TC 2
TC 2
TC 2
Introduction
A travers ce chapitre, nous allons développer les axes suivants afin de révéler l’intérêt de ces
relations alimentaires :
a- La compétition :
On parle de relations de compétition quand une ou plusieurs populations d’êtres
vivants de la même espèce ou d’espèces différentes puisent dans une même source
de nourriture ou d’énergie (lumière par exemple) présente dans le milieu en quantité
limitée.
b- La prédation :
Relation entre deux individus de deux espèces différentes. L’un est le prédateur qui
guette, chasse et tue l’autre espèce, la proie, pour la manger.
c- Le parasitisme
Relation alimentaire dont un des protagonistes (le parasite) qui tire profit (en se
nourrissant) aux dépens d’un hôte. Le parasite cause une nuisance à l’hôte.
d- La symbiose :
Une association intime et durable mais obligatoire entre deux organismes
e- Le mutualisme
Une association intime mais facultative entre deux organismes
Autres exemples de relations alimentaires
f- Le commensalisme
L’hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal, il n’obtient en
revanche aucune contrepartie de ce dernier
1
g- Le saprophytisme :
Le saprophyte se nourrit de matière organique non vivante, suite à une réaction
enzymatique libérant les nutriments présents dans la matière à ingérer.
a- Les producteurs :
Ce sont les êtres vivants capables de réaliser la photosynthèse c'est-à-dire des êtres
vivants capables de synthétiser de la matière organique à partir de la matière
inorganique. C’est le cas par exemple des algues, de l’herbe ou encore des arbres.
On distingue entre :
Les producteurs primaires : ce sont les plantes chlorophylliennes, capables de
synthétiser la matière organique, à partir de la matière minérale.
Les producteurs secondaires : ce sont les animaux qui pour synthétiser de la
matière organique doivent consommer de la matière organique déjà élaboré.
b- Les consommateurs
Ce sont les êtres vivants qui dépendent des autres êtres vivants pour se nourrir car ils
sont incapables de produire leurs propres matières organiques comme les
producteurs.
c- Les décomposeurs :
Ce sont les êtres vivants qui pour se nourrir assurent la dégradation et la
décomposition de la matière organique issues des cadavres des animaux, de leurs
excréments ou encore les restes des plantes, en matière inorganique, c'est-à-dire en
matière minérale qui sera à nouveau exploitée par les producteurs.
Remarque :
Les relations alimentaires entre les espèces appartenant à ces différents niveaux
trophiques sont représentées de manière différente:
- Chaine alimentaire
- Réseau trophique
- Pyramide écologique
2
Le régime carnivore :
Ce sont des animaux qui se nourrissent que d’aliments d’origine animale. Dans ce
régime, certaines espèces préfèrent un type d’aliments, exemple :
+ les insectivores : consommation uniquement des insectes
+les piscivores : consommation uniquement des poissons
Le régime omnivore :
Les animaux dans ce cas consomment des aliments d’origine à la fois végétale et
animale. Dans ce cas on note aussi des régimes omnivores spécialisés exemple :
+ Planctophage : consommation unique du plancton animale et végétale.
Il existe plusieurs techniques pour déterminer le régime alimentaire d’un animal. On cite à
titre d’exemple :
1- Une dissection du tube digestif
2- Une dissection des pelotes de régurgitation
3- Une analyse des traces laissées par les animaux
4- Une analyse des excréments
Par définition, une chaine alimentaire est une suite d’êtres vivants appartenant
à des niveaux trophiques différents.
3
C’est une représentation linéaire, simple et facile à lire. Elle permet, sans
quantifier, de révéler le transfert de la matière et de l’énergie d’un niveau trophique à un
autre. Aussi, elle permet de donner un exemple des relations alimentaire qui caractérise le
milieu étudié.
Une chaine alimentaire est constituée de maillons. Chaque maillon est un être
vivant appartenant à un niveau trophique donné. Les maillons sont reliés entre eux par des
flèches où chaque flèche signifie « mangé par ». Enfin, une chaine alimentaire commence
toujours par une plante verte ou une algue.
Remarque :
La position du consommateur par rapport au producteur, détermine son grade ou plus
correctement son degré. Exemple : le premier consommateur après les producteurs est
dit consommateur de premier ordre ou primaire. Le consommateur qui vient en
deuxième position après les producteurs, est dit consommateur de deuxième ordre ou
secondaire (Cf. schéma ci-dessus).
Le réseau trophique est une représentation complexe, difficile à lire établi à partir de toutes
les chaines alimentaires qui caractérise un écosystème donné.
Le réseau trophique est une représentation qualitative. En effet, un réseau trophique,
comme la chaine alimentaire permet juste d’identifier les espèces et leurs niveaux
trophiques dans l’écosystème sans avoir une idée sur la taille de la population.
c- les pyramides de la biomasse et de l’énergie : activité 3 du manuel
Les pyramides écologiques sont des représentations graphiques permettant une étude
quantitative. En effet, les pyramides écologiques permettent de quantifier les échanges
entre les niveaux trophiques (c’est le rôle des pyramides de biomasse et d’énergie) ou
encore d’évaluer la taille des populations (c’est le rôle de la pyramide des nombres).
Remarque :
Pour tracer une pyramide écologique il faut respecter certaines règles conventionnelles :
- Les rectangles sont superposés et centrés
4
- La hauteur de chaque rectangle est égale à 1 cm
- La longueur de chaque rectangle dépend de l’échelle choisie
a- La pyramide de biomasse
Comment interpréter ?
Plus on avance dans une chaine alimentaire, on remarque que R diminue. Ceci, signifie
qu’il existe un transfert de la matière d’un niveau trophique à un autre mais avec une
perte. C’est un argument en faveur du principe du flux de la matière dans un
écosystème.
Comment interpréter ?
Le calcule de (Rf ) permet de déduire on a besoin de combien de biomasse de producteur
pour synthétiser un poids précis du dernier maillon de la chaine alimentaire.
5
Calcule du rendement énergétique d’un écosystème
%R= (énergie du dernier maillon / énergie solaire assimilée) x100
L’interprétation reste la même que pour la biomasse.
Conclusion
Le rendement de biomasse et d’énergie peut être considéré comme un indice sur la
manière avec laquelle se réalise le transfert de la matière et de l’énergie d’un niveau
trophique à l’autre. Le rendement permet donc de mettre en évidence le flux de la
matière et de l’énergie.
Toutefois, il existe des pressions différentes qui peuvent interrompre cet état
d’équilibre et donc l’écosystème entame une évolution régressive.
La succession de ces différents stades témoigne de la dynamique des écosystèmes.
b- Evolution des populations de lynx et de lièvre au sein d’un écosystème
6
Chapitre V
LES EQUILIBRES NATURELS
INTRODUCTION
Un équilibre naturel correspond au bon fonctionnement d’un écosystème au
point que ce dernier atteint l’optimum dit climax. Les interactions entre le biotope et la
biocénose d’un côté et entre les différents individus de la biocénose (intra et inter
spécifique) d’un autre côté, contribuent en l’absence de tout facteur perturbateur, à
l’installation d’un équilibre naturel.
Ce chapitre a été traité sous forme d’une discussion, un échange d’information sous
l’encadrement du prof
I- IMPACT NEGATIF DE L’HOMME SUR LES ECOSYSTEMES
Les changements climatiques causés par les gaz à effet de serre
Les différentes formes de pollution
L’exploitation irrationnelle des différentes ressources naturelles
La disparition de certaines espèces animales, surtout, suite à la régression de
leurs aires de répartition où à d’autres pressions
II- IMPACT POSITIF DE L’HOMME SUR LES ECOSYSTEMES
L’exploitation des sources d’énergies renouvelables
Le traitement des eaux usées
La lutte biologique
Les réserves et parcs nationaux
Conclusion générale
La dernière décennie a été marquée par une prise de conscience universelle concernant le
sujet de la préservation et la protection des différents écosystèmes.