêter les sanctions appropriées
* Arbitrer les conflits entre membres de l’école
* Veiller à la stricte application des instructions officielles en matière de
sanction et de gestion du personnel.
* Veiller à la stricte application du ROI de l’école et de la loi-cadre.
* Apporter les amendements nécessaires au règlement intérieur de l’école.
L’enseignant ou l’élève n’ont pas de vie privée. La discipline est la clé de
réussite au sein d’une école. Si le conflit oppose les 2 chefs, l’autorité hiérarchique
doit intervenir.

c) Le Comité des Parents


C’est quelques parents d’élèves choisis pour s’occuper des affaires scolaires
au nom de tous les parents qui les mandatent.
 Composition (7 membres)
 Un président
 2 vice-présidents
 2 secrétaires
 2 trésoriers
 Un représentant de l’église locale pour les écoles conventionnées.
 Rôles
* Servir de trait d’union entre l’école et les parents
* Représenter les parents à l’école
* Sensibiliser les parents au versement des frais scolaires
* Concevoir, en collaboration avec le chef l’autofinancement et l’utilisation
des recettes.
* Veiller en collaboration avec le chef à la gestion des frais scolaires
* Surveiller la conduite des enseignants
* Examiner, en collaboration avec le chef les doléances des parents
* Arbitrer les différends entre élèves et enseignants et même les conflits entre
personnel.

d) Le Conseil de Gestion
C’est l’ensemble des personnes qui délibèrent et donnent leur avis sur
l’administration des affaires scolaires.
 Composition (5 membres)
 Un président (Représentant des parents à part le président des parents)
 Le chef d’établissement (Secrétaire)
 Représentant des enseignants
 Représentant de l’autorité politico-administrative
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 40
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Représentant de l’église gestionnaire de l’école.


 Attributions
* Exercer un pouvoir de décision et de contrôle administratif et financier
* Recevoir et approuver les rapports financiers à envoyer par la direction.
* Statuer sur la meilleure utilisation des frais scolaires aux fins de bon
fonctionnement.
* Viser tous les documents administratifs importants (Rapports de rentrée,
mise en place, de fin d’année, palmarès, …
* Assurer le rôle d’arbitre en cas de différends entre enseignants et
dirigeants.
* Contrôler la perception des frais scolaires
* S’assurer de l’utilisation des dons et legs
* Contrôler les dépenses et veiller à l’utilisation rationnelle de tous les frais
* Concevoir des projets d’autofinancement de l’école.
Dans le temps, il existait aussi le conseil d’orientation scolaire, le conseil
pédagogique, des assistants sociaux, des profs des cours techniques, …

4.5. La gestion d’une école


La gestion quotidienne est assurée par le chef d’établissement lui-même. Il
est le responsable de tous les aspects. La gestion d’une école peut-être
pédagogique, administrative, financière, des ressources humaines et matérielles.
Conditions de nomination
Cfr TP

Taches éducatives du D6 à l’école secondaire


Il enseigne en 1ère et 2e année : le dessin, la musique, l’éducation physique,
la religion, les travaux manuels.

4.5.1 Tâches pédagogiques du chef d’établissement


Documents du chef d’établissement
Les recueils des directives et instructions officielles, les PV de remise Ŕ
reprise, les rapports d’inspections administratives, les statistiques, les contrats
d’assurance, les documents comptables, les dossiers des élèves, le registre de la
matricule, le registre des retenus ou des exclus temporaires ou définitifs,
l’indicateur de correspondance, le cahier des ordres de service et communiqués, le
registre des PV des réunions, le registre des absences des élèves, registre des
absences des enseignants et du personnel administratif, classeur des lettres
reçues, le classeur des lettres expédiées, le calendrier scolaire, le ROI, les dossiers
psychopédagogiques des élèves, les registres des inscriptions des diplômes
(certificats, brevets), recueils des bulletins, recueils des palmarès et autres
documents, cahiers de visites des classes, l’inventaire du matériel didactique, la
liste des manuels par classe et par discipline, les grilles horaires et emplois de
temps de tous les enseignants, cahiers des répartitions des matières, les paquets
des papiers d’examens, …

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 41


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Documents pédagogiques d’un professeur :


Le journal de classe
Il a pour but, le reflet de l’enseignant, le résumé de la leçon, un instrument
de référence pour les années ultérieures, un moyen de contrôle du travail
accompli.
Le carnet des prévisions
Pour l’établir, on doit se baser sur le calendrier scolaire, le programme
officiel, le répartition des matières de l’année scolaire précédente des classe de
même niveau, de l’année scolaire précédente de celle où l’on donne cours, des
classes supérieures, les cahiers des élèves de ces 3 classes susmentionnées, les
manuels des élèves. Ce carnet doit être visé par le chef d’établissement pour
vérifier l’équilibre et remis au DE à la fin de la période pour établir son rapport, à
la fin de l’année tous les carnets sont à remettre pour qu’ils soient classés dans les
archives.
La fiche de préparation
Le carnet des notes
L’interrogation échouée doit être analysée.
Le cahier de questions et composition des examens
Habituer aux enseignants à bien poser les questions
Viser l’objectivité de la correction, les questions doivent couvrir toute la
matière
A part ce travail, on ajoute le travail de titulariat

Le titulaire :
Au début de l’année
 Constitution des dossiers individuels des élèves
 Perception du minerval ou par le bureau (direction)
 Etablissement des cartes d’élèves ou par la direction.
Au cours de l’année
 La guidance de sa classe : responsabilité morale, aide aux élèves en
difficultés, contact avec les familles.
 Il est l’intermédiaire entre la classe, les autres enseignants, la direction, le
personnel administratif.
 Il est le responsable du registre des présences.
 Le contrôle régulier des journaux de classe.
 La transcription des côtes (à la période, semestre, …)
 Etablissement des bulletins.
 Organisation de la classe (entretien de la classe, …)
A la fin de l’année
 L’établissement des bulletins définitifs
 Le moteur de la délibération de sa classe
 L’établissement du palmarès
NB : Il faut éviter des erreurs de transcription, d’addition, de calcul de
pourcentage sur les bulletins.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 42


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

4.5.2 Gestion des ressources humaines

a) Critères d’engagement du personnel d’encadrement

L’école, en tant qu’institution chargée de la formation de la jeunesse, doit


répondre aux mêmes exigences que les autres entreprises pour offrir au pays
une main d’œuvre qualifiée dont il a besoin pour réaliser son
développement. C’est à ce titre que les dispositions officielles appliquées à
certains égards dans les écoles seront aussi d’application.

a. Critères socio-administratifs : - la nationalité ; - l’ancienneté ; -


l’expérience ; - le stage probatoire ; - la réussite à un concours (au cas où
le nombre de places est inférieur au nombre de demandeurs) ;

b. Critères techniques : - le niveau professionnel ;

c. Des personnes interdites au recrutement :


- Des personnes sans titre pédagogique requis ;
- Personnes présentant des infirmités physiques incompatibles avec la fonction
d’encadreur.

b) Positions administratives du personnel

Au cours de sa carrière, tout agent se trouve placé dans l’une des positions
ci-après : en activité, détachement, disponibilité, suspension.

1. Activité : lorsqu’il exerce effectivement les fonctions à l’emploi lui


attribuées (Art.25). Toutefois l’agent en congé, en mission officielle, en absence
autorisée est également considéré comme agent en activité (Art.24). A la fin de
chaque année, tout agent en activité a droit à sa cotation et le chef hiérarchique
a le devoir de le coter par un bulletin de signalement, selon l’article 21 de
l’ordonnance numéro 232 du 15 août 1991, déterminant les compétences en
la matière.

2. Détachement : position de l’agent autorisé à interrompre


temporairement ses fonctions pour occuper un emploi ou assurer un mandat
d’agent en détachement est payé par l’organisme, mais sa carrière est suivie par
son administration d’origine.

3. Disposition (Art.30) : positions de l’agent qui, momentanément,


n’exerce pas ses fonctions pour cause de maladie ou pour une raison sociale
reconnue par la loi.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 43


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

4. L’agent est mis en disponibilité :

- A sa demande (art. 32) pour effectuer des études ou des recherches (la
durée ne peut pas excéder 5 ans) et pour des raisons sociales (accompagner
un conjoint en mutation, accompagner son conjoint ou un enfant dans un
lieu de traitement ou d’hospitalisation).

- D’office (art. 31) pour cause de maladie ou d’infirmité (sa durée ne peut
dépasser 1 an) ou suite à l’impossibilité de rejoindre son poste d’attache
administrative (la durée ne peut excéder 6 mois).

A l’expiration de la période de la mise en disponibilité l’agent est replacé an


activité pour autant que la cause ait trouvé une solution.

5. Suspension (Art.6) : position de l’agent qui est interdit momentanément


d’exercer ses fonctions.

L’agent qui, après des indices suffisamment graves est présumé avoir
commis une faute lourde peut être suspendu immédiatement de ses fonctions.

La suspension n’est pas une sanction, c’est une mesure préventive pour
l’intérêt du service. Sa durée ne peut excéder 3 mois. Elle doit être accompagnée
de l’ouverture d’une action disciplinaire. Elle est décidée par l’autorité
hiérarchique dont relève directement l’agent.

c) Gestion de la carrière du personnel des établissements scolaires


(Ordonnance-loi n°81-003 du 17/07/81 portant statut du personnel de carrière
des services publics de l’Etat).

Le personnel des établissements scolaires est régi comme pour les


fonctionnaires de l’administration publique, par le statut des agents de carrière
des services publics de l’Etat.

L’ordonnance n°91-232 du 15/08/91 portant règlement d’administration


relatif au personnel des établissements publics d’enseignements maternel,
primaire, secondaire et professionnel introduit une reforme dans la mode de
gestion de ce personnel :

Désormais, en effet les enseignants vont évoluer dans une carrière à la


fois plane et hiérarchisée : ainsi tout en demeurant au même poste durant
toute sa carrière, l’enseignant a l’avantage de l’avancement en grade et en
échelon jusqu’à atteindre parfois les grades de commandement.

Chaque enseignant est aussi titularisé à son poste par un acte de


nomination de l’autorité compétente, pour le grade auquel il a accédé.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 44


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

- Les emplois et affectations (art. 18)

Les emplois auxquels sont affectés les agents administratifs et ouvriers


des Etablissements scolaires en tant qu’agents de carrière des services publics
sont repartis en trois catégories :

A. Les emplois de commandement : Secrétaire Général (11),


Directeur (12),
Chef de Division(13),
Chef de Bureau(14)
B. Les emplois de collaboration: Attaché de bureau de 1ère classe (21)
Attaché de bureau de 2ème classe (22)
Agent de bureau de 1ère classe (31)

C. Les emplois d’exécution : Agent de Bureau de 2e classe (32)


Agent auxiliaire de 1e classe (33)
Agent auxiliaire de 2e classe(34)
Huissier (35)

Les effectifs aux emplois collaboration et d’exécution sont effectués


Ministre
de de l’éducation tandis que par
les agents
le de commandement sont nommés à
leur poste par le Président de la République.

- Recrutement (Ord. n°91-232, Art 10, 12, 14)

Le recrutement des enseignants s’effectue en principe sur concours dans


le cas où le nombre des candidats dépasse celui des emplois à pourvoir.

Le recrutement de tout agent s’effectue en tenant compte des titres


académiques ou scolaires exigés des vacances d’emplois prévues par le budget
de l’Etat, et aux emplois de collaboration et d’exécution. Suivant la nécessité et
dans les limites de la loi budgétaire, il peut être recruté les enseignants à temps
partiel.

- Période probatoire (art. 16)


D’après le statut des Agents de carrière, pour être retenu à titre définitif,
le candidat à un emploi doit accomplir une période probatoire.
Elle permet au chef d’établissement de se rendre compte de degré de
conscience professionnelle et de moralité de l’agent.
A l’issue de cette période probatoire, il établit un rapport sur l’opportunité
de l’admission définitive de l’agent, celui-ci est adressé pour décision à l’autorité
investie du pouvoir d’engagement. En cas d’avis favorable cette autorité remettra
à l’agent une commission d’affectation pour confirmer son engagement.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 45


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

d) Mouvement du personnel
L’agent peut, au cours de sa carrière, connaitre des déplacements de son
poste ou des changements de poste sans que cela soit un avancement de grade.

A. Mutation : Elle est, par exemple, le changement d’affectation d’un agent


opéré au sein d’un même réseau d’enseignement et dans la même province.

B. Transfert : Le transfert est le passage exceptionnel d’un service public de


l’Etat à un autre. Il concerne le cas de mutation d‘agent entre régimes de
gestion différents au sein d’une même province ou d’une province à une autre.
L’agent reçoit en plus des documents de mutation déjà cités, une lettre de
transfert du pouvoir gestionnaire qu’il quitte.

C. Démission :
- La démission d’office (Art.72, al. 2) de ses fonctions est prononcée à l’endroit
de l’agent (considéré aussi comme déserteur) :
 Qui abandonne son poste plus de 1 mois.
 Qui n’est pas à son service à l’expiration d’un congé ou d’une exclusion
temporaire (lorsque cette interruption de service sans justification atteint 1
mois).

- La démission volontaire (Art.72) : L’agent qui veut mettre fin à la ses services
pour telle ou telle raison adresse une demande de démission à l’autorité
hiérarchique. La demande est acceptée par l’autorité investie du pouvoir de
nomination ou son délégué. Mais si l’acceptation de la demande est retardée
dans l’intérêt de service, l’agent est tenu de continuer jusqu’à l’acceptation
expresse de sa démission.

D. Licenciement ou exclusion définitive (Art. 75, 76 et 77)

L’agent est licencié d’office pour inaptitude physique (art.77) :

- lorsqu’il est reconnu définitivement inapte au service (inaptitude appréciée


par une commission médicale officielle)
- lorsque la mise en disponibilité pour cause de maladie ou d’infirmité a duré
un an et qu’il n’est pas apte à reprendre son service à l’expiration de ce terme.

L’agent est licencié pour inaptitude professionnelle (art.76) : lorsqu’il fait


preuve d’insuffisance professionnelle constatée par la cotation des trois dernières
années c’est-à- dire lorsqu’il a reçu au signalement des 3 années consécutives la
mention « Médiocre»

Le licenciement ou exclusion définitive d’un agent est prononcé par


l’autorité investie du pouvoir de nomination.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 46


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

E. Réintégration (Art.78)

C’est le fait pour un agent d’être rétabli dans ses fonctions ou son emploi
après les avoir perçu par exclusion définitive.

La réintégration est en principe possible que pour le cas des agents ayant
été exclus pour cause d’adaptation physique lorsqu’ils sont à nouveau reconnu
physiquement apte à remplir leur fonction. Ces agents retrouvent leurs emplois
au grade dont ils étaient revêtus à la date ou ils cessé les services.

F. Retraite (Art.73) : L’agent est d’office mis en retraite lorsqu’il atteint l’âge
de 55 ans et une ancienneté de 30 ans de service.

S’il n’a pas 30 ans de service à 55 ans, peut être autorisé à


continuer jusqu’au moment où il totalisera ses 30 ans de service. Toutefois les
diplômés d’études supérieures ne peuvent être retraités qu’à l’âge de 60 ans.

La mise en retraite est prononcée par l’autorité investie du pouvoir de


nomination. L’agent peut solliciter une retraite prématurée lorsqu’il a
accompli 20 ans de service au moins pour des raisons personnelles.

L’éméritat est la retraite honorable dont bénéficie l’agent justifiant


d’une cotation égale ou supérieur à TB au cours de cinq dernières années de sa
carrière. Sa pension de retraite est égale au traitement d’activité du dernier grade
acquis.

e) Rémunération (Art.38)

L’agent a droit à une rémunération qui comprend le traitement et les

primes.

A. Traitement

On distingue le traitement initial du traitement acquis.

- Le traitement initial est celui qui est attaché au grade dont l’agent est revêtu.
- Le traitement acquis est le traitement initial majoré des augmentations
annuelles découlant de l’avancement c.à.d. par l’Etat.

B. Primes

La prime est un supplément au traitement de l’agent accordé par l’Etat


pour l’encouragement d’une fonction exercée. Il s’agit notamment de :
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 47
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

- La prime d’intérim
- La prime pour prestations supplémentaires
- La prime de risque professionnel
- La prime de fonction spéciale.

C. Avantages sociaux (Art 39)

Les avantages sociaux dont bénéficient des agents en cours de carrière sont :
- Les allocations familiales pour enfants à charge
- Les frais médicaux et soins de santé
- L’indemnité de logement
- L’allocation d’invalidité
- Les frais d’équipement
- Octroi de crédit et l’avance sur traitement
- Les frais de transport
- Allocation de fin de carrière
- Pension de retraite
- Frais funéraires
- Allocation de décès

Ils sont fixés par le gouvernement

f) Les congés (Art25, 26)

Tout agent en activité de service a droit à :


- Un congé de reconstitution de 30 jours ouvrables par année entière de service.
Ce congé est pris chaque année selon la convenance de l’agent et les
nécessités de services. L’enseignant lui bénéficie de son congé de
reconstitution statutaire pendant la période des grandes vacances. Cependant
il est obligé de se rendre disponible quinze jours avant la rentrée des classes
pour préparer cette rentrée.
- Un congé de maladie : à justifier avec une attestation médicale obtenue
dans une formation médicale digne de ce nom.
- Un congé de maternité (pour agent de sexe féminin) de quatorze semaines
consécutives dont huit au moins après l’accouchement. Ce congé est accordé
sur présentation d’un certificat médical indiquant la date probable de
l’accouchement. Toutefois l’agent du sexe féminin qui a bénéfice d’un congé
de maternité ne peut plus au cours de la même année, faire valoir son droit
au congé de reconstitution.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 48


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

La nature et la durée des congés de circonstances sont fixées comme suit :

Nature de l’événement Durée maximale autorisée


Mariage de l’agent 3 jours ouvrables
Accouchement de l’épouse 4 jours ouvrables
Décès du conjoint ou d’un parent du 1er degré 6 jours ouvrables
Décès du parent et allié proche au 2e degré 3 jours ouvrables
Déménagement 1 jour ouvrable
Mariage d’un enfant 2 jours ouvrables

Les congés sont accordés par les chefs hiérarchiques dans les conditions
fixées par le règlement d’administration.

g) Cotation et avancement en grade

A. Cotation (Art.64)

La cotation est attribuée chaque année et elle est obligatoire pour les
agents.
Le chef hiérarchique compétent établit un bulletin de signalement qui
décrit brièvement les fonctions exercées par l’agent pendant l’année écoulée
ainsi que sa manière de servir. Il y propose l’appréciation de mérite qu’il
estime devoir être attribuée à l’agent. Aux différentes rubriques de ce bulletin
est affectée une cotation chiffrée.
L’appréciation du mérite est synthétisée par l’une mentions suivantes :
Elite, Très bon, Bon, Assez bon, Médiocre (Art. 64)
L’autorité qui établit les bulletins de cotation en transmet une copie à
l’agent dans un délai de 15 jours (Art. 65).
Le recours contre l’appréciation du mérite en cas de contestation doit être
introduit par l’agent auprès de la même autorité dans les huit jours de la
réception du bulletin de cotation.

Le recours accompagnée des avis de cette autorité est transmis aves le


bulletin de cotation à l’autorité compétente pour l’attribution définitive des
appréciations.
Nul ne peut s’opposer à la transmission d’un recours introduit par l’agent
sous peine de sanctions disciplinaires (Art.65, a.l2)
La décision d’attribution définitive de la cotation n’est pas susceptible de
recours.
Les autorités compétentes pour établissement du bulletin de cotation et
pour l’attribution de l’appréciation synthétique définitive des agents du
personnel des établissements scolaires sont indiquées dans le tableau ci-après:

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 49


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

TITRE DE L’AGENT AUTORITÉ COMPÉTENTE AUTORITÉ COMPÉTENTE POUR


POUR L’ÉTABLISSEMENT L’ATTRIBUTION DÉFINITIVE DE
DU SIGNALEMENT L’APPRÉCIATION SYNTHÉTIQUE
1) Inspecteur de l’enseignement
maternel et primaire:
a) niveau régional Inspecteur principal Inspecteur général adjoint
b) niveau central Inspecteur principal Inspecteur général adjoint
2) Inspecteur de l’enseignement
secondaire:
– inspecteur de l’enseignement Inspecteur principal Inspecteur général adjoint
primaire et secondaire chef de
pool
Inspecteur principal Inspecteur général adjoint
– inspecteur principal adjoint
a) niveau régional
b) niveau central
3) Inspecteur principal:
a) niveau régional Inspecteur général adjoint Inspecteur général de l’EPSP
b) niveau central Inspecteur général adjoint Inspecteur général de l’EPSP

4) Inspecteur général adjoint Inspecteur général Ministre de l’ESPSP


Inspecteur général Ministre de l’EPSP Ministre de l’ESPSP

B. La promotion en Grade

Les agents de carrière sont répartis en trois catégories : les


agents de commandement, les agents de collaboration et les agents exécution.
Chaque catégorie comporte plusieurs grades. (Voir n°3.2.p.22)

Tout membre du personnel des établissements scolaires est positionné à


l’un des grades de la nomenclature du statut et porte un titre et équivalence
des grades. Exemple 21/3 pour un attaché de bureau de 1ère classe, 3ème
échelon.

L’ordonnance n°231 du 15 août 1991 établit une distinction dans le


personnel des établissements scolaires entre les enseignants de carrière et les
enseignants de complément.

- Les enseignants de carrière sont ceux qui possèdent des titres scolaires ou
académiques pédagogiques requis pour être autorisés de faire carrière dans
l’enseignement.
- Les enseignants de complément sont ceux qui ne possèdent pas ces titres.

Ce sont les enseignants de carrière qui sont concernés par le promotion


en grades qui, toutefois, est conditionnée par le mérite et éventuellement par la
réussite d’un concours.

En effet, les enseignants de carrière (dont les chefs d’établissements et


leurs adjoints, les directeurs de disciplines, le surnuméraire, le directeur
d’internat et les conseillers d’orientation) bénéficient de deux types
d’avancement (ord.231, art.23) :
- L’avancement en titre correspondant aux grades définis par le statut du
personnel de carrière des services publics de l’état.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 50


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

- L’avancement en échelon à l’intérieur d’un grade.

Les autres agents administratifs et ouvriers, les enseignants de


complément, ne peuvent bénéficier que de l’avancement en échelon.

L’avancement en échelon est accordé par le Ministre de l’Education aux


agents et enseignants revêtus des grades d’exécution et de collaboration et par
le Président de la République aux enseignants et autres agents administratifs
revêtus des grades de commandement.

L’avancement en échelon est cependant subordonné à l’une des


conditions suivantes : justifier de 2 cotes synthétiques successives « Elite », de
3 cotes synthétiques
« Très bon » ou de 4 côtes synthétiques « Bon » (Ord. n° 231,
Art.25)

L’avancement sur traitement consiste en une augmentation annuelle de


traitement. Il est accordé à tous les membres du personnel des établissements
scolaires chaque année à l’exclusion de ceux qui obtiennent les cotes « assez bon
» ou « médiocre ». Le taux annuel d’augmentation est respectivement de : 5%, 3%
et 1% du traitement initial selon que l’agent a obtenu « Elite », « Très bon », ou «
Bon ».

h) Droits et obligations des agents des services publics

Ils sont traités dans Décret- loi n °17/2002 du 03/oct./2002 portant Code
de conduite de l’agent public de l’Etat qui s’est référée à l’ordonnance n°81-067
du 7 mai 1981 portant règlement d’administration relatif à la discipline.

On y relève notamment des dispositions ci- après :


- L’agent jouit de droit syndical et du droit de grève
- Il doit servir l’Etat avec fidélité, loyauté, dignité, intégrité
- Il doit accomplir avec conscience les obligations de sa fonction
- Il doit éviter de faire un usage abusif des ressources publiques tant
matérielles que financières
- Il doit s’abstenir de toute pratique contraire à la morale et à l’éthique :
- Corruption, détournement des biens publics, de la main d’œuvre ainsi que des
élèves des établissements, de recevoir des dons pour rendre les services
dus au public, actes sexuels au lieu de travail, etc.
- Il a le devoir d’être courtois : dans son langage, ses écrits et s’abstenir des
menaces, injures, intimidation, violence à l’endroit des autres agents, élèves,
parents, etc.
- Il doit faire preuve de sincérité, d’honnêteté, d’hospitalité, de civilité et de bonne
tenue
- Il a le devoir d’encadrer ses collaborateurs pour assurer leur promotion et la
continuité du service public.
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 51
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

- Il doit faire preuve de disponibilité et d’obéissance vis-à-vis de la hiérarchie, «


d’où, tout manquement par un agent aux devoirs de son état, à l’honneur ou
à la dignité de ses fonctions, constitue une faute disciplinaire » (Art. 60)

i) Du régime disciplinaire

Pour le personnel des écoles, tout manquement aux devoirs, à l’Etat, à


l’honneur ou à la dignité de ses fonctions, constitue une faute disciplinaire
et mérite une action disciplinaire. Et toute faute disciplinaire mérite l’ouverture
d’une action qui sera prononcée par une des autorités.

L’ouverture de l’action disciplinaire doit impérativement respecter les délais


légaux, à savoir, 20 jours à dater de la prise de connaissance de la faute
commise par l’agent. Dépassé ce délai, l’action disciplinaire ne peut plus être
ouverte, quelle que soit la gravité de la faute commise. L’agent a aussi 20 jours
pour déposer ses justifications. 20 jours si l’on est dans le même milieu et 30
jours si l’on est dans des milieux différents.

L’autorité a trois mois pour clôturer l’action ouverte. Dépassé ce délai,


l’action tombe caduque, quelle que soit la gravité de la faute commise et l’agent
est replacé d’office à son poste.

Sanctions applicables (Art.61)

Suivant la gravité des faits, les peines disciplinaires (Art.61) à infliger à un


agent fautif :
- Le blâme
- La retenue du tiers du traitement pour une durée ne dépassant pas 1 mois
- L’exclusion temporaire avec privation de traitement pour une période ne
dépassant pas trois mois.
- La révocation (elle n’est prononcée que par l’autorité investie du pouvoir de
nomination au grade dont l’incriminé est revêtu.)

Procédure d’ouverture d’action disciplinaire (art. 4, ord n°82 – 031 du 15


mars 1982

L’autorité hiérarchique constate une faute ou un manquement à charge


d’un agent. Elle ouvre une action disciplinaire à charge de l’intéressé, s’il
l’estime nécessaire, eu égard à la gravité de la faute, en lui notifiant un procès-
verbal d’ouverture d’action disciplinaire rédigé sur formulaire ad hoc.

Les pièces éventuellement invoquées contre l’agent doivent être jointes au


PV. Le procès-verbal est établi en double exemplaire et signé par l’autorité qui
ouvre l’action disciplinaire : un exemplaire est remis à l’agent qui doit le dater et
signer pour réception le deuxième exemplaire. Si l’agent refuse de signer le

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 52


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

procès-verbal, le constat de ce refus est noté sur le PV contresigné par deux


témoins.

L’autorité compétente pour l’ouverture de l’action disciplinaire est celle qui,


exerçant un emploi de commandement, se situe à l’échelon hiérarchique
immédiatement supérieur à celui de l’agent. Celle-ci peut agir de sa propre
initiative ou sur réquisition d’une autorité supérieure.
L’agent auquel l’ouverture d’une action disciplinaire est notifiée doit
présenter ses justifications par écrit à l’autorité ayant ouvert l’action
disciplinaire, dans un délai de vingt jours francs. Ce délai est prolongé de dix
jours si l’agent en cause ne se trouve pas dans la même localité.

Suite de l’action disciplinaire

Toute action disciplinaire doit être clôturée dans les 3 mois à dater du jour
de son ouverture, sous peine de tomber caduque. Elle est clôturée par une
décision de classement sans suite ou par l’application d’une sanction
disciplinaire. La décision de classement sans suite ou d’infliger une sanction à
l’agent fait l’objet d’un procès-verbal de clôture d’action disciplinaire rédigé
conformément au modèle ad hoc. Ce procès-verbal est établi en double
exemplaires : un exemplaire est remis à l’agent qui doit dater et signer
le deuxième exemplaire pour réception.

Le dossier disciplinaire, les justifications de l’agent et les avis et


considérations du conseil de discipline sont transmis à l’autorité hiérarchique
lorsque les peines infligées ne sont pas de la compétence de l’autorité ayant
ouvert l’action disciplinaire.

L’agent incriminé peut, s’il estime la faute injuste, introduire un recours


dans les 8 (huit) jours qui suivent la prise de connaissance de la sanction prise à
son endroit.

Les voies de recours (art. 6-8)

L’agent qui s’estime injustement puni peut, dans un délai de vingt jours,
introduire par voie hiérarchique, un recours auprès de l’autorité immédiatement
supérieure à celle qui a infligé la peine ou auprès de cette même autorité si elle
est l’autorité compétente pour infliger la peine la plus élevée à l’égard de
l’intéressé.

Il existe deux sortes de recours :

- Recours administratif : introduit auprès de sa hiérarchie


administrative
- Recours juridictionnel : introduit auprès des instances
judiciaires
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 53
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Le recours administratif introduit auprès du Ministre de la fonction


publique est subordonné à l’épuisement des autres voies de recours et la
décision de ce Ministre est prépondérante.

L’autorité qui reçoit le recours peut décider du classement sans suite du


dossier disciplinaire ou confirmer à l’intéressé la peine disciplinaire qui lui a été
infligé au 1ère degré, ou lui infligé une autre peine.

La décision finale prise après examen du recours fait l’objet d’un PV de


décision sur recours en matière disciplinaire, infligé conformément au modèle ad
hoc. La décision prise à cet échelon est sans appel.

L’agent qui n’a pas obtenu satisfaction suite au recours qu’il a introduit
auprès de ses supérieurs hiérarchique et fait l’objet d’exclusion ou de révocation,
peut introduire un recours auprès de Ministre de l’Education.

Si après épuisement de ces moyens administratifs, l’agent n’obtient pas


satisfaction, il peut introduire un recours dit juridictionnel auprès des
juridictions compétentes

Pour que son recours soit recevable, l’agent doit remplir les conditions
suivantes :
- L’introduire dans le délai règlementaire,
- Avoir pris connaissance de l’action disciplinaire et signé pour réception,
- L’avoir rédigé en des termes courtois,
- Se limiter aux points des désaccords

La clôture de l’action disciplinaire se fait soit par le classement sans suite,


soit par une des peines ci-dessus évoquées. La peine de révocation est prononcée
par celui qui engage.

j) Les imprévus

Pourquoi gérer les imprévus?

Les imprévus, les situations inattendues sont inévitables dans nos écoles
comme cela est le cas dans toutes les sociétés humaines.
Certains imprévus, tels que les batailles, les visites intempestives de certaines
personnes, peuvent troubler l’ordre à l’école. Ainsi le chef d’établissement, en sa
qualité de premier responsable de l’école, doit toujours être prêt pour solutionner
tout problème éventuel en vue d’éviter les interruptions ou blocages des activités.
En cette matière, il ne perdra pas de vue qu’il est comme l’entrepreneur, le
dépanneur, le négociateur, etc.
Il appartient donc au chef d’établissement d’y apporter des solutions adéquates.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 54


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Quelques cas d’imprévus possibles


En principe, lorsqu’on envisage une chose, il ne faut pas perdre de vue les
autres solutions possibles.
 A certains cas d’imprévus, les solutions sont apportées par le règlement
intérieur ou la déontologie. Tandis que dans d’autres cas, le chef
d’établissement doit mettre en jeu certaines de ses facultés psychologiques
ou certaines de ses qualités en vue de trouver des solutions.

Citons-en quelques cas:

 L’écroulement d’un mur d’une salle de classe à la suite d’une tempête

Solution possible:
- Retirer vite les élèves de cette classe et les abriter dans une autre classe plus
confortable.
- Voir si dans les prévisions budgétaires, les recettes de la rubrique
« imprévus » peuvent permettre de réhabiliter le mur écroulé. Dans le cas
contraire, recourir aux partenaires, par exemple.

 Arrivée inattendue d’une autorité

Solution:
- Installer vite au bureau pour éviter la curiosité des élèves. Là, au bureau, le
chef d’établissement s’informera de la raison de cette visite et y apportera
une solution.

 Un élève pique une crise d’une maladie quelconque

Solution:
- Le retirer immédiatement de la salle de classe, lui assurer les premiers soins
dans une infirmerie de l’école ou des environs. Si le cas est estimé grave, le
conduire dans un centre hospitalier viable pendant qu’au même moment on
informer les parents.

 Un fou fait irruption dans l’enceinte de l’école

Solution:
- Demander aux enseignants de bloquer les élèves dans les salles de classe, de
ne pas céder à la panique et ne pas provoquer le fou. Entretemps, le chef
d’établissement prend les dispositions ou fait appel aux gents de l’ordre pour
évacuer cet élément perturbateur.

 Le décès d’un membre du groupe/école

Solution:

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 55


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

- Désigner quelques membres pour préparatifs des obsèques avec la famille


du défunt jusqu’au jour de l’enterrement et garder les autres pour la
continuité scolaires.

 L’absence d’un enseignant

Solution : s’arranger pour occuper les élèves pendant les heures du membre
absent.

Plusieurs autres cas possibles:


- Cas d’indisponibilité brusque ;
- Cas de maladie ou d’épidémie ;
- Cas de désaccord des agents, cessation de travail ;
- Cas d’une menace venue de l’extérieur envers des élèves ou soi-même ;
- Cas d’une erreur grave commise par soi-même ;
- Cas d’un problème de l’école porté à l’extérieur ;
- Cas d’élèves qui refusent un professeur pour une raison ou une autre ;
- L’école fait 100 % à l’Examen de fin de cycle et l’autorité récompense
seulement l’enseignant des cours ou de la classe et les autres sont
mécontents ;
- Deux chefs hiérarchiques vous instruisent contradictoirement ;
- Un parent taxe un enseignant de sorcier et cela a crée un grand problème ;
- Vous avez dans l’une de vos classes un enfant génie, il s’ennuie des matières
qu’on enseigne en le traitant d’un niveau trop bas ;
- Cas de flagrance : fille-garçon dans les mêmes installations ;
- Cas d’accident lors de l’apprentissage ;
- Etc.

CHAP V : ORGANISATION DE L’INSPECTORAT GENERAL EN R.D.C.

5.1 Historique
L’inspection congolaise est un fruit d’un ensemble de facteurs et de
circonstances complexes intervenus dans la réalisation de l’éducation. Elle
accompagne l’enseignement dans sa marche évolutive vers le progrès.

5.1.1 L’avant-indépendance
L’enseignement fut d’abord l’œuvre des missionnaires catholiques et
protestants. L’Etat, en collaboration avec les missionnaires, a élaboré un
programme d’enseignement auquel ce dernier devait se conformer. Il avait un
officier de la force publique chargé de l’instruction militaire et de la discipline dans
les colonies scolaires. Il devrait rédiger les rapports concernant la marche des
colonies scolaires et les transmettre à l’Etat. Ce fait marque la création de
l’inspection.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 56


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Entre 1880 et 1925, les supérieurs religieux visitaient et contrôlaient les


postes de missions pour réaliser l’inspection de l’enseignement de type religieux.
Parfois certains vicariats avaient un bureau d’inspection animé par un prêtre
inspecteur rendant compte à son évêque.
Par décret du 5/04/1892, le gouverneur général imposa l’inspection scolaire
obligatoire aux écoles autorisées à fonctionner et obligea par-là la mission à se
conformer au programme convenu avec l’Etat. Les colonies scolaires furent
soumises à l’inspection de l’Etat. Ce fait marque le début de l’inspection scolaire
officielle. A ce temps, l’inspection ressortait de la direction des affaires
économiques, de justice et de contentieux et l’inspection était un simple contrôle
administratif. Il devait vérifier si l’orientation agricole et professionnelle était
présente dans les écoles ouvertes ; aucun contrôle pédagogique ne se réalisait.
Après la signature de la convention du Saint Siège et l’EIC, il était convenu
que les organisateurs des écoles acceptent le contrôle de leur enseignement par un
délégué de l’Etat. Ce contrôle se réalisant de deux manières : par les supérieurs
des missions qui établissaient des rapports et les transmettaient au gouverneur
général. Le gouverneur général faisait contrôler l’enseignement par un délégué.
Le 5/07/1909, un comité consultatif de l’enseignement a été créé et se
composait de trois personnes compétentes chargées d’examiner et de statuer sur
tout problème scolaire basé à BOMA.
Leur mission :
 Proposer au gouvernement les manuels et méthodes d’enseignement
 Examiner les rapports périodiques envoyés par les écoles
 Soumettre au gouverneur général les observations d’ordre pédagogique
issues des différents rapports exploités.
 Il réalisait un rapport annuel et l’envoyait au gouverneur général avant le
15/01 de chaque année. Leur travail est comparable actuellement à celui de
la cellule provinciale d’exploitation.
Dans leur rapport de 1920, ils ont fait ressortir le besoin urgent de créer
l’inspection générale. A partir de cette année, l’évolution de l’enseignement
congolais a connu une dimension importante avec la création de la commission de
réforme de l’enseignement et la nomination d’un directeur de l’enseignement.
En 1925, une organisation était arrêtée pour la création de l’inspection
générale. A partir de 1926, le service de l’inspection a été amélioré et
progressivement les fonctionnaires bureaucratisés ont été remplacés par des
enseignants expérimentés pour contrôler l’enseignement.
Par l’ordonnance N° 129/CC/ du 25/12/1926, l’autorité détermine les
attributions de l’inspection générale :
a) Désignation
L’inspecteur général de l’enseignement et ses collaborateurs devra ouvrir :
 Une culture suffisante pour apprécier le corps enseignant et faire assurer un
bon enseignement
 Connaître les milieux sociaux et économiques en vue de rénover
l’enseignement.
 Parler plusieurs dialectes indigènes pour être des guides paternels.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 57


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

b) Attributions
 De l’’inspecteur général
 Faire l’examen de toutes les questions relatives à tout l’enseignement et la
rédaction des rapports y relatifs
 Faire l’organisation de l’inspection des établissements scolaires
 Faire l’organisation des œuvres post-scolaires (extra-scolaires)
A partir de 1929, le service de l’inspection scolaire s’organisa de deux
manières :
 Les inspecteurs missionnaires chargés de l’inspection de toutes les écoles de
leur juridiction
 Les inspecteurs officiels comprenant un inspecteur général installé au siège
du gouvernement et les inspecteurs provinciaux ou encore conseillers du
gouverneur général et des gouverneurs provinciaux.
Au courant de cette année, l’autorité coloniale dressa un organigramme qui
prévoyait différents postes d’inspecteur. Juste avant l’indépendance, cet
organigramme provincial se présentait de la manière suivante :
1) Un inspecteur en chef
2) Un inspecteur en chef adjoint de l’enseignement secondaire
3) Un inspecteur en chef adjoint de l’enseignement primaire
4) 11 inspecteurs de l’enseignement secondaire
5) 4 inspecteurs de l’enseignement technique
6) 19 inspecteurs de l’enseignement primaire
7) 5 inspecteurs-adjoints

5.1.2 Inspection après l’indépendance


Entre 1960 Ŕ 1964
Par l’ordonnance N° 52 du 17/01/1961, un corps des
*Inspecteurs de l’enseignement primaire et des inspecteurs-adjoints était
organisé.
Ils étaient proposés par les gouvernements provinciaux et approuvés par le
président.
Conditions pour être inspecteur-adjoint :
 Etre D4 avec ancienneté de 6 ans de l’école des moniteurs et avoir 2
dernières années TB.
 Réussir au concours de recrutement
* Inspecteur
 Etre licencié en pédagogie, régent ou D6 de l’école secondaire normale avec
ancienneté de 3 ans et 2 dernières côtes TB
 Etre inspecteur-adjoint et totaliser 3 ans dans cette fonction avec la côte TB
pour les 2 dernières années.
Attributions
 Contrôler le niveau des études et l’application du programme national
 Transmettre un exemplaire après contrôle du rapport au gouvernement
central par la voie hiérarchique.
 Appliquer les instructions relatives à l’organisation de l’inspection primaire.
* Inspection de l’enseignement secondaire

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 58


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Jusqu’en 1967, l’inspection de l’enseignement secondaire n’était pas encore


bien structurée, elle était exécutée par des expatriés qui étaient en nombre réduit
et insignifiant. Quelques rares Régents et licenciés autochtones entre 61 et 67
n’étaient nommés que dans le cadre de l’inspection primaire. Par ordonnance N°
67/245 et 246 du 05/06/1967, 16 inspecteurs de l’enseignement secondaire
furent nommés par le Président de la République dont 5 pour le cycle long et 11
pour le cycle court.
Après cette nomination, un corps d’inspecteurs de l’EPSP est créé, composé de :
 Un inspecteur général, 22 inspecteurs principaux de l’enseignement
primaire, 16 inspecteurs de l’enseignement secondaire et 114 inspecteurs de
l’enseignement primaire.
En 1978, par l’ordonnance présidentielle N° 78/375, un règlement
administratif relatif au corps des inspecteurs est constitué : voici la hiérarchie et
les effectifs du corps :
1) Un inspecteur général
2) 2 inspecteurs généraux-adjoints : l’un chargé de l’enseignement primaire et
préscolaire et l’autre de l’enseignement secondaire.
3) 19 inspecteurs principaux
4) 19 inspecteurs en chef
5) 148 inspecteurs itinérants du secondaire
6) 541 inspecteurs itinérants du primaire

5.2. Textes légaux réglementant l’inspection scolaire


 La loi Ŕ cadre N° 86/005/ du 22/09/1986
 Le règlement administratif relatif au corps des inspecteurs de l’EPSP N°
78/375 du 06/09/1978
 Les Etats Généraux de l’Education au Zaïre, janvier 1996
 L’ordonnance N° 91/291 du 15/08/1991 portant règlement d’administration
relatif au corps de l’EPSP.
 RDC/MINEDUC, Recueils des directives et instructions officielles, 3 e éd.
1998.
De ces textes, découlent la mission, les conditions de recrutement, les types
d’inspection, …
 La mission
a) Visiter les écoles et contrôler leur bonne marche
b) Observer, apprécier, conseiller, former le personnel enseignant et contrôler le
niveau de rendement.
c) Organiser le jury et l’évaluation pédagogique de l’enseignement primaire,
secondaire et professionnel.
d) Présenter des rapports au chef hiérarchique et rendre compte des résultats
de sa mission aux autorités provinciales et ministérielles.
e) Faire des propositions concrètes au sujet des remèdes à appliquer aux
situations défectueuses.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 59


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Conditions de recrutement
a) Réussir à un concours spécial
Conditions d’admission au concours
 Etre enseignant de carrière : instituteur ou chef d’établissement
 Avoir la côte TB durant 3 dernières années pour l’instituteur et 2 TB pour les
3 dernières années pour le chef d’établissement
 Avoir au moins 30 ans.
Contenu du concours
Ce concours comprend 3 parties :
 Un examen d’administration scolaire, de pédagogies, de psychologie, de
gestion financière et d’hygiène scolaire
 Un test de jugement sur la gestion d’une école et les parents, sur la
formation de la personnalité des jeunes, sur la conception des valeurs du
civisme et de la morale.
 Une épreuve pratique dont la nature et le contenu sont déterminés par
arrêté de la fonction publique et du MINEPSP.
 Un stage probatoire en vue de mériter la nomination par arrêté ministériel de
l’EPSP.
Après ce stage probant, le candidat est admis dans le corps des inspecteurs
par arrêté ministériel, lequel précise la branche et le cycle des compétences
pour chaque inspecteur.

ACCES AU CORPS
– Réussir au concours spécial comportant 3 parties :
 Un examen en administration scolaire, en pédagogie, en gestion financière et
en hygiène scolaire
 Un Test de jugement sur la gestion d’une école ; le civisme et la morale
 Une Epreuve pratique sur le métier d’enseignant
– Se placer en ordre utile
– Stage probatoire

 Types d’inspection
 L’inspection pédagogique
Toutes les activités en rapport avec la pédagogie et l’enseignement (visites
des classes, réunions pédagogiques, préparations des leçons, manuels scolaires).
Le contrôle peut être direct ou indirect.
Réunions pédagogiques : La tâche de l’inspecteur est la formation des sous
qualifiés. Il réalise une formation continue des enseignants en collaboration avec le
chef d’établissement scolaire après visite d’inspection. Une action systématique de
l’enseignement qui améliore son rendement. Il s’agit d’une action programmée et
continue. Cet encadrement de l’école contribue à la réalisation de la réforme
scolaire.
A la suite de toutes ces réunions l’inspecteur réalise des visites d’inspection
pédagogique auprès des enseignants visités et l’inspection administrative auprès

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 60


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

des chefs visités. Ces réunions sont d’information de discussions, d’échange


d’idées.
L’animation pédagogique :
Les rapports d’activités de formation sont envoyés à la hiérarchie, copie à la
direction, liste de participation à l’appui.
L’évaluation de l’inspecteur :
 Par le chef d’établissement et les enseignants visités mais noter que ce
jugement peut être subjectif (jalousie, règlement de compte)
 Par les autorités hiérarchiques : la valeur des projets, les innovations en
matière didactique, l’influence sur sa juridiction, la réalisation de son travail
(ses recherches, ses documents, ses correspondances, sa ponctualité, la
résolution des problèmes sur terrain, le volume et sa qualité de ses rapports
trimestriels et annuels)
 Le comportement : relation avec les autres, ses traits de caractères, ses
humeurs,...

 L’inspection administrative
Il contrôle la situation de l’école du point de vue administratif : la gestion (la
population, le personnel enseignant et administratif, le patrimoine scolaire
mobilier et immobilier, la structure, l’environnement),
 L’inspection financière
Il contrôle les prévisions budgétaires : recettes, dépenses, équilibre,
contribution obligatoire et non obligatoire, autofinancement, prêts impayés,
dépenses d’investissement ou d’équipement, les rapports comptables, les
soldes.
 L’inspection médicale
Contrôler la santé de l’école, les élèves, le personnel enseignant et
administratif, déterminer les besoins sanitaires, proposer des mesures
salutaires et préventives, résoudre des problèmes qui imposent l’urgence.

5.3. Structure administrative de l’inspectorat général de l’EPST et


attributions

Structure organique
Niveau central
– I.G.E (1)
– I.G.A Chefs de Services (17)
– I.G.A Membres du Bureau d’études de l’I.G.E (20)
– I.P (90)
– I.P.A (128)
– Inspecteurs en détachement : 23
– + personnel d’appoint : 332
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 61
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Niveau provincial
La RDC compte actuellement 60 provinces éducationnelles, dans chaque province,
nous avons :
– I.P.P (1)
– I.P.P.A (7)
– EXPLOITANTS
– + Personnel administratif d’appoint

Liste des provinces éducationnelles en R.D. Congo


N° CODE PROVINCE SIEGE N° CODE PROVINCE SIEGE
KINSHASA MONT-
01 11 AMBA
LIMETE 25 55 TSHOPO 2 ISANGI
KINSHASA-
02 12 KASA-VUBU 26 56 ITURI 2 ARU
FUNA
KINSHASA-
03 13 GOMBE 27 61 NORD-KIVU 1 GOMA
LUKUNGA
KINSHASA-
04 14 N’DJILI 28 62 NORD-KIVU 2 BUTEMBO
TSHANGU
05 21 BAS-FLEUVE MATADI 29 63 SUD-KIVU 1 BUKAVU
06 22 CATARACTES MBANZA-NGUNGU 30 64 MANIEMA KINDU
07 23 LUKAYA INKISI 31 65 SUD-KIVU 2 BARAKA
08 31 MAI-NDOMBE INONGO 32 66 NORD-KIVU 3 WALIKALI
09 32 KWILU 1 BANDUNDU-VILLE 33 67 SUD-KIVU 3 KAMITUGA
10 33 KWANGO 1 KENGE 34 71 HAUT-KATANGA 1 LUBUMBASHI
11 34 KWILU 2 KIKWIT 35 72 HAUT-LOMAMI 1 KAMINA
12 35 KWILU 3 IDIOFA-CENTRE 36 73 TANGANYIKA 1 KALEMIE
13 36 KWANGO 2 PANZI (KASONGO-LUNDA) 37 74 LUALABA 1 KOLWEZI
BUKAMA
14 41 EQUATEUR 1 MBANDAKA 38 75 HAUT-LOMAMI 2 (LWENA)
15 42 SUD-UBANGI 1 GEMENA 39 76 HAUT-KATANGA 2 PWETO
16 43 TSHUAPA BOENDE 40 77 TANGANYIKA 2 KABALO
17 44 MONGALA LISALA 41 78 LUALABA 2 KAPANGA
18 45 NORD-UBANGI GBADOLITE 42 81 KASAI CENTRAL 1 KANANGA
19 46 EQUATEUR 2 BASANKUSU 43 82 KASAI 1 TSHIKAPA
20 47 SUD-UBANGI 2 ZONGO 44 83 KASAI CENTRAL 2 LWIZA 1
21 51 TSHOPO 1 KISANGANI 45 84 KASAI 2 MWEKA
22 52 ITURI 1 BUNIA 46 91 KASAI ORIENTAL MBUJI-MAYI
23 53 HAUT-UELE ISIRO 47 92 SANKURU LODJA
24 54 BAS-UELE BUTA 48 93 LOMAMI KABINDA

49 55
50 56
51 57
52 58
53 59
54 60

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 62


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Niveau local
Un pool d’inspection couvre généralement un territoire administratif
– ……. Pools Primaires,
– ……. pools Secondaires
– Inspecteurs Itinérants (Maternel, Primaire, Secondaire, Technique et
Professionnel)
– Personnel administratif d’appoint
Le corps des inspecteurs de l’Enseignement Maternel, Primaire, Secondaire et
Technique compte 5.912 inspecteurs repartis de la manière suivante :
– Maternel : 117 Inspecteurs (trices)
– Primaire : 2 255 Inspecteurs (trices)
– Secondaire : 3 540 Inspecteurs (trices), toutes disciplines confondues
N.B : Dans son action quotidienne, le corps est secondé par un nombre important
d’agents d’appoint.

TYPES DE GESTION D’ENSEIGNEMENT


Le tableau ci-après reprend les différents types de gestion d’enseignement
organisés au Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel.

Types de gestion d’enseignement organisés au Ministère de l’Enseignement Primaire,


Secondaire et Technique

N° APPELLATION SIGLE CODE


01 Autodidacte AUTO 0
02 Ecoles non Conventionnées ENC 1
03 Ecoles Conventionnées Catholiques ECCATH 2
04 Ecoles Conventionnées de la Fraternité ECF 3
05 Ecoles Conventionnées Islamiques ECI 4
06 Ecoles Conventionnées Kimbanguistes ECK 5
07 Ecoles Conventionnées Protestantes ECP 6
08 Ecole Privée Agréée EPA 7
09 Ecoles Conventionnées Salutistes ECS 8
10 Ecole Conventionnée Adventiste ECA 9

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 63


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

TRILOGIE DE L’INSPECTION
LE CONTRÔLE :
– Corps est mis à la disposition du Ministre pour informer le gouvernement dans
les moindres détails de toutes les réalités du pays « Œil et Oreille de l’Etat »
– Permet d’établir un diagnostic scientifique et méthodologique du fonctionnement
du système éducatif aux niveaux concernés : maternel, primaire, secondaire
général normal et technique professionnel.
LA FORMATION :
– Se situe au centre de l’action de l’inspection en ce qu’elle permet de combler les
lacunes dont question ci-dessus en menant des actions de remédiation.
L’EVALUATION :
– Intervient après enseignement-apprentissage (formation) et s’occupe de trois
types d’évaluation :
– L’Examen de fin de cycle primaire ou ENAFEP
– Le jury national du cycle court ou JUNACYC
– L’Examen d’Etat du cycle long ou Exétat
DEFIS
– Mission noble
– Lourde en termes des ressources financières et matérielles, étant donné :
– L’étendue du pays,
– Le nombre d’écoles à visiter,
– Les difficultés de mobilité,
– Le coût de la formation continue,
– Les problèmes liés à la modernisation de son outil de travail.
Face aux nombreux défis à relever, Saluons la venue de la délégation
belge, Sollicitons son appui pour un partenariat constructif dans le sens du
renforcement des capacités des Inspecteurs (trices) en faveur de l’enfant congolais.

5.3.1 Niveau central


a. L’inspecteur général
Il a le grade de secrétaire général(11)
Ses fonctions :
 Suivre l’application et l’exécution des programmes, des instructions
officielles émanant du ministère en matière d’enseignement et de l’éducation
scolaire.
 Evaluer l’assimilation des matières figurant au programme d’enseignement
et organiser les examens, les concours, les jurys.
 Présider la réunion annuelle d’évaluation des activités de l’inspectorat
général regroupant tous les inspecteurs généraux adjoints et tous les
inspecteurs principaux.
 Animer et encadrer le personnel de direction scolaire et les enseignants.
 Assurer la formation permanente des inspecteurs et du personnel des écoles.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 64


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Signaler au ministère les remarques formulées contre le programme, les


manuels scolaires et les possibilités d’adaptation.

b. L’inspecteur général-adjoint
Son grade est celui de directeur(12).
Ses fonctions
* Seconder et remplacer l’inspecteur général en cas d’empêchement.
* Participer à toutes les décisions à prendre au niveau de l’inspectorat
* Diriger et coordonner un ensemble des branches d’activités de même affinité
* Assurer le relais entre le personnel de sa branche d’activité et l’inspecteur
général
* Contrôler l’exécution et donner les avis sur les matières relevant de sa
compétence.
* Elaborer le plan général des différentes activités de l’inspectorat général
* Apprécier les activités des inspecteurs et du personnel d’appointe de sa
branche.

c. L’inspecteur principal
Son grade est directeur(12)
Ses fonctions :
 Coordonner et superviser les activités de son secteur
 Assurer l’organisation matérielle et administrative de ce service
 Assurer la gestion et le contrôle du personnel et de l’équipement mis à sa
disposition
 Elaborer et exécuter le planning des inspecteurs relevant de son secteur.

d. L’inspecteur principal-adjoint
Grade Chef de division(13)
Ses fonctions :
 Seconder et remplacer l’inspecteur principal en cas d’empêchement
 Participer à toutes les décisions à prendre au niveau de l’inspectorat
principal
 Apprécier et exploiter les différents rapports du personnel mis à sa
disposition
 Assurer la gestion et le contrôle du personnel et de l’équipement mis à sa
disposition
 Exécuter les instructions et les directives mises à sa disposition.

5.3.2 Niveau provincial


a) L’IPP (12)
En plus des fonctions définies au niveau supérieur
* Assurer la politique générale de l’inspection principale provinciale (au NK II)
* Veiller à une meilleure activité d’exécution de toutes les activités de contrôle
de formation et d’évaluation réalisées par ses collaborateurs et par ses
agents.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 65


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

* Evaluer objectivement le travail des inspecteurs en vue de leur promotion et


les inciter constamment à la formation permanente.
* Assumer toutes les responsabilités en matière d’évaluation : épreuve
préliminaire, Exétat, épreuves orales et pratiques, TENAFEP, dissertation, …
* Apprécier le travail des chefs d’établissement et des enseignants de tous les
niveaux d’enseignement en travers les rapports des inspecteurs itinérants.
* Entretenir des bonnes relations avec les autorités du ministère de l’EPSP et
avec les autorités administratives et politiques de la province.
* Collaborer avec la division provinciale de l’EPSP, avec la cellule provinciale
du SECOPE (service de contrôle et de la paie des enseignants) avec les sous-
divisions de l’EPSP
* Collaborer avec tous les gestionnaires de toutes les écoles tant publiques que
privées agréées.
* Travailler avec sincérité avec tout le personnel éducatif (parents,
enseignants, …)
* Tenir régulièrement des réunions de service
* Accomplir correctement les missions à rapport avec les activités
inspectorales.

b) L’inspecteur chef de Pool


Grade : Chef de division (13)
Fonctions
 Coordonner, superviser, exploiter les activités d’un groupe d’inspecteurs
itinérants (de 4 à 10) de sa juridiction
 Apprécier et proposer des encouragements ou des sanctions à prendre à
l’endroit des inspecteurs itinérants, des chefs d’établissement, des
enseignants ou d’autres personnes administratives œuvrant dans sa
juridiction
 Participer aux différentes activités pédagogiques : commission provinciale de
la promotion scolaire.
 Assurer l’information et l’encadrement pédagogique du personnel de son
ressort
b) L’inspecteur itinérant
Grade : Chef de bureau au niveau maternel et primaire (14),
Au niveau secondaire, il est Chef de division (13)
Fonctions
 Contrôler la gestion pédagogique et administrative des écoles
 Effectuer annuellement des visites d’inspection d’au moins 150 enseignants
 Superviser des remises Ŕ reprises dans les écoles non conventionnées
 Assurer l’encadrement du personnel des écoles de son ressort
 Participer aux différentes activités pédagogiques.

5.3.3 Structure d’une inspection principale provinciale


* L’inspecteur principal
L’inspecteur principal provincial
Grade Directeur (12)

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 66


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

Il a un chef de bureau, un attaché de bureau de 1ère classe, 3 attachés de


bureau de 2e classe et un agent de bureau de 1ère classe.
 Il a un premier bureau chargé du personnel : un chef de bureau, un AttB1, 2
chauffeurs, 5 AB2.
 Le bureau chargé des finances : un chef de bureau chargé des finances, un
intendant et un AB2
 Service de l’IPP adjoint chargé de l’enseignement maternel : un IPP adjoint, 2
inspecteurs exploitants, un AB1
 Service de l’IPP adjoint chargé de l’enseignement primaire : un IPP adjoint
chargé de l’enseignement primaire, 4 inspecteurs exploitants, 1 AttB1, 5
AttB2, 1 AB2
 Service de l’IPP adjoint chargé de l’enseignement sec & prof : un IPP adjoint,
3 inspecteurs exploitants, 1 AttB1, 4 AttB2, 1AB2
 Service de l’IPP adjoint chargé des examens et concours : un IPP adjoint, 2
inspecteurs exploitants, 1 chef de bureau, un AttB1, 5 AttB2, un AB2.
 Service de l’IPP adjoint chargé de la formation : un IPP adjoint, 2 inspecteurs
exploitants, 1 AttB1, 2 AttB2, 1 AB2
 SERNIE Ŕ ILPS : service nationale d’identification des élèves, d’impression et
livraison des pièces scolaires.
Ce service a été créé par arrêté ministériel N°
MINEPESP/CABMIN/001/1696/91 du 21/08/1991, abrogé par l’arrêté N°
MINEPSP/CABMIN/O199/2004 du 25/08/2004, renouvelé encore par
arrêté N° MINEPSP/CABMIN/0202/2004, du 30/08/2004.

Sa mission
* Lutter contre la prolifération des pièces scolaires
* Supprimer la fraude dans la livraison des pièces scolaires
* Identifier les élèves des écoles primaires, secondaires et professionnelles,
* Organiser l’information scolaire sur la formation des élèves,
* Suivre le parcours scolaire de chaque élève
* Constituer des archives scolaires pour chaque élève sur tout le territoire
national
* Imprimer et livrer les pièces scolaires pour toutes les écoles créées ou
agréées par l’Etat
* Chercher des fonds nécessaires au financement des activités.

Ses cellules
 Une cellule d’identification, de constitution d’archives scolaires et de
mécanisation (24 agents)
 Une cellule d’impression et de livraison des pièces scolaires (25 agents)
 Une cellule de comptabilité et d’approvisionnement (24 agents)
Chaque cellule provinciale organise des antennes au niveau de ses pools
d’inspection.
Difficultés
 Envoie tardive des maquettes pour imprimer les bulletins sur place
 Changement brusque des maquettes
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 67
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

 Envoie tardive des bulletins


 Coût élevé de transport des lettres
 Coût élevé des cartes
 Envoie des bulletins dont les options fonctionnent jusqu’en 3e
 Le non-respect de la commande par les chefs d’établissement

5.3.4 Structure d’une inspection au niveau de la sous-division


L’inspection de pool du secondaire
 Un inspecteur de pool (chef de division)
 Un secrétaire (AttB1)
 Un dactylographe (un informaticien)
 Des inspecteurs itinérants du secondaire
 Un travailleur
 Un huissier
L’inspection de pool du primaire
 Un inspecteur de pool (chef de bureau)
 Un secrétaire (AttB1)
 Un dactylographe (un informaticien)
 Des inspecteurs itinérants du primaire
 Un travailleur
 Un huissier
Parallèlement à la division provinciale, à l’inspection provinciale, fonctionne
le SECOPE.

5.3.5 Structure d’une cellule provinciale du SECOPE


* Une cellule de chef de cellule provinciale (Grade Directeur)
* Des assistants provinciaux (5 cellules) (Grade Directeur)
* Un chef d’antenne (Grade chef de division)
* Un secrétaire (Chef de bureau)
* Un agent administratif (Chef de bureau)
* Un opérateur phonie
* Deux dactylographes (informaticiens)
* Deux agents classeurs
* Un chauffeur
* Deux huissiers
* Un travailleur
* Deux sentinelles

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 68


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

CHAP VI : QUALITES D’UN ADMINISTRATEUR ET D’UN INSPECTEUR ;


PROBLEMES DE TERRAIN
6.1. Quelques qualités d’un chef d’établissement
 Une santé robuste et saine
 Etre collaborateur et collaborant, accueillant, social, travailleur, courtois,
impartial, patient, modèle, de bonne conduite, vie et mœurs.
 Aptitudes morales non reprochables : dévouement, amour, honnêteté,
justice, …
 Avoir les qualités intellectuelles requises : compétent, esprit d’initiative et de
créativité, être informé.
 Maîtrise de soi, autoritaire, mûrit ses décisions, respectueux de toute
personne, ferme.
 Désintéressé : vouloir le bien du groupe, être au service du service et non à
son service, ne vise pas ses intérêts.
 La simplicité et l’humilité
 Aime la vérité, l’objectivité et se tient aux fins
 Sait écouter, sait accueillir et sait aussi se taire
 Il est discret
 Il voit le positif et encourage
 Il est un enseignant compétent, un bon éducateur, connaissant les
ensembles d’enseignement, la pédagogie et la psychologie.
 A le sens de l’organisation, de l’ordre, de prévision et de ponctualité, …

6.2 Quelques qualités de l’inspecteur scolaire


Qualités physiques et morales
 Santé excellente, résistance physique et optimiste
 Conduite irréprochable : amour des enfants, tolérance, franchise, discrétion,
modestie, impartial.

Qualités professionnelles et intellectuelles


 Intelligence vive
 La culture large
 Un don d’ordre, un esprit critique aiguisé (développé)
 Une intuition acceptable
 Une précision et une exactitude
 Apte à l’autocritique, esprit de collaboration élevé, un passé sans taches.
 A la hauteur de sa tâche, une référence pour des enseignants, une personne
ressource.
Qualités humaines
* Revêtir des qualités qui favorisent des relations humaines
* Nouer des relations formelles et informelles avec les couches qui participent
à l’éducation, il est animateur et catalyseur des groupes.
* Il doit créer un climat de paix, d’attente et de justice. Jamais blesser
moralement ses inspectés
* Il a beaucoup de tact, d’humilité, de bon sens
* Savoir écouter les autres
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 69
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

* Eviter les excès


* Profiter des critiques hostiles
* Etre une personne équilibrée
* Il se corrige les comportements indésirables
* Il fournit un effort d’introspection
* Se caractériser par la fermeté et la bienveillance

6.3. Problèmes de terrain


Constats de la CNS
 L’insuffisance et l’inadéquation de la formation du contrôle, de l’évaluation
pédagogique au sein des écoles congolaises
 Depuis la création du SECOPE, les contrôles pédagogiques dans les
établissements scolaires sont devenus inexistants.

Constats de la Division Nord-Kivu II


 La fuite de responsabilité de l’Etat congolais suite à : la dévalorisation de la
fonction enseignante, l’insuffisance et le manque de salaire, la fuite des
cerveaux vers les autres secteurs rémunérateurs, non payement des
retraités, l’absence des subsides à l’école, inaccessibilité à l’enseignement
élémentaire par la plupart d’enfants en âge de scolarisation, le manque de
suivi de rapports lui transmis, le manque de planification de l’éducation.
 Le manque d’élaboration des prévisions budgétaires et non passation
d’écritures comptables
 Il existe de cas d’immoralité de certains éducateurs, élèves, écoliers, entre
autre la débauche
 La corruption, le manque d’effort, pas de goût pour le travail bien fait
 Le non-respect des instructions officielles
 Le manque de personnel qualifié surtout dans les milieux ruraux
 L’ouverture anarchique des écoles
 Les classes pléthoriques ou non viables
 La démotivation des enseignants
 Le manque d’équipement et d’infrastructure scolaire
 Le manque d’intérêt et d’assiduité vis-à-vis des élèves
 La perturbation des programmes
 Le manque de formation et de recyclage des enseignants
 L’indiscipline chez certains enseignants et chez certains élèves
 Le cumul de fonctions
 Plusieurs conséquences de la guerre : une perte des vies humaines,
mutilations, tortures, enlèvements, arrestations arbitraires, orphelins
abandonnés à eux-mêmes, écoles pillés et détruites, spoliations des
concessions scolaires, non cadastrées.

Sur le plan administratif : fermeture momentanée ou définitive des écoles


dans certains milieux, perturbation du calendrier scolaire, dépeuplement
des écoles en milieu insécurisé et surpeuplement en milieu sécurisé,

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 70


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

déperdition des effectifs scolaires, rareté du personnel qualifié dans les


milieux insécurisés d’où baisse du niveau de l’enseignement.

Sur le plan financier : la paupérisation des parents, l’inexistence de salaire,


l’insolvabilité des enfants, la scolarisation gratuite des enfants démobilisés,
le fonctionnement difficile des bureaux.

Sur le plan psychologique et moral : viol, traumatismes, enrôlement des


mineurs, consommation des drogues, la délinquance juvénile et dépravation
des mœurs,...

Quelques anomalies
 Inexpédition des rapports
 Inscription des apprenants sans tenir compte des critères
 Négligence des séances de Sernafor
 Visite complaisante des classes (par formalité)
 Négligence des activités pédagogiques et administratives au profit de la
perception des frais scolaires
 Fonctionnement d’écoles sans titre foncier
 Manque d’unité dans l’action pédagogique : il y a divorce entre vieux et
jeunes enseignants, qualifiés et sous-qualifiés, nouveaux et anciens, recyclés
et non recyclés, parfois les enseignants et chefs, l’éloignement et
enclavement de certaines écoles

Recommandations
* CNS et Etats généraux de l’éducation
 Recréer un cadre d’inspecteur pour chaque discipline
 Recyclage périodique des inspecteurs et chefs d’établissement
 Imposer aux enseignants un contrôle périodique pour tous les documents
 Impliquer le partenariat et le comité de gestion dans le contrôle de
l’établissement
 Supprimer la prise en charge des enseignants par les parents
 Que l’éducation soit considérée comme priorité des priorités car celle-ci
forme des ressources humaines
 Professionnaliser tous les cycles
 Intégrer à l’EP les techniques locales et régionales
 Elaborer de contrats avec l’Etat fixant les droits, devoirs et responsabilités de
chacun
 Décentralisation de toutes les entités éducatives
 Faire correspondre à chaque type d’enseignement l’infrastructure appropriée
 Affecter les 30% du budget national à l’éducation
 Planifier les activités scolaires (création des écoles)
 Retenir le principe de gratuité de l’enseignement fondamental
 Rechercher des nouvelles sources de financement
 Accorder à l’alphabétisation une valeur prépondérante.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 71


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

CONCLUSION

S’il y a une question fondamentale que le responsable d’un système


scolaire donné pourrait se poser : c’est celle des finalités, en tant qu’objectifs à
atteindre. Si le pouvoir organisateur conçoit un système scolaire en termes de
maximisation, de pérennité et de croissance immédiate ; il se trompe ; car tout
système scolaire, comme toute entreprise consomme des ressources, de grandes
ressources humaines et matérielles sans oublier le temps.
L’éduction est un des secteurs les plus couteux de l’administration
publique et dont les effets sont en court, moyen et long termes, rarement
immédiats. L’éducation ne peut être moins gérée que n’importe quelle autre
organisation moins cohérente. C’est pour cela que l’éducation peut être considérée
comme un phénomène d’interaction de trois grandes composantes :
 L’enseignant
 L’apprenant
 La matière
 Le tout se mouvant dans un environnement donné

L’inspecteur scolaire qui doit veiller à la dynamique d’un système


scolaire d’un pays devra être bien formé et informé de la mission qui l’attend, de
la responsabilité envers son pays et envers les parents des élèves sans oublier les
enseignants dont il est le conseil de patenté (habituel).
Les exigences de la complexité de l’évaluation et de la direction qui
caractérise aujourd’hui notre système scolaire demandent les méthodes de gestion
saine, transparente, exigent une inspection scolaire adéquate et de bon aloi
(réputation).
La nécessité de systématiser la préparation de celui qui doit dynamiser
le système scolaire apparaît comme première nécessité. Bref, la demande de
certains étudiants souhaitant la présence de l’inspection universitaire.
L’intellectuel congolais de demain n’est rien d’autre que l’apprenant que l’on forme
aujourd’hui. D’où le sort du pays est donc en jeu ; d’où, il faut contrôler cette
formation du futur citoyen de ce pays. Les futurs inspecteurs et administrateurs
scolaires devront en être conscients. C’est un devoir inéluctable.
Nous vous avons montré, dans ce cours, l’aspect à la fois noble et
ingrat de cette profession qui exige de vous des qualités non seulement
intellectuelles indéniables mais aussi morales indiscutables. D’où, l’Inspecteur et
l’administrateur scolaire de demain doit se montrer à la hauteur de sa
responsabilité par son savoir, son savoir-être et son savoir-faire.
Si l’inspection scolaire est bien comprise dans un pays, elle peut
devenir le plus grand facteur de succès et de progrès dans un système scolaire
bien structuré et bien organisé.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 72


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

ANNEXE
Répartition des provinces administratives selon les provinces éducationnelles,
commune/territoires
PROVINCE ADMINISTRATIVE, EDUCATIONNELLE ET CHEF-LIEU LES TERRITOIRES LES SOUS-DIVISIONS ET LEURS LIEUX D'IMPLANTATION

NOMBRE
PROVINCE
LES PROVED DE L'EPST Source: INS/Min PLAN NOM DE LA SOUS-PROVED ou S/D Lieu d'Implantation
ADMIN (26) NOMBRE N°
N° PROVINCE (DIVISIONS=60) (Territoires=145) SOUS-DIVISIONS =637/642 N° Q/Cité/Chefferie/Village
5 GOMBE GOMBE 1 Gombe
KITAMBO KITAMBO 2 Kitambo
NGALIEMA 1 3 Ngaliema
NGALIEMA 2 4 Ngaliema
NGALIEMA
NGALIEMA 3 5 Ngaliema
NGALIEMA 4 6 Ngaliema
1 KINSHASA -LUKUNGA 13 MONT NGAFULA 1 7 Mont Ngafula
MONT NGAFULA MONT NGAFULA 2 8 Mont Ngafula
MONT NGAFULA 3 9 Mont Ngafula
KINSHASA KINSHASA 10 Kinshasa
BARUMBU 1 11 Barumbu
BARUMBU
BARUMBU 2 12 Barumbu
LINGWALA LINGWALA 13 Lingwala
KINSHASA

Total KINSHASA-LUKUNGA 13 Gombe


1 BANDALUNGWA BANDALUNGWA 14 Bandalungwa
BUMBU 1 15 Bumbu
BUMBU
BUMBU 2 16 Bumbu
KALAMU 1 17 Kalamu
KALAMU
KALAMU 2 18 Kalamu
KASA VUBU KASA VUBU 19 Kasa Vubu
2 KINSHASA-FUNA 12
MAKALA MAKALA 20 Makala
NGIRI NGIRI 1 21 Ngiri Ngiri
NGIRI NGIRI
NGIRI NGIRI 2 22 Ngiri Ngiri
SELEMBAO 1 23 Selembao
SELEMBAO SELEMBAO 2 24 Selembao
SELEMBAO 3 25 Selembao
Total KINSHASA-FUNA 12 Kasa Vubu
KINSENSO 1 26 Kinsenso
3 KINSHASA-MONT-AMBA 10 KINSENSO
KINSENSO 2 27 Kinsenso

12
Tandis que les autres provinces ont la même configuration en termes d’appellation.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 73


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

LEMBA 1 28 Lemba
LEMBA
LEMBA 2 29 Lemba
LIMETE 1 30 Limete
LIMETE LIMETE 2 31 Limete
LIMETE 3 32 Limete
MATETE 1 33 Matete
MATETE
MATETE 2 34 Matete
NGABA NGABA 35 Ngaba
Total KINSHASA-MONT-AMBA 10 Limete
KIMBANSEKE 1 36 Ep2 Kingasani,Q/King
KIMBANSEKE 2 37 Institut Botosi, Q/
KIMBANSEKE KIMBANSEKE 3 38 Institut Zola
KIMBANSEKE 4 39 Epa.1,2,3
KIMBANSEKE 5 40 Colg Mikondo,Q/
4 KINSHASA-TSHANGU 10
MASINA 1 41 Iti Masina, Q/1 Masina
MASINA MASINA 2 42 Iscom, Q/2 Masina
MASINA 3 43 Ep. Lokali, Q/3 Masina
N'DJILI 1 44 Its/N'djili Q/7
N'DJILI
N'DJILI 2 45 Kizuana, Q/4
Total KINSHASA-TSHANGU 10 N'djili
N'SELE 1 46 N'sele
N'SELE 2 47 N'sele
N'SELE
N'SELE 3 48 N'sele
N'SELE 4 49 N'sele
5 KINSHASA-PLATEAU 8
MALUKU 1 50 Maluku
MALUKU 2 51 Maluku
MALUKU
MALUKU 3 52 Maluku
MALUKU 4 53 Maluku
Total KINSHASA-PLATEAU 8 N'sele
5 Total KINSHASA 53 Gombe
3 MATADI 1 54 Mvuzi
MATADI
MATADI 2 55 Ville Base
BOMA BOMA 56 Nzadi
MUANDA 1 57 Cité de Muanda
MOANDA
MUANDA 2 58 Boma Bungu
KONGO-CENTRAL I
6 11 LUKULA 1 59
BAS-FLEUVE LUKULA
LUKULA 2 60
TSHELA 1 61 Territoire
TSHELA
TSHELA 2 62 Mbanga
SEKE BANZA 1 63 Kinzau Mvuete
KONGO-CENTRAL

SEKE BANZA
SEKE BANZA 2 64 Chef Lieu
Total KONGO-CENT 1/BAS- 11 Matadi
2 MBANZA NGU 1 65 Mbanza Ngungu
MBANZA NGUNGU
MBANZA NGU 1 66 Kwilu Ngongo
KONGO-CENTRAL II LUOZI 1 67 Luozi
7 6 LUOZI
CATARACTES LUOZI 2 68 Tadi
SONGOLOLO 1 69 Kimpese
SONGOLOLO
SONGOLOLO 2 70 Songololo
Total KONGO-CENT 2/ 6 Mbanza Ngungu
MADIMBA 1 71 Inkisi
MADIMBA
KONGO-CENTRAL III MADIMBA 2 72 Kimpemba
8 4
LUKAYA KASANGULU KASANGULU 73 Kasangulu
KIMVULA KIMVULA 74 Kimvula
Total KONGO-CENT 3/LUKAYA 4 Inkisi
3 Total KONGO-CENTRAL 21 Matadi
2 FESHI 1 75 Feshi Cité
FESHI 2 76 Mukoso
KWANGO

FESHI
GANAKETI 77 Mwela Lembwa
3 9 KWANGO I 15
LOBO 78 Lobo
KENGE 1 79 Kenge 1
KENGE
KENGE 2 80 Kenge 2

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 74


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

KIMBAU 81 Kimbau
KOBO 82 Kobo
KOLOKOSO 83 Kolokoso
PONT KWANGO 84 Pont Kwango
POPOKABAKA 1 85 Popokabaka cité
POPOKABAKA 2 86 Ipongi
POPOKABAKA POPOKABAKA 3 87 Intenga
POPOKABAKA 4 88 Kabama
POPOKABAKA 5 89 Kiamvu Kinzadi
Total KWANGO I 15 Kenge
KAHEMBA 1 90 Kahemba Cité
KAHEMBA KAHEMBA 2 91 Kulindji
KAHEMBA 3 92 Mwamushiko
KASA 93 Mukunzi
KASONGO LUNDA 1 94 KoLunda Cité
KASONGO LUNDA 2 95 Tembo
10 KWANGO II 12
KIBUNDA 96 Nzamba
KASONGO LUNDA KINGULU 97 Kingulu
KINGWANGALA 98 Kingwangala
MAWANGA 99 Mawanga
PANZI 100 Panzi
SWA_TENDA 101 Kitenda
Total KWANGO II 12 Kasongo-Lunda
Total Province du KWANGO 27 Kenge
3 BANDUNDU-Ville BANDUNDU 102 Bandundu-Ville
BAGATA 1 103 Bagata Cite
BAGATA 2 104 Fatundu
11 KWILU I 6 BAGATA
BAGATA 3 105 Mpo-Etat
BAGATA 4 106 Manzasay
BULUNGU * BULUNGU 3 107 Djuma
Total KWILU 1 6 Bandundu-Ville
BULUNGU 1 108 Bulungu
BULUNGU 2 109 Nkara
BULUNGU 4 110 Dwe
BULUNGU * BULUNGU 5 111 Zaba
BULUNGU 6 112 Lusanga
BULUNGU 7 113 Kikoti
BULUNGU 8 114 Mikwi
KIKWIT 1 115 Kikwit
KIKWIT 2 116 Kikwit
12 KWILU II 19 KIKWIT 3 117 Kikwit
KIKWIT
KIKWIT 4 118 Kikwit
KWILU

4 KINZENGA 119 Masamuna


KITOY 120 Kikoy
MASI-MANIMBA 1 121 Masi
MASI-MANIMBA 2 122 Pay-kongila
MASI-MANIMBA 3 123 Leta
MASI-MANIMBA
MASI-MANIMBA 4 124 Mosango
MOKAMO 125 Mokamo
MUTELO 126 Mutelo
Total KWILU 2 19 Kikwit
IDIOFA CENTRE 127 Idiofa-C.
BANDA 128 Banda
BULWEM 129 Bulwem
KALO 130 Kalo
IDIOFA KIPUKU 131 Kipuku
13 KWILU III 15
MANGAI 132 Mangai
MATEKO 133 Mateko
DIBAYA-LUBWE 134 Dibaya
OBALA 135 Obala
GUNGU GUNGU 1 136 Gungu-Cite

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 75


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

GUNGU 2 137 Mukedi


GUNGU 3 138 Kandala
GUNGU 4 139 Kabudi
GUNGU 5 140 Kakobola
GUNGU 6 141 Kilembe
Total KWILU 3 15 Idiofa
3 Total KWILU 40 Bandundu-Ville
3 INONGO 1 142 Inongo Ville
INONGO 2 143 Banzow Moke
INONGO INONGO 3 144 Ntand’Embelo
INONGO 4 145 Mbala
INONGO 5 146 Selenge
KIRI 147 Kiri
14 MAÏ-NDOMBE I 12
KIRI PENDJWA 148 Pendjwa
BERONGE 149 Beronge
OSHWE 1 150 Oshwé
OSHWE 2 151 Bena Bendi
OSHWE
OSHWE 3 152 Lokolama
OSHWE 4 153 Nkaw
MAÏ-NDOMBE

Total MAI-NDOMBE 1 12 Inongo


5 BOLOBO BOLOBO 154 Bolobo
15 MAÏ-NDOMBE II 3 KWAMOUTH KWAMOUTH 155 Kwamouth
YUMBI YUMBI 156 Yumbi
Total MAI-NDOMBE 2 3 Bolobo
KUTU 1 157 Nioki
KUTU 2 158 Semendua
KUTU 3 159 Bosobe
KUTU
KUTU 4 160 Kutu
16 MAÏ-NDOMBE III 8
KUTU 5 161 Tolo
KUTU 6 162 Bokoro
MUSHIE 1 163 Mushie
MUSHIE
MUSHIE 2 164 Mbali
Total MAI-NDOMBE 3 8 Nioki
3 Total MAÏ-NDOMBE 23 Inongo
2 MBANDAKA 1 165 N° 33 Bosomi
MBANDAKA 2 166 N° Av de la Justice
MBANDAKA
MBANDAKA 3 167 Cecli Wendji
MBANDAKA 4 168 Bolombo
BIKORO 1 169 Bikoro Centre
BIKORO 2 170 Mc Itipo
BIKORO
BIKORO 3 171 Kalamba
BIKORO 4 172 Mc Iboko
INGENDE 1 173 Ingende Centre
INGENDE 2 174 Eungu
INGENDE INGENDE 3 175 Bokatola
17 EQUATEUR I 23 INGENDE 4 176 Belondo
EQUA TEUR

INGENDE 5 177 Lotumbe


6 LUKOLELA 1 178 Lukolela Centre
LUKOLELA 2 179 Nkololingamba
LUKOLELA
LUKOLELA 3 180 Ngombe
LUKOLELA 4 181 Bobanga
BOMONGO 1 182 Bomongo Centre
BOMONGO 2 183 Lilanga
BOMONGO 3 184 Bokondo
BOMONGO
BOMONGO 4 185 Buburu
BOMONGO 5 186 Bosobele
BOMONGO 6 187 Libaya
Total EQUATEUR 1 23 Mbandaka
BASANKUSU 1 188 Basankusu Centre
18 EQUATEUR II 15 BASANKUSU BASANKUSU 2 189 Djombo
BASANKUSU 3 190 Waka

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 76


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

BASANKUSU 4 191 Mpelenge


BASANKUSU 5 192 Kodoro
BOLOMBA 1 193 Bolomba Centre
BOLOMBA 2 194 Mc Bokote
BOLOMBA 3 195 Lolanga
BOLOMBA
BOLOMBA 4 196 Djoa
BOLOMBA 5 197 Motua
BOLOMBA 6 198 Bongbonga
MANKANZA 1 199 Mankanza Centre
MANKANZA 2 200 Mobeka
MANKANZA
MANKANZA 3 201 Bolombo
MANKANZA 4 202 Bonginda
Total EQUATEUR 2 15 Basankusu
2 Total EQUATEUR 38 Mbandaka
2 BEFALE 1 203 Befale
BEFALE 2 204 Mompono
BEFALE BEFALE 3 205 Boonia
BEFALE 4 206 Baringa
BEFALE 5 207 Ekembela
BOENDE 1 208 Boende
BOENDE 2 209 Wema
BOENDE 3 210 Bokondji
BOENDE 4 211 Bolemba
19 TSHUAPA I 19 BOENDE 5 212 Lokolia
BOENDE
BOENDE 6 213 Hevea Bandaka
BOENDE 7 214 Watsi
BOENDE 8 215 Ibangalakata
BOENDE 9 216 Likete
BOENDE 10 217 Djonema
MONKOTO 1 218 Monkoto
MONKOTO 2 219 Wafanya
MONKOTO
MONKOTO 3 220 Nongo
MONKOTO 4 221 Boangi
Total TSHUAPA 1 19 Boende
TSHUAPA

BOKUNGU 1 222 Bokungu


7
BOKUNGU 2 223 Yalifafu
BOKUNGU 3 224 Busanga
BOKUNGU BOKUNGU 4 225 Bulukutu
BOKUNGU 5 226 Bofili
BOKUNGU 6 227 Bokela
BOKUNGU 7 228 Yangambo
DJOLU 1 229 Djolu
DJOLU 2 230 Lingomo
DJOLU 3 231 Bokondo
20 TSHUAPA II 20
DJOLU DJOLU 4 232 Wanga
DJOLU 5 233 Yoseki
DJOLU 6 234 Iyenga
DJOLU 7 235 Botonku
IKELA 1 236 Ikela
IKELA 2 237 Mondombe
IKELA 3 238 Bosango
IKELA
IKELA 4 239 Yolombo
IKELA 5 240 Yalusaka
IKELA 6 241 Ikomaloki
Total TSHUAPA 2 20 Bokungu
2 Total TSHUAPA 39 Boende
2 LISALA 1 242 Lisala
MONGALA

LISALA LISALA 2 243 Binga


8 21 MONGALA I 8 LISALA 3 244 B/Dua
BONGANDANGA 1 245 Bgdbga C.
BONGANDANGA
BONGANDANGA 2 246 B/Simba

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 77


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

BONGANDANGA 3 247 B/Nzanoa


BONGANDANGA 4 248 B/Melo
BONGANDANGA5 249 Pimu
Total MONGALA 1 8 Lisala
BUMBA 1 250 Bumba
BUMBA 2 251 Monzamboli
22 MONGALA II 4 BUMBA
BUMBA 3 252 Lolo
BUMBA 4 253 Yandongi
Total MONGALA 2 4 Bumba
Total MONGALA 12 Lisala
2 GBADOLITE GBADOLITE 254 Gbadolite
BUSINGA 1 255 Businga
BUSINGA 2 256 Loko
BODANGABO 1 257 Bodangabo
BUSINGA
BODANGABO 2 258 Gbosasa
23 NORD-UBANGI I 10
KARAWA 1 259 Karawa
KARAWA 2 260 Inera
BOSOBOLO 1 261 Bosobolo
BOSOBOLO
BOSOBOLO 2 262 Bili
MOBAYI MBONGO* OTTO-MBANZA 263 Pambwa
NORD-UBANGI

Total NORD-UBANGI 1 10 Gbadolite


MOBAYI MBONGO* MOBAYI MBONGO 1 264 Mobayi-Mbo Centre
9 YAKOMA 1 265 Yakoma
YAKOMA 2 266 Abuzi
YAKOMA 3 267 Wapinda
MONVEDA 268 Monveda
WASOLO 269 Wasolo
24 NORD - UBANGI II 12
YAKOMA NDAYO 270 Ndayo
KOTAKOLI 271 Yakoma/Kotakoli
SALONGO 272 Salongo
KANDO 273 Kando
UELE 274 Uele
NZAMBA 275 Nzamba
Toal NORD-UBANGI 2 12 Yakoma
2 Total NORD-UBANGI 22 Gbadolite
2 GEMENA 1 276 Gemena
GEMENA 2 277 Mbari
GEMENA GEMENA 3 278 Bobito
GEMENA 4 279 Bogose-Nub
GEMENA 5 280 Bangakungu
25 SUD-UBANGI I 10
BUDJALA 1 281 Budjala
BUDJALA 2 282 Likimi
BUDJALA BUDJALA 3 283 Kuma
BUDJALA 4 284 Likaw
BUDJALA 5 285 Bango-NZe.
Total SUD-UBANGI 1 10 Gemena
SUD-UBANGI

ZONGO ZONGO 286 Zongo


BOKONZI 287 Bokonzi
10
BONYANGA 288 Bonyanga
GOSUMA 289 Gosuma
KUNGU 1 290 Kungu
KUNGU
KUNGU 2 291 Bomboma
26 SUD-UBANGI II 13 KUNGU 3 292 Dongo
KUNGU 4 293 Bomole
KUNGU 5 294 Bozene
LIBENGE 1 295 Libenge
LIBENGE 2 296 Kutu-Bongo
LIBENGE
LIBENGE 3 297 Mawuya
MOGALO 298 Mogalo
Total SUD-UBANGI 2 13 Zongo
2 Total SUD-UBANGI 23 Gemena

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 78


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

2 KISANGANI 1 299 Kisangani


KISANGANI KISANGANI 2 300 Kisangani
KISANGANI 3 301 Kisangani
BAFWASENDE 1 302 Bafwasende
BAFWASENDE
BAFWASENDE 2 303 Bafwasende
27 TSHOPO I 10
BANALIA 1 304 Banalia
BANALIA
BANALIA 2 305 Banalia
UBUNDU 1 306 Ubundu
UBUNDU UBUNDU 2 307 Ubundu
UBUNDU 3 308 Ubundu
Total TSHOPO 1 10 Kisangani
ISANGI 1 309 Isangi
TSHOPO

ISANGI 2 310 Isangi


11
ISANGI ISANGI 3 311 Isangi
ISANGI 4 312 Isangi
ISANGI 5 313 Isangi
BASOKO 1 314 Basoko
BASOKO
28 TSHOPO II 13 BASOKO 2 315 Basoko
OPALA 1 316 Opala
OPALA OPALA 2 317 Opala
OPALA 3 318 Opala
YAHUMA 1 319 Yahuma
YAHUMA YAHUMA 2 320 Yahuma
YAHUMA 3 321 Yahuma
Total TSHOPO 2 13 Isangi
2 Total TSHOPO 23 Kisangani
3 BUNIA BUNIA 322 Bunia
IRUMU 1 323 Irumu
IRUMU IRUMU 2 324 Bogoro
IRUMU 3 325 Gety
DJUGU 1 Mongwalu? 326 Djugu
29 ITURI I 10
DJUGU DJUGU 2 327 Kpandroma
NIZI 328 Nizi
MAMBASA 1 329 Mambasa
MAMBASA MAMBASA 2 330 Biakato
MAMBASA 3 331 Nia-Nia
Total ITURI 1 10 Bunia
ARU 332 Aru
ADRANGA 333 Adranga
ARIWARA 334 Ariwara
ATSINIA 335 Atsina
ITURI

12 30 ITURI II 9 ARU INGBOKOLO 336 Ingbokolo


LUNDI 337 Lundi
MADO 338 Mando
ONDOLEA 339 Ondolea
YUKU 340 Yuku
Total ITURI 2 9 Aru
MAHAGI 1 341 Mahagi
MAHAGI 2 342 Nyalebe
MAHAGI 3 343 Ngote
MAHAGI 4 344 Angumu
31 ITURI III 8 MAHAGI
MAHAGI 5 345 Ndrele
MAHAGI 6 346 Aungba
MAHAGI 7 347 Djegu
MAHAGI 8 348 Nioka
Total ITURI 3 8 Mahagi
3 Total ITURI 27 Bunia
2 ISIRO ISIRO 349 Isro Centre
HAUT-UELE

WAMBA 1 350 Wamba


13 32 HAUT-UELE I 5 WAMBA
WAMBA 2 351 Ibambi
RUNGU RUNGU 352 Isiro/Rungu

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 79


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

NIANGARA NIANGARA 353 Niangara


Total HAUT-UELE 1 5 Isro
DUNGU DUNGU 354 Dungu
FARADJE 1 355 Faradje
33 HAUT-UELE II 4 FARADJE
FARADJE 2 356 Aba
WATSA WATSA 357 Watsa
Total HAUT-UELE 2 4 Dungu
2 Total HAUT-UELE 9 Isro
1 BUTA BUTA 358 Buta
AKETI AKETI 359 Aketi
ANGO ANGO 360 Ango
BAS-UELE

34 BAS-UELE 6
BONDO BONDO 361 Bondo
14
BAMBESA/DINGILA * DINGILA 362 Dingila
POKO POKO 363 Poko
Total BAS-UELE 6 Buta
1 Total BAS-UELE 6 Buta
3 GOMA 364 Goma
HIMBI 365 Q.Volcan/Himbi
GOMA
KARISIMBI 1 366 Q. Murara
KARISIMBI 2 367 Q. Kasika
NYIRAGONGO 1 368 Munigi
NYIRAGONGO
35 NORD-KIVU I 11 NYIRAGONGO 2 369 Kibumba
RUTSHURU 1 370 Rutshuru Centre
RUTSHURU 2 371 Nyanzale
RUTSHURU RUTSHURU 3 372 Rumangabo
RUTSHURU 4 373 Nyamilima
RUTSHURU 5 374 Bambo
Total NORD-KIVU 1 11 Goma
BENI 375 Beni
BULONGO 376 Bulongo
BENI
KYONDO 377 Kyondo
KAMANGO 378 Kamango
BUTEMBO 1 379 Butembo
BUTEMBO
BUTEMBO 2 380 Butembo
NORD-KIVU

36 NORD-KIVU II 12
LUBERO 1 381 Lubero 1
15 LUBERO 2 382 Masereka
LUBERO KITSOMBIRO 383 Kitsumbiro
KIRUMBA 384 Kirumba
NJIAPANDA 385 Njiapanda
OICHA OICHA 386 Oicha
Total NORD-KIVU II 12 Beni
MASISI 1 387 Masisi Centre
MASISI 2 388 Sake
MASISI 3 389 Kitshanga
MASISI 4 390 Katoyi
MASISI
MASISI 5 391 Ngungu
MASISI 6 392 Burungu
37 NORD-KIVU III 12
MWESO 393 Mweso
BWEREMANA 394 Bweremana
WALIKALE 1 395 Walikale Centre
WALIKALE 2 396 Kashebere
WALIKALE
WALIKALE 3 397 Pinga
WALIKALE 4 398 Hombo
Total NORD-KIVU III 12 Masisi
3 Total NORD-KIVU 35 Goma
3 BUKAVU 1 399 La Botte
BUKAVU 2 400 Kadutu
SUD-KIVU

BUKAVU
BUKAVU 3 401 Bagira
16 38 SUD-KIVU I 16
BUKAVU 4 402 Panzi
IDJWI 1 403 Bugarula
IDJWI
IDJWI 2 404 Rambo

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 80


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

KABARE 1 405 Cirunga


KABARE
KABARE 2 406 Lwiro
KALEHE 1 407 Ihusi
KALEHE KALEHE 2 408 Bunyakiri
KALEHE 3 409 Kalonge
WALUNGU 1 410 Walungu-Centre
WALUNGU 2 411 Nyangezi
WALUNGU WALUNGU 3 412 Kaziba
WALUNGU 4 413 Burhale
WALUNGU 5 414 Ciherano
Total SUD-KIVU I 16 Bukavu
FIZI 1 415 Fizi-Centre
FIZI 2 416 Baraka
FIZI FIZI 3 417 Mboko
FIZI 4 418 Kilembwe
39 SUD-KIVU II 8
FIZI 5 419 Minembwe
UVIRA 1 420 Uvira
UVIRA UVIRA 2 421 Luvungi
UVIRA 3 422 Makobola
Total SUD-KIVU II 8 Baraka
MWENGA 1 423 Kamituga
MWENGA 2 424 Burhinyi
MWENGA MWENGA 3 425 Mikenge
MWENGA 4 426 Mwenga-Centre
MWENGA 5 427 Kitutu
SHABUNDA 1 428 Shabunda-Centre
40 SUD-KIVU III 13 SHABUNDA 2 429 Lulingu
SHABUNDA 3 430 Penekusu
SHABUNDA 4 431 Kigulube
SHABUNDA
SHABUNDA 5 432 Kitindi
SHABUNDA 6 433 Mulungu
SHABUNDA 7 434 Matili
SHABUNDA 8 435 Byangama
Total SUD-KIVU III 13 Mwenga
3 Total SUD-KIVU 37 Bukavu
2 KASUKU 436 Kindu
KINDU MIKELENGE 437 Kindu
ALUNGULI 438 Kindu
KAILO 1 439 Kailo
KAILO
41 MANIEMA I 9 KAILO 2 440 Katako
PANGI 441 Kampene
PANGI
KALIMA 442 Kalima
PUNIA PUNIA 443 Punia
LUBUTU LUBUTU 444 Lubutu
Total MANIEMA I 9 Kindu
MANIE MA

KABAMBARE 445 Kabambare


17
KABAMBARE LWANA 446 Kibangula
WAMAZA 447 Wamaza
KASONGO 1 448 Kasongo
KASONGO 2 449 Samba
42 MANIEMA II 10
KASONGO KASONGO3 450 Mwanandeke
KUNDA 1 451 Kipaka
KUNDA 2 452 Mingana
KIBOMBO 1 453 Kibombo
KIBOMBO
KIBOMBO 2 454 Tunda
Total MANIEMA II 10 Kabambare
2 Total MANIEMA 19 Kindu
2 KANANGA 1 455 Kananga
KANANGA
CENTRAL
KASAÏ-

KANANGA 2 456 Katoka


18 43 KASAÏ-CENTRAL I 12
DIBAYA 1 457 Tshimbulu
DIBAYA
DIBAYA 2 458 Tshikula

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 81


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

DIBAYA 3 459 Kamponde


DEMBA 1 460 Territoire
DEMBA
DEMBA 2 461 Beneleka
DIMBELENGE 1 462 Territoire
LUBUNGA 463 Lubunga
DIMBELENGE DIMBELENGE 2 464 Mashala
MUNKAMBA 465 Munkamba
DIMBELENGE 3 466 Kasonga Mule
Total KASAÏ-CENTRAL I 12 Kananga
LUIZA 1 467 Luiza Centre
LUIZA 2 468 Yao
LUIZA
LUIZA 3 469 Luambo
LUIZA 4 470 Masuika
44 KASAÏ-CENTRAL II 9 KAZUMBA CENTRE 471 Kazumba
KAZUMBA NORD 1 472 Tshibala
KAZUMBA KAZUMBA NORD 2 473 Kalomba
KAZUMBA SUD 1 474 Matamba
KAZUMBA SUD 2 475 Bulungu
Total KASAÏ-CENTRAL II 9 Luiza
2 Total KASAÏ-CENTRAL 21 Kananga
2 TSHIKAPA 1 476 Mbumba
TSHIKAPA
TSHIKAPA 2 477 Dibumba 1
BIAKABOMBA 478 Biakabomba
KABAMBAIE 479 Mbawu
KAMONIA 480 Kamonia
KAMUESHA 481 Kamuesha
KANZALA 482 Kanzala
45 KASAÏ I 15 KAMONIA KATANGA 483 Katanga
KITANGUA 484 Kitangua
LUNYEKA 485 Lunyeka
MUTENA 486 Mutena
NYANGA 487 Nyanga
SHAMBUANDA 488 Shambuanda
LUEBO 2 489 Ndjoko-Punda
LUEBO *
LUEBO 3 490 Kabemba
KASAÏ

Total KASAÏ I 15 Tshikapa


19
LUEBO * LUEBO 1 491 Luebo-Centre
ILEBO 1 492 Ilebo-Centre
ILEBO 2 493 Mapangu
ILEBO
ILEBO 3 494 Mibalayi
SUD-BANGA 495 Banga/Centre
DEKESE 1 496 Dekese Etat
DEKESE 2 497 Idumbe
46 KASAÏ II 14 DEKESE
DEKESE 3 498 Isandja
DEKESE 4 499 Anga
DOMIONGO 500 Domiongo
KAKENGE 501 Kakenge
MWEKA KAMPUNGU 502 Bakatombe
MISUMBA 503 Misumba
MWEKA 504 Mweka
Total KASAÏ II 14 Ilebo
2 Total KASAÏ 29
2 MBUJI-MAYI 1 505 Mbujimayi
MBUJI-MAYI MBUJI-MAYI 2 506 Mbujimayi
KASAÏ-ORIENTAL I
KASAÏ-ORIENTAL

MBUJI-MAYI 3 507 Mbujimayi


TSHILINGE 1 508 Tshilenge
47 8 TSHILINGE
20 TSHILINGE 2 509 Lukalaba
KATENDA 1 510 Katanda
KATENDA
KATENDA 2 511 Tshitenge
LUPATAPATA LUPATAPATA 512 Tshibombo
Total KASAÏ-ORIENTAL I 8 Mbuji-Mayi

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 82


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

KABEYA KAMWANGA 1 513 Keena Nkuna

ORIENTAL II
KABEYA KAMWANGA

KASAÏ-
KABEYA KAMWANGA 2 514 Munkamba
48 4
MIABI 1 515 Miabi
MIABI
MIABI 2 516 Tshijiba
Total KASAÏ-ORIENTAL II 4 Kabeyakamwanga
2 Total KASAÏ-ORIENTAL 12 Mbuji-Mayi
2 LODJA 1 517 Lodja
LODJA 2 518 Hiambe
LODJA 3 519 Onema Ototo
LODJA 4 520 Okolo
LODJA 5 521 Lokavukavu
LODJA
LODJA 6 522 Ngembe
LODJA 7 523 Kutshakoie
LODJA 8 524 Onyumbe
LODJA 9 525 Dikombe
LODJA 10 526 Duimi
KOLE 1 527 Kole
49 SANKURU I 23 KOLE 2 528 Bena-Dibele
KOLE 3 529 Nienie
KOLE
KOLE 4 530 Kolombe
KOLE 5 531 Ingengwa
KOLE 6 532 Wongo
LOMELA 1 533 Lomela
LOMELA 2 534 Loto
LOMELA 3 535 Elingapango
LOMELA LOMELA 4 536 Same-Lomami
SANKURU

LOMELA 5 537 Inera Mukumari


21
LOMELA 6 538 Ekumakoko
LOMELA 7 539 Tshula Otenga
Total SANKURU I 23 Lodja
LUSAMBO 1 540 Lusambo
LUSAMBO 2 541 Mpanya Mutombo
LUSAMBO LUSAMBO 3 542 Bakwa Mbumba
LUSAMBO 4 543 Lusambo Ville
LUSAMBO 5 544 Kabamba
LUBEFU 1 545 Lubefu
LUBEFU 2 546 Tshumbe
LUBEFU LUBEFU 3 547 Milela
50 SANKURU II 16
LUBEFU 4 548 Shenga
LUBEFU 5 549 Menga Otete
KATAKO KOMBE 1 550 Katako Kombe
KATAKO KOMBE 2 551 Wembonyama
KATAKO KOMBE 3 552 Ndjeka
KATAKO KOMBE
KATAKO KOMBE 4 553 Djalo
KATAKO KOMBE 5 554 Kahudi
KATAKO KOMBE 6 555 Djeko
Total SANKURU II 16 Lusambo
2 Total SANKURU 39 Lodja
2 KABINDA URBAIN 556 Kabinda
KABINDA 2 557 Kipushya
KABINDA 3 558 Kamende
KABINDA
BALUBA LUBANGULE 559 Kalonda
LUDIMBI LUKULA 560 Miombe Muavi
51 LOMAMI I 11 VUNAYI 561 Muamba Mitanta
LOMA MI

22 LUBAO 1 562 Lubao


LUBAO 2 563 Kamana
LUBAO
LUBAO 3 564 Tshofa
KISENGWA 565 Mulenda
NGANDAJIKA * NGANDAJIKA 3 566 Kananga
Total LOMAMI I 11 Kabinda
52 LOMAMI I I 8 NGANDAJIKA* NGANDAJIKA 1 567 Ngandajika

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 83


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

NGANDAJIKA 2 568 Bakua Mulumba


MUENE-DITU MUENE-DITU 569 Muene-Ditu
LUILU 1 570 Luputa
LUILU 2 571 Mulundu
LUILU
LUILU 3 572 Kamanda Kadile
KANINTSHIN 573 Wikong
KAMIJI KAMIJI 574 Tshisangu
Total LOMAMI II 8 Muene-ditu
1 Total LOMAMI 19
2 LUBUMBASHI 1 575 Lubumbashi
LUBUMBASHI 2 576 Lubumbashi
LUBUMBASHI LUBUMBASHI 3 577 Lubumbashi
HAUT-KATANGA I LUBUMBASHI 4 578 Lubumbashi
LUBUMBASHI 5 579 Lubumbashi
53 10
KIPUSHI KIPUSHI 580 Kipushi
HAUT-KATANGA

SAKANIA SAKANIA 581 Kasumbalesa


LUKASI 1 582 Likasi
LUKASI
23 LUKASI 2 583 Likasi
KAMBOVE KAMBOVE 584 Kambove
Total HAUT-KATANGA I 10 Lubumbashi
PWETO 585 Pweto
PWETO
KILWA 586 Kilwa
54 HAUT- 4
KATANG MITWABA MITWABA 587 Mitwaba
A II KASENGA KASENGA 588 Kasenga
Total HAUT-KATANGA II 4 Pweto
2 Total HAUT-KATANGA 14 Lubumbashi
2 KOLWEZI 1 589 C/Dilala
KOLWEZI
KOLWEZI 2 590 C/Manika
55 LUAL 5 LUBUDI 1 591 Lubudi Terr
ABA I LUBUDI
LUBUDI 2 592 Fungurume
MUTSHATSHA MUTSHATSHA 593 Mutshatsha
Total LUALABA I 5 Kolwezi
LUALABA

KAPANGA 1 594 Musumba


24 KAPANGA (Kasaji) KAPANGA 2 595 Kalamba
KAPANGA 3 596 Musumba
56 LUAL 7 DILOLO 1 597 Kasaji
ABA II DILOLO
DILOLO 2 598 Dilolo
SANDOA 1 599 Sandoa
SANDOA
SANDOA 2 600 Kafakumba
Total LUALABA II 7 Kapanga
2 Total LUALABA 12 Kolwezi
18 KALEMIE 1 601 Kalemie
KALEMIE KALEMIE 2 602 Auxeltra
KALEMIE 3 603 Tabac-Congo
57 TANGA 7 MOBA 1 604 Moba
NYIKA I MOBA
MOBA 2 605 Kasenga
NYUNZU 1 606 Nyunzu
NYUNZU
TANGANYIKA

NYUNZU 2 607 Lengwe


Total TANGANYIKA I 7 Kalemie
KABALO 1 608 Kabalo
KABALO KABALO 2 609 Ngwena
25
KABALO 3 610 Kakuyu
ANKORO 1 611 Ankoro
ANKORO
ANKORO 2 612
58 TANGA 11 KONGOLO 1 613 Kongolo
NYIKA II KONGOLO 2 614 Mubulula
KONGOLO
KONGOLO 3 615 Katea

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 84


ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024

KONGOLO 4 616 Sola


MANONO 1 617 Manono
MANONO
MANONO 2 618
Total TANGANYIKA II 11 Kabalo
18 Total TANGANYIKA 18 Kalemie
2 KAMINA 1 619 Kamina
KAMINA KAMINA 2 620 Kibula
KAMINA 3 621 Kipukwe
KANIAMA 1 622 Kaniama
KANIAMA
KANIAMA 2 623 Kimpanga
KABONGO 1 624 Lubyay
59 HAUT- 12
LOMAMI KABONGO 2 625 Kitenge
I KABONGO 3 626 Kaboto
KABONGO KABONGO 4 627 Budi
KAYAMBA 1 628 Kamay
HAUT-LOMAMI

KAYAMBA 2 629 Mwala


26 KYONDO KIAMBIDI 630 Nsompe
Total HAUT-LOMAMI I 12 Kamina
BUKAMA 1 631 Bukama
BUKAMA 2 632 Kipamba
BUKAMA
BUKAMA 3 633 Kabondo
BUKAMA 4 634 Luena
60 HAUT- 8
LOMAMI MALEMBA-NKULU 1 635 Malemba
II MALEMBA-NKULU 2 636 Mulongo
MALEMBA-NKULU
MALEMBA-NKULU3 637 Mukanga
MALEMBA-NKULU 4 638 Lwamba
Total HAUT-LOMAMI II 8 Bukama
2 Total HAUT-LOMAMI 20 Kamina
Total RDC 60 Total RDC 638 Sous-divisions Opérationnelles sur 642
Source : Ministère de l’Intérieur, Sécurité et affaires coutumières ; Ministère de
l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ; Institut
National de la Statistique, 2020.

CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 85

Vous aimerez peut-être aussi

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy