MÃ©moire Ines REKKAB

‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
‫كلية المعمارية و الهندسة المدنية‬

FACULTÉ D’ARCHITECTURE ET DE GÉNIE CIVIL
‫قسم الهندسة المدنية‬
DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL
MÉMOIRE
En vue de l’obtention du
Diplôme de Master
En : Génie civil
Spécialité : Structures
Présenté et soutenu par :
Dounia Ines REKKAB
Intitulé :
ÉTUDE STRUCTURELLE ET FINANCIÈRE
D’UN BÂTIMENT EN SYSTÈME
VOILES PORTEURS
Soutenu le 23 juin 2019, devant le jury composé de :
M. D. KERDAL Professeur USTO-MB Président

M. A. MENDLI MAA USTO-MB Encadrant
M. N. GOUFI MCB USTO-MB Opposant
M. A. ABIDELAH MCA USTO-MB Examinateur
M. N. KAID MCA USTO-MB Examinatrice
M. L.GHOMARI MAA USTO-MB Examinateur
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS I
DÉDICACE II
RÉSUMÉ III
LISTE DES TABLEAUX IV
LISTE DES FIGURES V
INTRODUCTION GÉNÉRALE VI
ÉTUDE STRUCTURELLE
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU PROJET
I.1. PRÉSENTATION DU PROJET 1
I.2. SYSTÈME CONSTRUCTIF ADOPTÉ 1
I.3. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES DU BÂTIMENT 2
I.3.1. En plan 2
I.3.2. En élévation 2
I.4. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX 3
I.4.1. Béton 3
I.4.2. Acier 3
CHAPITRE II : ÉTUDE DES ÉLÉMENTS NON STRUCTURAUX

INTRODUCTION 5
II.1. ESCALIER 5
II.1.1. Caractéristiques de l’escalier 5
II.1.2. Évaluation des charges 6
II.1.3. Les sollicitations des escaliers 7
II.1.4. Étude des escaliers 7
II.1.4.1. Schéma statique 7
II.1.4.2. Diagramme des moments fléchissants 7
II.1.4.3. Ferraillage 8
II.1.4.3.1. En travée 8
II.1.4.3.2. En appui 9
II.1.5. Schéma de ferraillage de l’escalier 11
II.2. ASCENSEUR 12
II.2.1. Caractéristiques de l’ascenseur 12
II.2.2. Combinaison d’action 12
II.2.3. Vérification au poinçonnement 13
II.2.4. Détermination des sollicitations 13
II.2.5. Ferraillage de la dalle 14
II.2.5.1. Sens X 14
II.2.5.2. Sens Y 16
II.2.6. Schéma de ferraillage de la dalle d’ascenseur 16
II.3. ACROTÈRE 17
II.3.1. Détermination des forces agissantes sur l’acrotère 17
II.3.2. Calcul des sollicitations 18
II.3.3. Calcul des armatures 18
II.3.4. Espacements entre les barres 19
II.3.5. Armatures de répartition 19
II.3.6. Vérification de l’effort tranchant 19
II.3.7. Schéma de ferraillage de l’acrotère 20
CHAPITRE III : ÉTUDE DES PLANCHERS

INTRODUCTION 22
III.1. PRÉDIMENSIONNEMENT DU PLANCHER 22
III.2. ÉVALUATION DES CHARGES 23
III.3. DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER 24
III.3.1. Détermination des sollicitations 24
III.3.2. Ferraillage des planchers 25
III.3.2.1. Sens X 25
III.3.2.2. Sens Y 27
III.4. VÉRIFICATION DE LA FLÈCHE 28
III.5. VÉRIFICATION AU POIÇONNEMENT 29
CHAPITRE IV : ÉTUDE DYNAMIQUE

INTRODUCTION 31
IV.1. Variante 1 : SYSTÈME VOILES –DALLES 31
IV.1.1. Prédimensionnement des voiles 32
IV.1.2. Dispostion des voiles 32
IV.1.3. Choix de la méthode de calcul 33
IV.1.4. Comportement dynamique de la structure 33
IV.1.5. Vérification sysmique 35
IV.1.5.1. Effort tranchant à la base 36
IV.1.5.2. Déplacement inter-étages 37
IV.1.5.3. L’effet P-∆ 38
IV.2. Variante 2 : SYSTÈME VOILES –DALLES AVEC POUTRES CEINTURES 39
IV.2.1. Prédimensionnement des poutres ceintures 39
IV.2.2. Dispostion des poutres ceinture 40
IV.2.4.3. L’effet P-∆ 43
IV.3. Variante 3 : SYSTÈME VOILES –DALLES AVEC LINTEAUX 44
IV.3.1. Dispostion des linteaux 45
IV.3.3.3. L’effet P-∆ 48
IV.4. Choix de la variante 49
CONCLUSION 49
CHAPITRE V : FERRAILLAGE DES ÉLÉMENTS STRUCTURAUX

INTRODUCTION 51
V.1. ÉTUDE DES VOILES 51
V.1.1. Combinaisons d’actions 51
V.1.2. Prescriptions imposées par le RPA99V2003 51
V.1.3. Ferraillage des voiles 52
V.1.3.1. Sollicitations des voiles 53
V.1.3.2. Caractéristiques géométriques du voile : 53
V.1.3.3. Ferraillage (ZONE 1) 54
V.1.3.3.1. Armatures verticales 54
V.1.3.3.2. Armatures horizontales 57
V.1.3.4. Espacements 57
V.1.3.5. Armatures selon calcul 57
V.1.3.6. Armatures minimales 58
V.1.3.7. Armatures finales 58
V.1.3.8. Choix des armatures 58
V.1.3.9. Schéma de ferraillage 58
V.2. ÉTUDE DES LINTEAUX 59
V.2.1. Sollicitations des linteaux 59
V.2.2. Prescriptions imposées par le RPA99V2003 59
V.2.3. Ferraillage des linteaux 60
V.2.3.1. Caractéristiques géométriques des linteaux les plus sollicités 60
V.2.3.2. Détails de calcul 61
V.2.3.3. Choix des barres 63
V.2.3.4. Schémas de ferraillage 64
CONCLUSION 64
CHAPITRE VI : ÉTUDE DE L’INFRASTRUCTURE
INTRODUCTION
VI.1. ÉTUDE DES VOILES PÉRIPHERIQUES 66
VI.1.1. Dimensionnement des voiles périphériques 66
VI.1.2. Combinaisons d’actions 66
VI.1.2.1. Calcul de la poussée des terres 66
VI.1.2.2. Calcul de la poussée des remblais 67
VI.1.3. Calcul des sollicitations 67
VI.1.4. Calcul des armatures 67
VI.1.5. Espacement 68
VI.1.6. Schéma de ferraillage 68
VI.2. JUSTIFICATION DU TYPE DE FONDATION (RADIER) 69
VI.2.1. Combinaisons d’actions à considérer 70
VI.2.2. Prédimensionnement du radier 70
VI.2.2.1. Condition forfaitaire 70
VI.2.2.2. Condition de rigidité 70
VI.2.2.3. Condition de non-cisaillement 71
VI.2.2.4. Condition de non-poinçonnement 71
VI.2.3. Descente de charges 72
VI.2.4. Vérification de la stabilité au renversement 72
VI.2.5. Vérification des contraintes sous radier 72
VI.2.6. Ferraillage du radier 73
VI.2.6.1. Détermination des sollicitations 73
VI.2.6.2. Détermination des armatures 74
CONCLUSION 74
ÉTUDE FINANCIÈRE
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS
INTRODUCTION 76
I.1. NOTION D’UN PROJET 76
I.2. CARACTÉRISTIQUES D’UN PROJET 76
I.3. CYCLE DE VIE D’UN PROJET 77
I.4. GESTION D’UN PROJET 78
CHAPITRE II : DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF

INTRODUCTION 81
II.1. MÉTRÉ ET MÉTRÉ QUANTITATIF ESTIMATIF 81
II.1.1. Phase 1 : classification des travaux 82
II.1.2. Phase 2 : mesure des travaux 82
II.1.2.1. Terrassement 82
II.1.2.1.1. Décapage de terre végétale 83
II.1.2.1.2. Déblais en grande masse exécutés à l’engin mécanique 83
II.1.2.1.3. Remblais en grande masse provenant des déblais 83
II.1.2.1.4. Évacuation des terres 83
II.1.3. Phase 3 : évaluation des prix unitaires 84
II.1.3.1. Terrassement 84
II.1.3.2. Béton en infrastructure 84
II.1.3.3. Béton en superstructure 85
II.1.3.4. Maçonnerie 85
II.1.3.5. Revêtements 85
II.1.3.6. Enduits 86
CHAPITRE III : PLANIFICATION AVEC MS PROJECT

III.1. PRÉSENTATION DE MS PROJECT 90
III.2. LES LIAISONS DE TÂCHES 90
III.3. ÉLABORATION DU PLANNING 92
III.3.1. Introduction des durées 92
III.3.2. Données de base du planning 93
III.3.3. Résultats 94
CONCLUSION GÉNÉRALE VII

REMERCIEMENTS
Je souhaite avant tout remercier mon Directeur de mémoire, Monsieur
ABDESSAMADE MENDLI, qui m’a encadrée, orientée, aidée et conseillée.
Je le remercie pour ses compétences et connaissances, son ouverture d’esprit, sa
grande disponibilité et pour m’avoir aidée dans le choix pertinent du sujet, à le
développer et à l’approfondir
Je remercie chaleureusement les membres du jury qui m’ont fait le grand honneur
d’examiner le projet, d’en débattre et de délibérer
J’adresse aussi mes remerciements à tous les enseignants, intervenants et à toutes
les personnes qui, par leur aide et conseil, ont contribué au développement de mon
mémoire.
Des remerciements particuliers à mes copines Yasmine, Wahiba qui ont été
toujours là pour moi, pour leur soutien inconditionnel et leurs encouragements et
auxquelles je souhaite, à mon tour,
le succès à leur soutenance.
Enfin, mes remerciements vont également à toute autre personne qui m’aurait
aidée et soutenue et que je n’ai pu expressément nommer.
A toutes ces personnes, je réitère mes remerciements
et leur exprime respect et gratitude.
Rekkab Dounia Ines Mémoire : Étude structurelle et financière d’un bâtiment R+9 23 juin 2019
I
DÉDICACES
Je dédie ce travail avec joie et plaisir :
 En premier lieu, à mes chers parents qui m’ont toujours

encouragée et soutenue, orientée et conseillée dans mes études jusqu’à ce jour
et qui, nul doute, vont continuer à le faire.
 Aux personnes dont j’aurais bien aimé la présence aujourd’hui,

mes frères et leurs femmes ma nièce, la princesse Lina
et son adorable petit frère, Sami.
 Aux autres personnes qui m’ont aidée et encouragée, qui ont été toujours à
mes côtés et qui m’ont accompagnée durant mon parcours universitaire, mes chers
amis, mes camarades de classes,
et à toute la promotion.
 Et d’une manière générale à toute personne qui m’est chère ou proche et que je
n’aurais involontairement pas citée.
II
RÉSUMÉ
Ce mémoire a eu pour objet le dimensionnement d’un bâtiment à usage d'habitation de R + 9

étages avec un sous-sol, l’estimation de son coût et la planification de la réalisation des gros
œuvres. Le bâtiment sera implanté dans la wilaya d’ORAN, classé en zone de moyenne sismicité
(zone IIa) d’après l’échelle du classement des règles parasismiques algériennes RPA99/Version
2003.
L’ouvrage est une structure en voiles porteurs-dalles pleines, dépourvue de poutres et

poteaux. Le calcul des dimensions et du ferraillage de tous les éléments résistants sont conformes
aux règles applicables en vigueur à savoir BAEL91 modifier99, et RPA99 version 2003.
Dans la partie dynamique, trois (03) variantes de construction les plus utilisées actuellement
en Algérie (système voiles-dalles, système voiles-dalles-poutres ceintures et système voiles-
dalles-linteaux) ont été traitées et comparées dans leur comportement par rapport à l’action
sismique. Notre choix s’est porté sur la variante voiles-dalles-linteaux à cause de leur meilleure
réponse aux excitations sismiques.
La modélisation, les sollicitations des éléments et l’analyse sismique de la structure ont été
réalisées et interprétées par le logiciel Autodesk ROBOT STRUCTURAL 2016.
La partie financière a couvert la détermination des quantités de chaque élément nécessaire à

la mise en œuvre du projet, l’évaluation des prix unitaires de chaque tâche et enfin l’élaboration
à l’aide du logiciel MS Project du planning de réalisation prévisionnel des gros œuvres.
III
‫ملخص‬
‫كان الغرض من هذه األطروحةهو تحجيم مبنى سكني مكون من الطابق األرضي‪ 9 +‬طوابق مع الطابق السفلي‪ ،‬وتقدير تكلفته‬
‫والتخطيط األعمال الكبيرة‪ .‬والتي سيتم انشائها في والية وهران‪ ،‬المصنفة في منطقة متوسط الزالزل (المنطقة ‪ )IIa‬وفقًا لمقياس‬
‫تصنيف القواعد الزلزالية الجزائرية ‪ RPA99‬اصدار‪.2003/‬‬
‫هذا الهيكل عبارة عن هيكل ذواألشرعة الناقل ‪ -‬ألواح الصلبة (بدون عوارض وأعمدة)‪ .‬يتوافق حساب األبعاد واإلطار الحديدي‬
‫لجميع العناصر المقاومة مع القواعد ة المعمول بها‪ ،‬أي‪ RPA99 ، BAEL91/99‬اإلصدار ‪.2003/‬‬
‫في الجزء الديناميكي‪ ،‬قمنا بمعالجة ومقارنة سلوك ‪ 3‬أنماط من البناء األكثر استخدا ًما حاليًا في الجزائر (نظام األلواح الشراعية‪،‬‬
‫نظام ألواح أشرعة بحزام عوارض‪ ،‬نظام ألواح أشرعة مع عتبات( ‪.‬ولقد وقع اختيارنا على البديل ألواح أشرعة مع عتبات بسبب‬
‫استجابتها األفضل لإلثارة الزلزالية‪.‬‬
‫النمذجة‪ ،‬والتماس العناصر والتحليل الزلزالي للهيكل تم تحقيقه وتفسيره بواسطة برنامج ‪.AUTODESK Robot 2016‬‬
‫في الجزء المالي‪ ،‬قمنا بتحديد كميات كل عنصر ضروري لتنفيذ المشروع‪ ،‬وتم تقييم أسعار الوحدة لكل مهمة‪ ،‬وأخيرا ً وضعت‬
‫خطة مؤقتة لألعمال الكبيرة لتنفيذ هذا المشروع‪ .‬باستخدام البرنامج ‪.MS PROJECT‬‬
‫‪III‬‬
‫‪Rekkab Dounia Ines‬‬ ‫‪Mémoire : Étude structurelle et financière d’un bâtiment R+9‬‬ ‫‪23 juin 2019‬‬
Abstract
This brief focused on the sizing of an R + 9 storey residential building with a basement, the
estimation of its cost and the planning of the realization of the large works. The building will be
located in the wilaya of ORAN, classified in zone of mean seismicity (zone IIa) according to the
scale of classification of the Algerian seismic rules RPA99/Version 2003.
This structure is a structure in carrier sail - solid slabs (without beams and columns). The
calculation of the dimensions and reinforcement of all the resistant elements are in accordance
with the applicable rules in force namely (BAEL91 Modifier99, RPA99 version 2003).
In the dynamic part, three (03) construction variants most currently used in Algeria (system
sails-slabs, system sails-slabs-girders belts and system sails-slabs-lintels) have been treated and
compared in their behaviour in relation to the seismic action. Our choice was focused on the sail-
slab-lintel variant because of their better response to seismic excitations.
The modeling, the solicitations of the elements and the seismic analysis of the structure were
realized and interpreted by the software Autodesk ROBOT STRUCTURAL 2016.
The financial part covered the determination of the quantities of each element necessary for
the implementation of the project, the evaluation of the unit prices of each task and finally the
elaboration using the MS Project software of the forecasting schedule of the large projects works
III
LISTE DES TABLEAUX
ÉTUDE STRUCTURELLE
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU PROJET
Tableau I.1 : Dimensions en plan 2
Tableau I.2 : Dimensions en élévation 2
Tableau I.3 : Caractéristiques du béton 3
Tableau I.4 : Caractéristiques de l’acier 3

Tableau II.1 : Caractéristiques des escaliers 5
Tableau II.2 : Descente de charges de la paillasse des étages courants 6
Tableau II.3 : Descente de charges du palier des étages courants 6
Tableau II.4 : Descente de charges de l’escalier du sous-sol 7
Tableau II.5 : Sollicitions des escaliers 7
Tableau II.6 : Armatures obtenues et vérification des contraintes en appui de l’escalier 1 9
Tableau II.7 : Résultats obtenues pour escalier 2 9
Tableau II.8 : Caractéristiques de l’ascenseur 12
Tableau II.9 : Combinaison d’action de l’ascenseur 12
Tableau II.10 : Ferraillage déterminé suivant Y 16
Tableau II.11 : Vérification des contraintes suivant Y 16

Tableau III.1 : Descente de charges-plancher des étages 23
Tableau III.2 : Descente de charges-plancher terrasse inaccessible 23
Tableau III.3 : Descente de charges plancher terrasse accessible 23
Tableau III.4 : Récapitulatif des moments fléchissant aux états limites suivant X et Y 25
Tableau III.5 : Ferraillage déterminé à ELU en travée suivant X 25
Tableau III.6 : Vérification des contraintes en travée à ELS suivant X 25
Tableau III.7 : Ferraillage déterminé à ELU en appui suivant X 26
Tableau III.8 : Vérification des contraintes en appui à ELS suivant 26
Tableau III.9 : Ferraillage déterminé à ELU en travée suivant Y 27
Tableau III.10 : Vérification des contraintes en travée à ELS suivant Y 27
Tableau III.11 : Ferraillage déterminé à ELU en appui suivant Y 27
Tableau III.12 : Vérification des contraintes en appui à ELS suivant 27
IV
Tableau IV.1 : Vérification de la participation massique et modale 33
Tableau IV.2 : Coefficient d’accélération de zone 35
Tableau IV.3 : Conditions de la période fondamentale de la structure 36
Tableau IV.4 : Facteur de qualité obtenue 36
Tableau IV.5 : Vérification de l’effort tranchant à la base 36
Tableau IV.6 : Correction de l’effort tranchant à la base 37
Tableau IV.7 : Vérification du déplacement inter-étages suivant les deux sens 37
Tableau IV.8 : Vérification de l’effort P-∆ suivant X 38
Tableau IV.9 : Vérification de l’effort P-∆ suivant Y 38
Tableau IV.10 : Vérification de La participation massique et modale 40
Tableau IV.16 : Vérification de La participation massique et modale 45
Tableau IV.22 : Récapitulatif des résultats et comparaison des trois variantes 49

Tableau V.1 : Combinaisons d’actions du voile 51
Tableau V.2 : Sollicitations tirées du logiciel Robot des voiles 53
Tableau V.3 : Caractéristiques géométriques du voile 53
Tableau V.4 : Armature obtenue du voile par zone 57
Tableau V.5 : Armature minimale du voile exigée par les règlements 58
Tableau V.6 : Choix des barres du voile 58
Tableau V.7 : Sollicitations des linteaux 59
Tableau V.8 : Caractéristiques géométrique des deux linteaux 60
Tableau V.9 : Sollicitations des linteaux tirées du logiciel Robot 61
Tableau V.10 : Récapitulatif des vérifications des linteaux 63
Tableau V.11 : Récapitulatif des armatures obtenues des linteaux 63
Tableau V.12 : Ferraillages adoptés pour le linteau N°1 63
Tableau V.13 : Ferraillages adoptés pour le linteau N°3 63

Tableau VI.1 : Armatures du voile périphérique 67
Tableau IV.2 : Descente de charges-plancher du sous-sol (salle de sport) 72
IV
Tableau VI.3 : Vérification de la stabilité au renversement 72
Tableau VI.4 : Récapitulatif des moments aux états limites du radier 74
Tableau VI.5 : Armatures du radier 74
ÉTUDE FINANCIÈRE

Tableau II.1 : Devis quantitatif et estimatif du terrassement 84
Tableau II.2 : Devis quantitatif et estimatif de l’infrastructure 84
Tableau II.3 : Devis quantitatif et estimatif de la superstructure 85
Tableau II.4 : Devis quantitatif et estimatif de la maçonnerie 85
Tableau II.5 : Devis quantitatif et estimatif des revêtements 85
Tableau II.6: Devis quantitatif et estimatif des enduits 86
Tableau II.7 : Devis estimatif récapitulatif des gros œuvres 86
Tableau II.8 : Devis estimatif récapitulatif des seconds œuvres 86
Tableau II.9 : Devis estimatif récapitulatif des gros et seconds œuvre en HT et TTC 87

Tableau III.1 : Récapitulatif des rendements et durées de chaque tâche 92
IV
LISTE DES FIGURES
ÉTUDE STRUCTURELLE
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU PROJET 1
Figure I.1 : Vue tridimensionnelle du bâtiment 2
Figure I.2 : Vue en plan 2
Figure I.3 : Vue en élévation

Figure II.1 : Schéma statique de l’escalier 1 7
Figure II.2 : Diagrammes des moments fléchissants 8
Figure II.3 : Diagrammes des moments réels 8
Figure II.4 : Schéma du ferraillage de l’escalier 1 11
Figure II.5 : Cartographie des moments de la dalle d’ascenseur à ELU suivant X, Y 13
Figure II.6 : Cartographie des moments de la dalle d’ascenseur à ELS suivant X, Y 14
Figure II.7 : Schéma de ferraillage de la dalle d’ascenseur 16
Figure II.8 : Dimensions de l’acrotère 17
Figure II.9 : Schéma de ferraillage de l’acrotère 20

Figure III.1 : Position du panneau le plus sollicité 22
Figure III.2 : Cartographies des moments fléchissants du plancher terrasse inaccessible 24
Figure III.3 : Cartographies de la flèche maximales des planchers 28
Figure III.4 : Principe de calcul de la charge ultime provoquant le poinçonnement 29

Figure IV.1 : Structure en voile porteurs et dalle pleine seule 31
Figure IV.2 : Coupe de voile en élévation 32
Figure IV.3 : Disposition des voiles 32
Figure IV.4 : Représentation des modes de vibration de la 1ère variante 34
Figure IV.5 : Structure en voiles-dalles-avec poutres ceintures 39
Figure IV.6 : Disposition des poutres 40
Figure IV.7 : Voiles-Poutre 40
Figure IV.8 : Représentation des modes de vibration de la 2ème variante 41
Figure IV.9 : Structure en voiles-dalles-avec linteaux 44
Figure IV.10 : Disposition des linteaux 45
Figure IV.11 : Voiles-Linteau 45
Figure IV.12 : Représentation des modes de vibration de la 3ème variante 46
V
Figure V.1 : Position du voile 52
Figure V.2 : Contraintes dans le voile (1er cas) 54
Figure V.3 : Section de calcul 54
Figure V.4 : Contraintes dans le voile (2ème cas) 55
Figure V.5 : Contraintes dans le voile (3ème cas) 56
Figure V.6 : Schéma de ferraillage du voile 58
Figure V.7 : Position des deux linteaux 60
Figure V.8 : Schéma de ferraillage du 2ème cas de linteau (N°1) 64
Figure V.9 : Schéma de ferraillage du 1er cas de linteau (N°3) 64

Figure VI.1 : Ferraillage du voile périphérique 68
Figure VI.2 : Disposition des voiles 69
Figure VI.3 : Cartographie des contraintes sous radier 72
Figure VI.4 : Cartographies des moments du radier 73
ÉTUDE FINANCIÈRE
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS
Figure I.1 : Triangle QCD 77
Figure I.2 : Phases d’un projet 77
Figure II.1 : Diagramme de relation des métrés 81
Figure II.2 : Identification des tâches 82
Figure II.3 : Décapage de terre végétale du terrain 82
Figure II.4 : Déblai du terrai 83
Figure II.5 : Remblai du terrain 83
Figure II.6 : Décomposition en pourcentage du montant total du bâtiment par nature 87
Figure II.7 : Décomposition en pourcentage du montant total HT du bâtiment 88
Figure II.8 : Décomposition du montant de la TVA 88
Figure II.9 : Décomposition du montant total TTC du bâtiment 88

Figure III.1 : Constitution d’un planning 90
Figure III.2 : Types de liens 91
Figure III.3 : Jours d’exception 93
V
INTRODUCTION GÉNÉRALE
On nomme structure l’ensemble des éléments qui assurent la stabilité d’un bâtiment. Elle doit
pouvoir transmettre les charges appliquées sans rupture. L’objectif est, de ce fait, de transmettre les
charges et les surcharges d’une construction donnée, à travers des éléments porteurs, aux fondations
qui se chargent à leur tour de les transmettre au sol.
La portance assurée par la structure du bâtiment est constituée de deux parties :
 la superstructure ou partie se trouvant au-dessus du niveau du sol ;

 l’infrastructure ou partie située au-dessous du niveau de sol.
La conception et la réalisation d’un bâtiment sont des tâches complexes, qui font appel à la
réflexion du concepteur qu’il soit ingénieur civil ou bien architecte pour définir les espaces, les
volumes et leurs occupations ainsi que le choix des matériaux utilisés dans la réalisation. Un ingénieur
civil doit concevoir, planifier, construire, gérer et entretenir la plupart des ouvrages nécessaires aux
activités de l’homme.
L’étude des structures est une étape clef et un passage obligatoire dans l’acte de bâtir. C’est dans
ce contexte que s’inscrit ce travail qui m’a été confié. L’ouvrage en question est un bâtiment R + 9
avec sous-sol, présentant une irrégularité en plan et en élévation, dont le système structurel est en
voiles porteurs-dalles pleines.
Le travail a été partagé en deux parties principales :
 La première partie réservée à la structure, qui contient :
présentation de l’ouvrage ;
étude des éléments non structuraux ; étude des planchers ;
étude dynamique ;
ferraillage des éléments structuraux ; étude des fondations.
 La deuxième partie consacrée à l’étude financière, qui contient :
généralités ;
devis estimatif et quantitatif ;
planification avec ms project.
L’étude de ce bâtiment se fait tout en respectant les réglementations et recommandations en

vigueur à savoir (CBA93, BAEL91, RPA99 version 2003).
VI
ÉTUDE STRUCTURELLE
CHAPITRE I
CHAPITRE VI
CHAPITRE V CHAPITRE II
CHAPITRE IV CHAPITRE III
PRÉSENTATION DU PROJET
ÉTUDE STRUCTURELLE CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU PROJET
I.1. PRÉSENTATION DU PROJET
Ce projet de fin d’études consiste à étudier et planifier un bâtiment à usage d’habitation en

béton armé, en système voiles porteurs et composé d’un SS + RDC + 09 étages. Les différents
niveaux assureront les fonctions suivantes :
le sous-sol conçu pour une salle de sport ;

le rez-de-chaussée et les étages courants : appartements (04 logements par niveau).
Le bâtiment sera implanté à Belgaid, dans la ville d’Oran ; l’ouvrage est défini comme suit :
zone de sismicité : Oran zone IIa [RPA 99V2003-Fig 3.1] ;

groupe d’usage : Groupe 2 [RPA 99V2003-art 3.2] ;
classification du site : S2 [RPA 99V2003-Tab 3.2] ;
la contrainte admissible du sol est estimée à 02 bars.
La structure 3D du futur bâtiment est donnée ci-après (Figure I.1).
Figure I.1 : Vue tridimensionnelle du bâtiment
I.2. SYSTÈME CONSTRUCTIF ADOPTÉ
Le système est en plancher-dalle pleine avec la présence des voiles uniquement (dépourvu
des poteaux et poutres).
1
Ce système présente divers avantages, à savoir :
une dalle pleine assurant un diaphragme rigide (le même déplacement en tête de
chaque élément vertical) ;
la rapidité d’exécution ;
des portées importantes.
I.3. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES DU BÂTIMENT
I.3.1. En plan
Tableau I.1 : Dimensions en plan
Largeur du bâtiment 26,35 m

Longueur du bâtiment 31,50 m
Figure I.2 : Vue en plan
I.3.2. En élévation
Tableau I.2 : Dimensions en élévation
Hauteur totale du bâtiment 34,5 m

Hauteur du sous-sol 3,06 m
Hauteur du RDC 3,40 m
Hauteur des étages 3,40 m
Figure I.3 : Vue en élévation
2
I.4. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
I.4.1. Béton
Le béton est défini par la valeur de sa résistance caractéristique à la compression à l’âge de 28

jours dites fc28.
Selon le [RPA 99V2003-art 7.2.1] le béton mis en œuvre pour les éléments principaux doit
avoir une résistance au moins égale à 22 MPa et au plus égale à 45 MPa. Les caractéristiques du
béton sont résumées dans le tableau I.3 ci-dessous.
Tableau I.3 : Caractéristiques du béton
Plancher Voile / Linteau

Résistance à la compression Fc28 = 25 [MPa] Fc28 = 30 [MPa]
Résistance à la traction Ft28= 2,1 [MPa] Ft28= 2,4 [MPa]
Contrainte du béton σbc= 14,2 [MPa] σbc= 17 [MPa]
Contrainte limite du béton σ͞bc = 15 [MPa] σ͞bc = 18 [MPa]
I.5.2. Acier
Son rôle est de résister aux efforts de traction, de cisaillement et de torsion.
On dénombre deux types d’aciers utilisés pour le béton armé :
les barres à haute adhérence : utilisées pour les armatures longitudinales éventuellement
transversales ;
les ronds lisses : utilisés pour les armatures transversales.
Les caractéristiques de l’acier sont figurent au Tableau I.4 ci-après.
Tableau I.4 : Caractéristiques de l’acier
Types Haute adhérence : FeE500

Ronds lisses : FeE235
Module d’élasticité longitudinale 210 000 [MPa]
ELUR : Situation durable :
Contrainte élastique σs = 435 [MPa]
Situation accidentelle :
σs = 500 [MPa]
ELS : Fissuration préjudiciable

σs=min [⅔Fe ; 110√𝜂ftj ]
3
ÉTUDE STRUCTURELLE
CHAPITRE VI CHAPITRE I
ÉTUDE DES ÉLÉMENTS NON STRUCTURAUX

ÉTUDE STRUCTURELLE CHAPITRE II : ÉTUDE DES ÉLÉMENT NON STRUCTURAUX
INTRODUCTION
La conception de chaque structure doit prendre en compte les éléments non structurels du
bâtiment. Dans ce chapitre, on va prédimensionner et étudier ces éléments qui ne sont pas
considérés comme faisant partie des systèmes structurels tels que : escalier, ascenseur,
acrotère…
II.1. ESCALIERS
Les escaliers font partie des équipements les plus sollicités dans un bâtiment ; ils doivent non
seulement être parfaitement dimensionnés, mais aussi offrir une bonne résistance dans le
temps.
II.1.1. Caractéristiques de l’escalier

Les caractéristiques de l’escalier, déterminées après calcul, sont données au tableau suivant.
Tableau II.1 : Caractéristiques des escaliers
Types d’escalier
Type 1 : Étages courant Type 2 : Sous -sol
Hauteur totale 3,40 [m] 3,06 [m]

Nombre de contremarches 20 18
Nombre de marches 18 16
Hauteur des marches 17 [cm] 17 [cm]
Giron 27 [cm] 30 [cm]
Longueur de la ligne de foulée 240 [cm] 240 [cm]
Longueur de la volée 294 [cm] 285 [cm]
Longueur du palier 265 [cm] 265 [cm]
Largeur du palier 130 [cm] 130 [cm]
Angle d’inclinaison 35,30° 32,52°
Paillasse 15 [cm] 15 [cm]
Épaisseur
Palier 15 [cm] 15 [cm]
5
II.1.2. Évaluation des charges
Avant de procéder aux calculs, il est indispensable de déterminer la nature et les

caractéristiques des éléments de la structure (épaisseur et dimensions, poids volumique…). Dans
le cas présent, on va évaluer les charges et surcharges des deux escaliers (voir ci-après Tableau
II.2 et au Tableau II.3).
Tableau II.2 : Descente de charges de la paillasse des étages courants
Élément Poids Épaisseur Charge

volumique [m] [kN/m2]
[kN/m3]
Poids propre de la 25 0,15/cosα 4,59
paillasse
Poids propre de la marche 22 0,17/2 1,87
Revêtement horizontal en 28 0,02 0,56
marbre
Mortier de ciment 20 0,01 0,20
horizontal
Revêtement vertical en 28 0,02. (17/27) 0,35
marbre
Mortier de ciment vertical 20 0,01(17/27) 0,14
Enduit inférieur en plâtre 10 0,01/cosα 0,12
G =7,83
Q = 2,50
Tableau II.3 : Descente de charges du palier des étages courants
Élément Poids Épaisseur Charge

volumique [m] [kN/m2]
[kN/m3]
Poids propre du palier 25 0,15 3,75
Revêtement horizontal en 28 0,02 0,56
marbre
Mortier de pose horizontal 20 0,01 0,2
Enduit inférieur en plâtre 10 0,01 0,10
G =4,61
Q = 2,50
Pour le sous-sol, ça sera les mêmes éléments constituant l’escalier des étages courants. Les
charges permanentes et d’exploitation obtenues sont résumées dans le tableau ci-après.
6
Tableau II.4 : Descente de charges de l’escalier du sous-sol
G [kN/m²] Q [kN/m²]
Paillasse 7,63
2,5
Palier 4,61
II.1.3. Sollicitations des escaliers
Les résultats des combinaisons d’actions (ELU = 1,35G+1,5Q et ELS = G+Q) figurent au Tableau
II.5 ci-après.
Tableau II.5 : Sollicitions des escaliers

Escalier Type 1 Escalier Type 2
ELU ELS ELU ELS
Paillasse [kN/m²] 14,32 10,33 14,05 10,13
Volée [kN/m²] 11,69 8,46 11,85 8,54
Palier [kN/m²] 9,97 7,11 9,97 7,11
II.1.4. Étude des escaliers
 Escalier type 1
II.1.4.1. Schéma statique
Figure II.1 : Schéma statique de l’escalier 1

II.1.4.2. Diagramme des moments fléchissants
Après avoir modélisé l’escalier dans le logiciel Robot, on obtient le diagramme des moments
comme le montrent les Figures II.2 et II.3 :
Remarque :
Pour le diagramme des moments réels, on considère qu’on a un encastrement total aux
extrémités :
 Ma=-0,5Mmax
7
ELU ELS
Figure II.2 : Diagrammes des moments fléchissants
Mt =21,72 [Kn.m] Ma =12,78 [Kn.m] Mtser =15,68 [Kn.m] Maser =9,23[Kn.m]

ELU ELS
Figure II.3 : Diagrammes des moments réels
II.1.4.3. Ferraillage
Le calcul se fait en flexion simple pour une bande de 1m.
II.1.4.3.1. En travée
Mt 21720
=  = 0,098 < 0,186 ==> Pivot A
b.d².σ bc 100.12,5².14,2
 
α = 1,25. 1  1  2μ = 0,129
β = 1 0,4α = 0,948
Mt 21720
Au =  = 4,21 cm²/ml
β.d.σ s 0,958.12,5.435
 Condition de non-fragilité :
0,23b.d.f t28
Amin = = 1,21 cm²/ml
fe
 Armatures finales :
Af =max (Au ; Amin) =4,21 cm²/ml
On prend : 4HA12= 4,52 cm²
 Armatures de répartition :
Ap
Ar   1,13 cm²
4
On prend : 4HA8 = 2,01 cm²
8
 Vérification des contraites à ELS
 Position de l’axe neutre :
1
by²  nA' y  c   nA d  y   0
2 50y²  67,8y  847,5  0 y  3,49cm
Avec : A'  0; A  4,52cm²; n  15
 Calcul du moment d’inertie :
by  15.Ad  y 
1 3
I
2
I  6920,954 cm4
3
 Calcul des contraintes dans le béton (fissuration non préjudiciable) :
Mtser =15,68 [Kn.m]

M tser
σ bc  .y  7,92 MPa  σ bc  15 MPa
I
Donc les armatures calculées à ELUR conviennent pour ELS
II.1.4.3.2. En appui
Les armatures en appui seront calculées de la même manière que celles en travée ; les
armatures déterminées ainsi que leurs vérifications sont récapitulées dans le Tableau
II.6 suivant :
Tableau II.6 : Armatures obtenues et vérification des contraintes en appui de l’escalier 1
Ferraillage
 α β Au[cm²/ml] Amin[cm²/ml] Aap [cm²] Barres Ar [cm²] Barres
0,058 0,074 0,970 2,42 1,2 3,14 4HA10 0,79 4HA8
Vérification des contraintes
Y[cm] I[cm4] σbc < σ͞bc [MPa]
2,99 5150,756 9,35<15
 Escalier type 2
Le même calcul du type 1 sera adopté pour l’esclier du sou-sol. Tous les résultats seront
récapitulés dans le Tableau II.7 ci-dessous :
Tableau II.7 : Résultats obtenus pour l’escalier 2
Schéma statique
Diagrammes des
moments
fléchissants
ELU ELS
9
Diagrammes des
moments réels
ELU ELS
En travée En appui
Ferraillages Au[cm²] Amin[cm²] Aap[cm²] Ar[cm²] Aucm²] Amin[cm²] Aap[cm²] Ar[cm²]
4,27 1,21 4,52 1,13 2,45 1,21 3,14 0,79

4HA12 4HA8 4HA10 4HA8
Barres
En travée En appui
Y[cm] I[cm4] Y[cm²] I [cm4]
Vérification des 3,49 6920,954 2,99 5150,756
contraintes à ELS σbc < σ͞bc [MPa] σbc < σ͞bc [MPa]
7,98 <15 5,4< 15
 Espacements des barres
D’après [BAEL-art A.8.2,42]
S t  min3h;33cm
S t  min45;33cm
S t  33 cm
 Espacements réels des barres
Armatures adoptées en travée
b  4φ
b  4S t  4φ St   23,4 cm
4
On prend un espacement de 24cm
Armatures adoptées en appui :

b  4φ
b  4S t  4φ St   24 cm
4
Onprend un espacement de 24 cm
Armatures de répartition :
b  4φ
b  4S t  4φ St   24,2 cm
4
On prend un espacement de 25 cm
10
II.1.5. Schéma de ferraillage de l’escalier
Figure II.4 : Schéma de ferraillage de l’escalier
11
II.2. ASCENSEUR
L’ascenseur est un élément mécanique qui sert à transporter les personnes ou

charges. La dalle qui supporte l’ascenseur est en béton armé d’une épaisseur de 20 cm.
la charge nominale est égale à 630 Kg selon la fiche technique de l’ascenseur.
II.2.1. Caractéristiques de l’ascenseur
Les caractéristiques de l’ascenseur sont tirées de la fiche technique (voir Tableau II.8).
Tableau II.8 : Caractéristiques de l’ascenseur
Nombre de personnes 8
Nombre maximum de niveaux 10
Vitesse [m/s] 1
Dimensions de la cabine Largeur[m] 1,1
Profondeur[m] 1,4
Hauteur[m] 2,2
Dimensions des portes largeur d’ouverture 0,9
Hauteur d’ouverture 2
Dimensions de la gaine Largeur 1,6
Profondeur 1,8
Course maximale [m] 30
Charge nominale [kg] Q 630
Charge des accessoires y compris le poids total de l’ascenseur [kg] G 3185
II.2.2. Combinaisons d’actions
Les combinaisons d’action ELUR et ELS figurent au Tableau II.9 ci-après.

Tableau II.9 : Combinaisons d’actions de l’ascenseur
ELUR Qu = 52,45[kN]
ELS Qser= 38,15 [kN]
4 appuis (4câble)
Q’u1 =Qu/4 = 13,11 [kN]
Q’ser1= Qser/4= 9,54 [kN]
12
II.2.3. Vérification au poinçonnement
Pour que la dalle résiste au poinçonnement, il faut que la charge Qu soit supérieur à Q’u1:
fcj
QU ≥ Q’u1 et Qu ≤ 0,045.Uc.h.γb Selon [BAEL.91-art 5.2.4]
avec :
 Uc : périmètre du contour au niveau du feuillet moyen calculé
 H : épaisseur de la dalle = 20 cm.
La section d’appui est de (10.10) cm2 .
u  u0  h0
On a : 
v  v 0  h0
u=v=10+20=30 cm
uc=2(u+v)=120 cm
25
Qu  0,045.12.2.  18 kN
1,5
QU=18kN ≥ Q’u1=13,11 kN………………………………………………La condition est donc vérifiée.
II.2.4. Détermination des sollicitations
Les moments de la dalle sont tirés à partir du logiciel Robot Autodesk 2016 (voir les
cartographies à la Figure II.5).
ELU: suivant X ELU : suivant Y
Figure II.5 : Cartographies des moments de la dalle d’ascenseur à ELU suivant X,Y
13
ELS : suivant X ELS : suivant Y
Figure II.6 : Cartographies des moments de la dalle d’ascenseur à ELS suivant X, Y

II.2.5. Ferraillage de la dalle
II.2.5.1. Sens X
a) En travée : Mtx=6,08 kN.m
M tx 6080
=  = 0,014 < 0.186 ==> Pivot A
b.d².σ bc 100.17,5².14,2
 
α = 1,25. 1  1  2μ = 0,018
β = 1 0,4α = 0,993
Mtx 6080
Au =   0,80 cm²/ml
β.d.σ s 0,993.17,5.435
0.23.b.d.f t28
Amin= =1,69 cm²/ml
fe
Afinal=max (Au ; Amin)=1,69 cm² /ml
soit 4HA10 (3,14cm²)
1
by²  nA' y  c   nA d  y   0
2 50y²  47,1y  824,25  0 y  3,62cm
Avec : A'  0; A  3,14cm²; n  15
14
1
I  by 3  15.Ad  y 2
3 I  10655,28 cm4
 Calcul des contraintes dans le béton:
Mtser = 4,44 kN.m
Mtser
σ bc  .y  1,51 Mpa  σbc  15 Mpa
I
Les armatures calculées à ELUR conviennent pour ELS.
b) En appui : Max=-7,19 kN.m
Max 7190
=  = 0,017 < 0.186 ==> Pivot A
b.d². σbc 100.17,5².14 ,2
α = 0,021
β = 0,992
Max 7190
Au =   0,95 cm²/ml
β.dσ s 0,992.17,5.435
0,23.b.d.ft28
Amin= =1,69 cm²/ml
fe
Afinal= max (Au ;Amin)=1,69cm² /ml
soit 4HA10 (3,14cm²)

1
by²  nA' y  c   nA d  y   0
2 50y²  47,1y  824,25  0 y  3,62 cm
Avec : A'  0; A  3,14cm²; n  15
1
I  by 3  15.Ad  y 2 I  10655,28 cm4
3
 Calcul des contraintes dans le béton:
Maser =-5,25 kN.m
Maser
σbc  .y  1,78 MPa  σbc  15 MPa
I
Les armatures calculées à ELUR conviennent pour ELS
15
II.2.5.2. Sens Y
Les mêmes calculs sont effectués pour le sens Y ; les résultats sont résumés au Tableau II.10
ci-après.
Tableau II.10 : Ferraillage déterminé suivant Y
μ α β Au[cm²/ml] Amin[cm²/ml] Barres

En travée 0,010 0,012 0,995 0,562 1,69 4HA10
En appui 0,008 0,011 0,996 0,480 1,69 4HA10
Les mêmes vérifications que pour le sens X sont faites pour le sens Y (voir Tableau II.11).
Tableau II.11 : Vérification des contraintes suivant Y
Y[cm] I[cm4] σbc < σ͞bc[MPa]

En travée 3,62 10655,28 1,04<15
En appui 3,62 10655,28 0,90<15
II.2.6. Schéma de ferraillage de la dalle
Figure II.7 : Schéma de ferraillage de la dalle d’ascenseur
16
II.3. ACROTÈRE
L’acrotère est un élément de sécurité au niveau de la terrasse ; il forme une paroi contre toute
chute.
Ce dernier est un élément exposé aux intempéries. Il est calculé en considérant la

fissuration comme préjudiciable et assimilé à une console encastrée dans le plancher-terrasse.
Le calcul de ferraillage se fait pour une section rectangulaire d’une largeur de 1m travaillant à
la flexion composée.
II.3.1. Détermination des forces agissantes sur l’acrotère
D’après le [RPA99V2003] on a :
Fp=4.A.Cp.Wp
avec :
 A : coefficient d’accélération de zone obtenu dans le [Tableau 4.1] ==> A = 0,15

 Cp : facteur de force horizontale obtenu à partir du [Tableau 6.1] ==> Cp = 0,8
 Wp : poids de l’acrotère ; Wp=G1+G2 où :
G1 : poids de l’acrotère par mètre linéaire.
G1 = S × γ
avec :
 S : section de l’acrotère
 γ : Ppoids volumique du béton
  0,05.0,1  
G1   0,5.0,1  0,1.0,05    .25.1  1,44 kN/ml
  2 
G2 : Enduit de ciment sur la surface de l’acrotère :
G2 = S × e × γ
avec :
 S : Surface extérieur de l’acrotère pour 1m linéaire

 E : Epaisseur de la couche de ciment (2cm)
 γ : Poids volumique du ciment
G2  0,5  0,1  0,11  0,05  0,1  0,4 .0,02.20  0,504 kN/ml
Figure II.8 : Dimensions de l’acrotère
Wp=1,44+0,504=1,94 kN/ml
Fp  4.A.Cp.Wp  4.0,15.0,8.1,94  0,93 kN/ml
17
II.3.2. Calcul des sollicitations
ELUR :
Nua  Wp  2,62 kN

CF : Nu  1,35Wp  2,62 kN CA : Tua  Fp  0,93 kN
Mua  Fp.L  0,465 kN.m

ELS :
Nser  Wp  2,6 kN
Remarque
L’état limite stabilité de forme est la plus défavorable.
II.3.3. Calcul des armatures
ELUR :
 CF : Nu  1,35Wp  2,62 kN
  Br.fc 28  
Nu  α.    Au.σu.

  0,9.θ.γb  
 lf lf 
λ  max  3,46 ;3,46 
 b h
0,85
lf = 2.L 0 = 2.50 = 100 cm ==> λ = 34,6 < 50 ==> α  = 0,71
 λ 
1  0,2 ²
 35 
==> Compression simple Pivot C ==> Ԑₛ ’=2 ‰ ; σₛ ’= f(Ԑₛ ’)
fe/γ 500/1,15 fe
εsl   5
 2,17 ‰ ==> Ԑsl > Ԑₛ ’ donc σ S 
Es 2.10 γS
Br'  b  2
. h  2  784 cm²
  78400.25  
Nu  0,71.    Au.435 
  0,9.1.1,5  
Au  0 Le béton reprend la totalité de l’effort de compression.
 0,2.B' 8.B  h 
A min  max  ; 
 100 100 
A min  max 1,57;8,8 
A min  8,8 cm²
18
Nua  Wp  2,62 kN
 CA : 
Mua  Fp.L  0,465 kN.m
Mua h
e0   0,17m  17cm e 0  17 cm   5 cm La section est partiellement comprimée
Nua 2
h 
Mua'  Nua  d'e0   2,62.0,195  0,511 kN.m Avec d’=2,5 cm
2 
Mua' 511
=  = 0.0064<0.186 Avec d=7,5 cm
b.d².σ bc 100.7,5².14,2
α = 0,008 β = 0,997
Mua ' 511

Au =   0,16cm ²
β.dσ s 0,997.7,5.435
0,23.b.d.f t28
Amin= =0,72 cm²
fe
Remarque :
On ferraille avec le cas le plus défavorable (combinaison fondamentale A=8,8cm²).
Le ferraillage se fera avec 6HA10 (Ap= 4,71cm²) pour chaque côté de l’acrotère.
II.3.4. Espacements entre les barres

St  min(3h;33c m)  30cm
b  5St  6φ
b  6φ
St   15,67cm
6
II.3.5. Armatures de répartition
Ap
Ar   1,18 cm²
4
On prend 5HA8=2,51 cm²
b  5φ
St   19,2 cm
5
II.3.6. Vérification de l’effort tranchant
Vmax  Tua  Fp  0,93kN
Vmax
τ max   0,0124 MPa
b.d
 0,15.fc28 
τ limite  min ;4MPa 
 γb 
τ limite  2,5MPa  τ max
Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
19
II.3.7. Schéma de ferraillage de l’acrotère
Figure II.9 : Ferraillage de l’acrotère
20
ÉTUDE STRUCTURELLE
CHAPITRE IV
CHAPITRE III
ÉTUDE DES PLANCHERS

ÉTUDE STRUCTURELLE CHAPITRE III : ÉTUDE DES PLANCHERS
INTRODUTION
Les planchers désignent les structures porteuses horizontales. Ces dalles supportent leur
propre poids ainsi que celui des revêtements, murs, cloisons et les charges d’exploitation.
Elles sont destinées essentiellement au cheminement de ces charges verticales et des efforts
horizontaux aux éléments de contreventement.
III.1. PRÉDIMENSIONNEMENT DU PLANCHER
L’épaisseur de la dalle pleine est obtenue à partir des conditions suivantes :
Résistance au feu
e1 = 11cm pour deux heures de coupe-feu.
Isolation phonique
Pour obtenir une bonne isolation acoustique, l’épaisseur du plancher doit être
supérieure ou égale à 13 cm, selon les règles [CBA 93].
Critère de rigidité
D’après [BAEL 91], on doit calculer (Lx/Ly) avec :
 lx : la petite dimension de la dalle ;
 ly : la grande dimension de la dalle.
Si lx/ly < 0,4 la dalle travaille dans un seul sens.

Si lx/ly > 0,4 la dalle travaille suivant les deux directions.
On a :
L x  7,14 m Lx
 φ  0,67 ==> La dalle travaille suivant les deux sens.
L y  10,60 m Ly
Lx L
e x ==> 14,28 cm  e3  23,8 cm ==> e3= 20 cm
50 30
e=max (e1 ; e2 ; e3) = 20 cm
Le panneau le plus sollicité est représenté dans la Figure III.1 ci-après.
Figure III.1 : Position du panneau le plus sollicité
22
III.2. ÉVALUATION DES CHARGES
Dans les tableaux suivants III.1, III.2 et III.3, sont présentées les descentes de charges pour les
trois types de plancher (étage, terrasse accessible et terrasse inaccessible).
Plancher étage
Tableau III.1 : Descente de charges-plancher des étages

Élément Poids volumique [kN/m3] Épaisseur [m] Charge [kN/m2]
Dalle pleine 25 0,20 5
Revêtement en marbre 28 0,03 0,84
Lit de sable 18 0,02 0,36
Enduit inférieur en plâtre 10 0,02 0,20
Cloison de séparation / / 1
G = 7,6
Q = 1,50
Plancher terrasse inaccessible
Tableau III.2 : Descente de charges-plancher terrasse inaccessible

Élément Poids volumiques [kN/m3] Épaisseur [m] Charge [kN/m2]
Gravillon de protection 20 0,04 0,80
Etanchéité multicouches / 0,02 0,12
Enduit en plâtre 10 0,02 0,20
Forme de pente 1% 22 0,088 1,94
G = 8,06
Q=1
Plancher terrasse accessible
Tableau III.3 : Descente de charges plancher terrasse accessible

Carrelage 20 0,20 0,40
Etanchéité multicouches / 0,02 0,12
Enduit en plâtre 10 0,02 0,20
Forme de pente 1% 22 0,074 1,63
G = 7,91
Q = 1,5
23
III.3. DIMENSIONNEMENT DES PLANCHERS
III.3.1. Détermination des sollicitations
Les sollicitations sont déterminées à partir des résultats des cartographies pour chaque
plancher, combinaison et sens.
Pour illustrer les cartographies des moments fléchissants, on prendra comme exemple le
dernier plancher (plancher-terrasse inaccessible) comme le montre la Figure III.2 et les autres
planchers seront résumés dans le Tableau III.4
Moment Moment
extrême extrême
ELU: Sens X ELU : Sens Y
Moment
Moment
extrême
extrême
ELS : Sens X ELS: Sens Y
Figure III.2 : Cartographies des moments fléchissants du plancher-terrasse inaccessible
Remarque :
pour le logiciel robot : les moments négatifs sont les moments en travée ; les moments
positifs sont les moments en appuis.
les résultats des cartographies ont donné des valeurs assez importantes aux points critiques
au-dessus des voiles ; ce qui nous a amenés à ferrailler le plancher en utilisant le moment
extrême.
24
Tableau III.4 : Récapitulatif des moments fléchissants aux états limites suivant X et Y
Moment en travée [kN.m] Moment en appui [kN.m]

Plancher Mtx Mty Max May
Terrasse ELU 29,11 26,87 97,63 78,80
inaccessible ELS 21,29 19,66 71,44 57,65
Terrasse ELU 24,85 23,32 90,96 76,47
accessible ELS 18,09 16,96 66,23 55,67
Étage courant ELU 27,86 22,39 118,27 78,72
ELS 20,26 16,29 86,03 57,26
III.3.2. Ferraillage des planchers
Pour le calcul, on considère une section (bxh) cm² soumise à la flexion simple, où :
 h : est l’épaisseur de la dalle (20cm) ;
 b : la largeur de la section soit 100 cm.
La dalle est ferraillée suivant les deux sens (on détaillera le calcul pour le plancher de la
terrasse inaccessible) ; les autres planchers seront résumés dans des tableaux ainsi que leurs
vérifications à ELS.
III.3.2.1. Sens X
En suivant l’organigramme de calcul à ELUR, des sections d’armatures longitudinales d’une
section rectangulaire sollicitée en flexion simple, on obtient les résultats suivants (Tableaux III.5
et III.6.
a) En travée
Tableau III.5 : Ferraillage déterminé à ELU en travée suivant X
μ α β Au [cm²] Amin [cm²] Aréel[cm²] Barres
Terrasse inaccessible 0,067 0,087 0,965 3,96 1,74 4,52 4HA12
Terrasse accessible 0,057 0,074 0,971 3,36 1,74 4,52 4HA12
Étage courant 0,064 0,083 0,967 3,79 1,74 4,52 4HA12
Tableau III.6 : Vérification des contraintes en travée à ELS suivant X

Y[cm] I [cm4] σbc < σ͞bc[MPa]
Terrasse inaccessible 4,24 14461,95 6,24<15
Terrasse accessible 4,24 14461,95 5,30<15
Étage courant 4,24 14461,95 5,94<15
Espacement des barres
D’après [BAEL-art A.8.2,42] ;
St  min3h;33cm
St  33 cm
On prend e  30cm
25
Espacement réel des barres
b  4S t  4φ
b  4φ
St   23,8 cm
4
b) En appui
Pour déterminer les ferraillages, on utilise le même calcul que pour les travées .
Tableau III.7 : Ferraillage déterminé à ELU en appui suivant X

Amin [cm²] Au [cm²] Aréel[cm²] Barres
Terrasse inaccessible 1,74 14,72 15,39 10HA14
Terrasse accessible 1,74 13,56 15,39 10HA14
Étage courant 1,74 18,55 20,11 10HA16
Tableau III.8 : Vérification des contraintes en appui à ELS suivant X

Y[cm] I [cm4] σbc < σ͞bc[Mpa]
Étage courant 7,69 44188,17 14,98<15
St  min3h;33cm 
St  33 cm
On prend e  30cm
 Terrasses :
b  10S t  10φ
b  10φ
St   8,6 cm
10
 Étages :
b  10S t  10φ
b  10φ
St   8,4 cm
10
26
III.3.2.2. Sens Y
Pour déterminer les ferraillages en Y, on utilise le même calcul que pour le sens X.
a) En travée
Tableau III.9 : Ferraillage déterminé à ELU en travée suivant Y

μ α β Au [cm²] Amin [cm²] Aréel[cm²] Barres
Terrasse inaccessible 0,062 0,080 0,968 3,65 1,74 4,52 4HA12
Terrasse accessible 0,054 0,069 0,972 3,15 1,74 4,52 4HA12
Étage courant 0,051 0,066 0,974 3,02 1,74 4,52 4HA12
Tableau III.10 : Vérification des contraintes en travée à ELS suivant Y

Y[cm] I [cm4] σbc < σ͞bc[MPa]
Étage courant 4,24 14461,95 4,78<15
St  min3h;33cm
St  33 cm
On prend e  30cm
b  4S t  4φ
b  4φ
St   23,8 cm
4
b) En appui
Tableau III.11 : Ferraillage déterminé à ELU en appui suivant Y
Amin [cm²] Au [cm²] Aréel[cm²] Barres
Terrasse inaccessible 1,74 11,51 12,06 6HA16
Terrasse accessible 1,74 11,13 12,06 6HA16
Étage courant 1,74 11,50 12,06 6HA16
Tableau III.12 : Vérification des contraintes en appui à ELS suivant Y

Y[cm] I [cm4] σbc < σ͞bc[Mpa]
Étage courant 6,35 31024,87 11,72<15
27
St  min3h;33cm 
St  33 cm
On prend e  30cm

b  6φ
b  6S t  6φ St   15,07 cm
6
On prend un espacement de16 cm
III.4. VÉRIFICATION DE LA FLÈCHE

D’après [CBA 93-art 6.5.3] la flèche admissible est égale à :
L
fadm   0,5 cm si la portée dépasse 5 m
1000
La flèches des trois types de plancher, données par le logiciel Robot, sont inférieures à la
flèche admissible (voir Tableau III.13).
fmax  1,2 cm  fadm  1,56 cm fmax  1,1 cm  fadm  1,56 cm

Plancher terrasse inaccessible Plancher terrasse accessible
fmax  1,5 cm  fadm  1,56 cm

Plancher étage courant
Figure III.3 : Cartographies de la flèche maximale des planchers
D’après les cartographies ci-dessus, les flèches maximales sont inférieures à la flèche admissible.
28
III.5. VÉRIFICATION AU POINÇONNEMENT
Conformément à l’article [A.5.2,42 du BAEL] il y a lieu de procéder à la vérification du

poinçonnement en utilisant la formule suivante :
fc 28
Qu  0,045.uC .h.
γb
avec :
 Qu : La charge de calcul vis-à-vis de l’état ultime ;
 h: épaisseur de la dalle ;
 Uc : Périmètre du contour à h/2.
Pour le calcul de Qu, on prend comme exemple le voile le plus sollicité de dimension (20x530)
cm².
Notre choix est basé sur le fait que ce voile doit supporter les charges amenées par le plancher
soulevé.
Uc  2.a  2.b  4h  2.0,20  2.5,3  4.0,2  11,8 m
Voile du 9ème étage
N=96 kN
Qu=440kN
N=536 kN
Qu=363kN
N=899 kN
Qu=371kN
N=1270 kN
Qu=361kN
N=1631 kN
Qu=349kN
N=1980 kN
Qu=348kN
N=2328 kN
Qu=339kN
N=267 kN
Qu=341kN
Voile du 1er étage
N=3008 kN
Qu=456kN
Voile du RDC
N=3464 kN
Figure III.4 : Principe de calcul de la charge ultime provoquant le poinçonnement

25 3
Qu  456 kN  0 ,045.11,8 . 0,2. .10  1770 kN ===> Condition est vérifiée
1,5
29
ÉTUDE STRUCTURELLE
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
ÉTUDE DYNAMIQUE
ÉTUDE STRUCTURELLE CHAPITRE IV : ÉTUDE DYNAMIQUE
INTRODUTION
En Algérie, la conception parasismique des structures est régie par le document technique
réglementaire D.T.R.B.C.2.D.48 nommé RPA99V2003. L’objectif global de cette étude sismique
est de définir la structure la plus adéquate qui est capable de subir, sans s’effondrer, les
déformations engendrées par l’action sismique.
Ce bâtiment est conçu suivant le système voiles-dalles. Ce dernier fait l’objet de nombreux
débats entre ingénieurs, ce qui nous a amené à traiter et comparer le comportement des trois
(03) variantes de construction les plus utilisées actuellement en Algérie :
système voiles-dalles seul ;
système voiles-dalles avec poutres ceintures (périphériques) ;
système voiles-dalles avec linteaux.
On a utilisé le logiciel Autodesk Robot Structural 2016 pour modéliser et interpréter les
résultats des trois variantes.
IV.1. VARIANTE 1 : SYSTÈME VOILES –DALLES
C’est un plancher à sous-face horizontale, sans aucune retombée de poutres ; les planchers
s’appuient directement sur des voiles porteurs qui reprennent les charges et surcharges
apportées par les planchers et participent au contreventement vis-à-vis des actions horizontales
(séisme et vent).
La Figure IV.1 ci-après illustre la structure de notre projet à côté d’une structure réelle en
voiles porteurs et dalle pleine.
Figure IV.1 : Structure en voiles porteurs et dalles pleines seule
31
IV.1.1. Prédimensionnement des voiles
Les dimensions des voiles doivent satisfaire les conditions suivantes :
e15cm
 e : épaisseur du voile
 hl 
e Avec : hl : hauteur libre d' étage
 20 L : longueur du voile

L 4e

Figure IV.2: Coupe de voile en élévation
Dans notre projet, la hauteur libre de l’étage est la même dans tous les étages ; donc :
hl=340-20 =320 cm
320
e  16 cm
20
On adopte pour tous les voiles une épaisseur de : e = 20 cm
IV.1.2. Disposition des voiles
Il faut que les voiles soient placés de telle sorte que l’excentricité soit minimale.
Après plusieurs essais, on a opté pour la disposition des voiles représentée ci-dessous (Figures
IV.3) et qui sera utilisée pour tous les systèmes (les 03 variantes).
Figure IV.3: Disposition des voiles
32
IV.1.3. Choix de la méthode de calcul
Le calcul des efforts sismiques peut être mené suivant trois méthodes :
 par la méthode statique équivalente ;
 par la méthode d’analyse modale spectrale ;
 par la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.
Vu que notre bâtiment est à usage d’habitation (groupe d’usage 2), situé à Oran (Zone IIa) et
atteint 34 m, la méthode statique équivalente n'est pas applicable selon l'article 4.1.2 du
RPA99V2003.
La méthode qu'on va utiliser est la méthode dynamique modale spectrale qui consiste à
déterminer les modes propres de vibrations de la structure ainsi que leurs natures (mode de
translation et mode de rotation).
IV.1.4. Comportement dynamique de la structure
Selon [RPA99-Article 4.3.4.a] le nombre de modes à prendre en compte est tel que la somme
des coefficients de participation de ces modes soit au moins égale à 90. Les résultats obtenus
sont cités dans le Tableau IV.1 ci-dessous.
Tableau IV.1 : Vérification de la participation massique et modale

Mode Période [sec] Masses Masses Masse Masse
Cumulées Cumulées Modale UX [%] Modale UY [%]
UX [%] UY [%]
1 1,38 0,06 55,41 0,06 55,41
2 1,19 65,75 56,90 65,69 1,49
3 0,95 70,61 69,49 4,86 12,58
4 0,33 83,58 71,24 12,97 1,76
5 0,29 84,54 83,29 0,96 12,05
6 0,23 85,48 86,12 0,94 2,83
7 0,14 90,60 86,86 5,12 0,74
8 0,13 91,17 91,35 0,57 4,49
9 0,10 91,44 91,99 0,27 0,65
10 0,09 94,16 92,36 2,73 0,37
Le pourcentage des participations massiques atteint les 90% dans le 7ème mode dans la
direction X et dans le 8ème mode dans les deux directions.
D’apres ce tableau, on constate que le premier mode correspond à une transaltion dans la
direction Y, avec un taux de participation égale à 55,41% ; le second mode correspond à une
rotation dans la direction Y avec un taux de 65,69 % ; les modes de vibrartions sont représentés
dans la Figures IV.4.
33
Observation des modes
1er mode : Translation vers Y 2ème mode : Translation vers X
Y Y
Z Z
X X
ème
3 mode : Torsion
Z
X
Figures IV.4 : Représentation des modes de vibrations de la 1ère variante
34
IV.1.5. Vérification sismique
IV.1.5.1. Effort tranchant à la base [Article 4.3.6]
La résultante des forces sismiques à la base VSt obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques, déterminée par la
méthode statique équivalente Vst pour une valeur de la période fondamentale donnée par la
formule empirique appropriée.
La force sismique totale Vst, appliquée à la base de la structure, doit être calculée
successivement dans deux directions horizontales orthogonales selon la formule :
A.D.Q.W
Vst 
R
A : selon le RPA99V2003, le coefficient d’accélération de zone est fonction de la zone de
sismicité et du groupe d’usage (voir Tableau IV.2).
Tableau IV. 2 : Coefficient d’accélération de zone
Zone de sismicité Groupe d’usage Coefficient d’accélération
IIa 2 0,15
D : facteur d’amplification dynamique ==> Site 2 ==> T2=0,4 s ≤ T ≤ 3s

2
 T 3
D= 2,5η, 2  :
T
η=√7/(2 + 𝜀)≥0,7 ==> 𝜀=10%(% D’amortissement) ==> η=0,763
Ti : Periode fondamentale de la structure
 3

==> Ti=min  T1  Ct.hn 4 ; T2i  0,09 hn 
 
 Li 
Ct : Contrevetement totalement par des voiles en BA ==> 0,05
Hn : Hauteur de la structure ==> 34 m
Li : Dimension du bâtiment dans la direction de calcul considérée
 34
Lx  31,30m  T2x  0,09 31,30  0,547s

==> 
Ly  26,15m  T2y  0,09 34  0,598s
 26,15
Tx  min(T1  0,719; T2x  0,547)  0,547s
==> 
Ty  min(T1  0,719; T2y  0,598)  0,598s
==> Tempirique = 0,547 s 1,3 Tempirique =0,711 s
35
 Période fondamentale de la structure

Le Tableau IV.3 ci-dessous montre comment choisir la période à considérer pour calculer le D
et V.
Tableau IV.3: Conditions de la période fondamentale de la structure

Si La période choisie
Tanalytique ≤ Tempirique T=Tanalytique
Tempirique< Tanalytique < 1,3Tempirique T=Tempirique
T analytique ≥ 1,3Tempirique T=1,3Tempirique
D'après le Tableau IV.3 la période analytique est estimé à 1,38 s

 ==> T analytique  1,3 Tempirique
la période empirique est égale à 0,547s
1,3Tempiri que  0,711s

Dans ce cas là , la période choisie est 1,3Tempirique =0,711s
 2
Dx  2,5η, T2   1,55s

3
  Tx 
==> 
2
  T2  3
Dy  2,5η,   1,46s
  Ty 
Q : facteur de qualité detrminée par la formule 1+∑61 Pq,où :
Pq : pénalité à retenir ; sa valeur est obtenue du tableau 4.4 du RPA99V2003
Tableau IV.4 : Facteur de qualité obtenue
Critère Pq
Conditions minimales sur les files de contreventement N/observe 0,05
Redondance en plan N/observe 0,05
Régularité en plan N/observe 0,05
Régularité en élévation N/observe 0,05
Contrôle de la qualité des matériaux observe 0
Contrôle de la qualité de l’exécution observe 0
Q=1,20
W : poids total de la structure ==> sous le logiciel ROBOT : 41475,74 kN

R : coefficient de comportement, donné par le Tableau 4.3 du RPA99V2003
==> 3,5 (voiles porteurs)
Le Tableau IV.5 ci-après donne les valeurs de l’effort tranchant calculés (Vstatique) et celles du
logiciel robot (Vdynamique).
Tableau IV.5 : Vérification de l’effort tranchant à la base
VSt [kN] 80%VSt[kN] Vdyn[kN] Vérification

Vdyn≥80%VSt
Sens X 3306,21 2644,97 2127,55 CNV
Sens Y 3114,24 2491,39 1967,38 CNV
36
Les conditions n’étant pas vérifiées, on doit alors les corriger en intégrant un coefficient
selon les deux sens sous le logiciel Robot :
80%Vst
 Sens X : =1,25s
Vdyn
80%Vst
 Sens Y : =1,27s
Vdyn
Le Tableau IV.6 ci-après donne les nouvelles valeurs corrigées.
Tableau IV.6 : Correction de l’effort tranchant à la base

Vdyn≥80%VSt
Sens X 3306,21 2644,97 2659,46 CV
Sens 3114,24 2491,39 2498,25 CV
IV.1.5.2. Déplacement inter-étages : Article [5.10]
L’une des vérifications préconisées par le RPA99V2003 concerne les déplacements latéraux
inter-étages. En effet, selon l’article 5.10, les déplacements relatifs d’un étage par rapport aux
étages qui lui sont adjacents ne doivent pas dépasser 1% de la hauteur d’étage.
Tableau IV.7: Vérification du déplacement inter-étages suivant les deux sens
Étage UX UY dr UX dr UY Déplacement Vérification

[cm] [cm] [cm] [cm] limite drUx;drUY≤1%he
(1%he)
RDC 0,3 0,3 0,3 0,3 3,40 CV
1 1,1 1,0 0,8 0,7 3,40 CV
2 2,1 2,0 1,0 0,9 3,40 CV
3 3,2 3,1 1,1 1,1 3,40 CV
4 4,4 4,2 1,2 1,2 3,40 CV
5 5,6 5,4 1,2 1,2 3,40 CV
6 6,7 6,6 1,1 1,2 3,40 CV
7 7,7 7,7 1,0 1,1 3,40 CV
8 8,7 8,8 1,0 1,1 3,40 CV
9 10,0 10,8 1,3 2,0 3,40 CV
On constate que tous les déplacements sont inférieurs a 1% de la hauteur de chaque étage
considéré.
37
IV.1.5.3. L’effet P-∆ : Article [5.9]
Les effets du 2° ordre (ou effet P-Δ) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
Pk Δk
θk   0.10
Vkhk
Tableau IV.8 : Vérification de l’effort P-∆ suivant X

Étage P k [kN] ∆ k [cm] V k [kN] H k [cm] θkx Vérification
θkx≤0,10
RDC 41475,74 0,3 2660,19 340 0,01 CV
1 37053,25 0,8 2603,12 340 0,03 CV
2 32720,80 1,0 2472,24 340 0,04 CV
3 28388,07 1,1 2303,89 340 0,04 CV
4 24055,35 1,2 2104,25 340 0,04 CV
5 19722,82 1,2 1874,65 340 0,04 CV
6 15389,90 1,1 1618,41 340 0,03 CV
7 11057,34 1,0 1314,59 340 0,02 CV
8 6724,48 1,0 936,94 340 0,02 CV
9 2432,74 1,3 438,71 340 0,02 CV
Tableau IV.9 : Vérification de l’effort P-∆ suivant Y

Etage P k [kN] ∆ k [cm] V k [kN] H k [cm] θky Vérification
θky≤0,10
RDC 41475,74 0,3 2498,71 340 0,01 CV
1 37053,25 0,7 2447,53 340 0,03 CV
2 32720,80 0,9 2317,93 340 0,04 CV
3 28388,07 1,1 2146,25 340 0,04 CV
4 24055,35 1,2 1959,76 340 0,04 CV
5 19722,82 1,2 1751,67 340 0,04 CV
6 15389,90 1,2 1515,51 340 0,04 CV
7 11057,34 1,1 1246,56 340 0,03 CV
8 6724,48 1,1 902,50 340 0,02 CV
9 2432,74 2,0 416,35 340 0,03 CV
Après lecture des deux tableaux ci-dessus (Tableaux IV.8 et IV.9) on constate qu’aucune valeur
de θ k n’est supérieure à 0,1. De ce fait, les effets P-∆ peuvent être négligés dans le sens X et Y.
38
IV.2. VARIANTE 2 : SYSTÈME VOILES-DALLES AVEC POUTRES CEINTURES
Dans ce système, les poutres périphériques ou ‘ceintures’ jouent le rôle de couronnement de

la construction. Elles permettent aussi à la maçonnerie de conserver sa structure dimensionnelle
et de résister aux efforts verticaux et latéraux des planchers, des murs, etc.
Elles sont dimensionnées pour absorber les efforts de traction que pourraient produire les
murs et pour répartir les charges transmises par le plancher vers les murs : ils solidarisent ainsi
ces éléments entre eux.
voiles porteurs-dalles-poutres ceintures.
Figure IV.5 : Structure en Voiles- dalles- avec poutres ceintures
IV.2.1. Prédimensionnement des poutres ceintures
Le prédimensionnement d’une poutre ceinture se fait de la même manière qu’une poutre

classique en se basant sur les conditions suivantes :
 Critère de rigidité :
 Hauteur de la poutre : d’après BAEL91
Lmax Lmax
h avec Lmax : portée maximale entre nu de la poutre
15 10
39
410 410
h ==> 27,33  h  41cm s o i t : h = 4 0 c m
15 10
 La largeur de la poutre :
0,4h  b  0,8h = = > 16  b  32cm s o i t : b = 3 0 c m
 Vérification des conditions imposées par le RPA :
b≥20 cm .......CV
h≥30 cm .......CV
h/b≤4 ..........CV
IV.2.2. Dispositon des poutres ceintures :

La Dispositon des poutres ceintures est représentée dans la Figure IV.6.
Figure IV.6: Disposition des poutres Figure IV.7 : Voiles-poutre

Cumulées UX Cumulées UY Modale UX Modale UY
[%] [%] [%] [%]
1 1,00 62,34 2,20 62,34 2,20
2 0,96 64,12 68,47 1,78 66,27
3 0,76 68,24 68,61 4,12 0,14
4 0,26 83,63 69,46 15,38 0,86
5 0,25 84,06 85,02 0,44 15,55
6 0,19 85,38 86,01 1,32 1,00
7 0,12 90,58 86,61 5,20 0,60
8 0,11 91,09 91,60 0,51 4,99
9 0,08 91,43 91,81 0,34 0,21
10 0,07 94,02 92,31 2,59 0,50
40
Le pourcentage des participations massiques atteint les 90% dans le 7ème mode dans la
D’après ce tableau, on constate que le premier mode correspond à une translation dans la
direction X, avec un taux de participation égale à 62,34% ; le second mode correcspond à une
translation dans la direction Y avec un taux de 66,27 % ; le troisième mode correspondant à une
rotation. Les modes de vibrartions sont représentées dans la Figure IV.9.
Obeservation des modes

La représentation des déformées modales de la variante 2 obtenues après analyse par logiciel
Robot est illustrée dans la Figure IV.9.
1er mode : Translation vers X 2ème mode : Translation vers Y
Y Y
Z Z
X X
3ème mode : Torsion
Z
X
Figures IV.8 : Représentation des modes de vibrations de la 2ème variante
41

IV.2.4.1. Effort tranchant à la base
D' après le tableau IV.10 la période analytique est estimé à 1,00 s

la période empirique est égale à 0,547s ==> T analytique  1,3 Tempirique

Dans ce cas la , la période choisie est 1,3 Tempirique =0,711s

Vdyn≥80%VSt
Sens x 4465,99 3572,792 2323,95 CNV
Sens y 4206,68 3365,344 2580,23 CNV
D’après le Tableau IV.11, les valeurs de l’effort tranchant ne satifont pas la condition; dans
ce cas là, on doit les corriger en intégrant un coefficient selon les deux sens :
80%Vst
 Sens X : =1,54 s
Vdyn
80%Vst
 Sens Y : = 1,31 s
Vdyn

Vdyn≥80%VSt
Sens x 4465,99 3572,792 3578,12 CV
Sens y 4206,68 3365,344 3381,02 CV
IV.2.4.2. Déplacement inter-étages

Tableau IV.13 : Vérification du déplacement inter-étages suivant les deux sens
[cm] [cm] [cm] [cm] limite dr≤1%he
(1%he)
RDC 0,5 0,4 0,5 0,4 3,40 CV
1 1,8 1,4 1,3 1,0 3,40 CV
2 3,5 2,7 1,7 1,3 3,40 CV
3 5,5 4,2 2,0 1,5 3,40 CV
4 7,7 5,9 2,2 1,7 3,40 CV
5 10,0 7,6 2,3 1,7 3,40 CV
6 12,3 9,3 2,3 1,7 3,40 CV
7 14,6 11,0 2,2 1,7 3,40 CV
8 17,2 12,7 2,6 1,6 3,40 CV
9 19,9 14,2 2,8 1,6 3,40 CV
On peut constater que tous les déplacements sont inférieurs a 1% de la hauteur de chaque
étage considéré.
42
IV.2.4.3. L’effet P-∆

Étage P k [kN] ∆ k [cm] V k [kN] H k [cm] θkx Vérification
θkx≤0,10
RDC 56024,98 0,5 3578,5 340 0,02 CV
1 50087,17 1,3 3479,45 340 0,06 CV
2 44254,93 1,7 3251,12 340 0,07 CV
3 38422,69 2 2972,49 340 0,08 CV
4 32590,45 2,2 2679,38 340 0,08 CV
5 26758,21 2,3 2394,61 340 0,08 CV
6 20925,97 2,3 2125,02 340 0,07 CV
7 15093,73 2,2 1808,4 340 0,05 CV
8 9261,49 2,6 1365,27 340 0,05 CV
9 3422,45 2,8 682,25 340 0,04 CV
Tableau IV.15 : Vérification de l’effort P-∆ suivant Y

Étage P k [kN] ∆ k [cm] V k [kN] H k [cm] θk Vérification
θkY≤0,10
RDC 56024,98 0,4 3378,84 340 0,02 CV
1 50087,17 1,0 3303,86 340 0,04 CV
2 44254,93 1,3 3112,72 340 0,05 CV
3 38422,69 1,5 2859,34 340 0,06 CV
4 32590,45 1,7 2595,70 340 0,06 CV
5 26758,21 1,7 2325,33 340 0,06 CV
6 20925,97 1,7 2036,35 340 0,05 CV
7 15093,73 1,7 1706,09 340 0,04 CV
8 9261,49 1,6 1260,36 340 0,03 CV
9 3422,45 1,6 587,63 340 0,03 CV
Après lecture du tableau ci-dessus, on remarque qu’aucune valeur de θ k n’est supérieure à

0,1. De ce fait , les effets P-∆ peuvent être négligés dans le sens X et Y.
43
IV.3. VARIANTE 3 : SYSTÈME VOILES-DALLES AVEC LINTEAUX
Dans cette 3ème variante, on a utilisé des linteaux ; qui sont placés à travers les ouvertures
telles que des portes, des fenêtres, etc. Ils sont très utilisés en raison de leur rigidité.
La fonction principale du linteau est de supporter les charges venant du dessus du mur et de
transférer sa charge sur les murs latéraux.
voiles porteurs-dalles, avec linteaux.
Figure IV.9 : Structure en voiles-dalles avec linteaux
44
IV.3.1. Dispostion des linteaux
Après plusieurs essais de disposition des linteaux, on a opté pour la disposition représentée
ci-dessous (Figure IV.11).
Figure IV.12 : Voiles-Linteau

Figure IV.11: Disposition des linteaux

Cumulées Cumulées Modale UX [%] Modale UY [%]
UX [%] UY [%]
1 0,84 67,57 0,07 67,57 0,07
2 0,80 67,57 69,58 0,00 69,51
3 0,54 71,27 70,13 3,69 0,55
4 0,23 85,03 70,53 13,77 0,41
5 0,21 85,32 85,77 0,28 15,24
6 0,15 86,18 86,13 0,86 0,36
7 0,11 91,22 86,47 5,04 0,34
8 0,10 91,50 91,43 0,27 4,96
9 0,07 91,89 91,64 0,40 0,21
10 0,07 94,46 91,91 2,57 0,27
Le pourcentage des participations massiques atteint les 90% dans le 7 ème mode dans la
D’après ce tableau, on constate que le premier mode correspond à une transaltion dans la
direction X, avec un taux de participation égale à 67,57% ; le second mode correcspond à une
translation dans la direction Y avec un taux de 69,51% ; le troisième mode correspondant à une
rotation. Les modes de vibrartions sont représentées dans la Figure IV.12.
45
Observation des modes
1er mode : Translation vers X 2ème mode : Translation vers Y
Y Y
Z Z
X X
ème
3 mode : Torsion
Z
X
Figures IV.12 : Représentation des modes de vibrations de la 3ème variante
46

IV.3.3.1. Effort tranchant à la base
D'après le tableau IV.16 la période analytique est estimé à 0,84 s
 ==> T analytique  1,3 Tempirique
la période empirique est égale à 0,547s

Dans ce cas la , la période choisie est 1,3Tempirique =0,711 s

Vdyn≥80%VSt
Sens X 3368,97 2695,176 2336,98 CNV
Sens Y 3173,36 2538,688 2458,54 CNV
D’après le Tableau IV.12, les valeurs des efforts tranchants nesont satisfaisantes ; dans ce cas
là on doit les corriger en intégrant un coefficient selon les deux sens :
80%Vst
 Sens X : =1,16 s
Vdyn
80%Vst
 Sens Y : =1,04 s
Vdyn

Vdyn≥80%VSt
Sens X 3368,97 2695,176 2711,00 CV
Sens Y 3173,36 2538,688 2556,84 CV
IV.3.3.2. Déplacement inter-étages
Tableau IV.19 : Vérification du déplacement inter-étages suivant les deux sens
[cm] [cm] [cm] [cm] limite dr≤1%he
(1%he)
RDC 0,3 0,2 0,3 0,2 3,40 CV
1 0,9 0,7 0,6 0,5 3,40 CV
2 1,7 1,4 0,8 0,7 3,40 CV
3 2,6 2,1 0,9 0,8 3,40 CV
4 3,5 2,9 0,9 0,8 3,40 CV
5 4,4 3,7 0,9 0,8 3,40 CV
6 5,2 4,5 0,9 0,8 3,40 CV
7 6,0 5,2 0,8 0,7 3,40 CV
8 6,8 5,9 0,8 0,7 3,40 CV
9 7,9 6,7 1,1 0,8 3,40 CV
On peut constater que tous les déplacements sont inférieurs a 1% de la hauteur de chaque
étage considéré.
47
IV.3.3.3. L’effet P-∆

θkx≤0,10
RDC 42263,10 0,3 2711,73 340 0,01 CV
1 37745,58 0,6 2655,49 340 0,03 CV
2 33331,96 0,8 2528,38 340 0,03 CV
3 28918,12 0,9 2362,40 340 0,03 CV
4 24504,27 0,9 2160,04 340 0,03 CV
5 20090,62 0,9 1922,18 340 0,03 CV
6 15676,58 0,9 1652,20 340 0,03 CV
7 11262,94 0,8 1330,19 340 0,02 CV
8 6848,92 0,8 934,94 340 0,02 CV
9 2476,28 1,1 432,90 340 0,02 CV
Tableau IV. 21 : Vérification de l’effort P-∆ suivant Y

θky≤0,10
RDC 42263,10 0,2 2557,20 340 0,01 CV
1 37745,58 0,5 2515,60 340 0,02 CV
2 33331,96 0,7 2402,29 340 0,02 CV
3 28918,12 0,8 2241,22 340 0,02 CV
4 24504,27 0,8 2052,98 340 0,02 CV
5 20090,62 0,8 1831,70 340 0,02 CV
6 15676,58 0,8 1571,29 340 0,02 CV
7 11262,94 0,7 1267,75 340 0,02 CV
8 6848,92 0,7 888,64 340 0,01 CV
9 2476,28 0,8 383,98 340 0,01 CV
On constate aussi qu’aucune valeur n’est supérieure à 0,1. De ce fait , les effets P-∆ peuvent
être négligés dans le sens X et Y.
48
IV.4. CHOIX DE LA VARIANTE
Dans le Tableau IV.2, les valeurs de la période et de la participation modales des trois variantes
sont reprises en vue de leur comparaison et choix final de la variante du bâtiment.
Tableau IV.22 : Récapitulatif des résultats et comparaison des trois variantes
Participation modale
Variante Période Mode 1 : Mode 2 : Mode 3 :
Translation Translation Torsion
1 - Voiles-dalles 1,38 55,41 65,69 12,58
> < < >
2 - Voiles-dalles-poutres 1,00 62,34 66,27 4,12
> < < >
3 - Voiles-dalles-linteaux 0,84 67,57 69,51 3,69
De ce tableau, on conclut que :
les trois 03 systèmes structurels répondent aux exigences du RPA ; ce qui confirme
l’adaptation de ces trois systèmes en Algérie ;
la variante voiles-dalles-linteaux donne une période idéale et un comportement
(participation modale) idoine.
Il est à noter qu’actuellement l’organisme du contrôle CTC rédige un guide de calcul pour le
système voiles porteurs dalles pour uniformiser la méthodologie du traitement de ces dernières.
IV.5. CONCLUSION
L’étude dynamique a montré que le système voiles porteurs demande beaucoup d’attention
par rapport aux autres systèmes structurels. La satisfaction de toutes les exigences n’est pas une
chose aisée ; Nous avons opté pour une seule disposition des voiles pour les trois systèmes, tout
en nous assurant que ces derniers vérifient toutes les conditions imposées par le RPA99V2003.
Pour les chapitres suivants du document, nous allons donc adopter pour notre bâtiment le
3ème système (structure voiles-dalles-linteaux), car celui-ci d’une part, est plus avantageux du
point de vue économique par rapport au système voiles-dalles-poutres ceintures (moins de
béton et acier) et d’autre part, résistant par rapport aux deux autres systèmes (les deux première
variantes).
49
ÉTUDE STRUCTURELLE
CHAPITRE V
CHAPITRE II
FERRAILLAGE DES ÉLÉMENTS STRUCTURAUX

ÉTUDE STRUCTURELLE CHAPITRE V : FERRAILLAGE DES ÉLÉMENTS STRUCTURAUX
INTRODUTION
Dans ce chapitre, nous allons procéder à la détermination des ferraillages des éléments
structuraux du bâtiment (voiles et linteaux) en respectant les différentes normes et critères
décrits respectivement dans le RPA99V2003 et le BAEL 91. Les sollicitations des différentes
combinaisons de charges sont obtenues à l’aide du logiciel Robot Structural Analysis 2016.
V.1. ÉTUDE DES VOILES
V.1.1. Combinaisons d’actions
Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des sollicitations et des

déformations de calcul sont données au Tableau V.1.
Tableau V.1 : Combinaisons d’actions du voile

Norme Situation Combinaison
BAEL 91 Durable ou transitoire 1,35G+1,5Q G+Q
RPAV2003 Accidentelle G+Q±E 0,8G±E
V.1.2. Prescriptions imposées par le RPA99V2003

Selon l’article 7.7.4, le calcul se fera dans pour des bandes verticales de largeur d :
d≤ min (he/2, 2lc/3)
Les prescriptions du ferraillage des voiles sont décrites ci-dessous:
a. Aciers verticaux
Le ferraillage vertical sera disposé de telle sorte qu’il reprendra les contraintes dues à la
flexion composée et ceci en tenant compte des prescriptions exigées par le RPA99V2003 d’écrites
ci-après :
l’effort de traction engendré dans une partie du voile devra être pris en totalité par les
armatures. Leur pourcentage minimal vaut 0,2% de la section horizontal de béton
tendue ;
les barres verticales des zones extrêmes devraient être accrochées par des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile ;
les barres verticales du dernier niveau doivent être menues de crochets à la partie
supérieure ;
à chaque extrémité du voile, l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur
1/10 de la langueur de voile ; cet espacement est au plus égale à 15cm.
si des efforts importants de compression agissent sur l'extrémité, les barres verticales
doivent respecter les conditions imposées aux poteaux.
b. Aciers horizontaux
Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de
10.
51
c. Règles communes
le pourcentage minimum d'armatures verticales et horizontales des voiles est donné
comme suit :
 globalement dans la section du voile : 0,15 %
 en zone courante : 0,10 %
l'espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite
des deux (2) valeurs suivantes :
 St  1,5 a
 St  30cm
les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins 04 épingles au mètre
carré. Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers
l'extérieur ;
le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l'exception des zones
d'about) ne devrait pas dépasser 1/10 de l'épaisseur du voile ;
les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
 40 pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des
efforts est possible ;
 20 pour les barres situées dans les zones comprimées sous l'action de toutes
les combinaisons possibles de charges.
V.1.3. Ferraillage des voiles
Le ferraillage des voiles consiste à déterminer les armatures en flexion composée sous l’action
des sollicitations.
Pour le détail de calcul du ferraillage, on a choisi le voile ayant une hauteur de 3,40 m et une
largeur de 5,30 m (voir figure V.1). Le ferraillage du voile se fera pour les 04 zones suivantes :
 Zone 1 : RDC
 Zone 2 : 1er au 3ème
 Zone 3 : 4ème au 6ème
 Zone 4 : 7ème au 9ème
Figure V.1 : Position du voile
52
V.1.3.1. Sollicitations des voiles
Les sollicitations des voiles déterminées à l’aide du logiciel Robot des voiles figurent au Tableau V.2.
Tableau V.2 : Sollicitations tirées du logiciel Robot des voiles

Cas Mmax==> Ncor Nmin==> Mcor Nmax==> Mcor Vmax
Mmax[kN.m] Ncor[kN] Nmin[kN] Mcor[kN.m] Nmax[kN] Mcor[kN.m] Vmax [kN]
Zone 1 5800 -2189 1657 1039 -5979 601 968
Zone 2 3621 -2605 899 195 -4552 493 806
Zone 3 1436 -1681 263 100 -2084 458 647

Zone 4 579 -725 60 33 -983 282 336
Combinaison G+Q-EY 0,8G+EX G+Q-EX G+Q-EY
Remarques :
 les moments et efforts tranchants tirés du logiciel sont en valeur absolue ;
 les conventions de signe pour les panneaux de robot sont : (-) pour compression et (+)
pour traction.
V.1.3.2. Caractéristiques géométriques du voile
Tableau V.3 : Caractéristiques géométriques du voile

Inertie du voile e v .L v 3
Iv   2,48 m4
12
Surface en plan du voile S v  e v .L v  1,06 m2
Position de l’axe neutre Lv

Yv   2,65 m
2
53
V.1.3.3. Ferraillage (Zone 1)
V.1.3.3.1. Armatures verticales
1) Cas 1: Mmax =5800 kN.m ; Ncor=-2189 kN
Ncor Mmax .Yv

σ1    8259,5 kN/m²
Sv Iv

N M Y
σ 2  cor  max. v  4129,3 kN/m²
Sv Iv
 La section est partiellement tendue.
 Calcul de la longueur de la zone comprimée Lc :
σ2
Lt  Lv  1,77 m
σ1  σ2
Figure V.2 : Contraintes dans le voile (1er cas)
L c  L v  L t  3,53m
h 2 
d  min e , L c   1,7 m
 2 3 
 Calcul de σ2’ :
σ2 ' σ
tgα   σ 2 '  tgαL t  d  2 .L t  d  155,86 kN/m 2
Lt  d Lt
e v .d3 d
Iv '   0,082 m4 ; S v '  e v .d  0,340 m2 ; Yv '   0,85 m
12 2
 Sv
N0  2 σ 2 'σ 2   728,52 kN M d
  e 0  0  0,263m   0,28m  (SET)
I '
M0  v σ 2 'σ 2   191,40 kN.m N0 6
 2Yv
La section est entièrement tendue (pour la zone de d) car N 0 est un effort de traction et le
centre de pression se trouve à l’intérieur des armatures.
A cet effet, on aura deux nappes d'armatures dont leurs sections seront comme suit :
N 0 .e a N0
A1  A2   A1
d  c'.σ s fe
avec :
 ea : la distance entre le centre de pression c et le centre de gravité des armatures les plus
tendues ;
A
 (d-c) : la distance entre le centre de gravité des armatures A1 et A2.
d 1
d
e a   c  e 0 Avec : c  5 cm e a  0,537 m 1,70 m
2
A 1  4,74 cm² A 2  9,97 cm² AC1  A1  A2  14,71 cm² c A

0,20 m
Figure V.3 : Section de calcul
54
Armature minimale
Amin1RPA=0,20%.ev.d =6,8 cm² At1=max (Ac1,Amin1RPA)=14,71cm²
2) Cas 2: Nmin =-1657 kN ; Mcor=1039 kN.m
e v .L v 3 Lv
 2,48 m 4 ; S v  e v .L v  1,06 m ; Yv   2,65 m
2
Iv 
12 2
Nmin Mcor .Yv
σ1    453,6 kN/m²
Sv Iv
N M .Y
σ 2  min  cor v  2672,9 kN/m²
Sv Iv
 La section est entièrement tendue.

 Sv Figure V.4 : Contraintes dans le voile (2ème cas)
N0  2 σ 1  σ 2   1657 kN
 I
M0  v σ 1  σ 2   1039 kN.m
 2Yv
L' effort N est un effort de traction


 Mcor Lv
e 0  N  0,627m  6  0,88m
 min
d
e a   c  e 0  1,97 m avec c  0,05m
2
A1 12,45 cm² A2  20,69 cm²
Ac2  A1  A2  33,14 cm²
Armature minimale
Amin2RPA=0,20%.ev.Lv =21,20 cm² At2=Max (Ac2, Amin2RPA)=33,14 cm²
55
3) Cas 3: Nmax =5979 kN ; Mcor=601 kN.m
Nmax Mcor .Yv

σ1 
  6282,76 kN/m²
 Sv Iv
N M Y
σ 2  max  cor. v  4998,37 kN/m²
Sv Iv
 La section est entièrement comprimée

h 2 
d  min e , L c   1,7 m
 2 3 
σ 1  σ 2 .d
σ2 '  σ2   5410,34 kN/m²
Lc
Figure V.5 : Contraintes dans le voile (3ème cas)
ev .d3
Iv '   0,082 m4
12
Sv '  ev .d  0,340 m2
d
Yv '   0,85 m
2
 S
N0  v σ 2 'σ 2   1769,48 kN
 2
 I '
M0  v σ 2 'σ 2   19,87 kN.m

 2Yv
L' effort N est un effort de compession

 M0 d  SEC
e 0  N  0,01m  6  0,28m
 0
L 0,85
L f  0,7.he  2,38 m λ  3,46 f  41,17  50 α 2
 0,67
ev  λ 
1  0,2 
 35 
N0
Br'  d.e v  2  3060 cm² σ0   5,2 MPa
e v .d
γ s  σ 0 .e v .d Br'.fc 28 
A .    106,83 cm²  0
fe  α γ b 
Le béton résiste bien à la compression ; la section d’acier sera celle exigée par le RPA
Amin3RPA=0,15%.ev.d =5,1 cm².
56
V.1.3.3.2. Armatures horizontales
Vérification la contrainte de cisaillement
D’après [RPA99V2003-art 7.7.2], la contrainte de cisaillement dans le béton du voile doit

être limitée comme suit :
 1,4.V
τ b 
τ b  τ Avec :  e v .d
τ  0,2.fc
 28
V: contrainte de cisaillement maximale obtenue par le logiciel Robot : 968 kN
1,4.968.10 3
τb   2,21 MPa  τ  0,2.30  6 MPa ==> condition vérifiée.
0,2.0,9.3,4
Calcul de l’armature
Ah τb τ .e .S
  A h  b v t Avec S t  min1,5e v ; 30cm  20 cm
e v .S t 0,8.fe 0,8.fe
2,21.20.20
Ah   2,21 cm²
0,8.500
Ahmin  0,15%.e v .L v  15,9 cm²
V.1.3.4. Espacements
Zone courante : Sc ≤ min (1,5.ev ; 30)= 20 cm

S
Zone d’about : Sa= c  10 cm
2
V.1.3.5. Armatures selon calcul
Au Tableau V.4 ci-après sont récapitulées la nature de section et les différentes armatures.
Tableau V.4 : Armature obtenue du voile par zone

ZONE CAS Nature de Armatures [cm²]
section AU[cm²] Amin[cm²] Amax[cm²] AH[cm²]
1 SPT 14,71 6,80 14,71
1 2 SET 33,14 21,20 33,14 15,9
3 SEC 0 5,1 5,1
1 SEC 0 5,1 5,1
2 2 SET 17,98 21,20 21,20 15,9
3 SEC 0 5,1 5,1
1 SEC 0 5,1 5,1
3 2 SET 5,26 21,20 21,20 15,9
3 SEC 0 5,1 5,1
1 SEC 0 5,1 5,1
4 2 SET 1,20 21,20 21,20 15,9
3 SEC 0 5,1 5,1
57
V.1.3.6. Armatures minimales
Les armatures minimales du voile exigée par les règlements sont quant à elles données dans
le Tableau V.5.
Tableau V.5 : Armature minimale du voile exigée par les règlements
BAEL 91 RPA99V2003
 0,2.e v .L v 8.e v  L v  Zone courante Zone d’about
A min  max  ;
 100 100  A min  0,10%.e v .L v A min  0,15%.e v .L v
44[cm²] 10,6[cm²] 15,9[cm²]
V.1.3.7. Armatures finales
Af=max(ABAEL,ARPA,Amax) =44[cm²]
V.1.3.8. Choix des armatures
Tableau V.6 : Choix des barres du voile

Armatures verticales Zone courante Zone d’about
22HA12/nappe 10HA16/nappe
Atotale=44,97[cm²]
Armatures horizontales 16HA12
V.1.3.9. Schéma de ferraillage
Figure V.6 : Schéma de ferraillage du voile
58
V.2. ÉTUDE DES LINTEAUX
V.2.1. Sollicitation dans les linteaux
Les linteaux seront calculés en flexion simple ; ils reprennent les moments fléchissants, les
efforts tranchants dus aux charges permanentes et aux charges d’exploitations ainsi qu’à l’action
du séisme (voir Tableau V.7 ci-après).
Tableau V.7 : Sollicitations des linteaux
Effort tranchant (T) Ts+Tc Ts : Effort tranchant dû au séisme
Moment fléchissant Ms+Mc Tc: Effort tranchant dû aux charges (G+Q)
Ms: Moment fléchissant dû au séisme
Mc: Moment fléchissant dû aux charges (G+Q)
V.2.2. Prescriptions imposées par le RPA99V2003

En se basant sur [RPA99V2003-articles 7.7.2 et 7.7.3] nous avons ci-après résumé le
cheminement de calcul des linteaux :
1,4V
b    b  0,2 fc28
b0 .d
Cas 1 Cas 2
 b  0,06 fc28  b  0,06 fc28
V
Armatures diagonales 0 AD 
2.fe .sinα
Armatures diagonales
Armatures longitudin ales A1 

M A1 , A1 '  0,0015.b.h Armatures longitudin ales
Z . fe
τ b  0,025fc28 : A t  0,0015.b.S Armatures transvers ales

Armatures transvers ales τ b  0,025fc28 : A t  0,0025.b.S
l Ac  0,002.b.h Armatures courantes

λg 
h 1
>1
A t .fe .Z
linteau long S
V
≤1
linteau court A t .fe .l
S
V  A t .fe
Armatures courantes Ac  0,002.b.h
59
V.2.3. Ferraillage des linteaux
Les linteaux se ferraillent à la flexion simple sous l’action des sollicitations. Pour le détail de
calcul du ferraillage, on a choisi deux type de linteaux les plus sollicités et qui ont donné des
armatures différentes. La position des deux linteaux est illustrée dans la Figure V.7.
Les résultats obtenus pour les autres linteaux sont résumés dans le Tableau V.11.
Type 2
Type 1
Figure V.7 : Position des deux linteaux
V.2.3.1. Caractéristiques géométriques des linteaux les plus sollicités :
Tableau V.8 : Caractéristiques géométrique des deux linteaux
Hauteur
hL=0,60m hL=0,60m
Largeur
LL=2,72 m LL=3,45 m
Épaisseur
eL=0,20 m eL=0,20 m
60
Tableau V.9 : Sollicitations des linteaux tirées du logiciel Robot
Linteau Hauteur[m] Épaisseur[m] Largeur[m] Effort tranchant [kN] Moment [kN.m]

1 0,60 0,20 2,72 161,34 39,43
2 0,60 0,20 2,95 262,18 72,05
3 0,60 0,20 3,45 127,59 61,39
4 0,60 0,20 3,55 96,59 33,38
5 0,60 0,20 3,60 54,67 16,51
6 0,60 0,20 3,70 107,42 14,48
7 0,60 0,20 3,90 122,43 40,41
V.2.3.2. Détails de calcul

i.Linteau N°1
i.1. Vérification la contrainte de cisaillement
 1,4.V V : effort de cisaillement maximale obtenue par le logiciel Robot

τ b 
τ b  τ Avec :  e L .d eL : épaisseur du linteau
τ  0,2fc
 28
d : 0,9h avec h : Hauteur du linteau
1,4.161,34.10 3
τb   2,09 MPa  τ  0,2.30  6 MPa
0,2.0,9.0,6
i.2. Ferraillage du linteau
Pour ce cas, on doit disposer les ferraillages diagonaux, longitudinaux, transversaux et en zone
courante (armatures de peau) car : τb  2,09 MPa  0,06fc28  1,8 MPa
===> Cas 2 du cheminement.
i.2.1. Calcul des armatures diagonales
h  2d'
tgα   0,205 avec d'  2 cm α  11,63
L
V
Ad   8 cm² A d minRPA  0,0015.eL .hL  1,8 cm²
2.fe .sinα
Ad  max Ad ; AdRPA   8 cm²
i.2.2. Calcul des armatures longitudinales
A L , A L '  0,0015.e L .h L A L , A L '  0,0015.20.60  1,8 cm²
i.2.3. Calcul des armatures transversales
τb  2,09 MPa  0,025fc28  0,75MPa
61
hL
A t  0,0025.eL .S Avec : S  A t  0,0025.20.15  0,75 cm²
4
i.2.4. Calcul des armatures courantes
A c  0,002.eL .hL A c  0,002.20.60  2,4 cm²
ii.Linteau N°3
ii.3. Vérification de la contrainte de cisaillement
1,4.127,59.103
τb   1,65 MPa  τ  0,2.30  6 MPa
0,2.0,9.0,6
ii.4. Ferraillage du linteau
Pour le cas du linteau 3, on doit disposer les ferraillages longitudinaux, transversaux et en zone
courante (armatures de peau) τb  1,65 MPa  0,06fc28  1,8 MPa
===> Cas 1 du cheminement.
ii.4.1. Calcul des armatures longitudinales
Les aciers longitudinaux inférieurs et supérieurs sont calculés par la formule :

M
AL  avec : Z = h-2d' (d' est la distance d'enrobage) M: moment dû à l'effort tranchant (V)
Z.fe
1,4.61,39. 10
AL   3,06 cm² A Lmin  0,0015. 20. 60  1,8 cm²
(0,6  2.0,02). 500
A L  max A L ; A Lmin   3,06 cm²
ii.4.2. Calcul des armatures transversales
L A t .fe .Z h
λg   5,75  1  linteau long S avec S 
h V 4
0,15.1,4. 127,59.10
At   0,97 cm²
(0,6  2.0,02). 500
τ b  1,65MPa  0,025fc28  0,75MPa
A tmin  0,0025.eL .S A tmin  0,0025.20.15  0,75 cm²

A t  maxA t ; A tmin   0,97 cm²
ii.4.3. Calcul des armatures courantes
A c  0,002.eL .hL A c  0,002.20. 60  2,4 cm²
62
La classification de tous les linteaux et leurs armatures en utilisant le cheminement de calcul

sont données respectivement dans le Tableau V.10 et le Tableau V.11 suivants.
Tableau V.10 : Récapitulatif des vérifications des linteaux
Linteau τb[MPa] τ͞b[MPa] Vérification de la 0,06fc28[MPa] Cas

N° contrainte de
cisaillement
1 2,09 6 Vérifiée 1,8 2

2 3,46 6 Vérifiée 1,8 2
3 1,65 6 Vérifiée 1,8 1
4 1,26 6 Vérifiée 1,8 1
5 0,71 6 Vérifiée 1,8 1
6 1,39 6 Vérifiée 1,8 1
7 1,59 6 Vérifiée 1,8 1
Tableau V.11 : Récapitulatif des armatures obtenues des linteaux
Linteau AD [cm²] AL [cm²] AT [cm²] AC [cm²]

1 8 1,8 0,75 2,4
2 14,06 1,8 0,75 2,4
3 0 3,06 0,97 2,4
4 0 1,8 0,75 2,4
5 0 1,8 0,45 2,4
6 0 1,8 0,81 2,4
7 0 2,02 0,92 2,4
V.2.3.3. Choix des barres :
Le choix des barres de ferraillage pour les 02 cas de linteaux est donné respectivement dans
le Tableau V.12 et le Tableau V.13 ci-après.
Tableau V.12 : Ferraillages adoptés pour le linteau N°1
Acalculée [cm²/ml] Aappliquée [cm²/ml] Barre

Armatures
AD 8 8,04 4HA16
AL 1,8 2,26 2HA12
AT 0,75 1,01 2HA8
AC 2,4 3,39 3HA12
Tableau V.13 : Ferraillages adoptés pour le linteau N°3
Acalculée [cm²/ml] Aappliquée [cm²/ml] Barre

Armatures
AL 3,06 3,08 2HA14
AT 0,97 1,01 2HA8
AC 2,4 3,39 3HA12
63
V.2.3.4. Schémas de ferraillage
Linteau N°1
Coupe A-A
Figure V.8 : Schéma de ferraillage du 2ème cas de linteau (N°1)
Linteau N°3
Coupe A-A
Figure V.9 : Schéma de ferraillage du 1er cas de linteau (N°3)
CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons procédé au calcul du ferraillage des éléments structuraux en
respectant les différents normes et critère décrits dans le RPA99v2003 et BAEL91. Nous avons
alors remarqué que les sections d’armatures minimales des voiles imposées par les règlements
sont importantes par rapport aux résultats obtenus par la méthode analytique (contrainte). Nous
avons aussi déduit que la longueur des linteaux est déterminante pour la manière de ferrailler.
64
ÉTUDE STRUCTURELLE
CHAPITRE VI
CHAPITRE I
ÉTUDE DE L’INFRASTRUCTURE
ÉTUDE STRUCTURELLE CHAPITRE IV : ÉTUDE DE L’INFRASTRUCTURE
INTRODUTION
Dans cette dernière partie de l’étude structurelle, nous allons étudier la partie inférieure du
bâtiment (les éléments porteurs de l’infrastructure : voiles périphériques, radier) qui ont pour
objectif de prendre toutes les différentes charges apportées par la superstructure.
Les sollicitations appliquées à ces éléments sont déterminées par le logiciel Robot Structural
Analysis.
VI.1. ÉTUDE DES VOILES PÉRIPHERIQUES
Le voile périphérique fonctionne comme un mur de soutènement assurant à la fois

l’encastrement de la structure et la résistance contre la poussée des terres.
D’après [RPA99V2003-art 10.1.2] ces voiles doivent avoir les caractéristiques minimales ci-
dessous :
o épaisseur ≥15cm ;
o les armatures sont constituées de deux nappes ;
o le pourcentage minimum des armatures est de 0,10%.
VI.1.1. Dimensionnement des voiles périphériques
 Hauteur libre du sous-sol :

He=306-20 = 286 cm
 Épaisseur des voiles :

286
e  14 ,3 cm On adopte une épaisseur de 20 cm.
20
VI.1.2. Combinaison d’action
 ELU :
Qu=1,35Pt+1,5Pr
 ELS :
Qser=Q+P
avec :
Pt : la contrainte engendrée par la poussée des terres ;
Pr : la contrainte engendrée par la poussée du remblai.
VI.1.2.1. Calcul de la poussée des terres
Pt  γd .h.A  17 kN/m²
avec :
γ d  poids spécifique du remblai (18 kN/m 3 )
h  hauteur du mur voile (2,86 m)
π φ 
A  coefficient de poussée (tg²   avec φ30   0,33)
4 2 
66
VI.1.2.2. Calcul de la poussée des remblais
Pr  pd.A  1,65kN/m²
avec :
p d  surcharge du remblai (5 kN/m 2 )
 ELU :
Qu= (1,35P t+1,5Pr).1= 25,43 kN/ml
 ELS :
Qser= (Q+P).1= 18,65 kN/ml
VI.1.3. Calcul des sollicitations
Le voile périphérique est sollicité en flexion simple. Il est calculé comme une dalle pleine.
On étudiera le panneau le plus défavorable, de dimension (2,86x4,30) m².
L 2,86
ρ x   0,66  0,4 ==> le panneau travail suivant les deux sens.
L y 4,30
 ELU :
M0x= µx.Qu.Lx² µx= 0,0737 M0x= 15,33 kN.m
M0y= µy .Mox µy = 0,3753 M0y = 5,75 kN.m
 ELS :
M0x= µx.Qser.Lx² µx= 0,0792 M0x= 12,08 kN.m
M0y= µy .Mox µy = 0,5351 M0y = 6,46 kN.m
VI.1.4. Calcul des armatures
Pour le calcul des armatures, on prend : Pour les armatures minimales, on prend :
en travée : Mt= 0,75M0 Selon BAEL : 0,23.b.d.ft/fe
en appui : Ma= -0,5M0 Selon RPA : 0,10%.b.e
Tableau VI.1: Armatures du voile périphérique

Sens X Sens Y
En travée En appui En travée En appui
ELU
Moment [kN.m] 11,50 7,67 4,31 2,88
Au [cm²/ml] 1,53 1,01 0,57 0,38
ELS
Moment [kN.m] 9,06 6,04 4,86 3,23
Aser [cm²/ml] 2,42 1,6 1,29 0,86
Armatures minimales [cm²/ml]
BAEL91 RPA99V2003
2 2
Armatures adoptées
4HA10 4HA10 4HA10 4HA10
67
VI.1.5. Espacement
S t  min(3e;33cm)
S t  min(60;33)  30cm
b  4S t  4φ
b  4φ
St   24 cm
4
VI.1.6. Schéma du ferraillage
4HA10/ml St=24 cm
Figure VI.1 : Ferraillage du voile périphérique
68
VI.2. JUSTIFICATION DU TYPE DE FONDATION (RADIER)
Le radier est une fondation superficielle travaillant comme un plancher renversé, considéré
comme infiniment rigide et soumis à la réaction uniforme du sol.
Notre ouvrage étant réalisé en voiles porteurs, avec un taux de travail admissible du sol
d’assise qui est égal à 02 bars, il y a lieu de projeter des fondations superficielles :
soit de type semelles filantes dans un seul sens ;

soit de type semelles filantes croisées ;
soit de type radier général.
La surface de la semelle sera déterminée en vérifiant la condition suivante :

N N
σ sol  ser  S semelle  ser
S semelle σ sol
NSer  53337,53 kN obtenu à l' aide du logicielRobot

S bâtiment  408 m²
Nser S semelle
S semelle   266,67 m²  0,65(65%)  S bâtiment  50% S semelle
σ sol S bâtiment
Vu que les voiles sont pas alignés (voir Figure VI.2 ci-après), la solution des semelles filantes
ne peut être réalisable pour ce bâtiment ; ce problème est valable même pour le cas du radier
avec libage. Ce qui nous amène à opter un radier épais
Figure VI.2 : Disposition des voiles
69
VI.2.1. Combinaisons d’actions à considérer
D’après [RPA99 art-10.1.4.1], les fondations superficielles sont dimensionnées selon les
combinaisons d’actions suivantes :
o G+Q+E
o 0,8 G ± E
VI.2.2. Prédimensionnement du radier
La hauteur du radier doit satisfaire les conditions suivantes :
condition forfaitaire ;
condition de rigidité ;
condition de non-cisaillement ;
condition de non-poinçonnement.
VI.2.2.1. Condition forfaitaire
L max L
 Hr  max
8 5
1,33 m  Hr  2,12 m
VI.2.2.2. Condition de rigidité
Pour que le radier soit rigide, il faut que :
π.L e 4.E.I B.Hr 3

L max  avec : L e  4 ; E  3,2.10 4 MPa; I  ;
2 K.B 12
avec :
Lmax : longueur maximale de la travée de la bande considérée (10,60m) ;
Le : longueur élastique ;
E : module de déformation du béton ( 11000.3 fc 28 ) ;
I : moment d’inertie d’une bande de 1m sur radier ;
K : coefficient de raideur du sol moyen (40 MN/m²) ;
B : largeur de la section de la bande considérée ;
Hr : hauteur du radier.
48.K.L max 4
L e  Hr  3  Hr  1,98m
E.π 4
70
VI.2.2.3. Condition de non-cisaillement
D’après [BAEL art-A.5.2.2], on doit vérifier :
τu ≤ τu
avec :
τ u : contrainte tangentielle limite 0,07 fc 28 γ b ' ' fissuration préjudicia ble' '
V 
τ u : contrainte tangentielle u BAEL art - A5.1.1
 b.d 
 q .L N .L 
Vu : effort trachant calculé à ELU u max  u max 
 2 S rad .2 
Nu  73085,37 kN

S rad  408 m²  Vu  949,40 kN
L  10,60 m
 max
Vu Vu
τu   0,07 fc 28 γ b  Hr 
b.0,9Hr b.0,9. τ u
Hr  0,90 m
VI.2.2.4. Condition de non poinçonnement
fc 28
Q u  0,045.UC .Hr .
γb
Qu : charge ultime appliquée par le voile de dimension (20x265) cm² sur le radier, obtenue
par le logiciel Robot (4333,56 kN) ;
Uc : périmètre du contour cisaillé sur le plan moyen du radier.
a1  a  Hr
Uc  2.a1  b1  avec :  Uc  2.a  2.b  4Hr
b1  b  Hr
Q .γ
U .H  u b
c r 0,045.fc 28
Q .γ
2aHr + 2b + 4Hr ²  u b
0,045.fc 28
5,7Hr + 4Hr ² - 5,78  0
Δ>0
X 1 = -2,1 m X 2 = 0,68 m
 Choix final de la hauteur du radier
Pour satisfaire les quatre conditions, on prend une hauteur totale égale à : 2,00 m.
VI.2.3. Descente de charges
71
Tableau IV.2 : Descente de charges-plancher du sous-sol (salle de sport)

Dalle de sol 20 0,20 0,40
Mortier de pose 20 0,02 0,40
Cloison de séparation / / 1
Dalle B.A (radier épais) 25 2,00 50
G = 52,16
Q=5
VI.2.4. Vérification de la stabilité au renversement
Selon [RPA99V2003 art-10.1.5], quel que soit le type de fondations (superficielles ou

profondes) on doit vérifier que l'excentrement de la résultante des forces verticales gravitaires
et des forces sismiques reste à l’intérieur de la moitié centrale de la base des éléments de
fondation résistant au renversement (e=M/N ≤ B/4).
Tableau VI.2: Vérification de la stabilité au renversement
M [kN.m] N [kN] e [m] B[m] B /4 [m] e≤ B/4
Sens X 59264,43 34073,53 1,7 31,50 7,88 CV

Sens Y 55768,67 34073,53 1,6 26,35 6,59 CV
VI.2.5. Vérification des contraintes sous radier
Les contraintes sous radier sont tirées à partir de la cartographie des réactions du sol,
obtenue à l’aide du logiciel Robot Autodesk.
Figure VI.3 : Cartographie des contraintes sous radier
72
3σmax σmin
σmoy   σ sol
4
3.90,15  81,85
σmoy   88,08 Kn/m²   σ sol  200 kN/m² 
4
Les contraintes sous radier sont inférieures à la contrainte admissible du sol ; donc la
stabilité du radier est vérifiée.
VI.2.6. Ferraillage du radier
Le calcul se fait pour une bande de 01m

La fissuration est considérée comme préjudiciable.
VI.2.6.1. Détermination des sollicitations
Sous Robot, on obtient les moments sur appui et en travée dans les deux sens X et Y.
ELU: Sens X ELU: Sens Y
ELS: Sens X ELS: Sens Y

Figure VI.4 : Cartographies des moments du radier
73
Tableau VI.4 : Récapitulatif des moments aux états limites du radier
Sens X Sens Y
Mt[kN.m] Ma[kN.m] Mt[kN.m] Ma[kN.m]
ELU -380,19 233,29 -500,86 294,77
ELS -278,69 170,06 -366,30 215,15
VI.2.6.2. Détermination des armatures
Tableau VI.4 : Armatures calcilées du radier
Sens
X-X Y-Y
Travée Appui Travée Appui
ELUR
Au[cm²/ml] 4,50 2,76 5,93 3,48
ELS
Aser[cm²/ml] 7,33 4,33 9,68 5,64
Armatures minimales
ABAEL[cm²/ml] 18,84
Aadoptée[cm²/ml] 6HA20 6HA20
Espacement [cm] 15 15
CONCLUSION
Dans ce dernier chapitre nous avons calculé le ferraillage des voiles

périphériques selon RPA99v2003 et le BAEL91, à la flexion simple sous l’effet de la
poussée des terres.
Le choix du radier général a été choisi sur la base d’importance des charges de la
superstructure et les caractéristiques géotechniques du sol.
74
ÉTUDE FINANCIÈRE
CHAPITRE I
CHAPITRE III
CHAPITRE II
GÉNÉRALITÉS
ÉTUDE FINANCIÈRE CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS
INTRODUTION
L’étude financière consiste en l’estimation de l’ensemble des coûts constitutifs du montant

global de l’ouvrage. Ce coût est fonction de deux composantes principales qui sont :
la quantité de fournitures et de travaux qui interviennent dans la construction ;

les prix unitaires correspondants.
Lorsque l’on décide de construire un ouvrage, qu’il s’agisse d’une construction neuve, d’une
réfection ou de l’extension d’une construction déjà existante, une étude financière est
indispensable pour connaitre le montant estimatif des ressources financières qui doivent être
mobilisées.
Quelle que soit la nature du travail envisagé, l’estimation de sa valeur est nécessaire aussi
bien pour le client que pour l’exécutant.
Comment calculer les coûts ? Comment planifier l’exécution des tâches ? Comment organiser
le travail d’équipe ? Aucune démarche ne peut être accomplie convenablement dans le bâtiment
si ces question ne sont pas examinées et traitées avec soin.
I.1. NOTION D’UN PROJET
 D’après IPMA (International Project Management Association)
Le projet est un ensemble d’actions à réaliser pour satisfaire un objectif défini, dans le cadre
d’une mission précise, et pour la réalisation desquels on a identifié non seulement le début, mais
aussi la fin.
 D’après ISO 9000(2000)
Le projet est un processus unique, qui consiste en un ensemble d’activités coordonnées et

maitrisées comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d’atteindre un objectif
conforme à des exigences spécifiques, incluant des contraintes de délais, de couts et de
ressources.
I.2. CARACTÉRISTIQUES D’UN PROJET
Un projet réussi est un projet réalisé dans le temps imparti, avec le budget prévu et un résultat
de qualité.
Quand on doit choisir la manière d’aborder un projet, il existe trois notions fondamentales
qu’il faut connaître et évaluer : la qualité, le coût et le délai (Triangle d’or d’un projet).
Le triangle Qualité - Coût - Délai permet de représenter simplement l’état du projet en

fonction des principaux indicateurs :
le Coût - le projet coute-t-il plus cher que prévu ?

le Délai - le projet est-il en retard sur le délai prévu ?
la Qualité - les fonctionnalités demandées sont-elles développées ?
76
Qualité
Délai Coût
Figure I.1 : Triangle QCD
Ces trois points sont interdépendants, et doivent être pris en compte soigneusement. Il faut
donc comprendre qu’il existe 03 possibilités :
Rapide et pas cher => Perte en qualité
Un projet rapide et pas cher risque d’être de mauvaise qualité. C’est le type de projet le plus
souvent demandé par les clients. Cependant, ce n’est pas optimal. Cela peut être suffisant pour
des petits projets n’étant pas amenés à évoluer.
Rapide et de bonne qualité => Cher
C’est la solution parfaite. Un projet très important sera traité de manière prioritaire sur les
autres, se verra affecter plus de moyens humains et techniques. Et donc forcément, cela a un
coût important.
Bonne qualité et pas cher => Lent
Un projet pas cher, mais de bonne qualité peut prendre un certain temps à être réalisé. En
effet, afin de diminuer les coûts, les ressources ne pourront pas toujours être utilisées pour le
projet, sa priorité est plus faible, et « on y travaille quand on a du temps ». Pareil pour les
ressources techniques, qui sont disponibles d’abord pour les autres projets.
I.3. CYCLE DE VIE D’UN PROJET
Le projet passe par quatre (04) phases :
Définition
Planification
Réalisation
Clôture
Figure I.2 : Phases d’un projet
77
Définition
Un projet sera soigneusement examiné afin de déterminer si oui ou non il est opportun ou
utile et s’il est techniquement et financièrement réalisable. Au cours de cette phase, une équipe
de prise de décision déterminera si le projet peut raisonnablement être réalisé.
Planification
Dans cette étape, l'équipe de projet identifie tout le travail à faire. Les tâches du projet et les
besoins en ressources sont identifiés.
Les six (06) principales étapes d’une bonne planification sont les suivantes :
Étape 1 : Définir les objectifs du projet.
Étape 2 : Découper le projet et définir la liste des tâches.
Étape 3 : Définir l’enchainement logique des tâches.
Étape 4 : Introduire les durées de chaque tâche correspondantes.
Étape 5 : Définir et attribuer les ressources.
Étape 6 : Planifier et assurer le suivi et la réception du projet.
Réalisation
Le produit ou le service est effectivement réalisé suivant le plan prévu et en conformité avec
les exigences du demandeur.
Clôture
Lors de la fermeture définitive, ou en phase d'achèvement, l’accent est mis sur la libération
des produits finaux au client, la remise de la documentation du projet à l'entreprise, la résiliation
des contrats fournisseurs, libérant les ressources du projet, et communicant la clôture du projet
à toutes les parties.
I.4. GESTION D’UN PROJET
La gestion de projet consiste en l’optimisation des ressources disponibles sous contraintes de

coûts, délais, et performances du produit.
La gestion s’opère sur les trois champs :
la gestion du temps (délais)
la gestion des ressources (coûts, charges)
la gestion de la production (spécifications, performances)
78
Gestion du calendrier
 découpage du projet en tâches élémentaires liées les unes aux

autres ;
 planification ;
 suivi de la vie du projet et analyse d’impact sur le calendrier

des problèmes de ressources, de ré-estimation de durée et de
modification de contour.
Gestion du contenu physique et de sa qualité
 mesure de l’avancement technique de chaque tâche ;
 suivi des performances.
Gestion des coûts
 suivi des imputations (heures et achats) sur les projets ;
 élaboration d’un Coût à Terminaison (CAT).
79
ÉTUDE FINANCIÈRE
CHAPITRE III CHAPITRE I
CHAPITRE II
DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF

ÉTUDE FINANCIÈRE CHAPITRE II : DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF
INTRODUCTION
Le métré est une étape indispensable pour pouvoir construire. Cette fonction de travail, qui
s’effectue pendant la période d’appel d’offres consiste à effectuer les relevés des quantités de
matériaux, dans le but d’obtenir le coût des travaux pour la réalisation d’un ouvrage de
construction.
Le métré quantitatif estimatif est préparé par le métreur ou l’économiste de la construction

sur la base d’un projet défini et est utilisé à la fois par le maître d’ouvrage et par
les entreprises chargées de l’exécution des travaux.
II.1. MÉTRÉ ET MÉTRÉ QUANTITATIF ESTIMATIF
Le document de métré quantitatif estimatif et celui de métré sont souvent confondus ; ils
constituent pourtant deux documents différents :
 le métré, pour le calcul des quantités des différents ouvrages contenus dans un projet ;
 le métré quantitatif estimatif ou devis quantitatif estimatif, pour le calcul de ces quantités
et l’estimation des coûts totaux pour l’exécution des travaux.
Métré quantitatif
estimatif
Bordereau
Métré
des prix
Travaux
Mesures
Figure II.1 : Diagramme de relation des métrés
Pour la saisie et la rédaction d’un métré quantitatif estimatif, le métreur doit suivre une
séquence logique résultant des phases suivantes :
classification des travaux (catégories de travaux) ;

mesure des travaux (mesures et quantités) ;
évaluation des prix unitaires (prix et sous-détail des prix).
81
II.1.1. Phase 1 : classification des travaux
Le but de la classification des travaux et des ouvrages est la décomposition de la totalité de

l’ouvrage considéré dans un projet en différentes catégories. La division en catégories sera du
type suivant :
Terrassement : décapage, déblai, remblai, evacuation et transport à la décharge.
Infrastructure : béton de propreté, radier, murs voiles et voiles périphériques,escalier.
Superstructure : planchers, voiles, linteaux, escaliers, acrotère.
Maçonnerie : murs, cloisons.
Revêtement : sol, planchers, escaliers.
Enduit : murs, cloisons, plafonds.
Figure II.2 : Identification des tâches
NB : nous n’avons élaboré dans notre étude que le devis estimatif et quantitatif des gros et
seconds œuvres.
II.1.2. Phase 2 : mesure des travaux
Cette phase consiste à évaluer la juste quantité pour chaque élément du métré nécessaire à
la mise en œuvre du projet.
Nous noterons ci-après que seuls les calculs pour les volumes de terrassement ont été
détaillés ; les volumes des éléments d’infrastructure et superstructure sont tirés du logiciel
Robot ; maçonnerie, enduit et revêtement sont tirés à l’aide du logiciel Autocad ; et sont
récapitulés dans les tableaux correspondants ci-dessous.
II.1.2.1. Terrassement
II.1.2.1.1. Décapage de terre végétale
La surface de décapage de terre végétale est

égale à : 952 m²
Figure II.3 : Décapage de terre végétale du terrain
82
II.1.2.1.2. Déblais en grande masse exécutés à l’engin mécanique
Le volume du déblai est égal à :

Vdéblai = Sdéblai x [ Hs-s + HR + HB-P ]
avec :
Vdéblai : le volume du déblai
Sdéblai : la surface du déblai
Hs-s : hauteur du sous–sol
HR : hauteur du radier
HB-P : hauteur béton de propreté
Vdéblai= [(23,10.8,70)+(34.10,10)+(23,10.9,20)]
x[3,06+2+0,1]=3905,55 m3
Figure II.4 : Déblai du terrain
II.1.2.1.3. Remblais en grande masse provenant des déblais
Le volume du remblai est égal à :

Vremblai = Sremblai x [ Hs-s + HR + HB-P ]
avec:
Vdéblai : le volume du remblai
Sdéblai : la surface du remblai
Hs-s : hauteur du sous–sol
HR : hauteur du radier
HB-P : hauteur béton de propreté
Vremblai=[756,87-408]x[3,06+2+0,1]=1800,17 m3
Figure II.5: Remblai du terrain
II.1.2.1.4. Evacuation des terres
Vevacuation = [Vdéblai-Vremblai]x1,1= 2091,4 m3
NB : le coefficient 1,1 reprénsente les 10% du foisonnement des terrains considérée de notre étude.
83
II.1.3. Phase 3 : évaluation des prix unitaires
Cette phase est l’évaluation des prix unitaires, et consiste à attribuer à chaque travail, décrit
et mesuré, un prix unitaire afin de déduire le montant de chaque tâche considérée.
Les prix unitaire de notre projet, figurant dans les tableaux suivant, sont les prix unitaires
comprenant (ressources humaines, ressources matériels et matériaux) utilisés par une entreprise
étrangère travaillant en Algérie.
II.1.3.1. Terrassement
Tableau II.1 : Devis quantitatif et estimatif du terrassement

Nº DÉSIGNATION UNITÉ QUANTITÉ PRIX MONTANT
UNITAIRE (DA) (DA)
1-Terrassement
1.01 Décapage de terre végétale exécuté à M2 952,00 82,00 78 064,00
l'engin mécanique sur une épaisseur
de 25 cm, les terres étant mises en
dépôt.
1.02 Déblais en grande masse exécutés à M3 3905,55 561,00 2 191 014,00
l'engin mécanique dans terrain de
nature ferme, les terres étant mises
en dépôt.
1.03 Remblais en grande masse provenant M3 1800,17 836,00 1 504 942,00
des déblais exécutés à l'engin
mécanique.
1.04 Évacuation des terres excédentaires à M3 2315,92 1 530,00 3 543 358,00
la décharge publique, y compris
chargement et transport.
SOUS -TOTAL 1 7 317 378,00
II.1.3.2. Béton armé en infrastructure
Tableau II.2 : Devis quantitatif et estimatif de l’infrastructure

UNITAIRE (DA) (DA)
2 - Béton armé en infrastructure
2.01 Béton de propreté sous radier M3 40,80 9 500,00 387 600,00
2.02 Radier M3 816,00 38 580,00 31 481 280,00
2.03 Murs voiles et voiles M3 91,12 36 890,00 3 361 417,00
périphérique
2.04 Escaliers M3 1,64 41000,00 67 240,00
SOUS -TOTAL 2 35 297 536,00
84
II.1.3.3. Béton armé en superstructure
Tableau II.3 : Devis quantitatif et estimatif de la superstructure

UNITAIRE (DA) (DA)
3 - Béton armé en superstructure
3.01 Dalle pleine M3 847,00 35 960,00 30 458 120,00
3.02 Voiles y compris linteaux M3 484,00 38 760,00 18 759 840,00
3.03 Acrotère M3 7,00 40 600,00 284 200,00
3.04 Escaliers M3 15,00 41 170,00 617 550,00
SOUS -TOTAL 3 50 119 710,00
II.1.3.4. Maçonnerie
Tableau II.4 : Devis quantitatif et estimatif de la maçonnerie

UNITAIRE (DA) (DA)
4 – Maçonnerie
4.01 Mur double paroi de 30 cm en
M2 1762,00 2 280,00 4 017 360,00
briques creuses
4.02 Mur simple paroi de 10 cm en
M2 3820,00 1 080,00 4 125 600,00
briques creuses de 08 trous
4.03 Béton préfabriqué pour linteaux
Section de 10*20 cm Ml 464,00 808,00 374 912,00

4.04 Béton légèrement armé coulé sur place pour appuis de fenêtre
Section de 10*15 cm Ml 43,00 680,00 29 240,00
Section de 10*30 cm Ml 173,00 1 360,00 235 280,00
SOUS -TOTAL 4 8 782 392,00
II.1.3.5. Revêtements
Tableau II.5 : Devis quantitatif et estimatif du revêtement

UNITAIRE (DA) (DA)
5 – Revêtements
5.01 Revêtement en dalle de sol M2 477,00 2000,00 954 000,00
5.02 Revêtement en marbre
Pour plancher en carreaux M2 3890,00 3500,00 13 615 000,00
Pour escalier
Marches 1,30 x 0,27 U 144,00 5800,00 835 200,00
Marches 1,30 x 0,30 U 16,00 6000,00 96 000,00
Contre marches 1,30 x 0,17 U 178,00 5000,00 890 000,00
SOUS -TOTAL 5 16 390 200,00
85
II.1.3.6. Enduits
Tableau II.6 : Devis quantitatif et estimatif des enduits

Nº DÉSIGNATIONS UNITÉ QUANTITÉ PRIX MONTANT
UNITAIRE (DA) (DA)
6 – Enduits
6.01 Enduit extérieur au mortier de
ciment sur les murs extérieurs des M2 3428,64 746,00 2 557 766,00
blocs
6.02 Enduit intérieur au mortier de
M2 9873,48 580,00 5 726 618,00
ciment lisse sur les murs intérieurs
6.03 Enduit intérieur sous plafond au
M2 3672,00 620,00 2 276 640,00
mortier de ciment lisse
6.04 Enduit intérieur sous plafond au
M2 5245,65 520,00 2 727 738,00
mortier de plâtre
6.05 Enduit étanche au mortier de
M2 228,00 1 020,00 232 560,00
ciment
SOUS -TOTAL 5 13 521 322,00
Dans les Tableau II.7 et II.8 ci-après sont récapitulés les montants des devis quantitatifs
estimatifs des :
gros ouvres : terrassement, béton armé en infrastructure et béton armé en

superstructure ;
seconds œuvres ou corps d’état architecturaux : maçonnerie, revêtements et enduits.
Tableau II.7 : Devis estimatif récapitulatif des gros œuvres

Lots DÉSIGNATION MONTANT (DA)
Terrassement 7 317 378,00
Gros œuvre Béton armé en infrastructure 35 297 537,00
Béton armé en superstructure 50 119 710,00
TOTAL HT 92 734 625,00 DA
TVA (19%) 17 619 579,00 DA
TOTAL T.T.C. 110 354 204,00 DA
Tableau II.8 : Devis estimatif récapitulatif des seconds œuvres

Maçonnerie 8 782 392,00
Second œuvre Revêtements 16 390 200,00
Enduits 13 521 322,00
TOTAL HT 38 693 914,00 DA
TVA (19%) 7 351 844,00 DA
TOTAL T.T.C. 46 045 758,00 DA
86
Tableau II.9 : Devis estimatif récapitulatif des gros et seconds œuvre hors et avec taxe
Terrassement 7 317 378,00
Gros œuvre Béton armé en infrastructure 35 297 537,00
Béton armé en superstructure 50 119 710,00
Maçonnerie 8 782 392,00
Second œuvre Revêtements 16 390 200,00
Enduits 13 521 322,00
TOTAL HT 131 428 539,00 DA
TVA (19%) 24 971 422,00 DA
TOTAL T.T.C. 156 399 961,00 DA
Après une expédition sur terrain, plusieurs données en été récoltées (rendement, prix
unitaires et montant global), la comparaison des divers montants de différents projet à permit
de donner une estimation moyenne pour les différents étapes de construction à savoir gros-
œuvre, second œuvre, corps d’état techniques et VRD. Le prix des gros et second-œuvre est
estimé à environ 60% du montant total du projet, le reste de la somme (40 %) est affecté aux
corps d’état techniques (plomberie et chauffage…) et VRD (voiries, réseaux, espaces verts).
Nous pourrons estimer sommairement notre projet à la somme totale de :
156 399 961,00/0,60= 260 666 602,00 DA
NB :
 pour notre projet les 60% se décomposent en :
42 % pour les gros œuvres (structure et solidité) ;
18 % pour les seconds œuvres (habillage et confort).
 les 40 % du montant du projet se répartissent habituellement en :
30% pour le corps d’état techniques (plomberie et chauffage…)
10% VRD (voiries, réseaux, espaces verts).
18% 30%
40%
10%
42%
Gros œuvres Corps d'état architecturaux

Corps d'état techniques VRD
Figure II.6 : Décomposition en pourcentage du montant total du bâtiment par nature
87
21 904 757,00 DA
VRD
65 714 269,00 DA
Corps d'état techniques
38 693 914,00 DA
Corps d'état architecturaux
92 734 625,00 DA
Gros œuvres
Figure II.7 : Décomposition du montant total HT du bâtiment
4 161 904,00 DA
VRD
12 485 716,00 DA
7 351 844,00 DA
17 619 579,00DA
Gros œuvres
Figure II.8 : Décomposition du montant de la TVA
26 066 660,00 DA
VRD
78 199 980,00 DA
46 045 758,00 DA
110 354 204,00 DA
Gros œuvres
Figure II.9 : Décomposition du montant total TTC du bâtiment
88
ÉTUDE FINANCIÈRE
CHAPITRE III
CHAPITRE I
CHAPITRE II
PLANIFICATION AVEC MS PROJECT

ÉTUDE FINANCIÈRE CHAPITRE III : PLANIFICATION AVEC MS PROJECT
III.1. PRÉSENTATION DE MS PROJECT
Microsoft Project est un logiciel de gestion de projet, conçu pour aider un manager de projet
dans l’élaboration d’un plan, l’affectation des ressources et coûts aux tâches, le suivi des
avancements, la gestion du budget et l’analyse des charges de travail et la mise en place, le cas
échéant, de mesures de redressement.
Ce logiciel permet de :
faire la planification d’un nombre très important de tâches, en utilisant la méthode

PERT-POTENTIEL ;
tracer le diagramme de GANTT sur un calendrier d’une longue durée. Il peut
structurer les tâches sur plusieurs niveaux hiérarchiques ;
affecter les ressources, ce qui nous donne le coût global des tâches et du projet.
Avant toute planification de projet à l’aide de MS Project, il est nécessaire de définir les
actions suivantes :
lister les tâches ;

estimer la durée des tâches ;
définir les liens entre tâches et leur séquencement ;
identifier les dates contraintes.
Dans le BTP, le diagramme de Gantt est communément employé car sa lecture correspond
le plus au besoin du secteur.
Un planning est constitué généralement de deux parties accolées :
un descriptif des tâches indiquant la désignation, les dates ainsi que les durées ;
la représentation graphique de cette tâche dans le diagramme de Gantt.
Figure III.1 : Constitution d’un planning
90
III.2. LIAISONS DE TÂCHES
Il s’agit de lier les tâches entre elles selon un séquencement logique et chronologique afin de
créer un chemin entre plusieurs tâches et dégager le (s) chemin(s) critique (s). Grâce à ces
liaisons, la modification de la durée d’une tâche engendrera le déplacement dans le temps des
tâches qui lui succèdent.
Il existe quatre (04) types de liaisons, exprimées sous la forme de deux lettres :
FD • Fin-Début
DD • Début-Début
FF • Fin-Fin
DF • Début-Fin
Figure III.2 : Types de liens
Fin à début (FD) : la fin d'une action précède immédiatement le début de la suivante ;
Début à début (DD) : une tâche peut débuter dès que l'autre a débuté ;
Fin à fin (FF) : la fin d'une tâche autorise la fin de l'autre ;
Début à fin (DF) : le début d’une tâche autorise la fin de l’autre.
Le décalage de temps peut être négatif ou positif.
Exemples :
 lien entre voiles et dalle
Pour pouvoir commencer le coffrage des planchers, la mise en œuvre des éléments verticaux
doit être achevée pour le niveau qui leurs précèdent. l’ajout d’un prédécesseur sur la tâche de
plancher doit etre fait (nFD)
avec : n : numéro de la tâche des voiles.
 lien entre escalier et dalle
Le début de la mise en œuvre de l’escalier ce fait après l’achèvement de la dalle où sera

encastré la première volée ; L’exécution de l’escalier se termine en même temps que
l’achèvement du plancher qui lui succède (où sera encastré la 2 ème volée). On prend comme
exemple la mise en œuvre d’un escalier reliant le RDC et 1er étage :
début de l’escalier du 1er étage (nFD) avec : n : numéro de la tâche de la dalle du RDC.
fin de la dalle du 1er étage, c’est la fin de l’escalier du 1er étage et le début de l’escalier du
2ème étage. (nFF) avec : n : numéro de la tâche de la dalle du 1er.
91
III.3. ÉLABORATION DU PLANNING
III.3.1. Introduction des durées
Les activités (tâches) doivent être présentées dans le bon ordre de succession pour déterminer
leur durée.
On obtient la durée selon l’équation suivante :
Travail
Durée 
Capacité
avec :
 travail : la quantité de travail à réaliser (8h/j dans notre cas) ;
 capacité : le nombre (quantité) de la ressource par type de ressource (matérielle ou
humaine).
Les rendements des tâches de notre projet, figurant au Tableau III.1 ci-après, sont aussi les
rendements utilisés par l’entreprise étrangère.
Les durées déterminées sont aussi résumées dans le Tableau 1 suivant :
Tableau III.1 : Récapitulatif des rendements et durées de chaque tâche

Tâche Surface/ Rendement Agent Matériel Durée
volume
Terrassement
Décapage de 952,00 120[m²/h] 01 Pelle mécanique 01 jr
terre végétale m2
Déblai 3905,55 45[m3/h] 03 pelle mec /camion 11 jr

m3
Remblai 1800,17 70[m3/h] 02 Pelle mec /camion 04 jr
m3
Transport à la 2315,92 40[m3/h] 05 Pelle mec/ camions 06 jr
décharge m3
Béton en infrastructure
Béton de 408 m2 55[m²/h] 05 pompe/camion toupie / 01 jr
propreté vibreur
Radier 816 m3 5 [m3/h] 10 pompe/camion toupie/ 17 jr

vibreur
Murs voiles et 90,8 m3 2 [m3/h] 08 pompe/vibreur/ 06 jr
voiles camion toupie
périphériques
Escalier 10,85 m2 0,7[m²/h] 02 pompe/vibreur/camion 03 jr
92
Béton en superstructure
2
Dalle pleine 419 m 15 [m²/h] 10 pompe/vibreur 04 jr
Voiles (y compris 44,96 m3 1,5 [m3/h] 08 pompe/vibeur/camion 04 jr

linteaux)
Escalier 11,09 m2 0,7 [m²/h] 02 pompe/vibreur/camion 03 jr
Acrotère 07 m3 0,3 [m3/h] 02 pompe/vibeur/camion 03 jr
III.3.2. Données de base du planning
A titre d’exemple et de formation, nous n’avons élaboré dans notre étude que le planning des
gros-œuvre en utilisant les durées déterminées à partir :
 les quantités estimées des gros œuvres (voir Tableau II.1 ; II.2 et II.3 du chapitre II de
l’étude financière)
 des rendements de l’entreprise (Tableau III.1 de ce chapitre).
Dans ce planning nous avons considéré le début des travaux le 02 février 2019.
Nous avons fixé 8 heures par jour de travail (de 8h30 jusqu’à 17h30 avec 1h de pause), du
samedi au jeudi.
Nous avons aussi introduit les jours d’exception (voir la figure ci-après).
Figure III.3 : Jours d’exception
93
III.3.3. RÉSULTAT
Le planning général de notre projet, attaché ci-après est d’une durée globale estimée à 04 mois.
Nous pouvons aussi relever les principaux jalons suivant :
Terrassement :
- début des travaux : samedi 02/02/2019
- fin des travaux : dimanche 17/02/2019
- durée des travaux : 15 jours
Béton en infrastructure :
- début des travaux : dimanche 17/02/2019
- fin des travaux : mercredi 20/03/2019
- durée des travaux : 31 jours
Béton en superstructure :
- Début des travaux : mercredi 11/03/2019
- Fin des travaux : dimanche 09/06/2019
- Durée des travaux : 85 jours
94
CONCLUSION GÉNÉRALE
Ce mémoire nous a surtout permis d’enrichir, compléter, consolider, mettre en
pratique nos connaissances sur les différentes étapes de calcul d’une structure en
utilisant le logiciel de calcul « Robot Autodesk » et l’outil de planification « MS Project »
ainsi que sur la réglementation régissant les principes de conception et de calcul des
ouvrages dans le domaine du bâtiment.
En premier lieu, notre intérêt a consisté à mettre en pratique nos connaissances

acquises durant les cinq années d’étude. Nous avons aussi appris à nous familiariser et à
utiliser les règlements en vigueur : RPA99 v2003 et BAEL91, pour le dimensionnements
des différents éléments constituant le bâtiment.
Le choix du système de construction (voiles porteurs) était un défi pour nous, cela nous
a permis de voir à quel point ce système est avantageux non seulement pour répondre
efficacement vis-à-vis du comportement sismique, mais aussi dans le but de garder
l’aspect esthétique établi au préalable par l’architecte.
L’utilisation du logiciel MS Project nous a permis en outre de faire une planification du

délai du projet et son estimation.
Enfin, La représentation finale sous forme de planning GANTT, nous a permis une
lecture facile des étapes d’exécution de projet et de la gestion des délais.
Nous espérons que ce travail sera une référence pour d’autres projets de fin d’études
et aussi une initiation pour nous à de futures études plus élaborées dans la vie
professionnelles et dont nous pourrions alors mesurer réellement la réalisation.
VII

MÃ©moire Ines REKKAB

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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫كلية المعمارية و الهندسة المدنية‬

Soutenu le 23 juin 2019, devant le jury composé de :

M. D. KERDAL Professeur USTO-MB Président

CHAPITRE II : ÉTUDE DES ÉLÉMENTS NON STRUCTURAUX

CHAPITRE III : ÉTUDE DES PLANCHERS

CHAPITRE IV : ÉTUDE DYNAMIQUE

CHAPITRE V : FERRAILLAGE DES ÉLÉMENTS STRUCTURAUX

CHAPITRE II : DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF

CHAPITRE III : PLANIFICATION AVEC MS PROJECT

CONCLUSION GÉNÉRALE VII

 En premier lieu, à mes chers parents qui m’ont toujours

 Aux personnes dont j’aurais bien aimé la présence aujourd’hui,

Ce mémoire a eu pour objet le dimensionnement d’un bâtiment à usage d'habitation de R + 9

L’ouvrage est une structure en voiles porteurs-dalles pleines, dépourvue de poutres et

La partie financière a couvert la détermination des quantités de chaque élément nécessaire à

CHAPITRE II : ÉTUDE DES ÉLÉMENTS NON STRUCTURAUX

CHAPITRE III : ÉTUDE DES PLANCHERS

CHAPITRE V : FERRAILLAGE DES ÉLÉMENTS STRUCTURAUX

CHAPITRE VI : ÉTUDE DE L’INFRASTRUCTURE

CHAPITRE II : DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF

CHAPITRE III : PLANIFICATION AVEC MS PROJECT

CHAPITRE II : ÉTUDE DES ÉLÉMENTS NON STRUCTURAUX

CHAPITRE III : ÉTUDE DES PLANCHERS

CHAPITRE IV : ÉTUDE DYNAMIQUE

CHAPITRE VI : ÉTUDE DE L’INFRASTRUCTURE

CHAPITRE III : PLANIFICATION AVEC MS PROJECT

La portance assurée par la structure du bâtiment est constituée de deux parties :

 la superstructure ou partie se trouvant au-dessus du niveau du sol ;

Le travail a été partagé en deux parties principales :

 La première partie réservée à la structure, qui contient :

 La deuxième partie consacrée à l’étude financière, qui contient :

L’étude de ce bâtiment se fait tout en respectant les réglementations et recommandations en

CHAPITRE IV CHAPITRE III

I.1. PRÉSENTATION DU PROJET

Ce projet de fin d’études consiste à étudier et planifier un bâtiment à usage d’habitation en

le sous-sol conçu pour une salle de sport ;

zone de sismicité : Oran zone IIa [RPA 99V2003-Fig 3.1] ;

La structure 3D du futur bâtiment est donnée ci-après (Figure I.1).

Figure I.1 : Vue tridimensionnelle du bâtiment

I.2. SYSTÈME CONSTRUCTIF ADOPTÉ

Ce système présente divers avantages, à savoir :

I.3. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES DU BÂTIMENT

Tableau I.1 : Dimensions en plan

Largeur du bâtiment 26,35 m

Figure I.2 : Vue en plan

Tableau I.2 : Dimensions en élévation

Hauteur totale du bâtiment 34,5 m

Figure I.3 : Vue en élévation

I.4. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX

Le béton est défini par la valeur de sa résistance caractéristique à la compression à l’âge de 28

Tableau I.3 : Caractéristiques du béton

Plancher Voile / Linteau

Son rôle est de résister aux efforts de traction, de cisaillement et de torsion.

On dénombre deux types d’aciers utilisés pour le béton armé :

Les caractéristiques de l’acier sont figurent au Tableau I.4 ci-après.

Tableau I.4 : Caractéristiques de l’acier

Types Haute adhérence : FeE500

ELS : Fissuration préjudiciable