La Théorie de L'attachement
La Théorie de L'attachement
La Théorie de L'attachement
1 La théorie de l’attachement
Partiel : Winnicott, + histoire générale des autres
Faire une hypothèse + argumentez
Comportements pathologiques = Fréquence + durée + degrés
I. Introduction
Konrad Lorenz, biologiste et zoologiste, connu pour son étude du comportement de ses oies
sauvages domestiques.
- L’empreinte : il commence à repérer la différence entre l’inné et l’acquis. L’oiseau a besoin
de lui pour apprendre à repérer ses prédateurs par exemple. Chez l’oiseau c’est la
« marque » indélébile que porte l’animal au premier individu lorsqu’il naît.
- Un équivalent humain ? L’humain n’est pas soumis à l’empreinte, mais ces travaux ont
permis de penser la notion de l’attachement particulier et le besoin de cette relation
d’attachement pour se développer et donc, survivre.
Harry Harlow est un psychologue américain réputé pour son expérience sur les singes rhésus et la
privation maternelle. Cette expérience a été très critiqué, il a permis de mettre en lumière le
fonctionnement de l’attachement chez le nourrisson en fonction de la disponibilité de son objet
parental.
La base de sécurité c’est comme le checkpoint des jeux vidéo, un lieu/une personne qui nous
permet de recharger nos batteries. C’est une espèce de jauge qui varie en fonction des
humains, plus on est petit et plus on en a besoin, plus on est grand et plus on peut s’en passer.
Conclusion vidéo :
- Le singe a besoin d’un rapport tactile « doux », réconfortant, besoin sensoriel.
- Ce contact l’apaise, le rassure et il en fait un repère.
- Lorsque l’enfant est insécurisé, il va prendre de l’assurance auprès du repère et peut
ensuite poursuivre son développement.
= lorsque les singes vivaient uniquement avec les mères fils de fer, leur développement était
stoppé et ils pouvaient aller jusqu’à se laisser mourir.
Le sentiment de sécurité permet l’exploration et donc la poursuite du développement + de la
survie de l’individu.
II. Les premières observations des nourrissons : contexte historique, Spitz et Winnicott
René Spitz, psychiatre américain né à Vienne en 1887 et mort en 1974. Connu pour ses travaux sur
l’enfant de 0 à 2 ans. Il est le père de la notion d’hospitalisme.
L’hospitalisme :
- Survient chez les enfants séparés de leurs parents sans substituts parentaux suffisants
- Les symptômes : 1ère phase = pleurs, l’enfant attire l’attention à lui / 2ème phase = troubles
somatiques, sommeil, alimentation / 3ème phase = retrait, repli et comportements répétitifs
allant jusqu’à l’automutilation (troubles autistiques) / 4ème phase = marasme -> grimace
étrange suivie de la mort
Risque d’hospitalisme = rupture durable, franche, inattendue et involontaire avec ses figures
d’attachement.
Partiel :
Deux exemples d’explorer de se développer :
- Dans le stade oral, au début la construction du psychisme l’enfant est obligé de mettre des
choses à sa bouche pour analyser.
- L’enfant à 3 ans, c’est quand il gigote et se déplace qu’il apprend à contrôler ses
sphincters.
III. La théorie de l’attachement de Bowlby de 0 à 12 ans
John Bowlby, (1907-1990), il est le théoricien de l’attachement. Son principe est qu'un jeune enfant
a besoin de développer une relation d'attachement avec au moins une personne qui prend soin de
lui de façon cohérente et continue, pour connaître un développement social et émotionnel normal.
L’attachement : La relation d’attachement existe entre un nourrisson ou jeune enfant et ce que l’on
appelle « une figure d’ attachement » soit la personne dont la continuité des soins est suffisante
pour apporter un sentiment de sécurité à l’enfant. Être Attaché à quelqu’un signifie qu’en cas de
détresse ou d’alarme, on va rechercher la proximité et la sécurité de la figure d’attachement.
La figure d’attachement :
L’enfant est capable de trouver sa figure d’attachement dès les 1ères heures de vie (12 à 24h)
Les figures d’attachement de l’enfant sont les « caregivers » (Howe, 1999) : pas partiel
Il peut y avoir plusieurs caregivers, l’enfant va hiérarchiser ses relations d’attachement en fonction
du temps passé et de la sécurité apportée par ces personnes -> partiel dans les plusieurs types
d’attachement.
La relation d’attachement :
°1ère phase -> naissance à 3 mois : l’enfant oriente ses comportements d’attachements sans
discrimination de figure.
°2ème phase -> entre 3 et 6 mois : orientation et les signaux dirigés vers une ou plusieurs figures
°3ème phase -> 6 à 9 mois jusqu’à environ 3 ans : maintien de la proximité avec une figure
discriminée par les signaux et la locomotion
Les traumas peuvent entraîner un trouble d’attachement rare ou on ne peut pas inverser la
balance.
°4ème phase -> 2 ans et demi à 3/4 ans : développement du lien d’attachement
TD de révisions :
Le comportement d’attachement n’est pas fixe avant 4 ans. L’enfant va peut-être découvrir une
nouvelle figure d’attachement qui est le père. Phase 3 de l’hospitalisme = début des troubles
autistiques (différent de l’autisme, triade autisme) donc difficile à rattraper. Victime de
l’hospitalisme : avant 3/4 ans. Grandir dans un milieu insécure ne fait pas de nous un
comportement insécure si on a des repères sécure et régulier. Risque d’hospitalisme = rupture
durable, franche, inattendue et involontaire avec ses figures d’attachement.
Regarder dans le texte, les paroles rapportées, qui dit quoi. Dire « il me semble que, je pense que,
et argumenter avec éléments du texte et la théorie (cours). Ne pas faire de supposition quand on
ne sait pas où qu’il n’y a pas d’arguments. Le remplacement de doudou : rituels, lectures, chants,
pouce… L’enfant largue son doudou car il ne se projette pas dans l’avenir et ne sait pas qu’un
moment il en aura besoin.
Il peut y avoir qu’un seul type d’attachement. Mais plusieurs en fonction des personnes.
A retenir :
Oral : première zone érogène car zone de nourrissage / Anal : contrôle de soi et des sphincters,
apprendre la propreté, intégration social, capacité de dire non / Phallique : différence des sexes,
découverte onanisme, découverte consentement, découverte de l’identité / Œdipe : angoisse de
castration = empêchement, poser la Loi, les interdits, apprendre les 3 interdits fondamentaux,
fantasme de fusion, puis deuil de la relation interdite = psychisme construit / Latence : enfant
redirige ses pulsions du ça dirige dans son environnement extérieur, développement compétences
sociales / Adolescence : revisite les stades.
--------
- Les enfants avec un attachement « sécure » ont des comportements « équilibrés » entre
l’autonomie et le retour à la relation d’attachement.
- Les enfants « insécures évitants » sont autonomes mais mal à l’aide dans la relation, dans
l’intimité, coopérants, compliants, souvent perfectionnistes, très dépendant du regard des
autres.
- Les enfants « insécures ambivalents » ont une préférence pour l’intimité, les relations
proches, et sont peu autonomes. Ils attirent l’attention mais pas de manière positive. Ils
alternent colères et séduction pour désarmer un parent épuisé, agacé.
- L’enfant peut élargir le cercle des figures d’attachement au fil de ses rencontres : (Institrice,
Animateur sportif)
- L’enfant bénéficie d’une ouverture sur le monde, d’une diversification de ses échanges, des
points de vue qu’il va rencontrer.
- Le type d’attachement d’un enfant n’est donc plus spécifique à une relation, mais devient
un modèle d’interaction avec autrui.
Le système d’attachement :
C’est la manière dont l’enfant va pouvoir gérer une situation difficile selon son mode
d’attachement primaire.
- Dans les situations de « menace pour soi » : l’enfant se sent en insécurité, en danger.
- Lors d’une « menace pour la figure primaire » : lors de l’hospitalisation d’un parent par
exemple.
- Lors d’une séparation non anticipée et brutale.
- L’entourage de l’enfant joue alors un rôle primordial pour sécuriser l’enfant.