Giroux Solutions 1.2
Giroux Solutions 1.2
Giroux Solutions 1.2
F = {k | 1, 2, . . . , k ∈ E}.
Solution.
Par récurrence sur n. La formule est triviale si n = 1. En supposant
que
n−1
X (n − 1)n
k= ,
2
k=1
on a
n
X (n − 1)n n(n + 1)
k= +n= .
2 2
k=1
1
Solution.
Par récurrence sur n. La formule est triviale si n = 1. En supposant
que
n−1
X (n − 1)n(2n − 1)
k2 = ,
6
k=1
on a
n
X (n − 1)n(2n − 1) n(n + 1)(2n + 1)
k2 = + n2 = .
6 6
k=1
(1 + x)n ≥ 1 + nx
quel que soit x > −1, on aura pour les mêmes valeurs de x que
b1 b2 · · · bn − a1 a2 · · · an < nc.
Solution.
Par récurrence sur n. L’inégalité est triviale si n = 1. Supposant que
on aura
b1 b2 · · · bn − a1 a2 · · · an
= b1 b2 · · · bn−1 (bn − an ) + (b1 b2 · · · bn−1 − a1 a2 · · · an−1 )an
< (bn − an ) + (b1 b2 · · · bn−1 − a1 a2 · · · an−1 ) < c + (n − 1)c = nc.
2
6. Montrer, par récurrence sur n, la proposition suivante :
n
Pn : Pour k = 0, 1, . . . , n , ∈ N.
k
Solution.
La proposition P1 est triviale. Supposant que Pn−1 est vraie, les rela-
tions
n n−1 n−1
= +
k k−1 k
montrent que les nombres nk sont des entiers si 1 ≤ k ≤ n − 1.
Solution.
On utilise le théorème du binôme. Avec a = b = 1,
n
X n
= 2n .
k
k=0
Avec a = −1, b = 1,
n
X n k
(−1) = 0.
k
k=0
et
n
X n
(−1)k xk = (1 − x)n .
k
k=0
En additionnant,
X n 1
xk = ((1 + x)n + (1 − x)n ).
k 2
k pair
3
8. Soient p, q ∈ N. Montrer que
X n
p+q p q
=
n k n−k
k=0
pour tout 0 ≤ n ≤ p + q.
Solution.
On a (1 + x)p+q = (1 + x)p (1 + x)q . En vertu du théorème du binôme,
p+q p q
X p+q n
X p i
X q
x = x xj
n i j
n=0 i=0 j=0
p+q n !
X X p q
= xn
k n−k
n=0 k=0
ax2 + bx + c = 0
b b2 c b2
x2 + x + 2 = − + 2
a 4a a 4a
ou encore à 2
b2
b c
x+ = − + 2.
2a a 4a
Le membre de droite de cette équation étant strictement positif, elle
implique
1/2
b2
b c
± x+ = − + 2
2a a 4a
4
c’est-à-dire √
−b ± b2 − 4ac
x= ,
2a
la formule de Viète habituelle.
10. Montrer que, pour tout n ∈ N, a > b > 0 implique a1/n > b1/n .
Solution.
Si l’on avait a1/n ≤ b1/n , on en déduirait a ≤ b en multipliant l’inégalité
précédente par elle-même n fois.
11. Montrer que, pour tout n ∈ N (n > 1), 0 < a < 1 implique a1/n > a
alors que a > 1 implique a1/n < a.
Solution.
Si l’on avait a1/n ≤ a dans le premier cas, on en déduirait a ≤ an donc
1 ≤ an−1 et 1 ≤ a et si l’on avait a1/n ≥ a dans le second, a ≥ an
d’abord, 1 ≥ an−1 ensuite, 1 ≥ a enfin.
12. Montrer que
a1 a2 + a2 a3 + · · · an−1 an + an a1 ≤ a21 + a22 + · · · a2n .
Solution.
On utilise l’inégalité de Cauchy-Schwarz sous la forme
n n
!1/2 n !1/2
X X X
2 2
ak bk ≤ ak bk
k=1 k=1 k=1
avec
b1 = a2 , b2 = a3 , . . . , bn−1 = an , bn = a1
de telle sorte que
n
X n
X
b2k = a2k .
k=1 k=1
Solution.
On utilise l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
n n
!1/2 n !1/2
X X X
2 2
ak bk ≤ ak bk .
k=1 k=1 k=1
5
On a
n
X n
X n
X n
X
(ak + bk )2 = a2k + 2 ak bk + b2k
k=1 k=1 k=1 k=1
n n
!1/2 n
!1/2 n
X X X X
≤ a2k + 2 a2k b2k + b2k
k=1 k=1 k=1 k=1
n
!1/2 n
!1/2 2
X X
= a2k + b2k .
k=1 k=1
√
14. Montrer que 3 ∈ / Q.
Solution.
√ entier n ∈ N est de la forme 3m ou 3m + 1 ou 3m + 2 avec m ≥ 0.
Tout
Si 3 était rationnel, on pourrait l’écrire sous la forme
√ p
3=
q
p, q ∈ N n’étant pas tous les deux de la forme 3m. Comme l’on aurait
p2 = 3q 2 , il faudrait que p soit de la forme 3m lui aussi (théorème
du binôme). Alors on aurait q 2 = 3m2 donc q serait de la forme 3m
également !
√ √
15. Montrer que 2 + 3 ∈ / Q.
Solution.
On a
√ √ 1
3− 2= √ √ .
2+ 3
√ √
Si 2 + 3 = r était rationnel, on aurait
√ √ 1
3= 2+
r
donc
1√ 1
3=2+2 2+ 2
r r
√
et 2 serait rationnel !