TFC Sur La Gestion de Des Patients

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0.

INTRODUCTION
0.1. Mise en contexte
Eu égard à l’évolution de la technologie du présent siècle, l’informatisation reste
le moyen meilleur et indispensable pour résoudre d’énormes difficultés qui se manifestent
dans tous les secteurs de la vie courante : sociale, économique, médicale, bancaire, etc…
causés par l’utilisation des systèmes des gestions manuelles, devenus caduque, nécessitent
une révision ou soit réaménagement en vue de les adapter aux nouvelles technologies de
l’information.

En effet, l’utilisation d’un système informatisé permet l’amélioration des


conditions de travail ainsi que la prise des décisions par le gestionnaire. Le centre de santé
d’Etat SINAI dispose d’une masse importante d’informations à traiter.

C’est donc vers cette optique que l’objet de notre étude est orienté, vers la gestion
informatisée de la facturation de patients au sein dudit Centre Santé.

0.2. Problématique
Problématique peut être définie comme l’ensemble des questions précises que se
pose un investigateur au sujet d’une étude donnée. En dépit de cela, il subsiste des questions
suivantes1 :

 Comment peut-on augmenter la rapidité dans le traitement des


informations liées à la facturation de patients ?

 L’informatisation rendra-t-elle les taches faciles pendant la recherche des


renseignements nécessaires à ceux qui en auront besoin au moment
opportun ?

 Quels seraient les avantages de l’informatique vis à vis de la gestion


manuelle de facturation de patients au sein du Centre de Santé d’Etat
SINAI ?

J.NYIMI PHANZU, Initiation à la recherche scientifique, cours inédit G2 GI, ISP/Boma 2022.
0.3. Hypothèse
L’hypothèse est une tentative de réponses que qu’on réserve à des différentes
questions posées à la problématique.

Par rapport aux questions que nous nous sommes posés au niveau de la
problématique, nous trouvons que l’implémentation d’une base de données pour ladite
gestion constituera une solution efficace contre les problèmes recensés ci-haut.

Car toutes les données et traitements liés à la gestion de facturation de patients


seront pris en charge par un terminal informatique. Cette solution apportera : la rapidité, la
sécurité de données, la fiabilité, la consultation facile de données, la restitution à temps réduit
des résultats voulus, etc…

0.4. Choix et intérêts du sujet


Notre sujet s’intitule « Développement et déploiement d’un logiciel pour la
gestion de facturations de patients dans un centre de santé ». Ce sujet a été motivé par le
soucis que nous avions de mettre en place un système moderne au sein dudit centre de santé
et par le fait qu’il est obligatoire que chaque finaliste élabore et présente un travail de fin de
cycle pour l’obtention d’un diplôme quelconque.

Notre intérêt pour ce sujet est qu’il nous a permis de mettre en évidence les
connaissances que nous avons acquises pendant tout le temps de notre formation à l’Institut
Supérieur Pédagogique de Boma et ce model pourrait constituer une référence pour tout
chercheur qui aura le souci de travailler sur un sujet semblable au notre.

0.5. Délimitation du sujet


Temporellement notre travail couvre une période allant de décembre 2022 à
septembre 2023 et dans l’espace notre champ d’investigation demeure le Centre de Santé
d’Etat SINAI.
0.6. Méthode et technique utilisées
0.6.1. Méthodes
La méthode est l’ensemble des opérations intellectuelles par laquelle, une
discipline cherche à atteindre la vérité qu’elle poursuit, en vue de le dénombrer et de le
vérifier. Pour la réalisation de ce travail, nous avons utilisés les méthodes suivantes 2:

A. Méthode structuro-fonctionnelle : Elle nous a permis de connaitre et de


comprendre la structure et le fonctionnement de l’hôpital afin d’expliquer
le déroulement et l’accomplissement de certaines tâches.

B. Méthode analytique : Elle nous a permis à décomposer les éléments de


notre existant afin de mieux les définir, tel a été notre cas.

C. Méthode MERISE : Etant une méthode de conception de développement et


de réalisation des projets informatiques, elle nous a permis de concevoir
notre application pour la gestion de mouvements des patients
conventionnés.

0.6.2. Techniques
La technique est l’outil ou l’instrument de base, dont se sert le chercheur en vue
de bien récolter les données relatives à l’objet de sa recherche.

Ainsi, les techniques utilisées sont :

A. Technique documentaire : Grace à cette technique nous avons réalisé la


révision de la littérature se rapportant à notre étude. Elle nous a permis de
consulter les ouvrages, les revues, les notes de cours, les
articles et les différentes publications pour bien asseoir nos affirmations.

B. Technique d’interview : Celle-ci nous a permis de tenir des séances de


travail avec les différents corps médicaux afin de récolter les données par
un jeu des questions et réponses.

C. Technique d’observation : Elle nous a permit de constater les anomalies


de ladite gestion en observant avec nos sens humains.

2 LOMENA AWOKA Albert, Méthode d’analyse informatique I, cours inédit G2 GI, I.S.P/Boma, 2021-2022
0.7. Subdivision du travail
Outre l’introduction générale et la conclusion, notre travail de fin de cycle est
subdivisé de la manière suivante :

CHAP. I. CADRAGE THEORIQUE

CHAP. II. ETUDE DE CAS

CHAP.III. MODELISATION

CHAP. IV. DEVELOPPEMENT DE L’APPLICATION


CHAPITRE I : CADRAGE THEORIQUE
I.1. Généralité sur les bases de données
I.1.1 Introduction
Le domaine informatique bien qu'étant jeune, a une évolution croisière. Disons
que, la gestion et le traitement des données se faisaient par la méthode classique à laquelle
l'on a pu dégager ces défauts suivants :

1. La redondance de données

Pour remédier à cette situation, il a été mis au point la notion de base de données
répondant aux questions suivantes :

 L'accès aux données selon les multiples critères ;


 L'intégration des données ;
 La relation entre les données : La notion qui remplace avantageusement
celle de fichiers.

I.1.2. Définition Base de données


Un ensemble organisé d'informations avec un objectif commun. Plus précisément,
on appelle base de données un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de
quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout, mise à jour, recherche et
consultions de données).

I.1.3. Objectifs des SGBD


Des objectifs principaux ont été fixés aux SGBD et ce, afin de résoudre les
problèmes causés par la démarche classique. Une liste non exhaustive de ces objectifs est
citée dans ce qui suit :

 Indépendance physique : Le niveau physique peut être modifié


indépendamment du niveau conceptuel. Cela signifie que tous les
aspects matériels de la base de données n'apparaissent pas pour
l'utilisateur, il s'agit simplement d'une structure transparente de
représentation des informations.

 Indépendance logique : Un même ensemble de données peut être vu


différemment par des utilisateurs différents. Toutes ces visions
personnelles des données doivent être intégrées dans une vision
globale.
 Accès aux données : L’accès aux données se fait par l’intermédiaire
d’un Langage de Manipulation de Données (LMD) (SELECT, UPDATE,
DELETE, INSERT qui ne dépendent pas du type des arguments). Il est
déterminant que ce langage permette d’obtenir des réponses aux
requêtes en un temps « raisonnable ».

 Le LMD doit donc être optimisé, minimiser le nombre


d’accès disques, et tout cela de façon totalement
transparente pour l’utilisateur. La définition des données
se fait par l’intermédiaire d’un Langage de Description de
Données (LDD) (create table, create user, alter table, drop
table)

 Administration centralisée des données (intégration) : Toutes les


données doivent être centralisées dans un emplacement unique commun à
toutes les applications. En effet, des visions différentes des données (entre
autres) se résolvent plus facilement si les données sont administrées de
façon centralisée.
 Non redondance des données : Afin d’éviter les problèmes lors des mises
à jour, chaque donnée ne doit être présente qu’une seule fois dans la base.

 Cohérence des données : Les données sont soumises à un certain nombre


de contraintes d’intégrité qui définissent un état cohérent de la base. Elles
doivent pouvoir être exprimées simplement et vérifiées automatiquement
à chaque insertion, modification ou suppression des données. Les
contraintes d’intégrité sont décrites dans le Langage de Description de
Données (LDD).

 Partage des données : Il s’agit de permettre à plusieurs utilisateurs


d’accéder aux mêmes données au même moment de manière transparente.
Si ce problème est simple à résoudre quand il s’agit uniquement
d’interrogations, cela ne l’est plus quand il s’agit de modifications dans un
contexte multi - utilisateurs car il faut permettre à deux (ou plus)
utilisateurs de modifier la même donnée « en même temps » et assurer un
résultat d’interrogation cohérent pour un utilisateur consultant une table
pendant qu’un autre la modifie.

 Sécurité des données : Le SGBD doit présenter des mécanismes


permettant de gérer les droits d'accès aux données selon les utilisateurs.
Les données seront protégées contre les accès non autorisés.
I.1.4. Critères d'une base de données
Une base de données doit répondre aux trois critères suivants :

1. L'exhaustivité : C'est la présence dans cette base de tous les


enseignements qui ont trait aux applications en question ;

2. La non redondance des données : Non répétition d'une donnée plusieurs


fois ;

3. La structure : C'est l'adaptation du mode de stockage de données au


traitement ; structuration que la base doit avoir est liée à l'évolution de la
technologie.

I.1.5. Utilité d'une base de données


Une base de données permet de mettre des données à la disposition des
utilisateurs pour une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en assurant des
droits accordés à ces derniers. Cela est d'autant plus utile que les données informatiques
soient de plus en plus nombreuses.

I.1.6. Avantages de la base de données

La base de données présente les avantages ci - après :

 L'indépendance entre données et traitements ;

 La duplication des données est réduite ;

 La base de données dote l'entreprise d'un contrôle centralisé de données


opérationnelles qui représentent d'après H.S. MELZER le capital important
de l'entreprise ;

 L'ordre dans le stockage de données ;

 L'utilisation simultanée des données par différents utilisateurs


I.1.7. Sécurité et confidentialité de la base de données

La base de données doit être sécurisée contre :

 Les indiscrétions : Par un mot de passe

 Les erreurs : Des contrôles doivent être mis en place pour vérifier que des
contraintes d'intégrités sont respectées.

I.2. Conception de Base de Données

La conception d'un système d'information n'est pas évidente car, il faut réfléchir
sur l'ensemble de l'organisation, que l'on doit mettre en place. La phase de conception
nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel il faut s'appuyer.
La modélisation consiste à créer une représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à
faire ressortir les points auxquels l'on s'intéresse. La méthode la plus utilisée et rependue est
la méthode « MERISE ».

I.2.1. La méthode MERISE

MERISE signifie (Méthode d'Etude et de Réalisation Informatique pour les


Systèmes d'Entreprise), est une méthode de conception, de développement et de réalisation
des projets informatiques.

I.2.2. Caractéristiques générales

 Cohérence interne et avec l'industrie ;

 Séparation des données et des traitements ;

 Description de l'existant pour aller vers le futur ;

 Prise en compte du système d'information.

REMARQUE : Le modèle conceptuel de données a pour but d'écrire de façon


formelle les données qui sont utilisées par le système d'information. Il permet de décrire les
données de l'entreprise ou de l'organisation. Pour cela, nous essayerons de présenter les
données et les relations qui existent entre les objets qui auront été étudiés.
I.2.3. Eléments constructifs du modèle relationnel

Dans ce modèle, les données sont représentées par de tables, sans préjuger de la
façon dont les informations sont stockées dans la machines. Les tables constituent donc la
structure logique du modèle relationnel. Les tables ne représentent donc qu'une abstraction
de l'enregistrement physique des données en mémoire. Le père des bases relationnelles est
Edgar Frank CODD. Chercheur chez IBM à la fin des années 1960. Les objectifs du modèle
relationnel sont :

 Proposer des schémas de données faciles à utiliser ;


 Améliorer l'indépendance logique et physique ;
 Mettre à la disposition des utilisateurs des langages de haut niveau.

Un modèle relationnel est constitué des éléments suivants :

 Attribut : Un attribut est un identifiant (un nom) décrivant une


information stockée dans une base.

 Domaine : Le domaine d'un attribut est l'ensemble, fini ou infini, de ses


valeurs possibles.

 Relation : Une relation est un sous-ensemble du point cartésien de n


domaines d'attributs (n>0).

 Schéma de relation : Un schéma de relation précise le nom de la


relation ainsi que la liste des attributs avec leurs domaines.

 Degré : Le degré d'une relation est son nombre d'attributs.

 Occurrence ou n - uplets ou tuples : Une occurrence est un élément de


l'ensemble figuré par une relation. Autrement dit, une occurrence est
une ligne du tableau qui représente la relation.

 Cardinalité : La cardinalité d'une relation est son nombre


d'occurrences.

 Clé candidate : Une clé candidate d'une relation est un ensemble


minimal des attributs de la relation dont les valeurs identifient à coup
sûr l'occurrence. La valeur d'une clé candidate est donc distincte pour
toutes les tuples de la relation. La notion de la clé candidate est
essentielle dans le modèle relationnel.
 Clé primaire : Une clé primaire d'une relation est une de ses clés
candidate. Pour signaler la clé primaire, ses attributs sont généralement
soulignés.

 Clé étrangère : Une clé étrangère dans une relation est formée d'un ou
plusieurs attributs qui constituent une clé primaire dans une autre
relation.

 Schéma relationnel : Un schéma relationnel est constitué par


l'ensemble des schémas de relation.

 Base de données relationnelle : Une base de données relationnelle est


constituée par l'ensemble des n-uplets des relations du schéma
relationnel

NB : Normalisation : Les formes normales sont différents stades de qualité qui permettent
d'éviter la redondance dans les bases de données relationnelles afin d'éviter ou limiter : les
pertes de données, les incohérences au sein des données, l'effondrement des performances
des traitements. Le processus de normalisation consiste à remplacer une relation donnée par
certaines projections afin que la jointure de ces projections permette de retrouver la relation
initiale.

I.3. Le Système de Gestion de Base de Données


I.3.1. Définition

Selon Mertz water, Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs,
le besoin d'un système de gestion s'est vite fait ressentir. La gestion de la base de données)
ou en anglais DBMS (DataBase Management System). Le SGBD est un ensemble de services
(applications logicielles) permettant de gérer les bases de données c'est-à-dire :

 Permettre l'accès aux données de façon simple ;

 Autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs ;

 Manipuler les données présentes dans la base de données (insertion,


suppression, modification).
I.3.2. Les objectifs et fonction d'un SGBD

1. Fonction d'un SGBD

Un SGBD permet de décrier les données de bases, de les interroger, de les mettre
à jour, de transformer des représentations de données, d'assurer le contrôle d'intégrité,
d'occurrence et de sécurité.

2. Les objectifs

Un SGBD offre les objectifs principaux qui sont :

 Indépendance physique : un SGBD offre la facilite de changer le schéma


interne sans changer le programme d'application. Cela signifie que le
niveau physique peut être modifie indépendamment du niveau conceptuel.

 Indépendance logique : ici le SGBD permet de modifier schéma conceptuel


sans changer le programme d'application. Donc le niveau conceptuel peut
être modifie sans remettre en cause le niveau physique.

 La manipulation de données par des langages non procéduraux : le SGBD


doit permettre interrogation et la mise à jour de données par des langages
de haut niveau spécifiant les données que l'on veut traiter (de quoi) et non
pas comment y accéder.

 La facilité d'administration : les langages de haut niveau référencent des


descriptions logiques des données (schéma externes) stockées dans le
dictionnaire de données pour permettre la création et modification de la
description.

 Fiabilité des données : le SGBD permet de vérifier les contraintes des


données (intégrité référentielle, reflexes, etc.) ; gérer des transactions
(atomicité des transactions) et sécurité (mot de passe, etc.) ; récupérer des
données en cas de crash logiciel, OS (Operating System) ou disque.
I.4. Structures de données

Pour modéliser les données sous formes appropriée du SGBD à utiliser, il est
nécessaire de connaitre quelques structures des bases de données. Dans cette partie nous
présentons brièvement les différents modèles de représentations de données.

1.4 .1. Le modèle hiérarchique

Le monde réel nous apparait souvent au travers des hiérarchies et étant donné
que les BDD modélisent les informations du monde réel, il est normal que ce modèle soit l'un
des modèles les plus répandus. Le modèle hiérarchique peut être vu comme un cas particulier
du modèle réseau, l'ensemble de lignes entre types d'article devant former des graphes
hiérarchiques. Cependant, les articles ne peuvent avoir des données répétitives. Dans cette
structure les données sont organisées selon une arborescence.

I.4.2. Le modèle réseau

Dans ce modèle, les données sont représentées sous formes graphique, c'est une
facilite très importante de représentation de la réalité d'une entreprise et proposant la notion
de sous ensemble. Ce modèle est une extension de la structure hiérarchique dans lequel le
graphe des objets n'est pas limite. Il permet en outre de représenter le partage ainsi que les
cycliques entre les objets. Le SGBD conçu selon ce modèle se conforme aux normes fixées par
le groupe CODASYL (Conférence On Data System Langages) en 1971.

I.4.3. Le modèle oriente - objet

Ils sont issus des réseaux sémantiques et des langages de programmation orientés
objets. Ils regroupent les concepts essentiels pour modéliser de manière progressive des
objets complexe encapsules par des opérations de manipulations associées.

Ils visent à permettre la réutilisation des structures et d'opération pour construire


des entités plus complexes, le modèle ment ensemble les objets et les traitements pour
décrire des systèmes présentant et adaptant au contexte de base de données, les
caractéristiques d'identité objet (nom) des classes (ensemble d'objet et de traitement) et
d'héritage (réutilisation des traitements). Donc Les SGBD objet enregistrent les données sous
forme d'objets :

 Les données sont enregistrées avec les procédures et les fonctions qui
permettent de les manipuler ;

 Ils supportent la notion d'héritage entre classes d'objets complexes (les


pointeurs remplacent les jointures pour les structures hiérarchiques) ;
 A priori, beaucoup d'avantages sur le relationnel, mais manque de
normalisation et de standard inertie de l'existant (presque toutes les bases
actuelles sont de type relationnel)

I.5.4. Le modèle relationnel

Suite à ses recherches au centre d'IBM à San Jose, le mathématicien E.F. CODD
propose en 1970 une théorie rigoureuse pour l'élaboration d'un modèle de données
constitue de relations, c'est à dire de tableaux à deux dimensions. Ce modèle s'inspire
directement de la notion mathématique de relation. Ce modèle relationnel permet de
représenter les données sous forme de table.

Il est simple ce qui le rend attractif pour les utilisateurs car il est facile à
comprendre et à manipuler. De plus, il repose sur des structures mathématiques simples,
permettant l'usage d'un langage de requêtes concis et puissant. La première volonté du
modèle relationnel fut d'être un modèle ensembliste simple.

I.6. Les bases de données relationnelles (BDDR)

Les BDDR sont conçues à partir du modèle rationnel, elles sont d'une grande
importance du fait de leur popularité au sein de la recherche et de l'information de gestion.
Le succès des BDDR tient essentiellement à leur simplicité. Elles ne contiennent qu'une seule
structure de données : tables, avec des lignes et des colonnes et les relations reliant ces tables.

Jean -Luc, lui définit une BDDR comme une collection de tables des données ou
fichiers plats, une structure extrêmement simple et intuitive qui, pour l'utilisateur du moins
ne s'encombre d’aucun détail technique concernant les mécanismes de stockages sur disque
et d'accès aux données.

Constituants du BDDR :

1. Table : est une entité qui contient (une suite de lignes stockées sur un
support externe. Elle peut être définie comme étant un groupe de
propriétés, reflet d'un objet présentant un intérêt pour le système
étudié dotée d'une existence propre, et identifiable.

2. Ligne (tuple ou replets) de la table : est une suite de (une où) plusieurs
valeurs, chacune étant d'un type détermine. D'une manière générale,
une ligne regroupe des informations concernant un objet (entité), un
individu, un événement, etc. dans une BDDR, tous les signes présents
dans une table ont le même format ou la même structure.

3. Colonne (attribut) de la table : est l'ensemble des valeurs de même type


correspondant à une même propriété des entités décrites ; ces colonnes
jouent des rôles différents vis-à-vis des entités représentées par les
lignes d'une table. Une colonne donnée joue le rôle d'un identifiant,
d'une clé étrangère, d'une information complémentaire etc.

4. Identifiant : c'est une colonne choisie pour identifier une entité et aussi
la ligne qui la représente dans la table c'est a dire qu'elle distingue sans
ambigüité l'occurrence d'un objet.

5. Clé étrangère : c'est une colonne constitue de l'identifiant d'une autre


table et joue un rôle de référence a une ligne de cette table ; on l'appelle
' colonne de référence ' ou 'clé complémentaire sur l'entité'.

6. Relation (La relation est encore appelée table relationnelle ou table)


CHAPITRE II : ETUDE DE CAS
II.1. Présentation du cas
II.1.1. Aperçu historique

Le Centre de santé de référence d’Etat Sinaï est un établissement public dont


l’Etat congolais est propriétaire.

Sa création date depuis 27 Mars 2005 grâce au projet de découpage des aires
de santé dans la zone de santé de Boma.

Avant la construction de son nouveau bâtiment et sa rebaptisassions en centre


de santé de référence d’Etat Sinaï, cette formation sanitaire porté le nom du centre de
santé d’Etat SINAÏ et était locateur dans plusieurs maisons sur l’avenue PHAKA
MASONGELE,

Néanmoins, avec l’avènement du projet PESS (projet d’Equipement de


structure sanitaire) financé par le gouvernement congolais, cette formation sanitaire
avait reçu des équipements et un lot important des médicaments, puis en deuxième lieu
la construction du nouveau bâtiment les travaux ont commencé en 2017.

En 2015 et 2016, la ville de Boma était frappée par une série d’inondation, le
site de l’ancien centre n’a pas été épargné par ce catastrophe naturel, le centre avait perdu
beaucoup de matériels et médicaments de ces événements.

En septembre 2019 la BCCO ( ) l’entreprise qui avait gagné la mairie de Boma


avait lancé des alertes aux populations habitant près de la rivière kalamu sur un probable
monté des eaux du fleuve et de la dite rivière, étant donné que le bâtiment l’ancien centre
de santé était à 50m de cette rivière la communauté par le biais du CODESA (Comité de
développement de Santé) de Sinaï avait facilité le centre a déménagé vers le nouveau
bâtiment.

Pour chuter le centre de santé de référence d’Etat Sinaï a connu plusieurs


personnes à sa tête à savoir :

 De 2005 – 2011 : Mr Gradi MATONDO MBUKU


 De 2011 – 2015 : Mme Germaine MASIALA
 De 2015 – 2018 : Mr Flavien MUANDA MUANDA
 De 2018 – 2021 : Mr Cédric NGUDIANKAMA MAFUILA
 De 2021 – 2022 : Dr Serge Clément THAMBSA MBODO
 De 2022 à ce jour : Dr Alain KUMBU MOMBO
II.1.2. Mission du centre

La mission primordiale du centre de santé de référence d’Etat Sinaï est d’offrir


à la population de l’aire de santé de soins des qualités, conformément à la politique
nationale.

II.1.3. Situation géographique

Le centre de santé de référence d’Etat Sinaï se trouve sur l’avenue Ngomamba


Q/Mvuangu, C/ de Nzadi dans l’aire de santé Sinaï, dans la zone de santé de Boma,
province du kongo central.

II.1.4. Capacité d’accueil et services organises

Le Centre de Santé d’Etat Sinaï a une capacité de 18 lits montés repartie comme
suite :

Maternité 9 lits, salle d’observation 5 lits, salle des soins 2 lits, salle post
partum 2 lits. Cette formation sanitaire organise les services suivants :

 Médecin interne ;
 Chirurgie ;
 Gynéco obstétrique ;
 Pédiatrie ;
 Ophtalmologie ;
 Service préventifs et promotionnels (CPS, CPN, PF)
 Service de prise en charge des maladies spécialisées (TB, VIH et
DREPANOCYTOSE)
 Banque du sang
 Laboratoire

II.1.5. Organes de gestion

Le centre de santé de référence d’Etat Sinaï est dirigé par le qui est le comité
directeur, Ce CODI est composé de :

 Médecin directeur
 Médecin chef de staff
 Administrateur gestionnaire titulaire
 Directeur de nursing
 Chef de service de laboratoire
II.1.6. Organigramme

CODI

MEDECIN DIRECTEUR

ADMINISTRATEUR
GESTIONAIRE

STAFF MEDICAL

SERVICE FINANCI COORD. DE NURSING SERVICE D’ENTRET

BUANDERIE

RECEPTIONISTE C.H
SERVICE MED. TECH
S.O

M.I GARDINAGE

LABORATOIR
CAISSIER
PED

PHARMACIE
COMPTABLE
MATERNITE
II.1.7. Organigramme superficiel

COMITE DE GESTION

MEDECIN DIRECTEUR

ADMINIST GESTIONNAIRE

SERVICE DE FINANCE DIRECTION NURSING

RECEPTION

CAISSE

COMPTABILITE

A. Description des taches de chaque poste de l’organigramme

 Comite de gestion : est l’organe suprême d’orientation et de décision dans


la gestion quotidienne du centre.

 Médecin directeur : il coordonne toutes les activités au sein de son


établissement. Il vérifie l’exécution générale de soins, il fait établir les
statistiques médicales sur la mortalité et la morbidité qu’il transmet
régulièrement.

 Administrateur Gestionnaire : responsables du fonctionnement


quotidien d’un hôpital, d’une clinique, d’un organisme de soins gèrés ou
d’un organisme de santé publique. Pour coordonner les actions de tous les
départements s’assurer qu’ils fonctionnent harmonieusement, les
administrateurs hospitaliers doivent détenir un large éventail de
compétences et de connaissances.

 Réception : La réception reçoit tous les patients, les enregistrent et les


diriges vers les différents services.
 Comptabilité : la mission de ce service est de Calculer les impôts et faire
les déclarations fiscales, Établir les salaires, réaliser des prévisions
budgétaires. Analyser le bilan et le compte de résultat.

 Caisse : Le Chargé de Facturation est chargé de mettre en œuvre, de suivre


et de contrôler le cadre budgétaire de son établissement, en collaboration
avec ses interlocuteurs internes et externes. Elle fait la collecte de toutes les
recettes de différents services et les versent au trésor du Centre de santé
d’Etat SINAI.

II.2. Etude de documents utilisées


II.2.1. Recensement de documents et leurs et rôles
Les documents recensés dans le cadre de ce travail sont les suivants :

 Fiche de malade
 Fiche de consultation
 Bon de laboratoire
 Résultat labo
 Ordonnance médicale
 Autorisation de sortie
 Facture
 Reçu
 Certificat de décès
II.2.2. Tableau synthétique des documents
Rôle
N◦ Code Désignation Emetteur Destinateur Support Nbre Fréquence

1 FP Fiche du patient Il est un outil de communication,


de coordination et d'information
entre les acteurs de soins et les Réception Réception Papier Annuelle
patients. Il permet de suivre et de 1
comprendre le parcours
hospitalier du patient.

2 FC Fiche de Identifier les patients et donne Réception Patient Papier Apériodique


consultation accès de voir le médecin Médecin 1
généraliste pour la consultation

3 AS Autorisation de Document autorisant la sortie AG Patient Papier Apériodique


sortie d’un patient Medecin
1

4 FAC Facture Est un document qui reprend la Caisse Patient Papier Apériodique
somme globale à payer par le 3
patient

5 RC Reçu Un document qui fait preuve que


le patient a payé sa facture et lui Perception Patient Papier Apériodique
1
permet de voir l’administrateur
gestionnaire
6 CD Certificat de Est un document qui atteste le Médecin Famille Papier Apériodique
décès décès du patient
1

7 OM Ordonnance est un document indispensable


médicale pour obtenir des médicaments ou Médecin Patient Papier Apériodique
des actes médicaux suite à un 1
traitement prescrit par le
médecin.

8 BL Bon de labo Permet au médecin d’inscrire les Médecin - Patient


examens que doit passer le patient - Laborantin Papier Apériodique
au laboratoire 1

9 REX Résultat Reprend les réponses ou résultats Labo Patient Apériodique


d’examens du labo Médecin Papier 1
II.3. Etudes de moyen de traitement de l’information
II.3.1. Moyen financier
Les ressources financières du centre proviennent de :

 L’Etat
 Le paiement de patients
 Les partenaires

II.3.2. Moyen matériel


N° DESIGNATION Qté BE ME OBSERVATION

01 Agrafeuse 1 B

02 Balance 2 B

03 Balance adulte 1 B

04 Balance bébé 1 B

05 cocheur 4 B

06 Balance sanitaire 1 B

07 Centrifugeuse 1 B

08 ciseaux 2 B

09 Lits d’observation métal 22 21 1

10 Lits de consultation 2 B

11 Microscope binoculaire 1 B

12 Monomètre 1 B

13 Marmite de stérilisation 2 B

14 Montre 3 B

15 Pince anatomique sans 1 B


dent
16 Pince anatomique avec 1 B
dent

17 Pince porte appendicite 3 B

18 Pince avec dent ronde 1 B

19 Toise adulte 2 1 1 1

20 Fixe champs 5 B

21 Toise bébé 2 B

22 Réfrigérateur accon 1 B

23 Réchaud pétrole 1 B

24 Lave main 1 B

25 Télévision Philips 1 B

26 Panneau solaire 3 B

27 Lits d’accouchement 2 B

28 Lits bébé 2 B

29 Ecarteur 2 B

30 Boite rectangulaire 1 B

31 Stéthoscope 2 B

32 Tensiomètre 1 B

33 Fœtoscopie 2 B

MOBILIERS

01 Banc 13 12

02 Bidon 25L 1 B

03 Bassin en plastique 3

04 Etagère 6
05 Chaise en bois 18

06 Chaise en plastique 4

07 Tabouret en bois 12

08 Tabouret en plastique 2

09 Table en bois 9

10 Table en plastique 3

11 Seau en plastique 6

12 Poubelle 3

II.3.3. Moyens Humains


N° GRADES NOMBRE NIVEAU D’ETUDE

01 Med généralistes 14 L2

02 AG 3 G3

03 Techniciens de laboratoire 16 A1 13, A2 3

04 Adm 9 3 G3, 1 D6, 4 Pas de titres

05 Accoucheuse 4 3 G3, 1 A2

06 Infirmiers 59 1 L2, 39 A1, 19 A2

II.3.3. Moyens financiers


Le centre de santé d’Etat SINAI Mont Sinaï trouve ses ressources financières par
le soin de santé humaine (traitement), vente de médicament à la pharmacie et les paiements
de factures de malades
I.4.Etude de la circulation des informations
I.4.1. Narration
A l’arrivé du patient à hôpital, il se présenter à la réception, là le réceptionniste va
établir une fiche de malade dans laquelle vat inscrire les informations complètes du patient
et va lui prélever des signes vitaux artériels (température, tension, poids, etc…) à l’aide de
ces signes, il élabore la fiche de consultation qu’il va remettre au médecin consultant et grâce
auquel, le patient sera appelé par le médecin consultant pour la consultation.

Arrivé à la consultation, à l’aide des questions et réponses et quelques gestes


médicaux, le médecin consultant inscrira les résultats du diagnostic sur la fiche de
consultation. Si les résultats ne sont pas flous, le médecin prescrit une ordonnance médicale
qu’il va remettre au patient pour achat de médicament et le patient peut regagner son
domicile, au cas contraire, le médecin établit un bon de labo dans laquelle il va inscrire le type
d’examens à faire et remet ce bon au patient pour la présentation au laboratoire.

Arrivé au labo, le patient remet le bon de labo au laborantin et celui-ci va effectuer des
examens, après cela le laborantin, établit un document appelé résultats de labo, dans lequel
il va inscrire les anomalies trouvées et remet ces résultats au patient pour les représenter au
médecin consultant afin de les interpréter

Arrivé à la consultation, le patient remet les résultats de labo au médecin, celui-ci fait
la prescription médicale(traitement) moyennant l’ordonnance médicale et le remet au
patient.

Ce qu’il faut retenir, chaque institution médicale à deux (2) catégories des patients qui
sont :

 Patients ambulatoires : sont des patients qui viennent à hôpital, ils


suivent les traitements et ils rentrent à la maison.

 Patients hospitalisés : sont de malades qui sont internés à hôpital sous


traitement.

Selon l’avis de médecin, le patient peut regagner son domicile ou soit peut être interné
pour la bonne suivie des soins.

Lors de la sortie du patient de l’hôpital, il se dirige à la facturation pour le retrait de sa


facture et se dirige à la perception pour le paiement et le percepteur établit un reçu et le
remet au patient qui lui permet de se rendre à l’administrateur-gestionnaire pour le retrait
du bon de sortie(BS), qu’il amène en suite au médecin directeur qui le signe et fin le médecin
le remet au patient et afin celui-ci peur regagner son domicile.

I.4.2 Modèle conceptuel de la communication (MCC)

A. Concepts de base
 Acteur : Un Acteur c’est une personne ou un groupe de personnes qui
s’échangent des informations (documents et messages), qui accomplissent
des actions sur ces informations.

 Acteur externe : représente tout élément extérieur à l’organisation


et échangeant des flux avec le domaine d’étude ; il peut être : une
personne physique (client, fournisseur), une personne morale (la
Banque de France), un autre domaine d’activité de l’entreprise…etc.

 Acteur interne : personne physique ou morale appartenant au


système (organisation), capable d’échanger des informations avec
les autres acteurs ou partenaires.

 Flux : Lot d'informations (ou message) émis par un acteur et reçu par un
autre. Le domaine connexe + les acteurs externes constituent
l'environnement du domaine d'étude
B. Diagramme de flux niveau 0 (diagramme de contexte)

Le diagramme de contexte a pour but de représenter les flux d'informations entre


l'organisation et les acteurs externes selon une représentation standard dans laquelle chaque
objet porte un nom3.

1
2
3
4
5 CENTRE DE SANTE
PATIENT 6 D’ETAT SINAI
7
8 « GESTION FACTURATION »
9
10
11
12

Légende

1. Remise du bon de labo au patient ;


2. Présentation du bon de labo ;
3. Restitution de résultats d’examens au patient ;
4. Présentation des résultats d’examens au médecin ;
5. Remise de la prescription médicale (ordonnance) au patient ;
6. Remise de la facture au patient ;
7. Présentation de la facture ;
8. Remise du reçu au patient ;
9. Présentation du reçu ;
10. Remise du billet de sortie au patient ;
11. Présentation du billet de sortie ;
12. Remise d’autorisation de sortie au patient.

3 https://web.maths.unsw.edu.au/~lafaye/CCM/merise/mcc.htm
C. Diagramme de flux Niveau 1 (Graphe de flux)

Ce diagramme permet de compléter le diagramme de contexte en décomposant


l'organisation en une série d'acteurs internes. Dans ce diagramme la représentation standard
est la suivante :

MEDECIN 1
RECEPTIONNISTE
CONSULTANT

FACTURIER 2 5 6
7 3
LABORATIN
8 PATIENT 4

CAISSE
12 13 11 10

MEDECIN ADMINISTRATEUR
DIRECTEUR GESTIONNAIRE

Légende

1. Remise de la fiche de consultation au médecin consultant ;


2. Remise du bon de labo au patient ;
3. Présentation du bon de labo au laborantin ;
4. Restitution de résultats d’examens au patient ;
5. Présentation des résultats d’examens au médecin consultant ;
6. Remise du prescription médicale (ordonnance) au patient ;
7. Remise de la facture au patient ;
8. Présentation de la facture à la caisse ;
9. Remise du reçu au patient ;
10. Présentation du reçu à l’administrateur gestionnaire ;
11. Remise du billet de sortie au patient ;
12. Présentation du billet de sortie au médecin directeur ;
13. Remise d’autorisation de sortie au patient.
D. Matrice de flux

C'est une représentation matricielle des acteurs et des flux échangés.

De/Vers PATIENT RECEPTION MEDECIN LABORANTIN FACTURIER CAISSE AG MED DIR

PATIENT 5 3 8 10 12
RECEPTION 1
MEDECIN 2, 6
LABORANTIN 4
FACTURIER 7
CAISSE 9
AG 11
MED DIRECT 13

Légende

1. Remise de la fiche de consultation au médecin consultant ;


2. Remise du bon de labo au patient ;
3. Présentation du bon de labo au laborantin ;
4. Restitution de résultats d’examens au patient ;
5. Présentation des résultats d’examens au médecin consultant ;
6. Remise du prescription médicale (ordonnance) au patient ;
7. Remise de la facture au patient ;
8. Présentation de la facture à la caisse ;
9. Remise du reçu au patient ;
10. Présentation du reçu à l’administrateur gestionnaire ;
11. Remise du billet de sortie au patient ;
12. Présentation du billet de sortie au médecin directeur ;
13. Remise d’autorisation de sortie au patient.
I.5. Critiques de l’existant
I.5.1. Critique des moyens humains
 Tous les agents de ce centre de santé ne sont pas tous des qualifiés ;
 Les malades ne sont pas biens pris en charge ;
 Les corps médicaux peinent à fonctionner selon les normes médicales.

I.5.2. Critique des moyens matériels


 Nous avons observé quelques ordinateurs dudit centre de santé mais, à notre
grande surprise ces ordinateurs sont utilisés pour les traitements de textes et
autres fins ;
 Manque de matériaux moderne au sein dudit centre de santé.

I.5.3. Critique des documents


Les documents utilisés audit centre de santé sont bien élaborés, mais les supports
utilisés et la conservation de ceux-ci cause grand problème.

Cette mauvaise conservation entraine de temps à autre les pertes des quelques
documents.

I.6. Proposition des solutions et choix de solution


I.6.1. Proposition des solutions
La proposition ou la recherche des solutions nouvelles consiste à chercher les
remèdes aux anomalies relevées au cours de l’étude de l’existant.

a. Solution manuelle réorganisée

Dans le cas où ledit centre de santé opté pour la réorganisation du système qui
existe déjà. Dans ce cadre, nous pensons que l’hôpital devra augmenter le
personnel pour alléger le travail s’il optait pour cette solution.

Mais doit savoir que, La solution manuelle dans son ensemble est très limitée
à cause de la lenteur, l’imprécision dans l’exécution des tâches.

b. Solution informatique

La solution informatique présente plus d’avantages que la solution manuelle,


notamment pour la précision dans les calculs, la rapidité, la sécurité de
l’information dans les supports informatiques, la possibilité d’analyser les
informations d’une manière automatique selon le besoin,
Ainsi, nous proposons au centre de santé d’Etat SINAI l’acquisition d’un
ordinateur dans lequel il devra implanter une base de données pour la gestion
des mouvements des patients pour la facilitation de leurs facturations s’il
optait pour la solution informatique

I.6.2. Choix de la meilleure solution


Etant concepteur des systèmes d’information, nous conseillons au centre de santé
d’Etat SINAI d’opter pour la solution informatique, compte tenu des avantages qu’elle offre
comparativement à la solution manuelle, à savoir :

 La prise en charge de l’organisation et le traitement par un système


informatique afin d’améliorer le travail ;

 La fiabilité dans la restitution des résultats en cas de besoin dans un bref


délai ;

 La rapidité et surtout la précision dans le traitement des informations.

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