Rapport Activite Cite Musique2013

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Rapport d’activité 2013

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Cité de la musique
221, avenue Jean-Jaurès – 75019 Paris
Métro ligne 5 Porte de Pantin / Bus : 75 • 151 /
Cité de la musique
Tramway T3 Porte de Pantin - Parc de la Villette
Tél. Administration : 01 44 84 45 00
Rapport d’activité
Fax. : 01 44 84 45 01
www.citedelamusique.fr 2013
cité de la musique
Rapport d’activité
2013
p. 2 p. 3

sommaire
04 - Mot du Président PROGRAMMES ET MISSIONS ORGANISATION annexes
du conseil d’administration
06 - Mot du Directeur général 30 - Les Concerts et spectacles 156 - La Direction administrative et financière 172 - Les Concerts et spectacles
08 - Chiffres clés 31 - Les projets en préparation pour la Philharmonie 179 - Le portail vidéo
160 - La Direction des ressources humaines 180 - La Médiathèque
32 - La programmation de la Cité de la musique
INTRODUCTION 39 - Production, coproduction et partenariats 165 - La Direction de l’exploitation technique 186 - La Pédagogie
et logistique 191 - Le Musée
12 - En bref 42 - Vers une nouvelle identité numérique
43 - Un ensemble numérique unique 208 - Les éditions
13 - La Philharmonie de Paris 167 - Le Service sécurité et sûreté 209 - La Direction administrative et financière
13 - Les concerts et spectacles 49 - La Médiathèque 210 - La detl
15 - La Médiathèque 168 - L’informatique
50 - Les ressources numériques 212 - L’informatique
16 - La Pédagogie 53 - La diffusion des ressources numériques protégées
16 - Le Musée 216 - Les équipes
57 - Les autres développements technologiques
58 - L’espace de consultation
60 - L’orientation du musicien et la professionnalisation
62 - La Médiathèque hors les murs
64 - La Pédagogie
65 - Les projets préparatoires à l’ouverture de la Philharmonie
66 - Les jeunes et l’univers du concert
71 - La culture musicale pour les mélomanes
75 - La pratique musicale
79 - La formation des enseignants
81 - Rendre les activités accessibles à tous les publics
82 - Démos, une initiation des jeunes à la pratique d’orchestre
85 - Le Musée
86 - Le travail préparatoire à l’ouverture de la Philharmonie
87 - La conservation-recherche
96 - Les expositions temporaires
105 - Les activités culturelles
117 - La documentation
119 - Les collaborations nationales et internationales
121 - L’Observatoire de la musique
123 - Le Réseau d’Information de la Culture (R.I.C.)
129 - Les Éditions
133 - L’International
134 - Les projets de coopération et de partenariat
135 - Les itinérances des expositions
136 - Les actions de prospection et de communication
137 - La Communication et les Relations avec le public
138 - Le travail préparatoire à l’ouverture de la Philharmonie
140 - La communication sur le Web
143 - La publicité
144 - Le marketing et les Relations avec le public
151 - Le pôle entreprises
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En décidant de fusionner en un établissement unique la Cité de Enfin, l’année écoulée a vu la poursuite du projet « Démos 2 », version
la musique et la Philharmonie à l’horizon 2015, l’État et la Ville de étendue à plusieurs régions et près de 1 000 enfants. Soutenue par le
Mot du Président Mot du Président
du conseil d’administration Paris ont pris une orientation décisive. La Cité est vouée désormais à du conseil d’administration ministère de la Culture, l’Acsé, les collectivités territoriales concernées
s’intégrer dans un projet artistique élargi qui impliquera étroitement et des mécènes, la Cité est l’administrateur national de ce magnifique
l’Orchestre de Paris. Dans cette perspective nouvelle, les équipes projet dont les premiers ateliers décentralisés ont commencé dans
de la Cité se sont mobilisées tout au long de l’année pour préparer l’Aisne et l’Isère.
l’ouverture de la Philharmonie en janvier 2015.
L’ouverture en janvier 2015 de la Philharmonie, nouvelle salle sympho-
Le rapport d’activité de la Cité de la musique pour l’année 2013 témoigne nique de 2 400 places construite par l’État, la Ville de Paris et la région
de cet engagement comme de la diversité et du succès des actions Ile-de-France sur le site de la Villette et dont la réalisation est désormais
engagées pour rester fidèle à son ambition d’origine : servir la musique bien avancée, viendra prolonger et achever le rêve des pères fondateurs
sous toutes ses formes. de la Cité : développer un projet global au service de la musique.

Quelques chiffres illustrent la densité des propositions déployées et Ainsi, avec un budget global (Cité et Pleyel) de 56 M€ euros environ,
l’audience qu’elles ont rencontrée auprès d’un public dont la fidélité une gestion saine et équilibrée, une proposition artistique élargie, une
ne s’est pas démentie. Les 463 concerts et spectacles offerts par la Cité audience publique en progression régulière, le bilan de l’année 2013
et sa filiale, la Salle Pleyel, ont accueilli plus de 497 000 spectateurs, soit permet à la Cité et à la Salle Pleyel, ainsi qu’à leurs équipes, de regarder
un taux de fréquentation de plus de 86 %, voisin de celui observé ces l’avenir avec confiance.
dernières années. Le Musée de la musique a vu sa fréquentation pro-
gresser en 2013 avec près de 200 000 visiteurs, résultat dû au succès
des deux expositions temporaires : Musique et Cinéma, au printemps Roch-Olivier MAISTRE
(70 750 visiteurs) et Europunk, à l’automne (42 232 visiteurs). Les activités Conseiller maître à la Cour des comptes
pédagogiques ont, quant à elles, enregistré plus de 111 000 participants Président du conseil d’administration
et le portail numérique de la Médiathèque près de 2 millions de visites.

Cette réussite est le fruit du travail et de l’engagement quotidien des


femmes et des hommes de talent qui font vivre cette grande institu-
tion culturelle nationale. Rassemblés autour de Laurent Bayle, tous
s’attachent à porter au plus haut les valeurs et les exigences du service
public. Qu’ils en soient ici sincèrement remerciés.

Avec les ressources numérisées du portail de la Médiathèque, la Cité


s’attache aussi à mieux informer, transmettre, communiquer et édu-
quer. Grâce aux technologies de la communication, se précise chaque
année un peu plus une Cité de la musique « dématérialisée », mettant à
la portée de tous les ressources d’un portail documentaire d’une grande
richesse. La Médiathèque musicale comprend désormais un fonds de
75 659 ouvrages, partitions et supports numériques, et un portail de
55 704 ressources numérisées (concerts et œuvres, photographies,
dossiers pedagogiques, fiches pratiques).

Le site citedelamusiquelive.tv a totalisé 423 249 visites (contre 385 233


en 2012) et quelque 243 717 visiteurs (contre 210 556 en 2012). Parmi
les 873 779 pages vues, 467 510 concernent la consultation d’un concert
(contre 474 531 en 2012). À ces chiffres s’ajoutent ceux de la consultation
des concerts de la Cité sur arteliveweb (100 000 vidéos vues) et sur medici
(400 000 vidéos vues).
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Concerts, festivals, activités pédagogiques, spectacles jeune public et Deux expositions temporaires ont été présentées au Musée de la mu-
expositions : la richesse de la programmation de l’année 2013 ainsi que sique. Au printemps, Musique et cinéma, Le mariage du siècle ? a plongé
Mot du Directeur général la diversité des ressources numériques proposées par la Médiathèque Mot du Directeur général les visiteurs dans les coulisses de la fabrication des grands films qui
ont encore une fois su répondre aux enjeux de la Cité de la musique, de ont marqué l’histoire du cinéma, avec toujours cette question en tête :
soutien à la création, de promotion de jeunes talents et de transmission « Que serait la magie du cinéma sans l’émotion de la musique ? »
de la musique sous toutes ses formes. Ces engagements n’auraient pu À l’automne, Europunk a présenté, au fil d’enregistrements audio et vidéo
être tenus sans l’investissement des équipes que je tiens à remercier et d’une collection de plus de 450 objets, l’effervescence créative du
chaleureusement. mouvement punk en Europe, véritable révolution artistique née sur
les cendres froides de Mai 68 dans un contexte de crise économique
Les premiers mois de l’année ont été marqués par une réflexion autour de et de faillite des idéologies.
la confrontation entre mémoire et création. Oubli volontaire ou devoir
de mémoire ? Il faut se souvenir, diront certains. Par exemple des années Le public a répondu avec fidélité à ce large éventail de manifestations
sinistres de l’Occupation et du régime de Vichy : la musique peut et doit et les objectifs fixés avec la tutelle du ministère de la Culture et de la
témoigner, comme nous l’a montré le cycle consacré à la musique sous Communication ont été atteints cette année encore, qu’il s’agisse de
l’Occupation, elle peut et doit faire entendre tout autant les complicités la fréquentation des concerts de la Salle Pleyel et des deux salles de la
et les résistances. Cité, du Musée de la musique, des nombreux ateliers et propositions
La parole a aussi été donnée à des musiques d’ailleurs garantes de « mé- pédagogiques, du développement au niveau régional du dispositif
moires au présent », retraçant l’histoire de l’Andalousie gitane, tradi- d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale Démos, de
tion dans laquelle la mémoire ne s’oppose pas à la création et où fleurit l’offre de la Médiathèque et de notre portail citedelamusiquelive.tv,
un flamenco jamais figé, ou encore l’histoire complexe des Balkans qui permet de suivre en direct ou en différé une large sélection de nos
commémorée par Jordi Savall ou les fanfares populaires, héritières des concerts.
anciens empires.
L’histoire de la musique s’écrit aussi au fil des réécritures : en janvier, Enfin, bien sûr, nous nous réjouissons de la fin proche de la construction
nous avons pu écouter Charpentier prenant modèle sur Carissimi, de la Philharmonie de Paris, à un an de son inauguration, qui, grâce à
Beethoven revisitant un tube de son temps, Stravinski prendre le l’engagement de l’État et de la Ville de Paris, accompagnés par la Région
contrepied de la luxuriance des messes de Mozart… Elle se construit, Ile-de-France, va offrir à de larges publics un complexe culturel incluant
certes, à mesure que les uns sont revus et corrigés par les autres, mais un auditorium de 2400 places à l’acoustique exceptionnelle, des espaces
elle avance aussi au rythme des retours. de travail propices aux échanges artistiques et un pôle d’ateliers destiné à
la transmission de la pratique instrumentale collective auprès des jeunes.
L’automne et l’hiver 2013 étaient placés sous le double signe de la
nature et des artifices, à l’heure où le souci écologique devient l’un
de nos principaux horizons problématiques. Cette thématique a été Laurent Bayle,
l’occasion de resituer la musique face aux enjeux environnemen- Directeur général
taux, de voir comment les musiciens se réapproprient les dangers qui
menacent notre planète.
La nature, en effet, n’a cessé de nourrir l’imaginaire musical. Les fleuves
du Gange, de la Seine et du Rhin sont devenus les lieux de toutes les
traversées, y compris celle qui conduit de la vie à la mort. La musique
habite aussi les montagnes, qui accueillent les chants des pèlerins au
sein des monastères ou inspirent des paysages pittoresques, comme
dans la Symphonie alpestre de Strauss.
Dans un même temps, l’Ensemble intercontemporain a inauguré un
nouveau projet pour le week-end en forme de « Turbulences », au cours
duquel se sont succédé des concerts hors normes, des moments festifs
et conviviaux, des performances, des rencontres avec les musiciens et
les compositeurs.
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CHIFFRES CLÉS CHIFFRES CLÉS

La fréquentation 2013 La Cité de la musique


463 Située dans le Parc de la Villette, la Cité de la musique est un établis-
sement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle
LES CONCERTS (CITÉ DE LA MUSIQUE ET SALLE PLEYEL)

497 296
du ministère de la Culture et de la Communication, créé par décret du
463 concerts et spectacles payants (1)
19 décembre 1995 modifié le 22 février 2006.
497 296 spectateurs (133 472 spectateurs pour la Cité de la musique et
363 824 pour la Salle Pleyel) La Cité a pour mission de contribuer au développement de la vie
Taux de fréquentation : 86,2 % (2) musicale au travers de trois grands pôles d’activité : le patrimoine,

86,2 la diffusion musicale et la pédagogie-documentation-éditions.


La Cité comprend :
– le Musée de la musique qui présente une collection nationale d’un

199 253
LE MUSÉE DE LA MUSIQUE
199 253 visiteurs (3) 70 750 peu plus de 7 000 pièces et des expositions temporaires ; il est doté d’un
laboratoire de recherche et de restauration ;
Exposition Musique et Cinéma : 70 750 visiteurs

42 232
– une Salle de Concerts de 1 000 places et un Amphithéâtre de 230 places ;
Exposition Europunk : 42 232 visiteurs – une Médiathèque musicale comprenant un fonds de 75 659 ouvrages,
partitions et supports numériques, et un portail de 55 704 ressources
numérisées (concerts et œuvres, photographies, dossiers pédagogiques,
LES ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES ET AUTRES MANIFESTATIONS (4) fiches pratiques) ;
111 037 participants – des espaces d’activités éducatives (ateliers de pratique, cours, master class,
111 037 événements pédagogiques, visites commentées du Musée, etc.).
La Cité accueille en résidence l’Ensemble intercontemporain.

807 586
SOIT UNE FRÉQUENTATION TOTALE DE 807 586 PERSONNES Surface totale du bâtiment : 28 748 m2.
Salariés permanents : 298 ETP (y compris artistes et intermittents).
Budget de fonctionnement : 39,6 M€ en consolidé, dont 34,30 M€ pour
les activités de la Cité stricto sensu.
1 176 963
1 920 512
LA CITÉ NUMÉRIQUE Taux de recettes propres : 33 %.
Portail numérique de la Médiathèque : 1 176 963 visiteurs
et 1 920 512 visites
La Salle Pleyel
Portail vidéo : 243 717 visiteurs et 423 249 visites (5)
(873 779 pages vues et 467 510 vidéos vues)
873 779
423 249 La Salle Pleyel est une société par actions simplifiée, filiale de la Cité de
la musique, dont le capital est partagé à hauteur de 80 % pour la Cité
de la musique et 20 % pour la Ville de Paris.
La salle peut recevoir 1 916 spectateurs. Elle accueille en résidence
l’Orchestre de Paris et l’Orchestre philharmonique de Radio France.
1. Y compris orchestres résidents, festivals et coproductions
2. Productions et coproductions Cité et Pleyel Surface totale de l’ensemble immobilier Pleyel : 13 858 m2.
3. Y compris expositions temporaires (NB : les personnes visitant le même jour une exposition
temporaire et l’exposition permanente du Musée ne sont comptabilisés qu’une seule fois) 226 concerts dont 125 en production propre, coproduction ou en pro-
4. Ateliers de pratique, Concerts éducatifs, Médiathèque, événements gratuits et actions de duction associée.
formation Salariés permanents : 43 ETP (dont 34 permanents).
5. En raison du nouveau système de comptage XITI, les chiffres de l’année 2013 ne sont pas
comparables à ceux de 2012. En effet, le périmètre a changé en fonction des nouvelles normes Budget de fonctionnement : 18 M€.
de comptage. Taux de recettes propres : 77 % environ.
Introduction
p. 12 p. 13

en bref En bref
La Philharmonie de Paris
Le chantier de la Philharmonie a bien progressé en 2013 en vue d’une
livraison du bâtiment à la fin de l’été 2014. La structure métallique et
Au cours de l’année, l’État et la Ville de Paris ont pris la décision l’enveloppe externe ont été achevées à la fin de l’année dernière et les
de principe de fusionner, à l’horizon 2015, la Cité de la musique et grues seront démontées avant fin mars 2014. D’ores et déjà, l’essentiel
la Philharmonie de Paris en un établissement unique. Dans cette du pôle pédagogique et des bureaux sont opérationnels, les studios et
perspective, les équipes des deux institutions se sont mobilisées les salles de répétition le seront au mois d’avril. La structure de la salle
pour préfigurer l’ouverture, en janvier 2015, du nouvel équipe- – enveloppe, balcons, parterre – est totalement construite et désormais
ment en travaillant, en coordination avec l’Orchestre de Paris, aux échafaudée pour la pose des parements de haut en bas. Les réflecteurs
différents volets de la première saison (janvier-juin 2015) : projet acoustiques y seront installés fin avril.
pédagogique d’ensemble, programmation des concerts et des expo- Par ailleurs, l’année a été marquée par des travaux préparatoires à
sitions, organisation financière et fonctionnelle, et relations avec l’ouverture de la Philharmonie, prévue en janvier 2015, dans le cadre
les orchestres associés. institutionnel décidé par l’État et la Ville de Paris, à savoir la fusion de la
Dans le même temps, les activités de la Cité de la musique se sont Cité de la musique et de la Philharmonie en un établissement unique.
poursuivies. Ainsi la programmation de l’année 2013 a été placée Les équipes de la Cité se sont investies et engagées auprès de celles
sous le signe de « Mémoire et création » (thème de la saison 12/13), de l’Association de préfiguration de la Philharmonie pour produire
puis de « Natures et artifices » (thème de la saison 13/14), offrant une programmation coordonnée pour les deux salles, planifier les
un éventail très riche et diversifié de manifestations : 213 concerts expositions temporaires et concevoir les contenus pédagogiques.
et spectacles payants, deux festivals, deux grandes expositions Ainsi, le département des Concerts et Spectacles a défini, en collabora-
temporaires et 110 manifestations éducatives diverses (ateliers tion avec l’Orchestre de Paris qui sera en résidence à la Philharmonie,
rencontres, événements gratuits, formations, etc.). les grands axes de l’offre musicale : des thématiques désormais déve-
À cette large proposition d’activités, le public a répondu avec fidélité. loppées le week-end, avec une démultiplication des propositions en
Les deux expositions temporaires présentées en 2013 au Musée de la termes de concerts, d’ateliers de pratique, d’interactivité avec les publics
musique ont ainsi connu une large audience : Musique et Cinéma, qui et, en semaine, une programmation libre. Les équipes du Musée de
mettait en exergue les relations privilégiées et complexes entre ces la musique ont également travaillé à la préparation d’une exposition
deux arts (70 750 visiteurs), et Europunk, qui retraçait la trajectoire monographique sur David Bowie, qui serait présentée au printemps
de la « comète » punk, ce mouvement qui a durablement marqué 2015 à la Philharmonie. Enfin, le département Pédagogie a conçu un
la musique et les arts graphiques (42 232 visiteurs). projet ambitieux d’éducation artistique et culturelle, destiné à trans-
Les concerts ont connu une fréquentation équivalente à celle de mettre le répertoire de la musique savante sous des formes renouvelées,
l’année dernière avec un taux de remplissage moyen de 86 %. avec l’objectif d’accueillir 100 000 personnes.
Quant aux projets éducatifs en direction des jeunes – les Concerts
éducatifs, les Salons musicaux, les ateliers de pratique musicale…
– ils ont été enrichis par le dispositif d’éducation musicale Démos,
dont la Cité de la musique est, depuis 2012, l’animateur au niveau
national et qu’il développe dans plusieurs régions. Cette action, qui
Les Concerts et spectacles
amplifie et approfondit les précédentes expériences d’orchestres de En 2013, la Cité de la musique et la Salle Pleyel auront accueilli, pour
jeunes (« Take a Bow » ou « À toi de jouer »), préfigure ainsi les axes l’ensemble des concerts et spectacles payants (y compris orchestres
futurs du projet éducatif de la Philharmonie. résidents, festivals et coproductions), 497 296 spectateurs. Le taux de
Enfin, l’année 2013 aura vu un développement continu du volet fréquentation moyen s’établit à 86,2 % (plus de 86 % à la Cité, plus de
numérique, qu’il s’agisse des ressources numérisées mises à la 94 % au festival Jazz à la Villette et 85,5 % à la Salle Pleyel).
disposition des établissements scolaires, bibliothèques et conser-
vatoires, des captations vidéo de concerts pour le site www.cite- La Cité de la musique
delamusiquelive.tv, de la mise en ligne d’une nouvelle version du La Cité de la musique a présenté 213 concerts et spectacles payants qui
site Internet de la Cité ou, enfin, de l’interconnexion des bases de ont connu une fréquentation moyenne de 86,08 %, avec un taux de
données. places payantes de 90,26 %. À cela s’ajoutent les 24 concerts du festival
Jazz à la Villette (dont 8 à la Cité) qui ont attiré 30 486 spectateurs avec
un taux de fréquentation de 94,38 %. Au total, la programmation de
la Cité, festivals compris, aura drainé près de 133 472 spectateurs, ce
chiffre s’élevant à 147 056 avec les manifestations pédagogiques et les
événements gratuits.
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En 2013, les deux thématiques qui se sont succédé – « Mémoire et Orchestra dirigé par Gustavo Dudamel, le Pittsburgh Symphony Or-
création », pour la saison 2012-2013, et « Nature et artifices », pour 2013- chestra avec, à sa tête, Manfred Honeck, le Budapest Festival Orchestra
En bref En bref
2014 – ont permis de proposer une programmation dense et variée, dirigé par Iván Fisher, le Gewandhausorchester Leipzig sous la direction
avec des cycles de concerts qui abordent tous les styles musicaux et de Riccardo Chailly…
donnent à entendre des œuvres originales. Cette approche transversale Parmi les grands interprètes de musique classique que cette program-
a mobilisé, comme chaque année, tous les départements de la Cité pour mation a donné à entendre, citons, entre autres, Yuja Wang, Maurizio
répondre à des enjeux de production, de conservation, de transmission Pollini, Gautier Capuçon, Miklós Perényi, Lang Lang, Denis Matsuev,
et de diffusion de cette musique vivante. Martha Argerich, Radu Lupu, Matthias Goerne, Katia et Marielle Labèque,
La thématique « Mémoire et création », a exploré la trace de la mémoire Maria-João Pires…
dans les œuvres, qu’elle resurgisse d’une enfance sublimée (dans le La Salle Pleyel a également programmé des concerts de jazz, notamment
cycle « Contes et fééries »), qu’elle réécrive et réinterprète des œuvres ceux de Brad Mehldau, de l’Ibrahim Maalouf Quintet, de Keith Jarrett en
du passé, qu’elle s’inscrive dans la récurrence jusqu’à la transe ou trio, avec Gary Peacock et Jack DeJohnette, du Joshua Redman Quartet…
qu’elle retrace l’histoire d’un des plus grands orchestres du monde, les
Berliner Philharmoniker…
Pour sa part, « Nature et artifices » a sondé les rêves, entre réel et virtuel,
les éléments, leur puissance symbolique – dans les cycles « Fleuves » La Médiathèque
et « Montagnes » –, la fascination de certains artistes, tels Stravinski,
pour l’expression primitive et, dans le cycle « La nature du son », les Comme en 2012, le développement numérique a occupé une place
altérations que celui-ci peut subir, notamment par des moyens techno- prépondérante dans l’activité de la Médiathèque. L’accroissement des
logiques. ressources du portail documentaire s’est accompagnée d’une progres-
Au-delà, les concerts du « Domaine privé » et les thèmes monographi- sion constante de sa fréquentation, passée de 1 165 310 visiteurs dis-
ques se sont attachés à des grands noms de la musique et à la décou- tincts en 2012 à 1 176 963*. La diffusion aux établissements scolaires,
verte de leur univers artistique. Du « Domaine privé » de la compositrice bibliothèques et conservatoires, en France et à l’étranger, des ressources
finlandaise Kaija Saariaho à celui du pianiste Alexandre Tharaud, de numériques protégées de la Cité de la musique via les deux portails
l’académie de Maria-João Pires au Salon des refusées de Claire Diterzi, education.citedelamusique.fr et media.citedelamusique.fr poursuit son
du Marathon Bach par Sir John Eliot Gardiner à Sidi Larbi Cherkaoui, développement avec des propositions adaptées aux nouvelles pratiques.
la programmation s’est aventurée dans tous les genres, toutes les mu- Enfin, les équipes ont travaillé à des développements technologiques
siques. préparant l’interconnexion des bases de données.
Dans son espace de consultation, la Médiathèque continue à enrichir les
fonds – 75 659 ouvrages contre 60 600 en 2012 et 55 704 ressources numé-
La Salle Pleyel
riques contre 52 600 –qu’elle met à la disposition des chercheurs, des en-
La Salle Pleyel a accueilli les 75 concerts des orchestres résidents –
seignants, des étudiants, des professionnels, notamment les facteurs
51 donnés par l’Orchestre de Paris, 24 par l’Orchestre Philharmonique
d’instruments… Quant au nombre de personnes ayant fréquenté la
de Radio France –, mais aussi la plupart des formations françaises,
Médiathèque, il est passé de 14 253 en 2012 à 14 658.
notamment les Arts florissants, l’Orchestre national d’Ile-de-France,
Enfin, bien que le projet MIMO qu’elle coordonnait ait pris fin au mois
l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre national du Capitole de
d’août 2011, la Médiathèque collabore avec plusieurs musées européens
Toulouse, l’Orchestre national de Lille, les orchestres Les Siècles, Pas-
ainsi que l’université d’Édimbourg pour élaborer une stratégie de péren-
deloup, Colonne…
nisation de cet agrégateur. En 2013, elle a ainsi réalisé un site dédié en
Les plus grandes phalanges étrangères se sont également produites :
6 langues qui sera mis en ligne en 2014.
l’Orchestre du Théâtre Mariinsky, dirigé par Valery Gergiev, les Berli-
ner Philharmoniker avec, à leur tête, Sir Simon Rattle, le Freiburger
Barockorchester, sous la direction de René Jacobs, le National Symphony
Orchestra Washington, dirigé par Christoph Eschenbach, le London
Symphony Orchestra, sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, le Czech
National Symphony Orchestra avec, à sa tête, Guerassim Voronkov, le
Mahler Chamber Orchestra, sous la direction de Claudio Abbado, le Los * En raison du nouveau système de comptage XITI, les chiffres de l’année 2013 ne
Angeles Philharmonic dirigé par Gustavo Dudamel, le Russian National sont pas comparables à ceux de 2012. En effet, le périmètre a changé en fonction
Orchestra sous la direction de Mikhail Pletnev, le Royal Concertgebouw des nouvelles normes de comptage.
p. 16 p. 17

La Pédagogie prolonger la visite du Musée ou à accroître sa visibilité sur Internet.


Et dans le cadre de la mission Handicap, outre les médiations mises en
En bref En bref
place – notamment « Au rythme du souvenir » pour les publics atteints
de la maladie d’Alzheimer –, des groupes de travail sur l’accessibilité,
Lieu de formation du public – enfants d’âge scolaire, novices, mais aussi auxquels ont participé les équipes du Musée, ont permis un partage
mélomanes et professionnels –, lieu d’échanges et de réflexion sur d’expérience avec d’autres lieux culturels.
l’action culturelle, ses objectifs, ses méthodes et son évolution, le dé-
partement Pédagogie ne cesse d’étoffer son offre existante qui compte
déjà les Concerts éducatifs, les cycles d’initiation aux instruments, à la
musique du quatuor à cordes et aux musiques traditionnelles. Ainsi,
des projets d’envergure donnant lieu à des restitutions en public –
Stravinski en mode hip-hop, Gavroche, le chantre des pavés ou Univers
parallèles –, avec des enfants venus de quartiers classés « Politique de
la ville », ont pour objet de les sensibiliser par la pratique à la musique
et de leur permettre de découvrir l’univers de l’orchestre. Pour le
public mélomane des concerts, l’ensemble des modules d’analyse mu-
sicale – Zooms sur une œuvre, Forums, Citéscopies, Collèges – conti-
nue à susciter un intérêt soutenu.
Le département Pédagogie a également organisé des ateliers hors les
murs avec des conservatoires et des établissements d’Ile-de-France, mais
aussi avec des publics handicapés ou encore d’autres dits « empêchés »,
qu’ils soient hospitalisés ou incarcérés. Enfin, depuis septembre 2012,
la Cité de la musique est l’opérateur du Dispositif d’éducation musicale
et orchestrale à vocation sociale (Démos) et le développe à l’échelle
nationale, dans de nouveaux territoires tels que l’Isère et l’Aisne.

Le Musée
En 2013, le Musée de la musique a dédié ses deux expositions tempo-
raires à deux thématiques : Musique et Cinema, mariage du siècle ? qui
a connu un beau succès critique et public, avec 70 750 visiteurs, et
Europunk qui a attiré 42 232 amateurs de cette musique.
Sur le plan scientifique, 2013 a été une année importante pour le Musée :
après son intégration en 2012 au Labex (laboratoire d’excellence)
Patrima, il fait désormais partie de l’Unité de service et de recherche
USR 3224 du CNRS et développe toujours des partenariats scienti-
fiques transversaux. Quant aux recherches, elles ont porté sur le bois,
sur la manière de le protéger contre les xylophages ou sur l’étude des
mécanismes de vieillissement des vernis.
Enfin, le service des activités culturelles et pédagogiques a développé
et enrichi les dispositifs de médiation très élaborés, notamment « Tou-
chez la musique », créé pour les collections permanentes, qui permet
d’assurer une accessibilité universelle à tous les publics, tous les han-
dicaps. Il a également travaillé sur des projets audiovisuels destinés à
p. 18 p. 19

la cité de la musique
en images
Légendes du cahier photos :
p. 19 : La fontaine devant la Cité de la musique.
p. 20 (haut) : Le chantier de la Philharmonie de Paris, décembre 2013.
p. 20 (bas) : L’entrée de la Cité de la musique.
p. 21 : Simulation aérienne faite par l’agence de Jean Nouvel montrant
les entrées de la Cité de la musique et de la Philharmonie.
p. 22 : Piano carré, Érard frères, Paris, 1809.
p. 23 (haut) : Atelier de quatuor à cordes.
p. 23 (bas) : Un concert-promenade dans le Musée de la musique.
p. 24 (haut) : La salle de la Médiathèque.
p. 24 (bas) : Un groupe de visiteurs au Musée de la musique.
p. 25 : Atelier de percussions d’Inde du Nord.
p. 26 : Salle des Concerts spatialisée.
p. 27 : Salle des Concerts lors du festival Days Off.
Chantier de la Philharmonie de Paris, décembre 2013
programmes
et missions
p. 30 p. 31

Les concerts et Les projets en préparation


pour la Philharmonie
spectacles Une réflexion approfondie Les nouvelles propositions
a été engagée par le département
La programmation musicale de la Cité de la musique se déploie des Concerts et Spectacles,
de programmation
autour d’un grand thème de saison, lequel est ensuite décliné sur en partenariat avec l’Orchestre
plusieurs cycles de concerts. Ouverte à tous les genres de musique, Les thématiques du week-end
de Paris, afin de construire La programmation actuelle de la Cité s’articule autour de grandes
elle explore un large spectre musical, mettant à l’affiche tous les une programmation dense et
répertoires : baroque, classique, contemporain, les musiques du thématiques, lesquelles se subdivisent en cycles à géométrie variable
diversifiée pour la Philharmonie (trois, quatre, cinq jours, voire plus). À partir de 2015, pour la première
monde, la chanson et les musiques actuelles, le jazz. et la Cité de la musique,
La Cité de la musique s’attache également à mettre en œuvre et à saison de concerts de la Philharmonie, ce sont désormais les week-
de renouveler les propositions ends qui seront consacrés à de grands thèmes éclectiques qui ont
diffuser des projets originaux ou des créations dans ces différents et de concevoir de nouveaux
domaines. De grands interprètes ou ensembles français y côtoient trait aussi bien à la musique classique, au répertoire symphonique,
formats de concert. qu’à la musique contemporaine, au jazz, aux musiques actuelles et
des formations et des artistes du monde entier. Autant de spec-
tacles que la Cité produit ou coproduit, en initiant des partenariats traditionnelles… Citons quelques thèmes, parmi d’autres, prévus pour
avec des institutions culturelles et de grands orchestres. 2015 : « Love Stories », « Le merveilleux », « Jean-Sébastien Bach », « La
Le département Concerts et spectacles a élaboré, en 2013, les prin- musique indienne », « Le romantisme et l’expressionnisme allemands »,
cipes de la programmation future de la Philharmonie et de la Cité « Hommage à David Bowie », « Orchestres en fête »… Une fois par
de la musique : à savoir une offre thématique, dense et participa- trimestre, l’Orchestre de Paris, en résidence à la Philharmonie, investira
tive pendant le week-end (permettant de combiner concert, atelier un de ces week-ends et aura carte blanche pour sa programmation.
de pratique musicale et visite au Musée), et une offre totalement Des concerts participatifs. De nouvelles formes seront également
libre en semaine. développées : concerts avec présentation, concerts participatifs, formats
plus courts… L’idée qui prévaut étant de démultiplier les propositions
(à des tarifs « démocratiques ») et de permettre à chaque spectateur
de créer son propre parcours : il pourra ainsi combiner cette offre de
concerts avec celle d’ateliers de pratique musicale et, par exemple, une
visite au Musée.

Une programmation libre en semaine


Pendant la semaine, la programmation ne suivra pas une thématique
particulière, mais se développera librement, avec une nécessaire coor-
dination entre la salle philharmonique et celle des concerts. L’Orchestre
de Paris, qui est en résidence à la Philharmonie, s’y produira en général
les mercredis et les jeudis.

0rchestres associés et partenaires réguliers


Outre l’Orchestre de Paris, qui sera une force artistique permanente au
cœur du projet de la Philharmonie, et l’Ensemble intercontemporain
déjà en résidence à la Cité, d’autres orchestres seront associés, notam-
ment l’Orchestre de Chambre de Paris et les Arts Florissants. Seront éga-
lement associés, en tant que partenaires réguliers, l’Orchestre national
d’Ile-de-France, le Chœur de chambre Accentus, la Chambre Philhar-
monique, l’ensemble Les Dissonances, l’ensemble Hespèrion XXI,
l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le London Symphony
Orchestra, le Royal Concertgebouw Orchestra d’Amsterdam, le Berliner
Philharmoniker, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Chicago
Symphony Orchestra, le New York Philharmonic, le Cleveland Orchestra…
p. 32

La programmation de la Cité
de la musique
Les Concerts et spectacles

La programmation musicale de Les concerts liés aux expositions temporaires


la Cité de la musique, très dense,
s’organise en plusieurs pôles, au Musique et Cinéma
sein desquels les thématiques de Structurée en plusieurs volets – américain, français, russe et italien –,
saison permettent de développer cette série de concerts (15-29 mars) a rendu hommage à John Williams
des cycles de concerts d’une (compositeur des musiques des films de Spielberg) par le London Sym-
grande richesse. Les thèmes phony Orchestra ; pour ce qui est de la partie française, c’était d’abord
monographiques, quant à eux, un clin d’œil au modèle américain – avec un programme signé Marc
abordent de grandes figures et Collin et une création vidéo de Philippe Truffault avec les musiques des
invitent à découvrir leur univers films d’Hitchcock, de Kubrick ou de Wells –, auquel sont venus s’ajou-
artistique. Enfin, tous les ans, ter les concerts French Touch de Fred Pallem, avec le Sacre du tympan,
deux festivals offrent et Quai des scènes d’Alexandre Desplat ; pour la Russie, la projection du
aux amateurs de jazz, de pop, Cuirassé Potemkine était accompagnée du Michael Nyman Band ; enfin,
le meilleur de ces deux genres. le volet italien a été abordé dans un concert du Giovanni Mirabassi
Trio, intitulé De Nino Rota à Ennio Morricone.

Europunk
À l’occasion de l’exposition temporaire, des concerts, des projections
de films et un forum ont rendu compte de ce mouvement musical et
graphique qui a durablement marqué aussi bien la musique, les arts
plastiques que la mode avec, pour figures de proue, les Sex Pistols, le
collectif Bazooka ou encore Vivienne Westwood. Ce cycle (23-27 octobre)
a donné à entendre à la fois les fondateurs du punk (tels que les Buzzcocks
ou PiL) et leurs héritiers (notamment Kap Bambino ou Cheveu).

« Nouvelles générations »
Tous les ans, une séquence – Rising stars – est consacrée à des jeunes
solistes, sélectionnés par l’European Concert Hall Organisation (ECHO),
qui leur offre l’opportunité de se produire dans de grandes salles euro-
péennes. À la Cité de la musique, quatre concerts (8-12 janvier) ont donné
à entendre des jeunes interprètes et chefs d’orchestre, auxquels est venu
s’ajouter un programme où l’Ensemble intercontemporain a interprété
les œuvres de trois compositeurs allemands – du jeune Mark Barden,
qui a été l’élève de Jörg Widman, lui-même ayant été celui de Wolfgang
Rihm –, mettant ainsi en lumière certaines filiations allemandes.

La 6e Biennale d’art vocal (25 mai-15 juin)


Cette Biennale a programmé une pléiade de grands chœurs – Accentus,
les chœurs de la radio lettonne, le Nerderlands Kamerkoor, l’ensemble
vocal Exaudi… – qui ont essentiellement interprété des oratorios ou des
œuvres mixtes, vocales et instrumentales. Par ailleurs, trois manifesta-
tions ont été consacrées à la spatialisation de la musique baroque, c’est-
p. 35
à-dire qu’elles ont reconstitué, dans la Salle des concerts modulable,
les dispositions d’époque des instrumentistes et des chanteurs. Trois
Les Concerts et spectacles lieux ont été ainsi « recréés » acoustiquement : une église à Ancône, où
on pratiquait le cantar lontano ; la basilique Saint-Marc de Venise avec
sa disposition polychorale ; et le Dôme de Florence où les musiciens
étaient au centre, entourés à 360° par le public. Autre innovation de
cette Biennale : un week-end de lied, avec Nathalie Stutzmann, Chris-
toph Prégardien, Anne-Sophie von Otter, Ruth Ziesaj et Anke Vondug.

Les thèmes transversaux


Ils permettent de parcourir des univers différents, de tisser des liens
conceptuels entre des domaines musicaux parfois très éloignés. Les
premiers cycles de concerts, de janvier à juin 2013, s’inscrivaient dans
le thème « Mémoire et création », tandis que ceux de juillet à décembre
approfondissaient celui intitulé « Nature et artifices ».

« Mémoire et création »
Les cycles de ce thème ont exploré les incidences de la mémoire sur la
création musicale : mémoire de l’enfance, de la réinvention d’un mo-
dèle, de la répétition, d’un patrimoine, d’un orchestre…
« Contes et féeries ». En six concerts (14-20 février), ce cycle s’est attaché
à la mémoire de l’enfance, mais aussi au monde de l’enfance perçu par
l’adulte, associé au « merveilleux ». Un univers de réminiscences et de
fantasmagories illustré par Ma mère l’Oye ou Gaspard de la nuit de Ravel,
par le Ballet des fées et des forêts de Saint-Germain (XVIIe siècle), par la
Shéhérazade de Rimski-Korsakov ou Le Paradis et la Péri de Schumann…
« Revus et Corrigés ». Ce cycle de cinq concerts (26 janvier-3 février) met
en exergue la manière dont un compositeur s’approprie un « modèle »,
un style qu’il réécrit, réinvente, réinterprète. La Messe de Nostre Dame
de Guillaume de Machaut, relue par Stravinski, l’univers musical ita-
lien revisité par François Couperin ou les filiations russes et d’Europe
centrale permettaient d’appréhender cette idée et les distorsions qui en
sont faites.
« En boucle ». La notion de mémoire est prégnante aussi bien dans le
principe de la composition que dans celui de la réception. Ce jeu entre
le même et le différent structure la forme d’une œuvre, certains compo-
siteurs créant même une récurrence incantatoire – une transe – qui peut
devenir l’expression même de l’œuvre. Cinq concerts (6-16 février) ont
permis de saisir cette « boucle » créative, notamment les Folias Criollas
sud-américaines (XVIe et XVIIe siècles), interprétées sous la direction de
Jordi Savall, dont la ligne de basse est répétée, avec des ornementations
des parties supérieures qui en structurent l’architecture, mais aussi un
répertoire autour des chaconnes, canons, ostinatis également des XVIe
et XVIIe siècles, sous la direction de Skip Sempé, ou encore la Quatrième
Symphonie de Brahms, dont le dernier mouvement – une passacaille –
offre un exemple éloquent de cette forme de répétition dans la musique
romantique.
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Minimalist Dream House. Le programme de Katia et Marielle Labèque « Rêves ». Bien que nourri du vécu, le rêve est un monde fantasmé, oscil-
(18-20 février), même s’il est classé sous la dénomination « Intervalle », lant entre réel et virtuel. Ce cycle (17-29 septembre) donne à entendre,
Les Concerts et spectacles s’inscrit parfaitement dans l’idée de la « boucle », puisqu’il s’agit d’un Les Concerts et spectacles entre autres, des évocations nées de la musique de François Couperin,
parcours à travers l’histoire du minimalisme, à la fois dans la musique Two Interludes and a Scene for an Opera de Jonathan Harvey, les Danses
savante, expérimentale, improvisée, la pop, la chanson… nocturnes, un grand cri instrumental et textuel, interprété par la violon-
« L’Andalousie gitane ». Ce cycle fait partie des « Mémoires au présent », celliste Sonia Wieder-Atherton et Charlotte Rampling.
thème récurrent qui rend compte de la permanence du patrimoine mu- « Fleuves ». Le Gange, la Seine et le Rhin constituent la trame de ce cycle
sical, analyse son expression artistique et la manière dont celle-ci est (1-13 octobre). Le fleuve indien, sacré et nourricier, est magnifié par
actualisée. Les différents programmes (22-24 février) tentent de cerner Shiva Ganga, une création de danse classique (kathak) et par Orfeo, par-
ce qui relève de la tradition et ce qui correspond à l’apport de l’artiste, en delà le Gange de Monteverdi ; la Seine fait, elle, l’objet d’un ciné-concert,
d’autres termes, de la création dans la mémoire. La Belle Nivernaise (1923) de Jean Epstein, avec un accompagnement
« Berliner Philharmoniker ». Consacrer un cycle à un orchestre est musical de Jean-François Zygel ; quant au Rhin, fleuve de légende s’il en
une manière d’aborder la mémoire, puisqu’il porte en lui une histoire. est, il est célébré par le prélude et la scène 1 de L’Or du Rhin, la Symphonie
Depuis leur fondation en 1882, les Berliner ont parcouru l’histoire de n° 3 « Rhénane » de Schumann ou par des mélodies de Mahler, Liszt,
l’Allemagne et du monde, et en portent les stigmates. Les programmes Poulenc…
(26 février-2 mars) mettent en dialogue Schumann et la modernité – « Debussy / Dufourt ». Ce vis-à-vis (2-8 novembre) donne à entendre
celle de Dutilleux ou de Lutosłavski –, symbolisant en cela la démarche deux compositeurs, qui ont interrogé le pictural pour en donner une
de leur chef, Simon Rattle, qui a insufflé aux Berliner une forme de traduction musicale dans laquelle on retrouve cette dialectique entre
modernité, sans en gommer ni l’identité ni la mémoire. nature et artifice.
« Schönberg / Stravinski ». Ce cycle (6-13 avril), qui met en vis-à-vis ces « Montagnes ». Ce cycle (26 novembre-1er décembre) interroge les
deux compositeurs, pourrait s’inscrire dans la thématique « Mémoire liens que l’homme entretient avec l’au-delà dans Le Livre vermeil de
et création ». En effet, bien que contemporains, chacun d’eux apporte Montserrat par l’ensemble Hespèrion XXI, Le Christ au mont des Oliviers
des réponses radicalement différentes à tout ce qui a fondé la modernité de Beethoven ou la Symphonie alpestre de Richard Strauss.
– sérialisme, liquidation du romantisme, néo-classicisme... –, réponses « Primitivismes ». C’est la question du « sauvage » qui est abordée
qui sont mises en regard dans cette série de concerts. Stravinski en mode dans ce cycle (5-7 décembre). Ce primitivisme très ambigu des années 20
hip-hop, un projet avec des adolescents des collèges et associations d’Ile- – avec l’art nègre, l’art brut – s’inscrit dans un contexte historique co-
de-France, a inauguré ce cycle (cf. le chapitre Pédagogie, p. 69). lonial. On retrouve chez les musiciens occidentaux, notamment chez
« La musique pendant l’Occupation ». C’est le devoir de mémoire qui Stravinski avec Le Sacre du printemps, une fascination pour la violence de
est convoqué dans ce cycle (12-18 mai), mettant en exergue la manière cette expression artistique soi-disant primitive qui permet de sortir du
dont la musique entre 1940 et 1944 – en zone libre ou en zone occupée « carcan » de la codification.
– a été un élément de la propagande allemande ou de la Résistance. Des « La nature du son ». Ce cycle (8-19 décembre) tente de comprendre la
compositeurs collaborateurs ou résistants, les liens entre les auteurs fascination des musiciens pour le son, mais aussi pour la nature du son.
français et allemands, les chansons écrites par Céline constituent la Il aborde également les transformations, parfois artificielles, que le son
trame de ces six concerts. peut subir quand on joue sur son espace de résonance ou qu’on modifie
« Emprunts et citations ». Traitant du détournement ou de la restitu- son état. Illustrant ce propos, les élèves du Conservatoire de Paris ont
tion de la citation musicale, de ces dialogues, à travers les siècles, entre les donné l’intégrale des Sequenze de Berio et l’Ensemble intercontemprain
compositeurs, ce cycle (15-23 mai) donne à entendre ceux de Berio avec les Espaces acoustiques de Gérard Grisey.
Schubert ou de Mahler et de Britten avec Bridge ou Dowland.
« Les Balkans ». Dans le cadre du thème « Mémoires au présent »,
ce cycle (20-23 juin) montre comment les traditions de l’ex-Yougoslavie, Les Intervalles
de Serbie, Roumanie, Albanie, Grèce s’expriment aujourd’hui avec des
moyens plus actuels. Pendant son académie (une mini-résidence de 10 jours à Royaumont
et à la Cité), Maria-João Pires a travaillé à huis clos à l’abbaye avec ses
« Nature et artifices » élèves, puis s’est livrée à une master class interactive (18-20 janvier) à
Cette thématique de la saison 2012-2013 s’est attachée à sonder ce la Cité. Un écrivain s’est inspiré des questionnements qui ont émergé
qui est « naturel » chez l’homme : en lui, ce sont ses affects, son corps, au cours de cette académie pour créer une trame textuelle qui a servi
sa physiologie ; hors de lui, ce sont les éléments qui l’entourent (les de fil conducteur au concert de 3 heures que Maria-João Pires a donné
fleuves, les déserts, les forêts, les montagnes, la nuit…). Pour chacune de le 22 janvier.
ces entités, il investit une forme de représentation, d’interprétation, se Pour son « Intervalle » (5 février), Claire Diterzi a proposé une création,
servant pour cela de ses propres productions (la technologie, l’urbanisme, Le Salon des refusées : une manière musicale de traduire la polémique
le progrès…), soit pour altérer le naturel, soit pour tenter d’y revenir. dont elle a fait l’objet au moment de sa nomination à la Villa Medicis.
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L’Orchestre de Paris, pour sa part, a donné deux concerts (27-28 février), Les festivals
sous la direction de Paavo Järvi, au cours desquels, ils ont interprété des
Les Concerts et spectacles œuvres de Haydn, Szymanovski et Brahms. Les Concerts et spectacles
Le festival Jazz à la Villette (3-15 septembre) a offert tous les registres du
Le Marathon Bach, avec l’English Baroque Soloists et le Monteverdi Choir, jazz, avec notamment Tigran Hamasyan en quintet, le quartet de Sylvain
dirigés par Sir John Eliot Gardiner, s’est déroulé au cours du week-end Luc et Stefano Di Battista, Laurent de Wilde en trio ou encore le quintet
de Pâques (6-7 avril). Ces concerts, construits en crescendo, partaient du de Kenny Garrett. Mais c’est le John Zorn Marathon qui a constitué le
violon solo vers la polyphonie du clavecin solo, puis le concerto ou la temps fort de ce festival : en 3 concerts (de 3 heures chacun), avec des
cantate et, enfin, La Messe en si mineur. formations à géométrie variable et de prestigieux invités – citons, entre
Quant à Sidi Larbi Cherkaoui, il s’est produit en duo avec Shantala Shi- autres, le quatuor Arditti, mais aussi Marc Ribot, Steve Gosling ou John
valingappa, une danseuse indienne : un spectacle intense, un dialogue Medeski –, il a donné toute la mesure de son immense créativité.
des cultures, qu’il s’agisse de la danse ou du regard porté sur le monde. Le festival Days Off (1er-9 juillet) a programmé de grands noms de la pop,
Pour sa part, le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freibourg, mais aussi des projets inédits ou des créations. Étaient à l’affiche pour sa
dirigé par François-Xavier Roth, a interprété, le 13 novembre, Trans et quatrième édition : Beck en solo, Rover, Lou Doillon, Yael Naim et David
Bassetsu Trio (en création française) de Karlheinz Stockhausen. Enfin, Donatien, Chilly Gonzalez…
William Christie et les Arts Florissants ont proposé un programme
d’Airs sérieux et à boire, signés Marc-Antoine Charpentier, de Louis
Couperin, de Jean-Baptiste Lully…
La Cité de la Musique a noué
des partenariats avec différentes
Production, coproduction
Les thèmes monographiques structures – la Grande Halle,
le Conservatoire de Paris, l’Ircam
et partenariats
Ils permettent d’aborder un artiste, un compositeur, d’en explorer toutes –, avec des orchestres et avec
La Grande Halle de la Villette
les facettes, de pénétrer son univers. Ainsi, pour son « Domaine privé », le festival d’Automne, pour
En 2013, outre les festivals « Jazz à la Villette » et « Villette Sonic », qui
Laurie Anderson (6-12 mars) a invité des artistes qui ont partagé avec la production ou la coproduction
font l’objet d’une coproduction avec la Grande Halle de la Villette, une
de concerts et de manifestations.
elle des aventures musicales (Colin Steston, Glenn Branca, CocoRosie, troisième collaboration a été mise en œuvre à l’occasion de Stravinski en
John Zorn…), permettant d’esquisser son portrait, mais aussi celui mode hip-hop. Ce projet artistique et pédagogique, porté par l’orchestre
d’une avant-garde américaine. Quant à celui de la célèbre compositrice Les Siècles et le chorégraphe Farid Berki, avec 75 adolescents venus de
finlandaise Kaija Saariaho (17-23 avril), dont les musiques traduisent quartiers classés « Politique de la ville », a donné lieu à deux représenta-
son expérience sensible, il s’appuie sur ses propres œuvres (en création tions à la Grande Halle les 6 et 7 avril (cf. le chapitre Pédagogie, p. 69).
française) et sur les figures fondatrices qui l’ont inspirée, notamment Pour Villette Sonic, le festival des musiques électroniques de la Grande
Jean Sibelius. Enfin, le « Domaine privé » Alexandre Tharaud (13-22 no- Halle, la Cité a coproduit un concert avec le groupe Zombie Zombie et
vembre) est un portrait du pianiste et de ses musiques de prédilection, un groupe allemand, Michael Rother & Camera (18 mai).
du baroque au flamenco, au jazz et à la chanson. Enfin, l’édition 2013 du festival Jazz à la Villette (3-15 septembre), dont
la production déléguée est portée par la Cité de la musique, a connu un
succès phénoménal, avec des têtes d’affiche telles que Gregory Porter,
Un week-end de « Turbulences » (18, 19 et 20 octobre) Jamie Cullum ou John Zorn (cf. supra). Comme les autres années, outre
la Grande Halle et la Cité, l’Atelier du Plateau et le Cabaret sauvage ont
C’est la nouvelle proposition de l’Ensemble intercontem- accueilli des concerts. Quant aux films, ils ont été projetés dans les
porain : un mini-festival destiné à développer de nouvelles cinémas MK2, Quais de Seine et de Loire.
formes de concerts, beaucoup plus denses, ainsi que des
formats inédits. Au cours de ce week-end se succèdent des Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de
œuvres du répertoire, présentées de manière éclatée, des Paris (CNSMDP)
rencontres, des performances, des concerts-fleuves (de La Cité collabore avec plusieurs départements du Conservatoire. Tous
4 heures, avec 3 entractes)… Pour chaque « Turbulence », les ans, en février/mars une production d’art lyrique implique à la fois
la programmation est confiée à un invité et, pour cette l’orchestre des étudiants et des chanteurs étudiants, pour laquelle la
première édition, c’est Pascal Dusapin qui était invité Cité de la musique engage le chef d’orchestre et le metteur en scène. En
comme programateur. Seront à la manœuvre pour les 2013, c’est un opéra contemporain, La Ronde, de Philippe Boesmans, sur
deux week-ends suivants : Matthias Pintscher, puis Bruno un livret de Luc Bondy, dirigé par Tito Ceccherini et mis en scène par
Montovani. Marguerite Borie (9, 11, 13 février), qui a ainsi été monté.
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L’orchestre du Conservatoire a également interprété, sous la direc- L’Orchestre philharmonique de Radio France
tion de Lawrence Foster et avec Patricia Petibon en soliste, des œuvres La Cité de la musique a coproduit un concert, dans le cadre du « Domaine
Les Concerts et spectacles de Ravel et de Rimski-Korsakov (16 janvier), qui ont fait l’objet d’un Les Concerts et spectacles privé » de Kaija Saariaho, au cours duquel l’Orchestre philharmonique
Concert éducatif (17 janvier). Il s’est ensuite produit dans un concert de Radio France a interprété une œuvre de la compositrice et la Sympho-
Schönberg / Stravinski (10 avril), donné à la Cité, sous la direction de nie n° 7 de Jean Sibelius (19 avril).
Pascal Rophé, avec deux chœurs, un récitant, un soliste. Avec l’Ensemble
intercontemporain, il a interprété Espaces acoustiques, une œuvre de Le festival d’Automne
Gérard Grisey (14 décembre). Cette année, deux concerts de la programmation de la Cité ont été
Autre projet d’envergure : les élèves ont interprété l’intégrale des Sequenze coproduits avec le festival d’Automne : le premier avec l’Ensemble
de Berio (8 décembre) dans plusieurs lieux de la Cité (Salle des concerts, intercontemporain qui a interprété une œuvre de Lucia Ronchetti
Amphithéâtre, Rue musicale). (8 novembre, cf. supra), le second, consacré à Stockhausen, avec le SWR
Quant aux traditionnelles « Cartes blanches » pour les solistes, elles Sinfonieorchester de Baden-Baden und Freiburg, sous la direction de
ont fait l’objet de 9 concerts en mars et juin. L’orchestre des lauréats François-Xavier Roth (13 novembre).
du Conservatoire a interprété un concert « avant-scène » (2 avril),
ainsi qu’un concert « Prix de direction » (29 juin) avec les élèves de la
classe de direction d’orchestre. Enfin, des élèves du département Jazz Les captations et enregistrements
et musiques improvisées se sont produits en quartet au festival Jazz
à la Villette. Le partenariat avec Radio France se poursuit, 32 concerts ayant été enre-
gistrés en 2013. Une captation du concert de l’ensemble Les Dissonances
L’Ensemble intercontemporain (EIC) (19 décembre) a également été réalisée par Radio Classique.
Dans le cadre de sa résidence et de la convention qui le lie à la Cité de la
musique, l’Ensemble intercontemporain donne en moyenne un concert
par mois en formation « dirigée ». Il a ainsi interprété Quartett de Luca Les tournées
Francesconi (19 mars) et – dans le cadre de Manifeste, le festival de
l’Ircam – une œuvre-fleuve de Heinz Holliger, Scardanelli-Zykus (30 mai), Sept concerts ont fait l’objet, en 2013, de tournées – en régions ou à
mais aussi deux créations, signées Alberto Posadas et Wolfgang Rihm, l’étranger – organisées par la Cité de la musique. Ainsi, Alexandre
ainsi que Jubilees de Magnus Lindberg (15 juin). Tharaud, avec Le Bœuf sur le toit, s’est produit à Quimper, Saint-Étienne,
À la rentrée 2013, sous la direction de son nouveau chef, Matthias Pints- Grenoble, Besançon et Rouen. La pianiste Vanessa Wagner a donné, à Metz
cher, l’ensemble a lancé un nouvel évènement : les week-ends intitulés et à Enghien, son récital, Ravel Landscapes, avec une vidéo de Davide
« Turbulences » (cf. supra p. 38), qui mêlent concerts, conférence et avant- Quayola, créé à la Cité. Quant au Martyre de Saint Sébastien de Debussy,
concert. La programmation du premier week-end « Turbulences », les 18, interprété à la Cité par le Bruxelles Philharmonic, il a été donné à
19, 20 octobre, avait été confiée au compositeur Pascal Dusapin. Lisbonne, avec les solistes et les chanteurs, mais avec un orchestre
Il a également donné, en coproduction avec le Festival d’Automne, une lisboète. Mikhail Rudy (« accompagné » d’une vidéo des frères Quay)
œuvre de Lucia Ronchetti (8 novembre). s’est produit à Nanterre, Metz et à la Salle Gaveau (Paris). Enfin, le film
muet Le Cuirassé Potemkine, accompagné par le Michael Nyman Band,
L’Ircam a été projeté à Châlons-en-Champagne.
Tous les ans, la Cité de la musique réalise des coproductions avec l’Ircam.
En 2013, il s’agit de trois concerts de l’Ensemble intercontemporain,
ceux du 19 mars, 30 mai et 15 juin, les deux derniers joués dans le cadre
du festival Manifeste (cf. supra).

L’Orchestre de chambre de Paris


Il s’est produit à deux reprises avec Accentus, dans Athalie de Felix Men-
delssohn, dirigé par Laurence Equilbey (29 mai), et dans Le Christ au mont
des Oliviers de Beethoven (30 novembre), sous la direction de Thomas
Zehetmair. Ces concerts ont été coproduits avec la Cité de la musique.
p. 42 p. 43

Vers une nouvelle Un ensemble numérique


unique
Vers une nouvelle identité

identité numérique
numérique

Assister en direct à un concert, C’est tout un édifice dématérialisé que la Cité de la musique a entrepris
découvrir les collections de construire depuis une décennie environ. Comme dans le bâtiment
À l’instar de toutes les institutions qui produisent et archivent des permanentes du Musée de « physique », tous ses espaces peuvent être explorés, toutes ses ressources
contenus culturels, la révolution numérique offre à la Cité de la la musique, visiter ses expositions consultées, tous ses usages sollicités à travers ces différents lieux : le site
musique une chance extraordinaire, celle d’un élargissement de temporaires, avoir accès à général de la Cité, le portail vidéo, le portail documentaire, les portails
la diffusion à tous les publics en s’affranchissant des contraintes des forums pour approfondir éducatif et média. L’internaute peut naviguer très facilement de l’un à
de temps et de lieu. Cette chance est d’autant plus déterminante ses connaissances musicales, l’autre, accédant à chaque clic à des univers différents.
que la Cité, avec sa filiale Pleyel, est une des rares institutions dans faire des recherches La nouvelle version du site citedelamusique.fr, mise ligne début 2013
le monde à associer des activités de spectacle, des orchestres en musicologiques, préparer (cf. le chapitre « Communication et Relations avec le public », p. 140), offre une
résidence, une mission documentaire et pédagogique, un musée et son avenir quand on est apprenti architecture et une navigation, plus interactive, plus fluide, préfigurant
des expositions temporaires. musicien… Tels sont quelques- les nouveaux développements technologiques complexes qui ont été
À la condition de surmonter la question des droits, la Cité et sa uns des usages que la Cité mis en chantier, notamment le Web sémantique.
filiale Pleyel peuvent donc offrir sur Internet des ressources extrê- de la musique en ligne offre
mement riches et variées et, notamment, une collection exception- aux internautes, à un public
nelle de concerts enregistrés en audio et en vidéo. Depuis la création le plus vaste possible, notamment Les nouvelles technologies du Web
de la Cité, ce fonds est constamment enrichi d’enregistrements de aux personnes qui n’ont pas
concerts, d’inventaires – photographique et sonore – des collec- un accès aux établissements Pour construire cet ensemble numérique en devenir, la réflexion stra-
tions du Musée, de guides d’écoute, d’interviews de compositeurs culturels. La configuration tégique transversale, amorcée en 2012 et associant toutes les équipes de
et d’interprètes, de contenus éducatifs… Et les technologies les actuelle est appelée à évoluer la Cité, s’est poursuivie en 2013.
plus récentes – notamment le Web sémantique –, en permettant pour devenir encore plus
de connecter entre elles les bases de données, offrent de nouvelles interactive, fluide et Les évolutions technologiques et leur incidence sur les contenus
perspectives. ergonomique. Instrument de communication et outil de transmission de la culture,
La relation de la Cité avec ses publics prend aussi des formes le numérique est pour la Cité un moyen de développer et de fidéliser
nouvelles, au-delà du lieu et du temps du spectacle, en permettant ses publics, mais aussi d’accroître son rayonnement culturel. Les évo-
de nouveaux usages culturels et sociaux, notamment interactifs. lutions récentes des technologies du Web (nouveaux langages, tels
Les réseaux sociaux, qui jouent un rôle croissant, diffusent à très que HTML5, nouveaux formats tels que RDF, nouveaux modes d’inte-
grande vitesse des informations sur la programmation (cf. le chapitre ropérabilité tels que Linked Data ou « données liées », etc.) incitent la
sur la Communication et sa stratégie d’achat d’espaces sur le Web Cité à rechercher de nouvelles manières, encore plus performantes, de
p. 142), offrant des chances d’élargissement à de nouveaux publics. s’adresser au public en se fondant sur la programmation artistique et en
En 2010, le lancement du site de musique en ligne (citedelamusique- s’appuyant sur les contenus numériques produits par ses pôles d’acti-
live.tv) a représenté une avancée importante. L’enjeu est désormais vité (spectacle vivant, patrimoine, éducation). En effet, comment atti-
de concevoir une unification et une interconnexion attractive de ser la curiosité du public, comment l’aider à développer son goût et sa
celui-ci avec tous les contenus numérisés offerts sur les différentes culture ? Comment annoncer, décrire, enrichir un événement artistique
adresses du portail de la Médiathèque et avec le site institutionnel. (concert, exposition) ?
Avec la fusion de la Philharmonie de Paris et de la Cité de la musique, Une étape indispensable consiste à opérer une meilleure articulation
ces développements numériques constitueront, dans les prochaines entre la base de données « événementielle », qui décrit les événements de
années, un enjeu de taille et un des axes stratégiques majeurs de la la saison, et les bases de données documentaires (Médiathèque, Musée),
future entité, fédérant l’ensemble des missions de service public afin de permettre une navigation plus naturelle et plus fluide entre
sous une forme nouvelle : éducation et transmission, élargissement les informations et les contenus culturels. Une démarche qui est, au-
des publics, constitution d’une mémoire numérisée, rayonnement jourd’hui, amplement facilitée par les technologies du Web sémantique
national et international. Une telle ambition nécessitera du temps, qui permettent une description plus fine des domaines de savoir et favo-
de l’argent, des avancées technologiques et une mobilisation de risent l’interconnexion de leurs données. Un premier développement
toutes les équipes de la Philharmonie et de la Cité de la musique. expérimental a vu le jour fin 2012 et un début de rapprochement a été
opéré, en 2013, entre les données « compositeurs et interprètes » de
la Cité et celles de la BnF (cf. le chapitre Médiathèque, p. 57).
p. 45
L’extension numérique de la salle
Vers une nouvelle identité des concerts : citedelamusiquelive.tv
numérique
En créant en octobre 2010 son portail vidéo, citedelamusiquelive.tv, la
Cité de la musique a rendu accessibles sur le Web, en live et en différé,
certains de ses concerts en intégralité. Deux événements exceptionnels
avaient constitué la genèse de ce projet : fin 2008, un concert de râga
indien, avec les plus grands maîtres, qui durait 24 heures, et un « ma-
rathon » autour de l’œuvre de Satie – où notamment, 21 pianistes
s’étaient relayés, pendant 18 heures, pour jouer une même pièce – ont
été captés et diffusés sur Internet. C’est à partir de ces expériences que
la Cité a développé une politique de diffusion des concerts.
Le portail vidéo, piloté conjointement par les départements de la
Communication et la Médiathèque, implique et fédère toutes les équipes
de la Cité : la direction de la Production qui négocie la libération des
droits, le service juridique qui établit les accords cadres avec les sociétés
de droits d’auteur, la Sacem et la Spedidam, les équipes de la Média-
thèque qui encodent, indexent et archivent, la direction de la Commu-
nication qui coordonne l’ensemble, initie des partenariats avec les
chaînes de télévision, France Musique, des sites Internet, et, enfin, les
services informatiques et techniques.
Au-delà de la complexité de sa mise en œuvre technique, ce portail est
une réussite partenariale, dans la mesure où il a fallu surmonter certaines
réticences : celle des maisons de disques qui auraient pu le considérer
comme un concurrent plutôt qu’un outil de promotion, celle des artistes,
celle des sociétés de droits d’auteur et d’artistes interprètes. À cet égard,
le soutien de la Spedidam aura été déterminant.

Les contenus du portail vidéo


Aujourd’hui, le grand public peut accéder gratuitement à 60 nouveaux
concerts par an, filmés à la Cité et à la Salle Pleyel, diffusés en direct et
disponibles ensuite pendant deux mois. Mais citedelamusiquelive.tv
propose aussi l’intégralité du catalogue vidéo sous forme d’extraits,
100 heures de concerts – avec un accès par artistes, genres, instruments –,
des reportages et des dossiers documentaires ainsi qu’une version pour
mobiles et tablettes tactiles.
Grâce à des accords passés avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philhar-
monique de Radio France et l’Ensemble intercontemporain, la quasi-
intégralité des concerts de ces orchestres résidents de la Salle Pleyel et
de la Cité de la musique a été diffusée sur le site vidéo. Il en va de même
d’une grande partie des concerts donnés par les Arts Florissants et le
Chamber Orchestra of Europe (notamment l’intégrale des sympho-
nies de Beethoven dirigée par Bernard Haitink). Les différents festivals
(Jazz à la Villette, Days Off, Biennales de quatuor à cordes et d’art vocal)
donnent chaque année lieu à plusieurs captations.

Les nouveaux partenariats


Le fonctionnement en termes de captations a quelque peu changé :
auparavant, c’était la Cité qui les coproduisait et les cofinançait princi-
palement avec Arte Live Web et Medici. En 2013, des partenariats ont
Captation d’un concert.
p. 46 p. 47
été noués avec des producteurs privés, lesquels financent – soit en tota- interfaces multimédias, leur permettent d’analyser la partition et de
lité, soit partiellement – et organisent la captation. Ce système permet à décrypter ainsi les langages musicaux. Quant aux Entretiens filmés,
Vers une nouvelle identité la Cité, avec un budget moins important, de diffuser le même nombre Vers une nouvelle identité ils leur donnent accès à la parole de grands compositeurs, de musiciens,
numérique numérique
de concerts et avec des artistes de renom. tels que Pierre Boulez, la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, le contre-
Par ailleurs, un autre partenariat a été initié avec Culturebox, le site bassiste de jazz Henri Texier ou même le Théâtre national du Bunraku
culturel de France Télévisons, lancé au printemps 2013, et qui, pour (théâtre japonais de marionnettes)… Enfin, pour le plus grand public,
la musique, s’est spécialisé dans le jazz, la pop et… le baroque. Avec ce scolaire et familial, les ateliers de préparation aux Concerts éducatifs
site, la Cité de la musique développe des projets très ambitieux, avec une donnent des clés pour appréhender les œuvres interprétées : portrait
dimension à la fois événementielle et patrimoniale, tels que la captation du compositeur, contexte historique, mini-guides d’écoute… L’adresse :
de l’intégrale des Madrigaux de Monteverdi (8 concerts) par les Arts Flo- http://mediathèque.citedelamusique.fr/dossierspedagogiques.
rissants ou celle des symphonies et concertos de Dmitri Chostakovitch Par ailleurs, les archives de la Cité – soit 300 captations vidéo et 1 620 en-
par l’orchestre du Théâtre Mariinsky, dirigé par Valery Gergiev. registrements audio de concerts de la Cité de la musique ou de la Salle
Pleyel – sont à disposition du public à l’adresse http://mediatheque.cite-
La fréquentation musique.fr/masc/.
Le site citedelamusiquelive.tv totalise 423 249 visites (contre 385 233 en
2012) et quelque 243 717 visiteurs (contre 210 556 en 2012). Parmi
les 873 779 pages vues, 467 510 concernent la consultation d’un concert Les outils de professionnalisation
(contre 474 531 en 2012). À ces chiffres s’ajoutent ceux de la consulta-
tion des concerts de la Cité sur arteliveweb (100 000 vidéos vues selon Tous ceux qui souhaitent s’engager dans une carrière musicale trouvent
le comptage Xiti) et sur medici (400 000 vidéos vues, selon le comptage dans le Guide pratique de la musique (http://mediatheque.citedela
CDN). musique.fr/gpm) toutes les informations nécessaires à leur orientation.
Les pics de fréquentation sont très liés à la mise en ligne de nouveaux Des bases de données, constamment actualisées, répertorient les écoles
concerts diffusés en live. La courbe de consultation des concerts décroît de musique et les conservatoires, les dates des concours, les master classes
assez vite après la date de la diffusion en directe du concert : 11 % en et les stages professionnels, les métiers de la musique, les festivals de
moyenne pour un concert live ; 26 % en moyenne 3 jours après la date musique classique… Une centaine de fiches pratiques apportent des
du concert ; 63 % en moyenne un mois après la date du concert (cf. en réponses à des questions clés concernant l’enseignement, les métiers,
annexe, p. 179, la liste des concerts à fort potentiel et fort intérêt). la vie professionnelle du musicien et de l’enseignant. Au total, les ap-
prentis musiciens trouveront 600 écoles de musique et conservatoires,
600 offres annuelles de stages et de master classes, 700 programmes de
Un Musée numérique grandeur nature formation aux métiers de la musique, 850 concours français et interna-
tionaux, 550 festivals de musique classique et contemporaine.
En quelques clics, les internautes peuvent visiter le Musée de la musique,
grâce aux 17 000 photographies d’instruments historiques et rares –
certains n’étant pas accessibles au public –, écouter une centaine d’entre Une information exhaustive
eux grâce à 1 000 œuvres enregistrées et explorer les expositions tempo-
raires à travers un parcours multimédia. S’ils souhaitent approfondir sur les actions de la Cité
leur approche, ils peuvent consulter les dossiers pédagogiques et les
7 000 notices sur les œuvres d’art, les instruments ainsi que des portraits Le site www.citedelamusique.fr fédère les informations sur l’ensemble
de musiciens. L’adresse : http://mediatheque.citedelamusique.fr/musee. des activités et des ressources de la Cité, permettant d’en explorer tous
Ils peuvent avoir également accès à l’inventaire national des collec- les espaces, d’avoir accès à tous les services, notamment la billetterie
tions d’instruments conservés dans 230 musées en France (http:// et la librairie. Une nouvelle version a été mise en ligne début 2013
mediatheque.citedelamusique.fr/instruments). (cf. le chapitre « Communication et Relations avec le public », p. 140) et un
nouveau partenariat avec iTunes permet désormais d’illustrer les pages
dédiées aux concerts avec des extraits d’œuvres (cf. p. 142).
La culture musicale en ligne
Les mélomanes, qui souhaitent approfondir leurs connaissances mu- Des clés pour l’enseignement de la musique
sicales et développer leur oreille, ont à leur disposition, sur le site de
la Médiathèque, une véritable mine de savoirs. Les Repères musicolo- Le portail éducatif de la Cité (http://education.cite-musique.fr), récem-
giques leur donnent des outils pour mieux apprécier aussi bien les œuvres ment mis en ligne, met à la disposition des professeurs de musique
classiques, de jazz que de musiques du monde. Les Guides d’écoute, ces tout le matériel pour préparer leurs cours et animer leurs classes.
p. 48 p. 49

Vers une nouvelle identité


numérique
Ils ont ainsi accès, avec une ergonomie optimale, à des concerts, des
photos d’instruments, des biographies de compositeurs, des dossiers
pédagogiques, des guides d’écoute interactifs…
La Médiathèque
Un accès sécurisé pour les conservatoires, La Médiathèque a pour vocation la documentation des événements
artistiques programmés grâce à un large choix d’ouvrages (livres,
les bibliothèques et les établissements articles, CD, DVD…) dont elle dispose, la conservation, la numéri-
scolaires sation et la diffusion – dans ses espaces, sur Internet et son réseau
extranet sécurisé – des contenus culturels produits par la Cité (enre-
Le portail media.citedelamusique.fr est proposé sur abonnement aux gistrements des concerts, mémoire des expositions, archives…),
établissements scolaires, conservatoires, médiathèques et bibliothèques l’information et la documentation sur les instruments et les mé-
en France, et, depuis peu, grâce à un accord passé avec la Spedidam, à tiers de la musique.
des lieux d’enseignement et de culture à l’étranger. Cet accès sécurisé La Médiathèque s’adresse d’une part, aux publics spécialisés (ensei-
permet à ces établissements de disposer de l’offre culturelle numérique gnants de musique, facteurs d’instruments, chercheurs, musiciens
de la Cité de la musique dans son intégralité, sans aucune limitation. professionnels) et, d’autre part, au public mélomane, aux jeunes et
aux familles. Son espace de consultation offre un fonds considé-
rable, d’une très grande diversité, à la fois savant et éducatif, ainsi
que des dispositifs de médiation très prisés des jeunes, de leurs
familles et des publics du champ social qui n’ont généralement pas
accès aux établissements culturels.
En 2013, l’évolution du contexte interne (constitution d’une
nouvelle équipe dédiée à l’éditorial, prochaine ouverture de la
Philharmonie) et d’autres facteurs plus généraux ont amené la
Médiathèque à engager une réflexion sur son positionnement en
tant que pôle de ressources transversal. D’ailleurs, le partenariat
signé avec l’Institut français permet désormais à la Médiathèque
de diffuser son offre de ressources numériques – le portail media.
citedelamusique.fr – dans le réseau culturel français à l’étranger.
Enfin, parmi de multiples développements technologiques me-
nés cette année, on peut citer la création du site MIMO, la mise en
ligne de celui consacré aux archives de célèbres luthiers, sa partici-
pation à un travail de recherche et développement sur l’audioguide
du futur…
p. 50 p. 51

Les ressources numériques Les dossiers sur les Concerts éducatifs. Ils permettent au public
d’approfondir leur préparation en amont des concerts et de faciliter
La Médiathèque
le premier contact avec les œuvres. Des guides d’écoute simplifiés
La dimension numérique Plusieurs portails diffusent les ressources, selon les usages visés : le
complètent l’introduction aux œuvres et aux compositeurs (la liste
constitue un des piliers portail documentaire, à vocation « bibliothéconomique », culturelle
exhaustive se trouve en annexe, p. 183).
de la stratégie de la Cité de (dossiers pédagogiques, guides d’écoute), patrimoniale (base de données
Les dossiers en relation avec le Musée. La rubrique du portail de la
la musique pour la diffusion du Musée) et informative (Guide pratique de la musique) ; le portail
Médiathèque, « Expositions du Musée », est le fruit d’une collaboration
des contenus culturels et vidéo, véritable salle de concerts numérique, pour la mise en valeur de
entre les documentalistes et les conservateurs du Musée. Les nouveaux
des savoirs musicaux. la saison par la diffusion des captations vidéo des concerts ; le portail
sujets traités en 2013 portent sur les expositions Musique et Cinéma et
Le développement de l’offre éducatif, dédié aux enseignants de l’Éducation nationale ; le portail
Europunk. Un dossier complémentaire « Musique et cinéma dans les
éducative et culturelle en « Média », tourné vers les publics adhérents des bibliothèques sur
concerts de la Cité de la musique et de la Salle Pleyel » a également été
ligne s’appuie en grande partie le territoire national et international.
mis en ligne : il permet d’entendre plus de 40 extraits en ligne ainsi que
sur la Médiathèque dont Les ressources numériques liées au patrimoine (œuvres et archives du
des commentaires sur les programmes de concerts.
l’une des missions est Musée de la musique) sont valorisées dans le cadre européen et inter-
la conservation, la numérisation national (projet MIMO) ou dans des sites dédiés (archives de la facture Le Guide pratique de la musique. Il donne accès à la fois aux bases
et la publication sur le Web instrumentale). de données et aux fiches pratiques téléchargeables. En 2013, outre de
des ressources documentaires nombreuses actualisations, plusieurs fiches pratiques ont été créées,
de l’institution (concerts et notamment celles pour l’option musique du bac 2014 (Miles Davis,
conférences, photographies, Le portail documentaire Tutu : Tutu, Tomaas, Portia), les informations sur la pratique amateur
enregistrements et documentaires (les stages de pratiques collectives) et un dossier documentaire : « L’édu-
vidéographiques des collections Dédié essentiellement aux étudiants en musique, musicologie ou acous- cation artistique et culturelle et le spectacle vivant ».
du Musée, archives de tique, aux différents métiers, tels que les facteurs d’instruments, aux Les autres ressources. Le portail de la Médiathèque est régulièrement
la facture instrumentale, enseignants et au grand public qui souhaite approfondir ses connais- enrichi de documents sonores ou vidéo acquis dans le commerce, de
outils pédagogiques pour sances, il propose un large éventail de contenus : concerts et conférences photographies d’instruments et de notes de programmes. Ainsi, en 2013,
les enseignants et les élèves, enregistrés, instruments du Musée, dossiers pédagogiques et rubriques ont été mis en ligne 300 CD audio (6 800 au total), 150 images des mu-
information sur les pratiques musicologiques, guides d’écoute, entretiens filmés… sées d’instruments français (8 250 au total), 300 images du Musée de
musicales et les métiers de la musique (20 000 au total) et 220 notes de programme (2 050 au
la musique, etc.). Ces ressources Les enregistrements audio et vidéo des concerts total).
bénéficient d’une diffusion dans Chaque année, la Médiathèque poursuit la numérisation, le catalogage
les réseaux éducatifs et culturels et la mise en ligne des enregistrements audio (124) et vidéo (62) des La fréquentation
du territoire (établissements concerts captés à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel. Fin décembre La consultation du portail documentaire s’élève à 1 920 512 visites
scolaires, bibliothèques et 2013, le nombre des concerts audio s’élevait à 1 805 et celui des concerts (contre 1 888 859 visites en 2012) et 1 176 963 visiteurs distincts (contre
conservatoires). vidéo à 492. Pour permettre la recherche des concerts vidéo par ins- 1 165 310 visiteurs distincts en 2012). En 2013 un nouveau système de
truments, un catalogage supplémentaire indique, le plus souvent, la comptage (XiTi) a été mis en place, utilisant la technologie de mar-
présence d’instruments solistes. queurs insérés dans chaque page du site. De ce fait le nombre de visites
passe à un chiffre inférieur, 1 135 965, pour 892 951 visiteurs uniques.
La production de nouveaux contenus La consultation du Guide pratique de la musique (GPM), sur ce por-
Constamment mises à jour, toutes les rubriques du portail sont ali- tail, s’est maintenue à un haut niveau de fréquentation. Ainsi, en 2013,
mentées, tout au long de l’année, de nouveaux contenus, qu’il s’agisse avec le nouveau système de comptage, 1 885 000 pages ont été consul-
de culture musicale, d’outils pédagogiques ou d’informations sur les tées sur l’ensemble des services en ligne du GPM : bases de données
métiers. (informations sur les stages, les concours, les métiers, les écoles ou
Les guides d’écoute. Dans le cadre de l’évolution du logiciel de syn- les festivals), fiches pratiques et répertoire de sites. Les visiteurs se
chronisation « Metascore », qui doit lui-même suivre les évolutions
concentrent essentiellement sur les fiches pratiques pour trouver des
techniques du Web, les guides d’écoute doivent être convertis au lan-
dossiers de référence très actualisés sur l’enseignement de la musique
gage HTML5. En 2013 4 guides d’écoute ont été convertis : Purcell :
(notamment les fiches du bac musique), les métiers de la musique (en
Didon et Enée (acte 2) ; Beethoven : la Symphonie n° 6, dite « pastorale »
priorité ceux du son et de la gestion culturelle), la gestion de carrière
(3e et 4e mouvements) et le dernier mouvement du Quatuor n° 16,
(conventions collectives et concours de l’enseignement), les politiques
op. 135 ; Schubert : Winterreise (Gute Nacht).
culturelles…
Les entretiens filmés. Les portraits du pianiste Alexandre Tharaud, de
Jordi Savall, de René Jacobs, chanteur et chef d’orchestre, et de Stefan
Iambor (István) et Francisc Mezei (Csángálo), musiciens tsiganes de
Transylvanie, ont été publiés en 2013.
p. 52 p. 53
La base des instruments de musique La diffusion des ressources
conservés dans les musées français
numériques protégées
La Médiathèque La Médiathèque

Ce projet, initié en 2009 et soutenu par le plan de numérisation du


ministère de la Culture, a abouti à la mise en ligne sur le portail de la Les ressources numériques Le cadre juridique qui accompagne la diffusion des ressources de la
Médiathèque de l’inventaire des instruments de musique conservés constituées par la Médiathèque Cité de la musique a évolué en 2013 : la Spedidam autorise désormais
dans les musées français. En 2013, il s’est poursuivi avec la collecte sont diffusées dans l’accès aux ressources à distance par les enseignants de l’Éducation
des notices et des photographies d’une nouvelle collection : les ins- leur intégralité d’une part, nationale et par les adhérents des bibliothèques (jusque-là, l’accès aux
truments populaires de la collection Jacquier du Conseil général de aux établissements scolaires, ressources était limité à l’enceinte des établissements scolaires et des
Haute-Savoie On peut désormais consulter à la fois les 20 000 pho- d’autre part, aux bibliothèques, bibliothèques). Des développements techniques ont dû être accomplis
tos des instruments du Musée de la musique et les 8 250 photos des médiathèques et conservatoires de façon à déployer ces nouvelles modalités d’accès.
instruments conservés dans les musées en régions. Le nombre total en France et à l’étranger.
d’instruments de musique conservés dans 106 musées est désormais En 2013, de nouveaux
de 8 200 et la collecte se poursuit. développements ont permis Le portail education.citedelamusique.fr
d’optimiser cette diffusion.
Finalisée en 2011, cette interface dédiée aux enseignants de l’Éduca-
Le portail citedelamusiquelive.fr tion nationale, en particulier aux professeurs de musique, rassemble
l’ensemble des ressources numériques de la Cité : concerts audio et
En 2013, la fréquentation de ce portail a été en constante augmentation, vidéo, photos d’instruments, photos d’instruments, biographies, guides
notamment à l’international (39 % des visites en provenance de l’étran- d’écoute interactifs, dossiers pédagogiques… Autant « d’outils » qui
ger). La Médiathèque a poursuivi le développement du « back office » et leur permettent de préparer leurs cours et de les animer.
assoupli la chaîne de traitement des concerts. Pour offrir un service plus
sûr et mieux adapté aux nouveaux formats vidéo, notamment sur mo- Une nouvelle convention-cadre avec l’Éducation nationale
biles, elle a procédé au changement du prestataire de bande passante (le Afin de développer son usage, une nouvelle convention-cadre a été
CDN Edgecast), ce qui a engendré de nombreux réajustements et para- signée en 2013 avec le ministère de l’Éducation nationale, dont l’objectif
métrages suite à la migration de l’ensemble des fichiers et des services. est de renforcer l’usage du portail education.citedelamusique.fr dans
La Médiathèque a également entrepris de réaliser l’Appli CitéLive pour le l’ensemble des établissements scolaires du territoire, avec la nouvelle
système Androïd. Pour aider la communication sur les réseaux sociaux, possibilité offerte aux enseignants d’accéder aux ressources à partir de
elle a conçu un module qui permet de rassembler des concerts autour n’importe quel lieu de travail. Dans le cadre du plan de développement
d’un thème sur une même page Web et d’y associer un URL, comme par des usages numériques à l’école, le portail education.citedelamusique.
exemple tous les concerts enregistrés lors du festival Days Off. fr a été sélectionné dans le « catalogue chèque ressources » qui proposait
en 2013 de nombreuses ressources transversales, utiles pour le travail
interdisciplinaire, tel que l’histoire des arts.
L’outil de synchronisation « Metascore »
Une importante diffusion dans les établissements scolaires
Metascore est l’outil de la Cité de la musique qui permet de réaliser Depuis son lancement en mars 2013, 63 établissements ont adhéré à
des applications multimédias dans lesquelles l’écoute de la musique l’offre de la Cité, via le distributeur KNE (Kiosque Numérique de l’Édu-
(flux audio ou vidéo) est synchronisée au défilement de la partition cation). Vingt et une académies sur 26 sont désormais connectées, celle
ou à des commentaires. La conversion des guides d’écoute en HTML5 de Rennes étant la plus représentée (11 établissements). Le manque
s’est poursuivie en 2013, donnant lieu à de nombreuses corrections d’équipement – en informatique ou en connexion Internet – dans cer-
et améliorations du code du convertisseur Metascore HTML5 et de la tains établissements scolaires constitue encore un frein que combat
librairie javascript Metascore.js qui permet de lire les guides HTML5 le ministère de l’Éducation nationale grâce à sa stratégie visant à faire
dans un navigateur. Lors de tests intensifs avec les guides convertis, entrer « l’école dans l’ère du numérique ».
des limitations au niveau de la précision de la synchronisation sont
apparues. Le moteur de synchronisation de cette librairie sera donc
réécrit en 2014, dans le cadre du développement de l’éditeur HTML Le portail media.citedelamusique.fr
de guides d’écoute.
Créée en 2008, l’offre de la Cité de la musique, destinée aux bibliothèques
et conservatoires en France, en outre-mer et à l’étranger, rassemble la
musique vivante enregistrée dans les salles de la Cité et de Pleyel depuis
p. 54 p. 55
1995, et toutes les autres ressources numériques (photos d’instruments, Éduthèque, nouveau portail de ressources
dossiers pédagogiques…). Elle permet de toucher de nombreux publics
La Médiathèque
en régions et d’accompagner les conservatoires dans l’évolution de leur
La Médiathèque culturelles pour les enseignants
enseignement avec les nouvelles technologies.
Ce portail créé par le ministère de l’Éducation nationale – dans le cadre
Un développement technique majeur de la mise en place d’un service public du numérique éducatif – soutient
En vertu des accords avec la Spedidam, désormais les lecteurs des biblio- le développement et la diffusion de ressources multimédias éducatives
provenant d’établissements publics à caractère culturel et scientifique,
thèques et les professeurs de conservatoires abonnés à l’offre peuvent
dont la Cité de la musique. En 2013, la Médiathèque y a développé et
accéder aux ressources de la Cité hors de l’enceinte de ces établisse-
agrégé plusieurs types de contenus représentatifs de la richesse de son
ments. Cette nouvelle modalité a nécessité en 2013 un développement
fonds numérique :
technique majeur : l’interconnexion entre le système d’information de
– 11 guides d’écoute multimédias très simples (sur un objectif de 56),
l’offre Média avec ceux des bibliothèques et conservatoires abonnés.
introduisant chacun, grâce à un extrait audio ou vidéo de concert de
Cette interconnexion passe par :
3 minutes, à une thématique musicale (« Musique & nature », « Le
– une authentification unique des utilisateurs permettant à l’utilisateur
poème symphonique» , « La comédie-ballet »…) ;
authentifié sur le portail d’une bibliothèque abonnée de bénéficier des
– 16 guides d’écoute multimédia (sur un objectif de 29) présentant
ressources de l’offre Média sans avoir à s’authentifier à nouveau ;
chacun une analyse musicale complète d’une œuvre du répertoire
– l’intégration du catalogue des ressources de la Cité de la musique
classique, contemporain ou des musiques actuelles ;
(les métadonnées qui décrivent l’ensemble des ressources numériques – 71 instruments de musique très documentés avec, pour chacun, une
de la Cité de la musique peuvent être récupérées et intégrées au cata- notice complète, un enregistrement audio ou vidéo, des photos et une
logue des établissements abonnés. Ainsi, un utilisateur effectuant une illustration de la position de jeu.
recherche sur le catalogue de sa bibliothèque se verra proposé des res- Ces ressources aideront à éduquer la perception, former à l’écoute,
sources appartenant à l’offre Média de la Cité de la musique dans sa développer une culture musicale, tout en tirant le plus grand parti des
liste de résultats. Il pourra ensuite consulter la ressource sur le portail technologies multimédias. Elles s’intègrent aisément dans l’éducation
media.citedelamusique.fr en un clic). musicale et l’enseignement des autres disciplines (histoire des arts, his-
toire, géographie, lettres, langues, etc.), à tous les niveaux scolaires, no-
Une nouvelle tarification tamment dans les supports des enseignements au lycée et des épreuves
Parallèlement à ce développement technique, une nouvelle tarifica- du baccalauréat.
tion a été finalisée au second semestre 2013. Pour des raisons liées
à leur calendrier administratif, peu de collectivités territoriales ont pu
souscrire à cette nouvelle offre en fin d’année 2013 : 2 bibliothèques L’agrégateur européen MIMO
départementales, 2 communautés de communes et 3 municipalités.
Une quinzaine d’établissements ont néanmoins réalisé des tests tech- Le projet MIMO (Musical Instrument Museums Online), financé par le
niques pour une mise en œuvre en 2014. programme eContentplus de la Commission européenne et coordonné
par l’université d’Édimbourg, réunissait 15 institutions muséales euro-
Le partenariat avec L’Institut français péennes possédant des instruments de musique dans leurs collections.
La mise en œuvre de l’accès à distance a favorisé la signature d’un Ayant pris fin le 31 août 2011, il a permis de mettre en ligne, sur l’agré-
partenariat en 2013 avec l’Institut français (cf. le chapitre International, gateur de métadonnées, 45 746 photos d’instruments historiques, 1 300 fi-
p. 134 et p. 136), dont la plate-forme numérique « Culturethèque » chiers audio du son des instruments et 300 clips vidéo qui les docu-
(200 000 abonnés dans le monde) a intégré le catalogue des ressources mentent. Ce patrimoine culturel européen est désormais consultable
numériques de la Cité et le procédé de l’authentification unique. L’en- sur l’interface d’Europeana, la bibliothèque européenne.
semble des instituts français à l’étranger (plus de 60 pays) bénéficie
désormais d’un accès aux ressources de la Cité de la musique. La création d’un nouveau site
Sur tous les territoires français et étrangers, le nombre d’établissements Pour donner davantage de visibilité à MIMO – jusque-là, le projet n’était
connectés est en augmentation (323 en 2013 contre 122 en 2012). En consultable que sur le portail Europeana et ne disposait que d’une inter-
effet, le rapprochement de l’offre Média de la Cité avec des agrégateurs face technique –, les pays participants ont souhaité créer un nouveau
de contenus a facilité sa visibilité. site plus attractif et plus accessible au grand public. C’est la Média-
thèque qui le réalise et le développe. Il sera mis en ligne courant 2014 et
sera disponible en 6 langues.
p. 57
La mise en ligne des archives Gand,
La Médiathèque Bernardel, Caressa et Français
En collaboration étroite avec le Musée, la Médiathèque a réalisé la mise
en ligne des fonds d’archives des luthiers Gand, Bernardel, Caressa et
Français, composés de documents inédits. Le site Web dédié à ces archives,
développé par la Médiathèque, propose une navigation permettant à
l’internaute de faire des recherches dans les manuscrits numérisés, de
trouver les dates de fabrication des instruments, les tarifs pratiqués, les
mentions de réparations éventuelles et le nom des acquéreurs. Le site,
dont l’adresse est « archivesmusee.citedelamusique.fr », offre également
des guides de lecture destinés à faciliter la navigation.

Parmi les différents


développements technologiques
Les autres développements
mis en œuvre par la Médiathèque,
son travail sur les métadonnées
technologiques
et sa participation au projet
de recherche et développement
sur l’audioguide du futur figurent
La « sémantisation » des bases de données
en bonne place.
Cette évolution technologique est envisagée pour optimiser l’activité
éditoriale de la Cité sur le Web, grâce à une meilleure communication
1. entre les données numériques provenant des différents pôles d’activité
2. (Communication, Médiathèque, Musée). La préfiguration d’une séman-
tisation des bases de données de la Cité de la musique a été initiée en
2012 : un « entrepôt » a été créé afin de stocker les « triplets » contenant
toutes les informations sur les documents et ces activités, articulant
ainsi finement ces deux domaines, jusque-là liés manuellement.
Une autre démarche a consisté à établir des liaisons entre « l’entre-
pôt sémantique » de la Cité et celui de Wikipédia, Dbpedia, qui est généré
automatiquement à partir des informations de cette encyclopédie en
ligne. Ces liaisons ont permis à la Cité de rapprocher, de manière auto-
matisée, une petite partie de ses données (celles des compositeurs et des
interprètes) de celles de la BnF.

Un groupe de travail sur les métadonnées


Le ministère de la Culture et de la Communication a initié en 2013
un groupe de travail sur les métadonnées culturelles et la transition
Web 3.0, auquel la Médiathèque participe. Il s’agit d’établir – pour tous
les établissements publics sous sa tutelle – une feuille de route qui
concerne l’utilisation des technologies du Web sémantique et met en
exergue des actions opérationnelles décisives à mener par le secteur
culturel à court et moyen terme dans l’agenda numérique 2014-2015
du ministère. Cette feuille de route se divise en 9 actions qui donne-
ront lieu à la formation, en 2014, de groupes d’experts opérationnels.
La Médiathèque a coordonné la rédaction de 2 actions : « Expérimenter
l’interconnexion interinstitutionnelle des données culturelles » et « Ap-
pliquer les technologies 3.0 à la description des événements culturels ».
1. Capture d’une page du site Mimo réalisé par la Médiathèque.
2. Capture d’une page du site dédié au fonds d’archives de célèbres luthiers.
p. 58
Le projet Ammico : l’audioguide du futur
La Médiathèque
C’est un projet de recherche et développement, qui vise à définir et
à construire l’audioguide du futur, auquel le Musée participe avec
deux autres institutions muséales (cf. le chapitre sur le Musée, p. 86).
La Médiathèque en est partie prenante : pour « alimenter » cette re-
cherche en données, elle a répertorié tous les types d’informations sur
les instruments de musique dont la Cité dispose, les a centralisés et
a élaboré un dispositif permettant de les mettre à jour.
Par ailleurs, comme cet audioguide devrait être capable de fournir
des informations en fonction du lieu où se trouve le visiteur (devant
telle ou telle vitrine), un travail très minutieux a été entrepris, d’abord
pour vérifier l’adéquation des plans et de la réalité, puis pour décrire
les œuvres et leur localisation, laquelle doit constamment être mise à
jour. En effet, les œuvres « bougent », elles peuvent changer de place,
être prêtées, être en restauration… La finalité de cette entreprise est de
vérifier que la géolocalisation fonctionne parfaitement à la vitrine près.

Qu’il s’agisse de recherches


savantes ou d’une approche
L’espace de consultation
éducative de l’univers de
La Médiathèque, pôle d’information et de documentation de la Cité,
la musique, la Médiathèque met
concentre toutes les approches de la musique et offre un libre accès à
à la disposition de tous les types
de publics des fonds d’une très l’ensemble de ses fonds. Professionnels de la musique, étudiants, cher-
cheurs, mélomanes, familles, chacun de ces publics y trouve de quoi 1.
grande diversité
étayer ses recherches ou nourrir sa réflexion et sa culture musicale. 2.

Les facteurs d’instruments


Ce fonds très important propose des livres sur la facture instrumentale,
l’organologie et l’acoustique musicale, mais aussi des revues spéciali-
sées, françaises et étrangères, des plans d’instruments du monde en-
tier, des archives et des catalogues de facteurs et de luthiers des XIXe et
XXe siècles. Très prisé des écoles de facture et de lutherie, il est régulière-
ment consulté par les apprentis facteurs de guitares, de pianos, d’accor-
déons ou d’instruments à vent de l’Institut des métiers de la musique du
Mans, par les élèves luthiers de l’École nationale de lutherie de Mirecourt
ou par la classe d’organologie du CNSMDP.

Pour les enseignants


Les enseignants – professeurs des écoles, de conservatoire, étudiants
des pôles supérieurs de musique et des Cefedem – sont accueillis à la
Médiathèque pour une présentation ciblée des ressources des portails,
documentaire et éducatif, ainsi que du fonds documentaire. Ils peuvent
ainsi consulter un corpus pratique et théorique très complet sur l’édu-
cation musicale, les démarches pédagogiques (de l’éveil musical à
l’enseignement instrumental), les analyses musicales, les méthodes et
les partitions pédagogiques ou la préparation des concours et examens
professionnels… Autre point fort : ils ont accès à une collection d’ou-
vrages concernant les aspects professionnels du métier de musicien, les
politiques culturelles, l’économie et la sociologie de la culture…
1. La Médiathèque.
2. Une séance d’analyse musicale dans le cadre d’un Zoom sur une œuvre.
p. 60 p. 61
Pour les familles Les principaux modules payants
Une « Balade autour d’un instrument » est proposée, pendant les va- « Développer sa carrière ». Dédié aux musiciens professionnels ou en
La Médiathèque La Médiathèque
cances scolaires, aux familles pour leur faire découvrir, de manière voie de le devenir, ce programme s’organise en cycles d’ateliers. Depuis
ludique, un instrument dans les différents espaces de la Médiathèque 2013, 4 cycles sont proposés (une ou deux sessions par an) pour un total
ainsi que dans le Musée. de 19 ateliers. La médiation y fait son entrée en collaboration avec le
service des Concerts éducatifs.
Pour le champ social Les formations supérieures. Les partenariats conventionnés avec les
Différentes activités sont proposées aux habitants des quartiers envi- institutions d’enseignement, notamment avec les conservatoires supé-
ronnants ou aux personnes fréquentant les centres sociaux, qui n’ont rieurs, les pôles supérieurs, les centres de formation professionnelle
pas l’opportunité de se rendre dans des établissements culturels : ou les universités, s’affirment et se développent. Ces formations sont
une présentation thématique de la Médiathèque (Musique et Cinéma), obligatoires pour les étudiants musiciens et sont pleinement intégrées
une Balade autour d’un instrument ou des avant-concerts qui leur à leur cursus de licence/DNSPM.
permettent de découvrir les compositeurs et les œuvres qu’ils vont – CNSMD Paris : depuis 2008, les journées de l’orientation et les ate-
entendre le soir même au concert. liers « communication » permettent aux étudiants de 1re et 2e année
de s’initier aux outils professionnels d’information et de présentation.
La fréquentation En 2013, 21 ateliers ont accueilli 200 personnes.
En 2013, 14 698 personnes (contre 14 253 en 2012) ont fréquenté la – CNSMD de Lyon : trois conférences professionnelles (« Aspects pra-
Médiathèque, dont 4 888 dans le cadre des activités proposées. Celles- tiques du métier ») ont été données à 135 étudiants au total.
ci relèvent principalement du dispositif de professionnalisation pour – Pôle supérieur Paris-Boulogne : le partenariat initié en 2011 continue,
les musiciens et de l’orientation vers les métiers de la musique et de la en 2013, de s’étoffer avec 8 ateliers suivis par une centaine d’étudiants.
culture, mais aussi de l’action culturelle et de la formation des biblio- – Pôle supérieur Paris-Est (Seine-Saint-Denis) : 11 ateliers ont été mis en
thécaires à l’usage du portail Média. œuvre pour les étudiants de 3e année (23 étudiants).
– Pôle supérieur Aquitaine (partenariat initié en 2012) : trois ateliers
Informer le public sur
les pratiques et les métiers
L’orientation du musicien suivis par les 25 étudiants du Pôle.
– Académie internationale d’Ambronay : une conférence profession-
de la musique, accompagner
l’insertion professionnelle
et la professionnalisation nelle (en anglais) pour 50 personnes.
– Université de Tours (nouveau partenariat) : une formation a été mise
sont les deux missions clés en place dont l’objet est le projet professionnel.
de la Médiathèque. Les accompagnements individuels pour une orientation d’études
En 2013, l’ensemble des activités de la Médiathèque touchant aux métiers
C’est dans cette optique ou un projet professionnel : ce service payant, initié en 2008, concerne
et à la professionnalisation ont concerné directement 2 843 personnes.
qu’elle dispense des formations, les jeunes (lycéens et étudiants, y compris ceux du CNSMDP dans le
Pour mener à bien ses objectifs, il s’appuie sur 3 vecteurs : un fonds docu-
suscite rencontres et échanges, cadre de leur formation, cf. supra) et les adultes (projet professionnel,
mentaire très complet, une somme de ressources en ligne rassemblées
et crée des outils de diffusion. reconversion, VAE pour les diplômes d’enseignement…). En 2013, 61 per-
dans le Guide pratique de la musique (GPM) et des modules de formation
sonnes ont été reçues, dont 20 en entretien gratuit.
collectifs et d’accompagnement individuel.
« Orienter l’élève ». Cette formation destinée aux directeurs et aux
enseignants de conservatoire est proposée à dates fixes à la Cité de la
Les formations musique (2 jours). En 2013, la session a accueilli 12 personnes.

Depuis 2006, la Médiathèque organise des formations profession- Les parcours métiers
nelles payantes, qui traitent de la professionnalisation et de la gestion Les Rencontres de la Médiathèque avec les « Parcours métiers ».
des carrières et sont consacrées aux musiciens, aux étudiants et aux Pour illustrer les questions d’orientation et découvrir les métiers de la
enseignants de conservatoire. Une démarche qui nécessite de mettre musique, la Médiathèque a initié ces rendez-vous avec des profession-
en adéquation des compétences artistiques et la construction d’un nels invités (métiers artistiques, gestion culturelle ou technique). Ces
projet professionnel en s’appuyant sur la maîtrise des ressources en ma-nifestations connaissent un grand succès auprès du public, lequel
information, la connaissance des réseaux professionnels, des outils peut les prolonger en ligne en consultant des livrets documentaires,
de communication et de gestion. téléchargeables, et des captations vidéo (montées et découpées).
Elle propose aux musiciens et aux étudiants en musique une approche En 2013, 6 Rencontres ont été organisées : « Responsable culturel/adjoint
méthodologique et pratique pour élaborer leur projet et former les à la culture», « Chargé de production», « Communication visuelle et
enseignants de conservatoire à l’orientation des élèves vers des études nouveaux medias», « Administrateur d’ensemble», « Chef d’orchestre»
supérieures, des métiers ou des secteurs d’activité. Elles ont été suivies par 289 personnes.
p. 62 p. 63
Les Rencontres professionnelles. Initiées à la rentrée 2011, elles pro- La newsletter professionnelle
posent trois rendez-vous avec des institutions professionnelles afin La Médiathèque publie tous les deux mois une lettre d’information
La Médiathèque La Médiathèque à l’usage des professionnels qui fait le point sur l’actualité (appels à
qu’elles présentent leur action. En 2013, l’Afdas, la Sacem et CAE Clara
sont intervenus devant un public de 111 personnes. L’ensemble des projets, bourses, concours, master classes, dossiers professionnels), mais
rencontres a accueilli 400 personnes. aussi sur les nouveautés du portail et des ressources en ligne. Le nombre
d’abonnés, qui augmente régulièrement, a atteint le chiffre de 11 647
en décembre 2013.
Les équipes de la Médiathèque
sont régulièrement sollicitées La Médiathèque hors les murs
pour des formations,
des journées professionnelles À destination des élèves ou des étudiants
et des conférences à l’extérieur. Des salons éducatifs à l’académie d’Ambronay, en passant par les pôles
Parties prenantes d’un grand supérieurs ou les universités, la Médiathèque répond aux demandes
nombre de manifestations, spécifiques de structures liées à l’environnement professionnel et à la
elles partagent et échangent structuration d’une activité musicale professionnelle. En 2013, 10 struc-
leurs savoir-faire technologiques, tures appartenant à 6 régions différentes ont fait ponctuellement appel à
bibliographiques et la Médiathèque, pour un total de 625 élèves ou étudiants.
d’accompagnement
professionnel des musiciens. Pour les professionnels de la musique
La Médiathèque intervient pour dispenser des formations et/ou don-
ner des conférences dans les domaines de l’orientation et de l’envi-
ronnement professionnels – enseignants de musique de l’académie
de Paris, directeurs de festivals en Auvergne… – et de l’offre culturelle
numérique développée par la Cité de la musique (47 interventions en
2013).

Les journées professionnelles et les groupes de travail


Afin de suivre les évolutions des normes et des technologies dans leurs
domaines de compétence – les sciences de l’information, les techno-
logies de la connaissance, la numérisation du patrimoine culturel, le
développement de la bibliothèque européenne Europeana, le Web, les
applications mobiles –, les équipes de la Médiathèque assistent à des
journées professionnelles, des conférences nationales et internatio-
nales et contribuent à des groupes de travail, en tant qu’intervenants
ou à titre de participants (la liste de ces manifestations se trouvent en
annexe, p. 184).

L’inscription dans des réseaux professionnels


La Médiathèque s’est notamment impliquée dans les réseaux profession-
nels suivants :
– l’Association européenne des conservatoires ;
– la Conférence permanente des centres de ressources du spectacle
vivant ;
– l’Association internationale des bibliothèques musicales ;
– l’Association pour la coopération des professionnels de l’information
musicale ;
– le « réseau Merci » (Mission entreprendre réseau culture Ile-de-France).
p. 64 p. 65

La pédagogie La Pédagogie
Les projets préparatoires à
l’ouverture de la Philharmonie
Le département Pédagogie conçoit et met en œuvre tout un éventail
d’activités, destinées aussi bien aux jeunes qu’aux adultes, aux Proposer l’accès à la culture Dans la perspective de l’ouverture de la Philharmonie, le département
mélomanes qu’aux néophytes. Un premier volet incite le public au plus grand nombre, Pédagogie a conçu un ambitieux projet d’éducation artistique et cultu-
à la fréquentation des salles de concert par la sensibilisation et tel est le sens du projet pensé relle qui permettra à des enfants et à des jeunes de découvrir et d’inter-
l’accompagnement éducatif. Il comprend, d’une part, les Concerts par le département Pédagogie préter le répertoire classique, mais aussi celui du jazz, des musiques
éducatifs, destinés à familiariser les jeunes et les familles à l’univers de la Cité et dont les fondements actuelles, des musiques traditionnelles d’Afrique ou d’Asie du Sud-Est.
de l’orchestre et à ses répertoires, et, d’autre part, des activités qui sont une pratique collective Pour ce faire, une pédagogie directe et participative est préconisée : la
s’adressent à un public adulte et plus mélomane : les Zooms, les de la musique, dans le cadre pratique collective – instrumentale ou chorale –, qui permet la mixité
Forums, les Citéscopies et les Collèges. Ces activités au croisement d’une pédagogie ouverte, sociale, les échanges entre les générations et offre à tous la possibilité
de la musicologie et de la pédagogie, visent à affiner leur écoute et à directe, participative. de s’immerger dans ces différents répertoires. Ce projet se déploiera
développer leur culture musicale. Enfin les Cafés musique offrent notamment à la Philharmonie dans les neuf salles dont cet équipe-
un espace de convivialité et d’échange, tandis que les Classic Lab ment est doté.
explorent de nouvelles démarches d’acquisition de la culture mu-
sicale par la pratique. Les enjeux du projet
Un second volet rassemble l’offre de sensibilisation par la pra- Il s’agira de favoriser l’accès à la culture, de renouveler les publics de
tique instrumentale en groupe pour les jeunes (public individuel, la musique classique – au-delà des cercles de mélomanes avertis –, et
scolaires, structures à caractère social, conservatoires) et les adultes, donc d’attirer les jeunes et les familles, venus d’autres horizons territo-
notamment le public familial. Autant d’actions et d’offres qui pour-
riaux, notamment des arrondissements limitrophes de la Philharmonie,
raient être développées à une autre échelle et sous de nouvelles
des communes et agglomérations proches, tout en poursuivant les
formes dans le cadre de la Philharmonie. Le département a ain-
efforts sur la très grande périphérie. Pour y parvenir, le département
si conçu l’ensemble du projet pédagogique de la Philharmonie,
Pédagogie privilégiera la formation et l’accompagnement des specta-
dont la finalité est de permettre l’accès de tous les publics à la
teurs grâce à des activités éducatives et culturelles.
musique, dans une vision très large du patrimoine (répertoire
classique, contemporain, musiques du monde, jazz…).
Par ailleurs, ce pôle met en place des formations dédiées aux en- Les objectifs
seignants – qui constituent un relais privilégié entre la Cité et Le premier d’entre eux sera de rendre le répertoire symphonique ac-
le monde scolaire – pour leur permettre d’élargir leur champ cessible au plus grand nombre. Mais il est également important de
de compétences et de prolonger les activités dans leur établisse- permettre au public de « s’approprier » le lieu, en y développant des
ment. D’autres modules autour des percussions et des musiques pratiques amateurs, afin qu’il soit perçu de manière attractive. Le dé-
actuelles sont destinés aux professeurs des conservatoires et aux veloppement de projets de résidence hors les murs (en établissement
professeurs de musique de la Ville de Paris qui enseignent dans les scolaire, au conservatoire, à l’université, dans des structures sociales…),
écoles élémentaires. en relation avec les collectivités territoriales (villes, communautés d’ag-
Enfin, depuis 2012, la Cité est l’opérateur du Dispositif d’éducation glomérations, départements), pourrait renforcer cette appropriation.
musicale et orchestrale à vocations sociale (Démos) et a considéra-
blement élargi le champ de cette offre pédagogique, en l’exportant Le programme
dans d’autres territoires que l’Ile-de-France (où pendant trois ans, Pour répondre à ces enjeux et atteindre ces objectifs, le département
elle avait été menée à titre expérimental), en Isère et dans l’Aisne. Pédagogie proposera un programme à entrées multiples :
– des ateliers d’éveil musical (même pour les bébés) ;
– des ateliers d’initiation aux instruments de l’orchestre symphonique,
mais aussi à l’écoute ;
– des pratiques amateurs adultes ;
– des projets pilotes pour les familles, les jeunes, les amateurs, centrés
sur la pratique orchestrale et fondés sur l’ancrage territorial ;
– l’accompagnement pédagogique des jeunes et des familles au concert ;
– la formation de musiciens à la médiation…
p. 66

Les jeunes et l’univers


du concert
La Pédagogie

Les Concerts éducatifs proposent, Les Concerts éducatifs


aux jeunes et aux familles,
une découverte de l’orchestre et Conçus aussi bien pour les scolaires que pour un public familial, ces
de ses répertoires, mais également concerts d’une heure, commentés par un médiateur, sont donnés à la Cité
une ouverture vers les musiques de la musique et à la Salle Pleyel. Ils s’accompagnent d’un dispositif de
du monde, le jazz, les musiques sensibilisation sous forme d’ateliers de préparation, de documentation
actuelles… Les dispositifs de en ligne, de formations. Interprétés par l’orchestre Les Siècles, par des
sensibilisation et les outils orchestres invités – l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre de Paris
pédagogiques, qui accompagnent – ou par les étudiants du CNSMDP, ces concerts mettent l’accent sur
ces concerts, permettent une œuvre phare (en 2013, Renard, histoire burlesque chantée et jouée d’Igor
au public d’appréhender Stravinski), sur de grands compositeurs (cette année, Mendelssohn) ou
les différentes œuvres présentées. s’inscrivent dans une thématique (« Musique et Nature », avec des
Des formations à la médiation
œuvres de Beethoven, Vivaldi, Messiaen, Grieg, ou « Viva España », avec
et à la préparation aux concerts
celles de Ravel, Lalo, Chabrier, Debussy…). Pour les musiques du monde,
sont également dispensées à
l’Espagne était également à l’honneur, avec Flamenco !, un spectacle avec
des musiciens. Enfin, des projets
la danseuse gitane Concha Vargas.
ambitieux, tels que la création
En 2013, 9 concerts éducatifs ont été organisés à la Cité de la musique,
du spectacle « Gavroche »
dont 4 pour les scolaires (2 150 spectateurs) et 5 pour les familles
ou la résidence de l’ensemble
(3 052 spectateurs), avec un taux de remplissage moyen de 85 %. Pour 1.
Les Dissonances, offrent à
sa part, la Salle Pleyel en a accueilli 13, dont 10 pour les scolaires
des enfants venant de quartiers 2.
(9 262 spectateurs) et 3 pour les familles (3 869 spectateurs), avec un
classés « Politique de la ville »
l’opportunité d’exprimer taux de remplissage moyen de 71 %.
leur potentiel musical.
Les ateliers de préparation au concert
Ils constituent une première approche des œuvres, du compositeur,
des thèmes, et sont animés par des musiciens ou par des pédagogues.
Pour sensibiliser les spectateurs avant le concert, ces ateliers pro-
posent plusieurs séquences pédagogiques : chant, écriture de textes,
expression corporelle, réalisation d’accompagnements rythmiques,
chorégraphies… La Cité de la musique a organisé 28 ateliers dans les
établissements scolaires (surtout des écoles primaires et des collèges),
qui ont réuni 1 634 enfants, et 346 personnes ont participé aux 4 ateliers
dédiés aux familles. En ce qui concerne la Salle Pleyel, 1 021 enfants ont
suivi 44 ateliers dans les établissements scolaires et 38 personnes l’atelier
pour les familles qui les prépare à interpréter, au cours du concert, une
petite pièce avec l’orchestre Les Siècles.

La formation des enseignants


Depuis septembre 2012, un cursus forme des enseignants de toutes les
disciplines – instituteurs, professeurs de français, de musique… –, à la
préparation autonome de leur(s) classe(s) aux Concerts éducatifs. Ils
reçoivent ainsi tous les outils afin qu’ils puissent découvrir et s’appro-
prier les différentes séquences pédagogiques en rapport avec les œuvres
données en concert et les reproduire avec leurs élèves. Des exercices
d’échauffement et d’expression corporelle complètent cette formation.
1. Un Concert éducatif.
2. Un Salon musical scolaire.
p. 68 p. 69
Les dossiers des Concerts éducatifs Des rencontres vivantes qui font la part belle au récit et prennent
Pour chaque Concert éducatif à l’usage des scolaires, un dossier pé- appui sur des sources audio ou vidéo, des archives de concert, des
La Pédagogie dagogique est mis en ligne et présente les œuvres du concert, la La Pédagogie guides d’écoute. Trois Salons pour les scolaires ont réuni 229 enfants
biographie du compositeur, le contexte de l’époque, des guides d’écoute et 3 autres pour les familles, 202 personnes. La programmation de ces
(synchronisation de la partition avec un extrait audio ou vidéo), des Salons est déclinée en fonction de la programmation des Concerts
jeux ainsi que de courtes vidéos de certaines pièces participatives… éducatifs de la Cité de la musique et de la Salle Pleyel.
Cet outil dédié aux enseignants leur permet de compléter le travail
effectué en atelier.
Stravinski en mode hip-hop
La formation à la médiation musicale
Stravinski en mode hip-hop, le projet artistique et pédagogique de l’or-
Cette activité se déploie essentiellement avec les étudiants du Conser- chestre Les Siècles et du chorégraphe Farid Berki sur le Sacre du Prin-
vatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) temps, a été construit avec 73 jeunes de 10 à 18 ans, venus des collèges
ainsi qu’avec les musiciens de l’orchestre Les Siècles et de l’Orchestre Martin du Gard (Épinay-sur-Seine, avec le soutien du dispositif Culture
français des jeunes. Elle permet aux musiciens de mieux partager la et art au collège – CAC – du Conseil général de Seine-Saint-Denis) et
musique qu’ils jouent, de la présenter, de l’expliquer à des publics qui Édouard Pailleron (19e arrondissement), de l’École de la deuxième chance
ne sont pas forcément initiés à ce répertoire. Elle suit les différentes (Sarcelles) et de l’association Culture sur cour (18e arrondissement). Des
étapes – de la conception à la réalisation d’un projet de médiation ateliers (26 au total) ont été organisés séparément avec chacun des
musicale – et comprend l’analyse musicale, la musicologie, la pédago- groupes, auxquels se sont ajoutées 3 sessions de 5 heures de répétition
gie, la prise de parole en public… En 2013, 115 jours de formation ont intensive avant le spectacle. La restitution a eu lieu le 7 avril 2013 à
été dispensés. la Grande Halle de la Villette devant 2 600 personnes, en présence de
la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippet-
Le CNSMDP ti, et de la ministre du logement, Cécile Duflot. Les adolescents se sont
La formation à la médiation pour des étudiants du Conservatoire natio- produits en deuxième partie du concert, au cours duquel ont également
nal permet trois types d’application : été interprétés Petrouchka et le Scherzo fantastique dansé par la compa-
– l’animation d’ateliers de préparation aux concerts (scolaires et familles) ; gnie de Farid Berki, Melting Spot. Le Mécénat musical Société Générale
– la présentation de Concerts éducatifs ; et la Fondation Sap ont apporté leur soutien à ce projet.
– l’animation de l’atelier Classic Lab, à mi-chemin entre un atelier
d’écoute et une conférence interactive, autour d’une thématique ou
d’un compositeur, en lien avec les cycles de la Cité (cf. supra p.72). Gavroche, le chantre des pavés
En 2013, 24 jours de formation ont été dispensés.
Ce projet, dont le coup d’envoi a été donné en 2013, a été conçu par le
L’orchestre Les Siècles chanteur lyrique Arnaud Marzorati. Il s’agit de monter une comédie
Trente-deux musiciens de cet orchestre ont, comme tous les ans, suivi musicale participative autour de la figure de Gavroche, le héros des
trois jours de formation à la médiation consistant à préparer des ateliers Misérables, avec 160 enfants venus de quartiers classés « Politique de la
des Concert éducatifs (« Viva España », « Musique et nature »). ville ». Sont donc partie prenante de cette aventure : deux classes de 4e
du collège Joliot-Curie à Pantin (avec le soutien du dispositif CAC), une
L’Orchestre français des jeunes (OFJ) classe de CE2 à horaires aménagés de l’école Joliot-Curie à Aubervilliers,
Le partenariat, initié en 2011, avec l’OFJ s’est poursuivi. Les 60 musi- une classe de CE2 de l’école du 21, rue Milton (9e arrondissement), trois
ciens de cet ensemble ont reçu une formation – d’une dizaine d’heures groupes (30 jeunes) d’associations de quartier (Asnières, Nanterre et
chacun, soit un total de 10 jours en 2013 – pour apprendre à présenter Bonneuil-sur-Marne), 30 jeunes venant du Conservatoire à rayonnement
leurs propres concerts de musique de chambre. Cette formation a été régional d’Aubervilliers-La-Courneuve ainsi que des conservatoires de
rendue possible grâce au soutien de la fondation Total qui a financé une Stains et d’Asnières-sur-Seine.
évaluation, réalisée par des sociologues, portant sur une analyse de la Une vingtaine de jeunes, inscrits dans un cursus de conservatoire, incar-
perception des musiciens et de leur rapport à la médiation en général. neront les personnages, 75 enfants des écoles primaires ou du collège
joueront la foule et chanteront, enfin, 60 jeunes instrumentistes dé-
Les Salons musicaux butants, débutants avancés ainsi que des élèves confirmés de conserva-
toire constitueront le groupe des musiciens des rues. Ce projet donnera
Ces conférences interactives, animées par un musicologue-pédagogue, lieu à un spectacle qui sera donné les 6 et 7 juin 2014 dans la Salle des
proposent une immersion dans l’histoire de la musique classique. concerts de la Cité de la musique.
p. 70 p. 71
Univers parallèles – une rencontre avec l’orchestre Les Siècles au cours de sa répétition
générale ;
La Pédagogie La Pédagogie – deux Concerts éducatifs et, au cours de l’un deux, la restitution de
La Cité a initié en 2013 un projet pédagogique autour d’un Concert
éducatif prévu en juin 2014, intitulé Univers parallèles, pour lequel l’extrait travaillé en atelier.
des commandes ont été passées à des compositeurs afin qu’ils créent,
chacun, une pièce pour piano s’inspirant d’une peinture exposée au
Louvre. Un parcours a été mis en place pour une classe de 4e de Segpa
(Section d’enseignement général et professionnel adapté) pour per-
Une palette d’activités
pédagogiques en lien direct
La culture musicale
mettre à ces adolescents de percevoir les liens entre musique et arts
plastiques et de les explorer.
avec les concerts – Zooms, Flash
concerts, Citéscopies, Forums –
pour les mélomanes
Ce parcours d’éducation à l’image leur propose des ateliers de pratique est proposée aux mélomanes
musicale à la Cité autour des œuvres choisies par les compositeurs, pour leur permettre de décrypter
des visites au Louvre et au Musée de la musique, un travail de création les langages musicaux et
Autour du concert
sonore à partir de sons qu’ils ont enregistrés… afin que les enfants ima- de former leur oreille à l’écoute
ginent leur propre interprétation musicale d’un ou plusieurs tableaux La Cité de la musique organise différentes manifestations, dont la pé-
des œuvres. Pour leur part,
du concert. Ce travail sera restitué sur scène avant le Concert éducatif, riodicité est variable et qui sont animées par des musicologues, des
les « Cafés musique » et
Univers parallèles. Ce projet a reçu le soutien du dispositif « Éducation philosophes, des hommes de lettres, des ethnologues, des historiens.
les « Classic Lab » invitent
à l’image » du Conseil général de Seine-Saint-Denis. S’adressant à un public de mélomanes, elles constituent une approche
le public à partager, en toute
convivialité, l’expérience de « savante » et ludique de la musique de tous les horizons culturels.
l’écoute. Enfin, pour acquérir et
Résidence en collège approfondir ses connaissances, Les Zooms sur une œuvre
avec l’ensemble Les Dissonances les Collèges offrent de véritables Ces conférences-ateliers interactives, qui ont lieu à la Médiathèque une
cours de formation musicale heure avant le concert, mettent en lumière l’œuvre qui sera interpré-
La Cité de la musique contribue à l’éducation artistique et culturelle dispensés par des spécialistes. tée : animées par un musicologue, elles permettent d’en appréhender
des jeunes scolarisés en menant différentes actions, certaines en col- toutes les subtilités et de développer son oreille musicale. En 2013,
laboration avec les collectivités territoriales. Sollicitée par le Conseil 113 personnes ont participé à un Zoom (Le Ballet des fées et forêts de Saint-
général de Seine-Saint-Denis, la Cité a souhaité faire découvrir – grâce Germain).
au dispositif « In Situ » qui met en place des résidences d’artistes en
collège en Seine-Saint-Denis (93) –, ce qu’est un ensemble instrumental Les Flash concerts
aux élèves d’une classe de 4e du collège Joliot-Curie de Pantin. Pour ce Ces avant-concerts proposent au public des clés d’écoute. Les spectateurs
faire, une résidence de l’ensemble Les Dissonances est organisée par la sont invités à déambuler librement dans la Rue musicale, à la rencontre
Cité de la musique et propose aux collégiens un parcours pédagogique des élèves du Conservatoire national supérieur de musique et de danse
comprenant : de Paris qui conçoivent pour eux des mini-conférences thématiques.
– 13 ateliers de pratique instrumentale avec un intervenant de la Cité Un travail de formation à la médiation culturelle, effectué en amont, pré-
de la musique et un musicien des Dissonances ; pare ces jeunes à leur future vie professionnelle. En 2013, 70 personnes
– 2 ateliers de sensibilisation aux Concerts éducatifs ; ont assisté à ce premier Flash concert.
– 2 visites au Musée de la musique ;
– 5 concerts à la Cité, deux éducatifs et trois de l’ensemble Les Dissonances ; Les Citéscopies : l’analyse approfondie d’un univers musical
– un grand nombre de répétitions de l’ensemble dans l’établissement. Organisées pendant tout un week-end autour d’un cycle de la program-
mation, elles permettent de s’immerger dans un univers musical :
une œuvre majeure, un style, le langage d’un compositeur, un thème
Un parcours pédagogique esthétique… Ces Citéscopies, animées par des spécialistes, proposent
au Collège Edgar-Varèse des conférences, des analyses de partitions, des écoutes en ligne inte-
ractives, des visites au Musée, des ateliers de composition, ainsi que
Dans le cadre de deux Concerts éducatifs, « Good Morning England » des concerts. En 2013, 5 week-ends ont permis de sonder la musique
et « Viva España », la Cité et la Salle Pleyel ont proposé aux 26 élèves baroque, confrontant ses origines italiennes au modèle français plus
d’une classe de 6e de ce collège, le parcours pédagogique suivant : tardif, de mettre en exergue les relations entre musique et cinéma, mais
– 18 ateliers de pratique orchestrale pour préparer les enfants à l’inter- aussi les liens entre le mythe d’Orphée et l’Orfeo de Monteverdi, d’ana-
prétation d’un extrait du concert « Viva España » ; lyser Le Christ au mont des Oliviers, l’oratorio de Beethoven, ainsi que le
– 2 ateliers de sensibilisation aux Concerts éducatifs ; langage musical de Gérard Grisey. Ils ont réuni 120 personnes.
p. 72 p. 73
Les forums : débats et commentaires d’instruments… Une visite commentée du Musée, pour une approche
Centrées sur les cycles de la programmation, ces tables rondes font organologique, et une autre de la Médiathèque, pour familiariser les
La Pédagogie intervenir trois conférenciers – historien, philosophe, musicologue – La Pédagogie
participants à ce lieu, complètent ce dispositif. En 2013, les 12 Collèges
qui débattent de grands thèmes esthétiques et commentent une œuvre ont réuni 873 personnes.
en faisant appel à des textes théoriques, de l’iconographie, des films et
des supports pédagogiques. Elles sont suivies d’un concert d’une heure, Les Collèges généralistes pérennes
dédié au thème abordé. En 2013, le département Pédagogie en a produit Ils sont consacrés à la musique occidentale et mettent en œuvre l’écoute
trois : « Schönberg / Stravinski, filiations et chemins de la modernité », musicale, l’analyse, l’histoire, l’esthétique ou tracent des portraits de
« La musique baroque en espace » et « Les Primitivismes » qui ont réuni compositeurs pour permettre d’appréhender leur langage dans sa com-
508 personnes. plexité. « Écouter la musique classique », « La musique occidentale du
Moyen Âge à 1945 » (deux sessions, la première jusqu’en 1750, la seconde
Les Cafés musique jusqu’en 1945), « Écouter la musique contemporaine » et « Comprendre
Dans l’atmosphère conviviale du Bar de l’entracte de la Cité de la mu- la musique contemporaine » appartiennent à cette catégorie.
sique, le public est invité à écouter une œuvre, puis à partager avec les
autres sa perception, son émotion, son imaginaire. Le rôle de l’animateur, Les Collèges thématiques
journaliste à la radio, est de susciter la parole, d’apporter des éléments Développés sur deux ans, ils s’adressent à un public averti et peuvent
de connaissance et de construire, à partir de cette écoute collective, un être en lien avec les thèmes mis en œuvre dans les cycles de concerts.
discours sur la musique. Ces séances ont permis d’explorer plusieurs « L’opéra de 1848 à 1902 » a permis l’étude de la scène lyrique, « Le lyrisme
œuvres en lien la programmation – notamment la Messe de Nostre Dame et la mort : passions et requiems » a confronté deux genres musicaux
de Guillaume de Machaut, la Messe en si mineur de Johann Sebastian Bach appartenant à la musique sacrée afin d’en restituer l’histoire – religieuse
ou Winterreise de Franz Schubert – ou d’analyser l’univers d’un composi- et profane –, tandis que « Le quatuor à cordes » a plongé le mélomane
teur, par exemple « John Zorn et la voix », ou d’un mouvement musical dans l’univers à la fois intériorisé et dramatique de la musique de
« Les sons du punk ». En 2013, 6 Cafés ont réuni 181 personnes. chambre. En 2013, un nouveau collège thématique a proposé l’étude
d’une grande figure de la musique, Igor Stravinski, sous la forme d’un
Les Classic Lab portrait en 5 séances.
Cette initiative expérimente de nouvelles façons de transmettre la
culture musicale aux adultes dans une forme collective, participative Les Collèges de musiques actuelles et du monde
et ludo-éducative. Classic Lab est un atelier d’une heure et demie où Abordant d’autres « pans » de la musique, ces Collèges peuvent se dérou-
se succèdent, autour d’un thème – notamment, en 2013, « Ravel, plus ler sur un, deux ou trois ans. Ainsi, « Où en est le jazz » et « Le jazz :
que le Boléro », « Les Musiques répétitives » ou « Musique et ciné- du sillon à l’oreille » ont exploré les données de ce genre musical dans
ma : les grands chefs-d’œuvre » – mis en avant pendant la saison, des le monde d’aujourd’hui, « Le mouvement punk », en lien avec l’expo-
séquences pédagogiques très simples, habituellement réservées aux sition temporaire du Musée, a abordé, pour sa part, un des aspects du
jeunes : jeux (body-clapping, improvisations vocales, mini-studio…), répertoire des musiques actuelles. Quant à « Musiques des Balkans », ce
exercices d’écoute, moments de partage, pratique musicale avec de collège a permis de voyager entre Orient et Occident, ouvrant le champ
petits instruments… Les Classic Lab se déroulent également hors les musical aux musiques de l’Europe du Sud-Est.
murs, dans l’ambiance conviviale de deux lieux populaires du Paris
culturel, la Rotonde et la Bellevilloise. Cette formule fait l’objet d’une
collaboration avec le CNSMDP, dans le domaine de la formation des L’édition
jeunes musiciens à la médiation musicale (cf. infra p. 68).
Le département Pédagogie a collaboré avec le département des Éditions
à la publication du livre-CD, Chants wolofs du Sénégal de la collection
Les Collèges de la Cité « Tradition chantées ». Cet ouvrage s’adresse aux pédagogues désireux
de sensibiliser les jeunes à la diversité culturelle par la pratique musi-
Ces cours, qui s’adressent à des mélomanes a priori sans formation cale. Celle-ci permet de transmettre les repères linguistiques, culturels
musicale, sont organisés en cycles de 10, 15, 20 ou 30 séances annuelles, et musicaux nécessaires à la compréhension des caractères fondamen-
à raison d’un cours de 2 heures par semaine. Abordant les différents taux du répertoire musical proposé (voir également le chapitre Éditions,
champs du patrimoine culturel – musique occidentale, jazz, rock, mu- p. 129).
siques de la tradition orale… –, ces Collèges font appel à de nombreux
outils pédagogiques : écoutes musicales ou interactives sur ordina-
teur, lectures de partitions, documents audiovisuels, chant, toucher
p. 75

La pratique musicale
La Pédagogie

Pour initier et sensibiliser enfants S’appuyant sur une collection d’instruments unique, notamment ceux
et adultes à toutes les musiques, des musiques traditionnelles du monde, le département Pédagogie
de nombreux ateliers leur a pour mission de sensibiliser le public à tous les styles. Même si, à la
proposent d’explorer aussi bien Cité, la musique savante occidentale – classique et contemporaine –
la musique savante occidentale prédomine, la programmation est très ouverte sur la grande diversité
que les autres traditions du des pratiques et le projet éducatif est à son image. L’idée forte qui le
monde. Mais au-delà des activités sous-tend, c’est de toujours aborder une tradition musicale par la
qui se déroulent à la Cité, le pratique collective, d’avoir une approche sensible et pas uniquement
département Pédagogie en patrimoniale ou culturelle.
organise en Ile-de-France et en Conçus pour tous les âges et tous les publics – individuels, enfants et
province, dans des établissements adultes, familles, groupes scolaires, champ social, personnes handi-
scolaires, des conservatoires ou capées… –, les ateliers mettent en œuvre une pédagogie qui adapte les
d’autres instances culturelles ensembles instrumentaux au nombre de participants. Leur périodicité
et socio-éducatives (maisons est très variable : de la séance ponctuelle à des cycles de 3 à 30 séances.
de quartiers, centres sociaux, Ces ateliers sont animés par des musiciens titulaires soit d’un Certificat
centres de loisirs…). d’aptitude (CA), soit d’un Diplôme d’enseignement (DE), soit d’un Di-
plôme universitaire de musicien intervenant (DUMI). Pour les musiques
du monde, il s’agit souvent des musiciens reconnus comme des maîtres
dans leur pays d’origine et qui vivent en France. Ils peuvent également
former des formateurs.
Quant à la fréquentation des ateliers, il est à noter qu’elle est restée
1.
stable en 2013 (cf. les chiffres en annexe, p. 187). Cette année 2013 se
2. caractérise par une forte demande pédagogique venant de l’extérieur
(établissements scolaires, conservatoires, structures culturelles…) à
laquelle la Cité a répondu, mais aussi par la mise en œuvre de projets
dédiés à la famille et aux liens intergénérationnels qui rencontrent
une réelle adhésion. De plus en plus de projets en mode collaboratif
sont actuellement construits.

Les ateliers, une approche collective


de la musique
L’éveil musical : une ouverture aux cultures du monde
Ces ateliers, qui s’adressent aux enfants de 3 à 7 ans, aussi bien dans un
cadre scolaire qu’individuel (les mercredis), représentent un tiers du
programme de pratique. Abordant les cultures musicales du monde, ils
initient les enfants aux instruments, tout en sollicitant leur créativité.
Alors que, pour les scolaires, ces ateliers sont des cycles courts qui
s’adaptent à la configuration de la classe et à la demande pédagogique
de l’enseignant, pour les individuels, c’est une initiation musicale qui
prévaut tout au long de l’année, avec des apprentissages précis. Les
enfants de 6 et 7 ans sont préparés à la pratique instrumentale, qu’il
s’agisse des musiques du monde ou de la musique occidentale. En
termes de fréquentation, ces ateliers progressent d’année en année :
en 2013, ils sont passés de 5 900 à 6 000 entrées.
1. Un atelier Jouets musicaux.
2. Un atelier d’éveil (3 ans).
p. 76
Les percussions du monde : une pratique collective
Dans le cadre de ces ateliers – pour adultes, pour enfants, scolaires ou
La Pédagogie
individuels –, une douzaine de traditions musicales sont proposées :
gamelan indonésien, steelband des Caraïbes, tablas d’Inde du Nord,
xylophones (embaire, amadinda) d’Ouganda, percussions afro-cubaines,
orientales ou des départements d’outre-mer comme la Guadeloupe…
Au mois de juin 2013, une manifestation a été organisée dans l’Amphi-
théâtre et tous les élèves adultes des cycles annuels s’y sont produits.
Pour les scolaires, ces ateliers débordent du strict apprentissage musical
pour s’intéresser aussi aux langues étrangères, au dialogue interculturel,
aux coutumes associées à la pratique musicale…

Le quatuor à cordes : une immersion dans la musique classique


Ce cycle pour scolaires, centré sur le quatuor à cordes et ses instruments,
permet d’entrer dans cet univers, tout en étant 25 ! Les deux musiciens
qui encadrent ces séances sont donc obligés de mettre en œuvre tout
un travail d’adaptation pour faire sonner un tel ensemble. À travers
les techniques de jeu et grâce à des supports audiovisuels, ce cycle
propose une immersion dans la musique classique et dans son histoire.
L’acquisition théorique des savoirs y est constamment mise en relation
avec la pratique, une manière de rendre la musique savante accessible.
Une séance de ce cycle s’est déroulée dans une des salles pédagogiques
de la Philharmonie qui est déjà opérationnelle.
1.
L’atelier Ensemble de cuivres : du répertoire classique au brass band
Ces ateliers collectifs, qui ont démarré en 2012, initient les scolaires à 2.
la trompette, au trombone, au cornet, à l’euphonium, et abordent aussi
bien le répertoire classique que le brass band jazzy.

Le studio son : une initiation à l’informatique musicale


Jeunes et adultes peuvent s’initier à la création musicale avec des
outils informatiques. De plus en plus d’enseignants ou de musiciens
souhaitent s’y former, en raison du potentiel créatif que ces moyens
numériques génèrent, mais aussi à cause de leur dimension multimédia
qui permet de construire des projets interdisciplinaires.
En 2013, les élèves du conservatoire du 19e arrondissement se sont
inspirés des sons du chantier de la Philharmonie – comme l’avaient fait
en 2012 les étudiants du CNMSDP – pour une réalisation musicale et
leur travail a été présenté publiquement.
Par ailleurs, les étudiants recrutés par l’APSV (Association de prévention
du site de la Villette) pour faire visiter le chantier de la Philharmonie
ont suivi une formation comprenant un atelier au studio son pour
qu’ils s’imprègnent de l’ambiance sonore du chantier et puissent enri-
chir ainsi, de manière créative, la présentation qu’ils en font.
Quant aux musiciens des Talens lyriques, ils ont initié des élèves, au
cours de deux ateliers, au mixage de musiques classiques.
Enfin, pour les élèves de Canal 93, un service dédié aux musiques
actuelles et aux nouvelles technologies en Seine-Saint-Denis, deux
ateliers ont été organisés.

1. L’atelier de percussions d’Inde du Nord.


2. L’atelier de pratique musicale « Quatuor à cordes ».
p. 78 p. 79
Les parcours d’éducation artistique et culturelle Dans les conservatoires
Une part non négligeable d’écoles et de collèges ont construit des par- Avec le CRD de Créteil (Val-de-Marne), l’action de la Cité de la musique
La Pédagogie cours artistiques et culturels combinant des ateliers de pratique musi- La Pédagogie s’est intensifiée. Cela s’est traduit par l’acquisition d’un gamelan javanais
cale, des concerts et des visites de la collection permanente du Musée par le conservatoire, mais aussi par la formation des professeurs afin qu’à
ou de ses expositions temporaires. leur tour, ils transmettent ce savoir à leurs élèves. Des activités dédiées à
la famille y ont également été créées. Par ailleurs, la sensibilisation à la
musique classique des enfants des centres sociaux de Créteil se poursuit,
Le collège Brossolette de Bondy : un exemple prenant appui sur les partenariats déjà en place autour des modes
de parcours artistique construit avec orientaux et du gamelan, afin de mettre l’accent sur la transversalité des
l’Éducation nationale styles musicaux.
Le professeur de musique d’une classe de 6e de ce collège a Avec le conservatoire du 19e arrondissement, outre le travail sur les sons
construit un projet centré sur les ressources de la Cité : il y du chantier de la Philharmonie (cf. supra, p. 76), la Cité a participé à un
emmène ses élèves une semaine sur deux (soit un total de colloque que celui-ci organisait sur l’introduction des musiques orales
15 séances de deux heures au cours de l’année scolaire) afin dans les programmes d’enseignement des conservatoires.
qu’ils suivent différents ateliers, quatuors à cordes, percus- Des ateliers de création musicale, avec les unités mobiles (c’est-à-dire
sions du monde, cuivres… Autant de sujets qu’il travaille le studio son), ont été mis en place dans deux conservatoires d’Ile-de-
ensuite lors de ses cours au collège. Ce parcours transversal, France : celui de Plaisir avait pour objet les chants d’oiseaux, tandis
fondé sur les acquis engrangés en ateliers, reprend ainsi les que celui de Saint-Fargeau-Ponthierry portait sur les motifs de papiers
fondements pédagogiques de la Cité dans les domaines peints et les sons du lieu.
musicaux qu’elle traite : les musiques du monde, les nou- Enfin, le partenariat avec le CRC de Pontault-Combault, qui portait
velles technologies et la musique classique. sur le gamelan indonésien, a atteint ses objectifs, celui-ci recrutant
désormais lui-même ses professeurs de gamelan. Cette appropriation
des projets par les conservatoires est précisément le but recherché par
La fréquentation la Cité de la musique.
Tous publics confondus, 31 462 personnes ont suivi en 2013 ces activités,
ponctuelles ou sous forme de cycles, avec une petite majorité de L’action culturelle en Ile-de France
scolaires (15 717 élèves). De nombreuses instances en région parisienne et en province sollicitent
la Cité de la musique. Ainsi, en 2013, à la demande de l’École des arts de
la Mairie d’Évry, les enfants ont suivi des cycles sur les chants d’Italie, les
Les activités hors les murs percussions d’Afrique de l’Ouest et les chants d’Asie et de Mongolie.
À Gennevilliers, pour des enfants de classes de CM1/CM2 et de collège,
L’offre pédagogique de la Cité musique ne se limite pas à des ateliers des groupes d’adultes handicapés, d’autres de retraités, 9 ateliers de
in situ et se déploie en Ile-de-France et en région. tambours gwokas de Guadeloupe ont été organisés à la médiathèque
François-Rabelais.
Le dispositif ARE (Aménagement des rythmes éducatifs) Enfin, le partenariat initié en 2012, autour du Steeldrum, avec la Maison
de la Ville de Paris des pratiques artistiques amateurs (MPAA) – une structure située dans
Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires engagée en 2013, la le 14e arrondissement financée par la Ville de Paris – se poursuit.
Cité de la musique a répondu à un appel d’offres de la Ville de Paris
pour la mise en œuvre d’ateliers dans deux écoles primaires, pour deux
groupes de 18 enfants. Deux cycles de 14 séances ont été organisés : le
premier, dans une école du 20e arrondissement, avait pour objet les
Au-delà de la sensibilisation
du grand public à la musique, La formation des enseignants
instruments à cordes, le second, dans une école du 19e arrondissement, le département Pédagogie
organise des sessions de Au total, 78 journées de formation – initiale et continue – ont été dispen-
traitait du « monde de la voix » (Turquie, Brésil et Afro-Cuba). sées en 2013 à quelque 1 364 participants de l’Éducation nationale, de
formation pour les enseignants
de l’Éducation nationale, la Ville de Paris et des conservatoires.
Les établissements scolaires d’Ile-de-France
Pour répondre à la demande de nombreux établissements excentrés, la de la Ville de Paris et des
conservatoires. Elles ont trait L’Éducation nationale
Cité propose l’intervention sur site de musiciens spécialisés, lesquels La formation des enseignants de l’Éducation nationale, proposée par de
se déplacent avec les ensembles instrumentaux. Ces ateliers hors les principalement aux champs
des musiques traditionnelles département Pédagogie, leur permet de se familiariser avec des outils
murs durent au minimum une demi-journée (soit 2 séances successives éducatifs qui favorisent la coopération entre professeurs de différentes
et des nouvelles technologies.
de 1 h 30). En 2013, cette activité a connu une forte progression (cf. en disciplines autour des nouveaux programmes d’histoire des arts. Trois
annexe les tableaux de fréquentation, p. 188). académies ont planifié, en 2013, de telles interventions :
p. 80 p. 81
– l’académie Paris, pour l’Espe (École supérieure du professorat et de l’essence même de leur musique à une institution fran-
l’Éducation, anciennement IUFM), une formation a été dédiée aux jouets çaise, mais aussi à un public occidental. Pour ce faire,
La Pédagogie musicaux ; La Pédagogie l’équipe de formateurs du département Pédagogie a pris
– pour le rectorat de Créteil, une session de chant a été organisée ; appui sur ses propres outils en termes d’ethnomusicolo-
– l’académie de Versailles a sollicité deux formations, une de chant, gie et d’anthropologie musicale.
l’autre autour du cristal Baschet dans le cadre du Programme acadé-
mique de formation (PAF). Par ailleurs, le personnel de la Direction
des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) de
l’Essonne a suivi une formation sur des percussions de Cuba.
La Cité de la musique intègre,
dans ses missions, l’accès à la vie
Rendre les activités accessibles
L’université
culturelle pour des publics qui
en sont exclus. Elle développe
à tous les publics
En 2013, les étudiants du Centre de formation des musiciens interve- ainsi des programmes spécifiques
nants (CFMI) de Tours se sont initiés aux percussions du monde. Quant La Cité s’implique dans des actions de démocratisation culturelle pour
pour les personnes handicapées,
aux étudiants en ethnomusicologie de Paris VIII, ils ont suivi 9 séances des publics qui ont difficilement accès à l’art. Elle met à disposition son
les jeunes en difficulté sociale
de gamelan. Enfin, pour les étudiants de l’université Paris-Ouest, un expertise en matière de pédagogie collective et de sensibilisation musi-
et les publics dits empêchés,
atelier de tambour sabar a été organisé ainsi qu’une conférence sur cale, autant d’actions qui, au-delà de leur portée artistique, permettent
notamment ceux du milieu
l’ethnomusicologie appliquée. de créer du lien social.
carcéral.

Les conservatoires Les personnes handicapées


Les étudiants du CNSMDP se sont initiés en 2013 au gamelan. Ils ont Cette année, il n’y a pas eu d’atelier spécifique dédié à des personnes
également suivi des formations à la médiation dans le cadre des Concerts handicapées. En revanche, tous les ateliers – notamment ceux en lien
éducatifs (cf. supra p. 68). avec le Musée – intègrent de plus en plus des groupes de personnes
handicapées.
Les professeurs de la Ville de Paris (PVP)
Les professeurs de musique du 1er et 2nd degré ont suivi une formation de Les publics empêchés
deux jours, la première sur le xylophone ougandais et la seconde sur les À la prison de la Santé, trois séances ont permis d’aborder les percus-
percussions du monde arabe. sions du monde arabe.

Les éducateurs des centres sociaux et les animateurs Les projets à vocation sociale
Une formation courte est assurée aux travailleurs du champ social, afin Les activités de sensibilisation. Pour des élèves du collège Gérard-
qu’ils s’approprient les outils destinés aux personnes qu’ils encadrent. Philippe (18e arrondissement) ayant déjà eu une pratique sur des ins-
En 2013, des éducateurs de l’IME (Institut médico-éducatif) Excelsior se truments à cordes classiques, la Cité a mis en place un projet pilote
sont formés à l’éveil et au chant. Quant à l’équipe de médiation de la (à raison de 4 heures par semaine) où la moitié des séances étaient
Cité des sciences et de l’industrie, elle a suivi des sessions au studio son dédiées à la musique classique et l’autre moitié à un parcours élargi
autour de la voix. avec des activités diversifiées (des concerts, des cycles autour des mu-
siques africaines, du jazz…).
Quant aux enfants du centre social Les Petits Prés Sablières (Créteil),
Une formation pour les musiciens « traditionnels »
répartis en 2 groupes, ils ont suivis 59 séances autour des instruments à
En 2013, dans le cadre d’une formation de l’Ariam (Associa- cordes classiques.
tion régionale d’information et d’actions musicales) desti- Le travail avec des musiciens professionnels. La Cité mène des actions
née aux musiciens issus des traditions orales, le départe- pour permettre à des jeunes, réunis par des associations à caractère
ment Pédagogie a pris en charge l’un des trois modules pro- social, d’appréhender la musique grâce à la pratique orchestrale (cf. infra
posés. Cette formation, tout en respectant leur parcours le dispositif Démos).
musical et leurs compétences spécifiques, avait pour objet
de permettre à ces musiciens de mieux s’adapter au cadre
de l’enseignement dans les institutions françaises, l’idée
étant de les doter d’un ensemble d’outils (solfège, maîtrise
informatique, clés d’accès à l’arrangement…). L’interven-
tion de la Cité consistait à leur donner des « fondements »
leur permettant d’expliciter leur démarche, de transmettre
p. 82 p. 83

Démos, une initiation ces régions rurales et de basse montagne, les problématiques sont
très différentes que celles, par exemple, d’Ile-de-France et se posent
des jeunes à la pratique
La Pédagogie La Pédagogie essentiellement en termes de maillage du territoire. Un premier bilan
d’étape montre que le réseau de partenaires sociaux est très impliqué
d’orchestre et que le dispositif est très solide. L’orchestre du Nord-Isère a déjà don-
né un concert de fin d’année et l’ensemble des enfants se produira en
août 2014 dans le cadre du festival Berlioz.
Depuis septembre 2012, la Cité Le Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale
de la musique est l’opérateur (Démos), qui vise à favoriser l’accès des jeunes de milieux populaires En Ile-de-France, de nouveaux partenaires
du Dispositif d’éducation au champ artistique et culturel, est entré en septembre 2012 dans une Trois orchestres ont été créés à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en
musicale et orchestrale à vocation deuxième phase de trois ans. Pour mémoire, ce dispositif avait été initié Seine-Saint-Denis, auxquels s’ajoute l’orchestre qu’on appelle « avan-
sociale (Démos) pour une seconde en janvier 2010, permettant à 450 enfants de 7 à 14 ans – habitant dans des cé », constitué d’enfants ayant suivi, pendant trois ans, la première
phase de trois ans. territoires classés « Politique de la ville » de Paris et de proche banlieue phase de Démos. Une vingtaine de nouveaux partenaires – Conseils
Ce projet, initialement mis – de suivre, dans les structures sociales qu’ils fréquentent (centres de généraux, conseil régional, collectivités territoriales, Caisse d’alloca-
en œuvre en Ile-de-France, loisirs, centres sociaux, maisons de quartier…), des cours de pratique tions familiales… – soutiennent désormais le projet, tout comme son
a « essaimé » dans deux orchestrale, à raison de 4 heures hebdomadaires (hors temps scolaire). mécène « historique » qu’est le Mécénat musical Société Générale. Il
départements, l’Isère et l’Aisne, À l’issue de ce cursus de trois ans, près de 50 % des enfants ont intégré a été rejoint en 2012 par la Fondation EDF et en 2013 par la Fondation
et concerne désormais un conservatoire. Pendant cette première phase, Démos avait été coor- SNCF et la EHA Foundation (basée à New York). L’orchestre sympho-
800 enfants. donné par l’Association de prévention du site de la Villette (APSV), en nique Divertimento et l’Orchestre de Paris sont les orchestres associés
partenariat avec la Cité de musique. Pour cette seconde phase, c’est au dispositif. Les 350 enfants d’Ile-de-France ont donné un très beau
la Cité de la musique qui en est l’opérateur. concert en juin 2013 à la Salle Pleyel et ceux de l’orchestre avancé se
sont produits au cours d’un Concert éducatif « Nature et son » avec Les
La coordination de Démos dans les territoires Siècles, dirigés par François-Xavier Roth, et ont interprété un extrait de
En 2013, Démos s’est déployé dans deux départements, l’Isère et la 6e Symphonie, dite « pastorale », de Beethoven.
l’Aisne. Dans chacun de ces territoires, le dispositif prend appui sur
une structure culturelle, sur un ou des coordinateurs territoriaux, sur L’Aisne, le dernier-né Démos
un coordinateur pédagogique et une assistante sociale (en Isère), cha- Ici, c’est en avril 2013 que le dispositif a été opérationnel, avec un
cun d’entre eux ayant un rôle déterminant dans le fonctionnement orchestre réunissant une centaine d’enfants, répartis en 7 groupes, à
du dispositif. Les coordinateurs territoriaux s’occupent de la mise en Soissons et dans les villes de son agglomération. L’Adama (Association
place concrète du projet : après avoir consulté les intervenants poli- pour le développement des activités musicales dans l’Aisne) est la
tiques du département, les élus des affaires sociales et culturelles, les structure culturelle partenaire. Quant à l’encadrement musical, il est
structures sociales, ils gèrent aussi bien les problèmes d’ordre logis- pris en charge par l’orchestre Les Siècles, dirigé par Nicolas Simon,
tique que la médiation entre les musiciens-enseignants et les travail- et par quelques musiciens des Arts Florissants ainsi que des professeurs
leurs sociaux, deux univers très différents qui doivent apprendre à se des conservatoires du département. Et début juillet 2013, trois mois
connaître… Et, pour que Démos fonctionne, il est primordial de trou- seulement après le début du dispositif, les enfants ont donné un concert.
ver un équilibre entre ces deux entités. Le coordinateur pédagogique,
lui, s’occupe davantage des contenus et apporte son soutien aux La pédagogie
musiciens en leur fournissant des outils. Enfin, l’assistant(e) social(e) Le principe de Démos est de favoriser le décloisonnement social et
prend en charge et tente de trouver des solutions aux problèmes qui culturel en associant une pédagogie collective, fondée sur la pratique
se posent aux travailleurs sociaux. L’idée est de maintenir des lignes instrumentale, et un suivi social très soutenu. Les cours hebdoma-
pédagogiques fortes de Démos dans chaque département, tout en daires sont dispensés en binôme par des pédagogues et les musiciens
s’adaptant aux spécificités du terrain. Reste que l’équipe territoriale d’orchestres partenaires. Un concert annuel (au mois de juin ou en août
travaille en lien très étroit avec l’équipe nationale, laquelle se rend pour l’Isère) dans une salle prestigieuse de chaque territoire – en Ile-
souvent sur le terrain. de-France, c’est la Salle Pleyel –, où les enfants se produisent, constitue
le point d’orgue de cet apprentissage orchestral. En 2013, les familles
En Isère, un travail de maillage du territoire ont été invitées à y participer en jouant des petites percussions ou en
C’est l’Agence iséroise de diffusion artistique (Aida) – organisateur chantant, ce qui leur a permis d’appréhender, par la pratique, la portée
notamment du festival Berlioz –, qui est la structure « porteuse » du dis- de Démos.
positif en Isère. Trois orchestres d’enfants y ont été formés – l’un dans
l’Isère rhodanienne, le second dans le Nord-Isère, le dernier autour de La formation des travailleurs sociaux
Grenoble et dans le Vercors –, soit 300 enfants, répartis en 20 groupes, Une formation a été mise en œuvre avec l’IRTS (Institut régional de
et encadrés par une cinquantaine de musiciens intervenants. Dans travail social), l’enjeu étant de mettre en évidence la complémentarité
p. 84 p. 85

La Pédagogie
des pratiques professionnelles entre musiciens et travailleurs sociaux.
Outre l’acquisition de techniques particulières, telles que le sound
painting, l’accent est mis sur le travail et les échanges avec des musiciens,
Le musée
pour mieux permettre, aux uns et aux autres, d’identifier les objectifs
communs. Les travailleurs sociaux, qui ont ainsi pris conscience de C’est la musique et le cinéma qui ont eu la vedette en 2013. L’expo-
l’importance de Démos, se mobilisent et s’impliquent de plus en plus. sition, consacrée à ces deux arts, à leurs interactions, aux grands
tandems réalisateur-compositeur, a eu un réel retentissement au-
Le financement et les mécénats près du grand public, accueillant 70 750 visiteurs. Quant à Europunk,
Pour cette seconde phase, l’État (les ministères de la Culture et de la Ville) l’exposition consacrée à ce mouvement musical et graphique de la
participent à hauteur de 45 % au financement de Démos, les collectivités fin des années 70, avec une fréquentation totale de 42 232 personnes,
territoriales de 45 % et le mécénat de 10 %. Mais dans chacun des trois elle a attiré jeunes et moins jeunes amateurs de cette musique.
territoires, la part des collectivités est à géométrie variable : ici, c’est le Par ailleurs, 2013 a été une année de transition à plus d’un titre :
département qui la prend intégralement en charge, là, le conseil général, elle a d’abord été marquée par le rapprochement des membres du
la CAF et les villes se la partagent, ailleurs, à Paris par exemple, c’est laboratoire et de la conservation en une même équipe scientifique,
la Caisse d’allocations familiales qui la finance intégralement ECR (Équipe conservation-recherche), pour mener des missions
et des recherches transversales ; mais aussi, avec l’ouverture de
la Philharmonie, par un travail de réflexion qui a été engagé sur
Une étude de terrain sur l’entrée au conservatoire le positionnement du Musée dans ce nouvel ensemble et son
éventuel déploiement sur deux sites. Les dispositifs de médiation
À l’issue de la première phase de trois ans de Démos, près du futur font également partie de ce champ prospectif, le Musée
de 50 % des enfants se sont inscrits dans un conservatoire. s’étant investi dans un groupe de recherche & développement
Dominique Le Tirant, ethnologue et psychologue du travail, pour la conception d’un prototype d’audioguide interactif sur
a réalisé une étude de terrain dans quatre conservatoires tablette tactile. Dans ce cadre, une étude des publics, pour mieux
parisiens afin d’évaluer les difficultés que ceux-ci ren- connaître leurs besoins et leurs attentes, a été menée au dernier
contrent, mais aussi le rôle des structures sociales, d’ana- trimestre 2013, dont les résultats se trouvent en annexe, p. 199.
lyser et de mettre en perspective les points de vue des En termes de recherches scientifiques, c’est le bois qui a mobilisé les
familles, des professeurs, de l’institution. équipes, qu’il s’agisse de le protéger des xylophages ou d’analyser les
Il en ressort que les structures sociales sont déterminantes vernis et d’étudier les mécanismes de leur vieillissement. Autre fait
dans le processus d’intégration des enfants, en termes d’or- notable, le Musée intégrera très prochainement, avec deux autres
ganisation, de suivi, de circulation de l’information… Et bien institutions muséales, le Centre de recherche et de conservation
qu’elles constituent cette indispensable courroie de trans-
(CRC), une unité de service et de recherche (USR 3224) du CNRS.
mission, leur action peut être fragilisée par une commu-
Enfin, le chantier de numérisation des archives, après celle des
nication insuffisante avec l’établissement, mais aussi par
maisons Érard, Pleyel, Gaveau, s’est poursuivi et s’est enrichi du
leur connaissance toute relative du conservatoire et de
fonds des célèbres luthiers Chanot-Chardon. Un site Internet dédié
ses contenus pédagogiques. Quant aux familles, très
a été mis en ligne, consultable aussi bien par les professionnels
mobilisées par l’accès de leur enfant au statut « privilégié »
(chercheurs, facteurs, luthiers, musiciens…) que par le grand public.
de musicien – dont elles ignorent les codes, les normes, et
qu’elles doivent s’approprier –, elles peuvent connaître de
réelles évolutions dans leur parcours et dans leur histoire.
Enfin, les conservatoires peuvent être confrontés aussi bien
à des problèmes de discipline qu’à un manque d’assiduité
(absences, travail personnel insuffisant…). Ils sont alors
amenés à repenser leur projet pédagogique, à l’adapter à cha-
cun des élèves, mais aussi à tenir compte de l’altérité et donc
parfois à remettre en question leur mode d’organisation.
Et Dominique Le Tirant de conclure : « Pour tous, il s’agit
de s’approprier des codes, des normes, des fonctionnements qui
contrarient les représentations établies : la socialisation joue
dans les deux sens. Le dispositif bouscule les pratiques pro-
fessionnelles tant des acteurs sociaux que des conservatoires,
questionne les fonctionnements institutionnels, la transmis-
sion des savoirs, les échelles de valeur. »
p. 86 p. 87

Le travail préparatoire à La conservation-recherche


l’ouverture de la Philharmonie
Le Musée Le Musée

La restructuration des équipes


Le Musée serait amené à L’ouverture de la Philharmonie, en janvier 2015, pourrait avoir une
La volonté d’une plus grande Sur le plan de la conservation et de la recherche, 2013 a constitué une
se repositionner dans ce vaste implication forte sur le Musée, en particulier sur les expositions tempo-
transversalité et l’intégration année de transition. En effet, en vue de la très prochaine intégration du
ensemble issu de la fusion raires. En effet, la Philharmonie devrait les accueillir à partir de 2015 et,
du Musée à plusieurs unités de Musée à une Unité de service et de recherche (USR) du CNRS (cf. infra,
de la Cité et de la Philharmonie, dans cette hypothèse, une grande exposition dédiée à David Bowie est
recherches pluridisciplinaires p. 92), qui s’intitulera CRC (Centre de recherche et de conservation)1, et
dans la mesure où les expositions en préparation, parallèlement à celle consacrée à Pierre Boulez qui sera
(notamment à l’USR 3224 et à d’autres partenariats scientifiques transversaux, il semblait néces-
temporaires seraient désormais la dernière à la Cité de la musique. L’espace ainsi libéré pourrait être
au sein du labex Patrima) saire de rapprocher la conservation et le laboratoire au sein d’une
présentées dans les nouveaux consacré à des activités pédagogiques, mais aussi au développement
l’ont amené à rapprocher même équipe scientifique. Cette réorganisation devrait permettre à
espaces de la Philharmonie. de la collection permanente, notamment aux musiques populaires
les membres du laboratoire cette équipe pluridisciplinaire d’être partie prenante du CRC (y consa-
Ses équipes ont donc entamé du XXe siècle.
et de la conservation dans crant 40 % de son temps), de mener des missions transversales, mais
un travail de prospective dont Cette nouvelle donne ne serait pas sans conséquences, amenant le Musée
une même équipe scientifique, aussi de favoriser les recherches conjointes et de créer des passerelles
la finalité est de préserver à s’adapter, à se réorganiser et à modifier ses méthodes de travail. Une
ECR, qui mène toutes les missions entre les services (par exemple, un des chercheurs du laboratoire
l’attractivité des collections réflexion a été engagée sur la place du Musée dans cet ensemble, sur les
de gestion des collections. deviendra en 2014 conservateur).
permanentes. circulations nouvelles entre les deux lieux et la manière de maintenir
L’année 2013 a été marquée
l’attractivité des collections permanentes, une fois qu’elles seraient
par la numérisation du fonds
séparées physiquement des expositions… Parmi les pistes de travail
envisagées, le développement de dispositifs de médiation innovants et
d’archives des célèbres luthiers
Chanot-Chardon ainsi que par
La gestion de la collection permanente
de techniques de représentation des instruments (l’imagerie 3D, la
de multiples partenariats pour La numérisation du fonds d’archives Chanot-Chardon
mise en valeur des radiographies…) figure en bonne place. Ce champ
des recherches sur les vernis
d’investigation concerne également les interactions entre le Musée et Après avoir achevé la numérisation les archives des maisons Érard,
et le bois, la poursuite
la Médiathèque et la manière dont les ressources de celle-ci pourraient Pleyel, Gaveau, et du fonds lutherie Gand et Bernardel, le Musée de la
du récolement et le prêt,
mieux s’intégrer dans le parcours du visiteur, afin qu’il puisse y avoir musique a entrepris, en 2013, celle du fonds des célèbres luthiers Chanot-
à des musées étrangers,
accès. Dans cette perspective, des dispositifs de médiation novateurs Chardon, qui comprend des documents privés et professionnels (cor-
de nombreuses œuvres de
sont à l’étude, notamment le projet de R&D Ammico. respondance avec des luthiers et des musiciens, registres de vente, de
la collection.
réparation…), les plus anciens datant de 1648. Ce vaste ensemble tota-
Le projet Ammico, l’audioguide du futur lise 20 000 vues (c’est-à-dire des prises numériques). Cette campagne –
Initié début 2013, le projet Ammico (Assistant de visites de musées, menée avec le soutien du Plan de numérisation 2013, mis en œuvre par
mobile intelligent et collaboratif) a pour objet de développer, d’ici le Département de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la
fin 2015, un prototype d’aide à la visite sur tablette tactile. Partant du technologie (Drest) du ministère de la Culture et de la Communication
constat que les visiteurs d’une exposition ont une réelle demande en – a été confiée à la société de numérisation Azentis.
termes d’interaction avec les œuvres, d’échange avec les autres per-
Ce nouveau fonds viendra enrichir le site Internet dédié, développé
sonnes présentes, d’accompagnement dans leur parcours, d’accès à des
par l’équipe de la Médiathèque (cf. le chapitre Médiathèque, p. 57), et qui
contenus complémentaires… un groupe de recherche s’est constitué
donne accès à ces contenus au plus grand nombre. En effet, au-delà des
pour concevoir une plate-forme qui devrait pouvoir être utilisée avant,
professionnels (musiciens, luthiers, facteurs, chercheurs, historiens),
pendant et après la visite.
Ce groupe se compose d’un panel d’entreprises spécialisées dans les ce type d’archives intéresse le grand public, en particulier les personnes
réseaux sociaux, les logiciels de recommandation, la collecte et l’analyse possédant des instruments de la famille des quatuors qui peuvent
des données, la fabrication et la commercialisation d’audioguides, mais consulter ce site, ergonomique et facile à utiliser, pour s’informer sur
aussi d’universitaires dont les travaux de recherche portent sur ce sujet. leur origine et sur toutes les interventions qu’ils ont subies.
Trois institutions muséales pilotes – le Mémorial de la Shoah, la Cité
nationale de l’histoire de l’immigration, la Cité de la musique – y sont
associées pour définir leurs besoins, cerner leurs attentes et fournir
le matériau nécessaire à la création de ce prototype. Les équipes du
Musée et de la Médiathèque (pour les aspects plus techniques de ce projet,
se reporter au chapitre de la Médiathèque, p. 58) sont partie prenante et 1. Cette USR regroupera le Centre de recherche et de conservation des collections
travaillent à ce projet ambitieux et innovant qui, à terme, devrait (CRCC) qui est rattaché au Museum d’histoire naturelle, le Laboratoire de
permettre de mettre en œuvre des services interactifs et collaboratifs. recherche des Monuments historiques (LRMH) et le Musée de la musique.
p. 89
Le récolement décennal
En 2013, le récolement décennal a concerné les instruments appar-
Le Musée tenant à la famille des vents (584 œuvres), le corpus non occidental et
celui des percussions occidentales. Progressivement, les données recueil-
lies sont intégrées dans l’inventaire informatique des collections grâce à
une procédure de migration des données. Les fiches de récolement sont
importées de la base de données File Maker vers Aloes, le logiciel de
gestion documentaire des collections.

Les recherches, les publications, l’enseignement, les médiations


L’Équipe conservation-recherche (ECR) a déployé une intense activité
scientifique qui s’est traduite par des études, des recherches, des publi-
cations, mais aussi par des conférences et des communications à l’occa-
sion de colloques en France et à l’étranger (cf. en annexe, pp. 184-185, la liste
exhaustive des ouvrages et des conférences).
Outre les journées d’études, l’ECR a dispensé des cours à l’université
de Nanterre, à Paris IV et Paris I, ainsi qu’à l’École nationale supérieure
des mines et à l’École du Louvre. Sous l’impulsion du laboratoire, une
convention de partenariat a été signée avec le CNSMDP, associant les
membres de l’ECR à l’enseignement du prix d’acoustique musicale.
En partenariat avec le service des activités culturelles, le laboratoire
a mis en place un concept de concerts scientifiques à destination des
sociétés savantes. C’est ainsi que le Groupe de recherche sur le bois a
été accueilli pour une première expérience qui s’est avérée concluante.
Enfin, l’équipe scientifique du Musée tient une chronique mensuelle
sur le site Decryptimages.

Itinérance : un nouveau format d’exposition à l’étude


Pour un nouveau type d’expositions, conçues à partir des œuvres de la
collection permanente ou de leurs fac-similés – dont les thématiques
seraient soit génériques, soit transversales –, un format, à mi-chemin
entre la version allégée multimédia existante et la version originale
des expositions temporaires, est à l’étude. Ce nouveau format présente
l’avantage d’être souple et adaptable à des espaces plus petits, même
s’ils ne répondent pas aux normes muséales (dans ce cas, c’est l’usage
de fac-similés qui sera préconisé). Ces expositions ont pour objectif de
faire rayonner le Musée de la musique et d’accroître sa notoriété.
Une étude de marché est en cours de réalisation, afin d’en délimiter les
contours, sachant que ce type d’exposition s’adresse à des structures
muséales, en France et à l’étranger, mais pas seulement : universités,
festivals, aéroports en sont également des cibles potentielles.

Les acquisitions
Peu d’objets ont été acquis en 2013, notamment parce que la Commis-
sion d’acquisition n’a pu se réunir en automne, ses quatre membres
« extérieurs » étant arrivés au terme de leur mandat de trois ans (cf. infra
l’encadré sur le fonctionnement de la Commission). Néanmoins, le Musée a
pu acquérir huit œuvres, toutes achetées dans la même vente publique
à Vichy, dont quatre guitares, l’une de la fin du XIXe siècle (vers 1880),
les trois autres, électriques, datant des années 50 et 60. La liste et les
spécifications de ces acquisitions se trouvent en annexe, pp. 192-193.
Guitare électrique Solidbody.
p. 90
Le suivi des ventes publiques
La base de données, développée depuis 2009, a été enrichie de 583 fiches
Le Musée et de 2 133 images. Outre les caractéristiques de l’œuvre et les coordon-
nées des vendeurs, des photos ainsi que les valeurs d’estimation et
d’adjudication y sont stockées.

La Commission des acquisitions

Instituée en 2007, la Commission des acquisitions est pré-


sidée par Laurent Bayle, directeur général de la Cité de la
musique. Elle est composée du directeur du Musée, Éric de
Visscher, de deux représentants de l’État – le directeur de
la DGCA (Direction générale de la création artistique) et
celui de la Direction des patrimoines ou leurs représen-
tants –, de la présidente des Amis du Musée de la musique,
de deux conservateurs et de quatre personnalités quali-
fiées, nommées pour trois ans par le ministère de la
Culture sur proposition du Musée de la musique.
À l’automne 2013, les mandats de ces membres « exté-
rieurs » étant échus, il a fallu les renouveler. Ont donc été
nommés Sylvie Lecat (conservateur du Palais Lascaris, à
Nice), Catherine Massip (conservateur honoraire de la
Bibliothèque nationale), Vincent Bessières (journaliste,
critique musical, commissaire d’expositions) et Jérôme
Hantai (musicien).
La Commission se réunit deux fois par an pour valider
les projets d’acquisition qui lui sont présentés et fixer le
montant maximal autorisé pour chacune des œuvres. Et
lorsque la valeur d’une d’elles est supérieure à 15 000 euros,
le projet d’acquisition doit être ensuite entériné par la
Commission scientifique des musées de France.

Les prêts à des musées pour des expositions


Le prêt d’œuvres à d’autres institutions revêt toute son importance,
dans la mesure où il participe au rayonnement du Musée de la musique.
Cette année, celui-ci a prêté 39 œuvres – 9 en France et 30 à l’étranger –
pour de prestigieuses expositions. Pour consulter le tableau récapitulatif
de tous les prêts, se reporter en annexe, p. 195.

Les prêts en France


Pour l’exposition Un air de Renaissance – La musique au XVIe siècle, qui
s’est tenue au château d’Écouen (10 septembre 2013 – 6 janvier 2014),
le Musée de la musique a prêté plusieurs œuvres, notamment un luth
(1560), un alto « violetta » (1570-1580), une lyre de gambe… Par ailleurs,
deux peintures – un portrait de Marin Marais, œuvre de l’atelier d’André
Bouys, et une nature morte « à la mappemonde et aux instruments de
musique » signée de Pierre Nicolas Huilliot – ont été respectivement
prêtées au musée de l’Ile-de-France (Sceaux), pour l’exposition Salon
de 1704 (20 mars-30 juin 2013), et au Grand Trianon de Versailles pour
Fleurs des collections royales (2 juillet-29 septembre 2013).
Saxophone Selmer.
p. 92
Les prêts à l’étranger
Outre les prêts à l’exposition de Montréal (voir l’encadré ci-dessous), le
Le Musée
Musée a également mis à disposition 10 instruments pour l’exposition
Antoine Watteau (1684-1721) – La leçon de musique (7 février-12 mai 2013)
qui a été présentée par le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, notamment
un violon (1720) du luthier Claude Pierray, une vielle à roue (fin
XIIe siècle), une guitare (1690) de Jean Voboam…

L’exposition Splendore a Venezia à Montréal

C’est le Musée qui est à l’origine de ce projet d’exposition sur


Venise et la musique, qu’il souhaitait mettre en œuvre. Dans
cette perspective, il avait entamé un dialogue avec le musée
des Beaux-Arts de Montréal avec lequel il a des relations
soutenues depuis plusieurs années (pour mémoire, en
2010, ce musée avait repris in extenso l’exposition Miles
Davis : le jazz face à sa légende). Pour des raisons budgétaires
et de calendrier, ce projet n’a pu aboutir à Paris et c’est
à Montréal qu’il a été monté, avant d’être présenté en
février 2014 à Portland (Oregon). Le Musée de la musique
a prêté 8 œuvres phares de ses collections permanentes
(voir en annexe, p. 195), notamment une viole d’amour, 1. 2.
une mandoline milanaise, un archiluth… Le rôle pilote
du Musée de la musique pour cette exposition a bien été 3.
souligné dans son catalogue.

La recherche appliquée
La base en ligne de recettes anciennes de vernis
Cette base de données en ligne (www.citedelamusique.fr/vernix), inti-
tulée Vernix, permet aux professionnels de la lutherie de consulter des
recettes de vernis provenant d’une vingtaine de sources bibliographiques
européennes du XIVe au XVIIIe siècle. En 2013, de nouveaux développe-
ments sont venus l’enrichir et ont porté sur les points suivants :
– l’ajout de recettes du XVIIIe et, pour la première fois, du XIXe siècle ;
– l’intégration des recettes du Traité des vernis de Filippo Bonanni,
traduites en français en 1723. Vernix propose ainsi toutes ces recettes
en italien et en français, ce qui permet d’étudier les similitudes et les
différences entre l’édition originale et sa version traduite.

L’intégration de l’équipe de conservation


et de recherche à l’USR 3224
L’année 2013 a été marquée par l’intégration de l’Équipe conservation-
recherche (ECR) au sein de l’USR 3224, qui regroupe désormais trois
entités : le Centre de recherche et de conservation des collections (Mu-
seum d’histoire naturelle), le Laboratoire des monuments historiques,
l’équipe de conservation et de recherche de la Cité de la musique.
1 et 2. Approche des propriétés mécaniques des tables d’harmonie des pianos : les déformations consécutives à l’assemblage
Afin de permettre cette intégration, une analyse détaillée de l’activité de
de différentes pièces (table, barres, renforts, etc.), conçues et réalisées par le facteur, (1) sont une signature de son savoir-faire.
recherche des derniers exercices à été menée par l’Agence d’évaluation de Leur modélisation par éléments finis (2) permet de comprendre et de formaliser leur origine mécanique.
la recherche et de l’enseignement supérieur (Aeres) dont la conclusion, 3. Caméra multispectrale : l’acquisition des images ainsi effectuées permet la caractérisation chimique de la surface en
quantifiant les effets de couleurs liés aux réactions des composants à la lumière visible et ultra-violette.
p. 94 p. 95
très positive, autorise ce rapprochement. L’agence souligne que « la L’analyse in situ de vernis d’instruments de musique : développe-
production scientifique de l’équipe est importante, ramenée à son faible effectif. ments analytiques pour l’histoire matérielle et la conservation-
Le Musée Le Musée
Elle l’est de par son aspect quantitatif, 34 articles dans des journaux à comité restauration des revêtements organiques. Entamé en 2013, ce projet
de lecture dans la période 2009-2012, mais aussi par sa diversité et sa qualité » prendra fin en 2014. À ce jour, les développements analytiques et expé-
et que « le nombre important d’étudiants dans la période 2009-2012 en stage rimentaux sont finalisés. Notons que la mise en place d’une base de don-
de Master (16), de post-doctorants (4), de doctorants (2) constituant un très nées de signaux étalons (signaux de spectrométrie mid-FTIR in situ en
bon indicateur de son dynamisme ». réflexion spéculaire) sur des échantillons modèles de vernis permettra
d’analyser ceux collectés sur les violons.
Les partenariats « Patrima » Le principe scientifique repose sur l’acquisition, grâce au montage expé-
Depuis son intégration officielle en 2012 au sein de Patrima, la fondation rimental d’un cube multispectral, c’est-à-dire d’une représentation de
pour la science du patrimoine, plusieurs recherches importantes ont la surface d’étude à 2 dimensions spatiales et une dimension spectrale.
été entamées. En d’autres termes, chaque pixel de l’image est un spectre échantillonné
Les mécanismes de vieillissement des vernis « huile-colophane » offrant de la sorte toutes les possibilités de reconstitution d’image
d’instruments de musique. Initiée en 2012, une thèse de doctorat, L’analyse des essences de bois, utilisées en facture instrumentale des vents,
codirigée par le laboratoire, permet aujourd’hui de relier plus directe- conduit à l’observation de porosités différentes. Cette observation est-elle
ment les mécanismes chimiques de vieillissement du vernis et sa compo- le résultat du choix initial du facteur ou alors du vieillissement du bois qui
sition. Le travail déjà accompli a été présenté au cours du colloque dégrade sa porosité. Un protocole a donc été mis en place, visant à mesurer
international, Sixth MaSC Workshop and Meeting, qui s’est tenu à l’uni- l’impédance d’entrée de tuyaux poreux ou rugueux.
versité de Pise (3-7 juin 2013) et fera l’objet de publication en 2014. Ces
Le plectre du clavecin : approche mécanique et historique
mécanismes chimiques constituant l’un des questionnements les plus
Le clavecin est un instrument dont les cordes sont mises en vibration
importants pour les luthiers, l’objectif scientifique vise à mieux les iden-
par le biais d’un plectre, élément d’au plus un centimètre de long,
tifier et amène l’équipe du laboratoire à échanger avec les milieux de la
d’environ un millimètre large, et dont l’épaisseur non constante est de
production forestière française. Cette démarche inscrit cette recherche
l’ordre du demi-millimètre. Il s’agit d’une pointe de plume de corbeau
patrimoniale au cœur des travaux actuels, dont l’objet est d’identifier de
ou de dindon dont la souplesse est assurée par sa découpe en biseau et
nouvelles ressources de matières premières dans une stratégie de déve-
par son imprégnation à l’aide d’un lubrifiant. L’ensemble du processus
loppement durable.
de fabrication et d’ajustement des plectres en fonction du rendu sonore
Le projet « Requiem pour xylophages ». Sélectionné par comité de
de l’instrument est appelé harmonisation. Ce procédé, outre de définir
pilotage de novembre 2013 de la fondation Patrima, ce projet – qui
les caractéristiques vibratoires de la corde pincée par le plectre, influe
fait suite au brevet INPI, déposé par la Cité de la musique en décembre
directement sur le toucher du musicien. La poursuite de ce projet a porté
2012 afin de protéger le système Atax de détection d’insectes au sein du sur la modélisation mécanique de l’interaction du bec avec la corde.
bois – permet de concevoir des interfaces utilisateurs pour ce système.
D’ores et déjà, une collaboration active avec le musée du Quai Branly a
permis de réaliser plusieurs campagnes de mesures sur son corpus d’ins- La conservation préventive
truments de musique. Les résultats de ce partenariat ont été présentés au
congrès international de l’ICOM à Varsovie dans une communication, La conservation préventive, mise en œuvre conjointement par le labo-
« Conservation reasearchs for 21th century ». ratoire et les conservateurs, c’est la gestion de l’environnement proche
et lointain de l’œuvre pour la maintenir dans des conditions optimales.
Les partenariats nationaux
Mis en œuvre suite à des réponses aux appels à projets du ministère de Développement d’outils pour les constats d’état
la Culture, deux projets de PNR (Projets nationaux de recherche) ont été Depuis près de dix ans, le Musée de la musique organise des expositions
menés en 2013. temporaires. Dans ce cadre, près de 10 000 constats d’état ont été réalisés
La mécanique du bois. Initiée en 2011, cette recherche a démontré par les équipes scientifiques du Musée. Fort de cette expérience et en
en 2013 qu’il est possible de relier, par le calcul mécanique, les choix partenariat avec le service des expositions temporaires, le laboratoire a
effectués par les facteurs d’instruments aux contraintes résiduelles mis en place un système expérimental de constat d’état « numérique »,
observées sur les instruments historiques de la collection. Innovant dont l’objectif est d’optimiser la fiabilité de ces examens et leur temps de
par les outils conceptuels qu’il met en place, ce projet éclaire d’un réalisation, car ils sont souvent chronophages. Ce projet a été présenté
jour nouveau certains choix opérés par les facteurs dans la concep- au congrès de l’ICOM Varsovie.
tion de leurs instruments. Il démontre l’existence concomitante de
deux techniques de « forçage » des structures pour lesquelles aucune
information documentaire n’a pu, à ce jour, être clairement identifiée.
p. 96

Les expositions temporaires


Après plusieurs expositions Django Reinhardt, Swing de Paris
monographiques, notamment (16 octobre 2012 - 23 janvier 2013)
celle dédiée à Django Reinhardt,
l’un des plus grands guitaristes Consacrée à une des figures majeures du jazz du XXe siècle, cette exposi-
de jazz, le Musée de la musique a tion retraçait sa vie et son parcours musical, de son enfance nomade sur
choisi, cette année, les routes de Belgique à la consécration, en passant par son mythique
de s’attacher à deux thématiques : quintette du Hot Club de France (et sa complicité avec le violoniste
la première, Musique et Cinéma, Stéphane Grappelli), sa tournée en Amérique avec l’orchestre de Duke
explorait les relations et les Ellington, les nuits be-bop dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés…
interactions entre ces deux arts ; Vincent Bessières, qui en était le commissaire, avec Joël Dugot, conser-
la seconde, Europunk, présentait vateur au Musée, avait souhaité mettre également en exergue les liens
ce mouvement d’une radicalité qui unissaient Django à ses « cousins » manouches, mais aussi aux mu-
sans concession, qui a marqué siciens de ses différentes formations et aux grands jazzmen américains.
durablement aussi bien
L’architecte Patrick Bouchain, qui en a signé la scénographie, avait
la musique que les arts plastiques
conçu un agencement horizontal, avec d’immenses tables sur lesquelles
ou la mode.
étaient présentés les documents – plus de 650 au total – pour inciter
les visiteurs à découvrir la « pièce » rare, pour aiguiser leur curiosité.
Pari gagné, puisque 44 979 personnes sont venues découvrir l’univers
foisonnant de Django. Même l’atelier Selmer-Maccaferri de Mantes
avait été reconstitué, présentant l’ensemble des guitares éditées de 1932
à 1952, ainsi que tous les outils et les moules qui avaient servi à leur
fabrication.
Trois mois plus tard, c’est au Fort du Bruissin (Francheville, près de
Lyon), dans le cadre du festival « Fort en Jazz », que Django Reinhardt,
Swing de Paris a été présenté (13 avril-14 juillet 2013) dans une version
plus restreinte que celle de la Cité de la musique, tout en conservant
l’identité scénographique d’origine, le mobilier conçu par Patrick
Bouchain ayant été prêté.
Enfin, une version légère de l’exposition, constituée de panneaux et
d’une interface multimédia interactive, sur le même principe que celles
de Chopin et Brassens, a été reprise par des médiathèques et des centres
culturels en France, et a été largement exportée via le réseau culturel
français à l’étranger (cf. le chapitre International p. 135).

Musique et Cinéma
(19 mars - 18 août 2013)

Dès ses origines, le cinéma a entretenu avec la musique des relations


privilégiées, complexes et intenses, « fusionnelles » ou conflictuelles.
C’est cette délicate « alchimie » entre ces deux arts, de la genèse d’un
film à sa post-production, que l’exposition avait pour ambition d’explo-
rer, mettant en évidence l’impact de la musique sur les images, la
collaboration entre réalisateurs et compositeurs, notamment les
tandems légendaires, Fellini et Nino Rota ou Sergio Leone et Ennio
Morricone. Avec 70 750 visiteurs, Musique et Cinéma a réussi à attirer un
large public, bien au-delà du cercle des musicologues et des cinéphiles.

La scénographie de l’exposition Django Reinhardt, Swing de Paris.


p. 99
Le projet
Pour N. T. Binh, enseignant, scénariste, réalisateur, critique à la revue
Le Musée Positif et commissaire de cette exposition, il s’agissait de rendre tangibles
– au moyen d’extraits de films et de musiques, de témoignages de
compositeurs et de cinéastes, de partitions originales, de documents
d’archives, de photos, d’affiches… – les liens qui unissent les deux arts.
N. T. Binh souhaitait également mettre l’accent sur la place de la musique
et le rôle qu’elle joue, sur son intégration à l’image et ce, à toutes les
étapes de la réalisation d’un film.
Et pour permettre au public d’appréhender ces interactions, le projet
prévoyait des dispositifs de médiation interactifs offrant aux visiteurs
la possibilité de créer une bande sonore, de remplacer la musique d’un
film par une autre, voire de la supprimer…

Le parcours
Le parcours, qui se déployait sur deux niveaux, s’articulait autour des
grandes étapes de la fabrication d’un film, de l’écriture du scénario
jusqu’au montage et au mixage. Ainsi la première partie, « Avant le
tournage », s’attachait à montrer que la musique pouvait préexister au
tournage et même avoir un rôle déterminant dans l’écriture du scénario.
À cet égard, l’exemple des Parapluies de Cherbourg est emblématique : la
musique de Michel Legrand avait été enregistrée avant le premier tour
de manivelle, imprimant même son rythme au scénario. Pour Il était
une fois en Amérique, la partition d’Ennio Morricone ayant plu d’emblée
à Sergio Leone, elle avait été gravée avant même le tournage.
Bien que la musique ne soit pas a priori très présente pendant le tournage,
l’exposition permettait de découvrir son rôle sur le plateau à l’époque
du cinéma muet – la prise de son directe qui imposait la présence d’un
orchestre –, analysait la manière dont le répertoire classique était filmé,
mais aussi les artifices utilisés, encore aujourd’hui, quand un acteur
incarne un musicien. Quant à la dernière partie, la postproduction,
elle mettait en exergue les différents choix – celui d’une musique
préexistante ou d’une partition originale –, le travail entre le réalisateur
et le compositeur, l’intégration de la musique aux images au cours du
montage et du mixage.
En fin de parcours, un studio insonorisé permettait aux visiteurs de
« décortiquer » la bande sonore de trois films – Mesrine, Gainsbourg et
Sur mes lèvres –, de faire un nouveau mixage, ajoutant ou supprimant
des effets ou de la musique…
Au niveau -1, une grande frise graphique présentait les grands couples
formés de compositeurs et de réalisateurs, un « juke-box » permettait
d’écouter des musiques célèbres issues de bandes originales de films et,
enfin, une projection sur trois grands écrans faisait découvrir, durant
une heure, les extraits de plus d’une cinquantaine de films, choisis
par le commissaire, dans lesquels la musique a joué un rôle capital.
Ce montage faisait passer le spectateur du rire à la peur, du suspense à
la romance.

La scénographie
La scénographie a été confiée à Clémence Farrell, dotée d’une grande
expérience de dessinatrice et de décoratrice pour le cinéma et la publi-
cité. Elle a privilégié l’évocation du cinéma – plutôt que ses décors –,
p. 100
utilisant son mobilier « technique », notamment des fly cases (des
malles de transport) transformés en tables de présentation de docu-
Le Musée ments et d’extraits de films (grâce à des écrans intégrés), des dispositifs
de travelling, etc. Le design graphique conçu par le studio Ich&Kar, un
des éléments importants de cette scénographie, conférait à l’exposition
une identité très marquée, grâce à un travail très élaboré sur la typogra-
phie. Enfin, des histoires et des anecdotes, dessinées et mises en situa-
tion par un storyboarder, Maxime Rebière, comme il l’aurait fait pour un
scénario, ponctuaient l’exposition.

Les partenariats
Musique et Cinéma donnait à voir plus de 4 heures d’extraits de films.
Cette exposition n’aurait pas pu aboutir sans le soutien des partenariats
avec les sociétés de production Pathé, Gaumont, Studiocanal et avec la
chaîne TCM, auxquels s’ajoute celui avec l’INA qui a mis à disposition
des sources documentaires (des interviews télévisées de réalisateurs
et de compositeurs). Enfin, Disney a soutenu l’exposition par le prêt
exceptionnel de dessins originaux de Fantasia et la prise en charge leurs
frais de transport des États-Unis. Un partenariat technique a également
été conclu avec la société LG qui a prêté des vidéoprojecteurs et des
écrans.

Le catalogue
Le catalogue, coédité avec Actes Sud et tiré à 4 000 exemplaires, est épuisé.
Il comprenait de très belles contributions et était richement illustré de 1.
photos, de partitions et de carnets de notes. Et, pour la première fois, des
QR codes y ont été insérés, renvoyant à des documentaires de l’INA et 2.
à des extraits de films hébergés sur le site de la Cité de la musique.

L’itinérance de l’exposition
Une version « légère » de cette exposition n’a pas été envisagée en raison
du coût de diffusion des extraits, lequel pourrait également constituer
un frein à sa diffusion in extenso à l’étranger. Cependant, plusieurs pays
étrangers, notamment l’Australie, le Brésil, la Corée, le Japon, sont venus
visiter l’exposition et souhaiteraient la reprendre. Le SESC de Sao Paulo
a confirmé la reprise de l’exposition à l’automne 2014. Il s’agira de la
troisième collaboration avec cette institution brésilienne (voir aussi
le chapitre International, p. 135).

Europunk
(15 octobre 2013 – 19 janvier 2014)

En moins de cinq ans, de 1976 à 1980, le mouvement punk a marqué de


son empreinte aussi bien la musique que les arts plastiques, le cinéma
ou la mode… Cette fulgurance, cette vitalité, cette liberté créatrice –
qui a pris d’assaut le Royaume-Uni avant de s’emparer du continent
européen dans son ensemble – a fait l’objet de cette exposition, dont la
fréquentation s’est élevée à 42 232 visiteurs. Le public était composé,
pour l’essentiel, de nouveaux punks, de jeunes et d’adultes qui ont bien
connu cette période.
1. La scénographie de l’exposition Europunk.
2. Le jour du vernissage.
p. 102 p. 103
Le projet Le catalogue
Proposée par Éric de Chassey, le directeur de la Villa Médicis, cette Il s’agissait d’une réédition du catalogue existant, publié chez Drago
Le Musée Le Musée
exposition avait déjà été présentée à Rome, au Mamco de Genève et au (une maison d’édition italienne).
BPS 22 de Charleroi. Telle qu’elle avait été conçue au départ, elle traitait
essentiellement de l’identité visuelle de ce mouvement, avec plus de
450 documents et œuvres graphiques de groupes tels que Bazooka. Bien L’exposition en préparation pour 2014
que cette exposition abordait la musique, notamment à travers le groupe
mythique des Sex Pistols, le Musée de la musique a engagé un travail Great Black Music (18 mars-24 août 2014)
d’adaptation. Ainsi, un commissaire associé, David Sanson, auteur et Pour la première fois et pour des raisons liées à l’ouverture de la
musicien, s’est chargé d’enrichir le contexte musical et socio-culturel. Philharmonie, une seule exposition est prévue en 2014. Elle commen-
Il a créé une timeline (tableau chronologique) qui a constitué l’épine cera en mars et durera tout l’été. Great Black Music est une reprise
dorsale de l’exposition. Par ailleurs, des écrans ont été rajoutés, diffusant que le Musée de la musique réadaptera et contextualisera. Initiée
des interviews de quelques-uns des acteurs majeurs de ce mouvement. par Mondomix, le magazine des musiques et cultures dans le monde,
Quant à la scénographie, elle a été confiée à Olivia Berthon. cette exposition a été présentée une première fois au Festival nègre
de Dakar, avant d’être montée à La Réunion, puis à Johannesburg.
Le parcours Organisée en coproduction avec Mondomix, elle occupera les deux
Le parcours était organisé en six grandes parties présentant deux espaces du Musée de la musique et s’adjoindra le concours scientifique
mouvements fondateurs et quatre axes thématiques : la première de l’anthropologue Emmanuel Parent et d’un conservateur du Musée,
était dédiée aux Sex Pistols et à l’influence décisive qu’ils ont exercée, Philippe Bruguière.
tant du point de vue musical que graphique ; la seconde montrait le Essentiellement audiovisuelle, avec des extraits de concerts, des do-
travail du collectif Bazooka, lequel avait largement investi les médias, cumentaires, cette exposition se subdivisera en six grandes parties :
notamment Libération qui venait d’être créé ; pour WTF (What the Fuck), Légendes des musiques noires, Mama Africa, Rythmes et rites sacrés,
un seul mot d’ordre, la provocation morale, la violence – graphique et le Fil historique… Le niveau -1 se concentrera sur les deux dernières
verbale –, qui était leur arme contre l’ordre établi ; Anarchy – au travers parties – les Amériques noires et le Global Mix – abordant le passage
de groupes comme The Clash et Crass – utilisait les images comme d’un continent à l’autre et l’esclavage.
autant d’instruments pour une propagande aux contours idéologiques Pour mettre en évidence le rôle des musiciens eux-mêmes dans la
assez flous ; DIY (Do it Yourself) prônait l’action autonome, inventant construction de cette idée de musique noire, Emmanuel Parent éta-
de nouveaux codes graphiques, de nouveaux modes d’expression et blira une timeline historique (le Fil historique), des pharaons noirs à
de production ; New Wave, pour sa part, représentait une dimension nos jours. La période clé de l’esclavage sera traitée à travers une série
plus ordonnée et moins débridée, une sorte de retour du « New Order », d’instruments des collections du Musée, qui avaient été ramenés par
reprenant à son compte la géométrie de l’époque constructiviste, une Victor Schœlcher comme autant de témoignages. C’est Philippe
démarche qui se traduisait en musique par l’utilisation de synthétiseurs Bruguière qui se chargera de cette partie de l’exposition ainsi que des
et de boîtes à rythmes. Quant à la timeline qui traversait l’exposition, instruments plus contemporains des Amériques noires. En fin de
elle avait été enrichie, pour chacune de ses années, d’images, de vidéos parcours, des cabines de danse – hip-hop, salsa et disco – sont prévues
et de textes permettant de contextualiser le propos. Et en deux endroits, pour permettre au public de s’exercer in situ à l’aide d’un professeur
des téléviseurs des années 70-80 diffusaient des clips vidéo avec une virtuel. Un dispositif interactif et personnalisé, sur tablettes tac-
écoute au casque. tiles, accompagnera le visiteur pendant et après sa visite. Enfin cinq
Grâce à un partenariat renoué avec Woodbrass, le studio de Musique et modules à destination du public familial ponctueront le parcours des
Cinéma, rebaptisé Play It, disposait d’une batterie, de deux guitares, d’un visiteurs.
clavier, permettant aux nombreux visiteurs, avec l’accompagnement
d’un médiateur musical, de créer leur propre musique, en parfaite
adéquation avec le Do it Yourself punk. Cette proposition a connu un
grand succès auprès du public.
Au niveau -1, une frise d’une trentaine de photographies, signées du
collectif Belle Journée en perspective, conduisait les visiteurs vers plu-
sieurs dispositifs interactifs, développés notamment en partenariat avec
l’École multimédia de Paris, tels qu’un livre d’or ou un module intitulé
« Punk ton badge », puis vers la grande salle de projection de concerts
punk.
p. 105

Les activités culturelles


Le Musée
La fréquentation des groupes
Le service des activités culturelles, Près de 64 500 personnes (60 400 en 2012) sont venues en groupe pour
dont l’offre pédagogique et des visites soit guidées (72 %), soit libres (28 %). La fréquentation totale
culturelle est très diversifiée, des visites de groupes a augmenté de 7 %. Les groupes libres se sont stabi-
a continué à développer des lisés (811 groupes) tandis que la demande de visites guidées est toujours
partenariats avec des ensembles en progression (1 930 visites, dont 1610 groupes jeunes). Parmi celles-ci,
musicaux, avec d’autres musées les scolaires représentent 82 %, les groupes adultes 9 %, les groupes de
et institutions. Il a également publics handicapés 7 % et ceux des conservatoires et du champ social
rendu opérationnel, au sein 2 %. Il est à noter que la proportion des groupes dans les expositions
des collections permanentes, temporaires s’est stabilisée à 16 % (voir tableaux en annexe, p. 191).
« Touchez la musique »,
un dispositif de médiation très
innovant visant à la manipulation Les médiations en lien avec les collections
d’instruments, a travaillé
à la mise en place d’un studio Les nouvelles thématiques de la rentrée 2013/2014
de pratique instrumentale, Play it, La visite-conte « Carnaval des animaux » propose à des classes de mater-
pour l’exposition Europunk, mais nelle et d’école élémentaire (de la moyenne section à la 6e) de découvrir
aussi à des projets audiovisuels et des contes, illustrés par la musique de Saint-Saëns, et dont les person-
à des interventions hors les murs. nages sont des animaux disséminés dans le Musée (par exemple, gravés
Son action dans le domaine de sur des instruments). Un moment musical ponctue cette visite.
1. l’accessibilité a été récompensée Pour des groupes de scolaires, deux nouvelles visites-ateliers ont été
2. cette année par le prix conçues : « Le tour du monde des petites oreilles », dédié aux grandes
« Patrimoine pour tous », décerné sections de maternelle et aux CP, leur permet de découvrir des instru-
par le ministère de la Culture et ments du monde par le truchement de jeux, d’histoires et par l’écoute,
de la Communication. tandis que « Au temps de Mozart » vient compléter l’offre autour de
l’orchestre, donnant, aux classes de CM1 jusqu’à la terminale, la pos-
sibilité d’aborder la musique de Mozart, Haydn et Beethoven, mais
aussi d’interpréter une de leurs œuvres.

« Touchez la musique », une médiation innovante


Déjà en 2009, un parcours tactile en braille avait été mis en œuvre pour
les déficients visuels. Le dispositif de médiation « Touchez la musique »,
créé pour les collections permanentes, en est un prolongement très inno-
vant, dont l’objectif est d’assurer une accessibilité universelle à tous les
publics, à tous les handicaps. Il s’agit de cinq instruments de musique,
intégrés dans un dispositif multisensoriel et interactif, et situés, chacun,
dans un espace du Musée : la viole de gambe (espace XVIIe siècle), l’orgue
(XVIIIe siècle), la trompette (XIXe siècle), le theremin (XXe siècle), la sanza
(musiques du monde).
Une expérience sensible de la musique. Ces dispositifs ont été conçus
et étudiés pour permettre de jouer, d’expérimenter, de toucher les instru-
ments, d’en appréhender le fonctionnement, le mode de production
du son, la résonance, les vibrations, les circuits d’air… Totalement
intégrés à la muséographie, ils sont accompagnés d’une présentation
audiovisuelle expliquant leur mode d’emploi. Un livret en braille
permet aux déficients visuels de les repérer dans le Musée et d’accéder
à leur audiodescription sur l’audioguide.
1. Une visite-atelier dans l’espace « Instruments et traditions du monde ».
2. Le parcours « Touchez la musique ».
p. 106 p. 107
Les objectifs. Permettre à tous les publics – handicapés ou pas – de – une visite-atelier, pour des individuels (10-14 ans) et des groupes de
« toucher pour entendre, de toucher pour comprendre » constitue le scolaires (du CM1 à la terminale), leur a permis, après voir vu l’exposition,
Le Musée Le Musée de créer une musique originale pour un extrait de film ;
principal enjeu de ces dispositifs. Cette approche ludique, interactive,
qui favorise l’échange et le partage entre les visiteurs, s’inscrit dans – une visite-atelier, « Bande originale », avait été adaptée aux personnes
une démarche de mixité des publics, permettant ainsi d’en attirer de handicapées mentales (groupes) ;
nouveaux et d’accroître la fréquentation. – un parcours avec audioguide de 30 minutes, pour les familles avec des
Le financement. Le dispositif « Touchez la musique » a pu voir le enfants à partir de 8 ans, proposait, en 12 séquences, une découverte
jour grâce au soutien de la Fondation Orange, mécène fidèle du Musée ludique des relations entre musique et cinéma. C’était la première fois
de la musique pour ce qui concerne l’accessibilité, et aussi de celui qu’on proposait, sur un même dépliant explicitant le parcours, l’accès
de la Fondation Handicap et Société par Intégrance. Quant aux films, au jeune public et au public handicapé mental.
également traduits en langue des signes française et diffusés sur un Enfin, un stage de vacances, « Passion cinéma », invitait les 9-12 ans à
des écrans intégrés aux cinq modules, ils ont été réalisés grâce au deux journées d’activités à la Cité de la musique, qui les ont introduits
mécénat de la Fondation France Télévisions. dans les coulisses de la fabrication de grands classiques du cinéma et de
L’opinion des visiteurs. Une enquête qualitative a été menée auprès percevoir le rôle de la musique.
du public, entre octobre et décembre 2013, visant à vérifier la visibilité
des modules et à mesurer l’intérêt qu’ils suscitent. Les résultats sont Les visites et ateliers autour de l’exposition Europunk
éloquents : 99 % des personnes interrogées ont remarqué la présence Plusieurs activités – une visite-atelier et découverte, un atelier ouvert –,
des modules et 88 % en ont utilisé au moins un au cours de leur visite. pour différentes tranches d’âge, ont été créées autour de cette exposition :
Parmi ces dernières, 93 % les ont trouvés intéressants et ludiques, 89 % – une visite-découverte, pour des individuels (adultes et adolescents),
sensoriels et instructifs. Enfin, 26 % des personnes interrogées ont pour des groupes de scolaires (de la 3e à la terminale), d’étudiants et
spontanément émis le souhait qu’il y ait davantage de modules. Cette d’adultes, leur a permis d’appréhender la créativité du mouvement
enquête, qui sera complétée prochainement par des observations sur le punk, qu’il s’agisse de musique ou d’art graphique ;
terrain, montre que ce parcours est bien intégré et nécessaire, même si la – la visite-atelier Punk it, pour scolaires (de la 3e à la terminale), a
promotion de ce dispositif et la communication n’ont pas encore atteint complété la visite de l’exposition par l’interprétation, en atelier, des
leur cible : seuls 2,5 % des visiteurs en avaient entendu parler avant leur idées musicales punk ;
visite. – la visite-atelier Punk Music Band était dédiée aux personnes handica-
pées mentales, psychiques et visuelles (groupes adultes et adolescents).
Les autres outils de médiation
La réédition du livret-jeu « Expédition au pays des instruments ».
L’atelier Play it
Remis gratuitement aux enfants qui viennent visiter le Musée en famille
(à partir de 6 ans), ce livret était épuisé. À l’occasion de sa réédition,
Au sein de l’exposition Europunk, cet espace de 19 m2,
certains instruments ont été déplacés, ce qui a nécessité une actualisation
insonorisé et doté d’instruments (batterie, guitares, cla-
du contenu et de l’iconographie.
viers et micros mis à disposition par Woodbrass, dans le
De nouveaux outils de visite. Des tablettes 13 pouces, permettant
d’accéder à tous les types de médias, ont été utilisées à titre expérimental cadre d’un mécénat), offrait aux visiteurs la possibilité
par les guides-conférenciers du Musée, dans le cadre de l’exposition de se « confronter » au son punk. Un « médiateur-mu-
Musique et Cinéma. Leur usage est appelé à se généraliser (collections sicien » les accompagnait dans cette découverte sonore,
permanentes et expositions temporaires). leur expliquant quelques techniques musicales de base,
Un parcours des collections en espagnol. Jusque-là l’audioguide du et les amenait à jouer quelques accords. Un dispositif per-
Musée était en français et en anglais. Désormais, les visiteurs auront mettait même aux apprentis musiciens de se filmer avec
accès une troisième langue, l’espagnol. leur smartphone. Proposé en libre accès, sans inscription
préalable, cet atelier a reçu 1 460 visiteurs en 43 séances.
Les médiations en lien Il a également été fort apprécié des visiteurs de l’exposi-
avec les expositions temporaires tion qui, même sans y participer, ont pu assister à des
concerts impromptus durant leur visite.
Les visites et les ateliers autour de Musique et Cinéma
Trois visites et un parcours sonore « famille » ont été mis en œuvre
dans le cadre de cette exposition :
– une visite-découverte pour individuels (adultes et adolescents) et groupes
(des scolaires – du CM1 à la terminale –, des étudiants et des adultes) leur
a offert la possibilité d’analyser les relations entre musique et cinéma ;
p. 108 p. 109
Les partenariats de travail permettront de mutualiser et de partager les bonnes pratiques,
mais aussi d’optimiser les actions mises en œuvre dans des conditions
Le Musée Le Musée
budgétaires contraintes et de favoriser la transdisciplinarité. Le Musée
Les formations de formateurs
participera au groupe de travail « Parcours d’éducation artistique et
L’Académie de Créteil. Un stage, « Cultures Méditerranées », a été
culturelle ».
accueilli le 26 février 2013. Des visites des expositions Musique et Cinéma
et Europunk ont également été organisées.
La Dasco et l’Académie de Paris. Des visites ont permis de découvrir Les activités hors les murs
les expositions Django Reinhardt et Musique et Cinéma.
Le champ social. Les encadrants des groupes ont pu effectuer une À la maison d’arrêt de la Santé
visite-découverte des expositions Musique et Cinéma et Europunk, une Ce partenariat a été renouvelé pour la 4e année. Trente-huit détenus
visite inter-musées « Musique et Biodiversité » (en collaboration avec ont assisté à quatre conférences : « Les instruments insolites du
EPPGHV), et une visite-conte « Mythes et Musique ». XXe siècle », « Bob Dylan », « Brassens ou la liberté » et « Django Rein-
hardt ». La maison d’arrêt de la Santé devant ouvrir un chantier de
Les partenariats pédagogiques rénovation, les programmes d’activités pourraient être modifiés au
Les Talens lyriques. Le partenariat avec cet ensemble est reconduit cours des prochaines années.
pour une 10e année.
Les visites inter-musées. Conçues autour d’une thématique, elles ex- Le projet Korian
plorent les correspondances entre la musique et les autres arts, l’histoire et Il s’agissait de proposer aux résidents de la clinique Korian (Paris 19e)
la science. Cette année, pour permettre aux enseignants de construire un 6 conférences et 4 concerts participatifs, à raison d’un événement par
projet interdisciplinaire, de nouvelles propositions leur ont été soumises, mois. Ces manifestations mises en œuvre par les équipes du Musée ont
dont voici les principales : « Les Nouveaux univers sonores », en collabo- réuni 177 personnes. Reconduit pour l’année 2014, ce projet s’est fixé les
ration avec le Jeu de Paume, à l’occasion de l’exposition Erwin Blumenfeld, objectifs suivants :
et « La Voix », avec Universcience, dans le cadre de l’exposition La Voix – permettre aux résidents d’accéder à la musique en proposant l’offre de
à la Cité des sciences. la Cité de la musique au sein de l’établissement ;
Les rencontres. L’équipe pédagogique du Musée s’est rendue au Louvre- – faire découvrir les activités du Musée de la musique au personnel de la
Lens pour découvrir leurs activités pédagogiques et leurs nouveaux clinique en organisant une visite des collections pour une vingtaine de
outils – dont un fameux dispositif multimédia – et pour échanger les personnes ;
expériences en matière d’accueil des publics et de développement de – accompagner la programmation culturelle de la clinique Korian, en
projets. Par ailleurs, le Service de l’action pédagogique de la Bibliothèque faisant découvrir les ressources bibliographiques et cinématographiques
nationale de France a invité l’équipe du service des activités culturelles en lien avec les interventions musicales.
du Musée aux « 2e Rencontres Chemins de la médiation » autour du
L’Université permanente
thème : « Musique et médiation : projets interdisciplinaires ».
C’est la 4e année qu’une conférence est organisée pour le Centre d’action
L’école du Louvre. Une étudiante en Master est suivie au Musée, son
sociale de la Ville de Paris. Elle avait pour sujet « Django Reinhardt,
sujet de recherche portant sur les offres de médiation pour les publics
Swing de Paris » et a réuni 300 personnes.
séniors.
L’université d’Artois, Arras. Une étudiante en Master 2 Muséo-expogra-
phie est accueillie pour réaliser une enquête de public TLM ainsi qu’un Institut Curie : des interventions musicales
projet de mallette pédagogique pour les visites « jeunes » hors les murs. pour les enfants malades

La Cité de la musique a signé une convention tripartite


Les actions en lien avec le ministère de la Culture
avec l’Institut Curie (Paris) et l’Apaesic (association des
et de la Communication
parents), dont l’objet est de proposer aux enfants soignés
Elles ont pour objet de valoriser les activités culturelles du Musée, de
dans le service d’oncologie pédiatrique (ainsi qu’à leurs
développer un réseau, mais aussi d’identifier les attentes des visiteurs. familles) les activités suivantes :
L’Éducation artistique et culturelle (EAC). La ministre de la Culture – des ateliers musicaux, avec des jeux chantés ou autour des
a présenté, le 16 septembre 2013, un grand projet pour l’éducation familles d’instruments, des percussions corporelles, etc. ;
artistique et culturelle, pour lequel elle souhaite mobiliser l’ensemble – des concerts pédagogiques donnés par un musicien pro-
des acteurs et, au premier chef, les établissements publics (EP) et les fessionnel, auxquels enfants et parents participent en
services à compétence nationale (SCN) sous sa tutelle. Elle a donc confié chantant ou en jouant de petits instruments ;
au Secrétariat général du ministère la mission de structurer et d’animer – des contes en musique, où le conteur-musicien ponctue
le réseau « éducation artistique et culturelle » des EP et SCN. Des groupes ses récits de différentes mélodies.
p. 110 p. 111
Le service des activités culturelles s’est chargé du suivi de ces Le concert-promenade Musique et Cinéma
interventions et de la mise à disposition du matériel néces-
Le Musée saire. Pour ce faire, deux personnes du service ainsi que les Le Musée
À l’occasion de l’exposition Musique et Cinéma, le mariage du
intervenants ont suivi une formation dispensée par le per- siècle ?, le Musée a donné carte blanche aux 150 musiciens
sonnel soignant et l’association de parents. Onze séances avec lesquels il collabore pour créer une programmation
ont eu lieu en 2013 et ce projet est reconduit pour 2014. musicale autour du septième art. Huit projets, sélectionnés
pour la qualité de leurs propositions musicales et leur
originalité, ont été interprétés au cours de 11 concerts.
Les manifestations culturelles Les thématiques abordées allaient de la musique classique
qui accompagnait les grands classiques du cinéma aux mu-
Pour rendre plus vivants et plus accessibles les contenus scientifiques
siques de science-fiction, en passant par le jazz, par les couples
et patrimoniaux du Musée, le service des activités culturelles propose
compositeur-réalisateur célèbres, tels Fellini et Nino Rota.
des concerts, des projections, des colloques, des forums, ainsi que des
Cette manifestation, qui se terminait par la projection d’un
rencontres au sein des collections, dans l’Amphithéâtre ou dans les
film muet, revisité avec des paroles et des musiques origi-
salles pédagogiques.
nales, a remporté un vif succès (536 visiteurs). Le public
pouvait en profiter pour visiter l’exposition et découvrir les
Les concerts dans les collections
collections permanentes.
Les musiciens dans le Musée. Cette programmation représente un
temps fort des visites. Comme en 2012, le public a pu assister à 555 pres-
tations dans les collections, avec des musiciens venus de tous horizons : Les autres concerts sur les instruments des collections
orchestres classiques ou baroques, jazz, musiques actuelles, musiques et les fac-similés
du monde… Différentes manifestations donnent à entendre les instruments
Les visites en musique. Cinq visites ont été organisées autour des des collections et des fac-similés. Ainsi, 4 concerts ont eu lieu dans
thèmes de la guitare et des flûtes. Des fac-similés – la flûte Hotteterre l’Amphithéâtre, auxquels ont assisté 862 personnes. Des fac-similés
et des clavecins – ont été joués ainsi que le piano Pleyel 1860 et le fac- ont également été prêtés pour des concerts hors les murs (en annexe,
similé du piano Érard 1802. pp. 196 à 198, un tableau récapitulatif indique tous les instruments joués et prêtés).
Les concerts-promenades. Les 6 concerts-promenades, organisés en Pour la deuxième année, la fondation Royaumont a organisé, du 15 au
2013, ont réuni 2 605 spectateurs. Le Musée fait régulièrement appel à des 21 juin 2013, une master class « Expressivité des claviers et des cordes ».
ensembles de renom – les Talens Lyriques ou la Symphonie du Marais –, Dans ce cadre, après une journée de travail au Musée (jeux sur les pianos
programme des thématiques en lien avec ses expositions temporaires Taskin et Gräbner frères et sur les clavecins Longman & Broderip et
et propose ainsi aux visiteurs des rendez-vous artistiques (le dimanche). Goujon), les musiciens ont donné un concert le 23 juin au Musée sur
Le concert en soirée au Musée. Cette nouvelle collaboration avec le le clavecin Jean-Claude Goujon et sur le fac-similé du piano Érard 1802.
service de la production de la Cité, pour laquelle le Musée reste ouvert en Dans le cadre de ce projet, mené sous la houlette de Pierre Goy, le Musée
soirée, a permis d’écouter l’intégrale des Sequenze de Berio, interprétées a également prêté son fac-similé du piano Érard 1802 pour deux concerts
par les étudiants du CNSMDP. Les concerts étaient répartis entre la Salle hors les murs, l’un à Royaumont, l’autre au musée de l’Armée, ce dernier
des concerts, la Rue musicale et le Musée. ayant été enregistré grâce au soutien de l’ambassade de Suisse.
Les concerts durant l’été. Cinquante-cinq mini-récitals (de 15 à 16 h 30)
ont été donnés dans les collections.
Les manifestations à caractère pédagogique ou scientifique
La Nuit européenne des musées. Comme chaque année, le Musée
Le forum. Dans le cadre de l’exposition Europunk, un forum intitulé
y a participé, permettant un accès gratuit à l’exposition Musique et
« Le punk, contre-culture ou sous-culture » a eu lieu le 26 octobre et
Cinéma et aux collections permanentes. Des concerts « Jazz from USA »
135 personnes y ont assisté.
(musiques de films américains célèbres), avec le Gilles Barikosky Trio,
ont été donnés dans les collections de 20 à 23 h. Cette manifestation a Les colloques. L’Institut ACTE, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
attiré 1 312 visiteurs. le CNRS et la Cité de la musique ont organisé un colloque international
Les Journées du patrimoine (14 et 15 septembre). Cette 30e édition, intitulé « Les musiques de films : nouveaux enjeux / Rencontre sensible
dont la thématique était « 1913-2013 : cent ans de protection », a donné entre deux arts » (7-8 juin), qui a réuni des spécialistes des musiques de
lieu à des visites libres des collections et à deux concerts gratuits dans films, des compositeurs et des professionnels de cinéma. Cette manifes-
le Musée : « Sons et musiques des forêts primaires », avec Axel Lecourt, tation a accueilli, le 7 juin, 121 personnes à l’Amphithéâtre.
poly-instrumentiste, et « Flûtes de l’ancien et du nouveau monde », avec Un second colloque, « Charles-Valentin Alkan, le piano visionnaire »
Pierre Hamon et Esteban Valdivia (Argentine), flûtistes. Un beau voyage (21-23 novembre), a été organisé par la BnF, le Conservatoire à Rayon-
à travers les siècles, de l’Afrique aux Amériques. Nombre d’entrées à nement Régional de Paris et le Musée de la musique. Le dernier volet de
ce week-end : 641. conférences, consacrées aux instruments qui ont permis au compositeur
p. 112 p. 113
de créer et d’interpréter, s’est tenu au Musée. Un concert de clôture a été – Das Wohltemperierte Klavier de Johann Sebastian Bach, par Kenneth
donné sur le piano Érard 1853 qui a appartenu à Charles-Valentin Alkan Weiss, sur un clavecin Rückers-Taskin, E.979.2.1 (label Satirino) ;
Le Musée Le Musée – Il Pianto d’Orfeo par Nicolas Achten et l’ensemble Scherzi Musicali
et fait partie de la collection du Musée (fréquentation 60 personnes).
Les journées d’étude. L’étude récente d’un orchestre ottoman, rapporté sur le fac-similé du ceterone (archicistre) de Gironimo Campi (Sony
à Venise vers 1687, a ouvert un champ d’investigation scientifique Classical) ;
inédit, tant en matière d’organologie que du point de vue des sciences – à l’occasion de la remise du prix musical de l’ambassade de Suisse,
et techniques des matériaux. Les travaux collectifs en cours sur cet un concert a été donné au musée de l’Armée, avec Pierre Goy, Luca
ensemble ont été au cœur de cette journée d’étude, « Dans la Venise Montebugnoli et Lucie de Saint-Vincent sur le fac-similé d’un piano à
musicale du XVIIe siècle - Autopsie d’un trésor de guerre : un orchestre queue Érard, Paris, 1802.
militaire ottoman » (12 avril), à laquelle ont assisté 31 personnes.
Par ailleurs, le 20 novembre, le Musée s’est associé au groupe de recherche Un partenariat éditorial
(GDR) « Sciences du bois » pour proposer, à un public de professionnels Des photos et des extraits sonores d’instruments du Musée ont servi
à illustrer le Guide Ricercar des instruments de musique (volume 2),
du bois (chercheurs, facteurs), un parcours dans la collection perma-
le Musée.
nente, des conférences par les membres du laboratoire du Musée et
des concerts sur des instruments de la collection. Quelque 120 personnes
y ont participé. La production audiovisuelle
Les rencontres. Parallèlement à l’exposition Musique et Cinéma, le Musée
a accueilli une rencontre professionnelle sur ce thème, à laquelle le CNC Cet axe de travail s’intègre au développement de nouveaux supports
s’est associé pour projeter des films qui permettent d’appréhender numériques de médiation et d’outils de communication. La production
le travail entre réalisateur et compositeur. D’autre part, au cours de de films autour de la collection du Musée s’intensifie, profitant de la
8 rencontres en libre accès sur ce même thème, le public a pu voir des campagne son et du projet Éduthèque mis en place par l’Éducation
artistes se produire en concert. nationale.
Le cinéma. Dans le cadre de l’exposition Europunk, des films documen-
taires, de fiction et de concerts ont été projetés au cours de 3 séances Les films de médiation
(27 octobre). Huit films ont été tournés, chacun présentant un musicien en train de
jouer, au Musée, une pièce sur un instrument de la collection ou son fac-
similé :
Les éditions phonographiques – guitare d’Angelico, orgue Schweickart, steelband, octobasse Vuillaume,
luth charango, cithare sur table « Koto », cristal Baschet, luth ‘ud Nahat ;
– cinq guitares de la collection font l’objet d’un film, chacune bénéficiant
La sortie d’un CD
d’une présentation (organologie, facture, répertoire, contexte) et d’une
C’est la première collaboration de la Cité de la musique avec le label
démonstration musicale ;
Alpha. Des œuvres de Ludwig van Beethoven sont interprétées par
– un film présente un synthétiseur Synthi A et son fonctionnement ;
Alexei Lubimov sur le fac-similé d’un piano à queue Érard, Paris, – cinq films pédagogiques ont été intégrés au nouveau parcours
1802, une coproduction de la Cité avec le mécénat de la Fondation « Touchez la musique » (cf. supra pp. 105-106) ;
d’entreprise Hermès. – une nouvelle série de 4 films a été tournée, chaque instrument
(la kwitra, la vihuela, les Stradivari, les ondes Martenot) étant présenté
Les enregistrements sur instruments historiques ou fac-similés par une personne du laboratoire de recherche et de restauration.
Six collaborations ont permis de poursuivre les enregistrements sur
des instruments historiques ou des fac-similés du Musée : Les émissions pour une Web télé
– la Sonate pour le pianoforte œuvre 5e, avec accompagnement de violon obligé Pour decryptcult, un webmagazine culturel indépendant, deux émissions
(1802) d’Ignace Ladurner, enregistrée à titre privé sur le fac-similé d’un ont été préparées en lien avec les conservateurs et le laboratoire du
piano à queue Érard, Paris, 1802, par Lucie de Saint-Vincent (piano) et Musée, l’une sur le luth Renaissance, l’autre sur le gamelan javanais.
Rachel Stroud (violon) ; Elles sont accessibles sur le site http://www.decryptimages.net/index.
– des œuvres de Busoni, Debussy, Stravinsky, interprétées par Jean- php/decryptimages-magazine.
Sébastien Dureau et Vincent Planès, sur piano vis-à-vis Pleyel, Paris,
E.983.3.1 (label Hortus) ; Les supports de communication
– L’univers de l’orgue français de Louis XIII à la monarchie de Juillet par Les films d’animation pour le jeune public. Le Musée poursuit une
Olivier Baumont, sur piano organisé Érard frères, E.995.15.1, fera l’objet série de films ludiques autour d’un instrument de la collection et de
d’un coffret (Tempéraments / Radio France) ; ses particularités. Deux nouveaux ont été réalisés, l’un sur un clavecin
Couchet, l’autre sur une guitare d’Angelico.
p. 114
Un film promotionnel. Il a été réalisé pour présenter « Touchez la
musique », le nouveau dispositif de médiation dans les collections.
Le Musée
Le tournage d’un documentaire. Réalisé par Maurice Dubroca, ce film
sur les chanteurs d’oiseaux, avec les flûtistes Pierre Hamon et Esteban
Valdivia, a été tourné au Musée.

Une mini-fiction pour la promotion du Musée

Ce court-métrage promotionnel de moins de 3 minutes, réa-


lisé avec Artpark, est une mini-fiction sans paroles, jouée
par des acteurs non professionnels et des musiciens. Après
une visite du Musée, une petite fille s’endort et fait un rêve.
Ce parcours, teinté de magie, permet de découvrir diffé-
remment la collection permanente, les espaces du Musée
et les outils de médiation. Une attention particulière a été
apportée à la musique, laquelle a été choisie en fonction de
l’atmosphère et de l’évolution de l’histoire.

La campagne d’enregistrement sur les instruments de la collection


Le Musée poursuit ses enregistrements destinés à enrichir le parcours
sonore de la collection permanente, mais aussi à alimenter la base de
données en ligne du catalogue et, depuis 2013, le programme Éduthèque
mis en œuvre sous l’égide du ministère de l’Éducation nationale. Cette
année, 6 instruments ont été enregistrés, quatre d’entre eux étant issus
1.
de la collection (l’orgue de salon Jean-Baptiste Schweickart, l’orchestre
de steelband, la guitare John d’Angelico, la copie d’une pochette Antonio 2.
Stradivari), un autre d’une collection particulière (la copie de l’octobasse
Jean-Baptiste Vuillaume, appartenant au Musée de la musique) et un
autre provenant du musée des Arts et Métiers (glacechord de Beyer).

La mission handicap
Le Musée de la musique mène une réflexion approfondie sur l’accessi-
bilité de ses espaces et développe, pour les personnes handicapées, des
outils de médiation, lesquels sont d’ailleurs de plus en plus utilisés pour
tous les publics. Cette année, avec le projet « Touchez la musique » (voir
supra, pp. 105-106), l’accent a été mis sur les collections permanentes.
Par ailleurs, un premier essai de parcours handicap mental a été mené
dans l’exposition Musique et Cinéma et un projet pilote autour de la ma-
ladie d’Alzheimer a été développé. Cette politique a été unanimement
saluée par la tutelle – qui lui a décerné un prix – et par les partenaires,
privés et publics.

L’attribution d’un prix au Musée


Lors de la 3e édition du prix Patrimoine pour tous, décerné par le ministère
de la Culture et de la Communication, le Musée s’est vu récompenser,
dans la catégorie « Établissements nationaux », pour sa politique en
matière d’accessibilité généralisée pour les publics handicapés et, plus
particulièrement, pour le soin apporté à la scénographie et aux dispositifs
de médiation dans les expositions temporaires et permanentes. 1. Image extraite du court-métrage promotionnel.
2. Un des instruments du dispositif de médiation « Touchez la musique ».
p. 116 p. 117
La fréquentation La formation
Quelque 161 groupes, constitués essentiellement de personnes handica- La chargée de l’accessibilité a organisé, pour les 12 guides-conférenciers
Le Musée pées mentales et déficientes visuelles, sont venues au Musée, dont 111 Le Musée du Musée, une séance de formation sur le thème « Musique et Autisme »,
(102 en 2012) en visite guidée et 50 en visite libre. Soit un total de 4 700 per- animée par l’association Musique et santé. Elle a également suivi, avec
sonnes – handicapées et leurs accompagnants – qui se sont rendues aussi deux guides-conférencières volontaires, une formation approfondie sur
bien dans les collections que dans les expositions temporaires, un chiffre la maladie d’Alzheimer dans le cadre du projet « Au rythme du souvenir ».
en progression de 7 % par rapport à 2012 (voir tableaux en annexe, p. 191). Enfin, elle a poursuivi son apprentissage de la langue des signes fran-
La fidélité de ce public s’est traduite par la reconduction des conventions. çaise, grâce à un partenariat avec l’Unapeda (Union nationale des asso-
De plus, le dispositif « Touchez la musique », reposant sur le principe d’ac- ciations de parents et d’enfants déficients auditifs).
cessibilité universelle, a sans doute contribué à mieux faire connaître le
Musée. Les rencontres professionnelles
La chargée des publics handicapés de la Cité de la musique poursuit ses
Les outils de médiation échanges d’expériences sur l’accessibilité, participant et intervenant
L’exposition Musique et Cinéma a été rendue accessible aux personnes dans plusieurs manifestations.
handicapées mentales en visite libre, grâce à la mise en place d’un par- La Journée à Chaville. Elle a été co-modératrice, avec le sous-directeur de
cours audioguidé leur permettant de découvrir de manière adaptée une l’Ariam Ile-de-France (Association régionale d’information et d’actions
dizaine d’œuvres. musicales), de la journée de rencontres professionnelles « Pratique
Par ailleurs, des activités spécifiques (visite en lecture labiale, visite artistique et culturelle des personnes handicapées : construire ensemble
tactile, visite-atelier adaptée) ont également été proposées aussi bien un projet d’accueil », organisée à Chaville par le Conseil général des
dans les expositions temporaires que dans les collections permanentes. Hauts-de-Seine.
EDF Electropolis. Dans son intervention, au cours de la 4e Rencontre du
musée EDF Electropolis « Handicap et patrimoine naturel et culturel »
« Au rythme du souvenir »,
(à Mulhouse), elle a présenté les initiatives du Musée en matière de
un projet pour les publics Alzheimer
transmission du patrimoine immatériel aux publics handicapés.
Elle a également participé à la 2e Journée nationale de gérontologie or-
Pour rendre son offre accessible au plus grand nombre, le
Musée a développé en 2013 un projet autour de la maladie ganisée à l’hôpital de la Salpêtrière ainsi qu’aux rencontres « Culture,
d’Alzheimer, qui reçoit le soutien de la Fondation Swiss- Ville, Santé » proposées par la Maison des pratiques artistiques ama-
life et de la Fondation de France. Intitulé « Au rythme du teurs (Maapa).
souvenir », il s’adresse à plusieurs publics cibles :
– aux malades et à leur entourage, grâce à deux cycles de Les relations avec les associations
visites adaptées (à partir de mars 2014) ; Le Musée continue à collaborer avec les associations de personnes
– aux professionnels de la culture, mettant à leur dispo- handicapées. Il a notamment accueilli les adhérents de l’Association
sition une méthodologie de travail facilitant la mise en des paralysés de France (APF) de Paris (dont une trentaine de personnes
place de projets similaires dans d’autres établissements ; en fauteuil roulant), dans le cadre de leurs festivités de nouvelle année.
– aux professionnels du secteur sanitaire et médico-social
pour les sensibiliser à l’importance des activités cultu-
relles dans la prise en charge non-médicamenteuse de
leurs patients.
Comme chaque année,
le centre de documentation
La documentation
accompagne les travaux
des équipes de conservation et
La diffusion documentaire
L’accessibilité, un travail en réseau les projets d’expositions : création
La participation active aux groupes de travail de la Réunion des établis- d’un grand nombre de dossiers Le traitement des demandes spécialisées
sements culturels pour l’accessibilité (Reca), initiés par le ministère de « Œuvres », mise en ligne Le centre de documentation répond à des demandes de photos, qui lui
la Culture et de la Communication, a permis de poursuivre le partage de photos des collections parviennent de divers horizons, pour des catalogues d’exposition ou des
d’expériences avec d’autres lieux culturels nationaux. Par ailleurs, la et d’enregistrements sur travaux d’édition. La consultation étant désormais possible sur Internet,
Cité de la musique, signataire depuis 2009 de la charte « Musique et des instruments du Musée, les clients peuvent y faire leur choix. Quant aux demandes de consulta-
Handicap », est entrée au Conseil d’administration du Réseau national recherche bibliographiques tion des archives appartenant aux collections du Musée, elles ont concerné
musique et handicap (RNMH), structuré cette année sous forme d’asso- et iconographiques. les catalogues de facteurs et le fonds d’archives de luthiers.
ciation loi 1901.
p. 118 p. 119
L’actualisation des dossiers « Œuvres » de la collection
En 2013, les documentalistes ont intégré, dans les dossiers « Œuvres » de Les collaborations nationales
et internationales
Le Musée la collection, les informations transmises par l’équipe scientifique, dans Le Musée
le cadre des campagnes photographiques et du récolement. Chaque
documentaliste a continué à travailler sur son corpus, en relation avec
le conservateur correspondant. Quant aux dossiers « Facteurs », ils ont
été enrichis.
En 2013, les équipes de Les congrès et colloques
conservation et du laboratoire
ayant mené de nombreuses Le congrès annuel du Cimcim
recherches scientifiques, il en a Le Musée de la musique, qui fait partie du bureau du Cimcim (Comité
Les dossiers multimédias résulté des communications international des musées et collections d’instruments de musique), a
et les informations en ligne à des congrès et à des colloques.
été très présent à son congrès annuel qui s’est tenu en juillet à Oxford.
Elles ont également participé à
Outre le directeur du Musée, membre du Bureau, deux personnes de
des missions d’expertise dans
Le traitement informatisé de la documentation l’équipe scientifique y ont présenté des communications.
des musées et des institutions
L’équipe a poursuivi la saisie de données nouvelles sur les œuvres de la
musicales.
collection et les a insérées dans la base de données. Cent vingt et une Conférence à Montréal
notices « Œuvres » ont été créées pour les acquisitions récentes (2008-2012) Dans le cadre de l’exposition Splendore a Venezia, au musée des Beaux-
et le dépôt du Mucem. Par ailleurs, près de 50 demandes de modifications Arts de Montréal, le directeur du Musée de la musique a donné une
via la fiche « Expertise » sont parvenues aux documentalistes qui les conférence sur la politique du Musée et la place de la musique dans
ont reportées dans le catalogue. Enfin, les corrections sur le corpus des l’expérience de la visite.
« cuivres » de la collection ont été intégrées.

La photothèque en ligne Les expertises


Quelque 450 nouvelles photos d’instruments ont été mises en ligne,
portant à 28 450 le nombre de photos des collections du Musée et celles Musée Correr : les caractéristiques métallurgiques des cymbales
provenant de plus de 100 musées en régions. Elles sont consultables Initié en 2012, à l’occasion du prêt par le musée Correr de Venise d’une
via une entrée spécifique, « Instruments de musique », sur le portail de exceptionnelle paire de cymbales ottomanes du XVIe ou du XVIIe siècle,
la Médiathèque. ce projet s’est poursuivi selon deux axes – d’une part, l’aspect quantitatif
des alliages cuivre-étain par fluorescence X, d’autre part, l’étude de la
Les enregistrements sur instruments du Musée microstructure – qui permettent d’accéder à des informations techno-
Un accès spécifique permet d’écouter plus de 110 instruments du Musée. logiques et historiques sur les procédés de fabrication de ces cymbales.
En 2013, de nouveaux enregistrements ont été mis en ligne ainsi que Ce projet, mené en collaboration avec l’Institut de chimie et des maté-
11 documentaires vidéo sur les œuvres du Musée, réalisés par le service riaux Paris-Est (UMR 7182), a fait l’objet de deux communications, à
des activités culturelles. l’Icom métal (à Édimbourg) et au cours d’une journée d’étude à la Cité
de la musique. Un article est à paraître très prochainement.
Les dossiers multimédias
Pour la rubrique « Dossiers en ligne » du portail de la Médiathèque
(http://mediatheque.cite-musique.fr), de nouveaux sujets ont été trai-
Les partenariats internationaux
tés : Django Reinhardt, Swing de Paris et Musique et Cinéma. Par ailleurs,
Le projet européen COST fp1302 : « WoodMusiCK »
un mini-site a été réalisé pour l’exposition Musique et Cinéma, avec plus
Officiellement validé par la Commission européenne en 2013, ce projet,
de 40 extraits de concerts en ligne.
porté par le laboratoire, associe le Musée de la musique et la fonda-
tion Patrima pour la direction scientifique, d’une part, et technique,
d’autre part. À ce jour, il regroupe près de 19 pays européens autour de
Le projet Éduthèque l’instrument de musique en bois et des axes de recherche portés par
le laboratoire et les conservateurs du Musée. Jusqu’en 2016, Wood-
Dans le cadre du projet Éduthèque, du ministère de l’Éducation nationale,
MusiCK, qui a démarré à l’automne 2013, sera un champ d’échanges
les documentalistes du Musée ont participé à l’élaboration de 70 notices
et de recherches entre les communautés des sciences humaines et des
d’instruments de la collection rédigées pour le grand public.
sciences naturelles autour de l’instrument de musique.
p. 120 p. 121

Le Musée
Une mission de recherche France-Japon
Dans le cadre de l’appel à projets de la Japanese Society for Promoting
Science, une collaboration a été mise en place avec l’université de L’Observatoire de la musique L’Observatoire
Tsukuba (Japon) pour étudier l’effet de la vibration (associée au jeu) sur
les propriétés intrinsèques du bois. Cette mission de recherche (3 mois)
a donné lieu à des premiers résultats prometteurs, puisqu’elle a mis
de la musique
en évidence une modification de l’amortissement du matériau après
plusieurs heures de « traitement ». En liaison avec des organisations L’offre de musique numérique
professionnelles et des sociétés
Le projet Profession Culture privées, l’Observatoire de L’Observatoire de la musique a produit deux rapports semestriels sur
Mis en œuvre grâce au financement « Profession Culture » dont a bénéficié la musique a poursuivi, « l’état de l’offre de musique numérique », à partir d’un échantillon
le laboratoire, le projet de partenariat avec le musée Correr de Venise a en 2013, ses travaux pour la mise de 100 services de musique en ligne, analysés sur la base d’une grille
permis, en marge de l’organisation de la journée d’étude « Autopsie d’un en place de bilans périodiques, d’indicateurs, tels que le type d’offre de services, les formats des contenus,
trésor de guerre » d’avril 2013, de poursuivre les études sur le corpus des d’indicateurs d’activité et les régimes juridiques des œuvres et répertoires qui participent d’une
instruments à vent de la famille de la « zurna » de la collection du célèbre de recensement des acteurs segmentation de cette offre, les accès et les fonctionnalités ainsi que les
musée vénitien. Toutes les analyses xylologiques et la datation effectuée de la filière musicale. principales caractéristiques de ces services. L’échantillon, en constante
par C14 confirment l’authenticité de cet item. Les relevés géométriques Toutes ces publications sont évolution, a été modifié dans la segmentation des catégories de sites pour
effectués permettent aujourd’hui de réaliser un fac-similé programmé en ligne.
tenir compte des réorientations ou mutations de la plupart d’entre eux.
pour 2014. Trois articles portant sur ces études ont été publiés dans la Dans le prolongement de ces travaux, l’Observatoire de la musique a
revue internationale Archeomatica. publié une étude portant sur « l’offre et la diversité musicale en ligne »
Dans le cadre de ce partenariat, un chercheur italien a été accueilli au et poussé ses investigations sur 7 services de musique en ligne : Amazon
Musée durant deux mois pour finaliser le projet de recherche sur ces MP3, Deezer, Google Play, iTunes Store, Qobuz, Spotify et YouTube.
instruments et préparer la publication des actes de la journée d’étude.

La diversité musicale
dans le paysage radiophonique
Pour la onzième année, l’Observatoire de la musique a exploité, en
liaison avec les sociétés Médiamétrie et Yacast, les statistiques concer-
nant la diversité musicale à la radio sur la base d’un panel de 42 sta-
tions totalisant 78,2 % (hors France Info) de l’audience. Ce panel était
jusqu’alors constitué de 31 stations totalisant 75,9 % (hors France
info) de l’audience.
Fort de 10 années d’observation, de 2003 à 2012, l’Observatoire de la
musique a tenté d’établir un bilan, de mettre en synergie l’ensemble
des enseignements consignés dans cette période, durant laquelle la
filière musicale – et plus précisément le secteur de la production pho-
nographique – a connu une profonde mutation. Le bilan de ces 10 ans
d’observation est notamment illustré par un croisement entre les per-
formances de diffusion en radio et celles du marché de la musique
enregistrée, et de tops des plus forts investissements publicitaires du
secteur des éditions phonographiques sur la période.
Par ailleurs, à l’initiative du ministère de la Culture et du CSA, l’Observa-
toire de la musique a mis en place un suivi de la production phonogra-
phique annuelle du point de vue des nouveautés, plus particulièrement
francophones, et de leurs données chiffrées par genre musical. Enfin, il
a produit, pour la cinquième année, une exploitation statistique d’in-
dicateurs concernant la diversité musicale dans le paysage audiovisuel,
sur la base d’un panel de 16 chaînes, à savoir 9 chaînes numériques
hertziennes et 7 chaînes du câble et du satellite.
p. 122 p. 123

L’Observatoire de la musique
Les investissements du secteur des éditions
phonographiques dans les médias Le Réseau d’information Le Réseau
d’information
de la culture
En liaison avec les sociétés Yacast, d’une part, et Kantar Media, d’autre
part, l’Observatoire de la musique a produit en 2013, deux études sur
les évolutions des investissements publicitaires tels que réalisés par le
secteur des éditions phonographiques sur un panel modifié de 18 radios,
dont une donne agrégée pour les radios du Sirti, 5 chaînes hertziennes et
de la culture
24 chaînes du câble, du satellite et du numérique hertzien. L’exploitation
des données du marché publicitaire dans le paysage radiophonique et
télévisuel offre la possibilité d’établir un système d’observations croisées Le Réseau, qui couvre la plupart L’évolution du réseau en 2013
sur l’économie générale de la filière musicale, de ses ressources finan- des champs culturels, s’est encore
cières et commerciales. étoffé avec l’adhésion de nouvelles L’état des lieux
structures. La Cité de la musique, Au 31 décembre 2013, le RIC compte 60 structures réparties dans 18 ré-
qui préside le Comité d’orientation gions. Trente-sept d’entre elles adhèrent à l’une des trois fédérations
et de pilotage ainsi que partenaires :
le Comité technique, a en charge – la Plate-forme interrégionale d’échange et de coopération pour le déve-
le développement du logiciel RIC loppement culturel (PFI) ;
et de ses extensions sur Internet, – Arts vivants et départements ;
la formation des structures – la Fédération interrégionale pour le livre et la lecture (FILL).
adhérentes aux différents outils, La majorité de ces structures se consacrent au spectacle vivant (29), dont
mais aussi la diffusion 6 uniquement à la musique. Neuf d’entre elles concernent les domaines
de documents et de tutoriels . du livre et de la lecture, une agence est dédiée aux arts visuels et une au
cinéma et à l’audiovisuel.
Dix nouvelles structures ont intégré le réseau en 2013 et trois ont été
officiellement installées :
– l’Espace Culture à Marseille, d’accueil et d’information, qui vient se
greffer au réseau RIC existant en région Provence-Alpes-Côte-D’azur.
L’édition de l’agenda culturel mensuel gratuit « Insitu », réalisé à partir
de l’outil RIC, est éditée par cette structure ;
– le Réseau national du conte et des arts de la parole, dont la vocation
est de rassembler les acteurs investis dans le domaine du conte. Dans le
but de recenser et de qualifier l’information dans ce domaine, la struc-
ture Nittachowa, basée en Lorraine, qui accueille la présidence de ce
réseau, a choisi d’intégrer le réseau RIC lorrain dans pour amorcer cette
démarche ;
– Franche-Comté mission voix, membre de la PFI, a été installée en début
d’année 2013, permettant ainsi d’assoir le RIC dans une nouvelle région.

Les perspectives
Le RIF, confédération de 8 réseaux départementaux des musiques
actuelles en Ile-de-France, qui eux-mêmes fédèrent sur leurs territoires
210 structures, s’est rapproché du RIC dans l’optique de fusionner
leurs travaux sur une même base de données. Ainsi, Le RIF, Combo 95,
Réseau Musiques 94, MAAD 93, Réseau 92, REZONNE, le CRY, Pince
Oreilles et MAP devraient rejoindre le RIC dans le courant de l’année
2014. Un travail de pré-installation est en cours.
Par ailleurs, les Alpes-de-Haute-Provence sont en relation de coopéra-
tion, en ce qui concerne l’action culturelle, avec la province de Cuneo et
la région du Piémont en Italie. Ils ont choisi d’instaurer le RIC comme
p. 124 p. 125
outil de référence pour les dispositifs culturels publics, en intégrant la – des questions sur l’utilisation du logiciel et des modules Web ;
dimension de coopération transfrontalière. Le RIC sera traduit en italien – des déclarations de dysfonctionnements ;
Le Réseau d’information Le Réseau d’information
dans le cadre de ce projet. de la culture – des propositions d’évolutions ;
de la culture
– des demandes d’aide pour l’installation et la mise à jour du logiciel ;
– l’organisation de formations ou de démonstrations ;
La coordination du réseau – l’étude de faisabilité d’intégration de données pour des travaux spéci-
fiques.
La réunion nationale des membres du Réseau Information Culture
La Cité conseille d’une manière générale les structures pour l’implanta-
Elle s’est tenue les 3 et 4 octobre 2013 à la Cité de la musique à Paris.
tion de l’outil RIC et des modules Web. À ce titre, elle est en contact avec
Plus de 60 participants ont fait le voyage de leurs régions pour y assister.
les personnes en charge de l’infrastructure informatique et des sites
Ces rencontres ont été marquées par les interventions des représentants
Internet des structures.
de la Cité de la musique, de la DGCA et des trois fédérations partenaires
(AVD, PFI, FILL) qui ont réaffirmé leur volonté de voir perdurer le Réseau
Information Culture et leur engagement à poursuivre leurs efforts dans Les formations
ce sens. En 2013, l’équipe RIC a dispensé 29 actions de formation et d’installation
Ces rencontres ont donné lieu à des présentations et des échanges sur des à 80 utilisateurs de 35 structures. À chaque nouvelle adhésion, la per-
sujets tels que : sonne désignée comme administrateur de la base et les utilisateurs
– l’ouverture des données publiques et le développement de la plateforme reçoivent une formation de niveau 1, puis au cours des mois suivants,
française Open Data ; une autre de niveau 2. L’équipe RIC forme également les correspondants
– le droit de l’information et la CNIL ; nouvellement recrutés dans des structures déjà membres
– le RIC et le Web ; L’équipe RIC, toujours à la disposition des structures en fonction des
– les observatoires nationaux et le RIC, vers une information partagée ; besoins, a organisé en 2013 des sessions de formation sur deux périodes,
– la présentation de l’étude sur les financements publics de la culture ; printemps et automne. Cependant, l’organisation de sessions distinctes
– la présentation des nouveaux adhérents. a eu un effet incitatif pour les structures. Quatre types de formations
Des ateliers de travail avait été organisés et traitaient des thématiques sont proposés :
spécifiques : – la formation niveau 2 pour perfectionner sa connaissance de l’outil
– l’administration du RIC et la version 4D V13 ; et aborder de nouvelles fonctionnalités ;
– la pratique sur les fonctionnalités du RIC ; – la formation (RIC et le Web) est spécifique au fonctionnement des
– les bornes de consultation ; modules Web (ric Web, agenda et stages Web) et à la création de la no-
– le projet de développement d’un module RIC pour la gestion de l’étude menclature Web ; ;
sur les financements publics de la culture ; – la formation d’administration du fichier de données, ouverte aux cor-
– vers un agenda culturel mutualisé à partir du RIC. respondants responsables des bases RIC dans leurs structures, aborde
Une nouvelle convention-cadre de coopération a été signée pour trois la sauvegarde des données, la synchronisation, la gestion des données
ans (2012-2014) par les trois fédérations (FILL, PFI, Arts vivant et Dépar- et de la nomenclature ;
tements), la Cité de la musique et la DGCA-ministère de la Culture. Elle – la formation Borne de consultation est destinée aux utilisateurs d’une
marque l’engagement du ministère de la Culture dans la gouvernance structure qui seront amenées à consulter uniquement les données. En
du réseau. Un membre de la DGCA est invité à assister à chaque séance session individuelle, elle aborde les questions d’administration et de
du comité d’orientation et de pilotage. paramétrage de la borne.
La majorité des formations ont lieu à la Cité de la musique. Cependant,
l’équipe RIC dispense des formations en régions, à la demande des
Le Comité d’orientation et de pilotage structures. Il a été proposé au réseau d’organiser des sessions de forma-
tions interrégionales, dans lesquelles peuvent se réunir des structures
En 2013, le Comité d’orientation et de pilotage s’est réuni deux fois, le 5
de régions limitrophes sur des thématiques communes.
février et le 19 septembre.
Il est rappelé le rôle essentiel des administrateurs régionaux dans la for-
mation et l’assistance aux utilisateurs de structures intégrées dans un
La gestion du réseau réseau régional.

L’assistance et le support La documentation


La Cité de la musique a pour mission d’assister les utilisateurs, par L’équipe RIC a poursuivi en 2013 sa mission d’accompagnement et
courrier électronique ou par téléphone, pour tout ce qui touche au d’assistance aux utilisateurs, en éditant de nombreux tutoriels textes
fonctionnement du logiciel. La majorité des appels et des mails traités et vidéos. La Cité de la musique diffuse de nombreux documents et
par la Cité concernent : tutoriels disponibles pour l’ensemble du réseau sur un serveur FTP.
p. 126 p. 127
Pour le logiciel RIC : (tutelles ou partenaires). L’installation et le support cette borne sont
– une vidéo de présentation ; de la responsabilité de la structure qui l’installe chez un partenaire.
Le Réseau d’information – la gestion des mots clés ; Le Réseau d’information L’équipe RIC demande uniquement une visibilité sur le nombre d’ins-
de la culture de la culture
– pour les vidéos, suppression des mots-clés ; tallations de bornes sur le territoire.
– la saisie d’une œuvre ;
– la saisie d’un événement dans l’agenda (en lien avec le Web) ; Les travaux spécifiques
– la saisie d’une formation ou d’un stage (en lien avec le Web) ; La Cité de la musique a procédé à des travaux spécifiques pour l’inté-
– les schémas de saisie ; gration du CG04 avec les Alpes de Hautes-Provence qui ont choisi d’ins-
– la mise à jour du « manuel de prise en main ». taurer le RIC comme outil de référence pour les dispositifs culturels
Pour la borne de consultation : publics, en intégrant la dimension de coopération transfrontalière.
– l’administration de la borne ; Le RIC sera traduit en Italien dans le cadre de ce projet.
– le manuel de prise en main.
La documentation en ligne. En 2013, l’équipe RIC a poursuivi le projet
de création d’une plate-forme de ressources en ligne. Toute la documen- Les projets en cours
tation, sur le RIC et les modules Web, a été transférée sur un intranet
permettant un accès plus facile à la documentation. Ce nouveau site Le RIC Web 3
sera accessible aux structures membres du RIC via un mot de passe. L’équipe RIC a entrepris la refonte des modules Web existants en un seul
module global qui permettra de créer une connexion entre les modules
La communication et de regrouper la gestion de la saisie des données par les internautes.
En 2013, l’équipe RIC a édité trois lettres d’informations à destination
des structures membres. Très appréciées par le réseau, elles permettent Le module observation
de tenir le réseau informé des projets en cours, des développements, La création d’un module d’observation annexe au RIC est actuellement
des formations… à l’étude. Ce projet fait suite à la demande du comité d’orientation et
de pilotage d’intégrer les travaux d’enquête et d’observation dans RIC,
notamment l’étude sur les financements publics de la culture, menée
Les développements par 4 structures régionales : l’Arcade, Arteca, l’ARSV Poitou-Charentes
et la NACRe.
L’annuaire des personnes physiques
Le projet de créer un annuaire des personnes physiques ressources sur L’annuaire web d’experts
le RIC est en discussion au sein du comité d’orientation et de pilotage. Pour répondre au besoin de publier un annuaire Web interrégional,
en intranet, des personnes ressources, un nouvel export des personnes
Les modules Web physiques va être créé.
La refonte des modules Web existants en un seul module global (RIC
WEB V3) permet de créer une connexion entre les différents modules La mutualisation d’agendas en ligne dans une région
web existants et de les regrouper pour faciliter la gestion de la saisie des L’idée est de créer un portail Web commun pour mutualiser les agendas
données par les internautes. Le nouveau module RIC WEB V3 est en de différents acteurs culturels sur un territoire. Cette démarche per-
phase de test par l’équipe RIC. mettra de dépasser la dimension sectorielle (spectacle vivant, livre, arts
visuels, etc.) et d’éviter la double saisie d’événements.
L’agenda mutualisé
Le projet d’un agenda mutualisé, porté par la région Paca, a pour objectif Divers
de créer un portail dédié à un agenda mutualisé, en plus des agendas en Un certain nombre de développements sont soit à l’étude, soit en
ligne proposés par les structures. Dans le cadre de ce projet, les partenaires cours de réalisation :
pourront récupérer les informations saisies dans leurs propres bases – les fonctions contacts : possibilité de choisir entre l’affichage « Nom
et les médias pourront récupérer les informations institutionnelles et Prénom » ou « Prénom Nom » ;
celles saisies par les diffuseurs. À ce stade, les partenaires construisent – lier une personne à plusieurs fiches : ajout de la possibilité de lier à
une nomenclature et un portail commun, restent à définir les modalités un établissement ;
administratives et financières du projet. Quatre autres départements – le classement des communes par ordre alphabétique dans la table
sont déjà intéressés par le projet. « Territoires » ;
– l’ajout de deux fonctions pour repérer les fiches « sans nature » et celles
La borne de consultation avec « plusieurs natures » ;
Il a été décidé que la borne de consultation RIC sera installée, gratui- – l’intégration d’un plugin interne au logiciel RIC permettant de connec-
tement sous la forme de « monoposte », dans des structures Hors RIC ter une base RIC à une base mysql (pour la mise à jour des modules Web).
p. 128 p. 129

Le Réseau d’information
de la culture
Les suggestions d’éléments à ajouter (dans les parties développe-
ments et projets).
– V13 : la V11 n’étant plus compatible avec les versions Mac 10.7 et
Les Éditions
10.8, la migration du réseau vers la V13 est nécessaire. Le principal
changement réside dans le moteur et non dans les fonctionnalités de L’activité d’édition est conduite La collection « Traditions chantées »
l’outil. Les tests effectués ont démontré que la version RIC V13 est par la Direction Éditoriale
opérationnelle. Le déploiement de cette nouvelle version a confirmé Multimédias, en liaison Diversité culturelle et pratique musicale, tel est l’objet de cette collec-
sa fiabilité. La migration s’effectue au fur et à mesure que les struc- avec l’ensemble des services de tion destinée aux pédagogues et amateurs désireux de s’initier à un
tures membres s’équipent de la nouvelle version auprès de la société la Cité de la musique. Elle est répertoire musical dans une approche globale, à l’appui de repères
4D. Les installations se poursuivront en 2014. aussi le fruit de liens noués historiques, géographiques, linguistiques et culturels. Les troisième et
– RIC Web Œuvres : ce nouvel export de données pour la table « œuvres » avec d’autres éditeurs, ainsi quatrième volumes sont présentés ci-dessous.
(fichier permettant de référencer les œuvres d’un artiste/compagnie, qu’avec la communauté Chants wolofs du Sénégal (avec un CD), par Luciana Penna-Diaw, coor-
ou la bibliographie d’un auteur/éditeur) permet de créer un catalogue des musicologues, dinatrice pédagogique à la Cité de la musique, chargée des musiques
d’œuvres en ligne. Il a été testé en phase pilote au sein de la structure des ethnomusicologues et de tradition orale.
le Lab en Bourgogne et est désormais opérationnel. des enseignants. Le livre s’ouvre sur l’histoire du Sénégal et se poursuit avec l’analyse de
– Le déploiement des bornes de consultation : elles connaissent un neuf chants, représentatifs de la diversité des rythmes et des voix dans le
grand succès auprès des membres du réseau, notamment parce qu’elles patrimoine musical des Wolofs. Ces chants ont été enregistrés en studio
sont faciles à prendre en main. Une demande croissante est attendue et dans les villages sénégalais de Mexe et Ndóofaan.
pour 2014. Chants arabes du Proche-Orient (Égypte, Irak, Liban, Syrie) (avec un
– La géolocalisation : la longitude et la latitude d’un lieu sont désormais CD), par Aïcha Redouane, chanteuse et compositrice, et Habib Yammine,
automatiquement calculées dans l’outil, facilitant ainsi les démarches ethnomusicologue et percussionniste.
de cartographie. Les auteurs portent un regard original sur l’actualité d’un patrimoine
– Web : Les agendas et annuaires en ligne continuent d’intéresser un séculaire. À une première partie consacrée à l’histoire du Machreq
nombre croissant de structures, 28 d’entre elles étant désormais équipées succède l’étude de chants populaires et savants proposés à l’écoute
des modules Web du RIC et d’autres structures envisagent de les adopter grâce au disque qui accompagne l’ouvrage.
en 2014, notamment grâce au lancement du module RIC WEB V3 qui
proposera de nouvelles fonctionnalités.
Les coéditions
Fondements de l’histoire de la musique, par Carl Dahlhaus.
Cet ouvrage coédité avec Actes Sud explore les fondements théoriques
de l’histoire de la musique. L’auteur, figure majeure de la musicologie
du XXe siècle, occupa de 1967 à sa mort en 1989 la chaire d’histoire de
la musique de la Technische Universität de Berlin. Paru en 1977 sous le
titre Grundlagen der Musikgeschichte, le livre était inaccessible en français
jusqu’à cette traduction par Marie-Hélène Benoit-Otis, professeur de
musicologie à l’université de Montréal.
Musique cinéma. Le mariage du siècle ?, sous la direction de N. T. Binh,
critique, réalisateur, enseignant.
Coédité avec Actes Sud et préfacé par le compositeur Alexandre Desplat,
le catalogue de l’exposition qui s’est tenue à la Cité de la musique
(19 mars-18 août 2013) réunit les meilleurs spécialistes sur le sujet.
Il est enrichi d’entretiens inédits avec des professionnels, d’une riche
iconographie composée de photographies rares de sessions d’enregis-
trement, de manuscrits de partitions célèbres et de documents de travail.
Tâm et la voix des dragons, par Laure Urgin, illustrations de Marcelino
Truong.
Il s’agit du dix-neuvième volume de la collection « Les contes du Musée
de la musique », publiée en coédition avec Actes Sud. L’ouvrage s’inscrit
dans le cadre de l’année France-Vietnam 2013-2014.
p. 131
Europunk. Une révolution artistique en Europe (1976-1980), sous la direc-
tion d’Éric de Chassey, directeur de la Villa Médicis à Rome, historien
Les éditions de l’art.
Coédité avec Drago, le catalogue de l’exposition qui s’est tenue à la Cité
de la musique (15 octobre 2013-19 janvier 2014) aborde la créativité et
l’impact esthétique de la contre-culture punk au travers de nombreux
fanzines, affiches, flyers, tracts, etc.
La Musique à Paris sous l’Occupation, sous la direction de Myriam
Chimènes, directrice de recherche au CNRS, et Yannick Simon, pro-
fesseur à l’université de Rouen.
Deux journées d’étude ont été organisées les 13 et 14 mai 2013 par la
Cité de la musique, en partenariat avec l’Institut de recherche sur le
patrimoine musical en France. Le but était de faire le point sur les tra-
vaux des musicologues et des historiens depuis la parution, en 2001,
du premier ouvrage sur le sujet, La Vie musicale sous Vichy (Complexe/
IHTP-CNRS). Les actes de ce colloque sont ici publiés en coédition
avec Fayard.

Une réimpression
Manuel d’harmonie. Livre pratique et exercices enregistrés (avec un CD),
par Jacques Petit, compositeur, directeur de l’Orchestre du Grand Turc.

Les moyens publicitaires


Le catalogue des publications, en édition papier, est paru en février 2013.
Chaque nouveauté est annoncée dans le journal Cité musiques, tandis que
la librairie en ligne (http://www.citedelamusique.fr) en assure aussitôt
la vente.
Les distributeurs de la Cité de la musique, Hexamusic et Daudin, font
le lien avec les librairies, musicales pour le premier, généralistes pour
le second.

Les recettes
Les recettes totales de l’année 2013 se sont élevées à 96 984,92 euros, soit
une diminution de 8,3 % par rapport à l’année précédente (cf. p. 208).

Les projets pour 2014


Dans la perspective de la Philharmonie de Paris, la Direction des Éditions
évolue au 1er janvier 2014 sous la forme d’une Direction Éditoriale Mul-
timédias (cf. le chapitre « Communication et Relations avec le public », p. 138).
Ce service développera les principes éditoriaux du nouvel établissement
à travers quatre champs d’activité.
p. 132 p. 133

Les éditions
Le pôle éditorial a pour mission de porter le projet éditorial dans ses
différents aspects (éditions et coéditions, programmes de salle, revues
et enrichissement de la programmation, contenus Web et applications
L’international
numériques, coordination des contenus vidéographiques, produits dé-
rivés, etc.) et d’offrir aux enjeux artistiques et institutionnels du nouvel La promotion de la Cité de la musique et de l’ensemble de ses acti-
établissement des réponses structurées et innovantes. vités, le transfert de son expertise, la mise en œuvre de coopérations
Le pôle Web et applications numériques prend en charge la conception européennes et internationales, la mise en place de partenariats
du site Web institutionnel, ainsi que la coordination du développement financiers, tels sont les objectifs que poursuit au quotidien le pôle
des outils et applications numériques (Web et/ou terminaux mobiles). International. Aussi, outre le suivi des relations avec les acteurs
Il assure, en synergie avec le service informatique et la Médiathèque, institutionnels internationaux (ministère des Affaires étrangères,
l’entretien et l’évolution du projet numérique du nouvel établissement. département des affaires internationales du ministère de la
Le pôle audiovisuel coordonne l’ensemble des productions audiovi- Culture et de la Communication, Institut français, ambassades
suelles (captations et diffusions de concerts en direct et en différé, en- étrangères en France et françaises à l’étranger, institutions euro-
tretiens, reportages, Web-documentaires, captations de conférences/ péennes et internationales, TV5 Monde…), ce pôle coordonne le
colloques, diffusion d’images d’archive, etc.). développement de la Cité de la musique à l’étranger : itinérances
Le pôle d’activité publique propose chaque saison un ensemble de d’expositions, coproductions de concerts ou d’expositions, présence
séances sur les savoirs musicologiques, tant sous l’angle de l’initiation dans les réseaux internationaux, prospection de nouveaux lieux
que de la recherche. Cette action de nature interdisciplinaire se déclinera et de nouveaux partenariats… Ces initiatives sont le fruit d’une
selon différents formats (cours d’initiation à l’histoire de toutes les étroite collaboration avec les différentes directions : Production et
musiques, avant-concerts, conférences, entretiens publics, projections Programmation, Musée, Pédagogie et Médiathèque.
commentées, colloques, etc.).
p. 134 p. 135

Les projets de coopération L’émergence de nouveaux talents


La Cité de la musique est membre du réseau European Concert Hall
L’International
et de partenariat Organisation (ECHO), qui réunit les plus grandes salles de concerts
européennes. Soutenu par la Commission européenne, ce réseau a pour
objectif de favoriser la carrière internationale des jeunes musiciens en
Tous les ans, grâce à son réseau En 2013, plusieurs partenariats ont vu le jour, en termes de coproduction
leur donnant l’opportunité de se produire dans ses salles. C’est ainsi que,
de contacts, le pôle International de spectacles, d’itinérances d’exposition ou d’action promotionnelles
tous les ans, dans le cadre du projet Rising Stars, de nouveaux talents
initie de nouveaux partenariats de relations publiques.
européens donnent des concerts à travers l’Europe. Ce réseau permet
avec des fondations et
un échange de bonnes pratiques au cours des réunions annuelles des
des institutions étrangères Le portail media.citedelamusique.fr à l’étranger
directeurs de salle et de leurs collaborateurs.
– en 2013, avec l’Allemagne, Depuis 2009, la Cité de la musique propose à des bibliothèques, média-
la Finlande, la Pologne – thèques ou conservatoires de s’abonner pour avoir accès à l’ensemble de
ou avec des acteurs français à
l’international comme l’Institut
ses ressources. Et depuis 2011, cette activité s’est développée également
à l’étranger.
Une prospection active est
mise en place afin de trouver
Les itinérances des expositions
français et le Bureau export. Un partenariat a été signé en 2013 avec l’Institut français, lequel diffuse des partenaires étrangers qui
l’offre de la Cité de la musique auprès du réseau culturel et apporte un souhaiteraient « importer » Les expositions organisées par le Musée ont vocation à être exportées,
soutien financier aux médiathèques qui souhaitent s’abonner. Une ou coproduire les expositions soit dans leur intégralité – c’est le cas de celle consacrée à Miles Davis –,
vingtaine d’abonnements ont été souscrits. temporaires du Musée. soit dans une version constituée de panneaux et de contenus multimé-
dias interactifs.
Un partenariat de coproduction
La coopération, initiée en 2010 avec l’Institut Adam Mickiewicz – qui
promeut la culture polonaise à l’étranger – et l’Institut polonais de Paris, Musique et cinéma, le mariage du siècle ?
s’est poursuivie en 2013. En 2012, ces deux instances ont participé
financièrement (à hauteur de 80 000 euros) à la production de deux Une prospection a été menée pour organiser un circuit d’itinérance de
temps forts : un concert du Sinfonia Varsovia et un autre autour de Karol cette exposition après sa présentation à Paris en 2013. Deux missions ont
Szymanowski. Cette année encore, un nouveau soutien a été apporté été organisées : l’une en Corée du Sud, l’autre à Amsterdam. En Corée,
pour la célébration du 100e anniversaire de la naissance de Witold les discussions sont toujours en cours et Musique et Cinéma pourrait être
Lutoslawski (concert du 19 novembre dans le cadre du Domaine Privé présentée – dans le cadre de l’Année croisée France/Corée – au Séoul Art
d’Alexandre Tharaud). Center ou au Festival international de film de Busan (deuxième ville
du pays). Des pistes sont également explorées avec le nouveau musée
Les partenariats annuels du cinéma d’Amsterdam, EYE, qui a ouvert ses portes à l’été 2012. Des
En 2013, la Cité a noué de nouveaux partenariats artistiques et financiers contacts sont également noués avec l’Australie, le Japon et Taiwan.
avec des instituts culturels étrangers à Paris ou français à l’étranger : L’exposition sera présentée au Brésil en 2014.
– l’Institut Goethe pour le cycle « La Musique sous l’occupation »
(mai 2013) et celui dédié aux « Berliner Philharmoniker » (26 février-
2 mars 2013) ; Brassens ou la liberté
– l’ambassade d’Allemagne dans le cadre des 50 ans du traité de l’Élysée,
Cette exposition, dans sa version multimédia, a été achetée par 3 pays
pour deux concerts des Berliner Philharmoniker (février 2013) ;
en 2013 où elle est montrée dans différents lieux. Elle est vendue en
– l’Institut finlandais et l’ambassade de Finlande pour le domaine privé
français, en anglais ou en espagnol et la Cité de la musique s’engage,
« Kaija Saariaho » (avril 2013) ;
si nécessaire, à la traduire dans toutes les langues, moyennant un coût
– l’Institut polonais (cf. supra).
supplémentaire. La prospection se poursuivra, Brassens ou la liberté
Des fondations françaises et étrangères ont aussi apporté leur soutien :
étant disponible jusqu’en 2016.
– FMS (Fondation pour la mémoire la Shoah) ;
– l’Institut Adam Mickiewicz (cf. supra) ;
– Luses (Fondation pour la culture finlandaise). Django Reinhardt, le swing de Paris
Les structures œuvrant pour la promotion de la culture à l’étranger Le succès de la version multimédia de Brassens ou la liberté a incité la
La Cité de la musique a signé une convention avec l’Institut français Cité de la musique à réitérer avec l’exposition Django Reinhardt, Swing
pour être présente sur la plate-forme culturelle Culturethèque qui de Paris. Cette version est disponible depuis novembre 2012 et le sera
agrège les propositions numériques des établissements publics. La Cité jusqu’en 2015. Elle a été vendue déjà dans 14 lieux. La prospection se
de la musique propose une offre gratuite et une offre payante, celle-ci poursuit à travers le réseau culturel français à l’étranger, les clubs de
étant financée, à hauteur de 10 000 euros, par an par l’Institut français. jazz, les conservatoires.
p. 136 p. 137

L’International
Les actions de prospection et
de communication
La communication
et les relations
avec le public
Pour faire rayonner à l’étranger Des contacts sont établis à travers le monde en vue de vendre les services
la Cité de la musique et offerts de la Cité, tels que les ressources en ligne de la Médiathèque, les
son expertise, et pour expositions ou encore certaines productions de concerts. S’inscrivant
vendre celle-ci, des outils de dans cette perspective de rayonnement, la Cité de la musique participe
communication multilingues régulièrement aux réunions stratégiques de l’Institut français, qui dé-
sont élaborés et des partenariats pend du ministère des Affaires étrangères et travaille étroitement avec L’année 2013 a constitué une année de transition entre la poursuite
initiés avec des instances un réseau international très dense, constitué notamment de 1 000 al- des activités de la Cité et le début d’un intense travail préparatoire à
internationales. liances françaises et de plus d’une centaine d’instituts français. Il est l’ouverture de la Philharmonie de Paris en janvier 2015. Les équipes
également membre du réseau européen de salles de concerts ECHO. de Communication et de Relations avec le public se sont investies
dans l’élaboration de la première brochure de la Philharmonie
(janvier/juin 2015), dont la sortie est prévue au printemps 2014, et
Le portail media.citedelamusique.fr dans les opérations associées (mise en vente des abonnements et
lancement d’une première campagne de communication). L’enjeu
La Médiathèque a créé un accès sécurisé à l’ensemble des ressources de la est de poser les fondements, en termes de communication et de rela-
tions avec le public, de la future entité qui naîtra de la fusion de la
Cité, qui est vendu sous forme d’abonnement aux bibliothèques, conser-
Philharmonie et de la Cité de la musique. Un certain nombre d’ac-
vatoires et établissements scolaires (voir le chapitre de la Médiathèque,
tions majeures pour la Cité ont également été mises en œuvre en
pp. 53-54). Cette offre, jusque-là disponible uniquement en France, est
2013, telles que la nouvelle version du site citedelamusique.fr, qui
désormais proposée à l’étranger grâce à un accord signé récemment avec
valorise davantage les contenus numériques et offre une navigation
la Sacem et la Spedidam.
très fluide afin que les internautes aient accès très aisément aussi
En septembre 2013, le pôle International a donc démarré, avec le concours
bien à la programmation qu’à l’ensemble des ressources numé-
de l’Institut français, une prospection auprès du réseau culturel français
riques. Une nouvelle forme de partenariat a été initiée avec iTunes
dans le monde et propose ces ressources via la plate-forme numérique
permettant d’illustrer d’extraits sonores toutes les pages dédiées
« Culturethèque » qui est destinée aux acteurs français à l’étranger.
aux concerts.
Une seconde phase de prospection concerne les institutions de l’Organi- Le département des Relations avec le public a, pour sa part, déployé
sation internationale de la francophonie (OIF), qui promeut la culture une politique d’offres s’adressant au plus grand nombre ou fine-
française grâce à la participation financière de la France, du Québec, de ment ciblées, pour recruter de nouveaux publics et les fidéliser.
la Suisse, de la Belgique, du Luxembourg. Cette institution multilatérale Quant à la promotion de l’ensemble des manifestations – concerts,
possède un réseau d’universités numériques, intitulé « Campus numé- expositions, films, rencontres, ateliers –, elle passe par la création
rique », auquel les ressources numériques de la Médiathèque sont pro- et la diffusion soutenue d’e-malings, de newsletters, mais aussi de do-
posées. Au total, une dizaine de pays s’y sont déjà abonnés. cuments imprimés : brochures, revue, tracts, affiches, calendriers…
Enfin, le mécénat d’entreprise permet de monter des expositions
et des spectacles ambitieux ou de mettre en œuvre des projets
Les outils de communication d’envergure à vocation sociale. Le département qui en a la charge
s’est également mobilisé, avec les équipes de la Philharmonie,
Les publications et Internet dans la recherche de mécènes pour soutenir la phase de construc-
Un document en anglais de présentation de la Cité de la musique et tion comme le fonctionnement futur.
de la Salle Pleyel est largement diffusé ainsi qu’une plaquette sur le
Musée en plusieurs langues. Une seconde brochure, éditée en 6 langues,
reprend toute l’offre de la Cité de la musique : expertise, itinérances
expositions, extranet, formation.
Pour faire connaître son actualité et ses projets, la Cité fait désormais
parvenir par e-mail une nouvelle newsletter trimestrielle à toutes les
salles de concert à travers le monde, aux musées, au réseau culturel
français à l’étranger ainsi qu’aux partenaires étrangers en France.
p. 138 p. 139

Le travail préparatoire à L’étude de paramétrage SécuTix


La Société SécuTix a réalisé une étude sur le paramétrage de la saison
La Communication et
l’ouverture de la Philharmonie les Relations avec le public 2014-2015, plus particulièrement sur les impacts et l’intégration des
billetteries de la Cité de la musique et de la Philharmonie de Paris.
Cette étude présente trois scénarios de paramétrage et décline les
En vue de l’ouverture de La réorganisation du Secrétariat général conséquences en termes de souplesse des processus de vente (en ligne
et en back office), de gestion de la relation client, de suivis comptables
la Philharmonie de Paris en
janvier 2015 et de la fusion en Le numérique étant de plus en plus prépondérant, le grand question- et de statistiques. Elle constitue la base de travail indispensable à la
une entité unique, le Secrétariat nement a porté sur la manière de le piloter, dans la mesure où il revêt prise de décision avec les services concernés, et tout particulièrement
général a, d’une part, réorganisé plusieurs dimensions : la Direction administrative et financière.
la création des contenus, – la communication pour la mise en valeur de l’image de la Cité et de
d’autre part, engagé une réflexion la future institution fusionnée ; Une enquête qualitative sur les publics de la Salle Pleyel
approfondie en termes de stratégie – le marketing, en termes de prospection, de fidélisation et de perfor- et de l’Orchestre de Paris
numérique, de positionnement et mances des ventes ; Dans la perspective de l’ouverture de la Philharmonie de Paris en janvier
de communication. Les Relations – les contenus permettant de promouvoir, d’une part, les activités, 2015, la Salle Pleyel et l’Orchestre de Paris ont souhaité disposer, pour
avec le public, pour leur part, d’autre part, la documentation et toutes les ressources en ligne gérées la préparation des brochures de lancement de saison 2014-2015, d’infor-
ont anticipé la fusion, mettant en par la Médiathèque. mations sur les publics, leur rapport à la Salle Pleyel et la manière dont
œuvre une étude de paramétrage En vue de l’ouverture de la Philharmonie, il a été décidé que la création ils perçoivent la Philharmonie, leurs pratiques ainsi que leur mobi-
sur ses conséquences en termes des contenus des sites serait gérée, au sein du Secrétariat général, par lité culturelle.
de processus de vente, de suivi les Éditions, dans le cadre d’un nouveau service, qui sera opérationnel La société Aristat a été chargée de réaliser une enquête qualitative appro-
comptable et de statistiques. en janvier 2014 et s’intitulera « Direction Éditoriale et Multimédias » fondie, reposant sur deux méthodologies complémentaires :
(cf. le chapitre sur les Éditions, pp. 131-132). – 40 entretiens individuels (septembre à octobre 2013) ;
À terme, le Secrétariat général comprendra donc les Relations avec – 5 groupes de parole de 6 personnes (octobre 2013).
le public, la Communication et la Direction Éditoriale et Multimédias. Ce sont des personnes volontaires, issues du fichier des clients, qui ont
Celle-ci prendra en charge plusieurs branches : les contenus de citede- été sollicitées. Les profils des différents publics, définis avec les comman-
lamusique.fr, l’audiovisuel (citdelamusiquelive.tv et toutes les inter- ditaires, ont permis d’explorer les déterminants des comportements
views afférentes) et l’édition (la publication d’ouvrages, de magazines des différents segments de public. Les groupes de parole ont été l’oc-
et de notes de programmes). Le pilotage du site sera collégial puisque, casion de les faire réagir sur les outils de communication développés
revêtant plusieurs dimensions, il requiert une multitude de compé- par la Salle Pleyel et l’Orchestre de Paris pour préparer la transition de
tences. l’activité à la Philharmonie.

Les visites du chantier


Les travaux mis en œuvre Pour familiariser les équipes, les partenaires et les prescripteurs au
projet de la Philharmonie, des visites de chantier ont été organisées.
La réflexion stratégique pour le futur site
Un dispositif d’une plus grande ampleur est en cours de préparation afin
Une réflexion a été engagée en 2013 avec Niji, une société de conseil
d’accueillir, lors de ces visites, un plus grand nombre de personnes :
en stratégie digitale, à laquelle une mission d’assistance à la maîtrise
abonnés, relais de proximité, partenaires touristiques et collectivités.
d’ouvrage a été confiée, pour le site de la future institution fusion-
née (la mise en ligne est prévue pour le mois de novembre 2014).
Une visite virtuelle et ludique de la Philharmonie
Cette démarche est pilotée par la Direction Éditoriale et Multimédias
La société Intel, fabricant de processeurs, de serveurs et de composants,
ainsi que par le webmaster, sous l’égide du Secrétariat général, et en
s’est également engagée, auprès de la future entité, dans une démarche
étroite collaboration avec les Relations avec le public, la Médiathèque
de mécénat. Elle a ainsi développé un site Internet de visite virtuelle de la
et le service informatique. Le Musée et la Production sont également
Philharmonie et un dispositif de présentation interactive, sophistiqué,
impliqués dans cette réflexion.
innovant et ludique, qui sera mis en place en janvier 14 dans le hall
Le nom et l’identité visuelle de l’institution fusionnée de la Salle Pleyel. Il est constitué de tablettes classiques pour la visite
À l’automne 2013, dans le cadre d’un mécénat de compétences, un interactive et d’une harpe, dont les cordes ont été remplacées par des
travail pour la future institution fusionnée a été entamé avec l’agence cordes virtuelles, sur lesquelles on peut jouer et déclencher ainsi des
BETC. Il s’agit d’une réflexion sur le positionnement de cette nouvelle notes et la projection d’images de la Philharmonie, reflétant ainsi la
entité, son identité, son nom et sa signature. Des créations de logos et dimension technologique et novatrice de cette salle.
de maquettes devraient être présentées début 2014.
p. 140 p. 141

La communication sur le Web Les fans. La Cité a 41 000 fans sur Facebook et 24 000 sur Twitter
(10 000 fin 2012), ce dernier réseau permettant davantage de toucher
La Communication et La Communication et un public étranger. Les festivals ont également leurs fans, Jazz à la
les Relations avec le public les Relations avec le public
La nouvelle version du site citedelamusique.fr Villette en compte 16 000 sur Facebook et Days Off 6 400. Quant à la
nouvelle page citedelamusiquelive, elle a fédéré en quelques semaines
Internet étant la clé de voûte La nouvelle version du site citedelamusique.fr a été mise en ligne début 11 000 fans. Ce vivier est régulièrement activé grâce à des propositions
de la communication de 2013. Cette refonte s’inscrit dans le work in progress qu’est l’édification musicales proches de leurs goûts.
la Cité, toute une série d’actions numérique d’une cité dédiée à la musique (cf. pp. 42 et sq.). Entièrement
Les applications iPhone et Androïd
sont mises en œuvre pour repensée en termes d’architecture, de navigation et de fonctionnalités,
Tous les sites de la Cité sont accessibles à partir des mobiles, pour les-
promouvoir la programmation : cette nouvelle version offre aux internautes, dès la page d’accueil, un
quels des versions spécifiques plus ergonomiques ont été créées. Trois
développement d’outils accès immédiat à tous les grands événements de la Cité et aux diffé-
applications sont désormais opérationnelles : la première concerne
numériques de marketing rentes activités, mais aussi à un espace personnel. Son design étant
la Cité, la seconde la Salle Pleyel et la dernière citedelamusiquelive.tv.
(e-mailing, newsletters…), « responsive », le site s’adapte automatiquement à tous les formats
présence toujours accrue sur (ordinateur, tablette, smartphone). De plus, une entrée par profil – La newsletter mensuelle de la Cité
les réseaux sociaux, partenariats… selon que l’internaute est musicien ou musicologue, luthier ou facteur, Cette newsletter, qui traite de la programmation, inclut des liens vers les
L’année 2013 a été marquée par enseignant ou parent, touriste ou professionnel du tourisme, journa- événements, des dossiers thématiques, des vidéos et, parfois, des extraits
la mise en ligne de la nouvelle liste… – permet de mieux l’orienter vers les ressources qu’il recherche. sonores. Le nombre d’inscrits est passé, en 2013, à 77 300 (contre 66 400
version du site citedelamusique.fr, en 2012, soit +16 %). On peut s’y abonner sur le site Internet, sur place ou
par le déploiement de stratégies par téléphone.
de plus en plus ciblées pour la Les outils numériques de communication et
publicité sur Internet et par la de marketing La newsletter pour les enseignants
multiplication Bimestrielle depuis la rentrée 2008, cette newsletter compte, fin 2013,
des campagnes d’e-mailing, soit La Cité de la musique est de plus en plus présente sur Internet pour sa 7 065 abonnés (contre 5 865 fin 2012). Elle informe les enseignants
2,5 millions de contacts cumulés communication : des campagnes de publicité à la captation et à la dif- des activités dédiées aux scolaires par niveau, des formations, des
contre 1,5 million en 2012. fusion de concerts, en passant par la propagation virale sur les réseaux présentations, des visites préparatoires à leur intention. De plus, une
sociaux et par les partenariats, l’enjeu est de développer une commu- rubrique partenaires permet, en échange, de faire la promotion des
nauté proche de la Cité et d’élargir ainsi son public. activités scolaires auprès des publics de certaines institutions sur une
base de réciprocité.
citemusiquelive.tv
Le département de la Communication est très investi dans le fonction- La lettre trimestrielle aux abonnés
nement de ce portail vidéo, notamment pour développer les parte- Mise en place en 2005, cette lettre est adressée aux abonnés de la Cité.
nariats avec des chaînes de télévision, des sites Internet et des radios, Pour maintenir avec eux une relation privilégiée, elle propose des offres
coordonner les équipes, mais aussi pour en assurer la promotion, via exclusives de nos partenaires (théâtres, musées, salles de spectacle) :
des outils de communication en ligne et hors ligne. En 2013, des parte- invitations, visites, tarifs préférentiels… Envoyée par e-mailing aux
nariats ont été initiés avec des producteurs privés et avec Culturebox, abonnés, elle permet également de faire de l’autopromotion (pour les
le site culturel de France Télévisions, permettant de diffuser le même expositions temporaires, les récitals à la Salle Pleyel, les concerts Rising
nombre de concerts, avec un budget moins important, et de développer Stars…). Sa version papier est encartée dans Cité musiques.
des projets très ambitieux (cf. pp. 45-46).
Les e-mailings et leur outil de routage
Parallèlement aux newsletters, des campagnes d’e-mailings permettent
Les réseaux sociaux
d’informer les publics de la Cité de manière ciblée, en fonction de leurs
Dès 2008, et de façon plus structurée à partir de 2010, la Cité de la musique
centres d’intérêt. En 2013, 230 campagnes ont été envoyées (contre
avait commencé à investir de manière active les réseaux sociaux pour
120 en 2012), ce qui représente 2,5 millions de contacts cumulés (contre
communiquer. Depuis janvier 2010, une personne dédiée est chargée de
1,5 million en 2012).
les animer quotidiennement, de mettre en place une veille sur Internet,
Pour faire face à ce nombre toujours croissant d’e-mailings, la Cité de la
de repérer les blogueurs dont les écrits correspondent aux thèmes ou
musique s’est dotée, d’une part, d’un logiciel de routage (Cheetahmail) –
aux concerts qui sont programmés. L’objectif est de promouvoir la Cité
qui permet d’optimiser la livraison des campagnes, de les planifier et de
d’une manière plus directe, plus imagée, moins institutionnelle, en
les automatiser, mais aussi d’en mesurer les performances (taux d’ouver-
multipliant les reportages photo en coulisses, les actions pour recruter
ture, de clics…) – d’autre part, d’un outil de gestion de la relation clients
de nouveaux amis, les commentaires « off ». La Cité de la musique est
également présente, à travers ses chaînes, sur Dailymotion et YouTube. (CRM), qui analyse les comportements du public et ses historiques
de billetterie (fréquence des visites, chiffre d’affaires…) ainsi que les
données statistiques délivrées par le routeur.
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Les e-mailings peuvent également faire l’objet de relances (en fonction reconnaître les extraits musicaux des films –, découvrir les coulisses de
des taux d’ouverture, de transformation) et d’offres promotionnelles. la Cité, du backstage de la Salle de concerts… Cette soirée, qui a eu un
La Communication et À terme, l’outil de routage pourrait être synchronisé avec SécuTix et avec La Communication et réel retentissement sur les réseaux sociaux, a permis de développer un
les Relations avec le public les Relations avec le public
le CRM pour plus d’efficacité et d’interconnexions entre les données. lien plus personnel avec ces personnes, souvent très passionnées, et les
équipes ont pu discuter et échanger avec elles.
La stratégie d’achat d’espaces sur le Web La Cité prévoit d’organiser de telles soirées au rythme de deux ou
trois fois par an, notamment une en mars 2014 autour de la collection
La Cité de la musique développe de plus en plus la publicité sur Inter- permanente du Musée et des lieux auxquels le public n’a pas accès –
net et deux possibilités s’offrent à elle : l’achat d’espace soit sur les les réserves, le laboratoire, la chambre sourde… – et une autre, en juin,
sites très visités des grands médias traditionnels (télévision, radio, autour de l’exposition Great Black Music.
quotidiens nationaux), soit sur Facebook, ce qui lui permet d’ajuster

La publicité
sa stratégie en fonction de sa programmation. En effet, son offre musi- Elle est mise en œuvre grâce à
cale est très dense et très diversifiée, avec une programmation théma- des plans médias très négociés,
tique et de nombreux concerts isolés. Pour ceux-ci, Facebook permet mais aussi à des partenariats
un ciblage très fin en termes d’âge et de localisation géographique,
mais aussi d’affinités communautaires (les amateurs des musiques du
fructueux, l’ensemble de L’achat d’espaces
ces actions permettant d’obtenir
monde ou de jazz expérimental, par exemple). De plus, le prix au clic un ratio très intéressant entre En janvier 2013, suite à un appel d’offres, la Cité de la musique a passé un
étant 10 fois moins cher sur les réseaux sociaux, la Cité peut y multi- le budget d’investissement et contrat de trois ans avec une nouvelle agence pour son achat d’espace :
plier les campagnes. Et, contrairement à la publicité sur les sites des la valeur brute des campagnes. Sylvie Aubert Communication.
grands médias où la dimension d’image est prépondérante, celle sur les
Cette année, avec 293 000 euros, le budget d’investissement publicitaire
réseaux sociaux, beaucoup plus axée marketing, permet de développer
était en baisse par rapport à celui de 2012 (320 460 euros). En revanche, la
une importante communauté.
valeur brute des campagnes, avant négociation, a représenté 1,24 mil-
lion d’euros contre 1,143 million euros l’an dernier. Des abonnements
Une nouvelle forme de partenariat : iTunes annuels sont souscrits avec un certain nombre de supports – notam-
ment Le Figaro, Le Monde, Libération ainsi que les sites des deux derniers –
La Cité de la musique a initié, en 2013, un partenariat totalement inédit
permettant d’obtenir des tarifs très avantageux. Par ailleurs, en fonction
avec iTunes. Outre l’association classique d’images (un échange de
des besoins, des achats ponctuels peuvent être effectués.
visibilité du logo iTunes sur citedelamusique.fr contre de la publicité sur
leur site), une autre forme de collaboration – qui fait toute l’originalité
de la démarche – a été mise en œuvre : les pages dédiées aux concerts Les partenariats médias
de citedelamusique.fr et de sallepleyel.fr sont désormais systémati-
quement illustrées d’extraits des œuvres programmées provenant soit Ces partenariats – initiés avec le métro, la presse écrite, la radio, la télé-
des archives de la Cité, soit de celles de l’Orchestre de Paris, soit d’iTunes. vision, des sites Internet – ont représenté, en valeur brute, 1,163 mil-
C’est l’œuvre qui est privilégiée – l’extrait devant être pertinent, se lion d’euros : additionnés aux 1,24 million d’euros des achats d’espaces,
rapprocher tant que faire se peut de ce qui sera joué en concert –, mais ils totalisent 2,403 millions (contre 2,250 millions en 2012) pour un
une grande importance est également accordée aux interprètes (chefs investissement de 293 000 euros.
d’orchestre, solistes, chanteurs…) et au type d’instruments, notamment Le métro. Le socle de la communication de la Cité, c’est l’affichage
ceux d’époque. Dans le cadre de ce partenariat, qui offre une très grande dans le réseau du métro (un réseau permanent de 120 panneaux
visibilité à iTunes et déclenche des achats de musique à partir des pages rétro-éclairés) : il constitue une partie importante de l’investissement
des deux sites, la Cité de la musique perçoit 4 % du chiffre d’affaires médias, mais il offre une excellente visibilité. De plus, ayant été négo-
ainsi généré. cié à un tarif très compétitif, il a une forte valeur ajoutée, en termes
de contreparties obtenues des partenaires dont les logos figurent sur
les affiches, démultipliant ainsi cet investissement.
La communication événementielle La presse écrite et la télévision. Les partenariats noués depuis de
en lien avec les réseaux sociaux longues années avec la presse quotidienne et magazine, ainsi qu’avec
les chaînes de France Télévisions et avec Arte, se poursuivent.
Pour la première fois, la Cité de la musique a organisé une soirée Sur Internet. De nouveaux partenariats ont été noués avec des sites
« réseaux sociaux » autour de l’exposition Musique et Cinéma, où ses tels que Oobuz, iTunes, Dailymotion, Rue89 ou encore AlloCiné.
fans Facebook et ses followers Twitter étaient conviés. Près de 300 per- Au cinéma. Des accords sont régulièrement passés avec le réseau MK2,
sonnes ont ainsi pu visiter l’exposition, présentée par son commis- en particulier les salles voisines du Quai de Seine et du Quai de Loire,
saire, participer à un jeu-concours – un blind test, où les gens devaient mais aussi avec des cinémas indépendants comme le nouveau Louxor.
p. 144

Le marketing et les relations


La Communication et
les Relations avec le public avec le public
Élaborés, pour certains, Les outils imprimés de fidélisation
par la direction de
la Communication et, pour et de recrutement
d’autres, par celle des Relations
avec le public, qui les diffuse et Les documents promotionnels liés à la programmation
en définit la stratégie de ciblage, Les brochures. Deux types de brochures sont publiées tous les ans : celle
l’ensemble des documents de la saison 2013/2014 (80 000 exemplaires) qui présente l’ensemble de
imprimés – brochure, revue, la programmation, et celle dédiée aux activités pour les « scolaires et
affiches, notes de programme, groupes d’enfants » (15 000 exemplaires).
calendriers – sont un des Le calendrier. Semestriel, il reprend l’ensemble de la programmation
principaux « piliers » de de la Cité de la musique. Tiré à 20 000 exemplaires, il est envoyé aux
la communication de la Cité. spectateurs avec leurs billets et mis à disposition du public dans les
Par ailleurs, les Relations avec présentoirs de la Cité de la musique.
le public mettent en œuvre une Le calendrier trimestriel jeune public. Imprimé à 12 000 exemplaires,
politique intensive de promotion il présente l’ensemble des activités jeune public, hormis les scolaires,
et de marketing pour recruter et est envoyé à tous les spectateurs souhaitant ce type d’informations.
des publics, les développer et Il est aussi distribué dans des librairies jeunesse, des ludothèques, des
les fidéliser. Elles établissent bibliothèques de la Ville de Paris, des lieux de dépôt ciblés jeune public…
également toutes les statistiques Les affiches et les tracts. En 2013, une trentaine d’affiches ont été créées
de fréquentation, réalisent dans deux formats (120 x 176 cm et/ou 40 x 60 cm). Une vingtaine de
des études pour optimiser tracts ont également été réalisés pour un certain nombre de concerts ou
les actions de marketing, gèrent de cycles.
la billetterie, les recettes et Le dépliant « Visites du Musée – Groupes ». Ce dépliant spécifique,
l’accueil de tous les publics in situ. dédié au Musée et à ses expositions (jusqu’en 2014), a été routé auprès
d’un fichier européen (10 000 contacts) de professionnels du tourisme,
tour opérateurs, associations.

Un nouveau document d’appel


Édité à 163 000 exemplaires, ce nouvel outil de recrutement des publics
a permis de mettre en valeur les événements et les thèmes phares
de la saison 2013-14. Plusieurs diffusions ciblées ont été réalisées au
cours du second semestre 2013 – notamment des encartages dans
Le Monde et Télérama, mais aussi des distributions dans 150 festivals en
Ile-de-France et dans toute la France –, auxquelles s’ajoutent les dépôts
chez nos partenaires. En complément, des opérations d’envoi à des
résidents récemment installés à proximité de la Cité (arrondissements
parisiens ou villes limitrophes comme Les Lilas, Pantin ou le Pré-Saint-
Gervais) ont été montées avec La Poste.

La revue Cité musiques


Ce semestriel, qui constitue un lien très fort avec le public, conserve la
même ligne éditoriale, avec des dossiers thématiques, des interviews,
des articles autour de la programmation… Tiré à 70 000 exemplaires, il
est envoyé par routage à des spectateurs de la Cité ainsi qu’à des fichiers
issus d’échanges avec des partenaires, tels que le magazine Connaissance
des Arts ou Libération, ou à des fichiers ciblés (en fonction de critères
p. 146 p. 147
géographiques ou comportementaux) loués à des prestataires tels que Les « parcours concerts ». Cette formule d’abonnement libre conserve
La Poste (40 % du tirage). Il est aussi mis en dépôt dans un réseau exclu- en 2013 le même principe, avec un nombre minimum de 6 concerts
La Communication et sif de 600 lieux partenaires (45 % du tirage), le reste étant à disposition La Communication et permettant de bénéficier de la remise de 30 %. Fin 2013, on dénombrait,
les Relations avec le public les Relations avec le public
du public à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel (15 %). pour la saison 2013-2014, 3 487 abonnements « parcours » (3 834 en dé-
cembre 2012), ce qui représente un léger fléchissement de l’ordre de 10 %.
Le document thématique Musiques contemporaines Les « parcours découverte ». Cette nouvelle formule permet à un public,
Depuis 2010, la Cité de la musique réalise une brochure spécifique qui qui ne connaît pas la Cité, de bénéficier, à partir de l’achat de billets pour
traite des musiques contemporaines et qu’elle adresse à un public ciblé. 3 concerts, de 15 % de réduction. De plus, les personnes ayant opté
En 2013, pour faire écho à la promotion des week-ends « Turbulences », pour ces « parcours découverte » bénéficient d’une remise de 15 % sur
des actions en direction des amateurs de musique contemporaine les autres billets de concert achetés tout au long de la saison. Fin 2013,
ont été mises en œuvre : la brochure, tirée à 10 000 exemplaires, a été 806 « parcours découverte » ont été vendus contre 596 en 2012 (+35 %).
envoyée à des fichiers de spectateurs de la Cité de la musique et de la Les « forfaits ». Dans leur version 2013-2014, les 11 forfaits proposent
Salle Pleyel, et distribuée à la sortie des concerts. Elle a également fait une sélection de 3 ou 4 concerts autour d’un ensemble, d’une thématique
l’objet d’e-mailings ciblés. ou d’un artiste avec une réduction de 15 à 40% (hors forfait biennal). En
revanche, cette formule ne donne pas droit à des réductions pour l’achat
Les documents pédagogiques de billets de concert supplémentaires. En fin 2013, 543 « forfaits » ont
Cette année, à la place de la brochure « Activités pédagogiques adultes », été vendus (+27%), auxquels s’ajoutent 171 forfaits pour la Biennale des
un tract A5 recto-verso annonçant les différentes activités pédagogiques quatuors à cordes.
a été imprimé à 10 000 exemplaires et diffusé dans les bibliothèques On constate, d’une saison à l’autre, que le nombre total de formules
de quartier, les services culturels des mairies d’arrondissement et dans vendues, quelles qu’elles soient, reste stable et représente 38 % des
d’autres lieux de proximité. places vendues.
Le dépliant « professionnalisation du musicien », également imprimé à
10 000 exemplaires, a été envoyé à toutes les écoles de musique, associa- Des exemples d’actions de promotion et de marketing
tions départementales et régionales, orchestres et chœurs amateurs, Minimalist Dream House, Katia et Marielle Labèque. Ce cycle de trois
organismes de formation… concerts célébrant 50 ans de musique minimaliste a fait l’objet d’une
prospection spécifique :
Les documents institutionnels – 6 000 tracts diffusés par routage et distribués lors de manifestations
Cette année, le document institutionnel de la Cité de la musique ciblées ;
– un outil de communication générique destiné à la prospection inter- – 2 000 affiches 40x60 diffusées dans des boutiques parisiennes et sur
nationale – a été réédité en anglais. Par ailleurs, un document sur les un réseau du métro rétro-éclairé ;
actions de la Cité de la musique à l’international est disponible en – un dossier thématique en ligne, diffusé via les newsletters, e-mailings,
français et anglais (il est également consultable sur le site Internet). en page d’accueil du site Internet et sur les réseaux sociaux ;
– un focus sur la newsletter mensuelle (65 000 contacts) et des e-mailings
ciblés (12 000 contacts) ;
La gestion de la relation client – avec les partenaires « musiques actuelles et électroniques », un
croisement des publics a été mis en place, via des newsletters, des
Les offres de fidélisation annonces sur les réseaux sociaux, des blogs ;
Pour promouvoir les concerts et les activités auprès du public, de nom- Les revendeurs (Fnac et concertclassic.com) ont également été sollicités
breuses actions de marketing direct (e-mailings ciblés) sont mises en pour offrir de belles mises en avant de ce cycle (écrans en magasins,
œuvre à partir des bases de données de la Cité. Au-delà de cette commu- ventes flash, tarifs adhérents, newsletters et e-mailings dédiés…).
nication numérique, certains envois se font par voie postale, un moyen La 6e Biennale d’art vocal – Week-end du lied. Pour la première fois,
très efficace d’entretenir une relation privilégiée avec le public. ce festival d’art lyrique consacrait un week-end entier au lied. Une
Pour la saison 2012-2013, la Cité de la musique a modifié ses formules prospection ciblée a été mise en place pour cet événement :
d’abonnement, dans le double objectif de recruter un nouveau public – captation du concert des Arts Florissants ;
et d’optimiser ses recettes. Depuis leur lancement en mars 2012, ces – diffusion de tracts et d’affiches ;
nouvelles formules suscitent l’intérêt du public et contribuent à accroître – mise en place de fichiers ciblés.
le nombre de places vendues en fidélisation. Pour la saison 2013-2014, L’exposition Musique et Cinéma. En plus des actions classiques de
5 007 formules (abonnements « parcours », « parcours découvertes » et prospection, de nombreuses opérations spécifiques ont été montées
forfaits) ont été créées et, au 31 décembre 2013, 33 231 places avaient été pour promouvoir l’exposition :
vendues.
p. 148 p. 149
– un billet couplé a été proposé aux visiteurs de l’exposition Le Monde Les offres et les actions dédiées
enchanté de Jacques Demy à la Cinémathèque française (qui se déroulait
La Communication et aux mêmes dates) et à ceux de la Cité de la musique ; La Communication et à des publics spécifiques
les Relations avec le public les Relations avec le public
– un « ticket complémentaire » offrant une réduction a été alloué aux
clients des 28 cinémas MK2 à Paris ; Les jeunes
– la bande-annonce de l’exposition a été projetée dans les salles du Les moins de 28 ans bénéficient d’un tarif à 9 euros (billets vendus par
Louxor – Palais du Cinéma ; téléphone ou aux caisses) pour l’ensemble des concerts de la saison,
– des relais d’information ont été imaginés avec le festival Paris Cinéma dans la limite de quotas de places disponibles.
ou le Forum des images, etc. La billetterie. Les ventes de billets à 9 euros ont enregistré une aug-
Des opérations événementielles ont également été organisées, notam- mentation de 42 % (de septembre à décembre, 1 566 places contre 1 103
ment la première nocturne proposée aux fans Facebook et contacts pour la même période en 2012). Pour les concerts du cycle Europunk,
Twitter (cf. supra pp. 142-143). Et, le soir de la Fête de la musique, une soirée
la vente en ligne des billets à 9 euros a été mise en place à titre de test.
dédiée à l’exposition s’est déroulée, en partenariat avec le Wanderlust,
La vente en ligne de ce tarif devrait être généralisée en 2014.
aux pieds de la Cité de la Mode et du Design, pour donner, aux quelque
La campagne « amstramgram® ». Depuis octobre 2012, une campagne
1 500 personnes présentes, un avant-goût de l’exposition.
de communication commune à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel
La campagne « En famille au Musée de la musique ». Pour promou-
permet de relayer les offres à destination des moins de 28 ans et s’appuie
voir le Musée de la musique, une opération multicanal à destination
sur l’ensemble des outils présentés plus haut.
des familles a été planifiée en décembre. Il s’agissait d’optimiser les visites
Les billetteries étudiantes. Un quota supplémentaire de places au tarif
de cette cible, principalement lors des petites et grandes vacances sco-
préférentiel de 9 euros est réservé aux Bureaux des étudiants (BDE),
laires. En cohérence avec le plan publicitaire et la campagne presse,
aux Bureaux des arts (BDA) et aux Crous. Une newsletter spécifique,
différents leviers de marketing direct (affiches 40x60, dépôts de tracts
promotionnels, e-mailings et newsletters, visibilité via les supports de déclinaison de la newsletter mensuelle « Bons Plans Jeunes », ainsi
la Fnac, ventes croisées…) ont été activés pour favoriser la découverte qu’une documentation leur sont régulièrement envoyées afin qu’ils les
(ou redécouverte) des activités et des aides à la visite proposées aux diffusent. Un contact personnalisé avec leurs représentants est noué
familles. Cette opération a vocation à être reconduite en 2014. pour faciliter leurs démarches de réservation.
Days Off. Pour sa 4e édition, 73 000 supports de prospection ont été
diffusés (tracts, dépliants, cartes promotionnelles, affiches 40x60…), Les professionnels du tourisme
en écho à la campagne publicitaire et aux actions menées auprès de la Plusieurs salons permettent de toucher les touristes de proximité et
presse. Un important dispositif de e-marketing a également été mis en les visiteurs franciliens : le Forum de loisirs culturels (18 novembre)
œuvre (une dizaine de newsletters en 5 mois, des actions partenariales destiné à un public professionnel et le salon « Culture au Quai » (21 et
tactiques, des offres aux adhérents des revendeurs, notamment la Fnac). 22 septembre) qui s’adresse à un plus large public.
Les chiffres de fréquentation et les origines géographiques des publics Des actions en direction de touristes étrangers ont également été menées par
sont présentés en annexes, p. 172 et p. 174. l’intermédiaire du club Patrimoine et Culture d’Atout France, du Comité
Jazz à la Villette. La prospection et les actions de marketing pour régional du tourisme Paris-Ile-de-France, du Comité départemental du
l’édition 2013 ont été revisitées avec la mise en vente des premiers tourisme de la Seine-Saint-Denis, de l’Office du tourisme de Paris. L’offre
concerts plus en amont qu’en 2012. Quant à la formule « 3 concerts », « Eurostar Plus Culture » (pour les voyageurs entre Paris et Londres, une
elle a été simplifiée, offrant l’opportunité aux acheteurs de ce package entrée gratuite pour une entrée payante pour les expositions temporaires
d’y ajouter des concerts. Ce produit évolutif, et limité en nombre, a ou la collection permanente) a été maintenue en 2013 et des tracts ont été
rencontré un franc succès. Autre facteur d’évolution des ventes, pour diffusés dans trois gares britanniques.
la première fois, un pass thématique pour le « Marathon Zorn » a été En raison de son thème, l’exposition Europunk, une révolution artistique
expérimenté. Les chiffres de fréquentation et les origines géographiques (1976-1980) a été l’occasion de travailler à une nouvelle base qualifiée de
des publics sont présentés en annexes, p. 173 et p. 175. diffusion : 150 disquaires spécialisés en musiques actuelles en France,
Les activités pédagogiques adultes et enfants. Elles sont répertoriées Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Suisse et Italie ont reçu
dans deux documents distincts – un tract A5 pour les activités adultes des affiches et des tracts.
(10 000 ex) et une brochure trimestrielle (12 000 ex) – qui sont diffusés
dans des lieux culturels ciblés. Le site de la Cité et la newsletter men- Le champ social
suelle en rendent également compte. Pour les « scolaires et groupes Implantée au cœur d’un quartier populaire du Nord-Est parisien, la Cité
d’enfants », la brochure dédiée (15 000 ex) est envoyée par voie postale à de la musique met en œuvre des actions qui visent à favoriser l’accès de
des enseignants, des conservatoires, des centres de documentation… Par tous à la culture. Pour aider ces publics peu familiers des établissements
ailleurs, la Cité organise un lancement de saison pour les enseignants culturels, elle propose, à des personnes-relais responsables des sorties
afin de leur présenter les activités et leur faire découvrir le Musée, culturelles, des formations gratuites au Musée de la musique, pour
la Médiathèque et les ateliers de pratique musicale. qu’elles assurent ensuite elles-mêmes les visites avec des groupes.
p. 150 p. 151
En 2013, elles ont été 92 à être formées et 88 groupes ont pu faire des Le festival Days Off
visites autonomes au Musée, soit 1 190 personnes. Pour sa quatrième édition, Days Off, le festival pop-rock qui clôt la sai-
La Communication et Des séances gratuites de préparation à l’écoute avant certains concerts La Communication et son en juillet, comptait, comme en 2012, 9 concerts, 5 à la Cité de la
les Relations avec le public les Relations avec le public
sont animées par un musicologue. Ainsi 127 personnes ont bénéficié musique et 4 à la Salle Pleyel. Cette nouvelle édition, qui a remporté un
de 4 séances. La Cité a également proposé des invitations à 9 concerts qui grand succès, a accueilli 12 173 personnes et a généré le meilleur taux
ont permis à 630 personnes d’y assister. Des groupes d’enfants et des de fréquentation global depuis sa création : 99,35 % (94,76 % en 2012).
familles ont aussi participé à des « Balades autour d’un instrument ».
La Cité propose également des activités hors les murs en partenariat avec Le festival Jazz à la Villette
la maison d’arrêt de la Santé. Pour son édition 2013, 32 300 places ont été mises en vente (contre 25 518
en 2012), soit une augmentation de 27 %. Quant à la programmation, plus
Le handicap cross over aux frontières du jazz, elle mélangeait les styles et les formes
Une brochure sonore sur CD pour les personnes déficientes visuelles et (funk, soul ou pop). Cette édition, qui a rassemblé 30 719 spectateurs
une autre en braille sur le nouveau parcours du Musée « Touchez la mu- (21 900 en 2012), a vu sa fréquentation s‘accroître de 40 % par rapport
sique » (cf. pp. 105-106) complètent les outils de communication pour à 2012. Son excellent taux de fréquentation, 94,38 % (85,17 % en 2012),
les différentes offres adaptées. Les réseaux associatifs et professionnels confirme qu’il répond à l’attente d’un public fidèle d’amateurs de jazz est
ont été sollicités pour diffuser les informations sur les activités adap- toujours plus exigeant.
tées de la Cité. Le fichier comprend désormais plus de 1 200 contacts.
Des groupes de travail « Culture et Handicap » ou des rencontres avec Les revendeurs
des professionnels ont permis d’affiner la connaissance du handicap et La Cité de la musique travaille avec les réseaux des plus gros revendeurs
d’envisager ce qui peut être mis en place dans les établissements culturels. – Fnac, Digitick –, mais aussi avec des revendeurs en ligne spécialisés,
tels que concertclassic.com et classictic.com (ce dernier s’adressant à
La billetterie un public international) ou encore exponaute.com pour des opérations
montées à l’occasion de certaines expositions. Au-delà des accords de
La solution Sécutix billetterie, des plans de promotion tactiques sont établis avec ces par-
Les équipes de la Cité ont poursuivi les travaux d’amélioration de l’ergo- tenaires pour accroître la visibilité et les ventes aussi bien des concerts
nomie en collaboration avec le prestataire Elca. Parmi les principales que des expositions (auprès d’individuels et de comités d’entreprise).
nouveautés apportées en 2013 : Ainsi en 2013, une collaboration avec la Fnac a permis par exemple
– la mise en place des abonnements en ligne, ils ont rencontré un réel de lancer la vente des billets pour la collection permanente sur leurs
succès ; réseaux, de concevoir un billet combinant les spectacles jeune public
– l’adaptation du site de vente en ligne en responsive design pour lui per- et la visite du Musée, de mettre en place des tarifs réservés à leur adhé-
mettre de s’adapter à tous les supports (ordinateur, tablette et mobile) ; rents et de renouveler de belles actions, en ligne et en boutique, pour le
– la mise en place de filières Internet dédiées aux agences ; festival Jazz à la Villette.
– le développement d’un ensemble d’indicateurs dans l’infocentre qui
est encore en cours de test.
Le logiciel étant en constante évolution, d’autres nouveautés sont en
cours de développement, notamment un nouveau design du plan de
Ce pôle, créé en 2007, développe
des liens avec les entreprises qui
Le pôle entreprises
salle, pour la vente en ligne, le paiement en ligne par chèque-cadeau, s’investissent dans des actions
l’installation d’une nouvelle version du CRM, etc. de mécénat ou de parrainage de
Le mécénat
concerts, d’expositions, de projets
Les statistiques La Philharmonie de Paris
éducatifs ou d’accessibilité. Il gère
L’ensemble des statistiques de fréquentation des concerts, spectacles et En 2013, le pôle entreprises s’est investi dans la prospection de mécènes
également la location de la Salle
activités pédagogiques (forums, zooms, salons musicaux…) se trouvent potentiels pour la Philharmonie de Paris. Aux côtés des équipes de la
des concerts, de la Rue musicale,
dans les annexes suivantes : Philharmonie et accompagnée par l’agence de conseil Equanity, l’équipe
de l’Amphithéâtre et du Musée
– les chiffres complets de la fréquentation des concerts et spectacles (p. 172) ; a contribué à la réflexion stratégique et opérationnelle, à l’élaboration
pour des événements privés.
– les chiffres de fréquentation des concerts – productions et coproduc- des discours destinés à convaincre les grandes entreprises de soutenir la
Enfin, il organise des opérations
tions uniquement à la Salle Pleyel (p. 173). Philharmonie de Paris, notamment pour la phase de construction du
de relations publiques autour
bâtiment. L’agence Equanity a également contribué à définir, avec le
des concerts pour les entreprises
Le public des concerts pôle, les mécènes potentiels, à préparer les rendez-vous, pour lesquels
et les artistes, notamment
Les 213 concerts payants de l’année 2013 ont réuni 102 286 spectateurs elle a réalisé des « fiches prospects » qui analysaient la politique de mécé-
à la Salle Pleyel.
(contre 105 714 pour 224 concerts en 2012). Le taux de fréquentation global nat de chaque entreprise et son processus de décision. Des négociations
s’est maintenu en 2013 : 86,08 % contre 86,74 % en 2012. Ce résultat sont en cours avec plusieurs grands groupes. Par ailleurs, les pourparlers
demeure excellent, compte tenu du contexte économique, et d’autant avec les deux principaux mécènes de la Salle Pleyel (Société Générale et
que la part de fréquentation payante a été maintenue supérieure à 90 %. Deloitte), en vue de leur transfert à la Philharmonie, sont en bonne voie.
p. 152 p. 153
La Cité de la musique sé pour divers événements d’entreprises (concerts privés, conventions,
Cette année, les dotations de mécénat et les subventions se sont élevées vœux, colloques…). En 2013, le chiffre d’affaires s’est élevé à environ
La Communication et à près de 500 000 euros, les parrainages à 188 000 euros HT. Tous les La Communication et 46 000 euros HT (6 opérations au total), marquant un recul sensible
les Relations avec le public les Relations avec le public
secteurs de la Cité en ont bénéficié : concerts, activités pédagogiques, par rapport aux années précédentes (102 000 euros HT en 2012 et
expositions du Musée, accessibilité… Il est important de souligner que 106 000 euros HT en 2011). Cette baisse s’explique par le manque de
certains mécènes – notamment la fondation américaine EHA (Educa- disponibilités de la Salle des concerts et de l’Amphithéâtre du Musée,
tion, Health and Arts), le Mécénat Musical Société Générale, iDTGV dont la programmation a été très dense, ainsi que par le contexte éco-
ou la Fondation Orange – s’engagent régulièrement, depuis plusieurs nomique peu favorable, les entreprises étant peu enclines à organiser
années, aux côtés de la Cité de la musique. des opérations de relations publiques.
Les actions phares. Voici, à titre d’exemples, une liste non exhaustive
des mécénats dont a bénéficié la Cité de la musique : La vente d’espaces publicitaires et d’affiches
– Luses (The Foundation for the promotion of Finnish music), l’Institut Les entreprises, les maisons de disques, les artistes ont la possibilité
finlandais et l’ambassade de Finlande pour le Domaine privé Kaija d’acheter des pages de publicité dans les différents supports de la Cité
Saariaho ; (les programmes, Cité musiques, les brochures…). Cette année la recette
– le Goethe Institut et la FMS (Fondation pour la mémoire de la Shoah) liée à ces ventes s’est élevée à 15 000 euros HT. Par ailleurs, à l’occasion
pour le cycle « La musique sous l’occupation » ; des festivals ou des expositions temporaires, la librairie Harmonia
– l’Institut polonais pour le Domaine privé Alexandre Tharaud qui Mundi achète à la Cité de la musique un nombre variable d’affiches
interprétait, entre autres, une œuvre du compositeur polonais Witold pour les revendre au public. Cette activité a rapporté 4 000 euros HT.
Lutoslawski ; Au total, en 2013, les recettes du pôle entreprises se sont élevées à près
– l’Institut français a financé un voyage préparatoire en Chine pour de 745 000 euros, un chiffre en hausse de plus de 15 %, notamment
le cycle « Made in China », programmé en 2014 ; en raison des nombreux partenariats conclus autour de l’exposition
– iDTGV, dont la participation est en hausse constante depuis 2010, ainsi Musique et Cinéma et d’une certaine stabilité des apports en mécénat.
que la Sacem ont soutenu le festival Days Off ;
– le Mécénat Musical Société Générale et la Fondation SAP pour Stravinski
en mode hip-hop ;
– les mécènes « historiques » de Démos (Dispositif d’éducation musical
et orchestrale à vocation sociale) – le Mécénat Musical Société Générale,
la Fondation EDF (depuis 2012), les Amis de la Cité de la musique/Salle
Pleyel – ont été rejoints par la Fondation SNCF et la EHA Foundation,
basée à New York (cf. p. 83) ;
– les sociétés de production et de distribution Gaumont, Pathé, Studio-
canal, Turner Broadcasting System (TCM), mais aussi le CNC, l’INA,
le Fonds d’action Sacem, The Walt Disney Company France et LG
Electronics ont apporté leur contribution à l’exposition Musique et
Cinéma (cf. p. 100) ;
– Woodbrass a mis à disposition des instruments de musique pour un dis-
positif de médiation – le studio Play it – de l’exposition Europunk (cf. p. 102
et p. 107) ;
– la Fondation Orange apporte, depuis plusieurs années, son soutien
à l’accessibilité de la Cité, finançant des films en langue des signes
française, des fiches tactiles, des instruments, des plans en braille… et
notamment le dispositif « Touchez la musique » auquel se sont égale-
ment associés la Fondation France Télévisions et le Fonds Handicap et
Société par Intégrance (cf. pp. 105-106).

Les autres recettes


La privatisation des espaces de la Cité
Les espaces de la Cité de la musique – Amphithéâtre du Musée, Rue
musicale, Salle des concerts, Musée de la musique – peuvent être privati-
organisation
p. 156 p. 157

La Direction administrative La direction La Direction administrative


– la tenue du Comité d’orientation de la Société ;
– la formalisation de l’assemblée générale annuelle des associés.

administrative
et financière et financière
Bilan budgétaire

et financière
Comme en 2012, l’EPRD 2013 de la Cité de la musique était présenté en
quatre parties budgétaires distinctes : les opérations de la Cité stricto
sensu, la gestion locative Pleyel, les opérations liées au projet Démos et
une synthèse consolidant l’ensemble.
La Direction administrative L’action du service juridique Lors de son adoption par le conseil d’administration, l’EPRD 2013 de
et financière assure la gestion
la Cité de la musique s’élevait, au niveau consolidé, toutes opérations
budgétaire ainsi que l’engagement La préparation de la mise en concession de la Salle Pleyel en 2013 a
des dépenses. Elle comprend comprises, à 34,830 M€ avec un excédent prévisionnel de fonctionnement
monopolisé une part importante du temps. de 1,903 M€.
également un service juridique
qui a été mobilisé en 2013 par S’agissant de la Cité stricto sensu, l’EPRD 2013 s’élevait au titre des opé-
La Cité de la musique rations de fonctionnement à 33,205 M€, soit une baisse de 0,225 M€ par
la mise en concession de la Salle L’année 2012 a été principalement marquée par les faits juridiques
Pleyel, par la mise en œuvre de rapport au niveau de 2012 (-0,6 %). Présenté avec un déficit prévisionnel
suivants : de 0,750 M€, l’EPRD était grevé d’une mise en réserve de 0,640 M€ sur
l’accord avec la Spedidam et du
– la mise en œuvre de l’accord Spedidam, nécessaire au développement la subvention de fonctionnement, elle-même pour la première fois en
cadre contractuel des expositions
du portail pédagogique de la Médiathèque destiné aux bibliothèques, baisse de 2,5 % par rapport au niveau de 2012, soit -0,600 M€.
temporaires, notamment de
médiathèques et des établissements scolaires ; Comme chaque année, ce budget a été actualisé à plusieurs reprises
celle qui devrait être consacrée
– la préparation du cadre contractuel pour l’exposition consacrée à afin, notamment d’intégrer des recettes et dépenses nouvelles liées aux
à David Bowie en 2015
à la Philharmonie, mais aussi David Bowie et l’assistance à la contractualisation des accords pour activités artistiques. Mais après la DM1 en juillet, puis la DM2 le déficit
par l’ensemble des démarches l’organisation des futures expositions temporaires; prévisionnel restait de 0,742 M€.
juridiques et administratives – la mise en place du contrat d’occupation du domaine public avec À l’issue de l’exécution, le compte financier consolidé s’est élevé à
liées à la Cité de la musique le nouvel exploitant du Café des concerts ; 39,610 M€ avec un excédent de 2,131 M€. Le résultat des activités de
et à la Salle Pleyel. – la conclusion à l’amiable du contentieux concernant un dégât des eaux la Cité stricto sensu est positif de 0,026 M€ grâce aux bons résultats de
important sur le bâtiment Folie P8 ; l’activité et au dégel en fin d’exercice des crédits mis en réserve.
– l’obtention d’une indemnisation devant le juge des référés d’un ascen- Le total des charges de fonctionnement s’est élevé à 34,299 M€, en
soriste en charge de la maintenance d’un ascenseur desservant notam- baisse de 2,45 % par rapport à l’exercice 2012, lui-même en diminution
ment les bureaux de la direction générale de la Cité de la musique ; de 2,46 % par rapport à 2011. En 2013, la Cité aura donc eu un niveau
– la gestion des baux à usage de bureaux au sein de l’ensemble immobilier d’activité et de dépenses inférieur à ceux constatés en 2010 et 2011.
Salle Pleyel ; L’exercice 2013 a été marqué par une grande maîtrise des principaux
– la mise en location pour une courte durée du show-room des Pianos postes de dépenses : les dépenses variables diminuent de plus de 1,26 %,
Pleyel ; les charges fixes de 7,86 % et la masse salariale stricto sensu de 1,83 %. Le
– la préparation d’un contentieux à l’encontre de l’Urssaf de Paris ; poids des dépenses d’ordre de marche dans le total des dépenses de
– le dépôt d’une demande de brevet relatif à une invention du laboratoire fonctionnement s’allège encore avec un taux de 16,96 %, le plus bas
de recherches du Musée de la musique ; enregistré. Globalement, les charges fixes auront évolué moins vite que
– la mise en place d’un cadre contractuel de partenariat avec l’Association l’inflation.
de la Philharmonie de Paris ; Les prévisions de recettes ont été atteintes et, malgré un volume d’acti-
– le renouvellement des licences d’entrepreneurs de spectacles ; vités moindre, le taux d’autofinancement par recettes propres s’élève
– la mise en œuvre d’une procédure d’expertise judiciaire portant sur à 32,75 % maintenu par rapport à 2012. Le dégel intégral en fin d’exer-
trois désordres dans le cadre de la garantie décennale sur l’ensemble cice des crédits réservés sur la subvention de fonctionnement de l’Etat
immobilier Salle Pleyel. a permis de passer d’un déficit à un léger excédent de fonctionnement.
S’agissant des opérations liées à la gestion de l’ensemble immobilier
La SAS Cité de la musique - Salle Pleyel Pleyel, celles-ci dégagent un résultat excédentaire de 2,104 M€. Outre
L’activité du service juridique s’est concentrée essentiellement autour les charges générales du bâtiment, les dépenses ont consisté essentiel-
des thèmes suivants : lement dans le remboursement des charges d’intérêt de l’avance de
– le suivi des opérations d’expertise visant à contenir, à titre préventif, les l’État (0,459 M€) et dans l’amortissement de l’immeuble à hauteur de
nuisances sonores et vibratoires du chantier de la CNP sur l’immeuble 0,746 M€. Les recettes sont constituées des revenus locatifs de la salle
attenant à la Salle Pleyel ; et des bureaux, augmentées de la refacturation des charges locatives.
p. 158 p. 159
Ce résultat positif a permis de rembourser l’annuité de remboursement Depuis 2012, le CGEFi s’intéresse également aux incidences liées à
du capital (2,300 M€). l’implantation de la « Philharmonie de Paris » sur le Parc de la Villette.
La Direction administrative La Direction administrative
et financière S’agissant du projet Démos II, ses opérations, strictement équilibrées et financière Au titre du contrôle exercé sur l’établissement, 90 actes ont été visés
en dépenses et recettes, sont retracées dans un SACD. Pour 2013, les en 2013 contre 79 en 2012.
opérations se sont élevées à 1,296 M€. Les recettes sont constituées par
la subvention du ministère de la Culture, les subventions des collecti-
vités territoriales et les apports des mécènes.
S’agissant, enfin, des dépenses d’investissement, elles se sont montées
à 4,240 M€, dont 1,804 M€ pour la Cité et 2,436 M€ pour les opérations
liées à la gestion locative (remboursement en capital de l’avance). Les
opérations marquantes de l’année ont été les suivantes : réception par-
tielle du nouveau logiciel de billetterie, remplacement des fauteuils de
la Salle des concerts, travaux de rénovation du Café des concerts, acqui-
sition d’un piano de concert, la poursuite du programme de rénovation
et modernisation du parc ascenseurs.
À l’issue de l’exercice, l’excédent consolidé des ressources sur les emplois
se traduit par un apport au fonds de roulement de 0,129 M€. Le niveau
du fonds de roulement brut s’établit à 7,791 M€. Net des reports et des
provisions, le fonds de roulement disponible s’élève à 3,249 M€, soit
32 jours de fonctionnement.

Le Contrôle général économique et financier


En vertu des décrets du 5 janvier 1993 et du 19 décembre 1995 modifié,
portant création de l’Établissement public de la Cité de la musique
(EPCM), ce dernier est soumis au Contrôle économique et financier de
l’État. De même, le décret du 11 août 2006, soumet également la SAS
Cité de la musique – Salle Pleyel au Contrôle économique et financier
de l’État.
Les modalités d’exercice du Contrôle général économique et financier
(CGEFi) sont déterminées par un arrêté du 27 juillet 1993 pour l’EPCM
et par un arrêté du 8 juin 2007 pour la SAS Pleyel. Le contrôle général
est placé sous l’autorité directe des ministres en charge de l’Économie
et du Budget. Il assure, par conséquent, un contrôle indépendant.
Le Contrôleur général a la mission d’analyser les risques et d’évaluer
les performances des organismes publics. Il occupe un positionnement
stratégique entre les opérateurs de l’État et les tutelles et joue un rôle de
conseil, voire de médiation. Il est ainsi l’interlocuteur privilégié pour
relayer auprès de ces opérateurs les grandes orientations comptables et
financières, par exemple, la certification des comptes de l’État ou le suivi
de la politique immobilière, la politique des achats et la mise en œuvre
de la réforme de la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP).
Le contrôle général du site de la Villette est installé au Pavillon Janvier
de l’Établissement public du parc et de la Grande Halle de la Villette
(EPPGHV). Il assure également le Contrôle économique et financier
de l’établissement public du Palais de la découverte et de la Cité des
sciences et de l’industrie (EPPDCSI), dit « Universcience », et de sa filiale
(La Géode), ainsi que de l’EPPGHV.
p. 160 p. 161

La Direction des ressources La direction La Direction des ressources


– les emplois d’avenir ont permis d’embaucher trois jeunes de moins
de 26 ans, ayant un niveau de diplôme inférieur au baccalauréat. Ils ont
intégré, pour une durée de 12 à 36 mois, les services de la DETL ou du

des ressources
humaines humaines
Musée.

humaines
Les contrats en alternance
En 2013, la Cité de la musique a accueilli 7 jeunes en formation en
alternance, dont 5 en contrat de professionnalisation et 2 en contrat
d’apprentissage. Ces jeunes ont été accueillis au sein de la direction
des Éditions, de la direction de la Communication, de la direction de
Outre les recrutements, Les effectifs la Pédagogie et de la Médiathèque et de la Direction administrative et
la direction des ressources
financière.
humaines a mené en 2013 Les recrutements et les mouvements de personnel
les négociations salariales avec Au 31 décembre 2013, la Cité de la musique comptait 200 postes en Les stagiaires
les partenaires sociaux, organisé contrat à durée indéterminée répartis en 61 postes non-cadres et 139 L’ensemble des services de la Cité ont accueilli des étudiants sous
les élections des représentants postes cadres. Suite à une démission, un licenciement ou à des départs convention de stage – soit un total de 89 jeunes (du niveau collège
des salariés au conseil en retraite, sept nouveaux salariés ont intégré, courant 2013, les équipes à bac+5) – pour des durées d’une semaine à six mois. L’ensemble des
d’administration et mis en de la Cité (une assistante de gestion, une attachée RP, un technicien
œuvre l’ensemble des plans services de la Cité ont été sollicités pour leur présenter nos activités
lumière chef d’équipe, un conseiller de vente mandataire caisse, une et nos métiers.
de formation.
assistante RH, un directeur éditorial et une assistante de direction DG). Par ailleurs, la Cité a poursuivi son engagement avec la Marie du
Cinq collaborateurs rattachés au Musée de la musique, à la Médiathèque, 19e arrondissement, dans le cadre d’une charte de parrainage signée
aux Éditions et à la Direction générale ont souhaité faire valoir leur avec un collège de l’arrondissement, qui facilite l’accès aux stages des
droit à la retraite après de longues carrières professionnelles menées au populations défavorisées. Nous avons ainsi accueilli 9 collégiens de
sein de la Cité (de 7 à 19 années d’ancienneté). classe de 3e du collège Pailleron.
En application de l’accord d’entreprise, trois salariés ont bénéficié de Une convention d’accueil d’un enseignant-chercheur étranger (de na-
la prime de surqualification dans le cadre d’une extension de leurs tionalité mexicaine) a été conclue pour 7 mois au Musée dans le cadre
domaines d’intervention à titre temporaire (notamment, dans le d’un projet de recherche sur la conservation et la gestion des collections
cadre d’une nouvelle répartition des tâches en l’absence de leurs col- d’instruments de musique dans les musées.
lègues ou par roulement de l’intérim d’un chef d’équipe suppléant
pour la surveillance du Musée).
Suite à l’invention d’un procédé par deux collaborateurs du laboratoire La mutualisation des ressources
du Musée, qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet, une prime forfaitaire
ainsi qu’une quote-part sur l’exploitation de ce brevet leur ont été
entre la Cité et la Philharmonie de Paris
allouées. En prévision de l’ouverture de la Philharmonie en 2015, la Cité de la
Après le départ à la retraite directeur des Éditions et l’embauche d’une musique et l’Association de la Philharmonie de Paris ont signé une nou-
nouvelle personne, une nouvelle organisation a été mise en place velle convention pour mutualiser les actions de pré-programmation à
afin de réunir au sein d’une direction, appelée « Direction Éditoriale conduire en 2014. Concrètement, cette convention a porté sur la mise à
Multimédias », les ressources nécessaires au tournant numérique disposition partielle, sans but lucratif, de personnels de la Cité de la mu-
que la Cité se devait de prendre. Ce regroupement a été également sique à la Philharmonie de Paris afin de mettre en œuvre les premières
l’occasion de concentrer des compétences internes pour la création de phases de la programmation de concerts et de l’offre pédagogique.
contenus éditoriaux, jusque-là éclatées dans différents services.

Les contrats à durée déterminée Les relations avec les partenaires sociaux
Cette année encore, de nombreux contrats à durée déterminée ont été
édités, au total 7 425 CDD. Les négociations annuelles
Deux nouveaux dispositifs ont permis l’embauche de jeunes à la Cité Suite à plusieurs réunions de négociation avec les organisations syndi-
courant 2013 : cales, un nouvel accord collectif d’entreprise sur le Contrat de généra-
– le contrat d’engagement de service civique, d’une durée de 6 mois, tion a été signé le 17 octobre 2013. Il succède au Plan d’action en faveur
pour une mission d’intérêt général, à savoir favoriser l’accès à la culture des séniors qui courait jusqu’au 31 décembre 2012.
pour tous ;
p. 162 p. 163
L’accord sur le Contrat de Génération, valable 3 ans, comporte des me- délégués du personnel ont eu lieu, faute de questions posées par les élus.
sures et des objectifs chiffrés en faveur de : La commission « formation » du comité d’entreprise s’est réunie une
La Direction des ressources – l’insertion durable des jeunes dans l’emploi (modalité d’intégration, La Direction des ressources fois pour examiner le bilan de la formation professionnelle 2012 et celui
humaines humaines
de formation, d’accompagnement, de l’entretien de suivi, la désignation de l’année 2013 en cours. Quant à la commission « logement », elle s’est
d’un « référent », et éventuellement d’un « binôme sénior » dans le cas également réunie une fois pour faire un état des actions proposées par
où celui-ci serait différent du « référent », la description des fonctions, Aliance, notre nouveau prestataire 1 % logement.
l’organisation de la charge de travail) ;
– l’emploi des salariés séniors (maintien des salariés dans l’emploi,
perspectives et évolutions professionnelles, amélioration des conditions La formation professionnelle continue
de travail, prévention de la pénibilité, coopération intergénérationnelle, et l’accompagnement des salariés
formation, aménagement des fins de carrière) ;
– la transmission des savoirs et des compétences (binôme d’échange, Le plan de formation
diversité des âges dans les équipes de travail, recueil du savoir-faire et de L’effort financier consenti par la Cité de la musique en matière de coût
l’expérience, développement des stages, de l’alternance et du tutorat) ; pédagogique de la formation professionnelle s’est élevé à 151 497 euros
– l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle ; pour l’année 2013. Quelque 3 192 heures de formation ont été accordées
– l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. à 125 salariés de la Cité.
De plus, deux protocoles d’accord portant sur la modification de l’accord Conformément aux orientations de la formation professionnelle dé-
d’entreprise ont été signés dans le cadre des négociations annuelles obli- finies pour 2013, les salariés ont suivi des actions de formation pour
gatoires de 2013 : le développement des compétences métiers – numérique, logiciels,
– le premier modifie le crédit d’heures de délégation des délégués syndi- bureautique – et de l’efficacité professionnelle.
caux, dans la perspective de la création d’un nouvel Établissement public Des demandes de Droit individuel à la formation (DIF) ont été acceptées
lié à l’ouverture de la Philharmonie de Paris qui nécessitera un travail de majoritairement dans le cadre de stages de langues. Un salarié a bénéficié
concertation et de négociation accru au cours de l’année 2014 ; d’un Congé individuel de formation (CIF). Enfin, plusieurs salariés ont
– le second instaure la subrogation et le maintien de salaire dans le cas bénéficié d’un congé pour effectuer un bilan de compétences.
d’un mi-temps thérapeutique mis en place en accord avec la direction et
pris en charge par la Sécurité sociale. La formation à la sécurité
Plusieurs réunions de négociations salariales ont permis d’aboutir le Comme chaque année, les salariés ont pu suivre une formation de
22 mai 2013 à la signature d’un protocole d’accord qui a obtenu l’aval sauveteur-secouriste du travail. Ceux de la direction technique et de
de l’ensemble des organisations syndicales présentes dans l’établis- la DETL ont suivi des recyclages de leurs habilitations électriques et
sement. Cet accord fixe une augmentation générale de 0,91 % en des formations CACES Nacelles élévatrices et Caristes.
niveau, applicable dès le 1er janvier 2013. Outre les mesures indivi-
duelles liées à l’ancienneté qui progressent conformément à l’article
22 de l’accord d’entreprise, 0,20 % en masse ont été consacrés aux Les activités sociales
mesures individuelles.
Cette année, la Cité a poursuivi sa collaboration avec le prestataire
Les élections professionnelles « 1% logement » Aliance. Deux logements ont été attribués. Un prêt
Il n’y a pas eu d’élections professionnelles en 2013. Prenant en compte travaux, un prêt accession, deux avances loca-pass et une garantie loca-
l’ouverture prochaine d’un établissement public unique regroupant les pass ont également été accordés.
équipes de la Cité de la musique et de l’Association de la Philharmonie Une campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a été menée
de Paris, un accord d’entreprise, signé par l’ensemble des organisations en collaboration avec le médecin du travail. Organisée sur deux demi-
syndicales représentatives le 21 novembre 2013, a prévu de proroger journées, elle a concerné 25 personnes au total. Au cours de ces deux
les mandats en cours des élus au Comité d’entreprise, des délégués du demi-journées, le médecin étant présent, 11 personnes ont également
personnel et des membres du CHSCT au-delà des échéances électo- pu bénéficier du vaccin et/ou du rappel DT Polio.
rales prévues en avril et en mai 2014 et ce, jusqu’aux mois de juin et Deux actions de sensibilisation au handicap ont été menées en 2013 :
juillet 2015. – en juin, un atelier de sensibilisation au handicap visuel a été organisé
auquel 19 salariés ont participé ;
Les réunions des instances représentatives du personnel – en novembre, à l’occasion de la semaine pour l’emploi des travailleurs
Les réunions des instances représentatives (comité d’entreprise, délé- handicapés, 2 films courts sur le thème de la déficience visuelle ont été
gués du personnel, CHSCT) se sont succédé à un rythme normal. Deux diffusés à l’ensemble des salariés.
réunions extraordinaires du comité d’entreprise se sont tenues au
dernier trimestre 2013. À noter cependant que seules 4 réunions de
p. 164 p. 165

La Direction des ressources


La Cité de la musique a également continué d’accompagner des salariés
dans leurs démarches administratives pour faire reconnaître leur
qualité de travailleur handicapé. Trois demandes formulées en 2013 ont La Direction de l’exploitation La direction de
l’exploitation
humaines technique et logistique
abouti, deux autres sont toujours en cours. Deux salariés ont informé la
direction Ressources humaines de leur qualité de travailleur handicapé.

technique et
Des actions correctives sur les déclarations 2007 à 2012 ont permis
d’obtenir un remboursement de 23 576,90 euros auprès de l’Agefiph.
Au titre de l’année 2013, l’obligation d’emploi de travailleurs handi-

logistique
capés, calculée sur la base de l’effectif d’assujettissement (6 %), est de
14 unités et le nombre de bénéficiaires employés à la Cité de la musique
représente 8,82 unités (en 2012, pour une obligation d’emploi de 14 unités
également, 6,67 unités avaient été déclarées).
La direction de l’exploitation Les demandes d’intervention des équipes
technique et logistique s’occupe
La couverture sociale et maladie des opérations de maintenance, Hormis les demandes urgentes et les opérations courantes de mainte-
négocie les marchés de sous- nance et d’entretien, la direction de l’exploitation technique et logistique
Au cours de l’année 2013, 3 567 jours d’arrêt maladie / accident du traitance, met en œuvre
travail / maternité ont été déclarés, ce qui représente un coût total a traité 1 276 demandes d’intervention en 2013, soit -16 % par rapport à
des audits et équipe la Cité de 2012. Les plus fréquentes concernent :
pour la Cité de 154 285,77 euros. Sur ces 3 567 jours, 3 136 jours ont systèmes visant à réduire
été indemnisés par la sécurité sociale (carence appliquée pour les – les manutentions et courses extérieures (765 demandes) ;
les consommations d’électricité – les courants forts (163 demandes) ;
431 restants). et de chauffage.
Suite à une absence consécutive à une maladie professionnelle, le – la serrurerie (74 demandes) ;
médecin du travail a effectué une étude de poste et a conclu, à travers – les courants faibles incluant la téléphonie (61 demandes).
deux avis successifs, à l’inaptitude d’une salariée, chargée de gestion
Ressources humaines. Cinq postes lui ont été proposés à titre de reclas-
sement interne, qui ont tous été refusés par la salariée, ce qui a mal-
Les dépenses de fonctionnement
heureusement conduit à un licenciement pour impossibilité de reclas-
En annexe, pp. 210-211, un tableau récapitule l’ensemble de ces dépenses,
sement suite à une inaptitude physique d’origine professionnelle.
eau, EDF, carburants, télécommunications, travaux…

Les principaux travaux de maintenance et d’entretien


Un certain nombre d’opérations ont été mises en œuvre, notamment :
– une campagne de réfection des peintures, des reprises de décors sur
les panneaux en fond de scène de la Salle des concerts, à l’Amphithéâtre
suite à la mise en place d’une potence pour le son, des cages d’escaliers
des bâtiments A (niveau 0 à 1 et 1 à 2) et W (niveau 6), de l’accueil entrée
des artistes, des dégagements de la Salle des concerts (niveau P0), des
circulations des bureaux du bâtiment A (niveau 2) et des raccords de
peinture sur le kiosque en rue musicale ;
– le remplacement des pierres cassées en façade de différents bâtiments ;
– des remises en état partielles des parquets (zones 1-2, 3-4, 5-6 et 9-10) du
Musée, du studio de répétition de la Cité de la musique, du palier d’accès
aux sanitaires publics (0+1), du foyer-bar de la Rue musicale ;
– le remplacement de vitrages au Café des concerts.

Les dépenses d’investissement


Les dépenses d’investissement engagées au 31 décembre 2013 se sont
élevées à 889 831 euros HT et ont concerné principalement :
– la poursuite des travaux de réfection et de mise aux normes de la
cuisine du Café des concerts musique entamés en 2013 ;
p. 166 p. 167

La Direction de l’exploitation
– la troisième phase de nettoyage et de traitement anti-graffitis des
façades des bâtiments M, N, O et du Tipi ;
– le remplacement des portes d’entrée principales PW1-2 et PW3-4 et de Le Service sécurité et sûreté Le service
sécurité et
technique et logistique
la porte coulissante du foyer-bar de l’Amphithéâtre ;
– le remplacement, en intervention de nuit, de trois cellules du poste de

sûreté
livraison HTA ;
– le remplacement et l’amélioration du module de contrôle du groupe
froid n° 2.

Ce service, qui veille sur Les activités des équipes


la Cité, intervient au moindre
incident ou accident, effectue Les interventions
des rondes régulières et maintient En 2013, le service sécurité a effectué 253 interventions, dont 79 d’as-
le dispositif Vigipirate. sistance à victime, 18 d’entre elles concernant les salariés de l’établis-
Il est l’interlocuteur des autorités, sement (malaises, accidents bénins…), 16 les artistes et les prestataires,
qu’il s’agisse de la préfecture ou 45 le public.
de la police. Les autres interventions sont principalement imputables au fonc-
tionnement des ascenseurs, avec des personnes bloquées à l’intérieur
ou sans, au salage des accès à l’établissement, aux pigeons et aux
fuites d’eau dont une très importante à la folie. Quant aux détections
d’incendie, elles sont justifiées par des travaux par point chaud, par
l’utilisation de fumigènes en salle… Enfin, les incivilités – tags, petite
délinquance, comportements agressifs, intrusions dans le bâtiment –
sont en hausse. Le système vidéo a permis d’identifier les auteurs de
vol dans le bâtiment.

Les diverses actions


Hormis les interventions ci-dessus, le personnel de sécurité a procédé à
des ouvertures de bureaux, rédigé et contrôlé 65 permis feu représentant
plus de 450 heures de travaux par points chauds. Il effectue également
des rondes d’ouverture (avant l’arrivée du personnel), de fermeture, de
prévention dans les locaux accessibles au public, les vérifications et les
essais mensuels des matériels et systèmes de sécurité, les signalements
à la DETL des défaillances des équipements (climatisation, infiltration,
éclairage…). Le personnel d’accueil participe à la mise sous enveloppe et
à l’adressage d’une partie des mailings.

Le plan Vigipirate
Le plan Vigipirate, qui à ce jour n’a pas été levé, est traité par les effectifs
habituels : multiplication des rondes, attention portée aux personnes
fréquentant l’établissement, objets suspects, contrôles aléatoires des
sacs et ouvertures à la demande des accès extérieurs.

Les travaux techniques


Les travaux de remplacement du système vidéo ont été achevés en 2013.
p. 168 p. 169

L’informatique L’informatique L’informatique


– une nouvelle gestion des documents multimédias par Euterpe et l’in-
tégration d’iTunes ;
– la migration des images, des sons et des vidéos vers un CDN interne
(http://content.citedelamusique.fr) ;
Le service informatique gère Les évolutions du parc en 2013 – l’intégration des conteurs du Musée à Euterpe ;
l’ensemble du parc de la Cité et – le suivi du projet TIS (Théatre Info Système).
de la Salle Pleyel, qu’il s’agisse Plusieurs « chantiers » informatiques ont été mis en œuvre en 2013.
du matériel, du réseau, des mises – Les améliorations techniques du réseau informatique ont per-
à jour de solutions logicielles, mis d’installer quelques bornes WiFi pour satisfaire aux besoins de L’acquisition de matériel et de logiciels
du recâblage ou de l’optimisation connexions des appareils mobiles, de plus en plus nombreux. Des
des sites… réseaux WiFi dédiés aux artistes ont été mis en place à la Cité et à Un certain nombre d’ordinateurs et d’imprimantes ont été acquis en
Pleyel, ainsi qu’un autre, pour le public, à la Médiathèque. 2012 pour la Cité de la musique :
– La plate-forme de virtualisation de serveurs VMware, datant de – 36 PC
2008, a fait l’objet d’une étude en vue de son renouvellement. Ainsi une – 4 Macintosh
nouvelle architecture matérielle a été définie et commandée en 2013. – 7 portables
Le choix du logiciel s’est porté sur la migration vers la version 5 de – 16 imprimantes
VMware. Le déploiement des nouveaux matériels et la migration vers – 4 serveurs
la nouvelle plate-forme ont été planifiés début 2014. – 5 scanners
– Un nouvel accès Internet Renater à 100 Mbits, mis en place fin 2012, Les licences de l’antivirus Mcafee ont été renouvelées pour 2 ans, celles
a été déployé sur certains serveurs de la Médiathèque. Il sert également à de Novell Groupwise ont été maintenues pour un an. Par ailleurs, la
assurer une redondance d’accès au logiciel de billetterie Sécutix. maintenance des licences Filemaker a été renouvelée.
– La solution de messagerie Groupwise a été migrée sur un nouveau Pour les architectures des réseaux et l’inventaire du parc informatique, merci de
serveur plus puissant et de nouvelles versions ont été installées se reporter en annexe, pp. 212-213.
(Groupwise 2012). La solution de sauvegarde et d’archivage fera l’objet
également début 2014 d’un changement de serveur.
– La solution de gestion des postes de travail Zenworks a été déployée
sur le parc informatique afin de permettre la télédistribution applicative
de logiciels, la prise en main à distance, le télé-inventaire, la télé-confi-
guration, la masterisation et la génération de rapports sur les postes de
travail. Les techniciens informatiques ont été formés à l’administration
du produit.
– Un logiciel de gestion de plannings (Théâtre Info Système) a été
installé pour les équipes techniques et de production de la Cité et de
Pleyel. Ce logiciel s’interface avec le système d’information interne
Euterpe pour la récupération des informations de production.
– Diverses mises à jour ont été intégrées à l’architecture de sécurité,
notamment sur les firewalls et passerelles antivirales, afin de s’adapter
aux nouvelles cybermenaces.
– Le serveur de partage de fichiers de Pleyel a été changé et une infothèque
a été mise en place afin de faire face aux volumes, toujours croissants, de
données stockées.
– Divers serveurs du système d’information de la Médiathèque ont été
changés pour des matériels plus récents et plus puissants.
D’autres projets ont été menés par le service informatique :
– la mise en place d’un système de gestion automatique des écrans de
Pleyel ;
– une étude préalable à l’intégration d’un logiciel de gestion de contacts
global ;
– l’intégration des expositions du Musée dans le système d›information
(Euterpe et le site Cité) ;
annexes
p. 172 p. 173

Annexes les concerts et Annexes

spectacles Fréquentation du festival Jazz à la Villette en coproduction avec l’EPPGHV


La fréquentation Jauge Fréquentation Taux de Dont % places Dont %
Nombre
totale spectateurs remplissage (%) payantes* gratuits

Fréquentation des concerts et manifestations Cité de la musique 8 6 615 6 223 94 ,07 93,14 % 6,86 %
Autres salles
11 24 945 23 545 94,39 94,39 % 5.61 %
Au total, au cours de l’année 2013, la Cité de la musique a organisé 323 manifestations qui ont réuni 116 570 visi- Parc de la Villette
teurs. Ces 323 manifestations comprennent 213 concerts payants, 22 activités pédagogiques (« Forums », « Zooms », Sous-total coprod. 19 31 560 29 768 94,32 94,13 % 5,87 %
« Salons musicaux », « Classic Lab », « Préludes ») et 83 évènements gratuits. À cela s’ajoute le festival de jazz en Autres lieux
5 740 718 97,03 84,68 % 15,32 %
coproduction avec l’EPPGHV qui a rassemblé un total de 30 719 spectateurs (29 768 pour la coprod + 718 pour hors coprod.
les lieux hors coprod + 233 pour le cinéma ). Total coprod.
24 32 300 30 486 94,38 93,91 % 6,09 %
+ hors coprod.
*Places payantes = total ventes + échanges
À cette fréquentation s’ajoutent celles de la programmation au cinéma MK2 pour 233 personnes.
Cité de la musique : fréquentation des spectacles payants
(Concerts + cinéma + spectacles jeune public)

Bilan simplifié de la fréquentation Salle Pleyel : fréquentation des concerts


Taux de Dont Dont
(Productions, coproductions et productions associées)
Jauge Fréquentation
Nombre remplissage % places %
totale spectateurs
(%) payantes* gratuits Au total sur l’année 2013, la Salle Pleyel a accueilli 226 concerts payants, dont 84 productions Pleyel, dont 4 concerts
Salle des concerts 103 87 912 75 096 85,42 % 90,18 % 9,82 % dans le cadre Festival « Days Off », 27 coproductions, 14 productions associées, et 101 productions extérieures.
Amphithéâtre 99 23 647 20 293 85,82 % 89,59 % 10,41 % Parmi les 101 productions extérieures, 51 concerts ont été donnés par l’Orchestre de Paris et 24 par l’Orchestre
CNSM 3 1 020 557 54,61 % 76,84 % 23,16 % philharmonique de Radio France.
EPPGHV 3 1 635 1 635 100 % 94,13 % 5,87 % Le bilan chiffré ci-dessous correspond aux 125 productions, coproductions et productions associées commerciali-
Days Off 5 5 421 5 405 99,70 % 94,12 % 5,88 % sées par la SAS Cité de la musique - Salle Pleyel.
Total 213 119 635 102 986 86,08 % 90,26 % 9,74 %
Bilan simplifié de la fréquentation Salle Pleyel
Jauges : salle des concerts assise : 830 (SJP et scolaires 800) / debout 1 600 ou 1 000, amphithéâtre : 252, 243, 200, 120,70, 50 CNSM : 340 ou 180,
salle des colloques : 50, Days Off jauge réelle. Taux de Dont Dont
Jauge Fréquentation
*Places payantes = total ventes + échanges Nombre remplissage % places %
totale* spectateurs
(%) payantes gratuits
Productions 80 148 123 133 630 90,22 93,64 % 6,36 %
Fréquentation des autres manifestations Festival Days Off 4 6 832 6 768 99,06 95,43 % 4,57 %
Sous-total
84 154 955 140 398 90,61 93,72 % 6,28 %
Jauge Fréquentation
Taux de Dont Dont Productions
Nombre remplissage % places %
totale totale Coproductions
(%) payantes* invités 17 32 238 26 509 82,23 94,38 % 5,62 %
concerts
Pédagogique payant (Forums + Zooms
+ Salons musicaux + Classic Lab + 22 3 402 2 228 65,49 % 82,23 % 17,77 % Coproductions
10 15 199 8 996 59,19 91,44 % 8,56 %
Préludes) famille et scolaires
Événements gratuits 88 - 11 356 - - - Sous-total Coprod. 27 47 437 35 505 74,85 93,64 % 6,37 %
Total 110 - 13 584 - - - Productions
14 26 370 18 667 70,79 90,33 % 9,67 %
*Places payantes = total ventes + échanges
associées**
Total 125 228 762 194 570 85,05 93,38 % 6,62 %
* jauge totale = jauge réelle
** = Céleste, Piano ****, Sarfati
p. 174 p. 175

Origines géographiques
Annexes Cartes focus IDF réalisées avec Cartes & Données – ©Articque Annexes

Concerts de la Cité de la musique Festival Jazz à la Villette


FRANCE : 98 % FRANCE : 99 %
ÉTRANGER : ÉTRANGER :
PARIS : IDF HORS PARIS : PROVINCE : 2% PARIS : IDF HORS PARIS : PROVINCE : 1%
65 % 28 % 5% 61 % 30 % 8%
75019 : 17 % 93 Seine-Saint-Denis : 27 % 60 Oise : 8 % Allemagne : 14 % 75019 : 14 % 92 Hauts-de-Seine : 30 % 60 Oise : 7 % Belgique : 60 %

75020 : 11 % 92 Hauts-de-Seine : 25 % 51 Marne : 6 % Roy.-uni : 12 % 75011 : 11 % 93 Seine-Saint-Denis : 25 % 44 Loire Atl. : 6 % Allemagne : 34 %

75011 : 9 % 94 Val-de-Marne : 19 % 59 Nord : 5 % États-Unis : 11 % 75018 : 11 % 94 Val-de-Marne : 18 % 69 Rhône : 5 % Italie : 5 %

75010 : 8 % 78 Yvelines : 9 % 76 Seine-Maritime : 5 % Suisse : 8 % 75020 : 11 % 78 Yvelines : 10 % 76 Seine-Maritime : 5 % Espagne : 2 %

75018 : 7 % 91 Essonne : 8 % 69 Rhône : 4 % Japon : 7 % 75010 : 8 % 91 Essonne : 7 % 31 Haute-Garonne : 5 %

75013 : 6 % 95 Val d’Oise : 6 % 33 Gironde : 3 % Belgique : 6 % 75012 : 6 % 95 Val d’Oise : 6 % 33 Gironde : 4 %

Autres : 42 % 77 Seine-et-Marne : 5 % Autres : 70 % Autres : 36 % Autres : 39 % 77 Seine-et-Marne : 4 % Autres : 68 %

Sources ventes individuelles nominatives Cité hors ventes revendeurs, soit 74 % Sources ventes individuelles nominatives Cité hors ventes revendeurs, soit 51 %
des ventes des ventes

Days Off Cité Pleyel Spectacles JP et Concerts éducatifs individuels


FRANCE : 99 % FRANCE : 100 %
ÉTRANGER : ÉTRANGER :
PARIS : IDF HORS PARIS : PROVINCE : 1% PARIS : IDF HORS PARIS : PROVINCE : 0%
68 % 26 % 5% 52 % 44 % 4%
75011 : 11 % 92 Hauts-de-Seine : 41 % 76 Seine-Maritime : 14 % Belgique : 59 % 75019 : 33 % 93 Seine-Saint-Denis : 47 % 71 Saône-et-Loire : 19 %

75018 : 11 % 94 Val-de-Marne : 17 % 44 Loire Atl. : 7 % Allemagne : 34 % 75011 : 9 % 94 Val-de-Marne : 20 % 52 Haute-Marne : 19 %

75019 : 9 % 93 Seine-Saint-Denis : 14 % 60 Oise : 7 % Italie : 10 % 75018 : 9 % 92 Hauts-de-Seine : 17 % 57 Moselle : 15 %

75020 : 8 % 78 Yvelines : 12 % 45 Loiret : 7 % 75020 : 9 % 78 Yvelines : 6 % 76 Seine-Maritime : 7 %

75015 : 7 % 91 Essonne : 7 % 62 Pas-de-calais : 6 % 75010 : 7 % 95 Val d’Oise : 6 % 44 Loire Atl. : 5 %

75017 : 7 % 95 Val d’Oise : 5 % 67 Bas-Rhin : 6 % 75012 : 6 % 77 Seine-et-Marne : 2 % 60 Oise : 4 %

Autres : 47 % 77 Seine-et-Marne : 5 % Autres : 53 % Autres : 26 % 91 Essonne : 2 % Autres : 31 %


Sources ventes individuelles nominatives Cité hors ventes revendeurs, soit 49 % Sources ventes individuelles nominatives Cité hors ventes revendeurs, soit 90 %
des ventes des ventes
p. 176 p. 177

Annexes Annexes

Collection permanente Concerts Pleyel + Coprod. + Prod. associées


FRANCE : 69 % FRANCE : 95 %
ÉTRANGER : ÉTRANGER :
PARIS : IDF HORS PARIS : PROVINCE : 31 % PARIS : IDF HORS PARIS : PROVINCE : 5%
18 % 25 % 27 % 54 % 34 % 7%
75019 : 18 % 92 Hauts-de-Seine : 22 % 69 Rhône : 4 % Italie : 16 % 75017 : 11 % 92 Hauts-de-Seine : 42 % 60 Oise : 7 % États-Unis : 13 %

75020 : 11 % 93 Seine-Saint-Denis : 20 % 59 Nord : 4 % États-Unis : 12 % 75015 : 10 % 78 Yvelines : 17 % 76 Seine-Maritime : 5 % Allemagne : 10 %

75012 : 10 % 78 Yvelines : 17 % 13 B.-du-Rhône : 3 % Allemagne : 10 % 75016 : 10 % 94 Val-de-Marne : 16 % 45 Loiret : 4 % Suisse : 10 %

75018 : 8 % 94 Val-de-Marne : 15 % 44 Loire Atl. : 3 % Royaume-Uni : 8 % 75008 : 6 % 93 Seine-Saint-Denis : 8 % 59 Nord : 4 % Royaume-Uni : 8 %

75011 : 8 % 91 Essonne : 10 % 33 Gironde : 3 % Espagne : 6 % 75011 : 6 % 91 Essonne : 8 % 13 B.-du-Rhône : 3 % Japon : 7 %

75013 : 6 % 77 Seine-et-Marne : 9 % 31 Haute-Garonne : 3 % Brésil : 5 % 75014 : 6 % 77 Seine-et-Marne : 5 % 69 Rhône : 3 % Italie : 7 %

Autres : 38 % 95 Val d’Oise : 6 % Autres : 78 % Autres : 43 % Autres : 51 % 95 Val d’Oise : 5 % Autres : 63 % Autres : 44 %

Sources ventes individuelles Cité (hors scanne billets commun expo temp) Sources ventes individuelles nominatives Pleyel hors ventes revendeurs, soit
hors ventes revendeurs, soit 71 % des ventes 89 % des ventes

Exposition Europunk
FRANCE : 90 %
ÉTRANGER :
PARIS : IDF HORS PARIS : PROVINCE : 10 %
35 % 29 % 26 %
75019 : 15 % 92 Hauts-de-Seine : 24 % 69 Rhône : 6 % Italie : 17 %

75018 : 13 % 93 Seine-Saint-Denis : 23 % 13 B.-du-Rhône : 5 % Roy.-Uni : 12 %

75020 : 12 % 94 Val-de-Marne : 17 % 59 Nord : 5 % Belgique : 11 %

75011 : 9 % 78 Yvelines : 14 % 35 Ille-et-Vilaine : 5 % Allemagne : 10 %

75010 : 8 % 95 Val d’Oise : 8 % 44 Loire Atl. : 4 % États-Unis : 8 %

75013 : 6 % 91 Essonne : 7 % 33 Gironde : 4 % Suisse : 7 %

Autres : 37 % 77 Seine-et-Marne : 6 % Autres : 71 % Autres : 35 %

Sources ventes individuelles Cité hors ventes revendeurs, soit 78 % des ventes
p. 178 p. 179

Annexes
Captations diffusées en 2013
Annexes le portail vidéo
53 concerts diffusés en 2013 sur Citédelamusiquelive
Portail vidéo : top 20
Accès Artiste (click ou menu) Nombre d’accès
Classique
– Orchestre de Paris (8 concerts) Orchestre de Paris 6 403
– Orchestre Philharmonique de Radio France (8 concerts) Orchestre Philharmonique de Radio France 5 177
– L’intégrale des symphonies et concertos de Chostakovitch / Orchestre Ensemble intercontemporain 2 752
du Théâtre Mariinsky - Valery Gergiev (5 concerts) Martha Argerich 853
– Les Arts Florissants (4 concerts) / le Jardin des voix, Airs sérieux et à boire
Ludwig van Beethoven 628
et les 2 concerts des Madrigaux
– Bach, concertos pour pianos / Orchestre de Chambre de Lausanne - Martha Dimitri Chostakovitch 469
Argerich, (2 concerts) Johann Sebastian Bach 432
– Les Pêcheurs de perles / Orchestre de Chambre de Paris - Roberto Alagna Piotr Ilitch Tchaikovski 372
– L’Orchestre Symphonique d’État de São Paulo - Nelson Freire Alexandre Tharaud 366
– Le Ballet des fées des forêts de Saint-Germain Franz Schubert 335
– Concert anniversaire Menahem Pressler
Carla Bley 303
– Antonio Meneses - Maria João Pires
Pierre Boulez 298
– Les Dissonances - David Grimal
– Orchestre des jeunes Demos Wolfgang Amadeus Mozart 281
Claudio Monteverdi 263
Musiques actuelles Johannes Brahms 259
– Claire Diterzi Frédéric Chopin 254
– Dominique A
Buzzcocks 249
– Concerts Punk (3 soirées, 5 concerts) : Public Image Limited (PiL),
Arts Florissants 238
Buzzcoks / Frustration, Holograms/Cheveu
– Festival Days Off - James Blake Maurice Ravel 229
– Festival Jazz à la Villette (5 soirées, 10 concerts) - Tigran Hamasyan / Robert Schumann 226
Shai Maestro -Arthur H - Éric Legnini et invités / Gregory Porter - Jamie
Cullum / Kellylee Evans - The Lightnin3 / Neil Young never sleeps Portail vidéo : genres
Concert éducatif, concert en famille Accès par menu genre Nombre d’accès
– Musique et nature / Orchestre Les Siècles Musique classique 29 259
Jazz, Blues 12 583
Pop, Rock, Electro 9 556
Musique du monde 7 968
Musique baroque 6 458
Musique contemporaine 3 854
Opéra 3 637
Chanson 3 280
Musique ancienne 2 106
Danse 1 504
Jeunes et familles 1 200
Total 81 405
p. 180 p. 181

Annexes la médiathèque Annexes


ABONNÉS au portail Éducation
Établissements scolaires connectés (depuis avril 2013)

Amiens 4
Fréquentation 2013 Besançon 1
Bordeaux 3
MÉDIATHÈQUE / FRÉQUENTATION PHYSIQUE
Caen 10
Total fréquentation services et activités 14 698 Créteil 1
dont lecteurs individuels 9 810 Dijon 1

dont participants aux activités - in situ 3 565 Guadeloupe 1


Lille 6
dont participants activités - hors les murs 1 323
Lyon 1
PORTAIL DE LA MÉDIATHÈQUE / FRÉQUENTATION NUMÉRIQUE
Martinique 3
Visiteurs portail 1 176 963 Nancy-Metz 1
Visites portail 1 920 512 Nantes 1

ABONNÉS au portail mÉdia Nice 2


Bibliothèques et conservatoires connectés
Orléans-Tours 2
Régions Paris 6

Alsace 2 Poitiers 3

Aquitaine 4 Reims 1
Rennes 11
Auvergne 1
Strasbourg 3
Basse-Normandie 3
Toulouse 1
Bretagne 1
Versailles 1
Centre 9 Total 63
Ile-de-France 34

Languedoc-Roussillon 1

Limousin 1 Activités à la Médiathèque


Midi-Pyrénées 5
Nb de séances Nb de participants
Nord-Pas-de-Calais 9
Métiers de la musique - Information, orientation, professionnalisation
Outre-mer 2 Ateliers de formation « Profession-
87 1 327
Pays-de-Loire 3 nalisation du musicien »
Inscriptions individuelles (musiciens) 35 520
Picardie 8
Etudiants Enseignement supérieur 50 795
Provence-Alpes-Côte-D’azur 12
Professionnels de l’orientation 2 12
Rhône-Alpes 24 Rencontres Métiers /
8 400
Vie professionnelle
Hors France 204
Accompagnement individuel 61 61
Total 323 Sous-total 156 1 788
p. 182 p. 183
AUTRES ACTIVITÉS Guides d’écoute associés
Annexes Séances de présentation Annexes à des Concerts éducatifs
métiers et environnement profes-
14 289
sionnel (encadrants et étudiants) – Stravinski : Petrouchka (1er tableau)
facture instrumentale – Stravinski : Petrouchka (4e tableau)
3 70
(étudiants de l’ITEMM) – Chabrier : España
Action culturelle – Debussy : Iberia (Le Matin d’un jour de fête)
Balades autour d’un instrument 16 285 – Rimski-Korsakov : Shéhérazade (Le jeune Prince et la Princesse)
Avant-concerts EIC 10 529 – Rimski-Korsakov : Shéhérazade (La fête à Bagdad)
Ateliers d’écoute 2 60 – Brahms : Symphonie n° 4 (1er mvt)
Actions spécifiques dédiées – Brahms : Symphonie n° 4 (3e mvt)
17 345
au champ social
Divers 8 199
Sous-total 70 1 777
Les dossiers sur les Concerts éducatifs
– Musique et Nature
TOTAL ACTIVITES A LA MEDIATHEQUESOCIAL 226 3 565
– Le quintette à vent, de Haydn à Cage
– Time Travelling
– Voyage Express en Orient
La Médiathèque hors les murs – Stravinski en mode hip-hop
– Flamenco !
– Reigen
NB DE SÉANCES NB DE PARTICIPANTS
– Viva España !
MÉTIERS DE LA MUSIQUE - INFORMATION, ORIENTATION, PROFESSIONNALISATION – Shéhérazade
Formation/conférences pour élèves et étudiants
Académie Internationale d’ Ambronay 1 50 Contribution au mini-site de l’exposition
Conservatoire National
Supérieur de Paris
3 80 Musique et Cinéma
Conservatoire de Bordeaux 2 50
– Quiz Musique et Cinéma (avec guides d’écoute)
Conservatoire de Paris 1 80
Pôle Supérieur Paris Boulogne 2 65
Pôle Supérieur Bourgogne 1 100 Entretiens filmés
Université de Tours 1 50
– Alexandre Tharaud, pianiste
Lycée Henri Martin (02) 1 20 – Jordi Savall, violiste et direction d’ensemble
Salon de l’éducation artistique 1 60 – René Jacobs, chanteur et chef d’orchestre
Salon européen de l’Education 1 70 – Stefan Iambor (István) et Francisc Mezei (Csángálo), musiciens tsiganes
Académie de Paris 1 200 de Transylvanie
Auvergne Le transfo - Les festivals 1 50
Association Européenne
des Conservatoires
1 150 Biographies de jazzmen
Sous-total 17 1 025
– Cohen, Avishai
OFFRE CULTURELLE NUMÉRIQUE (PORTAIL MÉDIA)
– Fresu, Paolo
Formation du personnel – Garrett, Kenny
18 186
bibliothèques/médiathèques – Glasper, Robert
Présentation éminaires/Salons 4 112 – Krakauer, David
Sous-total 47 298 – Legnini, Eric
– Luc, Sylvain
TOTAL HORS LES MURS 64 1 323 – Medeski, Martin & Wood
p. 184 p. 185
– Mirabassi, Giovanni – Conservatoire supérieur de musique de Paris CNSMDP - classe de musi-
– Moran, Jason cologie (Médiation et vie professionnelle).
Annexes – Porter, Gregory Annexes – Conservatoire supérieur de musique de Paris CNSMDP - Journées de
– Romano, Aldo l’orientation (4 sessions).
– Zorn, John – Pôle supérieur Paris-Boulogne (PSPBB) : table ronde « musicien orchestre ».
– Pôle supérieur Paris-Boulogne (PSPBB) - Table ronde « agent artistique ».
– École d’Art et de Culture (Groupe EAC) - Journée d’étude « métiers de la
Repères musicologiques / nouveau dossier : culture ».
– Service national de la jeunesse Luxembourg : conférence professionnali-
– Musique au Moyen-Âge sation du musicien.
– Académie internationale d’Ambronay : conférence en anglais : profession-
nalisation du musicien.
Journées professionnelles et conférences – Université de Tours, département de musicologie : conférence Métiers de
la musique / Orientation professionnelle.
sur les normes, les technologies – Académie de Paris (lycée La Fontaine) : rencontre professionnelle profes-
seur d’éducation musicale.
– Journée d’étude GFII « Données culturelles, patrimoine et Open Linked – Le Transfo - Agence culturelle d’Auvergne - Rencontre professionnelle
Data », mars 2013, Maison de l’Europe, Paris des directeurs de festivals.
– Journée d’études du Labex Les passés dans le présent, Atelier n°1 : « les ar- – Conservatoire de Bordeaux : Conférences orientation professionnelle et
chives de l’ethnomusicologie : mettre en commun, mettre à disposition » : métiers de la musique.
« Médiation, pédagogie et valorisation des archives audio-visuelles en eth- – Conservatoire régional de Paris : Rencontre Métiers de la musique, Table-
nomusicologie à la Cité de la musique », université Paris Ouest Nanterre ronde.
La Défense, mars 2013. – Université dÉvry - Département de musicologie : Projet et environnement
– Séminaire ministère de la Culture sur le multilinguisme, avril 2013, professionnel.
INHA, Paris. – Salon de l’Éducation artistique : Information (Stand Ministère de la Culture)
– Assemblée générale de l’Association des utilisateurs de logiciels Opsys et conférence.
Archimed (ADULOA). Cergy-Pontoise, juin 2013. – Salon Européen de l’Éducation : Information et rencontre publique (Stand
– MIMO Annual meeting, septembre 2013 Berlin, Allemagne. Ministère de la Culture.
– Journée d’étude organisée par la Fédération des utilisateurs de logiciels
pour bibliothèques, documentation & information (FULBI) sur le thème
« RDA, FRBR : état des lieux ». Paris, octobre 2013.
– Europeana task force, Multilingual and semantic enrichment, novembre 2013,
Berlin, Allemagne.
– Semantic Web and Libraries Conference, novembre 2013, Hamburg, Allemagne.
– Journée Huma-Num (TGIR des humanités numériques ), novembre 2013,
Paris, France.
– Journée professionnelle de l’AIBM (Association Internationale des Biblio-
thèques musicales). Communication sur le sujet suivant : « Traitement et
valorisation des programmes de concert de la Cité de la musique et de la
Salle Pleyel ». Paris, décembre 2013.
– Europeana AGM, décembre 2013, Rotterdam, Hollande.
– Formation des bibliothécaires territoriaux : « Les catalogues de biblio-
thèques au défi du Web. – Exemple du catalogue de la Médiathèque de la
Cité de la musique », 4 sessions de formation assurées à Nancy, Dunkerque,
Angers et Paris.

Conférences et interventions colloques et


rencontres professionnelles en 2013
– Pôle Sup Bourgogne Forum métiers : projet professionnel : conférence et
rencontres.
– Lycée Henri Martin, classe préparatoire aux grandes écoles : orientation
métiers, parcours d’études.
– Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris :
(conférence Master : Aspects pratiques du métier).
p. 186 p. 187

Annexes la pédagogie Annexes


La pratique musicale
Les Concerts éducatifs Détails Jeunes
Nb de Nb de Nb
Ateliers de préparation
Concerts séances groupes d’entrées
au concert
NB de
concerts Nb de Nb de Nb d’ Fréq. Jauge Taux de Groupes scolaires
séances groupes entrées remplis-
sage Séances ponctuelles 320 320 9 024
CITÉ DE LA MUSIQUE Cycles trimestriels 157 22 4 365
Ateliers dans les établissements scolaires 75 37 2 329
Scolaires 5 28 27 817 3 110 3 711 78 %
Sous-total scolaires 552 379 15 717
Familles 5 4 - 346 3 113 3 337 91 % Groupes hors temps scolaire

Ss-total 10 32 27 1 163 6 223 7 048 85 % Ville de Paris - ARE - Instruments à cordes 14 1 224
SALLE PLEYEL Ville de Paris - ARE - Le monde de la voix 14 1 224

10 44 44 1 021 9 219 14 910 62 % Ville d’Évry - L’école des Arts 18 3 284


Scolaires
Conservatoire à Rayonnement
24 4 427
Familles 3 1 - 38 4 222 4 930 79 % Départemental - Créteil
Ville de Plaisir - Conservatoire de
Ss-total 13 45 44 1 059 13 441 19 840 71 % 5 2 179
musique, de danse et d’art dramatique
Ss-total Ville de Saint-Fargeau-Ponthierry -
Concerts 23 77 71 2 222 19 664 26 888 78 % 3 3 53
Maison de la musique et de la danse
éducatifs
Philharmonie de Paris
5 1 64
Scolaire = SC / Famille = FA - Conservatoire du XIXe
1, 2, 3 Musique - Suisse 6 1 71

Les Salons musicaux Sous-total hors temps scolaire 89 16 1 527


Individuels
CITÉ DE LA MUSIQUE Fréquentation Jauge Ateliers enfants 411 40 6 011
Scolaires 229 750 Sous-total enfants individuels 411 40 6 011
Familles 202 750 Total Jeunes 1 052 435 23 255
Sous-total Salons musicaux 431 1 500
Nb de Nb de Nb

Les projets familles


séances groupes d’entrées

ateliers
Ateliers en famille 45 37 662
Nb de Nb de Nb de par- Nb
séances groupes ticipants d’entrées Maison de la Solidarité 4 4 58
CITÉ DE LA MUSIQUE Conservatoire à Rayonnement
2 2 42
Stravinski en mode hip-hop 26 4 64 1 664
Départemental - Créteil
Ville de Saint-Fargeau-Ponthierry
Résidence In Situ - 1 1 16
13 1 24 312 - 26 couleurs
Les Dissonances
Service culturel de la Ville d’Évry 1 1 27
Résidence collège E-Varèse 18 1 25 450
Ville de Gennevilliers 1 1 15
Sous-total 57 6 113 2 426 Total Familles 54 46 820
p. 188 p. 189
Nb de
séances
Nb de
groupes
Nb
d’entrées La culture musicale
Annexes adultes
Annexes
culture musicale Fréquentation
Ateliers adultes 418 38 5 424
Sous-total Cafés musique 181
Formation adultes 10 1 70
Maison des pratiques adultes Sous-total Zooms sur une œuvre 113
20 2 300
amateurs
Sous-total Forums 508
Philharmonie de Paris 1 1 4
Ville de Gennevilliers Sous-total Citéscopies 120
1 1 26
- Maison de retraite Sous-total Collèges 873
CNRS - Musée national d’histoire
1 1 20 Sous-total Classic Lab 99
naturelle
Total adultes 451 44 5 844 Sous-total Flash Concert 70

Total Culture musicale 1 964


Détails publics spécifiques
Nb de Nb de Nb
séances groupes d’entrées

IME Excelsior
publics handicapés

14 8 178
La formation
Hôpital Francoise Dolto 10 1 80 Projets de
Structure partenaire et Nb Nb
Établissements scolaires Formation initiale
participants jours entrées
1 1 9 et continue
- Classes spécifiques
EMP René Lalouette 10 1 90 Rectorats

ESAT Ménilmontant 7 1 64 PAF Versailles (professeurs 1 er


Cristal Baschet 3 120
et 2e degrés - Interdisciplinaires )
IME Chaptal 3 1 51
Rectorat de Créteil (professeurs 1er
IME Silence des Justes 8 1 88 et 2e degrés - Interdisciplinaires ) Chant 0,5 18

IMPRO Bellan 7 1 62 DSDEN Éducation nationale Percussions de Cuba 0,5 24


Essonne
Ville de Gennevilliers 1 1 17
ESPE Paris Jouets musicaux 0,5 25
Sous-total publics handicapés 61 16 639
Ateliers scolaires
Public empêché ESPE Paris 2 20
Concerts éducatifs
Prison de la Santé - Paris 3 3 38 Enseignants Ateliers scolaires 3 27
Sous-total public empêché 3 3 38 Sous-total 9,5 234
Projets à vocation sociale CFMI
Centre Social Les Petits Prés Sablières CFMI de Tours (musiciens
59 2 791 Percussions 10 360
- Créteil intervenants)
Centre social Espéranto 1 1 23 Sous-total 10 360
Maison de quartier Haut de Pantin 1 1 19 Professeurs de la Ville de Paris (PVP)
SAJE 1 1 10 Direction des affaires scolaires de Xylophone
SAVS PARIS XII 1 1 24 la Ville (professeurs 1er et 2e degrés 1 30
- Musique) d’Ouganda
Sous-total projets à vocation sociale 63 6 867
Direction des affaires scolaires de Percussions
Total publics spécifiques 64 25 1 544 la Ville (professeurs 1er et 2e degrés 1 24
- Musique) du Monde Arabe

TOTAL PRATIQUE MUSICALE 1 621 550 31 462 Sous-total 2 54


p. 190 p. 191

Annexes
Structure partenaire et
participants
Projets de
Formation initiale
et continue
Nb
jours
Nb
entrées Annexes le MUSÉE
Éducateurs et animateurs
IME Excelsior Éveil et chant 1 12 La fréquentation du musée
Cité des sciences et de l’Industrie 1 12
Sous-total 2 24 Fréq. 2010 Freq. 2011 Freq. 2012 Freq. 2013

Étudiants, musiciens pré-professionnels et professionnels Total 142 796 246 418 188 183 199 221
ARIAM Pédagogie de groupe 4 63
CFA Horticulture et Cheval
Universté Paris Ouest
Musiques actuelles
Percussions sabar
7
1
148
23
La fréquentation des visites
CNSMDP Gamelan 30 300
visites visites total groupes
Université Paris 8 Gamelan 9 114 guidées guidées en visites libres (sans
Ville de Saint-Fargeau-Ponthierry Musiques actuelles 2 24 groupes individuel guidées conférencier)

ESPE (IUFM) Ateliers scolaires 2 20 Adultes, enfants, publics handicapés


Sous-total 55 692 Nb groupes 1 572 358 1 930 811
FORMATION À LA MEDIATION
Nb visiteurs 41 270 5 324 46 594 17 949
CNSMDP Médiation 24 315
Les Siècles Ateliers scolaires 3 32
OFJ Présentation de 10 60 Détails de la fréquentation
concert
visites visites total groupes
Sous-total 37 407 guidées guidées en visites libres (sans
groupes individuel guidées conférencier)
TOTAL FORMATION DE FORMATEURS 115,5 1 771
ADULTES

Nb groupes 147 62 209 81


Nb visiteurs 3 081 527 3 608 1 613
ENFANTS

Nb groupes 1 314 296 1 610 680


Nb visiteurs 36 888 4 797 41 685 15 659
publics handicapés

Nb groupes 111 intégrées dans 161 50


les visites
guidées
Nb visiteurs 1 301 intégrées dans 1 978 677
les visites
guidées

visites visites total


groupes
guidées guidées en visites
libres
groupes individuel guidées
expositions temporaires

Nb groupes 268 43 311 228


Nb visiteurs 6 807 651 7 458 4 307
collection permanente

Nb groupes 1 304 315 1 619 583


Nb visiteurs 34 463 4 673 39 136 13 642
p. 192 p. 193
Répartition visites guidées Répartitions visites Les acquisitions (suite)
Coll. perm. - expos temp. guidées groupes
Annexes En nb de visiteurs - groupes libres en nb de visiteurs
Décision numéros Prix
Œuvres Dates de commission
Cité de la musique inventaire en euros

A01-2013 15.06.2013 E.2013.1.3 Guitare électrique, 14.06.2013 - 2 500


16% (et 1.4 l’étui) modèle Mustang, n°200291 délég°
et son étui d’origine perm.
28% Fender 1967
Achat SARL Vichy Enchères

A01-2013 15.06.2013 E.2013.1.5 Guitare acoustique, modèle 1-21 14.06.2013 - 1 100


84% 72% Martin c. 1880 délég°
Achat SARL Vichy Enchères perm.

A01-2013 15.06.2013 E.2013.1.6 Guitare acoustique, 14.06.2013 - 650


modèle 1-21 délég°
Visites guidées expos temp. Groupes libres Martin c. 1880 perm.
Visites guidées coll. perm. Visites guidées groupes Achat SARL Vichy Enchères

A01-2013 15.06.2013 E.2013.1.7 Clarinette en si bémol 14.06.2013 - 700


Jeantet début XIXe Lyon délég°
Achat SARL Vichy Enchères perm.
La fréquentation des publics handicapés A01-2013 15.06.2013 E.2013.1.8 Saxophone alto, 14.06.2013 - 3 000
modèle Mark VI, n°61729 délég°
Visiteurs handicapés Selmer 1955
2011 2012 2013 perm.
au Musée
Achat SARL Vichy Enchères
En groupes (libres et guidés) 2779 1 916 1 978
A01-2013 15.06.2013 E.2013.1.9 Cornet à pistons, n°10504 14.06.2013 - 3 500
En individuel 2228 2 477 2 738 (et 1.10 l’étui) et son étui d’origine délég°
Adolphe Sax et Cie 1853 Paris perm.
Total 5007 4 393 4 716 Achat SARL Vichy Enchères

Les acquisitions
Prix /
Décision numéros
Œuvres Dates de commission évaluation
Cité de la musique d’inventaire
en euros

Conseil
Commiss°
artistique
n° date d’acq°
des Musées
du Musée
nationaux

A01-2013 15.06.2013 E.2013.1.1 Guitare électrique Solidbody 14.06.2013 - 450


EKO c. 1960 Italie délég° perm.
Achat SARL Vichy Enchères

A01-2013 15.06.2013 E.2013.1.2 Guitare électrique Solidbody 14.06.2013 - 450


Gretsch 1954 délég°
Achat SARL Vichy Enchères perm.
p. 194 p. 195

Les prêts Les prêts (suite)

Œuvre prêtée Auteur Lieu Institution Titre exposition Date


Œuvre prêtée Auteur Lieu Institution Titre exposition Date
Portrait de Nicolas Lupot, inv. D. H. Lorimier Stockholm Nationalmuseum Royalits to Romantics : 27/09/2012 -
WomenArtists from the 20/01/2013 – Portrait de Marin Marais, Atelier Sceaux Musée de l’Ile- Salon de 1704 22/03/2013 -
Louvre, Versailles, and other inv. E.995.6.44 d’A. Bouys de-France 30/06/2013
French National Collections
– Médaille de Grétry et ruban Gayrard Montmo- Musée Grétry (1741-1813). 18/05/2013 -
– Vièle haegum, inv. E.1585 Anonyme Séoul Séoul Museum Jeong-dong 1900 09/11/2012 -
de la Légion d’honneur, rency Jean-Jacques De l’Opéra-Comique à 17/11/2013
– Flûte à embouchure latérale Anonyme of History 20/01/2013
inv. E.01061 Rousseau l’Ermitage de Jean-Jacques
taegum, inv. E.1586
Rousseau
– Petite flûte à 7 trous, Anonyme
inv. E.1587
– Lyre de gambe, fin du XVIe, G. Da Salo Écouen Musée Un air de Renaissance 10/09/2013 -
– Flûte à conduit tongso, Anonyme
inv. E.506 national de La musique au XVIe siècle 06/01/2014
inv. E.1588
– Luth, XVIe, inv. E.1560 M. Tieffen- la Renaissance
– Hautbois p’iri, inv. E.1589 Anonyme
brucker – Château
– Sonnette, inv. E.1591 Anonyme
– Mains harmoniques, XVIe, Anonyme d’Écouen
– Tambour sur cadre Anonyme
inv. E.382
« tejian kama », inv. E.1593
– Cornet à bouquin, inv. 2203 Anonyme
– Grand tambour cholgo, Anonyme
– Alto « violetta », 1570-1580, A. Amati
inv. E.1595
inv. E.1731
– Cithare sur table 12 cordes, Anonyme
inv. E.1596
– Nature morte P.N. Huilliot Versailles Grand Trianon Fleurs des collections royales 02/07/2013 -
– Cithare sur table 6 cordes, Anonyme
« à la mappemonde et 29/09/2013
inv. E.1597
aux instrumenst de musique »,
– Tympanon yanggum, Anonyme
inv. D.M.V.7263
inv. E.1598
– Théorbe, E.545 – M. Sellas Montréal Musée des Splendore a Venezia 07/10/2013 -
Igor Stravinsky, D. RF 1977-53 J-E Blanche Paris Fondation Du côté de chez 09/10/2012 - – Hautbois, E.205 – Eichentopf Beaux-Arts 19/01/2014
Pierre Bergé Jacques Emile Blanche 27/01/2013 – Cello, E.966.6.1 – Goffriller
– Yves Saint- – Cornet basse, E.577 – Anonyme
Laurent – Cornet soprano, E.979.2.25 – Anonyme
– Violon, Paris, 1720, Claude Bruxelles Palais des Antoine Watteau 07/02/2013 - – Viole d’amour, E.905 – Anonyme
inv. E.979.2.3 Pierray Beaux-Arts (1684-1721) 12/05/2013 – Archiluth, E.546 – Koch
– Guitare, Paris, 1690, Jean La leçon de musique – Mandoline milanaise, E.534 – Molinari
inv. E.2087 Voboam
– Musette de cour, milieu Anonyme
XVIIIe siècle, inv. E.2335 Total du nombre d’œuvres prêtées : 39 (en France : 9, à l’étranger : 30)
– Vielle à roue, fin XVIIe siècle, Anonyme
inv. E.2057
– Flûte à bec alto, Paris, Hotteterre
vers 1700, inv. E.995.16.1
– Hautbois, début XVIIIe Rouge
siècle, inv. E.979.2.12
– Tambour militaire, Anonyme
début XVIIIe siècle, inv. E.976
– Flageolet, XVIIIe siècle, Anonyme
inv. E.980.2.597
– Archet de basse de viole, Anonyme
inv. E.1669.2
– Flûte traversière, vers 1700, Pierre Naust
inv. E.710
p. 196 p. 197

Instruments des collections et Instruments des collections et fac-similés joués en 2013 (suite)

Annexes
fac-similés joués en 2013 Annexes
Luth charango, Rodriguez Campagne vidéo octobre
Frères, La Paz, 1981 Interprète : José Mendoza

Luth ‘ud Georges Nahat, - Campagne vidéo juin


INSTRUMENTS LIEU / éVÉNEMENT DATE
Damas, 1931 Interprète : Fadhel
Accordéon Hohner, fin 1950 Concert Les Chansons de Céline, 16 mai Messaoudi
David Venittucci - Journées scientifiques novembre
GDR 3544 sciences du bois
Cithare sur table « Koto », Campagne vidéo octobre
/ Fadhel Messaoudi
Yasujiro Ogura, Japon, Interprète : Etsuko Chida
vers 1780, Orchestre steelband, Pan 2000 Campagne son et vidéo juin
Clavecin Longman & Session de formation du 15 au and beyond, Port of Spain, Interprète : Ramajay
Broderip (firme), Londres, professionnelle « Expressivité 21 juin Trinidad, XXIe siècle Steelband (direction :
fin XVIIIe siècle, des claviers et des cordes » Aurélie Helmlinger)
organisée par la fondation Orgue de salon Jean-Baptiste Campagne son et vidéo juin
Royaumont du 15 au 21 juin Schweickart, Paris, 1784 Interprète : Jean-Luc Ho
2013.
Piano Érard 1890 Concert Le Rhin, d’une rive 13 octobre
Clavecin Jean-Claude Goujon, Session de formation du 15 au à l’autre, Anne Le Bozec
Paris, avant 1749 professionnelle « expressivité 21 juin
des claviers et des cordes » Piano organisé Érard frères, Enregistrement disco- novembre
organisée par la Fondation 1791 graphique « L’Univers de
Royaumont l’orgue français de
Louis XIII à la monarchie
Clavecin Jean-Henry Hemsch - Concert promenade Les Talens 10 fév.
de Juillet » - Olivier
1761 Lyriques
Baumont Tempéraments /
- Concert JS Bach, Variations 6 avril
Radio France
Goldberg, Blandine Rannou
Clavecin Rückers-Taskin, Enregistrement discographique juin / Piano Gräbner frères, Dresde, Session de formation pro- du 15 au
1646, 1780 Interprète : Kenneth Weiss déc. 1791 fessionnelle « Expressivité 21 juin
label Satirino des claviers et des cordes »,
organisée par la Fondation
Cristal Bernard et François Campagne vidéo octobre Royaumont
Baschet, Paris, 1980
Guitare John d’Angelico, Campagne son et vidéo juin Piano vis-à-vis Pleyel, Paris, Enregistrement juillet
New-York, 1957 Interprète : Olivier Aude 1928 discographique
Interprètes Jean-Sébastien
Guitare électrique Telecaster, Campagne son et vidéo juin Dureau et Vincent Planès /
firme Fender, Fullerton, 1957 Interprète : Olivier Aude label Hortus
Guitare électrique Jacobacci Campagne son et vidéo juin Piano Pascal-Joseph Taskin, Session de formation pro- du 15 au
Frères, Paris, 1958 Interprète : Olivier Aude Paris, 1788, fessionnelle « Expressivité 21 juin
Guitare électrique Chet Campagne son et vidéo juin Dépôt musée du Louvre des claviers et des cordes »,
Atkins 6120, firme Gretsch, Interprète : Olivier Aude organisée par la Fondation
New York, 1961 Royaumont

Guitare électrique Flying V2, Campagne son et vidéo juin Synthétiseur Synthi A, EMS, Campagne vidéo octobre
firme Gibson, Kalamazoo, Interprète : Olivier Aude 1971 Interprète : Laurent
1980 Bardaine
p. 198 p. 199
Instruments des collections et fac-similés joués en 2013 (suite)
Enquête des publics
Annexes Annexes
Fac-similé de la basse de viole à Journées scientifiques GDR novembre du Musée de la musique
sept cordes Michel Collichon, 3544 sciences du bois / 1 003 personnes sondées parmi les visiteurs individuels de la collection
Paris, 1683 Florence Bolton permanente uniquement.

Fac-similé du ceterone - Miguel Henry, concert SFL 17 mars 1. Visitez-vous la collection permanente du Musée de la musique
(archicistre) de Gironimo (société française du luth) pour la première fois ?
Campi - Enregistrement novembre 83 % Oui
discographique 17 % Non
Interprètes : Nicolas Achten
et l’ensemble Scherzi musi- 2. Êtes-vous déjà venu(e) voir une exposition temporaire ?
cali / Label Sony Classical 70 % Non, jamais
16 % Oui, plusieurs fois
Reconstitution du clavecin Concert Les Nouveaux 11 octobre 14 % Oui, une fois
Goujon av. 1749 Caractères,
Sébastien d’Hérin 3. Dans quel(s) but(s) êtes-vous venu(e) aujourd’hui ?
(plusieurs réponses possibles)
Fac-similé d’un piano à queue - Enregistrement 25 février
48 % Pour visiter la collection permanente du Musée
Érard, Paris, 1802 à titre privé
47 % Pour découvrir la Cité de la musique
Interprète : Lucie de Saint
31 % Pour visiter l’exposition temporaire
Vincent piano/ Rachel
3 % À l’occasion d’une activité proposée par la Cité de la musique
Stroud, violon
(concert, conférence...)
- Concert & enregistre- 21 octobre
ment du Prix musical de
4. Vous êtes venu(e) :
l’Ambassadeur de Suisse,
31 % En famille
musée de l’Armée
30 % En couple
Interprètes : Pierre Goy,
24 % Avec un(e) ou plusieurs ami(e)s
Luca Montebugnoli et
15 % Seul(e)
Lucie de Saint Vincent
- Journées scientifiques novembre
5. Comment avez-vous eu connaissance du Musée de la musique ?
GDR 3544 sciences du bois
(plusieurs réponses possibles)
/ Aya Okuyama
47 % Par le bouche à oreille (famille, amis...)
Copie de la pochette Antonio Campagne son et vidéo, juin 18 % Par le site Internet de la Cité de la musique
Stradivari, Crémone, 1717, Interprète : Domitille 18 % Par la communication de la Cité de la musique (brochures,
réalisée par André Chardon, Vigneron affiches...), dont 2 % par l’affiche « En famille au Musée de la musique »
Paris, 1956 durant la période de la campagne
15 % Autre
Jeu régulier des fac-similés Musiciens du Musée : 10 % Par un office de tourisme ou un guide touristique
du Musée 555 prestations 9 % Par un article de presse
Plus de 51 prestations sur 4 % Par les réseaux sociaux
les fac-similés
Les plus joués :
les clavecins, la viole de La musique au Musée
gambe, la flûte traversière,
le piano Érard 1802. 6. Au cours de votre visite, avez-vous assisté à l’un des mini-concerts
À noter, également dans le Musée ?
au Musée, 4 concerts 65 % Oui
avec le Quatuor de 35 % Non
flûtes colonnes
p. 200 p. 201
7. Si oui, avez-vous : (base = 652) 15. Si vous aviez le choix, pour effectuer votre visite, préféreriez-vous :
43 % Écouté un morceau et les explications sur l’instrument 53 % Suivre le sens de visite indiqué au mur
Annexes Annexes 22 % Suivre un parcours thématique
40 % Écouté un morceau, puis continué votre visite
17 % Écouté un morceau et engagé une discussion avec le (la) musicien(ne) 19 % Suivre un parcours en fonction de votre temps disponible
6 % Suivre un parcours en famille
8. Si non, pourquoi ? (base = 351)
58 % Le concert n’était pas programmé au moment de votre visite 16. Aviez-vous un smartphone avec vous lors de votre visite (télé-
14 % Vous n’aviez pas le temps phone mobile de type Android, iPhone, Windows Phone) ?
14 % Vous n’étiez pas informé(e) de ce concert 53 % Oui
9 % Vous n’étiez pas intéressé(e) 47 % Non
4 % Vous étiez gêné(e) par la présence du(de la) musicien(ne)
1 % Autre 17. En tant qu’outil d’aide à la visite, préféreriez-vous utiliser :
77 % Une tablette numérique mise à disposition par le Musée
23 % Une application à télécharger sur votre propre smartphone
Audioguide
9. Avez-vous pris l’audioguide mis à votre disposition à l’accueil ? Votre satisfaction générale
81 % Oui
19 % Non 19. Votre visite du Musée de la musique :
50 % A correspondu à vos attentes
10. Si non, pourquoi ? (base = 187) 47 % Vous a agréablement surpris(e)
28 % Vous n’aimez pas ce type d’accompagnement à la visite 3 % Vous a déçu(e)
24 % Vous n’aviez pas envie d’être encombré
24 % Vous avez fait la visite à plusieurs 20. Combien de temps a duré votre visite ?
17 % Vous ne pensiez pas qu’il était gratuit 55 % Plus d’1h30
4 % Il ne vous a pas été proposé à l’accueil 33 % Entre 1h et 1h30
3 % Il n’était pas disponible dans votre langue 12 % Entre 30 minutes et 1h

11. Si oui, l’avez-vous utilisé ? (base = 816) 21. Envisagez-vous de revenir au Musée de la musique ?
70 % Tout au long de votre parcours (base = 996)
30 % Partiellement 88 % Oui
12 % Non
12. Si oui, êtes-vous satisfait(e) de son contenu (commentaires et
extraits musicaux) ? (base = 816)
63 % Oui, absolument Vos pratiques culturelles
34 % Oui, plutôt
3 % Non, pas vraiment 22. Quel(s) type(s) de musique écoutez-vous ?
0 % Non, pas du tout (plusieurs réponses possibles)
67 % Pop / Rock
13. À propos du contenu de l’audioguide, diriez-vous qu’il y a ? 60 % Musique classique
(base = 816) 49 % Variété / Chanson française
76 % Un bon équilibre entre commentaires et extraits musicaux 49 % Jazz
13 % Pas assez d’extraits musicaux 40 % Musiques du monde / traditionnelles
7 % Trop de commentaires 35 % Musiques électroniques
2 % Trop d’extraits musicaux 33 % Musique contemporaine
2 % Pas assez de commentaires 25 % Rap / R&B

14. Avez-vous trouvé les commentaires ? (base = 816) 23. Pratiquez-vous régulièrement un(des) instrument(s) de musique ?
87 % Adaptés à vos attentes 49 % Non
8 % Trop spécialisés 41 % Oui, en tant qu’amateur
5 % Pas assez approfondis 10 % Oui, dans un cadre professionnel
p. 202 p. 203
25. Durant les 12 derniers mois, avez-vous : 31. Votre niveau d’études :
(plusieurs réponses possibles) 38 % 2e cycle (master)
Annexes 85 % Assisté à un événement musical (concert, opéra...) Annexes 21 % 1er cycle (licence)
76 % Visité un autre musée, une autre exposition 15 % Bac ou équivalent
3 % Aucune de ces propositions 13 % 3e cycle (doctorat et +)
10 % Sans diplôme
26. Combien de fois avez-vous visité un musée ou une exposition 3 % BEP/CAP
dans les 12 derniers mois ?
47 % 1 à 4 fois 32. Actuellement, vous êtes :
30 % 5 à 10 fois 55 % En activité professionnelle
17 % Plus de 10 fois 27 % Étudiant(e)
5 % Aucune 8 % Retraité(e)
5 % En recherche d’emploi
27. Quels types de musées ou d’expositions préférez-vous ? 4 % Autre
(plusieurs réponses possibles) 1 % Sans profession/Parent au foyer
58 % Beaux-arts
50 % Art moderne ou contemporain 33. Votre catégorie professionnelle (actuelle ou la dernière exercée)
47 % Photographie (base = 794)
42 % Histoire, mémoire 61 % Cadre et profession intellectuelle supérieure
40 % Architecture, design, arts décoratifs 20 % Employé(e)
37 % Sciences, techniques et industrie 9 % Profession intermédiaire
33 % Sociétés et civilisations 7 % Commerçant(e), artisan(e), chef d’entreprise
24 % Archéologie, préhistoire 3 % Ouvrier(e)
0 % Agriculteur(trice)

Mieux vous comprendre 34. Êtes-vous un(e) professionnel(le) du milieu de la culture ?


(base = 794)
28. Vous êtes : 77 % Non
51 % Un homme 23 % Oui
49 % Une femme

29. Votre tranche d’âge :


24 % 25-34 ans
19 % 20-24 ans
16 % 35-44 ans
15 % 45-54 ans
12 % 15-19 ans
7 % 55-63 ans
6 % 64-74 ans
1 % 75 ans et +

30. Votre lieu d’habitation :


31 % Région / DOM-TOM
28 % Étranger
22 % Région parisienne
19 % Paris
p. 204 p. 205

Publications et communications – Maniguet, T., « L’usage du serpent à l’époque révolutionnaire », in


Musique, images, instruments n°14, CNRS éditions
Annexes Annexes
des équipes du Musée – Maniguet, T., « Les formes dérivées du serpent dans la première moitié
du XIXe siècle », Musique, images, instruments, n°14, CNRS éditions
– Maniguet, T., Merheb, M., « Could DNA Restore Beethoven Music? »,
Publications Mitochondrial DNA, Elsevier
– Maniguet, T., Echard, J.-P., Provino, J., Laloue, C., Dugot, J., Vaiedelich,
– Bertrand, L., Réfrégiers, M., Berrie, B. H., Échard, J.-P., Thoury, M.,
S., : « Documentary and material evidence of nineteenth-century inter-
2013, « A multiscalar photoluminescence approach to discriminate
ventions on musical instruments of the Paris collection », Conservation
among semiconducting historical zinc white pigments », Analyst. 138,
in the 19th century
16, pp. 4463-4469.
– Maniguet, T., « Le piano en forme de clavecin d’Érard, premier piano
– Bruguière, P., « God vibration! The Indian vina, a sustained concept
de concert français », Alpha, notice du disque enregistré par Alexei
and a symbol of cultural identity » in La Musique et ses instruments, coll.
Lubimov sur le fac-similé de piano Érard de 1802
Pensée Musicale, éd. Delatour, France, 2013
– Marconi, E., Échard, J.-P., 2013, « The organ with paper pipes of the
– Bruguière, P., Notices d’acquisitions récentes (2012-2013) pour la Revue
Correr Museum in Venice: a review and new insights », Journal of the Ame-
du musée du Louvre (à paraître, avril 2014)
– Bruguière, P., direction éditoriale de la publication des actes de la jour- rican Musical Instrument Society. 39, pp. 89-142 (sous presse).
née d’étude Dans la Venise musicale du XVIIe siècle : autopsie d’un trésor de – Soulier B., Zumbühl, S., Échard, J.-P., Scherrer, N., Wyss, K., 2012, « Reso-
guerre (à paraître) nanzen vergessener Oberflächen: Lautenfirnisse der Renaissance », Teil
– Échard, J.-P., Provino, J., Maniguet, T., Laloue, C., Dugot, J., Vaiedelich, S., II, Zeitschrift für Kunsttechnologie und Konservierung. 26, 2, pp. 462-471.
« Documentary and material evidence of nineteenth-century interven- – Vaiedelich, S., : « Les Natures du son ou quand la biodiversité donne le
tions on musical instruments of the Paris collection », in Conservation la », revue en lignehttp://artheque.ens-cachan.fr/items/show/408, ENS,
in the 19th century, sous la direction de Isabelle Brajer. 2013, Archetype, Arthèque
London, pp. 181-194 – Vaiedelich, S., : « Some aspects of the research in the laboratory of the
– Échard J.-P., Malecki, V., « Oil/Pinaceae resin varnish recipes in fif- Musée de la musique », Paris, Cité de la musique, Archeomatica 4, 2012,
teenth-eighteenth century written sources », in Making and transforming mars 2013
art: changes in artists’ materials and practice H. Dubois. (sous presse 2013), – Vaiedelich, S., Quartier, L., : « Obsolescence technologique et sur-
Archetype, London. vivance musicale : le cas des ondes Martenot », in Technè, n° 37, 2013
– Échard J.-P., Gomes, S., Guillot, I., Emery, N., Ait-Massaoud, J., Loeper-
Attia, M.-A., Bruguière, P., (sous presse 2013), « In Situ Metallurgical
Study of Historical Ottoman, Asian and European Cymbals », in Dans la Communications
Venise musicale du XVIIe siècle – Autopsie d’un trésor de guerre : un orchestre
militaire ottoman. Paris, Nardini – Daher, C., Bellot-Gurlet, L., Vaiedelich, S., Échard, J.-P., « First non in-
– Fouilhé Éric, Houssay Anne, « String “after-length” and the cello tail- vasive IR analyses of natural organic coatings: application to historical
piece: acoustics and perception”, Stockholm Music Acoustics Conference violin varnishes », in 7th International Congress on the Application of
2013, Actes numériques en ligne Raman Spectroscopy in Art and Archaeology, 2-6 Septembre 2013, Lju-
– Houssay, A., « Cordes filées et violons en Italie au XVIIe siècle : Quelques bljana
cas d’instruments crémonais recoupés », in Les cordes de l’orchestre fran- – Échard, J.-P., « A combined approach to contribute to the study of the
çais sous le règne de Louis XIV, éd. Vrin (à paraître) instruments of the violin family » , in Musical Instruments – History,
– Laloue, C., Échard, J.-P., « Evolutions and transformations of harpsi- Science and Culture, 25-29 juillet 2013, Oxford
chords in France in the seventeenth and eighteenth centuries », in – Échard, J.-P., « Recent researches on the violin at the Musée de la
Making and transforming art: changes in artists’ materials and practice musique in Paris », in Musical Instruments – History, Science and
H. Dubois. (sous presse 2013), Archetype: London. Culture, 20-21 septembre 2013 (conférence invitée), Crémone
– Laloue, C., « L’essor de la musique instrumentale » dans le catalogue – Échard, J.-P., « El estudio de instrumentos de música en la Cité de la
de l’exposition, Un air de Renaissance, La musique au XVIe s., RMN, 2013 musique: Análisis científicos y las valores patrimoniales », in Jornadas
– Laloue, C., Le motif des oiseaux sur les tables d’harmonie de clavecins « Instrumenta » en el torno al 300 Aniversario del Stradivarius Boissier-
flamands et français des XVIIe et XVIIIe s., article (en publication) pour Sarasate 9-10 novembre 2013 (conférence invitée), Real Conservatorio
les actes des journées en 2012 Superior de Música de Madrid
– Latour, G., Échard, J.-P., Didier, M., Schanne-Klein, M.-C., « Multipho- – Échard, J.-P., Simon-Chane, C., Vaiedelich, S., « Spectroscopies and ima-
ton microscopy, an efficient tool for in situ study of cultural heritage ging spectroscopies of finishes coating historical musical instruments:
artifacts », in SPIE Optics for Arts, Architecture, and Archaeology Münich, recent developments », in COST ‹Color and Space in Cultural Heritage›,
2013, pp. 87900-L87901-87906 27 mars 2013, Mayence
p. 206 p. 207
– Échard, J.-P., Simon-Chane, C., Latour, G., « Light and the transparent – Tirat, S., Échard, J.-P., Gomes, S., Lattuati-Derieux, A., Le Huérou, J.-Y.,
finishes of historical musical instruments: recent applications of 2 and Serfaty, S., « New methods for molecular study of oil-resin varnishes »
Annexes 3D (micro-)imaging spectroscopy », in Technart, 23-26 septembre 2013, Annexes in MaSC meeting, 5-6 juin 2013, Pisa
Amsterdam – Vaiedelich, S., : « Nouvelles technologies et vieux problèmes », réseau
– Échard, J.-P., Vaiedelich, S., Schanne-Klein, M.-C., Latour, G., « Analyse RIME (réseau international des musées d’ethnographie), MQB, 16 mai
in situ de bois et de papier par microscopie multiphotonique pour les 2013 Paris
sciences de la conservation », in 2e Journées scientifiques du Groupe- – Vaiedelich, S., : « Musique et biodiversité, une recherche alternative
ment de recherches « Sciences du Bois », 19-21 novembre 2013, Champs- au tout-conservation », colloque international Agro-Paristech, octobre
sur-Marne 2013, Cergy-Pontoise
– Fouilhé, É,, Houssay, A., « String “after-length” and the cello tailpiece: – Vaiedelich, S., : « Du bon usage des instruments hors d’usage », Col-
acoustics and perception », Stockholm Music Acoustics Conference loque international, INHA- Paris 1, octobre 2013, Paris
2013, Poster
– – Houssay, A., « Textes anciens et pratiques de la teinture du buis », in
JFIS instruments à vent, « Traitement du bois et acoustique des flutes »,
Itemm, 18 novembre, 2013
– Houssay, A., Groupe de travail « Histoire Études historiques sur les
arts et métiers et leur impact sur l›environnement : le cas du tournage »,
Journées GDR Bois 19-21/11/2013, Marne-la-Vallée
– Houssay, A., « Divisions des cordes, proportions des instruments »,
Colloque Proportions, Journées des musiques anciennes de Vanves, 22-
24 novembre 2013
– Lachat-Sarrete, P., Houssay, A., : « Une curiosité du monde des instru-
ments à cordes : l’archet métallique, de Vuillaume à Heddon », Cimcim,
Oxford, 2013
– Lachat-Sarrete, P., Houssay, A., : « Le défi des archets métalliques
de Vuillaume : changer de matériau en respectant des proportions
connues », Colloque Proportions, Journées des musiques anciennes de
Vanves, 22-24 novembre 2013
– Laloue, C., : « Les collections d’instruments de musique au XVIe siècle »,
communication lors de la journée d’étude dans le cadre de l’exposition
sur la musique à la Renaissance (Château d’Écouen), novembre 213)
– Laloue, C., : « Les représentations d’oiseaux dans les peintures fla-
mandes et françaises du XVIIe siècle, communication aux journées
d’étude sur les oiseaux organisées par l’UMR ARTeHIS 5594 de l’uni-
versité de Bourgogne et de l’université de Valenciennes, 2013
– Latour, G., Échard, J.-P., Didier, M., Schanne-Klein, M.-C., « Multiphoton
microscopy: an efficient and promising imaging technique for in situ
study of historical artifacts », in CHARISMA workshop, 26 juin 2013,
Torun (conférence invitée)
– Loeper-Attia, M.-A., Échard, J.-P., Le Conte, S., Guillot, I., Frelat, J., Mar-
coni, E., Ait-Massaoud, J., Pastre, C., Gomes, S., Bruguière, P., : « Metal-
lurgical and vibro-acoustical characterization of a pair of Ottoman
cymbals from the Correr Museum and a corpus of cymbals from the
Paris Musée de la musique », in Metal 2013 – Interim Meeting of the
Metal Working Group, Edinburgh
– Maniguet, T., « La dynastie des Raoux, facteurs de trompes et de
cors », conférence au colloque Les fastes de la trompe, Hôtel des Inva-
lides, 13/09/2013
– Maniguet, T., « Les pédaliers et pianos pédaliers Érard et Pleyel »,
conférence au colloque Charles-Valentin Alkan, le piano visionnaire,
Musée de la musique, 23 novembre 2013
p. 208 p. 209

Annexes Les éditions Annexes


La direction
administrative
Les recettes et financière
Les recettes totales de l’année 2013 se sont élevées à 96 984,92 euros, soit une diminution de 16,6 % par rapport à
l’année précédente.
Enregistrements comptables
L’activité « enregistrements comptables » est stable.
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Pour les dépenses :
6 330 mandats ont été émis en 2013 contre 6 498 mandats en 2012, en
Recettes*
154 723,23 113 213,97 122 155,88 141 466,68 84 540,70 128 152,92 116 360,74 96 984,92 paiement de 6 429 factures contre 6 556 factures en 2012.
(H.T. en euros)
Pour les recettes :
* coéditions, partenariats et frais de port inclus 995 titres de recettes ont été réalisés en 2013, contre 1 034 titres en 2012, en
paiement de 1 949 * factures émises, contre 1 837 factures émises en 2013.
(*) 501 factures ont été émises par la Direction Administrative et Financière (DAF),
répartition du ca ht annuel répartition du ca ht annuel par collection 932 pour les Relations avec le Public et 516 par le service des Éditions.
par réseau de distribution (hors CD et frais de port)

5 587,98 euros
soit 8 %
14
1. 10 ans avec (9 %)
2. Analyse et esthétique
Enregistrements paie 2013
8 114,50 (4 %)
équivalent équivalent
euros 15 1 3. Cahiers du Musée (6 %)
Bulletins Heures temps plein temps plein
soit 11 % 2 4. Catalogues d’exposition 2012
13 émis payées N (moyenne N-1 (moyenne
(25 %) annuelle) annuelle)
3
11 12 5. Contes du Musée (7 %)
14 591,68 6. Encyclopédies (5 %) En totalité 10 553 541 582 298 298
20 477,43 10
euros 7. Guides (1 %)
euros soit 20 % Régime général 6 406 491 147 270 268
soit 29 % 8. Hors Collection (11 %) (permanents, CDD)
9
4 9. Ipmc (11 %)
Intermittents 1 817 22 959 13 13
10. Marsyas (1 %)
du spectacle
23 294,00 8 11. Musiques d’ensembles
Techniciens
euros 6 5 (1 %)
soit 32 % 12. Musiques du monde Artistes 2 330 27 476 15 16
(4 %) Écart 2013/2012 3,71 % 1,12 % - -
13. Point de vue (8 %)
7 en %/totalité
14. Thématique (2 %)
Hexamusic Daudin VPC 15. Traditions chantées

Harmonia Mundi Internet


(6 %)
Contrats conclus
Marché et contrats divers
Évolution du CA HT annuel en euros (hors coéditions) Secteur proratisé Secteur assujetti Secteur non assujetti Total
69 38 51 158
120 000 103 192 113 587

100 000 89 838 Contrats de cession spectacles


80 000 74 261 72 063 74 343 72 066 DPDM Musée Production Total
59 832
60 000 1 2 160 163
40 000
Contrats de travail spectacles
20 000
Artistes Intermittents Total
0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 909 1 421 2 330
p. 210 p. 211

Annexes
La direction de Annexes
Évolution des consommations d’eau (en m3)

l’exploitation technique 17 000

15 000
15 921

et logistique
13 968 14 066
13 000
11 987
11 222
11 000
9 899 9 625
Les dépenses de fonctionnement
9 356 9 232
9 000

7 000
dépenses 2012 dépenses 2013 évolution 5 351
remarques
en euros HT en euros HT* (en %) 5 000
Cette évolution s’explique par une lègère
3 000
EDF 389 839 424 758 9% augmentation de nos consommations (1,07 %)
et par l’augmentation des tarifs EDF 1 000
Cette augmentation est liée aux consommations 2009 2010 2011 2012 2013
nettement plus importantes en mars/avril 2013, par
rapport à la même période en 2012, et par une estima- Cité de la musique Autres occupants
CPCU 52 855 63 327 20 %
tion de nos consommations du mois de décembre par
CPCU largement supérieure à la réalité (+128 %).
La régularisation sera constatée sur l’excercice 2014.
Cette baisse très importante des consommations est
Évolution des consommations de CPCU (en kWh)
Consommations liée à une panne de comptage sur le réseau de
66 143 48 557 -27 % 3 000 000 2 859 000
d’eau l’EPPGHV est n’est donc pas représentative
de la réalité.
Des efforts particuliers ont été mis en œuvre pour 2 500 000
2 256 000
Carburants 879 646 -27 % poursuivre la maîtrise de nos dépenses notamment
de consommables. 2 000 000
Fournitures
96 035 71 928 -25 %
d’entretien
1 500 000
Fournitures
72 510 62 939 - 13% 1 150 500
administratives
1 000 000
Le stock de papeterie n’a pas fait l’objet des réassorts
Papeterie 610 500
25 003 14 876 -41 % habituels pour limiter les stocks au strict nécessaire 502 000
(papier en-tête)
en vue d’anticiper la future charte graphique. 500 000
2009 2010 2011 2012 2013
La progression des dépenses s’explique par la location
Locations 10 293 16 136 57 % de bennes à plusieurs reprises durant l’année pour
l’évacuation de déchets et la destruction d’archives.
Travaux de
maintenance et 700 525 681 366 -3 %
Évolution des consommations électriques (en kWh)
d’entretien
6 500 000
Honoraires
7 827 - -100 % 6 000 000 5 624 965
d’intermédiaires
5 500 000 5 346 804 5 218 979 5 145 625
Certaines lignes spécialisées ont pu être résiliées 5 091 346
Frais de télécom. 112 350 104 757 -7 % entraînant une nouvelle diminution des dépenses 5 000 000
de télécommunications. 4 500 000
Les envois dématéralisés (courriels, sms…) permettent 4 000 000
Frais d’affranchis-
138 679 110 151 -21 % une nouvelle fois d’enregistrer une baisse significative 3 500 000
sements postaux de ce poste de dépenses. 3 000 000
Autres prestations 2 500 000
extérieures : Cette augmentation est principalement liée à 2 000 000
nettoyage, contrôles 426 658 437 646 3% la révision annuelle et contractuelle des prix
1 500 000
techniques, courses du marché de nettoyage des locaux.
extérieures… 1 000 000
(*) dépenses enregistrées au 14/01/2013 et susceptibles 500 000
Total 2 099 595 2 037 087 -3 % 2009 2010 2011 2012 2013
d’être ajustées au vu des dernières factures à recevoir.
p. 212 p. 213

l’informatique
Inventaire du parc informatique (suite)

Annexes Annexes
16 PC, 1 portable,

Inventaire du parc informatique


Production 13 imprimantes, Euterpe
1 scanner
7 PC, 1 portable,
Voici, au 14 fevrier 2014, un inventaire matériel et logiciel du parc Ressources humaines 6 imprimantes, Virtualia
informatique en activité de la Cité de la Musique et Pleyel 1 scanner
33 PC, 1 portable,
SERVICES MATÉRIEL LOGICIEL 12 imprimantes
Relations avec Secutix 360 : billetterie
5 PC, 5 imprimantes, Sirep@net: à billets,
Agence comptable le public
1 scanner comptabilité 19 imprimantes,
1 scanner
13 PC, 4 Macintosh,
3 portables, 8 PC, 3 Macintosh,
Communication Adobe indesign 1 portable,
11 imprimantes, RIC 4D
1 scanner 3 imprimantes,
1 scanner
SIREP@NET :
26 PC, 9 portables, 56 PC, 3 portables,
comptabilité
DAF 13 imprimantes, 1 Macintosh,
3 scanners ALICIA-RH : gestion Salle Pleyel
des paies 27 imprimantes,
8 PC, 3 portables 6 scanners
Démos 3 imprimantes,
1 scanner Ainsi la cité de la musique est équipée de 20 serveurs, 362 PC, 78 portables
et de 17 Macintosh pour 208 imprimantes, 37 scanners et 2 traceurs.
15 PC, 3 portables,
DETL 10 imprimantes, AUTOCAD
2 scanners, 1 traceur
5 PC, 2 portables,
Direction générale 7 imprimantes,
2 scanners
9 PC, 1 portable,
Divers 4 imprimantes,
1 scanner
25 PC, 5 portables,
Direction technique 20 imprimantes, AUTOCAD
3 scanners
8 PC, 4 Macintosh, Adobe indesign
1 portable,
Direction des Éditions Sage gestion
5 imprimantes,
1 scanner commerciale

38 PC, 4 Macintosh, Archimed : portail


11 portables,
DPDM Aloes : base
21 imprimantes,
7 scanners documentaire
6 PC, 5 Macintosh,
5 portables,
Folie Musique
8 imprimantes,
1 scanner
Médiathèque 28 PC, 2 Macintosh, ARCHIMED : Portail
56 PC, 1 Macintosh, ALOES : base
16 portables,
Musée documentaire
33 imprimantes,
4 scanners, 1 traceur Filemaker
p. 214 p. 215

Annexes Annexes
p. 216 p. 217

LES ÉQUIPES
CITÉ DE LA MUSIQUE Corinne Huet, Claudia Laurent,
Pascal Lemaître, Said Youssouf,
Médiathèque
Rodolphe Bailly, responsable
Ariane Fermont, graphiste chargée
du fonds iconographique
agents de surveillance du service système d’informations Marina Coquio, Elza Gibus, graphistes
et de la numérisation Cidalia Saraiva de Oliveira, assistante
David Denocq, développeur Web et de gestion
DIRECTION GÉNÉRALE Gérard Police, régisseur général Stéphane Vaiedelich, PÉDAGOGIE ET MÉDIATHÈQUE
Olivier Fioravanti, responsable du laboratoire multimédia
Charles d’Hérouville, chargé de
Laurent Bayle, directeur général régisseur général adjoint Sandie Le Conte, Camille Simon- Marie-Hélène Serra, directrice de José Navas, catalogueur,
communication web et réseaux sociaux
Thibaud Malivoire de Camas, Chane, ingénieurs de recherche la Pédagogie et de la Médiathèque chargé de numérisation
Éric Briault, Julien Morvan,
directeur général adjoint Yannis Adelbost, ingénieur technico-
régisseurs de production Jean-Claude Battault, Anne Houssay, Nathalie Thiery, responsable administratif Relations avec le public
Hélène Aramburu, Isabelle Hosson, techniciens de conservation commercial, chargé du développement
Anne Herman, directrice des relations
Michel Saboureau, Marie-Anne Loeper-Attia, Pédagogie de l’extranet
assistantes de direction avec le public
chef de service machinerie Sarah Hancock, chargée de gestion et Nicolas Losson, ingénieur du son
chargée de conservation/restauration
Frédéric Hornecker, Pierre-Jean Bouyer, responsable Carole Touzé-Balaz, responsable
Isabelle Lainé, responsable du service de production
Relations internationales chef machiniste adjoint des expositions
des archives et partenaires audiovisuels des études et du suivi des publics
et institutionnelles François Cambier, Anne-Florence Borneuf, musicologue Thomas Niku-Lari, ingénieur vidéo Béatrice Lechalupé, assistante
Julie Bénet, Marion Challier,
Clara Wagner, déléguée aux relations technicien machiniste, chef d’équipe Pierre-Yves Picard, technicien son de direction
coordinatrices de projets d’expositions
internationales et institutionnelles Manuel Oliveira, technicien machiniste Gilles Delebarre, responsable des ateliers François Martin, responsable système
Dictino Ferrero, responsable technique Christiane Louis, responsable du service
Nathalie Betous, chargée de mission et des formations d’information billetterie
Benoit Payan, chef de service lumière Matthias Abhervé, d’informations musicales
chargé de l’audiovisuel Julie Mayer, coordinatrice administrative Marion Deschamps, assistante
Valérie Giffon, régisseur lumière Gilles Vachia, adjoint au responsable
Inès Saint-Cerin, technicienne Véronique Dufraigne, Carole Welch, du responsable système d’information
adjoint au chef de service du service d’informations musicales
CONCERTS ET SPECTACLES Guillaume Lesage, régisseur lumière de maintenance et de production chargées de l’accueil et du secrétariat Sarah Baumfelder, Pierre Clertant, Anaïs Barillet, responsable marketing
Caroline Millet, technicien électricien, audiovisuelle Aurore Picard-Léger, documentalistes
Luciana Penna-Diaw, coordinatrice Claire Chatenoud,
Conseillers à la programmation chef d’équipe Olivia Berthon, chargée des opérations
pédagogique, chargée des musiques
Marion Lesaffre-Pommier,
Marion de Geyer d’Orth,
Vincent Anglade Yannick Stevant, technicien lumière scénographiques chargée de mission
de tradition orale Aline Guerton, Audrey Ouaki,
(jazz et et musiques actuelles)
Didier Panier, chef de service son/vidéo Delphine de Bethmann, responsable Christophe Rosenberg, coordinateur Geneviève Nancy, responsable attachées aux relations avec le public
Maryse Franck (spectacles jeune public
Bruno Morain, régisseur son/vidéo du service des activités culturelles pédagogique, chargé des nouvelles du fonctionnement général
et musiques actuelles) Isabelle Meyer, responsable billetterie
adjoint au chef de service Caroline Bugat-Lesourd, responsable technologies de la médiathèque
Peter Szendy (musicologie) Hervé Pareux, responsable du
Christophe Fortier, responsable du pôle médiation Damien Philipidhis, technicien son Corinne Brun, bibliothécaire
Alain Weber (musiques du monde) développement des ventes et de l’accueil
maintenance audiovisuelle Emmanuelle Audouard, Damien Verger, chargé d’études Cécile Cecconi, Fabienne Gaudin,
Boris Sanchis, régisseur audiovisuel Delphine Delaby, chargées de production Diana Alzate, régisseur du parc Valérie Malecki, Henri Rozan, Martine Rémond, chargée de gestion
Production et planning des salles de l’Amphithéâtre Élisabeth Wiss-Sicard, documentalistes
Emmanuel Hondré, Bénédicte Capelle-Perceval, chargée des instrumental pour les collectivités et les revendeurs
Olivier Regnault, technicien son/vidéo publics handicapés et de l’accessibilité Philippe Debouche, manutentionnaire Pedro Slobodianik, catalogueur Fredrik Andersson, Dominique Boulay,
directeur de production
Sophie Valmorin, chargée de médiation du parc instrumental Sandrine Suchaire, Jean-Jacques Deflandre, Loïc L’Azou,
Muriel Renahy-Mathieux,
Mélanie Delattre-Vogt, Julien Gauthier, employée de bibliothèque Raphaël Wintrebert,
directrice adjointe de production MUSÉE DE LA MUSIQUE
Paola Goj-Kouyate, Anitha Herr, Julie David, responsable des concerts conseillers de vente
Natalia Karpova-Mansfaroll,
Valentine Lorentz, éducatifs SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
assistante de direction Eric De Visscher, directeur du Musée
François Marcaud-Stremler, Fany Toutin-Pesnel, attachée Ludovic Boulet, Gilles Grohan,
Alice Martin, directrice adjointe
Vincent Anglade, administrateur Robin Melchior, Claire Paolacci, de production Hugues de Saint Simon, conseillers de vente et
du Musée
de production Natalia Parrado, Solène Riot, Hélène Schmit, chargée de production secrétaire général développement groupe
Lise Béraha, Chantal Berthoud, Brigitte Cruz-Barney, assistante Edwin Roubanovitch, Estelle Wolf, et de médiation Sylvain Kermici, conseiller
Marie Blanquet, Matthieu Zaccagna, de direction guides-conférenciers Mélanie Moura, chargée de production Communication et partenariats de vente, mandataire de caisse
délégués de production Renée Le Moigne, chargée de gestion Philippe Provensal, Émilie Quentin, Mathieu Djeraibi, Nathalie Gaoua,
administrative Marc Moisy, adjoint du responsable Gilles Delebarre, Hamid Si Amer, attachés de presse Florence Lièvre, Sophie Maheu,
Ariana Chaminé, Laure Pauthe,
Sylvie Lambert-Knopf, Sonia Leseigneur, de la sécurité, en charge de l’équipe de responsable éducatif DEMOS agents d’information
Delphine Roger, chargées de production Angela Giehr, responsable
assistantes de gestion surveillance du Musée Emmanuelle Durand,
Fabiola Boussard, Jonathan Ohayon, des relations publiques Tristan Saunier, chargé de l’accueil
assistants de production Nourredine Lamara, adjoint administratrice DEMOS Fabienne Brosseau, responsable
Philippe Bruguière, des concerts
au responsable de l’équipe d’accueil Delphine Berçot, assistante de projet des partenariats médias et Internet
Jean-Philippe Échard, et l’équipe d’accueil des salles
Technique et régie des salles et de surveillance et chef d’équipe Jean-Michel Cougourdan, éducateur
Christine Laloue, Thierry Maniguet, Sabrina Cook-Pierrès, responsable
Jean-Rémi Baudonne, Roy Ramah, chef d’équipe surveillance Thomas Clémençon, Camille Faye, Direction Éditoriale Multimédias
conservateurs du pôle entreprises
directeur technique des salles Léon Arokion, Hadda Boubaya, Anne-Céline Nunes, Garance Roggero, Stéphane Roth, directeur éditorial
Charlotte Marland, régisseur des œuvres Louis Debizet, responsable de la location
Damien Rochette, Christine Hemmy, assistante chefs d’équipe suppléants Marina Sichanto, coordinateurs
Hassiba Abdelouhab, territoriaux des espaces Marie-Rose Gobing, secrétaire d’édition
directeur technique adjoint de conservation
Nazila Barghnoma, Oren Grougnet, chargé de production Ombeline Eloy, chargée de mécénat Laurent Munoz, gestionnaire
Marie-Christine Lenôtre, Rui-Carlos Chaves Palhares, Fuat Bilgen, Mouhamadou Diaby, Patrick Toffin, coordinateur pédagogique Luc Broté, responsable du pôle graphique administratif et commercial
assistante de direction Philippe Vieira, assistants à la logistique Amara Diarra, Henri Joël Heries, Christelle Serre, référent pédagogique et du budget Christine Gaillard, assistante de gestion
p. 218 p. 219

Pascale Saint-André, responsable


du collège
Ressources humaines CONTRÔLE GÉNÉRAL SALLE PLEYEL Briac Maillard, régisseur lumière
Sébastien Moreau, régisseur son/vidéo
ADMINISTRATION ET FINANCES
Laetitia Bedouet*, directrice
Alain Charbuy, directeur ÉCONOMIQUE ET FINANCIER
Christophe Coutzoukis, responsable des ressources humaines chef de service administrative et financière
PRÉSIDENCE* Brigitte Florange*, responsable
du pôle web et interface numérique Corinne Taule, directrice adjointe Philippe Bardiaux, Contrôleur général Perrine Ganjean, régisseur son/vidéo
Laurent Bayle*, administrative et financière
Delphine Anquetil, chargée de projet des ressources humaines Alain Pancher, adjoint adjointe au chef de service
Thibaud Malivoire de Camas*, Sandrine Ollari*, responsable
multimédia Magali Gontard, Julie Heyraud, du Contrôleur général
Marine Assous-Plunian, assistante chargées de gestion ressources humaines Magali Muller, assistante Hélène Aramburu*, Isabelle Hosson*, SECRÉTARIAT GÉNÉRAL de l’ordonnancement
multimedia Cécile Thomas, assitante ressources du Contrôleur général assistantes de direction Hugues de Saint Simon*, Damien Millot*, responsable
de la comptabilité clients
humaines secrétaire général
Pascal Huynh, rédacteur en chef Relations internationales Aurélia Jamin, comptable
CONSEIL D’ADMINISTRATION Philippe Provensal*, Emilie Quentin*,
programmes de salle et magazines Delphine Sauvage, aide-comptable
Exploitation technique et institutionnelles Hamid Si Amer*, attachés de presse Philippe Fonteneau*, responsable
Gaëlle Plasseraud, rédactrice en chef web Clara Wagner*, déléguée aux relations Gaëlle Kervella, assistante presse et
et logistique Président du service juridique
Carole Aouay-Mayer, directrice de internationales et institutionnelles relations publiques Magali Omnes*, responsable
Roch-Olivier Maistre, Conseiller maître Nathalie Bétous*, chargée de mission
SERVICES GÉNÉRAUX l’exploitation technique et logistique Angela Giehr*, du service paie
à la Cour des comptes responsable des relations publiques
Rachid Ghallali, adjoint à la directrice Houria Tighezert*, adjointe
Réseau information culture / Véronique Manzoni, Marion Longet, PRODUCTION ET PLANNING Fabienne Brosseau*, responsable à la responsable du service paie
assistantes de gestion Représentants de l’État Emmanuel Hondré*, des partenariats médias et Internet Mathias Odetto*, responsable
Observatoire de la musique Michel Orier, directeur général directeur de la production
Mounir Tarifi, adjoint à l’administrateur Sabrina Cook-Pierrès*, du service informatique
Stéphane Chappot, assistant de la création artistique (ministère de Antonella Zedda, directrice adjointe responsable du pôle « entreprises » Gérald Le Quéré*, gestionnaire
du Réseau information culture de la production
de direction la Culture et de la Communication) Louis Debizet*, du parc informatique
XX, gestionnaire système Vincent Anglade*, conseiller jazz et
Stéphane Boulon, assistant logistique responsable de la location des espaces Thomas Saboureau*,
d’information RIC Vincent Berjot, directeur général musiques actuelles, administrateur technicien informatique
Ombeline Eloy*, chargée de mécénat
Stéphane Duvernoy, Lamine Keita, des patrimoines (ministère de la Culture de production Bénédicte Rochard, assistante
Isabelle Martirene, Judith Véronique, RESSOURCES HUMAINES
agents de service intérieur et de la Communication) Alain Weber*, conseiller musiques des relations avec les entreprises
chargées d’études pour l’Observatoire Alain Charbuy*,
du monde Luc Broté*, responsable du pôle
de la musique Bruno Parmiani, chargé des études Denis Morin, directeur du budget directeur des ressources humaines
Stéphanie Decronumbourg, graphique et du budget
de la coordination des travaux et (ministère de l’Économie et des Finances) Emmanuelle Lajaunias, Corinne Taule*, directrice adjointe
Administration et finances de la gestion des plans Ariane Fermont*, graphiste chargée des ressources humaines
Stella Lale-Legrand, Anne Lemoine,
Lætitia Bedouet, directrice Jean-Luc Durand, responsable cellule Bruno Mantovani, directeur du fonds iconographique Magali Gontard*, Julie Heyraud*,
Nadège Wlodarczyk, déléguées
administrative et financière maintenance et entretien des bâtiments du Conservatoire national supérieur Elza Gibus*, graphiste chargées de gestion ressources humaines
de production
Patrice Bouyssou, assistant administratif Laurent Klipfel, responsable cellule de musique et de danse de Paris Cidalia Saraiva de Oliveira*, Cécile Thomas*, assistante ressources
Estelle Guilloury, chargée de production
et financier courants forts/courants faibles assistante de gestion humaines
Eugénie Bourdy, Julie Le Niniven,
Félix Anna, technicien électricien de Jean-François Collin, secrétaire général
assistantes de production EXPLOITATION TECHNIQUE
Sandrine Ollari, responsable de maintenance électricité HT/BT (ministère de la Culture et Anne Herman*, directrice des relations
l’ordonnancement Thierry Galéa, technicien de de la Communication) avec le public ET LOGISTIQUE
Bruno La Marle, gestionnaire comptable
PÉDAGOGIE Carole Aouay-Mayer*, directrice de
maintenance bâtiment-serrurerie Marie-Hélène Serra*, Béatrice Lechalupé*,
Sylvie Cantin, Stéphane Moualek, l’exploitation technique et logistique
Fernando Gameiro, technicien de Représentants de la Ville de directrice de la Pédagogie assistante de direction
Rachid Ghallali*, adjoint à la directrice
comptables maintenance électricité TBT/BT Paris et du Conseil régional Séverine Paquier, secrétaire
Julie David*, de l’exploitation technique et logistique
Damien Millot, responsable de Gilles Mabire, technicien de Anaïs Barillet*, responsable marketing
d’Ile-de-France responsable des concerts éducatifs Sébastien Charbuy, assistant de direction
la comptabilité clients maintenance bâtiment-menuiserie Anna Ajoubair, Lucie Blot, attachées
Patrick Bloche, conseiller de Hélène Schmit*, chargée de production Jamale Zakour, assistant de maintenance
Stephen M’Chinda, technicien la Ville de Paris et de médiation aux relations avec le public des bâtiments
Philippe Fonteneau, responsable polyvalent bâtiments-équipements Carole Touzé-Balaz*, responsable
du service juridique Eddie Aït, conseiller régional Mélanie Moura*, chargée de production Filipe Afonso, agent de service intérieur
d’Ile-de-France des études et du suivi des publics manutentionnaire
Jean-Antoine Montfort, coordinateur
juridique et administratif Service de la sécurité et de la sûreté TECHNIQUE ET RÉGIE Victor de Oliveira, responsable
Patrick Mayer, responsable de la sécurité Jean-Rémi Baudonne*, billetterie et coordinateur accueil SÉCURITÉ
Personnalités Alice Erhart, Alkistis Kokkini, Patrick Mayer*, responsable de
Magali Omnes, responsable et de la sûreté directeur technique
Pierre Boulez, Nathalie Collin, la sécurité et de la sûreté
du service paie Marc Moisy, adjoint du responsable Damien Rochette*, Yannick Launoy, Éric Pineau,
Emmanuelle Guilbart, Éric Jouvenet, adjoint au responsable
Houria Tighezert, adjointe de la sécurité, en charge de l’équipe de directeur technique adjoint Julien Saidani, conseillers de vente
Laurence Herszberg de la sécurité
au responsable du service paie surveillance du Musée Sophie Martin, assistante de direction et chargés de gestion
Mylène Colin, Malika Tiguemounine, Philippe Jacquin, régisseur général Alex de la Forest, Marion Deschamps,
comptables paie Agence comptable Représentants des salariés Thomas Segarra, régisseur général adjoint Nicolas Dyon, Itay Jedlin, CONTRÔLE GÉNÉRAL
Jennifer Carvou, agent comptable Ariane Fermont, Fabienne Gaudin, conseillers de vente ÉCONOMIQUE ET FINANCIER
Mathieu Le Gleuher,
Mathias Odetto, responsable Julien Gauthier, Isabelle Lainé,
régisseur de production
du service informatique Patricia Panek, adjointe agent comptable Gérard Police, Sandie Le Conte Stéphane Roth*, directeur éditorial Philippe Bardiaux, Contrôleur général
Laurent Catherine, chef du service
Xavier Cognard, responsable Christine Tassel, fondée de pouvoir Christophe Coutzoukis*, responsable Alain Pancher, adjoint du Contrôleur
machinerie/régie plateau
du système d’information Catherine Charpentier, comptable du pôle web et inteface numérique général
Sylvain Faivre, chef machiniste
Gérald Le Quéré, gestionnaire Geneviève Peyrou, vérificateur comptable Joël Boscher, régisseur lumière Aurélie Delbé, webdesigner
du parc informatique * Salariés de la Cité de la musique collaborant
La liste du personnel et celle du conseil chef de service Pascal Huynh*, rédacteur en chef à la Salle Pleyel dans le cadre d’une
Thomas Saboureau, technicien d’administration sont arrêtées Guillaume Ravet, régisseur lumière programmes de salle et magazines convention de mise à disposition. La liste
informatique au 1er janvier 2014. adjoint au chef de service Gaëlle Plasseraud*, rédactrice en chef web du personnel est arrêtée au 1er janvier 2014.
p. 220
Crédits
Couverture : © Jerry Uelsmann - Untitled - 1980
p. 19 : © William Beaucardet /Cité de la musique
p. 20 (haut) : © Nicolas Borel
p. 20 (bas) : © William Beaucardet /Cité de la musique
p. 21 : © atelier Jean Nouvel
p. 22 : © Jean-Marc Anglès /Cité de la musique
p. 23 (haut) : © Pierre-Emmanuel Rastoin /Cité de la musique
p. 23 (bas) : © William Beaucardet /Cité de la musique
p. 24 (haut) : © Pleutin Pfeiffer
p. 24 (bas) : © William Beaucardet /Cité de la musique
p. 25 : © Pomme Célarié
p. 26 : © Pierre-Emmanuel Rastoin /Cité de la musique
p. 27 : © Pierre-Emmanuel Rastoin /Cité de la musique
p. 33 : © Cité de la musique
p. 34 : © Cité de la musique
p. 44 : © Franck Ferville/Cité de la musique
p. 56 : © Cité de la musique
p. 59 : © Pierre-Emmanuel Rastoin /Cité de la musique
p. 67 : © Thomas Gogny /Cité de la musique
p. 74 (haut) : © Pomme Célarié
p. 74 (bas) : © William Beaucardet /Cité de la musique
p. 77 (haut) : © Pomme Célarié
p. 77 (bas) : © William Beaucardet /Cité de la musique
p. 88 : © Cité de la musique
p. 91 : © Claude Germain /Cité de la musique
p. 93 : © Cité de la musique
p. 97 : © Matthias Abherve / Cité de la musique
p. 98 : © Cité de la musique
p. 101 (haut) : © Mathias Abhervé
p. 101 (bas) : © William Beaucardet /Cité de la musique
p. 104 (haut) : © William Beaucardet /Cité de la musique
p. 104 (bas) : © Julien Mignot /Cité de la musique
p. 115 (haut) : © Cité de la musique
p. 115 (bas) : © Julien Mignot /Cité de la musique
p. 130 : © Cité de la musique
p. 145 : © Cité de la musique
pp. 174 à 177 : © Articque
pp. 213 à 215 : © Cité de la musique

Cité de la musique / numéros de licences : 1-1041550, 2-1041546, 3-1041547

Conception et rédaction : Claude Thomas / Eskimots


Conception graphique et suivi de fabrication : Laétitia Lafond
Achevé d’imprimer par Newmeric, imprimeur, SAS - 75010 Paris
Dépôt légal : mars 2014 - Imprimé en France
Rapport d’activité 2013
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Cité de la musique
221, avenue Jean-Jaurès – 75019 Paris
Métro ligne 5 Porte de Pantin / Bus : 75 • 151 /
Cité de la musique
Tramway T3 Porte de Pantin - Parc de la Villette
Tél. Administration : 01 44 84 45 00
Rapport d’activité
Fax. : 01 44 84 45 01
www.citedelamusique.fr 2013

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