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Mathématiques - Contrôle no 1

PCSI
Professeur : V. Villéger
Durée de l’épreuve : 4 h Durée minimale de composition : 3 h
le samedi 23 septembre 2023
L’utilisation de la calculatrice n’est pas autorisée. Aucun document n’est autorisé.

Merci de respecter les consignes de présentation. Si les consignes de présentation


ne sont pas respectées : -10 % des points
1. Laisser 5cm environ en haut de la première copie.
2. Laisser une marge à gauche.
3. Souligner ou encadrer les résultats
4. Présenter les questions dans l’ordre. (en cas de souci : signaler clairement le
report)
5. Numéroter les feuilles et indiquer le nombre total de feuilles.
6. Interdiction d’utiliser du blanco, on raye proprement.

Attention : toute réponse doit être justifiée à moins que cela ne soit explicitement
précisé

Exercice 1 Questions de cours


1. Recopier et compléter (sans démonstration) :
n
X
(a) pour x ̸= 1, 1 + x + x2 + · · · + xn = xk = . . .
k=0
Voir cours.
n
X
(b) pour x ̸= 1 et 0 ⩽ p ⩽ n, xk =
k=p
Voir cours.
Xn
(c) (−1)k xk = . . .
k=0
Voir cours.
2. Rappeler précisément la formule du binôme de Newton (sans démonstration).
Voir cours.
3. Recopier et compléter (sans justifier) :
Xn Xn
k = ... ; k2 = . . .
k=0 k=0
Voir cours.
Exercice 2 Applications directes du cours
Les questions suivantes sont indépendantes.
1. Calculer les sommes suivantes :
Xn 2n
X
A= 3k ; B= k2
k=1 k=n+1
n n  
X 1 X n
C= ; D= 3k
k(k + 1) k
k=1 k=0
n  
X n
E=
k
k=1

n n
X X 3n+1 − 1 3n+1 − 1 − 2 3.3n − 3 3
A = 3k = 3k − 30 = −1= = = (3n − 1) ,
3−1 2 2 2
k=1 k=0
2n 2n n
X X X 2n(2n + 1)(4n + 1) n(n + 1)(2n + 1)
B = k2 = k2 − k2 = − ,
6 6
k=n+1 k=1 k=1

n(2n + 1) n(2n + 1)(7n + 1)


= (2(4n + 1) − (n + 1)) = ,
6 6
n n n n
X 1 X 1+k−k X 1 X 1 1
C = = = − =1− ,
k(k + 1) k(k + 1) k k+1 n+1
k=1 k=1 k=1 k=1
n   n  
X n k X n k n−k
D = 3 = 3 1 = (1 + 3)n = 4n ,
k k
k=0 k=0
n   n   n  
X n X n X n k n−k
E = = −1= 1 1 − 1 = 2n − 1 .
k k k
k=1 k=0 k=0

2. Simplifier les produits suivants :


n  
Y 1
(a) Qn = 1−
k
k=2
n
Y k−1 1
Qn = = .
k n
k=2

1
On trouve Qn = .
n
  
n

n−1
1 +  k  .
Y 
(b) Pn =  n 
k=0
k+1
        
n n n n+1

n−1 n−1 + n−1
1 +  k   =
Y   Y k+1 k  Y k+1 
Pn =    = 
,

 n   n   n
k=0 k=0 k=0
k+1 k+1 k+1
n−1 n−1 n−1
Y (n + 1)!(k + 1)!(n − k − 1)! Y n+1 Y 1
= = = (n + 1)n .
(k + 1)!(n − k)!n! n−k n−k
k=0 k=0 k=0

On pose j = n − k dans le dernier produit.


n
Y 1 (n + 1)n
Pn = (n + 1)n = .
j=1
j n!

(n + 1)n
On trouve Pn = .
n!
3. Déterminer le coefficient de x6 dans les développements de :
(a) (x + 1)8
   
8 6 2 8 6 8×7 6
Il s’agit du terme x 1 = x = x = 28x6 .
6 2 2
Le coefficient de x6 dans (x + 1)8 est 28.
(b) (2x2 + 1)4
   
4 2 3 1 4
Cette fois-ci c’est le terme (2x ) 1 = 8x6 = 32x6 .
3 1
Le coefficient de x6 dans (2x2 + 1)4 est 32.
n
X n
X
4. En calculant (k + 1)4 − k 4 de deux manières différentes, déterminer une expression de k3 .
k=0 k=0
C’est tout d’abord une somme télescopique :
n
X
(k + 1)4 − k 4 = (n + 1)4 − 04 = (n + 1)4 .
k=0

Ensuite on développe à l’intérieur de la somme :


n
X n
X n
X
4 4 4 3 2 4
(k + 1) − k = k + 4k + 6k + 4k + 1 − k = 4k 3 + 6k 2 + 4k + 1.
k=0 k=0 k=0

On a donc l’égalité
n
X
4k 3 + 6k 2 + 4k + 1 = (n + 1)4 .
k=0

Et donc
n n n n
!
X
3 1 4
X
2
X X
k = (n + 1) − 6 k −4 k− 1 ,
4
k=0 k=0 k=0 k=0
1
(n + 1)4 − n(n + 1)(2n + 1) − 2n(n + 1) − (n + 1) ,

=
4
n+1
(n + 1)3 − n(2n + 1) − 2n − 1 ,

=
4
n+1
(n + 1)3 − n(2n + 1) − (2n + 1) ,

=
4
n+1
(n + 1)3 − (n + 1)(2n + 1) ,

=
4
(n + 1)2
(n + 1)2 − (2n + 1) ,

=
4
n2 (n + 1)2
= .
4

n
X n2 (n + 1)2
On trouve donc k3 = .
4
k=0

Exercice 3 Calculer de plusieurs manières


n
X
On se propose de calculer de plusieurs manières : Sn = k3k .
k=1

1. Première manière :
 
3
(a) On pose un = n − 3n . Simplifier un+1 − un .
2
     
1 n+1 3 n 3 3
un+1 − un = n − 3 − n− 3 = 3n − − n + 3n
2 2 2 2
= 2n3n
n
X
(b) En déduire Sn en fonction de uk+1 − uk .
k=1
n
X n
X
D’après la question ci-dessus, uk+1 − uk = 2 k3k = 2Sn
k=1 k=1

(c) Enfin en déduire une expression de Sn .


n
X
Or uk+1 − uk est une somme télescopique et donc
k=1
un+1 − u1 = 2Sn
   
3 n+1 3 1
n+1− 3 − 1− 3 n−
un+1 − u1 2 2 2 3n+1 + 3 = 3 (2n3n − 3n + 1).
On a Sn = = =
2 2 2 4 4
3 n n
Sn (2n3 − 3 + 1)
4

2. Deuxième manière :
n+1
X
(a) Montrer que pour tout n ⩾ 1, 3Sn = (k − 1)3k .
k=1
n
X n
X
3Sn = k3k+1 = (k + 1 − 1)3k+1
k=1 k=1
Par un changement d’indice : j = k + 1, on obtient :
n+1
X n+1
X
j
3Sn = (j − 1)3 = (j − 1)3j car (j − 1)3j = 0 pour j = 1
j=2 j=1

n+1
X
(b) Exprimer (k − 1)3k en fonction de Sn (sans utiliser la 1ère question).
k=1

n+1
X n+1
X n+1
X
(k − 1)3k = k3k − 3k
k=1 k=1 k=1
n+1
3 −1
= Sn + (n + 1)3n+1 − 3
2
(c) En déduire une équation vérifiée par Sn puis Sn .
3
On a donc 3Sn = Sn + (n + 1)3n+1 − (3n+1 − 1)
2
3
Soit 2Sn = (n + 1)3n+1 − (3n+1 − 1)
  2
1 1 3 3
Soit Sn = n− 3n+1 + 3n+1 = (2n3n − 3n + 1)
2 2 4 4
3
En factorisant on retrouve bien la même formule.
4
n
X
3. Troisième manière : Pour tout x > 1, on pose P (x) = xk = x + x2 + · · · + xn .
k=1
(a) Simplifier P (x).
n
X 1 − xn+1 x − xn+1
P (x) = xk − 1 = −1=
1−x 1−x
k=0

(b) Calculer de deux manières P ′ (x) la dérivée de P .


n
X
Donc P ′ (x) = kxk−1
k=1
(1 − (n + 1)xn )(1 − x) − (x − xn+1 )(−1) 1 − (n + 1)xn − x + (n + 1)xn+1 + x − xn+1
et aussi P ′ (x) = =
(1 − x)2 (1 − x)2
n+1 n
1 + nx − (n + 1)x
=
(1 − x)2
(c) En déduire Sn .
1 + n3n+1 − (n + 1)3n 1 + (3n (3n − n − 1) 3
Sn = 3Pn′ (3) = 3 =3 = (1 + 2n3n − 3n )
4 4 4
Et on retrouve bien la même réponse.

4. Quatrième manière :
n
X
En utilisant n = 1, ramener le calcul de Sn au calcul d’une somme double.
k=1

n n k
! n k
!
X X X X X
k3k = 1 3k = 3k .
k=1 k=1 i=1 k=1 i=1
Si on n’intervertit pas les deux signes somme, on tourne en rond. Il n’y a donc pas le choix. On doit
intervertir les sommes avec précaution.
n X n
X X 3n−i+1 − 1
Donc Sn = 3k = n3i
i=1 k=i i=1
3−1
n
!
1 X n+1 1 X
= n3 − 3i = n3n+1 − 3i
2 i=1 2 i=1
3n+1 − 3
 
1 n+1
= n3 −
2 2
3
= (2n3n − 3n + 1)
4
Et on retrouve bien la bonne réponse.

Exercice 4 Sommes et suites


Soit (un ) et (vn ) les suites définies pour tout n ∈ N par :
1
u0 = 9; un+1 = un − 3; vn = un + 6.
2
1. Montrer que (vn ) est une suite géométrique à termes strictement positifs.
On regarde vn+1 :
1 1 1 1
vn+1 = un+1 + 6 = un − 3 + 6 = un + 3 = (un + 6) = vn .
2 2 2 2
v0
Ainsi la suite (vn ) est bien géométrique et de raison v0 . On a donc pour tout n ∈ N, vn = n or v0 =
2
u0 + 6 = 15.
15
La suite (vn ) est géométrique et ∀n ∈ N, vn = n > 0.
2
Xn n
X
2. Calculer Sn = vk et en déduire Sn′ = uk . Déterminer lim Sn et lim Sn′ .
n→+∞ n→+∞
k=0 k=0
1
n
15 n+1
1− 
1

2
X
On a Sn = = 15 = 30 1 − .
2k 1 2n+1
k=0 1−
2
n n  

X X 1 15
Et pour Sn : uk = vk − 6 = Sn − 6(n + 1) = 30 1 − − 6(n + 1) = 24 − 6n − .
2n+1 2n
k=0 k=0
 
1 15
On a trouvé Sn = 30 1 − et Sn′ = 24 − 6n − et donc lim Sn = 30 et lim Sn′ = −∞.
2n+1 2n n→+∞ n→+∞

3. On définit la suite (wn ) par wn = ln vn . Démontrer que (wn ) est une suite arithmétique et calculer
Xn
Tn = wk . Déterminer lim Tn .
n→+∞
k=0
 
1
On a wn+1 = ln(vn+1 ) = ln vn = ln(vn ) − ln 2 = wn − ln 2.
2
La suite (wn ) est donc arithmétique, de raison − ln 2.
On a donc ∀n ∈ N, wn = w0 − n ln 2 = ln(15) − n ln 2 = ln 3 + ln 5 − n ln 2.
n n
X X n(n + 1)
Et ainsi Tn = (ln 3+ln 5−k ln 2) = (n+1)(ln 3+ln 5)−ln 2 k = (n+1)(ln 3+ln 5)−ln 2 .
2
k=0 k=0

(n + 1)(2 ln 3 + 2 ln 5 − n ln 2
Donc Tn = , et alors lim Tn = −∞.
2 n→+∞
n
Y
4. Calculer Pn = vk en fonction de n. En déduire lim Pn .
n→+∞
k=0
n
Y 15 15n+1 15n+1 15n+1
On a Pn = = n = Pn = .
2k Y 2 k=0 k
n(n+1)
2 2
k=0 2k
k=0
n+1
15
On a Pn = n(n+1)
.
2 2

16n+1 24(n+1) 1 1
De plus, on a 0 ⩽ Pn ⩽ n(n+1)
= n(n+1)
= n(n+1)
= (n+1)(n−8)
.
2 2 2 2 2 2 −4(n+1) 2 2

(n + 1)(n − 8)
Or lim = +∞ et donc lim Pn = 0.
n→+∞ 2 n→+∞

Exercice 5 Trigonométrie
Les questions ci-dessous sont indépendantes :
1. Simplifier A = cos(0) + cos(π/4) + cos(π/2) + cos(3π/4) + cos(π).
π π π π
A = cos(0) + cos + cos − cos − cos(0) = cos = 0.
4 2 4 2

On a A = 0.
1
2. Résoudre dans [0, 2π[ : cos x = − .
 2 

On veut résoudre cos(x) = cos .
3
   
2π 2π 4π
On a cos(x) = cos si et seulement si x ∈ , .
3 3 3

3
3. Résoudre dans ] − π, π] : sin x = − .
 π 2
On veut résoudre sin(x) = sin − .
3
 π  
π 2π
On a sin(x) = sin − si et seulement si x ∈ − , − .
3 3 3
π π
4. Calculer sin(π/12) à l’aide − .
3 4
π π π
On a − = et donc
3 4 12
π π π π π π  π  √3 √ 2 1 √2 √ √
6− 2
sin = sin − = sin cos − cos sin = − = .
12 3 4 3 4 3 4 2 2 2 2 4

 π  √6 − √2
On trouve sin = .
12 4

Exercice 6 Nombres complexes (1)

On considère dans le plan complexe les points M et M ′ d’affixes z et z ′ telles que :

z ′ = zz + (1 + i)z + 3z − 2
Soit z = x + iy et z ′ = x′ + iy ′ avec x, y, x′ , y ′ réels.
1. des exemples
(a) Déterminer les points A′ et B ′ correspondant aux points A et B d’affixe a = 2 + i et b = −i.
Il suffit de calculer :
a′ = aā + (1 + i)a + 3ā − 2 = 5 + (1 + i)(2 + i) + 3(2 − i) − 2 = 3 + 1 + 3i + 6 − 3i = 10.
b′ = bb̄ + (1 + i)b + 3b̄ − 2 = 1 + −(1 + i)i + 3i − 2 = −1 − i + 1 + 3i = 2i.

On a A′ (10) et B ′ (2i).
(b) Déterminer l’affixe k du milieu K de [AB]. En déduire l’affixe du point K ′ associé à K.
On trouve d’abord K(1).
Et ensuite :
k ′ = k k̄ + (1 + i)k + 3k̄ − 2 = 1 + (1 + i) + 3 − 2 = 3 + i.

Donc K ′ (3 + i).
(c) En associant à chaque point M (z) le point M ′ (z ′ ), on définit une application f . f conserve-t-elle le
milieu ?
Non, le milieu de [A′ B ′ ] a pour affixe 5 + i, ce n’est pas K ′ .
2. Exprimer x′ et y ′ en fonction de x et y.
z ′ = zz + (1 + i)z + 3z − 2 = x2 + y 2 + (1 + i)(x + iy) + 3(x − iy) − 2 = x2 + y 2 + +4x − y − 2 + i(x − 2y)
Donc x′ = x2 + y 2 + 4x − y − 2
et y ′ = x − 2y .

3. Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que z ′ soit réel.


z ′ ∈ R si et seulement si y ′ = 0 si et seulement si x − 2y = 0.
L’ensemble des points M est donc la droite d’équation y = x/2.

Exercice 7 Nombres complexes (2)


On considère les nombres complexes z1 , z2 et z3 tels que :
2 + 6i −4i
z1 = (1 − i)(1 + 2i) ; z2 = et z3 = .
3−i 1−i
On appelle M1 , M2 et M3 les points d’affixe z1 , z2 et z3 .
1. Calculer les formes algébriques de z1 , z2 et z3 . Placer M1 , M2 et M3 dans un repère.
z1 = 3 + i
z2 = 2i
z3 = 2 − 2i
2. Déterminer et justifier par le calcul la nature du triangle M1 M2 M3 .
z3 − z1 −1 − 3i (−1 − 3i)(−3 − i)
= = =i
z2 − z1 −3 + i 10
−−−−→ −−−−→ π
On en déduit que (M1 M2 , M1 M3 ) ≡ [2π] et M1 M2 = M1 M3 .
2
M1 M2 M3 est donc un triangle rectangle isocèle en M1 .
3. Déterminer l’affixe du point M4 tel que M2 M1 M3 M4 soit un carré.
On peut utiliser les milieux, les vecteurs, faire une symétrie, . . ..
−−−−→ −−−−→
M4 doit vérifier M1 M2 = M3 M4
On doit donc avoir z2 − z1 = z4 − z3 soit z4 = z2 + z3 − z1 = −1 − i.
M2 M1 M3 M4 est donc un parallélogramme. De plus M1 M2 M3 est donc un triangle rectangle isocèle en
M1 . M2 M1 M3 M4 est donc un carré.

Exercice 8 Étude de fonction


Partie A
Soit u la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par

u(x) = ln(x) + x − 3.
1. Justifier que la fonction u est strictement croissante sur l’intervalle ]0 ; +∞[.
2. Démontrer que l’équation u(x) = 0 admet une unique solution α comprise entre 2 et 3.
3. En déduire le signe de u(x) en fonction de x.

Partie B
Soit f la fonction définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par
 
1
f (x) = 1 − [ln(x) − 2] + 2.
x
On appelle C la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthogonal.

1. Déterminer la limite de la fonction f en 0.


u(x)
2. (a) Démontrer que, pour tout réel x de l’intervalle ]0 ; +∞[, f ′ (x) = 2 où u est la fonction définie
x
dans la partie A.
(b) En déduire le sens de variation de la fonction f sur l’intervalle ]0 ; +∞[.

Partie C
Soit C ′ la courbe d’équation y = ln(x).

2 − ln(x)
1. Démontrer que, pour tout réel x de l’intervalle ]0 ; +∞[, f (x) − ln(x) = .
x

En déduire que les courbes C et C ont un seul point commun dont on déterminera les coordonnées.
2. On admet que la fonction H définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par

1
H(x) = [ln(x)]2
2
est une primitive de la fonction h définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par
ln(x)
h(x) = .
x
Z e2
2 − ln x
Calculer I = dx.
1 x
Interpréter graphiquement ce résultat.

Partie A

1. La fonction est la somme des fonctions x 7→ ln(x) et x 7→ x − 3, toutes deux strictement croissantes sur
]0 ; +∞[, elle est donc strictement croissante sur cet intervalle.
On pouvait également dériver la fonction u et constater que la dérivée est strictement positive sur
l’intervalle considéré.
2. Remarquons que la fonction ln conserve les inégalités strictes puisqu’elle est strictement croissante.
Calculons u(2) = ln(2) − 1 or ln(2) < ln(e) = 1 car e > 2. On prouve ainsi que u(2) < 0.
D’autre part, u(3) = ln(3) or ln(3) > ln(1) = 0 car 3 > 1, ce qui montre que u(3) > 0.
Notons également que u est continue comme somme de fonctions continues.
Nous sommes donc dans les conditions d’application du théorème des valeurs intermédiaires.
0 possède ainsi un antécédent par u dans l’intervalle [2 ; 3]. Comme u est strictement monotone sur
]0 ; +∞[, cet antécédent α est unique sur ]0 ; +∞[.
3. Compte-tenu du sens de variation de u, on a :

x 0 α +∞

u(x) - 0 +
Partie B
1
1. Nous savons que lim = +∞ et lim ln(x) = −∞. Par opérations sur les limites, on en déduit que :
x→0 x x→0
x>0 x>0
lim f (x) = +∞
x→0
x>0
2. (a) f est dérivable sur ]0; +∞[ comme sommes et produits de fonctions dérivables sur ]0; +∞[.
Pour tout x > 0 :
 
1 1 1
f ′ (x) = 2 (ln(x) − 2) + 1 − . En réduisant au dénominateur x2 :
x x x
1
= 2 (ln(x) − 2 + x − 1)
x
1
= 2 (ln(x) + x − 3)
x
1
= 2 u(x)
x

(b) Pour tout x > 0, x2 > 0. Ainsi le signe de f ′ est celui de u. On en déduit que f est strictement
décroissante sur ]0 ; α] et strictement croissante sur ]α ; +∞].

Partie C

1. Un point M (x, y) appartient aux deux courbes à la fois lorsque :


  
y = f (x) y = ln(x) y = ln(x)
⇐⇒ ⇐⇒
y = ln(x) f (x) = ln(x) 0 = f (x) − ln(x)

On calcule :
 
1
f (x) − ln(x) = 1 − (ln(x) − 2) + 2 − ln(x). On réduit au dénominateur x :
x
1
= [(x − 1)(ln(x) − 2) + 2x − x ln(x)]
x
1
= [x ln(x) − 2x − ln(x) + 2 + 2x − x ln(x)]
x
1
= (2 − ln(x))
x
Or 2 − ln(x) = 0 n’a qu’une solution qui est x = e2 .

Les deux courbes se coupent donc en un unique point d’abscisse x = e2 et d’ordonnée y = ln e2 = 2.
2. On utilise la linéarité de l’intégrale :
e2
2 − ln(x)
Z
I= dx
1 x
Z e2 Z e2
1 ln(x)
=2 dx − dx
1 x 1 x
1 ln(x)
Or ln est une primitive de x 7→ et H est une primitive de x 7→ . Ainsi :
x x
e2 e2
I = 2 [ln(x)]1 − [H(x)]1
 1 2 
= 2 ln e2 − ln (1) − ln e2 − ln(1)2

2
=2

L’aire délimitée par C, C ′ , et les deux droites d’équations x = 1 et x = e2 est donc égale à 2.

Bon courage !

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