Rapport Activite Cite Musique2013
Rapport Activite Cite Musique2013
Rapport Activite Cite Musique2013
Cité de la musique
221, avenue Jean-Jaurès – 75019 Paris
Métro ligne 5 Porte de Pantin / Bus : 75 • 151 /
Cité de la musique
Tramway T3 Porte de Pantin - Parc de la Villette
Tél. Administration : 01 44 84 45 00
Rapport d’activité
Fax. : 01 44 84 45 01
www.citedelamusique.fr 2013
cité de la musique
Rapport d’activité
2013
p. 2 p. 3
sommaire
04 - Mot du Président PROGRAMMES ET MISSIONS ORGANISATION annexes
du conseil d’administration
06 - Mot du Directeur général 30 - Les Concerts et spectacles 156 - La Direction administrative et financière 172 - Les Concerts et spectacles
08 - Chiffres clés 31 - Les projets en préparation pour la Philharmonie 179 - Le portail vidéo
160 - La Direction des ressources humaines 180 - La Médiathèque
32 - La programmation de la Cité de la musique
INTRODUCTION 39 - Production, coproduction et partenariats 165 - La Direction de l’exploitation technique 186 - La Pédagogie
et logistique 191 - Le Musée
12 - En bref 42 - Vers une nouvelle identité numérique
43 - Un ensemble numérique unique 208 - Les éditions
13 - La Philharmonie de Paris 167 - Le Service sécurité et sûreté 209 - La Direction administrative et financière
13 - Les concerts et spectacles 49 - La Médiathèque 210 - La detl
15 - La Médiathèque 168 - L’informatique
50 - Les ressources numériques 212 - L’informatique
16 - La Pédagogie 53 - La diffusion des ressources numériques protégées
16 - Le Musée 216 - Les équipes
57 - Les autres développements technologiques
58 - L’espace de consultation
60 - L’orientation du musicien et la professionnalisation
62 - La Médiathèque hors les murs
64 - La Pédagogie
65 - Les projets préparatoires à l’ouverture de la Philharmonie
66 - Les jeunes et l’univers du concert
71 - La culture musicale pour les mélomanes
75 - La pratique musicale
79 - La formation des enseignants
81 - Rendre les activités accessibles à tous les publics
82 - Démos, une initiation des jeunes à la pratique d’orchestre
85 - Le Musée
86 - Le travail préparatoire à l’ouverture de la Philharmonie
87 - La conservation-recherche
96 - Les expositions temporaires
105 - Les activités culturelles
117 - La documentation
119 - Les collaborations nationales et internationales
121 - L’Observatoire de la musique
123 - Le Réseau d’Information de la Culture (R.I.C.)
129 - Les Éditions
133 - L’International
134 - Les projets de coopération et de partenariat
135 - Les itinérances des expositions
136 - Les actions de prospection et de communication
137 - La Communication et les Relations avec le public
138 - Le travail préparatoire à l’ouverture de la Philharmonie
140 - La communication sur le Web
143 - La publicité
144 - Le marketing et les Relations avec le public
151 - Le pôle entreprises
p. 4 p. 5
En décidant de fusionner en un établissement unique la Cité de Enfin, l’année écoulée a vu la poursuite du projet « Démos 2 », version
la musique et la Philharmonie à l’horizon 2015, l’État et la Ville de étendue à plusieurs régions et près de 1 000 enfants. Soutenue par le
Mot du Président Mot du Président
du conseil d’administration Paris ont pris une orientation décisive. La Cité est vouée désormais à du conseil d’administration ministère de la Culture, l’Acsé, les collectivités territoriales concernées
s’intégrer dans un projet artistique élargi qui impliquera étroitement et des mécènes, la Cité est l’administrateur national de ce magnifique
l’Orchestre de Paris. Dans cette perspective nouvelle, les équipes projet dont les premiers ateliers décentralisés ont commencé dans
de la Cité se sont mobilisées tout au long de l’année pour préparer l’Aisne et l’Isère.
l’ouverture de la Philharmonie en janvier 2015.
L’ouverture en janvier 2015 de la Philharmonie, nouvelle salle sympho-
Le rapport d’activité de la Cité de la musique pour l’année 2013 témoigne nique de 2 400 places construite par l’État, la Ville de Paris et la région
de cet engagement comme de la diversité et du succès des actions Ile-de-France sur le site de la Villette et dont la réalisation est désormais
engagées pour rester fidèle à son ambition d’origine : servir la musique bien avancée, viendra prolonger et achever le rêve des pères fondateurs
sous toutes ses formes. de la Cité : développer un projet global au service de la musique.
Quelques chiffres illustrent la densité des propositions déployées et Ainsi, avec un budget global (Cité et Pleyel) de 56 M€ euros environ,
l’audience qu’elles ont rencontrée auprès d’un public dont la fidélité une gestion saine et équilibrée, une proposition artistique élargie, une
ne s’est pas démentie. Les 463 concerts et spectacles offerts par la Cité audience publique en progression régulière, le bilan de l’année 2013
et sa filiale, la Salle Pleyel, ont accueilli plus de 497 000 spectateurs, soit permet à la Cité et à la Salle Pleyel, ainsi qu’à leurs équipes, de regarder
un taux de fréquentation de plus de 86 %, voisin de celui observé ces l’avenir avec confiance.
dernières années. Le Musée de la musique a vu sa fréquentation pro-
gresser en 2013 avec près de 200 000 visiteurs, résultat dû au succès
des deux expositions temporaires : Musique et Cinéma, au printemps Roch-Olivier MAISTRE
(70 750 visiteurs) et Europunk, à l’automne (42 232 visiteurs). Les activités Conseiller maître à la Cour des comptes
pédagogiques ont, quant à elles, enregistré plus de 111 000 participants Président du conseil d’administration
et le portail numérique de la Médiathèque près de 2 millions de visites.
497 296
du ministère de la Culture et de la Communication, créé par décret du
463 concerts et spectacles payants (1)
19 décembre 1995 modifié le 22 février 2006.
497 296 spectateurs (133 472 spectateurs pour la Cité de la musique et
363 824 pour la Salle Pleyel) La Cité a pour mission de contribuer au développement de la vie
Taux de fréquentation : 86,2 % (2) musicale au travers de trois grands pôles d’activité : le patrimoine,
199 253
LE MUSÉE DE LA MUSIQUE
199 253 visiteurs (3) 70 750 peu plus de 7 000 pièces et des expositions temporaires ; il est doté d’un
laboratoire de recherche et de restauration ;
Exposition Musique et Cinéma : 70 750 visiteurs
42 232
– une Salle de Concerts de 1 000 places et un Amphithéâtre de 230 places ;
Exposition Europunk : 42 232 visiteurs – une Médiathèque musicale comprenant un fonds de 75 659 ouvrages,
partitions et supports numériques, et un portail de 55 704 ressources
numérisées (concerts et œuvres, photographies, dossiers pédagogiques,
LES ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES ET AUTRES MANIFESTATIONS (4) fiches pratiques) ;
111 037 participants – des espaces d’activités éducatives (ateliers de pratique, cours, master class,
111 037 événements pédagogiques, visites commentées du Musée, etc.).
La Cité accueille en résidence l’Ensemble intercontemporain.
807 586
SOIT UNE FRÉQUENTATION TOTALE DE 807 586 PERSONNES Surface totale du bâtiment : 28 748 m2.
Salariés permanents : 298 ETP (y compris artistes et intermittents).
Budget de fonctionnement : 39,6 M€ en consolidé, dont 34,30 M€ pour
les activités de la Cité stricto sensu.
1 176 963
1 920 512
LA CITÉ NUMÉRIQUE Taux de recettes propres : 33 %.
Portail numérique de la Médiathèque : 1 176 963 visiteurs
et 1 920 512 visites
La Salle Pleyel
Portail vidéo : 243 717 visiteurs et 423 249 visites (5)
(873 779 pages vues et 467 510 vidéos vues)
873 779
423 249 La Salle Pleyel est une société par actions simplifiée, filiale de la Cité de
la musique, dont le capital est partagé à hauteur de 80 % pour la Cité
de la musique et 20 % pour la Ville de Paris.
La salle peut recevoir 1 916 spectateurs. Elle accueille en résidence
l’Orchestre de Paris et l’Orchestre philharmonique de Radio France.
1. Y compris orchestres résidents, festivals et coproductions
2. Productions et coproductions Cité et Pleyel Surface totale de l’ensemble immobilier Pleyel : 13 858 m2.
3. Y compris expositions temporaires (NB : les personnes visitant le même jour une exposition
temporaire et l’exposition permanente du Musée ne sont comptabilisés qu’une seule fois) 226 concerts dont 125 en production propre, coproduction ou en pro-
4. Ateliers de pratique, Concerts éducatifs, Médiathèque, événements gratuits et actions de duction associée.
formation Salariés permanents : 43 ETP (dont 34 permanents).
5. En raison du nouveau système de comptage XITI, les chiffres de l’année 2013 ne sont pas
comparables à ceux de 2012. En effet, le périmètre a changé en fonction des nouvelles normes Budget de fonctionnement : 18 M€.
de comptage. Taux de recettes propres : 77 % environ.
Introduction
p. 12 p. 13
en bref En bref
La Philharmonie de Paris
Le chantier de la Philharmonie a bien progressé en 2013 en vue d’une
livraison du bâtiment à la fin de l’été 2014. La structure métallique et
Au cours de l’année, l’État et la Ville de Paris ont pris la décision l’enveloppe externe ont été achevées à la fin de l’année dernière et les
de principe de fusionner, à l’horizon 2015, la Cité de la musique et grues seront démontées avant fin mars 2014. D’ores et déjà, l’essentiel
la Philharmonie de Paris en un établissement unique. Dans cette du pôle pédagogique et des bureaux sont opérationnels, les studios et
perspective, les équipes des deux institutions se sont mobilisées les salles de répétition le seront au mois d’avril. La structure de la salle
pour préfigurer l’ouverture, en janvier 2015, du nouvel équipe- – enveloppe, balcons, parterre – est totalement construite et désormais
ment en travaillant, en coordination avec l’Orchestre de Paris, aux échafaudée pour la pose des parements de haut en bas. Les réflecteurs
différents volets de la première saison (janvier-juin 2015) : projet acoustiques y seront installés fin avril.
pédagogique d’ensemble, programmation des concerts et des expo- Par ailleurs, l’année a été marquée par des travaux préparatoires à
sitions, organisation financière et fonctionnelle, et relations avec l’ouverture de la Philharmonie, prévue en janvier 2015, dans le cadre
les orchestres associés. institutionnel décidé par l’État et la Ville de Paris, à savoir la fusion de la
Dans le même temps, les activités de la Cité de la musique se sont Cité de la musique et de la Philharmonie en un établissement unique.
poursuivies. Ainsi la programmation de l’année 2013 a été placée Les équipes de la Cité se sont investies et engagées auprès de celles
sous le signe de « Mémoire et création » (thème de la saison 12/13), de l’Association de préfiguration de la Philharmonie pour produire
puis de « Natures et artifices » (thème de la saison 13/14), offrant une programmation coordonnée pour les deux salles, planifier les
un éventail très riche et diversifié de manifestations : 213 concerts expositions temporaires et concevoir les contenus pédagogiques.
et spectacles payants, deux festivals, deux grandes expositions Ainsi, le département des Concerts et Spectacles a défini, en collabora-
temporaires et 110 manifestations éducatives diverses (ateliers tion avec l’Orchestre de Paris qui sera en résidence à la Philharmonie,
rencontres, événements gratuits, formations, etc.). les grands axes de l’offre musicale : des thématiques désormais déve-
À cette large proposition d’activités, le public a répondu avec fidélité. loppées le week-end, avec une démultiplication des propositions en
Les deux expositions temporaires présentées en 2013 au Musée de la termes de concerts, d’ateliers de pratique, d’interactivité avec les publics
musique ont ainsi connu une large audience : Musique et Cinéma, qui et, en semaine, une programmation libre. Les équipes du Musée de
mettait en exergue les relations privilégiées et complexes entre ces la musique ont également travaillé à la préparation d’une exposition
deux arts (70 750 visiteurs), et Europunk, qui retraçait la trajectoire monographique sur David Bowie, qui serait présentée au printemps
de la « comète » punk, ce mouvement qui a durablement marqué 2015 à la Philharmonie. Enfin, le département Pédagogie a conçu un
la musique et les arts graphiques (42 232 visiteurs). projet ambitieux d’éducation artistique et culturelle, destiné à trans-
Les concerts ont connu une fréquentation équivalente à celle de mettre le répertoire de la musique savante sous des formes renouvelées,
l’année dernière avec un taux de remplissage moyen de 86 %. avec l’objectif d’accueillir 100 000 personnes.
Quant aux projets éducatifs en direction des jeunes – les Concerts
éducatifs, les Salons musicaux, les ateliers de pratique musicale…
– ils ont été enrichis par le dispositif d’éducation musicale Démos,
dont la Cité de la musique est, depuis 2012, l’animateur au niveau
national et qu’il développe dans plusieurs régions. Cette action, qui
Les Concerts et spectacles
amplifie et approfondit les précédentes expériences d’orchestres de En 2013, la Cité de la musique et la Salle Pleyel auront accueilli, pour
jeunes (« Take a Bow » ou « À toi de jouer »), préfigure ainsi les axes l’ensemble des concerts et spectacles payants (y compris orchestres
futurs du projet éducatif de la Philharmonie. résidents, festivals et coproductions), 497 296 spectateurs. Le taux de
Enfin, l’année 2013 aura vu un développement continu du volet fréquentation moyen s’établit à 86,2 % (plus de 86 % à la Cité, plus de
numérique, qu’il s’agisse des ressources numérisées mises à la 94 % au festival Jazz à la Villette et 85,5 % à la Salle Pleyel).
disposition des établissements scolaires, bibliothèques et conser-
vatoires, des captations vidéo de concerts pour le site www.cite- La Cité de la musique
delamusiquelive.tv, de la mise en ligne d’une nouvelle version du La Cité de la musique a présenté 213 concerts et spectacles payants qui
site Internet de la Cité ou, enfin, de l’interconnexion des bases de ont connu une fréquentation moyenne de 86,08 %, avec un taux de
données. places payantes de 90,26 %. À cela s’ajoutent les 24 concerts du festival
Jazz à la Villette (dont 8 à la Cité) qui ont attiré 30 486 spectateurs avec
un taux de fréquentation de 94,38 %. Au total, la programmation de
la Cité, festivals compris, aura drainé près de 133 472 spectateurs, ce
chiffre s’élevant à 147 056 avec les manifestations pédagogiques et les
événements gratuits.
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En 2013, les deux thématiques qui se sont succédé – « Mémoire et Orchestra dirigé par Gustavo Dudamel, le Pittsburgh Symphony Or-
création », pour la saison 2012-2013, et « Nature et artifices », pour 2013- chestra avec, à sa tête, Manfred Honeck, le Budapest Festival Orchestra
En bref En bref
2014 – ont permis de proposer une programmation dense et variée, dirigé par Iván Fisher, le Gewandhausorchester Leipzig sous la direction
avec des cycles de concerts qui abordent tous les styles musicaux et de Riccardo Chailly…
donnent à entendre des œuvres originales. Cette approche transversale Parmi les grands interprètes de musique classique que cette program-
a mobilisé, comme chaque année, tous les départements de la Cité pour mation a donné à entendre, citons, entre autres, Yuja Wang, Maurizio
répondre à des enjeux de production, de conservation, de transmission Pollini, Gautier Capuçon, Miklós Perényi, Lang Lang, Denis Matsuev,
et de diffusion de cette musique vivante. Martha Argerich, Radu Lupu, Matthias Goerne, Katia et Marielle Labèque,
La thématique « Mémoire et création », a exploré la trace de la mémoire Maria-João Pires…
dans les œuvres, qu’elle resurgisse d’une enfance sublimée (dans le La Salle Pleyel a également programmé des concerts de jazz, notamment
cycle « Contes et fééries »), qu’elle réécrive et réinterprète des œuvres ceux de Brad Mehldau, de l’Ibrahim Maalouf Quintet, de Keith Jarrett en
du passé, qu’elle s’inscrive dans la récurrence jusqu’à la transe ou trio, avec Gary Peacock et Jack DeJohnette, du Joshua Redman Quartet…
qu’elle retrace l’histoire d’un des plus grands orchestres du monde, les
Berliner Philharmoniker…
Pour sa part, « Nature et artifices » a sondé les rêves, entre réel et virtuel,
les éléments, leur puissance symbolique – dans les cycles « Fleuves » La Médiathèque
et « Montagnes » –, la fascination de certains artistes, tels Stravinski,
pour l’expression primitive et, dans le cycle « La nature du son », les Comme en 2012, le développement numérique a occupé une place
altérations que celui-ci peut subir, notamment par des moyens techno- prépondérante dans l’activité de la Médiathèque. L’accroissement des
logiques. ressources du portail documentaire s’est accompagnée d’une progres-
Au-delà, les concerts du « Domaine privé » et les thèmes monographi- sion constante de sa fréquentation, passée de 1 165 310 visiteurs dis-
ques se sont attachés à des grands noms de la musique et à la décou- tincts en 2012 à 1 176 963*. La diffusion aux établissements scolaires,
verte de leur univers artistique. Du « Domaine privé » de la compositrice bibliothèques et conservatoires, en France et à l’étranger, des ressources
finlandaise Kaija Saariaho à celui du pianiste Alexandre Tharaud, de numériques protégées de la Cité de la musique via les deux portails
l’académie de Maria-João Pires au Salon des refusées de Claire Diterzi, education.citedelamusique.fr et media.citedelamusique.fr poursuit son
du Marathon Bach par Sir John Eliot Gardiner à Sidi Larbi Cherkaoui, développement avec des propositions adaptées aux nouvelles pratiques.
la programmation s’est aventurée dans tous les genres, toutes les mu- Enfin, les équipes ont travaillé à des développements technologiques
siques. préparant l’interconnexion des bases de données.
Dans son espace de consultation, la Médiathèque continue à enrichir les
fonds – 75 659 ouvrages contre 60 600 en 2012 et 55 704 ressources numé-
La Salle Pleyel
riques contre 52 600 –qu’elle met à la disposition des chercheurs, des en-
La Salle Pleyel a accueilli les 75 concerts des orchestres résidents –
seignants, des étudiants, des professionnels, notamment les facteurs
51 donnés par l’Orchestre de Paris, 24 par l’Orchestre Philharmonique
d’instruments… Quant au nombre de personnes ayant fréquenté la
de Radio France –, mais aussi la plupart des formations françaises,
Médiathèque, il est passé de 14 253 en 2012 à 14 658.
notamment les Arts florissants, l’Orchestre national d’Ile-de-France,
Enfin, bien que le projet MIMO qu’elle coordonnait ait pris fin au mois
l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre national du Capitole de
d’août 2011, la Médiathèque collabore avec plusieurs musées européens
Toulouse, l’Orchestre national de Lille, les orchestres Les Siècles, Pas-
ainsi que l’université d’Édimbourg pour élaborer une stratégie de péren-
deloup, Colonne…
nisation de cet agrégateur. En 2013, elle a ainsi réalisé un site dédié en
Les plus grandes phalanges étrangères se sont également produites :
6 langues qui sera mis en ligne en 2014.
l’Orchestre du Théâtre Mariinsky, dirigé par Valery Gergiev, les Berli-
ner Philharmoniker avec, à leur tête, Sir Simon Rattle, le Freiburger
Barockorchester, sous la direction de René Jacobs, le National Symphony
Orchestra Washington, dirigé par Christoph Eschenbach, le London
Symphony Orchestra, sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, le Czech
National Symphony Orchestra avec, à sa tête, Guerassim Voronkov, le
Mahler Chamber Orchestra, sous la direction de Claudio Abbado, le Los * En raison du nouveau système de comptage XITI, les chiffres de l’année 2013 ne
Angeles Philharmonic dirigé par Gustavo Dudamel, le Russian National sont pas comparables à ceux de 2012. En effet, le périmètre a changé en fonction
Orchestra sous la direction de Mikhail Pletnev, le Royal Concertgebouw des nouvelles normes de comptage.
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Le Musée
En 2013, le Musée de la musique a dédié ses deux expositions tempo-
raires à deux thématiques : Musique et Cinema, mariage du siècle ? qui
a connu un beau succès critique et public, avec 70 750 visiteurs, et
Europunk qui a attiré 42 232 amateurs de cette musique.
Sur le plan scientifique, 2013 a été une année importante pour le Musée :
après son intégration en 2012 au Labex (laboratoire d’excellence)
Patrima, il fait désormais partie de l’Unité de service et de recherche
USR 3224 du CNRS et développe toujours des partenariats scienti-
fiques transversaux. Quant aux recherches, elles ont porté sur le bois,
sur la manière de le protéger contre les xylophages ou sur l’étude des
mécanismes de vieillissement des vernis.
Enfin, le service des activités culturelles et pédagogiques a développé
et enrichi les dispositifs de médiation très élaborés, notamment « Tou-
chez la musique », créé pour les collections permanentes, qui permet
d’assurer une accessibilité universelle à tous les publics, tous les han-
dicaps. Il a également travaillé sur des projets audiovisuels destinés à
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la cité de la musique
en images
Légendes du cahier photos :
p. 19 : La fontaine devant la Cité de la musique.
p. 20 (haut) : Le chantier de la Philharmonie de Paris, décembre 2013.
p. 20 (bas) : L’entrée de la Cité de la musique.
p. 21 : Simulation aérienne faite par l’agence de Jean Nouvel montrant
les entrées de la Cité de la musique et de la Philharmonie.
p. 22 : Piano carré, Érard frères, Paris, 1809.
p. 23 (haut) : Atelier de quatuor à cordes.
p. 23 (bas) : Un concert-promenade dans le Musée de la musique.
p. 24 (haut) : La salle de la Médiathèque.
p. 24 (bas) : Un groupe de visiteurs au Musée de la musique.
p. 25 : Atelier de percussions d’Inde du Nord.
p. 26 : Salle des Concerts spatialisée.
p. 27 : Salle des Concerts lors du festival Days Off.
Chantier de la Philharmonie de Paris, décembre 2013
programmes
et missions
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La programmation de la Cité
de la musique
Les Concerts et spectacles
Europunk
À l’occasion de l’exposition temporaire, des concerts, des projections
de films et un forum ont rendu compte de ce mouvement musical et
graphique qui a durablement marqué aussi bien la musique, les arts
plastiques que la mode avec, pour figures de proue, les Sex Pistols, le
collectif Bazooka ou encore Vivienne Westwood. Ce cycle (23-27 octobre)
a donné à entendre à la fois les fondateurs du punk (tels que les Buzzcocks
ou PiL) et leurs héritiers (notamment Kap Bambino ou Cheveu).
« Nouvelles générations »
Tous les ans, une séquence – Rising stars – est consacrée à des jeunes
solistes, sélectionnés par l’European Concert Hall Organisation (ECHO),
qui leur offre l’opportunité de se produire dans de grandes salles euro-
péennes. À la Cité de la musique, quatre concerts (8-12 janvier) ont donné
à entendre des jeunes interprètes et chefs d’orchestre, auxquels est venu
s’ajouter un programme où l’Ensemble intercontemporain a interprété
les œuvres de trois compositeurs allemands – du jeune Mark Barden,
qui a été l’élève de Jörg Widman, lui-même ayant été celui de Wolfgang
Rihm –, mettant ainsi en lumière certaines filiations allemandes.
« Mémoire et création »
Les cycles de ce thème ont exploré les incidences de la mémoire sur la
création musicale : mémoire de l’enfance, de la réinvention d’un mo-
dèle, de la répétition, d’un patrimoine, d’un orchestre…
« Contes et féeries ». En six concerts (14-20 février), ce cycle s’est attaché
à la mémoire de l’enfance, mais aussi au monde de l’enfance perçu par
l’adulte, associé au « merveilleux ». Un univers de réminiscences et de
fantasmagories illustré par Ma mère l’Oye ou Gaspard de la nuit de Ravel,
par le Ballet des fées et des forêts de Saint-Germain (XVIIe siècle), par la
Shéhérazade de Rimski-Korsakov ou Le Paradis et la Péri de Schumann…
« Revus et Corrigés ». Ce cycle de cinq concerts (26 janvier-3 février) met
en exergue la manière dont un compositeur s’approprie un « modèle »,
un style qu’il réécrit, réinvente, réinterprète. La Messe de Nostre Dame
de Guillaume de Machaut, relue par Stravinski, l’univers musical ita-
lien revisité par François Couperin ou les filiations russes et d’Europe
centrale permettaient d’appréhender cette idée et les distorsions qui en
sont faites.
« En boucle ». La notion de mémoire est prégnante aussi bien dans le
principe de la composition que dans celui de la réception. Ce jeu entre
le même et le différent structure la forme d’une œuvre, certains compo-
siteurs créant même une récurrence incantatoire – une transe – qui peut
devenir l’expression même de l’œuvre. Cinq concerts (6-16 février) ont
permis de saisir cette « boucle » créative, notamment les Folias Criollas
sud-américaines (XVIe et XVIIe siècles), interprétées sous la direction de
Jordi Savall, dont la ligne de basse est répétée, avec des ornementations
des parties supérieures qui en structurent l’architecture, mais aussi un
répertoire autour des chaconnes, canons, ostinatis également des XVIe
et XVIIe siècles, sous la direction de Skip Sempé, ou encore la Quatrième
Symphonie de Brahms, dont le dernier mouvement – une passacaille –
offre un exemple éloquent de cette forme de répétition dans la musique
romantique.
p. 36 p. 37
Minimalist Dream House. Le programme de Katia et Marielle Labèque « Rêves ». Bien que nourri du vécu, le rêve est un monde fantasmé, oscil-
(18-20 février), même s’il est classé sous la dénomination « Intervalle », lant entre réel et virtuel. Ce cycle (17-29 septembre) donne à entendre,
Les Concerts et spectacles s’inscrit parfaitement dans l’idée de la « boucle », puisqu’il s’agit d’un Les Concerts et spectacles entre autres, des évocations nées de la musique de François Couperin,
parcours à travers l’histoire du minimalisme, à la fois dans la musique Two Interludes and a Scene for an Opera de Jonathan Harvey, les Danses
savante, expérimentale, improvisée, la pop, la chanson… nocturnes, un grand cri instrumental et textuel, interprété par la violon-
« L’Andalousie gitane ». Ce cycle fait partie des « Mémoires au présent », celliste Sonia Wieder-Atherton et Charlotte Rampling.
thème récurrent qui rend compte de la permanence du patrimoine mu- « Fleuves ». Le Gange, la Seine et le Rhin constituent la trame de ce cycle
sical, analyse son expression artistique et la manière dont celle-ci est (1-13 octobre). Le fleuve indien, sacré et nourricier, est magnifié par
actualisée. Les différents programmes (22-24 février) tentent de cerner Shiva Ganga, une création de danse classique (kathak) et par Orfeo, par-
ce qui relève de la tradition et ce qui correspond à l’apport de l’artiste, en delà le Gange de Monteverdi ; la Seine fait, elle, l’objet d’un ciné-concert,
d’autres termes, de la création dans la mémoire. La Belle Nivernaise (1923) de Jean Epstein, avec un accompagnement
« Berliner Philharmoniker ». Consacrer un cycle à un orchestre est musical de Jean-François Zygel ; quant au Rhin, fleuve de légende s’il en
une manière d’aborder la mémoire, puisqu’il porte en lui une histoire. est, il est célébré par le prélude et la scène 1 de L’Or du Rhin, la Symphonie
Depuis leur fondation en 1882, les Berliner ont parcouru l’histoire de n° 3 « Rhénane » de Schumann ou par des mélodies de Mahler, Liszt,
l’Allemagne et du monde, et en portent les stigmates. Les programmes Poulenc…
(26 février-2 mars) mettent en dialogue Schumann et la modernité – « Debussy / Dufourt ». Ce vis-à-vis (2-8 novembre) donne à entendre
celle de Dutilleux ou de Lutosłavski –, symbolisant en cela la démarche deux compositeurs, qui ont interrogé le pictural pour en donner une
de leur chef, Simon Rattle, qui a insufflé aux Berliner une forme de traduction musicale dans laquelle on retrouve cette dialectique entre
modernité, sans en gommer ni l’identité ni la mémoire. nature et artifice.
« Schönberg / Stravinski ». Ce cycle (6-13 avril), qui met en vis-à-vis ces « Montagnes ». Ce cycle (26 novembre-1er décembre) interroge les
deux compositeurs, pourrait s’inscrire dans la thématique « Mémoire liens que l’homme entretient avec l’au-delà dans Le Livre vermeil de
et création ». En effet, bien que contemporains, chacun d’eux apporte Montserrat par l’ensemble Hespèrion XXI, Le Christ au mont des Oliviers
des réponses radicalement différentes à tout ce qui a fondé la modernité de Beethoven ou la Symphonie alpestre de Richard Strauss.
– sérialisme, liquidation du romantisme, néo-classicisme... –, réponses « Primitivismes ». C’est la question du « sauvage » qui est abordée
qui sont mises en regard dans cette série de concerts. Stravinski en mode dans ce cycle (5-7 décembre). Ce primitivisme très ambigu des années 20
hip-hop, un projet avec des adolescents des collèges et associations d’Ile- – avec l’art nègre, l’art brut – s’inscrit dans un contexte historique co-
de-France, a inauguré ce cycle (cf. le chapitre Pédagogie, p. 69). lonial. On retrouve chez les musiciens occidentaux, notamment chez
« La musique pendant l’Occupation ». C’est le devoir de mémoire qui Stravinski avec Le Sacre du printemps, une fascination pour la violence de
est convoqué dans ce cycle (12-18 mai), mettant en exergue la manière cette expression artistique soi-disant primitive qui permet de sortir du
dont la musique entre 1940 et 1944 – en zone libre ou en zone occupée « carcan » de la codification.
– a été un élément de la propagande allemande ou de la Résistance. Des « La nature du son ». Ce cycle (8-19 décembre) tente de comprendre la
compositeurs collaborateurs ou résistants, les liens entre les auteurs fascination des musiciens pour le son, mais aussi pour la nature du son.
français et allemands, les chansons écrites par Céline constituent la Il aborde également les transformations, parfois artificielles, que le son
trame de ces six concerts. peut subir quand on joue sur son espace de résonance ou qu’on modifie
« Emprunts et citations ». Traitant du détournement ou de la restitu- son état. Illustrant ce propos, les élèves du Conservatoire de Paris ont
tion de la citation musicale, de ces dialogues, à travers les siècles, entre les donné l’intégrale des Sequenze de Berio et l’Ensemble intercontemprain
compositeurs, ce cycle (15-23 mai) donne à entendre ceux de Berio avec les Espaces acoustiques de Gérard Grisey.
Schubert ou de Mahler et de Britten avec Bridge ou Dowland.
« Les Balkans ». Dans le cadre du thème « Mémoires au présent »,
ce cycle (20-23 juin) montre comment les traditions de l’ex-Yougoslavie, Les Intervalles
de Serbie, Roumanie, Albanie, Grèce s’expriment aujourd’hui avec des
moyens plus actuels. Pendant son académie (une mini-résidence de 10 jours à Royaumont
et à la Cité), Maria-João Pires a travaillé à huis clos à l’abbaye avec ses
« Nature et artifices » élèves, puis s’est livrée à une master class interactive (18-20 janvier) à
Cette thématique de la saison 2012-2013 s’est attachée à sonder ce la Cité. Un écrivain s’est inspiré des questionnements qui ont émergé
qui est « naturel » chez l’homme : en lui, ce sont ses affects, son corps, au cours de cette académie pour créer une trame textuelle qui a servi
sa physiologie ; hors de lui, ce sont les éléments qui l’entourent (les de fil conducteur au concert de 3 heures que Maria-João Pires a donné
fleuves, les déserts, les forêts, les montagnes, la nuit…). Pour chacune de le 22 janvier.
ces entités, il investit une forme de représentation, d’interprétation, se Pour son « Intervalle » (5 février), Claire Diterzi a proposé une création,
servant pour cela de ses propres productions (la technologie, l’urbanisme, Le Salon des refusées : une manière musicale de traduire la polémique
le progrès…), soit pour altérer le naturel, soit pour tenter d’y revenir. dont elle a fait l’objet au moment de sa nomination à la Villa Medicis.
p. 38 p. 39
L’Orchestre de Paris, pour sa part, a donné deux concerts (27-28 février), Les festivals
sous la direction de Paavo Järvi, au cours desquels, ils ont interprété des
Les Concerts et spectacles œuvres de Haydn, Szymanovski et Brahms. Les Concerts et spectacles
Le festival Jazz à la Villette (3-15 septembre) a offert tous les registres du
Le Marathon Bach, avec l’English Baroque Soloists et le Monteverdi Choir, jazz, avec notamment Tigran Hamasyan en quintet, le quartet de Sylvain
dirigés par Sir John Eliot Gardiner, s’est déroulé au cours du week-end Luc et Stefano Di Battista, Laurent de Wilde en trio ou encore le quintet
de Pâques (6-7 avril). Ces concerts, construits en crescendo, partaient du de Kenny Garrett. Mais c’est le John Zorn Marathon qui a constitué le
violon solo vers la polyphonie du clavecin solo, puis le concerto ou la temps fort de ce festival : en 3 concerts (de 3 heures chacun), avec des
cantate et, enfin, La Messe en si mineur. formations à géométrie variable et de prestigieux invités – citons, entre
Quant à Sidi Larbi Cherkaoui, il s’est produit en duo avec Shantala Shi- autres, le quatuor Arditti, mais aussi Marc Ribot, Steve Gosling ou John
valingappa, une danseuse indienne : un spectacle intense, un dialogue Medeski –, il a donné toute la mesure de son immense créativité.
des cultures, qu’il s’agisse de la danse ou du regard porté sur le monde. Le festival Days Off (1er-9 juillet) a programmé de grands noms de la pop,
Pour sa part, le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freibourg, mais aussi des projets inédits ou des créations. Étaient à l’affiche pour sa
dirigé par François-Xavier Roth, a interprété, le 13 novembre, Trans et quatrième édition : Beck en solo, Rover, Lou Doillon, Yael Naim et David
Bassetsu Trio (en création française) de Karlheinz Stockhausen. Enfin, Donatien, Chilly Gonzalez…
William Christie et les Arts Florissants ont proposé un programme
d’Airs sérieux et à boire, signés Marc-Antoine Charpentier, de Louis
Couperin, de Jean-Baptiste Lully…
La Cité de la Musique a noué
des partenariats avec différentes
Production, coproduction
Les thèmes monographiques structures – la Grande Halle,
le Conservatoire de Paris, l’Ircam
et partenariats
Ils permettent d’aborder un artiste, un compositeur, d’en explorer toutes –, avec des orchestres et avec
La Grande Halle de la Villette
les facettes, de pénétrer son univers. Ainsi, pour son « Domaine privé », le festival d’Automne, pour
En 2013, outre les festivals « Jazz à la Villette » et « Villette Sonic », qui
Laurie Anderson (6-12 mars) a invité des artistes qui ont partagé avec la production ou la coproduction
font l’objet d’une coproduction avec la Grande Halle de la Villette, une
de concerts et de manifestations.
elle des aventures musicales (Colin Steston, Glenn Branca, CocoRosie, troisième collaboration a été mise en œuvre à l’occasion de Stravinski en
John Zorn…), permettant d’esquisser son portrait, mais aussi celui mode hip-hop. Ce projet artistique et pédagogique, porté par l’orchestre
d’une avant-garde américaine. Quant à celui de la célèbre compositrice Les Siècles et le chorégraphe Farid Berki, avec 75 adolescents venus de
finlandaise Kaija Saariaho (17-23 avril), dont les musiques traduisent quartiers classés « Politique de la ville », a donné lieu à deux représenta-
son expérience sensible, il s’appuie sur ses propres œuvres (en création tions à la Grande Halle les 6 et 7 avril (cf. le chapitre Pédagogie, p. 69).
française) et sur les figures fondatrices qui l’ont inspirée, notamment Pour Villette Sonic, le festival des musiques électroniques de la Grande
Jean Sibelius. Enfin, le « Domaine privé » Alexandre Tharaud (13-22 no- Halle, la Cité a coproduit un concert avec le groupe Zombie Zombie et
vembre) est un portrait du pianiste et de ses musiques de prédilection, un groupe allemand, Michael Rother & Camera (18 mai).
du baroque au flamenco, au jazz et à la chanson. Enfin, l’édition 2013 du festival Jazz à la Villette (3-15 septembre), dont
la production déléguée est portée par la Cité de la musique, a connu un
succès phénoménal, avec des têtes d’affiche telles que Gregory Porter,
Un week-end de « Turbulences » (18, 19 et 20 octobre) Jamie Cullum ou John Zorn (cf. supra). Comme les autres années, outre
la Grande Halle et la Cité, l’Atelier du Plateau et le Cabaret sauvage ont
C’est la nouvelle proposition de l’Ensemble intercontem- accueilli des concerts. Quant aux films, ils ont été projetés dans les
porain : un mini-festival destiné à développer de nouvelles cinémas MK2, Quais de Seine et de Loire.
formes de concerts, beaucoup plus denses, ainsi que des
formats inédits. Au cours de ce week-end se succèdent des Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de
œuvres du répertoire, présentées de manière éclatée, des Paris (CNSMDP)
rencontres, des performances, des concerts-fleuves (de La Cité collabore avec plusieurs départements du Conservatoire. Tous
4 heures, avec 3 entractes)… Pour chaque « Turbulence », les ans, en février/mars une production d’art lyrique implique à la fois
la programmation est confiée à un invité et, pour cette l’orchestre des étudiants et des chanteurs étudiants, pour laquelle la
première édition, c’est Pascal Dusapin qui était invité Cité de la musique engage le chef d’orchestre et le metteur en scène. En
comme programateur. Seront à la manœuvre pour les 2013, c’est un opéra contemporain, La Ronde, de Philippe Boesmans, sur
deux week-ends suivants : Matthias Pintscher, puis Bruno un livret de Luc Bondy, dirigé par Tito Ceccherini et mis en scène par
Montovani. Marguerite Borie (9, 11, 13 février), qui a ainsi été monté.
p. 40 p. 41
L’orchestre du Conservatoire a également interprété, sous la direc- L’Orchestre philharmonique de Radio France
tion de Lawrence Foster et avec Patricia Petibon en soliste, des œuvres La Cité de la musique a coproduit un concert, dans le cadre du « Domaine
Les Concerts et spectacles de Ravel et de Rimski-Korsakov (16 janvier), qui ont fait l’objet d’un Les Concerts et spectacles privé » de Kaija Saariaho, au cours duquel l’Orchestre philharmonique
Concert éducatif (17 janvier). Il s’est ensuite produit dans un concert de Radio France a interprété une œuvre de la compositrice et la Sympho-
Schönberg / Stravinski (10 avril), donné à la Cité, sous la direction de nie n° 7 de Jean Sibelius (19 avril).
Pascal Rophé, avec deux chœurs, un récitant, un soliste. Avec l’Ensemble
intercontemporain, il a interprété Espaces acoustiques, une œuvre de Le festival d’Automne
Gérard Grisey (14 décembre). Cette année, deux concerts de la programmation de la Cité ont été
Autre projet d’envergure : les élèves ont interprété l’intégrale des Sequenze coproduits avec le festival d’Automne : le premier avec l’Ensemble
de Berio (8 décembre) dans plusieurs lieux de la Cité (Salle des concerts, intercontemporain qui a interprété une œuvre de Lucia Ronchetti
Amphithéâtre, Rue musicale). (8 novembre, cf. supra), le second, consacré à Stockhausen, avec le SWR
Quant aux traditionnelles « Cartes blanches » pour les solistes, elles Sinfonieorchester de Baden-Baden und Freiburg, sous la direction de
ont fait l’objet de 9 concerts en mars et juin. L’orchestre des lauréats François-Xavier Roth (13 novembre).
du Conservatoire a interprété un concert « avant-scène » (2 avril),
ainsi qu’un concert « Prix de direction » (29 juin) avec les élèves de la
classe de direction d’orchestre. Enfin, des élèves du département Jazz Les captations et enregistrements
et musiques improvisées se sont produits en quartet au festival Jazz
à la Villette. Le partenariat avec Radio France se poursuit, 32 concerts ayant été enre-
gistrés en 2013. Une captation du concert de l’ensemble Les Dissonances
L’Ensemble intercontemporain (EIC) (19 décembre) a également été réalisée par Radio Classique.
Dans le cadre de sa résidence et de la convention qui le lie à la Cité de la
musique, l’Ensemble intercontemporain donne en moyenne un concert
par mois en formation « dirigée ». Il a ainsi interprété Quartett de Luca Les tournées
Francesconi (19 mars) et – dans le cadre de Manifeste, le festival de
l’Ircam – une œuvre-fleuve de Heinz Holliger, Scardanelli-Zykus (30 mai), Sept concerts ont fait l’objet, en 2013, de tournées – en régions ou à
mais aussi deux créations, signées Alberto Posadas et Wolfgang Rihm, l’étranger – organisées par la Cité de la musique. Ainsi, Alexandre
ainsi que Jubilees de Magnus Lindberg (15 juin). Tharaud, avec Le Bœuf sur le toit, s’est produit à Quimper, Saint-Étienne,
À la rentrée 2013, sous la direction de son nouveau chef, Matthias Pints- Grenoble, Besançon et Rouen. La pianiste Vanessa Wagner a donné, à Metz
cher, l’ensemble a lancé un nouvel évènement : les week-ends intitulés et à Enghien, son récital, Ravel Landscapes, avec une vidéo de Davide
« Turbulences » (cf. supra p. 38), qui mêlent concerts, conférence et avant- Quayola, créé à la Cité. Quant au Martyre de Saint Sébastien de Debussy,
concert. La programmation du premier week-end « Turbulences », les 18, interprété à la Cité par le Bruxelles Philharmonic, il a été donné à
19, 20 octobre, avait été confiée au compositeur Pascal Dusapin. Lisbonne, avec les solistes et les chanteurs, mais avec un orchestre
Il a également donné, en coproduction avec le Festival d’Automne, une lisboète. Mikhail Rudy (« accompagné » d’une vidéo des frères Quay)
œuvre de Lucia Ronchetti (8 novembre). s’est produit à Nanterre, Metz et à la Salle Gaveau (Paris). Enfin, le film
muet Le Cuirassé Potemkine, accompagné par le Michael Nyman Band,
L’Ircam a été projeté à Châlons-en-Champagne.
Tous les ans, la Cité de la musique réalise des coproductions avec l’Ircam.
En 2013, il s’agit de trois concerts de l’Ensemble intercontemporain,
ceux du 19 mars, 30 mai et 15 juin, les deux derniers joués dans le cadre
du festival Manifeste (cf. supra).
identité numérique
numérique
Assister en direct à un concert, C’est tout un édifice dématérialisé que la Cité de la musique a entrepris
découvrir les collections de construire depuis une décennie environ. Comme dans le bâtiment
À l’instar de toutes les institutions qui produisent et archivent des permanentes du Musée de « physique », tous ses espaces peuvent être explorés, toutes ses ressources
contenus culturels, la révolution numérique offre à la Cité de la la musique, visiter ses expositions consultées, tous ses usages sollicités à travers ces différents lieux : le site
musique une chance extraordinaire, celle d’un élargissement de temporaires, avoir accès à général de la Cité, le portail vidéo, le portail documentaire, les portails
la diffusion à tous les publics en s’affranchissant des contraintes des forums pour approfondir éducatif et média. L’internaute peut naviguer très facilement de l’un à
de temps et de lieu. Cette chance est d’autant plus déterminante ses connaissances musicales, l’autre, accédant à chaque clic à des univers différents.
que la Cité, avec sa filiale Pleyel, est une des rares institutions dans faire des recherches La nouvelle version du site citedelamusique.fr, mise ligne début 2013
le monde à associer des activités de spectacle, des orchestres en musicologiques, préparer (cf. le chapitre « Communication et Relations avec le public », p. 140), offre une
résidence, une mission documentaire et pédagogique, un musée et son avenir quand on est apprenti architecture et une navigation, plus interactive, plus fluide, préfigurant
des expositions temporaires. musicien… Tels sont quelques- les nouveaux développements technologiques complexes qui ont été
À la condition de surmonter la question des droits, la Cité et sa uns des usages que la Cité mis en chantier, notamment le Web sémantique.
filiale Pleyel peuvent donc offrir sur Internet des ressources extrê- de la musique en ligne offre
mement riches et variées et, notamment, une collection exception- aux internautes, à un public
nelle de concerts enregistrés en audio et en vidéo. Depuis la création le plus vaste possible, notamment Les nouvelles technologies du Web
de la Cité, ce fonds est constamment enrichi d’enregistrements de aux personnes qui n’ont pas
concerts, d’inventaires – photographique et sonore – des collec- un accès aux établissements Pour construire cet ensemble numérique en devenir, la réflexion stra-
tions du Musée, de guides d’écoute, d’interviews de compositeurs culturels. La configuration tégique transversale, amorcée en 2012 et associant toutes les équipes de
et d’interprètes, de contenus éducatifs… Et les technologies les actuelle est appelée à évoluer la Cité, s’est poursuivie en 2013.
plus récentes – notamment le Web sémantique –, en permettant pour devenir encore plus
de connecter entre elles les bases de données, offrent de nouvelles interactive, fluide et Les évolutions technologiques et leur incidence sur les contenus
perspectives. ergonomique. Instrument de communication et outil de transmission de la culture,
La relation de la Cité avec ses publics prend aussi des formes le numérique est pour la Cité un moyen de développer et de fidéliser
nouvelles, au-delà du lieu et du temps du spectacle, en permettant ses publics, mais aussi d’accroître son rayonnement culturel. Les évo-
de nouveaux usages culturels et sociaux, notamment interactifs. lutions récentes des technologies du Web (nouveaux langages, tels
Les réseaux sociaux, qui jouent un rôle croissant, diffusent à très que HTML5, nouveaux formats tels que RDF, nouveaux modes d’inte-
grande vitesse des informations sur la programmation (cf. le chapitre ropérabilité tels que Linked Data ou « données liées », etc.) incitent la
sur la Communication et sa stratégie d’achat d’espaces sur le Web Cité à rechercher de nouvelles manières, encore plus performantes, de
p. 142), offrant des chances d’élargissement à de nouveaux publics. s’adresser au public en se fondant sur la programmation artistique et en
En 2010, le lancement du site de musique en ligne (citedelamusique- s’appuyant sur les contenus numériques produits par ses pôles d’acti-
live.tv) a représenté une avancée importante. L’enjeu est désormais vité (spectacle vivant, patrimoine, éducation). En effet, comment atti-
de concevoir une unification et une interconnexion attractive de ser la curiosité du public, comment l’aider à développer son goût et sa
celui-ci avec tous les contenus numérisés offerts sur les différentes culture ? Comment annoncer, décrire, enrichir un événement artistique
adresses du portail de la Médiathèque et avec le site institutionnel. (concert, exposition) ?
Avec la fusion de la Philharmonie de Paris et de la Cité de la musique, Une étape indispensable consiste à opérer une meilleure articulation
ces développements numériques constitueront, dans les prochaines entre la base de données « événementielle », qui décrit les événements de
années, un enjeu de taille et un des axes stratégiques majeurs de la la saison, et les bases de données documentaires (Médiathèque, Musée),
future entité, fédérant l’ensemble des missions de service public afin de permettre une navigation plus naturelle et plus fluide entre
sous une forme nouvelle : éducation et transmission, élargissement les informations et les contenus culturels. Une démarche qui est, au-
des publics, constitution d’une mémoire numérisée, rayonnement jourd’hui, amplement facilitée par les technologies du Web sémantique
national et international. Une telle ambition nécessitera du temps, qui permettent une description plus fine des domaines de savoir et favo-
de l’argent, des avancées technologiques et une mobilisation de risent l’interconnexion de leurs données. Un premier développement
toutes les équipes de la Philharmonie et de la Cité de la musique. expérimental a vu le jour fin 2012 et un début de rapprochement a été
opéré, en 2013, entre les données « compositeurs et interprètes » de
la Cité et celles de la BnF (cf. le chapitre Médiathèque, p. 57).
p. 45
L’extension numérique de la salle
Vers une nouvelle identité des concerts : citedelamusiquelive.tv
numérique
En créant en octobre 2010 son portail vidéo, citedelamusiquelive.tv, la
Cité de la musique a rendu accessibles sur le Web, en live et en différé,
certains de ses concerts en intégralité. Deux événements exceptionnels
avaient constitué la genèse de ce projet : fin 2008, un concert de râga
indien, avec les plus grands maîtres, qui durait 24 heures, et un « ma-
rathon » autour de l’œuvre de Satie – où notamment, 21 pianistes
s’étaient relayés, pendant 18 heures, pour jouer une même pièce – ont
été captés et diffusés sur Internet. C’est à partir de ces expériences que
la Cité a développé une politique de diffusion des concerts.
Le portail vidéo, piloté conjointement par les départements de la
Communication et la Médiathèque, implique et fédère toutes les équipes
de la Cité : la direction de la Production qui négocie la libération des
droits, le service juridique qui établit les accords cadres avec les sociétés
de droits d’auteur, la Sacem et la Spedidam, les équipes de la Média-
thèque qui encodent, indexent et archivent, la direction de la Commu-
nication qui coordonne l’ensemble, initie des partenariats avec les
chaînes de télévision, France Musique, des sites Internet, et, enfin, les
services informatiques et techniques.
Au-delà de la complexité de sa mise en œuvre technique, ce portail est
une réussite partenariale, dans la mesure où il a fallu surmonter certaines
réticences : celle des maisons de disques qui auraient pu le considérer
comme un concurrent plutôt qu’un outil de promotion, celle des artistes,
celle des sociétés de droits d’auteur et d’artistes interprètes. À cet égard,
le soutien de la Spedidam aura été déterminant.
Les ressources numériques Les dossiers sur les Concerts éducatifs. Ils permettent au public
d’approfondir leur préparation en amont des concerts et de faciliter
La Médiathèque
le premier contact avec les œuvres. Des guides d’écoute simplifiés
La dimension numérique Plusieurs portails diffusent les ressources, selon les usages visés : le
complètent l’introduction aux œuvres et aux compositeurs (la liste
constitue un des piliers portail documentaire, à vocation « bibliothéconomique », culturelle
exhaustive se trouve en annexe, p. 183).
de la stratégie de la Cité de (dossiers pédagogiques, guides d’écoute), patrimoniale (base de données
Les dossiers en relation avec le Musée. La rubrique du portail de la
la musique pour la diffusion du Musée) et informative (Guide pratique de la musique) ; le portail
Médiathèque, « Expositions du Musée », est le fruit d’une collaboration
des contenus culturels et vidéo, véritable salle de concerts numérique, pour la mise en valeur de
entre les documentalistes et les conservateurs du Musée. Les nouveaux
des savoirs musicaux. la saison par la diffusion des captations vidéo des concerts ; le portail
sujets traités en 2013 portent sur les expositions Musique et Cinéma et
Le développement de l’offre éducatif, dédié aux enseignants de l’Éducation nationale ; le portail
Europunk. Un dossier complémentaire « Musique et cinéma dans les
éducative et culturelle en « Média », tourné vers les publics adhérents des bibliothèques sur
concerts de la Cité de la musique et de la Salle Pleyel » a également été
ligne s’appuie en grande partie le territoire national et international.
mis en ligne : il permet d’entendre plus de 40 extraits en ligne ainsi que
sur la Médiathèque dont Les ressources numériques liées au patrimoine (œuvres et archives du
des commentaires sur les programmes de concerts.
l’une des missions est Musée de la musique) sont valorisées dans le cadre européen et inter-
la conservation, la numérisation national (projet MIMO) ou dans des sites dédiés (archives de la facture Le Guide pratique de la musique. Il donne accès à la fois aux bases
et la publication sur le Web instrumentale). de données et aux fiches pratiques téléchargeables. En 2013, outre de
des ressources documentaires nombreuses actualisations, plusieurs fiches pratiques ont été créées,
de l’institution (concerts et notamment celles pour l’option musique du bac 2014 (Miles Davis,
conférences, photographies, Le portail documentaire Tutu : Tutu, Tomaas, Portia), les informations sur la pratique amateur
enregistrements et documentaires (les stages de pratiques collectives) et un dossier documentaire : « L’édu-
vidéographiques des collections Dédié essentiellement aux étudiants en musique, musicologie ou acous- cation artistique et culturelle et le spectacle vivant ».
du Musée, archives de tique, aux différents métiers, tels que les facteurs d’instruments, aux Les autres ressources. Le portail de la Médiathèque est régulièrement
la facture instrumentale, enseignants et au grand public qui souhaite approfondir ses connais- enrichi de documents sonores ou vidéo acquis dans le commerce, de
outils pédagogiques pour sances, il propose un large éventail de contenus : concerts et conférences photographies d’instruments et de notes de programmes. Ainsi, en 2013,
les enseignants et les élèves, enregistrés, instruments du Musée, dossiers pédagogiques et rubriques ont été mis en ligne 300 CD audio (6 800 au total), 150 images des mu-
information sur les pratiques musicologiques, guides d’écoute, entretiens filmés… sées d’instruments français (8 250 au total), 300 images du Musée de
musicales et les métiers de la musique (20 000 au total) et 220 notes de programme (2 050 au
la musique, etc.). Ces ressources Les enregistrements audio et vidéo des concerts total).
bénéficient d’une diffusion dans Chaque année, la Médiathèque poursuit la numérisation, le catalogage
les réseaux éducatifs et culturels et la mise en ligne des enregistrements audio (124) et vidéo (62) des La fréquentation
du territoire (établissements concerts captés à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel. Fin décembre La consultation du portail documentaire s’élève à 1 920 512 visites
scolaires, bibliothèques et 2013, le nombre des concerts audio s’élevait à 1 805 et celui des concerts (contre 1 888 859 visites en 2012) et 1 176 963 visiteurs distincts (contre
conservatoires). vidéo à 492. Pour permettre la recherche des concerts vidéo par ins- 1 165 310 visiteurs distincts en 2012). En 2013 un nouveau système de
truments, un catalogage supplémentaire indique, le plus souvent, la comptage (XiTi) a été mis en place, utilisant la technologie de mar-
présence d’instruments solistes. queurs insérés dans chaque page du site. De ce fait le nombre de visites
passe à un chiffre inférieur, 1 135 965, pour 892 951 visiteurs uniques.
La production de nouveaux contenus La consultation du Guide pratique de la musique (GPM), sur ce por-
Constamment mises à jour, toutes les rubriques du portail sont ali- tail, s’est maintenue à un haut niveau de fréquentation. Ainsi, en 2013,
mentées, tout au long de l’année, de nouveaux contenus, qu’il s’agisse avec le nouveau système de comptage, 1 885 000 pages ont été consul-
de culture musicale, d’outils pédagogiques ou d’informations sur les tées sur l’ensemble des services en ligne du GPM : bases de données
métiers. (informations sur les stages, les concours, les métiers, les écoles ou
Les guides d’écoute. Dans le cadre de l’évolution du logiciel de syn- les festivals), fiches pratiques et répertoire de sites. Les visiteurs se
chronisation « Metascore », qui doit lui-même suivre les évolutions
concentrent essentiellement sur les fiches pratiques pour trouver des
techniques du Web, les guides d’écoute doivent être convertis au lan-
dossiers de référence très actualisés sur l’enseignement de la musique
gage HTML5. En 2013 4 guides d’écoute ont été convertis : Purcell :
(notamment les fiches du bac musique), les métiers de la musique (en
Didon et Enée (acte 2) ; Beethoven : la Symphonie n° 6, dite « pastorale »
priorité ceux du son et de la gestion culturelle), la gestion de carrière
(3e et 4e mouvements) et le dernier mouvement du Quatuor n° 16,
(conventions collectives et concours de l’enseignement), les politiques
op. 135 ; Schubert : Winterreise (Gute Nacht).
culturelles…
Les entretiens filmés. Les portraits du pianiste Alexandre Tharaud, de
Jordi Savall, de René Jacobs, chanteur et chef d’orchestre, et de Stefan
Iambor (István) et Francisc Mezei (Csángálo), musiciens tsiganes de
Transylvanie, ont été publiés en 2013.
p. 52 p. 53
La base des instruments de musique La diffusion des ressources
conservés dans les musées français
numériques protégées
La Médiathèque La Médiathèque
Depuis 2006, la Médiathèque organise des formations profession- Les parcours métiers
nelles payantes, qui traitent de la professionnalisation et de la gestion Les Rencontres de la Médiathèque avec les « Parcours métiers ».
des carrières et sont consacrées aux musiciens, aux étudiants et aux Pour illustrer les questions d’orientation et découvrir les métiers de la
enseignants de conservatoire. Une démarche qui nécessite de mettre musique, la Médiathèque a initié ces rendez-vous avec des profession-
en adéquation des compétences artistiques et la construction d’un nels invités (métiers artistiques, gestion culturelle ou technique). Ces
projet professionnel en s’appuyant sur la maîtrise des ressources en ma-nifestations connaissent un grand succès auprès du public, lequel
information, la connaissance des réseaux professionnels, des outils peut les prolonger en ligne en consultant des livrets documentaires,
de communication et de gestion. téléchargeables, et des captations vidéo (montées et découpées).
Elle propose aux musiciens et aux étudiants en musique une approche En 2013, 6 Rencontres ont été organisées : « Responsable culturel/adjoint
méthodologique et pratique pour élaborer leur projet et former les à la culture», « Chargé de production», « Communication visuelle et
enseignants de conservatoire à l’orientation des élèves vers des études nouveaux medias», « Administrateur d’ensemble», « Chef d’orchestre»
supérieures, des métiers ou des secteurs d’activité. Elles ont été suivies par 289 personnes.
p. 62 p. 63
Les Rencontres professionnelles. Initiées à la rentrée 2011, elles pro- La newsletter professionnelle
posent trois rendez-vous avec des institutions professionnelles afin La Médiathèque publie tous les deux mois une lettre d’information
La Médiathèque La Médiathèque à l’usage des professionnels qui fait le point sur l’actualité (appels à
qu’elles présentent leur action. En 2013, l’Afdas, la Sacem et CAE Clara
sont intervenus devant un public de 111 personnes. L’ensemble des projets, bourses, concours, master classes, dossiers professionnels), mais
rencontres a accueilli 400 personnes. aussi sur les nouveautés du portail et des ressources en ligne. Le nombre
d’abonnés, qui augmente régulièrement, a atteint le chiffre de 11 647
en décembre 2013.
Les équipes de la Médiathèque
sont régulièrement sollicitées La Médiathèque hors les murs
pour des formations,
des journées professionnelles À destination des élèves ou des étudiants
et des conférences à l’extérieur. Des salons éducatifs à l’académie d’Ambronay, en passant par les pôles
Parties prenantes d’un grand supérieurs ou les universités, la Médiathèque répond aux demandes
nombre de manifestations, spécifiques de structures liées à l’environnement professionnel et à la
elles partagent et échangent structuration d’une activité musicale professionnelle. En 2013, 10 struc-
leurs savoir-faire technologiques, tures appartenant à 6 régions différentes ont fait ponctuellement appel à
bibliographiques et la Médiathèque, pour un total de 625 élèves ou étudiants.
d’accompagnement
professionnel des musiciens. Pour les professionnels de la musique
La Médiathèque intervient pour dispenser des formations et/ou don-
ner des conférences dans les domaines de l’orientation et de l’envi-
ronnement professionnels – enseignants de musique de l’académie
de Paris, directeurs de festivals en Auvergne… – et de l’offre culturelle
numérique développée par la Cité de la musique (47 interventions en
2013).
La pédagogie La Pédagogie
Les projets préparatoires à
l’ouverture de la Philharmonie
Le département Pédagogie conçoit et met en œuvre tout un éventail
d’activités, destinées aussi bien aux jeunes qu’aux adultes, aux Proposer l’accès à la culture Dans la perspective de l’ouverture de la Philharmonie, le département
mélomanes qu’aux néophytes. Un premier volet incite le public au plus grand nombre, Pédagogie a conçu un ambitieux projet d’éducation artistique et cultu-
à la fréquentation des salles de concert par la sensibilisation et tel est le sens du projet pensé relle qui permettra à des enfants et à des jeunes de découvrir et d’inter-
l’accompagnement éducatif. Il comprend, d’une part, les Concerts par le département Pédagogie préter le répertoire classique, mais aussi celui du jazz, des musiques
éducatifs, destinés à familiariser les jeunes et les familles à l’univers de la Cité et dont les fondements actuelles, des musiques traditionnelles d’Afrique ou d’Asie du Sud-Est.
de l’orchestre et à ses répertoires, et, d’autre part, des activités qui sont une pratique collective Pour ce faire, une pédagogie directe et participative est préconisée : la
s’adressent à un public adulte et plus mélomane : les Zooms, les de la musique, dans le cadre pratique collective – instrumentale ou chorale –, qui permet la mixité
Forums, les Citéscopies et les Collèges. Ces activités au croisement d’une pédagogie ouverte, sociale, les échanges entre les générations et offre à tous la possibilité
de la musicologie et de la pédagogie, visent à affiner leur écoute et à directe, participative. de s’immerger dans ces différents répertoires. Ce projet se déploiera
développer leur culture musicale. Enfin les Cafés musique offrent notamment à la Philharmonie dans les neuf salles dont cet équipe-
un espace de convivialité et d’échange, tandis que les Classic Lab ment est doté.
explorent de nouvelles démarches d’acquisition de la culture mu-
sicale par la pratique. Les enjeux du projet
Un second volet rassemble l’offre de sensibilisation par la pra- Il s’agira de favoriser l’accès à la culture, de renouveler les publics de
tique instrumentale en groupe pour les jeunes (public individuel, la musique classique – au-delà des cercles de mélomanes avertis –, et
scolaires, structures à caractère social, conservatoires) et les adultes, donc d’attirer les jeunes et les familles, venus d’autres horizons territo-
notamment le public familial. Autant d’actions et d’offres qui pour-
riaux, notamment des arrondissements limitrophes de la Philharmonie,
raient être développées à une autre échelle et sous de nouvelles
des communes et agglomérations proches, tout en poursuivant les
formes dans le cadre de la Philharmonie. Le département a ain-
efforts sur la très grande périphérie. Pour y parvenir, le département
si conçu l’ensemble du projet pédagogique de la Philharmonie,
Pédagogie privilégiera la formation et l’accompagnement des specta-
dont la finalité est de permettre l’accès de tous les publics à la
teurs grâce à des activités éducatives et culturelles.
musique, dans une vision très large du patrimoine (répertoire
classique, contemporain, musiques du monde, jazz…).
Par ailleurs, ce pôle met en place des formations dédiées aux en- Les objectifs
seignants – qui constituent un relais privilégié entre la Cité et Le premier d’entre eux sera de rendre le répertoire symphonique ac-
le monde scolaire – pour leur permettre d’élargir leur champ cessible au plus grand nombre. Mais il est également important de
de compétences et de prolonger les activités dans leur établisse- permettre au public de « s’approprier » le lieu, en y développant des
ment. D’autres modules autour des percussions et des musiques pratiques amateurs, afin qu’il soit perçu de manière attractive. Le dé-
actuelles sont destinés aux professeurs des conservatoires et aux veloppement de projets de résidence hors les murs (en établissement
professeurs de musique de la Ville de Paris qui enseignent dans les scolaire, au conservatoire, à l’université, dans des structures sociales…),
écoles élémentaires. en relation avec les collectivités territoriales (villes, communautés d’ag-
Enfin, depuis 2012, la Cité est l’opérateur du Dispositif d’éducation glomérations, départements), pourrait renforcer cette appropriation.
musicale et orchestrale à vocations sociale (Démos) et a considéra-
blement élargi le champ de cette offre pédagogique, en l’exportant Le programme
dans d’autres territoires que l’Ile-de-France (où pendant trois ans, Pour répondre à ces enjeux et atteindre ces objectifs, le département
elle avait été menée à titre expérimental), en Isère et dans l’Aisne. Pédagogie proposera un programme à entrées multiples :
– des ateliers d’éveil musical (même pour les bébés) ;
– des ateliers d’initiation aux instruments de l’orchestre symphonique,
mais aussi à l’écoute ;
– des pratiques amateurs adultes ;
– des projets pilotes pour les familles, les jeunes, les amateurs, centrés
sur la pratique orchestrale et fondés sur l’ancrage territorial ;
– l’accompagnement pédagogique des jeunes et des familles au concert ;
– la formation de musiciens à la médiation…
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La pratique musicale
La Pédagogie
Pour initier et sensibiliser enfants S’appuyant sur une collection d’instruments unique, notamment ceux
et adultes à toutes les musiques, des musiques traditionnelles du monde, le département Pédagogie
de nombreux ateliers leur a pour mission de sensibiliser le public à tous les styles. Même si, à la
proposent d’explorer aussi bien Cité, la musique savante occidentale – classique et contemporaine –
la musique savante occidentale prédomine, la programmation est très ouverte sur la grande diversité
que les autres traditions du des pratiques et le projet éducatif est à son image. L’idée forte qui le
monde. Mais au-delà des activités sous-tend, c’est de toujours aborder une tradition musicale par la
qui se déroulent à la Cité, le pratique collective, d’avoir une approche sensible et pas uniquement
département Pédagogie en patrimoniale ou culturelle.
organise en Ile-de-France et en Conçus pour tous les âges et tous les publics – individuels, enfants et
province, dans des établissements adultes, familles, groupes scolaires, champ social, personnes handi-
scolaires, des conservatoires ou capées… –, les ateliers mettent en œuvre une pédagogie qui adapte les
d’autres instances culturelles ensembles instrumentaux au nombre de participants. Leur périodicité
et socio-éducatives (maisons est très variable : de la séance ponctuelle à des cycles de 3 à 30 séances.
de quartiers, centres sociaux, Ces ateliers sont animés par des musiciens titulaires soit d’un Certificat
centres de loisirs…). d’aptitude (CA), soit d’un Diplôme d’enseignement (DE), soit d’un Di-
plôme universitaire de musicien intervenant (DUMI). Pour les musiques
du monde, il s’agit souvent des musiciens reconnus comme des maîtres
dans leur pays d’origine et qui vivent en France. Ils peuvent également
former des formateurs.
Quant à la fréquentation des ateliers, il est à noter qu’elle est restée
1.
stable en 2013 (cf. les chiffres en annexe, p. 187). Cette année 2013 se
2. caractérise par une forte demande pédagogique venant de l’extérieur
(établissements scolaires, conservatoires, structures culturelles…) à
laquelle la Cité a répondu, mais aussi par la mise en œuvre de projets
dédiés à la famille et aux liens intergénérationnels qui rencontrent
une réelle adhésion. De plus en plus de projets en mode collaboratif
sont actuellement construits.
Les éducateurs des centres sociaux et les animateurs Les projets à vocation sociale
Une formation courte est assurée aux travailleurs du champ social, afin Les activités de sensibilisation. Pour des élèves du collège Gérard-
qu’ils s’approprient les outils destinés aux personnes qu’ils encadrent. Philippe (18e arrondissement) ayant déjà eu une pratique sur des ins-
En 2013, des éducateurs de l’IME (Institut médico-éducatif) Excelsior se truments à cordes classiques, la Cité a mis en place un projet pilote
sont formés à l’éveil et au chant. Quant à l’équipe de médiation de la (à raison de 4 heures par semaine) où la moitié des séances étaient
Cité des sciences et de l’industrie, elle a suivi des sessions au studio son dédiées à la musique classique et l’autre moitié à un parcours élargi
autour de la voix. avec des activités diversifiées (des concerts, des cycles autour des mu-
siques africaines, du jazz…).
Quant aux enfants du centre social Les Petits Prés Sablières (Créteil),
Une formation pour les musiciens « traditionnels »
répartis en 2 groupes, ils ont suivis 59 séances autour des instruments à
En 2013, dans le cadre d’une formation de l’Ariam (Associa- cordes classiques.
tion régionale d’information et d’actions musicales) desti- Le travail avec des musiciens professionnels. La Cité mène des actions
née aux musiciens issus des traditions orales, le départe- pour permettre à des jeunes, réunis par des associations à caractère
ment Pédagogie a pris en charge l’un des trois modules pro- social, d’appréhender la musique grâce à la pratique orchestrale (cf. infra
posés. Cette formation, tout en respectant leur parcours le dispositif Démos).
musical et leurs compétences spécifiques, avait pour objet
de permettre à ces musiciens de mieux s’adapter au cadre
de l’enseignement dans les institutions françaises, l’idée
étant de les doter d’un ensemble d’outils (solfège, maîtrise
informatique, clés d’accès à l’arrangement…). L’interven-
tion de la Cité consistait à leur donner des « fondements »
leur permettant d’expliciter leur démarche, de transmettre
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Démos, une initiation ces régions rurales et de basse montagne, les problématiques sont
très différentes que celles, par exemple, d’Ile-de-France et se posent
des jeunes à la pratique
La Pédagogie La Pédagogie essentiellement en termes de maillage du territoire. Un premier bilan
d’étape montre que le réseau de partenaires sociaux est très impliqué
d’orchestre et que le dispositif est très solide. L’orchestre du Nord-Isère a déjà don-
né un concert de fin d’année et l’ensemble des enfants se produira en
août 2014 dans le cadre du festival Berlioz.
Depuis septembre 2012, la Cité Le Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale
de la musique est l’opérateur (Démos), qui vise à favoriser l’accès des jeunes de milieux populaires En Ile-de-France, de nouveaux partenaires
du Dispositif d’éducation au champ artistique et culturel, est entré en septembre 2012 dans une Trois orchestres ont été créés à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en
musicale et orchestrale à vocation deuxième phase de trois ans. Pour mémoire, ce dispositif avait été initié Seine-Saint-Denis, auxquels s’ajoute l’orchestre qu’on appelle « avan-
sociale (Démos) pour une seconde en janvier 2010, permettant à 450 enfants de 7 à 14 ans – habitant dans des cé », constitué d’enfants ayant suivi, pendant trois ans, la première
phase de trois ans. territoires classés « Politique de la ville » de Paris et de proche banlieue phase de Démos. Une vingtaine de nouveaux partenaires – Conseils
Ce projet, initialement mis – de suivre, dans les structures sociales qu’ils fréquentent (centres de généraux, conseil régional, collectivités territoriales, Caisse d’alloca-
en œuvre en Ile-de-France, loisirs, centres sociaux, maisons de quartier…), des cours de pratique tions familiales… – soutiennent désormais le projet, tout comme son
a « essaimé » dans deux orchestrale, à raison de 4 heures hebdomadaires (hors temps scolaire). mécène « historique » qu’est le Mécénat musical Société Générale. Il
départements, l’Isère et l’Aisne, À l’issue de ce cursus de trois ans, près de 50 % des enfants ont intégré a été rejoint en 2012 par la Fondation EDF et en 2013 par la Fondation
et concerne désormais un conservatoire. Pendant cette première phase, Démos avait été coor- SNCF et la EHA Foundation (basée à New York). L’orchestre sympho-
800 enfants. donné par l’Association de prévention du site de la Villette (APSV), en nique Divertimento et l’Orchestre de Paris sont les orchestres associés
partenariat avec la Cité de musique. Pour cette seconde phase, c’est au dispositif. Les 350 enfants d’Ile-de-France ont donné un très beau
la Cité de la musique qui en est l’opérateur. concert en juin 2013 à la Salle Pleyel et ceux de l’orchestre avancé se
sont produits au cours d’un Concert éducatif « Nature et son » avec Les
La coordination de Démos dans les territoires Siècles, dirigés par François-Xavier Roth, et ont interprété un extrait de
En 2013, Démos s’est déployé dans deux départements, l’Isère et la 6e Symphonie, dite « pastorale », de Beethoven.
l’Aisne. Dans chacun de ces territoires, le dispositif prend appui sur
une structure culturelle, sur un ou des coordinateurs territoriaux, sur L’Aisne, le dernier-né Démos
un coordinateur pédagogique et une assistante sociale (en Isère), cha- Ici, c’est en avril 2013 que le dispositif a été opérationnel, avec un
cun d’entre eux ayant un rôle déterminant dans le fonctionnement orchestre réunissant une centaine d’enfants, répartis en 7 groupes, à
du dispositif. Les coordinateurs territoriaux s’occupent de la mise en Soissons et dans les villes de son agglomération. L’Adama (Association
place concrète du projet : après avoir consulté les intervenants poli- pour le développement des activités musicales dans l’Aisne) est la
tiques du département, les élus des affaires sociales et culturelles, les structure culturelle partenaire. Quant à l’encadrement musical, il est
structures sociales, ils gèrent aussi bien les problèmes d’ordre logis- pris en charge par l’orchestre Les Siècles, dirigé par Nicolas Simon,
tique que la médiation entre les musiciens-enseignants et les travail- et par quelques musiciens des Arts Florissants ainsi que des professeurs
leurs sociaux, deux univers très différents qui doivent apprendre à se des conservatoires du département. Et début juillet 2013, trois mois
connaître… Et, pour que Démos fonctionne, il est primordial de trou- seulement après le début du dispositif, les enfants ont donné un concert.
ver un équilibre entre ces deux entités. Le coordinateur pédagogique,
lui, s’occupe davantage des contenus et apporte son soutien aux La pédagogie
musiciens en leur fournissant des outils. Enfin, l’assistant(e) social(e) Le principe de Démos est de favoriser le décloisonnement social et
prend en charge et tente de trouver des solutions aux problèmes qui culturel en associant une pédagogie collective, fondée sur la pratique
se posent aux travailleurs sociaux. L’idée est de maintenir des lignes instrumentale, et un suivi social très soutenu. Les cours hebdoma-
pédagogiques fortes de Démos dans chaque département, tout en daires sont dispensés en binôme par des pédagogues et les musiciens
s’adaptant aux spécificités du terrain. Reste que l’équipe territoriale d’orchestres partenaires. Un concert annuel (au mois de juin ou en août
travaille en lien très étroit avec l’équipe nationale, laquelle se rend pour l’Isère) dans une salle prestigieuse de chaque territoire – en Ile-
souvent sur le terrain. de-France, c’est la Salle Pleyel –, où les enfants se produisent, constitue
le point d’orgue de cet apprentissage orchestral. En 2013, les familles
En Isère, un travail de maillage du territoire ont été invitées à y participer en jouant des petites percussions ou en
C’est l’Agence iséroise de diffusion artistique (Aida) – organisateur chantant, ce qui leur a permis d’appréhender, par la pratique, la portée
notamment du festival Berlioz –, qui est la structure « porteuse » du dis- de Démos.
positif en Isère. Trois orchestres d’enfants y ont été formés – l’un dans
l’Isère rhodanienne, le second dans le Nord-Isère, le dernier autour de La formation des travailleurs sociaux
Grenoble et dans le Vercors –, soit 300 enfants, répartis en 20 groupes, Une formation a été mise en œuvre avec l’IRTS (Institut régional de
et encadrés par une cinquantaine de musiciens intervenants. Dans travail social), l’enjeu étant de mettre en évidence la complémentarité
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La Pédagogie
des pratiques professionnelles entre musiciens et travailleurs sociaux.
Outre l’acquisition de techniques particulières, telles que le sound
painting, l’accent est mis sur le travail et les échanges avec des musiciens,
Le musée
pour mieux permettre, aux uns et aux autres, d’identifier les objectifs
communs. Les travailleurs sociaux, qui ont ainsi pris conscience de C’est la musique et le cinéma qui ont eu la vedette en 2013. L’expo-
l’importance de Démos, se mobilisent et s’impliquent de plus en plus. sition, consacrée à ces deux arts, à leurs interactions, aux grands
tandems réalisateur-compositeur, a eu un réel retentissement au-
Le financement et les mécénats près du grand public, accueillant 70 750 visiteurs. Quant à Europunk,
Pour cette seconde phase, l’État (les ministères de la Culture et de la Ville) l’exposition consacrée à ce mouvement musical et graphique de la
participent à hauteur de 45 % au financement de Démos, les collectivités fin des années 70, avec une fréquentation totale de 42 232 personnes,
territoriales de 45 % et le mécénat de 10 %. Mais dans chacun des trois elle a attiré jeunes et moins jeunes amateurs de cette musique.
territoires, la part des collectivités est à géométrie variable : ici, c’est le Par ailleurs, 2013 a été une année de transition à plus d’un titre :
département qui la prend intégralement en charge, là, le conseil général, elle a d’abord été marquée par le rapprochement des membres du
la CAF et les villes se la partagent, ailleurs, à Paris par exemple, c’est laboratoire et de la conservation en une même équipe scientifique,
la Caisse d’allocations familiales qui la finance intégralement ECR (Équipe conservation-recherche), pour mener des missions
et des recherches transversales ; mais aussi, avec l’ouverture de
la Philharmonie, par un travail de réflexion qui a été engagé sur
Une étude de terrain sur l’entrée au conservatoire le positionnement du Musée dans ce nouvel ensemble et son
éventuel déploiement sur deux sites. Les dispositifs de médiation
À l’issue de la première phase de trois ans de Démos, près du futur font également partie de ce champ prospectif, le Musée
de 50 % des enfants se sont inscrits dans un conservatoire. s’étant investi dans un groupe de recherche & développement
Dominique Le Tirant, ethnologue et psychologue du travail, pour la conception d’un prototype d’audioguide interactif sur
a réalisé une étude de terrain dans quatre conservatoires tablette tactile. Dans ce cadre, une étude des publics, pour mieux
parisiens afin d’évaluer les difficultés que ceux-ci ren- connaître leurs besoins et leurs attentes, a été menée au dernier
contrent, mais aussi le rôle des structures sociales, d’ana- trimestre 2013, dont les résultats se trouvent en annexe, p. 199.
lyser et de mettre en perspective les points de vue des En termes de recherches scientifiques, c’est le bois qui a mobilisé les
familles, des professeurs, de l’institution. équipes, qu’il s’agisse de le protéger des xylophages ou d’analyser les
Il en ressort que les structures sociales sont déterminantes vernis et d’étudier les mécanismes de leur vieillissement. Autre fait
dans le processus d’intégration des enfants, en termes d’or- notable, le Musée intégrera très prochainement, avec deux autres
ganisation, de suivi, de circulation de l’information… Et bien institutions muséales, le Centre de recherche et de conservation
qu’elles constituent cette indispensable courroie de trans-
(CRC), une unité de service et de recherche (USR 3224) du CNRS.
mission, leur action peut être fragilisée par une commu-
Enfin, le chantier de numérisation des archives, après celle des
nication insuffisante avec l’établissement, mais aussi par
maisons Érard, Pleyel, Gaveau, s’est poursuivi et s’est enrichi du
leur connaissance toute relative du conservatoire et de
fonds des célèbres luthiers Chanot-Chardon. Un site Internet dédié
ses contenus pédagogiques. Quant aux familles, très
a été mis en ligne, consultable aussi bien par les professionnels
mobilisées par l’accès de leur enfant au statut « privilégié »
(chercheurs, facteurs, luthiers, musiciens…) que par le grand public.
de musicien – dont elles ignorent les codes, les normes, et
qu’elles doivent s’approprier –, elles peuvent connaître de
réelles évolutions dans leur parcours et dans leur histoire.
Enfin, les conservatoires peuvent être confrontés aussi bien
à des problèmes de discipline qu’à un manque d’assiduité
(absences, travail personnel insuffisant…). Ils sont alors
amenés à repenser leur projet pédagogique, à l’adapter à cha-
cun des élèves, mais aussi à tenir compte de l’altérité et donc
parfois à remettre en question leur mode d’organisation.
Et Dominique Le Tirant de conclure : « Pour tous, il s’agit
de s’approprier des codes, des normes, des fonctionnements qui
contrarient les représentations établies : la socialisation joue
dans les deux sens. Le dispositif bouscule les pratiques pro-
fessionnelles tant des acteurs sociaux que des conservatoires,
questionne les fonctionnements institutionnels, la transmis-
sion des savoirs, les échelles de valeur. »
p. 86 p. 87
Les acquisitions
Peu d’objets ont été acquis en 2013, notamment parce que la Commis-
sion d’acquisition n’a pu se réunir en automne, ses quatre membres
« extérieurs » étant arrivés au terme de leur mandat de trois ans (cf. infra
l’encadré sur le fonctionnement de la Commission). Néanmoins, le Musée a
pu acquérir huit œuvres, toutes achetées dans la même vente publique
à Vichy, dont quatre guitares, l’une de la fin du XIXe siècle (vers 1880),
les trois autres, électriques, datant des années 50 et 60. La liste et les
spécifications de ces acquisitions se trouvent en annexe, pp. 192-193.
Guitare électrique Solidbody.
p. 90
Le suivi des ventes publiques
La base de données, développée depuis 2009, a été enrichie de 583 fiches
Le Musée et de 2 133 images. Outre les caractéristiques de l’œuvre et les coordon-
nées des vendeurs, des photos ainsi que les valeurs d’estimation et
d’adjudication y sont stockées.
La recherche appliquée
La base en ligne de recettes anciennes de vernis
Cette base de données en ligne (www.citedelamusique.fr/vernix), inti-
tulée Vernix, permet aux professionnels de la lutherie de consulter des
recettes de vernis provenant d’une vingtaine de sources bibliographiques
européennes du XIVe au XVIIIe siècle. En 2013, de nouveaux développe-
ments sont venus l’enrichir et ont porté sur les points suivants :
– l’ajout de recettes du XVIIIe et, pour la première fois, du XIXe siècle ;
– l’intégration des recettes du Traité des vernis de Filippo Bonanni,
traduites en français en 1723. Vernix propose ainsi toutes ces recettes
en italien et en français, ce qui permet d’étudier les similitudes et les
différences entre l’édition originale et sa version traduite.
Musique et Cinéma
(19 mars - 18 août 2013)
Le parcours
Le parcours, qui se déployait sur deux niveaux, s’articulait autour des
grandes étapes de la fabrication d’un film, de l’écriture du scénario
jusqu’au montage et au mixage. Ainsi la première partie, « Avant le
tournage », s’attachait à montrer que la musique pouvait préexister au
tournage et même avoir un rôle déterminant dans l’écriture du scénario.
À cet égard, l’exemple des Parapluies de Cherbourg est emblématique : la
musique de Michel Legrand avait été enregistrée avant le premier tour
de manivelle, imprimant même son rythme au scénario. Pour Il était
une fois en Amérique, la partition d’Ennio Morricone ayant plu d’emblée
à Sergio Leone, elle avait été gravée avant même le tournage.
Bien que la musique ne soit pas a priori très présente pendant le tournage,
l’exposition permettait de découvrir son rôle sur le plateau à l’époque
du cinéma muet – la prise de son directe qui imposait la présence d’un
orchestre –, analysait la manière dont le répertoire classique était filmé,
mais aussi les artifices utilisés, encore aujourd’hui, quand un acteur
incarne un musicien. Quant à la dernière partie, la postproduction,
elle mettait en exergue les différents choix – celui d’une musique
préexistante ou d’une partition originale –, le travail entre le réalisateur
et le compositeur, l’intégration de la musique aux images au cours du
montage et du mixage.
En fin de parcours, un studio insonorisé permettait aux visiteurs de
« décortiquer » la bande sonore de trois films – Mesrine, Gainsbourg et
Sur mes lèvres –, de faire un nouveau mixage, ajoutant ou supprimant
des effets ou de la musique…
Au niveau -1, une grande frise graphique présentait les grands couples
formés de compositeurs et de réalisateurs, un « juke-box » permettait
d’écouter des musiques célèbres issues de bandes originales de films et,
enfin, une projection sur trois grands écrans faisait découvrir, durant
une heure, les extraits de plus d’une cinquantaine de films, choisis
par le commissaire, dans lesquels la musique a joué un rôle capital.
Ce montage faisait passer le spectateur du rire à la peur, du suspense à
la romance.
La scénographie
La scénographie a été confiée à Clémence Farrell, dotée d’une grande
expérience de dessinatrice et de décoratrice pour le cinéma et la publi-
cité. Elle a privilégié l’évocation du cinéma – plutôt que ses décors –,
p. 100
utilisant son mobilier « technique », notamment des fly cases (des
malles de transport) transformés en tables de présentation de docu-
Le Musée ments et d’extraits de films (grâce à des écrans intégrés), des dispositifs
de travelling, etc. Le design graphique conçu par le studio Ich&Kar, un
des éléments importants de cette scénographie, conférait à l’exposition
une identité très marquée, grâce à un travail très élaboré sur la typogra-
phie. Enfin, des histoires et des anecdotes, dessinées et mises en situa-
tion par un storyboarder, Maxime Rebière, comme il l’aurait fait pour un
scénario, ponctuaient l’exposition.
Les partenariats
Musique et Cinéma donnait à voir plus de 4 heures d’extraits de films.
Cette exposition n’aurait pas pu aboutir sans le soutien des partenariats
avec les sociétés de production Pathé, Gaumont, Studiocanal et avec la
chaîne TCM, auxquels s’ajoute celui avec l’INA qui a mis à disposition
des sources documentaires (des interviews télévisées de réalisateurs
et de compositeurs). Enfin, Disney a soutenu l’exposition par le prêt
exceptionnel de dessins originaux de Fantasia et la prise en charge leurs
frais de transport des États-Unis. Un partenariat technique a également
été conclu avec la société LG qui a prêté des vidéoprojecteurs et des
écrans.
Le catalogue
Le catalogue, coédité avec Actes Sud et tiré à 4 000 exemplaires, est épuisé.
Il comprenait de très belles contributions et était richement illustré de 1.
photos, de partitions et de carnets de notes. Et, pour la première fois, des
QR codes y ont été insérés, renvoyant à des documentaires de l’INA et 2.
à des extraits de films hébergés sur le site de la Cité de la musique.
L’itinérance de l’exposition
Une version « légère » de cette exposition n’a pas été envisagée en raison
du coût de diffusion des extraits, lequel pourrait également constituer
un frein à sa diffusion in extenso à l’étranger. Cependant, plusieurs pays
étrangers, notamment l’Australie, le Brésil, la Corée, le Japon, sont venus
visiter l’exposition et souhaiteraient la reprendre. Le SESC de Sao Paulo
a confirmé la reprise de l’exposition à l’automne 2014. Il s’agira de la
troisième collaboration avec cette institution brésilienne (voir aussi
le chapitre International, p. 135).
Europunk
(15 octobre 2013 – 19 janvier 2014)
La mission handicap
Le Musée de la musique mène une réflexion approfondie sur l’accessi-
bilité de ses espaces et développe, pour les personnes handicapées, des
outils de médiation, lesquels sont d’ailleurs de plus en plus utilisés pour
tous les publics. Cette année, avec le projet « Touchez la musique » (voir
supra, pp. 105-106), l’accent a été mis sur les collections permanentes.
Par ailleurs, un premier essai de parcours handicap mental a été mené
dans l’exposition Musique et Cinéma et un projet pilote autour de la ma-
ladie d’Alzheimer a été développé. Cette politique a été unanimement
saluée par la tutelle – qui lui a décerné un prix – et par les partenaires,
privés et publics.
Le Musée
Une mission de recherche France-Japon
Dans le cadre de l’appel à projets de la Japanese Society for Promoting
Science, une collaboration a été mise en place avec l’université de L’Observatoire de la musique L’Observatoire
Tsukuba (Japon) pour étudier l’effet de la vibration (associée au jeu) sur
les propriétés intrinsèques du bois. Cette mission de recherche (3 mois)
a donné lieu à des premiers résultats prometteurs, puisqu’elle a mis
de la musique
en évidence une modification de l’amortissement du matériau après
plusieurs heures de « traitement ». En liaison avec des organisations L’offre de musique numérique
professionnelles et des sociétés
Le projet Profession Culture privées, l’Observatoire de L’Observatoire de la musique a produit deux rapports semestriels sur
Mis en œuvre grâce au financement « Profession Culture » dont a bénéficié la musique a poursuivi, « l’état de l’offre de musique numérique », à partir d’un échantillon
le laboratoire, le projet de partenariat avec le musée Correr de Venise a en 2013, ses travaux pour la mise de 100 services de musique en ligne, analysés sur la base d’une grille
permis, en marge de l’organisation de la journée d’étude « Autopsie d’un en place de bilans périodiques, d’indicateurs, tels que le type d’offre de services, les formats des contenus,
trésor de guerre » d’avril 2013, de poursuivre les études sur le corpus des d’indicateurs d’activité et les régimes juridiques des œuvres et répertoires qui participent d’une
instruments à vent de la famille de la « zurna » de la collection du célèbre de recensement des acteurs segmentation de cette offre, les accès et les fonctionnalités ainsi que les
musée vénitien. Toutes les analyses xylologiques et la datation effectuée de la filière musicale. principales caractéristiques de ces services. L’échantillon, en constante
par C14 confirment l’authenticité de cet item. Les relevés géométriques Toutes ces publications sont évolution, a été modifié dans la segmentation des catégories de sites pour
effectués permettent aujourd’hui de réaliser un fac-similé programmé en ligne.
tenir compte des réorientations ou mutations de la plupart d’entre eux.
pour 2014. Trois articles portant sur ces études ont été publiés dans la Dans le prolongement de ces travaux, l’Observatoire de la musique a
revue internationale Archeomatica. publié une étude portant sur « l’offre et la diversité musicale en ligne »
Dans le cadre de ce partenariat, un chercheur italien a été accueilli au et poussé ses investigations sur 7 services de musique en ligne : Amazon
Musée durant deux mois pour finaliser le projet de recherche sur ces MP3, Deezer, Google Play, iTunes Store, Qobuz, Spotify et YouTube.
instruments et préparer la publication des actes de la journée d’étude.
La diversité musicale
dans le paysage radiophonique
Pour la onzième année, l’Observatoire de la musique a exploité, en
liaison avec les sociétés Médiamétrie et Yacast, les statistiques concer-
nant la diversité musicale à la radio sur la base d’un panel de 42 sta-
tions totalisant 78,2 % (hors France Info) de l’audience. Ce panel était
jusqu’alors constitué de 31 stations totalisant 75,9 % (hors France
info) de l’audience.
Fort de 10 années d’observation, de 2003 à 2012, l’Observatoire de la
musique a tenté d’établir un bilan, de mettre en synergie l’ensemble
des enseignements consignés dans cette période, durant laquelle la
filière musicale – et plus précisément le secteur de la production pho-
nographique – a connu une profonde mutation. Le bilan de ces 10 ans
d’observation est notamment illustré par un croisement entre les per-
formances de diffusion en radio et celles du marché de la musique
enregistrée, et de tops des plus forts investissements publicitaires du
secteur des éditions phonographiques sur la période.
Par ailleurs, à l’initiative du ministère de la Culture et du CSA, l’Observa-
toire de la musique a mis en place un suivi de la production phonogra-
phique annuelle du point de vue des nouveautés, plus particulièrement
francophones, et de leurs données chiffrées par genre musical. Enfin, il
a produit, pour la cinquième année, une exploitation statistique d’in-
dicateurs concernant la diversité musicale dans le paysage audiovisuel,
sur la base d’un panel de 16 chaînes, à savoir 9 chaînes numériques
hertziennes et 7 chaînes du câble et du satellite.
p. 122 p. 123
L’Observatoire de la musique
Les investissements du secteur des éditions
phonographiques dans les médias Le Réseau d’information Le Réseau
d’information
de la culture
En liaison avec les sociétés Yacast, d’une part, et Kantar Media, d’autre
part, l’Observatoire de la musique a produit en 2013, deux études sur
les évolutions des investissements publicitaires tels que réalisés par le
secteur des éditions phonographiques sur un panel modifié de 18 radios,
dont une donne agrégée pour les radios du Sirti, 5 chaînes hertziennes et
de la culture
24 chaînes du câble, du satellite et du numérique hertzien. L’exploitation
des données du marché publicitaire dans le paysage radiophonique et
télévisuel offre la possibilité d’établir un système d’observations croisées Le Réseau, qui couvre la plupart L’évolution du réseau en 2013
sur l’économie générale de la filière musicale, de ses ressources finan- des champs culturels, s’est encore
cières et commerciales. étoffé avec l’adhésion de nouvelles L’état des lieux
structures. La Cité de la musique, Au 31 décembre 2013, le RIC compte 60 structures réparties dans 18 ré-
qui préside le Comité d’orientation gions. Trente-sept d’entre elles adhèrent à l’une des trois fédérations
et de pilotage ainsi que partenaires :
le Comité technique, a en charge – la Plate-forme interrégionale d’échange et de coopération pour le déve-
le développement du logiciel RIC loppement culturel (PFI) ;
et de ses extensions sur Internet, – Arts vivants et départements ;
la formation des structures – la Fédération interrégionale pour le livre et la lecture (FILL).
adhérentes aux différents outils, La majorité de ces structures se consacrent au spectacle vivant (29), dont
mais aussi la diffusion 6 uniquement à la musique. Neuf d’entre elles concernent les domaines
de documents et de tutoriels . du livre et de la lecture, une agence est dédiée aux arts visuels et une au
cinéma et à l’audiovisuel.
Dix nouvelles structures ont intégré le réseau en 2013 et trois ont été
officiellement installées :
– l’Espace Culture à Marseille, d’accueil et d’information, qui vient se
greffer au réseau RIC existant en région Provence-Alpes-Côte-D’azur.
L’édition de l’agenda culturel mensuel gratuit « Insitu », réalisé à partir
de l’outil RIC, est éditée par cette structure ;
– le Réseau national du conte et des arts de la parole, dont la vocation
est de rassembler les acteurs investis dans le domaine du conte. Dans le
but de recenser et de qualifier l’information dans ce domaine, la struc-
ture Nittachowa, basée en Lorraine, qui accueille la présidence de ce
réseau, a choisi d’intégrer le réseau RIC lorrain dans pour amorcer cette
démarche ;
– Franche-Comté mission voix, membre de la PFI, a été installée en début
d’année 2013, permettant ainsi d’assoir le RIC dans une nouvelle région.
Les perspectives
Le RIF, confédération de 8 réseaux départementaux des musiques
actuelles en Ile-de-France, qui eux-mêmes fédèrent sur leurs territoires
210 structures, s’est rapproché du RIC dans l’optique de fusionner
leurs travaux sur une même base de données. Ainsi, Le RIF, Combo 95,
Réseau Musiques 94, MAAD 93, Réseau 92, REZONNE, le CRY, Pince
Oreilles et MAP devraient rejoindre le RIC dans le courant de l’année
2014. Un travail de pré-installation est en cours.
Par ailleurs, les Alpes-de-Haute-Provence sont en relation de coopéra-
tion, en ce qui concerne l’action culturelle, avec la province de Cuneo et
la région du Piémont en Italie. Ils ont choisi d’instaurer le RIC comme
p. 124 p. 125
outil de référence pour les dispositifs culturels publics, en intégrant la – des questions sur l’utilisation du logiciel et des modules Web ;
dimension de coopération transfrontalière. Le RIC sera traduit en italien – des déclarations de dysfonctionnements ;
Le Réseau d’information Le Réseau d’information
dans le cadre de ce projet. de la culture – des propositions d’évolutions ;
de la culture
– des demandes d’aide pour l’installation et la mise à jour du logiciel ;
– l’organisation de formations ou de démonstrations ;
La coordination du réseau – l’étude de faisabilité d’intégration de données pour des travaux spéci-
fiques.
La réunion nationale des membres du Réseau Information Culture
La Cité conseille d’une manière générale les structures pour l’implanta-
Elle s’est tenue les 3 et 4 octobre 2013 à la Cité de la musique à Paris.
tion de l’outil RIC et des modules Web. À ce titre, elle est en contact avec
Plus de 60 participants ont fait le voyage de leurs régions pour y assister.
les personnes en charge de l’infrastructure informatique et des sites
Ces rencontres ont été marquées par les interventions des représentants
Internet des structures.
de la Cité de la musique, de la DGCA et des trois fédérations partenaires
(AVD, PFI, FILL) qui ont réaffirmé leur volonté de voir perdurer le Réseau
Information Culture et leur engagement à poursuivre leurs efforts dans Les formations
ce sens. En 2013, l’équipe RIC a dispensé 29 actions de formation et d’installation
Ces rencontres ont donné lieu à des présentations et des échanges sur des à 80 utilisateurs de 35 structures. À chaque nouvelle adhésion, la per-
sujets tels que : sonne désignée comme administrateur de la base et les utilisateurs
– l’ouverture des données publiques et le développement de la plateforme reçoivent une formation de niveau 1, puis au cours des mois suivants,
française Open Data ; une autre de niveau 2. L’équipe RIC forme également les correspondants
– le droit de l’information et la CNIL ; nouvellement recrutés dans des structures déjà membres
– le RIC et le Web ; L’équipe RIC, toujours à la disposition des structures en fonction des
– les observatoires nationaux et le RIC, vers une information partagée ; besoins, a organisé en 2013 des sessions de formation sur deux périodes,
– la présentation de l’étude sur les financements publics de la culture ; printemps et automne. Cependant, l’organisation de sessions distinctes
– la présentation des nouveaux adhérents. a eu un effet incitatif pour les structures. Quatre types de formations
Des ateliers de travail avait été organisés et traitaient des thématiques sont proposés :
spécifiques : – la formation niveau 2 pour perfectionner sa connaissance de l’outil
– l’administration du RIC et la version 4D V13 ; et aborder de nouvelles fonctionnalités ;
– la pratique sur les fonctionnalités du RIC ; – la formation (RIC et le Web) est spécifique au fonctionnement des
– les bornes de consultation ; modules Web (ric Web, agenda et stages Web) et à la création de la no-
– le projet de développement d’un module RIC pour la gestion de l’étude menclature Web ; ;
sur les financements publics de la culture ; – la formation d’administration du fichier de données, ouverte aux cor-
– vers un agenda culturel mutualisé à partir du RIC. respondants responsables des bases RIC dans leurs structures, aborde
Une nouvelle convention-cadre de coopération a été signée pour trois la sauvegarde des données, la synchronisation, la gestion des données
ans (2012-2014) par les trois fédérations (FILL, PFI, Arts vivant et Dépar- et de la nomenclature ;
tements), la Cité de la musique et la DGCA-ministère de la Culture. Elle – la formation Borne de consultation est destinée aux utilisateurs d’une
marque l’engagement du ministère de la Culture dans la gouvernance structure qui seront amenées à consulter uniquement les données. En
du réseau. Un membre de la DGCA est invité à assister à chaque séance session individuelle, elle aborde les questions d’administration et de
du comité d’orientation et de pilotage. paramétrage de la borne.
La majorité des formations ont lieu à la Cité de la musique. Cependant,
l’équipe RIC dispense des formations en régions, à la demande des
Le Comité d’orientation et de pilotage structures. Il a été proposé au réseau d’organiser des sessions de forma-
tions interrégionales, dans lesquelles peuvent se réunir des structures
En 2013, le Comité d’orientation et de pilotage s’est réuni deux fois, le 5
de régions limitrophes sur des thématiques communes.
février et le 19 septembre.
Il est rappelé le rôle essentiel des administrateurs régionaux dans la for-
mation et l’assistance aux utilisateurs de structures intégrées dans un
La gestion du réseau réseau régional.
Le Réseau d’information
de la culture
Les suggestions d’éléments à ajouter (dans les parties développe-
ments et projets).
– V13 : la V11 n’étant plus compatible avec les versions Mac 10.7 et
Les Éditions
10.8, la migration du réseau vers la V13 est nécessaire. Le principal
changement réside dans le moteur et non dans les fonctionnalités de L’activité d’édition est conduite La collection « Traditions chantées »
l’outil. Les tests effectués ont démontré que la version RIC V13 est par la Direction Éditoriale
opérationnelle. Le déploiement de cette nouvelle version a confirmé Multimédias, en liaison Diversité culturelle et pratique musicale, tel est l’objet de cette collec-
sa fiabilité. La migration s’effectue au fur et à mesure que les struc- avec l’ensemble des services de tion destinée aux pédagogues et amateurs désireux de s’initier à un
tures membres s’équipent de la nouvelle version auprès de la société la Cité de la musique. Elle est répertoire musical dans une approche globale, à l’appui de repères
4D. Les installations se poursuivront en 2014. aussi le fruit de liens noués historiques, géographiques, linguistiques et culturels. Les troisième et
– RIC Web Œuvres : ce nouvel export de données pour la table « œuvres » avec d’autres éditeurs, ainsi quatrième volumes sont présentés ci-dessous.
(fichier permettant de référencer les œuvres d’un artiste/compagnie, qu’avec la communauté Chants wolofs du Sénégal (avec un CD), par Luciana Penna-Diaw, coor-
ou la bibliographie d’un auteur/éditeur) permet de créer un catalogue des musicologues, dinatrice pédagogique à la Cité de la musique, chargée des musiques
d’œuvres en ligne. Il a été testé en phase pilote au sein de la structure des ethnomusicologues et de tradition orale.
le Lab en Bourgogne et est désormais opérationnel. des enseignants. Le livre s’ouvre sur l’histoire du Sénégal et se poursuit avec l’analyse de
– Le déploiement des bornes de consultation : elles connaissent un neuf chants, représentatifs de la diversité des rythmes et des voix dans le
grand succès auprès des membres du réseau, notamment parce qu’elles patrimoine musical des Wolofs. Ces chants ont été enregistrés en studio
sont faciles à prendre en main. Une demande croissante est attendue et dans les villages sénégalais de Mexe et Ndóofaan.
pour 2014. Chants arabes du Proche-Orient (Égypte, Irak, Liban, Syrie) (avec un
– La géolocalisation : la longitude et la latitude d’un lieu sont désormais CD), par Aïcha Redouane, chanteuse et compositrice, et Habib Yammine,
automatiquement calculées dans l’outil, facilitant ainsi les démarches ethnomusicologue et percussionniste.
de cartographie. Les auteurs portent un regard original sur l’actualité d’un patrimoine
– Web : Les agendas et annuaires en ligne continuent d’intéresser un séculaire. À une première partie consacrée à l’histoire du Machreq
nombre croissant de structures, 28 d’entre elles étant désormais équipées succède l’étude de chants populaires et savants proposés à l’écoute
des modules Web du RIC et d’autres structures envisagent de les adopter grâce au disque qui accompagne l’ouvrage.
en 2014, notamment grâce au lancement du module RIC WEB V3 qui
proposera de nouvelles fonctionnalités.
Les coéditions
Fondements de l’histoire de la musique, par Carl Dahlhaus.
Cet ouvrage coédité avec Actes Sud explore les fondements théoriques
de l’histoire de la musique. L’auteur, figure majeure de la musicologie
du XXe siècle, occupa de 1967 à sa mort en 1989 la chaire d’histoire de
la musique de la Technische Universität de Berlin. Paru en 1977 sous le
titre Grundlagen der Musikgeschichte, le livre était inaccessible en français
jusqu’à cette traduction par Marie-Hélène Benoit-Otis, professeur de
musicologie à l’université de Montréal.
Musique cinéma. Le mariage du siècle ?, sous la direction de N. T. Binh,
critique, réalisateur, enseignant.
Coédité avec Actes Sud et préfacé par le compositeur Alexandre Desplat,
le catalogue de l’exposition qui s’est tenue à la Cité de la musique
(19 mars-18 août 2013) réunit les meilleurs spécialistes sur le sujet.
Il est enrichi d’entretiens inédits avec des professionnels, d’une riche
iconographie composée de photographies rares de sessions d’enregis-
trement, de manuscrits de partitions célèbres et de documents de travail.
Tâm et la voix des dragons, par Laure Urgin, illustrations de Marcelino
Truong.
Il s’agit du dix-neuvième volume de la collection « Les contes du Musée
de la musique », publiée en coédition avec Actes Sud. L’ouvrage s’inscrit
dans le cadre de l’année France-Vietnam 2013-2014.
p. 131
Europunk. Une révolution artistique en Europe (1976-1980), sous la direc-
tion d’Éric de Chassey, directeur de la Villa Médicis à Rome, historien
Les éditions de l’art.
Coédité avec Drago, le catalogue de l’exposition qui s’est tenue à la Cité
de la musique (15 octobre 2013-19 janvier 2014) aborde la créativité et
l’impact esthétique de la contre-culture punk au travers de nombreux
fanzines, affiches, flyers, tracts, etc.
La Musique à Paris sous l’Occupation, sous la direction de Myriam
Chimènes, directrice de recherche au CNRS, et Yannick Simon, pro-
fesseur à l’université de Rouen.
Deux journées d’étude ont été organisées les 13 et 14 mai 2013 par la
Cité de la musique, en partenariat avec l’Institut de recherche sur le
patrimoine musical en France. Le but était de faire le point sur les tra-
vaux des musicologues et des historiens depuis la parution, en 2001,
du premier ouvrage sur le sujet, La Vie musicale sous Vichy (Complexe/
IHTP-CNRS). Les actes de ce colloque sont ici publiés en coédition
avec Fayard.
Une réimpression
Manuel d’harmonie. Livre pratique et exercices enregistrés (avec un CD),
par Jacques Petit, compositeur, directeur de l’Orchestre du Grand Turc.
Les recettes
Les recettes totales de l’année 2013 se sont élevées à 96 984,92 euros, soit
une diminution de 8,3 % par rapport à l’année précédente (cf. p. 208).
Les éditions
Le pôle éditorial a pour mission de porter le projet éditorial dans ses
différents aspects (éditions et coéditions, programmes de salle, revues
et enrichissement de la programmation, contenus Web et applications
L’international
numériques, coordination des contenus vidéographiques, produits dé-
rivés, etc.) et d’offrir aux enjeux artistiques et institutionnels du nouvel La promotion de la Cité de la musique et de l’ensemble de ses acti-
établissement des réponses structurées et innovantes. vités, le transfert de son expertise, la mise en œuvre de coopérations
Le pôle Web et applications numériques prend en charge la conception européennes et internationales, la mise en place de partenariats
du site Web institutionnel, ainsi que la coordination du développement financiers, tels sont les objectifs que poursuit au quotidien le pôle
des outils et applications numériques (Web et/ou terminaux mobiles). International. Aussi, outre le suivi des relations avec les acteurs
Il assure, en synergie avec le service informatique et la Médiathèque, institutionnels internationaux (ministère des Affaires étrangères,
l’entretien et l’évolution du projet numérique du nouvel établissement. département des affaires internationales du ministère de la
Le pôle audiovisuel coordonne l’ensemble des productions audiovi- Culture et de la Communication, Institut français, ambassades
suelles (captations et diffusions de concerts en direct et en différé, en- étrangères en France et françaises à l’étranger, institutions euro-
tretiens, reportages, Web-documentaires, captations de conférences/ péennes et internationales, TV5 Monde…), ce pôle coordonne le
colloques, diffusion d’images d’archive, etc.). développement de la Cité de la musique à l’étranger : itinérances
Le pôle d’activité publique propose chaque saison un ensemble de d’expositions, coproductions de concerts ou d’expositions, présence
séances sur les savoirs musicologiques, tant sous l’angle de l’initiation dans les réseaux internationaux, prospection de nouveaux lieux
que de la recherche. Cette action de nature interdisciplinaire se déclinera et de nouveaux partenariats… Ces initiatives sont le fruit d’une
selon différents formats (cours d’initiation à l’histoire de toutes les étroite collaboration avec les différentes directions : Production et
musiques, avant-concerts, conférences, entretiens publics, projections Programmation, Musée, Pédagogie et Médiathèque.
commentées, colloques, etc.).
p. 134 p. 135
L’International
Les actions de prospection et
de communication
La communication
et les relations
avec le public
Pour faire rayonner à l’étranger Des contacts sont établis à travers le monde en vue de vendre les services
la Cité de la musique et offerts de la Cité, tels que les ressources en ligne de la Médiathèque, les
son expertise, et pour expositions ou encore certaines productions de concerts. S’inscrivant
vendre celle-ci, des outils de dans cette perspective de rayonnement, la Cité de la musique participe
communication multilingues régulièrement aux réunions stratégiques de l’Institut français, qui dé-
sont élaborés et des partenariats pend du ministère des Affaires étrangères et travaille étroitement avec L’année 2013 a constitué une année de transition entre la poursuite
initiés avec des instances un réseau international très dense, constitué notamment de 1 000 al- des activités de la Cité et le début d’un intense travail préparatoire à
internationales. liances françaises et de plus d’une centaine d’instituts français. Il est l’ouverture de la Philharmonie de Paris en janvier 2015. Les équipes
également membre du réseau européen de salles de concerts ECHO. de Communication et de Relations avec le public se sont investies
dans l’élaboration de la première brochure de la Philharmonie
(janvier/juin 2015), dont la sortie est prévue au printemps 2014, et
Le portail media.citedelamusique.fr dans les opérations associées (mise en vente des abonnements et
lancement d’une première campagne de communication). L’enjeu
La Médiathèque a créé un accès sécurisé à l’ensemble des ressources de la est de poser les fondements, en termes de communication et de rela-
tions avec le public, de la future entité qui naîtra de la fusion de la
Cité, qui est vendu sous forme d’abonnement aux bibliothèques, conser-
Philharmonie et de la Cité de la musique. Un certain nombre d’ac-
vatoires et établissements scolaires (voir le chapitre de la Médiathèque,
tions majeures pour la Cité ont également été mises en œuvre en
pp. 53-54). Cette offre, jusque-là disponible uniquement en France, est
2013, telles que la nouvelle version du site citedelamusique.fr, qui
désormais proposée à l’étranger grâce à un accord signé récemment avec
valorise davantage les contenus numériques et offre une navigation
la Sacem et la Spedidam.
très fluide afin que les internautes aient accès très aisément aussi
En septembre 2013, le pôle International a donc démarré, avec le concours
bien à la programmation qu’à l’ensemble des ressources numé-
de l’Institut français, une prospection auprès du réseau culturel français
riques. Une nouvelle forme de partenariat a été initiée avec iTunes
dans le monde et propose ces ressources via la plate-forme numérique
permettant d’illustrer d’extraits sonores toutes les pages dédiées
« Culturethèque » qui est destinée aux acteurs français à l’étranger.
aux concerts.
Une seconde phase de prospection concerne les institutions de l’Organi- Le département des Relations avec le public a, pour sa part, déployé
sation internationale de la francophonie (OIF), qui promeut la culture une politique d’offres s’adressant au plus grand nombre ou fine-
française grâce à la participation financière de la France, du Québec, de ment ciblées, pour recruter de nouveaux publics et les fidéliser.
la Suisse, de la Belgique, du Luxembourg. Cette institution multilatérale Quant à la promotion de l’ensemble des manifestations – concerts,
possède un réseau d’universités numériques, intitulé « Campus numé- expositions, films, rencontres, ateliers –, elle passe par la création
rique », auquel les ressources numériques de la Médiathèque sont pro- et la diffusion soutenue d’e-malings, de newsletters, mais aussi de do-
posées. Au total, une dizaine de pays s’y sont déjà abonnés. cuments imprimés : brochures, revue, tracts, affiches, calendriers…
Enfin, le mécénat d’entreprise permet de monter des expositions
et des spectacles ambitieux ou de mettre en œuvre des projets
Les outils de communication d’envergure à vocation sociale. Le département qui en a la charge
s’est également mobilisé, avec les équipes de la Philharmonie,
Les publications et Internet dans la recherche de mécènes pour soutenir la phase de construc-
Un document en anglais de présentation de la Cité de la musique et tion comme le fonctionnement futur.
de la Salle Pleyel est largement diffusé ainsi qu’une plaquette sur le
Musée en plusieurs langues. Une seconde brochure, éditée en 6 langues,
reprend toute l’offre de la Cité de la musique : expertise, itinérances
expositions, extranet, formation.
Pour faire connaître son actualité et ses projets, la Cité fait désormais
parvenir par e-mail une nouvelle newsletter trimestrielle à toutes les
salles de concert à travers le monde, aux musées, au réseau culturel
français à l’étranger ainsi qu’aux partenaires étrangers en France.
p. 138 p. 139
La communication sur le Web Les fans. La Cité a 41 000 fans sur Facebook et 24 000 sur Twitter
(10 000 fin 2012), ce dernier réseau permettant davantage de toucher
La Communication et La Communication et un public étranger. Les festivals ont également leurs fans, Jazz à la
les Relations avec le public les Relations avec le public
La nouvelle version du site citedelamusique.fr Villette en compte 16 000 sur Facebook et Days Off 6 400. Quant à la
nouvelle page citedelamusiquelive, elle a fédéré en quelques semaines
Internet étant la clé de voûte La nouvelle version du site citedelamusique.fr a été mise en ligne début 11 000 fans. Ce vivier est régulièrement activé grâce à des propositions
de la communication de 2013. Cette refonte s’inscrit dans le work in progress qu’est l’édification musicales proches de leurs goûts.
la Cité, toute une série d’actions numérique d’une cité dédiée à la musique (cf. pp. 42 et sq.). Entièrement
Les applications iPhone et Androïd
sont mises en œuvre pour repensée en termes d’architecture, de navigation et de fonctionnalités,
Tous les sites de la Cité sont accessibles à partir des mobiles, pour les-
promouvoir la programmation : cette nouvelle version offre aux internautes, dès la page d’accueil, un
quels des versions spécifiques plus ergonomiques ont été créées. Trois
développement d’outils accès immédiat à tous les grands événements de la Cité et aux diffé-
applications sont désormais opérationnelles : la première concerne
numériques de marketing rentes activités, mais aussi à un espace personnel. Son design étant
la Cité, la seconde la Salle Pleyel et la dernière citedelamusiquelive.tv.
(e-mailing, newsletters…), « responsive », le site s’adapte automatiquement à tous les formats
présence toujours accrue sur (ordinateur, tablette, smartphone). De plus, une entrée par profil – La newsletter mensuelle de la Cité
les réseaux sociaux, partenariats… selon que l’internaute est musicien ou musicologue, luthier ou facteur, Cette newsletter, qui traite de la programmation, inclut des liens vers les
L’année 2013 a été marquée par enseignant ou parent, touriste ou professionnel du tourisme, journa- événements, des dossiers thématiques, des vidéos et, parfois, des extraits
la mise en ligne de la nouvelle liste… – permet de mieux l’orienter vers les ressources qu’il recherche. sonores. Le nombre d’inscrits est passé, en 2013, à 77 300 (contre 66 400
version du site citedelamusique.fr, en 2012, soit +16 %). On peut s’y abonner sur le site Internet, sur place ou
par le déploiement de stratégies par téléphone.
de plus en plus ciblées pour la Les outils numériques de communication et
publicité sur Internet et par la de marketing La newsletter pour les enseignants
multiplication Bimestrielle depuis la rentrée 2008, cette newsletter compte, fin 2013,
des campagnes d’e-mailing, soit La Cité de la musique est de plus en plus présente sur Internet pour sa 7 065 abonnés (contre 5 865 fin 2012). Elle informe les enseignants
2,5 millions de contacts cumulés communication : des campagnes de publicité à la captation et à la dif- des activités dédiées aux scolaires par niveau, des formations, des
contre 1,5 million en 2012. fusion de concerts, en passant par la propagation virale sur les réseaux présentations, des visites préparatoires à leur intention. De plus, une
sociaux et par les partenariats, l’enjeu est de développer une commu- rubrique partenaires permet, en échange, de faire la promotion des
nauté proche de la Cité et d’élargir ainsi son public. activités scolaires auprès des publics de certaines institutions sur une
base de réciprocité.
citemusiquelive.tv
Le département de la Communication est très investi dans le fonction- La lettre trimestrielle aux abonnés
nement de ce portail vidéo, notamment pour développer les parte- Mise en place en 2005, cette lettre est adressée aux abonnés de la Cité.
nariats avec des chaînes de télévision, des sites Internet et des radios, Pour maintenir avec eux une relation privilégiée, elle propose des offres
coordonner les équipes, mais aussi pour en assurer la promotion, via exclusives de nos partenaires (théâtres, musées, salles de spectacle) :
des outils de communication en ligne et hors ligne. En 2013, des parte- invitations, visites, tarifs préférentiels… Envoyée par e-mailing aux
nariats ont été initiés avec des producteurs privés et avec Culturebox, abonnés, elle permet également de faire de l’autopromotion (pour les
le site culturel de France Télévisions, permettant de diffuser le même expositions temporaires, les récitals à la Salle Pleyel, les concerts Rising
nombre de concerts, avec un budget moins important, et de développer Stars…). Sa version papier est encartée dans Cité musiques.
des projets très ambitieux (cf. pp. 45-46).
Les e-mailings et leur outil de routage
Parallèlement aux newsletters, des campagnes d’e-mailings permettent
Les réseaux sociaux
d’informer les publics de la Cité de manière ciblée, en fonction de leurs
Dès 2008, et de façon plus structurée à partir de 2010, la Cité de la musique
centres d’intérêt. En 2013, 230 campagnes ont été envoyées (contre
avait commencé à investir de manière active les réseaux sociaux pour
120 en 2012), ce qui représente 2,5 millions de contacts cumulés (contre
communiquer. Depuis janvier 2010, une personne dédiée est chargée de
1,5 million en 2012).
les animer quotidiennement, de mettre en place une veille sur Internet,
Pour faire face à ce nombre toujours croissant d’e-mailings, la Cité de la
de repérer les blogueurs dont les écrits correspondent aux thèmes ou
musique s’est dotée, d’une part, d’un logiciel de routage (Cheetahmail) –
aux concerts qui sont programmés. L’objectif est de promouvoir la Cité
qui permet d’optimiser la livraison des campagnes, de les planifier et de
d’une manière plus directe, plus imagée, moins institutionnelle, en
les automatiser, mais aussi d’en mesurer les performances (taux d’ouver-
multipliant les reportages photo en coulisses, les actions pour recruter
ture, de clics…) – d’autre part, d’un outil de gestion de la relation clients
de nouveaux amis, les commentaires « off ». La Cité de la musique est
également présente, à travers ses chaînes, sur Dailymotion et YouTube. (CRM), qui analyse les comportements du public et ses historiques
de billetterie (fréquence des visites, chiffre d’affaires…) ainsi que les
données statistiques délivrées par le routeur.
p. 142 p. 143
Les e-mailings peuvent également faire l’objet de relances (en fonction reconnaître les extraits musicaux des films –, découvrir les coulisses de
des taux d’ouverture, de transformation) et d’offres promotionnelles. la Cité, du backstage de la Salle de concerts… Cette soirée, qui a eu un
La Communication et À terme, l’outil de routage pourrait être synchronisé avec SécuTix et avec La Communication et réel retentissement sur les réseaux sociaux, a permis de développer un
les Relations avec le public les Relations avec le public
le CRM pour plus d’efficacité et d’interconnexions entre les données. lien plus personnel avec ces personnes, souvent très passionnées, et les
équipes ont pu discuter et échanger avec elles.
La stratégie d’achat d’espaces sur le Web La Cité prévoit d’organiser de telles soirées au rythme de deux ou
trois fois par an, notamment une en mars 2014 autour de la collection
La Cité de la musique développe de plus en plus la publicité sur Inter- permanente du Musée et des lieux auxquels le public n’a pas accès –
net et deux possibilités s’offrent à elle : l’achat d’espace soit sur les les réserves, le laboratoire, la chambre sourde… – et une autre, en juin,
sites très visités des grands médias traditionnels (télévision, radio, autour de l’exposition Great Black Music.
quotidiens nationaux), soit sur Facebook, ce qui lui permet d’ajuster
La publicité
sa stratégie en fonction de sa programmation. En effet, son offre musi- Elle est mise en œuvre grâce à
cale est très dense et très diversifiée, avec une programmation théma- des plans médias très négociés,
tique et de nombreux concerts isolés. Pour ceux-ci, Facebook permet mais aussi à des partenariats
un ciblage très fin en termes d’âge et de localisation géographique,
mais aussi d’affinités communautaires (les amateurs des musiques du
fructueux, l’ensemble de L’achat d’espaces
ces actions permettant d’obtenir
monde ou de jazz expérimental, par exemple). De plus, le prix au clic un ratio très intéressant entre En janvier 2013, suite à un appel d’offres, la Cité de la musique a passé un
étant 10 fois moins cher sur les réseaux sociaux, la Cité peut y multi- le budget d’investissement et contrat de trois ans avec une nouvelle agence pour son achat d’espace :
plier les campagnes. Et, contrairement à la publicité sur les sites des la valeur brute des campagnes. Sylvie Aubert Communication.
grands médias où la dimension d’image est prépondérante, celle sur les
Cette année, avec 293 000 euros, le budget d’investissement publicitaire
réseaux sociaux, beaucoup plus axée marketing, permet de développer
était en baisse par rapport à celui de 2012 (320 460 euros). En revanche, la
une importante communauté.
valeur brute des campagnes, avant négociation, a représenté 1,24 mil-
lion d’euros contre 1,143 million euros l’an dernier. Des abonnements
Une nouvelle forme de partenariat : iTunes annuels sont souscrits avec un certain nombre de supports – notam-
ment Le Figaro, Le Monde, Libération ainsi que les sites des deux derniers –
La Cité de la musique a initié, en 2013, un partenariat totalement inédit
permettant d’obtenir des tarifs très avantageux. Par ailleurs, en fonction
avec iTunes. Outre l’association classique d’images (un échange de
des besoins, des achats ponctuels peuvent être effectués.
visibilité du logo iTunes sur citedelamusique.fr contre de la publicité sur
leur site), une autre forme de collaboration – qui fait toute l’originalité
de la démarche – a été mise en œuvre : les pages dédiées aux concerts Les partenariats médias
de citedelamusique.fr et de sallepleyel.fr sont désormais systémati-
quement illustrées d’extraits des œuvres programmées provenant soit Ces partenariats – initiés avec le métro, la presse écrite, la radio, la télé-
des archives de la Cité, soit de celles de l’Orchestre de Paris, soit d’iTunes. vision, des sites Internet – ont représenté, en valeur brute, 1,163 mil-
C’est l’œuvre qui est privilégiée – l’extrait devant être pertinent, se lion d’euros : additionnés aux 1,24 million d’euros des achats d’espaces,
rapprocher tant que faire se peut de ce qui sera joué en concert –, mais ils totalisent 2,403 millions (contre 2,250 millions en 2012) pour un
une grande importance est également accordée aux interprètes (chefs investissement de 293 000 euros.
d’orchestre, solistes, chanteurs…) et au type d’instruments, notamment Le métro. Le socle de la communication de la Cité, c’est l’affichage
ceux d’époque. Dans le cadre de ce partenariat, qui offre une très grande dans le réseau du métro (un réseau permanent de 120 panneaux
visibilité à iTunes et déclenche des achats de musique à partir des pages rétro-éclairés) : il constitue une partie importante de l’investissement
des deux sites, la Cité de la musique perçoit 4 % du chiffre d’affaires médias, mais il offre une excellente visibilité. De plus, ayant été négo-
ainsi généré. cié à un tarif très compétitif, il a une forte valeur ajoutée, en termes
de contreparties obtenues des partenaires dont les logos figurent sur
les affiches, démultipliant ainsi cet investissement.
La communication événementielle La presse écrite et la télévision. Les partenariats noués depuis de
en lien avec les réseaux sociaux longues années avec la presse quotidienne et magazine, ainsi qu’avec
les chaînes de France Télévisions et avec Arte, se poursuivent.
Pour la première fois, la Cité de la musique a organisé une soirée Sur Internet. De nouveaux partenariats ont été noués avec des sites
« réseaux sociaux » autour de l’exposition Musique et Cinéma, où ses tels que Oobuz, iTunes, Dailymotion, Rue89 ou encore AlloCiné.
fans Facebook et ses followers Twitter étaient conviés. Près de 300 per- Au cinéma. Des accords sont régulièrement passés avec le réseau MK2,
sonnes ont ainsi pu visiter l’exposition, présentée par son commis- en particulier les salles voisines du Quai de Seine et du Quai de Loire,
saire, participer à un jeu-concours – un blind test, où les gens devaient mais aussi avec des cinémas indépendants comme le nouveau Louxor.
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administrative
et financière et financière
Bilan budgétaire
et financière
Comme en 2012, l’EPRD 2013 de la Cité de la musique était présenté en
quatre parties budgétaires distinctes : les opérations de la Cité stricto
sensu, la gestion locative Pleyel, les opérations liées au projet Démos et
une synthèse consolidant l’ensemble.
La Direction administrative L’action du service juridique Lors de son adoption par le conseil d’administration, l’EPRD 2013 de
et financière assure la gestion
la Cité de la musique s’élevait, au niveau consolidé, toutes opérations
budgétaire ainsi que l’engagement La préparation de la mise en concession de la Salle Pleyel en 2013 a
des dépenses. Elle comprend comprises, à 34,830 M€ avec un excédent prévisionnel de fonctionnement
monopolisé une part importante du temps. de 1,903 M€.
également un service juridique
qui a été mobilisé en 2013 par S’agissant de la Cité stricto sensu, l’EPRD 2013 s’élevait au titre des opé-
La Cité de la musique rations de fonctionnement à 33,205 M€, soit une baisse de 0,225 M€ par
la mise en concession de la Salle L’année 2012 a été principalement marquée par les faits juridiques
Pleyel, par la mise en œuvre de rapport au niveau de 2012 (-0,6 %). Présenté avec un déficit prévisionnel
suivants : de 0,750 M€, l’EPRD était grevé d’une mise en réserve de 0,640 M€ sur
l’accord avec la Spedidam et du
– la mise en œuvre de l’accord Spedidam, nécessaire au développement la subvention de fonctionnement, elle-même pour la première fois en
cadre contractuel des expositions
du portail pédagogique de la Médiathèque destiné aux bibliothèques, baisse de 2,5 % par rapport au niveau de 2012, soit -0,600 M€.
temporaires, notamment de
médiathèques et des établissements scolaires ; Comme chaque année, ce budget a été actualisé à plusieurs reprises
celle qui devrait être consacrée
– la préparation du cadre contractuel pour l’exposition consacrée à afin, notamment d’intégrer des recettes et dépenses nouvelles liées aux
à David Bowie en 2015
à la Philharmonie, mais aussi David Bowie et l’assistance à la contractualisation des accords pour activités artistiques. Mais après la DM1 en juillet, puis la DM2 le déficit
par l’ensemble des démarches l’organisation des futures expositions temporaires; prévisionnel restait de 0,742 M€.
juridiques et administratives – la mise en place du contrat d’occupation du domaine public avec À l’issue de l’exécution, le compte financier consolidé s’est élevé à
liées à la Cité de la musique le nouvel exploitant du Café des concerts ; 39,610 M€ avec un excédent de 2,131 M€. Le résultat des activités de
et à la Salle Pleyel. – la conclusion à l’amiable du contentieux concernant un dégât des eaux la Cité stricto sensu est positif de 0,026 M€ grâce aux bons résultats de
important sur le bâtiment Folie P8 ; l’activité et au dégel en fin d’exercice des crédits mis en réserve.
– l’obtention d’une indemnisation devant le juge des référés d’un ascen- Le total des charges de fonctionnement s’est élevé à 34,299 M€, en
soriste en charge de la maintenance d’un ascenseur desservant notam- baisse de 2,45 % par rapport à l’exercice 2012, lui-même en diminution
ment les bureaux de la direction générale de la Cité de la musique ; de 2,46 % par rapport à 2011. En 2013, la Cité aura donc eu un niveau
– la gestion des baux à usage de bureaux au sein de l’ensemble immobilier d’activité et de dépenses inférieur à ceux constatés en 2010 et 2011.
Salle Pleyel ; L’exercice 2013 a été marqué par une grande maîtrise des principaux
– la mise en location pour une courte durée du show-room des Pianos postes de dépenses : les dépenses variables diminuent de plus de 1,26 %,
Pleyel ; les charges fixes de 7,86 % et la masse salariale stricto sensu de 1,83 %. Le
– la préparation d’un contentieux à l’encontre de l’Urssaf de Paris ; poids des dépenses d’ordre de marche dans le total des dépenses de
– le dépôt d’une demande de brevet relatif à une invention du laboratoire fonctionnement s’allège encore avec un taux de 16,96 %, le plus bas
de recherches du Musée de la musique ; enregistré. Globalement, les charges fixes auront évolué moins vite que
– la mise en place d’un cadre contractuel de partenariat avec l’Association l’inflation.
de la Philharmonie de Paris ; Les prévisions de recettes ont été atteintes et, malgré un volume d’acti-
– le renouvellement des licences d’entrepreneurs de spectacles ; vités moindre, le taux d’autofinancement par recettes propres s’élève
– la mise en œuvre d’une procédure d’expertise judiciaire portant sur à 32,75 % maintenu par rapport à 2012. Le dégel intégral en fin d’exer-
trois désordres dans le cadre de la garantie décennale sur l’ensemble cice des crédits réservés sur la subvention de fonctionnement de l’Etat
immobilier Salle Pleyel. a permis de passer d’un déficit à un léger excédent de fonctionnement.
S’agissant des opérations liées à la gestion de l’ensemble immobilier
La SAS Cité de la musique - Salle Pleyel Pleyel, celles-ci dégagent un résultat excédentaire de 2,104 M€. Outre
L’activité du service juridique s’est concentrée essentiellement autour les charges générales du bâtiment, les dépenses ont consisté essentiel-
des thèmes suivants : lement dans le remboursement des charges d’intérêt de l’avance de
– le suivi des opérations d’expertise visant à contenir, à titre préventif, les l’État (0,459 M€) et dans l’amortissement de l’immeuble à hauteur de
nuisances sonores et vibratoires du chantier de la CNP sur l’immeuble 0,746 M€. Les recettes sont constituées des revenus locatifs de la salle
attenant à la Salle Pleyel ; et des bureaux, augmentées de la refacturation des charges locatives.
p. 158 p. 159
Ce résultat positif a permis de rembourser l’annuité de remboursement Depuis 2012, le CGEFi s’intéresse également aux incidences liées à
du capital (2,300 M€). l’implantation de la « Philharmonie de Paris » sur le Parc de la Villette.
La Direction administrative La Direction administrative
et financière S’agissant du projet Démos II, ses opérations, strictement équilibrées et financière Au titre du contrôle exercé sur l’établissement, 90 actes ont été visés
en dépenses et recettes, sont retracées dans un SACD. Pour 2013, les en 2013 contre 79 en 2012.
opérations se sont élevées à 1,296 M€. Les recettes sont constituées par
la subvention du ministère de la Culture, les subventions des collecti-
vités territoriales et les apports des mécènes.
S’agissant, enfin, des dépenses d’investissement, elles se sont montées
à 4,240 M€, dont 1,804 M€ pour la Cité et 2,436 M€ pour les opérations
liées à la gestion locative (remboursement en capital de l’avance). Les
opérations marquantes de l’année ont été les suivantes : réception par-
tielle du nouveau logiciel de billetterie, remplacement des fauteuils de
la Salle des concerts, travaux de rénovation du Café des concerts, acqui-
sition d’un piano de concert, la poursuite du programme de rénovation
et modernisation du parc ascenseurs.
À l’issue de l’exercice, l’excédent consolidé des ressources sur les emplois
se traduit par un apport au fonds de roulement de 0,129 M€. Le niveau
du fonds de roulement brut s’établit à 7,791 M€. Net des reports et des
provisions, le fonds de roulement disponible s’élève à 3,249 M€, soit
32 jours de fonctionnement.
des ressources
humaines humaines
Musée.
humaines
Les contrats en alternance
En 2013, la Cité de la musique a accueilli 7 jeunes en formation en
alternance, dont 5 en contrat de professionnalisation et 2 en contrat
d’apprentissage. Ces jeunes ont été accueillis au sein de la direction
des Éditions, de la direction de la Communication, de la direction de
Outre les recrutements, Les effectifs la Pédagogie et de la Médiathèque et de la Direction administrative et
la direction des ressources
financière.
humaines a mené en 2013 Les recrutements et les mouvements de personnel
les négociations salariales avec Au 31 décembre 2013, la Cité de la musique comptait 200 postes en Les stagiaires
les partenaires sociaux, organisé contrat à durée indéterminée répartis en 61 postes non-cadres et 139 L’ensemble des services de la Cité ont accueilli des étudiants sous
les élections des représentants postes cadres. Suite à une démission, un licenciement ou à des départs convention de stage – soit un total de 89 jeunes (du niveau collège
des salariés au conseil en retraite, sept nouveaux salariés ont intégré, courant 2013, les équipes à bac+5) – pour des durées d’une semaine à six mois. L’ensemble des
d’administration et mis en de la Cité (une assistante de gestion, une attachée RP, un technicien
œuvre l’ensemble des plans services de la Cité ont été sollicités pour leur présenter nos activités
lumière chef d’équipe, un conseiller de vente mandataire caisse, une et nos métiers.
de formation.
assistante RH, un directeur éditorial et une assistante de direction DG). Par ailleurs, la Cité a poursuivi son engagement avec la Marie du
Cinq collaborateurs rattachés au Musée de la musique, à la Médiathèque, 19e arrondissement, dans le cadre d’une charte de parrainage signée
aux Éditions et à la Direction générale ont souhaité faire valoir leur avec un collège de l’arrondissement, qui facilite l’accès aux stages des
droit à la retraite après de longues carrières professionnelles menées au populations défavorisées. Nous avons ainsi accueilli 9 collégiens de
sein de la Cité (de 7 à 19 années d’ancienneté). classe de 3e du collège Pailleron.
En application de l’accord d’entreprise, trois salariés ont bénéficié de Une convention d’accueil d’un enseignant-chercheur étranger (de na-
la prime de surqualification dans le cadre d’une extension de leurs tionalité mexicaine) a été conclue pour 7 mois au Musée dans le cadre
domaines d’intervention à titre temporaire (notamment, dans le d’un projet de recherche sur la conservation et la gestion des collections
cadre d’une nouvelle répartition des tâches en l’absence de leurs col- d’instruments de musique dans les musées.
lègues ou par roulement de l’intérim d’un chef d’équipe suppléant
pour la surveillance du Musée).
Suite à l’invention d’un procédé par deux collaborateurs du laboratoire La mutualisation des ressources
du Musée, qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet, une prime forfaitaire
ainsi qu’une quote-part sur l’exploitation de ce brevet leur ont été
entre la Cité et la Philharmonie de Paris
allouées. En prévision de l’ouverture de la Philharmonie en 2015, la Cité de la
Après le départ à la retraite directeur des Éditions et l’embauche d’une musique et l’Association de la Philharmonie de Paris ont signé une nou-
nouvelle personne, une nouvelle organisation a été mise en place velle convention pour mutualiser les actions de pré-programmation à
afin de réunir au sein d’une direction, appelée « Direction Éditoriale conduire en 2014. Concrètement, cette convention a porté sur la mise à
Multimédias », les ressources nécessaires au tournant numérique disposition partielle, sans but lucratif, de personnels de la Cité de la mu-
que la Cité se devait de prendre. Ce regroupement a été également sique à la Philharmonie de Paris afin de mettre en œuvre les premières
l’occasion de concentrer des compétences internes pour la création de phases de la programmation de concerts et de l’offre pédagogique.
contenus éditoriaux, jusque-là éclatées dans différents services.
Les contrats à durée déterminée Les relations avec les partenaires sociaux
Cette année encore, de nombreux contrats à durée déterminée ont été
édités, au total 7 425 CDD. Les négociations annuelles
Deux nouveaux dispositifs ont permis l’embauche de jeunes à la Cité Suite à plusieurs réunions de négociation avec les organisations syndi-
courant 2013 : cales, un nouvel accord collectif d’entreprise sur le Contrat de généra-
– le contrat d’engagement de service civique, d’une durée de 6 mois, tion a été signé le 17 octobre 2013. Il succède au Plan d’action en faveur
pour une mission d’intérêt général, à savoir favoriser l’accès à la culture des séniors qui courait jusqu’au 31 décembre 2012.
pour tous ;
p. 162 p. 163
L’accord sur le Contrat de Génération, valable 3 ans, comporte des me- délégués du personnel ont eu lieu, faute de questions posées par les élus.
sures et des objectifs chiffrés en faveur de : La commission « formation » du comité d’entreprise s’est réunie une
La Direction des ressources – l’insertion durable des jeunes dans l’emploi (modalité d’intégration, La Direction des ressources fois pour examiner le bilan de la formation professionnelle 2012 et celui
humaines humaines
de formation, d’accompagnement, de l’entretien de suivi, la désignation de l’année 2013 en cours. Quant à la commission « logement », elle s’est
d’un « référent », et éventuellement d’un « binôme sénior » dans le cas également réunie une fois pour faire un état des actions proposées par
où celui-ci serait différent du « référent », la description des fonctions, Aliance, notre nouveau prestataire 1 % logement.
l’organisation de la charge de travail) ;
– l’emploi des salariés séniors (maintien des salariés dans l’emploi,
perspectives et évolutions professionnelles, amélioration des conditions La formation professionnelle continue
de travail, prévention de la pénibilité, coopération intergénérationnelle, et l’accompagnement des salariés
formation, aménagement des fins de carrière) ;
– la transmission des savoirs et des compétences (binôme d’échange, Le plan de formation
diversité des âges dans les équipes de travail, recueil du savoir-faire et de L’effort financier consenti par la Cité de la musique en matière de coût
l’expérience, développement des stages, de l’alternance et du tutorat) ; pédagogique de la formation professionnelle s’est élevé à 151 497 euros
– l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle ; pour l’année 2013. Quelque 3 192 heures de formation ont été accordées
– l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. à 125 salariés de la Cité.
De plus, deux protocoles d’accord portant sur la modification de l’accord Conformément aux orientations de la formation professionnelle dé-
d’entreprise ont été signés dans le cadre des négociations annuelles obli- finies pour 2013, les salariés ont suivi des actions de formation pour
gatoires de 2013 : le développement des compétences métiers – numérique, logiciels,
– le premier modifie le crédit d’heures de délégation des délégués syndi- bureautique – et de l’efficacité professionnelle.
caux, dans la perspective de la création d’un nouvel Établissement public Des demandes de Droit individuel à la formation (DIF) ont été acceptées
lié à l’ouverture de la Philharmonie de Paris qui nécessitera un travail de majoritairement dans le cadre de stages de langues. Un salarié a bénéficié
concertation et de négociation accru au cours de l’année 2014 ; d’un Congé individuel de formation (CIF). Enfin, plusieurs salariés ont
– le second instaure la subrogation et le maintien de salaire dans le cas bénéficié d’un congé pour effectuer un bilan de compétences.
d’un mi-temps thérapeutique mis en place en accord avec la direction et
pris en charge par la Sécurité sociale. La formation à la sécurité
Plusieurs réunions de négociations salariales ont permis d’aboutir le Comme chaque année, les salariés ont pu suivre une formation de
22 mai 2013 à la signature d’un protocole d’accord qui a obtenu l’aval sauveteur-secouriste du travail. Ceux de la direction technique et de
de l’ensemble des organisations syndicales présentes dans l’établis- la DETL ont suivi des recyclages de leurs habilitations électriques et
sement. Cet accord fixe une augmentation générale de 0,91 % en des formations CACES Nacelles élévatrices et Caristes.
niveau, applicable dès le 1er janvier 2013. Outre les mesures indivi-
duelles liées à l’ancienneté qui progressent conformément à l’article
22 de l’accord d’entreprise, 0,20 % en masse ont été consacrés aux Les activités sociales
mesures individuelles.
Cette année, la Cité a poursuivi sa collaboration avec le prestataire
Les élections professionnelles « 1% logement » Aliance. Deux logements ont été attribués. Un prêt
Il n’y a pas eu d’élections professionnelles en 2013. Prenant en compte travaux, un prêt accession, deux avances loca-pass et une garantie loca-
l’ouverture prochaine d’un établissement public unique regroupant les pass ont également été accordés.
équipes de la Cité de la musique et de l’Association de la Philharmonie Une campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a été menée
de Paris, un accord d’entreprise, signé par l’ensemble des organisations en collaboration avec le médecin du travail. Organisée sur deux demi-
syndicales représentatives le 21 novembre 2013, a prévu de proroger journées, elle a concerné 25 personnes au total. Au cours de ces deux
les mandats en cours des élus au Comité d’entreprise, des délégués du demi-journées, le médecin étant présent, 11 personnes ont également
personnel et des membres du CHSCT au-delà des échéances électo- pu bénéficier du vaccin et/ou du rappel DT Polio.
rales prévues en avril et en mai 2014 et ce, jusqu’aux mois de juin et Deux actions de sensibilisation au handicap ont été menées en 2013 :
juillet 2015. – en juin, un atelier de sensibilisation au handicap visuel a été organisé
auquel 19 salariés ont participé ;
Les réunions des instances représentatives du personnel – en novembre, à l’occasion de la semaine pour l’emploi des travailleurs
Les réunions des instances représentatives (comité d’entreprise, délé- handicapés, 2 films courts sur le thème de la déficience visuelle ont été
gués du personnel, CHSCT) se sont succédé à un rythme normal. Deux diffusés à l’ensemble des salariés.
réunions extraordinaires du comité d’entreprise se sont tenues au
dernier trimestre 2013. À noter cependant que seules 4 réunions de
p. 164 p. 165
technique et
Des actions correctives sur les déclarations 2007 à 2012 ont permis
d’obtenir un remboursement de 23 576,90 euros auprès de l’Agefiph.
Au titre de l’année 2013, l’obligation d’emploi de travailleurs handi-
logistique
capés, calculée sur la base de l’effectif d’assujettissement (6 %), est de
14 unités et le nombre de bénéficiaires employés à la Cité de la musique
représente 8,82 unités (en 2012, pour une obligation d’emploi de 14 unités
également, 6,67 unités avaient été déclarées).
La direction de l’exploitation Les demandes d’intervention des équipes
technique et logistique s’occupe
La couverture sociale et maladie des opérations de maintenance, Hormis les demandes urgentes et les opérations courantes de mainte-
négocie les marchés de sous- nance et d’entretien, la direction de l’exploitation technique et logistique
Au cours de l’année 2013, 3 567 jours d’arrêt maladie / accident du traitance, met en œuvre
travail / maternité ont été déclarés, ce qui représente un coût total a traité 1 276 demandes d’intervention en 2013, soit -16 % par rapport à
des audits et équipe la Cité de 2012. Les plus fréquentes concernent :
pour la Cité de 154 285,77 euros. Sur ces 3 567 jours, 3 136 jours ont systèmes visant à réduire
été indemnisés par la sécurité sociale (carence appliquée pour les – les manutentions et courses extérieures (765 demandes) ;
les consommations d’électricité – les courants forts (163 demandes) ;
431 restants). et de chauffage.
Suite à une absence consécutive à une maladie professionnelle, le – la serrurerie (74 demandes) ;
médecin du travail a effectué une étude de poste et a conclu, à travers – les courants faibles incluant la téléphonie (61 demandes).
deux avis successifs, à l’inaptitude d’une salariée, chargée de gestion
Ressources humaines. Cinq postes lui ont été proposés à titre de reclas-
sement interne, qui ont tous été refusés par la salariée, ce qui a mal-
Les dépenses de fonctionnement
heureusement conduit à un licenciement pour impossibilité de reclas-
En annexe, pp. 210-211, un tableau récapitule l’ensemble de ces dépenses,
sement suite à une inaptitude physique d’origine professionnelle.
eau, EDF, carburants, télécommunications, travaux…
La Direction de l’exploitation
– la troisième phase de nettoyage et de traitement anti-graffitis des
façades des bâtiments M, N, O et du Tipi ;
– le remplacement des portes d’entrée principales PW1-2 et PW3-4 et de Le Service sécurité et sûreté Le service
sécurité et
technique et logistique
la porte coulissante du foyer-bar de l’Amphithéâtre ;
– le remplacement, en intervention de nuit, de trois cellules du poste de
sûreté
livraison HTA ;
– le remplacement et l’amélioration du module de contrôle du groupe
froid n° 2.
Le plan Vigipirate
Le plan Vigipirate, qui à ce jour n’a pas été levé, est traité par les effectifs
habituels : multiplication des rondes, attention portée aux personnes
fréquentant l’établissement, objets suspects, contrôles aléatoires des
sacs et ouvertures à la demande des accès extérieurs.
Fréquentation des concerts et manifestations Cité de la musique 8 6 615 6 223 94 ,07 93,14 % 6,86 %
Autres salles
11 24 945 23 545 94,39 94,39 % 5.61 %
Au total, au cours de l’année 2013, la Cité de la musique a organisé 323 manifestations qui ont réuni 116 570 visi- Parc de la Villette
teurs. Ces 323 manifestations comprennent 213 concerts payants, 22 activités pédagogiques (« Forums », « Zooms », Sous-total coprod. 19 31 560 29 768 94,32 94,13 % 5,87 %
« Salons musicaux », « Classic Lab », « Préludes ») et 83 évènements gratuits. À cela s’ajoute le festival de jazz en Autres lieux
5 740 718 97,03 84,68 % 15,32 %
coproduction avec l’EPPGHV qui a rassemblé un total de 30 719 spectateurs (29 768 pour la coprod + 718 pour hors coprod.
les lieux hors coprod + 233 pour le cinéma ). Total coprod.
24 32 300 30 486 94,38 93,91 % 6,09 %
+ hors coprod.
*Places payantes = total ventes + échanges
À cette fréquentation s’ajoutent celles de la programmation au cinéma MK2 pour 233 personnes.
Cité de la musique : fréquentation des spectacles payants
(Concerts + cinéma + spectacles jeune public)
Origines géographiques
Annexes Cartes focus IDF réalisées avec Cartes & Données – ©Articque Annexes
Sources ventes individuelles nominatives Cité hors ventes revendeurs, soit 74 % Sources ventes individuelles nominatives Cité hors ventes revendeurs, soit 51 %
des ventes des ventes
Annexes Annexes
Autres : 38 % 95 Val d’Oise : 6 % Autres : 78 % Autres : 43 % Autres : 51 % 95 Val d’Oise : 5 % Autres : 63 % Autres : 44 %
Sources ventes individuelles Cité (hors scanne billets commun expo temp) Sources ventes individuelles nominatives Pleyel hors ventes revendeurs, soit
hors ventes revendeurs, soit 71 % des ventes 89 % des ventes
Exposition Europunk
FRANCE : 90 %
ÉTRANGER :
PARIS : IDF HORS PARIS : PROVINCE : 10 %
35 % 29 % 26 %
75019 : 15 % 92 Hauts-de-Seine : 24 % 69 Rhône : 6 % Italie : 17 %
Sources ventes individuelles Cité hors ventes revendeurs, soit 78 % des ventes
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Annexes
Captations diffusées en 2013
Annexes le portail vidéo
53 concerts diffusés en 2013 sur Citédelamusiquelive
Portail vidéo : top 20
Accès Artiste (click ou menu) Nombre d’accès
Classique
– Orchestre de Paris (8 concerts) Orchestre de Paris 6 403
– Orchestre Philharmonique de Radio France (8 concerts) Orchestre Philharmonique de Radio France 5 177
– L’intégrale des symphonies et concertos de Chostakovitch / Orchestre Ensemble intercontemporain 2 752
du Théâtre Mariinsky - Valery Gergiev (5 concerts) Martha Argerich 853
– Les Arts Florissants (4 concerts) / le Jardin des voix, Airs sérieux et à boire
Ludwig van Beethoven 628
et les 2 concerts des Madrigaux
– Bach, concertos pour pianos / Orchestre de Chambre de Lausanne - Martha Dimitri Chostakovitch 469
Argerich, (2 concerts) Johann Sebastian Bach 432
– Les Pêcheurs de perles / Orchestre de Chambre de Paris - Roberto Alagna Piotr Ilitch Tchaikovski 372
– L’Orchestre Symphonique d’État de São Paulo - Nelson Freire Alexandre Tharaud 366
– Le Ballet des fées des forêts de Saint-Germain Franz Schubert 335
– Concert anniversaire Menahem Pressler
Carla Bley 303
– Antonio Meneses - Maria João Pires
Pierre Boulez 298
– Les Dissonances - David Grimal
– Orchestre des jeunes Demos Wolfgang Amadeus Mozart 281
Claudio Monteverdi 263
Musiques actuelles Johannes Brahms 259
– Claire Diterzi Frédéric Chopin 254
– Dominique A
Buzzcocks 249
– Concerts Punk (3 soirées, 5 concerts) : Public Image Limited (PiL),
Arts Florissants 238
Buzzcoks / Frustration, Holograms/Cheveu
– Festival Days Off - James Blake Maurice Ravel 229
– Festival Jazz à la Villette (5 soirées, 10 concerts) - Tigran Hamasyan / Robert Schumann 226
Shai Maestro -Arthur H - Éric Legnini et invités / Gregory Porter - Jamie
Cullum / Kellylee Evans - The Lightnin3 / Neil Young never sleeps Portail vidéo : genres
Concert éducatif, concert en famille Accès par menu genre Nombre d’accès
– Musique et nature / Orchestre Les Siècles Musique classique 29 259
Jazz, Blues 12 583
Pop, Rock, Electro 9 556
Musique du monde 7 968
Musique baroque 6 458
Musique contemporaine 3 854
Opéra 3 637
Chanson 3 280
Musique ancienne 2 106
Danse 1 504
Jeunes et familles 1 200
Total 81 405
p. 180 p. 181
Amiens 4
Fréquentation 2013 Besançon 1
Bordeaux 3
MÉDIATHÈQUE / FRÉQUENTATION PHYSIQUE
Caen 10
Total fréquentation services et activités 14 698 Créteil 1
dont lecteurs individuels 9 810 Dijon 1
Alsace 2 Poitiers 3
Aquitaine 4 Reims 1
Rennes 11
Auvergne 1
Strasbourg 3
Basse-Normandie 3
Toulouse 1
Bretagne 1
Versailles 1
Centre 9 Total 63
Ile-de-France 34
Languedoc-Roussillon 1
Ss-total 10 32 27 1 163 6 223 7 048 85 % Ville de Paris - ARE - Instruments à cordes 14 1 224
SALLE PLEYEL Ville de Paris - ARE - Le monde de la voix 14 1 224
ateliers
Ateliers en famille 45 37 662
Nb de Nb de Nb de par- Nb
séances groupes ticipants d’entrées Maison de la Solidarité 4 4 58
CITÉ DE LA MUSIQUE Conservatoire à Rayonnement
2 2 42
Stravinski en mode hip-hop 26 4 64 1 664
Départemental - Créteil
Ville de Saint-Fargeau-Ponthierry
Résidence In Situ - 1 1 16
13 1 24 312 - 26 couleurs
Les Dissonances
Service culturel de la Ville d’Évry 1 1 27
Résidence collège E-Varèse 18 1 25 450
Ville de Gennevilliers 1 1 15
Sous-total 57 6 113 2 426 Total Familles 54 46 820
p. 188 p. 189
Nb de
séances
Nb de
groupes
Nb
d’entrées La culture musicale
Annexes adultes
Annexes
culture musicale Fréquentation
Ateliers adultes 418 38 5 424
Sous-total Cafés musique 181
Formation adultes 10 1 70
Maison des pratiques adultes Sous-total Zooms sur une œuvre 113
20 2 300
amateurs
Sous-total Forums 508
Philharmonie de Paris 1 1 4
Ville de Gennevilliers Sous-total Citéscopies 120
1 1 26
- Maison de retraite Sous-total Collèges 873
CNRS - Musée national d’histoire
1 1 20 Sous-total Classic Lab 99
naturelle
Total adultes 451 44 5 844 Sous-total Flash Concert 70
IME Excelsior
publics handicapés
14 8 178
La formation
Hôpital Francoise Dolto 10 1 80 Projets de
Structure partenaire et Nb Nb
Établissements scolaires Formation initiale
participants jours entrées
1 1 9 et continue
- Classes spécifiques
EMP René Lalouette 10 1 90 Rectorats
Annexes
Structure partenaire et
participants
Projets de
Formation initiale
et continue
Nb
jours
Nb
entrées Annexes le MUSÉE
Éducateurs et animateurs
IME Excelsior Éveil et chant 1 12 La fréquentation du musée
Cité des sciences et de l’Industrie 1 12
Sous-total 2 24 Fréq. 2010 Freq. 2011 Freq. 2012 Freq. 2013
Étudiants, musiciens pré-professionnels et professionnels Total 142 796 246 418 188 183 199 221
ARIAM Pédagogie de groupe 4 63
CFA Horticulture et Cheval
Universté Paris Ouest
Musiques actuelles
Percussions sabar
7
1
148
23
La fréquentation des visites
CNSMDP Gamelan 30 300
visites visites total groupes
Université Paris 8 Gamelan 9 114 guidées guidées en visites libres (sans
Ville de Saint-Fargeau-Ponthierry Musiques actuelles 2 24 groupes individuel guidées conférencier)
Les acquisitions
Prix /
Décision numéros
Œuvres Dates de commission évaluation
Cité de la musique d’inventaire
en euros
Conseil
Commiss°
artistique
n° date d’acq°
des Musées
du Musée
nationaux
Instruments des collections et Instruments des collections et fac-similés joués en 2013 (suite)
Annexes
fac-similés joués en 2013 Annexes
Luth charango, Rodriguez Campagne vidéo octobre
Frères, La Paz, 1981 Interprète : José Mendoza
Guitare électrique Flying V2, Campagne son et vidéo juin Synthétiseur Synthi A, EMS, Campagne vidéo octobre
firme Gibson, Kalamazoo, Interprète : Olivier Aude 1971 Interprète : Laurent
1980 Bardaine
p. 198 p. 199
Instruments des collections et fac-similés joués en 2013 (suite)
Enquête des publics
Annexes Annexes
Fac-similé de la basse de viole à Journées scientifiques GDR novembre du Musée de la musique
sept cordes Michel Collichon, 3544 sciences du bois / 1 003 personnes sondées parmi les visiteurs individuels de la collection
Paris, 1683 Florence Bolton permanente uniquement.
Fac-similé du ceterone - Miguel Henry, concert SFL 17 mars 1. Visitez-vous la collection permanente du Musée de la musique
(archicistre) de Gironimo (société française du luth) pour la première fois ?
Campi - Enregistrement novembre 83 % Oui
discographique 17 % Non
Interprètes : Nicolas Achten
et l’ensemble Scherzi musi- 2. Êtes-vous déjà venu(e) voir une exposition temporaire ?
cali / Label Sony Classical 70 % Non, jamais
16 % Oui, plusieurs fois
Reconstitution du clavecin Concert Les Nouveaux 11 octobre 14 % Oui, une fois
Goujon av. 1749 Caractères,
Sébastien d’Hérin 3. Dans quel(s) but(s) êtes-vous venu(e) aujourd’hui ?
(plusieurs réponses possibles)
Fac-similé d’un piano à queue - Enregistrement 25 février
48 % Pour visiter la collection permanente du Musée
Érard, Paris, 1802 à titre privé
47 % Pour découvrir la Cité de la musique
Interprète : Lucie de Saint
31 % Pour visiter l’exposition temporaire
Vincent piano/ Rachel
3 % À l’occasion d’une activité proposée par la Cité de la musique
Stroud, violon
(concert, conférence...)
- Concert & enregistre- 21 octobre
ment du Prix musical de
4. Vous êtes venu(e) :
l’Ambassadeur de Suisse,
31 % En famille
musée de l’Armée
30 % En couple
Interprètes : Pierre Goy,
24 % Avec un(e) ou plusieurs ami(e)s
Luca Montebugnoli et
15 % Seul(e)
Lucie de Saint Vincent
- Journées scientifiques novembre
5. Comment avez-vous eu connaissance du Musée de la musique ?
GDR 3544 sciences du bois
(plusieurs réponses possibles)
/ Aya Okuyama
47 % Par le bouche à oreille (famille, amis...)
Copie de la pochette Antonio Campagne son et vidéo, juin 18 % Par le site Internet de la Cité de la musique
Stradivari, Crémone, 1717, Interprète : Domitille 18 % Par la communication de la Cité de la musique (brochures,
réalisée par André Chardon, Vigneron affiches...), dont 2 % par l’affiche « En famille au Musée de la musique »
Paris, 1956 durant la période de la campagne
15 % Autre
Jeu régulier des fac-similés Musiciens du Musée : 10 % Par un office de tourisme ou un guide touristique
du Musée 555 prestations 9 % Par un article de presse
Plus de 51 prestations sur 4 % Par les réseaux sociaux
les fac-similés
Les plus joués :
les clavecins, la viole de La musique au Musée
gambe, la flûte traversière,
le piano Érard 1802. 6. Au cours de votre visite, avez-vous assisté à l’un des mini-concerts
À noter, également dans le Musée ?
au Musée, 4 concerts 65 % Oui
avec le Quatuor de 35 % Non
flûtes colonnes
p. 200 p. 201
7. Si oui, avez-vous : (base = 652) 15. Si vous aviez le choix, pour effectuer votre visite, préféreriez-vous :
43 % Écouté un morceau et les explications sur l’instrument 53 % Suivre le sens de visite indiqué au mur
Annexes Annexes 22 % Suivre un parcours thématique
40 % Écouté un morceau, puis continué votre visite
17 % Écouté un morceau et engagé une discussion avec le (la) musicien(ne) 19 % Suivre un parcours en fonction de votre temps disponible
6 % Suivre un parcours en famille
8. Si non, pourquoi ? (base = 351)
58 % Le concert n’était pas programmé au moment de votre visite 16. Aviez-vous un smartphone avec vous lors de votre visite (télé-
14 % Vous n’aviez pas le temps phone mobile de type Android, iPhone, Windows Phone) ?
14 % Vous n’étiez pas informé(e) de ce concert 53 % Oui
9 % Vous n’étiez pas intéressé(e) 47 % Non
4 % Vous étiez gêné(e) par la présence du(de la) musicien(ne)
1 % Autre 17. En tant qu’outil d’aide à la visite, préféreriez-vous utiliser :
77 % Une tablette numérique mise à disposition par le Musée
23 % Une application à télécharger sur votre propre smartphone
Audioguide
9. Avez-vous pris l’audioguide mis à votre disposition à l’accueil ? Votre satisfaction générale
81 % Oui
19 % Non 19. Votre visite du Musée de la musique :
50 % A correspondu à vos attentes
10. Si non, pourquoi ? (base = 187) 47 % Vous a agréablement surpris(e)
28 % Vous n’aimez pas ce type d’accompagnement à la visite 3 % Vous a déçu(e)
24 % Vous n’aviez pas envie d’être encombré
24 % Vous avez fait la visite à plusieurs 20. Combien de temps a duré votre visite ?
17 % Vous ne pensiez pas qu’il était gratuit 55 % Plus d’1h30
4 % Il ne vous a pas été proposé à l’accueil 33 % Entre 1h et 1h30
3 % Il n’était pas disponible dans votre langue 12 % Entre 30 minutes et 1h
11. Si oui, l’avez-vous utilisé ? (base = 816) 21. Envisagez-vous de revenir au Musée de la musique ?
70 % Tout au long de votre parcours (base = 996)
30 % Partiellement 88 % Oui
12 % Non
12. Si oui, êtes-vous satisfait(e) de son contenu (commentaires et
extraits musicaux) ? (base = 816)
63 % Oui, absolument Vos pratiques culturelles
34 % Oui, plutôt
3 % Non, pas vraiment 22. Quel(s) type(s) de musique écoutez-vous ?
0 % Non, pas du tout (plusieurs réponses possibles)
67 % Pop / Rock
13. À propos du contenu de l’audioguide, diriez-vous qu’il y a ? 60 % Musique classique
(base = 816) 49 % Variété / Chanson française
76 % Un bon équilibre entre commentaires et extraits musicaux 49 % Jazz
13 % Pas assez d’extraits musicaux 40 % Musiques du monde / traditionnelles
7 % Trop de commentaires 35 % Musiques électroniques
2 % Trop d’extraits musicaux 33 % Musique contemporaine
2 % Pas assez de commentaires 25 % Rap / R&B
14. Avez-vous trouvé les commentaires ? (base = 816) 23. Pratiquez-vous régulièrement un(des) instrument(s) de musique ?
87 % Adaptés à vos attentes 49 % Non
8 % Trop spécialisés 41 % Oui, en tant qu’amateur
5 % Pas assez approfondis 10 % Oui, dans un cadre professionnel
p. 202 p. 203
25. Durant les 12 derniers mois, avez-vous : 31. Votre niveau d’études :
(plusieurs réponses possibles) 38 % 2e cycle (master)
Annexes 85 % Assisté à un événement musical (concert, opéra...) Annexes 21 % 1er cycle (licence)
76 % Visité un autre musée, une autre exposition 15 % Bac ou équivalent
3 % Aucune de ces propositions 13 % 3e cycle (doctorat et +)
10 % Sans diplôme
26. Combien de fois avez-vous visité un musée ou une exposition 3 % BEP/CAP
dans les 12 derniers mois ?
47 % 1 à 4 fois 32. Actuellement, vous êtes :
30 % 5 à 10 fois 55 % En activité professionnelle
17 % Plus de 10 fois 27 % Étudiant(e)
5 % Aucune 8 % Retraité(e)
5 % En recherche d’emploi
27. Quels types de musées ou d’expositions préférez-vous ? 4 % Autre
(plusieurs réponses possibles) 1 % Sans profession/Parent au foyer
58 % Beaux-arts
50 % Art moderne ou contemporain 33. Votre catégorie professionnelle (actuelle ou la dernière exercée)
47 % Photographie (base = 794)
42 % Histoire, mémoire 61 % Cadre et profession intellectuelle supérieure
40 % Architecture, design, arts décoratifs 20 % Employé(e)
37 % Sciences, techniques et industrie 9 % Profession intermédiaire
33 % Sociétés et civilisations 7 % Commerçant(e), artisan(e), chef d’entreprise
24 % Archéologie, préhistoire 3 % Ouvrier(e)
0 % Agriculteur(trice)
5 587,98 euros
soit 8 %
14
1. 10 ans avec (9 %)
2. Analyse et esthétique
Enregistrements paie 2013
8 114,50 (4 %)
équivalent équivalent
euros 15 1 3. Cahiers du Musée (6 %)
Bulletins Heures temps plein temps plein
soit 11 % 2 4. Catalogues d’exposition 2012
13 émis payées N (moyenne N-1 (moyenne
(25 %) annuelle) annuelle)
3
11 12 5. Contes du Musée (7 %)
14 591,68 6. Encyclopédies (5 %) En totalité 10 553 541 582 298 298
20 477,43 10
euros 7. Guides (1 %)
euros soit 20 % Régime général 6 406 491 147 270 268
soit 29 % 8. Hors Collection (11 %) (permanents, CDD)
9
4 9. Ipmc (11 %)
Intermittents 1 817 22 959 13 13
10. Marsyas (1 %)
du spectacle
23 294,00 8 11. Musiques d’ensembles
Techniciens
euros 6 5 (1 %)
soit 32 % 12. Musiques du monde Artistes 2 330 27 476 15 16
(4 %) Écart 2013/2012 3,71 % 1,12 % - -
13. Point de vue (8 %)
7 en %/totalité
14. Thématique (2 %)
Hexamusic Daudin VPC 15. Traditions chantées
Annexes
La direction de Annexes
Évolution des consommations d’eau (en m3)
15 000
15 921
et logistique
13 968 14 066
13 000
11 987
11 222
11 000
9 899 9 625
Les dépenses de fonctionnement
9 356 9 232
9 000
7 000
dépenses 2012 dépenses 2013 évolution 5 351
remarques
en euros HT en euros HT* (en %) 5 000
Cette évolution s’explique par une lègère
3 000
EDF 389 839 424 758 9% augmentation de nos consommations (1,07 %)
et par l’augmentation des tarifs EDF 1 000
Cette augmentation est liée aux consommations 2009 2010 2011 2012 2013
nettement plus importantes en mars/avril 2013, par
rapport à la même période en 2012, et par une estima- Cité de la musique Autres occupants
CPCU 52 855 63 327 20 %
tion de nos consommations du mois de décembre par
CPCU largement supérieure à la réalité (+128 %).
La régularisation sera constatée sur l’excercice 2014.
Cette baisse très importante des consommations est
Évolution des consommations de CPCU (en kWh)
Consommations liée à une panne de comptage sur le réseau de
66 143 48 557 -27 % 3 000 000 2 859 000
d’eau l’EPPGHV est n’est donc pas représentative
de la réalité.
Des efforts particuliers ont été mis en œuvre pour 2 500 000
2 256 000
Carburants 879 646 -27 % poursuivre la maîtrise de nos dépenses notamment
de consommables. 2 000 000
Fournitures
96 035 71 928 -25 %
d’entretien
1 500 000
Fournitures
72 510 62 939 - 13% 1 150 500
administratives
1 000 000
Le stock de papeterie n’a pas fait l’objet des réassorts
Papeterie 610 500
25 003 14 876 -41 % habituels pour limiter les stocks au strict nécessaire 502 000
(papier en-tête)
en vue d’anticiper la future charte graphique. 500 000
2009 2010 2011 2012 2013
La progression des dépenses s’explique par la location
Locations 10 293 16 136 57 % de bennes à plusieurs reprises durant l’année pour
l’évacuation de déchets et la destruction d’archives.
Travaux de
maintenance et 700 525 681 366 -3 %
Évolution des consommations électriques (en kWh)
d’entretien
6 500 000
Honoraires
7 827 - -100 % 6 000 000 5 624 965
d’intermédiaires
5 500 000 5 346 804 5 218 979 5 145 625
Certaines lignes spécialisées ont pu être résiliées 5 091 346
Frais de télécom. 112 350 104 757 -7 % entraînant une nouvelle diminution des dépenses 5 000 000
de télécommunications. 4 500 000
Les envois dématéralisés (courriels, sms…) permettent 4 000 000
Frais d’affranchis-
138 679 110 151 -21 % une nouvelle fois d’enregistrer une baisse significative 3 500 000
sements postaux de ce poste de dépenses. 3 000 000
Autres prestations 2 500 000
extérieures : Cette augmentation est principalement liée à 2 000 000
nettoyage, contrôles 426 658 437 646 3% la révision annuelle et contractuelle des prix
1 500 000
techniques, courses du marché de nettoyage des locaux.
extérieures… 1 000 000
(*) dépenses enregistrées au 14/01/2013 et susceptibles 500 000
Total 2 099 595 2 037 087 -3 % 2009 2010 2011 2012 2013
d’être ajustées au vu des dernières factures à recevoir.
p. 212 p. 213
l’informatique
Inventaire du parc informatique (suite)
Annexes Annexes
16 PC, 1 portable,
Annexes Annexes
p. 216 p. 217
LES ÉQUIPES
CITÉ DE LA MUSIQUE Corinne Huet, Claudia Laurent,
Pascal Lemaître, Said Youssouf,
Médiathèque
Rodolphe Bailly, responsable
Ariane Fermont, graphiste chargée
du fonds iconographique
agents de surveillance du service système d’informations Marina Coquio, Elza Gibus, graphistes
et de la numérisation Cidalia Saraiva de Oliveira, assistante
David Denocq, développeur Web et de gestion
DIRECTION GÉNÉRALE Gérard Police, régisseur général Stéphane Vaiedelich, PÉDAGOGIE ET MÉDIATHÈQUE
Olivier Fioravanti, responsable du laboratoire multimédia
Charles d’Hérouville, chargé de
Laurent Bayle, directeur général régisseur général adjoint Sandie Le Conte, Camille Simon- Marie-Hélène Serra, directrice de José Navas, catalogueur,
communication web et réseaux sociaux
Thibaud Malivoire de Camas, Chane, ingénieurs de recherche la Pédagogie et de la Médiathèque chargé de numérisation
Éric Briault, Julien Morvan,
directeur général adjoint Yannis Adelbost, ingénieur technico-
régisseurs de production Jean-Claude Battault, Anne Houssay, Nathalie Thiery, responsable administratif Relations avec le public
Hélène Aramburu, Isabelle Hosson, techniciens de conservation commercial, chargé du développement
Anne Herman, directrice des relations
Michel Saboureau, Marie-Anne Loeper-Attia, Pédagogie de l’extranet
assistantes de direction avec le public
chef de service machinerie Sarah Hancock, chargée de gestion et Nicolas Losson, ingénieur du son
chargée de conservation/restauration
Frédéric Hornecker, Pierre-Jean Bouyer, responsable Carole Touzé-Balaz, responsable
Isabelle Lainé, responsable du service de production
Relations internationales chef machiniste adjoint des expositions
des archives et partenaires audiovisuels des études et du suivi des publics
et institutionnelles François Cambier, Anne-Florence Borneuf, musicologue Thomas Niku-Lari, ingénieur vidéo Béatrice Lechalupé, assistante
Julie Bénet, Marion Challier,
Clara Wagner, déléguée aux relations technicien machiniste, chef d’équipe Pierre-Yves Picard, technicien son de direction
coordinatrices de projets d’expositions
internationales et institutionnelles Manuel Oliveira, technicien machiniste Gilles Delebarre, responsable des ateliers François Martin, responsable système
Dictino Ferrero, responsable technique Christiane Louis, responsable du service
Nathalie Betous, chargée de mission et des formations d’information billetterie
Benoit Payan, chef de service lumière Matthias Abhervé, d’informations musicales
chargé de l’audiovisuel Julie Mayer, coordinatrice administrative Marion Deschamps, assistante
Valérie Giffon, régisseur lumière Gilles Vachia, adjoint au responsable
Inès Saint-Cerin, technicienne Véronique Dufraigne, Carole Welch, du responsable système d’information
adjoint au chef de service du service d’informations musicales
CONCERTS ET SPECTACLES Guillaume Lesage, régisseur lumière de maintenance et de production chargées de l’accueil et du secrétariat Sarah Baumfelder, Pierre Clertant, Anaïs Barillet, responsable marketing
Caroline Millet, technicien électricien, audiovisuelle Aurore Picard-Léger, documentalistes
Luciana Penna-Diaw, coordinatrice Claire Chatenoud,
Conseillers à la programmation chef d’équipe Olivia Berthon, chargée des opérations
pédagogique, chargée des musiques
Marion Lesaffre-Pommier,
Marion de Geyer d’Orth,
Vincent Anglade Yannick Stevant, technicien lumière scénographiques chargée de mission
de tradition orale Aline Guerton, Audrey Ouaki,
(jazz et et musiques actuelles)
Didier Panier, chef de service son/vidéo Delphine de Bethmann, responsable Christophe Rosenberg, coordinateur Geneviève Nancy, responsable attachées aux relations avec le public
Maryse Franck (spectacles jeune public
Bruno Morain, régisseur son/vidéo du service des activités culturelles pédagogique, chargé des nouvelles du fonctionnement général
et musiques actuelles) Isabelle Meyer, responsable billetterie
adjoint au chef de service Caroline Bugat-Lesourd, responsable technologies de la médiathèque
Peter Szendy (musicologie) Hervé Pareux, responsable du
Christophe Fortier, responsable du pôle médiation Damien Philipidhis, technicien son Corinne Brun, bibliothécaire
Alain Weber (musiques du monde) développement des ventes et de l’accueil
maintenance audiovisuelle Emmanuelle Audouard, Damien Verger, chargé d’études Cécile Cecconi, Fabienne Gaudin,
Boris Sanchis, régisseur audiovisuel Delphine Delaby, chargées de production Diana Alzate, régisseur du parc Valérie Malecki, Henri Rozan, Martine Rémond, chargée de gestion
Production et planning des salles de l’Amphithéâtre Élisabeth Wiss-Sicard, documentalistes
Emmanuel Hondré, Bénédicte Capelle-Perceval, chargée des instrumental pour les collectivités et les revendeurs
Olivier Regnault, technicien son/vidéo publics handicapés et de l’accessibilité Philippe Debouche, manutentionnaire Pedro Slobodianik, catalogueur Fredrik Andersson, Dominique Boulay,
directeur de production
Sophie Valmorin, chargée de médiation du parc instrumental Sandrine Suchaire, Jean-Jacques Deflandre, Loïc L’Azou,
Muriel Renahy-Mathieux,
Mélanie Delattre-Vogt, Julien Gauthier, employée de bibliothèque Raphaël Wintrebert,
directrice adjointe de production MUSÉE DE LA MUSIQUE
Paola Goj-Kouyate, Anitha Herr, Julie David, responsable des concerts conseillers de vente
Natalia Karpova-Mansfaroll,
Valentine Lorentz, éducatifs SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
assistante de direction Eric De Visscher, directeur du Musée
François Marcaud-Stremler, Fany Toutin-Pesnel, attachée Ludovic Boulet, Gilles Grohan,
Alice Martin, directrice adjointe
Vincent Anglade, administrateur Robin Melchior, Claire Paolacci, de production Hugues de Saint Simon, conseillers de vente et
du Musée
de production Natalia Parrado, Solène Riot, Hélène Schmit, chargée de production secrétaire général développement groupe
Lise Béraha, Chantal Berthoud, Brigitte Cruz-Barney, assistante Edwin Roubanovitch, Estelle Wolf, et de médiation Sylvain Kermici, conseiller
Marie Blanquet, Matthieu Zaccagna, de direction guides-conférenciers Mélanie Moura, chargée de production Communication et partenariats de vente, mandataire de caisse
délégués de production Renée Le Moigne, chargée de gestion Philippe Provensal, Émilie Quentin, Mathieu Djeraibi, Nathalie Gaoua,
administrative Marc Moisy, adjoint du responsable Gilles Delebarre, Hamid Si Amer, attachés de presse Florence Lièvre, Sophie Maheu,
Ariana Chaminé, Laure Pauthe,
Sylvie Lambert-Knopf, Sonia Leseigneur, de la sécurité, en charge de l’équipe de responsable éducatif DEMOS agents d’information
Delphine Roger, chargées de production Angela Giehr, responsable
assistantes de gestion surveillance du Musée Emmanuelle Durand,
Fabiola Boussard, Jonathan Ohayon, des relations publiques Tristan Saunier, chargé de l’accueil
assistants de production Nourredine Lamara, adjoint administratrice DEMOS Fabienne Brosseau, responsable
Philippe Bruguière, des concerts
au responsable de l’équipe d’accueil Delphine Berçot, assistante de projet des partenariats médias et Internet
Jean-Philippe Échard, et l’équipe d’accueil des salles
Technique et régie des salles et de surveillance et chef d’équipe Jean-Michel Cougourdan, éducateur
Christine Laloue, Thierry Maniguet, Sabrina Cook-Pierrès, responsable
Jean-Rémi Baudonne, Roy Ramah, chef d’équipe surveillance Thomas Clémençon, Camille Faye, Direction Éditoriale Multimédias
conservateurs du pôle entreprises
directeur technique des salles Léon Arokion, Hadda Boubaya, Anne-Céline Nunes, Garance Roggero, Stéphane Roth, directeur éditorial
Charlotte Marland, régisseur des œuvres Louis Debizet, responsable de la location
Damien Rochette, Christine Hemmy, assistante chefs d’équipe suppléants Marina Sichanto, coordinateurs
Hassiba Abdelouhab, territoriaux des espaces Marie-Rose Gobing, secrétaire d’édition
directeur technique adjoint de conservation
Nazila Barghnoma, Oren Grougnet, chargé de production Ombeline Eloy, chargée de mécénat Laurent Munoz, gestionnaire
Marie-Christine Lenôtre, Rui-Carlos Chaves Palhares, Fuat Bilgen, Mouhamadou Diaby, Patrick Toffin, coordinateur pédagogique Luc Broté, responsable du pôle graphique administratif et commercial
assistante de direction Philippe Vieira, assistants à la logistique Amara Diarra, Henri Joël Heries, Christelle Serre, référent pédagogique et du budget Christine Gaillard, assistante de gestion
p. 218 p. 219
Cité de la musique
221, avenue Jean-Jaurès – 75019 Paris
Métro ligne 5 Porte de Pantin / Bus : 75 • 151 /
Cité de la musique
Tramway T3 Porte de Pantin - Parc de la Villette
Tél. Administration : 01 44 84 45 00
Rapport d’activité
Fax. : 01 44 84 45 01
www.citedelamusique.fr 2013