Memoire Bibliotheque1
Memoire Bibliotheque1
Memoire Bibliotheque1
ISI
Mémoire de fin cycle pour l’obtention du BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN
INFORMATIQUE DE GESTION
Thème :
GESTION D’UNE BIBLIOTHEQUE : CAS DE
L’INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUE
(ISI)
i
PROMOTION 2022-2023
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Avant-propos
Remerciement
Dédicace
Introduction
I. Présentation de la structure :
II. Etude de l’existant :
III. Analyse de l’existant :
IV. Modèle Conceptuel de Traitements (MCT) :
V. Modèle Conceptuel de Données :
ii
Avant-propos
Le Brevet Technicien Supérieur BTS en Informatique de Gestion est un diplôme d’Etat qui
sanctionne deux années de formation professionnelle et d’une soutenance de mémoire de
projet.
L’objectif est de fournir aux titulaires du BTS informatique de Gestion, une compétence
qui leur permettra :
D’appréhender rapidement les besoins des utilisateurs de l’outil informatique dans le
domaine de la gestion
De concevoir une application informatique de l’étude des besoins à la mise en œuvre
D’assurer tout ou une partie de l’assistance et de la formation destinées aux utilisateurs.
Ce présent document constitue le mémoire de fin d’année qui clôture mes deux années
d’études à l’Institut Supérieur d’Informatique de Keur Massar.
iii
Remerciement
C’est avec un immense plaisir que je prends mon temps pour écrire ces quelques mots à mes
sœurs, mes amis et à mes camarades de classe, à M. MAMADOU DIONEWAR FAYE, à M.
MBENGUE, à ABDOU KARIM DIA, à M. MAKHMADANE LO et à tous les professeurs
de ISI Keur Massar.
Je suis très reconnaissante à Mme NDACK GUEYE pour le temps que vous avez pris pour
m’aider à réaliser ce mémoire. Je n’aurais pas avancé aussi rapidement si vous n’avez pas été
là.
iv
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à ma chère FAMILLE, pour tous sacrifices, l’amour, la
tendresse, le soutien et les prières tout au long de mes études ;
A mes chers parent SALIF FALL et NDEYE BINTA MBAYE, pour leur attachement et
leur amour ;
A mes chères sœurs FATOU CLAIRE FALL, RAMATOULAYE FALL et AMINATA
WILANE FALL, pour l’appui et leur encouragement permanents et le soutien moral ;
v
Introduction
Dans le monde actuel, les technologies de l’information et de la communication ont
connu un développement incommensurable tel l’informatique qui est le traitement
automatique et rationnel de l’information par des machines programmables appelées
ordinateurs. En effet, ce dernier a apporté à la fonction de l’informaticien une grande
importance car il est devenu un outil d’aide à la décision et un levier de compétitivité grâce à
des logiciels qu’on peut y mettre pour faciliter la tâche à l’homme.
Ainsi, face à cette révolution des TIC et à l’explosion des supports de documents et la
masse d’information disponible, nul établissement ne peut plus se passer d’une bibliothèque.
Dès lors la présence d’une bibliothèque diplômée devient indispensable. C’est dans ce
contexte que nous avons choisi comme sujet « étude et réalisation d’une application
numérique » de la bibliothèque d’ISI (Institut Supérieur d’Informatique).
Notre étude vise à proposer une analyse destinée à l’automatisation de la gestion des
stocks de livres, la gestion des emprunts de livres, la gestion des retours et la gestion des
sanctions pour la bibliothèque d’ISI. De ce fait, nous allons faire une étude préalable suivie de
l’étude détaillée et nous finirons par la partie réalisation qui mettra en évidence le
développement de l’application en parcourant les choix technologiques et les subtilités de sa
mise en œuvre.
1
PREMIERE PARTIE:
ETUDE PREALABLE
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I. Présentation de la structure :
1. Présentation générale :
L’Institut Supérieur d’Informatique (ISI) a été fondé en 1988 sous le nom de « JET
INFORMATIQUE » par des étudiants de l’université CHEIKH ANTA DIOP de Dakar en
collaboration avec ceux de l’université LAVAL au Québec Canada.
De 1991 à 1996, des programmes académiques complets sont lancés respectivement pour
l’informatique et la gestion. En 1999, ISI lance son premier programme d’ingénieur en
technique informatique qui sera sanctionné par son intégration au système LMD. L’institut
dispose d’un centre de formation dédié à la formation professionnelle et dispense des
formations académiques en cours du jour et en cours du soir en informatique et en Gestion. Il
est devenu une référence dans la formation en informatique, en gestion et de l’organisation
des entreprises.
Il est situé au Km1, Avenue Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal. Il est en face du
commissariat 4éme de la Médina et à quelques pas de l’hôpital ABASS NDAW. Son site web
est www.groupeisi.com et l’email est isi@isi.sn.
En 2002, la bibliothèque a été mise en place pour permettre à ses étudiants de développer
leurs savoirs envers leurs spécialités. Ainsi, son emplacement au niveau de l’institut est défini
selon l’organigramme ci-dessous (voire 3. Organisation).
ISI Keur Massar est une annexe du Groupe ISI créé en 2017, pour accompagner l’état dans sa
politique de désengorger les universités publiques, mais aussi décentraliser l’offre de la
formation afin de permettre aux étudiant de la banlieue et environ de bénéficier d’une
formation diplômante de qualité dans les domaines de l’informatique et de la gestion
2. Mission :
3
Comme tout centre de formation professionnelle moderne, ISI se doit de disposer en son sein
une bibliothèque moderne offrant un cadre accueillant, favorisant le travail personnel et la
détente. Ceci dit, l’institut dispose en son sein une bibliothèque remplissant toutes ces
conditions.
La mission principale de la bibliothèque est d’aider les étudiants à acquérir les outils qui leurs
permettront de se documenter tout au long de leur cursus universitaire et de développer
surtout leur imagination.
3. Organisation :
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DIRECTEUR
GENERAL
DAF
CONSEILLER
SECRETARIAT
COMITE
PEDAGOGIQUE
SURVEILLANT
BIBLIOTHEQUE
GENERAL
ASSISTANTES
RESTAURANT
SECURITE
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II. Etude de l’existant :
1. Problématique :
La bibliothèque de l’institut supérieur d’informatique offre des services aux étudiants et aux
professeurs. Mais, malgré le travail en chaine utilisé dans la quasi-totalité de ses processus, on
y constate de nombreux dysfonctionnements, notamment dans :
La gestion des stocks
La gestion des emprunts
La gestion des retours
La gestion des pertes
La gestion des sanctions
2. Objectif :
Ainsi, l’analyse de tous les obstacles au maintien de la bonne marche de la bibliothèque nous
a permis de croire que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la
communication va amoindrir les difficultés. Pour cela, notre projet sera orienté vers
l’informatisation de la gestion de stock des livres, des emprunts de livres, des retours des
livres empruntés et des sanctions.
3. Domaine d’étude :
Notre domaine d’étude est la bibliothèque de l’Institut Supérieur d’Informatique de Dakar et
sera basé sur l’intervention du bibliothécaire dans les différents processus.
Nous nous intéresserons aux processus d’enregistrement des livres et leur disponibilité,
d’emprunt, de retour et des sanctions appliquées en cas de perte ou de retard.
4. Choix de la méthodologie :
MERISE est une méthode de conception, de développement et de la réalisation de projets
informatiques de gestion. Elle tire son nom du MERISIER qui est un arbre porte-greffe. De
façon analogue, MERISE est le résultat de la greffe de plusieurs méthodes.
Elle s'adresse à toutes les applications sur micro, mini-ordinateur ou grands systèmes
informatiques. Par commodité, l'organisme à informatiser sur lequel s'applique la méthode est
appelé ici entreprise.
Pour étudier et développer l'informatique d'une entreprise ou de tout type d'organisme, il est
nécessaire de connaître ses échanges internes et avec l'extérieur, comment elle réagit à une
sollicitation externe et quelle est la structure des informations qu'elle utilise.
6
La méthode MERISE décrit cette connaissance sous forme de trois découpages :
communication, traitement et données.
Communication
Les échanges ou la communication sont des flux entre systèmes, notamment des flux
d'informations ou messages.
Traitement
Les traitements des messages, flux d'informations, décrivent les tâches à effectuer à la
réception ou pour l'émission d'un flux d'informations.
Données
La structure de mémorisation des informations est représentée sous une forme qui permet un
passage aisé vers les "enregistrements informatiques".
L'informatique consiste à mettre à la disposition de l'utilisateur des moyens ou des outils de la
gestion d’informatique. Avant de spécifier les moyens informatiques, il est nécessaire de
définir le travail de cet ou de ces utilisateurs finaux, de définir l'organisation du travail au sein
de l’entreprise. Afin de déterminer cette organisation, l'analyse des objectifs et des fonctions
majeures de l'entreprise doit être menée. Ainsi, l'informatisation est conçue en fonction de
l'organisation des objectifs à atteindre. L'enchaînement de l'informatique, de l'organisation et
de la fonction nécessite un découpage en niveaux de la démarche d'informatisation. Ces
niveaux sont nommés conceptuel pour l'étude des fonctions et organisationnel pour l'étude de
l'organisation. Le niveau définissant l'informatique est séparé en deux :
Un niveau décrivant l'informatique sans choix de matériel ou de logiciel précis : le
niveau logique
Un niveau décrivant le résultat de la méthode ou l'informatisation finale : le niveau
physique.
Si les choix de matériel ou de logiciel sont effectués, certaines phases du niveau physique
sont abordables directement.
L'adoption de la méthode entraîne la définition des fonctions générales de l'entreprise avant la
définition de l'organisation et avant la définition des outils informatiques. L'informatique n'est
abordée qu'au troisième niveau, si ce type de solution est retenu.
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Les objectifs de l'entreprise : le niveau conceptuel.
Le plus invariant, le niveau conceptuel, définit les fonctions réalisées dans l'organisme. Il
répond à la question QUE FAIT L'ORGANISME ? Il est déterminé par son activité. L'étape
précédente, l'interrogation du pourquoi de l'activité, cette remise en question de l'entreprise,
n'est pas abordée par Merise.
Les postes de travail de l'entreprise : le niveau organisationnel
Pourquoi une organisation ? Pour réaliser les fonctions de l'entreprise décrites dans la
première partie. Cela répond aux questions QUI FAIT QUOI ? OU EST-CE QU’IL LE
FAIT ? QUAND EST-CE IL LE FAIT ? et COMMENT IL LE FAIT ?
Dans le cas de développement sur micro-informatique ou dans le cas où l'application ne
concerne qu'une seule personne, le niveau organisationnel se ramène à sa plus simple
expression, un seul poste de travail.
Les niveaux Conceptuel et organisationnel représentent toute l'entreprise. Les deux niveaux
suivants ne prennent en compte que la solution informatique retenue.
L'informatique universelle : le niveau logique ou externe.
Puis, plus variable, est la forme que doit prendre l'outil informatique pour être adapté à
l'utilisateur, à son poste de travail. C'est le niveau logique, la maquette des enchaînements
d'écrans et la réponse à la question AVEC QUOI ? Ou plus exactement AVEC QUELLES
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RESSOURCES ? Le niveau logique est indépendant de l'informatique spécifique, des
langages de programmation ou de gestion des données.
L'informatique spécifique : le niveau physique ou interne.
Le dernier niveau, le plus variable, est l'outil informatique lui-même, les fichiers, les
programmes. AVEC QUOI ? Ce niveau est appelé niveau physique.
Ce niveau dépend à 100% du système informatique retenu, du type de la base des données et
des outils de développement. MERISE est d'un secours précieux dans le cadre des données.
La structure "physique" informatique des données tend à être normalisée. Le passage, à l'aide
de règles, à ces représentations normalisées est facile. C'est à cet instant que la méthode
justifie son utilisation dans le cadre de Développement sur microordinateurs. Le modèle
conceptuel de données engendre le modèle physique de données.
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l'étudiant doit être muni de sa carte étudiant. Le gérant vérifie si l’étudiant est sous sanction
ou sous amende. Lorsqu’il est sous sanction, un prêt ne lui sera pas attribué. S’il est sous
amende, il est prié de payer le montant de cette amende afin de pouvoir effectuer un prêt.
Ensuite, le bibliothécaire vérifie si le livre demandé est disponible ou pas. S’il est disponible,
il enregistre dans une fiche les informations de l'étudiant, celles de l'ouvrage, la date de début
et la date de fin du prêt, sinon il le mentionne dans son carnet. La durée de prêt pour un livre
est de 2 semaines et pour les mémoires de 2 à 3 mois maximum. Au retour d’emprunt,
l’étudiant peut demander une prolongation du prêt après délai. Alors dans ce cas, le gérant
consulte son carnet s’il n’y pas un autre étudiant qui voulait ce livre, s’il n’est pas le cas, il
prolonge la date de retour de prêt de deux semaines encore. Dans le cas contraire, le gérant lui
fait savoir qu’il avait une demande d’emprunt pour ce livre. Alors l’étudiant devra rendre le
livre emprunté.
Pour le retour des ouvrages, les étudiants se présentent avec leur carte à la bibliothèque et une
mention <<R>> est apposée sur la date de retour de la fiche gérée par le bibliothécaire.
Les sanctions sont graduelles et dépendent de la gravité de la faute. Si la date de retour du prêt
est dépassée alors l’étudiant ne peut pas effectuer des emprunts pendant un certain temps. S'il
perd l'ouvrage, il doit remplacer l'ouvrage perdu par un autre exemplaire identique ou par
défaut un autre ouvrage choisi par le bibliothécaire.
Lorsque l’étudiant paye son amende au service de la comptabilité, un reçu lui est délivré.
2. Règles de gestion :
RG1 : un emprunt, pour un étudiant, se fait toujours avec une carte étudiante
RG2 : le délai d'un prêt de livre est de deux semaines.
RG3 : le délai d'un prêt d'exemplaires de mémoires est de 2 à 3 mois.
RG4 : l'emprunt de deux livres à la fois n'est pas autorisé.
RG5 : Certains ouvrages sont consultés sur place et ne font pas l'objet d'un emprunt.
RG6 : l'emprunt est refusé quand on est en possession d'un autre ouvrage de la
bibliothèque.
RG8 : un ouvrage peut être consulté avant emprunt.
RG9 : chaque ouvrage reçu fait l’objet d’un enregistrement et d’un rangement.
RG10 : la fiche d’un étudiant est gérée par année scolaire.
RG11 : lors d’un emprunt, l’étudiant doit être muni de sa carte d’étudiant.
RG12 : l’emprunt est refusé lorsqu’on est en sous sanction ou sous amende.
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3. Règles d’organisation :
RO1 : Tout retour de livre, dont la date de retour du prêt est dépassée, fait l’objet
d’une sanction.
RO2 : Tout livre perdu doit être remplacé.
RO3 : la plus haute sanction est la sanction définitive.
RO4 : tout livre en mauvais état durant le retour fera l'objet d'une sanction à l'encontre
de l'étudiant.
RO5 : le paiement d’amende doit être muni d’un reçu.
4. Modèle Conceptuel de Communication (MCC) :
a. Définition et Concepts :
Acteur
L’acteur représente une unité intervenant dans le fonctionnement du système. Il peut être
interne ou externe au système et au domaine étudié. Les acteurs internes au domaine étudié
seront représentés par des éclipses en traits pleins et les acteurs externes par les éclipses en
traits pleins ou en pointillés.
Flux d’information
Dans les modèles de flux, un flux de données est représenté graphiquement par une flèche
orientée du composant émetteur du flux vers le composant récepteur. Le libellé du flux est
inscrit dans la légende et représenté par des numéros sur les graphes.
b. Formalisme du MCC :
Tout d’abord, on définit les acteurs et les flux ensuite on fera la représentation graphique du
MCC.
Acteurs
Acteur interne 1
Acteur interne 2
Acteur externe 1
Flux
Flux Entrant 1
Flux Interne 1
Flux Sortant 1
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Flux Entrant 2
Représentation Graphique
c. Schéma du MCC :
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LEGENDE :
1 : liste des livres à acheter
2 : réception des nouveaux ouvrages
3 : dépôt mémoire
4 : Demande d’emprunt
5 : Carte d’étudiant
6 : refus emprunt
7 : ouvrage
8 : Demande de prolongation d’emprunt
9 : Acceptation de prolongation d’emprunt
10 : Refus de prolongation
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11 : Retour ouvrage
12 : Sanction
13 : information sur perte
14 : Demande de remplacement d’ouvrages
15 : valeur de remplacement
16 : reçu de paiement
d. Graphe des flux :
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IV. Modèle Conceptuel de Traitements (MCT) :
1. Définition et Concepts :
Définitions
Evénement : C’est un fait réel, qui à chaque fois qu’il survient, provoque la réaction du
système ou qui est produit par la réaction du système.
Synchronisation : Condition booléenne traduisant les règles de gestions qui doivent vérifier
les événements pour déclencher les opérations.
Opération : C’est une suite d’actions interruptibles n’ayant besoin d’aucun autre événement
déclencheur en dehors du déclencheur initial ou des déclencheurs initiaux.
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3. Schéma du MCT :
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A5 : Enregistrer les données des livres
A6 : Ranger les ouvrages
A7 : Vérifier si l’étudiant est sous sanction ou pas
A8 : Vérifier si l’étudiant doit payer une amende ou pas
A9 : Vérifier si le l’ouvrage emprunté est disponible ou pas
A10 : Enregistrer les données de l’étudiant
A11 : Enregistrer les données de l’ouvrage
A12 : Déterminer la date de fin du prêt
A13 : noter dans son carnet
A14 : Vérifier la conformité de la date de retour
A15 : Vérifier l’état de l’ouvrage
A16 : Déterminer la sanction à appliquer
A17 : Calculer amende à payer
A18 : Informer étudiant sur l’amende
A19 : Informer étudiant sur la sanction
A20 : Vérifier le carnet
A21 : Accepter la prolongation
A22 : Enregistrer la date de prolongation
A23 : refuser la prolongation
A24 : Mettre à jour la fiche d’emprunt
A25 : Déterminer remplacement
A26 : Demande de remplacement
A27 : enregistrer paiement d’amende
A28 : mettre à jour fiche
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V. Modèle Conceptuel de Données :
1. Définition et Concepts :
Définition
L’objet : C’est une entité ayant une existence propre et conforme aux règles de gestion de
l’entreprise.
La relation : C’est une présentation d’association entre objets dépourvus d’existence
propre et conforme aux choix de gestion de l’entreprise.
Propriétés : C’est des données élémentaires conformes aux choix de la gestion de
l’entreprise ; les propriétés sont utilisées pour décrire les objets et les relations(attributs).
Concepts
Identifiant :
D’un individu : c’est une propriété descriptive de l’individu tel que à une occurrence
de l’individu concerné correspond une valeur et une seule de cette propriété.
D’une relation : l’identifiant d’une relation est le produit cartésien (concaténation) des
identifiants des objets qu’elle associe.
Occurrence :
D’un individu : est un élément distinguable au sein d’une famille ou d’un individu.
D’une relation : est un élément d’un ensemble de liens de même nature.
D’une relation : set l’occurrence de tous les individus associés par la relation et
éventuellement l’occurrence de tous les attributs de la relation.
Dimension :
La dimension d’une relation est le nombre d’occurrence d’objets nécessaires pour une
occurrence de la relation.
Notion de cardinalité :
Elles traduisent la participation des occurrences d’un individu aux occurrences d’une
relation.
Cette participation s’exprime par deux (02) variables :
Cardinalité minimum : nombre minimum d’occurrences de la relation pouvant exister
pour une occurrence de l’individu considéré.
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Cardinalité maximum : nombre maximum d’occurrences de la relation pouvant exister
pour une occurrence de l’individu considéré.
Optimisation du modèle :
L’optimisation s’articule autour de trois opérations chronologiques : la vérification, la
décomposition, la normalisation.
La vérification :
Le concepteur doit vérifier qu’il y a absence de propriétés répétitives ou sans signification.
▪ Existence d’un identifiant pour tous les objets.
▪ Dépendance pleine des objets dans les relations.
La décomposition :
Afin de diminuer les dimensions des relations, il est souhaitable de chercher à l’intérieur
d’une relation l’existence d’une ou de plusieurs contraintes d’intégrités fonctionnelles
(CIF). En effet, une CIF traduit la détermination complète d’un objet à partir des autres.
Il sera alors intéressant de sortir cet objet cible de la relation et de créer une autre relation
semblable à la CIF.
La normalisation :
Dans ce travail, nous sommes appelés à réfléchir à une modélisation qui évite le plus possible
la redondance des informations ; pour cela, il faut respecter les règles suivantes :
Elémentaire des propriétés
Dépendance pleine de l’identifiant.
2. Formalisme :
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Cd_8 Code 8 Alphabétique T
Schéma du MCD
Min=cardinalité minimale : c’est-à-dire le nombre minimum de fois qu’une occurrence
quelconque de l’objet peut participer à une relation.
Max= cardinalité maximale : c’est-à-dire le nombre maximum de fois qu’une occurrence
quelconque de l’objet peut participer à une relation.
O_id O_titre
O_id O_tome
O_id O_volume
O_id O_nbexp
O_id O_nbexp_dispo
A_id A_nom
A_id A_prenom
To_id To_nom
Ex_id EX_etat
R_id R_nom
S_id S_libelle
P_id P_date
P_id P_valeur
Em_id Em_date_deb
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Em_id Em_date_fin
Em_id Em_date_ef
Et_id Et_nom
Et_id Et_prenom
Et_id Et_tel
Et_id Et_adresse
C_id C_nom
F_id F_nom
A_id
E_date_paru
O_id
A_id
E_mais_paru
O_id
4. Dictionnaire de données :
22
e
23
e
24
E
25
26
DEUXIEME PARTIE:
ETUDE DETAILLEE
27
I. Modèle Organisationnel des Traitements (MOT) :
1. Définition et Concepts :
Définition
Le MOT permet de poursuivre l’étude des traitements au niveau conceptuel. Cette étude va
répondre aux questions complémentaires non abordées au niveau conceptuel. Les réponses à
ces questions constituent ce qu’on appelle l’organisation du système qui se traduit par deux
groupes de concepts que sont la structure et le fonctionnement. L’étude va permettre de
représenter l’organisation des traitements effectués par le système à travers un formalisme
appelé Modèle Organisationnel des traitements. Le MOT va permettre de décomposer un
processus en opérations décrivant l’ensemble de l’activité de l’entreprise. Cette description
doit être maintenant complétée par la prise en considération de l’organisation choisie par
l’entreprise. Les préoccupations suivantes sont prises en compte.
Quel poste de travail assure le traitement ?
Traitement Manuel ou automatisé ?
Contraintes de temps dues à l’organisation ?
Concepts
Concepts de structure :
Unité géographique et fonctionnelle (UGF) : C’est un ensemble de poste de travail d’une
structure qui se trouve au même endroit (unité géographique) et assume la même grande
fonction de gestion (Unité Fonctionnelle). L’UGF est aussi appelé suite logique.
Il constitue le premier découpage organisationnel d’une étude, elle est utilisée dans l’étude
préalable.
Poste de travail : Le pote de travail est un lieu d’exécution de taches d’une structure d’une
organisation. C’est le plus petit élément de structure d’une organisation (unité de base). Les
principales caractéristiques d’un poste de travail sont :
Le lieu d’Implémentation ;
Le rôle ou mission du poste de travail qui décrit l’utilité du poste pour l’organisation ;
Les taches exécutées qui représentent la traduction de la mission du poste. ;
Le ou les responsables ;
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Les ressources utilisées qui sont généralement humaines, matériels ou logiciels et
qui permettent de déterminer la nature du poste.
Concepts de fonctionnement
Tâches : C’est un traitement considéré comme élémentaire par une organisation et affecté à
un poste de travail. On peut aussi définir la tache comme étant une action pour laquelle
l’organisation nécessaire à son exécution a été définie.
Une tache peut être selon la manière dont laquelle est exécutée :
Manuelle : si tout au long de son exécution aucune ressource informatique n’a été
utilisée.
Semi-automatisée : si son exécution utilise alternativement des ressources
informatiques et des ressources manuelles.
Automatisée : si seul des ressources informatiques sont utilisées.
La procédure fonctionnelle : C’est un ensemble de taches respectant la règle dite des 3 trois
unités.
Unité de lieu
Unité de temps
Unité d’action.
En d’autres termes une procédure fonctionnelle est un ensemble de taches affectées à un
même poste de travail (unité de lieu) exécutées avec les mêmes types de ressources (unité
d’action) sans interruption (unité de temps) pour l’organisation considérée
2. Formalisme :
Diagramme d’enchainement des PFs :
C’est un tableau composé de 4 colonnes :
Colonne Chronologique : Elle est aussi appelée déroulement et représente l’unité de temps et
donc permet de gérer tout ce qui est relatif au temps (événement temporels). Pour chaque PF,
on doit préciser son début, sa fin et sa durée si possible sinon on remplace par « VARIABLE
».
Colonne Nature : C’est la colonne qui indique le type de PF qui peut être :
Manuelle (M) : C’est-à-dire tout au long de son exécution, aucune ressource
informatique n’est utilisée.
Temps Différé (TD) : Elle contient que les taches automatisées sauf la première qui
peut être manuelle.
Temps Réel (TR) : C’est une PF semi-automatisée qui peut contenir les taches.
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Interactif (I) : Elle représente une PF particulière dans lequel il Ya un dialogue entre
l’opérateur et la machine.
Automatisés Batch (AB) : C’est une PF entièrement automatisée dont les taches sont
regroupées par lot (Groupe d’exécution). Elles sont généralement en TD.
Réponse Immédiate =TR
Réponse Différée (RD)=TD
Colonne Poste de Travail : Il représente l’unité de lieu et on doit indiquer pour chaque PF le
lieu de son exécution le responsable du Poste de Travail et les ressources utilisées.
PROCEDURE PFi
DESIGNATION Nom de la PF
NATURE Nature de la PF
OBJET Objectif de la PF
EVENEMENT Evénements déclencheur de la PF
RESULTAT Résultats de la PF
ACTION Action de la PF sur les données
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Début PF Début de la PF
DEROULEMENT Durée PF Durée de la PF
Fin PF Fin de la PF
Lieu Lieu d'exécution de la PF
POSTE DE
Responsable Responsable du lieu
TRAVAIL
Ressource Ressource utilisée pour la PF
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T_14 : Enregistrer les données de l’étudiant
T_15 : Enregistrer les données de l’ouvrage
T_16 : Déterminer la date de fin du prêt
T_17 : Vérifier la conformité de la date de retour
T_18 : Vérifier l’état de l’ouvrage
T_19 : Déterminer la sanction à appliquer
T_20 : Calculer amende à payer
T_21 : Informer étudiant sur l’amende
T_22 : Informer étudiant sur la sanction
T_23 : enregistrer emprunt
T_24 : Vérifier le carnet
T_25 : Accepter la prolongation
T_26 : Enregistrer la date de prolongation
T_27 : refuser la prolongation
T_28 : Mettre à jour la fiche d’emprunt
T_29 : Déterminer remplacement
T_30 : Demande de remplacement
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33
4. Les fiches Descriptives des PFs :
Procédure d’établissement de la liste des livres :
PROCEDURE PF1
DESIGNATION Etablissement liste
NATURE Semi-Automatique
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OBJET Déterminer les livres nécessaires pour la nouvelle
rentrée
EVENEMENT Chaque année
RESULTAT Liste envoyée
ACTION -Etablir la liste des livres nécessaires
-Envoyer la liste au responsable des études
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire + ordinateur
PROCEDURE PF2
DESIGNATION Enregistrement de livres
NATURE Semi-Automatique
OBJET Enregistrer des livres et leurs exemplaires
EVENEMENT -Liste envoyée et
-réception de nouveaux ouvrages
RESULTAT -Livre enregistré et
-Base de données mise à jour
ACTION -Enregistrer les données de livres
-Mettre à jour base de données
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
POSTE DE Lieu Bibliothèque
TRAVAIL Responsable Bibliothécaire
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Ressource Bibliothécaire + ordinateur
PROCEDURE PF3
DESIGNATION Duplication
NATURE Semi-automatique
OBJET Dupliquer un mémoire en plusieurs exemplaires
EVENEMENT Dépôt mémoires
RESULTAT Mémoires dupliqués
ACTION -dupliquer mémoires
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire
PROCEDURE PF4
DESIGNATION Enregistrement de mémoires
NATURE Semi-automatique
OBJET Enregistrer les données de mémoire et leurs
exemplaires
EVENEMENT -Mémoires dupliqués
RESULTAT -mémoires enregistrés
-base de données mise à jour
ACTION -enregistrer les données de mémoire
-base de données mise à jour
DEROULEMENT Début PF Variable
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Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire + ordinateur
Procédure de rangement :
PROCEDURE PF5
DESIGNATION Rangement d’ouvrages
NATURE Manuelle
OBJET Ranger les ouvrages dans leur rayon approprié
EVENEMENT -Mémoire enregistré
-livre enregistré
RESULTAT Ouvrages rangés
ACTION -ranger ouvrages
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire
Procédure vérification :
PROCEDURE PF6
DESIGNATION Vérification
NATURE Semi-automatique
OBJET Vérifier si le livre emprunté est disponible ou pas
Vérifier si l’étudiant est sous sanction ou pas
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Vérifier si l’étudiant doit payer une amende ou pas
EVENEMENT -ouvrage rangé
-carte d’étudiant
-demande d’emprunt
RESULTAT -vérification faite
-amende à payer
-impossible d’emprunter
-carnet noté
-ouvrage disponible
ACTION -vérifier sanction
- vérifier amende
-vérifier disponibilité
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire + ordinateur
PROCEDURE PF7
DESIGNATION Paiement
NATURE Semi-Automatique
OBJET Cette procédure permet d’enregistrer que l’étudiant a
payé son amende
EVENEMENT -amende à payer
-reçu de paiement
RESULTAT -paiement enregistré
ACTION -Enregistrer paiement d’amende
-mettre à jour fiche
38
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Procédure de notation :
PROCEDURE PF8
DESIGNATION Notation
NATURE Manuel
OBJET Mentionner besoin de livre lorsque le livre est sous
emprunt
EVENEMENT -carnet noté
RESULTAT -notation effectuée
ACTION -mentionner dans le carnet besoin de livres
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire
Procédure d’emprunt :
PROCEDURE PF9
DESIGNATION Emprunt
NATURE Semi-Automatique
39
OBJET Faire un emprunt d’exemplaires d’ouvrages
EVENEMENT -ouvrages disponibles
RESULTAT -emprunt effectué
ACTION -Enregistrer les données de l’ouvrage
-Enregistrer les données de l’étudiant
-déterminer la date de fin de prêt
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire + ordinateur
PROCEDURE PF10
DESIGNATION Vérification date
NATURE Semi-Automatique
OBJET Vérifier si la date de retour est conforme à la date de
fin de prêt
EVENEMENT -retour
-livre emprunté
RESULTAT -date conforme
-date non conforme
-date vérifiée
ACTION -vérifier conformité de la date
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
POSTE DE Lieu Bibliothèque
40
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire + ordinateur
PROCEDURE PF11
DESIGNATION Vérification état
NATURE Semi-Automatique
OBJET De vérifier si le livre est en bon état ou pas
EVENEMENT -date conforme
-date non conforme
RESULTAT -Livre en bon état
-livre en mauvais état
-état vérifié
ACTION -vérifier état
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire + ordinateur
Procédure de sanction :
PROCEDURE PF12
DESIGNATION Sanction
NATURE Semi-Automatique
OBJET Déterminer la sanction à appliquer
EVENEMENT - date non conforme
- ouvrage en mauvais état
41
RESULTAT -base de données mise à jour
-information sur sanction
-remplacement demandé
ACTION - déterminer sanction
-calculer amende
-informer étudiant sur amende
-informer étudiant sur sanction
-Demande de remplacement
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire + ordinateur
PROCEDURE PF13
DESIGNATION Enregistrement Retour
NATURE Semi-automatique
OBJET Effectuer un enregistrement confirmant que
l’ouvrage a été rendu
EVENEMENT -Livre en bon état
RESULTAT -Base de données mise à jour
ACTION -mettre à jour la base de données
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
POSTE DE Lieu Bibliothèque
TRAVAIL Responsable Bibliothécaire
Ressource Bibliothécaire
42
Procédure de prolongation d’emprunt :
PROCEDURE PF14
DESIGNATION Prolongation
NATURE Semi-Automatique
OBJET Prolonger la date d’emprunt
EVENEMENT -demande de prolongation
-carnet noté
-ouvrage emprunté
RESULTAT -carnet vérifié
-prolongation refusée
-prolongation acceptée
ACTION -vérifier carnet
-refuser prolongation
-accepter prolongation
-enregistrer la date de prolongation
-Mettre à jour fiche
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire + ordinateur
Procédure de la perte :
PROCEDURE PF15
DESIGNATION Perte
NATURE Semi-Automatique
43
OBJET Déterminer ce que l’étudiant doit remplacer pour
l’ouvrage qu’il a perdu
EVENEMENT -demande de remplacement
-information sur perte
RESULTAT -remplacement demandé
ACTION -Demander remplacement
Début PF Variable
DEROULEMENT Durée PF Variable
Fin PF Variable
Lieu Bibliothèque
POSTE DE
Responsable Bibliothécaire
TRAVAIL
Ressource Bibliothécaire + ordinateur
44
PF en Insertion(Emprunt) :
45
PF en consultation et en mis à jour():
46
2. La Validation :
47
A_id A_id Validé
48
Et_tel Et_tel Validé
49
Type_ouvrage Type_ouvrage Validé
50
Classe-Etudiant (0,n) Classe-Etudiant (0,n) validé
Classe-Filiere (1,1) Filiere-Classe (1,1) validé
Filiere-Classe (0,n) Filiere-Classe (0,n) Validé
3. Le MCD Validé :
a. Dictionnaire des données :
51
e
52
E
53
e
54
Le modèle logique des données consiste à décrire la structure de données utilisée sans faire
référence à un langage de programmation. Il s’agit donc de préciser le type de données
utilisées lors des traitements.
Chaque classe d’entité du modèle conceptuel devient une table dans le modèle logique. Les
identifiants de la classe d’entité sont appelés clés de la table, tandis que les attributs standards
deviennent des attributs de la table, c’est-à-dire des colonnes.
2. Règles de passage :
Le passage du modèle conceptuel au modèle logique au niveau des classes de relation se fait
selon les cardinalités des classes d’entités participant à la relation :
si une relation de type (1,1) -> ( ?, n) : les entités deviennent des tables et la clé
de l’entité portant la cardinalité ( ?, n) migre vers l’autre table. Cette clé est dite
« étrangère ».
si une relation de type ( ?, n) -> ( ?, n) : les entités deviennent des tables et la relation
deviendra une table dont la clé primaire sera la concaténation des clés primaires
participant à la relation.
3. Le schéma du MLD relationnel :
56
TROISIEME PARTIE:
IMPLEMANTATION
DU LOGICIEL
57
I. Les outils d’implémentation :
1. Les SGBD :
Une base de données est composée de données stockées dans des mémoires de masse sous
une forme structurée, et accessibles par des applications différentes et des utilisateurs
différents. Une base de données doit pouvoir être utilisée par plusieurs utilisateurs en même
temps. Un SGBD (Système de Gestion de Bases de Données) est un ensemble de logiciels
chargés d'assurer les fonctions minimales suivantes :
• Le maintien de la cohérence des données entre elles
• Le contrôle d'intégrité des données accédées
• Les opérations classiques sur les données (consultation, insertion, modification,
suppression)
• Les autorisations d'accès aux données.
Et pour la création des tables de notre base de données, nous allons utiliser MySQL qui
est un SGBDR (Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles).
Langage de Manipulation de Bases de Données :
SQL (Structured Query Language) est un langage de manipulation de bases de
données mis au point dans les années 70, et il permet trois types de manipulations :
• La maintenance des tables : création, suppression, modification de la structure des
tables.
• La manipulation des données : sélection, modification, suppression
d'enregistrements.
La gestion des droits d'accès aux tables : contrôle des données ; droits d'accès, validation
des modifications.
2. Les langages de programmations :
Un langage de programmation est un langage informatique, permettant d'écrire un
code source qui sera analysé par une machine, généralement un ordinateur. Les
langages permettent souvent de faire abstraction des mécanismes de bas niveau de la
machine, de sorte que le code source représentant une solution puisse être écrit et
compris par un être humain.
Pour la réalisation de notre application, en tenant compte des objectifs visés, nous
opterons pour les langages HTML, CSS, PHP, SQL, JavaScript.
58
Ce choix est motivé par l’efficacité de ces langages et que ces dernières s’avèrent être
adéquates pour ce genre d’application, car offrant des possibilités diversifiées.
HTML
(« HyperText Mark-Up Language») est un langage dit de « marquage » dont le rôle
est de formaliser l'écriture d'un document avec des balises de formatage. Les balises
permettent d'indiquer la façon dont doit être présenté le document et les liens qu'il
établit avec d'autres documents.
Le langage HTML permet notamment la lecture de documents sur Internet à partir de
machines différentes, grâce au protocole HTTP, permettant d'accéder via le réseau à
des documents repérés par une adresse unique, appelée URL.
CSS
Le langage CSS (ou feuilles de style en cascade) est le format utilisé pour décrire la
présentation de documents HTML.
Le CSS est donc un langage de présentation, permettant de créer un vrai design sur
chaque page de votre site. Vous pourrez par exemple changer la taille, le positionnement,
le style et la couleur de chaque élément de vos pages comme les titres, images, etc.
Tout en étant complémentaire au langage HTML, le CSS devient donc très vite
indispensable si l'on veut réussir un design clair et personnalisé de ses pages web.
JavaScript
Le JavaScript est un langage de script incorporé dans un document HTML.
Historiquement, il s'agit même du premier langage de script pour le Web. Ce
langage est un langage de programmation qui permet d'apporter des améliorations
au langage HTML en permettant d'exécuter des commandes du côté client, c'est-à-
dire au niveau du navigateur et non du serveur web.
Ainsi, le langage JavaScript est fortement dépendant du navigateur appelant la page
web dans laquelle le script est incorporé, mais en contrepartie il ne nécessite pas de
compilateur, contrairement au langage Java, avec lequel il a longtemps été confondu.
PHP
Le PHP est un langage interprété (un langage de script) exécuté du côté serveur et
non du côté client (un script écrit en JavaScript s'exécute sur votre ordinateur...). La
59
syntaxe du langage provient de celles du langage C, du Perl et de Java. Ses
principaux atouts sont :
• La simplicité d'écriture de scripts ;
• La possibilité d'inclure le script PHP au sein d'une page HTML
• La simplicité d'interfaçage avec des bases de données (de nombreux SGBD sont
supportés, mais le plus utilisé avec ce langage est MySQL, un SGBD gratuit disponible
sur de nombreuses plateformes : Unix, Linux, Windows, MacOs X,
Solaris, etc.)
SQL
SQL (Structured Query Language, traduisez Langage de requêtes structuré) est un
langage de définition de données (LDD, ou en anglais DDL Data Definition
Language), un langage de manipulation de données (LMD, ou en anglais DML,
Data Manipulation Language), et un langage de contrôle de données (LCD, ou en
anglais DCL, Data Control Language), pour les bases de données relationnelles.
Les explications et le schéma ci-dessous détaille un peu plus la définition de ce
langage :
SQL est un langage de définition de données (LDD) ; c'est-à-dire qu'il permet de
créer des tables dans une base de données relationnelle, ainsi que d'en modifier ou
en supprimer.
SQL est un langage de manipulation de données (LMD) ; cela signifie qu'il permet de
sélectionner, insérer, modifier ou supprimer des données dans une table d'une base de données
relationnelle.
Il est possible avec SQL de définir des permissions au niveau des utilisateurs d'une base de
données. On parle de DCL (Data Control Language).
4. L’environnement d’implémentation :
60
Enregistrer les mémoires et les livres reçus et de pouvoir effectuer les
modifications relatives aux mentions dans la base de données.
Effectuer la recherche d’un ouvrage (livre ou mémoire) dans la base de données afin
de déterminer la date de début et la date de fin d’un emprunt Lorsqu’un étudiant veut
faire un emprunt.
Pouvoir vérifier les sanctions et les amendes d’un étudiant par rapport à un emprunt.
61
Conclusion
En définitive, notre travail qui a porté sur l’automatisation de la gestion de la bibliothèque de
l’Institut Supérieur d’Informatique nous a permis de mettre en pratique les notions théoriques
acquises au cours de notre formation et, de nouvelles connaissances en programmation et
analyse. A partir de l’enquête menée auprès de la bibliothèque, l’analyse effectuée nous a
efficacement décrit les traitements nécessaires au développement de l’application qui va
contribuer à l’amélioration des conditions de travail du bibliothécaire en lui permettant d’être
plus rapide et plus efficace.
62
Bibliographie
Cours d’Analyse Merise de M. AIDARA
Exemplaire de mémoires portant sur la gestion de la bibliothèque.
63
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE..........................................................................................................................................ii
Avant-propos....................................................................................................................................iii
Remerciement..................................................................................................................................iv
Dédicace.............................................................................................................................................v
Introduction.......................................................................................................................................1
I. Présentation de la structure :.......................................................................................................3
1. Présentation générale :.............................................................................................................3
2. Mission :....................................................................................................................................3
3. Organisation :...........................................................................................................................4
II. Etude de l’existant :..................................................................................................................6
1. Problématique :........................................................................................................................6
2. Objectif :....................................................................................................................................6
3. Domaine d’étude :.....................................................................................................................6
4. Choix de la méthodologie :.......................................................................................................6
Communication..............................................................................................................................7
Traitement......................................................................................................................................7
Données..........................................................................................................................................7
III. Analyse de l’existant :...............................................................................................................9
1. Résultat de la collecte d’informations :...................................................................................9
2. Règles de gestion :...................................................................................................................10
3. Règles d’organisation :...........................................................................................................10
4. Modèle Conceptuel de Communication (MCC) :.................................................................11
a. Définition et Concepts :......................................................................................................11
b. Formalisme du MCC :........................................................................................................11
c. Schéma du MCC :...............................................................................................................12
d. Graphe des flux :................................................................................................................14
IV. Modèle Conceptuel de Traitements (MCT) :........................................................................15
1. Définition et Concepts :..........................................................................................................15
Définitions............................................................................................................................15
Concepts...............................................................................................................................15
2. Formalisme du Modèle Conceptuel de Traitement :............................................................15
3. Schéma du MCT :...................................................................................................................16
64
V. Modèle Conceptuel de Données :...............................................................................................19
1. Définition et Concepts :..........................................................................................................19
2. Formalisme :...........................................................................................................................20
3. Liste des dépendances fonctionnelles :..................................................................................21
4. Dictionnaire de données :.......................................................................................................22
5. Liste des entités :.....................................................................................................................25
6. Schéma du MCD :..................................................................................................................25
I. Modèle Organisationnel des Traitements (MOT) :..................................................................28
1. Définition et Concepts :..........................................................................................................28
Concepts de structure :..........................................................................................................28
Concepts de fonctionnement.................................................................................................29
Tâches : C’est un traitement considéré comme élémentaire par une organisation et affecté à un
poste de travail. On peut aussi définir la tache comme étant une action pour laquelle
l’organisation nécessaire à son exécution a été définie.................................................................29
La procédure fonctionnelle : C’est un ensemble de taches respectant la règle dite des 3 trois
unités............................................................................................................................................29
2. Formalisme :...........................................................................................................................29
3. Le Diagramme d’Enchainement des PFs :............................................................................31
4. Les fiches Descriptives des PFs :...............................................................................................34
II. Les Modèles Externes et la Validation :............................................................................44
1. Les Modèles Externes :.......................................................................................................44
2. La Validation :....................................................................................................................47
3. Le MCD Validé :.....................................................................................................................51
a. Dictionnaire des données :.................................................................................................51
b. Schéma du MCD validé :....................................................................................................54
III. Le Modèle Logique de Données Relationnel :......................................................................55
1. Définition :..............................................................................................................................55
2. Règles de passage :..................................................................................................................55
3. Le schéma du MLD relationnel :...........................................................................................56
I. Les outils d’implémentation :....................................................................................................58
1. Les SGBD :..............................................................................................................................58
2. Les langages de programmations :........................................................................................58
4. L’environnement d’implémentation :...................................................................................60
II. PRESENTATION DE L’APPLICATION :.........................................................................60
Conclusion........................................................................................................................................62
65
Bibliographie...................................................................................................................................63
66