Nosso Lar (French Edition) - Chico Xavier - 2005
Nosso Lar (French Edition) - Chico Xavier - 2005
Nosso Lar (French Edition) - Chico Xavier - 2005
CHIC
» XAVIE
PAR L’ESPRIT
ANDRE LUIZ
Nosso Lar
Chico Xavier
Nosso Lar
La vie dans le Monde Spirituel
Par l’esprit
André Luiz
ISBN 978-85-9466-346-7
Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut étre reproduite, stockée ou
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du détenteur du copyright.
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— Psychographier
— PSYCHOPHONIE : Du grec psukhé (Ame) et phonia
(voix) ; fait de parler sous l’influence d’un Esprit. Médiumnité
d’incorporation. Néologisme.
— PERISPRIT : Enveloppe semi-matérielle de lEsprit.
Chez les incarnés, il sert de lien ou d’intermédiaire entre |’Esprit et
la matiére ; chez les Esprits errants, il constitue le corps fluidique
de l’Esprit. (Le Livre des Médiums, chap. 32 — Vocabulaire Spirite).
— Périspritique : qui est relatif au périsprit. Néologisme.
— VAMPIRE : les vampires, dans Le Spiritisme, sont des
étres qui absorbent I’énergie et les sensations des personnes. II
ne s agit plus de buveurs de sang mais de buveurs de fluides qui
sont, en réalité, des Esprits ignorants, encore trés attachés aux
sensations et 4 la matiére.
— VOLITION : « Exercice de la volonté dans une expé-
rience parapsychologique » (Petit Robert). Acte par lequel les
Esprits se déplacent au moyen de leur volonté. Ils flottent pour
ainsi dire dans lair, et glissent sur la terre.
— Voliter
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Pedro Leopoldo, le 3 octobre 1943.
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Clarencio
« Suicidé ! Suicidé ! Criminel ! Infame ! »
Des cris pareils 4 ceux-ci m’entouraient de toutes parts.
Oi les assassins insensibles se cachaient-ils ? Parfois, je les aper-
cevais fugitivement, glissant dans les ténébres épaisses et, quand
mon désespoir atteignait son apogée, je les attaquais, mobili-
sant d’extrémes énergies. Mais en vain, je battais l’air de mes
poings dans les paroxysmes de la colére. Des rires sarcastiques
blessaient mes oreilles tandis que des silhouettes noires dispa-
raissaient dans |’ombre.
Qui appeler ? La faim me torturait, la soif me brilait. De
simples phénoménes de l’expérience matérielle prenaient une
toute autre ampleur 4 mes yeux. Ma barbe poussait, mes véte-
ments commencaient a se déchirer sous les efforts de la résistance
dans cette région inconnue. Cependant, la circonstance la plus
douloureuse n’était pas le terrible abandon auquel je me sen-
tais livré, mais le harcélement incessant des forces perverses qui
me mettaient en colére sur les chemins déserts et obscurs. Elles
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bleu’ orné de rayons dorés apparut au loin, sur un plan élevé. Puis
une douce musique répondit aux louanges, provenant peut-étre
de sphéres distantes. A cet instant, une abondante pluie de fleurs
bleues se déversa sur nous ; mais si nous tentions d’attraper les
myosotis célestes, nous ne parvenions pas 4 les retenir dans nos
mains. Les minuscules corolles se défaisaient tout en douceur au
contact de nos fronts. Cela me fit ressentir une singuliére restau-
ration des énergies au contact des pétales fluidiques, répandant
un baume sur mon cceur. .
La sublime priére terminée, je retournai 4 ma chambre
de malade, soutenu par l’ami qui nmvétait dévoué. Cependant,
je nétais plus le grave souffrant de quelques heures auparavant.
La premiere priére collective 4 « Nosso Lar » avait opéré en moi
une transformation complete. Un réconfort inattendu envelop-
pait mon ame. Pour la premiére fois depuis de longues années de
souffrance, mon pauvre coeur tourmenté et chargé de nostalgie,
tel un calice resté vide durant trés longtemps, se remplissait de
nouveau des généreuses gouttes de la liqueur de l’espérance.
2 Note de I’auteur spirituel : image symbolique formée par les vibrations mentales des
habitants de la colonie.
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Une assistance bienvenue
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donner une idée, il suffit de savoir que rien quiici, il existe plus
de mille malades spirituels alors que cet édifice est un des plus
petits de notre complexe hospitalier.
— Tout cela est merveilleux ! m’exclamai-je.
Devinant que j/allais me répandre en éloges, Lisias se leva
du fauteuil ot il était assis et commenga a m’ausculter, m’inter-
disant tout remerciement verbal.
— La zone de tes intestins présente de sérieuses lésions avec
d’évidentes traces de cancer ; la région du foie révéle des déchi-
rures alors que celle des reins affiche les caractéristiques de l’épui-
sement prématuré.
Souriant avec bienveillance, il ajouta :
— Tu sais ce que cela signifie ?
— Oui, répliquai-je, le médecin m’en a informé hier, m’ex-
pliquant que je ne devais ces perturbations qu’a moi-méme...
Percevant l’embarras dans lequel cette timide confession
me mettait, il s'empressa de me consoler :
— Dans le groupe de quatre-vingts malades 4 qui je pro-
digue une assistance quotidienne, cinquante-sept se trouvent
dans ta condition. Et peut-étre ignores-tu quici se trouvent les
mutilés ? Avais-tu déja pensé a cela ? Sais-tu que homme impré-
voyant qui a employé ses yeux pour le mal se présente ici avec des
orbites vides, que le malfaiteur qui se servit du don de la loco-
motion saine dans des actes criminels est victime de la désolation
de la paralysie quand il n’est pas recueilli dépourvu de jambes,
que les pauvres obsédés par les aberrations sexuelles arrivent en
général plongés dans une profonde folie ?
Ma perplexité, au demeurant naturelle, étant perceptible,
il poursuivit :
— « Nosso Lar » rest pas le séjour des esprits 4 proprement
parler victorieux, si nous attribuons 4 ce mot son acception habi-
tuelle. Nous sommes heureux parce que nous avons du travail.
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Je méditai sur ces conseils, pensant & la bonté divine et, dans
l’exaltation de ma sensibilité, je me mis 4 pleurer abondamment.
Malgré cela, Lisias termina le traitement quotidien avec
sérénité et dit :
— Quand les larmes ne prennent pas leur source dans la
révolte, elles constituent toujours un reméde dépuratif. Pleure,
mon ami. Laisse s'épancher ton coeur et bénissons les bienfai-
santes organisations microscopiques que sont les cellules de la
chair sur la Terre. Si humbles et si précieuses, si détestées et si
sublimes pour l’esprit de service. Sans elles qui nous offrent l’op-
portunité de rectification, combien de millénaires gacherions-
nous dans l’ignorance ?
Parlant ainsi, il caressa tendrement mon front abattu et
prit congé en m’embrassant, plein de cet amour fraternel.
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Explications de Lisias
Les visites périodiques de Clarencio se poursuivirent, tout
comme l’attention journaliére de Lisias.
Au fur et 4 mesure que je cherchais 4 mhabituer 4 mes
nouveaux devoirs, des sensations de soulagement allégeaient
mon coeur. Les douleurs diminuaient et ma locomotion rede-
venait de plus en plus facile. Mais je remarquais que les souve-
nirs plus vifs des phénoménes physiques me plongeaient dans
Pangoisse, la crainte de l’inconnu et la tristesse de l’inadaptation.
Malgré tout, je gagnais intérieurement en assurance.
Je me réjouissais, 4 présent, dans la contemplation des
vastes horizons, penché aux larges fenétres. C’est avant tout
aspect de la Nature qui m/impressionnait. Presque tout était
une copie améliorée de la Terre. Les couleurs plus harmonieuses,
les substances plus délicates. Le sol était recouvert de végéta-
tion ; grands arbres, vergers croulant sous les fruits et jardins
agréables. Au loin se dessinaient des montagnes couronnées de
lumiére, prolongement de la plaine ot se situait la colonie. Tout
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Problémes d’alimentation
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Dans le bosquet des eaux
Etant donné mon intérét croissant pour les processus
dalimentation, Lisias m/invita :
— Allons au grand réservoir de la colonie. Tu y observeras
des choses intéressantes. Tu verras que |’eau représente presque
tout dans notre séjour de transition.
Animé d’une vive curiosité, j'accompagnai l’infirmier sans
hésiter. Arrivé 4 un grand angle de la place, le généreux ami ajouta :
— Nous allons attendre l’aérobus’.
Jeus du mal a me remettre de ma surprise quand surgit un
grand véhicule, suspendu au-dessus du sol a une distance d’envi-
ron cing métres, et rempli de passagers. Alors qu'il descendait
jusqu’a nous, tel un ascenseur terrestre, je l’examinai avec atten-
tion. Il ne s’agissait pas d'une machine connue sur la Terre. Elle
était constituée d’un matériau trés flexible et affichait une lon-
gueur impressionnante. Elle semblait reliée a des fils invisibles
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compte tenu du grand nombre d’antennes sur son toit. Plus tard,
mes suppositions furent confirmées lorsque je visitai les grands
ateliers du Service de Circulation et Transport.
Lisias ne me laissa pas le temps de le questionner. Installés
dans l’habitacle confortable, nous partimes, silencieux. Je ressen-
tais la timidité naturelle de homme perdu au milieu d’inconnus.
La vitesse était telle quelle ne permettait pas de fixer les détails
des constructions échelonnées tout au long du vaste parcours. La
distance était importante car ce fut seulement au bout de qua-
rante minutes, incluant de courts arréts tous les trois kilométres,
que Lisias m‘invita a descendre, souriant et calme.
Un panorama d’une beauté sublime méblouit. Le bosquet,
en pleine floraison merveilleuse, embaumait le vent frais d’un eni-
vrant parfum. Tout n’était qu'un prodige de couleurs et de lumiéres
caressantes. Entre des berges couvertes d’une herbe verdoyante
toute parsemée de fleurs bleutées, s’écoulait une riviére aux dimen-
sions imposantes. Son courant était paisible et l’eau si cristalline
quelle semblait étre teintée de nuances célestes en raison des reflets
du firmament. De larges routes coupaient la verdure du Paysage.
Plantés a espaces réguliers, des arbres feuillus offraient une ombre
agréable, a la maniére de gites accueillants, dans la clarté du Soleil
réconfortant. Des bancs finement ouvragés invitaient au repos.
Notant mon émerveillement, Lisias m’expliqua :
— Nous sommes au Bois des Eaux. Ici se trouve l'une des
plus belles régions de « Nosso Lar ». II s’'agit d’un des endroits de
prédilection pour les promenades des amoureux, qui viennent en
ces lieux se faire les plus belles promesses d’amour et de fidélité
pour leurs expériences sur la Terre.
Lobservation suscita en moi d’intéressantes considé-
rations, mais Lisias ne me donna pas le loisir de lui poser des
questions sur ce point. Indiquant un batiment aux imposantes
dimensions, il dit :
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Explications de Clarencio
Mon cceur battait 4 tout rompre, me rappelant !’étudiant
timide face a ses sévéres examinateurs. Voyant la dame en pleurs
et observant |’énergie sereine du Ministre de l’Aide, je tremblais
intérieurement, me repentant d’avoir provoqué cette audience.
N’aurait-il pas mieux valu que je restasse silencieux, apprenant
4 attendre les délibérations supérieures ? Ne serait-ce pas une
présomption déplacée que de demander une place de médecin
dans cet hdpital ou j’étais logé comme malade ? La sincérité de
Clarencio envers la sceur qui me précédait réveilla en moi des
réflexions nouvelles. J’aurais voulu me désister, renoncer a la
volonté de la veille et m’en retourner 4 ma chambre, mais c était
impossible. Le Ministre de l’Aide, comme devinant mes propos
les plus intimes, s'exclama d’un ton ferme :
— Je suis prét a vous écouter.
Jallais solliciter nimporte quel service médical a « Nosso
Lar » malgré lindécision qui me dominait. Cependant, ma
conscience m’avertit : pourquoi se référer 4 un service spécialisé ?
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Confidences
Les paroles maternelles me consolérent, réorganisant mes
énergies intérieures. Ma mére avait parlé du travail, évoquant les
douleurs et les difficultés comme étant des bénédictions, les fai-
sant contribuer aux joies et aux sublimes legons. Une tranquillité
inattendue et inexprimable baignait mon esprit. Ces enseigne-
ments avaient alimenté mon ame d’une bien étrange manieére ; je
me sentais tout autre, plus joyeux, plus décidé et plus heureux.
— Oh, mére ! mexclamai-je, ému. La sphére oti tu de-
meures doit étre merveilleuse ! Quelles visions du monde spiri-
tuel tu dois avoir, quelle chance !
Elle ébaucha un sourire et reconnut :
— Les sphéres élevées, mon fils, requiérent toujours plus
de travail et une plus grande abnégation. N’imagine pas que je
passe mon temps absorbée en d’enchanteresses visions, loin des
devoirs justes. Mais ne vois dans mes mots aucun reflet d'une
quelconque tristesse lige a la situation dans laquelle je me trouve.
Il s’'agit avant tout de la révélation de la responsabilité nécessaire.
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° NdT : l’auteur spirituel a joué sur les mots a cet endroit du texte : O nosso lar, dentro de
« Nosso Lar » qui se traduirait par : « Notre demeure, a l’intérieur de «Notre Demeure>» »,
« notre demeure » étant la traduction francaise de nosso lar. Le nom original de la colo-
nie spirituelle ayant été gardé dans la traduction francaise de l’ouvrage, le jeu de mots
passe donc inapercu.
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Nosso Lar
le processus sera 4 chaque fois plus délicat au fur et & mesure que
sintensifie l’ascension individuelle.
— N’oublions toutefois pas la question des corps, ajouta
Laura, parce qu’au fond, le ver, l’animal, homme et nous, nous
dépendons absolument de l’amour. Nous nous mouvons tous en
lui, et sans lui, nous naurions pas d’existence.
— C’est extraordinaire ! m’exclamai-je.
— Ne vous souvenez-vous pas de l’enseignement évangé-
lique : « Aimez-vous les uns les autres » ? poursuivit la mére de
Lisias, attentionnée. Jésus n’a pas établi ces principes en ne pen-
sant qua la charité, principes dans lesquels nous apprendrons
tous, tot ou tard, que la pratique du bien constitue un simple
devoir. Il nous conseille aussi de nous alimenter les uns les autres
dans le champ de la fraternité et de la sympathie. Lhomme in-
carné saura plus tard que la conversation amicale, le geste affec-
tueux, la bonté réciproque, la confiance mutuelle, la lumiére de
la compréhension et l’intérét fraternel, patrimoines qui dérivent
naturellement de l’amour profond, constituent de solides ali-
ments pour la vie en soi. Réincarnés sur Terre, nous affrontons
de grandes limitations ; en revenant de ce cété-ci, nous recon-
naissons que toute la stabilité de la joie est un probleme d’ali-
mentation purement spirituelle. Des foyers, des petites villes, des
cités et des nations se forment en accord avec ces impératifs.
Je me souvins instinctivement des théories du sexe large-
ment divulguées de par le monde. Devinant peut-étre mes pen-
sées, Laura intervint :
— Personne ne dit que le phénoméne est simplement sexuel.
Le sexe est une manifestation sacrée de cet amour universel et
divin, mais ce n’est qu'une expression isolée du potentiel infini.
Parmi les couples les plus spiritualisés, la tendresse, la confiance,
le dévouement et l’entente réciproque demeurent bien au-dessus
de union physique, réduite entre eux a une réalisation transi-
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Limpressionnant appel
Une douce mélodie se déversa dans l’atmosphére quand
le récepteur fut allumé, nous entourant de sonorités harmo-
nieuses, pendant qu’apparaissait, sur |’écran de la télévision, le
visage du présentateur dans le cabinet de travail. Il commenga
alors a parler :
« Emetteur du Poste Deux, de la colonie « Moradia’ «.
Nous continuons 4 émettre l’appel de la colonie au profit de
la paix sur la Terre. Nous invitons les collaborateurs de bonne
volonté a joindre leurs énergies au service de la préservation de
l’équilibre moral dans les sphéres du globe. Aidez-nous autant
que cela vous est possible en accordant quelques heures de coo-
pération aux zones de travail qui relient les forces obscures du
Seuil & la pensée humaine. Aprés avoir répandu les torches in-
cendiaires de la guerre en Asie, les noires phalanges de ligno-
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conseil impartial, ces pays se dirigent tout droit vers une guerre
de grande envergure. O fréres bien-aimés des centres supérieurs,
aidez-nous 4 préserver la tranquillité humaine ! Défendons les
siécles d’expérience de nombreuses nations-méres de la Civilisa-
tion Occidentale ! Que le Seigneur nous bénisse. »
Lhomme se tut et les douces mélodies reprirent. Vinfir-
mier était plongé dans un silence que je n’osai perturber. Apres
cing minutes d’harmonie musicale reposante, la méme voix se fit
nouvellement entendre :
« Emetteur du Poste Deux, de la colonie « Moradia ».
Nous continuons 4 émettre l’appel de la colonie au profit de
la paix sur la Terre. Compagnons et fréres, nous invoquons la
protection des puissantes Fraternités de la lumiére qui président
au destin de l’Amérique ! Coopérez avec nous dans le sauvetage du
patrimoine millénaire de l’évolution terrestre ! Portons secours aux
collectivités sans défense, soutenons les coeurs maternels étouffés
par l’angoisse ! Nos énergies sont engagées dans un vigoureux duel
contre les légions de ignorance. Autant que cela vous est possible,
venez-nous en aide !Nous sommes la partie invisible de Phumanité
terrestre, et nombre d’entre nous reviendront aux fluides corporels
afin de racheter d’anciennes erreurs. Uhumanité incarnée est éga-
lement notre famille. Unissons-nous en une seule vibration. Face
a l’assaut des ténébres, allumons la lumiére ; contre la guerre du.
mal, mettons en place la résistance du bien. Des fleuves de sang et
de larmes menacent les territoires des communautés européennes.
Nous proclamons la nécessité d’un travail constructif. Renforcons
notre foi... Que le Seigneur nous bénisse. »
A ce moment, Lisias éteignit l'appareil et je le vis essuyer
discrétement une larme que ses yeux métaient pas parvenus A
contenir. Avec un geste expressif, il dit, en proie 4 l’émotion :
— Les fréres de « Moradia » font preuve d’un si grand dé-
vouement !
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faits. La curiosité, méme saine, peut étre une zone mentale trés
intéressante, mais parfois dangereuse. A l’intérieur, l’esprit affable
et loyal parvient a se maintenir dans de nobles activités ; les indécis
et les inexpérimentés, eux, peuvent connaitre d’améres douleurs,
sans profit pour personne. Clarencio vous a offert un laissez-passer
pour les Ministéres en commengant par la Régénération. Eh bien,
ne vous limitez pas a observer. Au lieu d’héberger la curiosité, mé-
ditez sur le travail et employez-vous-y 4 la premiére occasion qui
s offrira. Etant donné que vous avez l’opportunité de travailler au
Ministére de la Régénération, ne cherchez pas a atteindre l’obser-
vation des autres services dans les autres Ministéres. Apprenez a
construire votre cercle de sympathie et n’oubliez pas que l’esprit
d investigation doit se manifester aprés l’esprit de service. Analyser
les activités d’autrui, sans attachement dans le bien, peut étre une
témérité criminelle. De nombreux échecs dans les constructions
du monde prennent leur origine dans de pareilles anomalies. Tous
veulent observer et rares sont ceux qui se disposent a réaliser. Seul
le travail digne confeére a |’Esprit le mérite indispensable a l’obten-
tion de droits nouveaux. Le Ministére de la Régénération recéle
de nombreuses luttes 6 combien difficiles en raison du fait que s’y
trouve la plus basse région de notre colonie spirituelle. Il en sort
toutes les équipes destinées aux services les plus durs. Mais ne vous
considérez pas pour autant humilié par le fait de devoir vous occu-
per de taches humbles. Je vous rappelle qu’en toutes nos spheres,
depuis la planéte Terre jusqu’aux centres les plus élevés des zones
supérieures, le Plus Grand Travailleur est le Christ en personne,
et qu'll n’a pas dédaigné la lourde scie d’un atelier de charpen-
tier. Le Ministre Clarencio vous a gentiment autorisé a connaitre,
visiter et analyser ; mais comme serviteur doué de bon sens, vous
pouvez convertir ces observations en un travail utile. Il est bien
entendu possible de recevoir une réponse négative de la part des
administrateurs quand on adresse une demande concernant un
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Nouvelles perspectives
Réfléchissant aux suggestions amicales et sages de la
mere de Lisias, j’accompagnai Raphaél, convaincu que je ne
partais pas en visite d’observation mais en apprentissage et
service utile.
En chemin jusqu’au lieu oti le Ministre Génésio m’atten-
dait, je notai, surpris, les magnifiques aspects de cette nouvelle
région. Malgré tout, je suivais Raphaél en silence, a présent
étranger au plaisir des nouveaux questionnements. En compen-
sation, je ressentais un nouveau genre d’activité mentale. Je me
donnais en entier 4 la priére, demandant a Jésus de me venir en
aide sur les nouveaux chemins, afin que le travail ne me manquat
pas, pas plus que les forces nécessaires pour son accomplisse-
ment. Autrefois opposé aux manifestations de la priére, jutilisais
maintenant cette derniére tel un précieux élément de motivation
dans mes objectifs de service.
De temps 4 autre, Raphaél me langait un regard curieux,
comme sil ne s’était pas attendu a une telle attitude de ma part.
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Je suis convaincu que ma place est ici, dans les activités régé-
nératrices. Je vous serais reconnaissant si l’obtention de mon
droit de visite était transformé en possibilité de service. Je com-
prends aujourd’hui plus que jamais la nécessité de régénérer mes
propres valeurs. J’ai perdu beaucoup de temps dans la vanité
inutile, j’ai fait d’énormes gaspillages d’énergie dans l’adoration
ridicule de ma personne...
Satisfait, il reconnut au fond de mon cceur la sincérité
vive. Quand j’avais recouru au Ministre Clarencio, je métais pas
encore suffisamment conscient de ce que je demandais. Je vou-
lais du travail, mais peut-étre ne désirais-je pas servir. Je ne com-
prenais pas la valeur du temps, pas plus que je ne voyais les béné-
dictions sanctifiantes de l’opportunité. Il s'agissait au fond du
désir de continuer a étre ce que j’avais été jusqu alors, le médecin
orgueilleux et respecté, aveugle dans les prétentions déplacées de
égoisme dans lequel j’avais vécu, enfermé dans mes propres opi-
nions. Maintenant, toutefois, face 4 ce que javais vu et entendu,
comprenant la responsabilité de chaque fils de Dieu dans |’ceuvre
infinie de la Création, je laissais sortir de mes lévres ce que javais
de meilleur. J’étais enfin sincére. Le type de travail ne me préoc-
cupait pas ; je cherchais le sublime contenu de l’esprit de service.
Le vieillard me fixa, surpris, et demanda :
— Est-ce bien vous qui étes médecin ?
— Oui..., murmurai-je, honteux.
Génésio se tut pendant un instant, comme cherchant une
solution pour mon cas. II dit finalement :
— Loués soient vos propos. A mon tour, je demande au
Seigneur qu il vous conserve dans cette digne posture.
Et, semblant vouloir éveiller ma motivation et allumer en
mon esprit de nouvelles espérances, il ajouta :
— Quand le disciple est préparé, le Pere envoie l’instructeur.
Il en va de méme en ce qui concerne le travail. Quand le serviteur se
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notre possible pour éviter tout cela, mais en vain. Le pauvre gar-
con désirait précipiter le trépas pour des questions d’ordre finan-
cier, et nous avons alors maintenant l’imprévoyance et le résultat,
la haine et la maladie.
Et avec un geste bien clair, Narcisa conclut :
— Dieu a créé les étres et les cieux, mais nous avons l’habi-
tude de nous transformer en esprits diaboliques créant nos enfers
personnels.
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I] était vingt et une heures. Nous n’avions pas encore pris de
repos si ce nétait lors de courtes conversations nécessaires a la résolu-
tion de problémes spirituels. Ici, un malade demandait soulagement ;
la, un autre avait besoin de passes de réconfort. Comme nous allions
nous occuper de deux infirmes, dans le Pavillon 11, j’entendis un
concert de cris tout prés. Instinctivement, je fis un mouvement afin
de m’en approcher, mais Narcisa m’en empécha, prévenante :
— N’y allez pas ; ici se trouvent les déséquilibrés du sexe.
Ce que vous y verriez serait 4 vos yeux extrémement douloureux.
Gardez cette émotion pour plus tard.
Je n’insistai pas. Cependant, mille interrogations bouillon-
naient dans mon cerveau ; un monde nouveau souvrait 4 ma
recherche intellectuelle. Il m’était indispensable de me souvenir
4 tout instant du conseil de la mére de Lisias pour ne pas me
détourner de l’obligation juste.
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Au cours des travaux du lendemain, je portai un grand inté-
rét a la conférence du Ministre Vénéranda. Conscient qu'une per-
mission me serait nécessaire, je m’arrangeai avec Tobias a ce sujet.
— Ces cours, dit-il, sont uniquement suivis par des esprits
sincérement intéressés. Ici, les instructeurs ne peuvent pas perdre
de temps. Vous étes ainsi autorisé 4 comparaitre parmi les étu-
diants, qui se comptent par centaines au sein des serviteurs, et
les pensionnaires des Ministéres de la Régénération et de |’Aide.
Avec un geste d’encouragement, il conclut :
— Je vous souhaite d’en profiter le plus possible.
Le nouveau jour se passa en service actif. Le contact de
ma mere, ses belles observations concernant la pratique du bien
remplissaient mon esprit d'un sublime réconfort. Au début, tout
de suite aprés le réveil, ses explications sur le bonus-heure avaient
suscité en moi d’importantes interrogations. Comment pourrait
étre faite la compréhension de l’heure affectée 4 Dieu ? Le comp-
tage du temps rétait-il pas une attribution de l’administrateur
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Je ne savais pas expliquer cette grande attraction concernant
la visite du département féminin des Chambres de Rectification.
Je parlai a Narcisa de mon souhait quelle s'empressa d’exaucer.
— Quand le Pére nous appelle en un endroit déterminé,
dit-elle, bienveillante, c’est qu'une tache nous y attend. Dans la
vie, chaque situation a une finalité définie... Ne cessez d’observer
ce principe lors de vos visites apparemment fortuites. Dés que
nos pensées visent la pratique du bien, il n’est pas difficile d’iden-
tifier les suggestions divines.
Le jour méme, l’infirmiére m’accompagna 4 la recherche
de Némésia, prestigieuse coopératrice dans ce secteur de travail.
Il ne fut pas difficile de la rencontrer.
Des lignées de lits trés blancs et bien soignés montraient
des femmes qui s'apparentaient surtout a des haillons humains.
Ici et 1a, des gémissements lancinants ; plus loin, d’angoissantes
exclamations. Némésia, qui se caractérisait par la méme généro-
sité que Narcisa, dit avec bonté :
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Convoqués a la lutte
Durant les premiers jours de septembre 1939, « Nosso Lar
» souffrit également du choc que ressentirent plusieurs colonies
spirituelles liées a la civilisation américaine. II s’agissait de la
guerre européenne, aussi destructrice dans les cercles de la chair
que perturbatrice sur le plan de l’esprit. De nombreuses entités
commentaient les perspectives d’engagements belliqueux, sans
dissimuler l’immense terreur qui les envahissait.
On savait depuis longtemps que les Grandes Fraternités
de l’Orient supportaient les vibrations antagonistes de la nation
japonaise, traversant d’importantes difficultés. Mais on pouvait
maintenant noter des faits curieux de haute portée éducative.
Ainsi, comme les nobles cercles spirituels de la vieille Asie lut-
taient en silence, « Nosso Lar » se préparait pour le méme genre
de travail. Au-dela des précieuses recommandations, dans le do-
maine de la fraternité et de la sympathie, le Gouverneur décida
que nous devions faire attention 4 la sphére de la pensée, nous
préservant de toute inclination indigne d’ordre sentimental.
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En conversation
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ver les lumiéres de la foi chez les agresseurs, pas plus que chez
la plupart des victimes qui se livrent totalement a d’effrayants
sentiments. Les désincarnés ne nous aident pas, se limitant a
absorber nos forces. Je n’avais jamais vu pareilles souffrances col-
lectives depuis le début de mon Ministére.
— Et la commission y est-elle restée longtemps ? demanda
Pun des compagnons avec intérét.
— Tout le temps disponible, ajouta le Ministre. Le chef de
lexpédition, notre collégue de I’Aide, jugea nécessaire que nous
restions attachés a la tache afin d’enrichir nos observations et de
profiter au mieux de !’expérience. Les conditions ne pouvaient en
effet étre meilleures. Je crois que notre position est trés éloignée
de l’extraordinaire capacité de résistance des serviteurs dévoués
qui se trouvent en service sur le terrain. Toutes les taches d’assis-
tance immédiate fonctionnent parfaitement, en dépit de l’air as-
phyxiant saturé de vibrations destructrices. Le champ de bataille,
invisible aux yeux de nos fréres terrestres, est un véritable enfer
aux proportions indescriptibles. En aucune occasion, comme
pendant la guerre, l’esprit humain ne met en évidence la condi-
tion de l'4me déchue, présentant des caractéristiques essentiel-
lement diaboliques. J’ai vu des hommes intelligents et instruits
chercher avec une attention minutieuse des secteurs bien précis
d’activité pacifique pour ce qu ils appelaient des « impacts directs
». Des bombes au haut pouvoir explosif détruisaient des édifices
patiemment construits. Aux fluides empoisonnés de la bataille
se mélaient les émanations pestilentielles de la haine, rendant
la moindre aide pratiquement impossible. Ce qui nous a pour-
tant le plus attristés, ce fut la douloureuse condition des mili-
taires agresseurs quand quelques-uns parmi eux abandonnaient,
obligés par les circonstances, leurs vétements terrestres. Domi-
nés dans leur majorité par des forces ténébreuses, ils fuyaient les
Esprits missionnaires, les appelant « fantémes de la croix ».
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Dans le domaine
de la musique
En fin d’aprés-midi, Lisias m’invita 4 ’accompagner au
Domaine de la Musique.
— Il est nécessaire de se distraire un peu, André ! dit-il ai-
mablement.
Me voyant résister, il insista :
— Je parlerai avec Tobias. Méme Narcisa a consacré cette
journée au repos. Allons-y !
Mais j’observais en moi un phénoméne singulier. Mal-
eré le peu de jours de service, je vouais déja un grand amour
aux Chambres. Les visites journalitres du Ministre Génésio, la
compagnie de Narcisa, l’inspiration de Tobias, la camaraderie
des compagnons, tout cela touchait particuli¢rement mon es-
prit. Narcisa, Salustio et moi, profitions de tous les instants de
relache pour améliorer l’intérieur, ici ou 1a, adoucissant la situa-
tion des infirmes que nous aimions de tout notre coeur, comme
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Sacrifice de femme
Une année passa, employée a des travaux qui se suivirent, pour
ma plus grande joie. J’avais appris 4 étre utile, j’avais trouvé le plaisir
du service, ressentant une jubilation et une confiance croissantes.
Jusquici, je n’étais pas retourné au foyer terrestre malgré
Pimmense désir qui harcelait mon coeur. Parfois, je tentais de
demander des concessions sur ce point, mais quelque chose m’en
empéchait. N’avais-je pas recu ici l’aide adéquate, ne comptais-je
pas ici avec la tendresse et l’estime de tous les compagnons ? Je
reconnaissais donc que s'il y avait eu un profit, j’aurais été amené
depuis longtemps dans la vielle ambiance domestique. Mais il
fallait attendre le mot d’ordre. De plus, malgré les activités dont
il soccupait dans la Régénération, le Ministre Clarencio conti-
nuait a étre responsable de ma présence dans la colonie. Laura
et Tobias lui-méme ne se lassaient pas de me rappeler ce fait. A
diverses occasions, je m’étais retrouvé en présence du généreux
Ministre de l’Aide et, cependant, il s’était toujours maintenu
silencieux sur ce sujet. D’ailleurs, Clarencio n’avait jamais modi-
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Citoyen de « Nosso Lar »
La deuxiéme nuit, je me sentis extrémement fatigué. Je
commengais 4 comprendre la valeur de l’aliment spirituel au tra-
vers de l’amour et de la compréhension mutuels. A « Nosso Lar
», je passais des jours employés au service actif, sans alimenta-
tion commune, dans I’entrainement de l’élévation auquel bon
nombre d’entre nous se consacraient. La présence d’amis bien-
aimés, les manifestations d’affection, |’absorption des éléments
purs a travers l’air et l'eau me suffisaient. Mais ici, on ne trouvait
rien de tout cela, juste un obscur champ de bataille ot les per-
sonnes aimées se transformaient en bourreaux. Les précieuses ré-
flexions que les paroles de Clarencio me suggéraient apportaient
une certaine tranquillité au fond de mon coeur. Je comprenais
finalement les nécessités humaines. Je n’étais pas le proprictaire
de Zélia, mais son frére et ami ; mes enfants ne m’appartenaient
pas, ils écraient des compagnons de lutte et de réalisation.
Je me souvins de Laura qui, certaines fois, m’affirmait que
tout étre, dans le témoignage, doit procéder comme une abeille,
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s approchant des fleurs de la vie qui sont les ames nobles, sur le
terrain des souvenirs, extrayant de chacune la substance des bons
exemples afin d’acquérir le miel de la sagesse.
Jappliquai 4 mon cas le conseil bénéfique et je commen-
cai 4 me souvenir de ma mére. Ne se sacrifiait-elle pas pour
mon pére, au point d’adopter ces femmes malheureuses comme
des filles de coeur ? « Nosso Lar » était rempli d’exemples édi-
fiants. Le Ministre Vénéranda travaillait depuis des siécles pour
le groupe spirituel qui était plus particuli¢rement lié a son coeur.
Narcisa se sacrifiait dans les Chambres pour obtenir l’accord
spirituel afin de revenir sur le monde dans un travail d’aide.
Hilda avait vaincu le dragon de la jalousie inférieure. Et l’ex-
pression de fraternité des autres amis de la colonie ? Clarencio
m/avait accueilli avec le dévouement d’un pére, la mére de Lisias
m’avait regu comme un fils, Tobias comme un frére. Chaque
compagnon de mes nouvelles luttes m’avait offert quelque chose
utile pour une construction mentale différente qui se dressait,
rapidement, en mon esprit.
Je cherchai a faire abstraction des considérations apparem-
ment ingrates que javais entendues dans le milieu familial, et je
décidai de placer l'amour divin au-dessus de tout, et, au-dessus
de mes sentiments personnels, les justes nécessités de mes pareils.
Dans ma fatigue, je rejoignis la chambre de l’infirme dont
état s'aggravait d’instant en instant. Zélia lui caressait le front
et disait, en larmes :
— Ernesto, Ernesto, aie pitié de moi, chéri ! Ne me laisse
pas seule ! Qu’adviendra-t-il de moi si tu r’es plus 1a ?
Le malade caressa ses mains et répondit avec une grande
tendresse malgré une forte dyspnée.
Je demandai au Seigneur les énergies nécessaires pour
maintenir la compréhension indispensable, et je me mis a voir
les conjoints comme s’ils avaient été mes fréres.
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Conseil éditorial :
Jorge Godinho Barreto Nery — Président
Geraldo Campetti Sobrinho — Coordinateur éditorial
Cirne Ferreira de Araujo
Evandro Noleto Bezerra
Maria de Lourdes Pereira de Oliveira
Marta Antunes de Oliveira de Moura
Miriam Lucia Herrera Masotti Dusi
Production éditoriale :
Fernando César Quaglia
Luciano Carneiro Holanda
Traduction du portugais :
Pierre-Etienne Jays
Couverture :
Evelyn Yuri Furuta
Projet graphique :
Ingrid Saori Furuta
Photo de couverture :
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Normalisation technique :
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