Extrait Cadre Conceptuel Du SCT - 1997

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CSFMT H-LIF

SECTIONS : CE / TECF
C2 : UTILISER LES TECHNIQUES COMPTABLES

EXTRAIT DU CADRE CONCEPTUEL


OBJECTIFS DU CADRE CONCEPTUEL

Le cadre conceptuel de la comptabilité financière constitue la structure de référence théorique qui sert de support et de guide à l'élaboration des normes
comptables. Le cadre conceptuel est un ensemble d'objectifs, de concepts fondamentaux et d'éléments qui entretiennent entre eux, des liens de cohérence et de
complémentarité.

Il a pour objectifs d'aider à :


• l'élaboration de normes cohérentes pouvant faciliter la production de données et d'états financiers ;
• l'arbitrage en cas de divergences d'appréhension ou d'oppositions d'intérêts et la recherche de solutions appropriées ;
• l'interprétation des états financiers ;
• la résolution des questions comptables n'ayant pas été traitées par les normes.

Le cadre conceptuel permet essentiellement de :


• expliquer les situations comptables,
• standardiser les concepts comptables,
• comprendre la logique comptable dans le but de la diffuser.

Champ d'application du cadre conceptuel


Le cadre conceptuel de la comptabilité concerne l'élaboration d'états financiers à caractère général des entreprises économiques. Il peut également servir de
référence aux autres institutions.

Structure du cadre conceptuel


Le cadre conceptuel est structuré selon la hiérarchie suivante :
• Au premier niveau, sont énoncés les utilisateurs, leurs besoins et les objectifs des états financiers.
• Au deuxième niveau, les concepts fondamentaux qui comprennent :
- les caractéristiques qualitatives de l'information contenue dans les états financiers,
- les hypothèses sous-jacentes et les conventions comptables,
- la terminologie comptable et la prise en compte des éléments des états financiers.
• Au troisième niveau, les guides opérationnels qui traitent des procédés de mesure (attributs ou caractéristiques à mesurer, échelle ou unité de mesure).
• Au quatrième niveau, les mécanismes de communication de l'information qui dérivent des objectifs des états financiers.

LES UTILISATEURS DES ÉTATS FINANCIERS, LEURS BESOINS ET LES OBJECTIFS DE CES ÉTATS

Les états financiers constituent le principal moyen de communication de l'information financière aux différents utilisateurs qui sont les utilisateurs internes et externes
à l'entreprise.

Utilisateurs internes :
Ce sont les dirigeants, les organes d'administration et les différentes structures internes de l'entreprise. Les dirigeants sont responsables de la préparation et de la
présentation des états financiers. Ils sont naturellement intéressés par l'information contenue dans ces états. Ils ont également besoin d'informations de gestion pour
leur permettre d'assurer convenablement leur responsabilité de planification, de conduite et de contrôle des activités de l'entreprise. Dans la mesure où ce type
d'informations répond à des besoins spécifiques des dirigeants, qui ont le moyen d'en déterminer la forme et le contenu, sa production et sa divulgation se situent en
dehors de ce cadre conceptuel. Bien que destinés, principalement, à fournir des informations qui répondent aux utilisateurs externes, les états financiers peuvent,
dans une certaine mesure, se révéler utiles aux dirigeants et ce, notamment dans le cas des petites et moyennes entreprises qui ne disposent, souvent, que de
moyens limités pour pouvoir produire des informations répondant à leurs besoins spécifiques de gestion.

Utilisateurs externes :
Ce sont principalement les fournisseurs de capitaux ainsi que l'administration et autres institutions dotées de pouvoirs de réglementation et de contrôle, les autres
partenaires de l'entreprise et les autres groupes d'intérêt.

Les fournisseurs de capitaux.


Ce sont les investisseurs, les prêteurs et les subventionneurs. Les investisseurs qui fournissent les capitaux à risque ainsi que les prêteurs sont concernés par le
risque inhérent à leurs placements et crédits, alors que les subventionneurs sont intéressés de savoir si l'entreprise a atteint les objectifs qui lui ont été assignés
justifiant ainsi, les ressources et autres avantages qu'ils ont mis à sa disposition. En général, ces différents utilisateurs veulent savoir si l'entreprise est rentable, si
elle génère des flux de trésorerie positifs, si ses actifs sont sauvegardés, si elle est en mesure de continuer son activité, dans le cadre qui est censé être le sien, et
d'honorer ses engagements dans un avenir prévisible.

L'administration et autres institutions dotées de pouvoirs de réglementation et de contrôle.


Ce groupe inclut particulièrement les autorités fiscales, monétaires et financières ainsi que les organes chargés de la comptabilité et des statistiques nationales et
tout autre organisme ayant un pouvoir de planification, de réglementation et de contrôle. Ils sont intéressés par la répartition des revenus et des ressources. Ils
utilisent l'information financière pour réglementer les activités des entreprises, éclairer leur politique fiscale, sociale et économique. Ils utilisent aussi l'information
comme base de calcul du revenu national et des statistiques similaires et pour évaluer la contribution de l'entreprise à la création d'emplois, à l'exportation, au
revenu national ou encore pour le calcul des impôts et taxes. Ces organismes peuvent, à travers les états financiers, évaluer la portée de leur politique et
éventuellement exiger la production d'informations supplémentaires spécifiques.

Les autres partenaires de l'entreprise


Ce sont les salariés et leurs syndicats, les fournisseurs et autres créanciers ainsi que les clients et autres bénéficiaires des biens et services produits par
l'entreprise. Ils sont intéressés notamment par la capacité de l'entreprise à générer des flux de trésorerie lui permettant d'honorer ses engagements et par sa
capacité à continuer son activité.

Les autres groupes d'intérêt


Ce sont notamment les organismes professionnels et de défense d'intérêts, la presse spécialisée et les médias, les chercheurs, les divers organes et associations et
le public en général. Ces groupes veulent savoir si l'entreprise travaille pour l'intérêt des membres de la communauté qu'ils représentent ou dont ils défendent les
intérêts. Ils sont notamment intéressés par les tendances et les évolutions récentes du développement de l'entreprise et des conséquences de ses activités sur le
développement économique et social et sur l'environnement en général.

LES OBJECTIFS DES ÉTATS FINANCIERS

Les objectifs des états financiers découlent des besoins des utilisateurs. Compte tenu de ces besoins, les états financiers ont pour objectifs essentiels de :
• fournir des informations utiles à la prise de décisions relatives à l'investissement, au crédit et autres décisions similaires ;
• présenter des informations utiles pour estimer la probabilité de réalisation des flux futurs de trésorerie ainsi que l'importance de ces flux et les moments auxquels
ces derniers peuvent avoir lieu ;
• renseigner sur :
- la situation financière de l'entreprise et particulièrement sur les ressources économiques qu'elle contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des
transactions, événements et circonstances susceptibles de modifier les ressources et les obligations ;
- la performance financière de l'entreprise ;

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- la manière dont l'entreprise a obtenu et dépensé des liquidités à travers ses activités d'exploitation, de financement et d'investissement et à travers d'autres
facteurs qui affectent la liquidité et la solvabilité ;
- le degré et la manière dont les dirigeants ont réalisé les objectifs qui leur ont été assignés dans le cadre du mandat social ;
- le degré de conformité de l'entreprise aux lois, règlements et autres dispositions contractuelles ;

L'information sur la situation financière est essentiellement fournie par le bilan. L'information sur la performance est essentiellement fournie par l'état de résultat et
l'information sur les flux de trésorerie est essentiellement fournie par l'état des flux de trésorerie.

D'autres informations sont utiles à la prise de décision économique. Ces informations traduisent le besoin d'affiner ou de compléter la gamme d'informations
destinée aux utilisateurs et portent notamment sur :
• les perspectives financières des activités de l'entreprise,
• les activités ayant trait à la gestion des ressources humaines,
• l'impact des activités de l'entreprise sur son environnement écologique ainsi que sur les actions que celle-ci a engagées pour garantir la sauvegarde et la
protection de l'environnement.
• la technologie utilisée et le degré d'adoption des innovations technologiques dans le domaine de la production et de la gestion.

CONCEPTS FONDAMENTAUX

CARACTÉRISTIQUES QUALITATIVES DE L'INFORMATION FINANCIÈRE

Les caractéristiques qualitatives sont les attributs que doit revêtir l'information financière véhiculée dans les états financiers et qui sont indispensables pour garantir
la production et la divulgation d'informations financières utiles à la prise de décision. Les quatre principales caractéristiques qualitatives sont l'intelligibilité, la
pertinence, la fiabilité et la comparabilité.

INTELLIGIBILITE
Pour être utile, l'information fournie par les états financiers doit être compréhensible par les utilisateurs. Cela signifie que l'information soit explicite, claire et concise
et à la portée des utilisateurs. Ceux-ci sont présumés avoir une connaissance raisonnable des affaires et de la comptabilité et sont soucieux d'étudier et de traiter
l'information avec diligence.

PERTINENCE
La qualité de pertinence de l'information s'apprécie par le rapport entre l'information et l'usage qui en est fait. L'information est pertinente lorsqu'elle est de nature à
favoriser une prise de décision adéquate par les utilisateurs des états financiers en les aidant à évaluer les événements passés, présents ou futurs ou en leur
permettant de confirmer ou de corriger des évaluations antérieures.
La pertinence de l'information englobe, donc, deux qualités sous-jacentes : valeur prédictive et valeur rétrospective. Elle implique également que l'information soit
établie et divulguée en temps utile.

Valeur prédictive
L'information financière a une valeur prédictive lorsqu'elle aide les utilisateurs à faire des prédictions ou des confirmations portant sur les résultats et les
événements économiques futurs qui sont susceptibles d'affecter les affaires de l'entreprise.

Valeur rétrospective ou de confirmation


La valeur rétrospective est intimement liée à la valeur prédictive. L'information financière est rétrospective dans la mesure où elle peut être utilisée pour
comprendre ou corriger des résultats, des événements et des prédictions antérieures.

Rapidité de divulgation
Pour être pertinente, l'information doit être établie et divulguée à un moment où elle est susceptible d'être utile aux prises de décisions des utilisateurs.
L'information perd de sa pertinence lorsqu'elle est fournie avec retard.

FIABILITE
L'information comptable est fiable lorsqu'elle permet aux utilisateurs de s'y fier comme une information fidèle, neutre et vérifiable et qu'elle n'inclut pas d'erreur ou de
biais. Les critères constituant les composantes du concept de fiabilité sont essentiellement la représentation fidèle, la neutralité et la vérifiabilité.

 La représentation fidèle
La représentation fidèle est la correspondance ou la concordance entre la mesure ou la description et les phénomènes qu'elles sont censées représenter en
comptabilité. Ces phénomènes sont les ressources et les obligations économiques de l'entreprise ainsi que les transactions et événements qui modifient ces
ressources et obligations.

 La neutralité
L'information comptable est neutre, quand elle ne fait pas l'objet de parti pris et, par conséquent, n'aboutit pas à des données tendancieuses et des résultats
prédéterminés.

 La vérifiabilité
L'information comptable est vérifiable dans la mesure où elle est le résultat de l'application correcte d'un mode de mesure et où elle repose sur des données
probantes et sur des évaluations dont les méthodes sont divulguées avec l'information elle-même.

COMPARABILITE
L'information doit permettre à l'utilisateur de faire des comparaisons dans le temps, pour déterminer les tendances de la situation financière et des performances de
l'entreprise. Les utilisateurs doivent être également en mesure de comparer les informations financières issues d'entreprises semblables pour évaluer de façon
relative, les situations financières, les performances et leurs évolutions.

HYPOTHESES SOUS-JACENTES ET CONVENTIONS COMPTABLES

Les hypothèses sous-jacentes et les conventions comptables découlent d'un environnement économique, social et légal particulier et elles constituent une base
pour l'élaboration des normes comptables et la recherche de solutions appropriées aux problèmes comptables posés.

HYPOTHESES SOUS-JACENTES

La continuité de l'exploitation
La continuité de l'exploitation suppose que l'entreprise poursuit normalement ses activités dans un avenir prévisible et qu'elle n'a ni l'intention, ni l'obligation de
mettre fin à ses activités ou de réduire sensiblement leur étendue. Elle établit que l'entreprise est en mesure de réaliser les opérations envisagées et d'honorer ses
engagements dans un avenir prévisible. Dans le cas contraire, les états financiers doivent être préparés sur une base différente.

La comptabilité d'engagements
Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces transactions ou événements se produisent et non pas au moment des
encaissements ou paiements. L'information financière, à l'exception de l'information contenue dans l'état des flux de trésorerie, ainsi établie, renseigne les
utilisateurs, non seulement sur les transactions passées ayant entraîné des flux de liquidité, mais également sur des obligations et autres événements entraînant
des encaissements et des paiements futurs.

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CONVENTIONS COMPTABLES
Les conventions comptables sont des règles concrètes qui guident la pratique comptable. Elles sont développées par les pratiques en conformité avec les objectifs
et les caractéristiques qualitatives.

Convention de l'entité
L'entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et distincte de ses propriétaires. La comptabilité financière suppose une nette séparation
entre le patrimoine de l'entreprise et celui de ses propriétaires ou actionnaires. Ce sont les transactions de l'entreprise et non celles des propriétaires qui sont
prises en compte dans les états financiers de l'entité. Une entité comptable ne représente pas uniquement une entreprise jouissant de par la loi d'un statut légal. Elle
s'étend à tout ensemble s'acquittant d'une activité économique et qui contrôle et utilise des ressources économiques.

Convention de l'unité monétaire


La nécessité d'une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d'une entreprise a été à l'origine du choix de la monnaie comme unité de mesure (le
Dinar) de l'information véhiculée par les états financiers. Seules les transactions et événements susceptibles d'être quantifiés monétairement sont comptabilisés.
Certaines autres informations non quantifiables monétairement et exprimées dans d'autres unités de mesure peuvent être divulguées principalement dans des notes
aux états financiers.

Convention de la périodicité
L'information financière doit refléter l'évolution périodique des performances de l'entreprise pour servir de base à la prise des décisions économiques. Elle doit être
en conséquence, produite et fournie à des intervalles périodiques et réguliers, la période étant désignée "exercice comptable". Pour des considérations pratiques, il
est admis que l'exercice comptable couvre une période de douze mois. Généralement, celui-ci coïncide avec l'année civile. Dans certains cas, l'exercice comptable
s'étend jusqu'au moment où l'exploitation atteint son niveau le plus bas.

Convention du coût historique


Selon cette convention, le coût historique (ou valeur d'origine) sert de base adéquate pour la comptabilisation des postes d'actif et de passif de l'entreprise. Les
biens et services acquis par l'entité sont en règle générale comptabilisés à leur coût de transaction soit le montant effectivement payé ou dû. Quand des transactions
sont effectuées sans paiement (dons ou échange standard, ...), leur coût est défini comme étant la somme d'argent qu'il aurait fallu dépenser si la transaction avait
été conclue autrement. Par ailleurs, quand il s'agit d'un poste de Passif, la valeur d'origine s'applique de la même façon que dans le cas d'un actif. Le choix du coût
historique se justifie par le fait que la valeur d'origine constitue une information vérifiable reposant sur une évidence et est, par conséquent, objective.

Convention de réalisation du revenu


42. Cette convention sert de base pour l'identification, la reconnaissance et la mesure de revenu en comptabilité.
Le revenu résulte de la création de biens et de services par une entreprise durant une période spécifique de temps.
Il ne peut être comptabilisé qu'au moment où il est réalisé. La réalisation est soumise au test du fait générateur, en d'autres termes, sa prise en compte n'est
effectuée que dans l'un des cas suivants :
a. une réalisation du revenu au moment de la vente,
b. une réalisation du revenu lors de l'exécution du contrat,
c. une réalisation du revenu à la fin du processus de fabrication, ou
d. une réalisation du revenu lors du recouvrement des ventes.
La mesure du revenu, correspond au montant, exprimé en espèces, du déboursé reçu en échange du bien cédé, des actions émises, des services rendus ou des
engagements contractés. Quand il s'agit de ventes non réglées en espèces, le revenu est égal à la juste valeur marchande de l'objet de transaction qui peut être les
biens et services vendus ou les biens et services reçus en contrepartie, selon ceux qui sont les plus faciles à déterminer.

Convention de rattachement des charges aux produits


Cette convention consiste à établir une correspondance, directe ou indirecte, entre les produits et les charges de l'entreprise. Lorsque des revenus sont
comptabilisés au cours d'un exercice, toutes les charges ayant concouru à la réalisation de ces revenus doivent être déterminées et rattachées à ce même exercice.
Cette convention est le corollaire de l'autonomie des exercices.

Convention de l'objectivité
Les transactions et événements pris en compte en comptabilité et divulgués dans les états financiers doivent être justifiées par des preuves. Quand des documents
probants concernant ces transactions n'existent pas, ou ne peuvent pas exister, les bases d'estimations retenues doivent être fournies pour permettre la vérification
et l'appréciation des méthodes préconisées. Dans ce cas, il convient de produire les éléments facilitant la conviction et par conséquent l'évaluation objective des
faits.

Convention de la permanence des méthodes


La convention de la permanence des méthodes exige que les mêmes méthodes de prise en compte, de mesure et de présentation soient utilisées par l'entreprise
d'une période à l'autre. L'application de cette convention permet la comparaison dans le temps de l'information comptable et favorise les prédictions financières. La
permanence des méthodes ne justifie pas, cependant, une rigidité nuisible à l'image fidèle que doivent refléter les états financiers. Tout changement significatif
devra faire l'objet d'une information appropriée.

Convention de l'information complète


Cette convention établit que les états financiers doivent fournir toutes les informations nécessaires pour ne pas induire en erreur les lecteurs. Elle exige, pour éviter
toute ambiguïté dans l'interprétation de l'information financière, que les états financiers comportent des notes et des tableaux explicatifs révélant toute information
pertinente et attirant l'attention sur les événements ou les traitements de l'information qui ont un impact significatif sur l'évolution des résultats futurs et la situation de
l'entreprise.

Convention de prudence
Des incertitudes entourent inévitablement un grand nombre d'événements et de circonstances. Ces incertitudes sont prises en considération par l'exercice de la
prudence dans la préparation des états financiers. La prudence est la prise en compte d'un certain degré de précaution dans l'exercice des jugements nécessaires
pour préparer les estimations dans des conditions d'incertitudes, pour faire en sorte que les actifs ou les revenus ne soient pas surévalués et que les passifs ou les
charges ne soient pas sous-évalués. Cependant, l'application de cette convention ne doit pas engendrer la création de réserves occultes ou de provisions
excessives, la sous évaluation délibérée des actifs ou des revenus ou la surévaluation délibérée des passifs ou des charges.

Convention de l'importance relative


Les états financiers doivent révéler tous les éléments dont l'importance peut affecter les appréciations ou les décisions.
La production de l'information financière doit être guidée par la convention de l'importance relative pour le classement et la présentation des éléments traités par la
comptabilité financière. Un fait ou un élément est significatif, si en tenant compte des circonstances, sa nature ou son montant sont tels que le fait de le mentionner
dans les états financiers, ou la manière de le traiter dans les comptes est susceptible d'influencer le jugement ou les décisions prises sur la base des données
comptables.

Convention de la prééminence du fond sur la forme


La substance des opérations et autres événements n'est pas toujours cohérente avec ce qui ressort du montage juridique apparent. Pour que l'information
représente d'une manière fiable les transactions et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils soient enregistrés et présentés en accord
avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon leur forme juridique.

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