Grèce Antique - 1 - 240926 - 005340
Grèce Antique - 1 - 240926 - 005340
Grèce Antique - 1 - 240926 - 005340
L’ARCHITECTURE
Antiquité Grecque
I Géographie
II Chronologie historique
Contrairement aux autres populations de l’Antiquité qui doivent leur civilisation au régime de leurs
fleuves, pour la Grèce les conditions géographiques diffèrent : il s’agit d’un territoire montagneux
et peu productif : 80% du territoire de la Grèce est montagneux. Cela rend les communications
difficiles et explique, durant l’Antiquité la présence d'une multitude de petits royaumes ou de cités
organisées en petits États indépendants souvent rivaux.
Les plaines étant rares, la moyenne montagne permet la culture en terrasse et la chasse. Il y a peu de
haute montagne, l'altitude moyenne est de 1500 mètres : un certain nombre de cités s'y sont
installées.
La Grèce qui allie la mer et la montagne est située au Sud-Est de l’Europe, sur les rives de la
mer Méditerranée. Elle est environnée d’une multitude d’îles, et sa côte est très découpée.
Les Grecs ont fondé des colonies sur les bords de la Méditerranée et de la mer Noire.
L’agriculture et l’élevage y sont limités. Par contre la vie maritime est très importante.
Les vallées fertiles, s’ouvrant sur la mer sont séparées par des montagnes. Ainsi, Les grecs restent
fondamentalement un peuple de marins.
Art fondé sur une grâce de la courbe plus que sur une
géométrie de la droite. Cet amour de la courbe est renforcé
par deux aspects de la vie crétoise : la vie sur les mers d’une
part, et le travail du métal d’une autre part.
La célèbre fresque des dauphins dans les appartements de la reine au palais de Cnossos
Histoire et Théorie de l’Architecture – S1 10
L’Epoque Mycénienne
Les citadelles étaient dressées sur des hauteurs et comportaient des talus et de puissantes
fortifications sillonnées de passages et de galeries interrompues par des portes.
Des murailles cyclopéennes entourent les citadelles ( les grecs classiques attribueront la construction
de ces murailles aux géants et aux cyclopes, tant l’entreprise semble inhumaine).
Palais, siège de la résidence royale, est situé au point le plus élevé de la citadelle qu’on a nommé
acropole.
Autour de lui, sur divers niveaux de terrasses, se développaient les édifices publics ( greniers, citernes,
et magasins; sanctuaires et lieux de cultes ) et privés ( maison de seigneurs et des marchands ).
A proximité du palais se trouvaient le temple, les magasins, et les dépendances.
Le Palais est un bloc asymétrique qui se caractérisait par
la distribution axiale de plusieurs éléments centraux :
propylées d’entrée, cour d’attente et de distribution,
mégaron ( lieu des réunions officiels, des banquets, et du
culte ), associés à deux corps latéraux de locaux destinés à
l’administration, au service du roi et aux usages privatifs.
Les couvertures plates qui reposent sur les supports en bois
: le matériau utilisé pour les colonnes.
• Le schéma quadrangulaire.
• La symétrie : exemple : Le nombre de colonne à l’avant
et à l’arrière du temple est égal.
• Le goût des colonnes : un temple est qualifié de
périptère lorsqu’il possède des colonnes sur ses quatre
faces.
Ces trois caractéristiques vont se retrouver par la suite dans
l’évolution de l’architecture grecque.
Au VIe siècle av J.-C se codifient les deux grands ordres :
l’ordre dorique ( qui vient des Doriens ), et l’ordre
Ionique ( dans les îles et en Asie ).
Histoire et Théorie de l’Architecture – S1
20
L’Architecture Archaïque
Ordre Dorique Ordre Dorique Grec:
L'ordre dorique a été remanié par les Romains. Ils ont réduit
la hauteur de l'entablement, en particulier celle de l'architrave,
et la taille des chapiteaux. La corniche prend plus d'ampleur
et se complique. Le fût de la colonne a un diamètre uniforme
de haut en bas.
Il est deux fois plus grand que tous les autres temples.
Le temple d'Athéna
Au nord de la cité, se trouve le temple d'Athéna , dont la
construction date de la fin du 6ème siècle av. J.-C.
Il conserve un caractère relativement massif hérité du temple
d'Héra I, mais présente un équilibre plus harmonieux, qui
annonce déjà la perfection du temps d'Héra II.
Reconstitution du temple au
parc Miniatürk d’Istanbul. Construit par Théodore de Samos, Ctésiphon et Metagenès
et financé par le roi Crésus, il s’agissait d’édifier le temple le
plus vaste et le plus riche de Grèce.
L’architecture Hellénistique ne correspond pas seulement une évolution de style mais aussi à
un déplacement des centres de création de la Grèce continentale vers les royaumes orientaux.
De nouveaux cités comme Pergame, Milet ou Alexandrie affirment leur importance.
L’art hellénistique a longtemps été tenu pour une dérive de l’art classique. Les historiens de
l’art préfèrent insister sur l’élégance et le rendu du mouvement des œuvres de cette époque.
Contrairement aux époques antérieurs, l’architecture civile de pierres ( théâtres, portiques…)
apparaît clairement au cœur des réoccupations artistiques et urbanistiques.
Les perspectives s’enchaînent en suscitant un aspect somptueux.
L’architecture hellénistique ne renonce pas aux règles de symétrie mais il adapte ses préceptes à
tous les types de bâtiments dont les plans lui sont confiés : théâtres, bâtiments administratifs,
sportifs, et habitations privées.
Le Théâtre de Pergame