Cours D'ais Unolu
Cours D'ais Unolu
Cours D'ais Unolu
COURS D’ADMINISTRATION ET
INSPECTION SCOLAIRES
IIe VERSION
Tel : +(243)997294423
+(243)891798900
E-mail :mwangamat@gmail.com
anpcmwangaza@gmail.com
PLAN DU COURS
Bibliographie
Objectifs du cours
Introduction
Justification et importance du cours
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Constitution de la RDC, 2006
Outils de l’Inspecteur
fr.wikipedia.org/.../Inspection_générale_de_l'administration_de_l'Éd..
OBJECTIFS DU COURS
Doter les étudiants de L1 AIS d’un outil utile à leur future carrière. Ils
doivent se préparer à s’intégrer dans certains corps du terrain éducatif, leur faire
sentir la lourdeur de leur mission. A la fin de ce cours, l’étudiant devra :
Définir et expliquer les concepts clés du cours
Maîtriser la structure de l’inspection scolaire de la RDC
Maîtriser la structure et l’organisation scolaire de la RDC
Situer chaque service au niveau soit national, soit provincial soit local
Maîtriser les conditions, les préalables d’un administrateur et d’un
inspecteur scolaire
Connaître les qualités que doivent revêtir ces 2 personnalités
(Administrateur et inspecteur)
Maîtriser les activités administratives et inspectorales scolaires de notre
pays.
INTRODUCTION
Actuellement, l’organisation ou la règle générale à l’intérieur de chaque Etat,
rattache le plus souvent le principe de la séparation du pouvoir à sa bonne
organisation dans tous les secteurs de la vie. D’où, il incombe à l’administration
des Etats un certain nombre de tâches d’intérêt général et d’intérêt privé. Alors, un
fait qui domine dans toutes les sociétés les plus évoluées reste la complexité
croissante de la vie sociale.
L’accroissement des sciences et volume du savoir scientifique qui en
découlent font que chaque science se scinde en une foule de spécialistes réclamant
à leur tour les compétences différentes et spécifiques. Et la division du travail qui
en est le résultat a pour effet, la différenciation de fonction à exercer dans la
hiérarchie d’une administration centrale, locale ou celle d’un établissement public
ou privé d’enseignement.
Cette différenciation consiste dans la distinction de groupement d’hommes
proposés à l’accomplissement de telle fonction en vue de gérer directement ou
indirectement les secteurs des services publics ou privés.
L’avantage d’une division de travail n’est plus à discuter dans notre société
Congolaise car, à l’heure actuelle, il est impossible à tout chef, savant,
fonctionnaire,… de dominer l’ensemble des fonctions, d’où une rigoureuse
spécialisation dans une discipline s’impose.
Cette évolution dans le sens de la différenciation des services publics se
trouve aussi dans l’administration congolaise où l’on distingue la diversité des
relations qui naissent entre eux. Aussi, en est-il résulté un état d’esprit nouveau
quant aux rapports qui existent entre les individus et les groupes auxquels ils
rattachent.
Nous savons aussi que l’administration en RDC et même ailleurs n’a jamais
été un terrain neutre. Elle a toujours suscité des réactions passionnées, soit pour
y dénoncer les conditions de travail difficiles et mal payées, soit pour y connaître
sa mission économique et sociale. Etant donné que le milieu social en général et
non à subordonner sa formation aux exigences de tel ou tel groupe particulier, ce
qui est normal est que l’Etat garantisse à chacun le libre développement de ses
aptitudes.
Le droit de l’Etat résulte alors du devoir de favoriser dans chaque individu
l’épanouissement de sa personnalité, la formation de la conscience collective en
vue de la coopération et de la solidarité nationale.
C’est une question vitale pour que l’individu qui est membre ait conscience
de cela. Qu’il soit en même d’accomplir ses devoirs et que ses droits soient
respectés. « Si dans un pays, l’Etat prend en mains l’éducation des jeunes
générations ou du moins veille à ce que cette éducation se passe dans les
conditions acceptables, ce n’est pas sa sollicitude pour ces petits être abandonnés,
sans défense au hasard de leur vie, mais surtout il va de son intérêt immédiat
d’agir de la sorte 1»
L’éducation est pour un peuple une question de progrès que de décadence,
de développement ou de régression, de vie ou de mort, et ce principe a été bien
1
: R. DOTTRENS Problème de l’éducation et inspection scolaires, Delachaux , Genève, 1978, p.78.
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reconnu dans tous les pays, depuis les plus reculés où il fait actuellement l’objet
des préoccupations de plus législateur et de plus d’un gouvernement.
L’éducation est devenue aujourd’hui un service public par ce qu’il y a une
nécessité sociale (d’un contrôle de l’Etat qui résulte de son devoir de veiller au bon
fonctionnement d’un des rouages (secteurs) les plus essentiels de la vie améliorer
la vie de la société. D’où, la nécessité d’un contrôle de l’Etat à veiller au
fonctionnement du rouage.
« Toute institution quoiqu’elle soit, exige pour prospérer et se soutenir
l’action continue des agents spécialisés, compétents, chargés de la suivre dans son
ensemble et dans ses détails, de les vivifier et faire connaissance au pouvoir
central le résultat et au besoin les lacunes et les imperfections 2»
En effet, de tous les services publics et dans toutes les entreprises privées,
les fonctionnaires et les travailleurs sont soumis à la surveillance de leurs chefs
hiérarchiques. De ce fait, le contrôle de la bonne exécution des tâches leur
incombe. Le contrôle, quelles que soient ses modalités, est une action nécessaire
dans toute activité productrice et collective. Si l’Etat oublie de contrôler, cela
constitue un danger pour nation. En instituant un contrôle sur les écoles, l’Etat
s’est soumis à une nécessité d’ordre social. Il devra veiller à ce que les diverses
éducations données à l’école ou ailleurs, ne portent pas atteintes au droit futurs
citoyens.
L’intervention de l’Etat à l’école est pleinement justifiée car, la fonction de
coordinateur qu’il joue dans les activités des sociétés est légitime. D’où, l’Etat,
dans la division du travail, dans son administration devra nommer un corps de
techniciens par une action durable et en profondeur, qui sera capable d’influencer
efficacement et favorablement l’évolution génératrice de rendement scolaire et celle
des méthodes de formation en particulier.
2
R. DOTTRENS, idem
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ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024
b. Inspection scolaire
Inspecter : surveiller, contrôler, vérifier.
C’est examiner un travail réalisé par un membre du corps enseignant en vue
d’évaluer le degré de concordance entre ce qui est prévu et ce qui est réalisé. C’est
vérifier si les instructions et les prescriptions réglementaires sont suivies et
observées.
C’est converger les efforts vers l’amélioration de l’état de l’enseignement ; c’est
contrôler et exercer une surveillance générale et particulière pour que l’activité
scolaire se déroule suivant un plan préétabli, les instructions et les prescriptions
réglementaires.
Bref, inspecter c’est agir en vue de contribuer à la régulation de l’éducation,
c'est-à-dire au redressement, au perfectionnement, à la redynamisation du
système. Il contrôle, il constate et il réalise une action positive (conseils,
suggestions). L’inspecteur joue le rôle d’appareil électrique qui donne aux
accumulateurs de l’énergie, des charges et une tension nouvelle enfin de les rendre
aptes à supporter les nouvelles dépenses énergiques. Cette tâche est avant tout
pédagogique puis administrative, financière et médicale. Mais l’augmentation de la
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A. Théorie de HOBBES
Dans son œuvre le « Lévitan » en 1651, HOBBES considère que l’humanité a
vécue dans un Etat de la nature. Dans cet Etat, chaque homme désire ce que
l’autre désire. L’homme est pour son semblable un ennemi. D’où, il en est résulté
l’anarchie. Que faire alors pour établir la paix ? Comme réponse, chaque homme
doit renoncer à ses droits, au profit d’une autorité qui fera régner la paix par la
création d’un Etat et l’Etat prend alors naissance de ce processus, d’où, cet Etat ne
peut être que souverain, absolu, car sa force provient de la résistance de ses sujets
et de lui-même du fait qu’il n’a pas renoncé à ses droits. L’Etat ne peut naître que
par consentement, consensus et par adhésion volontaire de sa population : cela
suppose le contrant social.
Au fond, J.J. ROUSSEAU, n’a pas parlé de l’origine de l’Etat d’une façon
explicite, mais surtout de l’origine du pouvoir, de la souveraineté. Il a fait deux
œuvres importantes : le Contrat Social et Emile (1762). Cette année marque la
naissance de la science de l’enfant. L’Emile, préparé pendant vingt ans de
méditation et trois ans de rédaction, est une œuvre à la fois de contraste (de
compensation étant donné que l’auteur était père dénaturé, il n’a pas pu éduquer
ses propres enfants) et d’analogie parce qu’il rêve de changer sa société du 18 ème
siècle pour établir les principes généraux d’un humain nouveau).
Au départ, dit-il, tous les hommes disposaient de tous les droits et de toutes
leurs libertés (confer Emile) ; puis cette égalité a disparu à la suite de deux
facteurs :
L’apparition de la propriété privée ;
Les inventions mécaniques des hommes qui entrainent les désordres, la
guerre.
Au cours des événements, de ces désordres, les plus vulnérables sont les
riches, d’où, pour faire cesser le désordre, les riches auraient construit un projet,
celui d’unir tout le monde dans une nation pour former un Etat.
Deux aspects contradictoires de cette doctrine de J.J. ROUSSEAU :
Avant la signature du contrat social, la liberté est individuelle et naturelle ;
Après la signature du contrat social, la liberté devient collective et civile
(c'est-à-dire remise dans les mains de l’Etat).
Comment alors concilier les deux aspects ? Ce passage se fait au nom et aux soins
de la légalité, d’où émerge la souveraineté qui révèle trois caractères :
Caractère suprême
Caractère inaliénable
Caractère individuel.
Partant de ces trois caractères, nous pouvons dire que « le pouvoir du
souverain consiste dans la volonté générale ».3
3
J.J.ROUSEAU : le contrat social, PARIS, PUF. 1942 p 42
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commune ; d’où, cette union de volonté crée une organisation sociale durable ; les
organisations sociales et notamment une autorité urgente conduit cette
organisation sociale. Cette constatation conduit à la distinction entre les
institutions organes et les institutions mécanismes.
Les institutions organes
Ces institutions sont aussi appelées institutions personnes ou institutions
corps et sont constituées par des collectivités humaines unies et sensées être
dirigées par un besoin commun : elles sont soumises à une autorité reconnue et
aussi à des règles fixes. Ex. le corps enseignant, le conseil d’administration, le
conseil de sécurité…
Ainsi, les institutions proviennent-elles de leur propre existence
transcendant leur composante individuelle auxquelles on ne saurait les réduire.
L’Etat est le premier des institutions politiques, il devient institution lorsqu’il cesse
d’être l’exercice d’un simple excédant personnel toujours discuté et précaire. Par
conséquent, il devient la mise en œuvre quasi mécanique d’un agencement de
règles permanentes, objectives, pesées, c'est-à-dire instituées. Un Etat englobe
une multitude d’institutions les unes privées et les autres publiques.
L’Etat, institution par excellence, en tant qu’une institution forte s’exprime
par l’intermédiaire des personnes ou collectivités forment à leur tour des nouvelles
institutions appelées organes.
L’Etat est appelé institution des institutions. Par-là, il mérite cette
appellation du fait que sa propre institutionnalisation résulte de l’existence de
multiples éléments qui sont des institutions mécanismes régissant les organes
dirigeants et imposant les règles auxquelles elles obéissent.
31. HISTORIQUE
L’enseignement structurel
Bilan :
Bilan :
Entre 1997 et 2000, avec l'entrée du pouvoir de l'AFDL, une nouvelle fusion
aura lieu entre l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel et
l'Enseignement supérieur et universitaire sous la tutelle du Ministre KAMARA
RWAKAIKARA.
Le but est de former la jeunesse, par une éducation perméable à toutes les
catégories sociales, afin de combattre le phénomène d’analphabétisme sur toute
l’étendue du Territoire national. Faire de chaque enfant congolais un élève.
Vice-Ministre
Insp Général
a) Le ministre de l’EPSP :
Il est responsable de la formation intellectuelle, morale et civique des
enfants de l’école primaire, secondaire et professionnelle. Il applique la
politique du gouvernement dans l’éducation : il constitue le pouvoir
organisateur du système éducatif dans son pays.
Ses tâches sont les suivantes :
Il est le chef du secteur et statue par arrêté : il arrête les mesures de
fonctionnement de l’enseignement à tous les niveaux : cycle, programme,
manuels, matériel didactique, …
Il prépare des projets de lois, des décrets et des ordonnances relatifs : à
l’organisation et fonctionnement, condition d’octroi des diplômes, des
certificats et des brevets ; l’équivalence entre les pièces et les titres scolaires.
Il planifie le développement de l’EPST (construire les écoles, assurer leur
maintenance, les équiper en mobiliers, bibliothèques et laboratoires.
Agréer les écoles et délivrer les titres scolaires.
Rémunérer le personnel de l’enseignement (salaire + avantages sociaux).
Assurer les accords de coopération
Encourager et former les associations des parents
Garantir la sécurité de ses membres
Instruire ses services au sujet du travail à exécuter, …
6) Inspectorat général :
Il s’occupe de l’inspection pédagogique et administrative des écoles, le
recyclage et la formation des inspecteurs, des enseignants, des chefs
d’établissement.
Voici un tableau qui reprend la liste de toutes les provinces éducationnelles de l’EPST en RDC.
Kinshasa Tshangu,
Kinshasa Lukunga,
Kinshasa Kinshasa Funa,
Kinshasa Mont-Amba,
Kinshasa Plateau.
Haut-Katanga 1,
Haut-Katanga
Haut-Katanga 2.
Kongo Central 1,
Kongo Central Kongo Central 2,
Kongo Central 3.
Mai-Ndombe 1,
Mai-Ndombe Mai-Ndombe 2,
Mai-Ndombe 3.
Tanganyika 1,
Tanganyika
Tanganyika 2.
Nord-Kivu 1,
Nord-Kivu Nord-Kivu 2,
Nord-Kivu 3.
Sud-Ubangi 1,
Sud-Ubangi
Sud-Ubangi 2.
Sud-Kivu 1,
Sud-Kivu Sud-Kivu 2,
Sud-Kivu 3.
4
https://congojob.cd/provinces-educationnelles-de-lepst-en-rdc/ consulté ce 26 mars 2024 à 11 h 44 min
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Nord-Ubangi 1,
Nord-Ubangi
Nord-Ubangi 2.
Bas-Uélé Bas-Uélé
Haut-Lomami 1,
Haut-Lomami
Haut Lomami 2.
Kasai-Central 1,
Kasai-Central
Kasai-Central 2.
Kasai-Oriental 1,
Kasai-Oriental
Kasai-Oriental 2.
5
Voir annexe
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a) La Division Provinciale
Attributions
Elle coordonne et supervise l’ensemble des services qui relèvent du ministère
au niveau de la province. Elle instruit les services dépendants de son secteur sur
le travail à exécuter ; Elle fait le rapport à l’autorité locale et de tutelle sur le
fonctionnement de l’EPST dans sa province.
La Sous Ŕ Division de Butembo, la première du Grand Nord a été créée en
1975. Elle couvrait à l’époque les deux territoires de Beni et Lubero. En 1991, avec
un nombre de plus en plus croissant d’écoles, la sous Ŕ division de Butembo, par
l’arrêté ministériel du 23/9/1991 a été scindée en deux pour donner naissance à :
- La sous Ŕ division de Beni qui s’étendait sur le territoire de Beni ;
- La sous Ŕ division de Butembo, réduite en un seul territoire de Lubero.
Ce changement est intervenu dans le souci de rapprocher le pouvoir du
peuple dans le processus de démocratisation amorcé dans notre pays à partir de
l’année 1990.
Sont désignés et affectés pour exercer les fonctions des Chefs de Sous-
Division Provinciale de l’EPSP dans la Province du Nord Kivu, les personnes dont
les noms, Post-noms et grades repris ci-dessous :
a) Le Comité de Direction
Le comité de direction ce sont des personnes chargées de gérer, de
coordonner, de contrôler, d’administrer, de diriger, de conduire, de mener,
d’organiser, de régir, d’animer l’ensemble des services confiés au chef
d’établissement.
Composition
Au niveau secondaire
Moins de 12 classes : Préfet des Etudes et DIDI
Plus de 12 classes : Préfet des Etudes, Directeur des Etudes et DIDI
Au niveau primaire
Moins de 14 classes : Directeur et l’enseignant de relève
Plus de 14 classes : Directeur, Directeur-Adjoint et l’enseignant de relève.
Attributions
* Inscrire les élèves sur base des documents authentiques
* Assurer à l’école la discipline et le bon ordre par l’application du ROI
* Intégrer l’école dans la vie religieuse
* Assurer la cohésion de l’équipe enseignante
* Assurer la formation des enseignants
* Coordonner et contrôler l’enseignement : documents, visites, réunions, …
* Instruire les enseignants par l’exploitation des circulaires et autres
documents officiels
* Equiper l’école en matériel didactique, manuels, fournitures, mobilier, à
partir des frais de fonctionnement et des dons.
* Tenir la comptabilité (entrées, sorties, garder des pièces comptables)
* Veiller au patrimoine de l’école (concession, …)
* Assurer le fonctionnement des autres organes scolaires.
* Aider le comité des parents à animer leurs réunions.
* Assurer la division du travail ; responsabiliser les enseignants.
* Apprécier objectivement le personnel : compétence pédagogique, relation,
activités différentes.
* Confectionner les rapports ordinaires et circonstanciés à expédier à la
hiérarchie : la non existence des rapports signifie incompétence,
détournement, obscurantisme.
* Signer les documents émis par son bureau.
* Assurer le rayonnement de l’école dans son milieu d’implantation par des
activités parascolaires (théâtre, football, mouvement des jeunes, chorales,
…)
"Tel préfet, telle école"
b) Le Conseil de Discipline
C’est l’organe de décision, de direction scolaire en matière de discipline.
Composition
Au niveau secondaire
Le chef d’Etablissement qui est le président
Le Directeur des Etudes
Le DIDI qui est le secrétaire
Le Président du comité des parents
3 à 4 enseignants
Doyen des élèves
Au niveau primaire
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ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024
Comité de direction
Un enseignant par degré (voté par ses collègues, sage et expérimenté)
Président du comité des parents
Attributions
* Constater, acter les fautes, les manquements du personnel par rapport aux
dispositions réglementaires et disciplinaires officielles.
* Arrêter les sanctions appropriées
* Arbitrer les conflits entre membres de l’école
* Veiller à la stricte application des instructions officielles en matière de
sanction et de gestion du personnel.
* Veiller à la stricte application du ROI de l’école et de la loi-cadre.
* Apporter les amendements nécessaires au règlement intérieur de l’école.
L’enseignant ou l’élève n’ont pas de vie privée. La discipline est la clé de
réussite au sein d’une école. Si le conflit oppose les 2 chefs, l’autorité hiérarchique
doit intervenir.
d) Le Conseil de Gestion
C’est l’ensemble des personnes qui délibèrent et donnent leur avis sur
l’administration des affaires scolaires.
Composition (5 membres)
Un président (Représentant des parents à part le président des parents)
Le chef d’établissement (Secrétaire)
Représentant des enseignants
Représentant de l’autorité politico-administrative
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ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024
Le titulaire :
Au début de l’année
Constitution des dossiers individuels des élèves
Perception du minerval ou par le bureau (direction)
Etablissement des cartes d’élèves ou par la direction.
Au cours de l’année
La guidance de sa classe : responsabilité morale, aide aux élèves en
difficultés, contact avec les familles.
Il est l’intermédiaire entre la classe, les autres enseignants, la direction, le
personnel administratif.
Il est le responsable du registre des présences.
Le contrôle régulier des journaux de classe.
La transcription des côtes (à la période, semestre, …)
Etablissement des bulletins.
Organisation de la classe (entretien de la classe, …)
A la fin de l’année
L’établissement des bulletins définitifs
Le moteur de la délibération de sa classe
L’établissement du palmarès
NB : Il faut éviter des erreurs de transcription, d’addition, de calcul de
pourcentage sur les bulletins.
Au cours de sa carrière, tout agent se trouve placé dans l’une des positions
ci-après : en activité, détachement, disponibilité, suspension.
- A sa demande (art. 32) pour effectuer des études ou des recherches (la
durée ne peut pas excéder 5 ans) et pour des raisons sociales (accompagner
un conjoint en mutation, accompagner son conjoint ou un enfant dans un
lieu de traitement ou d’hospitalisation).
- D’office (art. 31) pour cause de maladie ou d’infirmité (sa durée ne peut
dépasser 1 an) ou suite à l’impossibilité de rejoindre son poste d’attache
administrative (la durée ne peut excéder 6 mois).
L’agent qui, après des indices suffisamment graves est présumé avoir
commis une faute lourde peut être suspendu immédiatement de ses fonctions.
La suspension n’est pas une sanction, c’est une mesure préventive pour
l’intérêt du service. Sa durée ne peut excéder 3 mois. Elle doit être accompagnée
de l’ouverture d’une action disciplinaire. Elle est décidée par l’autorité
hiérarchique dont relève directement l’agent.
d) Mouvement du personnel
L’agent peut, au cours de sa carrière, connaitre des déplacements de son
poste ou des changements de poste sans que cela soit un avancement de grade.
C. Démission :
- La démission d’office (Art.72, al. 2) de ses fonctions est prononcée à l’endroit
de l’agent (considéré aussi comme déserteur) :
Qui abandonne son poste plus de 1 mois.
Qui n’est pas à son service à l’expiration d’un congé ou d’une exclusion
temporaire (lorsque cette interruption de service sans justification atteint 1
mois).
- La démission volontaire (Art.72) : L’agent qui veut mettre fin à la ses services
pour telle ou telle raison adresse une demande de démission à l’autorité
hiérarchique. La demande est acceptée par l’autorité investie du pouvoir de
nomination ou son délégué. Mais si l’acceptation de la demande est retardée
dans l’intérêt de service, l’agent est tenu de continuer jusqu’à l’acceptation
expresse de sa démission.
E. Réintégration (Art.78)
C’est le fait pour un agent d’être rétabli dans ses fonctions ou son emploi
après les avoir perçu par exclusion définitive.
La réintégration est en principe possible que pour le cas des agents ayant
été exclus pour cause d’adaptation physique lorsqu’ils sont à nouveau reconnu
physiquement apte à remplir leur fonction. Ces agents retrouvent leurs emplois
au grade dont ils étaient revêtus à la date ou ils cessé les services.
F. Retraite (Art.73) : L’agent est d’office mis en retraite lorsqu’il atteint l’âge
de 55 ans et une ancienneté de 30 ans de service.
e) Rémunération (Art.38)
primes.
A. Traitement
- Le traitement initial est celui qui est attaché au grade dont l’agent est revêtu.
- Le traitement acquis est le traitement initial majoré des augmentations
annuelles découlant de l’avancement c.à.d. par l’Etat.
B. Primes
- La prime d’intérim
- La prime pour prestations supplémentaires
- La prime de risque professionnel
- La prime de fonction spéciale.
Les avantages sociaux dont bénéficient des agents en cours de carrière sont :
- Les allocations familiales pour enfants à charge
- Les frais médicaux et soins de santé
- L’indemnité de logement
- L’allocation d’invalidité
- Les frais d’équipement
- Octroi de crédit et l’avance sur traitement
- Les frais de transport
- Allocation de fin de carrière
- Pension de retraite
- Frais funéraires
- Allocation de décès
Les congés sont accordés par les chefs hiérarchiques dans les conditions
fixées par le règlement d’administration.
A. Cotation (Art.64)
La cotation est attribuée chaque année et elle est obligatoire pour les
agents.
Le chef hiérarchique compétent établit un bulletin de signalement qui
décrit brièvement les fonctions exercées par l’agent pendant l’année écoulée
ainsi que sa manière de servir. Il y propose l’appréciation de mérite qu’il
estime devoir être attribuée à l’agent. Aux différentes rubriques de ce bulletin
est affectée une cotation chiffrée.
L’appréciation du mérite est synthétisée par l’une mentions suivantes :
Elite, Très bon, Bon, Assez bon, Médiocre (Art. 64)
L’autorité qui établit les bulletins de cotation en transmet une copie à
l’agent dans un délai de 15 jours (Art. 65).
Le recours contre l’appréciation du mérite en cas de contestation doit être
introduit par l’agent auprès de la même autorité dans les huit jours de la
réception du bulletin de cotation.
B. La promotion en Grade
- Les enseignants de carrière sont ceux qui possèdent des titres scolaires ou
académiques pédagogiques requis pour être autorisés de faire carrière dans
l’enseignement.
- Les enseignants de complément sont ceux qui ne possèdent pas ces titres.
Ils sont traités dans Décret- loi n °17/2002 du 03/oct./2002 portant Code
de conduite de l’agent public de l’Etat qui s’est référée à l’ordonnance n°81-067
du 7 mai 1981 portant règlement d’administration relatif à la discipline.
i) Du régime disciplinaire
Toute action disciplinaire doit être clôturée dans les 3 mois à dater du jour
de son ouverture, sous peine de tomber caduque. Elle est clôturée par une
décision de classement sans suite ou par l’application d’une sanction
disciplinaire. La décision de classement sans suite ou d’infliger une sanction à
l’agent fait l’objet d’un procès-verbal de clôture d’action disciplinaire rédigé
conformément au modèle ad hoc. Ce procès-verbal est établi en double
exemplaires : un exemplaire est remis à l’agent qui doit dater et signer
le deuxième exemplaire pour réception.
L’agent qui s’estime injustement puni peut, dans un délai de vingt jours,
introduire par voie hiérarchique, un recours auprès de l’autorité immédiatement
supérieure à celle qui a infligé la peine ou auprès de cette même autorité si elle
est l’autorité compétente pour infliger la peine la plus élevée à l’égard de
l’intéressé.
L’agent qui n’a pas obtenu satisfaction suite au recours qu’il a introduit
auprès de ses supérieurs hiérarchique et fait l’objet d’exclusion ou de révocation,
peut introduire un recours auprès de Ministre de l’Education.
Pour que son recours soit recevable, l’agent doit remplir les conditions
suivantes :
- L’introduire dans le délai règlementaire,
- Avoir pris connaissance de l’action disciplinaire et signé pour réception,
- L’avoir rédigé en des termes courtois,
- Se limiter aux points des désaccords
j) Les imprévus
Les imprévus, les situations inattendues sont inévitables dans nos écoles
comme cela est le cas dans toutes les sociétés humaines.
Certains imprévus, tels que les batailles, les visites intempestives de certaines
personnes, peuvent troubler l’ordre à l’école. Ainsi le chef d’établissement, en sa
qualité de premier responsable de l’école, doit toujours être prêt pour solutionner
tout problème éventuel en vue d’éviter les interruptions ou blocages des activités.
En cette matière, il ne perdra pas de vue qu’il est comme l’entrepreneur, le
dépanneur, le négociateur, etc.
Il appartient donc au chef d’établissement d’y apporter des solutions adéquates.
Solution possible:
- Retirer vite les élèves de cette classe et les abriter dans une autre classe plus
confortable.
- Voir si dans les prévisions budgétaires, les recettes de la rubrique
« imprévus » peuvent permettre de réhabiliter le mur écroulé. Dans le cas
contraire, recourir aux partenaires, par exemple.
Solution:
- Installer vite au bureau pour éviter la curiosité des élèves. Là, au bureau, le
chef d’établissement s’informera de la raison de cette visite et y apportera
une solution.
Solution:
- Le retirer immédiatement de la salle de classe, lui assurer les premiers soins
dans une infirmerie de l’école ou des environs. Si le cas est estimé grave, le
conduire dans un centre hospitalier viable pendant qu’au même moment on
informer les parents.
Solution:
- Demander aux enseignants de bloquer les élèves dans les salles de classe, de
ne pas céder à la panique et ne pas provoquer le fou. Entretemps, le chef
d’établissement prend les dispositions ou fait appel aux gents de l’ordre pour
évacuer cet élément perturbateur.
Solution:
Solution : s’arranger pour occuper les élèves pendant les heures du membre
absent.
5.1 Historique
L’inspection congolaise est un fruit d’un ensemble de facteurs et de
circonstances complexes intervenus dans la réalisation de l’éducation. Elle
accompagne l’enseignement dans sa marche évolutive vers le progrès.
5.1.1 L’avant-indépendance
L’enseignement fut d’abord l’œuvre des missionnaires catholiques et
protestants. L’Etat, en collaboration avec les missionnaires, a élaboré un
programme d’enseignement auquel ce dernier devait se conformer. Il avait un
officier de la force publique chargé de l’instruction militaire et de la discipline dans
les colonies scolaires. Il devrait rédiger les rapports concernant la marche des
colonies scolaires et les transmettre à l’Etat. Ce fait marque la création de
l’inspection.
b) Attributions
De l’’inspecteur général
Faire l’examen de toutes les questions relatives à tout l’enseignement et la
rédaction des rapports y relatifs
Faire l’organisation de l’inspection des établissements scolaires
Faire l’organisation des œuvres post-scolaires (extra-scolaires)
A partir de 1929, le service de l’inspection scolaire s’organisa de deux
manières :
Les inspecteurs missionnaires chargés de l’inspection de toutes les écoles de
leur juridiction
Les inspecteurs officiels comprenant un inspecteur général installé au siège
du gouvernement et les inspecteurs provinciaux ou encore conseillers du
gouverneur général et des gouverneurs provinciaux.
Au courant de cette année, l’autorité coloniale dressa un organigramme qui
prévoyait différents postes d’inspecteur. Juste avant l’indépendance, cet
organigramme provincial se présentait de la manière suivante :
1) Un inspecteur en chef
2) Un inspecteur en chef adjoint de l’enseignement secondaire
3) Un inspecteur en chef adjoint de l’enseignement primaire
4) 11 inspecteurs de l’enseignement secondaire
5) 4 inspecteurs de l’enseignement technique
6) 19 inspecteurs de l’enseignement primaire
7) 5 inspecteurs-adjoints
Conditions de recrutement
a) Réussir à un concours spécial
Conditions d’admission au concours
Etre enseignant de carrière : instituteur ou chef d’établissement
Avoir la côte TB durant 3 dernières années pour l’instituteur et 2 TB pour les
3 dernières années pour le chef d’établissement
Avoir au moins 30 ans.
Contenu du concours
Ce concours comprend 3 parties :
Un examen d’administration scolaire, de pédagogies, de psychologie, de
gestion financière et d’hygiène scolaire
Un test de jugement sur la gestion d’une école et les parents, sur la
formation de la personnalité des jeunes, sur la conception des valeurs du
civisme et de la morale.
Une épreuve pratique dont la nature et le contenu sont déterminés par
arrêté de la fonction publique et du MINEPSP.
Un stage probatoire en vue de mériter la nomination par arrêté ministériel de
l’EPSP.
Après ce stage probant, le candidat est admis dans le corps des inspecteurs
par arrêté ministériel, lequel précise la branche et le cycle des compétences
pour chaque inspecteur.
ACCES AU CORPS
– Réussir au concours spécial comportant 3 parties :
Un examen en administration scolaire, en pédagogie, en gestion financière et
en hygiène scolaire
Un Test de jugement sur la gestion d’une école ; le civisme et la morale
Une Epreuve pratique sur le métier d’enseignant
– Se placer en ordre utile
– Stage probatoire
Types d’inspection
L’inspection pédagogique
Toutes les activités en rapport avec la pédagogie et l’enseignement (visites
des classes, réunions pédagogiques, préparations des leçons, manuels scolaires).
Le contrôle peut être direct ou indirect.
Réunions pédagogiques : La tâche de l’inspecteur est la formation des sous
qualifiés. Il réalise une formation continue des enseignants en collaboration avec le
chef d’établissement scolaire après visite d’inspection. Une action systématique de
l’enseignement qui améliore son rendement. Il s’agit d’une action programmée et
continue. Cet encadrement de l’école contribue à la réalisation de la réforme
scolaire.
A la suite de toutes ces réunions l’inspecteur réalise des visites d’inspection
pédagogique auprès des enseignants visités et l’inspection administrative auprès
L’inspection administrative
Il contrôle la situation de l’école du point de vue administratif : la gestion (la
population, le personnel enseignant et administratif, le patrimoine scolaire
mobilier et immobilier, la structure, l’environnement),
L’inspection financière
Il contrôle les prévisions budgétaires : recettes, dépenses, équilibre,
contribution obligatoire et non obligatoire, autofinancement, prêts impayés,
dépenses d’investissement ou d’équipement, les rapports comptables, les
soldes.
L’inspection médicale
Contrôler la santé de l’école, les élèves, le personnel enseignant et
administratif, déterminer les besoins sanitaires, proposer des mesures
salutaires et préventives, résoudre des problèmes qui imposent l’urgence.
Structure organique
Niveau central
– I.G.E (1)
– I.G.A Chefs de Services (17)
– I.G.A Membres du Bureau d’études de l’I.G.E (20)
– I.P (90)
– I.P.A (128)
– Inspecteurs en détachement : 23
– + personnel d’appoint : 332
CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 61
ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024
Niveau provincial
La RDC compte actuellement 60 provinces éducationnelles, dans chaque province,
nous avons :
– I.P.P (1)
– I.P.P.A (7)
– EXPLOITANTS
– + Personnel administratif d’appoint
49 55
50 56
51 57
52 58
53 59
54 60
Niveau local
Un pool d’inspection couvre généralement un territoire administratif
– ……. Pools Primaires,
– ……. pools Secondaires
– Inspecteurs Itinérants (Maternel, Primaire, Secondaire, Technique et
Professionnel)
– Personnel administratif d’appoint
Le corps des inspecteurs de l’Enseignement Maternel, Primaire, Secondaire et
Technique compte 5.912 inspecteurs repartis de la manière suivante :
– Maternel : 117 Inspecteurs (trices)
– Primaire : 2 255 Inspecteurs (trices)
– Secondaire : 3 540 Inspecteurs (trices), toutes disciplines confondues
N.B : Dans son action quotidienne, le corps est secondé par un nombre important
d’agents d’appoint.
TRILOGIE DE L’INSPECTION
LE CONTRÔLE :
– Corps est mis à la disposition du Ministre pour informer le gouvernement dans
les moindres détails de toutes les réalités du pays « Œil et Oreille de l’Etat »
– Permet d’établir un diagnostic scientifique et méthodologique du fonctionnement
du système éducatif aux niveaux concernés : maternel, primaire, secondaire
général normal et technique professionnel.
LA FORMATION :
– Se situe au centre de l’action de l’inspection en ce qu’elle permet de combler les
lacunes dont question ci-dessus en menant des actions de remédiation.
L’EVALUATION :
– Intervient après enseignement-apprentissage (formation) et s’occupe de trois
types d’évaluation :
– L’Examen de fin de cycle primaire ou ENAFEP
– Le jury national du cycle court ou JUNACYC
– L’Examen d’Etat du cycle long ou Exétat
DEFIS
– Mission noble
– Lourde en termes des ressources financières et matérielles, étant donné :
– L’étendue du pays,
– Le nombre d’écoles à visiter,
– Les difficultés de mobilité,
– Le coût de la formation continue,
– Les problèmes liés à la modernisation de son outil de travail.
Face aux nombreux défis à relever, Saluons la venue de la délégation
belge, Sollicitons son appui pour un partenariat constructif dans le sens du
renforcement des capacités des Inspecteurs (trices) en faveur de l’enfant congolais.
b. L’inspecteur général-adjoint
Son grade est celui de directeur(12).
Ses fonctions
* Seconder et remplacer l’inspecteur général en cas d’empêchement.
* Participer à toutes les décisions à prendre au niveau de l’inspectorat
* Diriger et coordonner un ensemble des branches d’activités de même affinité
* Assurer le relais entre le personnel de sa branche d’activité et l’inspecteur
général
* Contrôler l’exécution et donner les avis sur les matières relevant de sa
compétence.
* Elaborer le plan général des différentes activités de l’inspectorat général
* Apprécier les activités des inspecteurs et du personnel d’appointe de sa
branche.
c. L’inspecteur principal
Son grade est directeur(12)
Ses fonctions :
Coordonner et superviser les activités de son secteur
Assurer l’organisation matérielle et administrative de ce service
Assurer la gestion et le contrôle du personnel et de l’équipement mis à sa
disposition
Elaborer et exécuter le planning des inspecteurs relevant de son secteur.
d. L’inspecteur principal-adjoint
Grade Chef de division(13)
Ses fonctions :
Seconder et remplacer l’inspecteur principal en cas d’empêchement
Participer à toutes les décisions à prendre au niveau de l’inspectorat
principal
Apprécier et exploiter les différents rapports du personnel mis à sa
disposition
Assurer la gestion et le contrôle du personnel et de l’équipement mis à sa
disposition
Exécuter les instructions et les directives mises à sa disposition.
Sa mission
* Lutter contre la prolifération des pièces scolaires
* Supprimer la fraude dans la livraison des pièces scolaires
* Identifier les élèves des écoles primaires, secondaires et professionnelles,
* Organiser l’information scolaire sur la formation des élèves,
* Suivre le parcours scolaire de chaque élève
* Constituer des archives scolaires pour chaque élève sur tout le territoire
national
* Imprimer et livrer les pièces scolaires pour toutes les écoles créées ou
agréées par l’Etat
* Chercher des fonds nécessaires au financement des activités.
Ses cellules
Une cellule d’identification, de constitution d’archives scolaires et de
mécanisation (24 agents)
Une cellule d’impression et de livraison des pièces scolaires (25 agents)
Une cellule de comptabilité et d’approvisionnement (24 agents)
Chaque cellule provinciale organise des antennes au niveau de ses pools
d’inspection.
Difficultés
Envoie tardive des maquettes pour imprimer les bulletins sur place
Changement brusque des maquettes
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ADMINISTRATION ET INSPECTION SCOLAIRES 2023-2024
Quelques anomalies
Inexpédition des rapports
Inscription des apprenants sans tenir compte des critères
Négligence des séances de Sernafor
Visite complaisante des classes (par formalité)
Négligence des activités pédagogiques et administratives au profit de la
perception des frais scolaires
Fonctionnement d’écoles sans titre foncier
Manque d’unité dans l’action pédagogique : il y a divorce entre vieux et
jeunes enseignants, qualifiés et sous-qualifiés, nouveaux et anciens, recyclés
et non recyclés, parfois les enseignants et chefs, l’éloignement et
enclavement de certaines écoles
Recommandations
* CNS et Etats généraux de l’éducation
Recréer un cadre d’inspecteur pour chaque discipline
Recyclage périodique des inspecteurs et chefs d’établissement
Imposer aux enseignants un contrôle périodique pour tous les documents
Impliquer le partenariat et le comité de gestion dans le contrôle de
l’établissement
Supprimer la prise en charge des enseignants par les parents
Que l’éducation soit considérée comme priorité des priorités car celle-ci
forme des ressources humaines
Professionnaliser tous les cycles
Intégrer à l’EP les techniques locales et régionales
Elaborer de contrats avec l’Etat fixant les droits, devoirs et responsabilités de
chacun
Décentralisation de toutes les entités éducatives
Faire correspondre à chaque type d’enseignement l’infrastructure appropriée
Affecter les 30% du budget national à l’éducation
Planifier les activités scolaires (création des écoles)
Retenir le principe de gratuité de l’enseignement fondamental
Rechercher des nouvelles sources de financement
Accorder à l’alphabétisation une valeur prépondérante.
CONCLUSION
ANNEXE
Répartition des provinces administratives selon les provinces éducationnelles,
commune/territoires
PROVINCE ADMINISTRATIVE, EDUCATIONNELLE ET CHEF-LIEU LES TERRITOIRES LES SOUS-DIVISIONS ET LEURS LIEUX D'IMPLANTATION
NOMBRE
PROVINCE
LES PROVED DE L'EPST Source: INS/Min PLAN NOM DE LA SOUS-PROVED ou S/D Lieu d'Implantation
ADMIN (26) NOMBRE N°
N° PROVINCE (DIVISIONS=60) (Territoires=145) SOUS-DIVISIONS =637/642 N° Q/Cité/Chefferie/Village
5 GOMBE GOMBE 1 Gombe
KITAMBO KITAMBO 2 Kitambo
NGALIEMA 1 3 Ngaliema
NGALIEMA 2 4 Ngaliema
NGALIEMA
NGALIEMA 3 5 Ngaliema
NGALIEMA 4 6 Ngaliema
1 KINSHASA -LUKUNGA 13 MONT NGAFULA 1 7 Mont Ngafula
MONT NGAFULA MONT NGAFULA 2 8 Mont Ngafula
MONT NGAFULA 3 9 Mont Ngafula
KINSHASA KINSHASA 10 Kinshasa
BARUMBU 1 11 Barumbu
BARUMBU
BARUMBU 2 12 Barumbu
LINGWALA LINGWALA 13 Lingwala
KINSHASA
12
Tandis que les autres provinces ont la même configuration en termes d’appellation.
LEMBA 1 28 Lemba
LEMBA
LEMBA 2 29 Lemba
LIMETE 1 30 Limete
LIMETE LIMETE 2 31 Limete
LIMETE 3 32 Limete
MATETE 1 33 Matete
MATETE
MATETE 2 34 Matete
NGABA NGABA 35 Ngaba
Total KINSHASA-MONT-AMBA 10 Limete
KIMBANSEKE 1 36 Ep2 Kingasani,Q/King
KIMBANSEKE 2 37 Institut Botosi, Q/
KIMBANSEKE KIMBANSEKE 3 38 Institut Zola
KIMBANSEKE 4 39 Epa.1,2,3
KIMBANSEKE 5 40 Colg Mikondo,Q/
4 KINSHASA-TSHANGU 10
MASINA 1 41 Iti Masina, Q/1 Masina
MASINA MASINA 2 42 Iscom, Q/2 Masina
MASINA 3 43 Ep. Lokali, Q/3 Masina
N'DJILI 1 44 Its/N'djili Q/7
N'DJILI
N'DJILI 2 45 Kizuana, Q/4
Total KINSHASA-TSHANGU 10 N'djili
N'SELE 1 46 N'sele
N'SELE 2 47 N'sele
N'SELE
N'SELE 3 48 N'sele
N'SELE 4 49 N'sele
5 KINSHASA-PLATEAU 8
MALUKU 1 50 Maluku
MALUKU 2 51 Maluku
MALUKU
MALUKU 3 52 Maluku
MALUKU 4 53 Maluku
Total KINSHASA-PLATEAU 8 N'sele
5 Total KINSHASA 53 Gombe
3 MATADI 1 54 Mvuzi
MATADI
MATADI 2 55 Ville Base
BOMA BOMA 56 Nzadi
MUANDA 1 57 Cité de Muanda
MOANDA
MUANDA 2 58 Boma Bungu
KONGO-CENTRAL I
6 11 LUKULA 1 59
BAS-FLEUVE LUKULA
LUKULA 2 60
TSHELA 1 61 Territoire
TSHELA
TSHELA 2 62 Mbanga
SEKE BANZA 1 63 Kinzau Mvuete
KONGO-CENTRAL
SEKE BANZA
SEKE BANZA 2 64 Chef Lieu
Total KONGO-CENT 1/BAS- 11 Matadi
2 MBANZA NGU 1 65 Mbanza Ngungu
MBANZA NGUNGU
MBANZA NGU 1 66 Kwilu Ngongo
KONGO-CENTRAL II LUOZI 1 67 Luozi
7 6 LUOZI
CATARACTES LUOZI 2 68 Tadi
SONGOLOLO 1 69 Kimpese
SONGOLOLO
SONGOLOLO 2 70 Songololo
Total KONGO-CENT 2/ 6 Mbanza Ngungu
MADIMBA 1 71 Inkisi
MADIMBA
KONGO-CENTRAL III MADIMBA 2 72 Kimpemba
8 4
LUKAYA KASANGULU KASANGULU 73 Kasangulu
KIMVULA KIMVULA 74 Kimvula
Total KONGO-CENT 3/LUKAYA 4 Inkisi
3 Total KONGO-CENTRAL 21 Matadi
2 FESHI 1 75 Feshi Cité
FESHI 2 76 Mukoso
KWANGO
FESHI
GANAKETI 77 Mwela Lembwa
3 9 KWANGO I 15
LOBO 78 Lobo
KENGE 1 79 Kenge 1
KENGE
KENGE 2 80 Kenge 2
KIMBAU 81 Kimbau
KOBO 82 Kobo
KOLOKOSO 83 Kolokoso
PONT KWANGO 84 Pont Kwango
POPOKABAKA 1 85 Popokabaka cité
POPOKABAKA 2 86 Ipongi
POPOKABAKA POPOKABAKA 3 87 Intenga
POPOKABAKA 4 88 Kabama
POPOKABAKA 5 89 Kiamvu Kinzadi
Total KWANGO I 15 Kenge
KAHEMBA 1 90 Kahemba Cité
KAHEMBA KAHEMBA 2 91 Kulindji
KAHEMBA 3 92 Mwamushiko
KASA 93 Mukunzi
KASONGO LUNDA 1 94 KoLunda Cité
KASONGO LUNDA 2 95 Tembo
10 KWANGO II 12
KIBUNDA 96 Nzamba
KASONGO LUNDA KINGULU 97 Kingulu
KINGWANGALA 98 Kingwangala
MAWANGA 99 Mawanga
PANZI 100 Panzi
SWA_TENDA 101 Kitenda
Total KWANGO II 12 Kasongo-Lunda
Total Province du KWANGO 27 Kenge
3 BANDUNDU-Ville BANDUNDU 102 Bandundu-Ville
BAGATA 1 103 Bagata Cite
BAGATA 2 104 Fatundu
11 KWILU I 6 BAGATA
BAGATA 3 105 Mpo-Etat
BAGATA 4 106 Manzasay
BULUNGU * BULUNGU 3 107 Djuma
Total KWILU 1 6 Bandundu-Ville
BULUNGU 1 108 Bulungu
BULUNGU 2 109 Nkara
BULUNGU 4 110 Dwe
BULUNGU * BULUNGU 5 111 Zaba
BULUNGU 6 112 Lusanga
BULUNGU 7 113 Kikoti
BULUNGU 8 114 Mikwi
KIKWIT 1 115 Kikwit
KIKWIT 2 116 Kikwit
12 KWILU II 19 KIKWIT 3 117 Kikwit
KIKWIT
KIKWIT 4 118 Kikwit
KWILU
34 BAS-UELE 6
BONDO BONDO 361 Bondo
14
BAMBESA/DINGILA * DINGILA 362 Dingila
POKO POKO 363 Poko
Total BAS-UELE 6 Buta
1 Total BAS-UELE 6 Buta
3 GOMA 364 Goma
HIMBI 365 Q.Volcan/Himbi
GOMA
KARISIMBI 1 366 Q. Murara
KARISIMBI 2 367 Q. Kasika
NYIRAGONGO 1 368 Munigi
NYIRAGONGO
35 NORD-KIVU I 11 NYIRAGONGO 2 369 Kibumba
RUTSHURU 1 370 Rutshuru Centre
RUTSHURU 2 371 Nyanzale
RUTSHURU RUTSHURU 3 372 Rumangabo
RUTSHURU 4 373 Nyamilima
RUTSHURU 5 374 Bambo
Total NORD-KIVU 1 11 Goma
BENI 375 Beni
BULONGO 376 Bulongo
BENI
KYONDO 377 Kyondo
KAMANGO 378 Kamango
BUTEMBO 1 379 Butembo
BUTEMBO
BUTEMBO 2 380 Butembo
NORD-KIVU
36 NORD-KIVU II 12
LUBERO 1 381 Lubero 1
15 LUBERO 2 382 Masereka
LUBERO KITSOMBIRO 383 Kitsumbiro
KIRUMBA 384 Kirumba
NJIAPANDA 385 Njiapanda
OICHA OICHA 386 Oicha
Total NORD-KIVU II 12 Beni
MASISI 1 387 Masisi Centre
MASISI 2 388 Sake
MASISI 3 389 Kitshanga
MASISI 4 390 Katoyi
MASISI
MASISI 5 391 Ngungu
MASISI 6 392 Burungu
37 NORD-KIVU III 12
MWESO 393 Mweso
BWEREMANA 394 Bweremana
WALIKALE 1 395 Walikale Centre
WALIKALE 2 396 Kashebere
WALIKALE
WALIKALE 3 397 Pinga
WALIKALE 4 398 Hombo
Total NORD-KIVU III 12 Masisi
3 Total NORD-KIVU 35 Goma
3 BUKAVU 1 399 La Botte
BUKAVU 2 400 Kadutu
SUD-KIVU
BUKAVU
BUKAVU 3 401 Bagira
16 38 SUD-KIVU I 16
BUKAVU 4 402 Panzi
IDJWI 1 403 Bugarula
IDJWI
IDJWI 2 404 Rambo
ORIENTAL II
KABEYA KAMWANGA
KASAÏ-
KABEYA KAMWANGA 2 514 Munkamba
48 4
MIABI 1 515 Miabi
MIABI
MIABI 2 516 Tshijiba
Total KASAÏ-ORIENTAL II 4 Kabeyakamwanga
2 Total KASAÏ-ORIENTAL 12 Mbuji-Mayi
2 LODJA 1 517 Lodja
LODJA 2 518 Hiambe
LODJA 3 519 Onema Ototo
LODJA 4 520 Okolo
LODJA 5 521 Lokavukavu
LODJA
LODJA 6 522 Ngembe
LODJA 7 523 Kutshakoie
LODJA 8 524 Onyumbe
LODJA 9 525 Dikombe
LODJA 10 526 Duimi
KOLE 1 527 Kole
49 SANKURU I 23 KOLE 2 528 Bena-Dibele
KOLE 3 529 Nienie
KOLE
KOLE 4 530 Kolombe
KOLE 5 531 Ingengwa
KOLE 6 532 Wongo
LOMELA 1 533 Lomela
LOMELA 2 534 Loto
LOMELA 3 535 Elingapango
LOMELA LOMELA 4 536 Same-Lomami
SANKURU