Controle01 Correction
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PCSI
Professeur : V. Villéger
Durée de l’épreuve : 4 h Durée minimale de composition : 3 h
le samedi 23 septembre 2023
L’utilisation de la calculatrice n’est pas autorisée. Aucun document n’est autorisé.
Attention : toute réponse doit être justifiée à moins que cela ne soit explicitement
précisé
n n
X X 3n+1 − 1 3n+1 − 1 − 2 3.3n − 3 3
A = 3k = 3k − 30 = −1= = = (3n − 1) ,
3−1 2 2 2
k=1 k=0
2n 2n n
X X X 2n(2n + 1)(4n + 1) n(n + 1)(2n + 1)
B = k2 = k2 − k2 = − ,
6 6
k=n+1 k=1 k=1
1
On trouve Qn = .
n
n
n−1
1 + k .
Y
(b) Pn = n
k=0
k+1
n n n n+1
n−1 n−1 + n−1
1 + k =
Y Y k+1 k Y k+1
Pn = =
,
n n n
k=0 k=0 k=0
k+1 k+1 k+1
n−1 n−1 n−1
Y (n + 1)!(k + 1)!(n − k − 1)! Y n+1 Y 1
= = = (n + 1)n .
(k + 1)!(n − k)!n! n−k n−k
k=0 k=0 k=0
(n + 1)n
On trouve Pn = .
n!
3. Déterminer le coefficient de x6 dans les développements de :
(a) (x + 1)8
8 6 2 8 6 8×7 6
Il s’agit du terme x 1 = x = x = 28x6 .
6 2 2
Le coefficient de x6 dans (x + 1)8 est 28.
(b) (2x2 + 1)4
4 2 3 1 4
Cette fois-ci c’est le terme (2x ) 1 = 8x6 = 32x6 .
3 1
Le coefficient de x6 dans (2x2 + 1)4 est 32.
n
X n
X
4. En calculant (k + 1)4 − k 4 de deux manières différentes, déterminer une expression de k3 .
k=0 k=0
C’est tout d’abord une somme télescopique :
n
X
(k + 1)4 − k 4 = (n + 1)4 − 04 = (n + 1)4 .
k=0
On a donc l’égalité
n
X
4k 3 + 6k 2 + 4k + 1 = (n + 1)4 .
k=0
Et donc
n n n n
!
X
3 1 4
X
2
X X
k = (n + 1) − 6 k −4 k− 1 ,
4
k=0 k=0 k=0 k=0
1
(n + 1)4 − n(n + 1)(2n + 1) − 2n(n + 1) − (n + 1) ,
=
4
n+1
(n + 1)3 − n(2n + 1) − 2n − 1 ,
=
4
n+1
(n + 1)3 − n(2n + 1) − (2n + 1) ,
=
4
n+1
(n + 1)3 − (n + 1)(2n + 1) ,
=
4
(n + 1)2
(n + 1)2 − (2n + 1) ,
=
4
n2 (n + 1)2
= .
4
n
X n2 (n + 1)2
On trouve donc k3 = .
4
k=0
1. Première manière :
3
(a) On pose un = n − 3n . Simplifier un+1 − un .
2
1 n+1 3 n 3 3
un+1 − un = n − 3 − n− 3 = 3n − − n + 3n
2 2 2 2
= 2n3n
n
X
(b) En déduire Sn en fonction de uk+1 − uk .
k=1
n
X n
X
D’après la question ci-dessus, uk+1 − uk = 2 k3k = 2Sn
k=1 k=1
2. Deuxième manière :
n+1
X
(a) Montrer que pour tout n ⩾ 1, 3Sn = (k − 1)3k .
k=1
n
X n
X
3Sn = k3k+1 = (k + 1 − 1)3k+1
k=1 k=1
Par un changement d’indice : j = k + 1, on obtient :
n+1
X n+1
X
j
3Sn = (j − 1)3 = (j − 1)3j car (j − 1)3j = 0 pour j = 1
j=2 j=1
n+1
X
(b) Exprimer (k − 1)3k en fonction de Sn (sans utiliser la 1ère question).
k=1
n+1
X n+1
X n+1
X
(k − 1)3k = k3k − 3k
k=1 k=1 k=1
n+1
3 −1
= Sn + (n + 1)3n+1 − 3
2
(c) En déduire une équation vérifiée par Sn puis Sn .
3
On a donc 3Sn = Sn + (n + 1)3n+1 − (3n+1 − 1)
2
3
Soit 2Sn = (n + 1)3n+1 − (3n+1 − 1)
2
1 1 3 3
Soit Sn = n− 3n+1 + 3n+1 = (2n3n − 3n + 1)
2 2 4 4
3
En factorisant on retrouve bien la même formule.
4
n
X
3. Troisième manière : Pour tout x > 1, on pose P (x) = xk = x + x2 + · · · + xn .
k=1
(a) Simplifier P (x).
n
X 1 − xn+1 x − xn+1
P (x) = xk − 1 = −1=
1−x 1−x
k=0
4. Quatrième manière :
n
X
En utilisant n = 1, ramener le calcul de Sn au calcul d’une somme double.
k=1
n n k
! n k
!
X X X X X
k3k = 1 3k = 3k .
k=1 k=1 i=1 k=1 i=1
Si on n’intervertit pas les deux signes somme, on tourne en rond. Il n’y a donc pas le choix. On doit
intervertir les sommes avec précaution.
n X n
X X 3n−i+1 − 1
Donc Sn = 3k = n3i
i=1 k=i i=1
3−1
n
!
1 X n+1 1 X
= n3 − 3i = n3n+1 − 3i
2 i=1 2 i=1
3n+1 − 3
1 n+1
= n3 −
2 2
3
= (2n3n − 3n + 1)
4
Et on retrouve bien la bonne réponse.
3. On définit la suite (wn ) par wn = ln vn . Démontrer que (wn ) est une suite arithmétique et calculer
Xn
Tn = wk . Déterminer lim Tn .
n→+∞
k=0
1
On a wn+1 = ln(vn+1 ) = ln vn = ln(vn ) − ln 2 = wn − ln 2.
2
La suite (wn ) est donc arithmétique, de raison − ln 2.
On a donc ∀n ∈ N, wn = w0 − n ln 2 = ln(15) − n ln 2 = ln 3 + ln 5 − n ln 2.
n n
X X n(n + 1)
Et ainsi Tn = (ln 3+ln 5−k ln 2) = (n+1)(ln 3+ln 5)−ln 2 k = (n+1)(ln 3+ln 5)−ln 2 .
2
k=0 k=0
(n + 1)(2 ln 3 + 2 ln 5 − n ln 2
Donc Tn = , et alors lim Tn = −∞.
2 n→+∞
n
Y
4. Calculer Pn = vk en fonction de n. En déduire lim Pn .
n→+∞
k=0
n
Y 15 15n+1 15n+1 15n+1
On a Pn = = n = Pn = .
2k Y 2 k=0 k
n(n+1)
2 2
k=0 2k
k=0
n+1
15
On a Pn = n(n+1)
.
2 2
16n+1 24(n+1) 1 1
De plus, on a 0 ⩽ Pn ⩽ n(n+1)
= n(n+1)
= n(n+1)
= (n+1)(n−8)
.
2 2 2 2 2 2 −4(n+1) 2 2
(n + 1)(n − 8)
Or lim = +∞ et donc lim Pn = 0.
n→+∞ 2 n→+∞
Exercice 5 Trigonométrie
Les questions ci-dessous sont indépendantes :
1. Simplifier A = cos(0) + cos(π/4) + cos(π/2) + cos(3π/4) + cos(π).
π π π π
A = cos(0) + cos + cos − cos − cos(0) = cos = 0.
4 2 4 2
On a A = 0.
1
2. Résoudre dans [0, 2π[ : cos x = − .
2
2π
On veut résoudre cos(x) = cos .
3
2π 2π 4π
On a cos(x) = cos si et seulement si x ∈ , .
3 3 3
√
3
3. Résoudre dans ] − π, π] : sin x = − .
π 2
On veut résoudre sin(x) = sin − .
3
π
π 2π
On a sin(x) = sin − si et seulement si x ∈ − , − .
3 3 3
π π
4. Calculer sin(π/12) à l’aide − .
3 4
π π π
On a − = et donc
3 4 12
π π π π π π π √3 √ 2 1 √2 √ √
6− 2
sin = sin − = sin cos − cos sin = − = .
12 3 4 3 4 3 4 2 2 2 2 4
π √6 − √2
On trouve sin = .
12 4
z ′ = zz + (1 + i)z + 3z − 2
Soit z = x + iy et z ′ = x′ + iy ′ avec x, y, x′ , y ′ réels.
1. des exemples
(a) Déterminer les points A′ et B ′ correspondant aux points A et B d’affixe a = 2 + i et b = −i.
Il suffit de calculer :
a′ = aā + (1 + i)a + 3ā − 2 = 5 + (1 + i)(2 + i) + 3(2 − i) − 2 = 3 + 1 + 3i + 6 − 3i = 10.
b′ = bb̄ + (1 + i)b + 3b̄ − 2 = 1 + −(1 + i)i + 3i − 2 = −1 − i + 1 + 3i = 2i.
On a A′ (10) et B ′ (2i).
(b) Déterminer l’affixe k du milieu K de [AB]. En déduire l’affixe du point K ′ associé à K.
On trouve d’abord K(1).
Et ensuite :
k ′ = k k̄ + (1 + i)k + 3k̄ − 2 = 1 + (1 + i) + 3 − 2 = 3 + i.
Donc K ′ (3 + i).
(c) En associant à chaque point M (z) le point M ′ (z ′ ), on définit une application f . f conserve-t-elle le
milieu ?
Non, le milieu de [A′ B ′ ] a pour affixe 5 + i, ce n’est pas K ′ .
2. Exprimer x′ et y ′ en fonction de x et y.
z ′ = zz + (1 + i)z + 3z − 2 = x2 + y 2 + (1 + i)(x + iy) + 3(x − iy) − 2 = x2 + y 2 + +4x − y − 2 + i(x − 2y)
Donc x′ = x2 + y 2 + 4x − y − 2
et y ′ = x − 2y .
u(x) = ln(x) + x − 3.
1. Justifier que la fonction u est strictement croissante sur l’intervalle ]0 ; +∞[.
2. Démontrer que l’équation u(x) = 0 admet une unique solution α comprise entre 2 et 3.
3. En déduire le signe de u(x) en fonction de x.
Partie B
Soit f la fonction définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par
1
f (x) = 1 − [ln(x) − 2] + 2.
x
On appelle C la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthogonal.
Partie C
Soit C ′ la courbe d’équation y = ln(x).
2 − ln(x)
1. Démontrer que, pour tout réel x de l’intervalle ]0 ; +∞[, f (x) − ln(x) = .
x
′
En déduire que les courbes C et C ont un seul point commun dont on déterminera les coordonnées.
2. On admet que la fonction H définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par
1
H(x) = [ln(x)]2
2
est une primitive de la fonction h définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par
ln(x)
h(x) = .
x
Z e2
2 − ln x
Calculer I = dx.
1 x
Interpréter graphiquement ce résultat.
Partie A
1. La fonction est la somme des fonctions x 7→ ln(x) et x 7→ x − 3, toutes deux strictement croissantes sur
]0 ; +∞[, elle est donc strictement croissante sur cet intervalle.
On pouvait également dériver la fonction u et constater que la dérivée est strictement positive sur
l’intervalle considéré.
2. Remarquons que la fonction ln conserve les inégalités strictes puisqu’elle est strictement croissante.
Calculons u(2) = ln(2) − 1 or ln(2) < ln(e) = 1 car e > 2. On prouve ainsi que u(2) < 0.
D’autre part, u(3) = ln(3) or ln(3) > ln(1) = 0 car 3 > 1, ce qui montre que u(3) > 0.
Notons également que u est continue comme somme de fonctions continues.
Nous sommes donc dans les conditions d’application du théorème des valeurs intermédiaires.
0 possède ainsi un antécédent par u dans l’intervalle [2 ; 3]. Comme u est strictement monotone sur
]0 ; +∞[, cet antécédent α est unique sur ]0 ; +∞[.
3. Compte-tenu du sens de variation de u, on a :
x 0 α +∞
u(x) - 0 +
Partie B
1
1. Nous savons que lim = +∞ et lim ln(x) = −∞. Par opérations sur les limites, on en déduit que :
x→0 x x→0
x>0 x>0
lim f (x) = +∞
x→0
x>0
2. (a) f est dérivable sur ]0; +∞[ comme sommes et produits de fonctions dérivables sur ]0; +∞[.
Pour tout x > 0 :
1 1 1
f ′ (x) = 2 (ln(x) − 2) + 1 − . En réduisant au dénominateur x2 :
x x x
1
= 2 (ln(x) − 2 + x − 1)
x
1
= 2 (ln(x) + x − 3)
x
1
= 2 u(x)
x
(b) Pour tout x > 0, x2 > 0. Ainsi le signe de f ′ est celui de u. On en déduit que f est strictement
décroissante sur ]0 ; α] et strictement croissante sur ]α ; +∞].
Partie C
On calcule :
1
f (x) − ln(x) = 1 − (ln(x) − 2) + 2 − ln(x). On réduit au dénominateur x :
x
1
= [(x − 1)(ln(x) − 2) + 2x − x ln(x)]
x
1
= [x ln(x) − 2x − ln(x) + 2 + 2x − x ln(x)]
x
1
= (2 − ln(x))
x
Or 2 − ln(x) = 0 n’a qu’une solution qui est x = e2 .
Les deux courbes se coupent donc en un unique point d’abscisse x = e2 et d’ordonnée y = ln e2 = 2.
2. On utilise la linéarité de l’intégrale :
e2
2 − ln(x)
Z
I= dx
1 x
Z e2 Z e2
1 ln(x)
=2 dx − dx
1 x 1 x
1 ln(x)
Or ln est une primitive de x 7→ et H est une primitive de x 7→ . Ainsi :
x x
e2 e2
I = 2 [ln(x)]1 − [H(x)]1
1 2
= 2 ln e2 − ln (1) − ln e2 − ln(1)2
2
=2
L’aire délimitée par C, C ′ , et les deux droites d’équations x = 1 et x = e2 est donc égale à 2.
Bon courage !