Psychologie Générale Chapitre II
Psychologie Générale Chapitre II
Psychologie Générale Chapitre II
• La frustration est un besoin primaire (ne pas dire oui a tout pour pouvoir poser des
limites)
Ne pas faire de jugement, comprendre ce qu'il se passe derrière car on ne connait pas la vie
familiale.
- L’approche psychanalytique
- L’approche comportementaliste
- L’approche gestaltiste/cognitiviste
- L’approche humaniste
- L’approche neuropsychologique
- L’approche culturelle
FREUD
↳ idée centrale : notre vie psychique ne se réduit pas aux phénomènes conscients.
→ La théorie Psychanalytique
On est tous soumis à des pulsions, pour répondre à des besoins. Au fur et à mesure on va
comprendre que nos pulsions ont des limites (tuer son voisin par exemple).
Les individus ne sont ni actifs, ni passifs mais toujours en mouvement entre les deux états.
↳Perpétuel conflit entre les pulsions (ça) et les contraintes que la société impose (surmoi).
La nature de ces conflits varie selon le stade de développement auquel une personne se situe.
(= cette théorie s'intéresse aux pulsions et aux motivations inconscientes qui sous-entendent
les faits humains)
Pour comprendre Freud : on s'attarde sur les niveaux de conscience, les structures de la
personnalité, et les mécanismes de défense.
1
Conscient : La conscience n’est que la partie immergée et visible d’un iceberg. On y retrouve les
pensées, les sentiments et les actions dont nous avons conscience instantanément. C'est
l'ensemble des pensées ou des informations dont une personne est consciente ou dont elle se
souvient.
Préconscient : C'est le domaine le plus vaste des activités mentales qui ne font pas partie de
nos pensées courantes, mais auxquelles on a aisément accès en cas de besoin. Le
préconscient correspond donc à l'ensemble des pensées ou des informations dont une
personne peut, moyennant quelques efforts, aisément en prendre conscience.
►Renferme les souvenirs des rêves, les lapsus, pensées... ils fournissent des indices sur
l'inconscient.
L'inconscient : Se situe sous le préconscient, il forme le gros de l'esprit humain. Il recèle les
motifs primitifs et instinctifs, de même que les souvenirs empreints d'angoisse et les émotions
auxquels un individu ne permet pas d'accéder à sa conscience.
► Correspond à nos désirs, secrets, peurs, souvenirs traumatisants. Nous ne pouvons JAMAIS
avoir accès à l'inconscient.
Ca et surmoi = inconscient
Moi = conscient
Selon Lacan
Névrose :
• Ancrée dans la réalité
• Relation à l'autre acceptable
Pensée Psychotique :
2
• Mal avec la réalité
• Mal avec les autres (l’autre est perçu comme une «agression»)
ex : Personne qui a un TOC est ancré dans la réalité, mais la relation à l'autre va être compliqué
(maniaque par exemple)
Selon Winnicott
• Il parle lui, de l'objet transitionnel : le doudou, qui représente le passage entre la mère
et son environnement.
↳ exemple : l'odeur de la maman sur le doudou permettra à l'enfant de changer
d'environnement progressivement, il peut ainsi passer de sa maison à la crèche.
• Notion de mère suffisamment bonne ; mère trop présente pas suffisamment soumis à
la frustration.
• Il parle également du Handling (regarder son enfant dans les yeux quand on le nourri)
et du Holding (la manière dont on porte l'enfant dans les bras)
Quand le moi ne trouve pas le moyen de satisfaire à la fois le ça, le surmoi on développe une
certaine anxiété. La personne développe donc des mécanismes de défense pour empêcher les
angoisses d'atteindre la conscience.
3
(Voire syllabus P10,11)
❖ Période prégénitale
Ici, 3 phases psychosexuelles se déroulent (cela dure les 6 premières années de l’enfance)
❖ Période génitale
Selon Freud : chaque phase est susceptible de provoquer un conflit entre les parents et
l’enfant, ils forment le développement de la personnalité.
4
Psychoaffectivité durant les premières semaines de vie
Stade «Oral» : rôle dominant que joue la zone buccale (lèvre, bouche, langue)
Vie affective du bébé, autour de la fonction alimentaire.
Alimentation ayant 2 fonctions : Nutritionnelle et plaisir.
Plaisir ⇒ lié au contact buccale avec le sein ou tétine. Certains enfants trouvent un
substitut (pouce ou doigt).
2. L’Angoisse du 8ème mois : L’enfant ne sourit plus à n’importe quel visage, tout inconnu
l’effraie. Il distingue les personnes familières des autres. Si un inconnu est face à lui, il
pleure et sera à la recherche de sa mère.
▸ Il trouveront réconfort dans l’objet transitionnel de Winnicott (doudou).
Un contrôle sphinctérien commence à ce stade. L’enfant porte son intérêt sur les
zones sexuelles de son corps.
Plaisir de déféquer, considère le contenu de ses intestins comme une partie de lui-
même.
A cet âge ils ont le malin plaisir à se salir, marcher dans la boue, jouer avec l’eau… cela
leur donnent l’occasion de revivre les moments décisifs de ce stade anal.
5
Il va éprouver du plaisir dans ce sentiment de maitrise de lui-même, en cherchant les
limites, d’où l’apparition du «NON» vers 15mois.
Selon Freud : Fin de ce stade, Moi se renforce, interdit parentaux à l’origine du Surmoi.
Selon Freud : Zone psychoaffectivité de plaisir se déplace de la région anale vers la phallique.
Phallus = symbole inconscient du pouvoir et de l’autorité parentale.
→ A partir de l’intégration de cet interdit, l’enfant assimile les autres interdits ! (= formation
du SURMOI)
!!! Les parents devront imposer des limites fermes et cohérentes.
La découverte par l’enfant de ses organes génitaux lui pose l’inévitable question des
différences anatomiques entre les sexes et de son appartenance à l’un ou l’autre d’entre eux.
Pour lui il est important de savoir :
- Quel rôle chaque sexe joue-il dans la société, quelles différences ?
- Savoir se situer soi-même (coté des papas ou coté des mamans)
6
Relation triangulaire : l’enfant rivalise avec le parent du même sexe (hostilité) pour se
rapprocher du parent de sexe opposé (amour).
La fille change d’objet libidinal (la mère puis le père) alors que le garçon transforme sa relation à l’objet
initial (la mère).
7
Curiosité persistante sur la question de l’origine des bébés, rôle du père dans la
procréation
Corps jusque-là très investi passe au second plan (entre 6 et 12ans = vie sexuelle mise en
veilleuse) . Formation du Surmoi qui inaugure la période de latence explique en partie
l’évolution des investissements.
Intègre les interdits (dont l’inceste)
Assimile les valeurs morales et idéales
Cette période de latence est donc une ETAPE IMPORTANTE car elle se caractérise par une
personnalité qui peut se construire (après avoir franchi l’Œdipe), l’enfant devient de + en +
conscient de son autonomie.
Phase la plus longue donc + de temps pour construire sa personnalité
Le stade Génitale
Réminiscence du stade Phallique mais détachement progressif du lien névrotique qui liait
l’enfant au parent du sexe opposé. Stade crucial pour la maturation sexuelle qui s’opère à
l’adolescence.
L’adolescence
↳ Adolescence = ambivalence
La crise d’adolescence est universelle et inévitable : se manifeste parfois avec violence mais
elle peut être aussi intériorisée. La crise est un «symptôme» de bonne évolution psychique.
8
L’adolescent subit une réorganisation pulsionnelle car :
- Il y a une réactualisation de tous les stades antérieurs, plus précisément du stade
phallique et de la situation œdipienne.
- Pour accéder à la sexualité adulte, appelée génitale, le jeune doit assimiler et gérer ses
nouvelles pulsions.
❖ La latence est considérée comme une pause car l’enfant repart là où il s’était arrêté
à l’issue du conflit œdipien (vers six ans). La réapparition des pulsions sexuelles
est étroitement liée aux transformations physiques de la puberté.
Devenir adulte c’est renoncer en partie, aux objets et aux buts pulsionnels infantiles.
Pour lutter contre ses pulsions libidinales qu’il ne reconnaît pas étant les siennes, il recourt à
différentes défenses. Freud cite deux défenses typiques :
La problématique œdipienne
↳ Le conflit œdipien prend une nouvelle forme
La situation œdipienne est revécue avec une intensité d’autant plus grande qu’elle n’a pas été
résolue à l’issue du stade phallique. On a une ambivalence, un sentiment contradictoire envers
les parents car il est partagé entre :
→ Le désir de s’émanciper totalement de l’autorité parentale
→ et le besoin (souvent non formulé) de leur affection et de leur protection
☺ Conseil aux parents : trouver un compromis, un juste milieu entre l’autorité (s’il n’y a
ni dialogue, ni écoute alors il y aura conflit) et le lâcher prise (ne pas renoncer à leur
principe pour autant).
!!! faire attention aux remarques physique car l’adolescent n’est pas encore habitué à
cette nouvelle image (acné, prise de poids…) → susceptibilité qu’il faut ménager
9
L’attachement
⊳ Ce n’est que lorsque ses besoins de proximité sont satisfaits (attache solide) qu’il peut
s’éloigner de la figure qui le sécurise pour explorer ce qu’il ne connaît pas.
➔ René Spitz nous fait une description en 1946 sur des nourrissons abandonnés en
pouponnière, leurs signes de désespoir étant alors reliés non aux conditions
matérielles d’accueil (qui était excellentes), mais à la rupture des liens maternels
non compensés par une qualité d’attention et de relation suffisante de la part du
personnel hospitalier.
Le développement intra-utérin
Embryon (la période embryonnaire couvre les 60 premiers mois) puis fœtus (a partir
du 3ème mois)
Le cerveau soumis à des pressions (stress, violence, rejet, carence…) développe des capacités
et des stratégies qui lui permettent de réagir à ses influences = PSYCHISME PRENATAL
↳ En bref dès qu’il est embryon il ressent (autant le stresse que la joie ou encore le manque),
et l’enfant peut par conséquent déjà avoir des traumatismes avant même de naître.
→ L’enfant née avec un état de manque si sa mère est une droguée.
➢ 6ème mois : capable de sucer et d’avaler + réaction à différents goûts (salés ou sucrés)
et a des stimulations olfactives.
10
L’attachement à la mère in utero
Le lien mère-enfant après la naissance est la continuation d’un processus d’attachement déjà
enclenché longtemps avant la naissance, in utero.
Dans le cas où l’enfant perçoit le rejet de sa mère (affectivement rejetée in utero) alors à sa
naissance l’enfant peut décider de rejeter sa mère.
⇒ C’est avec le temps, l’amour et la patience que la mère parviendra à regagner
l’affection de son enfant.
Désir d’enfant
Le lien qui unissent parents et enfants se tissent bien avant la naissance du bébé.
Il y a un désir d’enfant qui se concrétise (pendant la grossesse on s’imagine quel genre
de parent on va être)
Pression sociétale pour être la meilleur maman possible.
11
L’enfant imaginaire Le piège : ne pas pouvoir y renoncer
Nous avons tous un enfant imaginaire dans la tête ( fille/garçon ? ressemblera-t-il à son
père ou à sa mère ? Quelle sera la couleur des yeux ?)
↳ Il est rare que le bébé soit la copie conforme de nos désirs. A la naissance le bébé nous
apprend d’emblée qu’il n’est pas venu au monde pour être l’instrument docile de nos
fantasmes.
Ce qu’on veut est totalement différent de la réalité (Faire avec) : même si ce n’est pas
l’image que je m’étais fait je fais avec.
Faire le deuil de l’enfant qu’on a imaginé, renoncer à l’enfant imaginaire
Rencontre conflictuelle = déception non formulable d’un ou de ses deux parents devant ce
qu’il est réellement. Pouvant aller à en vouloir au bébé (le bébé va devenir triste, anorexique,
sans intérêt pour la communication)
▸ Il est donc très important que les déceptions soient clairement exprimées à l’enfant : ne pas
lui préciser ces déceptions est dangereux car ça revient à lui en vouloir.
Théorie de l’attachement
Bowlby = psychanalyste américain, premier à décrire le lien qui se crée entre le nourrisson et
la personne qui lui prodigue les soins.
Ainnsworth in Godefroid a décrit 3 types d’attachements résultant de la façon dont ont été
vécues les contacts entre l’enfant et la figure d’attachement :
→ L’attachement sécurisant (l’enfant est content quand on va le chercher à la crèche/à
l’école)
→ L’attachement insécurisant-fuyant (l’enfant l’ignore, peut aussi bien se faire
réconforter par sa mère que par une inconnue)
→ L’attachement insécurisant-ambivalent (manifeste du rejet et de la colère/détresse
et une recherche de contact auquel il résiste en même temps)
12
exemple : l’enfant va vouloir un câlin elle va lui refuser car elle n’a pas envie, par contre si elle
a besoin d’un câlin alors même que son enfant dort, elle va aller le réveiller pour répondre à
son besoin.
Les enfants insécurisés vont rencontrer le plus souvent des problèmes dans leur vie
scolaire, présenter une plus grande vulnérabilité face aux difficultés de la vie : se
traduisant souvent par des conduites antisociales ou des troubles de personnalité.
Ils auront aussi plus de difficultés que les autres lorsqu’ils deviendront parents à
maintenir un lien physique avec leur enfant.
Les premiers travaux de Bowlby portent sur le deuil, la perte, la séparation, sur l’effet de la
séparation chez les enfants hospitalisés, et sur les carences relationnelles précoces des
délinquants.
Le Courant Comportementaliste
Mary Cover Jones → 1ère qui a réussi le traitement par contre conditionnement (fait sur un
enfant de 3ans pour une phobie des objets blancs)
Les Comportements sont des réponses engendrées par des stimulus (ex : feux rouge,
carte fidélité…)
L’approche comportementale est utilisée en psychothérapie notamment pour les
troubles de l’anxiété (TOC, Phobie…)
13
Apprentissage selon l’approche comportementaliste→ apprentissage par conditionnement
↳ ex : s’imaginer croquer dans un citron : on a déjà la sensation avant même de le manger
Son de cloche (= salivation) ⇒ stimulus neutre qui devient conditionnel (SN devient SC)
Nourriture ⇒ stimulus inconditionnel (SI)
!!! savoir la différence entre conditionnel et inconditionnel
DEMARCHE :
Le conditionnement opérant
→ Les travaux de Skinner
La situation : un animal affamé placé dans une cage expérimentale (dite : boîte de SKINNER)
➢ En fonction de si l’animal actionne ou pas la commande alors on a l’apparition soit du
renforcement qui entraine une augmentation des réponses de l’animal (nourriture), ou
d’une punition.
Le conditionnement skinnérien est donc un processus d’apprentissage et de modifications des
conduites basé sur les conséquences.
14
On récompense pour faire multiplier le comportement
On punie pour faire cesser le comportement
Punition positive = tu as raté ton exam donc on te prend des cours particuliers
Punition négative = je te prive de ton GSM
Le Courant Cognitiviste
Piajet
Mettre l’accent sur le traitement de l’information (on reçoit l’information via l’organe
des sens, ensuite on l’encode, on la stock puis on les utilisent)
⇒ L’apprentissage latent :
Deux groupes de rats sont placés dans un labyrinthe, l’un ayant un renforcement l’autre aucun,
résultat les deux groupes arrivent à sortir du labyrinthe.
On explique cela grâce au fait que les rats se construisent une carte cognitive
(=représentation mentale du labyrinthe) et ils peuvent l’utiliser si nécessaire.
Ici L’apprentissage latent signifie que la représentation du labyrinthe est caché dans leur
esprit jusqu’à ce qu’ils soient motivés à s’en servir
15
⇒ L’apprentissage par insight : tester différentes choses pour trouver une solution sans
avoir de réponse (=échec) alors notre cerveau continue de chercher (phase de
réflexion/repos) jusqu’à avoir un éclair qui nous donne la réponse.
Le développement cognitif
Vers 4/5mois : découverte = Le hasard devient attention (s’il touche sans faire exprès
un jeu qui fait du bruit, il va reproduire le geste avec une intention cette fois)
Vers 11/12 ans : expérimentation intense et active (il tire sur le doudou pour
amener vers lui le panier attaché)
16
⇒ 3 conséquences pour le développement mental de l’enfant :
1. Permet l’échange entre individus (début de la socialisation)
2. Intériorisation de la parole (apparition de la pensée)
3. Intériorisation de l’action
Vers 7ans : difficulté à discuter, centrés sur eux-mêmes (= égocentrisme des enfants, ils
parlent d’eux).
« monologue collectif » : parle chacun pour soi tout en croyant s’écouter et se comprendre les
uns aux autres
→ La pensée syncrétique = vont faire des phrases avec tout ce qu’il connaît (ça n’a donc plus
de sens) discourt incohérent, entrecoupés, juxtaposés.
Exemple : Comment est-on quand on est mort ?
Cette pensée syncrétique se trouve dans la fabulation : ne distingue pas le réel et l’imaginaire,
c’est un moyen de s’évader du réel, de faire face à l’angoisse (ex : être le héros de ses histoires
inventés)
= sert à le sécuriser, rassurer car le personne fictif qu’il crée le rend fort
Fabuler = mentir
• Concepts de base
Temps : notion difficile à comprendre car ils ont un tout petit passé (ex : j’ai été chez mamy
hier alors que c’était il y a 2 semaines) → Notion spatiales : savoir sa droite et sa gauche
Quantité : entre 1kg de plume et 1kg de plomb quelle est le plus lourd ? selon l’enfant le plus
lourd c’est le plomb (s’établie à 7ans)
Relation (poids, taille, grandeur…) : Si ils pèsent deux sacs ils vont distinguer le plus lourd
mais si il en a 3 alors le fait d’avoir deux mains va l’obliger à poser un sac à terre et il va être
incapable de dire celui le plus lourd. De même que deux verre avec la même quantité mais un
plus large et l’autre plus en longueur, l’enfant va dire que celui en longueur est plus remplie.
17
Représentation du monde :
➔ Les pratiques magiques : l’enfant croit que sa pensée modifie la réalité (jeter des
cailloux dans l’étang et penser que des poissons vont y naître)
➔ L’animisme : considère des corps comme des êtres vivants (cailloux, l’herbe est vivant)
➔ L’artificialisme : croit que tous les éléments sont construits par l’homme (les
montagnes poussent car on y a planté des graines)
Entre 7 et 11ans environ, l’enfant s’inscrit dans la période des opérations concrètes, définie
par Piajet.
- Encore du mal à admettre que leur droite si nous nous tenons face à eux c’est notre
gauche mais eux ne le comprennent pas, aussi, il forge des images mentales des objets
absents
- L’enfant apprécie les jeux de constructions, casse-tête
✓ Dialogue entre le psy et la personne avec les comportements inadaptés, elles vont fixer
des objectifs concrets et réalisable de moyen à long terme (ex : voyager dans les
transports en commun sans angoisse)
↳ Astuces/stratégies : Lister les choses positives de la journée, remplacer l’envie de boire par
le fait de faire du sports
18
!!! C’est toujours le patient qui décide des buts à atteindre et du degré d’engagement dans le
processus de changement + améliorer sa capacité à se gérer soi-même
Il faut faire les exercices de manière régulière pour avoir un effet, engagement et effort.
Le Courant Humaniste
Rodgers
➢ l’idée central : l’humain est la valeur suprême de toute chose. L’homme née bon, pur il
se fait une représentation personnel en fonction de sa vie. Mais on est tous libre de nos
choix.
L’individu va agir en fonction de ses croyances (certain vont penser que le choix qu’il font est
le choix le plus judicieux alors que pas forcément)
►Exemple : L’enfant qui née, ne née pas raciste il le devient. Car il l’a entendu, on lui a répété.
↳ Même si on fait des mauvais choix étant jeune on peut adulte faire le choix de s’émanciper.
ROGERS
⇒ Estime de soi : C’est l’appréciation qu’une personne a d’elle-même et sa santé mentale
en dépend. La correspondance (appelé congruence) entre l’image que l’on a de soi et
l’image que l’autre a de nous (expérience de vie) déterminera une bonne ou moins
bonne santé mentale.
⇒ Congruence : Proximité qu’a un individu entre son concept de soi et ses expérience de
vie.
⇒ Incongruence : Ecart qu’un individu a entre son concept de soi et ses expériences de
vie. D’après certain humaniste, l’incongruence peut-être à l’origine de la maladie
mentale et de la mésadaptation sociale.
19
!!! Savoir associer le schéma au nom, savoir dire ou placer les mots dans les schémas et savoir
l’expliquer.
→ Personne « équilibrée » lorsqu’il y a un accord, une congruence entre son soi réel et
ses expériences de vie.
→ Personne en état de déséquilibre lorsqu’il y a incongruence.
↳ S’il y a incongruence càd écart entre le concept de soi et nos expériences réelle. Lorsque qu’il
y a l’affection et l’amour est inconditionnels alors les enfants évitent d’exprimer des désirs et
des sentiments négatifs pour obtenir l’approbation des parents et des autres individus (ex :
étouffer sa colère, taire ses véritables sentiments) = FAIBLE ESTIME de soi
20