Angélique Johann-Dieudonné - Physique Chimie 2de Sirius

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NOUVEAU PROGRAMME 2019

PHYSIQUE

ELEVE MNathan
NOUVEAU PROGRAMME 2019

PHYSIQUE
■ CHiMiEl
Sous la direction de
Nicolas Coppens et Valéry Prévost

Par une équipe d’enseignants de physique-chimie et d’IA-IPR

Claire Ameline
Florian Audouin
Philippe Beckrich
Lionel Bernard
Claire Boggio
Maud Chareyron
Nicolas Coppens
Olivier Doerler
Frédéric Grün
Marc Gyr
Thomas Johann
Angélique Johann-Dieudonné
Anne Juillard-Condat
Christelle Dosquet-Langrand
Philippe Martin
Murielle Massotte-Le Rille
Hélène Monin-Soyer
Michel Montangerand
Isabelle Pailloncy
Mélodie Pajon
Valéry Prévost
Hélène Simon

athan
SOMMAIRE

Compétences et démarche scientifique 4 Programme.................................................................... 8


Réalité et modélisation .................................................6 Orientation.....................................................................12
Présentation du manuel 7

THÈME 1

Constitution et transformations
de la matière

Vu au collège 18 Vu au collège 166

Description macroscopique de la matière 20 Description du mouvement.................................. 168


■ Activités.................................................................... 22 ■ Activités 170
Synthèse..................................................................... 28 Synthèse................................................................ 176
■ Exercices..................................................................... 31 ■ Exercices................................................................ 179

Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 38


■ Activités...................................................................... 40
© Modélisation d’une interaction : forces
■ Activités
190
192
Synthèse..................................................................... 46 Synthèse................................................................ 198
■ Exercices..................................................................... 49 ■ Exercices................................................................. 201

Identité de la matière à l’échelle microscopique 58 Forces et mouvements 210


■ Activités 60 ■ Activités................................................................. 212
Synthèse..................................................................... 64 Synthèse................................................................ 216
■ Exercices 67 ■ Exercices................................................................. 219

Q Cortège électronique d’une entité chimique 76


■ Activités...................................................................... 78
Synthèse..................................................................... 82
■ Exercices..................................................................... 85

Mole et quantités de matière 94


■ Activités 96
■ Synthèse 98
■ Exercices 101

Q Transformation physique 110 RABATS DE LA COUVERTURE


■ Activités.................................................................. 112 ■ Le système solaire.......................................................... I
Synthèse................................................................ 116 Les unités du Système international (SI).................. Il
■ Exercices................................................................. 119
Les constantes et valeurs numériques utiles........ III
Transformation chimique 128 Les multiples et les sous-multiples...........................III
■ Activités.................................................................. 130 Les pictogrammes de danger....................................IV
Synthèse ................................................................. 136
■ La sécurité en chimie..................................................V
■ Exercices................................................................. 139
La verrerie et les instruments.................................... V
Transformation nucléaire 148 Le tableau périodique des éléments........................VI
■ Activités.................................................................. 150
Synthèse ................................................................. 154
■ Exercices................................................................. 157 © Nathan 2019 - ISBN 978-2-09-172906-0
FICHES MÉTHODE

1. Mesure et incertitudes 330


2. Comprendre un énoncé................................. 334
3. Réaliser une synthèse 335
4. Préparer un exposé oral...................................... 336
5. Enregistrer et étudier un mouvement 337
6. Exploiter un graphique........................................338
7. Utiliser un multimètre.................................... 339
8. Chauffer à reflux - Filtrer 340
9. UtiIiser un banc Kofler .............................. 341
10. Effectuer une CCM........................................... 342
11. Ajuster une équation de réaction 343
Vu au collège 230

Émission et propagation d’un son 232


■ Activités................................................................. 234 POINTS MATHS
Synthèse................................................................ 240
■ Exercices................................................................. 243
1. Proportionnalité 344
Perception d’un son 2. Vecteurs.................................................................. 345
■ Activités 3. Expression littérale ....................................... 346
Synthèse................................................................. 257 4. Application numérique........................................ 347
■ Exercices................................................................. 259 5. Calculatrice Tl........................................................ 348

Émission et propagation de la lumière 266 6. Calculatrice Casio 349

■ Activités................................................................. 268
Synthèse................................................................ 274
■ Exercices................................................................. 277
POINTS NUMÉRIQUES
Réception de la lumière .................................... 288
■ Activités................................................................. 290 1. Langage de programmation Python 350
Synthèse................................................................ 294
2. Applications de récupération de signaux
■ Exercices................................................................. 297
de capteurs d’appareils mobiles 355
Signaux et capteurs électriques ............. 306 3. Tableurs-grapheurs 356
■ Activités.................................................................. 308 4. Microcontrôleurs 358
Synthèse................................................................. 316
■ Exercices................................................................. 319

AIDE ET CORRIGÉS

r ■ Corrigés des exercices 360

11 i ilu ■ Aides des exercices proposés


■ les pages avec ce logo en différenciation pédagogique 375
> Pour accéder à des ressources ■ Savoir s’organiser pour réussir..............................378
numériques complémentaires : ■ Savoir prendre des notes......................................... 380
• exercices interactifs
• vidéos ■ Index.......................................................................... 382

3
COMPÉTENCES

Démarche scientifique

11 Description des compétences

Les cinq compétences travaillées dans le cadre de la démarche scientifique en physique-chimie sont données ci-dessous, ainsi
que quelques exemples de capacités associées pour chacune (Bulletin officiel spécial, n° 1 du 22 janvier 2019).

S’APPROPRIER VALIDER
• Énoncer une problématique. • Faire preuve d’esprit critique, procéder à des tests de
• Rechercher et organiser l’information en lien avec la vraisemblance.
problématique étudiée. • Identifier des sources d’erreur, estimer une incertitude,
• Représenter la situation par un schéma. comparer à une valeur de référence.
• Confronter un modèle à des résultats expérimentaux.
• Proposer d’éventuelles améliorations de la démarche
ANALYSER-RAISONNER
ou du modèle.
• Formuler des hypothèses.
• Proposer une stratégie de résolution.
• Planifier des tâches. COMMUNIQUER
• Évaluer des ordres de grandeur. À l’écrit comme à l’oral.
• Choisir un modèle ou des lois pertinentes. • Présenter une démarche de manière argumentée, synthé­
• Choisir, élaborer, justifier un protocole. tique et cohérente.
• Faire des prévisions à l’aide d’un modèle. • Utiliser un vocabulaire adapté et choisir des modes de
• Procéder à des analogies. représentation appropriés.
• Échanger entre pairs.

RÉALISER
• Mettre en oeuvre les étapes d’une démarche. Une sixième compétence peut être travaillée et évaluée dans
• Utiliser un modèle. les exercices, les activités documentaires, etc.
• Effectuer des procédures courantes (calculs, représen­
tations, collectes de données, etc ). CONNAÎTRE
• Mettre en œuvre un protocole expérimental en respec­ • Restituer ses connaissances.
tant les règles de sécurité. • Donner une définition, formuler une loi.

21 Évaluation par compétences

Une évaluation de chaque compétence suivant quatre niveaux de maîtrise Q, B, C et Q est possible.

NIVEAU A niveau b
L’ensemble de la tâche est effectué de manière L’ensemble de la tâche est effectué de manière
satisfaisante (avec éventuellement une ou deux satisfaisante grâce à une aide apportée par le
SATISFAISANT questions posées par le professeur lors d’une professeur lors d’une épreuve pratique ou avec
épreuve pratique). quelques erreurs ou oublis mineurs lors d’une
épreuve écrite.
niveau c
La réalisation de la tâche nécessite plusieurs La tâche n’est pas menée à bien, même avec les
NON
aides du professeur lors d’une épreuve pratique différentes aides apportées par le professeur
SATISFAISANT
ou n’est pas effectuée de manière satisfaisante lors d’une épreuve pratique.
lors d’une épreuve écrite.

Dans chaque chapitre, un exercice intitulé « S’autoévaluer » énumère les critères de réussite par compétence afin de s’évaluer
de façon autonome.

4
COMPÉTENCES

Mesure et Incertitudes -» Fiche 1, p. 330

• La physique-chimie a pour but de modéliser le réel en mettant en œuvre des mesures qui conduisent à des résultats à partir
desquels on peut ordonner, classer ou comparer les grandeurs étudiées afin d’expliquer et de prévoir des phénomènes.

• Lorsqu’une même mesure est réalisée indépendamment plusieurs fois dans les mêmes conditions, la mesure est affectée
aléatoirement dans un sens ou dans un autre par rapport à une valeur moyenne : c’est la variabilité de la mesure d’une gran­
deur physique.

• Le résultat d’une mesure intègre deux aspects de la mesure qui ne peuvent pas être isolés l’un de l’autre au risque de perdre
la signification du résultat obtenu.

r Incertitude-type de la mesure
A
ç Valeur mesurée Estimation de l’étendue des valeurs que
l’on peut raisonnablement attribuer
Valeur moyenne des mesures dans le cas à la grandeur physique mesurée, calculée à
d’une série de mesures indépendantes partir de l’écart-type dans le cas d’une série de
mesures indépendantes

J
3 r
3 Résultat de la mesure

• Le résultat d’une mesure dépend à la fois des instruments de mesure utilisés et du protocole expérimental mis en œuvre. C’est
pourquoi le résultat d’une mesure n’est pas une simple valeur mesurée, mais une valeur mesurée associée à une incertitude-type.

• En analysant ces incertitudes, les scientifiques sont parvenus, au fil des siècles, à explorer, comprendre, modéliser et prévoir
des phénomènes du monde réel ayant des ordres de grandeurs de plus en plus grands ou de plus en plus petits.

Capacités liées à la mesure et aux Incertitudes


Bulletin officiel spécial, n" 1 du 22 janvier 2019
(education.gouv.fr/pid285/le-bulletin-officiel.html)

Notions et contenus Capacités exigibles


Variabilité de la mesure d’une grandeur physique. Exploiter une série de mesures indépendantes d’une grandeur physique :
histogramme, moyenne et écart-type.

Discuter de l’influence de l’instrument de mesure et du protocole.

Evaluer qualitativement la dispersion d’une série de mesures indépendantes.

Capacité numérique : Représenter l’histogramme associé à une série de mesures à


l’aide d’un tableur.

Incertitude-type. Expliquer qualitativement la signification d’une incertitude-type et l’évaluer par une


approche statistique.

Ecriture du résultat. Ecrire, avec un nombre adapté de chiffres significatifs, le résultat d’une mesure.

Valeur de référence. Comparer qualitativement un résultat à une valeur de référence.

• Ces capacités, travaillées régulièrement tout au long de l’année, sont repérées dans le manuel par le pictogramme :
V MESURE ET INCERTITUDES .

Les différentes activités et exercices permettant de travailler les capacités exigibles liées à la mesure et aux incertitudes
sont recensées p. 333.

Compétences 5
MODÉLISATION

La modélisation au centre de l’activité


des physiciens et des chimistes
« Le modèle se substitue au réel trop complexe, ou inaccessible à l’expérience, et permet de comprendre ce réel par un
intermédiaire plus connu ou plus accessible à la connaissance, avec parfois pour fonction de faire des prévisions. »
D’après Anne-Marie Drouin, « Le modèle en question », Aster, n°7,1988.

« La construction, jamais achevée, de ce modèle suppose l’usage d’outils qui ne sont pas des pelles, des pioches
ou des truelles, mais des concepts. »
Albert Jacquard, L’équation du nénuphar, Calmann-Lévy, 1998.

11 Modéliser pour Interpréter et prévoir la combustion du méthane

Concepts et modèles

21 Modéliser pour expliquer et prévoir la mise en mouvement d'une athlète

6
LES TROIS THÈMES DU PROGRAMME

► Un logo est associé à chaque thème


du programme.
► En début de chaque thème, un rappel
Mouvement et interactions des acquis du collège sous forme
d'infographies + des questions pour
dépasser ses idées fausses
Ondes et signaux

OUVERTURE ■x ACTIVITÉS

_ Modélisation • Des activités documentaires


fl d’une interaction. et expérimentales.
forces
• De nombreuses démarches
d’investigation à mener
avec l’aide du professeur.
• Des activités s’appuyant
sur des outils numériques.
Les capacités exigibles
du programme
SYNTHÈSE
• U ne synthèse des activités avec
toutes les notions-dés.
• Un rappel des acquis du collège «Une vidéo-débat à visionner sur le site
• U ne synthèse en images pou r
sous forme de QCM. sirius.nathan.fr
faciliter l’apprentissage.
•_________________________________________________________________ x________________ _ _ ________________

exercices
► S'autoêvaluer • Un exercice résolu et commenté, et son exercice d’application.
• 5 minutes chrono. • Un exercice Apprendre à rédiger pour décrypter les questions.
• QCM sur de la synthèse des activités. • Des exercices pour S’auto-évaluer.
• Un exercice In English Please pour s’habituer à lire des documents
► Appliquer - S’entraîner scientifiques en anglais.
• Des applications directes de la synthèse des activités. • Des exercices « Objectif Première » pour préparer l’année suivante.
• Contrôle technique
• Des exercices résolus pour comprendre une méthode.
• Un QCM pour faire le point.

fiches
• Une fiche sur la mesure et les incertitudes.
Des fiches méthodes pour maîtriser différentes techniques.
Des points maths.
Des points numériques.

x.

7
Programme de l’enseignement de physique-chimie
PROGRAMME de la classe de Seconde générale et technologique

Constitution et transformations de la matière

1. Constitution de la matière de l’échelle macroscopique à l’échelle microscopique


Capacités exigibles
Notions et contenus
Activités expérimentales support de la formation

A. Description et caractérisation de la matière à l’échelle macroscopique


Corps purs et mélanges au quotidien.
Espèce chimique, corps pur, mélanges d’espèces
chimiques, mélanges homogènes et hétérogènes. Citer des exemples courants de corps purs et de mélanges homogènes et hétérogènes.

identification d’espèces chimiques dans un échantillon


de matière par des mesures physiques ou des tests identifier, à partir de valeurs de référence, une espèce chimique par ses températures de
chimiques. changement d’état, sa masse volumique ou par des tests chimiques.
Citer des tests chimiques courants de présence d’eau, de dihydrogène, de dioxygène, de dioxyde de
carbone
Citer la valeur de la masse volumique de l’eau liqu ide et la comparer à celles d’autres corps purs et
mélanges.
Distinguer un mélange d’un corps pur à partir de données expérimentales.
Mesurer une température de changement d’état, déterminer la masse volumique d'un échantillon,
réaliser une chromatographie sur couche mince, mettre en œuvre des tests chimiques,
pour identifierune espèce chimique et, le cas échéant, qualifier l’échantillon de mélange.

Composition massique d’un mélange. Citer la composition approchée de l’air et l’ordre de grandeur de la valeur de sa masse volumique.
Composition volumique de l’air. Établir la composition d’un échantillon à partir de données expérimentales.
Mesurer des volumes et des masses pour estimer la composition de mélanges.
*
Capacité mathématique : utiliser les pourcentages et les fractions.
Les solutions aqueuses, un exemple de mélange.
Solvant, soluté. identifier le soluté et le solvant à partir de la composition ou du mode opératoire de préparation
d’une solution.

Concentration en masse, concentration maximale Distinguer la masse volumique d’un échantillon et la concentration en masse d’un soluté au sein
d’un soluté. d’une solution.
Déterminer la valeur de la concentration en masse d’un soluté à partir du mode opératoire de
préparation d’une solution par dissolution ou par dilution.
Mesurer des masses pour étudier la variabilité du volume mesuré par une pièce de verrerie; choisir
et utiliser la verrerie adaptée pour préparer une solution par dissolution ou par dilution.

Oosage par étalonnage. Déterminer la valeur d’une concentration en masse et d’une concentration maximale à partir de
résultats expérimentaux.
Déterminer la valeur d’une concentration en masse à l’aide d'une gamme d'étalonnage (échelle de
teinte ou mesure de masse volumique).
Capacité mathématique : utiliser une grandeur quotient pour déterminer le numérateur ou le
dénominateur.

B. Modélisation de la matière à l’échelle microscopique


Du macroscopique au microscopique, de l’espèce
chimique à l’entité.
Espèces moléculaires, espèces ioniques,électroneutralité Définir une espèce chimique comme une collection d’un nombre très élevé d’entités identiques.
de la matière au niveau macroscopique. Exploiter l’électroneutralité de la matière pour associer des espèces ioniques et citer des formules
de composés ioniques.

Entités chimiques : molécules, atomes, ions. Utiliser le terme adapté parmi molécule, atome, anion et cation pour qualifier une entité chimique
à partir d’une formule chimique donnée.
Le noyau de l’atome, siège de sa masse et de son identité.
Numéro atomique, nombre de masse, écriture Citer l’ordre de grandeur de la valeur de la taille d’un atome.
conventionnelle :^Xou *X. Comparer la taille et la masse d’un atome et de son noyau.

Élémentchimique. Établir l’écriture conventionnelle d’un noyau à partir de sa composition et inversement.

Masse et charge électrique d’un électron, d’un proton et Capacités mathématiques : effectuer le quotient de deux grandeurs pour les comparer. Utiliser les
d’un neutron, charge électrique élémentaire, neutralité opérations sur les puissances de 10. Exprimer les valeurs des grandeurs en écriture scientifique.
de l’atome.
Le cortège électronique de l’atome définit ses
propriétés chimiques.
Configuration électronique (ls, 2s,2p, 3s, 3p) d’un Déterminer la position de l’élément dans le tableau périodique à partir de la donnée de la
atome à l’état fondamental et position dans le tableau configuration électronique de l’atome à l’état fondamental.
périodique (blocs s et p). Déterminer les électrons devalence d’un atome (Z s 18) à partir de sa configuration électronique à
l’état fondamental ou de sa position dans le tableau périodique.
Électrons devalence. Associer la notion de famille chimique à l’existence de propriétés communes et identifier la famille
Familles chimiques. des gaz nobles.

* Dans les pages de ce manuel, les capacités mathématiques et numériques sont signalées par les pictogrammes V math s et Vnumerique,

8
D’après le Bulletin officiel spécial, n° ldu 22 janvier 2019
(education.gouv.fr/pid285/le-bulletin-officiel.html)
PROGRAMME

Capacités exigibles
Notions et contenus
Activités expérimentales support de la formation
vers des entités plus stables chimiquement.
Stabilité chimique des gaz nobles et configurations Établir le lien entre stabilité chimique et configuration électronique de valence d’un gaz noble.
électroniques associées. Déterminer la charge électrique d’ions monoatomiques courants à partir du tableau périodique.
Ions monoatomiques. Nommer les ions : H*, Na*, K*, Ca2*, Mg2*, Cl-, F-; écrire leur formule à partir de leur nom.
Molécules. Décrire et exploiter le schéma de Lewis d’une molécule pour justifier la stabilisation de cette
Modèle de Lewis de la liaison de valence, schéma de entité, en référence aux gaz nobles, par rapport aux atomes isolés (Z « 18),
Lewis, dou blets liants et non-l iants. Associer qualitativement l’énergie d’une liaison entre deux atomes à l’énergie nécessaire pour
Approche de l’énergie de liaison. rompre cette liaison.
Compter les entités dans un échantillon de matière.
Nombre d’entités dans un échantillon. Déterminer la masse d’une entité à partir de sa formule brute et de la masse des atomes qui la
Définition de la mole. composent.
Quantité de matière dans un échantillon. Déterminer le nombre d’entités et la quantité de matière (en mol) d’une espèce dans une masse
d’échantillon.

2. Modélisation des transformations de la matière et transfert d’énergie


Capacités exigibles
Notions et contenus
Activités expérimentales support de la formation

A. Transformation physique
Écriture symbolique d’un changement d’état. Citer des exemples de changements d’état physique de la vie courante et dans l’environnement.
Modélisation microscopique d’un changement d’état. Établir l’écriture d’une équation pour un changement d’état.
Transformations physiques endothermiques et Distinguer fusion et dissolution.
exothermiques. identifier le sens du transfert thermique lors d’un changement d’état et le relier au terme
Énergie de changement d’état et exothermique ou endothermique.
applications. Exploiter la relation entre l’énergie transférée lors d’un changement d’état et l’énergie massique
de changement d’état de l’espèce.
Relier l’énergie échangée à la masse de l’espèce qui change d’état.

B. Transformation chimique
Modélisation macroscopique d’une transformation par Modéliser, à partir de données expérimentales, une transformation par une réaction, établir
une réaction chimique. l’équation de réaction associée et l’ajuster.
Écriture symbolique d’une réaction chimique. identifier le réactif limitant à partir des quantités de matière des réactifs et de l’équation de
Notion d’espèce spectatrice. réaction.
Stoechiométrie, réactif limitant. Déterminer le réactif limitant lors d’une transformation chimique totale, à partir de /'identification
Transformations chimiques endothermiques et des espèces chimiques présentes dans l’état final.
exothermiques. Modéliser, par l’écriture d’une équation de réaction, la combustion du carbone et du méthane,
la corrosion d’un métal par un acide, l’action d’un acide sur le calcaire, l’action de l’acide
chlorhydrique sur l’hydroxyde de sodium en solution.
Suivre l'évolution d’une température pour déterminer le caractère endothermique ou
exothermique d'une transformation chimique et étudier l'influence de la masse du réactif limitant.
capacité mathématique : utiliser la proportionnalité.
Synthèse d’une espèce chimique présente dans la Établir, à partir de données expérimentales, qu’une espèce chimique synthétisée au laboratoire
nature. peut être identique à une espèce chimique synthétisée dans la nature.
Réaliser le schéma légendé d’un montage à reflux et d’une chromatographie sur couche mince.
Mettre en oeuvre un montage à reflux pour synthétiser une espèce chimique présente dans la
nature.
Mettre en œuvre une chromatographie sur couche mince pour comparer une espèce synthétisée et
une espèce extraite de la nature.

C. Transformation nucléaire
Isotopes identifier des isotopes.
Écriture symbolique d’une réaction nucléaire. Relier l’énergie convertie dans le Soleil etdans une centrale nucléaire à des réactions nucléaires,
Aspects énergétiques des transformations nucléaires : identifier la nature physique, chimique ou nucléaire d’une transformation à partir de sa
Soleil, centrales nucléaires. description ou d’une écriture symbolique modélisant la transformation.

Programme 9
PROGRAMME D’après le Bulletin officiel spécial, n° 1 du 22 janvier 2019
(education.gouv.fr/pid285/le-bulletin-officiel.html)

Mouvement et interactions

1. Décrire un mouvement
Capacités exigibles
Notions et contenus
Activités expérimentales support de la formation
Système. identifier les échelles temporelles et spatiales pertinentes de description d’un mouvement.
Échelles caractéristiques d’un système. Choisirun référentiel pourdécrire lemouvementd’un système.
Référentiel et relativité du mouvement. Expliquer, dans le cas de la translation, l’influence du choix du référentiel sur la description du
mouvement d’un système.

Description du mouvementd’un système par celui d’un Décrire le mouvement d’un système par celui d’un pointet caractériser cette modélisation en
point. termes de perte d’informations.
Position. Trajectoire d’un point. Caractériser différentes trajectoires.
Capacité numérique : représenter les positions successives d’u n système modél isé par un
point lors d’une évolution unidimensionnelle ou bidimensionnelle à l’aide d’un langage de
programmation.
Vecteur déplacement d’un point. Définir le vecteur vitesse moyenne d’un point.
Vecteur vitesse moyenne d’un point. Approcher le vecteur vitesse d’un point à l’aide du vecteur déplacement MM’, où M et M’sont les
Vecteur vitesse d’un point. positions successives à des instants voisins séparés de At, le représenter.
Mouvement rectiligne. Caractériser un mouvement rectiligne uniforme ou non uniforme.
Réaliser et/ou exploiter une vidéo ou une chronophotographie d'un système en mouvement
et représenter des vecteurs vitesse ; décrire la variation du vecteur vitesse
capacité numérique: représenter des vecteurs vitesse d’un système modélisé par un point lors
d’un mouvement à l’aide d’un langage de programmation.
Capacités mathématiques : représenter des vecteurs. Utiliser des grandeurs algébriques.

2. Modéliser une action sur un système


Modélisation d’une action par une force. Modéliser l’action d’un système extérieur sur le système étudié par une force. Représenter une
force par un vecteur ayant une norme, une direction, un sens.

Principe des actions réciproques (troisième loi de Exploiter le principe des actions réciproques.
Newton).

Caractéristiques d’une force. Distinguer actions à distance et actions de contact.


Exemples de forces: identifier les actions modélisées par des forces dont les expressions mathématiques sont connues
- force d’interaction gravitationnelle; a priori.
- poids; Utiliser l’expression vectorielle de la force d’interaction gravitationnelle.
- force exercée par un support et par un fil. Utiliser l’expression vectorielle du poids d’un objet,approché par la force d’interaction
gravitationnelle s’exerçant sur cet objet à la surface d’une planète.
Représenter qualitativement la force modélisant l’action d’un support dans des cas simples
relevant de la statique.

3. Principe d’inertie
Modèle du point matériel. Exploiter le principe d’inertie ou sa contra posée pour en déduire des informations soit sur la
Principe d’inertie. naturedu mouvementd’un système modélisé parun point matériel, soit sur les forces.
Cas de situations d’immobilité et de mouvements Relier la variation entre deux instants voisins du vecteur vitesse d’un système modélisé par un
rectilignes uniformes. point matériel à l’existence d’actions extérieures modélisées par des forces dont la somme est
Cas de la chute libre à une dimension. non nulle, en particulier dans le cas d’un mouvement de chute libre à une dimension (avec ou sans
vitesse initiale).

Ondes et signaux

1. Emission et perception d’un son


Capacités exigibles
Notions et contenus
Activités expérimentales support de la formation
Émission et propagation d’un signal sonore. Décrire le principe de l’émission d’un signal sonore par la mise en vibration d’un objet et l’intérêt
de la présence d’une caisse de résonance.
Expliquer le rôle joué par le milieu matériel dans le phénomène de propagation d’un signal sonore.

Vitesse de propagation d’un signal sonore. Citer une valeur approchée de la vitesse de propagation d’un signal sonore dans l’air et la
comparer à d’autres valeurs de vitesses couramment rencontrées.
Mesurer la vitesse d'un signal sonore.

10
D’après le Bulletin officiel spécial, n° ldu 22 janvier 2019
(education.gouv.fr/pid285/le-bulletin-officiel.html)
PROGRAMME

Capacités exigibles
Notions et contenus
Activités expérimentales support de la formation
Signal sonore périodique, fréquence et période. Relation Définir et déterminer la période et la fréquence d’un signal sonore notamment à partir de sa
entre période et fréquence. représentation temporelle.
Utiliser une chaîne de mesure pour obtenir des informations sur les vibrations d’un objet émettant
un signal sonore.
Mesurer la période d’un signal sonore périodique
Utiliser un dispositif comportant un microcontrôleur pour produire un signal sonore.
capacités mathématiques : identifier une fonction périodique et déterminer sa période.

Perception du son : lien entre fréquence et hauteur; lien Citer les domaines de fréquences des sons audibles, des infrasons et des ultrasons.
entre forme du signal et timbre ; lien qualitatif entre Relier qualitativement la fréquence à la hauteur d’un son audible.
amplitude, intensité sonore et niveau d’intensité sonore. Relier qualitativement intensité sonore et niveau d’intensité sonore.
Échelle de niveaux d’intensité sonore. Exploiter une échelle de niveau d’intensité sonore et citer les dangers inhérents à l’exposition
sonore
Enregistrer et caractériser un son (hauteur, timbre, niveau d’intensité sonore, etc.) à l'aide d'un
dispositif expérimental dédié, d'un smartphone, etc.

2. Vision et image
Capacités exigibles
Notions et contenus
Activités expérimentales support de la formation
Propagation rectiligne de la lumière. Citer la valeur de la vitesse de la lumière dans levideou dans l’air et la comparer à d’autres valeurs
Vitesse de propagation de la lumière dans levide ou de vitesses couramment rencontrées.
dans l’air.

Lumière blanche, lumière colorée. Caractériser le spectre du rayonnement ém is par un corps chaud.
Spectres d’émission : spectres continus d’origine Caractériser u n rayonnement monochromatique par sa longueur d’onde dans le vide ou dans l’air.
thermique, spectres de raies. Exploiter un spectre de raies.
Longueur d’onde dans le vide ou dans l’air.

Lois de Snell-Descartes pour la réflexion et la réfraction. Exploiter les lois de Snell-Descartes pour la réflexion et la réfraction.
Indice optique d’un milieu matériel. rester/es lois de Snell-Descartes à partir d'une série démesures et déterminer l’indice de réfraction
d'un milieu.

Dispersion de la lumière blanche par un prisme ou un Décrire et expliquer qualitativement le phénomène de dispersion de la lumière par un prisme.
réseau. Produire et exploiter des spectres d’émission obtenus à l'aide d’un système dispersifet d’un
analyseur de spectre.

Lentilles, modèle de la lentille mince convergente : Caractériser les foyers d’une lentille mince convergente à l’aide du modèle du rayon lumineux.
foyers, distance focale Utiliser le modèle du rayon lumineux pour déterminer graphiquement la position, la taille et le
Image réelle d’un objet réel àtravers une lentille mince sens de l’image réelle d’un objet plan réel donnée par une lentille mince convergente.
convergente. Définir et déterminer géométriquement un grandissement.
Grandissement. Modéliser l’oeil.
L’œil, modèle de l’œil réduit. Produire et caractériser l’image réelle d'un objet plan réel formée par une lentille mince
convergente.
capacité mathématique : utiliser le théorème de Thalès.

3. Signaux et capteurs
Capacités exigibles
Notions et contenus
Activités expérimentales supportée la formation
Loi des nœuds. Loi des mailles. Exploiter la loi des mailles et la loi des nœuds dans un circuit électrique comportant au plus deux
mailles.
Mesurer une tension et une intensité.

Caractéristique tension-courant d’un dipôle. Exploiter la caractéristique d’un dipôle électrique : point de fonctionnement, modélisation par une
Résistance et systèmes à comportement de type relation U = f(l) ou / = g(U).
ohmique. Utiliser la loi d’Ohm.
Loi d’Ohm. Représenter et exploiter la caractéristique d'un dipôle.
Capacités numériques : représenter un nuage de points associé à la caractéristique d’un dipôle et
modéliser la caractéristique de ce dipôleà l’aide d’un langage de programmation.
Capacité mathématique: identifier une situation de proportionnalité.

Citer des exemples de capteurs présents dans les objets de la vie quotidienne.
Capteurs électriques. Mesurer une grandeur physique à l’aide d'un capteur électrique résistif. Produire et utiliser une
courbe d'étalonnage reliant la résistance d’un système avec une grandeur d’intérêt (température,
pression, intensité lumineuse, etc.).
Utiliser un dispositif avec microcontrôleur et capteur.

Programme 11
BIENVENUE AU LYCÉE

VOTRE ANNÉE DE SECONDE

Histoire-
géographie
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toute votre année

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13
L’ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ EN 1RE

PHYSIQUE-CHIMIE
'/icjpcruaWr hgqlint. Mcurltt. tniircruumenl
InyénlnultéütliUini 1ngénifur!c opticienne tkqMuuUttit/uUüuUvn
'Démineur/euse rfromatieien/ne
Médecin rférudynamicienlni 'Dentiste audgiumip tMeita/mAiu
Ingénieur/e (MXnliïljiSrivn
agro alimentaire ^f€Opfiy3lCl£n Ko informaticien/ne Vharmadenlne
r M InginiairlcOiimblt Uilairllnauiaai/hjuc géelhermicien/ru Chef(fc de projet) énergie

'^^'Préparateur en pharmacie
géothermicienine Sage-femme ingénieurje en acoustique 'Kinésithérapeute
Inqénieure en aéronautique
'Vétérinaire
opticien: ne tdikuritrict scientifique
Iharmacicn lu 'f]y(frallij(.jeninr Technicicn/ne

L’enseignement de spécialité de physique-chimie promeut la pratique


expérimentale en proposant une approche concrète et contextualisée
des concepts et des phénomènes étudiés. La démarche de modélisation
y occupe une place centrale afin d’établir des liens entre le « monde »
des objets, des expériences et celui des modèles et des théories.

1 Qu’allez-vous découvrir de nouveau par rapport à la Seconde ?


En physique-chimie, les thèmes sur la constitution et les transformations de la matière, le
mouvement et les Interactions, l'énergie, ainsi que les ondes et les signaux sont prolon­
gés, ce qui permet d'étudier progressivement, de manière approfondie, un nombre restreint de
sujets dont les vertus formatrices sont avérées pour une préparation très efficace à l’ensei­
gnement supérieur. Les dosages, par exemple, permettent de travailler à la fois des capacités
expérimentales et des modélisations en se mettant tantôt à la place d'un technicien, d'un
Ingénieur, d'un médecin ou d’un chercheur.

2 Quel est l’intérêt de cette spécialité pour les élèves pour


la poursuite de leurs études ?
D'abord, cet enseignement contribue à l'acquisition d'un corpus de compétences et de capa­
cités Indispensables à la vie professionnelle.
Il ouvre aussi la vole à un vaste champ d'études supérieures et plus particulièrement celles
relevant des domaines des sciences expérimentales, de la médecine, de la technologie,
de l'ingénierie, de l'informatique et des mathématiques.
Cet enseignement est donc tout particulièrement recommandé aux élèves intéressés par ces
filières.

Quelques exemples d'études facilitées par cette spécialité www.horizons2021.fr]

• Licences : Chimie. Physique. Mathématiques, Mécanique, • BTS : Aéronautique, Production, Conception de produits
Génie Civil. Sciences pour l’ingénieur. Sciences et industriels. Fluides-énergies-domotique. Systèmes
technologies. Informatique. Électronique, Énergie numériques. Gestion et maîtrise de l'eau. Qualité dans les
électrique. Automatique, Sciences de la vie. Sciences industries alimentaires. Environnement...
de la Terre. Sciences pour la santé. Classes préparatoires • DUT : Chimie. Génie civil. Génie mécanique. Génie
scientifiques PCSI, MPSI. PTSI. BCPST. École d'ingénieurs. thermique et énergie. Mesures physiques. Science
Écoles d’informatique... des matériaux. Électrotechnique. Génie électrique
et informatique industrielle. Génie biologique...

* Il existe près d'une centaine de BTS et une vingtaine de DUT dans les domaines de la production et des services. Les bacheliers professionnels (BTS)
et technologiques (DUT) sont prioritaires sur ces formations.

14
VERS QUELS MÉTIERS

Nadia, ingénieure chimiste Clarisse, technicienne en métrologie dans


dans l’industrie cosmétique une usine de fabrication de croquettes

• ESCOM (École supérieure de chimie organique • DUT Mesures physiques. Université de Grenoble
et minérale, école d'ingénieurs en 5 ans) Alpes
• Licence professionnelle Métiers
Pourquoi avez-vous choisi des études de l'industrie : conception et amélioration de
processus et procédés industriels, parcours
de physique-chimie ?
contrôle, métrologie, management de la qualité.
3e me rendais compte que ces domaines de la science Université de Grenoble. Alpes
faisaient partie de notre quotidien (électricité, auto­
mobiles. alimentation, etc.). Mes études m'ont permis,
par exemple, de comprendre la fabrication du savon. Pourquoi avoir choisi des études de physique-
chimie ?
En quoi la physique-chimie vous sert-elle
3'aimais la physique-chimie pour son côté concret et
dans votre métier ? précis. 3e n'avais pas d'idée précise de métier, mais je
Elle me permet de comprendre comment interagissent savais que je voulais travailler dans ce domaine.
les molécules entre elles et la manière dont je dois les
utiliser pour obtenir un produit avec la texture désirée. En quoi la physique-chimie vous sert-elle
Connaître les caractéristiques physico-chimiques de dans votre métier ?
chaque matière première permet de les utiliser à bon
escient. 3e dois aussi maîtriser la sécurité, qu’elle soit La métrologie, c’est la science de la mesure. 3e fais
liée à un produit (corrosif, inflammable, etc.) ou au donc de la physique toute la journée. Par exemple, pour
comportement à adopter en laboratoire. que la composition et les dimensions des croquettes
que nous fabriquons soient toujours les mêmes, je dois
programmer la machine afin que le produit soit parfai­
tement conforme au cahier des charges. Mais parfois,
la machine se dérègle, il faut sans cesse la contrôler.

Gwenaël, ingénieur du son chez


un prestataire technique audiovisuel

• Licence de physique fondamentale à l'université


d’Orsay
En quoi la physique-chimie vous sert-elle
• Master 2 Image et son de l'université
dans votre métier ?
de Bretagne Occidentale
3e travaille pour une entreprise qui fournit les moyens
techniques (son, vidéo) à des chaînes de télévision
Pourquoi avoir choisi des études de physique ? lorsqu'elles ont besoin de réaliser une émission de va­
riétés. de couvrir un événement sportif, etc. 3e mani­
3'ai toujours été attiré par la physique-chimie, qui est
pule beaucoup d’appareils techniques pour traiter le
pour moi la description du réel, c’est du concret. Quant
son. Mes connaissances en physique me permettent de
au son, j’y ai toujours été sensible, sans doute parce
comprendre leur fonctionnement, de faire des diagnos­
que je suis musicien.
tics en cas de problème et de trouver des solutions.

Portraits et témoignages à retrouver dans leur


O www.orientation-lycees.fr ] # omsep
intégralité sur le site nathan.fr/orientation~) Bien entendu, il existe de multiples autres
métiers possibles !
15
Constitution
et transformations
de la matière
Le moteur de cette voiture de course
fonctionne grâce à la réaction entre
du dihydrogène (H2) et du dioxygène (O2).
Cette transformation chimique produit
de l'eau (H2O).

Question

L'équation de réaction est-elle :

Question

L'uranium subit-il
une combustion dans
une centrale thermique
nucléaire ?

Dans ce verre,
de l'eau solide est
en équilibre avec
de l'eau liquide.

Question

La température
du liquide est-elle
inférieure à 0°C?

L'energie liberee par 1 kg


d'uranium dans une centrale
thermique nucléaire est bien
plus grande que celle libérée
par 1 kg de charbon dans une
centrale thermique à flamme.
Le slime est une matière gluante et visqueuse,
à laquelle sont ajoutés des colorants. Pour
fabriquer du slime, on utilise une synthèse
chimique lors de laquelle de l'acétate de vinyle
est transformé en acétate de polyvinyle,
puis en alcool polyvinilique.

SOMMAIRE

Vu au collège
Description macroscopique de la matière
Solutions aqueuses : des exemples de mélanges
Identité de la matière à l'échelle microscopique
Cortège électronique d'une entité chimique
Mole et quantité de matière
Transformation physique
Transformation chimique
Transformation nucléaire
thème 1/ Constitution et transformations
de la matière AU COLLÈGE
VU
DÉPASSER
SES IDÉES FAUSSES

Eau sucrée Huile

Pour adoucir une boisson, du sucre peut être


ajouté : un mélange homogène est obtenu.

DESCRIPTION MACROSCOPIQUE

Le chocolat noir ravit les papilles gustatives


des adultes ; les plus jeunes préfèrent en
général le chocolat au lait.

18
LIQUÉFACTION VAPORISATION

#■
3

SOLIDIFICATION FUSION

ransformation chimique Transformation physique


) Modélisée
par l’équation
de réaction :
CH4 + 2 O2 -> CO2 + 2 H2O DESCRIPTION MICROSCOPIQUE

Redistribution
V
des atomes

(Eîjz Thème 1 • Constitution et transformations de la matière 19


Description
macroscopique
de la matière
fi
QCM

Se tester Choisir la réponse


pour commencer exacte.

Un mélange dont on distingue deux


hétérogène miscible
constituants à l’œil nu est dit :

Pour déterminer avec précision la masse


x»_
volumique p d’un liquide ou d’un solide,
m» J
on peut utiliser :

lt» J

L’expression reliant la masse m d’un échantillon


d’une espèce chimique, le volume 1/de cet
m = px V V=pxm
échantillon et la masse volumique p de cette
espèce est :

L’unité usuelle de la masse volumique est : kg-L L/kg kg/L

20% de dioxyde 20 % de di azote


La composition approchée en volume 20 % de dioxygène
de carbone et 80% et 80 %
de l’air est: et80%dediazote
dedioxygène dedioxygène

Nappe d'hydrocarbure
sur l'océan.

Pourquoi est-il
possible de repérer
des nappes
d'hydrocarbure
sur l'océan ?

20
Les poissons d'un aquarium ont besoin d'une eau de bonne qualité.
Comment contrôler la qualité de l'eau d'un aquarium ?
-» Exercice 28 page 33

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Citer des exemples courants de corps purs et de mélanges homogènes et hétérogènes. O o


Identifier, à partir de valeurs de référence, une espèce chimique par ses températures de
changement d’état, sa masse volumique ou par des tests chimiques. O oo
Citer des tests chimiques courants de présence d’eau, de dihydrogène,
de dioxygène, de dioxyde de carbone. O O
Citer la valeur de la masse volumique de l’eau liquide et la comparer à celles d’autres corps
purs et mélanges. O O
Distinguer un mélange d’un corps pur à partir de données expérimentales. O O
Mesurer une température de changement d’état, déterminer la masse volumique d’un
échantillon, réaliser une chromatographie sur couche mince, mettre en œuvre des tests oo
chimiques, pour identifier une espèce chimique et, le cas échéant, qualifier l’échantillon
de mélange. O
Citer la composition approchée de l’air et l’ordre de grandeur de la valeur de sa masse
volumique. oo
Établir la composition d’un échantillon à partir des données expérimentales. O O
Mesurer des volumes et des masses pour estimer la composition
de mélanges. oo
y maths Utiliser les pourcentages et les fractions. oo
21
Activités

Activité documentaire

La matière autour de nous

Au lait, noir, aux noisettes... Le chocolat existe sous de nom­


breuses formes pour plaire au plus grand nombre de consom­
mateurs
• Comment classer les différentes catégories de la matière
qui nous entoure ?

DOC. 2 Recettes de vinaigrettes

■ Recette 1 ■ Recette 2
- Verser 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique - Mélanger 1/2 yaourt nature et 1 cuillère à café
dans un bol, ajouter 1/2 jus de citron et mélanger. de moutarde dans un bol.
- Poivrer. - Ajouter 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
- Ajouter 1 cuillère à soupe d’huile d’olive et mélanger. et mélanger.

■ Questions ■

VALIDER l ORAL J

Identifier le(s) corps pur(s), le(s) mélange(s) homogène(s) Faire une recherche sur la composition du chocolat, du
et le(s) mélanges hétérogène(s) présentés dans le doc. i. bronze, du sang et de l’air afin de classer ces échantillons
de matière en différentes catégories. Utiliser un support
ANALYSER-RAISONNER . visuel pour exposer les résultats à l’ensemble de la classe.
Parmi les deux recettes proposées du doc. 2, identifier celle
qui conduit à un mélange homogène et celle qui conduit à
un mélange hétérogène.

22
Activités

Retrouver une eau minérale

SITUATION DECLENCHANTE
Les eaux minérales sont des mélanges contenant des ions de nature et en masses différentes. Le choix
d’une eau minérale par un consommateur se fait en fonction de son goût et parfois du régime alimentaire
suivi. Dans un restaurant, un serveur a préparé trois carafes pour des clients, chacune contenant une eau
minérale différente (Vichy-Saint-Yorre, Hépar et Volvic), mais il a malencontreusement mélangé les carafes.
• Comment aider le serveur à servir l’eau minérale demandée par chacun de ses clients ?

DOCUMENT données Tests caractéristiques de certains ions


Étiquettes d’eaux minérales

Ion Observation
Eau minérale 1 Réactif utilisé
à caractériser pour un test positif
COMPOSITION MOYENNE (en mg/L)
Bicarbonate 2 989 Sodium 1 172
Chlorure 235 Calcium 103
Sulfate 138 Potassium 66 Solution de
Fluorure 0,5 Magnésium 10 Ion sulfate SO2- chlorure
de baryum Précipité blanc
Eau minérale 2

en mg/L
Magnésium Mg2+ 119
Sulfate soj’ 1 530
Hydrogénocarbonate 383,7
HCOj Solution de
Ion chlorure Cl"
Nitrate NO 3 4,3 nitrate d’argent Précipité blanc
Calcium Ca2+ 549
Sodium Na+ 14,2

Eau minérale 3
ANALYSE CARACTERISTIQUE (en mg/L)
Calcium
Magnésium
11,5
8,0
Chlorure
Nitrate
13,5
6,3 Ion calcium Ca2+
Solution
d’oxalate
11 1
Précipité blanc

1•
Sodium 11,6 Sulfate 8,1 d’ammonium

Potassium 6,2 Silice 31,7


BICARBON ATE 71,0

En cas de difficulté, demander de l’aide au professeur.

Proposer des expériences permettant de répondre à la question posée.

I
i Réaliser les expériences proposées. Noter les observations dans un tableau.
1
1
I
El VALIDER^

Déterminer l’eau minérale versée dans chaque carafe.


I TT

Chapitre 1 • Description macroscopique de la matière 23


Activités

Activité expérimentale

Jaune, tu crois qu’on va


nous retrouver ?
Les colorants alimentaires sont utilisés pour aiguiser
notre appétit. Ils sont soumis à une réglementation
et doivent être indiqués sur les emballages.
• Quels sont les colorants alimentaires utilisés dans
les dragées chocolatées ?

DOC.l DOC. 2
Lecture d’un chromatogramme Quelques colorants
alimentaires
■ Lecture verticale :
lorsqu’un dépôt se En Europe, un colorant alimentaire est
sépare en plusieurs Front de l’éluant désigné par un préfixe E suivi d’un numéro
taches, l’échantillon international.
Même espèce
testé est un mélange. chimique ■ E102 : tartrazine (jaune). Son usage doit
■ Lecture horizon­ s’accompagner en France de la mention
tale : sur une même « Peut avoir des effets indésirables sur
plaque, une même -*— Ligne de dépôt l’activité et l’attention chez les enfants ».
espèce chimique pré­ 1 ■ E133 : bleu brillant. La DJA (dose
sente dans des dépôts journalière admissible) de ce colorant a été
différents migre à la Mélange Espèce de référence deux fois revue à la baisse, en 1984 et en
même hauteur. 2010.

■ Questions ■

RÉALISER 3 ANALYSER-RAISONNER

a. Introduire une dragée bleue dans un bêcher et une verte a. Exploiter le chromatogramme pour déterminer si les
dans un autre bêcher. colorants bleu et vert utilisés dans les dragées chocolatées
Ajouter un minimum d’eau distillée pour dissoudre les sont des mélanges ou des corps purs.
colorants et obtenir ainsi une solution concentrée en b. Identifier, si possible, les colorants alimentaires utilisés
colorants. Retirer les dragées chocolatées avant que le dans les dragées étudiées.
chocolat se dissolve.
b. À l’aide de la Fiche méthode 10, réaliser une chroma­
VALIDER
tographie sur couche mince en déposant sur la ligne
de dépôts les solutions de colorants obtenues, et les Comparer vos résultats aux indications données sur le
échantillons de référence E102 et E133 à disposition. paquet de dragées donné par le professeur.

24
Activités

ctivité expérimentale

Enquête sur des stocks d’ingrédients

Hi wjiw;im:MfiH Un industriel a reçu plusieurs ingrédients né­


cessaires à la fabrication de beignets, mais les étiquettes des embal­
lages sont illisibles.
Il prélève des échantillons dans chaque emballage pour les identifier.
• Comment peut-il identifier les espèces chimiques constituant les
ingrédients ?

DOC.l Étiquette d’un paquet de beignets DOC. 2 Caractéristiques des espèces chimiques testées
industriels
Acide
Les ingrédients encadrés sont ceux que Amidon Eau Glycérol
ascorbique
l’industriel a reçu.
185
Ingrédients Température (décomposition
Farine de blé 30% 191 0 18
- Fourrage à la pomme 24% de fusion (eu ’C) lors de la
(purée de pomme 13%, sucre, sirop de glucose, fusion)
stabilisant :|glycérol,| épaississant :|amidon|transformé.
correcteurs d'acidité : acide citrique et citrate de sodium,
antioxydant :|acide ascorbiquel arômes) Masse volumique
1,5 1,7 1,0 1,3
- Matière grasse végétale et huile (palme, tournesol) (eng-mL-1)
•| Ëau|- Œufs frais - Dextrose en poudre - Sucre
- Levure - Stabilisant : glycérol
- Émulsifiant : mono et diglycérides d*acides gras
Sulfate
Test Solution
- Sel - Épaississant : gomme xanthane et gomme de guar Eau iodée de cuivre
caractéristique acide
- Gluten de blé - Antioxydant : acide ascorbique. anhydre

Chapitre 1 • Description macroscopique de la matière 25


Activités

Activité expérimentale

Alcool pharmaceutique

Un pharmacien vend de l’alcool (mélange eau-éthanol). L’étiquette d’un flacon porte la mention de sa
composition. Le pharmacien aimerait s’assurer que cette indication est correcte.
• Comment déterminer la composition d’un mélange ?

DOC. 2
Représentation de la variation de la masse
volumique d’un mélange eau-éthanol en fonction
du pourcentage volumique en éthanol

Pourcentage volumique en éthanol (en %)

DONNEES composition en volume

■ La composition volumique d’un mélange donne les ■ Les flacons d’alcool vendus en pharmacie doivent
proportions en volume de chaque espèce qui le constitue comporter la composition précise de leur contenu.
avant de réaliser le mélange.

■ Questions ■

RÉALISER ANALYSER-RAISONNER

Déterminerexpérimentalement la masse volumiquepa| de a. L’alcool vendu par le pharmacien a été préparé en


l’alcool vendu par le pharmacien. utilisant 75 mL d’eau. Calculer le volume d’éthanol qu’il a
fallu ajouter pour fabriquer cet alcool.
VALIDER 'Z
b. Proposer un protocole pour réaliser un alcool à « 90 %
Déterminer si l’indication portée sur le flacon d’alcool en volume».
vendu est conforme.

26
Activités

ivité expérimentale

L’air, un mélange gazeux

L’atmosphère terrestre est unique, comparée à celles des autres


planètes du système solaire, comme Vénus ou Mars, dont les at­
mosphères sont très riches en dioxyde de carbone CO2 (respecti­
vement 97% et 95%).
• Quelle est la composition approchée de l’air et comment déter­
miner un ordre de grandeur de sa masse volumique ?

données composition de l’air sec PROTOCOLE Mesure de la masse d’air

Gaz constituant de l’air sec Pourcentage (en volume) ■ Mesurer la masse m, d’un ballon bien gonflé.
■ Réaliser le montage de l’expérience schématisée
Diazote (N2) 78,09 ci-dessous afin de recueillir un litre d’air du ballon
dans la bouteille retournée, remplie au préalable
Dioxygène (O2) 20,95
d’un litre d’eau.
■ Mesurer la masse m{ du ballon à la fin de l’expé­
Argon (Ar) 0,93
rience.
Dioxyde de carbone (CO2) 0,040

Néon (Ne) 1,8 x 10-’

Hélium (He) 5,2 x 10-4

Krypton (Kr) 1,0 x 10-4

Dihydrogène (H2) 5,0 x 10-5

Xénon (Xe) 8,0 x 10-6

Ozone (O3) 1,0 x 10-6

Radon (Rn) 6,0 x 10-18

Source : http://education.meteofrance.fr/dossiers-thematiques/le-
fonctionnement-de-l-atmosphere/la-composition-de-l-atmosphere/
la-structure-de-latmosphere

■ Questions ■

s'approprier; RÉALISER .

a. Donner les noms et les pourcentages des deux gaz les Mettre en œuvre le protocole proposé.
plus abondants dans l’air. Comparer le pourcentage en
volumes de dioxyde de carbone de l’atmosphère terrestre ANALYSER-RAISONNER
avec ceux de Mars et de Vénus. Déterminer la masse volumiquep de l’air en g - L-1. Convertir
b. Expliquer pourquoi on donne souvent une composition cette masse volumique en kg - m-3, unité du système
approchée de l’air. international.
c. Expliquer pourquoi on précise que cette composition
est relative à l’air sec.

Chapitre 1 • Description macroscopique de la matière 27


Synthèse
des activités Ôl aujl° iâi îïi

Corps purs et mélanges


e Une substance constituée d’une seule espèce chimique est un corps pur.

I
• Une substance constituée de plusieurs espèces chimiques est un mélange.

• Un mélange est homogène si on ne peut pas distinguer ses constituants


EXEMPLES 1. Échantillon de granité. Une roche
à l’œil nu ; dans le cas contraire il est hétérogène. [-> Activité 1]
Corps purs : dioxygène, eau distillée, cuivre, etc. peut être constituée de plusieurs
Mélanges homogènes : eau du robinet, air, etc. espèces chimiques.
Mélanges hétérogènes : nappe d’hydrocarbure sur l’océan, sable, roche (doc. i),etc.

Lorsque deux liquides forment un mélange homogène, ils sont dits miscibles. Corps pur 0flis (en ’C) 0éb(en ’C)

Eau 0 100

Or 1064 2 808

2. Quelques températures de

[ Identification d’une espèce fusion et d'ébullition à pression


atmosphérique normale (au niveau
de la mer).
chimique
2 1 Température de changement d’état LETTRE GRECQUE
d’un corps pur • La lettre grecque thêta, d’écri­
ture e, est la 8e lettre de l’alphabet
Pour identifier une espèce chimique, on peut mesurer la température grec. Elle est souvent utilisée en

I
de l’un de ses changements d’état et comparer cette valeur à une valeur physique-chimie pour désigner une
température exprimée en degré
de référence. [-> Activité 4]
CelciusfC).
• La lettre grecque rhô, d’écriture p,
I REMARQUES est la 17e lettre de l’alphabet grec.
-U ne température de fusion (doc. 2) peut se mesurer avec un banc Kofler(-> Fiche Elle est souvent utilisée en physique-
méthode 9). chimie pour désigner une masse
- Une température d’ébullition dépend fortement de la pression. volumique.

2 . 2 Masse volumique RAPPEL


• La masse volumique p (en kg • m-3)
La masse volumique d’une espèce chimique permet de caractériser cette
d’une espèce chimique est le
espèce.
quotient de la masse m (en kg) d’un
Pour cela, on mesure expérimentalement la masse volumique d’un
échantillon de cette espèce chimique
échantillon et la valeur mesurée est comparée à une valeur de référence.
par le volume V(en m3) de cet échan-
[-> Activité 4] m
tillon :p=—.

• Exemple : masse volumique


La masse volumique est une grandeur quotient. En multipliant les deux membres
de l’eau
de l’égalité p = ™ par l/, on établit : m = p x V. peau = 1,0 x 103 kg • m-3 = 1,0 kg ■ L-i
= 1,0 g mL-1

2 • 3 Tests chimiques POINT MATHS


Une espèce chimique peut être identifiée par un test mettant en jeu une Pour toutes valeurs réelles de a et
de b non nulle, on a, par définition :

I
transformation chimique, appelé test chimique.
a
—-=axb-1
b
En effet, certaines espèces réagissent de manière caractéristique et visuelle (ou La notation est analogue pour les
sonore) avec un réactif donné (doc. 3), ce qui atteste alors de la présence de ces unités. Ainsi 1 kg/m3= 1 kgm-3.
espèces dans le milieu étudié. [-* Activités 2 et 4]

28
Synthèse
des activités

EXEMPLES
Espèce chimique à tester Nom du test Résultat du test positif
Eau(h2O) Sulfate de cuivre anhydre Couleur bleue
Dioxygène (O2) Bûchette incandescente Ravive l’incandescence
Dihydrogène (H2) Allumette enflammée Détonation
Dioxyde de carbone (COJ Eau de chaux Trouble, précipité blanc

2 4 ie sur couche mince 3. Test à l'eau de chaux :


identification du dioxyde de carbone.
Une chromatographie sur couche mince (CCM) permet de séparer
et d’identifier les constituants d’un mélange homogène. [-» Activité 3]

La chromatographie est une méthode physique de séparation, qui repose sur la Front de l’éluant
différence d’affinité des espèces chimiques étudiées pour deux phases, la phase ----- Même espèce
fixe et la phase mobile, appelée éluant. chimique
Mise en œuvre : -♦ Fiche méthode 10.

Lecture d’un chromatogramme(Doc.4) Ligne de dépôt


• Lecture verticale: lorsque ledépôt d’un échantillon se sépare en plusieurs taches,
il s’agit d’un mélange.
• Lecture horizontale : sur une même plaque, une même espèce chimique présente Mélange
r Espèce de référence

dans des dépôts différents migre à la même hauteur. 4. Exemple de chromatogramme

Composition d’un mélange


Donner la composition d’un mélange consiste à donner une information (volume,
masse, proportion, etc.) relative à chacune des espèces chimiques pures qui le
compose.
[-» Activités 5 et 6]

• La composition d’un mélange précise les proportions en volumes


ou en masses de chaque espèce chimique pure dans les mêmes conditions S. Un objet en fonte
de température et de pression.

EXEMPLE
La composition massique approximative de la fonte (doc. 5) est de 95 % de fer et
de 5 % de carbone. POINT MATHS
On peut aussi donner cette composition sous la forme de fractions : La composition volumique de l’air
peut être donnée sous la forme de
0,5
et fractions :
10 '
20%=A=2_J
La fonte est donc constituée de de fer et — de carbone en masse. 100 10 5
10 10
80 8 4
Dans 10 kg de fonte, il y a 9,5 kg de fer et 0,5 kg de carbone. et 80% = ——=—= —
100 10 5
• La composition volumique de l’air est approximativement de 20% L’air est donc constitué de de
de dioxygène et 80 % de diazote. 4 5
dioxygene et - de diazote en
• Ordre de grandeur de la masse volumique de l’air à 20 °C et sous volume.
la pression atmosphérique normale (au niveau de la mer) : Dans 5 L d’air, ilyalLdedioxygène
Pair = lg-L-1=lkg.m-3 et 4L de diazote.

Chapitre 1 • Description macroscopique de la matière 29


Synthèse en images

TESTS Espèce à tester Nom du test Résultat du test positif

Eau H2O Sulfate de cuivre anhydre Couleur bleue


Dioxygène 02 Bûchette incandescente Incandescence ravivée

Dihydrogène H2 Allumette enflammée Détonation

Dioxyde
Eau de chaux Trouble, précipité blanc
de carbone C02

TEMPÉRATURE MASSE VOLUMIQUE CCM


DE CHANGEMENT D’ÉTAT
Front de l’éluant

Même espèce
chimique

Ligne de dépôt

r
Échantillon
Mélange de référence

i
DÉCRIRE ET CARACTÉRISER
LA MATIÈRE

k MÉLANGES

Homogène Hétérogène

) 1 l
Pajr=i,o kg m-3

Peau=i,okgL-i 20 %de 02
et8o%de N2
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. Pour caractériser le dioxygène, on utilise :


Le dioxygène gazeux est un corps pur alors que a. de l’eau iodée. une bûchette incandescente.
l’air est un...... ► §1 c. de l’eau de chaux. >-§2

Une infusion filtrée est un mélange ► Sur la ligne de dépôts d’une plaque de CCM, on dépose
une substance. Après élution, on observe trois taches.
La température de ... est la température à laquelle
La substance étudiée est :
une espèce chimique se transforme de l’état solide
a. un corps pur.
à l’état liquide. >-§2
un mélange constitué de deux espèces au plus,
La masse volumique d’une espèce chimique est c. un mélange constitué d’au moins trois espèces. ► §2
le quotient de la masse d’un échantillon de cette
© La composition volumique de l’air est :
espèce par de l’échantillon. ►
1 4
L’..... est identifiée par le sulfate de cuivre a. y de dioxygène et y de diazote.
anhydre. ► §2
1 4
y de diazote et y de dioxygène.
O La composition d’un mélange renseigne sur
les proportions en masse des différentes espèces
c. y de dioxygène et y de diazote. ► §3
qui constituent ce mélange. ^§3

Indiquer la réponse exacte. © Un ordre de grandeur de la masse volumique


de l’air est:
Le jus de pomme est un :
a. lkgm-3. lgm-î. c. lkg-LA ► §3
a. corps pur.
mélange homogène, c mélange hétérogène.
Corrigés p. 360

© Utiliser des fractions © Calculer une masse volumique

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU


Le bronze utilisé pour les cloches est constitué de 80 % Un échantillon d’acétone de volume V= 40 mL a
de cuivre et 20 % d’étain en masse. une masse m- 31,6 g.
a. Donner ces proportions sous forme de fractions. Exprimer puis calculer la masse volumique p de l’acétone
b. Indiquer la composition massique d’une cloche en g-mL-1 puis en kg-m-l
en bronze de 500 kg.
SOLUTION
SOLUTION
p=y avec m = 31,6 g et V=40 mL.
20 2 1
a. ---- =—=—. La cloche est constituée
100 10 5
1 . 4 , P~
1 40 mL
î
= 0,79 g • m L-1.
6
dey d’etainety de cuivre en masse.
1 mL= lx 10-6 m3 et 1 g = 1 x 10-3 kg.
b. Dans une cloche de 500 kg, il y a 500 kgXy
31,6 x 10-3 kg
= 100 kg d’étain et 500 kgxy = 400 kg de cuivre. Donc : p = —------- -—- = 7,9 x 101 kg■ m-3.
' 40xl0-6m3 6

APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu

Le laiton pour petite bijouterie est un alliage composé Un échantillon d’éther de volume V = 40 mL a une masse
à 95 % de cuivre et 5 % de zinc en masse. m = 28,5 g.
a. Donner ces proportions massiques sous la forme Exprimer puis calculer la masse volumique p de l’éther
de fractions. en g-mL"1 puis en kg-nr3.
b. Indiquer la composition massique d’une bague
en laiton de 5,0 g.
Corrigés p. 360

Chapitre 1 • Description macroscopique de la matière 31


Exercices APPLIQUER

Corps purs et mélanges Identification d'une espèce chimique


► § 1 de la synthèse des activités ► § 2 de la synthèse des activités

[^ÉRçiçÉsRAPÎDÉs]
[^ËRçïcÊSRAPtpESJ

© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de © l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de
présenter oralement en deux minutes maximum à l’en­ présenter oralement en deux minutes maximum à l’en­
semble de la classe les notions de corps pur, mélange semble de la classe le matériel utilisé pour déterminer
homogène et mélange hétérogène, avec des exemples la masse volumique d’un liquide.
de la vie quotidienne.
© Écrire l’expression de la masse volumique d’une espèce
© Citer des exemples de corps purs solide, liquide et chimique en précisant la nature de chacune des gran­
gazeux. deurs utilisées, les unités du Système international et
des unités usuelles.
© Indiquer si le café est
un mélange homogène Citer des tests chimiques courants de mise en évidence
ou hétérogène. de l’eau, du dihydrogène, du dioxygène et du dioxyde
de carbone.

Apprendre à rédiger
Citer la masse volumique de l’eau dans le Système international.
Exprimer cette masse volumique en g- mL"1, une unité plus
usuelle en chimie.

Aide méthodologique
► Donner l’expression littérale de la masse volumique.
© Analyser un mélange ► Traduire la valeur en kg-nr3 sous la forme d’un quotient
Pour chacun des produits de la liste A, retrouver dans la liste en utilisant l’expression littérale précédente et en
B au moins deux espèces chimiques entrant probablement indiquant les unités.
dans sa composition. ► Convertir la valeur de la masse au numérateur de kg en g
Liste A : jus d’orange; eau minérale; lait ; eau pétillante. et celle du volume au dénominateur de m3 en mL.
Liste B : eau ; éthanol; chlorure de sodium (sel); lactose; vita­ ► Calculer la valeur de la masse volumique en g- mL"1.
mine C ; hydrogénocarbonate de sodium ; dioxyde de carbone.

© Mettre en évidence un gaz


© Expliquer une pratique
L’expérience ci-dessous est réalisée.
Dans les stations-services, lorsqu’un client fait tomber de l’es­
sence au sol, on verse du sable sur la tache et non de l’eau.
Expliquer cette pratique.

In english please
Visionner la vidéo à l’adresse : sirius.nathan.fr.
Prendre des notes pendant le
visionnage afin de préparer les
réponses aux questions suivantes.
Agitation
Une émulsion est la dispersion en
de la bouteille
fines gouttelettes d'un liquide dans
un autre liquide. Ces deux liquides
doivent être non miscibles.
Une émulsion reste stable grâce
à un troisième ingrédient, appelé
émulsifiant. a. À votre avis, quelle espèce chimique provoque le gonflement
du ballon après agitation de la bouteille d’eau pétillante ?
a. Citer les deux liquides non
miscibles utilisés dans la vidéo. b. Décrire un test chimique permettant de caractériser ce gaz.

b. Citer l’ingrédient qui joue le rôle c. Écrire un protocole expérimental avec des schémas permet­
d’émulsifiant. tant de réaliser ce test caractéristique avec le gaz recueilli dans
le ballon.

32
APPLIQUER Exercices

© Réaliser des tests chimiques © Retour sur l’ouverture du chapitre


Après une absence prolongée dans un logement, l’eau qui L’ion nitrate NOj et l’ion nitrite NOj peuvent nuire à la bonne
s’écoule du robinet peut prendre une coloration brunâtre. santé des poissons d’un aquarium.
Pour identifier l’espèce chimique responsable de cette couleur, Dans le commerce, il existe des« bandelettes-test» à plonger
les tests ci-dessous sont réalisés. brièvement dans l’eau d’un aquarium afin de déterminer la
masse de ces ions dissous dans un litre d’eau.
Espèce testée Réactif Résultat
Les bandelettes-test photographiées ci-dessous sont :
Ion chlorure Solution de nitrate d’argent Négatif - A : plongée dans l’eau d’un aquarium A;
Solution d’hydroxyde Positif, formation - B : avant utilisation;
Ion fer
de sodium d’un précipité - C : plongée dans l’eau d’un aquarium C.
Solution d’oxalate
Ion calcium Négatif
d’ammonium

a. Identifier l’espèce chimique ainsi mise en évidence.


b. Proposer une explication à la présence de cette espèce dans
l’eau du robinet.

© Mesurer la masse volumique d’un solide


GAMME DE COULEURS
Rédiger un protocole expérimen­
tal permettant de déterminer de
quelle espèce chimique pure est
Zone 1 :
N03

0
■ ■ 500


100 250
fait ce bijou.
Données
Zone 2 :
NÛ2

0 10
□ 5
■ 10
Argent (Ag) Platine (Pt) (en gramme pour 1L de solution)
Masse volumique (en g ■ cm-3) p = 10,5 P = 21,4 a. Déterminer la masse d’ion nitrate et la masse d’ion nitrite
contenue dans un litre de l’eau de l’aquarium A.
b. Même question pour l'aquarium B.
© Interpréter des données

© Choisir un matériau
Composé de plusieurs tubes cylindriques, le cadre d’un vélo
peut être fait de plusieurs matériaux : les deux principaux sont
le carbone et l’aluminium.
Données :
• volume Vd’un cylindre de rayon ret de hauteur h : l/=rtx Px h;
• masse volumique de l’aluminium : pA, = 2 700 kg- nr3; du carbone :
pc=1800 kg-m-3.
a. Calculer le volume d’un cylindre d’une hauteur h = 1,0 m et de
rayon r=2,0cm.
b. Calculer la masse d’un cylindre dans le cas où il est en alumi­
nium, puis dans le cas où il est carbone.
« Du Moyen Âge jusqu’à la fin du xixe siècle, en Europe occi­
dentale, le flottage était le mode de transport le plus courant et
le moins onéreux pour le bois. La méthode la plus rudimentaire
Composition d'un mélange
► § 3 de la synthèse des activités
consiste à rassembler le bois sur la rive, à marquer chaque pièce
du symbole choisi par son propriétaire et à laisser les grumes
descendre librement le cours d’eau au gré du courant, de préfé­ exerçicesrapides

rence lors des crues annuelles. »


D’après http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/ © l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de
Flottage%20du%20bois/fr-fr/
présenter oralement en une minute maximum à l’en­
Données semble de la classe la composition approchée de l’air
Masse volumique de différentes essences de bois, en kg- m-3 : et l’ordre de grandeur de sa masse volumique.

Peuplier Ébène Pin Frêne


O 20 g de sirop de sucre pour gâteaux est placé à l’air libre
390 1150 500 840 afin de laisser l’eau s’évaporer. Après plusieurs jours,
15 g d’un solide blanc est recueilli. Établir la composi­
Indiquer si le transport par flottage est envisageable pour tous
tion en masses du sirop de sucre.
ces bois.

Chapitre 1 • Description macroscopique de la matière 33


Exercices APPLIQUER

------------------------------------------------------ {~S’aÜtOÊVALUER
Données
© Schématiser un chromatogramme Masses volumiques en g-mL-1:
Une chromatographie sur couche mince est réalisée en
Jus de banane Limonade Sirop de grenadine
faisant trois dépôts : le colorant E102 pur (jaune), le colo­
rant E131 pur (bleu) et le sirop de 1,08 0,94 1,28
menthe. SIROP de MENTHE
a. Expliquer la couleur verte du
Déterminer l’ordre dans lequel il faut introduire avec précau­
sirop de menthe. tion ces trois liquides pour obtenir un cocktail à trois étages.
Ingrédients :
b. Représenter le chromato­
Sucre, eau, sirop de glucose,
gramme obtenu dans le cas où le arômes naturels, © Déterminer la composition de l’air
colorant jaune migre plus haut
colorant : E102, El 31 1 HISTOIRE DES SCIENCES j
que le colorant bleu.

NIVEAU Le chimiste français


Cloche contenant
INDICATEURS DE RÉUSSITE Antoine Lavoisier (1743-
Cornue
1794) détermine en 1776
S'APPROPRIER la composition de l’air.
La lecture de l’étiquette renseigne sur la présence Il chauffe du mercure
de deux colorants dans le sirop de menthe. enfermé sous unecloche
pendant plusieurs jours.
ANALYSERRAISONNER
À la fin de l’expérience,
Des espèces chimiques identiques migrent à la
de l’oxyde de mercure
même hauteur sur la plaque de CCM.
s’est formé à la surface
dispositif
RÉALISER du mercure et le volume Mercure
de chauffage
Le schéma du chromatogramme est réalisé à la d’air dans la cloche a
règle et avec des couleurs pour plus de clarté. diminué de 0,14 L.
Lavoisier met en évidence que le gaz enfermé dans la cloche
à la fin de l’expérience empêche une bougie de brûler et que
© Proposer un protocole le gaz consommé lors de l’expérience permet à une bougie
de brûler.
Pour réaliser un cocktail à étages,
il faut des boissons de masses a. Nommer le gaz présent dans la cloche qui réagit avec le
volumiques différentes, par mercure lors de l’expérience.
exemple du jus de banane, de la b. Nommer le gaz qui reste enfermé dans la cloche en fin
limonade et du sirop de grenadine. d’expérience.
Pour former davantage d’étages,
c. Déterminer la composition volumique de l’air contenu dans
on peut aussi faire des mélanges
la cloche avant l’expérience.
pour obtenir des liquides de masse
volumique intermédiaire. d. Exprimer la composition volumique de l’air en pourcentage.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).

O Un mélange peut être constitué : © La masse volumique du fer est 7,8 g cm-3. La masse
; de deux espèces chimiques, d’un objet en fer de 10 cm3 est égale à :
de plus de deux espèces chimiques. 7,8 g. 78 g. C. 0,78 g.
c. de deux liquides miscibles. © Un acier a une composition massique de 98 % de fer
© La masse volumique de l’eau a pour valeur : et 2% de carbone.
1,0 kg L"1. 1,0x10* kg-LA 1,0 g-mL’1. a. une pièce en acier de 100 kg contient 98 kg
de fer et 2 kg de carbone.
© Une chromatographie sur couche mince permet : Une pièce en acier de 1000 kg contient 980 kg
a de colorer une espèce chimique. de fer et 20 kg de carbone.
d’identifier une espèce chimique. c. une pièce en acier de 500 kg contient 490 kg
c. de mélanger des espèces chimiques. de fer et 10 kg de carbone.

Corrigés p. 360

34
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU ET COMMENTÉ


© Respirer toute une nuit

ENONCE
Un être humain respireen moyenne0,5 kgd’air
par heure. Dans l’hypothèse où l’air expiré ne
serait pas inspiré de nouveau, y aurait-il assez
d’airdans une pièce pour une nuitdesommeil
de 8 heures ? Les dimensions d’une chambre
sont les suivantes : largueur € = 3,0 m, longueur
L-3,5 m et hauteur h = 2,6 m.
1. Exprimer puis calculer le volume l/de la chambre.
L S’APPROPRIER
2. Citer la composition volumique approchée de l’air enfermé dans la pièce.
Utiliser le schéma et repérer les valeurs
Déterminer le volume de chaque gaz de l’air constitué des espèces chimiques pures
numériques associées, ainsi que leurs
dans les mêmes conditions de température et de pression.
unités.
3. Citer un ordre de grandeur de la valeur de la masse volumique pair de l’air.
4. Exprimer puis calculer la masse m d’air enfermé dans la pièce. [ S’APPROPRIER

5. Déterminer s’il y a assez d’air pour une nuit de sommeil de 8 heures, les fenêtres «Exprimer» indique qu’il faut donner
l’expression littérale;«calculer»
restant fermées.
indique qu’il faut réaliser l’application
numérique.
UNE SOLUTION
1. L’expression du volume de la chambre est l/= C x L x h. REALISER
A.N. : l/ = 3,0 mx3,5 mx 2,6 m = 27 m3. La valeur de Vdoit être donnée avec
2. L’air est un mélange composé principalement de20% de dioxygène et 80%dediazote. deux chiffres significatifs, comme la
donnée la moins précise de ce produit.
20
Calcul du volume de dioxygène : V(O2)= Vx•<- Ne pas oublier d’indiquer l’unité.
A.N.: l/(O2) = 27 m3x-^-= 5,4 m3.
i ANALYSER-RAISONNER
Calcul du volume de diazote : V(N2) = l/x-^-. Rappel : un pourcentage peut être écrit
sous la forme d’une fraction.
A.N. : V(N2)= 27 m3x^- = 22 m3.

3. L’ordre de grandeur de la masse volumique de l’air est pair = 1 kg- m-3. REALISER
Écrire les unités dans les étapes
4. L’expression de la masse volumique est pair=-^-.

/
intermédiaires peut être utile, mais
n’est pas obligatoire. L’unité est en
La multiplication des deux membres de l’égalité par V permet d’établir : revanche indispensable dans l’écriture
m = pairxU. finale du résultat.
A.N. : m = 1 kg-m~3 x 27 m3 = 3 x 101 kg. -------------------------------
5. Pendant une nuit de 8 heures, un être humain consomme
m = 0,5kg-h-1x8h = 4kgd’air. ◄---------- [ VALIDER
Cette valeur est inférieure à celle calculée à la question précédente, il y a donc assez Comparer les valeurs des deux masses
d’air dans la chambre pour une nuit. d’air pour conclure.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

CD Bulle gonflable
Dans certains parcs d’attraction, il existe des piscines ludiques sur
lesquelles on peut se déplacer enfermé dans une bulle en plastique
gonflable de rayon r= 1,0 m.
, 4
Donnée : levolumed’une boulede rayonrest V= — nr3.

1. Déterminer le volume d’aircontenu dans la bulle.


2. En utilisant la même hypothèse que dans l’exercice précédent, esti­
mer la durée pendant laquelle un être humain peut rester dans l’une
de ces boules.

Chapitre 1 • Description macroscopique de la matière 35


Exercices S’ENTRAINER

© Un conservateur alimentaire © Choisir la bonne verrerie


ANALYSER-RAISONNER VALIDER COMMUNIQUER ANALYSER-RAISONNER CONNAITRE

L’acide benzoïque (code européen E210) est un conservateur


alimentaire présent naturellement dans certaines plantes.
C’est le principal constituant du benjoin, une substance rési­
neuse. L’acide benzoïque peut être synthétisé au laboratoire
à partir d’alcool benzylique et de permangante de potassium.
À l’issue de la synthèse, un solide blanc est obtenu. On souhaite
vérifier la pureté du produit obtenu.
Donnée : température de fusion d’acide benzoïque, 9(us = 122’C.
Indiquer, en justifiant, la verrerie utilisée et le protocole pour
doc. 1 Critère de pureté
déterminer avec précision la masse volumique d’une espèce
chimique liquide.
La mesure de la température de fusion d’un échantillon permet
de juger de la pureté d’une espèce chimique. Si la température de
fusion mesurée est différente de la valeur de référence (au moins © Le ruolz
2 °C de différence), plusieurs explications sont possibles : S’APPROPRIER REALISER
0fus< ®fiis,réf: présence d’impuretés dans l’échantillon ;
Le ruolz est un alliage de cuivre,
0tus> ôfusjéf: présence de solvant peu volatil dans l’échantillon.
nickel et argent utilisé en joaillerie
et pour la fabrication de couverts.
La composition massique d’un
doc. 2 Mesure de la température de fusion
objet en ruolz est de y de cuivre,
de l’acide benzoïque synthétisé
— de nickel et 4- d’argent.
J-l

4 4
/zÜF a. Calculer ces proportions en

-O pourcentage.

W/ b. Pour un objet en ruolz de masse


m = 40 g, déterminer la masse de

F
O O O O o O O O O O O O O C
m PS S s « Y CO R. «S chaque espèce chimique.

Un produit hydratant
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER COMMUNIQUER
doc. 3CCM et résultat
La glycérine est un agent hydratant incorporé dans des cosmé­
Pour contrôler la pureté du produit synthétisé, on réalise une tiques pour la peau et les cheveux. Des élèves déterminent
chromatographie sur couche mince. Dans trois tubes à essais, on chacun la masse volumique de la glycérine en suivant le même
verse 1 mL d’éluant E ; dans le tube A on ajoute une goutte d’alcool protocole expérimental donné ci-dessous. Leurs résultats sont
benzylique, dans le tube B une pointe de spatule d’acide benzoïque regroupés dans le tableau suivant.
pur et dans le tube C une pointe de spatule du solide obtenu.
Un échantillon de chacune des solutions contenues dans les PROTOCOLE
tubes A, B et C est déposé sur la plaque, puis l’élution est réali­
■ Poser une éprouvette graduée sur une balance et réaliser la tare.
sée avec l’éluant E. Le chromatogramme est révélé par rayon­
■ Introduire dans l’éprouvette graduée un échantillon de glycé­
nement UV.
rine de volume V= 20 mL.
■ Relever la valeur de la masse m de l’échantillon.
Front de l’éluant
■ Calculer la valeur de la masse volumique p.

Résultats

• • Nombre d’élèves 3 4 4 6 4 3 2 1

Valeurde la masse volumique


calculée (en g -mL'12
)
1,0 14 1,2 43 1,4 1,5 1,6 47

Ligne de dépôt -i------- 1------- r- a. Proposer des sources d’erreur qui ont pu être faites par les
A B C
élèves.
b. Construire l’histogramme de la série de mesures.
1. a. Lire la température de fusion mesurée avec le banc Kofler. c. Programmer un tableur-grapheur afin de calculer la valeur
b. Conclure sur la pureté du produit synthétisé. moyenne p et l’écart-type s de la série de mesures.
2. Exploiter le chromatogramme pour infirmer ou confirmer la d. Estimer le pourcentage d’élèves ayant obtenu un résultat de
réponse à question l.b. masse volumique dans l’intervalle [p - s ; p + s].

36
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

© Composition d’un laiton

COMPÉTENCES analyserraisonner réaliser

Le laiton est un alliage de cuivre et de zinc. La composition


de cet alliage doit être adaptée à l’usage auquel il est destiné.
Pour déterminer la composition en masse d’un laiton, un
échantillon est introduit dans de l’acide chlorhydrique
concentré : le zinc réagit avec l’ion H+(aq) de l’acide, pour
former l’ion zincZn2+(aq)et du dihydrogène H2(g). Le cuivre
ne réagit pas avec l’acide chlorhydrique.
Un échantillon de laiton de masse m-2,90 g est placédans
une grande quantité d’acide chlorhydrique.

DONNÉES courbe d’étalonnage donnant la masse de zinc consommée en fonction


du volume de dihydrogène formé à 20 °C

mZn (en g)

■ Questions ■

Recopier et compléter l’équation de la réaction modélisant la transformation entre le zinc et l’acide chlorhydrique :
Zn(s)+ ...H+(aq) -> Zn2+(aq) + ...(g)

Citer un test permettant de caractériser le gaz produit lors de cette transformation.

Dans les conditions de l’expérience, on recueille un échantillon de volume 0,32 L de dihydrogène.


a. Déterminer la masse de zinc qui a réagi.
b. Déterminer la masse de cuivre dans l’échantillon de laiton analysé.

En déduire la composition massique de l’alliage étudié.

Chapitre • Description macroscopique de la matière 37


■ Solutions aqueuses :
■ des exemples
de mélanges
i
Se tester Choisir la réponse
pour commencer exacte. A

Une espèce chimique qui se dissout dans


un solvant un soluté une solution
un liquide est appelé :

Un schéma d’un liquide homogène pourrait


être :
F E
la somme des
Lorsqu’un solide est dissous dans un solvant,
la masse de solvant la masse de soluté masses du solvant
la masse de la solution obtenue est égale à :
et du soluté

le dioxygène le dioxygène
Pourvivre, les poissons respirent: de l’eau
dissous dans l’eau de l’air

Une unité possible de la masse volumique L-kg-1 (litre kg-L-1 (kilogramme


g (gramme)
d’un liquide est: par kilogramme) par litre)

Un raton laveur très déçu...

La barbe à papa
a-t-elle disparu ?

38
Des bouteilles d'eau minérale.

Qu'est-ce qui différencie toutes ces eaux minérales ?


Exercice 28 page 51

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Identifier le soluté et le solvant à partir de la composition ou du mode opératoire


de préparation d’une solution. O o
Distinguer la masse volumique d’un échantillon et la concentration en masse d’un soluté
au sein d’une solution. O O
Déterminer la valeur de la concentration en masse d’un soluté à partir du mode opératoire
de préparation d’une solution par dissolution ou par dilution.

Mesurer des masses pour estimer la variabilité du volume mesuré par une pièce de verrerie;
choisir et utiliser la verrerie adaptée pour préparer une solution par dissolution ou
par dilution.

Déterminer la valeur d’une concentration en masse et d’une concentration maximale à partir


de résultats expérimentaux. Œ
Déterminer la valeur d’une concentration en masse à l’aide d’une gamme d’étalonnage
(échelle de teinte ou mesure de masse volumique).

Vmaths Utiliser une grandeur quotient pour déterminer le numérateur ou le dénominateur.

vmesure et incertitudes Exploiter une série de mesures, discuter de l’influence du protocole


et/ou évaluer une incertitude-type pour comparer des résultats.

39
Activités

Activité documentaire

Caféine dans les boissons


énergisantes
En consommation modérée, la caféine a des effets bénéfiques (détente,
bonne humeur, stimulation et capacité de concentration accrue).
Une consommation excessive présente des risques pour la santé.
• Comment déterminer le volume maximal de boisson énergisante
à la caféine que nous pouvons boire afin d’éviter ces risques ?

DOC.l DOC. 2
Composition de boissons énergisantes Composition d’une boisson
énergisante
La consommation excessive de caféine a été reliée à des problèmes
cardiovasculaires et, chez les femmes enceintes, à un retard dans le ■ Liste des ingrédients par ordre
développement du fœtus. d’importance en masse pour la boisson
Des doses individuelles journalières de caféine jusqu’à 200 mg dont le symbole est un taureau :
- environ 3 mg par kilogramme de poids corporel et par jour r
Ingrédients : eau gazéifiée,
(mg/kg pc/jour) - ne soulèvent pas de problème de sécurité pour
sucre, acidiant : acide citrique,
une population adulte en bonne santé. taurine (0,4%)
D’après l’Autorité européenne de sécurité des aliments (www.efsa.europa.eu) correcteur de goût

données informations recueillies pour quelques


■ Composition pour 100 mL de boisson
boissons énergisantes dont le symbole est un tigre (extrait) :

Volume V de boisson .Masse de caféine Vitamine B12 1,0 pg


Numéro de Symbole de
dans la bouteille ou pour 100 mL
la boisson la marque Caféine 20 mg
la cannette de boisson
Taurine 400 mg
1 Tigre 1,00 L 20 mg
2 Tigre 250 mL 20 mg Z
3 Taureau 250 mL 32 mg

■ Questions ■

ANALYSERRAISONNER

a. Citer le solvant des boissons énergisantes et au moins a. Choisir, parmi les quatre expressions suivantes, celle qui
deux solutés de ces boissons. définit la concentration en masse cra d’un soluté dans une
b. Citer le numéro de la boisson de 250 mL qui permet solution, m désignant une masse et 1/ un volume :
d’ingérer le moins de caféine si cette boisson est bue en _ ^soluté . _ _ ^solution . - _ ^soluté . - _ ^solution
Lm i/ 'Lm iz 'Lm i/ • Lm 1/
totalité. ''soluté ''solution ''solution ''soluté
b. La masse volumique de la boisson numéro 2 est
RÉALISER J p = 1100 g- L"1. Déterminer un point commun et une
différence entre la masse volumique de la boisson et la
a. Calculer la masse de caféine contenue dans la boisson
concentration en masse de caféine de la boisson.
numéro 1.
b. On appelle concentration en masse cm de caféine dans
VALIDER .
une boisson la masse de caféine par unité de volume de
boisson. D’après l’EFSA, pour la seule analyse de la caféine, boire
Calculer la concentration en masse de caféine, exprimée deuxcannettes par jour de la troisième boisson énergisante
en grammes par litre (g- L"1) dans la première, puis dans la ne présente pas de risque pour la santé d’un adulte.
deuxième boisson. Valider cette recommandation par un calcul approprié.

40
Activités

Activité documentaire

Contrôle du travail d’un fabricant

De nombreux produits commerciaux sont vendus dans des emballages affichant


la composition de leur contenu.
• Quel contrôle un agent de la répression des fraudes effectue-t-il pour donner
l’autorisation de vente d’un produit, comme des engrais liquides ?

D0C.1
Témoignage d’un agent de la répression des fraudes (DGCCRF)

« Le consommateur ne doit pas être lésé quand il achète une de bouteilles dont la masse d’azote est comprise dans
bouteille d’engrais liquide NPK10-10-5 sur laquelle est écrit l’intervalle [m ;m + 0,5 g[.
1L e ; le symbole e signifie « quantité estimée ». La bouteille
doit contenir environ 10 % d’azote, soit 100 g d’azote. Pour que Je donne l’autorisation de vente, je dois vérifier les
Mon travail est de déterminer, avec une méthode très précise, deux critères issus du décret de 1978 :
la masse d’azote contenue dans chacune des 100 bouteilles 1) la moyenne des masses de l’ensemble des bouteilles
tirées au hasard dans le stock du vendeur. analysées doit être supérieure ou égale à 100 g ;
Je réalise la moyenne des masses enregistrées puis un 2) Le nombre de bouteilles dont la masse en azote est
histogramme pour mieux visualiser la dispersion de ces strictement inférieure à 95,5 g doit être strictement inférieur
masses. Un rectangle dont le petit côté se positionne entre à 2,5 % du nombre de bouteilles sur lesquelles j’ai fait les
les abscisses metm + 0,5 g a une longueur égale au nombre mesures. »

DOC. 2
Histogramme des masses d’un échantillon de 100 bouteilles d’engrais de marque A ou B

Masse moyenne mA= 101,5 g. Écart-type sA = 3,3 g. Masse moyenne mB= 100,5 g. Écart-type sB = 2,2 g.
Nombre de bouteilles Nombre de bouteilles

■ Questions ■

s’approprier] b. Pour chacun des deux échantillons, compter le nombre


de bouteilles dont les masses en azote sont comprises dans
a. Dans l’échantillon de la marque B, relever le nombre l’intervalle [m - 2s; m + 2s],
de bouteilles ayant une masse d’azote comprise dans
c. Proposer un lien qualitatif entre la valeur de s et le
l’intervalle [100 g; 100,5 g[.
critère visuel utilisé à la question 2.a.
b. Le vendeur de l’échantillon A pensait avoir pris ses
précautions avec une masse moyenne mA assez supérieure VALIDER ]
à 100 g. Pourtant, sa demande d’autorisation de vente est
rejetée. Expliquer pourquoi. Un utilisateur régulier de la marque B achète une bouteille
d’engrais dont la masse en azote est de 96,0 g. Pourtant
l’agent de la répression des fraudes estime que l’utilisateur
ANALYSER-RAISONNER
ne sera pas lésé.
a. Déterminer, par un critère visuel à indiquer, l’échantillon Proposer une interprétation.
présentant la plus grande dispersion des masses.

Chapitre 2 ♦ Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 41


Activités

Activité expérimentale

Préparation d’une solution


pour perfusion
Lors d’une intervention chirurgicale, un patient doit
recevoir une perfusion de glucose à 50,0 g • L1 afin d’avoir
un apport énergétique suffisant pour l’opération.
• Comment choisir la verrerie du laboratoire pour préparer
avec précision cette solution pour perfusion en réalisant
une dissolution de glucose dans l’eau ?

DOCUMENT
Quelques éléments de verrerie : trois récipients
portant l’indication « 100 mL »

DONNÉES caractéristiques de trois


solutions de glucose

Volume
Masse de glucose
Solution de solution à
à dissoudre (en g)
réaliser (en mL)
Si 2,50 25,0

s2 7,50 50,0

S3 5,00 100,0

■ Questions ■

REALISER . ANALYSERRAISONNER

a. Peser chacun des éléments de verrerie secs à disposition a. Analyser visuellement les trois histogrammes afin de
et comportant une indication «100 mL». déterminer le type de verrerie présentant la plus grande
b. Remplir d’eau du robinet chacun des éléments de dispersion des résultats et la plus petite.
verrerie jusqu’à la graduation 100 mL, puis peser l’eau b. L’écart-type s de la série de mesures est une mesure
qu’il contient. caractérisant la dispersion des résultats. Quel type de
verrerie présente le plus petit écart-type s ?
c. Vider les récipients, essuyer leur partie extérieure et
c. Choisir le type de verrerie qu’il faut utiliser afin de
recommencer les opérations de la question b. à trois
réaliser 100 mL de solution avec la plus grande précision
reprises.
possible.
d. Calculer le volume de chacun des échantillons d’eau
pesés grâce à Ia reIation 1/= — (avec p = 1,000 kg • L"1).

e. Collecter les résultats de la classe par type de verrerie Réaliser les trois solutions de glucose proposées (Données)
afin de réaliser l’histogramme de dispersion des volumes à en choisissant la verrerie adaptée [-> Rabat],
l’aide d’un tableur-grapheur [-» Point numérique 3].
f. Calculer le volume moyen Vet l’écart-type s des volumes VALIDER
pour chaque type de verrerie [-> Fiche méthode 1]. Choisir la solution adaptée pour perfuser un patient qui
va subir une opération.

42
Activités

Activité expérimentale

L’eau de la mer Morte

SITUATION DÉCLENCHANTE A de nombreux endroits, les rives et les hauts-fonds de la mer Morte
présentent des cristaux de chlorure de sodium (sel), rendant les paysages de la région féériques.
• Est-il possible de dissoudre autant de chlorure de sodium que l’on veut dans un litre d’eau ? Sinon,
quelle est la concentration en masse maximale de chlorure de sodium dans l’eau ?

Fiche-guide

En cas de difficulté, demander de l’aide au professeur.

ANALYSER-RAISONNER '

■ À l’aide du matériel disponible au laboratoire, proposer des expériences permettant de ire aux —
questions posées.
—I——)
REALISER ]

■ Réaliser les expériences proposées.

VALIDER .

■ Comparer la valeur de la concentration en masse maximale de chlorure de sodium dans l’eau


avez obtenue avec la valeur de référence fournie par le professeur.
Interpréter les éventuels désaccords.

Chapitre 2 ♦ Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 43


Activités

Activité expérimentale

Diverses utilisations de Saint-Marc®

La lessive Saint-Marc® Cristaux de soude est constituée de carbonate de sodium


solide, de formule Na2CO3. Selon la concentration en masse des solutions aqueuses
préparées à partir de ce produit ménager, les utilisations changent.

• Comment déterminer la concentration en masse en carbonate de sodium d’un flacon


contenant une solution de Saint-Marc® retrouvé au fond du placard d’une cuisine ?

données 2 solutions à préparer par dilution

■ À partir de la solution mère So de concentration en masse


cm,mére = 200 g - L_1 en carbonate de sodium :
Solution S,- Si s2 s3 s4
PfiUe,/ (e« n»L) 25 25 25 50
^prélèvement,/(en mL) de So 20 15 10 10
fille,; (en g- L->) 160 120 80 -

■ La masse de carbonate de sodium introduite avant et après la dilution


est inchangée avant et après la dilution. On a donc :
^carbonate de sodium avant dilution — ^carbonate de sodium après dilution
^m.mére * ^prélèvement,/ — Gn,fille,/ * ^fille,i

PROTOCOLE

■ Peser et noter dans un tableau les masses mYide i des fioles jaugées vides
données 1 utilisations de la et sèches à votre disposition.
lessive Saint-Marc® ■ Préparer les solutions S, qui vous ont été attribuées par votre professeur.
Pour cela : prélever l’échantillon de volume Vprélèvement>j de solution mère à
Concentration en
masse de carbonate Utilisation l’aide de la pipette jaugée ; le verser dans la fiole jaugée de volume VfiUe>/ ;
de sodium (en g - L 1) compléter au trait de jauge par de l’eau distillée.
Environ 50 Vaisselle ■ Peser et noter dans le tableau les masses m, des fioles jaugées remplies.
■ Déterminer expérimentalement la masse volumique p0 de la solution
Débouchage des
Environ 100 mère So, ainsi que la masse volumique pcuisine de la solution de Saint-Marc’
canalisations
trouvée dans la cuisine.

■ Questions ■

RÉALISER ] e. Tracer la courbe passant par l’ensemble de ces points,


appelée courbe d’étalonnage.
a. En utilisant les données, calculer la concentration en
masse cmjfi||e<4 en carbonate de sodium de la solution S4.
ANALYSER-RAISONNER
b. Réaliser le protocole.
En exploitant la valeur de pcuisine, déterminer graphique­
c. Exprimer la masse volumique p, d’une solution Sf (/ = 1
ment la valeur de la concentration en masse cm/CUisine de la
à 4). La calculer pour chacune des solutions S, (/ = 0 à 4) à
solution de Saint-Marc® trouvée dans la cuisine.
l’aide des résultats expérimentaux.
d. Réaliser le nuage des cinq points expérimentaux,
VALIDER J
en plaçant la concentration en masse en carbonate de
sodium des solutions en abscisse et la masse volumique Déterminer l’utilisation possible de la solution trouvée
des solutions en ordonnée. dans la cuisine.

44
Activités

vite expérimentale

Des espèces chimiques


dans notre alimentation P
mi WJi[■];ii[H:M?ïïi Certains sodas ou boissons énergisantes attirent les consommateurs
avec leur goût sucré, mais aussi en raison de leur couleur vive. Si les industriels ont l’obligation de
préciser sur l’étiquette la masse de sucre pour 100 mL de boisson, ils doivent seulement mentionner
la présence de colorant.
différenciation
• Dans une bouteille de boisson énergisante de couleur bleue, quelle est :
a. la concentration en masse de sucre ? b. la concentration en masse de colorant bleu brillant ?

Cette boisson énergisante contient du colorant bleu brillant (E133).

* Fiche-guide
Pistes de travail r i i i i
En cas de difficulté, demander de l’aide au professeur.

ANALYSER-RAISONNER

■ À l’aide du matériel disponible au laboratoire, proposer des expériences permettant d e répondre à


l’une des questions a. ou b.

Be
■ Réaliser les expériences proposées.

fjmMIlW.lITWl ORAL J
■ En utilisant un support visuel, présenter oralement la méthode et les résultats obtenus aux élèves qui
ont traité l’autre question.

Chapitre 2 ♦ Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 45


Synthèse
des activités Audio

POINT MATHS
Solutions
Pour toutes valeurs réelles de a et
de b non nulle, on a par définition :
• Lorsqu’une espèce est très majoritaire devant les autres dans un mélange
4=axl>-'
liquide homogène, le mélange s’appelle une solution. U
• L’espèce majoritaire s’appelle le solvant et les espèces minoritaires les La notation est analogue pour les
solutés. [-> Activité 1] unités. Ainsi lg/L = lg L’1.

Lorsque le solvant est l’eau, on parle de solution aqueuse.

Concentration en masse
d’un soluté
2 . 1 Définition
Les propriétés (goût, couleur, masse volumique...) d’une solution dépendent de la ÉVITER LES ERREURS
masse de soluté qui s’y trouve par rapport au volume de la solution. Il est alors utile • La masse volumique p de la solution
de définir la concentration en masse du soluté. [-> Activité 1] s’exprime par:
^solution
Si une solution de volume Vcontient un soluté de masse m, alors P“ 1/
^solution
la concentration en masse cm du soluté dans la solution est : • La concentration en masse de soluté
Unités usuelles s’exprime par :
_m cm en gramme par litre (g-L-1) ^soluté

m en gramme (g) m ^solution


Ven litre (L)

En Système international d’unités, la concentration en masse est exprimée en


kg - m-3, équivalente à g ■ L-1.

Bien qu’elles puissent avoir la même unité, il ne faut pas confondre


concentration en masse en soluté (qui fait intervenir la masse du soluté) et
masse volumique de la solution (qui fait intervenir la masse de la solution).
[-> Activité 1]

2 . 2 Concentration en masse maximale 1. La mer Morte est saturée en


chlorure de sodium : le sel y a atteint
Il existe une masse maximale de soluté qui peut se dissoudre dans une solution sa concentration en masse maximale
(doc. i). La solution est alors dite saturée de ce soluté. [-» Activité 4] et ne peut plus se dissoudre.

Une solution dont la concentration en masse en soluté est maximale ne peut


pas dissoudre plus de ce soluté. POINT MATHS
En multipliant par V les deux mem­
bres de l’égalité cm=-y, on obtient,
2 • 3 Préparation d’une solution par dissolution après simplification :
Une solution peut être obtenue par dissolution dans le solvant d’un soluté initiale­ cmx V=m.
ment solide, liquide ou gazeux. [-» Activité 3] La masse de soluté dans une solu­
tion est proportionnelle au volume
Pour préparer une solution de volume Vcontenant un soluté de la solution, le coefficient de
en concentration en masse cm, la masse de soluté à dissoudre est : proportionnalité étant la grandeur
quotient cm.
Unités usuelles
En divisant par cm les deux membres
m en gramme (g)
x V de l’égalité cm x V = m, on établit
cm en gramme par litre (g- L-1)
Ven litre(L) aussi la relation v=^-.
cm

46
Synthèse
des activités

2 • 4 Préparation d’une solution par dilution 2. L'utilisation


d'une fiole jaugée
Une solution peut être obtenue par dilution d’une solution plus concentrée, appelée permet d'obtenir
une faible variabilité
solution mère, en lui ajoutant du solvant, afin d’obtenir une solution fille. des concentrations
Lors de la dilution d’une solution mère, la masse m de soluté est inchangée, ce qui en masse lorsqu'on
répète un grand
permet d’établir mavantdilution = maprèsdllutlon. nombre de fois
l'opération.
Lors de la dilution d’un prélèvement de volume Vpré|èvement d’une solution [-» Activité 2]
mère de concentration en masse cm mère en soluté, on obtient une solution
fille de volume Vfmeet de concentration en masse cm/flue telle que :
Unités usuelles
^prélèvement ~ ^prélèvement ^fllle dans la même unité
m',llle" m'mère crn, mère et Cm,fille dans la même unité

En effet, nravantdi|Ution — maprè$dilution/ s écrit aussi cmmèrex l/mère — cmjniex


Af in de travailler avec précision, les solutions préparées par dissolution ou par dilu­
tion sont réalisées dans une fiole jaugée (doc. 2).
Lors d’une dilution, une bonne précision est obtenue en prélevant la solution mère
à l’aide d’une pipette jaugée (doc. 3). [-> Activité 5]

3. Pipettes jaugées à un trait ou


à deux traits.

Dosage par étalonnage


De nombreuses propriétés p (en kg-L-i) 4. La gamme étalon des
physiques des solutions, cinq solutions de carbonate
de sodium ainsi que l'eau
comme leur couleur ou leur distillée ont permis de
masse volumique, dépendent placer le nuage de six
points expérimentaux
de la concentration en masse
(croix noires), puis de tracer
du soluté. Cette caracté­ la courge d'étalonnage
ristique permet de réaliser (courbe verte). La mesure
expérimentale de la masse
un dosage par étalonnage, volumique pa = l,07 kg-L-1
c’est-à-dire de déterminer (pointillés rouges) de la
solution étudiée permet
la concentration en masse
de déterminer, grâce à la
inconnue d’une solution. courbe d'étalonnage, la
valeur cmà= 102 g - L-1.
Pour cela :
1. Réaliser une gamme de
quelques solutions étalons S,
de concentrations en masse
cm/connues.
2. Mesurer la masse volumique de chacune de ces solutions S, [-> Activité 5],

3. Construire le nuage de points plaçant en abscisse les concentrations massiques


cm/eten ordonnée les masses volumiques mesurées, puis tracer la courbe qui passe
au plus près de ces points (doc.4).
4. Mesurer la masse volumique de la solution de concentration en masse c
inconnue, puis la comparer, grâce au graphique, à celle de la gamme étalon afin
de déterminer cm.
Lorsque la gamme étalon est faite de solutions colorées, celle-ci constitue une 5. En comparant la teinte de la
échelle de teintes (doc. 5) et une simple « mesure» à l’œil permet de déterminer un solution inconnue avec les teintes
des solutions de l'échelle de teintes,
encadrement de la concentration en masse de l’espèce dans la solution colorée on établit :
étudiée [-» Activité 6], 0,3 g-L-1 < cm < 0,4 g-L-1.

Chapitre 2 ♦ Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 47


Synthèse en images F

PRÉPARATION D’UNE SOLUTION DE CONCENTRATION cm...

Par dissolution Par dilution

l/prélèvement _
cm, fille =------ 77---------- x Mn, mère
«'fille

...ET DÉTERMINATION EXPÉRIMENTALE DE Cm PAR DOSAGE PAR ÉTALONNAGE

O Préparation d'une gamme étalon Comparaison d'une grandeur physique


de l'échantillon
(couleur, masse volumique...)

* Cm
Cm1 On2 cm3 004 Qn5 On6 cm Qui cm On6
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots.


0 L’unité usuelle de la concentration en masse est :
a.L/g. b g.LA c. g-L. ► §?
L’eau de mer est une........ aqueuse dont
le........ est l’eau et un des est le sel. ► §!
O Pour réaliser avec précision une solution de volume
V= 50,0 mL d’ammoniac, il faut la préparer dans :
La........ en sucre d’un soda est le quotient
delà de sucre du soda par son volume. ► a. un erlenmeyer.
Q La........ d’un soda est le quotient une éprouvette graduée.
de la masse de ce soda par son volume. ►§ c. une fiole jaugée. ►§?

Une solution aqueuse peut être obtenue © Un échantillon de 10 g d’aspirine est dissous dans 1,0 L
d’eau. La concentration en masse d’aspirine dans la
par d’un solide dans de l’eau. ►
solution aqueuse est de :
Réaliser un........par étalonnage consiste
a. 10gLA 0,10g-LA c. l,0g-LA ►§2
à comparer une grandeur physique
d’un échantillon à celle d’une gamme......... ►§ © La teinte d’un sirop de menthe est plus foncée que
les teintes d’une gamme étalon dont les concentrations
en masse sont comprises entre 1,0 mg- L-1 et 10 mg • L-1.
Indiquer la réponse exacte.
La concentration en masse du sirop est :
Le sang est un liquide dont l’eau est : inférieure à 1,0 mg-LA
a. le soluté. le solvant, c la solution. comprise entre 1,0 mg • L-1 et 10 mg • LA
La concentration en masse d’un soluté est le quotient c. supérieure à 10 mg-LA >§3
de la masse de soluté par le volume de :
a. solvant. soluté. c solution. ► §2 Corrigés p. 360

© Calculer Cm lors d’une dilution © Calculer Cm lors d’une dissolution

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU


Exprimer puis calculer la concentration en masse cm<fine Une solution antiseptique de volume V= 500 mL
d’une solution de sel obtenue par dilution de la manière de permanganate de potassium est obtenue par
suivante : dilution d’un prélèvement de 10,0 mL d’une dissolution dans l’eau du solide d’une masse m = 0,100 g.
solution mère de concentration en masse de 18,3 g- L-1 Exprimer puis calculer la concentration en masse cm de
par ajout d’eau jusqu’au trait de jauge dans une fiole permanganate de potassium, exprimée en g-L-1, dans
jaugée de 500,0 mL. cette solution antiseptique.

SOLUTION SOLUTION
Cm,fille = Vpré'èveinent X Cm;mère avec l/mère = 10,0 mL, Cm = y avec m = 0,100 g et l/= 500 m L = 0,500 L.
'mile
l/fille = 500,0 mL et cm,raère = 18,3 g • LA 0,100 g q 200 p. L-i
m 0,500 L U'2UUg l ■
..... =WÆxl8-3gL“-1)-3“el“
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu

APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu Exprimer puis calculer la concentration en masse cra,
Un prélèvement de 20,0 mL d’une solution aqueuse mère exprimée en g-L"1, d’une solution antifongique
d’hydroxyde de sodium de concentration en masse de de volume U = 20,0 L de sulfate de cuivre obtenue
4,00 g- L-1 est dilué par ajout d’eau jusqu’au trait de par dissolution dans l’eau du solide d’une masse
m = 1,5 kg.
jauge dans une fiole jaugée de 200,0 mL.
Exprimer puis calculer la concentration en masse
d’hydroxyde de sodium de la solution diluée.
Corrigés p. 360

Chapitre 2 ♦ Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 49


Exercices APPLIQUER

Solutions ►§ 1 de la synthèse des activités Concentration en masse d'un soluté


► § 2 de la synthèse des activités
exerocesrapides
r^ÉRçîçÊsRÂpÎDÉs]

© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de


présenter oralement en deux minutes maximum à l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de
l’ensemble de la classe les notions de soluté, solvant présenter oralement en deux minutes maximum tous
et solution. les termes de la relation cm = ~ et d’en préciser les
© Citer le solvant et deux solutés d’un soda pétillant. unités usuelles.

© Citer le solvant et un soluté de cette © Convertir en mg- L-1 la concentration en masse d’une
préparation pour agrémenter les solution d’hydroxyde de potassium pour laquelle
pizzas. cm = 0,200gL-i.

Calculer la concentration en masse, en g- L"1, d’une


solution de volume 500 mL contenant 3,0 g de fructose
© Éclaircir ses cheveux dissous.

L’eau oxygénée à « 20 volumes » est une solution aqueuse qui


permet d’éclaircir les cheveux et de blanchir le linge. Son prin­ © Calculer la masse maximale de sucre de canne qui peut
se dissoudre dans 2,0 L de solution aqueuse à 25 °C,
cipe actif s’appelle le peroxyde d’hydrogène de formule H2O2.
sachant que sa concentration en masse maximale est
a. Citer un soluté de l’eau oxygénée. de 2,0 kg - L-1.
b. Citer le solvant de l’eau oxygénée.
© Calculer la concentration en masse, en g • L’1, d’un
© Étudier une étiquette de produit engrais pour plantes vertes obtenu en diluant 100 mL
d’un engrais liquide de concentration en masse de
200 g-L"1 pour en faire 1,0 L d’un engrais dilué.
doc. L’alcool dénaturé
L’alcool dénaturé est généralement de l’alcool éthylique auquel
est ajouté un dénaturant pour rendre le mélange impropre à la
consommation alimentaire.
© Calculer une concentration en masse
Il peut aussi y avoir un peu de colorant jaune pour différencier Un lait pour bébé est obtenu par dissolution de poudre de
l’alcool modifié de l’alcool pur, qui pourrait être utilisé pour la lait dans un biberon dont l’unique graduation présente la
préparation artisanale de boissons. mention « V=30 mL». La dosette vendue avec la poudre de lait
Plusieurs dénaturants ont été ou peuvent encore être utilisés, est graduée pour contenir un échantillon de masse m = 4,6 g
dont le méthanol et le diéthyléther. de poudre.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alcool_dénaturé Exprimer puis calculer (en g - L-1) la concentration en masse cra
de poudre de lait dans le lait pour bébé.
a. Citer le solvant de l’alcool dénaturé.
b. Citer trois solutés de l’alcool dénaturé.
© Convertir des unités

© Fabriquer son liquide vaisselle La concentration en masse de sel dans la mer Méditerranée
estcm=40g-L-1.
Visionner la vidéo à l’adresse sirius.nathan.fr.
a. Convertir cette concentration en masse en g- mL"1.
b. Convertir cette concentration en masse en unité du Système
international (kg- nr3), sachant que 1 m3= lx 103 L.

Q) SIS ln english please


Exprimer puis calculer la concentration en masse de l’acide
sulfamique dans la solution détartrante pour cafetière (notice
ci-dessous).

To préparé the descaler


Prendre des notes pendant le visionnage afin de préparer les solution, dissolve m = 20 g
réponses aux questions suivantes. of sulfamic acid in enough
a. Citer les solutés du liquide vaisselle préparé. watertoobtain l/=500mL
of solution.
b. Citer le solvant du liquide vaisselle.

50
APPLIQUER Exercices

© Retour sur l’ouverture de chapitre © Utiliser une grandeur quotient I SVT )


Voici les étiquettes de deux eaux minérales différentes : Les solutions pour culture bactérienne en boîte de pétri sont
des solutions de concentration en masse cm= 25 g - L-1 d’une
COMPOSITION MOYENNE en mg/L COMPOSITION MOYENNE en mg/L
poudre nutritive à base de peptone, d’extraits de levure et de
CATIONS Calcium.......... .............. (Ca2*) 579 chlorure de sodium.
Sodium 1172 Potassium 66 Magnésium.... ................ (Mg2*) 59
Exprimer puis calculer la masse m de poudre nutritive qu’il
Calcium 103 Magnésium 10 Potassium...... ................... (K*) 2,5
Sodium.......... ... ...... ...... (Na*) 0,7
faut dissoudre afin d’obtenir une solution pour culture de
ANIONS
Sulfate............ ............. (S0|) 1147 volume V —200 mL.
Bicarbonate 2989 Sulfate 138
Chlorure 235 Bicarbonate... ............. (HCOj) 180
Fluorure 6 Aide méthodologique
Nitratre_____ ................ (N0-3) < 2
Fluorure____ ......................(F)<1 ► Écrire la relation donnant la concentration en masse
Chlorure........ ................... (CT) 0,4 de la solution en fonction de son volume et de la masse
de soluté.
a. Quel soluté mentionné dans la deuxième étiquette ne l’est ► Multiplier chacun des membres de l’égalité par V,
pas dans la première ? En suggérer une raison. puis simplifier la nouvelle relation obtenue afin
b. Laquelle contient la plus grande masse d’ion sodium par litre de déterminer l’expression de m.
d’eau ? Laquelle contient la plus grande masse d’ion magnésium
par litre d’eau ?
© Dissoudre un comprimé Iffil vidéo I
c. L’ion bicarbonate facilite la digestion. Quelle eau minérale
conseiller à une personne ayant une légère indigestion ? La concentration en masse maximale du paracétamol en solu­
tion aqueuse est de cmjnax= 14 g- L-aà 20 °C.
Exprimer puis calculer la masse de paracétamol qui ne sera pas
S) Apprendre à rédiger dissous dans un verre de solution médicamenteuse de volume
V= 50 mL si on tente d’y dissoudre un comprimé contenant une
L’eau de Javel est une solu­
tion aqueuse désinfectante PRÉCAUTIONS D'EMPLOI masse m -1,00 g de paracétamol.
dont le soluté est une
espèce chimique chlorée.
Une eau de Javel a une Choisir la bonne verrerie
concentration en masse
de 96 g- L"1 en chlore actif.
En suivant les instructions
lues sur l’étiquette du
berlingot, exprimer puis
calculer la concentration Verser le contenu d’un berlingot
de 250 mL dans un flacon de 2,0 L
en masse cm de chlore actif
et compléter à l’eau froide.
dans l’eau de Javel diluée
préparée à la maison.

Aide méthodologique
► Choisir un nom de variable pour chacune des grandeurs
utiles de l’énoncé. Par exemple : cm mère = 96g L-1.
► Écrire la relation entre la concentration en masse de la
solution fille cm fH|e et les grandeurs que vous avez AB C D
nommées précédemment.
Un préparateur en chimie désire préparer par dilution et
► Écrire l’application numérique puis la réaliser à l’aide
avec précision une solution de permanganate de potassium
de la calculatrice. Écrire le résultat en faisant attention
à partir d’une solution mère de concentration en masse
au nombre de chiffres significatifs et aux unités.
Cm,mère ~mg • L L
Encadrer le résultat final.
a. Donner le nom de chacun des éléments de verrerie A, B, C et D.
b. Le protocole nécessite de préleveravec précision un volume
© Choisir la bonne méthode t 0RAt J V'préièvement= mL de la solution mère. Citer l’élément de verre­
rie que le préparateur doit utiliser.
Afin de réaliser une solution de sucre de concentration en
c. Dire dans quel élément de verrerie le préparateur doit réaliser
masse cm = 200 g• L"1, un élève propose de dissoudre 200 g de
la dilution afin d’obtenir la solution de volume Vfine= 100,0 mL.
sucre dans un litre d’eau distillée.
Préparer un exposé oral d’environ deux minutes, éventuelle­ d. Exprimer puis calculer la concentration en masse cm fiNe de la
ment illustré par un ou plusieurs schémas, afin d’expliquer à solution fille ainsi obtenue.
l’ensemble de laclasse pourquoi la méthode n’est pas bonne. e. Une élève réalise la dilution dans un bêcher ayant une gradua­
Compléter l’exposé en présentant une méthode de dissolution tion à 100 mL.
correcte. Préciser l’influence qu’aura son choix sur le résultat final.

livë ,1 Chapitre 2 ♦ Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 51

/r
Exercices APPLIQUER

~Z7 ~ [~^noÊVAL'JEgJ~ © Doser avec une échelle de teintes


Préparer une solution
Cinq cuves contiennent des solutions de diiode dont les
dégraissante
concentrations en masse sont données dans le tableau
Un réparateur automobile désire préparer une solution
ci- dessous :
aqueuse de concentration en masse cra = 150 g • L-1 d’acétone
pour dégraisser une pièce automobile. Solution n° 1 2 3 4 5
Exprimer puis calculer le volume 1/de solution qu’il pourra cm (enmg-L-i) 50 100 150 200 250
fabriquer en dissolvant dans l’eau un échantillon de masse
m = 200 g d’acétone.

NIVEAU

INDICATEURS DE RÉUSSITE Q C D

La relation exprimant cm en fonction de 1/ et de m


est rappelée. Donner un encadrement de la concentration en masse de
RÉALISER diiode de la solution contenue dans la cuve A.

■ La grandeur quotient cm est analysée afin de


déterminer l’expression de Ven fonction de cm et CD Doser par étalonnage du fructose
dem.
On dispose d’une gamme de solutions étalons de fructose dont
■ L’application numérique est réalisée sans oublier
on mesure la masse volumique.
l’unité.
La représentation graphique de la masse volumique des cinq
solutions étalons est tracée en fonction de leur concentration
en masse de fructose sur le graphique ci-dessous.
Dosage par étalonnage
► § 3 de la synthèse des activités

EXERCIÇESRAPIDES

© l 0RAL ) Réaliser un support visuel pour présenter


oralement en deux minutes maximum à l’ensemble
de la classe ce qu’est une gamme étalon de solutions
de différentes masses volumiques, puis expliquer son
utilité pour réaliser un dosage.

CD Un sirop de fraise coloré est progressivement dilué par


Un jus de fruit dont le principal soluté est du fructose a une
ajout d’eau. Expliquer pourquoi la teinte de la solution
devient de plus en plus claire. masse volumique de 1,020 kg -L"1. Déterminer sa concentration
en masse de fructose.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).

CD Une solution d’un volume de 2,0 L de concentration Une solution de concentration en masse de 4,00 g • L1
en masse de soluté de 12 g • L-1 contient : contient 2,00 g de soluté.
a. 24 g de soluté. Son volume est de:
6 g de soluté. 2,00 L. 0,500 L. C 500 mL.
c. 6,0 g de soluté.
© A 20 °C, la concentration en masse maximale de © Afin d’obtenir 200 mL d’une solution d’éthanol
chlorure de potassium dans l’eau est de 340 g- LA de concentration en masse de 10,0 g - L'1 à partir
Quelle masse maximale de chlorure de potassium d’une solution mère de concentration en masse de
peut-on dissoudre afin d’obtenir 100 mL de solution ? 100 g• L-1, il faut prélever un volume de :

a. 68 g. 34 g. c. 3400 g. a. 20,0 mL. 2,00 L. C. 0,500 L.

Corrigés p. 360

52
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU ET COMMENTÉ


Ne pas dépasser la dose prescrite
ÉNONCÉ
Sur la notice d’une solution buvable préconisée en cas de bronchite, il est indiqué
que la masse de carbocystéine dissoute est de m0= 2,00 g dans une solution de
volume l/0= 100 mL.
1. Exprimer puis calculer la concentration en masse cm en carbocystéine de la
solution commerciale.
2. Le laboratoire pharmaceutique fabriquant ce médicament fournit une cuil­
lère-mesure de volume V= 5,0 mL.
Exprimer la masse m de carbocystéine prélevée par une cuillère-mesure en fonc­
tion de Vet cm. La calculer numériquement.
3. Pouranalysercesirop, un chimiste prélève un échantillon de volume V' = 2,0 mL Plusieurs valeurs de volume et
qu’il introduit dans une fiole jaugée de volume V" = 25,0 mL. plusieurs valeurs de concentration
Exprimer puis calculer la concentration en masse c„ en carbocystéine de la solu­ en masse apparaissent dans cet
énoncé : attention à bien les distinguer
tion diluée obtenue.
par des notations différentes.

U NÉ SOLUTION ^RÉALISER

1. L’expression de la concentration en masse de la solution commerciale est : Écrire les unités dans les étapes
intermédiaires peut être utile, mais
r
pas obligatoire. L’unité est en revanche
indispensable dans l’écriture
AN C ~ 2/00 ë ____ 2,00 g__ =20 0gL_1
' m 100 mL 100 x 10-3 L ’ g ’ du résultat final.

2. La solution prélevée a la même concentration en masse que la solution de la O ^RÉALISER

La valeur de m doit être donnée avec


bouteille. Par conséquent, on a cm = y. En multipliant chacun des membres de deux chiffres significatifs comme la
donnée la moins précise de ce produit.
l’égalité par V, on établit cm x V=y x V, soit après simplification par V:
■ m = cmxV.
^ANALYSER-RAISONNER
A. N. : m = 20,0 g • L-1 x 5,0 x ÎO’3 L = 0,10 g.
Bien identifier les grandeurs liées
3. La solution mère a un volume I/’ et une concentration en masse cm. La solution fille
à la solution mère et celles liées
a un volume V" et une concentration en masse c„. On a donc :
à la solution fille.
„ V'
Cm x Çn-
VALIDER
AN.: Cm = 20,0 S’ L’1= X6 g- L-i. Penser à proposer un commentaire
sur la valeur numérique trouvée
On trouve < cm, ce qui est logique pour une dilution.
même si cela n’est pas explicitement
demandé par l’énoncé.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

^^Jaunir un ourson
Afin de fabriquer des bonbons en gélatine jaunes, un industriel utilise un extrait concentré
préparé par dissolution d’un échantillon de masse m0 = 29 g de colorant naturel, la lutéine
(E161b), afin de préparer une solution aqueuse de volume l/0 = 500 mL.
1. Exprimer puis calculer la concentration en masse cm en colorant de la solution
concentrée.
2. Un échantillon de volume V= 100 mL de l’extrait concentré est ensuite dilué dans une
cuve alimentaire de préparation pour bonbon afin d’obtenir une solution de volume
V' = 100 L de préparation pour bonbon.
a. Exprimer la masse m de colorant contenu dans la totalité de la préparation pour
bonbon. La calculer numériquement.
b. Exprimer puis calculer la concentration en masse c'm en colorant dans la préparation
pour bonbon.

Chapitre 2 ♦ Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 53


Exercices S’ENTRAINER

© Une solution mal étiquetée i 0RAt ) © Déboucheur liquide


ANALYSER-RAISONNER REALISER VALIDER COMMUNIQUER RÉALISER VALIDER

Dans la réserve des produits chimiques du laboratoire du Un déboucheur liquide de canalisation


lycée, se trouve une bouteille sur laquelle est écrit : est une solution aqueuse très concentrée
en hydroxyde de sodium. Le fabricant y
Solution aqueuse, NaCI
ajoute quelques traces d’un colorant
Chlorure de sodium
violet pour éviter de le confondre avec
1,1 kg-L-1
de l’eau.
Un débat s’établit dans la classe : l’indication est-elle celle de la Un déboucheur liquide est fabriqué de la manière suivante :
concentration en masse de chlorure de sodium ou de la masse placer le récipient contenant 1,00 L d’eau dans un grand bain
volumique de la solution ? d’eau très froide. Ajouter lentement 250 g d’hydroxyde de
sodium et agiter afin de le dissoudre. On obtient ainsi 1,10 L
a. Répartir la classe en trois groupes :
de solution.
- ceux qui pensent qu’il s’agit de la concentration en masse;
- ceux qui pensent qu’il s’agit de la masse volumique; Donnée : masse volumique de l’eau peau = 1,00 kg-L-1.
- ceux qui n’ont pas d’opinion. a. Citer le solvant et deux solutés d’un déboucheur liquide.
b. Chacun des deux premiers groupes prépare une argumenta­ b. Exprimer puis calculer la masse mS0| de solution obtenue, puis
tion scientifique afin de répondre à la question posée, puis la la masse volumique psoide la solution obtenue.
présente oralement au troisième groupe. c. Exprimer puis calculer la concentration en masse cm en
c. Le troisième groupe choisit, en l’expliquant, lequel des deux hydroxyde de sodium du déboucheur liquide.
autres groupes a l’argumentation la plus convaincante. d. Expliquer pourquoi la valeur de cm est inférieure àcelle de pso,.

différenciation
©. * Dioxygène dissous
© • Préparation des olives
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
La concentration en masse maximale d’un soluté dépend de
La préparation des olives la température de la solution.
nécessite un long trem­
Le graphique ci-dessous représente la concentration en masse
page dans de l’eau très
maximale de dioxygène dissous dans l’eau en contact avec
salée. De nombreuses
l’atmosphère terrestre en fonction de la température.
recettes préconisent une
eau salée « à 10 % ». Afin
de déterminer la concen­
tration en masse de cette
solution, un dosage par étalonnage est réalisé.
Pour cela, les masses volumiques d’une gamme étalon de
solutions de chlorure de sodium (sel de cuisine) sont mesu­
rées. Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessous.

Concentration en
70,0 90,0 110 130 150
masse (en g -L’1)

Masse volumique
1,043 1,057 1,068 1,083 1,092
(en kg-L"1)

Données :
• masse volumique de l’eau à la température des mesures: a. Déterminer graphiquement la valeur de la concentration en
peau = 0,996 kg-L-i; masse maximale du dioxygène dissous dans de l’eau d’un lac à
• masse volumique de la solution « à 10 % » :
la température de 15 °C.
Pio % = X063 kg • L-1.
b. Expliquer pourquoi une élévation de la température de l’eau
a. Déterminer la concentration en masse en chlorure de
d’un aquarium peut conduire à la mort des poissons.
sodium de la solution de préparation des olives.
c. Lorsqu’on fait chauffer une casserole d’eau pour préparer du
b. Émettre des hypothèses sur la signification de l’indication
« 10 % » (sans unité) donnée pour cette solution. riz, on observe que des petites bulles de gaz apparaissent peu
à peu dans la casserole à une température inférieure à 100 °C.
Quelle est la composition chimique du gaz qui se forme ?
d. Certaines expériences de chimie nécessitent d’utiliser à
différenciation
température ambiante une eau désoxygénée, c’est-à-dire une
eau qui ne contient pas du tout de dioxygène dissous.
■ Aides à la fin du manuel.
Proposer un protocole expérimental permettant de préparer
une telle eau et de la conserver.

54
S’ENTRAINER Exercices

Les professeurs ont réuni les résultats dans un fichier d’un


© • •Pesticidedans les urines
tableur-grapheur.
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER
L’histogramme suivant représente la distribution des résultats
du groupe B. On y lit par exemple que 4 binômes ont obtenu
doc. 1 Taux de glyphosate dans les urines une concentration en masse de 148 g-LA
Le glyphosate est la molécule active d’un herbicide contro­
versé. Cette espèce chimique est le pesticide le plus utilisé au Nombre de binômes
monde, surtout en agriculture. On en trouve des traces dans 12
l’eau et dans l’air ou dans l’alimentation. Afin d’en contrôler la
présence dans l’organisme d’êtres humains, des analyses d’urine
de diverses personnalités ont été effectuées : 100 % des échan­
tillons contiennent du glyphosate.
Les volontaires présentent une contamination moyenne par le
glyphosate de 1,25 microgramme par litre (pg/L) en moyenne,
soit 720 fois moins que la concentration admissible pour ce 142 144 146 148 150 152 154 156 158 160
pesticide dans l’eau. C’est le comédien et animateur Alex Concentration en masse (en g-L~1 )
Vizorek qui a le plus faible taux (0,11 pg/L), et c’est l’ancienne
ministre socialiste de l’écologie, Delphine Batho, qui présente 1. Analyse des résultats du groupe B
le plus fort taux avec 2,4 pg/L.
a. Combien de binômes ont obtenu une concentration en masse
de 153 g-L-1?
b. La valeur moyenne de la série de mesures est cm B= 152,1g-L-1.
doc. 2 Réglementation
L’écart-type de la série de mesures du groupe B est sB=3,4 g- LA
Selon le ministère de la Santé, la valeur sanitaire maximale du
Par décompte dans l’histogramme, estimer la proportion
glyphosate dans l’eau est de k = 900 microgrammes de pesticide
(en%)de binômes ayant obtenu un résultat de concentration
par kilogramme de solution.
en masse dans l’intervalle [cm B - 2 sB; cm8 + 2 sB].
La masse volumique d’une telle solution est de p = 1,0 kg • L-L
c. Un binôme était absent et refait l’expérience le lendemain.
Avec le même protocole, les élèves mesurent une concentration
Source : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/
en masse cra = 152,71 g - L-1.
rapport_qualite_eau_du_robinet_2012_dgs.pdf
Proposer une écriture plus adaptée de leur résultat en tenant
Donnée : concentration en niasse maximale du glyphosate dans l’eau compte de l’analyse statistique de la veille.
à 25 °C, cmrnax= 12 g- LA
a. À l’aide du doc. 2, calculer la concentration en masse limite
admissible cm Hm en glyphosate selon la législation européenne
pour une eau potable.
b. Comparer cette valeur à celle calculée dans le doc. 1.
c. Cette législation est-elle cohérente avec la concentration en
masse maximale du glyphosate dans l’eau ?
d. Un fabricant réalise une solution de volume l/= 1,0 L de
glyphosate dont la concentration en masse est maximale. Il
dilue cette solution afin d’obtenir une nouvelle solution de
volume I/' dont la concentration en masse est celle définie
2. Analyse des résultats du groupe A
comme limite par la législation.
Calculer 1/'. Commenter le résultat. Les données du groupe A se trouvent dans le fichier disponible
dans les ressources numériques (sirius.nathan.fr).
a. Construire l’histogramme présentant la distribution des résul­
J ♦ ♦ Comparer des méthodes
tats du groupe A.
Fichiers numériques
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER fpÜ^tRËNçîÂTWN^ b. Programmer le tableur-grapheur afin de calculer la valeur
moyenne cm A et l’écart-type sA de la série de mesures.
Les dix classes de Seconde d’un lycée réalisent une activité c. Par décompte dans l’histogramme, estimer la proportion
expérimentale de détermination de la concentration en masse (en %) de binômes ayant obtenu un résultat de concentration
de sucre dans un jus de raisin. Le protocole utilisé consiste à en masse dans l’intervalle [cmA - 2sA;cm,A+2sA].
construire une gamme étalon de solutions de sucre en réalisant
3. Comparaison
des dissolutions, puis à mesurer la masse volumique de chacune
a. Par une analyse visuelle des histogrammes, déterminer le
des solutions. Les élèves comparent ensuite la masse volumique
groupe ayant la plus grande dispersion des résultats.
du jus de raisin à celles de la gamme étalon pour conclure.
Le groupe A est constitué de 5 classes ayant choisi un proto­ b. Confirmer la réponseà la question précédente par lacompa-
cole de dissolution dans une fiole jaugée. Le groupe 8 est raison des valeurs des écarts-types s.
constitué des 5 autres classes ayant choisi un protocole de c. Ce résultat est-il cohérent avec le choix du protocole expéri­
dissolution dans une éprouvette graduée. mental réalisé par les deux groupes ? Justifier.

Chapitre 2 ♦ Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 55


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

Contrôle de qualité en pharmacie


COMPÉTENCES analyserraisonner réaliser valider

Les solutions aqueuses de sulfate de magnésium MgSO^, injectées par voie intraveineuse, permettent de rectifier les
troubles du rythme cardiaque.
Un contrôleur sanitaire désire vérifier que les ampoules de solution commercialisées dans une pharmacie corres­
pondent bien à la concentration affichée par le fabricant.

DOCUMENT Ampoule de sulfate de magnésium DONNÉES

Une ampoule de sulfate de magnésium est commer­


cialisable si sa concentration en masse est comprise
dans l’intervalle [140 g-L-' ; 160 g -L->].

■ Questions ■ Fichiers numériques

| Le contrôleur réalise une gamme étalon de cinq solutions S2 à S5 de sulfate de magnésium par dissolution dans
l’eau d’un échantillon de masse m, de solide, dans une fiole jaugée de volume Vj.
Il réalise ensuite la mesure de la masse hchter ÉjJtKXi AHxhAQ* jnsemoo Form»] Sytes Feuille Dom«i QiXitS Fenêtre A><3»

volumique p, de chacune des solutions S,. e XRs A ■ ■ S5-B- fl n Ji S? □ II, 0 Q ft Q D


Libération Sans - 14 G ISA ' ' ’ $ ’ % 0.0 E] ,0Q .0? ■ • T
Ses résultats sont reportés dans le tableau REQUÉNCE M fr X v -B2AC2/1000:__________________________ _____________________

issu d’un tableur-grapheur dont une copie L.... ‘ B E


d’écran est reproduite ci-contre. volume V, concentration masse volu­
Solution masse m
1 ' en masse c mique p. (en
a. Expliquer pourquoi dans la case D2 se S.r (en g) (en mL) , . ,, ■
' J (en g.L •) kg.L-1)
trouve le code « =B2/(C2/1000) ».
b. Calculer les valeurs numériques de cra4 à
9 sS2> 7,00 100]=B2/(C2/1000) 1,063
3
10,0 100 1,090
cm 5avec une calculatrice, ou en utilisant un 4 S3 13,0 100 1,119
langage de programmation.
5 S4 8,00 50,0 1,146
c. Construire le graphique du nuage de cinq
6 S5 9,50 50,0 1,172
points expérimentaux en plaçant la concen­
tration en masse en abscisse et la masse volumique en ordonnée.
d. Tracer manuellement ou à l’aide du tableur-grapheur la courbe passant au plus près des points expérimentaux.
e. Le contrôleur mesure alors la masse volumique de la solution contenue dans l’ampoule et trouve
Pampoule — 1/132 kg-L L

Cette ampoule vendue en pharmacie est-elle commercialisable ? Développer le raisonnement ayant amené à une
réponse positive ou négative.
Q La concentration en masse en sulfate de magnésium d’une solution de volume l/= 10 mL d’une autre ampoule
est mesurée à cm = 150 g-LA Cette solution n’est pas directement injectée, mais est préalablement diluée dans
une poche d’eau distillée de volume l/0=90 mL. La solution diluée est alors injectée au patient.

Déterminer la concentration en masse en sulfate de magnésium de la solution injectée au patient.

56
OBJECTIF PREMIÈRE E.C. E.
ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EXPÉRIMENTALES

® Dosage d’une solution très foncée niFFÉRENC'ATION

(COMPÉTENCES ANALYSERRAISONNER REALISER VALIDER

L’éosine aqueuse est une solution antiseptique permettant de désinfecter les petites plaies. L’espèce chimique ayant
une activité antiseptique est très colorée, ce qui permet son dosage par comparaison avec une échelle de teintes.

DONNÉES 1 Titre d’une solution


En pharmacie, il est courant de citer le
« titre t » d’une solution, exprimé en %.
Une solution dont le titre est t a été prépa­
rée par dissolution de t grammes de l’es­
pèce pharmaceutique dans une solution
de 100 mL.
Comme les solutions ont souvent une
masse volumique égale à 1,0 kg • L->, cela
signifie que la solution a une concentration
en masse de 10 t lorsqu’elle est exprimée
en g-L-1.
Sur l’étiquette d’un flacon d’éosine aqueuse,
on peut lire l’inscription 1 %.

DONNÉES 2 Échelle de teintes DONNÉES 3 Solutions étalons


L’échelle de teintes ci-contre est réalisée avec des solutions de
concentrations en masse répertoriées dans le tableau ci-dessous :

Si Si S2 s3 S4 $5

0,01 0,05 0,20 1,00 5,00

■ Questions ■

L’éosine aqueuse commercialisée a-t-elle une couleur permettant sa comparaison à celles de l’échelle de teintes ?

Proposer un protocole expérimental permettant de réaliser avec précision 200 mL d’une solution aqueuse diluée
d’éosine dont la concentration en masse est vingt fois plus petite que celle de la concentration en masse de la
solution mère.
APPEL N°1 Appeler le professeur pour lui présenter le protocole ou en cas de difficulté.

Mettre en œuvre le protocole.

En déduire un encadrement de la concentration en masse de la solution diluée, puis de celle du produit


pharmaceutique.
APPEL N° 2 Appeler le professeur pour lui présenter le résultat ou en cas de difficulté.
Demander au professeur de vous présenter l’étiquette du produit commercial.

Q Valider ou invalider le résultat.

Fiche-guide

Chapitre 2 • Solutions aqueuses : des exemples de mélanges 57


■ Identité de
■ la matière à l’échelle
microscopique
r
Se tester Choisir la réponse
pour commencer exacte. A

L’urée a la représentation
ci-contre à l’échelle
une molécule un atome une cellule
microscopique.
L’urée est :

La molécule de diazote, de formule N2, est d'espèces


d'atomes d'ions
constituée : chimiques

Na+ et Cl- sont les constituants du sel de table.


des molécules des atomes des ions
Ce sont :

Le noyau d’un atome est constitué : d’électrons d’éléments de nucléons

Le symbole C désigne l’élément (-» Rabat) : calcium carbone cuivre

La masse volumique de l’eau peau est environ


mille fois plus élevée que celle de l’air palr. 103 0,001 10-3
Le quotient depeau parpah. est égal à :

Des protéines en mouvement


(INSERM, Marseille, 2012).

Avec quels modèles


la matière est-elle
décrite à l'échelle
microscopique ?

58
Sculpture en glace.

1 Quel est l’ordre de grandeur du nombre de molécules d'eau


constituant 1 m3 de glace ?
-> Exercice 45 page 72

Exercices
CAPACITES EXIGIBLES Activités
corrigés

Définir une espèce chimique comme une collection d’un nombre très élevé d’entités
identiques. O 0
Exploiter l’électroneutralité de la matière pour associer des espèces ioniques et citer
des formules de composés ioniques.

Utiliser le terme adapté parmi molécule, atome, anion et cation pour qualifier une entité
chimique à partir d’une formule chimique donnée.

Citer l’ordre de grandeur de la valeur de la taille d’un atome. o


Comparer la taille et la masse d’un atome et de son noyau. o
oq
Établir l’écriture conventionnelle d’un noyau à partir de sa composition et inversement.
o
Vmaths Effectuer le quotient de deux grandeurs pour les comparer. Utiliser les opérations
sur les puissances de 10. Exprimer les valeurs des grandeurs en écriture scientifique.

59
Activités

Activité documentaire

La nature, c’est de la chimie

«C’est chimique donc ce n’est pas naturel ». Cette idée reçue


reste très présente dans la société. Pourtant, la nature est
constituée d’espèces chimiques.
• De quelles espèces chimiques sommes-nous constitués ?

DOCUMENT DÉFINITIONS
Des espèces chimiques dans le corps humain

■ Anion (n. m.) : ion de charge négative.


Minéraux :
calcium Ca2+, potassium K+, ■ Atome (n. m.) : plus petite particule
fer Fe2+, chlorure Ch, électriquement neutre qui identifie un
lodure h, fluorure F- élément chimique.
■ Cation (n. m.) : ion de charge positive.
Glucides et lipides ■ Entité chimique (n. f.) : atome,
(constitués principalement
de carbone C, hydrogène H molécule ou ion.
et oxygène 0) ■ Espèce chimique (n. f.) : collection d’un
nombre très élevé d’entités chimiques
identiques.
Protéines
■ Ion (n. m.) : entité chimique porteuse
d’une charge électrique.
■ Molécule (n. f.) : entité chimique
Fau électriquement neutre, constituée de deux
atomes au moins.

■ Questions ■
b. Calculer le pourcentage de personnes interrogées qui :
- sont d’accord avec l’affirmation ;
a. Citer l’espèce chimique majoritaire dont est constitué - ne sont pas d’accord avec l’affirmation ;
le corps humain. -sontsans opinion.
b. Identifier la différence entre l’espèce chimique eau
et la molécule d’eau. COMMUNIQUER
niFFtRENCIAT|°N.

ANALYSER-RAISONNER ] a. Mettre en commun les pourcentages calculés par toute


la classe, puis calculer leur moyenne.
Nommer une molécule, un atome, un anion et un cation
b. Représenter la totalité des réponses à l’aide d’un
présents dans le corps humain.
diagramme circulaire.
RÉALISER ]
c. Rédiger un argumentaire dans le but de réfuter l’idée
reçue « c’est chimique, donc ce n’est pas naturel ». Utiliser
a. Interroger dix personnes au sujet de l’idée reçue selon les mots scientifiques définis ci-avant et illustrer le propos
laquelle ce qui est chimique n’est pas naturel. à l’aide d’exemples du quotidien.
On pourra introduire l’objectif du sondage à l’aide d’un
exemple du quotidien (engrais, vêtements, cosmétiques,
etc ), puis poser la question suivante : êtes-vous d’accord avec
l’affirmation : « c’est chimique, donc ce n’est pas naturel » ?

60
Activités

ivité expérimentale

Composés ioniques :
un jeu de construction ?
SITUATION DÉCLENCHANTE

Pour réaliser des préparations médicinales, un pharmacien possède toute une gamme d’espèces chimiques,
parmi lesquelles des électrolytes. Le chimiste préfère les appeler des composés ioniques.
• Quelle règle générale permet d’écrire la formule d’un composé ionique ?

Échantillons de trois composés ioniques et leur modélisation à l'aide de briques d'un jeu de construction.

|^| Fiche-guide

En cas de difficulté, demander de l’aide au professeur.

H ANALYSER-RAISONNER

En observant les formules chimiques des trois composés ioniques, ainsi que les constructions en briques
les modélisant, proposer une règle générale pour associer les formules d’an ions et de cations afin d’obtenir
une formule de composé ionique.

Fabriquer trois autres modèles de composés ioniques à l’aide du jeu de construction, en indiquant
la correspondance brique ! formule de l’ion.

COMMUNIQUER

Proposer les modèles à un autre binôme afin qu’il découvre les formules possibles des composés ioniques
préalablement modélisés.
Décider d’une règle générale commune à la classe pour écrire la formule d’un composé ionique.
I l I 11 rri i ! r i _ ~rr _ 1 I i _ i I I__ I T TT I ~tt~___
k I VALIDER
Le principe d’électroneutralité de la matière indique que les espèces ioniques chargées, cations et anions,
se combinent pour former des composés ioniques électriquement neutres.
Préciser si la règle générale proposée par la classe vérifie le principe d’électroneutralité de la matière.

Chapitre 3 • Identité de la matière à l'échelle microscopique 61


Activités

Activité documentaire

Tailles et masses d’un atome et de son noyau

Depuis l’Antiquité, l’atome atoujours été défini comme une entité microscopique. Le mot « atome » provient
du grec atomos, signifiant « qui ne peut être cassé ». Mais, depuis plus d’un siècle, le modèle de l’atome
constitué d’un noyau et d’électrons s’est imposé.
• La taille et la masse d’un atome sont-elles proches de celles de son noyau ?

DOC.l Vidéo DONNÉES


Le plus petit film du monde

Des chercheurs travaillant ■ Masse des constituants d’un atome (en kg)
pour IBM se sont « amusés »
à déplacer des molécules de Proton 1,672 6 x 10“27
monoxyde de carbone sur Neutron 1,674 9 x 10-27
une surface métallique afin
Électron 9X10-31
de réaliser le plus petit film
du monde.
■ Un atome d’oxygène est constitué de
sirius.nathan.fr
16 nucléons et de 8 électrons.

DOC. 2
Du macroscopique au microscopique

4 cm 0,3 nm 0,1 nm 1 fm
4 x 10’2 m 3 x 10-10m 10-10m 10-15m
i-------------- 1 i---------------------------- 1 i---------------- 1

Molécule
d'eau Atome d'oxygène
M
Neutron
__________________________ /

Noyau d'oxygène
Proton

■ Questions ■

RÉALISER ] REALISER

Regarder la vidéo, en prenant des notes pendant le a. Comparer la taille d’un atome à la taille de son noyau,
visionnage afin de préparer les réponses aux questions en effectuant le quotient de leurs valeurs.
suivantes. b. Calculer la masse d’un atome d’oxygène et celle
de son noyau. Comparer ces deux valeurs en calculant
s’approprier; leurquotient.
Observerde près le ballon. Indiquercombien de molécule(s)
et d’atomes ont été utilisés pour le représenter. VALIDER

Critiquer les affirmations suivantes :


ANALYSER-RAISONNER .
a. la masse d’un atome est concentrée dans son noyau ;
Estimer l’ordre de grandeur de la taille d’une molécule b. la matière est essentiellement constituée de vide.
de monoxyde de carbone de deux manières différentes.

62
Activités

ctivité documentaire

Trio de noyaux

La datation de la mort d’un être vivant est utile aux


archéologues. Elle peut être réalisée en utilisant les noyaux
de « carbone-14 », qui se transforment en noyaux
d’« azote-14 ».
• Quels symboles les scientifiques adoptent-ils pour
représenter le noyau d’un atome ?

DOCUMENT données écritures conventionnelles


Noyaux et nucléons
et composition du noyau
■ Il existe trois sortes de noyaux de carbone, usuellement appelés
de carbone-14
carbone-12, carbone-13 et carbone-14. Tous ont le même
numéro atomique Z = 6.
Nombre
Près de 99 % des noyaux de carbone présents sur Terre sont de nucléons 14
des noyaux de carbone-12. Seuls les noyaux de carbone-14 sont
utilisés pour dater des objets contenant du carbone, comme des
momies.
Numéro
atomique
C
■ L’air est
majoritairement ou
composé de
diazote.
Plus de 99,5 %
des noyaux des
atomes d’azote
sont des noyaux
Nombre de neutrons :
d’azote-14.
D’après le tableau périodique (-» Rabat) 14-6=8

■ Questions ■

ANALYSER-RAISONNER

a. Indiquer le point commun entre les écritures conven­ a. Indiquer ce qui permet de distinguer deux noyaux à
tionnelles de tous les noyaux de carbone. partir de leurs écritures conventionnelles.
b. Préciser la signification du nombre 14 dans les noms b. Expliciter la démarche à suivre pour décrire la
usuels des noyaux de carbone-14 et d’azote-14. composition d’un noyau de carbone dont l’écriture
conventionnelle est 12C.
RÉALISER ]
ORAL j
a. Montrer que les écritures conventionnelles du
carbone-12 sont : 12C et 12C. À l’aide d’un support visuel, présenter les conventions
b. Établir les deux écritures conventionnelles du noyau utilisées par les scientifiques pour représenter un noyau,
d’azote-14. ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients. Illustrer
ces conventions avec l’un des exemples étudiés dans cette
c. Décrire la composition du noyau d’azote-14.
activité.

Chapitre 3 • Identité de la matière à l'échelle microscopique 63


Synthèse [M Audio
des activités

ÉVITER DES ERREURS


De l’espèce chimique En SVT, l’échelle microscopique
désigne l’échelle des objets obser­
à l’entité chimique vables au microscope optique, ce
qui n’est pas le cas des molécules
1. 1 Changement d’échelle usuelles.

Pour décrire l’organisation de la matière, deux points de vue peuvent être adoptés :
l’échelle macroscopique et l’échelle microscopique.

• À l’échelle macroscopique, une espèce chimique désigne une collection POINT VOCABULAIRE
d’un nombre très élevé d’entités chimiques identiques. Collection (n. f.) : ensemble d’objets
• A l’échelle microscopique, une entité chimique peut être un atome, une semblables.
molécule ou un ion.

Dans le corps humain, l’espèce chimique eau est présente sous la forme d’environ
Composé
1027 molécules (entités) d’eau. [-» Activité 1] Cation Anion
ionique

Nat ci- NaCI


1 . 2 Entité chimique
Mg2+ s2- MgS
• Un atome est la plus petite entité chimique électriquement neutre qui Ca2+ F- CaF2
identifie un élément chimique.
Al3+ no3 Al(NO3)3
• Une molécule est une entité chimique électriquement neutre, constituée
de deux atomes au moins. nh4+ cor (NH4)2CO3
• Un ion est une entité chimique porteuse d’une charge électrique. On 1. Formules d'espèces ioniques
(cations et anions) et de composés
distingue les anions, de charge négative, et les cations, de charge positive.
ioniques résultant de leur
association. L'écriture Al(NO3)3
Une espèce chimique moléculaire est, par nature, neutre puisqu’elle rassemble des désigne l'espèce chimique de formule
AIN3O9. Les chimistes préfèrent
molécules neutres.
l'écriture avec des parenthèses, car
elle permet d'identifier rapidement
EXEMPLES
que le composé ionique est formé à
- Une molécule de glucide est composée d’atomes de carbone, d’hydrogène et partir des entités Al3+ et NO3.
d’oxygène.
- Le squelette des mammifères contient des cations calcium Ca2+ et leurs dents
contiennent des anions fluorure F-(doc.i). [-» Activité 1]

1 • 3 Composés ioniques
Le principe d’électroneutralité de la matière précise que tout échantillon
de matière est électriquement neutre.
Ainsi, des espèces ioniques (cations et anions) s’associent pour former
un composé ionique de charge électrique globale nulle.

Dans un composé ionique, la somme des charges des cations et des charges des
anions est nulle.
À l’état solide, ces ions forment un réseau régulier (doc. 2) dont la charge totale est
nulle. Ce réseau est démantelé lorsque le composé ionique est dissous dans l’eau ;
la solution aqueuse obtenue est électriquement neutre.
La formule d’un composé ionique est établie en écrivant les symboles des cations,
puis ceux des anions avec en indice le plus petit nombre entier de chacun d’entre
eux (sauf s’il est égal à 1), afin que la charge globale soit nulle (doc.i).
2. Le salar d'Uyuni, en Bolivie, est le
EXEMPLES plus grand désert de sel au monde (a),
- Le chlorure de sodium NaCI, est un composé ionique formé par l’association des il est riche notamment en chlorure de
sodium solide. Ce composé ionique, de
cations Na+ et des anions Cl- en même nombre. [-♦ Activité 2]
formule NaCI, est formé d'un réseau
- Le fluorure de calcium CaF2 est un composé ionique résultant de l’association ordonné de cations Na+ et d’anions
des cations Ca2+ et d’anions F- deux fois plus nombreux. ci- (b).

64
Synthèse
des activités

L’atome et son noyau


POINT MATHS
2 . 1 Composition et taille d’un atome L’écriture scientifique des nombres
est pratique pour exprimer les
• Un atome est composé d’un noyau et d’électrons.
valeurs des tailles et des masses
• La valeur de la taille d’un atome est de l’ordre de 10-10 m. à l’échelle microscopique. Par
exemple, la taille d’un atome est
Un atome est électriquement neutre car il est composé d’autant de protons que de l’ordre de 0,0000000001 m
d’électrons (doc. 3). 10
L’ordre de grandeur de la taille d’un atome est de 100 pm. En effet, un picomètre (écriture non scientifique), soit
(1 pm) correspond à lx 10-12 m. Donc, 100 pm correspondent à lx 102x lx 10-12 m soit 1 x 10-10 m (écriture scientifique).
lxl0-10m.
Pour observer un atome, il faut utiliser des microscopes spécifiques. [-» Activité 3]
Charge
Masse
électrique
(en kg)
(enC)
2 . 2 Noyau atomique C Proton
1,673 +1,6
O x IO-27 x IO-19
Un noyau est composé de XI nucléons (avec A un entier, A 1), soit Z protons et
U
(A-Z) neutrons. Z5 1,675
Z Neutron 0
Un proton et un neutron ont sensiblement la même masse, environ 2 000 fois plus x 10’27
élevée que celle d’un électron (doc. 3). La masse des électrons d’un atome est souvent
Électron
9,1 "1,6
considérée comme négligeable par rapport à celle de son noyau. x 10-31 x IO-19
3. Caractéristiques des
• La masse d’un atome est presque égale à la masse de son noyau : constituants de l'atome.

222 atome ~ ^noyau-


Valeur de la charge élémentaire :
+e = +l,6x 10’19 C.
• La taille d’un noyau est environ cent mille fois inférieure à celle
d’un atome.
POINT MATHS

• Pour comparer la taille d’un atome à celle de son noyau, on effectue le quotient Le signe = signifie « à peu près
de leur ordre de grandeur (-> Point Maths 44 p. 347) : égal à ».
10-10
iï—=105 = 100 000
10-15 POINT VOCABULAIRE
• La charge électrique d’un proton est une constante appelée charge électrique
Le nombre A est appelé « nombre
élémentaire. Sa valeur est e = +1,6 x 10-19 C. La charge électrique qnoyau d’un noyau
de masse » car la masse d’un atome
de numéroatomiqueZest: qnoyau = ^xe- est quasiment égale à la masse de
• La charge électrique d’un proton et celle d’un électron sont opposées (doc. 3). son noyau. Cependant, il s’agit bien
Comme un atome ne porte pas de charge électrique, il est constitué d’autant de d’un nombre (sans unité) et non pas
protons que d’électrons. d’une masse.

2 3 Écritures conventionnelles et composition


d’un noyau
• A partir de la composition d’un noyau de l’élément X, deux écritures
conventionnelles sont utilisées pour le représenter : ?x ou AX.
• Lorsque l’écriture conventionnelle d’un noyau est donnée, elle permet
de connaître sa composition : un noyau ?x est constitué de A nucléons et Z
protons.
4. Un diamant est essentiellement
constitués de noyaux de
L’écriture conventionnelle fX est redondante, car un seul numéro atomique Z est carbone-12, ’jC, mais aussi dans
associé à chaque symbole X. une moindre mesure de noyaux de
Tous les symboles et numéros atomiques sont indiqués dans le tableau périodique carbone-13, ’|C, et de noyaux de
(-> Rabat). carbone-14, 1gC, tous composés de
Ce tableau permet d’accéder à la composition d’un noyau d’écriture AX (doc.4). 6 protons. Le noyau de carbone-14
[-> Activité 4] contient 8 (= 14 - 6) neutrons.

Chapitre 3 • Identité de la matière à l'échelle microscopique 65


Synthèse en images

Environ 1024 molécules


COMPOSÉ IONIQUE :
ESPÈCE CHIMIQUE le chlorure de sodium
Eau Entités :
(macroscopique)

ç> — Cations

ENTITÉ Électroneutralité de la matière


molécule, H2O
NaCI
(microscopique)
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.
QQ Q0”

en complétant avec un ou plusieurs mots. L’ordre de grandeur de la taille d’un atome est: ►
Une chimique désigne la collection d’un nombre a. 10-10 m. b. 10-15 m. c. 1010 m.
très élevé d’ chimiques identiques. ► ? Par rapport à la taille de son noyau, la taille
Un......... est une entité chimique de charge d’un atome est: >§2
positive. ► §1 a. 105 fois plus petite.
identique.
D’après le principe d’ de la matière, un composé
ionique a une charge électrique globale ......... ► i 105 fois plus grande.
© Le noyau d’uranium 235U est constitué de 235 : ► §2
La masse d’un atome est....... à la masse
de son noyau. ► §2 a. protons. neutrons. c. nucléons.

(D
0

Les conventionnelles d’un noyau sont établies L’écriture conventionnelle$Ni indique quece noyau
à partir de sa........ et réciproquement. ► §2 de nickel, de symbole Ni, estconstitué de 28 : ► §2
a. nucléons. protons. c. électrons.
Indiquer la réponse exacte.
© Un noyau d’azote, de symbole N, est constitué
Le chlorure de lithium est un composé ionique de 7 protons et 8 neutrons. Une écriture
de formule LiCI. Il est composé : ► §1 conventionnelle de ce noyau est : >§2
a. uniquement d’anions. a. 7N. b. 8n. c.I5n.
uniquement de cations. © Un noyau d’argent, de symbole Ag, est constitué
c. d’anions et de cations. de 47 protons et 60 neutrons. Une écriture
Le chlorure de potassium est un composé ionique conventionnelle de ce noyau est : ► §2
qui contient des ions K+ et des ions Br-. æ^Ag. b.gAg. C.soAg.
Sa formule est : ► §2
a. KBr. K2Br+. c. KBr2. Corrigés p. 360

© Exploiter l’électroneutralité de la matière © Etablir les écritures conventionnelles


d’un noyau
EXERCICE RÉSOLU
Déterminer une formule de l’iodure de plomb, un EXERCICE RÉSOLU
composé ionique obtenu en associant des ions plomb Un noyau de chrome est constitué de 24 protons
Pb2+ et des ions iodure I-. et de 28 neutrons.
Établir ses deux écritures conventionnelles à l’aide
SOLUTION
du tableau périodique (-> Rabat).
D’après le principe de l’électroneutralité
de la matière, la charge globale d’un composé SOLUTION
ionique est nulle. L’élément chrome a pour symbole Cr. Ce noyau
Le cation Pb2+ porte deux charges élémentaires est composé de 52 (=28+24) nucléons.
« + »; l’anion |- porte une charge élémentaire « -». Ses écritures conventionnelles sont :
Pour que la charge globale soit nulle, il faut que les
^Cret52Cr.
charges électriques des anions compensent celles
des cations, donc pour un cation Pb2+ il faut deux
APPLICATION * Sur le modèle de l’exercice résolu
anions |-.
Une formule du composé ionique est donc : Pbl2. Un noyau de magnésium est constitué de 12
protons et de 12 neutrons. Établir ses deux écritures
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu conventionnelles à l’aide du tableau périodique
(-> Rabat).
Déterminer une formule de l’oxyde de sodium,
un composé ionique obtenu en associant des ions
sodium Na+ et oxyde O2-.
Corrigés p. 360

Chapitre 3 • Identité de la matière à l'échelle microscopique 67


Exercices APPLIQUER

De l'espèce chimique à l'entité chimique © Choisir la formule appropriée


► § 1 de la synthèse des activités
Le chlorure de calcium est un composé ionique constitué
EXERCICESRAPIüES d’anions chlorure Cl- et de cations calcium Ca2+. Choisir, en
justifiant, la formule de ce composé ionique parmi la liste
suivante :
3 l 0RAL ) Par groupe de trois ou quatre, rédiger un quiz
a. Ca0;5CI. b. CICa+. c. CaCI+. d.CI2Ca.
à plusieurs indices à propos d’un des mots-clefs du
chapitre : anion, atome, cation, molécule, ion, élec­ e. CaCI2. f. Ca2CI4. g. Cl10Ca5.
troneutralité, entité chimique, espèce chimique.
Le groupe qui découvrira le plus vite possible le plus © Définir une espèce chimique
grand nombre de réponses correctes aura gagné. 1 HISTOIRE DES SCIENCES J

© L’iodure de sodium est composé de cations Na+ et En 1669, l’alchimiste Hennig Brandt découvrit le phosphore en
observant le phénomène de phosphorescence.
d’anions |-, Choisir, en justifiant, la formule de ce
composé ionique parmi la liste suivante : Préciser si le phosphore fait référence à une espèce chimique
a. Nal. b. Na2l2. c. Na3l3. ou à une entité chimique dans ce contexte.

© Écrire la formule du composé ionique résultant de l’as­


sociation des ions bromure Br et des ions :
a. Li+. b. Mg2+. c. Fe3+.

£
© Reconnaître des entités chimiques

a. Recopier les listes ci-dessous. Relier chaque terme à l’exemple


qui convient.
Molécule • • so2-
Anion • • Zn
Cation • • Zn2+
Atome • • ZnSO.
Joseph Wright
Composé ionique • • so2 of Derby, L’alchimiste,
b. Utiliser le terme adapté pour qualifier chacune des entités à la recherche de la pierre
dont la formule est donnée ci-dessous. philosophale, découvre
le phosphore, 1771-1795.
CO 32’.
l. 2. C9H8N2O4. 3. Ca2*-. A.Ag. 5.CaCO3.

© Associer des anions et des cations


© Utiliser le vocabulaire adapté
L’aluminium est un métal peu dense. Par réaction avec le
dioxygène de l’air, il se recouvre d’une couche d’alumine, un
document Composition moyenne de l’air sec
composé ionique qui contient des ions AR+ et O2-. Un traite­
pour 1000 entités chimiques
ment adapté permet d’augmenter l’épaisseur et la compacité
de cette couche. Les panneaux d’aluminium ainsi préparés
sont très résistants à la corrosion ; ils sont utilisés dans le
bâtiment et l’aéronautique.
Écrire la formule de l’alumine. Justifier.
9 Ar (argon)
780 N2
1 C02 © Déterminer la formule d’un anion
L’étiquette d’un
flacon conte­
nant un composé
ionique a été arra­
chée. Seule une
partie de laformule
Qualifier les entités chimiques qui composent l’air.
de ce composé est
lisible.
6) Associer des espèces ioniques Données :
Écrire la formule du composé ionique formé par l’association • formule du cation sodium : Na+;
• formules de quelques ions: Mg2+, I-, CO2-.
d’ions magnésium Mg2+ et d’ions :
Indiquer quel ion pourrait être associé à l’ion sodium pour
a. O2-. b. CO23-. c.l-, d.SiO*-.
4 former ce composé ionique. Justifier.

68
APPLIQUER Exercices

In english please © Etablir une écriture conventionnelle t ARTS J

YBCO is a superconduc-
tor ionic compound
above -180 °C. It may
be used to detect tiny
intensities of current,
such as in brains, or
to build powerful
magnets.
Data:
Formulae of ions in YBCO:
Y4*, Ba2+, Cu2* and O2-.

Montrer qu’une formule possible de YBCO est : YBa2Cu3O7.

Gustav Klimt, Portrait d’Adele Bloch-Bauer,


© Associer des ions et des molécules
1907, huile, or et argent sur toile.
Pour tester la présence d’eau dans un échantillon de matière,
28 tonnes d’or sont extraites par an de la mine de Super Pit
on utilise du sulfate de cuivre anhydre. En effet, ce composé
(Australie). Outre son utilisation en orfèvrerie, l’or est aussi
ionique blanc réagit avec l’eau pour former du sulfate de
utilisé en peinture, comme l’a montré Gustav Klimt (1862-1918).
cuivre pentahydraté de couleur bleue.
Donnée : un noyau d’or possède 118 neutrons.
Données :
Établir l’une des écritures conventionnelles d’un noyau d’or à
• penta signifie « cinq » en grec ;
• noms et formules des ions : ion cuivre, Cu2+; ion sulfate, SO^‘. l’aide du tableau périodique (-> Rabat).

Montrer qu’une formule possible du sulfate de cuivre penta­


hydraté est : CuS04,5H2O.
© Etablir une écriture conventionnelle

a. Le tableau ci-dessous regroupe la composition et le symbole


de trois noyaux.
L'atome et son noyau ZX de chacun d’entre eux à
Établir l’écriture conventionnelle A
► § 2 de la synthèse des activités l’aide du tableau périodique (-> Rabat).

Nombre Nombre
QxercÏcesjiapidesJ Nom
de protons de nucléons

Bore S 11
© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de
Potassium 19 39
présenter oralement en deux minutes maximum à Radium 88 226
l’ensemble de la classe la manière d’établir les écri­
tures conventionnelles d’un noyau atomique à partir b. Établir l’écriture conventionnelle AX des noyaux dont les
de sa composition et réciproquement. Illustrer à l’aide compositions sont regroupées dans le tableau ci-dessous.
de deux exemples.
Nombre Nombre
Symbole
de protons de neutrons
© Écrire en toutes lettres ce que chacune des deux équa­
tions ci-dessous signifie. Li 3 4
tal»eatomeslxl()5 Ge 32 42
a- ^atome = ^noyau- taille Fr 87 136

© Citer l’ordre de grandeur de la taille d’un atome, en


© Apprendre à rédiger
mètre et en écriture scientifique puis en toutes lettres.
Donner la composition de chacun des noyaux suivants.
a. “O. b. “Mn. c.^Eu.
Utiliser l’écriture scientifique
Aide méthodologique
Dans chaque cas ci-dessous, indiquer l’écriture scientifique du
nombre écrit en italique. ► Pour chaque noyau, relever la valeur de son numéro
atomique et de son nombre de masse.
a. Le quotient de la taille d’un noyau par la taille d’un atome
► Calculer ensuite le nombre de neutrons qui le
est environ 0,00001.
composent.
b. La masse d’un électron est environ deux mille fois inférieure
► Conclure à l’aide d’une phrase; par exemple : « Le noyau
à celle d’un nucléon. 2|O est composé de... nucléons, dont... protons et...
c. La charge élémentaire e est égale à +160xl0-21 C. neutrons.»

Chapitre 3 • Identité de la matière à l'échelle microscopique 69


APPLIQUER

Données :
• taille d’un atome de carbone isolé : 140 pm;
L’évolution de l’humanité est marquée par la maîtrise de • conversions : 1 pm = 1 x 10-12 m ; 1Â = 1 x 10-10 m.
matériaux : l’âge de bronze a précédé l’âge de fer. La période Indiquer si le graphite peut être considéré comme une collec­
actuelle peut être assimilée à l’âge du silicium. tion d’atomes de carbone serrés les uns contre les autres.
Données : • le bronze est un alliage de cuivre et d’étain; Justifier à l’aide de calculs adaptés.
• noyau defer-56 : A = 56; noyau d’étain-120 :A = 120;
• nombre de neutrons : 34 pour un noyau de cuivre, 14 pour un noyau © Comparer des masses volumiques i SVT J
desilicium.
Les planètes telluriques, comme la Terre, possèdent un cœur
Établir les écritures conventionnelles de chaque noyau cité
majoritairement constitué de fer.
ci-dessus à l'aide du tableau périodique (-> Rabat). La masse volumique du noyau d’un atome de fer est égale à
1,4 x 1017 kg - m-3 et celle d’un atome de fer à 7x 103 kg-nr3.
NIVEAU
INDICATEURS DE RÉUSSITE Comparer ces deux valeurs. Commenter.
----------------------------------------------------- [SÎFFÉRËNci^iÔNl

Les données sont repérées dans le tableau pério­ Eft Changer d’échelle l 0RAL J
dique. Réaliser un changement d’échelle permet de se faire une idée
ANALYSER-RAISONNER
de la matière à l’échelle microscopique.
Le nombre de masse A est calculé pour le noyau Données :
de cuivre et pour le noyau de silicium. Pneu de Grande roue
Objet Pamplemousse
tracteur de Londres
Diamètre (en m) 0,14 2 135
Chaque réponse est écrite sous la forme *Xou AX
a. Le noyau d’un atome d’hydrogène est représenté par une
tête d’épingle (1mm).
© Utiliser les puissances de 10 Calculer l’ordre de grandeur de la taille de l’atome d’hydro­
Le graphite est l’une des deux formes cristallisées naturelles gène à cette échelle. Comparer le résultat à la hauteur de la
de l’élément carbone. Grâce à un microscope à effet tunnel, il tour Eiffel (324 m).
est possible de « voir » des atomes de carbone. b. Un atome d’hydrogène est représenté par la Terre (diamètre
d’environ 12800 km).
document Image par microscopie à effet tunnel A cette échelle, proposer un objet auquel le noyau d’hydro­
d’une surface de graphite. gène pourrait être assimilé.
Chaque tache cyan repré­
Valider la réponse précédente à l’aide d’un calcul.
sente, en première approxi­ c. Préparer un support visuel afin d’expliciter un des deux
mation, la position d’un changements d’échelle.
atome de carbone. La
longueur € désigne la piFFÉRENCIATIONJ
distance réelle entre chaque
tache. Cette longueur vaut
■ Aides à la fin du manuel.
2,46 A (angstroms).

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).

© Le chlorure de calcium est un composé ionique


constitué :
CD Un atome a approximativement la même taille que :
10‘5 noyaux alignés.
a. d’autant d’ions Ca2+ que d’ions CL. b. 100 000 noyaux alignés.
de deux fois plus d’ions Ca2+ que d’ions Cl-. c. 105 noyaux alignés.
de deux fois moins d’ions Ca2+ que d’ions Cl-.
Œ> L’écriture conventionnelle d’un noyau de soufre est : © La masse d’un atome autre que l’hydrogène est
approximativement égale à celle :
ys. Ce noyau de soufre est composé de : a. de son noyau.
a. 16 protons et 32 nucléons. de cent mille noyaux.
16 protons et 16 neutrons. c. d’un nucléon.
c. 32 protons et 16 nucléons.
Corrigés p. 360

70
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU ET commenté


Q) Chimie et carapaces de tortues l SVT J
ÉNONCÉ
Les tortues peuvent vivre longtemps à condition d’être bien nourries. Des cher­
cheurs ont déterminé la composition chimique moyenne des carapaces de tortues
d’eau adultes (tableau ci-dessous), afin d’étudier leurs besoins nutritionnels.

Espèce Protéines Fer Ca2+ CU2* Zn2+


Composition massique
31,6 7,85xl0-2 24,4 5,0xl0-4 1,83x10-2
de la matière sèche (en %)

D’après https://academic.oup.eom/jn/article/136/7/2053S/4664838

Données :
• masse d’un nucléon mn = 1,7x10-27 kg;
• écriture conventionnelle d’un noyau de calcium : ^Ca; de cuivre : 63Cu ;
• conversions : 1 mg = lx 10-3 g et 1 kg = lx 103 g.
1. a. Déterminer la composition du noyau de calcium.
b. Établir l’écriture conventionnelle du noyau de zinc, contenant 34 neutrons, à l’aide . CONNAÎTRE
du tableau périodique (-> Rabat). Savoir établir et interpréter l’écriture
2. a. Exprimer puis calculer la masse mCu d’un atome de cuivre-63, en kg. conventionnelle d’un noyau.

b. On suppose que la masse d’un ion Cu2+est égale à la masse de l’atome Cu.
En déduire le nombre N d’ions Cu2+ contenu dans 1,0 kg de carapace sèche. REALISER
Commenter. Écrire les unités dans le calcul peut
être utile, mais ce n’est pas du tout
obligatoire. L’unité est en revanche
U NÉ SOLUTION indispensable dans l’écriture du
1. a. Le noyau de calcium est composé de 40 nucléons dont 20 protons résultat final.
et 40-20= 20 neutrons.
b. Le zinc a pour symbole Zn et son numéro atomique est égal à 30. ANALYSER -RAISONNER

Le nombre de nucléons de ce noyau est : 34 + 30= 64. Pour mieux analyser ce calcul,
Son écriture conventionnelle est donc : !$Zn ou 64Zn. raisonner sur un exemple
macroscopique : par exemple,
2. a. La masse d’un atome est quasiment égale à la masse de son noyau. Un noyau
si un carton de sucre a une masse
de cuivre contient 63 nucléons. mCu~ 63 xmn = 63 x 1,7 xlO-27 kg = l,lx 10-25 kg. de 100 kg et que chaque paquet
b. La masse d’ions cuivre représente 5,0x10-4% de la masse de la carapace, donc contenu dans ce carton a une masse
c x 10-4 de 0,5 kg, alors il y a — paquets
1,0 kg de carapace contient — —x 1,0 kg= 5,0 x ÎO-6 kg d’ions Cu2+.
0,5
de sucre dans le carton.
Ainsi, N= S/OxlO^kg =47 x 10^.
1,1X1O-2S kg
Les carapaces de ces tortues contiennent un nombre très élevé d’ions cuivre malgré VALIDER
leur faible proportion en masse dans la carapace. Penser à proposer un commentaire
sur la valeur numérique trouvée.

Sur le modèle de l’exercice résolu

o Le kilogramme-étalon 1 histoire des sciences j

De 1889 à 2018, le kilogramme était défini à partir d’un prototype métallique, le « grand K », fabri­
qué en platine et en iridium (900 g de platine). Ce prototype est conservé au Bureau international
des poids et mesures (BIPM), à Sèvres (Hauts-de-Seine).

Données :
• masse d’un nucléon mn= 1,7xlO-27 kg;
• écriture conventionnelle d’un noyau de platine : 195Pt.
1. Déterminer la composition d’un noyau de platine, à l’aide du tableau périodique (-» Rabat).
2. a. Exprimer puis calculer la masse mpt d’un atome de platine-195, en kg.
b. Déterminer le nombre N d’atomes de platine contenus dans ce prototype. Commenter.

Chapitre 3 • Identité de la matière à l'échelle microscopique 71


Exercices S’ENTRAINER

© Retour sur l’ouverture du chapitre a. Exprimer puis calculer le nombre N d’électrons à partir duquel
il ne serait plus possible de négliger la masse totale des élec­
ANALYSER-RAISONNER REALISER
trons par rapport à la masse d’un nucléon.
Un bloc de glace est un objet de taille macroscopique. Peut-on
b. Préciser si un atome constitué d’un nucléon et de N électrons
évaluer une valeur approchée du nombre de molécules d’eau
qu’il contient ? existe. Justifier.
c. En déduire si la relation matome= mn est valable.
Données :
• masse volumique de la glace :
p = 9xl02 kg-nr3; © L’iode en tant qu’oligoélément 1 SVT J
• masse d’un nucléon : m„~ 2xl0-27 kg;
ANALYSER-RAISONNER REALISER
• écriture conventionnelle d’un noyau d’hydrogène : 2H ;
• écriture conventionnelle d’un noyau d’oxygène : 160. L’iode est un élément chimique indispensable au fonction­
a. Calculer la masse approchée m d’un bloc de glace de volume nement de notre organisme. Même en très faible quantité, il
17=1 m3. permet la synthèse d’hormones thyroïdiennes. La dose conseil­
b. Exprimer puis calculer la masse approchée meau d’une molé­ lée d’iode que doit apporter l’alimentation est m -150 pg par
cule d’eau. jour pour des adolescents.

c. Exprimer puis calculer le nombre approché N de molécules


Données :
• masse d’un nucléon : mn= 1,7 xlO-27 kg;
d’eau contenues dans ce bloc de glace.
• écriture conventionnelle d’un noyau d’iode : ^1;
d. En déduire un ordre de grandeur du nombre N. • conversion :lpgcorrespond àlxlO-6g.
a. Établir la composition d’un noyau d’iode.
© ♦ Un petit Sam b. Exprimer puis calculer la masse d’un atome d’iode.
CONNAITRE REALISER
c. Exprimer puis calculer le nombre N d’atomes d’iode qu’un
Deux scientifiques ont écrit adolescent doit consommer chaque jour. Conclure.
sur du cuivre le prénom
Sam avec 33 molécules
de monoxyde de carbone. © ♦ ♦ Combustible nucléaire [ptFFËRËNCjATjg!L
La photographie de cette
ANALYSER-RAISONNER REALISER
prouesse technique réali­
sée en trois heures est L’oxyde d’uranium UXOS est un composé ionique qui
D’après http://johncolm.org/base/
donnée ci-contre. 2011/06/04/friday-night-atom-sam/ contient des ions U41- et U6*, ainsi que l’ion oxyde O2-. Il est
utilisé comme « combustible » nucléaire. Il est stocké sous
Sur cette image, chaque point blanc correspond à une molé­
forme de pastilles, chacune contenant une masse d’environ
cule de monoxyde de carbone, de formule CO, disposée verti­
10 g d’oxyde d’uranium. Un réacteur nucléaire consomme
calement sur le support.
5 millions de pastilles par an.
Déterminer l’ordre de grandeur du taux d’agrandissement de
cette image. Données :
• masse d’un nucléon : mnudéon= l,7xl0-27 kg;
• écritures conventionnelles : 238U et 160.
ÇQ Les Simpson font de la science |ffi| vidéo |
a. Déterminer la valeur du nombre x.
REALISER VALIDER
b. Exprimer puis calculer le nombre N d’ions uranium consom­
Visionner la vidéo des més par un réacteur en une année.
Simpson faisant un court
voyage de l’« infiniment
grand » à l’« infiniment différenciationJ
petit»à l’adresse :
sirius.nathan.fr. ■ Aides à la fin du manuel.

a. Quelle contradiction les Simpson vivent-ils au milieu du film


concernant la taille des objets représentés ?
0 ♦ La chimie au secours de l’artl.*81? H 0RAt J
b. Déterminer l’ordre de grandeur du taux d’agrandissement
ANALYSER-RAISONNER REALISER COMMUNIQUER
du film à la 28e seconde, où sont représentées des molécules.
En 1923, le musée du Louvre acquiert
une tête de verre bleu attribuée aux
CD • Comparer des masses artisans égyptiens du xvie siècle av. J.-C.
ANALYSER-RAISONNER REALISER VALIDER Quatre-vingts ans plus tard, des experts
Soit me la masse d’un électron et mn la masse d’un nucléon. soupçonnent que cette sculpture est
Données : un faux. Elle est alors étudiée au sein
• masses : me = 9 x 10-31 kg ; mn = 2 x 10-27 kg ; du Centre de recherche et de restau­
• une valeur est considérée ici comme négligeable par rapport une ration des musées de France. Son
autre valeur si leur quotient est inférieur à 1 % lorsque ces deux analyse archéologique révèle que le
valeurs sont exprimées dans la même unité. verre contient de l’arséniate de plomb.

72
S’ENTRAINER Exercices

Mais d’autres objets de la même époque et certifiés n’en Données : nitrification


contiennent pas. Les analyses ont donc permis aux scienti­ La nitrification est une étape du cycle de l’azote, au cours de laquelle
fiques de conclure qu’il s’agit d’un faux. de l’ammoniac réagit avec du dioxygène pour former l’ion nitrate
NOj(aq), l’ion oxonium H30+(aq) et de l’eau. Cette transformation
a. Préciser si l’expression « arséniate de plomb » fait référence à
chimique a lieu au sein de bactéries.
une espèce chimique ou à une entité chimique. Justifier.
Visionner la vidéo explicative de l’aquaponie jusqu’à2 min 28 s.
b. L’arséniate de plomb est un composé ionique de formule
Prendre les notes nécessaires pour répondre aux questions
Pbx(AsO4)2 qui contient des ions plomb Pb2+ et des ions arsé­
suivantes.
niate AsO^".
a. Nommer et qualifier les entités sur lesquelles repose
Déterminer le nombre x d’ions plomb dans cette formule.
l’aquaponie.
Justifier.
b. Préciser si les explications données sur le principe de
c. Trouver les numéros atomiques du plomb et de l’arsenic dans
l’aquaponie respectent le principe d’électroneutralité de la
le tableau périodique (-> Rabat).
matière. Justifier.
d. Établir la composition d’un noyau d’arsenic, qui contient
c. Vous êtes un conseiller scientifique auprès du producteur
75 nucléons.
de la vidéo de vulgarisation de l’aquaponie. Rédiger un court
e. Établir une écriture conventionnelle du noyau de plomb qui paragraphe pour lui apporter les informations nécessaires à la
contient 126 neutrons. cohérence scientifique de la vidéo.
f. Préparer une présentation orale d’environ cinq minutes
à l’aide d’un support visuel afin de discuter de l’apport de la
© • * Cercle répétiteur de Borda
chimie à la lutte contre la fraude en art.
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER CONNAITRE

♦ In english phase ! |^| vidéo Entre 1792 et 1798, les scientifiques Jean-Baptiste Delambre
et Pierre Méchain ont pour mission de déterminer la distance
RÉALISER COMMUNIQUER
entre les villes de Dunkerque et de Barcelone placées sur le
A la suite de travaux qui ont duré méridien de Paris et ainsi de définir le mètre.
des décennies, les membres du 8IPM Pour cela, il est nécessaire de mesurer des angles à l’aide de
(Bureau international des poids et cercles répétiteurs de Borda.
mesures) se sont réunis en 2018 pour
réviser officiellement les définitions document Cercle répétiteur de Borda
de quatre unités, dont le kilogramme. Un cercle de Borda est un instrument composé de deux parties :
Visualiser le film sur : youtube.com/thebipm le cercle lui-même et la lunette d’observation. Le cercle de laiton
Prendre les notes nécessaires pendant le visionnage pour est gradué. Chaque graduation a été obtenue par gravure (un
répondre aux questions suivantes. morceau de laiton de dimensions précises a été ôté).
a. Relever, en écriture scientifique, la plus petite valeur et la
plus grande valeur de volume en indiquant à quel objet chacune
correspond. Comparer ces valeurs en calculant le quotient de
la plus grande par la plus petite.
b. Relever les symboles des sept unités dont certaines ont été
redéfinies en 2018. Faire une recherche sur l’évolution de la
définition d’une de ces unités. Présenter les résultats de cette
recherche en un court paragraphe ou à l’aide d’un support visuel.

♦ Aquaponie i SVT j|^[ Vidéo |


S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER COMMUNIQUER

L’aquaponie allie aquaculture et agriculture pour former un D’après Encyclopédie des instruments de l’enseignement
système d’alimentation voulu respectueux de l’environnement. de la physique du xvnr au milieu du xxe sicèle, 2016.

document Principe de l’aquaponie Données


Les excréments des poissons renferment de l’ammoniac trans­ • le laiton est un alliage de cuivre et de zinc;
• on supposera qu’une graduation du cercle de Borda est parallélépi­
formé en ion nitrate par des bactéries. Cet ion est assimilable
pédique, de longueur L = lcm, de largeur t= 0,1 mm et de profondeur
par les plantes et utile à leur croissance.
p=1 mm;
4
• u n atome est assimilé à une boule de rayon R et de volume : V=—nR3.

a. Exprimer puis calculer le volume V|aiton de laiton ôté lors de


la gravure d’une graduation.
b. Rappeler l’ordre de grandeur de la taille d’un atome.
c. Estimer le nombre N d’atomes de cuivre et de zinc retirés par
graduation. Commenter.

Chapitre 3 • Identité de la matière à l'échelle microscopique 73


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

© Ariane 5 TÂCHE COM PIE*!


(so min

ICOMPÉTENCES > ANALYSER-RAISONNER REALISER

Ariane 5 est un lanceur de l’Agence spatiale européenne,


destiné à placer des satellites sur des orbites basses.
Le réservoir principal d’Ariane 5 est constitué d’aluminium.

DOC. 1 Modélisation du réservoir

DOC. 2 Détermination d’un nombre d’atomes DONNÉES


à partir de masses
■ Dimensions du réservoir cylindrique :
échantillon de masse méchantmon ♦ 23 m de hauteur ;
contenant Natoines chacun de masse matome ♦ 5 m de diamètre ;
♦ 2 mm d’épaisseur.
■ Écriture conventionnelle d’un noyau
d’aluminium : 27A1.
■ Masse volumique de l’aluminium :
p = 2700kgm-}.
■ Masse d’un nucléon : mn= 1,7 x 10-27 kg.

■ Question ■ Fiche-guide

Question préliminaire
Montrer que le volume 1/ de la paroi d’un cylindre de diamètre D, de hauteur H et d’épaisseur e s’exprime par
U = 7txDxexH.

Q Problème
Quel est l’ordre de grandeur du nombre d’atomes d’aluminium constituant ce réservoir ?

Aides à la fin
du manuel

74
OBJECTIF PREMIÈRE
ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EXPÉRIMENTALES

© Estimer l’ordre de grandeur de la taille d’un atome {50 min

COMPÉTENCES analyser-raisonner réaliser valider

Un atome a une taille si petite qu’il n’est visible qu’à l’aide de microscopes très spécifiques et onéreux.
Comment estimer l’ordre de grandeur de la taille d’un atome avec du matériel très simple ?

DOCUMENT Surface de gallium DONNÉES


avec impuretés de zinc ■ Masse d’un nucléon : mn= l,7x 10-27 kg.
■ Écriture conventionnelle d’un noyau de
Image obtenue grâce à un microscope à effet tunnel. Chaque tache rouge
représente un atome de zinc. zinc ; 64Zn.
■ Un atome est assimilé à une boule de

MATÉRIEL

■ Questions ■

a.Indiquer quelles grandeurs physiques caractéristiques du morceau de zinc peuvent être déterminées à l’aide
du matériel mis à disposition.
b. Proposer une démarche expérimentale permettant de les déterminer.
APPEL N° 1 Appeler le professeur pour lui présenter votre résultat ou en cas de difficultés.

Mettre en oeuvre le protocole.

Interpréter les résultats expérimentaux afin d’estimer l’ordre de grandeur de la taille d’un atome.
APPEL N° 1 Appeler le professeur pour lui présenter le résultat ou en cas de difficulté.

a. Déterminer l’ordre de grandeur de la taille d’un atome de zinc à l’aide des informations apportées par
le DOCUMENT.
b. Valider ou invalider les démarches suivies en comparant les deux valeurs trouvées, l’une expérimentalement
et l’autre sur document.

Fiche-guide

Chapitre 3 • Identité de la matière à l'échelle microscopique 75


Cortège
électronique
d’une entité chimique
fel <?CM
Se tester Choisir la réponse
pour commencer exacte.

Un atome est électriquement : négatif neutre positif

Un électron est électriquement : négatif neutre positif

L’atome dont le noyau a pour écriture


12 neutrons 12 nucléons 12 électrons
conventionnelle “C possède :

Un ion monoatomique peut être issu


d’un atome qui a perdu ou gagné un protons neutrons électrons
ou plusieurs :

Lorsque des atomes s’associent, on obtient : un noyau une molécule un nucléon

O Ce modèle moléculaire numérique


pourrait modéliser : un ion
un atome une molécule
monoatomique

Principe de fonctionnement
d'un laser.

D'où provient
l'énergie lumineuse ?

76
Hydrogène

Oxygène

Azote

Carbone

Phosphore
Modélisation, à l'aide d'un logiciel, d'un fragment d'acide désoxyribonucléique (ADN).

1 Que modélise un trait entre deux atomes ?


-» Exercice 34 page 87

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Déterminer la position de l’élément dans le tableau périodique à partir de la donnée


de la configuration électronique de l’atome à l’état fondamental. O ©
Déterminer les électrons de valence d’un atome (Z« 18) à partir de sa configuration
électronique à l’état fondamental ou de sa position dans le tableau périodique.

Associer la notion de famille chimique à l’existence de propriétés communes et identifier


la famille des gaz nobles. ©
Établir le lien entre stabilité chimique et configuration électronique de valence d’un gaz noble. ©
Déterminer la charge électrique d’ions monoatomiques courants à partir du tableau périodique. SC
Nommer les ions : H+, Na+, Ca2+, Mg2+, Cl-, F- ; écrire leur formule à partir de leur nom. 0
Décrire et exploiter le schéma de Lewis d’une molécule pour justifier la stabilisation
de cette entité par rapport aux atomes isolés (Z « 18).

Associer qualitativement l’énergie d’une liaison entre deux atomes à l’énergie nécessaire
pour rompre cette liaison.

77
Activités

Activité documentaire

À chaque case son élément chimique

Le tableau périodique regroupe tous les éléments chimiques naturels et artificiels.


• Comment déterminer la position d’un élément dans le tableau à partir du cortège électronique
de ses atomes?

données configuration électronique d’un atome

■ Un atome possède un ensemble d’électrons appelé ■ Écrire la configuration électronique d’un atome à l’état
cortège électronique. Chaque électron est nommé selon fondamental consiste à écrire l’ensemble des noms de
son énergie. tous ses électrons, l’atome étant dans le plus bas niveau
Pour les atomes de numéro atomique Z inférieur ou égal à d’énergie de son cortège électronique.
18, les électrons sont nommés ns et np, avec n = 1,2 ou 3. Dans cette écriture, les nombres d’électrons s et p sont
indiqués par des exposants.

DOCUMENT
Blocs s et p du tableau périodique

Nurrîéro
Colonnes
1 2 3 atom ique 13 14 15 16 17 18
Lignes
Y
i 2
1 H ? He
Symbole
hydrogène hélium
X de l'élémen t

3 4 ne m 5 6 7 8 9 10
2 Li Be B C N 0 F Ne
lithium béryllium
s, P bore carbone azote oxygène fluor néon

11 12 13 14 15 16 17 18
Configuration électronique
3 Na Mg de l'éle•ment
Al Si P S Cl Ar
sodium magnésium aluminium silicium phosphore soufre chlore argon

V J
-------V-------------------- - -----------------------------------------------------------------------V

Bloc s Bloc p

■ Questions ■

c. Pour les atomes des éléments de la lre ou de la 2e colonne,


comparer le numéro de la colonne au nombre d’électrons
Télécharger le tableau périodique à compléter et les cartes
s associés à la plus grande valeur de n.
mentionnant les configurations électroniques sur sirius.
d. Pour les atomes des éléments d’une même colonne du
nathan.fr. Associer à chaque case vide du tableau la confi­
bloc p, comparer la position de la colonne dans ce bloc au
guration électronique qui convient.
nombre d’électrons p associés à la plus grande valeur de n.

ANALYSER-RAISONNER
flH.MMiiw.iinw
a. Choisir quatre atomes au hasard. Pour chacun,
Réaliser un support visuel expliquant comment trouver
additionner les nombres d’électrons s et p. Comparer le
la position d’un élément (de numéro atomique inférieur
résultat obtenu au numéro atomiqueZde l’atome.
ou égal à 18) dans le tableau périodique à partir de la
b. Pour les éléments d’une même ligne, noter le nom des configuration électronique de l’atome à l’état fondamental.
derniers électrons des atomes. Indiquer le point commun
entre ce nom et le numéro de la ligne du tableau.

78
Activités

Le tableau périodique...
une mine d’informations
Le site www.ptable.com permet de travailler avec un tableau périodique des éléments interactif.
Très complet, ce tableau donne, pour chaque élément, la configuration électronique de ses atomes
à l’état fondamental et les entités qu’il peut former avec d’autres atomes.
• Quelles autres informations apporte un tableau périodique ?

données Électrons de valence DOCUMENT


Tableau interactif « Ptable »
et famille chimique
13 14 15 16 17 18
«CiuMprn K>fc>9tr>9
■ Les électrons de valence d’un 1»2*2 2P2
atome (de numéro atomique 7
C N F He
Z 18) sont les électrons ns et np y» ■1
13 16 17 tâ
(avec » = 1, 2 ou 3), où n a la plus Al Si P S Cl Ar

grande valeur dans la configuration 22


II
23
V
24
Cr Mn
25 26
Fe
27
Co
28
Ni
»
Cu
30
Zn
31
Ga
32
Ge As
33 34
Se
36
Br
36
Kr
T»*--
W" CîW» UCTH aTT1' T£"'
électronique de l’atome. 40
«
41
21
44
21
45 4? 48 48 50 5! 52
4 124
53 54
Zr Nb Mo Te Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb le 1 Xe
r.i.-rt.,™ • CM-W 6ll.n r.|,r.
i 4 4t 47 s 24 I2 a 474 -136 224 L .1134 7
■ Les éléments chimiques qui 72 73 74 75 76 77 78 78 80 81 34
Hf Ta W Re Os lr Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
T»** Oh-njr- Mit TKMv’ Pfen* 8<,n»;1h Ptfcnajm AM«
possèdent des propriétés chimiques 104 106 107 108 109 110
?
•11 112
11
113 114
-224
116 117 118
Sa Bh Hs Mt Ds Cn Nh Me( Lv Ts
communes constituent une famille B»-103 Rf Pb SlXozn SciHiX'
4_____ JL____ Js____ JI____ la___ ______
Fl
°x,.
chimique.
61 62 63
Pm, Sm Eu Tb Dy
Erown
3
&3 94 95
!jp„. Pu Am
4 )

Questions

REALISER ]

b. Sélectionner l’onglet « Composés ». En sélectionnant


a. Se connecter au site www.ptable.com pour visualiser
les cases des trois premiers éléments des gaz nobles,
le tableau interactif Ptable et sélectionner l’onglet
rechercher les éventuelles associations de ces atomes
« Orbitales».
avec d’autres atomes.
b. Déterminer le nombre d’électrons de valence pour
chacun des atomes suivants : hydrogène, lithium, carbone,
ANALYSER-RAISONNER
néon, sodium, silicium et argon.
a. Expliquer comment sont regroupés les éléments d’une
ANALYSER-RAISONNER famille chimique dans le tableau périodique. En plus de
leurs propriétés chimiques similaires, préciser ce que ces
a. Pour les atomes des éléments d’une même colonne,
éléments ont en commun d’un point de vue électronique.
déterminer un point commun à leur nombre d’électrons
de valence. b. Dans le tableau périodique, indiquer où se trouvent les
b. Comparer le nombre d’électrons de valence d’un atome
éléments de la famille des gaz nobles. Excepté l’hélium,
au chiffre des unités du numéro de la colonne à laquelle il donner le nombre d’électrons de valence que possèdent
appartient. Commenter. les atomes des gaz nobles autre que l’hélium.
c. Indiquer si un atome, de numéro atomique inférieur ou
REALISER J égal à 18, peut avoir plus d’électrons de valence qu’un atome
de gaz noble autre que l’hélium.
a. Dans le tableau Ptable, sélectionner l’onglet
« Propriétés» puis« Série » : le nom d’une famille chimique
VALIDER
s’affiche en bas de chaque case. Repérer les éléments
appartenant aux familles chimiques suivantes : alcalins Établir un lien entre la stabilité chimique des gaz nobles et
(« alkali » dans le tableau), halogènes et gaz nobles. le nombre d’électrons de valence de leurs atomes.

Chapitre 4 • Cortège électronique d'une entité chimique 79


Activités

Activité documentaire

Des ions dans les eaux minérales

Les étiquettes des eaux minérales précisent la formule des principaux ions dissous qu’elles contiennent.
Certains sont chargés positivement, d’autres négativement ; certains ont un nombre de charge d’une unité,
d’autres de plusieurs unités.
• Comment déterminer la charge électrique d’un ion monoatomique à partir du tableau périodique ?

DOCUMENT Étiquette d’une eau minérale


■ x"1" ■

COMPOSITION MOYENNE en mg/L


Calclum(Ca^) 579 Sulfate (SO 1447
Magnésium(Mg2+) 59 Bicarbonate (HCOj) 180
Nitrate (NOp <
Potassiurn(K’) 2,5
Fluorure (F-) 1
Sodium(Na+) 0,7
Chlorure (CF) .
— Résidu sec à/t£Siduo fisso )°C : 2 287 mg(L pH

■ Questions ■

ANALYSERRAISONNER 1 VALIDER

a. A l’aide de l’étiquette de l’eau minérale, identifier la a. Déterminer un point commun entre les anions mono­
caractéristique des noms des cations monoatomiques. atomiques stables et le gaz noble de la même ligne du
b. Proposer un nom pour l’ion H+. tableau périodique.
c. Identifier la caractéristique des noms des anions b. Déterminer un point commun entre les cations mono­
monoatomiques. atomiques stables et le gaz noble de la ligne précédente du
tableau périodique.
REALISER
COMMUNIQUER ]
a. A l’aide du tableau périodique (-»Rabat), déterminer les
nombres Nta d’électrons des atomes de fluor, de chlore, de Réaliser un support visuel expliquant comment déterminer
sodium, de magnésium et de calcium. la charge d’un ion monoatomique à partir de la position de
b. A l’aide des formules chimiques des ions du document, l’atome dont il est issu dans le tableau périodique.
déterminer le nombre total Nt;i d’électrons des ions
stables issus des atomes de fluor, de chlore, de sodium,
de magnésium et de calcium.

80
ivité documentaire

Liaisons dans les molécules

La combustion du méthane dans le dioxygène est une transformation


chimique lors de laquelle les atomes des réactifs sont redistribués de
manière à former du dioxyde de carbone et de l’eau.
• Comment modéliser les liens entre atomes dans les molécules
intervenant dans cette combustion ?

DOCUMENT
Schéma de Lewis de quatre molécules simples Energie de liaison

■ L’énergie de liaison EAB entre deux


Doublet atomes A et B liés dans une molécule est
A non liant l’énergie que doit recevoir la molécule
— 0— H <0=c=0) pour rompre la liaison AB, chaque entité
A et B formée gardant avec elle la moitié
Eau Dioxyde de carbone
des électrons des doublets liants rompus.
H ..Doublet ■ Pour dissocier une molécule en tous ses
1 / liant atomes constitutifs, il faut lui fournir une
— C —H (0 = 0) énergie 'S égale à la somme des énergies
1 de chacune des liaisons présentes dans la
H
molécule.
Méthane Dioxygène
■ Pour dissocier une molécule de
Le schéma de Lewis d’une entité chimique représente tous les dioxygène, d’eau, de dioxyde de carbone
électrons de valence de tous les atomes qui la constituent. ou de méthane, les énergies à fournir sont
Un trait représente un doublet d’électrons, c’est-à-dire une respectivement :
association de deux électrons. «dioxygène =7,30X10-19 J
Certains traits modélisent le lien entre atomes (doublets liants), 5geau= 1,52 x 10-i« J
d’autres modélisent des doublets non utilisés pour lier les atomes
^dioxyde de carbone — 2,65 X 10 18 J
(doublets non-liants).
^méthane = 2,73X10-13 J

■ Questions ■

REALISER ]

a. Pour chaque schéma de Lewis du document, indiquer le Réaliser un support visuel expliquant quelle est la
nombre de doublets entourant les atomes d’oxygène et caractéristique d’une molécule stable par rapport aux
les atomes de carbone. atomes isolés qui la constituent et appartenant à la 2e ou
b. En déduire le nombre d’électrons entourant ces deux à la 3e ligne du tableau périodique.
atomes dans un schéma de Lewis.

ANALYSER-RAISONNER 1
□ REALISER .

Calculer les énergies des liaisons 0=0, C-H, 0-H et C=0.


a. Rappeler le nom de la famille chimique dont les atomes
ANALYSER-RAISONNER .
possèdent huit électrons de valence. Préciser la propriété
chimique spécifique de ces atomes. Indiquer un paramètre dont dépend une énergie de
b. Comparer le nombre d’électrons de valence des gaz liaison.
nobles au nombre d’électrons entourant les atomes
d’oxygène et de carbone dans un schéma de Lewis.

Chapitre 4 • Cortège électronique d’une entité chimique 81


Synthèse
des activités 0 Audio

HISTOIRE DES SCIENCES


Cortège électronique Erwin Schrodinger
(1887-1961, prix
Nobel de physique
1. 1 Configuration électronique d’un atome 1933) est l’un des
scientifiques qui a
• Chaque électron d’un atome a une énergie mesurable par rapport à celle d’un
construit le modèle
électron isolé. L’état fondamental d’un atome est celui pour lequel son cortège élec­
de la physique
tronique (c’est-à-dire l’ensemble de ses électrons) est de plus bas niveau d’énergie. quantique.
Les électrons d’un atome sont nommés en fonction de leur énergie. Pour les atomes La configuration électronique d’un
de numéro atomique Z inférieur ou égal à 18, les électrons sont nommés ns et np, atome est déterminée grâce à la
avec n = 1,2 ou 3. mécanique quantique, le domaine
• Écrire la configuration électronique d’un atome à l’état fondamental consiste à de la physique qui à ce jour est le
écrire l’ensemble des noms de tous ses électrons. Dans cette écriture, les nombres meilleur modèle permettant la
d’électrons s et p sont indiqués par des exposants. description des particules de taille
moléculaire.
EXEMPLE La configuration électronique de l’atome de phosphore (Z= 15) à l’état
fondamental est : (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)2 (3p)3.

Nom de l’électron ls 2s 2p 3s 3p
ÉVITER LES ERREURS
Nombre d’électrons ns ou np 2 2 6 2 3
- Le nombre à l’intérieur des paren­
Nombre total d’électrons pour l’atome de phosphore : 2 + 2 + 6 + 2+ 3= 15. thèses fait partie du nom de l’électron.
- Le nombre en exposant désigne un
Dans la configuration électronique à l’état fondamental d’un atome nombre d’électrons.
de numéro atomique inférieur ou égal à 18, les électrons ns et np associés
à la plus grande valeur de n sont appelés électrons de valence. [-* Activité 2]

i 2 Lien entre configuration électronique 1 2 13 14 15 16 17 18


et position dans le tableau périodique 1 H He
Le tableau périodique (doc. i) regroupe les éléments chimiques, qui y sont rangés
2 Li Be B C N 0 F Ne
en fonction des configurations électroniques de leurs atomes à l’état fondamental
(-> Rabat). 3 Na Mg Al Si P S Cl Ar

La configuration électronique d’un atome à l’état fondamental permet


bloc s bloc p
de déterminer sa position dans le tableau périodique. [-» Activité 1]
• La valeur de n des électrons de valence détermine la ligne dans laquelle 1. Les colonnes 1 et 2 du tableau
périodique constituent le bloc s
se situe l’atome. Cette valeur correspond au numéro de la ligne.
du tableau. Les colonnes 13 à 18
• Le nombre d’électrons de valence détermine la colonne dans laquelle constituent le bloc p.
se situe l’atome. Ce nombre correspond au chiffre des unités du numéro
de la colonne.

EXEMPLE L’atome de phosphore, de configuration électronique (ls)2(2s)2(2p)6


(3s)2(3p)3, a 5 électrons de valence : les électrons 3s et 3p; il appartient à la 3e ligne
et à la 15e colonne du tableau périodique. Les 3 électrons 3p indique aussi que le
phosphore appartient à la 3e colonne du bloc p.

1 • 3 Familles chimiques
• Les éléments chimiques d'une même colonne dans le tableau périodique
constituent une famille chimique. Ces éléments ont des propriétés
chimiques communes.
• Les atomes des éléments d'une famille chimique ont le même nombre
d’électrons de valence.
2. Lampes à vapeur de gaz noble
• Les éléments de la colonne 18 constituent la famille des gaz nobles (doc. 2).
(ici le néon).

82
Synthèse
des activités

Des atomes aux entités


plus stables
2 . 1 Ions monoatomiques courants POINT VOCABULAIRE
Le Journal Officiel de la République
Française utilise le terme « hydron »
Les atomes des éléments des colonnes 1, 2,3 et 15,16,17 du tableau
pour désigner le cation H+. Ce terme
périodique tendent respectivement à perdre ou à gagner des électrons pour
n’est toutefois pas encore très
former un ion monoatomique ayant autant d’électrons que l’atome de gaz
répandu dans la communauté
noble le plus proche en numéro atomique. [-> Activité 3]
scientifique.
Formule
de l’ion
H+ Na+ K+ Mg2+ ci- F- Ca*

Nom
hyd rogène sodium potassium magnésium chlorure fluorure calcium
de l’ion

2 . 2 Schéma de Lewis d'une molécule


'\=Z
W/ \ XH
H
• Dans le modèle de Lewis, la mise en commun d’électrons de valence entre Méthane Éthène
deux atomes constitue une liaison de valence, qui peut être simple, double
ou triple (doc. 3). (o = c = o) lN = Nl
• Le schéma de Lewis d’une molécule est une représentation de tous les Dioxyde de carbone Diazote
électrons de valence de tous les atomes qui la constituent.
3. Schémas de Lewis de molécules
présentant des liaisons simples,
EXEMPLE Schéma de Lewis de la molécule d’eau. doubles ou triple.
Les électrons se regroupent par paires pour former des doublets d’électrons,
représentés par des traits.
Doublet non liant
HISTOIRE DES SCIENCES

H—Pj“ h
Doublet liant
Le physicien et
chimiste Gilbert
Lewis (1875-1946)
Dans le schéma de Lewis de nombreuses molécules, les atomes (sauf n’a jamais reçu
l’hydrogène) sont entourés de quatre doublets d’électrons, soit huit le prix Nobel de
électrons de valence, comme les atomes des gaz nobles. chimie, mais il
est aujourd’hui
Une molécule est une entité plus stable que les atomes qui la constituent.
connu à travers le monde entier
[-> Activité 4]
grâce aux schémas des molécules
qui portent son nom.
Dans une molécule, un atome d’hydrogène est entouré de deux électrons de valence.

2 • 3 Énergie de liaison
L’énergie de liaison entre deux atomes A et B liés dans une molécule est
l’énergie que doit recevoir cette molécule pour rompre la liaison AB, chaque
entité A et B formée gardant avec elle la moitié des électrons des doublets
liants rompus (doc. 3). [-> Activité 4]

Selon la nature des atomes concernés, la liaison de valence entre deux atomes
est plus ou moins facile à rompre : la molécule doit donc recevoir plus ou moins
d'énergie (voir tableau ci-dessous).

Liaison C-H C-C C=C C-0 C=O O-H


Énergie
6,84x10-15 5,74 x 10-15 1,02x10-18 5,94 x 10-15 1,33 x 10-18 7,62x10-15
de liaison (J)

Chapitre 4 • Cortège électronique d’une entité chimique 83


Synthèse en images

Famille des gaz


nobles

I
Colonnes
1 2 13 14 15 16 17 18

+ 1 élecltron
cr

1
r A

H
hydrogène
He
hélium

3 4 5 6 7 8 9 10

Li Be B C N 0 F Ne
lithium béryllium bore carbone azote oxygène fluor néon

11 12 13 14 15 16 17 18

Na
sodium
Mg
magnésium
Al
aluminium
Si
silicium
P
phosphore
S
soufre Cl
chlore
Ar
argon

i I '

(1s)2(2s)2(2p)6 (3s)2(3p)5

H + Cl
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse.
IGlïrânolli reportez-vous au § de la synthèse des activités correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. JJ Un atome de bore de configuration électronique


La configuration électronique d’un atome est l’ensemble (ls)2(2s)2(2p)2 appartient : ► §1
des noms de ses , l’atome étant dans son ...... a. à la première ligne du tableau périodique.
fondamental. ►§! à la deuxième ligne du tableau périodique.
c. à la troisième ligne du tableau périodique.
Dans le tableau périodique, les éléments d’une même
colonne constituent une.......... ►§ Les éléments d’une même colonne dans le tableau
périodique ont des propriétés: ►§
Seuls les électrons de .... apparaissent dans le schéma
de Lewis d’une molécule. ► S2 a. chimiques différentes.
chimiques communes.
L’énergie de liaison entre deux atomes A et B liés dans une
c. biologiques communes.
molécule est l’énergie à apporter à la molécule pour
la liaison AB, chaque entité A et B formée gardant ^J L’ion de formule chimique F-est: ►"
avec elle............ des doublets liants rompus. ► a. l’ion fer. l’ion fluor. c. l’ion fluorure.

Indiquer la réponse exacte. © L’ion calcium a pour formule chimique : ► §2

tfc La configuration électronique d’un atome de bore a. Ca+. Ca2+. c. Ca3+.


est : (ls)2 (2s)2 (2p)2. Un atome de bore possède :
a. 1 électron de valence. 3 électrons de valence.

© Dans le tableau périodique, les éléments des gaz
nobles sont situés dans la colonne : ► §2
c. 5 électrons de valence. a. n°8. b. n°10. c. n”18.
JJ Un atome de bore de configuration électronique Le schéma de Lewis de l’eau est: H — 0—H ► §2
(ls)2 (2s)2 (2p)2 appartient: *-§1 Cette molécule possède :
a. à la première colonne du tableau périodique. a. 4 doublets liants.
à la treizième colonne du tableau périodique. 2 doublets liants et 2 doublets non liants.
c. à la dernière colonne du tableau périodique. c. 4 doublets non liants.
Corrigés p. 360

© Déterminer la charge électrique d’un ion © Déterminer un nombre d’électrons


devalence
EXERCICE RÉSOLU
L’atome d’aluminium Al perd des électrons pour former EXERCICE RÉSOLU
l’ion aluminium. À l’aide du tableau périodique (-♦ Rabat), déterminer le
À l’aide du tableau périodique (-> Rabat), déterminer nombre d’électrons de valence de l’atome de silicium Si.
le nombre de charges électriques de cet ion, puis sa
formule. SOLUTION
Le silicium est dans la 14e colonne du tableau
SOLUTION
périodique.
L’aluminium est dans la 13e colonne du tableau Le chiffre des unités de 14 étant 4, cet atome a
périodique. Il perd trois électrons pour avoir autant quatre électrons de valence.
d’électrons que le gaz noble le plus proche en
numéro atomique, c’est-à-dire le néon. APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
Le nombre de charges électriques de l’ion aluminium
À l’aide du tableau périodique, déterminer le nombre
est (+3). Sa formule chimique est donc AI**-.
d’électrons de valence de l’atome d’oxygène O.
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
L’atome de soufre S gagne des électrons pour former
l’ion sulfure.
À l’aide du tableau périodique, déterminer le nombre
de charges électriques de cet ion, puis sa formule.
Corrigés p. 360

Chapitre 4 • Cortège électronique d'une entité chimique 85


Exercices APPLIQUER

Cortège électronique ►§ 1 de la synthèse des activités © Déterminer les électrons de valence


r^ÉRÇIcÊsRÂpÎDÉs]
Le silicium appartient à la 14® colonne du tableau périodique.
Le fluor appartient à la 2® ligne et à la 17® colonne du tableau
périodique.
© l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de
présenter oralement en deux minutes maximum à l’en­
a. Déterminer le nombre d’électrons de valence de l’atome de
silicium.
semble de la classe comment déterminer les électrons
de valence d’un atome (Z c 18) à partir de sa position b. Déterminer les électrons de valence de l’atome de fluor et les
dans le tableau périodique. nommer.

© Déterminer les électrons de valence de l’atome d’azote,


dont la configuration électronique à l’état fondamen­
© Reconnaître une famille chimique

tal est: (ls)2 (2s)2 (2p)3. L’argon est positionné dans la dernière colonne du tableau
périodique.

© Nommer la famille des éléments de la dernière colonne


du tableau périodique.
a. Donner le nom de la famille chimique à laquelle appartient
l’argon.
b. Donner le nombre d’électrons de valence de l’atome d’argon.

© Exploiter un nombre d’électrons


© Identifier les éléments d’une famille
L’atome de sodium possède 11 électrons. Parmi les configu­
rations électroniques suivantes, identifier celle associée à Les configurations électroniques des atomes de béryllium et
l’atome de sodium à l’état fondamental. de magnésium à l’état fondamental sont respectivement :
(ls)2 (2s)2 et (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)2.
a. (ls)2 (2s)2 (2p)5. c. (ls)2(2s)2(2p)6(3s)1.
b. (ls)2 (2s)2 (2 p)6. d. (ls)2 (2s)2 (2p)« (3s)2.

© Exploiter un nombre d’électrons de valence


L’atome de soufre a 6 électrons de valence.
Parmi les configurations électroniques suivantes, identifier
celle associée à l’atome de soufre à l’état fondamental.
a. Déterminer la colonne du tableau périodique à laquelle
a. (ls)2 (2s)2 (2p)2. c. (ls)2 (2s)2 (2p)« (3s)2 (3p)\
appartiennent ces deux atomes.
b. (ls)2 (2s)2 (2 p)6. d. (ls)2 (2s)2 (2 p)6 (3s)2 (3 p)6.
b. Que peut-on dire de leurs propriétés chimiques ?

© Nommer des électrons de valence In english please a Vidéo


L’atome de chlore possède 17 électrons.
1. Parmi les configurations électroniques suivantes, identifier
celle associée à l’atome de chlore dans l’état fondamental.
a. (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)2 (3p)3. c. (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)2 (3p)s.
b. (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)2 (3p)A. d. (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)2 (3p)6.
2. Nommer les électrons de valence de l’atome de chlore.

© Positionner un élément dans le tableau


périodique
La configuration électronique de l’atome de phosphore dans
l’état fondamental est (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)2 (3p)3.
Nommer les électrons de valence de cet atome puis déterminer
sirius.nathan.fr
la position de cet élément dans le tableau périodique.
Visionner la vidéo ci-dessus entre 2 min 20 s et 2 min 45 s.
Prendre des notes pendant le visionnage afin de préparer
© Positionner un élément dans le bloc p les réponses aux questions suivantes.

La configuration électronique de l’atome de carbone à l’état a. Donner le numéro de la colonne du tableau périodique à
fondamental est (ls)2 (2s)2 (2p)2. laquelle appartiennent les éléments de numéros atomiques 3,
a. Déterminer la ligne dans laquelle est positionné cet élément 11,19 et 37.
dans le tableau périodique. b. Indiquer une propriété chimique commune à ces éléments.
b. Déterminer la colonne du bloc p dans laquelle est positionné c. Expliquer pourquoi les éléments d’une même famille
cet élément. chimique ont des propriétés chimiques similaires.

86
APPLIQUER Exercices

Des atomes aux entités plus stables Aide méthodologique


►§ 2 de la synthèse des activités
Donner la ligne et la colonne du tableau périodique
auxquelles appartient le magnésium.

r
[gRcïcÉsRAPIDESj
b. Déterminer la charge de l’ion formé par le magnésium puis le
nommer.
© l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de
présenter oralement en deux minutes maximum à ► Déterminer le nombre d’électrons que le magnésium
l’ensemble de la classe comment décrire et exploiter a en plus par rapport au gaz noble le plus proche en
le schéma de Lewis d’une molécule. numéro atomique.
► Conclure en donnant la formule de l’ion et son nom.

© Donner le nombre d’électrons de valence des gaz


nobles (excepté l’hélium).
© Identifier les doublets liants et non-liants
© Nommer les ions suivants : H+, Na+, K+, Ca2+, Mg2+, Cl-, F-.
Reproduire les schémas de Lewis ci-dessous et surligner, avec
des couleurs différentes, les doublets liants et les doublets
non-liants.
© Déterminer la charge d’un ion
Eau Ammoniac Oxyde d’éthylène
La configuration électronique du lithium Li à l’état fondamen­
tal est : (ls)2 (2s)1. La configuration électronique du gaz noble zox
de numéro atomique le plus proche est (ls)2. H / \
H—Ô—H 1
a. Indiquer la colonne du tableau périodique dans laquelle se H—C —C —H
trouve le lithium. H —N—H 1 1

b. Déterminer à quel ion monoatomique il conduit facilement. H H

c. Les éléments hydrogène et sodium se trouvent dans la même


colonne que le lithium. Donner les formules des ions formés par
© Retour sur l’ouverture de chapitre
ces éléments.
Les molécules d’adénine, thymine, guanine et cytosine sont

CD Lire verticalement le tableau périodique des bases azotées, constituants essentiels de l’ADN. Les
modèles moléculaires numériques de deux bases sont donnés
Le fluor F et le chlore Cl possèdent un électron de valence de ci-dessous.
moins que les gaz nobles.
Adénine
a. Indiquer la colonne du tableau périodique dans laquelle se
trouvent ces éléments.
b. Déterminer leur nombre d’électrons de valence.
c. Déterminer à quels ions monoatomiques ils conduisent.
Nommer ces deux ions.

© Apprendre à rédiger
La détermination de la concentration en masse des ions
présents dans le sang permet de réaliser un ionogramme.

a. Préciser la nature des doublets modélisés par des bâtons dans


Sur l’ionogramme qu’il a fait réaliser au laboratoire d’analyses ces modèles moléculaires.
médicales, un patient ne parvient pas à lire la charge de l’ion b. Le modèle moléculaire et le schéma de Lewis d’une molécule
magnésium. Il s’aide du tableau périodique pour la retrouver, indiquent la nature des atomes présents et leurs enchaîne­
a. Relever dans le tableau périodique la position de l’élément ments. Indiquer l’information supplémentaire apportée par le
magnésium Mg. schéma de Lewis par rapport au modèle moléculaire.

Chapitre 4 • Cortège électronique d'une entité chimique 87


Exercices APPLIQUER

© Déterminer un nombre de liaisons de valence © Calculer une énergie


Le chlorure d’hydrogène HCl est un gaz corrosif, produit Le méthane CH4 est un gaz naturellement h
notamment lors d’activités volcaniques. présent sur Terre. Il s’agit du constituant |
Leschémade Lewisdu chlorure d’hydrogène est ICI — H essentiel du gaz naturel. Le schéma de Lewis __ c___ H
donné ci-contre. du méthane est donné ci-contre. |
a. À l’aide du tableau périodique, déterminer le nombre d’élec­ Donnée : énergie de liaison de la liaison C-H : H
trons de valence de l’atome d’hydrogène. ^C_H = 6,84x10-“ J.
b. Le gaz noble le plus proche de l’hydrogène en numéro Exprimer puis calculer l’énergie % que doit recevoir une molé­
atomique est l’hélium, de configuration électronique (ls)2. cule de méthane pour être dissociée en atomes de carbone et
Déterminer combien d’électrons il manque à l’atome d’hydro­ d’hydrogène.
gène pour avoir le même nombre d’électrons de valence que
l’hélium.
c. Ce résultat est-il en accord avec le schéma de Lewis de la molé­
© S’autoévaluer
cule de chlorure d’hydrogène ?
Le schéma de Lewis de la molécule d’eau est donné ci-dessous.

© Exploiter un schéma de Lewis H —Ô—H

Le dichlore Cl2 est un gaz de couleur vert-jaune, utilisé entre Pour dissocier une molécule d’eau en atomes d’oxygène et
autres pour préparer l’eau de Javel. _ _ d’hydrogène, il faut que cette molécule reçoive une énergie
LeschémadeLewisdelamoléculededichloreest ICI — Cil %= 1,52 x 10-18 J.
donné ci-contre. Exprimer puis calculer l’énergie de liaison ^0_H entre un
atome d’oxygène et un atome d’hydrogène.
a. À l’aide du tableau périodique,
déterminer le nombre d’électrons
de valence de l’atome de chlore.
NIVEAU
b. Déterminer le nombre d’élec­ INDICATEURS DE RÉUSSITE
trons qu’il manque à l’atome de
chlore pour avoir la configuration S’APPROPRIER
électronique de valence du gaz Le nombre de liaisons 0-H dans le schéma de Lewis
noble le plus proche en numéro est identifié.
atomique.
c. Le nombre deliaisonsdevalence
■ La relation exprimant ?0.H en fonction de l’éner­
établies par l’atome de chlore
gie^ est donnée.
est-il en accord avec la réponse
■ L’application numérique est réalisée sans oublier
précédente ?
l’unité.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).


© L’atome de lithium appartient à la lre colonne © La configuration électronique de l’atome de silicium
du tableau périodique. Il forme facilement l’ion à l’état fondamental est : (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)2 (3p)2.
monoatomique : L’atome de silicium possède :
a. Li-. Li+. c. Li2+. a. 14 électrons.
© Le schéma de Lewis de la molécule d’éthanol est : 2 électrons de valence.
c. 4 électrons de valence.
La configuration électronique de l’atome de néon
à l’état fondamental est : (ls)2 (2s)2 (2p)6. L’atome
de néon appartient à la :
H H a. 2e ligne du tableau périodique.
6e colonne du bloc p du tableau périodique.
Cette molécule possède :
c. 18e colonne du tableau périodique.
8 doublets non-liants et 2 doublets liants.
8 doublets liants et 2 doublets non-liants.
c. 10 doublets.
Corrigés p. 360

88
APPLIQUER

EXERCICE RÉSOLU et commenté


CD Formule de l’ion sulfure
ÉNONCÉ
La configuration électronique de l’atome de soufre S à l’état fondamental est :
(ls)2(2s)2(2p)6 (3s)2(3p)4.
L’atome de gaz noble le plus proche en numéro atomique, l’argon, a pour confi­
guration électronique : (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)2 (3p)6.
Répondre aux questions suivantes sans regarder le tableau périodique.
1. Déterminer les électrons de valence de l’atome de soufre.
2. Déterminer la position (ligne et colonne) occupée par l’élément soufre dans le
tableau périodique.
3. Proposer une formule pour l’ion sulfure, qui se forme facilement à partir de S’APPROPRIER

l’atome de soufre. Justifier. Repérer les données utiles de l’énoncé.


4. L’oxygène appartient à la 2e ligne et la 16ecolonne du tableau périodique. Indiquer
sa position par rapport au soufre.
5. Proposer une formule pour l’ion oxyde qui se forme facilement à partir de l’atome
d’oxygène.

U NÉ SOLUTION
1. Les électrons de valence de l’atome de soufre sont les électrons ns et np associés ANALYSER-RAISONNER
à la plus grande valeur de n, ici n = 3. Les électrons de valence sont donc les électrons Utiliser les configurations
3s et 3p. électroniques, même si cela n’est
pas clairement demandé dans
2. La configuration électronique de l’atome de soufre se termine par (3p)4. Le soufre
les questions.
occupe la 3e ligne du tableau périodique.
L’atome de soufre possède deux électrons de valence de moins que l’atome d’argon,
COMMUNIQUER
qui est un gaz noble. Les gaz nobles occupent la 18e colonne ; le soufre est donc situé
dans la 16e colonne. Rédiger des phrases simples pour
répondre, en justifiant, aux questions
3. L’atome de soufre tend à gagner deux électrons pour former l’ion monoatomique S2-. posées.
4. L’oxygène est situé dans la même colonne que le soufre, mais une ligne au-dessus
de lui.
5. Situés dans la même colonne du tableau périodique, le soufre et l’oxygène présentent CONNAÎTRE

des analogies de propriétés chimiques. On peut donc prévoir que l’atome d’oxygène Justifier la réponse en utilisant
conduit à la formation de l’ion oxyde O2-. une propriété fondamentale.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

© Formule de l’ion lithium


La configuration électronique de l’atome de sodium Na à l’état fonda­
mental est : (ls)2 (2s)2 (2p)6 (3s)1.
L’atome de gaz noble le plus proche en numéro atomique, le néon, a
pour configuration électronique :(ls)2(2s)2 (2p)6.
Répondre aux questions suivantes sans regarder le tableau périodique.
1. Déterminer la position de l’élément sodium dans le tableau
périodique.
2. Le lithium est situé dans la 2e ligne et la Ie colonne du tableau
périodique. Déterminer sa position par rapport au sodium.
3. Proposer une formule pour l’ion lithium, puis pour l’ion sodium.
Justifier.

Chapitre 4 • Cortège électronique d'une entité chimique 89


Exercices S’ENTRAINER

© Analyser un schéma de Lewis


ANALYSER-RAISONNER REALISER

L’aspartame est une espèce découverte en 1965 et fabriquée


dans l’industrie alimentaire. C’est un édulcorant, c’est-à-dire
une espèce chimique au goût sucré et faiblement calorique.
Son schéma de Lewis est donné ci-dessous.
Dopage de type N Dopage de type P

Structure Structure Structure


électronique du électronique du électronique du
phosphore (P) silicium (Si) bore (B)
(1s)2(2s)2(2p)6 (1s)2(2s)2(2p)6 (1s)2(2s)2(2p)1
(3s)2(3p)3 (3s)2(3p)2

© ♦ Une espèce malodorante Iffil video


a. Calculer le nombre total d’électrons de valence de la molécule ANALYSER-RAISONNER RÉALISER
H
d’aspartame, c’est-à-dire la somme des électrons de valence de La méthanamine est une espèce
chaque atome de cette molécule. chimique particulièrement odorante,
b. Reproduire et compléter le tableau ci-dessous en analysant que l’on retrouve notamment dans les
le schéma de Lewis de l’aspartame. poissons peu frais. Son schéma de Lewis
est donné ci-contre.
Nombre de doublets liants
Données :
Nombre de doublets non liants • pourdissocier une moléculede méthanamineen ses atomes consti­
tutifs, il faut lui fournir une énergie^ = 3,85x 10-18J ;
Total
• énergies de liaison : '£C_H = 6,84x 10-19 J ; r£N_H = 6,48 x 10-19 J.
c. Comparer le nombre total d’électrons de valence calculé par a. Exprimer l’énergie '■& en fonction de «(-.h, «c_n et *gN_H, les
les deux méthodes et conclure. énergies de liaison des différentes liaisons présentes dans la
molécule de méthanamine.
Aide méthodologique
b. Exprimer puis calculer l’énergie de liaison '?C_N de la liaison
► Rappeler à quoi correspond un tiret entre deux atomes
C-N.
dans un schéma de Lewis.
► Préciser si le nombre total de doublets est en accord avec
©. « Médicaments ioniques
le nombre d’électrons de valence de la molécule.
ANALYSER-RAISONNER VALIDER

Le bromure de lithium et le chlorure de magnésium sont des


© ♦ Dopage d’un semi-conducteur t 0RAL J
régulateurs de l’humeur. Ils sont présents dans des médica­
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER COMMUNIQUER
ments prescrits pour traiter des troubles bipolaires ou certains
Les panneaux solaires troubles dépressifs.
sont le principal fournis­ a. L’élément lithium Li appartient à la 2e ligne du tableau pério­
seur d’énergie des satel­ dique et ne possède qu’un seul électron de valence. En déduire
lites artificiels. Le principe la colonne dans laquelle le lithium est positionné.
de leur fonctionnement
b. Donner la formule de l’ion lithium. Justifier.
repose sur l’utilisation de
matériaux semi-conduc­ c. L’atome de magnésium conduit à la formation de l’ion Mg2+.
teurs. Un semi-conduc­ En déduire dans quelle colonne du tableau périodique se situe
teur, comme le silicium, est un matériau dont la conductivité l’élément magnésium.
électrique est intermédiaire entre celle des métaux (excellente d. L’élément chlore Cl appartient à la 5e colonne du bloc p du
conductivité) et celle des isolants (conductivité nulle). tableau périodique. Quel ion forme-t-il facilement ?
A partir de l’analyse des documents ci-dessous et de vos
e. L’élément brome Br se trouve dans la même colonne que le
connaissances, réaliser un support visuel expliquant le choix
chlore, mais une ligne en dessous. Prévoir la formule de l’ion
des éléments phosphore et bore pour le dopage du silicium. bromure. Justifier.

doc. 1 Intérêt du dopage f. En utilisant les réponses précédentes, déduire la formule du


chlorure de magnésium et celle du bromure de lithium, deux
Le dopage permet de contrôler la conductivité électrique d’un
espèces chimiques neutres.
matériau en introduisant une petite quantité d’impuretés dans
ce matériau, afin de produire un excès ou un déficit d’électrons. g. En faisant une synthèse des réponses précédentes, proposer
Le dopage du silicium, par exemple, est réalisé soit par du phos­ la formule d’une autre espèce chimique neutre qui permettrait
phore (dopage N, négatif) soit par du bore (dopage P, positif). d’apporter l’élément lithium à l’organisme. Même question
pour le magnésium.

90
S’ENTRAINER

------------------------------------------------ rSlFFÉRENClAT'ONJ
© • Tableau de Mendeleïev i histoire des sciences j
©• • Acide éthanoïque
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER VALIDER
CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER

L’acide éthanoïque (ou acide acétique) est une espèce


doc. 1 Premiers essais de classification
chimique présente dans le vinaigre. Il est responsable de
Au début du xixe siècle, devant l’augmentation du nombre l’odeur si particulière de ce condiment.
d’éléments chimiques connus, les chimistes cherchent une clas­
Des élèves trouvent la formule brute de l’acide éthanoïque,
sification pertinente des éléments. En 1829, Johann Dobereiner
C2H4O2, et tentent de représenter son schéma de Lewis.
identifie des ensembles de trois éléments dont le comportement
Voici les schémas obtenus :
chimique est similaire et les nomme « triades » : triade des halo­
gènes (chlore, brome, iode) et triade des métaux alcalins (lithium,
sodium, potassium). Vers 1858, l’italien Cannizzaro détermine
le « poids atomique » (masse d’un nombre déterminé très grand
d’atomes d’un élément) de tous les éléments chimiques connus.
Dès lors, tous les essais de classification des éléments chimiques H H
se font par ordre croissant des « poids atomiques ».

O ï _
doc.2 Le génie de Mendeleïev
H—C = C —0 —H
En 1869, Dmitri Mendeleïev, chimiste russe, classe verticalement I “
dans un tableau les éléments par « poids atomique » croissant H
dans une communication scientifique restée célèbre : certaines
propriétés se modifient progressivement à mesure que l’on H\ _® /H
descend dans la colonne, puis subissent une modification brus­
que. À partir de cette modification, Mendeleïev commence une c = o—o=c
nouvelle colonne. Mendeleïev laisse en outre des cases vides : / \
par exemple, entre le potassium et le brome, il ne dispose que de H H
12 éléments connus pour 15 cases possibles. Son génie consiste Donnée : un atome forme autant de liaisons de valence que d’élec­
à prédire l’existence d’éléments (par exemple, leka-aluminium, trons qu’il lui manque pour en avoir autant que le gaz noble le plus
de « poids atomique » 68), ainsi que leur masse et leurs proprié­ proche en numéro atomique.
tés chimiques. Les éléments manquants seront progressivement Déterminer le schéma de Lewis correct de l’acide éthanoïque.
découverts par d’autres scientifiques, avec les propriétés prévues
par Mendeleïev.

doc.3 Extrait de la première classification


de Mendeleïev (1869)

Z7-/. ?= % .
Q)##Acides aminéslSVTJ
/}=//
a/i U rC ANALYSER-RAISONNER REALISER

JU/Ÿ ^3/ ! Les acides aminés sont des molécules qui entrent dans la
0-/6 /-=-32 Set&y
composition des protéines. La cystéine et la méthionine sont
Adty WL Jtor. des acides aminés soufrés (contenant du soufre), dont les
formules sont données ci-dessous.
Cystéine Méthionine
a. Identifier le premier critère utilisé par les scientifiques pour
H H
établir une classification des éléments.
b. Déterminer les critères que Mendeleïev utilise pour construire H\|—C—
sa classification.
HH —C—H H
c. Faire une recherche sur l’éka-aluminium et en donner le nom
I
actuel. En quelle année fut-il découvert et par quel chimiste ?
IS—H
d. Sur la classification de Mendeleïev (doc. 3), repérer les
éléments fluor (F), chlore (Cl), brome (Br) d’une part, et lithium
(Li), sodium (Na), potassium (K) d’autre part. Comment ces Données :
éléments sont-ils rangés ? • énergies'€c et'€M nécessaires pour dissocier respectivement la cysté­
ine et la méthionine en leurs atomes constitutifs :‘gc= 8,66x 10-18 J
e. Repérer ces mêmes éléments dans l’actuel tableau pério­ et«M = l,25xlO-17J;
dique : comment sont-ils rangés ? • ^S.H = 6,05 x 10-w J ; « N.H = 6,48 x 10-» J.
f. Comparer la classification de Mendeleïev à l’actuel tableau A l’aide des données du tableau p. 83, calculer l’énergie de liai­
périodique en termes de familles chimiques. son «c_sde la liaison C-S.

Chapitre 4 • Cortège électronique d'une entité chimique 91


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

@ Composition chimique du spinelle


COMPÉTENCES > CONNAITRE S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER

Le spinelle est un minéral naturel très dur et résistant aux chocs. C’est une
pierre fine très utilisée en joaillerie. Il peut prendre plusieurs couleurs (rouge,
noir, violet, vert). Le spinelle rouge est souvent confondu avec le rubis.

DOC. 1 Structure cristalline du spinelle


Le spinelle est un cristal ionique, c’est-à-dire un empilement
régulier dans l’espace d’anions et de cations. L’ensemble est
électriquement neutre.
L’arête du cube représenté ici mesure 0,8 nm.

Ion issu
de l'oxygène DOC. 2 Composition chimique du spinelle

Le spinelle est composé d’ion oxyde (issus de l’oxy­


Ion issu gène), d’ion aluminium et d’un autre ion issu d’un

O
de l'aluminium
élément chimique, noté X.
Sa formule générale est : XA12O4.
Ion issu
O du magnésium

DONNÉES 2 charge des électrons


de valence
■ La charge électrique de l’ensemble des électrons de
DONNÉES 1 Nombre de nucléons valence du spinelle est :
de quelques éléments q = -8,96 x 10-is C.
■ Oxygène : Ao = 16. ■ On rappelle que la charge élémentaire e vaut :
■ Aluminium : Aa1 = 27. e= 1,60 x 10~19 C.

■ Questions ■
| a. À l’aide du tableau périodique des éléments, déterminer le nombre de charges électriques des ions oxyde et celui
des ionsaluminium.
b. À l’aide du doc. i, préciser si les ions issus de l’aluminium sont en contact avec des ions de même signe ou de
signe opposé.
c. Faire une hypothèse raisonnable sur la charge des ions issus de l’atome X dans le spinelle.
d. Déterminer le nombre de charges électriques de l’ion issu de l’atome X. Justifier.
e. Vérifier que la réponse précédente est en accord avec la donnée du doc. 2.
f. À quelle colonne du tableau périodique l’élément Xappartient-il ?
Q Le numéro atomique de l’élément X est inférieur à 18.

a. A l’aide du tableau périodique, déterminer quels sont les éléments possibles pour X.
b. La configuration électronique de l’atome X à l’état fondamental fait apparaître des électrons (3s).
Quel est l’élément X ? Justifier.
c. Nommer l’ion issu de cet élément.
H La masse d’une entité constitutive du spinelle est :ms = 2,414 xlO"22 g. La masse d’un nucléon est :mn = l,7xl0-27 kg.
a. Déterminer le nombre de masse Ax de l’élémentX.
b. Établir une des écritures conventionnelles du noyau de l’atome X.

92
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

S) Une espèce à l’odeur de lavande |30min

COMPÉTENCES s'approprier analyserraisonner valider

L’acétate de linalyle est l’une des espèces chimiques responsables de l’agréable odeur de lavande. Les analyses de la
molécule ont permis de déterminer comment les atomes sont liés entre eux. Le schéma de Lewis fournit des informa­
tions supplémentaires sur ses électrons de valence.

DOC.l Schéma de Lewis incomplet


de l’acétate de linalyle

I
C

I
H

DOC. 3 Quelques utilisations des espèces chimiques


■ L’éthanol est l’espèce présente dans les boissons alcooli­ ■ L’éthène est utilisé pour accélérer le mûrissement de
sées. Son ingestion régulière est la cause de maladies graves. certains fruits, comme la banane.
■ L’acide éthanoïque est l’espèce chimique responsable de ■ L’éthyne est un gaz qui permet d’obtenir de très hautes
la saveur acide du vinaigre. températures lors de sa combustion dans les chalumeaux.

■ Questions ■

Analyse des schémas de Lewis


a. Déterminer le point commun à tous les atomes d’hydrogène dans l’ensemble des schémas de Lewis proposés ici.
Est-il raisonnable de penser que ce point commun est généralisable à l’ensemble des schémas de Lewis faisant
intervenir l’atome d’hydrogène ?
b. Citer les espèces chimiques du doc. 3 contenant l’élément oxygène.
Citer les espèces chimiques dont le schéma de Lewis fait apparaître un ou plusieurs atomes d’oxygène entourés de
deux doublets liants et de deux doublets non liants.
c. Citer les espèces chimiques du doc. 3 contenant l’élément carbone.
Citer les espèces chimiques dont le schéma de Lewis fait apparaître un ou plusieurs atomes de carbone entourés
de quatre doublets liants uniquement.

Q Généralisation
On admettra que les résultats précédents sur les éléments hydrogène, oxygène et carbone sont applicables à la
très grande majorité des schémas de Lewis.
a. Recopier le schéma de Lewis incomplet de l’acétate de linalyle. Le compléter afin de donner son schéma de Lewis.
b. Déterminer le nombre D de doublets liants et de doublets non liants de l’acétate de linalyle.
c. En s’aidant du tableau périodique (~> Rabat), déterminer les nombres d’électrons de valence des atomes d’hy­
drogène, de carbone et d’oxygène.
d. La formule de l’acétate de linalyle est C12H20O2. Calculer son nombre total Nv d’électrons de valence.
e. Le calcul de Nv permet-il de confirmer le schéma de Lewis établi à la question 2.a. ?

Q Diversité des espèces chimiques


En s’appuyant sur l’ensemble des documents, rédiger un court texte traitant de la diversité des espèces chimiques
contenant les éléments hydrogène, carbone et oxygène, ainsi que de leurs points communs.

Chapitre 4 • Cortège électronique d'une entité chimique 93


Mole et quantités
de matière
QCM

Se tester Choisir la réponse


pour commencer exacte.

Ce schéma représente : A un atome d’eau une entité d’eau


l’espèce
chimique eau

La masse d’un électron est : très inférieure très supérieure


égale à celle d’un
à celle d’un à celle d’un
nucléon
nucléon nucléon

La masse d’un atome d’aluminium Al à peu près égale


est notée m. La masse d’un ion AP+ est : égaleà3xm égale à — àm

La formule chimique du propane est C3H8. d’un atome de huit atomes de trois atomes
Cette entité est constituée : de carbone et de carbone et de carbone et
d’un atome de trois atomes de huit atomes
d’hydrogène d’hydrogène d’hydrogène

L’ordre de grandeur de la taille d’un atome est : 10-10 m 101 m 10-26 m

Des nanotubes de carbone


permettant de peser
des atomes d'or un par un.

Pourquoi n'utilise-t
on pas une balance
de laboratoire pour
peser des atomes
un par un ?

94
ri
Des dizaines de milliers de personnes célèbrent la victoire de la France en coupe du monde de football (juin 2018)

Comment estimer rapidement le nombre de personnes dans une foule


sans les compter une à une ?
-* Exercice 29 page 103

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Déterminer la masse d’une entité à partir de sa formule brute et de la masse des atomes qui
U OO
la composent.
O
Déterminer le nombre d’entités et la quantité de matière (en mol) d’une espèce dans une cm QO
masse d’échantillon.
QO
95
Activités

Activité documentaire

Un additif alimentaire léger

Les conservateurs sont présents dans de nombreux aliments,


naturellement ou comme additifs alimentaires. Par exemple, le
benzoate de sodium est une espèce organique utilisée comme
additif dans les boissons et certaines conserves pour empêcher
le développement de levures et de bactéries.
• Combien d’entités de benzoate de sodium peut-on ingérer
quotidiennement au maximum sans risque pour la santé ?

DOC.l
Qu’est-ce qu’un additif alimentaire ?

« Les additifs sont des substances ajoutées aux aliments dans un but
technologique : améliorer leur conservation [...], colorer les denrées,
renforcer leur goût, etc.
Même si elles sont utilisées en petites quantités, ces substances sont
évaluées et surveillées pour prévenir les effets néfastes sur la santé. Leur
emploi est donc réglementé et leur présence doit obligatoirement être
mentionnée sur les étiquettes des produits concernés. »
Source : DGCCRF
Par exemple, la réglementation fixe la dose admissible pour le benzoate
de sodium (E211) à 350 mg par jour pour un adulte de 70 kg.

DONNÉES

■ Masse des entités chimiques présentes dans le benzoate de sodium :

Atome H C O Na
Masse (en kg) 1,66 x 10-27 1,99 x 10-26 2,66 x 10-2« 3,82 x 10-2«

■ La longueur d’une entité de benzoate de sodium est estimée


à€ = 9,0x lO-’m.

■ Questions ■

S'APPROPRIER] c. Exprimer puis calculer le nombre N d’entités de benzoate


de sodium correspondant à la dose maximale quotidienne
a. Identifier la formule brute (aussi appelée formule autorisée pour un adulte de 70 kg.
chimique) du benzoate de sodium à partir des documents.
d. Exprimer puis calculer la longueur!, d’un ruban obtenu
b. Indiquer le nombre d’atomes de chaque élément présent en alignant ces N molécules de benzoate de sodium.
dans cette entité. Comparer le résultat obtenu à la distance Terre-Soleil,
estimée à 150 millions de kilomètres. Commenter.
RÉALISER ]

a. Écrire la masse d’un atome d’hydrogène en notation oral !


décimale. Commenter. Préparer une présentation orale avec un support visuel
b. Exprimer la masse m d’une entité de benzoate de sodium permettant de commenter la valeur de la masse admissible
en fonction des massesmxdechacun desatomesXqui la journalière de ce conservateur alimentaire pour un adulte
composent. Calculer m. de 70 kg et le nombre d’entités de benzoate de sodium que
cela représente.

96
Activités

Activité documentaire

Pouvoir sucrant

Un édulcorant est une substance ayant un goût sucré. Certains ont


un faible apport énergétique et peuvent donc être préconisés dans
les régimes amincissants, ou encore pour les personnes diabétiques.
• La masse d’une espèce chimique est-elle lagrandeur la plus pertinente
pour évaluer son influence sur le goût qu’elle donne à un aliment ?

DOC.l DOC. 2
Pouvoir sucrant

Le pouvoir sucrant PS d’une « La stévia (Stévia rebaudiana) est une plante originaire d’Amazonie. Ses feuilles ont
substance évalue la sensation un goût sucré très prononcé et un faible apport énergétique. Les Indiens d’Amazonie
de goût sucré par rapport au les consomment fraîches. Une [...] des applications industrielles est l’utilisation
sucre de table, le saccharose. de ces feuilles pour en extraire des molécules qui donnent spécifiquement le goût
Cette évaluation est réalisée sucré : les stéviols, les steviosides et les rébaudiosides. Le produit fini est utilisé
par un ensemble de goûteurs comme un édulcorant, par exemple dans les boissons “light”. »
r h & Source : DGCCRF
donnant leur impression de
sucré en goûtant successi­
vement une solution Ss de données QUe|ques caractéristiques du saccharose et du rébaudioside A
saccharose, puis une solution
Se d’édulcorant. En notant Certains sites Internet dédiés aux recettes de cuisine proposent des
^saccharose la masse de sucre correspondances permettant de remplacer le saccharose par des édulcorants.
dans un litre de solution Ss et Par exemple : 50 g de rébaudioside-A équivalent à 15 kg de sucre.
w «iukorant *a masse d 'édulco­
Espèce chimique Saccharose Rébaudioside-A
rant dans un litre de solution
Se ayant le même goût sucré Formule brute C12H22°11 C44H70°23

que Ss, on a : Masse d’une molécule (en kg) 5,7 X 1O-22 1,6 x 10-21
pj _ ^saccharose
Pouvoir sucrant PS 1 250 - 350
^édulcorant

■ Questions ■
Calculer les nombres de paquets nR et ns présents
respectivement dans un échantillon :
Formuler des hypothèses pour expliquer pourquoi le
- d’édulcorant contenant un nombre WR de molécules;
pouvoir sucrant du rébaudioside-A est donné par un
- de saccharose contenant un nombre Ns de molécules.
encadrement plutôt que par une valeur exacte.

ANALYSERRAISONNER
RÉALISER ]
On note Pn le quotient du nombre de paquets de molécules
a. En prenant la valeur moyenne du pouvoir sucrant de saccharose par le nombre de paquets de molécules de
du rébaudioside-A égale à 300, calculer la masse mR de rébaudioside-A conduisant à la même intensité sucrée.
rébaudioside-A permettant d’obtenir la même sensation Calculer ce quotient avec les valeurs obtenues à la
sucrée qu’avec un échantillon de saccharose de masse question 2.c.
ms = 6,0 g (soit 1 morceau de sucre).
b. Calculer les nombres d’entités NR et Ns présentes dans COMMUNIQUER ]
les échantillons d’édulcorant de masse mR et de saccharose
Le pouvoir sucrant PS est souvent assimilé, à tort, à la
de masse ms.
capacité qu’a « une molécule » de sucrer davantage que
c. Afin de passer d’une description microscopique à une
le saccharose. On entend ainsi « la stévia sucre 300 fois
description macroscopique, on regroupe les entités (ici des
plus que... ». Expliquer pourquoi cette affirmation est
molécules) par paquets de 6,02 x 1023.
incompatible avec la définition du pouvoir sucrant.

Chapitre 5 • Mole et quantités de matière 97


Synthèse
des activités Audio

DONNÉES
Masse d’une entité chimique Masses des particules constituant
le noyau des atomes:
La masse d’une entité chimique s’obtient en additionnant la masse de tous • proton :
mp =1,672 xicr27 kg;
les atomes qui la constitue. [-» Activité 1]
• neutron :
m„= 1,675 x 10-27 kg;
EXEMPLES
• électron :
Calcul de la masse d’une molécule d’eau H20, avec : m0 = 2,7x 10-26 kg;
me = 9,lx 10'31kg
mH = 1,7 x ÎO-27 kg.
La masse d’un proton ou d’un
mH!0=2xmH + m0
neutron est environ égale à 2 000 fois
A.N. : mH20 = 2 x 1,7 x ÎO’27 + 2,7 x 10’26 = 3,0 x ÎO’26 kg. celle de l’électron.
La masse des électrons est très inférieure à celles des nucléons constituant le
noyau des atomes. Ainsi, lors du calcul de la masse des entités ioniques, on peut
négliger les électrons en excès ou en défaut par rapport aux entités moléculaires
correspondantes.

EXEMPLE
L’ion hydroxyde, de formule HO-, possède un électron de plus que l’entité HO. Les
masses de ces deux entités sont :
mH0 = mH + m0= 1,7 x 10-27 kg + 2,7 x 10-26 kg
= (0,17 + 2,7) x lO-2^ kg= 2,9 x 10-26 kg
mH0_ = mH + m0 + me = 1,7 x 10-27 kg+ 2,7x10-26 kg + 9,lx 10-31 kg
= (0,17 + 2,7+ 0,000 091) x 10-26 kg =2,9x10-26 kg
Avec deux chiffres significatifs, ces deux masses sont égales.
1. Une alliance en platine de masse
9,8 g. Le nombre N d'atomes
de platine, chacun de masse
mPt = 3,24 x 10'25 kg contenus
Nombre d’entités dans cette alliance est :
9,8 x 10-3 kg
N= = 3,OxlO22.
3,24xl0-25 kg
Dans un échantillon de corps pur de masse m constitué d’entités de masse Ce nombre est gigantesque !
ment(té,le nombre N d’entités présentes dans l’échantillon est (doc. i) :
Unités :
N sans unité
m et mentlté dans la même unité ÉVITER DES ERREURS
[-> Activité 1]
Dans le langage courant, l’expres­
sion « quantité de matière » fait
souvent référence à une masse ou à
un volume, car ces deux grandeurs
sont très couramment utilisées
Quantité de matière pour caractériser un échantillon de
matière.
La quantité de matière est une gran­
deur définie en physique-chimie
3 • 1 Définitions avec un sens très précis. C’est une
La matière qui nous entoure est constituée d’entités microscopiques de dimension quantité d’entités, mesurée en mole.
très petite (de l’ordre du nanomètre) et de masse très faible (de l’ordre de 1O-25 kg).
Dans notre quotidien, nous manipulons à l’échelle humaine, l’échelle macrosco­ VOCABULAIRE
pique, des échantillons de matière contenant un très grand nombre de ces entités. La grandeur n désigne une quantité
Pour faciliter le comptage de ces entités, elles sont regroupées, par la pensée, en de matière.
paquets contenant chacun 6,02214076x 1023 entités. Un paquet est appelé une mole. Lorsque la matière est précisée, il
faut substituer le mot « matière »
• La quantité de matière est la grandeur utilisée pour compter un nombre par le nom de l’espèce chimique.
d’entités microscopiques. Elle s’exprime en mole (symbole : mol). Ainsi, il faut privilégier l’expression
• Une mole d’entités correspond exactement à un « paquet » de « quantité de dioxygène » plutôt que
6,022140 76 x 1O23 entités. « quantité de matière de dioxygène ».

98
■■I Synthèse
___________ des activités

HISTOIR^)E^CIENCE^H||||
• Ce nombre est fantastiquement grand :
602 214 076 000 000 000 000 000
Les entités microscopiques dénombrées correspondent à un type d’atome,
de molécule,d’ion,ou n’importe quelle autre particuleou groupedeces particules.
• On utilise également des sous-multiples de la mole :
1 mmol = lxlO-3 mol; lpmol = lx 10-6 mol.

Constante d’Avogadro
Le nombre d’entités par mole est une constante, appelée la constante La constante d’Avogadro a été
d’Avogadro et notée NA. nommée ainsi en hommage au scien-
Sa valeur est exactement : tifique italien Amedeo Avogadro
Na = 6,022 140 76x 1O23 mol-1 (1776-1856). Ses travaux permirent
de distinguer clairement les atomes
REMARQUE et les molécules, à une époque où
Pour les utilisations courantes, la valeur de 6,02x 1023 mol-1 (comportant trois l’existence des atomes était encore
chiffres significatifs) est le plus souvent retenue. très controversée.
il essaya de mesurer le nombre
de molécules dans un gaz, mais les
Quantité de matière et nombre d’entités premières mesures convaincantes
ne furent réalisées qu’après sa mort.
Le nombre N d’entités microscopiques et leur quantité de matière n dans un
échantillon sont liés par l’expression :
Unités du Système international : ÉVITER DES ERREURS
n en mol
Na s’exprime en mol-1. N est un
N sans unité nombre. Dans une équation faisant
WAen mol-1 intervenir les unités, on écrit donc le
[-> Activité 1] symbole « 1» pour son unité.
Ainsi, l’unité de la quantité de
REMARQUE 1
matière n est----- — soit encore
La mole est l’une des sept unités de base du Système international, qui est prin­ mol-1
cipalement utilisée en physique et en chimie. Ce système a été révisé en 2019. mol, symbole utilisé pour désigner
Avant 2019, une mole était définie comme la quantité de matière d’un système la mole.
contenant autant d’entités élémentaires qu’il y a d’atomes dans 12 grammes de
carbone 12.
ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE
La quantité de matière n est une grandeur quotient. En multipliant les deux membres
de l’égalité parWA, on établit la relation N=Nkxn. Depuis 2019, la France fête le jour
est le coefficient de proportionnalité entre N et n. de la mole le 6 février à 10 heures
23 minutes précisément : 6/0210h23.
EXEMPLES Les lycéens et étudiants organisent
• Un échantillon d’eau de 2,00 moles contient un nombre N de molécules d’eau des démonstrations de chimie pour
égal à N= 2,00 mol x 6,02 x 1023 mol-^1,20 x ÎO2*. le public afin de montrer tout le
• La quantité de matière d’une alliance en platine (doc. i) s’obtient à partir du potentiel de cette science.
nombre d’atomes de platine et de la constante d’Avogadro : Aux États-Unis, cette fête a lieu le
3,0 xlO22 2 juin et a pour mascotte une taupe.
n = 6,02x 1023 mol-1 = 5'0x 10-2 mo1 = 50 mmoL Pourriez-vous trouver les raisons de
ces deux particularités?
En pratique, il n’existe pas de balance assez précise pour mesurer la masse d’une
seule entité. On détermine en fait la masse d’une entité par la pesée d’un échantillon
macroscopique d’une quantité n précise de cette entité.

REMARQUE
En combinant les expressions de N (§ 2) et de n (§ 3.3), on obtient :
N m
^A mentitéx^A

La quantité A4 = mentitéx Na correspond à la masse d’une mole d’entité. Elle s’ex­


prime en kg ■ mol-1 dans le Système international. Une unité usuelle est le g ■ mol-1.

Chapitre 5 • Mole et quantités de matière 99


Synthèse en images

MICROSCOPIQUE
Une entite

oO* a
«O OO ©O <0
O
/
entité

Échantillon de masse m
contenant N entités
correspondant à une quantité
de matière n
de l'espèce chimique
/
CONSTANTE D'AVOGADRO
A/a = 602 21 4 076 000 000 000 000 000 moH
« 6,02 x 1023moh1 MACROSCOPIQUE
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots.

O La masse d’une entité chimique est la........


Le nombre N d’entités chimiques dans un échantillon
de corps pur:
a. est sans unité.
>§2

O
des masses de tous les atomes qui la composent. ► §1
ne dépend pas de la masse de l’échantillon.
Le nombre d’entités dans un échantillon de matière

O
c. s’exprime en mol.
est le quotient de la..... de l’échantillon par
la masse de I’.......... ► §2

O
La masse d’une molécule de sucre vaut 5,7 x 10-13 ng
(nanogramme). Le nombre de molécules de sucre
La mole est l’unité de dans le Système
► §3 dans lng de sucre est: >§2
international.
a. 1,8 milliard de milliards.
Indiquer la réponse exacte. 1,8 million de milliards.
La masse d’une molécule d’eau est d’environ : ►§ c. 1800 milliards.
a. 3xl0_1kg. 3xl026kg. c. 3xl0'26kg. L’unité dans laquelle s’exprime la constante
La masse d’un atome d’oxygène est de 2,7 xlO-27 kg. d’Avogadroest: ^§2
La masse d’une molécule d’ozone O3 est de : ►§ a. mol. b mol-1. c. g-mol-1.
a. 2,7x 10-27 kg. 0,90 x 10-27 kg. c. 8,1 xlO’27 kg. Pour calculer la quantité de matière n dans un
La masse m d’une molécule de méthane de formule CH4, échantillon, connaissant le nombre d’entités N
en fonction des masses mc d’un atome de carbone et la valeur de la constante d’Avogadro NA, il faut : ► §3
et mH d’un atome d’hydrogène est : ► a. multiplier N par NA.
a. 4x(mc+mH). 4xmc + mH. c.4xmH + mc. b. diviser N par NA.
c. diviser NA par N. Corrigés p. 360

(D Utiliser la masse d’une entité chimique Calculer une quantité de matière


EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU
Exprimer puis calculer la masse m d’une molécule Un morceau de sucre de masse m = 6,0 g contient
de dioxyde de titane, TiO2. N = l,0x 1022 molécules de saccharose.
Données : Exprimer puis calculer la quantité n de saccharose
• masse d’un atome de titane, mT, = 7,96 x 10-26 kg; dans ce morceau, en mol puis en mmol.
• masse d’un atome d’oxygène, m0 = 2,66 x 10-26 kg. Donnée : NA= 6,02xlO23 mol-1.

SOLUTION SOLUTION
La masse d’une entité est la somme des masses N
La quantité de saccharose est :
de chacun des atomes qui la constituent :
m = mTi + 2 x m0. 1,0 xlO22
k.N.:m = 7,96 x 10’26 kg + 2 x 2,66 x 10-26 kg ÆN-: n= 6,0 x 1023 mol-1 = I’7x 10’2 moL
= 1,33 x 10-25 kg.
n = l,7 x 10_2x 103 mmol = 17 mmol.

APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu


APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
Le propane est un combustible gazeux couramment
Le cerveau d’un adulte consomme quotidiennement une
utilisé, de formule brute C3H8.
masse m = 140 g de glucose, soit N = 4,68 x 1023 molécules
Exprimer puis calculer la masse m d’une molécule
de glucose.
de propane.
Exprimer puis calculer la quantité n de glucose
Données :
consommée quotidiennement par le cerveau d’un
• masse d’un atome de carbone, mQ = 1,99x 10-26 kg;
adulte, en mol puis en mmol.
• masse d’un atome d’hydrogène, mH = 1,67 xlO-27 kg.
Corrigés p. 360

Chapitre 5 • Mole et quantités de matière 101


Exercices APPLIQUER

Données pour tous les exercices de ce chapitre : Nombre d'entités


• prendre une valeur approchée de la constante d’Avogadro ► § 2 de la synthèse des activités
Na = 6,02 x 1023 mol-l;
• masse d’un électron, me = 9,11 x 10-31 kg; exerçicesrapides
• la valeur de la masse de certains atomes est donnée dans le tableau
ci-dessous.

Atome H C O N Cl S P
© l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de
présenter oralement en deux minutes maximum à l’en­
Masse 1,67 1,99 2,66 2,33 5,81 5,31 5,14 semble de la classe le principe du calcul d’un nombre
(en kg) x ÎO’27 x ÎO’26 x ÎO’26 x ÎO’26 x ÎO’26 x ÎO’26 x ÎO’26 N d’entités dans un échantillon de masse m contenant
des entités identiques de masse mentjté.

© La masse d’un atome de cuivre est mCu = 1,1 x 10"25 kg.


Calculer le nombre d’atomes de cuivre présents dans
Masse d'une entité chimique un tuyau de masse m - 0,50 kg.
►§ 1 de la synthèse des activités

[Î^RcîcÉsRÂpiDÉs]
© Une pomme de terre contient une masse m = 16 g
d’amidon. La masse d’une molécule d’amidon et
mamidon = X66 x ÎO"20 kg. Calculer le nombre N de molé­
-» Données ci-avant. cules d’amidon dans cette pomme de terre.

© t 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de


présenter oralement à l’ensemble de la classe en
deux minutes maximum le principe du calcul de la Apprendre à rédiger
masse d’une entité chimique à partir de la masse des a. Exprimer puis calculer la longueur L qu’aurait une ligne de
atomes qui la constituent.
molécules d’eau se touchant entre-elles, construite à partir d’un
© Calculer la masse d’une molécule d’alcool alimentaire échantillon d’eau de masse m = 1,0 kg.

de formule brute C2H6O. b. Commenter le résultat en quelques lignesà l’aide des données
fournies.
Données :
© Calculer la masse d’un ion • masse d’une molécule d’eau, meau = 3,0 x 10-23 g;
• une molécule d’eau est géométriquement assimilable à une boule
L’ion hydrogénocarbonate HCOj est utilisé en boulangerie de rayon r = 0,15 nm;
pour permettre aux gâteaux de lever. Cette substance est •distance de la Terre au système planétaire le plus proche du système
aussi présente dans le sang, avec un rôle très important pour solaire, Proximadu Centaure, d = 4xl016m.
le maintien du pH.
Données Aide méthodologique
Masse des atomes: ► Exprimer le nombre N de molécules d’eau à partir de m
• hydrogène, mH = 1,673 532 7xl0-27 kg; etdeme.
• carbone, mc= 1,992 646 9x 10-26 kg ;
► Faire une phrase de présentation pour expliquer
• oxygène, m0= 2,656 018 lx 10’26 kg.
comment exprimer L à partir de N et de r, puis exprimer L
a. Exprimer puis calculer la masse mhypo d’une entité hypothé­ à partir des données de l’énoncé, c’est-à-dire m, et r.
tique dont la formule brute serait HCO3. ► Calculer L en faisant attention au nombre de chiffres
b. Exprimer puis calculer la masse mréene d’une entité de l’ion significatifs et à l’unité.
hydrogénocarbonate, en tenant compte de l’électron supplé­ ► Calculer le quotient de L par d afin, puis rédiger une
mentaire par rapport à l’entité hypothétique. phrase permettant de répondre à la question b.

c. Calculer le rapport afin de comparer les deux masses.


Conclure. © Calculer la masse d’un atome
Le nombre d’atomes de fer dans un clou en fer pur de masse
© Calculer la masse d’une entité i SVT i m = 11,7 x 10-3 kg est N - 1,26 x 1023. Calculer la masse mentité
-> Données : en haut de page d’un atome de fer.

L’acide désoxyribonucléique (ADN) est une espèce chimique Aide méthodologique


qui contient l’information génétique des organismes vivants. ► m et mentité sont des grandeurs qui représentent des
La longueur d’une molécule d’ADN peut atteindre 7 m une masses; elles s’expriment en kg dans le Système
fois dépliée. Sa formule brute varie d’un individu à l’autre, international d’unités.
mais peut être décrite en moyenne par CaHbNdOePf avec : ► Pour l’application numérique, faire attention à exprimer
a = 6,4x 109; b = 6,4x 109; d=3,lx 109; e = 3,lx 109; f=4,4x 108. m et mentitéavec la même unité : toutes les deux en kg,
Calculer la masse d’une entité d’ADN. ou en g, ou en pg, etc.

102
APPLIQUER Exercices

© Retour sur l’ouverture de chapitre


Cette photographie est une portion de 12 cm2 de la photogra­
phie d’ouverture de chapitre.

Le fullerène C60 est une molécule dont les liaisons dessinent


exactement les coutures d’un ballon de football de masse
mB = 400 g.
La masse d’une entité de fullerène est mF = 1,19 x 10-24 kg.
Exprimer puis calculer le nombre de « micro-ballons » de
fullerène présents dans un échantillon ayant la même masse Proposer un protocole permettant de dénombrer le nombre
qu’un ballon de football. de personnes présentes sur la photographie de l’ouverture
du chapitre.

Quantité de matière
► § 3 de la synthèse des activités Relations entre les masses, les nombres
f^ÉRÔçËsRÂpiDËri d'entités et les quantités de matière
► § 1,2 et 3 de la synthèse des activités

Données en haut de p. 102. Œ) Valider des informations


© l 0RAL JUn article d’un mensuel de vulgarisation scien­ document Composition de l’amalgame
tifique a pour titre : « La constante d’Avogadro, un point
entre le monde des Hommes et le monde microsco­
pique». Ag
Réaliser un support visuel permettant d’expliquer le titre 20-30%
de cet article oralement en deux minutes maximum.
Sn
© Une pincée de sel de cuisine contient 0,018 mol d’enti­
Cu
11-15 % Et, éventuellement :
indium, platine, zinc,
tés NaCI. Écrire ce nombre en écriture scientifique.
7-15 % palladium...
© Une bouteille de sirop contient N = 1,25 x 1024 molécules
de glucose. Calculer la quantité n de glucose contenu 70 % des obturations en France, soit 14 tonnes
dans cette bouteille. de mercure par an

© Déterminer le nombre d’entités microscopiques corres­ Les amalgames dentaires sont encore largement utilisés dans
pondant à : le traitement des caries. Ce sont des mélanges de métaux
a. lmol. b. 2mmol. c.4,5pmol. en poudre à base d’argent (30% en masse) et de mercure
(50% en masse).
Ils sont peu à peu remplacés par des matériaux composites ou
© Calculer une petite quantité de matière des verres à base de polymères, moins toxiques que le mercure.
La population mondiale est estimée à 7,5 milliards d’êtres Données :
• population française en 2019, P= 67 millions;
humains en 2018.
• nombre annuel de consultations chez le dentiste par habitant : 1,3;
Calculer la quantité d’êtres humains en mole, puis en nano­ • une masse m = 2,0 g d’amalgame dentaire est utilisée pour soigner
mole. Commenter le résultat. unedent;
• masse d’un atome de mercure, mHg= 3,36 xlO-25 kg.
© Calculer un nombre d’entités a. Exprimer puis calculer la masse mm de mercure présente dans
dans un échantillon l’amalgame permettant de soigner une dent.
A chaque inspiration, un être humain absorbe une quantité b. Exprimer puis calculer le nombre N d’atomes de mercure
n = 20 mmol de dioxygène. présents dans cet amalgame.

Exprimer puis calculer le nombre N de molécules de dioxygène c. Les données présentes dans le document sont-elles cohé­
absorbées par un être humain à chaque inspiration. rentes?

Chapitre 5 • Mole et quantités de matière 103


Exercices APPLIQUER

© Calculer la masse d’une mole


0 Calculer une quantité L’oxygène est, en masse, le
de matière
troisième élément le plus
L’urée, de fomule brute CH4N2O est
abondant dans l’Univers,
une espèce chimique synthétisée
après l’hydrogène et l’hé­
par le foie dans le corps humain. Elle
lium, et le plus abondant
intervient dans de nombreux proces­
des éléments de l’écorce
sus métaboliques, notamment pour
terrestre. Dans l’atmos­
l’excrétion de l’azote.
phère, l’oxygène existe
En 1828, le chimiste allemand
sous forme de dioxygène
Friedrich Wôhler réalise la synthèse
O2 et d’ozone O3.
de l’urée. Cette expérience constitue
Déterminer quel échantillon de quantité n -1,0 mol de O2 ou
une révolution, en apportant la preuve qu’il est possible de
de O3 a une masse m = 48 g.
synthétiser une espèce chimique en dehors d’un organisme
vivant et marque ainsi le début de la chimie organique.
La masse maximale d’urée admise pour 1 L de sang est In english please
mraax = 0,49g.
Données p. en haut de p. 102. Creatine is a molécule (formula C4H9N3O2) that makes the
a. Expliquer pourquoi l’urée a une place importante dans l’his­ muscles more effective in intense and rapid effort. Its sale
toire de la chimie. is legal in France, but its consumption must not exceed a
b. Exprimer puis calculer la quantité de matière d’urée admise mass m = 3.0 g per day for an adult.
pour IL de sang. Data: massof one creatine molécule m = 2.2x 10-25 kg.

Quelle quantité de matière maximale n de créatine un adulte


NIVEAU
est-il autorisé à consommer quotidiennement ?
INDICATEURS DE RÉUSSITE

S’APPROPRIER © Comprendre une unité


■ Le texte est reformulé pour répondre explicite­
Le magnésium est un réactif important en chimie. Il est notam­
ment à la question posée.
ment utilisé dans les procédés de désulfuration, lors de la
REALISER fabrication des aciers.
■ La masse d’une molécule d’urée est correctement On dispose d’un ruban de magnésium de masse linéique de
calculée en exploitant sa formule brute. m(= 8,0 mg.cnr1.
■ Les relations entre la masse d’une entité, le Exprimer puis calculer la longueur (. de ruban qu’il faut couper
nombre d’entités et la quantité de matière d’un pour prélever une quantité de magnésium n = 2,5x 10-3 mol.
échantillon sont correctement exploitées. Donnée : masse d’un atome de magnésium ment,té = 4,0x 10_2° mg.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).

© Dans un échantillon de dioxyde de titane, de formule


brute TiOj, la quantité de matière de TiO2 :
® Une entité chimique correspond à une quantité
de matière de:
a. est la même que celle en titane Ti. 6,02 X1023 mol.
est la même que celle en oxygène O. 1,66 x ÎO-24 mol.
c. doit être calculée à l’aide des quantités en Ti et en O. c. 6,02 x 1O-23 mol.
CD L’hypothétique neuvième planète du Système solaire
aurait une masse m=6x 1O25 kg.
© Les masses des atomes de carbone et d’hydrogène
sont mc= 1,99x 1O-26 kg et mH = 1,67 x 10-27 kg.
La quantité de matière maximale en éléments qu’elle La masse d’une mole de carbone est :
peut contenir est: inférieure à celle d’une mole d’hydrogène,
environ égale à 6x 1O25 kg. supérieure à celle d’une mole d’hydrogène.
environ égale à 6x 1028 mol. c. égale à celle d’une mole d’hydrogène.
c. environ égale à 6 x 10‘23 mol.
Corrigés p. 360

104
APPLIQUER Exercices

© Biocarburants sous microscopes

ENONCE-* Données en haut de p. 102.

Les microalgues sont à l’origine d’environ 40 % de la photosynthèse terrestre.


Elles suscitent beaucoup d’intérêt chez les scientifiques et les industriels, car
elles possèdent un pouvoir de régénération exceptionnel. Certaines sont princi­
palement constituées de lipides (jusqu’à 50% de leur masse sèche) et pourraient
être utilisées pour produire des biocarburants.
L’acide palmitique, de formule brute c16h32o2, est un lipide présent dans de
nombreuses microalgues. On considère qu’une masse m = 5,0 g d’acide palmi­
tique est obtenue à partir de 10 g d’algue sèche (la matière sèche représente 20 %
de la masse d’algue humide extraite de l’océan). On peut ainsi obtenir 300 L de
carburant pour 2,5 tonnes d’algues extraites de l’océan.
1. Expliquer pourquoi les microalgues constituent une alternative prometteuse aux
carburants fossiles habituels. S'APPROPRIER

2. Calculer la masse mpd’une molécule d’acide palmitique. Plusieurs valeurs de masses et de


quantités de matière apparaissent
3. Calculer la masse m1d’algue sèche nécessaire à la production d’une quantité dans cet énoncé : attention à bien
n= 1,00 mol d’acide palmitique. les distinguer par des notations
différentes.
UNE SOLUTION
1. Les microalgues sont naturellement présentent en grande quantité dans les océans. COMMUNIQUER
Elles contiennent naturellement des lipides qui peuvent servir de carburant. Cela Extraire les données du texte
constitue un réservoir d’énergie renouvelable annuellement, à la différence des éner­ permettant de répondre à la question
gies fossiles. posée et d’argumenter à l’aide de ses
connaissances.
2. La masse d’une molécule d’acide palmitique s’obtient en additionnant la masse de
tous les atomes présents dans la molécule de formule brute C16H32O2 : [ REALISER
mp = 16xmc+32xmH + 2xm0
Écrire les unités dans les étapes
A.N. : mp = 16 x 1,99 x 10-26 kg + 32 x 1,67 x 10-2? kg + 2 x 2,66 x 10-26 kg = 4,25 x 10-25 kg
intermédiaires peut être utile, mais
= 4,25 x 10-25 x 103 g = 4,25 x 10-22 g. pas obligatoire. L’unité est en revanche
3. Le nombre N d’entités dans un échantillon de quantité de matière n est N-nxN^. indispensable dans l’écriture du
A.N. : N = 1,00 x 6,02x 1023 = 6,02 x 1023 molécules d’acide palmitique. résultat final.
La masse d’acide palmitique correspondante est m = mp x N.
A.N : m = 4,25 x ÎO’22 g x 6,02 x 1023 = 2,56 x 102 g. ANALYSER -RAISONNER

La masse d’acide palmitique représente 50% (soit une proportion de 0,50) de la masse m représente 50%de donc
d’algue sèche, donc: m = 0,50x mv En divisant les deux
2,56x102 membres de l’égalité par 0,50 on
m = 5,lxl02g. obtient m1 = ^Q.
0,50

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

© Arôme de rose
Le citroneIloI, de formule brute CloH20O, est la molécule respon­
sable de l’arôme de rose. Il faut environ 4 tonnes de pétales
pour obtenir 1 kg d’huile essentielle de rose contenant 45 %
en masse de citronelloi. Le seuil de détection olfactif est tel
que notre nez peut en détecter une masse aussi faible que
500 femtogrammes (5,00 x 10"13 g).
1. Exprimer puis calculer la masse m d’une molécule de
citronellol.
2. Exprimer puis calculer la quantité n de citronellol dans
m = 1 kg d’huile essentielle de rose.
3. Exprimer puis calculer le nombre N de molécules de
citronellol correspondant au seuil de détection olfactif.

Chapitre 5 • Mole et quantités de matière 105


Exercices S’ENTRAINER

CD • Goutte de mercure a. Exprimer puis calculer la masse m0 d’une molécule d’octane.

ANALYSERRAISONNER REALISER b. Exprimer puis calculer la masse A40 d’une mole d’octane.
La masse d’une mole de mercure est notée M, sa masse volu­ c. Exprimer en fonction de p la masse mA d’une molécule d’al-
mique p. caneCpH2p+2.
Donner l’expression de la quantité n de mercure présente dans d. Exprimer la masse A4a d’une mole d’alcane en faisant appa-
une goutte de mercure en fonction de son volume V, de A4 et
raitre les masse A4C d’une mole de carbone et A4H d’une mole
de p.
d’hydrogène.
e. Montrer, à l’aide des données, que le benzène n’est pas un
CD • Un super-héros pas si petit alcane.
ANALYSERRAISONNER RÉALISER

© Abondance des éléments chez l’être humain


S’APPROPRIER ANALYSERRAISONNER RÉALISER

La composition massique d’un corps humain en éléments


chimiques est donnée sur le schéma ci-dessous.

Autre 2,5 kg

Azote 2,1 kg

Hydrogène 7 kg

J
Carbone 12,6 kg

Dans le film Ant-Man, réalisé par Peyton Reed (2015), Scott se


transforme en super-héros et prend la taille d’une fourmi.
Données :
• masse volumique de l’eau p = 1,0 kg-L-1;
• masses des atomes : voir page 102. Oxygène 45,5 kg
1. Avant de devenir un super-héros, Scott aune masse ms=70 kg
et a besoin de boire une bouteille d’eau de volume V=l,5 L par
jour pour se désaltérer.
a. Exprimer puis calculer la masse meau d’une molécule d’eau.
b. Exprimer puis calculer le nombre Ns de molécules d’eau
•4 Données p. 102
nécessaires à Scott pour se désaltérer quotidiennement.
Déterminer à quel élément est associée la plus grande quan­
2. En état de super-héros, Ant-Man a une masse voisine de celle
tité de matière dans un corps humain de 70 kg.
d’une fourmi, soit mA= 1,0 mg.
a. En faisant une hypothèse, exprimer puis calculer le Aide méthodologique
volume d’eau l/eau nécessaires à Ant-Man pour se désaltérer ► Exprimer le nombre N d’entités identiques présentes
quotidiennement. dans un échantillon macroscopique de masse m.
b. Exprimer puis calculer le nombre NA de molécules d’eau ► Exprimer la quantité de matière n d’un échantillon
nécessaires à Ant-Man pour se désaltérer quotidiennement. macroscopique contenant un nombre N d’entités
Ce nombre reste-t-il « considérable » ? identiques, puis exprimer n en fonction notamment de m.
► Faire l’application numérique pour chacun des cinq
éléments considérés afin de répondre à la question
Hydrocarbures et alcanes
posée.
ANALYSERRAISONNER RÉALISER VALIDER

LesalcanessontdesmoléculesdeformulebrutedutypeCpH2p+2, © ♦ Efficacité de deux médicaments


avec p un nombre entier non nul. Parmi les alcanes présents
S’APPROPRIER ANALYSERRAISONNER RÉALISER VALIDER
dans l’essence, deux jouent un rôle particulier : l’octane (C8H18)
et l’heptane (C7H16). Un mélange d’air et de vapeur d’octane En cas de douleur ou de fièvre, de l’aspirine est parfois indi­
s’enflamme difficilement spontanément. Au contraire, avec quée. L’acide acétylsalicylique est l’espèce chimique active
l’heptane, l’auto-allumage est facile. Des espèces chimiques, de ce médicament et son effet dans l’organisme dépend de la
comme le benzène (toxique) sont ajoutées en faible quantité à quantité ingérée. En pharmacie, on trouve différentes formu­
l’essence pour réguler l’allumage. Le benzène est uniquement lations de ce médicament (doc. i).
constitué de carbone et d’hydrogène. L’ion acétylsalicylate présent dans l’Aspégic® (doc. 2) est trans­
•4 Données p. 102; masse d’une mole de carbone A4C= 12 g; masse formé en autant d’acide acétylsalicylique (principe actif de
d’une mole d’hydrogène A4H = 1,0 g; masse d’une mole de benzène l’aspirine) dans le milieu acide de l’estomac, avant son passage
A4b = 78g. dans le sang et sa distribution aux cellules de l’organisme.

106
S’ENTRAINER Exercices

© ♦ ♦Utiliserun modèle
doc.i Aspégic® 1000 mg et aspirine 1000 mg
ANALYSER-RAISONNER REALISER COMMUNIQUER

Le riz est la
deuxième céréale
alimentaire la plus
produite dans le
monde. Il existe
de nombreuses
variétés de riz et la
production mondiale annuelle s’élève au total à m= 503 millions
de tonnes, soit près de 15,9 paquets d’un kilogramme de riz
produits par seconde pour l’année 2017. La Chine et l’Inde four­
nissent ensemble plus de la moitié du riz mondial. Un paquet de
1 kg de riz contient en moyenne Ng = 40 000 grains de riz.
doc.2 Extrait de la notice de l’Aspégic® 1000 mg.
1. Compter en « paquets de riz »
Aspégic” 1000 mg a. Expliquer pourquoi le nombre de grains de riz (supposés tous
Composition (par sachet)
identiques) par paquet de 1 kg est donné « en moyenne ».
Acétylsalicylate de lysine.......................................... 1800 mg
Quantité correspondante en acide acétylsalicylique....1000 mg b. Exprimer puis calculer la masse moyenne mg d’un grain de riz.
c. Exprimer puis calculer le nombre N de grains de riz produits
annuellement.
Données :
d. Citer la grandeur évoquée dans le texte qui joue un rôle simi­
Acétylsalicylate Acide
Molécule laire à celui de la constante d’Avogadro NA utilisée pour déter­
de lysine acétylsalicylique
miner une quantité de matière.
Formule brute CisbîîNjOç CgHgO^
e. Exprimer puis calculer le nombre p de paquets de grains de
En vous appuyant sur les documents, montrer que l’inges­ riz produits annuellement dans le monde.
tion d’un sachet contenant 1 800 mg d’acétylsalicylate de 2. Compter en quantité de matière
lysine provoque les mêmes effets qu’un comprimé contenant
a. Calculer la quantité n de grains de riz (exprimée en mole)
1000 mg d’acide acétylsalicylique.
produite annuellement.
b. La mole vous paraît-elle une unité adaptée pour évaluer des
© •♦Alliages pour impression 3D quantités d’entités macroscopiques comme les grains de riz?
ANALYSER-RAISONNER REALISER COMMUNIQUER

Un alliage est le mélange d’éléments « métalliques». Certains niFFÊRENClATION


alliages métalliques, appelés « verres métalliques » ou « ©♦♦ Calculer la masse
métaux liquides », ont des points de fusion particulièrement d’une mole de carbone
bas. Ils pourraient bien révolutionner l’impression 3D dans ANALYSER-RAISONNER REALISER
les prochaines années, en permettant la confection de pièces
Le noyau d’un atome de carbone existe avec 15 composi­
en métal aussi aisément que celles actuellement réalisées
tions différentes, du carbone 8 au carbone 22. Le carbone
en polymères. Les alliages cuivre-zirconium, comme celui de
naturel est principalement constitué de carbone 12 (12C) et
composition chimique Cu46Zr42AI7Y5, sont particulièrement
de carbone 13 (BC) (voir tableau ci-dessous).
prometteurs.
La formule chimique d’un alliage est écrite de façon identique Abondance (pourcentage Nombre de Nombre de
Isotope
à celle d’une espèce moléculaire. Cela permet de connaître en quantité de matière) nucléons A protons Z
les différentes proportions des éléments chimiques dans l’al­ 98,93 % 12 6
liage. Par exemple, l’alliage cité ci-dessus contient 46 atomes
de cuivre Cu pour 42 atomes de zirconium Zr, 7 atomes d’alu­ 1,07 % 13 6
minium Al et 5 atomes d’yttrium Y. Traces 14 6
Données :
Données :
masse des atomes : mcu = 1,05 x 10-25 kg ; mzr = 1,51 x 10-25 kg ;
• masse d’un proton mp= l,6726x 10-27 kg;
mA, = 4,48 x 10'26 kg ; mY = 1,48 x 10'25 kg.
• massed’un neutron m„= l,6749xl0-27 kg;
a. Expliquer pourquoi l’espèce Cu46Zr42AI7Y5 est qualifiée • masse d’un électron me = 9,1094 x 10-31 kg.
d’alliage.
Calculer la masse d’une mole de carbone à l’état naturel.
b. lndiquer comment déterminer la quantité de matière
de chaque atome présent dans un échantillon de masse
m -1,0 kg d’alliage Cu46Zr42AI7Y5. différenciation

c. Calculer cette quantité de matière pour le zirconium.


■ Aides à la fin du manuel.
d. En déduire la masse m de zirconium nécessaire à la fabrica­
tion d’un kilogramme d’alliage.

Chapitre 5 • Mole et quantités de matière 107


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

CD Homéopathie

COMPÉTENCES s'approprier analyserraisonner réaliser communiquer

Un placébo est un médicament ne contenant aucune substance active, mais agissant


sur le patient par des effets psychologiques et physiologiques. L’effet placébo est bien
reconnu par le milieu médical et souvent utilisé avec des effets bénéfiques sans que
les patients ne le sachent.
Les détracteurs de l’homéopathie pensent que cette pratique est un effet placébo.
Quels arguments évoquent-ils pour affirmer leur raisonnement ?

DOC. 1 Homéopathie et dilution


L’homéopathie consiste à administrer une substance active solution mère et le diluer par ajout de solvant jusqu’au trait
au patient à des doses faibles ou infinitésimales. Ces doses de jauge dans une fiole jaugée de volume 100 x V élèvement.
sont obtenues par dilution d’une solution mère de la subs­ ■ Dilution à 2 CH : prélever un échantillon de volume
tance (résultant de la macération de plantes) choisie en fonc­ ^prélèvement de solution à 1 CH et le diluer par ajout de solvant
tion de l’état du patient. Plusieurs dilutions successives sont jusqu’au trait de jauge dans une fiole jaugée de volume
pratiquées. 100 X ^prélèvement-

■ Dilution à 1 CH (ou première centésimale hahneman- ■ Et ainsi de suite.


nienne) : prélever un échantillon de volume de On peut atteindre des dilutions à 30 CH.

DOC. 2 Invention de l’homéopathie


Le médecin allemand Samuel Hahnemann (1755-1843) est rebuté par l’inefficacité de la
médecine de son époque. En 1790, il s’oriente vers l’idée de la guérison du « semblable
par le semblable », selon le principe de similitude : il a observé que la poudre de quin­
quina (plante originaire d’Amérique du Sud contenant de la quinine), aux doses utilisées
pour traiter les fièvres intermittentes, produit chez la personne saine des symptômes
semblables à ceux que l’on cherche à traiter. Il se convainc de la validité de ce principe
en expérimentant diverses substances sur lui-même et ses proches. En 1796, il rassemble
ses observations dans un ouvrage qui marque la naissance de l’homéopathie.
À partir de 1811, Hahnemann reprend une pratique médicale fondée sur ses principes
et ses médicaments. Il connaît un succès de clientèle incontestable, mais s’attire l’hosti­
lité des médecins et des pharmaciens. On lui oppose des arguments rationnels, encore
entendus de nos jours, quant à l’usage et l’efficacité de médicaments infiniment dilués. D’après universalis.fr

■ Questions ■
Une solution mère de quinine à « 0 CH » est réalisée par dissolution d’une quantité n0 = 0,10 mol de quinine dans
un échantillon de volume l/= 1,0 L d’alcool à 70°. On se propose de calculer le nombre de molécules de quinine que
contient une solution à 30 CH.

Par une analyse qualitative du doc. 1, critiquer l’expression « médicaments infiniment dilués» utilisée à la fin du
DOC. 2.

Exprimer puis calculer le nombre No de molécules de quinine présentes dans la solution mère à 0 CH.

Exprimer puis calculer les nombres N1 et N2 de molécules de quinine dans 1L de solution à 1CH, puis à 2 CH.

Exprimer puis calculer le nombre N30 de molécules de quinine dans 1L de solution à 30 CH.

Expliquer pourquoi les détracteurs de l’homéopathie affirment qu’une solution à 30 CH ne peut pas avoir d’effet
thérapeutique autre que l’effet placebo.

108
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

© Révision du Système international d’unités (50min

(compétences S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER COMMUNIQUER

Le 22 juin 1799, deux étalons en platine représentant le mètre et le kilogramme sont déposés aux Archives
de la République à Paris. C’est la première étape ayant conduit au Système international d’unités actuel.

DOC. 1 Système international


d’unités
0 Audio
DOC. 2 Les unités du Système international
L’année 2018 est une
L’Édito carré est une chronique radio quotidienne de année historique dans
culture scientifique. le monde de la mesure.
Elle marque en effet la
redéfinition du Système
international d’unités
(SI), et plus particuliè­
rement de quatre de ses
unités : le kilogramme,
l’ampère, le kelvin et la
mole.
En effet, en novembre
2018, la 26e Conférence générale des poids et mesures
(CGPM) a voté les nouvelles définitions de ces unités. Ces
www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/
l-edito-carre-07-novembre-2018 dernières ont été établies sur la base de constantes fonda­
mentales de la physique.
Le SI consiste en un ensemble d’unités de base reconnues au
niveau international et contrôlées par le Comité internatio­
nal des poids et mesures (CIPM). Le SI compte aujourd’hui
sept unités que l’on retrouve dans tous les aspects de notre
quotidien et à plus forte raison dans l’industrie.
D’après www.lne.fr/fr/comprendre/revision
-systeme-international-unites

Questions
Q Un peu d’histoire...

a. A quel moment de l’histoire française le système d’unités a-t-il été redéfini ? Quels inconvénients présentait-il ?
b. Combien d’unités de base sont recensées ? Les nommer.
c. Le SI a redéfini en novembre 2018 quatre unités, dont le kilogramme. Quels inconvénients présentait la définition
du kilogramme avant cette date ? Quels avantages présente cette nouvelle définition ?
Q Analyse dimensionnelle sur l’exemple de la quantité de matière

La constante d’Avogadro s’exprime en mol'1. Retrouver cette unité en utilisant la relation n=-ff- où N représente

le nombre d’entités dans un échantillon contenant une quantité n d’entités.


H Analyse dimensionnelle en mécanique

a. La norme vd’une vitesse moyenne d’un objet en mouvement est le quotient d’une distance d par une durée At.
Exprimer l’unité de la vitesse dans le Système international.
b. La valeur a de l’accélération moyenne d’un objet est le quotient de la variation de vitesse Av de cet objet par la
duréeAt correspondante. Exprimer l’unité de l’accélération dans le Système international.
c. Une force est couramment exprimée en newton (N). Cette unité est-elle une unité du Système international ?
d. La 2e loi de Newton établit que la norme Fd’une force s’exerçant sur un système est égale au produit de sa masse
m par la norme de son accélération a. Exprimer l’unité dérivée, le newton (N), dans le Système international.
e. Application : la norme P du poids d’un corps est donnée par P-m xg, où m désigne la masse du corps et g la
valeur de l’intensité de la pesanteur (g = 9,81 SI à Paris).
Exprimer l’unité de g dans le Système international.

IJ Chapitre 5 • Mole et quantités de matière 109


Transformation
physique
|(j)| QCM

Se tester Choisir la réponse


pour commencer exacte.

La grandeur physique qui reste constante


le volume la masse la masse volumique
au cours d’un changement d’état est :

La courbe qui représente l’évolution de Température Température


la température (en °C) lors de la fusion de l’eau
à pression constante est :

L’état gazeux est modélisé à l’échelle


microscopique par:

La température de changement d’état permet le volume reste


elle est pure c’est une fusion
d’identifier une espèce chimique seulement si : constant

La masse volumique de l’eau liquide vaut : IgL-i 1cm3-g-1 lkg.L-i

Une cuillère en gallium


et une cuillère en saccharose
sont introduites dans de l'eau
tiède (40 °C).

Qu'est-ce qui
distingue les
transformations
subies par les
deux cuillères ?
de réguler la température de son corps ?
-» Exercice 30 page 121

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Citer des exemples de changements d’état physique de la vie courante et dans


l’environnement. O gj©
Établir l’écriture d’une équation pour un changement d’état. O 00
Distinguerfusion et dissolution. O
Identifier le sens du transfert thermique lors d’un changement d’état et le relier au terme
exothermique ou endothermique. O
Exploiter la relation entre l’énergie transférée lors d’un changement d’état et l’énergie
massique de changement d’état de l’espèce. O OO
Relier l’énergie échangée à la masse de l’espèce qui change d’état.
O
111
Activités

Activité documentaire

Les changements d’état sont partout

Tous les jours dans notre environnement, nous rencontrons la matière sous ses trois états physiques
(solide, liquide ou gazeux). De nombreux processus font intervenir des changements d’état physique.
• Quels changements d’état ont lieu dans la vie courante ?

DOC. 2
Aliments lyophilisés

■ Lyophiliser un aliment consiste à le congeler, puis à


■ Le linge peut sécher même par temps froid. retirer l’eau qu’il contient en la transformant en gaz.

DOC. 4
Coulée de lave se jetant dans l’océan
(éruption du Kilauea (Hawaï) en 2018)

■ Questions ■

Préciser lesquelles et proposer un nom pour chacune


d’elles.
a. Préciser l’état physique de l’eau avant puis après la
c. Proposer un exemple de la vie courante ou dans
transformation évoquée dans chacun des Doc.ià4.
l’environnement pour les deux transformations non
b. Dans le doc. 4, identifier une autre matière qui change évoquées dans les doc. ià4.
d’état.

ANALYSER-RAISONNER ]
0EmniH!E> t p»»»- j

Préparer une présentation orale avec un support visuel


a. LesDOC.iet4illustrentun même changement d’état de afin de mettre en évidence le fait que les changements
l’eau. Selon vous, à quelle température cette transformation d’états sont réalisés dans la vie courante et dans
se produit dans le doc. î, puis dans le doc.4? l’environnement.
b. La matière existe sous trois états physiques, on peut Utiliser le cas de l’eau, mais aussi d’autres échantillons de
donc envisager six transformations physiques. matière.

112
Activités

Activité documentaire

Le dioxygène dans tous ses états

Dans l’industrie, le dioxygène est une espèce chimique très fréquemment


utilisée, sous ses formes liquide et gazeuse : propulsion des engins
spatiaux, fabrication de produits pharmaceutiques, dépollution des eaux,
découpage de haute précision, etc. Il se dissout également dans l’eau.
• Comment représenter, à l’échelle microscopique, les trois états physiques
de cette espèce chimique, ainsi qu’une solution aqueuse lacontenant ?

DONNÉES DOCUMENT Modélisation microscopique de O2


■ Le dioxygène
■ Taille d’une molécule :
Masse d’une molécule : wentité = 5,3 x 10~26 kg
a = 0,29 nm.
Solide Liquide Gaz
■ Volume
e = -218°C e = -183°C e = 20 °c
disponible : cube
Masse volumique p
1426 1 149 1,33 de côté €.
(kgm-})
Volume disponible pour ■ Distance entre
0,037 0,046
1 entité Vdis.,en,itt (nm3) les centres de deux
Distance ( entre molécules voisines : €.
les centres de deux 0,33 0,36
■ Volume disponible par entité :
molécules voisines (nm)
- cas d’une espèce chimique pure de masse
■ L’eau
volumique p : Vdisfentité = ;
Masse volumique (eau liquide) : peau = 1000 kg • nr3.
Masse d’une molécule : meau = 3,0 x 10’26 kg. - cas d’une espèce chimique dissoute en
Taille d’une molécule d’eau : b = 0,20 nm. concentration en masse cm : V^s/enme = ~—
cm

■ Questions ■

RÉALISER RÉALISER ]

a. Schématiser un échantillon de matière de dioxygène On s’intéresse à une solution aqueuse de dioxygène dont
(modélisé par une boule), contenant neuf molécules, à la concentration en masse est maximale à 20 °C, soit
l’état solide puis à l’état liquide, en respectant l’échelle Cm,max = 9,0xl0-3 kg-UT3.

de 10 cm sur votre schéma pour 3 nm dans la réalité. a. Écrire l’équation de dissolution du dioxygène gazeux
b. Calculer le volume moyen disponible, en nm3, pour dans l’eau.
chaque entité à l’état gazeux. b. Déterminer la distance d entre deux molécules voisines
c. En déduire la distance entre deux molécules voisines à de dioxygène dans cette solution.
l’état gazeux. c. Représenter microscopiquement cette solution (échelle
d. Schématiser, comme à la question La., neuf molécules de 5 cm sur le dessin pour 20 nm à l’échelle microscopique)
voisines de dioxygène à l’état gazeux. en utilisant un fond bleu pour modéliser le solvant.
e. Modéliser la vaporisation du dioxygène par une équation HU.WAIWIMIJT» I oral J
de réaction, en indiquant par une lettre les états de l’espèce
chimique avant et après la transformation. Préparer une présentation orale avec un support visuel
schématisant à l’échelle microscopique la fusion du
dioxygène, ainsi que sa dissolution dans l’eau. Expliquer
clairement la différence entre ces deux transformations.

Chapitre 6 • Transformation physique 113


Activités

Activité expérimentale

Fusion de la glace et énergie

Le recul glaciaire observé depuis 1850 affecte tous les glaciers de la planète.
Ce phénomène met en péril l’approvisionnement des populations en eau
potable. Pour prévoir ce recul glaciaire, il est nécessaire de connaître
l’énergie à fournir lors de la fusion de la glace.
• Comment déterminer l’énergie à fournir à de la glace pour la faire fondre ?

PROTOCOLE
Mesure de l’énergie nécessaire à la fusion de la glace

■ Dans le vase du calorimètre*, introduire un échantillon - plonger la résistance dans la vase ;


de volume V = 130 mL d’eau froide et quelques glaçons. - fermer le circuit électrique et déclencher le chronomètre.
■ Lorsque la température du contenu est inférieure ■ Relever les valeurs de la tension électrique U
à 1 °C, retirer les glaçons, puis relever la masse minitiale et de l’intensité du courant I.
du vase et de son contenu. ■ Agiter modérément et régulièrement le contenu du
■ Placer le vase dans le calorimètre. calorimètre pendant la durée At précisée par votre
■ Exécuter rapidement les opérations suivantes : professeur.
- prélever un glaçon flottant dans de l’eau, l’essuyer avec ■ Ouvrir le circuit à la fin de la durée At, retirer le glaçon
du papier absorbant, l’introduire dans le vase ; et relever la masse mfina|e du vase et de son contenu.

* Un calorimètre est un récipient empêchant tout transfert thermique entre son contenu et l’extérieur.

données pujssance g> et transfert thermique d’énergie Q

U<3>él=UxI âf>él (en watt) : puissance électrique transférée par un ■ Q=SPélx At Q (en joule) : transfert
conducteur ohmique sous forme de puissance thermique thermique d’énergie
U (en volt) : tension aux bornes du conducteur At(en seconde) :
I (en ampère) : intensité du courant qui traverse durée du transfert
le conducteur thermique d’énergie

■ Questions ■

S’APPROPRIER] e. Modéliser les résultats en traçant la droite passant au


plus près du nuage de points. Déterminer le coefficient
a. Identifier l’espèce chimique qui change d’état dans directeur de cette droite.
l’expérience, ainsi que le changement d’état étudié.
b. Identifier la conversion d’énergie réalisée par la ANALYSER-RAISONNER
résistance électrique du circuit.
On note f=—-— l’énergie massique de fusion de la glace
RÉALISER ] ^fondue
(en J • kg-i).
a. Réaliser le protocole. Déterminer la valeur expérimentale de cette énergie
b. Déterminer la masse de glace fondue pendant la durée massique de fusion.
At, notée mfondue
c. Déterminer le transfert thermique d’énergie Q reçu par VALIDER

la glace pendant cette même durée. a. Comparer la valeur de € obtenue à la question 3. avec la
d. Dans un tableur-grapheur, mettre en commun les valeur de référence €réf= 334 kj • kg-L
résultats des différents groupes et les représenter b. Identifier les sources d’erreurs possibles.
graphiquement par un nuage de points, en plaçant mfondue
en abscisse et Q en ordonnée.

114
Activités

ivité documentaire

Fonctionnement d’une pompe à chaleur

Pour des raisons économiques et écologiques, de nombreuses habitations récentes sont équipées
d’une pompe à chaleur (PAC) qui fournit de l’eau chaude ou de l’air chaud selon les dispositifs.

• Quels changements d’état interviennent dans le fonctionnement d’une pompe à chaleur ?

DOCUMENT DONNÉES 1 Définitions et étymologie


Installation air/air fonctionnant en hiver

Une pompe à chaleur électrique contient un fluide, ici le ■ Une transformation d’un système
R134A, qui circule en circuit fermé à travers quatre dispositifs : est endothermique si le système qui se
compresseur, liquéfacteur, détendeur et évaporateur. Elle permet transforme reçoit de l’énergie par un
de réchauffer l’air intérieur tout en refroidissant l’air extérieur. transfert thermique.
■ Une transformation d’un système
est exothermique si le système qui se
transforme cède de l’énergie par un
Gaz Gaz transfert thermique.
basse haute ■ exo : du grec exô « au dehors »
pression pression
■ endo : du grec endon « en dedans ».
D’après Le Petit Robert
Air Air
extérieur : intérieur :
transfert transfert DONNÉES 2 |nf|uence de la pression p
thermique thermique
Qext Oint sur les températures
de vaporisation 0vap
Évaporateur Liquéfacteur et de liquéfaction 9|iq
du fluide R134A
Liquide
basse pression Détendeur p (en bar) 2,0 2,7 2,9 3,4 4,1
haute pression
6ïap=0liq(en°C) -10 -2,0 0,0 4,0 10

■ Questions ■

Demb b. Déterminer de même si le transfert thermique Qext


est reçu ou cédé par le fluide R134A lorsqu’il est dans
a. Préciser de quelle grandeur dépend la température de l’évaporateur.
vaporisation ou de liquéfaction du fluide R134A.
c. En déduire :
b. Nommer le changement d’état que subit le fluide R134A: - si la vaporisation du fluide R134Aest une transformation
- dans le liquéfacteur; endothermique ou exothermique.
- dans l’évaporateur. - si la liquéfaction du fluide R134A est une transformation
endothermique ou exothermique.
ANALYSER-RAISONNER J

Dans le liquéfacteur, le fluide R134A échange de l’énergie


avec l’air intérieur, qui est réchauffé. En été, la circulation du fluide R134Aest inversée et permet
a. En déduire si le transfert thermique Çint est reçu ou cédé ainsi de rafraîchir l’intérieur de la maison.
par le fluide R134A lorsqu’il est dans le liquéfacteur. Préparer une communication orale avec un support visuel
pour expliquer le fonctionnement de la pompe à chaleur
en été.

Chapitre 6 • Transformation physique 115


Synthèse
des activités 0 Audio

GAZ
Changements d’états de la matière
1. 1 Changements d’état physique de la vie courante
et dans l’environnement
La matière existe sous trois états physiques (doc.i) : solide (s), liquide (€) et gazeux (g).

• Une transformation d’un système d’un état physique à un autre qui


conserve les espèces chimiques est un changement d’état.
Solidification
• Dans la vie courante ou dans l’environnement [-» Activité 1], on peut citer : 1. Noms des six changements
- des liquéfactions, par exemple lorsque de la buée se forme sur une vitre d'état.
froide;
- des vaporisations, par exemple lorsque l’eau liquide du linge s’évapore ;
- des fusions, par exemple lors de la formation du magma dans le manteau
terrestre;
- des solidifications, par exemple lorsque de la lave devient une roche solide
après une éruption.

La sublimation (transformation d’un solide en gaz) et la condensation (transforma­


tion d’un gaz en solide) sont, par exemple, utilisées au laboratoire pour purifier des
espèces chimiques.
Chacun des six changements d’état a un nom particulier (doc. i).

Modélisation microscopique
L’état gazeux est dispersé.
Les états liquide et solide sont condensés : les distances
entre entités chimiques sont du même ordre de gran­
deur que les dimensions de ces entités. [-> Activité 2]
Dans le cas d’un corps pur, les changements d’état ont
lieu à température constante lorsque la pression est
maintenue constante.
Cela permet de caractériser des espèces chimiques
[-►Chapitre 1], L’évolution de la température d’un corps
pur lors d’un apport régulier d’énergie par transfert ther­ 2. Évolution de la température
mique est présentée doc. 2. d'un corps pur lorsqu'on lui
apporte régulièrement de l'énergie
par transfert thermique à pression
constante.

1 • 3 Écriture symbolique d’un changement d’état


• Un changement d’état d’un corps pur est modélisé par une réaction
dont l’équation utilise le même formalisme que pour une transformation
chimique.
• L’état physique de l’espèce chimique avant et après la transformation
est précisé par une lettre entre parenthèses.

EXEMPLES 3. Source d'eau chaude en Islande.


Fusion du gallium : Ga(s)-> Ga(€) L'eau chaude liquide de la source se
vaporise dans l'atmosphère et se
Vaporisation de l’eau : H2O(€) -> H2O(g) (doc. 3)
liquéfie ensuite en fines gouttelettes
Solidification du saccharose : 22®ii(€) -> C12H22O11(s). au contact de l'air froid.

116
Synthèse
des activités

1 • 4 Distinction entre fusion et dissolution


• Lors d’une fusion, il y a transformation du système de l’état solide à l’état
liquide. Il s’agit d’un changement d’état.
• Une dissolution est une transformation physique différente de la fusion,
mais elle conserve aussi la formule chimique des espèces.
La dissolution ne peut pas se faire sans l’intervention d’une deuxième espèce
chimique, liquide, le solvant.

Dans une équation de dissolution, lorsque le solvant est l’eau, la formule de l’espèce
chimique dissoute est suivie de (aq) pour« aqueux »(doc.4).

Énergie de changement d’état 4. Modélisation à l'échelle


microscopique de la fusion
et de la dissolution.

2 . 1 Transformations endothermique
et exothermique
• Un changement d’état d’un système (à température constante) est
endothermique si le système étudié reçoit de l’énergie par transfert
thermique.
• Un changement d’état d’un système (à température constante) est
exothermique si le système étudié cède de l’énergie par transfert thermique.
[-> Activité 4]

Endothermique
VOCABULAIRE
Exothermique
En physique-chimie, le mot
« système » désigne la portion de
Extérieur ——>■ (^Système^) Extérieur -<------ Ç Système J matière qui est étudiée. Un système
est délimité par une frontière, réelle
ou imaginaire.
La solidification, la liquéfaction
La fusion, la vaporisation et la
et la condensation sont des
sublimation sont des transformations
transformations physiques
physiques endothermiques : le
exothermiques : le système qui change
système qui change d’état reçoit de
d’état cède de l’énergie par transfert
l’énergie par transfert thermique.
thermique.

2 . 2 Énergie massique de changement d’état


L’énergie Q échangée par transfert thermique lors d’un changement d’état est
proportionnelle à la masse m du système qui change d’état. [-» Activité 3]

On appelle énergie massique de changement d’état la grandeur quotient POINT MATHS


notée € telle que : €= — est une grandeur quotient.
m
Unités SI : En multipliant les deux membres
€ en joule par kilogramme (J ■ kg-1) de cette égalité par m, on obtient :
Q en joule (J)
fxm=-^x>
m en kilogramme (kg)
X
txm = Q
I REMARQUE L’énergie massique reçue par un système lors du changement d’un Q=mxC.
état 1 à un état 2 est égale à l’énergie massique cédée par le système lors du
changement d’état dans le sens opposé (de l’état 2 vers l’état 1).

Chapitre 6 • Transformation physique 117


Synthèse en images

SOLIDE + h2o P ",


ou /• •> Zl(aq)
LIQUIDE Dissolution DISSOLUTION
ou \_________ J Eau
GAZ

Q
énergie reçue par le système par transfert thermique
:
TRANSFORMATIONS ENDOTHERMIQUES
Fusion
J

Condensation Sub imation

Liquéfaction Vaporisation

Énergie massique
Transfert thermique Q Unités SI de changement d’état €

ÇenJ
men kg Q
Q= mx € £ en J-kg-1
€ m
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. L’équation de sublimation du diiode s’écrit: ►§


La........ est le de l’état gazeux vers l’état a. I2(s) —> l2(aq) l2(s)->l2(€) c. l2(s)-> l2(g)
liquide. ►§! L’équation de dissolution du diiode solide
La condensation est le changement de l’état dans l’eau s’écrit: ► §!
vers l’état......... ► §1 a. I2(s) —> l2(aq) l2(€) —> l2(aq) c. I2(s) —> l2(€)

L’écriture symbolique de la liquéfaction du gallium U ne transformation endothermiqueest


estGa(........ )-> (€). ►§! une transformation au cours de laquelle : ► §2
a. un système reçoit de l’énergie par transfert thermique.
Lors d’une transformation exothermique,
la masse du système étudié augmente.
le système étudié........ de l’énergie par transfert
thermique. ► §2 c. le système cède de l’énergie par transfert thermique.
© L’énergie reçue par 2,0 kg de chocolat pour le faire
L’énergie échangée par transfert thermique lors
fondre esfg = 240 kj. L’énergie massique defusion
d’un changement d’état est........ à la masse
du chocolat est: ►§2
de matière qui change d’état. >§2
a. 120 kj ■ kg-1. 240kJ kg-!. c 480kJ -kg-i.
Indiquer la réponse exacte.
Le changement d’état du magma
(D L’énergie massique de vaporisation de l’eau
est de 2,2 MJ • kg-1. L’énergie que doit recevoir
lorsqu’il refroidit est: 2,0 kg d’eau pour se vaporiser est : ► §2
a. une fusion. a. 2,2 MJ. b. 1,1 MJ. C. 4,4 MJ.
une condensation,
c. une solidification. Corrigés p. 360

© Identifier le sens d’un transfert thermique © Calculer l’énergie échangée

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU


Des gouttes d’eau présentes sur la vitre d’une cabine L’énergie massique de vaporisation de l’eau est :
de douche s’évaporent au cours de la journée. €vap = 2 258 kJ kg-1à20°C.
a. La transformation de l’eau est-elle dans ce cas Calculer Q, l’énergie échangée par transfert thermique
endothermique ou exothermique ? lors de la vaporisation d’un échantillon d’eau de masse
b. Le milieu extérieur, constitué par l’air ambiant m = 10 g à température ambiante. Exprimer le résultat
et la vitre, cède-t-il ou reçoit-il de l’énergie ? en kj et en utilisant la notation scientifique.

SOLUTION SOLUTION
a. L’évaporation correspond à la vaporisation, ^ap = ^donc;<? = mx^vap-
transformation de l’état liquide en état gazeux.
Il s’agit d’une transformation endothermique. Q= 1,0 x 10-2 kgx 2 258 kj • kg-1 = 2,3 x 101 kj.
b. Au cours d’une transformation endothermique,
le système qui change d’état reçoit de l’énergie APPLICATION * Sur le modèle de l’exercice résolu
et donc le milieu extérieur cède de l’énergie. L’énergie massique de fusion de l’or est :
€fus = 63,7 kj-kg-1 à 1064°C.
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
Calculer Q, l’énergie échangée par transfert thermique
Des glaçons se forment dans un bac à glaçons placé lors de la fusion d’une bague en or de masse m = 15 g.
au congélateur. Exprimer le résultat en kj et en utilisant la notation
a. La transformation de l’eau est-elle dans ce cas scientifique.
endothermique ou exothermique ?
b. Le milieu extérieur cède-t-il ou reçoit-il de l’énergie
par transfert thermique ?
Corrigés p. 360

Chapitre 6 • Transformation physique 119


Exercices APPLIQUER

Changements d'état de la matière G} ln english please


► § 1 de la synthèse des activités

Liquid oxygen is an industrial


EXEROÇESRAPIDÜ gas widely used for industrial
and medical purposes: air
© l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de forces hâve long recognized
présenter oralement à l’ensemble de la classe en deux the strategie importance
minutes maximum, la différence entre les états solide, of liquid oxygen, both as
liquide et gazeux à l’échelle microscopique. an oxidizer and as a supply
of gaseous oxygen for
© Écrire l’équation de sublimation du diiode l2. breathing in hospitals and
high-altitude aircraft flights.
© Écrire l’équation de liquéfaction de l’eau.
a. Critiquer le vocabulaire scientifique de ce texte.
b. Nommer le changement d’état réalisé par le liquid oxygen à
© Nommer le changement d’état modélisé par l’équation
de réaction O2(g)-> O2(s).
l’hôpital.

© Distinguer fusion et dissolution


© Citer un exemple de fusion et un exemple de liquéfac­
tion dans la vie courante. Pour identifier une espèce chimique,
on peut utiliser un banc Kofler
[-* Fiche méthode 9],
© Identifier un changement d’état
a. Préciser si la transformation obser­
En fonction des conditions de température, de pression et vée est une fusion ou une dissolution.
d’humidité de l’air, la formation de nuages d’eau liquide dans
b. Écrire l’équation de réaction modéli­
leciel est plusou moins visible.
sant cette transformation de l’azoben-
a. Nommer le changement d’état ayant lieu lors de la formation zène CuHjoNj.
d’un nuage.
c. Déterminer la grandeur ainsi
b. Écrire l’équation de changement d’état modélisant la forma­ mesurée.
tion d’un nuage.
d. Expliquer pourquoi cela permet d’identifier l’espèce chimique.
c. Citer un autre exemple de ce changement d’état.
e. Citer un autre exemple de ce changement d’état.

© Analyser une expérience l 0RAl )


Pour expliquer la différence entre fusion et dissolution, l’expé­ Énergie de changement d'état
► § 2 de la synthèse des activités
rience suivante est réalisée : deux béchers, l’un contenant des
glaçons et l’autre du sucre en morceaux, sont plongés dans un
exercicesrapides
grand cristallisoir contenant de l’eau tiède.

© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de


présenter oralement à l’ensemble de la classe en deux
minutes maximum le sens des transferts thermiques
lors des changements d’état.

© Citer les trois changements d’état endothermiques.

Écrire la relation liant l’énergie massique de change­


ment d’état au transfert thermique. Nommer les gran­
deurs qui interviennent et préciser leur unité.

© Caractériser un changement d’état


Par temps froid, de la buée se forme parfois sur l’intérieur des
surfaces vitrées en contact avec l’extérieur, par exemple les
À l’aide d’un support visuel expliquer en cinq minutes en quoi vitres d’une salle de classe ou d’une voiture.
cette expérience permet de distinguer fusion et dissolution. a. Déterminer l’espèce chimique qui change d’état lors de la
La présentation devra notamment : formation de buée.
- décrire les observations faites lors de l’expérience ;
b. Écrire l’équation de ce changement d’état.
- préciser dans quel bêcher un changement d’état a lieu ;
- proposer une expérience semblable permettant d’illustrer la c. Préciser le caractère endothermique ou exothermique de ce
dissolution. changement d’état.

120
APPLIQUER Exercices

© Caractériser un transfert thermique Données : Une énergie*? est reliée à la puissance 2? et à la durée de
fonctionnement At par :
■? = SPxAt

b. Comparer cette valeur à l’énergie électrique fournie, pendant


une durée At = 10 s, par une centrale thermique nucléaire de
puissance = 900 MW. Commenter.
c. Déterminer l’énergie massique de fusion €fus du zinc, expri­
mée en J kg-1.

rT’MJTOÉVALUER
EpJ Retour sur l’ouverture
du chapitre

Visionner la vidéo à l’adresse sirius.nathan.fr présentant une


pochette contenant essentiellement de l’éthanoate de sodium
C2H3NaO2. Lors de la transformation réalisée, la température
de la pochette et de son contenu augmente, ce qui permet de
se réchauffer les mains.
a. Nommer le changement d’état subi par l’éthanoate de
sodium.
b. Écrire l’équation de réaction modélisant ce changement
d’état.
c. Préciser si ce changement d’état est endothermique ou
exothermique.

© Distinguer transformation endothermique Lasueurest un liquide biologique constitué principalement


et exothermique d’eau, mais aussi de sels minéraux et d’urée. Son évacuation
lors de la transpiration pendant un effort physique permet à
Les tissus thermoré-
l’organisme de réguler sa température interne pour la main­
gulants sont consti­
tenir à 37 °C.
tués de fibres textiles
auxquelles sont accro­ a. Citer l’espèce chimique majoritairement évacuée par la
chées des capsules de transpiration.
cire. Dans les condi­ b. Nommer le changement d’état de cette espèce chimique
tions d’utilisation de lors de la transpiration.
ces tissus, la cire a une c. En déduire l’équation de ce changement d’état.
température de fusion
d. Préciser le caractère endothermique ou exothermique de
comprise entre 22 °C et
ce changement d’état.
35 °C.
e. Quel système cède de l’énergie ? À quoi la cède-t-il ?
Expliquer comment un
tee-shirt en tissu ther- f. Commenter.
morégulant rafraîchit
la personne qui le porte
NIVEAU
par temps chaud et la
réchauffe par temps INDICATEURS DE RÉUSSITE
froid.
S’APPROPRIER
Les états physiques de la sueur avant et après son
© Utiliser une relation élimination sont bien identifiés.
La galvanisation consiste à recouvrir une pièce métallique en
acier d’une couche de zinc, en l’immergeant dans un bain de
Les états physiques sont correctement précisés
zinc en fusion à 450 0C. Ce procédé permet de protéger la pièce
dans l’équation du changement d’état.
traitée de la corrosion et d’augmenter sa résistance méca­
nique. Il est largement utilisé dans le domaine du bâtiment. ANALYSER-RAISONNER
En France, le plus grand bain de galvanisation industrielle La nature endothermique ou exothermique du
contient une masse m = 6,6 tonnes de zinc. La fusion de ce changement d’état est correctement analysée pour
zinc consomme une énergie Q-7,3 GJ. en déduire que la sueur reçoit de l’énergie.
a. Convertir cette énergie en joules.

Chapitre 6 • Transformation physique 121


Exercices APPLIQUER

a. La vaporisation est-elle une transformation endothermique


Distinguer puissance et énergie
ou exothermique?
Certains éléments d’une prothèse de hanche sont obtenus
b. Expliquer pourquoi le patient éprouve une sensation de froid
en coulant du titane liquide dans un moule en céramique.
Le titane possède des propriétés mécaniques adaptées aux lors de ce traitement.
prothèses et une excellente résistance à la corrosion. Il est c. Une des espèces chimiques couramment utilisées dans ce
également biocompatible. type de dispositif est le propane, dont l’énergie massique de
Données : vaporisation est égale à Cvap = 425 kj • kg-1.
• une énergies est reliée à la puissance et à la durée de fonction­ Exprimer puis calculer l’énergie échangée lors de la vaporisa­
nement At par:‘ë=S>xAt; tion d’un échantillon de propane de masse m = 20 g.
• énergie massique de fusion du titane :€fus= 365 kj • kg-1.
a. Calculer l’énergie Q nécessaire pour réaliser la fusion d’un © Apprendre à rédiger
échantillon de titane pur de masse m = 150 g.
Un moule à glaçons est initialement rempli avec de l’eau à
b. Exprimer puis calculer la durée At de fonctionnement d’un l’état liquide, puis placé au congélateur.
four micro-ondes, de puissance^ 800 W, afin qu’il fournisse
a. Nommer le changement d’état réalisé pour obtenir des
la même énergie.
glaçons. Écrire l’équation de réaction de ce changement d’état.
Aide méthodologique
Aide méthodologique
► L’énergie massique de changement d’état est une
grandeur quotient définie par : ► Identifier l’espèce chimique qui change d’état et préciser
sa formule chimique.
► Écrire l’équation sans oublier d’indiquer l’état physique
Q est l’énergie échangée lors du changement d’état et m de l’espèce chimique.
la masse de l’échantillon de l’espèce qui change d’état. b. Préciser le caractère endothermique ou exothermique du
► En multipliant par m chaque membre de l’égalité, on processus de formation des glaçons. Déterminer entre quels
obtient :Q=mx€fus. systèmes se produit le transfert d’énergie.
► Justifier en précisant si l’espèce chimique qui change
© Déterminer le sens d’un transfert thermique d’état reçoit ou cède de l’énergie et rappeler la définition
des termes « exothermique » et « endothermique ».
La « bombe de froid» est
un produit de soin cryo­ c. Déterminer la masse des glaçons formés, sachant que l’éner­
génique (produisant gie échangée lors du changement d’état est Q -1,2 x 105 J et
du froid) qui permet de que l’énergie massique du changement d’état étudié est
soulager rapidement € = 334 kj • kg-1.
un sportif à la suite de ► Rappeler la définition de l’énergie massique de
chocs ou de coups. Elle changement d’état.
contientun liquide sous ► En déduire la formule littérale permettant d’exprimer la
pression qui se vaporise masse m en fonction de Q et de €.
au contact de la peau du ► Effectuer l’application numérique. Écrire le résultat en
patient. utilisant la notation scientifique, sans oublier l’unité.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).


© Le dégazage d’une eau pétillante est modélisé © L’énergie massique de fusion de la glace à 0 °C
par la réaction d’équation : CO2(aq) -» CO2(g). Il s’agit : est €fus= 334 kj • kg-1. Pou r faire fondre 0,250 kg de
a. d’une dissolution. glace, il fautfournir une énergie de :
d’une vaporisation. 83,5 kj. l,34xio3kj. c. 7,49x 10-3kj.
c. d’une transformation physique. © L’énergie massique de sublimation du diiode à
température ambiante est €sub=472 kj • kg-1. Lorsque
© Pour faire fondre 250 g d’aluminium, il faut fournir du diiode reçoit une énergie ç=9,44 kj, alors la valeur
une énergie de 100 kj. La valeur de l’énergie massique de la masse de diiode qui se sublime est :
de fusion de l’aluminium est : a. 0,0200 kg. 20,0 g. c. 50,0 g.
a. 25 kj ■ kg-1. 0,400 kj ■ kg-1. c. 400 kj • kg-1.

Corrigés p. 360

122
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU et commenté


© Le lac de Gérardmer

énoncé
Le lac de Gérardmer est situé dans les Vosges (88). En hiver, il se couvre d’une
couche de glace atteignant parfois plusieurs dizaines de centimètres d’épaisseur.
Données :
• aire du lac de Gérardmer : A= 1,16 km2;
• masse volumiquede la glace :p8iace = 9,2 xlO2 kg-rrr3;
• énergie massique échangée lors du changement d’état :€= 334 kj • kg-1.
1. Citer le changement d’état qui a lieu lorsque cette couche de glace disparaît.
Le processus est-il endothermique ou exothermique ?
2. Schématiser le transfert thermique en identifiant le système qui cède de l’énergie
et celui qui reçoit de l’énergie.
3. Calculer le volume Vde glace formée (en m3) pour une épaisseur e = 20 cm.
numériques et leurs notations.
4. En déduire la masse m de glace formée correspondante. • Identifier les consignes : « exprimer »
5. Exprimer puis calculer l’énergie Q échangée par transfert thermique par cette signifie qu’il faut écrire l’expression
couche de glace lors de sa fonte. littérale de V, puis « calculer » signifie
qu’il faut réaliser l’application
numérique.
UNE SOLUTION
1. Le changement d’état réalisé est la fusion de la glace. Le processus est endother­
mique, car l’espèce chimique qui change d’état (l’eau) reçoit de l’énergie lors du chan­
gement d’état.
2. Le système qui cède de l’éner­ Transfert
gie est l’atmosphère et l’eau sous Atmosphère thermique Q [ RÉALISER
la glace. et eau sous
la glace • Pour convertir les unités, utiliser
Le système qui reçoit de l’énergie
les relations :
est la glace.
(axb)2 = a2xb2 et (1092 = 102xc
3. Le volume Vde glace est égal à : V=A x e • Écrire les unités dans les étapes
Avec A = 1,16 km2 = 1,16 x (103 m)2 = 1,16 x 106 m2 et e = 20 cm = 20 x 10-2 m. intermédiaires peut être utile, mais
A. N. : V= 1,16 x 106 m2 x 20 x 10’2 m = 2,3 x 105 m3. -<■ ce n’est pas obligatoire. L’unité est en
revanche indispensable dans l’écriture
4. La masse volumique est une grandeur quotient définie par : pg|ace = —. du résultat final.
En multipliant par Vies deux membres de l’égalité, on obtient : m = pg,ace x V.
i COMMUNIQUER
A. N. : m = 9,2 x 102 kg m-3 x 2,3 x 103 m3= 2,1 x 108 kg. On peut aussi rédiger de manière plus
5. L’énergie massique de changement d’état est : f=-2-. rapide en écrivant :
m n
P glace
_m
y
En multipliant chaque membre de l’égalité par m, on obtient : Q-mx C
A. N. : Q = 2,1 x 108 kg x 334 kj • kg’1 = 7,0 x 1013 J. donc pgiaCeX V=^x V

soit encore Pgiacex m

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

© Fonte des glaciers


Depuis 1911, la superficie du glacier d’Ossoue (Pyrénées) est passée de
90 à 40 ha (soit une diminution de 55 %) et son épaisseur moyenne a
diminué de 75 m, pour atteindre environ 50 m actuellement.
Données : 1 ha = 1 hectare = 104 m2; énergie massique de fusion de la glace :
€fUs = 334 kj • kg-1 ; masse vol u miq ue de la glace pg,ace = 9,2 x 102 kg • m-3.
1. Calculer le volume perdu par le glacier d’Ossoue depuis 1911.
2. En déduire la masse m de glace qui a changé d’état entre 1911 et 2011.
3. Calculer l’énergie Q échangée par transfert thermique lors de la fonte
du glacier.

Chapitre 6 • Transformation physique 123


Exercices S’ENTRAINER

© Asepsie d’un bloc opératoire Ce fil est un conducteur ohmique : il convertit intégralement
ANALYSER-RAISONNER REALISER CONNAITRE
l’énergie électrique qu’il reçoit en transfert thermique d’éner­
gie. Pour ce dipôle, l’intensité du courant / qui le traverse, la
résistance R et la tension U à ses bornes sont liées par la loi
d’Ohm : L/=Rx/.
Données :
• pour un véhicule familial standard : R = 1,512 et U = 12 V;
• pendant une durée notée At, l’énergie électrique consommée par le
fil est1® = Uxlx At, avec U la tension à ses bornes et / l’intensité du
courant qui le traverse;
• énergie massique de fusion de l’eau :€fus= 334 kj-kg-1;
• masse volumique de l’eau solide : p = 9,2x 102 kg-nr3;
• aire de la lunette arrière :A = 1,0 m2;
• épaisseur d’une couche de givre : e= 2,0 mm.
a. Montrer que*8= ^-xAf.
n
Les blocs opératoires nécessitent un nettoyage très efficace. b. Exprimer puis calculer la masse d’une couche de givre d’épais­
Pour cela, de la vapeur d’eau est utilisée à haute température seur e = 2,0 mm qui couvrirait toute la vitre arrière.
(150 °C) et sous haute pression (5 bars) : dans ces conditions, c. Nommer le changement d’état permettant d’éliminer ce givre
la vapeur désinfecte surfaces et instruments sans laisser de et préciser son caractère endothermique ou exothermique.
trace résiduelle de produit chimique. Déterminer le sens du transfert thermique entre le conducteur
Les bionettoyeurs vapeur couramment utilisés dans les hôpi­ ohmique et le givre.
taux ont une puissance 0*= 2 800 W, c’est-à-dire qu’ils conver­
d. Exprimer puis calculer l’énergie transférée Q pour faire dispa­
tissent une énergie Q = 2 800 joules chaque seconde.
raître le givre.
Données pour l’eau :
e. Exprimer puis calculer la durée At de fonctionnement du
Température de Énergie massique dispositif électrique de dégivrage pour faire disparaître la
Pression (bar) de vaporisation (kj ■ kg-1)
vaporisation (°C) couche de givre.
1 99,6 2 267

3 134 2162
© Cristaux liquides
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER REALISER
5 152 2107
7 165 2 065
doc.1 Histoire
10 180 2 015 En 1888, le botaniste autrichien Friedrich Reinitzer observe au
a. Retrouver la relation entre la puissance 2/1 et l’énergie Q microscope l’étonnante fusion en deux temps d’un dérivé du
échangée pendant une durée At. cholestérol d’origine naturelle : les cristaux changent d’état vers
145 °C, formant un liquide opaque qui devient ensuite transpa­
b. Exprimer puis calculer la masse d’eau vaporisée par minute
rent vers 180 °C. Il demande conseil à Otto Lehman, un physi­
par un bionettoyeur standard.
cien allemand spécialiste de microscopie, qui observe qu’éclairé
par un certain type de lumière, le liquide trouble a des propriétés
CD • Dégivrage analogues à celles d’un cristal, alors qu’il est fluide.
ANALYSER-RAISONNER REALISER Derrière cet oxymore « cristal liquide », se cache une réalité
complexe. D’abord, est-ce un liquide ou un cristal ? Dans le
La résistance de dégivrage sur la lunette arrière d’une voiture
est un fil conducteur fin et de couleur noire ou rouge. Il cas du myristate de cholestérol, l’énergie massique du change­
ment d’état solide-cristal liquide vaut 65 cal - g-1, et seulement
serpente le long de la vitre, de façon à la couvrir d’un maxi­
7 cal • g-1 pour le changement d’état cristal liquide-liquide. Il faut
mum de stries parallèles sans gêner la visibilité du conducteur.
peu d’énergie pour passer du cristal liquide au liquide, alors qu’il
en faut beaucoup pour rompre l’ordre dans un cristal solide.
Les cristaux liquides sont des liquides, avec seulement un peu
d’ordre additionnel.
D’après Sophie Norvez, « Les cristaux liquides :
d’un état insoupçonné de la matière aux écrans plats », L’Actualité
Chimique, n° 387-388-389,2014.

DOC.îAspect microscopique
Les entités chimiques dans les cristaux liquides sont partielle­
ment ordonnées, moins que dans un solide, mais plus que dans
un liquide. L’organisation des entités chimiques dans les cristaux
liquides peut être modifiée soit par la température, soit par un
champ électrique.

124
S’ENTRAINER

Donnée : cal est l’abréviation de calorie, une unité d’énergie telle Q (en kj)
que 1,00 cal = 4,18 J.
a. Préciser à quelle grandeur physique correspondent les
valeurs numériques 145 °C et 180 °C.
b. Convertir les valeurs numériques des énergies massiques de
changement d’état citées dans le doc. i en kj • kg-1.
c. Ces changements d’état correspondent-ils à des transforma­
tions endothermiques ou exothermiques ?
d. Chercher la signification du mot «oxymore». En quoi l’expres­
sion « cristal liquide » est-elle un oxymore ?
e. Citer un exemple d’utilisation des cristaux liquides pour a. Identifier chaque courbe en justifiant.
lequel leur organisation microscopique varie avec le champ b. Déterminer graphiquement la température finale de la bois­
électrique. son lorsqu’on ajoute mG = 20g de glaçons dans l’eau liquide.
f. Faire une recherche pour identifier le physicien français c. Déterminer la masse de glaçons pour obtenir 0f= 19,5 °C.
ayant obtenu le prix Nobel suite à ses travaux de recherche sur
la matière molle.
ÇJ) ♦ • Énergie massique de fusion de la glace
Q) « * Rafraîchir une boisson F ' T T pi f renoajio;1!
analyser-raisonner réaliser valider

Les expériences décrites ci-dessous sont réalisées.


Fichiers numériques

ANALYSER-RAISONNER REALISER CONNAITRE

Pour rafraîchir une boisson, Expérience 1. Un échantillon d’eau liquide de masse


des glaçons de masse totale mF= 20,0 g à la température 0F = 0,0 0C est introduit dans le
provenant d’un congéla­ vase d’un calorimètre contenant un échantillon d’eau liquide
teur à -10 °C, sont plongés de masse mc = 200,0gà la température 0C = 50,0 °C.
dans un verre contenant un
Expérience 2. Un échantillon de glace de masse mF = 20,0 g
échantillon d’eau à 25 °C et à la température 0F = 0,0 °C est introduit dans le vase d’un
de masse mE. calorimètre contenant un échantillon d’eau liquide de masse
1. a. Décrire l’évolution au mc = 200,0 g à la température 0C= 50,0 °C.
cours du temps de la tempé­
rature des glaçons. En classe, des élèves réalisent ces deux expériences et
b. Nommer le changement d’état ayant lieu dans le verre. obtiennent les valeurs de températures finales rassemblées
dans le tableau ci-dessous.
c. Déterminer le sens du transfert thermique ayant lieu entre
les glaçons et l’eau liquide. Groupe A B C D E F G H J
2. On note 0f la température finale de l’eau dans le verre. 42,7 44,9 43,3 44,7 43,7
Oj(en°C) 41,1 41,3 44,1 41,1
Une modélisation permet d’établir la relation entre l’énergie
reçue par transfert thermique par les glaçons, noté de QG(en 02 (en °C) 34,6 36,4 34,0 38,0 34,5 37,1 36,0 35,7 36,3
kj) et la masse mG (en kg) de la manière suivante : Données : lorsque le système ^calorimètre; eau chaude? subit une varia­
- si 0f < 0 °C et qu’il reste des glaçons, alors : tion de température A0, il échange une énergie par transfert thermique
QG - 2,10 x mG x (0f +10) ; avec l’eau nouvellement ajoutée exprimée par :Q = -900xA9(en J).
- si 0f = 0 °C et que les glaçons sont totalement fondus, alors a. Déterminer pour l’expérience 1 l’expression de Qn énergie
QG=mGx355; échangée par transfert thermique pour le système ^calorimètre;
- si 0f > 0 0C, alors QG - mG x (355 + 4,18 x 0f). eau? en fonction de01( puis l’expression de Q2 pour l’expérience
De la même manière, l’énergie notée QE (en kj), cédée par 2 en fonction de02.
l’eau liquide par transfert thermique, s’exprime de la manière Dans chaque cas, préciser s’il s’agit d’une énergie reçue ou
suivante dans le cas où mE = 200g : cédée par ce système.
si 0f > 0 “C, alors QE = 20,9 - 0,837 x 0f. b. A l’aide d’un tableur-grapheur, déterminer les valeurs de Qx

a. Expliquer le fait que plusieurs cas sont distingués pour l’éner­ et de Q2 obtenues par chaque groupe d’élèves.
gie reçue par les glaçons en fonction de 0f. c. Comparer Q2 et Q2. Expliquer ce qu’il advient de l’énergie
b. Vérifier que l’expression de QE donnée pour 0f > 0 °C traduit supplémentaire cédée par ce système lors de la seconde
le fait que l’énergie Ç>E cédée par l’eau liquide par transfert expérience.
thermiquediminue lorsque la température finale0faugmente. d. Exprimer puis calculer la valeur moyenne €fus de l’énergie
Est-ce surprenant? massique de fusion de la glace et l’écart-type associé pour cette
c. Effectuer une analyse similaire pour l’énergie QG reçue par série de mesures.
les glaçons. e. Représenter l’histogramme associé à cette série de mesures
3. On donne ci-après les représentations graphiques des varia­ et commenter.
tions de ÇE et Qg en fonction de la température finale 0f pour f. Comparer €fus avec la valeur de référence €fus= 334x 103 J • kg-1.
différentes valeurs de mG (10 g, 20 g, 30 g et 40 g). Quelles peuvent être les sources d’erreur ?

Chapitre 6 • Transformation physique 125


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

CD Performance énergétique d’une patinoire


COMPÉTENCES s'approprier analyser-raisonner réaliser

Aren’ice est une patinoire inaugurée en 2016 et située à Cergy (Val-d’Oise).


Elle est le centre d’entraînement de l’équipe de France de hockey sur
glace. Ce complexe sportif comporte deux pistes de dimensions inter­
nationales (30 m x 60 m).
Le système de réfrigération de la patinoire contient un fluide frigorigène,
l’ammoniac (NH3), qui circule en circuit fermé et subit plusieurs change­
ments d’état. Grâce à ce système, une partie de l’énergie échangée par
transfert thermique pour maintenir la couche de glace à la température
adéquate est récupérée pour assurer le chauffage de l’enceinte et l’eau
sanitaire.

DOCUMENT Schéma de principe du système DONNEES


de réfrigération de la patinoire ■ Coefficient de performance (COP)
Pour évaluer l’efficacité d’un système de réfrigé­
ration, on utilise le coefficient de performance
(COP), défini comme le rapport entre l’énergie
utile Q et l’énergie (essentiellement électrique)
°H'’e consommée :
COp = ^

■ Masse volumique de la glace :


Pglace = 9,2 X 102kg- m-3.

■ Énergie massique de changement d’état :


€ = 334kJ-kg-i.
■ L’énergie échangée pendant une durée At est
reliée à la puissance 2? par l’expression :
x At
Avec 9* en W ; en J ; At en s.

■ Questions ■

a. Nommer le changement d’état subi par l’ammoniac au niveau de l’évaporateur.


b. Préciser si ce changement d’état est endothermique ou exothermique.
c. Identifier le système échangeant de l’énergie avec l’ammoniac.
d. Préciser le sens du transfert thermique étudié ici.

a. Nommer le changement d’état subi par l’ammoniac au niveau du liquéfacteur.


b. Préciser si ce changement d’état est endothermique ou exothermique.
c. Déterminer l’intérêt du transfert thermique quia lieu ici.

a. L’épaisseur de la glace sur les deux pistes est e = 4,0 cm. Exprimer puis calculer le volume 1/ et la masse m de
glace à produire.
b. Exprimer puis calculer l’énergie Q échangée par transfert thermique pour réaliser la solidification de l’eau sur
les pistes de la patinoire.
c. La puissance de réfrigération de l’installation est 9* = 1050 kW. Exprimer puis calculer la durée At nécessaire à
ce changement d’état.
d. Le coefficient de performance du système de réfrigération est COP = 2,2. En déduire l’énergie électrique olt'e
consommée par l’installation lors de la solidification de l’eau sur les pistes. Commenter.

126
OBJECTIF PREMIÈRE E.C. E*
ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EXPÉRIMENTALES

© Détermination de l’énergie massique de vaporisation de l’eau ^50 min

(compétences ANALYSER-RAISONNER REALISER VALIDER

Un chauffe-ballon vaporise progressivement l’eau d’un ballon. Une analyse de l’énergie fournie par le chauffe-ballon
permet de déterminer l’énergie massique de vaporisation de l’eau.

DOCUMENT Montage expérimental PROTOCOLE

■ Introduire dans le ballon meau = 100 g d’eau


Grains de pierre ponce Réfrigérant à eau distillée et deux grains de pierre ponce. Mettre
6a u en place le dispositif expérimental.
■ Allumer le chauffe-ballon en maintenant
Éprouvette
Thermomètre une puissance de chauffage constante.
graduée
■ Tarer la balance.
■ Déclencher le système d’acquisition et
suivre l’évolution de la température dans le
Distillât ballon au cours du temps.

Balance
'/ ■ Lorsque les premières gouttes de distillât
Chauffe-ballon arrivent dans l’éprouvette graduée, déclen­
cher le chronomètre et mesurer la masse d’eau
recueillie toutes les minutes pendant 10 min.
Arrêter ensuite le chauffage et l’acquisition.

DONNÉES

■ Puissance du système de chauffage ■ Énergie reçue par l’eau lors de la vaporisation


La puissance 9* du système de chauffage est déterminée Pour un système de chauffage de puissance SP, l’énergie Q
en mesurant la variation de température AÔ de l’eau de reçue par l’eau pendant une durée At est :
masse meau pendant une durée At : Unités du Système international
Unités du Système QenJ
Q=& x At
international 9* en W
AO 2? en W At en s
S? =4 180 x meaux
At meau en kg
A0 en °C ; At en s

■ Questions ■ Fichiers numériques

| Montée en température de l’eau

a. Réaliser le protocole et enregistrer la courbe donnant l’évolution de la température de l’eau dans le ballon en
fonction du temps.
b. Déterminer la durée At nécessaire pour faire passer la température de l’eau de 70 °C à 90 °C.
c. Exprimer puis calculer la puissance 91 du système de chauffage.
APPEL N° 1 Appeler le professeur pour lui présenter votre résultat ou en cas de difficultés.
| Vaporisation de l’eau

On note m la masse d’eau qui a changé d’état pendant la durée At.


a. Constuire un tableau de mesures indiquant les valeurs de m et de Q à chaque minute. Tracer les points expéri­
mentaux plaçant m en abscisse et Q en ordonnée.
APPEL N° 2 Appeler le professeur pour lui présenter votre graphique ou en cas de difficultés.
b. Déterminer la valeur expérimentale de l’énergie massique de vaporisation de l’eau €exp.
Comparer votre résultat à la valeur de référence :€réf = 2 257 kj • kg-1.

Fiche-guide

Chapitre 6 • Transformation physique 127


Transformation
chimique
F
a QCM

Se tester Choisir la réponse


pour commencer exacte.

Lors d’une transformation chimique : les atomes


des atomes des atomes
se redistribuent
apparaissent disparaissent
entre eux

Lors d’une transformation chimique, des états


de la masse du volume
il y a conservation: physiques

Une combustion est une transformation par transfert


électrique mécanique
chimique qui libère de l’énergie : thermique

Pour identifier le dioxyde de carbone,


du lait de l’eau de l’eau de chaux
on peut utiliser :

La redistribution des atomes lors


de la combustion du carbone peut
se représenter par :
C + O2-»CO2 C+2O2->CO2 C + O2 —> 0 + C + 0

L’équation de réaction associée est :

Une effervescence
caractéristique du calcaire.

Pourquoi
l'effervescence
s'arrête-t-elle ?
i

Des randonneurs font un repas chaud sans réchaud.

I D'où provient l'énergie utilisée pour chauffer ces plats ?


-> Exercice 28 page 14

Exercices
CAPACITES EXIGIBLES Activités
corrigés

Modéliser, à partir de données expérimentales, une transformation par une réaction,


établir l’équation de réaction associée et l’ajuster. O 00
O
Identifier le réactif limitant à partir des quantités de matière des réactifs et de l’équation
de réaction. oo oo
O
Déterminer le réactif limitant lors d’une transformation chimique totale, à partir
de l’identification des espèces chimiques présentes dans l’état final. oo
O oo
Modéliser, par l’écriture d’une équation de réaction, la combustion du carbone
et du méthane, la corrosion d’un métal par un acide, l’action d’un acide sur le calcaire,
l’action de l’acide chlorhydrique sur l’hydroxyde de sodium en solution.

O
Suivre l’évolution d’une température pour déterminer le caractère endothermique
ou exothermique d’une transformation chimique et étudier l’influence de la masse
du réactif limitant.

Vmaths Utiliser la proportionnalité. oo O


Établir, à partir de données expérimentales, qu’une espèce chimique synthétisée
au laboratoire peut être identique à une espèce chimique synthétisée dans la nature. O O
Réaliser le schéma légendé d’un montage à reflux et d’une chromatographie
sur couche mince. oo O
Mettre en œuvre un montage à reflux pour synthétiser une espèce chimique présente
dans la nature. O
Mettre en œuvre une chromatographie sur couche mince pour comparer une espèce
synthétisée et une espèce extraite de la nature. O
129
Activités

Activité documentaire

Combustion du méthane

Le méthane, de formule CH4, est le constituant principal du gaz naturel. Il est essentiellement utilisé
pour chauffer les habitations, car sa combustion libère de l’énergie.

• Comment établir l’équation de réaction modélisant cette combustion ?

DOCUMENT
Montage expérimental pour étudier la combustion du méthane dans l’air

■ Questions ■

b. Construire les modèles moléculaires supplémentaires


afin d’avoir le même nombre d’atomes au total dans les
a. Visualiser la vidéo et prendre des notes pendant le réactifs que dans les produits.
visionnage.
c. Reproduire et compléter le dessin ci-dessous afin que
b. Citer les espèces consommées (appelées réactifs) lors de le système initial, modélisé par les réactifs, et le système
la combustion du méthane dans l’air. Préciser les formules final, modélisé par les produits, respectent la conservation
de ces espèces chimiques. des éléments.
c. Associer chacun des deux tests caractéristiques à
l’espèce chimique qu’il met en évidence. Préciser les
formules de ces deux espèces chimiques.
d. À partir de vos observations, déduire les espèces
chimiques formées (appelées produits de réaction) au
cours de la combustion.
Réactifs Produits

REALISER ]
VALIDER .

a. Construire le modèle moléculaire de chaque espèce Écrire l’équation de la réaction modélisant la transforma­
chimique (réactifs et produits) mise en jeu lors de la tion étudiée.
combustion du méthane dans l’air.

130
Activités

Activité expérimentale

Identification du bonbon limitant

À l’occasion de son anniversaire, un adolescent souhaite préparer pour


ses amis des sachets-cadeaux identiques de bonbons. Pour cela, il doit
acheter des paquets de bonbons. Dans le magasin, il y a trois paquets
différents de bonbons qui pourraient convenir pour son projet.

• Quel paquet doit-il choisir ?

données préparation d’un sachet-cadeau (noté S) de bonbons

■ Tableau 1. Composition des paquets de bonbons - Nf f et Ncf sont les nombres finaux respectivement
disponibles dans le magasin de fraises et de crocodiles restants dans le paquet à l’issu
de la préparation des sachets-cadeaux.
Paquet A Paquet B Paquet C
Paquet A Paquet B Paquet C
Fraises eu guimauve
10 10 10 *F,i 10
(notées F)
NF,f 2
Crocodiles gélifiés
20 30 25
(notés C) Nc,i 25

Nc,f 5
Nfii
■ Tableau 2 (ci-contre). Notations et constitution des 0,5
sachets-cadeaux Nc,i
- NF j et NCi sont les nombres initiaux respectivement a
0,4
~b
de fraises et de crocodiles dans un paquet de bonbons.

■ Questions ■

RÉALISER ] RÉALISER ]

a. En analysant la photographie, écrire l’équation Pour toute cette partie, on ne travaille qu’avec le paquet
traduisant la préparation d’un sachet-cadeau sous la de bonbons A.
forme a F+ b C-» S, a et b étant des entiers positifs appelés a. On utilise 6,02 x 1023 paquets. Déterminer le nombre de
nombres stoechiométriques. fraises et de crocodiles disponibles.
b. Pour chaque paquet de bonbons, préparer le plus b. En déduire les quantités de matière :
possible de sachets-cadeaux; déterminer leur nombre et - initiale nFl de fraises et finale nF f de fraises non utilisées
le nombre de bonbons non utilisés. Recopier et compléter pour préparer les sachets-cadeaux;
le tableau 2. - initiale nc , de crocodiles et finale nc f de crocodiles non
utilisés pour préparer les sachets-cadeaux.
ANALYSER-RAISONNER ]
c. Calculer le quotient ^et le comparer au quotient-,
nC;i b
a. Pour les paquets de bonbons A et B :
- indiquer le type de bonbon qui limite la préparation des
sachets-cadeaux;
Le réactif limitant dans une transformation chimique est
- préciser si le quotient des nombes initiaux de
wgî a le réactif qui est entièrement consommé à la fin de cette
transformation.
bonbons est inférieur ou supérieur au quotient - des
b Réaliser un support visuel expliquant comment déterminer
nombres stoechiométriques. le réactif limitant à partir des quantités de matière des
b. Indiquer le paquet qu’il serait le plus judicieux d’acheter. réactifs et de l’équation de réaction.
Justifier la réponse.

Chapitre 7 • Transformation chimique 131


Activités

Activité expérimentale

Identification du réactif limitant

À l’issu d’une séance de TP, un élève se retrouve avec cinq mélanges


d’acide chlorhydrique et de soude. Son professeur lui demande
de transvaser ces mélanges dans deux flacons de récupération :
un pour les solutions acides et un autre pour les solutions basiques.
• Dans quel flacon doit-il mettre chaque mélange ?

données 1 composition des solutions mises à disposition DONNÉE 2 équation de réaction

■ Une solution d’acide chlorhydrique contient des ions hydrogène L’équation de réaction entre l’ion
H+ et des ions chlorure Cl". hydrogène H+ et l’ion hydroxyde
■ Une solution d’hydroxyde de sodium, aussi appelée soude, HO" s’écrit :
contient des ions sodium Na+ et des ions hydroxyde HO". H+(aq) + HO-(aq) -> H2O(€)

DONNÉES 3 Bleudebromothymol DONNÉES 4 composition initiale


des mélanges réalisés
Couleur d’une
solution contenant Quantité Quantité
du bleu de Mélange initiale d’ion initiale d’ion
bromothymol (BBT) : H+ (mmol) HO" (mmol)

■ jaune si la solution M, 0,5 2


contient plus d’ion m2 1 2
H+ que d’ion HO" ;
m3 2 2
■ bleue si la solution
contient moins d’ion m4 3 2
H+ que d’ion HO" ; Af5 4 2
■ verte si la solution
contient autant d’ion
H+ que d’ion HO".

■ Questions ■

RÉALISER 'Z b. prévoir la couleur du mélange après ajout de quelques


gouttes de BBT.
Pour chaque mélange (données*), déterminer le réactif
limitant par un calcul approprié.
VALIDER Â
ANALYSER-RAISONNER ]
a. Vérifier expérimentalement les prévisions faites à la
Pour chaque mélange : question 2.b.
a. préciser le réactif présent dans le mélange à la fin de la b. Pour chaque mélange, indiquer le flacon de récupération
transformation ; approprié.

132
Activités

Activité expérimentale

Réchauffeur sans flamme

Un réchauffeur sans flamme permet de chauffer un plat en utilisant


simplement... de l’eau ! Ce système exploite le caractère exothermique
de la réaction entre l’oxyde de calcium CaO et l’eau. Sur l’emballage
d’un tel dispositif de chauffage, il est précisé le volume d’eau à ajouter
dans le sachet cuisson.
• Comment sont déterminés les volumes d’eau à utiliser ?

DOCUMENT DONNÉES
Matériel disponible

■ Composition initiale des mélanges étudiés


Calorimètre Dans chaque expérience, le réactif limitant est
l’oxyde de calcium.

■Masse d’oxyde
.Mélange
de calcium (en g)
Thermomètre
100 1 2,0

2 3,0

3 4,0

4 5,0

5 6,0

■ Équation de réaction
L’équation de réaction entre l’oxyde de calcium
et l’eau est :
CaO(s) + H2O(€) -> Ca(OH)2(s).

■ Questions ■

RÉALISER ANALYSER-RAISONNER 1

Pour chaque mélange étudié : Déterminer l’influence de la masse d’oxyde de calcium sur
a. Verser dans le calorimètre un échantillon d’eau de la variation de température A0.
volume V = 50 mL. Attendre deux minutes afin que
l’équilibre thermique s’établisse et relever la température RÉALISER
initiale 0j de l’eau.
a. Faire la représentation du nuage de points en plaçant
b. Introduire dans le calorimètre l’échantillon d’oxyde de la variation de température A0 en ordonnée et la masse m
calcium. d’oxyde de calcium introduit en abscisse.
c. Agiter quelques secondes, puis relever la température b. Tracer la droite passant au plus près des points en
maximale 0f atteinte par le mélange. utilisant éventuellement un tableur-grapheur.
d. Rassembler dans un tableau les valeurs obtenues pour c. Justifier que les grandeurs AO et m sont proportionnelles.
les températures 0; et 0f, puis calculer la variation de
température A0 = 0f-0j.
VALIDER

Déterminer la masse d’oxyde de calcium à ajouter


dans 50 mL d’eau pour obtenir une augmentation de
température de 30°C.

Chapitre 7 • Transformation chimique 133


Activités

Activité expérimentale

Synthèse d’une espèce odorante

L’acétate de linalyle C12H20O2 est une espèce odorante présente dans l’huile essentielle de lavande. Très
utilisée en parfumerie et cosmétique, elle est également présente dans certains médicaments pour ses
propriétés anti-inflammatoires et antalgiques. Elle est extraite des plantes ou synthétisée en laboratoire.
• Pourquoi synthétiser au laboratoire une espèce chimique présente dans la nature ?

PROTOCOLE

■ Dans un ballon, introduire 5,0 mL de linalol C]0H]80,10 mL


d’anhydride acétique C4H6O3 et trois grains de pierre ponce.
■ Équiper le ballon d’un réfrigérant à eau et mettre en route
très doucement la circulation d’eau.
■ Placer le ballon dans un chauffe-ballon posé sur un support
élévateur. Porter le contenu du ballon à ébullition, sans
bouillonnement excessif, pendant 30 minutes.
■ Retirer le chauffe-ballon et le remplacer par un bain d’eau
froide. Verser doucement 30 mL d’eau froide dans le ballon par
le sommet du réfrigérant.
■ Transvaser le contenu du ballon dans un erlenmeyer et le
placer sous agitation magnétique vigoureuse pendant 5 minutes.
■ Arrêter l’agitation. Une fois le liquide reposé, récupérer le
liquide huileux du dessus à l’aide d’une pipette et le transvaser
dans un flacon pour une analyse ultérieure.

données propriétés des espèces mises enjeu

Anhydride Acétate Acide


Espèce Linalol
acétique de linalyle acétique
Concentration en masse Très
Élevée
Très
Très faible
maximale dans l’eau faible élevée

■ La transformation réalisée a pour équation de réaction :


C10H18O(€) + C4H6O3(€) -> C12H20O2(€) + C2H4O2(€)
■ Pour obtenir 1 kg d’huile essentielle, il faut environ 100 kg
de fleurs de lavande.

■ Questions ■

RÉALISER b. Émettre des hypothèses sur les rôles du chauffage à


reflux.
a. Mettre en œuvre le protocole.
c. Expliquer pourquoi le liquide huileux récupéré est
b. En fin de synthèse, sentir le liquide huileux récupéré. essentiellement constitué d’acétate de linalyle.
c. Faire un schéma légendé du montage expérimental mis
en place pour cette synthèse.

Réaliser un support visuel présentant les avantages d’une


ANALYSERRAISONNER
synthèse d’une espèce naturelle en laboratoire par rapport
a. En l’absence de réfrigérant, faire une hypothèse sur ce à son extraction de la plante.
qu’il resterait dans le ballon après 1 h de chauffage.

134
Activités

Activité expérimentale

Synthétique ou naturel ?
P
SITUATION DÉCLENCHANTE
Deux élèves ont synthétisé en TP de l’acétate de linalyle. L’un affirme que la molécule odorante
synthétisée est identique à celle extraite de la nature, l’autre pense le contraire.
• Comment départager ces deux élèves grâce à vos compétences expérimentales ?

Matériel disponible.

T Pistes de travail j Fiche-guide


En cas de difficulté, demander de l’aide au professeur.


rm i ri
□ ANALYSER-RAISONNER

riel disponible au laboratoire, proposer u ne expérience permettant de répondre


I

RÉALISER ]

Réaliser l’expérience proposée et la schématiser,


mz irr
VALIDER

À partir des résultats de l’expérience mise en œuvre, indiquer lequel des deux élèves a raison.
1

Chapitre 7 • Transformation chimique 135


Synthèse
des activités Audio DYS

(------------------- "s /------------------- >


Réaction chimique

Modèle de la réaction chimique


Au cours d’une transformation chimique, il y a une redistribution des atomes des x___________ / x___________ Z
réactifs pour former des produits (doc. i). Réactifs Produits
1. Le dioxyde de carbone est Le
produit de la combustion du
La réaction chimique est la modélisation, à l’échelle macroscopique,
carbone dans le dioxygène.
d’une transformation chimique. L'équation de réaction modélisant
cette transformation est :
L’écriture symbolique d’une réaction chimique est appelée équation de réaction. C(s) + O2(g)->CO2(g)
Afin de respecter les lois de conservation des éléments et de la charge, il faut ajuster
l’équation de réaction.
ÉTYMOLOGIE
Ajuster une équation de réaction (-» Fiche méthode 11) consiste à faire
précéder chaque formule chimique par un nombre, appelé nombre Stœchiométrie est un mot issu du
stoechiométrique. [-> Activité 1] grec ancien : stoikheîon (« élément»)
etmétron («mesure»).
Les nombres stoechiométriques permettent d’avoir :
- le même nombre d’éléments pourchaque élémentchimique présent dans les réac­
tifs et les produits;
- la même charge électrique de part et d’autre de la flèche.

REMARQUES
- Lorsque le nombre stoechiométrique est 1, on ne l’écrit pas.
- Par convention, les nombres stoechiométriques sont des entiers positifs les plus
petits possibles.

EXEMPLE La combustion du méthane a pour équation de réaction :


CH (g) + 2 O2(g) —> CO2(g) + 2 H2O(g)

Nombre d’éléments Nombre d’éléments


Élément
dans les réactifs dans les produits

1 élément C dans la molécule 1 élément C dans la molécule


Carbone (C)
de méthane de dioxyde de carbone

lx2+2xl=4
1 : nombre stœchiométrique
2x2 = 4 VOCABULAIRE
Oxygène(0) devant C02 (sous-entendu)
dans les molécules de dioxygène
1 : nombre d’éléments 0 dans
(s) signifie « solide », (€) « liquide »,
la molécule d’eau (sous-entendu)
(g) « gaz » et (aq) « dissous en solu­
1x4=4 tion aqueuse».
2x2 = 4
Hyd rogène(H) 1: nombre stoechiométrique
dans les molécules d’eau
devant CH4 (sous-entendu)

Les espèces chimiques présentes dans le milieu réactionnel mais qui ne participent
pas à la transformation chimique sont des espèces spectatrices. Elles n’apparaissent
pas dans l’équation de réaction (doc.2).

Exemple de transformation chimique Équation de la réaction

Combustion du carbone C(s)+O2(g)->CO2(g)

Combustion du méthane CH4(g) +2 02(g)-> CO2(g)+2 H2O(C)


2. La réaction entre le fer et l'acide
Corrosion d’un métal par un acide Fe(s)+ 2 H+(aq) -> Fe^(aq) + H2(g) chlorhydrique, contenant des ions
H+ et des ions Cl", a pour équation de
Action de l’acide sur le calcaire CaCO3(s)+ 2 H+(aq) -> Ca2+(aq) + CO2(g)+ H2O(C)
réaction :
Réaction entre l’acide chlorhydrique Fe(s) + 2 H+(aq) -> Fe2+(aq) + H2(g)
H+(aq)+ HO-(aq)-» H2O(C)
(H+, CI") et l’hydroxyde de sodium (Na+, HO") Les ions Cl" sont des ions
spectateurs.

136
Synthèse
des activités

VOCABULAIRE
1 . 2 Stœchiométrie et réactif limitant
Si .2^1 = les réactifs /i et B sont
La stœchiométrie est l’étude des relations de proportionnalité qui existent entre b
les quantités des réactifs consommés. tous les deux limitants. Le mélange
initial est alors dit «dans les propor­
Un réactif qui est entièrement consommé à la fin d’une transformation
tions stoechiométriques».
chimique totale est appelé réactif limitant. [-> Activités 2 et 3]

L’identification du réactif limitant peut se faire à partir de l’équation de réaction et


de l’état initial, c’est-à-dire des quantités de matière initiales des réactifs.
Pour une réaction d’équation a A + b B -> produits, les quantités de matière initiales
des réactifs A et B sont respectivement notées nAJ et nB/i.
Ha i 5 Ha j 3
Si ->-r alors le réactif B est limitant; si —<t alors le réactif A est limitant.
nB,i b nBi b

Effet thermique
d’une transformation
Comme pour les transformations physiques (-> Chapitre 6) la plupart des transfor­
mations chimiques s’accompagnent d’une variation d’énergie du système chimique.

Une transformation chimique réalisée dans un récipient empêchant


le transfert thermique d’énergie peut s’accompagner d’une variation
de température du système chimique. [-> Activité 4]
• Si la transformation est exothermique, alors la température du système
3. Lors d'un feu d'artifice,
chimique augmente (doc. î). la transformation chimique
• Si la transformation est endothermique, alors la température du système entre la poudre et le dioxygène
est exothermique.
chimique diminue.
Elle produit aussi de la lumière.

Toutes choses égales par ailleurs, la variation de température observée est d’autant
plus importante que la quantité de réactif limitant est grande.

VOCABULAIRE

Synthèse d’une espèce chimique Le milieu réactionnel est l’ensemble


des espèces chimiques présentes
dans le milieu où se produit la
• Réaliser la synthèse d’une espèce chimique consiste à la produire en laboratoire
transformation chimique : réac­
par une transformation chimique, puis à l’isoler des autres espèces produites et
tifs, produits, espèces spectatrices,
éventuellement à la purifier. solvant, etc.
Support
Réfrigérant
• Chaufferun milieu réactionnel
dans un montage à reflux (doc.4>
Mélange
permet de diminuer la durée Pinces réactionnel
d’une transformation chimique. en ébullition
Le système chimique est main­
Grains de pierre
tenu à ébullition et les vapeurs ponce
formées sont liquéfiées sans
-—Chauffe-ballon
perte de matière grâce au réfri­
gérant à eau. [-> Activité 5] Support
élévateur
4. Schéma d’un montage à reflux.

La chromatographie sur couche mince (CCM) (-» Fiche méthode 10 et doc. s) 5. Exemple de chromatogramme
permet, par exemple, de vérifier qu’une espèce chimique synthétisée en obtenu par une CCM. Le mélange
laboratoire est identique à une espèce chimique présente dans la nature. déposé en (A) contient l'espèce
chimique déposée en (B), ainsi qu'au
[-> Activité 6] moins une autre espèce.

Chapitre 7 • Transformation chimique 137


Synthèse en images

• •

Analyse
ABC
1
~ I
Réactif Produit Milieu
de référence de référence réactionnel dans
l'état final

Réfrigérant à eau

Eau tiède

Eau froide

Mélange réactionnel
en ébullition

Dispositif de chauffage
Quantités dans l’état initiai
ni(C7H8O) Support élévateur
n-, (MnO^)

hi(C7H8O) ' 3 ni(C7H8O)' 3 TRANSFORMATION


n, (Mn04) 4 nj(MnO4) 4 CHIMIQUE
^Modélisation
Réactif limitant : Réactif limitant :
C7H8O MnÛ4

RÉACTION CHIMIQUE

Équation de réaction
3 C7H80(aq) + 4 MnCÛ(aq) -► 3 C7H602(aq) + 4 Mn02(aq) + 4 HO’(aq) + H2O(€)

Nombres stoechiométriques déterminés par la conservation


• des éléments
• de la charge
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de laKÀlMJifHIlJ-4:UJLlilETa correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. Pour que l’équation de réaction de combustion du
La modélisation, à l’échelle macroscopique, d’une calcium a Ca(s) + b O2(g) -» c Cao(s) soit ajustée,
transformation chimique, est une........ chimique. ► § les nombres stoechiométriques doivent être : ►
a. a=l;b=l;c=l.
Le réactif........ est le réactif entièrement consommé
b. a = l;b = l;c=2.
à la fin d’une transformation chimique. ►
c. a=2;b = l;c=2.
Lors d’une transformation........ , la température
L’équation de la combustion du carbone est: ► §1
du système chimique diminue. ►
C(s) + O2(g)—> CO2(s)
Chauffer un milieu réactionnel à reflux permet Initialement, il ay 1 mole de carbone et 2 moles
..... la durée d’une transformation chimique. ► de dioxygène. Le réactif limitant est :
a. le dioxyde de carbone.
Indiquer la réponse exacte.
le carbone. c. le dioxygène.
Pour ajuster une équation de réaction il ne faut
► §1 De l’oxyde de calcium est introduit dans de l’eau à 19 °C.
pas tenir compte de:
Après agitation, la température du milieu est de 23 °C.
a. la conservation des éléments. La réaction entre l’oxyde de calcium et l’eau est : ► §2
la conservation de la charge. a. endothermique.
c. l’aspect énergétique.
sans effet thermique.
L’équation de réaction c. exothermique.
CH4(g) + 2 O2(g) -» CO2(g) + 2 H2O(€) © Lors d’un chauffage à reflux, il n’y a pas de perte
est associée à la combustion du : ► §1
de matière grâce au : >§3
a. carbone. méthane. c. butane.
a. support élévateur.
chauffe-ballon.
c. réfrigérant à eau Corrigés p.î60

O Ajuster une équation de réaction © Déterminer le réactif limitant

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU


La combustion du fer dans le dioxygène produit L’équation de la réaction entre l’aluminium
un solide : l’oxyde de fer de formule Fe3O4. et le dioxygène s’écrit : 4 Al(s) + 3 O2(g) -> 2 AI2O3(s).
Établir l’équation de réaction ajustée de cette L’état initial est constitué de 3 mol d’aluminium
transformation. et de 5 mol de dioxygène.
Déterminer le réactif limitant.
SOLUTION
SOLUTION
Le fer et le dioxygène sont les réactifs, l’oxyde de fer
est le produit. Le rapport des quantités initiales est : = 0,6.
no2,i 5
Ainsi : Fe(s) et O2(g) conduisent à Fe3O4(s).
Pour respecter la conservation des éléments Le rapport des nombres stoechiométriques est :
chimiques, il faut ajuster l’équation à l’aide de
nombres stoechiométriques en commençant par
exemple par le fer. L’équation de réaction s’écrit : On a-^-<-: l’aluminium est le réactif limitant.
3 Fe(s)+2 O2(g) -> Fe3O4(s). no2,i 3

APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
La combustion du magnésium dans le dioxygène forme L’équation de la réaction entre l’ammoniac et le
un solide : l’oxyde de magnésium de formule MgO. dioxygène est :4 NH3(g)+ 5 O2(g) —> 4 NO(g) -+- 6 H2O(€).
Établir l’équation de réaction ajustée de cette L’état initial est constitué de 1,2 mol d’ammoniac
transformation. et de 1,4 mol de dioxygène.
Déterminer le réactif limitant.
Corrigés p. 360

Chapitre 7 • Transformation chimique 139


Exercices APPLIQUER

Réaction chimique © Exploiter un test d’identification


►§1 de la synthèse des activités
Un morceau de magnésium enflammé est introduit dans un
flacon rempli de dioxygène. La combustion se fait très rapi­
fxercices rapides
dement et vivement. Il se forme uniquement une poudre
blanche: l’oxyde de magnésium MgO.ÀIafin de la combustion,
© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de
une bûchette incandescente est introduite dans le flacon :
présenter oralement à l’ensemble de la classe, en la bûchette s’enflamme rapidement.
deux minutes maximum, la notion d’équation de réac­ Écrire l’équation de réaction entre le magnésium et le dioxy­
tion ajustée. gène. Déterminer le réactif limitant.

© Citer les réactifs de la combustion du méthane dans le


dioxygène et écrire l’équation de réaction associée.
© Exploiter la conservation rékl
Vidéo
des éléments
© Nommer les produits de la réaction entre un acide et Le butane de formule Cz,H10
est le gaz liquéfié contenu
du calcaire, puis écrire l’équation de la réaction modé­
lisant cette transformation. dans les briquets. Les produits
de la combustion de ce gaz
© Donner la définition d’un réactif limitant. dans le dioxygène sont l’eau
et le dioxyde de carbone.
a. Nommer les réactifs des
© Ajuster des équations de réaction tests d’identification de l’eau
et du dioxyde de carbone.
Recopier et compléter les équations de réactions suivantes
b. Écrire l’équation de réac­
en les ajustant.
tion de la combustion du
a. ... H2(g) +... O2(g) -> ... H2O(€) butane.
b. ... Cu2+(aq) +... HO-(aq) ->... Cu(OH)2(s)
(L’écriture Cu(OH)2 est équivalente à CuO2H2.) © Exploiter des quantités initiales de réactifs
c. ... Ag+(aq) + ... CrO^-(aq)->... Ag2CrO4(s)
L’oxyde de fer Fe2O3
d. ... NH3(g) +... O2(g) ->... N2(g) +... H2O(€) réagit avec de l’alu­
e. ... Cu(s) +... Ag+(aq) ->... Cu2+(aq) + Ag(s) minium Al. L’état
initial est consti­
tué d’une quantité
© Identifier des produits , (Fe2O3) = 0,15 mol
d’oxyde de fer et
Pour souder deux pièces en métal, on utilise l’énergie cédée
d’une quantité
lors de la combustion de l’acétylène dans le dioxygène.
n,(Al) = 0,20 mol d’alu­
L’acétylène est un gaz de formule C2H2. Un des produits formés
minium. L’équation
trouble l’eau de chaux et l’autre fait bleuir le sulfate de cuivre
de réaction modéli­
anhydre.
sant la transforma­
a. Nommer, en justifiant, les produits de cette transformation. tion est :
b. Écrire l’équation de réaction modélisant cette transformation. Fe2O3(s) + 2 Al(s) -» 2 Fe(s) + Al2O3(s)
Aide méthodologique a. Déterminer le réactif limitant.

► Compter le nombre d’éléments carbone dans les réactifs b. Calculer la quantité initiale n de ce réactif pour que le mélange
et dans les produits. soit dans les proportions stoechiométriques, c’est-à-dire pour
► Faire de même pour les éléments hydrogène et oxygène. qu’il ne reste aucun réactif à la fin de la transformation.
► Devant chaque formule chimique, écrire un nombre Aide méthodologique
entier afin d’avoir, pour le carbone, l’hydrogène et ► Écrire une relation d’égalité entre les deux quotients
l’oxygène, le même nombre d’éléments de part et suivants : quotient des quantités de matière initiales
d’autre de la flèche. /?i(Fe2O3) et n,(Al) des réactifs et quotient des nombres
stoechiométriques.
► Réécrire la relation obtenue afin de déterminer
© EIBln English Please l’expression de la quantité n recherchée en fonction des
nombres stoechiométriques et de la quantité de matière
Duringthe combustion of copper(a solid) in dioxygen, black
initiale de l’autre réactif.
copper oxide CuO (another solid) is produced.
► Écrire l’application numérique puis la réaliser. Donner
a. Écrire l’équation de réaction de la transformation décrite. le résultat en faisant attention au nombre de chiffres
significatifs et aux unités.
b. Préciser la couleur du produit formé.

140
APPLIQUER

© Analyser un changement de couleur |ffi| vidéo""| Effet thermique d'une transformation


► § 2 de la synthèse des activités
Visualiser la vidéo à l’adresse sirius.nathan.fr. Prendre des notes
pendant le visionnage afin de préparer les réponses aux ques­ ^EXERCICES rapidesJ
tions suivantes.
a. Recopier l’équation de la réaction entre l’eau oxygénée et © l 0RAt J Réaliser un support visuel permettant de
l’ion permanganate.
présenter oralement à l’ensemble de la classe, en
b. Pour les deux premiers mélanges, identifier le réactif limitant deux minutes maximum, les notions de transforma­
à partir de l’observation du système à l’état final. tions chimiques endothermique et exothermique.
c. Vérifier que les quantités initiales de réactifs données
au début de la vidéo confirment les réponses à la question Certaines habitations sont équipées d’un chauffe-eau
précédente. dans lequel se produit la combustion du gaz naturel
d. Quelle est la particularité du dernier mélange ? (méthane).
La transformation qui se produit dans l’appareil est-elle
"TZT ’ r^ÂÛwÈvÂLuËRj- endothermique ou exothermique ? Justifier.
►4! Déterminer un réactif
limitant © Retour sur l’ouverture du chapitre
De la poudre de zinc Zn(s) et de l’acide chlorhydrique, conte­
Dans un calori­
nant l’ion hydrogène H+(aq) et l’ion chlorure Cl~(aq), sont
mètre, de l’oxyde de
introduits dans un tube à essais. L’état initial est constitué
calcium CaO(s) et de
de 0,4 mol de zinc et de 0,6 mol d’ion hydrogène. L’ion zinc
l’eau à une tempé­
Zn2+ et du dihydrogène H2 sont produits. L’ion chlorure est
rature de 20 °C sont
spectateur.
introduits. Il se
Déterminer le réactif limitant.
produit une trans­
formation exother­
NIVEAU
mique dont l’équa­
INDICATEURS DE RÉUSSITE
tion de réaction est:
S’APPROPRIER CaO(s) + H2O(€)->Ca(OH)2(s)
Les réactifs et les produits de la transformation Sachant que l’oxyde de calcium est limitant, déterminer si la
sont identifiés. température finale de l’eau est inférieure, supérieure ou égale
à20°C.

■ L’équation de réaction ajustée est rappelée.


■ Le quotient des quantités initiales de matière Synthèse d'une espèce chimique
des réactifs, ainsi que le quotient des nombres ► § 3 de la synthèse des activités
stoechiométriques sont calculés. r^ÉRÇcËsRÂpiDÉs]

ANALYSER-RAISONNER
■ Les valeurs des deux quotients sont comparées.
■ Le réactif limitant est identifié. © l 0RAt J Réaliser un support visuel permettant de
présenter oralement, en deux minutes maximum, l’inté­
rêt de réaliser un chauffage à reflux lors de la synthèse
© Utiliser la conservation de la charge d’une espèce chimique.

De la poudre d’aluminium Al(s) et de l’acide chlorhydrique


sont introduits dans un tube à essais. L’acide chlorhydrique
© Donner le nom de l’élément de verrerie permettant de
liquéfier les vapeurs formées lors d’un chauffage à reflux.
contient l’ion hydrogène H+(aq) et l’ion chlorure Cl-(aq).
Une effervescence apparaît en raison de la production de
dihydrogène H2. © Identifier du matériel
L’ion aluminium est également formé.
a. Schématiser et
a. Indiquer comment mettre en évidence la présence de
dihydrogène. nommer chaque
élément de verrerie
b. Dans cette transformation, il y a trois fois plus d’ion hydro­
présenté ci-contre.
gène consommé que d’aluminium. En déduire la formule de l’ion
b. Quel(s)élément(s)
aluminium.
n’est (ne sont) pas
c. Écrire l’équation de réaction ajustée, sachant que les seuls
utilisé(s) lors d’un
produits de la transformation sont le dihydrogène et l’ion chauffage à reflux?
aluminium.
d. Identifier l’espèce spectatrice.

Chapitre 7 • Transformation chimique 141


Exercices APPLIQUER

© Schématiser un montage Aide méthodologique

À l’aide des schémas ci-dessous représentant les différentes ► Identifier que le dépôt A contient une seule espèce
chimique et que le dépôt B en contient deux, dont celle
parties d’un montage de chauffage à reflux, faire le schéma
déposée en A.
légendé de ce montage.
► Préciser qu’une même espèce chimique migre toujours
A à la même hauteur dans les conditions expérimentales
utilisées.

( ) ballon © Apprendre à rédiger


L’acide salicylique est naturellement
présent dans l’écorce d’un arbre, le saule.
réfrigérant B___________ c---- * De l’aspirine est synthétisée à partir d’acide
à eau pinces salicylique, lui-mêmesynthétiséen labora­
FF r------ 1 toire. Une CCM est ensuite réalisée, dont le
chromatogramme révélé sous la lumière
ultra-violette est donné ci-contre.
Les dépôts réalisés sont : A : acide salicy­
lique naturel ; B : aspirine synthétisée en
support élévateur support chauffe-ballon laboratoire; C : aspirine commerciale.
ABC
a. Parmi les échantillons déposés, indiquer
ceux qui contiennent une espèce chimique pure.
© Schématiser une CCM
Aide méthodologique
On souhaite séparer et iden­
► Décrire le résultat d’une CCM quand le dépôt est
tifier les principes actifs de
constitué d’une espèce chimique pure, puis rédiger
deux médicaments diffé­
une phrase pourcondure.
rents déposés en >4 (une
espèce chimique pure) et B b. L’acide salicylique synthétisé est-il identique à celui présent
(un mélange de deux espèces dans l’écorse de saule ?
chimiques dont une est iden­ ► Indiquer que le chromatogramme fait apparaître deux
tique à celle de 4) taches pour le dépôt B et conclure sur le nombre d’espèces
sur une plaque chimiques présentes dans l’aspirine synthétisée.
de CCM ci-contre. ► Préciser que lorsque des taches de dépôts différents
a. Reproduire le schéma ci-dessus et compléter la légende. migrent à la même hauteur, elles correspondent à la
même espèce chimique.
b. Représenter la même plaque de CCM en cours d’élution, dans
l’hypothèse où l’espèce chimique déposée en >4 est celle qui ► Répondre à la question par une phrase.
migre le moins rapidement.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).


© L’équation de la réaction chimique entre l’ion © Lors d’un chauffage à reflux, l’eau circule entre les
hydroxyde HO- et l’ion fer (III) est : parois du réfrigérant:
a Fe3+ (aq) + b HO-(aq) -» c Fe(OH)3(s) a de haut en bas.
L’équation de réaction est ajustée si : de bas en haut.
a.a = l;t> = 6;c = 2. cde manière modérée.
a=l;b = 3;c=l.
►Fl La réaction d’équation H+(aq)+ HO-(aq) -» H2O(£) est
c.a = 2; b = 6;c=l.
exothermique. Lors du mélange dans un calorimètre
© L’équation de la réaction chimique entre l’ion d’une solution aqueuse contenant l’ion H+ et d’une
hydroxyde HO- et l’ion cuivre (II) est: solution aqueuse contenant l’ion HO-, la température
Cu2+(aq) + 2 HO-(aq) -» C u(OH)2(s) du mélange :
L’ions cuivre (II) est limitant si : ; augmente,
a O|(Cu2+) = 0,50 mol et nJHO-) = 0,50 mol. diminue.
r»i(Cu2+) = 0,50 mol et 0^0-)= 1,5 mol. c. ne varie pas.
c. /7|(Cu2+) = 0,75 mol et 0|(HO-)= 2,5 mol.
Corrigés p. 360

142
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU ET COMMENTÉ


CD Corrosion du fer
ÉNONCÉ
De la poudre de fer et de l’acide chlorhydrique, contenant l’ion hydrogène H+
et l’ion chlorure CI-, sont introduits dans un tube à essais. Un gaz se forme. Une
flamme est approchée de l’entrée du tube : une légère détonation se produit. Une
fois le dégagement gazeux terminé, de la poudre de fer reste au fond du tube. La
solution restante est versée dans un autre tube à essais dans lequel sont ajoutées
quelques gouttes d’une solution contenant l’ion hydroxyde HO-. Un précipité vert,
caractéristique de la présence de l’ion fer (II) Fe2+ apparaît. L’état initial est consti­
tué de 30 mmol de poudre de fer et de 20 mmol d’ion hydrogène.
1. Écrire l’équation de réaction modélisant la transformation décrite.
2. Indiquer une espèce spectatrice de cette transformation.
Repérer les tests d’identification
3. Déterminer le réactif limitant à partir des quantités initiales des réactifs.
d’espèces chimiques dans l’énoncé.
Ce résultat est-il cohérent avec les observations faites ? Repérer également les valeurs des
quantités initiales des réactifs.
U NÉ SOLUTION
1. La légère détonation qui se produit indique la formation de dihydrogène H2.
ANALYSER -RAISONNER
L’apparition du précipité vert en fin de réaction montre que l’ion fer (II) est apparu
Exploiter les résultats des tests
dans le milieu réactionnel. Les réactifs sont le fer et l’ion hydrogène; les produits sont
d’identification pour déterminer les
le dihydrogène et l’ion fer (II).
deux produits de la transformation.
L’équation de réaction non ajustée est :... Fe(s) + ... H+(aq)->... Fe2+(aq) + ... H2(g)
Pour ajuster l’équation de réaction, il faut commencer par attribuer la valeur 2 au
nombre stoechiométrique associée à l’ion hydrogène. Chaque membre de l’équation E RÉALISER
de réaction fait ainsi apparaître autant de fois les éléments fer et hydrogène, et autant
Ecrire les unités dans le calcul peut
de charges électriques. L’équation ajustée s’écrit : être utile, mais ce n’est pas du tout
Fe(s) + 2 H+(aq) -> Fe2+(aq) + H2(g) obligatoire. L’unité est en revanche
indispensable dans l’écriture du
2. Une espèce spectatrice est une espèce présente dans le milieu réactionnel, mais qui
résultat final.
ne participe pas à la transformation. L’ion chlorure est ici une espèce spectatrice.
3. Pour déterminer l’espèce limitante, il faut comparer le quotient des quantités [ RÉALISER
initiales de matière et le quotient des nombres stoechiométriques. Calculer les quotients des quantités
Quotient des quantités initiales de matière : n'^e^ =12——= 1,5. initiales de matière et des nombres
ni(H+) 20 mmol stoechiométriques.
Quotient des nombres stoechiométriques :-i= 0,5. ◄-----------------
[ VALIDER

• Répondre par une phrase


n.(H+)>0'5 : ' 'on hydroêène H+est donc 'e réactif limitant. à la question posée.
À la fin de la transformation, il doit ainsi rester du fer qui n’a pas réagi, ce qui est en • Utiliser les informations de l’énoncé
accord avec l’observation faite :« ...de la poudre de fer reste au fond du tube ». pour confirmer le résultat.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

(0 Corrosion du magnésium
Un morceau de ruban de magnésium et de l’acide chlorhydrique, conte­
nant l’ion hydrogène H+ et l’ion chlorure Cl-, sont introduits dans un
tube à essais. Un gaz se forme. Une flamme est approchée de l’entrée du
tube : une légère détonation se produit. Une fois le dégagement gazeux
terminé, il ne reste pas de solide au fond du tube. À la fin de la transfor­
mation, l’ion magnésium Mg2+est mis en évidence par un test caracté­
ristique. L’état initial est constitué de 20 mmol de poudre de magnésium
et de 50 mmol d’ion hydrogène. L’ion chlorure est spectateur.
1. Écrire l’équation de réaction modélisant la transformation décrite.
2. Déterminer le réactif limitant à partir des quantités initiales des réac­
tifs. Ce résultat est-il cohérent avec les observations faites ?

Chapitre 7 • Transformation chimique 143


Exercices S’ENTRAINER

CD Synthèse de l’aspirine CD Synthèse du camphre


ANALYSER-RAISONNER REALISER ANALYSER-RAISONNER REALISER

L’aspirine (notée A), aussi appelée acide acétylsalicylique, a Le camphre est une espèce chimique très utilisée pour ses
des effets bénéfiques analogues à une espèce naturelle, l’acide propriétés antiseptiques et anesthésiques. Pour satisfaire la
salicylique (noté B), mais des effets secondaires moindres sur consommation mondiale, il est synthétisé en laboratoire par
l’estomac. L’aspirine peut être synthétisée en appliquant le réaction entre le bornéol et le trioxyde de chrome dans de
protocole suivant : dans un ballon introduire un échantillon de l’acide sulfurique concentré.
B en quantité ne = 40 mmol, de la pyridine (solvant de volume
A la fin de la synthèse, une CCM est
l/=5 mL), puis en gouttes à gouttes un échantillon de chlorure
réalisée avec les trois dépôts suivants :
d’acétyle C en quantité nc=50 mmol. Chauffer le mélange afin
que le reflux dure 20 minutes.
A : bornéol de référence ; B : camphre
synthétisé ; C : camphre de référence.
• •
L’équation ajustée de la réaction est B + C-> A + H+ + CI-.
Le chromatogramme obtenu est repré­ • •
senté ci-contre.
Le traitement de 50 kg d’écorce de
camphrier permet d’obtenir 1 kg d’huile
essentielle, celle-ci étant composée d’en­ -I---1-- I-
A B C
viron 50% de camphre.
a. Faire une analyse complète du chromatogramme.
b. Un pot de 30 g de pommade destinée à calmer les douleurs
musculaires contient 25 % en masse de camphre. Déterminer
la masse d’écorce de camphrier nécessaire à la préparation de
cette pommade.
c. Conclure sur l’intérêt de synthétiser industriellement le
camphre.

œ • ♦ Transformation exothermique
ANALYSER-RAISONNER REALISER VALIDER

Dans un calorimètre, un échantillon d’eau de volume


l/= 200 mL est introduit et on relève la température 0, = 20,2 °C.
Un échantillon d’hydroxyde de sodium de masse m = 2,0 g est
placé dans l’eau, le calorimètre est fermé et agité. La tempé­
rature du mélange est alors mesurée :0f= 31 °C.
L’expérience est refaite plusieurs fois avec le même volume
d’eau, mais en modifiant la masse d’hydroxyde de sodium.
Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau suivant.

Masse m
Température finale
Expérience n° d’hydroxyde
du mélange 0( (en°C)
a. À l’aide de la photographie ci-dessus, réaliser un schéma de sodium (en g)

légendé du montage de chauffage à reflux utilisé. 1 2,0 31,0


b. Déterminer le réactif limitant.
2 3,0 36,1

3 4,0 42,0
CD L’aspirine : un remède ancien 4 5,0 46,9
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER

L’aspirine est une espèce chimique synthétique. Son principe 5 6,0 52,3
actif est synthétisé à partir de l’acide salicylique. a. Préciser si la dissolution dans l’eau de l’hydroxyde de sodium
Cet acide a été extrait des saules pendant des siècles avant est une transformation endothermique ou exothermique.
que sa synthèse ne soit mise au point. L’aspirine est le médica­
b. Décrire qualitativement l’évolution de la température du
ment dont la consommation mondiale est la plus importante :
mélange en fonction de la masse d’hydroxyde de sodium.
mh - 4 560 kg par heure. Le traitement d’un échantillon de
masse me= 50 g d’écorce de saule conduit à l’obtention d’un c. Pour chaque expérience, calculer la variation de température
échantillon de masse ma= 5 g d’aspirine. D’un saule, on extrait A0 = 0f-0|.
en moyenne une masse rnm = 23 kg d’écorce. d. Faire la représentation du nuage de points en plaçant A6 en
a. Exprimer puis calculer le nombre de saules qu’il faudrait ordonnée et m en abscisse.
abattre par heure pour satisfaire la demande mondiale. e. Tracer la droite passant au plus près des points.
b. Conclure sur l’intérêt de synthétiser industriellement l’acide f. En déduire la relation entre la masse d’hydroxyde de sodium
salicylique. et la variation de température.

144
S’ENTRAINER

© • Synthèse de l’ammoniac • Durée d’une transformation


CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER REALISER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER

L’ammoniac, de formule Le benzaldéhyde est une espèce


NH3, est un gaz irritant ayant l’odeur d’amande amère. Elle
pour les voies respira­ est présente naturellement dans les
toires. Préparé industriel­ noyaux d’abricots. La synthèse du
lement, c’est une matière benzaldéhyde est possible par action
première nécessaire à la de l’eau de Javel sur l’alcool benzylique.
synthèse de nombreux La transformation est effectuée au
matériaux polymères laboratoire et suivie par chromatogra­
innovants, utilisés par phie sur couche mince.
exemple dans la fabrica­ Pour cela, un premier dépôt est réalisé
tion de skis. avant introduction de l’eau de Javel.
Lors de la synthèse indus­ Ensuite, une partie du milieu réaction­
trielle de l’ammoniac, nel est prélevée toutes les 10 minutes,
l’un des réactifs est l’un puis un dépôt est réalisé avec ce prélè­
des constituants de l’air. vement sur la même plaque.
L’autre réactif est un gaz Après élution et révélation sous UV, le chromatogramme
qui produit une petite ci-contre est obtenu.
détonation en présence L’alcool benzylique est faiblement révélé car il absorbe peu
d’air et d’une flamme. les UV. L’eau de Javel n’est pas révélée car elle n’absorbe pas
a. Rappeler la composition de l’air. les UV. Le benzaldéhyde est fortement révélé car il absorbe
beaucoup les UV.
b. Indiquer les réactifs de la synthèse industrielle de l’ammo­
La transformation étudiée n’est pas instantanée.
niac. Préciser leur état physique.
a. Nommer les réactifs de la transformation étudiée.
c. Écrire l’équation de réaction modélisant la synthèse de
l’ammoniac. b. Les taches associées à l’eau de Javel sont-elles visibles sur le
chromatogramme ?
d. On souhaite préparer une quantité n = 2,0 mol d’ammoniac.
Exprimer puis calculer la quantité d’air nécessaire à la synthèse. c. A la date t= 0, il n’y a qu’une seule tache au-dessus du dépôt.
Justifier.
d. Sur le chromatogramme, identifier la tache associée à l’alcool
différenciation benzylique et celle associée au benzaldéhyde.
©. • L’expérience
e. L’alcool benzylique est le réactif limitant. La tache qui lui est
de Lavoisier associée est-elle visible à la fin de la transformation ?
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
f. Donner une estimation de la durée de la transformation.
En 1775, le chimiste français Antoine-Laurent Lavoisier
(1743-1794) montre par une expérience que le dioxygène est
l’un des constituants de l’air. Pour réaliser cette expérience, il © • •Synthèsed’un savon
utilise un échantillon de mercure (Hg) de masse mHgJ =122,0 g ANALYSER-RAISONNER RÉALISER

et de l’air contenant une masse m02 i = 0,18 g de dioxygène. L’oléine de formule C57H104O6 est
Il obtient une masse m = 2,38 g d’oxyde de mercure (II) (HgO) une espèce chimique naturelle­
solide. ment présente dans les matières
Données grasses. Elle est utilisée dans la
Masse d’une mole de: synthèse des savons.
• mercure MH6= 200,6 g; De l’oléine et de la soude
• dioxygène M02= 32,0 g; (solution contenant des ions
• oxyde de mercure MHg0 = 216,6 g. hydroxyde HO- et sodium Na+)
a. Écrire l’équation de la réaction entre le mercure liquide et sont introduites dans un ballon.
le dioxygène gazeux. Ce mélange est chauffé à reflux pendant 30 min. Il devient
progressivement visqueux, en raison de la formation de savon
b. Calculer la masse d’oxyde de mercure qui devrait se former
de formule C17H33CO2Na.
lors de laconsommation complète du réactif limitant par cette
L’état initial est constitué de 17 mmol d’oléine, 0,20 mol d’ion
transformation.
hydroxyde et 0,20 mol d’ion sodium. Outre le savon, la trans­
c. Comparer ce résultat à l’indication du texte. formation produit du glycérol de formule C3H8O3.
a. Faire un schéma légendé du dispositif de chauffage à reflux.
différenciation b. Écrire l’équation de réaction modélisant la synthèse du savon.
c. Déterminer le réactif limitant.
■ Aides à la fin du manuel. d. En déduire la quantité de matière du (des) réactif(s) restant(s)
dans le ballon à la fin de la transformation.

Chapitre 7 • Transformation chimique 145


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

CD Contrôler la qualité de l’eau (tâchecomplexe (30min

COMPÉTENCES réaliser analyserraisonner valider

La couleur verte que prend parfois l’eau dans un bassin


d’ornement est liée à la présence d’algues.
Pour éviter ce désagrément, il fautveilleràceque laconcen-
tration en masse en ion phosphate dans l’eau du bassin ne
dépasse pas 0,030 mg ■ L'1.

DONNÉES

Dosage de l’ion phosphate


dans l’eau du bassin
■ En présence de l’ion calcium Ca2+(aq),
l’ion phosphate PO^~(aq) forme un solide
blanc de formule Ca3(PO4)2(s).
■ Pour doser l’ion phosphate dans l’eau
DOCUMENT Résultats du dosage
d’un bassin, le protocole suivant est
réalisé.
mp (en pg)
- Dans un échantillon d’eau de bassin de
volume V= 500 mL, une quantité connue
n d’ion calcium est ajoutée.
- Le solide obtenu est récupéré, essoré,
puis séché et pesé ; la masse de solide est
notée mp.
- Cette opération est répétée pour diffé­
rentes quantités n d’ion calcium ajouté,
le volume d’eau analysé étant toujours
le même.

Masse d’une mole d’ion


phosphate
■ La masse d’une mole d’ion phosphate
est M = 95 g. n (en pmol)

■ Questions ■ Fiche-guide

Questions préliminaires
a. Déterminer l’équation de réaction modélisant la transformation réalisée lors du dosage.
b. En analysant le document, déterminer la quantité minimale nminj d’ion calcium à ajouter à l’échantillon d’eau
testée pour que l’ion phosphate soit le réactif limitant.

Problème
L’eau du bassin est-elle propice au développement des algues ?

Toute initiative prise pour résoudre cette question, ainsi que la qualité de la rédaction explicitant la démarche
suivie seront valorisées.
Aides à la fin
du manuel

146
OBJECTIF PREMIÈRE
ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EXPÉRIMENTALES

© Synthèse de l’acétate de benzyle


COMPÉTENCES réaliser ANALYSER-RAISONNER VALIDER

L’acétate de benzyle est une espèce chimique odorante présente naturellement dans l’huile essentielle de jasmin,
mais également dans de nombreux vins blancs.
Il est possible de synthétiser l’acétate de benzyle en laboratoire et de comparer cette molécule à celle présente dans
la nature.

PROTOCOLE

■ Verser doucement 50 mL d’une solution saturée de chlo­


■ Dans un ballon, introduire 15 mL d’acide acétique, 12 mL
rure de sodium dans le ballon par le sommet du réfrigérant.
d’alcool benzylique, une dizaine de gouttes d’acide sulfurique
concentré et trois grains de pierre ponce. ■ Transvaser le contenu du ballon dans une ampoule à
■ Équiper le ballon d’un réfrigérant à eau et mettre en route décanter en retenant les grains de pierre ponce.

très doucement la circulation d’eau. ■ Agiter vigoureusement l’ampoule à décanter et dégazer


régulièrement.
■ Placer le ballon dans un chauffe-ballon posé sur un
support élévateur. Porter le contenu du ballon à ébullition, ■ Laisser reposer, puis éliminer la phase aqueuse (phase
sans bouillonnement excessif, pendant 20 min. inférieure).
■ Retirer le chauffe-ballon et le remplacer par un bain d’eau ■ Récupérer l’acétate de benzyle (phase supérieure) dans
froide. Maintenir la circulation d’eau. un flacon.

DOCUMENT Ampoule àdécanter

■ Avant de verser un liquide dans l’am­


poule à décanter, s’assurer que le robinet
(en bas) est fermé.
■ Lors de la phase d’agitation vigoureuse,
l’ampoule est « tête en bas », le bouchon
étant calé dans le creux de la main. Pour
« dégazer », maintenir l’ampoule à décanter
tête en bas et ouvrir le robinet ; refermer
le robinet.

■ Questions ■

Réaliser la synthèse de l’acétate de benzyle.

Proposer un protocole pour vérifier la présence d’acétate de benzyle dans le produit synthétisé.
APPEL N° 1 Appeler le professeur pour lui présenter votre protocole ou en cas de difficulté.

Mettre en œuvre le protocole.

Interpréter les résultats obtenus.


APPEL N° 1 Appeler le professeur pour lui présenter votre résultat
ou en cas de difficulté.

Fiche-guide

Chapitre 7 • Transformation chimique 147


Transformation
nucléaire
QCM

Se tester Choisir la réponse


pour commencer exacte.

Le numéro atomique du lithium estZ=3.


Le schéma représentant le noyau d’un atome
de lithium est :

O Une écriture conventionnelle


du noyau ci-contre est : 1
A

1|C 67C

O Lors de la combustion du carbone dans


une centrale à charbon, la conversion
Énergie chimique
-> Énergie
Énergie mécanique
-> Énergie
Énergie nucléaire
-> Énergie
d’énergie réalisée est: électrique chimique lumineuse

O Un atome d’oxygène (de numéro atomique


Z=8) peut être constitué de :
4 protons,
4 neutrons
8 protons,
8 neutrons
8 protons,
4 neutrons
et 8 électrons et 8 électrons et 4 électrons

O Une écriture conventionnelle d’un noyau


de néon, constitué de 10 protons “Ne “Ne 2oNe
et 10 neutrons est:

> Vidéo Débat J ORAL Vidéo

Transformer le plomb en or
est un vieux rêve
des alchimistes.

Comment une telle


transformation
de la matière est-elle
possible ?
Le projet ITER, à Cadarache dans le Sud de la France a pour objectif de construire
une nouvelle génération de centrale nucléaire, s'appuyant sur l'observation
des transformations qui ont lieu dans les étoiles.

Pourquoi tente-t-on de reproduire sur Terre les réactions


qui ont lieu au cœur du Soleil ?
Exercice 28 p. 160

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Identifier des isotopes.


O OO
Relier l’énergie convertie dans le Soleil et dans une centrale nucléaire à des réactions
nucléaires. oo O
Identifier la nature physique, chimique ou nucléaire d’une transformation à partir
00
O oo
de sa description ou d’une écriture symbolique modélisant la transformation.

149
Activités

Activité documentaire

Vie et mort d’une étoile

Jusqu’au xixe siècle, les scientifiques supposaient que l’énergie libérée par
une étoile provenait d’une réaction de combustion en son cœur. Une hypo­
thèse aujourd’hui rejetée car elle n’offrait au Soleil que quelques milliers
d’années à briller.
• D’où provient l’énergie libérée par le Soleil ?

DOC.l DOC. 2
Étapes de la vie d’une étoile Formation d’hélium-4

Lorsqu’une nébuleuse (un amas de gaz) s’effondre sur elle-


même, sa température augmente pour atteindre 10 millions
de degrés. Commencent alors des réactions nucléaires, qui
libèrent une telle énergie que l’étoile naissante cesse de se
contracter et se met à briller.
Dans les premiers stades de sa vie, l’étoile, alors appelée
naine jaune, consomme l’hydrogène qui la compose en le
transformant en hélium-4, dont le noyau contient 2 protons
et 2 neutrons.
Lorsque la réserve d’hydrogène est épuisée, l’étoile grossit Q Proton Énergie
et devient une géante rouge, dans laquelle l’hélium est Q Neutron Collision
Positron °e
consommé pour former des noyaux plus lourds, comme
le carbone ou l’oxygène.
Une fois l’hélium épuisé :
DONNÉES
- si la masse de l’étoile est inférieure à 3 x 1O30 kg, les
réactions cessent. L’étoile devient de plus en plus petite, ■ Carte d’identité du Soleil : température du
son atmosphère se disperse dans l’espace, et seul reste le noyau : 15 x 106 °C ; composition : hydrogène
noyau, alors appelé naine blanche. Ce dernier refroidit (73 %), hélium (25 %) ; masse : 2 x 1O30 kg
jusqu’à s’éteindre et mourir. On parle alors de naine noire ; ■ Une transformation nucléaire est une trans­
- si la masse de l’étoile est supérieure à 3 x 1O30 kg, alors formation lors de laquelle la composition d’un ou
elle explose : on parle de supernova. de plusieurs noyaux atomiques est modifiée.
Elle est modélisée par une réaction nucléaire
D’après le site de la Bibliothèque nationale
de France (http://expositions.bnf.fr/ciel/elf)
d'équation : + ^X2 ->

■ Questions ■

b. Justifier que les transformations qui ont lieu au cœur


d’une étoile ne sont pas des transformations chimiques.
a. À l’aide des documents et des données, identifier à quel
stade de sa vie en est le Soleil. REALISER ]
b. L’hydrogène-1 et le deutérium (ou hydrogène-2), d’une
Établir les équations des deux réactions nucléaires qui
part, l’hélium-3 et l’hélium-4, d’autre part, sont des noyaux
permettent d’obtenir de l’hélium-3 à partir d’hydrogène.
dits isotopes. Donner la composition de ces noyaux et
proposer une définition du mot isotope.
ORAL J
ANALYSER-RAISONNER ] Présenter, à l’aide d’un support visuel, les différentes
étapes de la vie du Soleil. Expliquer notamment l’origine de
a. Expliquer les notations Jp et jjn utilisées respectivement
l’énergie qu’il libère pourchaque étape avant l’épuisement
pour le proton et le neutron.
de l’hélium.

150
ivité documentaire

Cycle simplifié du combustible nucléaire

L’uranium est le principal combustible utilisé dans les centrales nucléaires. Il est présent partout dans
l’écorce terrestre, mais il est extrait principalement de quelques gisements (mines souterraines ou à ciel
ouvert), en Australie, au Canada ou encore au Kazakhstan.
• Quelles transformations l’uranium doit-il subir avant d’être utilisé dans une centrale nucléaire ?

D0C.1 DOC. 2
Extraction et concentration du minerai d’uranium Enrichissement de l’uranium

L’exploitation des mines d’uranium présente des risques pour les L’uranium naturel est composé
mineurs du fait de l’inhalation de radon 222Rn, un gaz provenant principalement de deux isotopes :
de la transformation spontanée de l’uranium. l’uranium-238 238U (99,7 %) et l’ura-
Pour éviter le transport inutile d’une grande quantité de minerai sur nium-235 235U (0,3 %). L’uranium-235
une longue distance, des opérations de concentration sont effectuées
est le seul utilisable dans les centrales, il
à proximité du site minier.
est donc nécessaire d’enrichir le minerai
en cet isotope.
Pour cela, on obtient d’abord de
l’hexafluorure d’uranium UF6 solide
par réaction entre l’acide fluorhydrique
et U3O8. UF6 est ensuite sublimé. La dif­
férence de masse entre les molécules
contenant l’isotope 238 et l’isotope 235
permet de les séparer et d’obtenir un
produit suffisamment riche en 235U pour
être exploité. Un dernier traitement

1 % d'uranium Yellowcake chimique permet d’obtenir des pastilles


Minerai brut extrait de la mine (riche en uranium) d’uranium.

DOC. 3
Transformation du combustible nucléaire
à l’intérieur d’une centrale nucléaire

À l’intérieur d’une centrale nucléaire, les noyaux


d’uranium-235 subissent une transformation nucléaire suite
à leur collision avec des neutrons lancés à grande vitesse.

Impact

■ Questions ■

ANALYSER-RAISONNER ]

a. Repérer dans les documents les différentes transfor­ Rédiger un court paragraphe décrivant les transformations
mations subies par l’uranium, de son extraction à son subies par l’uranium depuis la mine jusqu’à la centrale
utilisation dans une centrale. nucléaire.
b. Identifier, pour chaque transformation, s’il s’agit d’une
transformation chimique, physique ou nucléaire.

Chapitre 8 • Transformation nucléaire 151


Activités

Activité documentaire

Conversions d’énergie
dans une centrale nucléaire
En 2019,10 % de l’énergie électrique mondiale est produite dans des centrales nucléaires, contre 80 %
en France.
• Comment l’énergie électrique est-elle produite dans une centrale nucléaire ?

152
Activités

DOC. 2 DOC. 3
Bâtiment réacteur Turbine

Le bâtiment réacteur d’une


centrale est constitué
d’une enceinte à l’intérieur
de laquelle est stocké
l’uranium sous la forme de
grands tubes fins.
Sous l’effet d’une collision
avec un neutron, un atome
d’uranium se brise en deux
en éjectant d’autres neutrons qui peuvent provoquer à leur tour
une nouvelle transformation nucléaire ( -» Activité 2, doc. 3). Une turbine est un dispositif rotatif composé
Une des transformations possible est modélisée par une réaction de plusieurs étages de pales. Sous l’action de
nucléaire d’équation : 22’U + ‘n -> ‘^Ce + ““Se + 5 ‘n. vapeur d’eau sous haute pression, les pales
Cette transformation s’accompagne d’une importante libération entraînent un axe de rotation (appelé arbre
d’énergie sous forme thermique transférée vers un fluide, dit de transmission). La vapeur est alors guidée
caloporteur. vers l’étage de pales suivant.

DOC. 4 DOC. 5
Alternateur Générateur de vapeur
♦ Sortie
Courant + - Un générateur de vapeur ,t
j'ivapeur
est un cylindre d’une
t
vingtaine de mètres de Arrivée
hauteur, renfermant plu­
sieurs milliers de tubes en
forme de U inversés. Dans
ces tubes circule un fluide
chaud, dit caloporteur. Les
tubes baignent dans un
autre fluide (en général
Un alternateur est composé de deux pièces principales : de l’eau), qui est chauffé
x x
un aimant mobile à l’intérieur d’une bobine fixe. par transfert thermique Eau Retour
L’aimant est mis en rotation grâce à l’arbre de par le fluide caloporteur. chaude de l'eau
transmission de la turbine (doc. 3). Un courant Si l’énergie apportée par le fluide caloporteur est
électrique alternatif est alors produit dans la bobine. suffisante, le deuxième fluide est vaporisé.

■ Questions ■

b. À partir de l’équation de la transformation nucléaire du


doc. 2,déterminer le rôle des barres de contrôle, capables
a. Déterminer la conversion d’énergie qui a lieu dans le d’absorber des neutrons.
bâtiment réacteur. S’aider éventuellement de l’animation « Fission nucléaire »
b. Par groupes, répartissez-vous les documents 3,4 et 5 et https://phet.colorado.edu/fr/simulation/nuclear-fission
déterminer la conversion ou le transfert d’énergie réalisé
par le convertisseur étudié. grwiwB
Légender le schéma fourni par le professeur et réaliser
ANALYSER-RAISONNER J
un support visuel permettant d’expliquer d’où provient
a. En discutant avec vos camarades, déterminer dans quel l’énergie électrique délivrée par une centrale.
ordre doivent être placés les différents éléments pour que
Débat : proposer un rôle pour la tour de refroidissement.
la centrale nucléaire fonctionne.
Présente-t-elle un risque pour l’environnement ?

Chapitre 8 • Transformation nucléaire 153


Synthèse Audio [ffi DYS
des activités

RAPPEL
Noyaux isotopes
Un noyau appartenant à l’élément
chimique X est symbolisé par la
Deux noyaux sont isotopes s’ils ont le même nombre de protons mais n’ont notation AZX, où A est le nombre de
pas le même nombre de neutrons. nucléons etZIe nombre de protons(Z
Ils appartiennent au même élément chimique mais n’ont pas la même est appelé « numéro atomique »). En
masse. [-> Activité 1] physique nucléaire, cette notation
est souvent abrégée sous la forme
La découverte des isotopes revient au physicien britannique Sir Joseph John AX, la connaissance de l’élément
donnant immédiatement l’informa­
Thomson (1856-1940), qui en 1892 découvre, à la suite d’une expérience, que deux
tion sur son numéro atomique.
atomes d’un même élément peuvent avoir des masses différentes.
En pratique, un isotope est désigné par le nom de l’élément chimique auquel il appar­
tient et par le nombre de nucléons présents dans son noyau.
Nombre de protons (Z)
EXEMPLE Le carbone-1414C et le carbone-1212C sont des isotopes À

de l’élément carbone, de numéro atomique Z= 6. Ils contiennent


donc 6 protons chacun et respectivement 14 - 6 = 8 neutrons et
12 13
12- 6 = 6 neutrons. C
6
C 6

REMARQUE Plus de 2 800 noyaux différents sont connus aujourd’hui,


dont seuls 256 sont stables (doc. i). Les autres peuvent se trans­
former spontanément (désintégration) pour former un autre noyau.
□ Noyaux instables
Le carbone-12 et le carbone-13 sont des noyaux stables. ■ Noyaux stables
Le carbone-14 possède trop de neutrons : c’est un isotope instable
de l’élément carbone. Nombre de neutrons (N = A - Z)
Aucun des isotopes de l’élément uranium n’est stable. 1. Représentation des isotopes connus.

ÉTYMOLOGIE
• Isotope : du grec iso, « même », et
Transformations nucléaires topos, « lieu ». Des isotopes sont
appelés ainsi car ils occupent la
même place dans le tableau pério­
2 . 1 Différents types de transformations dique des éléments.
• Lors d’une transformation physique il y a conservation des espèces chimiques et • Nucléaire : du latin nucléus, noyau.
Une transformation nucléaire est
modification de l’état physique.
liée à la transformation de noyaux
EXEMPLE Lors de l’élaboration du combustible nucléaire à base d’uranium, atomiques.
l’hexafluorure d’uranium subit une sublimation d’équation de réaction :
UF6(s) —» UF6(g)
L’espèce chimique UF6 est conservée.
SCIENCE ET HISTOIRE
• Lors d’une transformation chimique, il y a conservation des éléments chimiques
En 1934, les physiciens français Irène
et modification des espèces chimiques.
et Frédéric Joliot-Curie produisent
EXEMPLE Lors de l’élaboration du combustible nucléaire, le dioxyde d’uranium en laboratoire un isotope de l’élé­
réagit avec le dioxygène pour former une espèce couramment appelée « yellow- ment phosphore qui n’existe pas
dans la nature. Cet isotope n’est pas
cake ». La transformation chimique est modélisée par l’équation de réaction :
stable et se transforme très rapide­
3 UO2(s) + O2(g)->U3O8(s)
ment en noyau de silicium.
Les éléments sont conservés : pour l’uranium, 3 fois l’élément uranium dans le
membre de gauche et 3 fois l’élément uranium dans le membre de droite ; pour
l’oxygène, 3x 2 + 2 = 8 fois l’élément oxygène dans le membre de gauche et 8 fois
l’élément oxygène dans le membre de droite. Le charge (ici nulle) est conservée
entre les deux membres de l’équation de la réaction.

• Lors d’une transformation nucléaire, il y a modification de la composition des


noyaux.

154
Synthèse
des activités

2 . 2 Écriture symbolique d’une réaction nucléaire A Nombre Notation


de
Une transformation nucléaire est modélisée par une réaction nucléaire, à laquelle charge
est associée une équation de réaction de la forme :
Proton 1 1 ÎP
^x1+^x2-»^3+^4 Électron 0 -1 -Je
Règles de conservation + +
\Z1 + Z2=Z3+Zi Neutron 1 0 J"
[-> Activités 1,2 et 3]
Positron 0 1 Je
Cette réaction peut être : 2. Principales particules intervenant
- spontanée : un noyau instable X2 se transforme pour former un noyau Y3 et une dans les réactions nucléaires.

particule y4(Doc.2). Dans ce cas, il n’y a pas de X2;


-provoquée : la collision entre un noyau et un autre noyau (ou une particule) forme
VOCABULAIRE
un ou plusieurs noyaux (ou particules).
Fusion : transformation nucléaire
EXEMPLES au cours de laquelle deux noyaux
- Le carbone-14 se désintègre spontanément pour former un noyau d’azote-14 atomiques légers s’assemblent pour
former un noyau plus lourd.
et un électron :
Fission : transformation nucléaire au
“C-> “N+ je
cours de laquelle un noyau instable
- Dans les centrales nucléaires, les noyaux d’uranium-235 sont percutés par des se transforme en deux noyaux plus
neutrons. Une équation de réaction associée à cette transformation est : légers et quelques particules.
2*>U + Jn->“°Cs + æRb + 3jn

Énergie et transformation
nucléaire
3 • 1 Énergie libérée lors d’une transformation
Toute transformation de la matière s’accompagne d’un transfert d’énergie. Dans le
cas des transformations nucléaires, l’énergie mise en jeu est beaucoup plus grande
3. Une centrale nucléaire. L'énergie
que pour des transformations chimiques ou physiques à masses comparables. libérée par la transformation
nucléaire de l'uranium est convertie
EXEMPLES en énergie électrique.
La liquéfaction d’1 g d’eau libère une énergie d’environ 2 kj.
La combustion d’1 g de butane libère une énergie d’environ 50 kj.
La fission d’1 g d’uranium-235 libère une énergie d’environ 80 millions de kj.
La fusion d’1 g de deutérium et tritium libère environ 400 millions de kj.

3 • 2 Applications
• L’énergie libérée lors de la fission de l’uranium est convertie en énergie
électrique dans les centrales nucléaires (doc. 3). [-> Activité 3]

• L’énergie libérée par les réactions de fusion nucléaire à l’intérieur


d’une étoile la maintient à une température très élevée (doc. 4). Une partie
de cette énergie est également libérée sous forme de rayonnements.
[-> Activité 1] 4. Au cœur du Soleil l'hydrogène
est transformé en hélium avec une
importante libération d'énergie.
Le projet ITER (réacteur thermonucléaire expérimental international) vise à repro­ Lorsqu'il n'y aura plus d'hydrogène
en son cœur, le Soleil deviendra une
duire ces réactions de fusion pour récupérer et convertir cette énergie dans de géante rouge dans laquelle l'hélium
nouvelles centrales nucléaires. sera transformé en carbone.

Chapitres • Transformation nucléaire 155


Synthèse en images

COMMENT IDENTIFIER LA NATURE D’UNE TRANSFORMATION ?

Il y a modification de
Y at’il conservation L’état physique

de l’espèce chimique ? TRANSFORMATION


PHYSIQUE
H2O(€) ------ > H2O(g)

NON

1
TRANSFORMATION
Y at’il conservation OUI CHIMIQUE
de l’élément chimique ? C(s) + O2(g)------ > CO2(g)

NON

Yat’il modification TRANSFORMATION


des noyaux NUCLÉAIRE

Dans les étoiles Dans les


centrales

f
Énergie
Énergie
O O O

9 >
+ JH -> 2He
V------ Y-------‘
Noyaux isotopes

même nombre de protons


mais un nombre différent
de neutrons
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse.
IGlïrânolli reportez-vous au § de la synthèse des activités correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. La transformation du fer Fe en oxyde de fer

O Le carbone-14 et le carbone-13 sont des


Ils ont le même nombre de , mais un nombre
Fe2O3 est une transformation :
a. chimique. physique. c. nucléaire.

► §1

O
différent de.......... Lors d’une transformation nucléaire,
La transformation du carbone-14 en azote-14 il y a conservation : ^§2
est une transformation.......... ► §2 a. du nombre de nucléons.

O Dans une centrale nucléaire, l’énergie........


libérée provient des transformations........
► §3
de l’élément chimique.
c. de l’espèce chimique.

O
qui ont lieu dans le réacteur. La transformation nucléaire de l’arsenic-72
en germanium-72 a pour équation de réaction : ►§
Une transformation nucléaire libère........
d’énergie qu’une transformation chimique a. As(s) —> Ge(s)
pour une même masse de matière transformée. ► §3 33As -> ^Ge + Je
c. ”Ge -> JjAs + Je
Indiquer la réponse exacte.

O Le noyau JJK est un isotope du noyau :


JJk.
► §1
© L’énergie lumineuse du Soleil provient,
entre autres, de la réaction d’équation : ► §3

O
a. JJea. b. >. c. a. 2 H2O(g)—> 2 H2(g)+O2(g)
La transformation du gallium Gaen zincZn H2(C)-»H2(g)
est une transformation : ► §2 c. !h + ÎH -> JH + Je
a. chimique. physique. c nucléaire. Corrigés p. 360

(D Identifier des isotopes © Identifier la nature d’une transformation

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU


On considère des noyaux caractérisés par les couples Le radium-220 est obtenu par transformation
(Z; A) suivants : du thorium-224 modélisée par la réaction d’équation :
(14; 28) • (7; 14) • (27; 59) • (13; 27) • (14; 29) • (7; 15) ^Th->™Ra+jHe
a. Indiquer le nombre d’éléments que comporte cette liste.
Déterminer la nature de cette transformation.
b. Déterminer les couples représentant des noyaux
isotopes. SOLUTION
Lors de cette transformation :
SOLUTION
- l’espèce chimique n’est pas conservée, il ne s’agit
a. Un élément est caractérisé par son numéro
donc pas d’une transformation physique;
atomiqueZ. La liste comporte donc 4 éléments
- l’élément chimique thorium n’est pas conservé,
(Z= 7,13,14 ou 27).
il ne s’agit donc pas d’une transformation chimique;
b. Les couples (14 ; 28) et (14 ; 29) représentent des
- il y a modification de la composition des noyaux,
noyaux du même élément : il s’agit de noyaux isotopes.
il s’agit donc d’une transformation nucléaire.
De même pour les couples (7 ; 14) et (7 ; 15).
APPLICATION * Sur le modèle de l’exercice résolu
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
Le dioxyde de soufre est obtenu par transformation
Le tableau ci-dessous répertorie quelques noyaux
du soufre en présence de dioxygène, modélisée par
stables présents dans l’Univers.
la réaction d’équation : S(s) + O2(g)-> SO2(g).
Identifier les isotopes.
Déterminer la nature de cette transformation.
Noyau 12c 199fr “0 “N io “C
Corrigés p. 360

Chapitre 8 • Transformation nucléaire 157


Exercices APPLIQUER

Noyaux Isotopes a. Donner la composition de ces deux noyaux.


► § 1 de la synthèse des activités
b. Déterminer la masse d’hydrogène contenue dans une tonne
d’eau de mer.
EXEROÇESRAPIDÜ
c. Les proportions en masse du protium et du deutérium dans
l’élément hydrogène sont respectivement de 99,97 % et 0,03%.
© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de Justifier l’affirmation suivante :« 1 tonne d’eau contient 33 g
présenter oralement à l’ensemble de la classe, en deux de deutérium».
minutes maximum, la notion d’isotopes.

© Interpréter une expérience historique


© Déterminer les noyaux isotopes parmi les noyaux
suivants : La notion d’isotopes apparaît à la fin du xixe siècle. Joseph J.
Thomson et son étudiant Francis W. Aston élaborent un dispo­
sitif appelé spectrographe de masse. Son principe : accélérer
© Déterminer les isotopes parmi les noyaux suivants et dévier plus ou moins des cations en fonction de leur masse.
Une plaque photographique
placée à la sortie de l’appareil
permet de visualiser cette
déviation et de déterminer la
masse du cation en fonction
de la masse de l’hydrogène.
Ils introduisent du néon dans
Noyau 1 Noyau 2 Noyau 3 Noyau 4 l’appareil, mais réalisent avec
stupeur qu’ils ne trouvent
pas, comme ils s’y atten­
© Reconnaître des isotopes daient, une masse de 20,2 fois
celle de l’hydrogène. Deux
a. Recopier et compléter le tableau suivant à l’aide du tableau traces apparaissent, pour
périodique (-» Rabat). N désigne le nombre de neutrons. des cations de 20 et 22 fois
la masse de l’hydrogène (voir
Notation Élément A Z N image ci-contre).
Uranium 92 145
Données :
235 92 • noyau d’hydrogène : Jh ;
40iz • numéroatomiquedu néon :Z=10.
19^

a. Rappeler quelles sont les particules responsables de la


41 22 quasi-intégralité de la masse des atomes ou des ions.
52Cr
24^1 b. Expliquer pourquoi l’expérience de Thomson et Aston
24 26 démontre l’existence d’isotopes pour un même élément.
c. À partir des données et du texte, déterminer la composition
b. Rappeler la définition de noyaux isotopes. Relever un ou
des deux isotopes du néon mis en évidence par l’expérience.
plusieurs exemples dans le tableau.
d. Selon vous, à quoi correspond la valeur de 20,2 fois la masse
de l’hydrogène attendu initialement parles deux scientifiques?
© Exploiter un diagramme
L’élément hydrogène est essentiellement constitué de deux
isotopes : le protium, possédant un nucléon, et le deutérium,
possédant deux nucléons.
Transformations nucléaires
► § 2 de la synthèse des activités

(TxÉrçSSpidËs]

© l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de


présenter oralement à l’ensemble de la classe, en
deux minutes maximum, comment identifier la nature
physique, chimique ou nucléaire d’une transformation.

© Le polonium-210 2g°Po, se transforme en plomb-206 ^Pb


en éjectant un noyau d’hélium ^He. Écrire l’équation de
réaction nucléaire modélisant cette transformation.
Pourcentage en masse des différents éléments dans l'eau de mer

158
APPLIQUER

O Identifier la nature d’une transformation ~~ r~vftUTOÉVftLUER_J-


r£l Analyser un texte
Pour chacune des équations de réactions ci-dessous, préci­
Chaque seconde, le Soleil convertit par des réactions
ser s’il s’agit d’une transformation nucléaire, chimique ou
nucléaires 4,26 millions de tonnes d’hydrogène en hélium, en
physique.
libérant de l’énergie. À ce rythme-là, dans 5 milliards d’années
a. Fe2+(aq) + Co3+(aq) -> Fe^(aq) + Co2+(aq) environ, il commencera à manquer d’hydrogène. Le cœur, se
b. “Co->“Fe+îe contractera, augmentant fortement la température interne.
c. Fe(s) -> Fe(€) La température sera alors suffisamment élevée pour que du
carbone se forme en deux étapes : deux atomes d’hélium-4 se
percutent et forment du béryIIium-8, très instable.
© Apprendre à rédiger Si l’atome de béryllium-8 est percuté suffisamment rapide­
ment par un atome d’hélium-4, un atome de carbone-12 est
Si un élément se transforme en un autre lors d’une transforma­ formé.
tion nucléaire, alors pourquoi ne pas changer n’importe quel
Écrire les équations de réactions des transformations
métal (par exemple du mercure) en or, comme en rêvent les
nucléaires permettant de former du carbone-12 à partir
alchimistes depuis des siècles ? En réalité, rien de plus facile...
d’hélium-4.
(ou presque).
NIVEAU
PROTOCOLE INDICATEURS DE RÉUSSITE
■ Extraire du cinabre HgS de la croûte terrestre.
S’APPROPRIER
■ Le faire réagir à 700 °C avec du dioxygène pour obtenir du
La partie du texte décrivant les transformations
mercure gazeux et du dioxyde de soufre SO2.
est repérée.
■ Baisser la température pour liquéfier le mercure.
■ Bombarder un atome de mercure-197 obtenu avec un neutron
dans un accélérateur de particules : un atome d’or est formé. ■ L’écriture conventionnelle des différents noyaux
est donnée en s’aidant du tableau périodique
(-> Rabat).
■ Les équations de réaction sont écrites.

Énergie et transformations nucléaires


► § 3 de la synthèse des activités

exercice RAP'pe

© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de


présenter oralement à l’ensemble de la classe, en
Ce procédé permet d’obtenir quelques microgrammes d’or deux minutes maximum, les conversions d’énergie
par seconde à l’aide d’un accélérateur de particules dont le réalisées à l’intérieur d’une centrale nucléaire.
fonctionnement coûte plusieurs milliers d’euros par heure.
a. Identifier les différentes transformations subies par le © In english please |fj)|
cinabre pour former l’or.

Aide méthodologique Watch the video (from 0 to 30 s) at the following address:


► Déterminer les parties du texte qui décrivent sirius.nathan.fr
des transformations.
► Pour chaque transformation, préciser l’espèce initiale
et l’espèce finale.

b. Préciser, pour chaque transformation, s’il s’agit d’une trans­


formation physique, chimique ou nucléaire.
► Identifier s’il y a modification de l’état physique,
de l’espèce chimique ou des noyaux, à partir des espèces
initiales et finales citées dans la question précédente.

c. Début 2019, un lingot d’or de masse 1 kg valait environ


35 000 €. La voie de synthèse de l’or décrite ici est-elle rentable ?
Estimer un ordre de grandeur du prix minimal a. D’où provient l’énergie lumineuse du Soleil ?

[
d’un lingot d’or obtenu à partir du cinabre. b. Écrire l’équation de la réaction modélisant la transformation
Comparer au prix d’un lingot début 2019 et conclure. nucléaire qui a lieu au cœur du Soleil.

Chapitre 8 • Transformation nucléaire 159


Exercices APPLIQUER

© Interpréter une énergie libérée © Retour sur l’ouverture du chapitre t 0RAt J


Le Soleil est un réacteur ther­
monucléaire qui fusionne des doc 1. Centrales thermiques
noyaux d’hydrogène en hélium en
libérant de l’énergie, selon la rela­
tion d’Einstein :^|ibérée = Amx c2,
où Am est la masse perdue par
l’étoile. Chaque seconde, le Soleil
libère ainsi une énergie égale à
3,9xl026 J.
La masse du Soleil est actuel­
lement estimée à 1,99 x 1030 kg
et son âge est de 4,6 milliards Le pétrole, le charbon et le gaz naturel sont des sources d’énergie
d’années. fossiles : elles sont enfouies dans le sous-sol terrestre. Leur exploi­
tation dans des centrales thermiques permet de libérer de l’éner­
Donnée : célérité de la lumière c= 3,0xlO8 m s-1. gie. Par exemple, la combustion d’un kilogramme de charbon
a. Sous quelle(s) forme(s) le Soleil libère-t-il de l’énergie ? libère 2,4 x 107 J. Mais elle libère également des oxydes de soufre,
b. Calculer la masse Am perdue par le Soleil chaque seconde. responsables de la formation de pluies acides, et du dioxyde de
carbone, gaz contribuant aux modifications climatiques.
c. En supposant que l’énergie libérée par le Soleil est constante
depuis sa formation, estimer la masse qu’il a perdue depuis qu’il
existe. doc 2. Centrales nucléaires à fission
d. Commenter le résultat. Les centrales nucléaires à fission utilisent l’uranium, formé en
même temps que la Terre. La transformation nucléaire d’un
© Comparer des valeurs d’énergies kilogramme d’uranium peut libérer jusqu’à 8,0 x 1013 J. Son
exploitation produit des déchets dangereux, qu’il faut stocker
Sous l’impact d’un neutron, un noyau d’uranium-235 subit une et surveiller pendant des milliers d’années.
transformation nucléaire qui forme duxénon-139et du stron-
tium-94. Cette transformation est utilisée dans les centrales
doc 3. Centrales nucléaires à fusion : le projet ITER
nucléaires pour produire de l’électricité. Elle libère une énergie
d’environ 1,9 x 1013 J par mole d’uranium-235 transformé. À l’origine du projet ITER, une idée originale : utiliser sur Terre
la même énergie que celle qui alimente les étoiles. Une énergie
Donnée : masse d’une mole d’uranium-235 m= 235 g ; masse d’une
mole de carbone m'= 12,0 g. au potentiel énorme, qui réduit les déchets à long terme et les
risques pour les humains. L’objectif : réaliser la transformation
a. Sous quelle forme l’énergie est-elle libérée lors de cette trans­
nucléaire du deutérium et du tritium. 1 kg de ces noyaux pour­
formation nucléaire ?
raient libérer une énergie de près de 4,0 x 1014 J.
b. Calculer l’énergie libérée par un gramme d’uranium-235. Lancé en 2006, le projet devait être achevé en 2017, pour un
c. Certaines centrales utilisent l’énergie libérée par la combus­ budget de 10 milliards d’euros. Son utilisation est repoussée à
tion du charbon. Cette transformation libère une énergie 2035, avec un budget supplémentaire de 20 milliards d’euros.
= 240 kj pour une mole de charbon transformé.
Déterminer la masse de charbon (essentiellement constitué Débat. À l’aide des documents (et éventuellement d’une
de carbone) nécessaire pour libérer autant d’énergie qu’un recherche sur Internet), argumenter sur les avantages et les
gramme d’uranium-235. Commenter le résultat. inconvénients des différentes centrales.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).

Les noyaux 13C et 13N : © Une transformation lors de laquelle un noyau lourd est
transformé en deux autres noyaux plus légers est une :
a. sont des noyaux isotopes,
contiennent le même nombre de nucléons. a. ébullition. combustion. c fission nucléaire.
c. ne comportent pas le même nombre de neutrons.
© Dans le Soleil, l’énergie libérée :
© La transformation nucléaire de l’uranium dans a. provient de la réaction chimique entre l’hydrogène
une centrale : et l’hélium.
a. a pour équation de réaction : provient de la transformation nucléaire
292U+0n->36Kr + 156Ba + 30n de l’hydrogène.

peut s’écrire 3 UO2(s) + O2(g)-> U3O8(s) c. est de l’énergie nucléaire.

c. libère de l’énergie électrique.


Corrigés p. 360

160
APPLIQUER

EXERCICE RÉSOLU et commenté


S Fonctionnement d’un réacteur à fusion
Enoncé
Une nouvelle génération de centrale, utilisant le même type de réaction que celles
produites au cœur du Soleil, est en cours d’étude. L’objectif est en particulier d’ar­
river à former de l’hélium-4 (4He) à partir de deutérium (2H) et de tritium (3H). Lors
de cette transformation, un neutron Jn est également libéré.
Il faut donc trouver les deux « carburants » nécessaires en quantité suffisante afin
de pouvoir espérer réaliser cette transformation. En particulier, pour obtenir du
deutérium, il suffit de réaliser la distillation* de l’eau de mer.
* La distillation est un procédé de séparation d’espèces chimiques contenues dans un mé­
lange homogène liquide, ces espèces ayant des températures d’ébullition différentes. Par
un apport d’énergie, les espèces chimiques se vaporisent successivement, et la vapeur ob­
[ S'APPROPRIER
tenue est liquéfiée pour donner le distillât.
Bien relier le nom de chaque noyau
1. Que peut-on dire du deutérium et du tritium l’un par rapport à l’autre ?
à son écriture conventionnelle.
2. Justifier que la réaction entre le deutérium et le tritium est une transformation
nucléaire.
3. En utilisant le tableau périodique (-> Rabat), déterminer les écritures convention­
nelles^/ des noyaux d’hélium-4, de deutérium et de tritium.
4. Écrire l’équation de réaction nucléaire entre le deutérium et le tritium.
5. Quelle est la nature des transformations effectuées lors de la distillation de l’eau
de mer?
[ CONNAITRE
UNE SOLUTION Rappeler la définition d’un isotope.
1. Le deutérium et le tritium sont des atomes de l’élément hydrogène ne possédant
pas le même nombre de nucléons. Ce sont donc des isotopes. «UliUUJ
2. Lors de cette réaction il n’y a pas conservation de l’élément et la composition des Déterminer ce qui est conservé
noyaux est modifiée : il s’agit donc bien d’une transformation nucléaire. et ce qui est modifié lors de cette
transformation.
3. L’hélium a pour numéro atomique Z= 2. L’écriture conventionnelle du noyau d’hé­
lium-4 est donc 4He.
Les noyaux de deutérium et de tritium sont des isotopes de l’élément hydrogène car
leur écriture conventionnelle fait apparaître la lettre H. Le numéro atomique de l’élé­ , S’APPROPRIER
ment hydrogène est Z=l. Le noyau de deutérium a donc pour écriture conventionnelle Identifier les réactifs et les produits
2H et le noyau de tritium a pour écriture conventionnelle 2H. de la transformation.
4. En suivant les indications de l’énoncé, l’équation de réaction modélisant la transfor­
mation nucléaire s’écrit : ANALYSER-RAISONNER
2jH+’H->‘He+ Jn Identifier les transformations subies
5. Lors de la distillation de l’eau de mer, l’eau est vaporisée puis liquéfiée, elle subit par l’eau de mer et préciser s’il s’agit de
donc des transformations physiques. transformations physiques,chimiques
ou nucléaires.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

© Obtention du tritium
Le tritium ’H est un isotope de l’hydrogène. Sous forme gazeuse, les transfor­
mations nucléaires du tritium produisent, entre autres, de la lumière visible.
L’obtention du tritium est plus compliquée que celle du deutérium, car le
tritium se désintègre rapidement et il n’est présent dans la nature qu’à l’état
de traces. Le tritium peut toutefois être produit par collision entre un neutron
et un noyau de lithium-6 (|Li). Un noyau d’hélium-4 est alors également produit.
1. Justifier que le tritium est un isotope de l’hydrogène JH.
2. Déterminer par quel type de transformation le tritium peut être obtenu.
3. Écrire l’équation de réaction modélisant la transformation produisant le
tritium.

Chapitre 8 • Transformation nucléaire 161


Exercices S’ENTRAINER

différenciation
Paléotempérature doc.3 Évolution deS18O au cours du temps
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER

ô180 glace (en %o)


En climatologie, des tech­
niques extrêmement
sensibles permettent d’éta­
blir avec précision la propor­
tion des isotopes de l’oxygène
dans l’eau. Les variations
de cette composition sont
analysées dans des carottes
de glaces extraites à différentes profondeurs dans l’océan Des mesures réalisées sur un carottage de 3 600 m de profon­
glacial de l’Antarctique ou au Groenland. Les résultats de deur permettent d’obtenir des valeurs de 818O pour de la
ces analyses permettent d’obtenir des informations très glace de différents âges. Les résultats sont donnés sur le
précieuses sur l’évolution des climats dans le passé. graphique du doc. 3.
Les changements de composition isotopique de l’oxygène
1. a. Comment des noyaux comme 18O et 16O sont-ils appelés ?
s’expriment par la grandeurS18O qui compare :
- la proportion de 18O par rapport à 16O dans l’eau étudiée, b. Quel type de transformation est subie par l’eau lors de la
notée Aeau; formation des nuages ? Écrire l’équation de réaction associée.
- la proportion moyenne de 18O par rapport à 16O dans les c. A l’aide du doc. i, expliquer pourquoi 818O de la glace est
océans, notée Amoyen. faible en période glaciaire (fortes précipitations) et plus élevé
Aeau-Amoyen „ „„„ en période interglaciaire (faibles précipitations).
818O =--------------- L— x 1000
Amoyen d. Quel type de relation existe-t-il entre 818O et la température
818O s’exprime en « pour mille », noté %o. d’après le doc. 2?
L’observation de l’évolution de 818O en fonction de la tempé­
2. a. Déterminer l’équation de la droite modélisant l’évolution
rature de l’air au Groenland permet d’obtenir la courbe
de la température en fonction de 818O (doc. 2).
du DOC. 2.
b. A l’aide du doc. 3, déduire la température au Groenland il
y a 100 000 ans.
doc. 1 Cycle de l’eau atmosphérique
Lorsque la température atmosphérique diminue, H218O se DIFFÉRENC1ATIQNJ
condense plus facilement que H216O. Les précipitations s’en­
richissent alors en 18O et les nuages s’appauvrissent d’autant. ■ Aides à la fin du manuel.
Les précipitations suivantes issues de ce même nuage ont donc
un 818O plus faible.

Diminution du ô180 dans l'eau des précipitations © • Médecine nucléaire


ANALYSER-RAISONNER REALISER

Évaporation La curiethérapie est une technique qui consiste à implan­


'■ ’ t Précipitations ter temporairement dans une tumeur cancéreuse des
noyaux instables. Lors de leur transformation nucléaire, ces
ô180 glace noyaux libèrent de l’énergie sous forme de rayonnements
qui détruisent les cellules tumorales, plus sensibles que les
cellules saines. On utilise des aiguilles d’iridium 19^lr à partir
duquel on obtient un noyau de platine 19^Pt et une particule
0° Latitude 90° N
chargée. Les aiguilles sont alors laissées dans l’organisme le
temps nécessaire pour que l’énergie massique reçue par une
doc. 2 Thermomètre isotopique au Groenland tumeur de 1 kg soit voisine de‘Sreçue ni = 0,2 J-kg-1.
a. Les deux noyaux cités sont-ils isotopes ? Justifier.
3180 (en %o)
b. Écrire l’équation de la réaction nucléaire modélisant la trans­
formation de l’iridium-192 en platine-192 et en déduire la nature
de la particule chargée citée dans le texte.
c. Dans une aiguille d’iridium, cette transformation se produit
7x 107 fois par seconde et libère une énergie de l,5xlO-13J.
Déterminer l’énergie libérée £hb en une seconde par une aiguille.
d. En déduire la durée nécessaire pour que l’énergie libérée soit
suffisante pour détruire une tumeur de masse m = 100 g.
e. En réalité, l’intervention peut durer plusieurs heures. Proposer
une hypothèse pour expliquer cette différence de durée.

162
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

© Archéologie et études isotopiques

COMPÉTENCES s'approprier analyserraisonner réaliser

La liste des pharaons et des reines ayant régné sur l’Égypte ancienne entre le troisième et le premier millénaire avant
notre ère est très longue. En 2010, pour rendre la chronologie des dynasties des pharaons plus précise, une équipe
internationale a daté au carbone-14 des objets découverts dans des tombes égyptiennes.

DOC.l Datation au carbone-14


Le carbone-14 est un isotope instable de l’élément carbone. alimentation... Après leur mort, ils n’en assimilent plus. La
Comme tout isotope du carbone, le carbone-14 se combine quantité de carbone-14 présente dans l’organisme diminue
avec le dioxygène de notre atmosphère pour former du alors au cours du temps, tandis que celle de carbone-12
dioxyde de carbone CO2. Ce CO2 est assimilé par les reste constante.
organismes vivants tout au long de leur vie : respiration, D’après www.cea.fr

DONNÉES Nombre de noyaux dans 10 mg de carbone à partir de la mort d’un être vivant

Date t (en années) 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000

12c 4,96 x 1O20 4,96 x 1O20 4,96 x 1O20 4,96 x 1O20 4,96 x 1O20 4,96 x 1O20 4,96 x 1O20

5,32 x 1018 5,32 x 1018 5,32 x 1018 5,32 x 1018 5,32 x 1018 5,32 x 1018 5,32 x 1018

14c 5,02 x 108 4,45 x 108 3,94 x 108 3,49 x 108 3,09 x 108 2,74 x 108 2,43 x 108

DOC. 2 Dynasties des pharaons

Pyramide de Saqqarah, L'empire est agrandi------ Toutankhamon rétablit le


construite par le par Thoutmôsis III culte des Dieux traditionnels
pharaon Djéser -1450 -1323
-2650 r- s
Premiers à Hatchepsout, une femme, Ramsès II débute son
hiéroglyphes est couronnée reine-pharaonne règne, qui durera 66 ans
- 3200 -1473 -1279
i

-3100 -1492 -1351


Le premier pharaon, Le premier pharaon à être enterré Adoption du culte
Ménès, réunit.le nord dans la vallée des rois est Thoutmôsis Ier d'un Dieu unique, Aton,
et le sud de l'Égypte - 2570 par le pharaon Akhenaton
en un seul royaume Construction de la pyramide de Gizeh, et la reine Néfertiti
la plus haute d'Égypte, par le pharaon Khéops

. Questions .

Que peut-on dire des noyaux cités dans les données ?

justifier que seul le noyau de carbone-14 est utilisé pour dater un échantillon contenant du carbone.

Une mesure réalisée sur un cheveu de momie retrouvée dans un tombeau donne une valeur de 2,9 xlO3 noyaux
de carbone-14 pour 10 mg de carbone. Estimer sous le règne de quel pharaon cette momie peut avoir vécu.

Cette méthode de datation est-elle précise ? Justifier.

Chapitre î • Transformation nucléaire 163


Mouvement
et interactions

Homme se déplaçant à vélo


sous une pluie battante
pendant la mousson
à Bangkok, en Thaïlande.

Question

Quelle est la trajectoire


d'une goutte de pluie ?

Chronophotographie du mouvement
du Soleil dans le référentiel terrestre
à Delphes, en Grèce.

Match de volley-ball féminin.

La norme (appelée valeur au


collège) de la force d'attraction
gravitationnelle exercée par le
Soleil sur la Terre est-elle inférieure,
égale ou supérieure à celle exercée
par la Terre sur le Soleil ?

Comment déterminer
la vitesse de la balle ?
Vu au collège 166
Description du mouvement 168
Modélisation d'une interaction : forces 190
Forces et mouvements 210
thème 2/ Mouvement et interactions
VU AU COLLÈGE

DÉPASSER
SES IDÉES FAUSSES

Lors d'une sortie spatiale, un astronaute flotte


à côté de la Station spatiale internationale
(ISS) pour réparer des instruments défectueux.

MOUVEMENT

Deux joueuses de tir à la corde.

166
^oivjemfntunffi^

mwr

VALEUR DE LA VITESSE : v =

MODÉLISATION D’UNEACTION : FORCE


ACTION À DISTANCE
POIDS (FORCE DE PESANTEUR) LOI DE LA GRAVITATION UNIVERSELLE

Thème 2 • Mouvement et interactions 167


9 Description


Se tester I Choisir la réponse
pour commencer F exacte. À

La situation dans laquelle le mouvement


du personnage est rectiligne est :

Pendant un tour de manège, la situation dans


laquelle la fille peut être immobile par rapport
au garçon est :

Par rapport au sol terrestre dans l’hémisphère se déplace d’Est se déplace d’Ouest
est immobile
Nord, le Soleil : en Ouest en Est

Le mouvement d’un point est uniforme si : ladirection le sens la valeur


de sa vitesse est de sa vitesse de sa vitesse
constante est constant est constante

La vitesse d’un point en mouvement une direction


une direction une valeur
circulaire a forcément: et une valeur
qui varie qui varie
qui varient

La valeur v de la vitesse d’un point se


déplaçant en mouvement rectiligne uniforme v=dxAt v=± v=%
d’une distance d pendant une durée At est : At d

Retour sur Terre des deux


propulseurs auxiliaires, ou
boosters, de la fusée Falcon
Heavy de la société Space X.

Quel est le mouvement


d'un des boosters lors
de son atterrissage ?
-» Exercice 24 p. 180
Lors du huitième de finale de la Coupe du monde de football 2018 entre la France et l'Argentine,
Kylian Mbappé a couru à une valeur de vitesse égale à 32,4 km ■ h-1.

Comment cette valeur de vitesse a-t-elle pu être déterminée ?

CAPACITES EXIGIBLES Activités Exercices corrigés

Identifier les échelles temporelles et spatiales pertinentes de description


d’un mouvement. 3 (□
Choisir un référentiel pour décrire le mouvement d’un système.
oc» C)O
Expliquer, dans le cas de la translation, l’influence du choix du référentiel
sur la description du mouvement d’un système. 9 00
Décrire le mouvement d’un système par celui d’un point et caractériser
cette modélisation en termes de perte d’informations. 9 1D
Caractériser différentes trajectoires. oc1 ^3^3©
oc1 ^3©©
y numerique Représenter les positions successives d’un système modélisé par un point
lors d’une évolution unidimensionnelle ou bidimensionnelle à l’aide d’un langage
de programmation.

Définir le vecteur vitesse moyenne d’un point. 19 (D


Approcher le vecteur vitesse d’un point à l’aide du vecteur déplacement MM’, où M et
M’sont les positions successives à des instants voisins séparés de At; le représenter. 19 G
Caractériser un mouvement rectiligne uniforme ou non uniforme.
oc1 ^3©©©
Réaliser et/ou exploiter une vidéo d’un système en mouvement et représenter des
vecteurs vitesse; décrire la variation du vecteur vitesse. oc1
y numérique Représenter des vecteurs vitesse d’un système modélisé par un point lors
d’un mouvement à l’aide d’un langage de programmation. 19 1D
y maths Représenter des vecteurs. Utiliser des grandeurs algébriques. oc1 O©©©
169
Activités

Activité documentaire

Formule 1

Le flou de mouvement (ou filé statique) est une technique créative très utilisée par les photographes.
Il s’observe lorsque l’image d’un système est rendue floue grâce à des réglages spécifiques de l’appareil
photographique, le sujet laisse alors une empreinte de son mouvement.
• Comment les photographes arrivent-ils à donner ces impressions de mouvement lors d’un Grand Prix
de Formule 1 ?

DOC.l DOC. 2
Grand Prix de Formule 1 Voiture de Formule 1
de Sébastian Vettel

Depuis de nombreuses années, le pilote anglais Lewis Hamilton


et le pilote allemand Sébastian Vettel se partagent les premières Cette photographie est une capture d’écran
places des Grands Prix de Formule 1. d’une vidéo réalisée par une caméra embarquée
à l’intérieur de la voiture de Sébastian Vettel.
Le halo affichant la valeur de la vitesse, les
rapports de boîte et les informations sur le
DOC. 3 régime moteur, ainsi que l’utilisation des
Voitures de Formule 1 de Lewis Hamilton
et de Sébastian Vettel pédales d’accélérateur et de freins est une
incrustation proposée par les chaînes de
télévision pour mieux suivre le Grand Prix.

Les deux voitures ont été photographiées sur la même


VOCABULAIRE
portion du circuit par deux photographes différents. Ces deux
photographes étaient placés de part et d’autre de la piste et ils Le temps de pose est la durée pendant laquelle
ont réglé différemment leurs appareils, notamment les temps l’obturateur d’un appareil photo laisse passer
de pose. la lumière lors d’une prise de vue.

■ Questions ■

ANALYSER-RAISONNER Indiquer dans quel référentiel a été mesurée la valeur de la


vitesse indiquée par le compteur de la voiture de Formule 1
a. Distinguer des objets immobiles et en mouvement pour de Sébastian Vettel dans le doc. 2.
un spectateur assis dans la tribune d’un Grand Prix de
Formule 1.
Hl4.MIMIlJH.HHWl ORAL j
b. Distinguer des objets immobiles et en mouvement pour
Réaliser une synthèse permettant d’expliquer :
le pilote allemand Sébastian Vettel lors d’un Grand Prix.
- l’importance du choix du référentiel pour décrire le
c. Un spectateur assis dans la tribune est-il immobile ?
mouvement d’un système ;
Justifier la réponse.
- comment un photographe arrive à donner des
d. Un référentiel est un solide de référence choisi pour impressions de mouvement grâce à la technique du flou
étudier le mouvement, lié à un repère d’espace et de temps. de mouvement.

170
Activités

ivité documentaire

Chronophotographies

La chronophotographie est une technique permettant d’étudier le mouvement d’un système


par la juxtaposition de plusieurs images prises successivement à intervalles de temps réguliers.
• Quels sont les réglages à réaliser pour réussir les chronophotographies de différents mouvements ?

ITHtt chronophotographie d’un lancer DOC. 2


Chronophotographie des battements
de marteau d’ailes d’un papillon

Pour se diriger
/\-- / > dans les airs, un
papillon bat des
-------- -
ailes, de taille 5 cm,
dix fois par seconde
en effectuant
en même temps
/ / une ondulation répétée de son corps.
La chronophotographie ci-dessus permet d’étudier
un battement d’ailes et demi de ce papillon.

DOC. 3
Chronophotographie du mouvement
d’unejoggeuse

Le jogging ou le footing est une activité physique consistant


à courir à pied à une vitesse de valeur modérée, inférieure
à 10 km • h’1, pendant une assez longue durée. Cette
activité permet de garder la forme et de s’aérer l’esprit. La
chronophotographie ci-contre, dont la prise de vues a duré
2,0 s, permet d’étudier la posture d’une joggeuse, mesurant
1,60 m, lors de son footing.

■ Questions ■

RÉALISER b. Identifier les informations des docs 2 et 3 permettant de


choisir les échelles temporelles et spatiales pertinentes
a. Tracer sur du papier calque la trajectoire, dans le pour la description du mouvement des ailes du papillon
référentiel lié au sol, des points G et M repérés sur le et de celui de la joggeuse dans le référentiel terrestre, lié
marteau dans le doc. i. Préciser le point ayant la trajectoire au sol.
la plus simple.
b. Tracer sur du papier calque, par rapport au point du RÉALISER ]
marteau décrivant une trajectoire simple, la trajectoire
Déterminer la durée entre deux images des deux
de l’autre point. Caractériser cette trajectoire.
chronophotographies des docs2 et 3.
ANALYSER-RAISONNER 1
□ KiLM.UUNtifînîW l ORAL J
a. Le point à utiliser pour étudier le mouvement d’un
Réaliser une synthèse permettant d’indiquer les
système est le point ayant la trajectoire la plus simple dans
paramètres qu’un photographe doit prendre en compte
le référentiel choisi. Indiquer les informations perdues
pour réaliser la chronophotographie du mouvement d’un
lors de la modélisation du marteau par ce point dans le
objet.
référentiel terrestre, lié au sol.

Chapitre 9 • Description du mouvement 171


Activités

Activité documentaire

Route du Rhum

La Route du Rhum est une course transatlantique en solitaire à la voile, courue tous les quatre ans entre
Saint-Malo et la Guadeloupe. Le 12 novembre 2018, Francis joyon a remporté cette course avec seulement
sept minutes et huit secondes d’avance sur François Gabart, après un périple en haute mer de 7 jours
14 heures 21 minutes et 47 secondes, établissant ainsi un nouveau record.
• Comment les valeurs des vitesses des deux voiliers ont-elles évolué au cours de cette fin de course ?

DOCUMENT DONNÉES
Scénario de l’arrivée de la Route du Rhum
La valeur vm
Arrivéeà4h21
1 Joyon en 7j. 14h21'et 47" de la vitesse
2 Gabart est 2e à 7'8" moyenne d’un
point P entre
deux positions
Dimanche, 21 h 45 P j et P2 aux
1 Gabart à 53,7 km de l'arrivée Océan
dates tj et t2 est
2 Joyon à 13,9 km de Gabart Atlantique
3 h 45 égale au quotient
1 Joyon à 2,2 km de l'arrivée de la distance
23 h 45 2 Gabart à 0,2 km de Joyon
1 Gabart à 50,4 km de l'arrivée
d=P}P2
2 Joyon à 0,9 km de Gabart parcourue
2 h 10 pendant la durée
1 Joyon à 25,0 km de l’arrivée
Lundi, 0 h 30 Af=t2- tj :
2 Gabart à 0,6 km de Joyon
1 Gabart à 46,3 km de l'arrivée
2 Joyon à 8,1 km de Gabart 0 10 km = _d_
Vm Af
D’après L’Équipe du 13 novembre 2018.

■ Questions ■

S’APPROPRIER]
Lundi 0 h 30
Dimanche

Justifier que les positions d’un voilier par rapport à


21 h 45

23 h 45

Date (h min)
2 h 10

3 h 45

4 h 21
l’autre ainsi que les tailles des voiliers représentés (heure de la
sur le document ne sont pas à l’échelle. métropole)

RÉALISER ]
Position de Gabart
À l’aide du document et des données, reproduire 53,7 50,4
(en km)
puis compléter le tableau ci-contre en précisant le
référentiel utilisé pour exprimer les positions des
Position de Joyon
deux navigateurs par rapport à la ligne d’arrivée. 67,6 51,3 0
(en km)

VALIDER Â
Durée At entre deux
7,2 x 103
D’après le tableau et en supposant que les dates (en s)
mouvements des deux bateaux sont rectilignes
uniformes dans le référentiel d’étude lors Vitesse moyenne
0,46
des dernières minutes de la course, expliquer deGabart (en m.s-1)
pourquoi l’arrivée de la course fut pleine de
rebondissements et estimer la distance en mètre Vitesse moyenne
séparant les deux bateaux au moment de la 2,3
de Joyon (en m.s-1)
victoire de Francis Joyon.

172
Activités

ivité expérimentale

Feux d’artifice

Lorsqu’il conçoit un spectacle de feux d’artifice, un ingénieur artificier - pyrotechnicien doit prendre
en compte des critères artistiques mais aussi des contraintes de sécurité, notamment pour définir
le périmètre interdit au public. Il a donc besoin de savoir précisément où les bombes transportées
par les fusées vont exploser.
• Comment prévoir les trajectoires des feux d’artifice dans le référentiel terrestre ?

DOC.l DOC. 2
Simulation de feu d’artifice Trajectoire d’une fusée de feu d’artifice

Un artificier prévoit de tirer une fusée « High Bombe »


dont les caractéristiques données par le fabricant sont
les suivantes :
- durée de vol de la fusée avant explosion de la bombe : 4 s ;
- angle de tir conseillé : entre 80° et 90° ;
- altitude atteinte : 70 à 80 m.
Il souhaite que la bombe transportée par la fusée
explose au sommet de la trajectoire. Il choisit pour cela
un angle de tir de 83°. Le logiciel de simulation donne la
trajectoire suivante :

Capture d'écran d'un logiciel de simulation de feu


d'artifice

Les ingénieurs artificiers utilisent un logiciel


de simulation grâce auquel les trajectoires des
fusées sont visualisées. En plus de donner un
aperçu global du spectacle, le logiciel facilite
la prévention des risques en calculant les
paramètres de sécurité.

|^| Fichiers numériques


différenciât10!! ■ Questions ■

ANALYSER-RAISONNER 3 RÉALISER trajet et dans lequel l’utilisateur peut choisir le nombre de


positions représentées.
On souhaite représenter la trajectoire d’une fusée « High
Bombe », modélisée par un point, du tir jusqu’à l’explosion
VALIDER a
de la bombe, selon les conditions de tir choisies par
l’ingénieur artificier dans le doc. 2. Exécuter le programme et comparer la simulation obtenue
À l’aide des fichiers et de la documentation mis à à celle du doc. 2.
disposition par le professeur, compléter le code source Vérifier que le tir de la fusée correspond aux effets voulus
fourni pour proposer un programme permettant de par l’artificier et aux caractéristiques de la fusée utilisée.
visualiser les positions successives de la fusée lors de son

Chapitre 9 • Description du mouvement 173


Activités

Activité expérimentale

Atterrissage d’une fusée L ACTUALITE SCIENTIFIQUE J

La société SpaceX s’est spécialisée dans la fabrication de lanceurs spatiaux à bas coût, en partie
réutilisables après le retour sur Terre du premier étage. Cette prouesse technologique est rendue
possible par l’utilisation de moteurs très puissants qui freinent la fusée au cours de la phase de descente
et en particulier à l’atterrissage.
• Comment varie la vitesse du premier étage de la fusée lors de son atterrissage ?

DOCUMENT
Atterrissage du premier étage de la fusée Falcon 9 le 3 juin 2017

Visionner la vidéo
sur le site
sirius.nathan.fr.

DONNÉES vecteur déplacement et vecteur vitesse moyenne d’un point


Mn

■ Le vecteur vitesse moyenne % d’un point mobile M entre deux positions Mn et Mp occupées au cours
_ MM
du temps par M, respectivement aux dates tn et fp, est défini par l’expression : vm = -——.
______ * * p “ *n
MnMp
■ ÏT est un vecteur de même sens et de même direction que le vecteur déplacement MnMp et sa norme est donnée V
Mp
par l’expression vm= llî^ Il = -—> 0 avec MnMp la distance entre Mn et Mp.
fp - 'n *p ~ *n ▼
■ Le point origine du vecteur vitesse moyenne est généralement un point situé entre Mn et Mp.
MA
■ Dans le cas d’un mouvement unidimensionnel du point M suivant un axe y, la coordonnée vy du vecteur y*
m t —t
vitesse moyenne % d’un point M est reliée à la coordonnéeyp-yn du vecteur déplacement MnMp par la relation :
y ~y
vy=-j^—t2-. avec vy une grandeur algébrique, qui peut prendre des valeurs positives ou négatives.

■ Questions ■

RÉALISER ] vecteur au point M2 sur une copie d’écran agrandie du


pointage réalisé précédemment. Faire de même pour les
a. Ouvrir la vidéo du document pour observer l’atterrissage vecteurs v^'et aux points M6et M10.
du premier étage de la fusée Falcon 9 puis étalonner la
vidéo en prenant un axe (Oy) orienté positivement vers le ANALYSER-RAISONNER .
haut et une valeur de 42,6 m pour la hauteur de la fusée
comme repère d’échelle. Décrire les variations du vecteur vitesse moyenne
et caractériser le mouvement de la fusée lors de son
b. Avancer la vidéo à l’image n° 5 et fixer l’origine des dates
atterrissage.
t=Osàcette image, puis réaliser le pointage des positions
Mx, M2, Mj... au cours du temps d’un point du sommet de
VALIDER Â
la fusée [>♦ Fiche méthode 5],
c. Calculer la coordonnée v2y du vecteur vitesse moyenne Expliquer pourquoi les valeurs calculées de la coordonnée
vy du vecteur vitesse moyenne sont de signe négatif.
vÇ2 de la fusée défini par v^T= , 1 ? et représenter ce

174
Activités

Activité expérimentale

O avions
Guidage des avi

À l’approche d’un aéroport, les avions de ligne sont guidés par les
contrôleurs aériens pour éviter les collisions et réussir leur atterrissage.
• Comment les contrôleurs aériens régulent-ils les mouvements des avions ?

DOC. 2 DONNEES
Représentation des vecteurs
vitesse des avions à l’aide d’un ■ En première approximation, le vecteur vitesse vd’un point
langage de programmation mobile peut être défini comme un vecteur de même sens,
de même direction et ayant la même origine que le vecteur
déplacement MM’, où M et M’sont les positions successives
du point mobile à des instants voisins séparés de At. Dans
cette première approche, la valeur v du vecteur vitesse est
Echelle du vecteur vitesse
100ms'1 MM’
donnée par l’expression : v=l|vïl =
At
■ On considère que l’altitude des deux avions reste constante
lors de l’étude de leurs mouvements réalisée dans cette
activité.

différenciation ■ Questions ■ Fichiers numériques

Hebs» - les trajectoires des deux avions ;


- les vecteurs vitesse des deux avions.
a. Ouvrir la vidéo du doc. i pour observer les mouvements
au cours du temps des deux avions dans le référentiel HuammiH»
terrestre lors de leur approche finale vers l’aéroport. Décrire les variations des vecteurs vitesse et caractériser
b. Réaliser le pointage des positionsau cours du temps des les mouvements des deux avions lors de la phase finale
deux avions [-> Fiche méthode 5] ou ouvrir directement précédant leur atterrissage.
le fichier fourni par le professeur incluant les résultats du
01WAIAWÎIWIRWI ORAL J
pointage déjà effectué.
c. À l’aide du fichier fourni par le professeur, compléter le Réaliser une synthèse permettant d’expliquer comment les
code source pour proposer un programme permettant de contrôleurs aériens régulent les mouvements des avions
représenter : lors de l’approche finale vers l’aéroport.

Chapitre 9 • Description du mouvement 175


Synthèse
des activités

VOCABULAIRE
Système En mécanique, un être humain et
un marteau sont appelés des objets.
Un système est un objet (ou un groupe d’objets) que l’on distingue volontairement Un marteau peut être considéré
de son environnement (le milieu extérieur) afin d’en faire son étude. comme un système indéformable :
la distance entre deux points
L’étude du mouvement d’un système est simplifiée en modélisant le quelconques de ce marteau reste
système par un point. Cependant, cela peut impliquer la perte de certaines constante. Un être humain est un
informations sur le mouvement du système. système déformable car la distance
entre deux points quelconques de
l’être humain varie. [-» Activité 2]

Relativité du mouvement

2 . 1 Définition du référentiel
Pour étudier le mouvement d’un système, il faut préciser le solide choisi comme
référence, appelé le référentiel. À un référentiel, sont associés :
- un repère d’espace qui permet d’indiquer la position du système;
- un repère de temps qui permet d’associer une date à chaque position repérée
dans le référentiel choisi.

Pour repérer un événement dans le temps, il faut choisir une horloge et une origine
des dates. L’unité SI de temps est la seconde.

1. La route est en mouvement par


rapport au cycliste (1) et le cycliste
2 . 2 Choix du référentiel est en mouvement par rapport
à la route (2).
Le choix du référentiel d’étude dépend des expériences réalisées et de
l’interprétation que l’on souhaite en faire. Un système peut être en mouvement
dans un référentiel et immobile dans un autre (doc. î). [-> Activité 1] POINT MATHS
Un système est en translation si
• Pour étudier le mouvement d’un objet sur la Terre ou au voisinage de la Terre, on tout vecteur liant deux points de ce
choisit le plus souvent le référentiel terrestre : il est constitué par la Terre ou par tout système reste identique à lui-même
objet immobile par rapporté la Terre, auquel sont associés des repères d’espace et au cours du temps. Par exemple, la
de temps. Dans ce référentiel, la Terre est immobile et on peut étudier par exemple nacelle d’une grande roue est en
le mouvement de voitures de course. [-» Activités 1,2 et 3] translation.

• Pour étudier le mouvement de la Lu ne ou d’un satellite autour de la Terre, on utilise


le référentiel géocentrique, défini par un solide de référence formé par le centre
de la Terre et des étoiles lointaines considérées comme fixes, auquel sont associés
des repères d’espace et de temps. Dans ce référentiel, laTerre tourne sur elle-même.

• Pour étudier le mouvement des planètes autour du Soleil, on utilise le référentiel


héliocentrique, défini par un solide de référence formé par le centre du Soleil et
des étoiles lointaines considérées comme fixes, auquel sont associés des repères
d’espace et de temps. Dans ce référentiel, la Terre tourne autour du Soleil.

L’identification des échelles temporelles et spatiales pertinentes permet de


décrire au mieux le mouvement d’un système.

I EXEMPLE Au cours d’une action de jeu, le mouvement d’un joueur de football peut
I être étudié dans le référentiel terrestre.

176
Synthèse
des activités

Description du mouvement
3 • 1 Trajectoire
La trajectoire d’un point est l’ensemble des positions successives occupées
par ce point au cours du temps. C’est une courbe : droite, cercle, arc de
cercle, etc. qui dépend du référentiel d’étude. [-♦ Activité 4]
2. Dans le référentiel terrestre,
le centre de ce boomerang a une
L’étude du mouvement de différents points d’un système montre des trajectoires
trajectoire plus simple que celles des
variées mais il existe toujours un point dont la trajectoire est plus simple que celles autres points de ce projectile.
des autres points. Pour les objets homogènes de forme simple, ce point correspond
au centre de symétrie de l’objet. On choisit alors ce point pour modéliser le système
mais cette modélisation s’accompagne alors d’une perte d’informations, sur la rota­ Mn
tion du système sur lui-même par exemple (doc.2).

3 • 2 Vitesse
Le vecteur déplacement MM’ d’un point est le segment de droite orienté joignant
les positions successives M et M’prises par ce point au cours du temps. MnMp
’r
Le vecteur déplacement A4A4’ est caractérisé par :
Mp
- une direction : celle du segment [MM’j;
V v
- un sens : de M vers M’;
- une norme égale à la distance A4A4’, en mètre (m); MA A
- une origine placée au point M. --
fp ~ tn

Le vecteur vitesse moyenne % d’un point entre deux positions Mn et Mp 3. Vecteur déplacement et vecteur
vitesse moyenne d'un point.
occupées au cours du temps par ce point, respectivement aux dates tn et tp,
est défini par: ,
MnMp
POINT MATHS
Une grandeur est algébrique si elle
peut prendre des valeurs positives
Ainsi: ____
ou négatives. Par exemple, dans le
- % a même sens et même direction que le vecteur déplacement A4nA4p;
doc. 3 ci-dessus:
- la norme de % vaut: vmx vmz k=oT- vm k= -vm k.
Unités S.l.
vm en mètre par seconde (m s-1) La coordonnée vmz = -vm est néga-
A4nA4p en mètre (m)
tp ” tp _
tp - tn > 0 et en seconde (s)

avec MnMp la distance entre Mn et Mp.


Le point d’origine du vecteur vitesse moyenne est généralement un point situé entre
Mn et Mp (doc. 3). [-> Activité 5]

Le vecteur vitesse v d’un point est assimilable au vecteur vitesse moyenne


v^ lorsque les positions successives de ce point Mn= M et Mp= M’sont très
proches l’une de l’autre et que l’intervalle de temps At= tp - tn devient très
petit [-►Activité 6] :
MM’
V=~ÂF

Les coordonnées du vecteur vitesse sont des grandeurs algébriques.

• Dans le cas d’un mouvement rectiligne uniforme, le vecteur vitesse est VOCABULAIRE
constant : son sens, sa direction et sa norme sont des constantes.
Un mouvement est uniforme si la
• Dans le cas d’un mouvement rectiligne non uniforme, la norme du vecteur valeur de la vitesse (ou la norme du
vitesse varie mais pas sa direction. vecteur vitesse) reste constante.

Chapitre 9 • Description du mouvement 177


Synthèse en images F

Dans le référentiel lié à un spectateur assis


au bord de la route (référentiel terrestre)

Modélisation

Trajectoire du point C au centre d'une roue


= droite
Vecteur vitesse constant au cours du temps Vecteur vitesse d'un point R
—► Mouvement rectiligne uniforme de la valve d'une roue
qui varie au cours du temps

Dans le référentiel lié au caméraman sur la moto

Modélisation

f 1 I
Vv

Point C au centre ^3
d'une roue immobile Trajectoire d'un point R de la valve d'une roue
Vecteur vitesse nul = cercle
au cours du temps Vecteur vitesse de direction et de sens variables
et de norme constante au cours du temps
Mouvement circulaire uniforme
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. Le mouvement d’un point:


Un système peut être modélisé par un ....... , cette a dépend du référentiel choisi.
modélisation entraîne alors une perte d’ ►§ ne dépend pas du référentiel.
Q Le mouvement d’un système dépend du........ c. doit toujours être défini par rapport au sol. ► §2
d’étude. ► §2 © Dans le référentiel terrestre, un enfant, modélisé
par un poi nt, se trouve dans la nacel le d’une grande
Le référentiel d’étude du mouvement est constitué
roue en mouvement. Il décrit un mouvement :
d’un solide de référence, auquel sont associés
a. circulaire. rectiligne.
des repères........ et de.......... ^§2
c. quelconque. ► §3
Le référentiel terrestre a pour solide de référence tout
objet........ par rapport à la surface de la Terre. ► (D Le vecteur vitesse moyenne d’un point entre
deux positions Mn et Mp occupées au cours du temps
La....... d’un point correspond à l’ensemble par ce point, respectivement aux dates tn et tp, est
des positions occupées par ce point au cours défini par :
du temps. >§3

O En première approche, le vecteur vitesse vd’un


point a même........ et même......... que le vecteur
® Le vecteur vitesse moyenne vm est égal au vecteur
déplacement MM’. ^§3 vitesse v à tout instant si le mouvement est :
Indiquer la réponse exacte. a. rectiligne.
uniforme.
On étudie la chute d’une pomme d’un arbre, le système
est: c. rectiligne et uniforme. ►§3

©
O
a. la pomme. l’arbre. c. le sol. Lors du mouvement rectiligne d’un point, son vecteur
vitesse :
En modélisant le mouvement d’un boomerang
par un point, on perd une information sur: a. est uniforme.

la durée du vol du boomerang. est constant.


c. a toujours la même direction. ► §3
la distance lors du vol.
Corrigés p. 360

© Calculer la norme d’un vecteur vitesse © Représenter un vecteur vitesse


EXERCICE RESOLU EXERCICE RESOLU
Une balle, modélisée par un point, se déplace d’une Représenter le vecteur vitesse v d’un point ayant un
distance d-50 m, pendant une durée At = 4,0 s. mouvement rectiligne horizontal vers la droite, avec une
Calculer la valeur v de sa vitesse moyenne, appelée aussi vitesse de valeur v=3 ms-1, en prenant comme échelle :
norme de son vecteur vitesse moyenne. 1 cm <-> 1 ms-1.

SOLUTION SOLUTION
Le vecteur vitesse v d’un point peut être représenté
50 rn de la façon suivante.
A.N.: v= m ■ s-1.
4,0 s

APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu


APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
Une boule de billard, modélisée par un point, se déplace
Représenter le vecteur vitesse v d’un point modélisant
sur une table d’une distance d= 1,5 m, pendant une
un parachutiste en chute verticale rectiligne vers le bas,
durée At= 0,75 s.
animé d’une vitesse de valeur v= 50 m S"1, en prenant
Calculer la valeur vde sa vitesse moyenne, appelée aussi
comme échelle : 1 cm «-> 20m ■ s-1.
norme de son vecteur vitesse moyenne.
Corrigés p. 360

Chapitre 9 • Description du mouvement 179


Exercices APPLIQUER

Donnée pour tous les exercices :


Sauf indication contraire, les mouvements sont étudiés dans le réfé­ Q Le compteur d’une voiture de Formule 1 indique
rentiel terrestre. 350 km ■ h’1. Citer le référentiel dans lequel a été mesu­
rée cette valeur de vitesse.

Système ►§ 1 de la synthèse des activités


© Peut-on êtreà lafois immobileeten mouvement?Justi-
fier la réponse.
FXERCICES RAPIDE.

© t 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant d’ex­ . I ^mÎtoEVALUERJ"


Identifier l’échelle
pliquer oralement en deux minutes maximum à l’en­
spatiale caractéristique d’un mouvement
semble de la classe, la notion de système à l’aide de
deux exemples différents. Étienne-Jules Marey (1830-1904) est un médecin qui, soucieux
de comprendre le mécanisme de déplacement des êtres
0 Donner un exemple de système déformable et un humains et des animaux, met au point la technique de la
chronophotographie. Le document suivant montre la chro-
exemple de système indéformable.
nophotographie d’un sauteur en longueur.

© Modéliser un système par un point

a. Déterminer, de manière approchée, l’échelle de ce


document.
b. En déduire une valeur approchée de la longueurdu saut.
En modélisant le skieur photographié ci-dessus par un point,
quelles informations perd-on concernant la description de son NIVEAU
mouvement ? INDICATEURS DE RÉUSSITE

S’APPROPRIER
© Identifier les informations perdues |p)| vidéo
La taille de l’homme et la longueur du saut ont été
Visionner la vidéo sur le site sirius.nathan.fr. mesurées avec une règle sur la chronophotographie.
Au handball, la « roucoulette » vise
ANALYSER-RAISONNER
à donner une trajectoire courbe à
la balle en lui donnant un effet de Une taille réelle moyenne de l’homme a été
rotation à l’aide du poignet afin de choisie et comparée avec celle mesurée sur la
contourner le gardien et de marquer chronophotographie.
un but.
En modélisant la balle de handball
Les rapports entre les longueurs réelles et les
par un point, quelles informations perd-on pour l’étude de
longueurs sur la chronophotographie ont été
son mouvement ?
correctement calculés.

Relativité du mouvement
►§ 2 de la synthèse des activités © Retour sur l’ouverture de chapitre
Les propulseurs auxi­
liaires, ou boosters, de
exercices rapides
la fusée Falcon Heavy
de la société Space X
© l 0RAL ) Deux trains sont à quai dans une gare. Deux
peuvent être réutilisés
voyageurs sont assis dans l’un des trains. Soudain, un car ils sont capables de
des voyageurs s’exclame en regardant le train d’à côté : revenir sur Terre sans
« Regarde, nous partons ! Notre train recule ! ». L’autre être détruits.
voyageur n’est pas d’accord, leur train est toujours à a. Indiquer le référentiel qui permet d’étudier simplement le
l’arrêt. mouvement d’un booster lors de son atterrissage. Caractériser
Préparer une petite pièce de théâtre de deux minutes sa trajectoire et son mouvement dans ce référentiel.
maximum faisant intervenir 2 ou 3 personnages ayant
b. Le premier booster est-il en mouvement dans le référentiel
pour sujet la relativité du mouvement.
lié au deuxième booster? Justifier la réponse.

180
APPLIQUER Exercices

© Prévoir un mouvement ou une immobilité ÉTH Utiliser des grandeurs algébriques


Le chef de gare (A) est immobile sur le quai tandis que le train une petite bille, modélisée par un point, est lancée verticalement
démarre. Le passager (B) est assis dans le train et regarde la vers le haut avec une vitesse de valeur v0= 15 m ■ s-1.
pendule (C) pour s’assurer que son train ne part pas en retard. L’équation décrivant l’évolution de la coordonnée vz du vecteur
Préciser l’état de mouvement ou d’immobilité des objets A, B vitesse dans un repère d’axe Oz est donnée par la relation :
et C dans les référentiels liés à chacun de ces objets. Vz =-9,8x t+15
a. Déterminer la valeur algébrique de vz au moment du lancer, c’est-
à-dire à la date t = 0,0 s, et en déduire l’orientation de l’axe Oz.
b. Déterminer la valeur algébrique de vzà la date t=2,Os et justifier
que la balle est en train de descendre à cet instant.

O Exploiter un enregistrement |^|c°mgé vidéo|

Un mobile autoporteur, modélisé


par un point, est lancé sur une table
Description du mouvement horizontale.
►§3 de la synthèse des activités Les positions du centre du mobile sont
marquées à intervalles de temps régu­
liers de durée M = 40 ms.

© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant d’ex­


pliquer oralement en deux minutes maximum à l’en­
semble de la classe, comment construire le vecteur Go
vitesse d’un point en connaissant ses différentes posi­
tions au cours du temps. 1,0 cm

© Caractériser les trajectoires et les mouvements de trois a. Recopier la figure ci-dessus et représenter à différents instants
plusieurs vecteurs vitesse du point modélisant le mobile
systèmes différents, modélisés par un point.
autoporteur.
3 Donner les caractéristiques (direction, sens et norme) b. Caractériser le mouvement de ce point.
du vecteur vitesse moyenne d’un point modélisant
une boule de bowling, se déplaçant horizontalement
© Changer de référentiel
de la gauche vers la droite sur une piste de longueur
18,9 m, pendant une durée At = 2,5 s. Voici ci-dessous la représentation des positions occupées par le
centre de laTerre danssa révolution autour du Soleil au cours d’une
année dans le référentiel héliocentrique, défini par un solide de
© Apprendre à rédiger référence formé par le centre du Soleil et des étoiles lointaines
considérées comme fixes.
Le satellite Météosat est un satellite géostationnaire. Il tourne
autour de la Terre dans le plan de l’équateur à une altitude de
3,60 x 104 km. A cette altitude, sa vitesse lui permet de rester à la
verticale d’un même point E de l’équateur. On souhaite étudier
le mouvement du satellite dans différents référentiels.
a. Choisir le système.

Aide méthodologique
► Choisir le
713 •
© •73

système signifie 714» •72


repérer l’objet
que l’on étudie.

b. Caractériser le mouvement du satellite géostationnaire,


modélisé par un point, dans le référentiel terrestre.
Indiquer si le système est en mouvement ou immobile.
a. En utilisant du papier calque, tracer la trajectoire du centre du
c. Représenter puis caractériser la trajectoire du satellite géosta­ Soleil par rapport au centre de laTerre. Le Soleil tourne-t-il autour
tionnaire, modélisé par un point, dans le référentiel géocentrique, de la Terre?
défini par un solide de référence formé par le centre de la Terre
b. Représenter sur le papier calque, sans souci d’échelle, le
et des étoiles lointaines considérées comme fixes.
vecteur vitesse du Soleil à différents instants dans le référentiel
Réaliser un schéma sur lequel la Terre est elle aussi géocentrique, défini par un solide de référence formé par le centre
modélisée par un point.

r
de la Terre et des étoiles lointaines considérées comme fixes.

Chapitre 9 • Description du mouvement 181


Exercices APPLIQUER

FH Utiliser une chronophotographle © Utiliser un tableur-grapheur


Voici la chronophotographie d’un vol de grue. Un tableur-grapheur permet de représenter les positions
successives d’un système modélisé par un point lors de son
mouvement.
a. À l’aide d’un tableur-grapheur, représenter les positions
successives d’un point décrivant le même mouvement que celui
décrit par le code source Python de l’exercice précédent.
b. Caractériser le mouvement du point.

a. Représenter l’allure de la trajectoire du bec de la grue, puis l’al­


© Représenter des vecteurs vitesse
lure de la trajectoire de l’extrémité d’une aile. Quel point va-t-on
choisir pour étudier le mouvement de la grue ? avec Python |^)| Fichier numérique
b. Représenter les positions successives de la grue modélisée par Le code source Python suivant permet de représenter la trajec­
ce point ainsi que quelques vecteurs vitesse associés, sans souci toire et les vecteurs vitesse successifs d’un système modélisé
d’échelle mais de façon cohérente. par un point lors de son mouvement.
c. Caractériser le mouvement de la grue modélisée par ce point.
lfrom matplotlib import pyplot as plt
2
3t = [0,1,2,3,4,5] # Domaine des dates (en s)
© Analyser un programme Python 4x = [0,2,4,6,8,10] # Domaine des abscisses (en m)
5y = [0,0,0,0,0,0] # Domaine des ordonnées (en m)
|^)| Fichier numérique 6
7# Figure représentant la trajectoire y=f(x)
8plt.figure(‘Positions successives d\‘un point en mouvement')
9plt.xlabel('x(en m) ' )
Le code source Python suivant permet de représenter les posi­ 10plt.ylabel( 'y(en m) ' )
tions successives d’un système modélisé par un point lors de 11 plt.plot(x,y,'ro',ms=2)
12 plt.axis('equal’)
son mouvement. 13
14# Tracé des vecteurs vitesse
1 import numpy as np 15for i in range(0,5) :
16 plt.arrow(x[i], y[i], 0.8»(x[i+l]-x[i])/(t[i+1]-t[i]),
2 froni matplotli'b Import pyplot as plt
17 0.8*(y[i+l]-y[i])/(t[i+l]-t[i]),width=0.05,
3 18 length_includes_head="true“,color='c‘)
4t = np.linspace(0.0,2.8,15) # Domaine des dates Cen s) 19
Sx = 2*t # Domaine des abscisses (en m) 20 plt. show ()
6 y » O*t # Domaine des ordonnées (en m)
7 a. Déterminer le nombre de positions successives du point
8 # Figure représentant la trajectoire y=f(x)
S plt.figureCPositions successives d\’un point en mouvement’) représentées et l’intervalle de temps At les séparant.
10 plt.xlabel(’x(en m)’)
11 plt.ylabelCyÇen m)’)
b. Déterminer le nombre de vecteurs vitesse du point représen­
12 plt .plotfx.y,’ro",ms=2) tés et l’intervalle de temps At les séparant.
13 plt.showQ
c. Déterminer les normes, en m s-1, des trois premiers vecteurs
a. Déterminer le nombre de positions successives du point vitesse du point représentés.
représentées et l’intervalle de temps At les séparant. d. Décrire la variation du vecteur vitesse pour le mouvement de
b. Caractériser la trajectoire du point. ce point et en déduire la nature du mouvement.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).


Une petite voiture télécommandée, modélisée par
un point, se déplace sur un rail. On considère que
© La voiture est en mouvement dans le référentiel :
a. lié au sol. lié au rail. c. terrestre.
la valeu r de sa vitesse est constante dans chaque
portion AB, BC,CD, DE et EF.
© Le vecteur vitesse du point modélisant la voiture est
constant dans la portion :
=0s AB. CD. c EF.
= 1 s rs = 5s
© La norme du vecteur vitesse du point modélisant
la voiture est constante dans la portion :
a. AB. CD. c.EF.
© Le mouvement de la voiture est rectiligne uniforme
dans la portion :
a. AB. b. CD. c.EF.

Corrigés p. 360

182
APPLIQUER Exercices
C---
EXERCICE RÉSOLU et commenté
CD Étudier la chute d’une boule de plomb
1 HISTOIRE DES SCIENCES J

ÉNONCÉ
Voici un extrait du Dialogue sur les deux plus grands systèmes du Monde dans lequel
Galilée (1564-1642) met en scène deux personnages fictifs, Simplicio et Salviati :
Simplicio : Laissons tomber une boule de plomb du haut du mât d’un navire au
repos et notons l’endroit où elle arrive, tout près du pied du mât ; si, du même
endroit, on laisse tomber la même boule quand le navire est en mouvement recti­
ligne à vitesse constante, le lieu de sa percussion sera éloigné du pied du mât
du navire d’une distance égale à celle que le navire aura parcourue pendant le
temps de chute.
Salviati .Très bien. N’avez-vous jamais fait l’expérience du navire ? S'APPROPRIER
Simplicio : Je ne l’ai pas faite, mais je crois vraiment que les auteurs qui la
Extraire du texte les informations
présentent en ont fait soigneusement l’observation... décrivant la trajectoire de la boule
Salviati : ...Que m’importe qui la fasse, et il trouvera en effet que l’expérience de plomb selon Simplicio et Salviati.
montre le contraire de ce qui est écrit : la boule de plomb tombeau même endroit
du navire, que celui-ci soit à l’arrêt ou avance à n’importe quelle vitesse.
1. Quand le navire est en mouvement, représenter, dans le référentiel lié au bateau,
l’allure de la trajectoire de la boule de plomb lâchée du haut du mât que Simplicio a [ ANALYSER -RAISONNER
imaginée puis celle, correcte, décrite par Salviati. Caractériser ces deux trajectoires. - Caractériser une trajectoire signifie
2. Quand le navire est en mouvement, caractériser, dans le référentiel terrestre, la indiquer à quel type de courbe
trajectoire de la boule de plomb lâchée du haut du mât que Simplicio a imaginée correspond l’ensemble des positions
successives occupées par le point
puis celle, correcte, décrite par Salviati. Représenter la trajectoire, correcte, décrite
modélisant la boule de plomb au cours
par Salviati.
du temps.
- Ne pas confondre« trajectoire»
UNE SOLUTION et« mouvement». Latrajectoire
d’un point ayant un mouvement
1. D’après les informations données dans l’énoncé, les trajectoires de la boule de plomb
rectiligne est une droite.
dans le référentiel lié au bateau sont les suivantes :

[ RÉALISER
Trajectoire Trajectoire Réaliser des schémas pour décrire
incorrecte de la correcte de la les trajectoires.
boule imaginée boule décrite
par Simplicio. par Salviati :
droite. Son
mouvement
est rectiligne.
. ANALYSER-RAISONNER
2. D’après Simplicio, la boule de plomb recule aussi vite dans le référentiel lié au bateau Justifier la réponse en caractérisant
que le bateau avance dans le référentiel terrestre. Sa trajectoire, incorrecte, serait donc le mouvement du bateau dans
une droite dans le référentiel terrestre. le référentiel terrestre.
La trajectoire de la boule dans le référentiel terrestre décrite par Salviati est la suivante.

Remarque. la trajectoire ci-dessus est une parabole, courbe étudiée en classe de lre
en spécialité de mathématiques.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

CD Étudier la chute d’une balle rebondissante


Un enfant joue avec une balle rebondissante dans un train se déplaçant en ligne droite à vitesse constante.
a. Représenter, dans le référentiel lié au train, l’allure de la trajectoire de la balle lorsque l’enfant la laisse tomber verticalement.
b. Représenter, dans le référentiel terrestre, l’allure de la trajectoire de la balle lorsque l’enfant la laisse tomber verticalement.

Chapitre 9 • Description du mouvement 183


Exercices S’ENTRAINER

CD * 1° english please doc. 2 Graphique décrivant la position y du sauteur


S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER COMMUNIQUER en fonction du temps

y (en m)
Two friends (A and B) want to do a parachute jump. One of
them (A) is equipped with an onboard caméra and films his t (en s)
---- U-----
friend (B). The jump is composed of two parts: ^1,0 \^0 3’0 5'0
40 5,0
- the two friends jumped at the same time from the plane -20-
and do not open their parachute. The filmed parachutist - 40
(B) is motionless.
-60-
- The filmed parachutist (B) opens then his parachute, he
rides up suddenly.

Expliquer les deux phases du mouvement filmé. a. Justifier que l’axe (Oy) choisi pour obtenir la courbe du doc. 2
est orienté vers le haut et que l’origine O est au niveau du pont.
© Le mouvement en peinture t ARTS J b. Déterminer la coordonnée vraydu vecteur vitesse moyenne
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER
entre les dates 2,0 s et 3,0 s, puis représenter le vecteur vitesse
moyenne au pointy = -30 m sur un axe vertical (Oy) orienté
Joan Miro (1893-1983) est un peintre espagnol, représentant du
vers le haut, en utilisant les échelles :
mouvement surréaliste. Il a peint l’œuvre Paysages (Le lièvre)
• 1,0 cm (sur le schéma) <-> 10 m ;
en 1927.
• 1,0 cm (sur le schéma) 10 m ■ s-1.
c. Déterminer la coordonnée vray du vecteur vitesse moyenne
entre les dates 5,0 s et 6,0 s puis représenter le vecteur vitesse
moyenne au pointy= -55 m sur la figure précédente, avec
les mêmes échelles que précédemment.
d. D’après le doc. 2, déterminer la date à laquelle la valeur de la
vitesse devient nulle.

© Valve de bicyclette
CONNAITRE REALISER VALIDER

Une valve de bicyclette est l’élé­


ment visible sur la jante des roues
de vélo qui permet de gonfler ou
de dégonfler la chambre à air.
Le point modélisant la valve
a. Que pourraient représenter les pointillés à l’arrière de la d’une roue de vélo en mouvement a-t-il le même mouvement
comète dessinée par Miro ? dans le référentiel terrestre et dans le référentiel lié au centre
b. Donner une explication qui pourrait permettre de comprendre
de la roue ? Justifier la réponse en représentant les deux trajec­
toires ainsi que quelques vecteurs vitesse, sans souci d’échelle
la forme en spirale des pointillés.
mais de façon cohérente.

© Saut à l’élastique
ÇQ Match oratoire l 0RAL )
CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER REALISER
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER COMMUNIQUER
Généralement pratiqué depuis un pont, le saut à l’élastique
La classe est partagée en 5 groupes ayant pour objectif de
est réservé aux amateurs de sensations fortes.
répondre à l’une des questions suivantes. Chaque groupe
doit présenter rapidement l’objet spatial étudié, puis définir
doc.1 Description du saut
le référentiel d’étude en expliquant le choix effectué.
Le saut à l’élastique
1. Quel référentiel choisir pour étudier le décollage de la fusée
comporte plusieurs
Ariane ?
phases. Lors de la
première phase du saut, 2. Quel référentiel choisir pour étudier la mise en orbite d’Asté­
l’élastique n’est pas tendu. rix, le premier satellite artificiel français ?
Au cours de la deuxième 3. Quel référentiel choisir pour étudier la trajectoire de
phase, l’élastique s’al­ BepiColombo en partance pour Mercure ?
longe progressivement 4. Quel référentiel choisir pour étudier la trajectoire de la
jusqu’à l’arrêt du sauteur : comète de Halley?
il a alors sa longueur maximale. Puis l’élastique se raccourcit
5. Quel référentiel choisir pour déterminer le point d’impact
pendant que le sauteur remonte. Le saut se termine par quelques
de la capsule Soyouz après son entrée dans l’atmosphère
oscillations verticales du sauteur qui finit par s’immobiliser.
terrestre ?

184
S’ENTRAINER Exercices

CD ♦ Du langage d’un tableur-grapheur œ * Modéliser le mouvement d’un projectile


au langage Python Fichiers numériques avec Python Fichiers numériques

différenciation
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER

ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER


Partie 1 : Analyser un mouvement décrit dans un tableur-
grapheur On souhaite écrire un programme en langage de programma­
Dans un tableur-grapheur, les premières formules permettant tion Python permettant de représenter le mouvement d’un
de calculer les positions successives d’un point lors de son point modélisant un projectile lancé à la surface de la Terre
mouvement sont les suivantes. avec un vecteur vitesse de norme 18 m -s-1 faisant un angle de
56° par rapport à l’horizontale.
A B c ~D Ë Les coordonnées de ce point dans un repère d’axes horizontal
1
Ox et vertical Oy sont données par les relations :
2 t ( en s) x (en m) y (en m)
• x = 18 x cos (56) x t = 10,0 x t ;
3 0 0 0 At (s)
• y=-4,9x t2 +18 xsin(56)x t= -4,9 x t2 +14,9 xt.
4 =A3+SES4 , =-2‘A4A2+8*A4 0 ?
5 0,24 1,8048 0 1 import numpy as np
2from matplotlib import pyplot as plt
3
4t= ............................. # Domaine des dates (en s)
Les cellules des lignes au-delà de la ligne 4 reproduisent les 5x= ............................. # Domaine des abscisses (en m)
formules des cellules de la ligne 4. 6y = ............................. # Domaine des ordonnées (en m)
7
a. Caractériser la trajectoire du point en justifiant la réponse. 8# Figure représentant la trajectoire y=f(x)
9plt.title('Positions successives d\‘un point en mouvement')
10plt.xlabel(’x(en m) ' )
b. Déterminer l’intervalle de temps At entre 2 positions succes­ llplt.ylabel('y(en m)')
sives à rentrer dans la cellule E4. 12plt.plot(x,y,'bo‘,ms=2)
13plt.axis( equal')
c. À l’aide d’un tableur-grapheur, représenter les 12 premières 14
15xTracé des vecteurs vitesse
positions occupées par le point lors de son mouvement. Quelle 16for i in range(0, ... , ...):
17 plt.arrow(x[...],y[...],0.l*(x[...]-x[...])/(t[...]-t[...]),
est l’évolution de la valeur de la vitesse du point au cours de son 0.1*(y(...]-y[...])/(t(...]-t(...)),width=0.1,
19 length_includes_head=True, color=’m')
mouvement ? 20plt.show( )

d. Sachant que le point reste immobile lorsque sa vitesse s’an­ a. Compléter le code source Python fourni afin de proposer un
nule, déterminer la position xmax atteinte par le point, la durée-t programme permettant de représenter 20 positions du point
de son mouvement et le nombre N de positions à représenter modélisant le projectile sur une durée de 4,0 s et un vecteur
pour visualiser le mouvement du point jusqu’à l’arrêt. vitesse du point toutes les deux positions.
e. Représenter les positions successives occupées par le point b. Exécuter le programme et déterminer la coordonnée vx du
jusqu’à l’arrêt. vecteur vitesse du point à la 11e position par une méthode de
votre choix.
Partie 2 : Représenter le mouvement à l’aide du langage Python
c. Proposer une méthode (graphique ou en modifiant le code
Il est possible de représenter à l’aide du langage de program­ source) pour montrer que la coordonnée vx du vecteur vitesse
mation Python les positions successives occupées par un point du point est une constante.
ayant le même mouvement que précédemment.

1 import numpy as np 25 ♦ Modélisation d’un système


2 from matplotlib import pyplot as plt S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
3
4 #Appel du nombre de positions à représenter Un clown s’entraîne au jonglage avec une quille. La situation
5 ............................('Nombre de positions â représenter N= '))
6 est représentée sur le schéma suivant :
7 fiAppel de 1'intervalle de temps At entre 2 positions successives
8Delta_t = float(input('At en s entre 2 positions successives At= '))
9
10 t ■ np.linspace(........................................... ) A Domaine des dates (en s)
11 x = ................................... # Domaine des abscisses (en m)
12 y - ................................... # Domaine des ordonnées (en m)
13
14 #figure représentant la trajectoire y=f(x)
15 plt.figure(’Positions successives du point jusqu\’à l\'arrêt')
16 plt.titleCMouvement.......................................... ') # Nommer la courbe
17 .................................... # Nommer l'axe des abscisses
18 .................................... # Nommer l'axe des ordonnées
19 ................................... # Nuage des points de coordonnées
20 # (x(t) ,y(t)) : points rouges taille 2
21 ................................... # Afficher la courbe

a. Compléter le code source Python fourni afin de proposer un a. Définir le système et indiquer le point dont la trajectoire est
programme permettant de représenter le même mouvement la plus simple.
que celui de la partie 1 jusqu’à l’arrêt. b. Tracer, sur papier calque, la trajectoire de A par rapport au
b. Exécuter le programme et valider le code complété en compa­ point dont la trajectoire est la plus simple.
rant les représentations obtenues à partir des deux langages de c. Préciser les informations perdues dans la description du
programmation. mouvement en modélisant le système par un point matériel.

Chapitre 9 • Description du mouvement 185


Exercices S’ENTRAINER

Données
O • Perte de contrôle sur du verglas • Schéma de laTerre :
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER

Pour modéliser la perte de contrôle d’un véhicule sur du


r=4,0x 103 km
verglas, on utilise un mobile autoporteur lancé sur une table
horizontale. On enregistre les mouvements du point central Parisien
A de sa base et d’un point B de son pourtour à des intervalles
de temps réguliers.

Équatorien
r= 6,4x103

La figure ci-dessous est une reproduction à échelle réduite de


l’enregistrement obtenu. Axe de rotation de la Terre

• Référentiel géocentrique : référentiel défini par un solide de réfé­


rence formé par le centre de la Terre et des étoiles lointaines consi­
dérées comme fixes.

L’objectif de cet exercice est de se mettre à la place d’un avocat


et de prendre la défense du farceur. Le plaidoyer doit :
- indiquer le mouvement décrit par un Parisien, restant au lit
toute une journée, dans le référentiel terrestre puis dans le
référentiel géocentrique;
- s’appuyer sur des calculs pour déterminer la distance parcou­
rue dans le référentiel géocentrique par un Equatorien et un
Parisien restant dans un lit pendant toute une journée ;
a. Définir le système et le référentiel d’étude. - citer en conclusion les deux points situés à la surface de la
Terre qui sont immobiles dans le référentiel géocentrique.
b. Caractériser les trajectoires et les mouvements des points A
et B dans ce référentiel.
c. Proposer une méthode permettant de tracer la trajectoire
DIFFÉRENCIATION
du point B par rapport au point A puis tracer cette trajectoire. Q)«« Echelle temporelle
Représenter quelques vecteurs vitesse du point B dans ce réfé­
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER
rentiel, sans souci d’échelle mais de façon cohérente.
d. Caractériser la trajectoire et le mouvement du point B par
rapport au point A.
e. En déduire ce que va ressentir le conducteur lors de la perte
de contrôle de son véhicule sur du verglas.

Voyager sans se fatiguer C0RAL J


S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER COMMUNIQUER

document Une annonce frauduleuse


Le solstice d’hiver, le jour le plus court de l’année, a lieu le
Certains journaux parisiens ont publié un jour une annonce qui,
21 décembre. Pour suivre le mouvement du Soleil dans le
moyennant 25 centimes, promettait d’indiquer à tous la façon de
référentiel terrestre ce jour particulier de l’année, un photo­
voyager sans frais et sans fatigue. Il s’est trouvé des gens crédules
graphe a réalisé la chronophotographie ci-dessus depuis le
qui ont envoyé l’argent réclamé. Chacun d’eux reçut une lettre
littoral italien.
avec la réponse suivante.
« Cher monsieur, gardez votre lit et souvenez-vous que la Terre Déterminer une valeur approchée de la durée entre deux
tourne. Toutes les 24 heures, vous parcourez en restant à Paris prises de vue.
plus de 25 000 km ».
Cité en justice pour escroquerie, le farceur paya l’amende ; mais
après avoir entendu la sentence, il déclama les célèbres paroles
de Galilée : « Et pourtant, elle tourne ! »
D’après L. Perelman, Physique récréative, Éditions de Moscou, 1960.

186
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

© Les satellites de Jupiter t histoire des sciences j


|30min
COMPÉTENCES s'approprier analyserraisonner réaliser valider

Le scientifique italien Galilée (1564-1642) a été condamné en 1633 par le tribunal de l’inquisition pour avoir affirmé que
la Terre n’était pas le centre de l’Univers, contrairement aux idées admises à l’époque. Au cours de ce procès, Galilée
a été invité à défendre sa conception héliocentrique selon laquelle les planètes qui nous entourent, tout comme la
Terre elle-même, tournent autour du Soleil.

DOC. 1 La lettre de Galilée DOC. 2 Observation par Galilée de Jupiter


et de ses satellites

Une lettre manuscrite signée G.G. (Galiléo Galilée) a


DOC. 3 Extrait des observations réalisées
été retrouvée par hasard dans les étagères de la Royal
par Galilée
Society de Londres en 2018. Dans cette lettre, écrite
il y a plus de 250 ans, Galilée tempère ses propos sur Le cercle représente Jupiter et les étoiles représentent les trois
l’héliocentrisme afin d’éviter une condamnation par premiers satellites observés par Galilée.
l’inquisition. Peu avant, il annonçait que Jupiter et
ïst Ouest
ses satellites constituaient un système comparable au
système solaire. Il avait déduit en effet que les astres 7 janvier 1610 * * O *
les moins lourds tournent autour du plus lourd
8janvier 1610 Q * * *
et que, par conséquent, la Terre tourne autour du
Soleil. îojanvier 1610 * * O

■ Questions ■

Caractériser la trajectoire des satellites de Jupiter dans le référentiel lié à la lunette de Galilée.

Représenter sur un schéma comparable à celui du doc. 3 Jupiter et ses satellites tels qu’ils apparaissent dans le
DOC. 2.

Expliquer pourquoi les quatre satellites ne sont pas toujours vus à chaque observation par Galilée.

Définir le référentiel le plus adapté pour étudier la révolution des satellites autour de Jupiter. Caractériser la
trajectoire et le mouvement des satellites de Jupiter dans ce référentiel.

Représenter la trajectoire d’un satellite de Jupiter dans le référentiel héliocentrique.

Chapitre? • Description du mouvement 187


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

© Félix Baumgartner, l’homme supersonique

COMPÉTENCES analyser-raisonner réaliser valider communiquer

Le 14 octobre 2012, après avoir effectué une ascension à bord d’une


capsule accrochée à un ballon d’hélium, le parachutiste aventurier
autrichien Félix Baumgartner s’élançait d’une altitude record d’un peu
plus de 39 000 mètres dans le ciel du Nouveau-Mexique pour franchir le
mur du son après quelques dizaines de secondes de chute. Il a atteint la
vitesse de 1341,9 km ■ h-1, soit environ 1,24 fois la vitesse de propagation
du son, et il a pu ensuite ouvrir son parachute après une durée totale
de 4 minutes 20 secondes de chute. L’événement fut suivi en direct par
des millions de personnes dans le monde.
Le but de cet exercice est de vérifier que Félix Baumgartner a bien franchi le mur du son le 14 octobre 2012.

DOCUMENT Courbe d’évolution de l’altitude de Félix DONNÉES Lien entre la


Baumgartner lors de son saut coordonnée vz du vecteur vitesse
moyenne et la variation d’altitude
z (en km) ■ La coordonnée vz du vecteur vitesse
moyenne rn' d’un point suivant un axe verti­
cal est appelée vitesse moyenne verticale et est
donnée par l’expression :
_ Z2 - Z, _ Az
z t2 - Af
avec :
• Zi l’altitude à la date tt ;
• z2 l’altitude à la date t2.

■ La vitesse moyenne verticale est d’autant plus


grande que la variation d’altitude est grande
pendant un intervalle de temps donné.

■ Questions ■

En utilisant le document, décrire l’évolution de l’altitude du parachutiste au cours du temps en utilisant notam­
ment les termes suivants : variation d’altitude ; intervalle de temps; augmente; diminue.

Déterminer la coordonnée vz du vecteur vitesse moyenne du parachutiste entre les dates 20 s et 30 s et justifier le
signe négatif obtenu pour la coordonnée vz. Montrer que la valeur de la vitesse moyenne du parachutiste entre
les dates 20 s et 30 s est comprise entre 200 et 300 m ■ s*1.

Montrer que la valeur de la vitesse moyenne du parachutiste entre les dates 240 s et 260 s est plus faible que la
valeur calculée dans la question précédente.

Déduire des questions précédentes et du document l’évolution de la valeur v de la vitesse du parachutiste au


cours du temps et en déduire la date probable à laquelle Félix Baumgartner a pu franchir le mur du son.

Déterminer la valeur maximale de la vitesse atteinte par Félix Baumgartner. A-t-il bien dépassé le mur du son ?

188
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

© Saut à ski (50min


COMPÉTENCES ANALYSER-RAISONNER REALISER

Le saut à ski est un sport d’hiver dans lequel les skieurs descendent une pente sur un tremplin pour décoller, essayant
d’atterrir aussi loin que possible. Les juges donnent des points au sauteur en tenant compte de la distance parcourue
entre la fin du tremplin et le point de réception du saut le long de la ligne de plus grande pente, mais ils tiennent
également compte du style en vol et de l’atterrissage du sauteur.
Pour déterminer la distancée/parcourue par le skieur, il est possible de modéliser le saut en représentant les positions
successives du skieur, modélisé par un point, à l’aide d’un langage de programmation.

DOCUMENT Point K et note obtenue DONNÉES Modélisation d’un saut K-90


en saut à ski Un skieur quitte un tremplin K-90 avec une vitesse hori­
zontale de valeur v= 23 ms-1.

Chaque tremplin possède une zone cible d’atterrissage


appelé le point K, c’est une distance de référence compa­
rable au « par » d’un parcours de golf. Pour les compé­
titions K-90 et K-120, les points K sont respectivement
à 90 et à 120 mètres de la fin du tremplin le long de la La piste plane sur laquelle atterrit le skieur forme un angle
ligne de plus grande pente. Le skieur marque 60 points de 35° avec l’horizontale.
lorsqu’il retombe à la hauteur du point K, chaque mètre L’origine des axes est la position du skieur à l’instant, pris
au-delà ou en deçà du point K est compensé par l’ajout comme origine des dates, où le skieur quitte le tremplin.
ou le retrait d’un certain nombre de points, variable Le mouvement du skieur lors du saut peut alors être décrit
selon les tremplins, 2 points pour un K-90, et 1,8 pour comme la composition de deux mouvements :
un K-120. ■ selon l’axe horizontal : x(t) = 23 x t ;
D’après Wikipédia. ■ selon l’axe vertical : y(E) = -4,9 x t2.

DIFFÉRENCIATION
■ Questions ■ Fichiers numériques

En utilisant les données, compléter le code source fourni afin de proposer un programme permettant de repré­
senter les positions successives du skieur lors d’un saut.

Exécuter le programme puis, à l’aide des fonctionnalités du logiciel, déterminer le plus précisément possible les
coordonnées du point d’impact du skieur sur le plan incliné.

En déduire le nombre de points marqués par le skieur pour la distance d parcourue lors de ce saut.

Compléter à nouveau le code source pour représenter les vecteurs vitesse du skieur toutes les deux positions
successives du skieur.

Chapitre? • Description du mouvement 189


Modélisation
d’une interaction :
forces
QCM
I
Se tester Choisir la réponse
pour commencer exacte.

La représentation FT/L de la force modélisant FT/L L@ne Lune


___ _ ft/l Aune) Ft/l__ @
l’action attractive exercée par la Terre sur la (Terre)*"
Lune peut être:
Terre

Dans la situation suivante : ___ la voiture jaune la voiture rouge la barre de


Z exerce sur la exerce sur la remorquage et la
voiture rouge une voiture jaune une voiture rouge sont
action de contact force de répulsion en interaction

Dans la situation suivante, la balle de tennis au moins deux seule la raquette


la balle étant en contact ■. \ n’exerce pas actions s’exercent exerce une action
avec la raquette : d’action sur la sur la balle de sur la balle de
. raquette tennis tennis

A Deux corps qui ont des masses différentes: exercent l’un ne sont pas exercent l’un sur
sur l’autre une
nécessairement l’autre une force de
action attractive à
en interaction valeurdifférente
distance

A La force de pesanteur, appelée couramment la masse de l'objet l’action de contact l’action à distance
le poids, modélise : sur lec,uel la force qu’un objet exerce de la Terre
s’exerce sur le sol sur un objet

A La valeur du poids d’un haltère „„ „


98 N 0,98 N
de 10 kg (g= 9,8 N/kg) est égale à :

Ariane 5 a effectué plus


de 100 lancements depuis
sa conception, en 1995.

Comment expliquer
qu'un lanceur
de satellites puisse
s'élever vers le ciel ?

190
La slackline est une pratique sportive s'apparentant au funambulisme. Le « slackeur » peut se tenir
pratiquement immobile, debout sur une sangle appelée « slack », à plus de 100 m au-dessus du sol.

Quelles sont les caractéristiques des forces modélisant les actions exercées
sur et par le « slackeur » ?
Exercice 32 page 203

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Modéliser l’action d’un système extérieur sur le système étudié par une force. oo O
Représenter une force par un vecteur ayant une norme, une direction, un sens.
oo
Exploiter le principe des actions réciproques.
O o
oo O
Distinguer actions à distance et actions de contact.
oo
Identifier les actions modélisées par des forces dont les expressions mathématiques sont
connues a priori. O O
Utiliser l’expression vectorielle de la force d’interaction gravitationnelle.
O
Utiliser l’expression vectorielle du poids d’un objet, approché par la force d’interaction
gravitationnelle s’exerçant sur cet objet à la surface d’une planète. O o
Représenter qualitativement la force modélisant l’action d’un support dans des cas simples
relevant de la statique. O O
191
Activités

Activité documentaire

Cirque et jeu de forces

Lors d’un spectacle de cirque, les numéros présentés par les artistes sont très variés : acrobaties, dressage
d’animaux, animations de clowns, tours de magie, etc. L’expression corporelle et le côté théâtral comptent
souvent autant que la performance pure.
• En quoi les actions mises en jeu lors du spectacle se distinguent-elles les unes des autres et comment
les modéliser?

DOC. 4 Jonglage

■ Questions ■

ANALYSER-RAISONNER ] RÉALISER J COMMUNIQUER

Les documents étant répartis par groupes d’élèves, Effectuer la synthèse de l’activité en réalisant un support
identifier, sur le document attribué, une action de contact visuel permettant d’expliquer oralement ce qui peut
et une action à distance puis caractériser qualitativement distinguer deux actionsetcomment modéliser uneaction.
les forces qui les modélisent en donnant leur direction et La représentation des forces identifiées dans l’activité
leur sens. complétera cette synthèse.
On précisera le système étudié (le receveur) sur lequel
l’action s’exerce et le système extérieur (l’acteur) qui exerce
cette action.

192
Activités

ivité expérimentale

Rééducation en piscine

Dans le cas de lésions musculaires ou d’accidents plus graves, de nombreux


professionnels de santé préconisent la rééducation en piscine.
• Comment modéliser l’action de l’eau sur un système immergé ?

DOC.l DOC. 2
Dispositif expérimental Pourquoi choisir la rééducation en piscine ?
Une interprétation discutable
Dynamomètre x éprouvette
graduée La rééducation en piscine est souvent préconisée par les
Potence
kinésithérapeutes car le milieu aquatique présente de nombreux
Solide avantages. Être dans l’eau est idéal car le corps est en quasi-
(système apesanteur. L’allègement du corps permet de diminuer la pression
étudié)
exercée sur les articulations ou les os fracturés. On peut ainsi
Bêcher reprendre plus facilement appui sur ses membres et remarcher
plus rapidement.
D’après « La rééducation en piscine » (guide-piscine.fr).

Support
élévateur
DONNÉES

■ Masse volumique de l’eau : peau= l,Ogcnr3= l.OgmL-1.


■ Intensité de la pesanteur terrestre : g= 9,8 N • kg-1.

■ Parcours 1 ■ ■ Parcours 2 ■

RÉALISER RÉALISER ]

Mettre en place le dispositif expérimental et relever a. Mettre en place le dispositif expérimental en remplaçant
l’indication du dynamomètre lorsque le solide suspendu le bêcher par une éprouvette graduée, afin de pouvoir
est hors de l’eau puis lorsqu’il est totalement immergé. mesurer des volumes de liquide avec plus de précision.
b. Relever l’indication du dynamomètre et la valeur de
ANALYSER-RAISONNER la graduation correspondant au niveau de l’eau lorsque
a. Interpréter cet écart : le solide suspendu est hors de l’eau puis lorsqu’il est
en dressant un bilan des forces modélisant les actions totalement immergé.
exercées sur le solide;
en précisant si ces forces modélisent des actions de ANALYSER-RAISONNER

contact ou des actions à distance ; Vérifier que les relevés de mesures sont compatibles avec
■ en donnant toutes les caractéristiques de ces forces, le fait que, lorsqu’un solide est totalement immergé, la
sauf celles de la force modélisant l’action du dynamomètre. norme de la force modélisant l’action exercée par le fluide
b. Préciser en quoi la situation ne correspond pas est égale à la norme du poids du fluide ayant le même
réellement à une « quasi-apesanteur » et un « allègement » volume que le solide.
comme cela est décrit dans le doc. 2.

fllXiLW,ludNïlH:Wl ORAL J

En utilisant un support visuel, présenter oralement aux élèves ayant traité l’autre parcours la démarche expérimentale et
l’interprétation des résultats expérimentaux.
Cette synthèse sera accompagnée d’une représentation des forces modélisantles actions exercées sur le système étudié.

Chapitre 10 • Modélisation d'une interaction : forces 193


Activités

Activité expérimentale

Protection contre les NEA t ACTUALITE SCIENTIFIQUE J

SITUATION DÉCLENCHANTE

La collision d'un NEA (near-Earth asteroid) avec la Terre pourrait déclencher un véritable cataclysme à
l'échelle planétaire. Concevoir des stratégies permettant de les dévier est donc important, même si les
probabilités de collision sont extrêmement faibles. Dans le cadre de son projet AIDA d’impacteur cinétique
prévu pour 2022, l’agence spatiale européenne (ESA) envisage de lancer un engin à grande vitesse sur un
astéroïde afin de tester la déviation de sa trajectoire.
• Comment modéliser la déviation d’un astéroïde au laboratoire ?

Un astéroïde est un corps céleste composé de roches et de métaux, dont la taille peut aller de quelques centimètres
à plusieurs kilomètres et dont l'orbite est proche de celle de la Terre.

|^| Fiche-guide

Pistes de travail
En cas de difficulté, demander de l’aide au professeur.
i I I I I I ! i
I ■■■■■■■■Ml
À
ANALYSER-RAISONNER
3 j VALIDER ,
- ' -4—J—I I I I I l—I—I— -
I

a. Mettre en relation l’expérience avec la situation de


À l’aide du matériel disponib e, proposer une
expérience permettant de modéliser la déviation la déviation d’un NEA envisagée dans le projet AIDA
I ■- ...
d’un astéroïde au laboratoire. en dressant, dans le cas de l’expérience et dans celui
du projet AIDA, l’inventaire des forces qui s’exercent
T
sur le système étudié.
x
b. Relever les points communs et/ou les différences
Réaliser l’expérience pn entre la force modélisant l’action responsable de
I
>. Présenter le résultat de l’expérience à l’aide d’un la modification de la vitesse du NEA et celle qui lui
I
;chéma sur lequel la force modélisant l’action correspond dans l’expérience.
esponsable du changement de direction observé
I

I ;era représentée.
1 tr:
“1
194
Activités

ivité documentaire

Barque de Tsiolkovski l HISTOIRE DES SCIENCES J

Un enseignant qui fait le va et vient devant un tableau, une fusée qui décolle, une voiture qui démarre sont
autant d’exemples de mises en mouvement de systèmes.

• Comment expliquer la mise en mouvement d’un système ?

DOC.l La barque de Konstantin Tsiolkovski Vidéo DOC. 2 Une variante de la barque


de Tsiolkovski
Konstantin Tsiolkovski (1857-1935) est un scientifique russe
puis soviétique considéré comme le père et le théoricien de « Everybody knows from personal expérience that
l'astronautique moderne. Il eut l’idée d’expériences pour if one jumps from a boat pushing one’s body off it
expliquer la propulsion par action-réaction comme celle de la (i.e. acquiring velocity in the horizontal direction),
barque qui porte son nom. On préfère aujourd’hui parler the boat will move... Such a boat with men leaving
d’actions réciproques pour expliquer la mise en mouvement at equal intervals may be likened a rocket. »
de la barque. D’après Konstantin Tsiolkovski His Lifeand Work,
A. Kosmodemyansky, Paperback, 2000.
Cette expérience fut mise en scène dans un film. Pour se mettre
en mouvement sans utiliser de rame, en tout cas pas de ma­
nière habituelle,
l’un des passagers données prjncjpe des actions réciproques
jette horizonta­
lement les objets Quel que soit leur état de mouvement ou de repos,
qu’il trouve, y deux systèmes A et B en interaction exercent l’un
compris les rames sur l’autre des forces vérifiant la relation :
elles-mêmes ! ^A/B -~Fb/A •
Visionner la vidéo
sur le site sirius. fA/B étant la force exercée par A sur B et FB/A la
nathan.fr. force exercée par B sur A.

■ Questions ■

s’approprier] VALIDER ]

a. Schématiser l’expérience de la barque de Tsiolkovski a. Le terme « actions réciproques » traduit le fait que
(doc. i) juste avant que l’objet, une pierre par exemple, ne les forces n'existent toujours que par deux. Pourquoi
quitte la main du passager du bateau lors du lancer. préférer le terme « actions réciproques » à celui
b. Représenter la force modélisant l’action exercée par le d’«action-réaction »?
système (barque; passager} sur l’objet lancé. b. Comment expliquer que le système (barque; passager}
c. Utiliser le principe des actions réciproques pour se déplace alors que les deux forces mises en jeu dans
représenter la force modélisant l’action exercée par l’objet l’interaction sont opposées l’une de l’autre ?
lancé sur le système (barque ; passager}.
IJumniMiiawi ORAL J

ANALYSERRAISONNER Réaliser une synthèse permettant d’expliquer la mise en


a. A partir du schéma réalisé précédemment, déduire les mouvement du système étudié dans l’expérience de la
caractéristiques de la force modélisant l’action exercée par barque de Konstantin Tsiolkovski, puis compléter cette
l’objet lancé sur le système (barque; passager}. synthèse avec un autre exemple, comme le décollage d’une
fusée.
b. En quoi cette expérience explique-t-elle la « propulsion
par action-réaction»?

Chapitre 10 • Modélisation d’une interaction : forces 195


Activités

Activité documentaire

Des satellites en orbite


1 HISTOIRE DES SCIENCES J

La Lune est le satellite naturel de laTerre mais de très nombreux


satellites artificiels, fonctionnels ou non, orbitent autour de
notre planète.
• Comment un satellite peut-il rester en orbite circulaire autour
de laTerre ?

DOC. 1 Lancer d’une pierre DOC. 2 Le mouvement de la Lune par Newton


à l’aide d’une fronde
Un projectile ne retomberait point vers la Terre, s’il n’était point animé par
la force de la gravité, mais il s’en irait en ligne droite dans les cieux avec un
mouvement uniforme, si la résistance de l’air était nulle. [...] La force qui
retient la Lune dans son orbite tend vers la Terre et est en raison inverse du
carré de la distance des lieux de la Lune au centre de la Terre. [...] La gravité
appartient à tout corps, elle est proportionnelle à la quantité de matière que
chaque corps contient.
D’après Isaac Newton, Principes mathématiques de la philosophie naturelle, 1759.

DONNÉES

■ Expression vectorielle de la force d’interaction gravitationnelle :


avec :
t çotawb —
hA/B - hB/A - G ^2 UAB • uab : vecteur de norme 1, de direction (AB), orienté de A vers B ;
• G - 6,67 x 10’11 N - m2 - kg-2, constante de gravitation.
Dans cette expression, ^A/B est la force d’interaction gravitationnelle modélisant l’action exercée par un
point matériel A de masse mK (en kg) sur un point matériel B de masse mB (en kg) situé à une distance
d (en m) de A. Cette relation s’applique aux astres modélisés par des points confondus avec leur centre.
■ Rayon de la Terre : RT = 6 380 km.
■ Masse de la Terre : AfT = 5,972 x 1024 kg.

■ Questions ■

CONNAITRE J REALISER ]

Nommer précisément « la force de la gravité » (doc.2) tel Le 25 juillet 2018, Ariane 5 a embarqué quatre satellites
qu’on le fait aujourd’hui lorsqu’on étudie le mouvement Galiléo d’une masse de 730 kg chacun pour améliorer la
de la Lune autour de la Terre. radionavigation. Calculer la norme de la force d’interaction
gravitationnelle modélisant l’action exercée par la Terre
ANALYSER-RAISONNER . sur un de ces satellites lorsqu’il se déplace en orbite
circulaire à l’altitude de 23 222 km.
Préciser la principale différence entre l’action de la Terre
sur un de ses satellites, comme la Lune, et l’action d’une
fronde sur une pierre (doc. 1).
IjH.WAIWIl.llHWi ORAL J

Réaliser une synthèse permettant d’expliquer comment un


VALIDER Â satellite, comme Galiléo par exemple, peut rester en orbite
circulaireautourde laTerre.
Justifier que l’expression vectorielle de la force
d’interaction gravitationnelle est compatible avec les
affirmations de Newton (doc. 2).

196
Activités

Activité documentaire

Performances de Superman

Superman, un des super-héros les plus célèbres, a été créé pour une bande dessinée
en 1938. Ses superpouvoirs se sont développés au fil des albums. Ainsi, en 2018,
Superman est capable de voler jusqu’à la planète Mars, alors que dans le tout
premier album, il ne vole pas mais saute tout de même plus haut qu'un immeuble
de vingt étages.
• S’il avait pu se rendre sur Mars en 1938 avec ses superpouvoirs de l’époque,
Superman y aurait-il été aussi performant que sur Terre ?

DOCUMENT Les exploits de Superman DONNÉES

Les capacités physiques de Superman A ■ Rayon de Mars : R= 3 390 km.


sur Terre en 1938 (bonds de 200 m %A ■ Masse de Mars : M = 6,42 x 1O23 kg.
de long et sauts de 60 m de hauteur) ■ Intensité de la pesanteur sur Terre :
I
sont expliquées dans ses premières I______ gT = 9,8N-kg-L
|UAB
aventures par la faiblesse de l’intensité ■ Expression vectorielle de la force
I
de la pesanteur terrestre par rapport I d’interaction gravitationnelle :
à sa planète d’origine Krypton.
avec :
La hauteur ou la longueur d’un saut
• i<AB : vecteur de norme 1,
sont évidemment dépendantes de l’intensité de la
de direction (AB), orienté de
pesanteur locale. Pour s’en convaincre, il suffit de se
A vers B ;
remémorer les bonds que faisaient les astronautes sur
• G = 6,67x 10’11 N-m2-kg~2,
la Lune avec leur énorme scaphandre.
constante de gravitation.
Cette performance s’explique par une intensité de la
pesanteur lunaire 6 fois inférieure à celle de la Terre,
Dans cette expression, FA/B est la force d’interaction
ce qui réduit d’autant le poids ressenti à sa surface.
gravitationnelle modélisant l’action exercée par un point
Autrement dit, un athlète franchissant 2 m en hauteur
matériel A de masse mA (en kg) sur un point matériel B
sur Terre franchirait, sans scaphandre, 12 m sur
de masse mB (en kg) situé à une distance d (en m) de A.
la Lune !
Cette relation s’applique aux astres modélisés par des
D’après Roland Lehoucq, chercheur au CEA,
SF : la science mène l'enquête.
points confondus avec leur centre.

■ Questions ■

□Han» b. Exprimer la norme P du poids de Superman sur Mars en


fonction de sa masse et de l’intensité de la pesanteur sur
Dans le référentiel « marsocentrique », schématiser Mars
cette planète.
par un cercle de centre O et, au voisinage de sa surface,
c. En comparant les réponses des deux questions
Superman modélisé par un point matériel S de masse m.
précédentes, exprimer puis calculer l’intensité de la
RÉALISER
pesanteur sur Mars.

a. En première approximation, le poids d’un système au VALIDER .


voisinage de la surface d’une planète est égal à la force
d’interaction gravitationnelle modélisant l’action exercée a. S’il avait pu se rendre sur Mars en 1938 avec ses
par la planète sur ce système. En déduire l’expression superpouvoirs de l’époque, Superman y aurait-il été aussi
performant que sur Terre ?
vectorielledu poids P deSuperman surMarsen fonction de
la constante de gravitation G, de la masse m de Superman, b. En supposant que les performances de Superman sur
de la masse M et du rayon R de Mars et du vecteur uos de sa planète natale Krypton sont les mêmes que celles d’un
norme 1, de direction (OS), orienté de O vers S. Représenter athlète sur Terre, comparer l’intensité de la pesanteur sur
Krypton à celle sur Terre.
le poids P de Superman sur le schéma précédent.

Chapitre 10 • Modélisation d’une interaction : forces 197


Synthèse Audio | DYS
des activités

Fi
Modélisation d'une action
par une force
L’action mécanique d’un système extérieur (acteur A) sur le système étudié
(receveur B) peut être modélisée par une force. Une force est caractérisée
par une direction, un sens et une norme F^B exprimée en newton (N). Elle
peut être représentée par un vecteur F^6 ayant la même direction et le
même le sens que la force et une norme proportionnelle à FMB. f2
[-> Activités 1,2,3 et 4]
1. a. La force F} modélise l'action
On distingue les actions de contact des actions à distance. de contact exercée par le volleyeur
[-> Activités 1,2,3 et 5] sur le ballon.
b. La force F2 modélise l'action à
REMARQUE Seule une action s’exerce sur un objet. Le raccourci « force exercée distance exercée par l'aimant sur la
par... », utilisé pour identifier une force, devra donc être compris comme « force bille d'acier.

modélisant une action exercée par... ».

ÉVITER LES ERREURS

■ Ne pas confondre le sens (vers le


Principe des actions réciproques bas, vers la gauche, etc.) et la direc­
tion (verticale, horizontale, etc.)
d’une force.
• Deux systèmes sont en interaction s’ils exercent une action l’un sur l’autre, c’est- ■ Ne pas confondre le vecteur
à-dire si le mouvement ou l’immobilité de l’un dépend de l’existence de l’autre. représentant une vitesse et celui
représentant une force.
• Le principe des actions réciproques, appelé également 3e loi de Newton, s’applique
à tous les objets en interaction et s’énonce comme suit :
POINT MATHS
Quel que soit leur état de mouvement ou de repos, deux systèmes A et La relation ci-contre peut s’écrire :
B en interaction exercent l’un sur l’autre des forces vérifiant la relation
Fw = k- fb/a avec k = -1 qui est un
vectorielle :
nombre réel.
FA/B est la force exercée par A sur B Cette relation traduit le fait que les
Fb/a est la force exercée par B sur A vecteurs 5vB et Fw sont colinéaires.
[-> Activité 4]
5vb et fb/a ont même direction.
Comme k < 0, FMB et fb/a sont de
sens opposés.
Enfin, ||fa/b ||= |A| ■ ||fb/a || = ix||fb/a||.

Caractéristiques de quelques forces 5vb et f8/a ont la même norme :


II^a/b II= Il Fb/a ||= Fvb = Fb/a-

3 • 1 Force d’interaction gravitationnelle


L’interaction gravitationnelle entre deux points matériels A et B, de
masses mA et mB et séparés d’une distance d, est modélisée par des forces
_' et FB/A telles que:
d’interaction gravitationnelle FA/B A

Fr/A
uAB : vecteur de norme 1, de direction (AB)
r _ rmAmB ,, et orienté de A vers B
' A/B -
Unités SI: Fa/b FB/a
mA et mB en kilogramme (kg)
^A/e - -^8/A den mètre (m) 2. Deux systèmes en interaction :
^a/b = FB/A en newton (N) la force FB/A exercée par le
G = 6,67 x 10-n n m2 kg-2, constante déménageur sur l'armoire est
[-> Activité 5] de gravitation opposée à la force E/B exercée
par l'armoire sur le déménageur.

198
Synthèse
des activités

• La loi de la gravitation universelle précédente, énoncée par Newton, est vérifiée HISTOIRE DES SCIENCES
pour des points matériels. Cette loi se généralise au cas de systèmes présentant une Isaac Newton (1642-
répartition sphérique de masse, comme la Terre (doc. 3) en considérant que toute la 1727), mathématicien,
masse est concentrée en leur centre. physicien, astronome
anglais. Il est notam­
• La relation vectorielle peut s’écrire :
ment célèbre pour ses
Fa/b = ku^ aveck=-G. F^B etuÆ sontdonccolinéairesmaisdesensopposés travauxsur la lumière
(k < 0). Comme a une norme égale à 1, Fw = |k| uAB conduit à FMB = G m^B . et la gravitation universelle.

Ainsi, la force d’interaction gravitationnelle exercée par un point matériel A de masse


mA sur un point matériel B de masse mB, situé à une distance d de A, a les caracté­
ristiques suivantes :
-direction : la droite (AB);
-sens: versA;
-norme^G».
POINT VOCABULAIRE

Dans ce chapitre, les points maté­


riels sont des objets dont les
3 • 2 Poids d’un objet dimensions sont petites par rapport
à la distance qui les sépare.
A la surface d’une planète, un système de masse m est soumis à la pesanteur de
cet astre_Cette action est modélisée par le poids qui peut être représenté par un
vecteur P (doc.4). Les caractéristiques du poids sont :
- sa direction : celle de la verticale du lieu (par définition);
-son sens : orienté du haut vers le bas;
Unités SI :
P : norme du poids en newton (N)
-sanorme:P = mg
m : masse du système en kilogramme (kg)
g : intensité de la pesanteur sur la planète (en N ■ kg’1)

En première approximation, on peut identifier le poids d’un système à la


force d’interaction gravitationnelle exercée par la planète sur ce système.
[-> Activité 6]

3 • 3 Force modélisant l’action exercée par un support 3. La plupart des astres peuvent

ou par un fil être considérés à répartition


sphérique de masse, c'est-à-dire
formés de couches concentriques et
Les actions de contact exercées par un support ou par un fil sur un système sont
homogènes de matière. La Terre en
modélisées par des forces dont les expressions mathématiques ne sont pas connues est un exemple.
a priori. [-♦Activité 1]
Ces forces sont souvent notées :
- R : réaction exercée par le support pour s’opposer à l’action du système qui s’ap­
_ A
puie sur lui ;
- T : tension exercée par le fil sur le système.
Leurs caractéristiques dépendent entre autres de l’état d’immobilité ou de mouve­
ment du système et des autres forces qui s’appliquent sur le système. 4. Représentation du poids P d’un
point matériel situé à la distance
EXEMPLES Représentation des forces modélisant l’action d’un support ou d’un fil : d = Rt du centre de la Terre.
Système étudié Téléphone Main Montre
Support ou fil Table horizontale Mur Fil
Représentation
R|
de la force

"I

exercée par le
support ou le fil
sur le système
étudié

Chapitre 10 • Modélisation d'une interaction : forces 199


Synthèse en images

Actions à distance .. Actions à distance


exercées par la Terre sur le jongleur /exercées par la Terre sur la balle
et par le jongleur sur la Terre et par la balle sur la Terre

INTERACTIONS
f Actions de contact
exercées par la main sur la balle 2
et par la balle 2 sur la main

Actions de contact
exercées par le pied sur la corde
et par la corde sur le pied

Z
Force exercée par un support
' A
R = F corde/pied
MODÉLISATION
Pied •

Forces d'interaction gravitationnelle

— -------------------- >
Balle (B) de masse mB
FORCES

^^NormeerT^/ Sens

newton (N)
Direction )
UTB U/b/T

Terre (T) de masse M


| F m/b = -Fb/m Poids P
Balle (B) PRINCIPE DES ACTIONS Balle (B)
Main (M) RÉCIPROQUES
▼ Fb/M T/B à la surface de la Terre
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse.
IGlïrânolli reportez-vous au § de la synthèse des activités correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. Deux objets A et B exercent l’un sur l’autre des actions
modélisées par deux forces opposées : ►§
■■ On distingue les actions de.....et à ►§'
a. uniquement s’ils sont en contact.
Une action est modélisée par une ►§ . uniquement s’ils sont au repos.
Une force est représentée par un.....ayant c. s’ils sont en interaction, sans aucune autre condition.
une direction, un et une..... ► Deux systèmes A et B en interaction exercent
Deux systèmes A et B en interaction exercent l’un l’un sur l’autre des forces FA/8 et F8/A telles que: ► §2
sur l’autre des actions modélisées par deux forces
^A/B=_fB/A' ^B/A=^A/B' Fa/B =-fB/A-
ayant direction et des sens...... >§2
© Sur Terre, où l’intensité de la pesanteur est de 9,81 N ■ kg-1,
On peut approcher le poids d’un système au la masse d’une pierre dont la norme du poids est
voisinage d’une planète par la force d’interaction de 98,1 N est : ► §3
... modélisant l’action exercée par la planète
a. 100 g. 10,0 kg. c. 1,00 kg.
sur ce système. >-§3

O La direction du poids est.... ., son sens est.....


et sa norme se mesure en ►ês
(D La force modélisant l’action exercée par un mur
vertical sur une main immobile en appui sur ce mur :
a. a une norme égale à celle du poids de la main.
► §3

peut être horizontale.


Indiquer la réponse exacte. c. est orientée vers le mur.
On lance une boule avec la main. La force modélisant © Si la distance entre deux points matériels A et B de masses
l’action exercée par la main sur la boule : ► 3 mA et m8 double, la norme de la force d’interaction gravita­
a. s’annule quand la boule quitte la main. tionnelle modélisant l’action exercée par A sur B est: ► §3
diminue progressivement quand la boule s’éloigne a. doublée.
de la main. b. divisée par deux.
c. accompagne la boule pendant le mouvement. c. divisée par quatre. Corrigés p. 360

© Représenter une force par un vecteur

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU

Calculer la norme F1 de la force d’interaction Représenter, sans souci


gravitationnelle modélisant l’action exercée par un objet d’échelle, la force Fc/B
de masse m = 1,0 kg sur un autre de masse A4 = 100 g situé modélisant l’action
à une distance d-2,0 m. exercée par le câble C
Donnée : constante de gravitation G = 6,67 x 10-11 N • kg-2.m2. d’une grue sur un bloc
de béton B.
SOLUTION
I SOLUTION
r rmM
F^GW
1,0 kgxl00xl0-3kg
F1 = 6,67xlO-11Nm2-kg-2x
(2,0 m)2
F1=l,7xlO-I2N.
APPLICATION * Sur le modèle de l’exercice résolu
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu Représenter, sans souci d’échelle,
Calculer la norme F2 de la force d’interaction la force Ft/g modélisant l’action
gravitationnelle modélisant l’action exercée par un exercée sur une gomme par la table
objet de masse m = 500 g sur un autre objet de masse sur laquelle la gomme est posée.
M-10,0 kg situé à une distance d= 3,00 km.
Corrigés p. 360

Chapitre 10 • Modélisation d’une interaction : forces 201


Exercices APPLIQUER

Données pour tous les exercices : Respecter une échelle de représentation


• constante de gravitation : G = 6,67 x 10"11 N m2-kg-2; ( HISTOIRE DES SCIENCES J
• intensité de la pesanteur terrestre :g = 9,81 N - kg-1.
Mis en orbite en 1957,
Spoutnik 1 est le premier
Modélisation d'une action satellite artificiel. Sphère
par une force mi de la synthèse des activités métallique de 58 cm de
g^âçËsRÂPIDËs] diamètre et de masse
83 kg, Spoutnik 1 a trans­
mis par radio des indica­
© l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de tions sur la température
présenter oralement en deux minutes maximum à et la pression à bord
l’ensemble de la classe la modélisation d’une action pendant 22 jours, jusqu'à l’épuisement de ses batteries.
par une force, en l’illustrant par un exemple. À 227 km d’altitude, laTerre exerçait sur Spoutnik lune action
modélisée par une force de norme F = 7,6 x 102 N.
© Une bille en acier est suspendue à un fil. L’action exer­ Représenter le satellite et la Terre par des points matériels
cée par le fil sur la bille et celle exercée par laTerre sur séparés de 5 cm puis la force F qui modélise l’action exercée
la bille sont-elles des actions de contact ou à distance ? par laTerre sur Spoutnik là l’échelle de 1,0 cm pour 2,0x 102 N.

© Comparer des forces


© Identifier des actions de contact
Lors d’un saut, le système consti­ Schéma de Modèle
ou à distance tué du parachutiste et de son la situation
Identifier les actions équipement est soumis à la force
exercées sur un voilier F2 de pesanteur terrestre et à la
lors d’une régate et préci­ force exercée par l’air, dont
ser s’il s’agit d’actions de la norme augmente au cours du
contact ou d’actions à temps sans dépasser la norme de
distance. la force de pesanteur. Le système
peut par exemple se retrouver
© Représenter des forces dans la situation schématisée
ci-contre.
Représenter par des vecteurs, sans souci d’échelle, les forces
Donnée : F1 = 350 N.
modélisant les actions qui s’exercent sur le ballon dans
chacune des situations ci-dessous. a. Déterminer la norme de la force .
b. Citer un point commun et trois différences entre les forces
représentées sur la figure.

@ Analyser en termes de forces


( HISTOIRE DES SCIENCES J

© Utiliser une échelle de représentation


Exploiter l’échelle du schéma ci-dessous pour calculer la norme
de la force d’interaction Æ, modélisant l’action exercée par la
Terre sur le satellite météorologique MSG-1.

Le film The spacewalker, réalisé par Dmitri Kiselev et sorti en


2018, raconte l’aventure de l’astronaute russe Alexeï Leonov,
premier homme à effectuer une sortie extra-véhiculaire dans
l’espace le 18 mars 1965, relié à sa capsule spatiale par un filin
Aide méthodologique de 4,5 m.
► Mesurer la norme (en cm) du vecteur représentant a. Déterminer la direction et le sens des forces modélisant les
la force. actions qui s’exercent sur Alexeï Leonov:
► Mesurer la longueur (en cm) du segment correspondant - lorsqu’il est amarré à la capsule par le filin tendu ;
à300N. - lorsqu’il se dirige vers sa station, le filin détendu.
► Construire un tableau de proportionnalité pour calculer b. Préciser si ces forces modélisent des actions de contact ou
Fi- des actions à distance.

202
APPLIQUER Exercices

Principe des actions réciproques Caractéristiques de quelques forces


►§2 de la synthèse des activités ► §3 de la synthèse des activités

exerçiçesrapides f^CICESRAPIDESj

© t 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de © l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de
présenter oralement le principe des actions réci­ présenter oralement en deux minutes maximum à
proques en prenant un exemple d’application concret. l’ensemble de la classe les caractéristiques d’une force
d’interaction gravitationnelle, en l’illustrant par un
© Énoncer le principe des actions réciproques. exemple.

Sans calcul, comparer les caractéristiques de la force © Déterminer les caractéristiques du poids d’une balle
modélisant l’action exercée par un poing fermé posé de masse de 50 g.
sur une table à celle exercée par la table sur le poing.
© Représenter une force modélisant l’action
d’un support
Représenter la force R modélisant l’action exercée par une
étagère sur un livre posé à plat sur elle.

0 Apprendre à rédiger
Vénus décrit une trajectoire circulaire dans le référentiel
héliocentrique. On admet que les interactions entre Vénus
et les autres planètes du système solaire sont négligeables
devant l’interaction entre Vénus et le Soleil.
Représenter, en détaillant le raisonnement, la force F modé­
© Expliquer la propulsion d’une fusée lisant l’action attractive exercée sur Vénus sur un schéma où
1,0 cm correspond à 2,0 x 1022 N.
Pour mettre en orbite un
satellite, une fusée décolle Aide méthodologique
vers le ciel et des gaz sont
projetés vers le bas. ► Écrire l’expression littérale de la norme Fde F dont
Les gaz expulsés par la fusée l’expression mathématique esta pr/on connue.
exercent une action sur la ► En utilisant les valeurs approchées (unités SI) des
fusée et la fusée exerce aussi données inscrites dans les rabats, calculer cette norme.
une action sur les gaz. ► Construire un tableau de proportionnalité pour
Si on modélise la fusée par un système (A) et les gaz par un déterminer la longueur du vecteur F à l’échelle
système (B), on peut représenter avec la même échelle les du schéma.
forces qui modélisent ces actions (voir figure ci-dessus).
► Modéliser Vénus et le Soleil par des points matériels
a. Déterminer le sens et la direction de la force modélisant l’ac­
et représenter F.
tion exercée par les gaz sur la fusée.
b. Déterminer le sens et la direction de la force modélisant l’ac­
tion exercée par la fusée sur les gaz.
© Retour sur l’ouverture de chapitre
c. Comparer les normes des deux forces. La slackline est une pratique
sportive s’apparentant au
funambulisme. Le«slackeur»
© Expliquer une mise en mouvement L 0RAt J peut se tenir pratiquement
Réaliser un support visuel permettant de présenter oralement immobile, debout sur une
l’explication de la mise en mouvement d’un des systèmes sangle appelée «slack», à plus
suivants. de 100 m au-dessus du sol.
a. Exprimer puis calculer la norme P du poids du « slackeur »en
supposant que sa masse est m = 70 kg.
b. Lorsque le « slackeur», noté K, est pratiquement immobile, la
sangle exerce sur lui une action modélisée par une force Fs/K
opposée à son poids. Représenter sur un schéma la force Fs/K
en précisant l’échelle utilisée.
a. Ballon b. Nageuse. c. Marcheur, c. Déterminer les caractéristiques des forces modélisant les
de baudruche. actions exercées sur et par le « slackeur».

Chapitre 10 • Modélisation d'une interaction : forces 203


Exercices APPLIQUER

_________________________________ r~^ÂuTOÉVALUER
In english please
Exploiter la loi de gravitation universelle
DOCUMENT Dans le référentiel géocentrique, la Lune tourne autour de la
NASA's Voyager twin probes - Voyager 1 and Voyager 2 - were Terre. Dans le référentiel héliocentrique, le mouvement de
launched in 1977 to explore the outer planets of our solar System. la Lune est plus complexe. La norme de la force modélisant
Voyager 1 weighs about 800 kg. l’action exercée par la Terre sur la Lune est F- 2 x 1020 N,
Traveling has left the sphere of influence of our sun since 2012 celle de la force modélisant l’action exercée par le Soleil sur
to penetrate the interstellar space - the space between the stars. la Lune est environ 2,2 fois plus grande. Les interactions de
In February 2018, Voyager was about 21 billion kilometers. la Lune avec les autres astres sont négligeables.
From space.com. a. Dresser un inventaire des forces modélisant les actions exer­
cées sur la Lune.
a. Utiliser les valeurs numériques des rabats pour calculer la
b. Écrire l’expression vectorielle de l’une de ces forces en préci­
norme de la force modélisant l’action exercée par le Soleil sur
Voyager 1 en février 2018. sant la signification de chaque terme de la relation.

b. Préciser, en le justifiant, si cette action a eu une influence sur c. Sur un schéma à l’échelle de 1 cm pour 1020 N, représenter
la Lune et les forces modélisant les actions exercées sur elle
le mouvement de Voyager 1.
lors d’une éclipse totale du Soleil, c’est-à-dire lorsque la Lune
DIFFÉRENCIATION se situe entre le Soleil et la Terre sur la droite joignant leurs
© Calculer la norme du poids centres.
d’un drone sur Titan La représentation de la force dont l’expression vectorielle
| ACTUALITE SCIENTIFIQUE J a été écrite en b. sera justifiée à partir de son expression
L’agence spatiale américaine vectorielle.
(NASA)asélectionnédes missions Les astres pourront être modélisés par des points matériels.
robotiques qu’elle envisage de
NIVEAU
soutenir ces prochaines années.
Au programme notamment : envoyer un drone sur Titan, le INDICATEURS DE RÉUSSITE
plus gros satellite de Saturne, de rayon RT = 2 576 km et de
ANALYSERRAISONNER
masse mT = 1,3 x 1023 kg.
Ce drone, appelé Dragonfly, a une masse mD = 320 kg. Pour ■ L’inventaire effectué retient les forces modéli­
se poser sur Titan, son poids sur la planète jouera un rôle sant les actions exercées par le Soleil et par la Terre.
déterminant. ■ L’expression vectorielle, du typeF-ku, est appli­
En utilisant les informations ci-dessus et la valeur de la quée correctement à la force choisie. _
constante de gravitation G donnée au début des exercices, ■ La direction et le sens de la force F sont justi­
déterminer une valeur approchée de la norme du poids de fiés par la colinéarité de F et de u et par l’étude
Dragonfly au voisinage de la surface de Titan et la comparer du signe de k.
à celle de son poids sur Terre.

■ Les vecteurs représentant les forces et celui de


norme 1 sont convenablement dirigés et orientés.
■ La norme des vecteurs (2,0 cm et 4,4 cm) est en
adéquation avec chacune des forces.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).


© Le principe des actions réciproques permet d’interpréter : © La perche ci-contre :
le décollage d’une fusée par la poussée qu’elle a. est déformée par
exerce sur le sol. l’action à distance de
b. le décollage d’une fusée par l’action qu’elle exerce la Terre modélisée
sur les gaz qu’elle éjecte. par une force
c. à lui seul l’attraction mutuelle entre deux astres. verticale vers le bas.
© La Terre exerce une action sur la Station spatiale propulse en l’air
la perchiste par
Internatiotale (ISS) modélisée par une force action de contact
d’interactiongravitationelle FT/|SS .Alors: réciproque de celle
a- Pr/iss = ^iss/r- de la perchiste sur la perche,
b- fÿ/iss est approximativement égale au poids de l’iSS. c. exerce une action sur le sol.
c. ft/,ss est divisée par 4 si l’altitude de l’iss doublait.
Corrigés p. 360

204
APPLIQUER Exercices

ES •T’T’Tïy
Nouveau statut pour Pluton i histoire des sciences j

Enoncé
Pluton orbite autour du Soleil à une distance variant entre 30 et 49 unités astro­
nomiques sous l’effet d’une action exercée par le Soleil, modélisée par une force
dont la norme atteint au maximum 8,6 xlO16 N.
En 2006,2500 astronomes de l’Union astronomique internationale ont décidé de
déclasser Pluton du rang de« planète» à celui de« planète naine »en compagnie
d’Érisde masse mE = 1,66 xlO22 kg et Cérès (astéroïde situé entre Mars et Jupiter),
plus léger qu’Éris.
Les valeurs approchées des données inscrites dans les rabats du manuel pourront
être utilisées si besoin pour les calculs.
1. Sur un schéma modélisant Pluton et le Soleil par des points matériels de masses
mp et ms, représenter sans souci d’échelle la force de gravitation Fs/P exercée par Pluton photographiée par la sonde New
le Soleil sur Pluton. Horizons en juillet 2015.

2. En utilisant un vecteur unitaire usp de direction (SP) et orienté de S vers P, écrire [ S’APPROPRIER
l’expression de Fs/p déduite de la loi de gravitation universelle appliquée à Pluton Recopier et compléter le schéma
située à une distance d du Soleil. en y plaçant toutes les données utiles,
3. Déduire de la norme de Fs/P, l’expression de mp en fonction de Fs/P, d et de la telles que le vecteur unitaire usp ou
constante de gravitation G puis calculer m,p- la distance d, utiles à partir
de la question 2.
4. En comparant la masse de Pluton à celle d’Éris, expliquer le déclassement de
Pluton. CONNAITRE

Ne pas oublier les flèches sur fS/p et


UNE SOLUTION uSP, synonymes de caractère vectoriel.
USp FS/P t
1.
. RÉALISER
d Pfmp)
||Ës/p||=|Æj-||t/sp||=|Æ|xl -

2-fs/P = -G^usp. -< [ REALISER

Ecrire les unités dans les calculs


peut être utile mais ce n’est pas
3. Fs/P = G donc pour que Fs/P soit maximale, d doit être minimale.
du tout obligatoire. L’unité est par
„ . d2 -Fs/p (30x l,5x 1011 m)2x8,6x 1016 N contre indispensable dans l’écriture
Soit mp = _ W =—1------- ------------------------------------- = 1,3 x 1022 kg-, du résultat final. Faire attention
6,67 x 10-11 N• m2-kg-2x 1,99 x 1033 kg
aux chiffres significatifs.
4. La masse d’Éris est un peu plus grande que celle de Pluton. Si Éris n’est pas considérée
comme une planète, alors Pluton qui a une masse moins importante que celle d’Éris VALIDER

ne l’est pas non plus. Exploiter les informations de l’énoncé


et faire preuve d’esprit critique.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

© Stabilité d’une orbite


Une planète dont l’orbite englobe deux étoiles peut exister mais, pour que l’orbite soit
stable, il faut que la distance qui sépare la planète des étoiles soit au moins 4 fois plus
grande que celle qui sépare les étoiles entre elles. Du point de vue de la planète, tout se
passe alors comme si les étoiles ne faisaient qu’une.
Pour sacélèbre saga Star Wars, George Lucas a imaginé la planète Tatooine avec deux soleils,
Tatooj et Tatoo2. La distance entre Tatoo-L et Tatoo2 est estimée à environ 10 millions de km.
1. Sur un schéma modélisant Tatooine et l’étoile unique équivalente àïatooj et Tatoo2 par des
points matériels T et E de masses mT et mD représenter la force d’interaction gravitationnelle
FE/T modélisant l’action exercée par l’étoile sur Tatooine.
2. En supposant que mT= 6,0 x 1024 kg, mE=9,5 x 1031 kg et que Fe/T=9,5x 1023 N, exprimer puis
calculer la distance d entre E et T.
3. L’orbite de Tatooine serait-elle stable dans ces conditions ?

Chapitre 10 • Modélisation d'une interaction : forces 205


Exercices S’ENTRAINER

ÇP Une expérience pour tester un principe © Mise en mouvement d’un avion à hélice t 0RAL J
S’APPROPRIER VALIDER ANALYSER-RAISONNER REALISER COMMUNIQUER

Deux dynamomètres sont attachés l’un à l’autre. L’expérience Contrairement à une voiture, le moteur d’un avion à hélice ne
est schématisée ci-contre. Décrire fait pas tourner les roues de l’avion mais son hélice, qui est
les observations compatibles avec placée sur l’axe du moteur et grâce à laquelle l’avion avance.
les résultats prévus par l’application Réaliser un support visuel permettant d’expliquer oralement,
du principe des actions réciproques. en cinq minutes maximum, comment un avion à hélice est mis
en mouvement.

CD Exploiter une simulation © Une chute vertigineuse


REALISER VALIDER S’APPROPRIER CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER

Un fournisseur de matériel de laboratoire propose de simuler Le 30 juillet 2016, l’Américain


la mesure de la norme P (en N) du poids d’un objet sur Jupiter Luke Aikins s’est jeté d’un
en modifiant les graduations de son dynamomètre. avion à 7 620 m d’altitude
Terre Jupiter pour venir se réceptionner
m(eng) 180 390 570 720 870 C -0 _o
-1 -2,3 dans un filet de protection
"E -o -2 -4,6
o P
P (en N) 4,6 9,2 13,8 18,4 20,7 ’o 3 —3 -6,9 de 30 m par 30 m tendu 60 m
c S -4 -9,2
le
-5 -11,5 au-dessus du sol californien,
-6
-7
-13,8
-16,1
et tout cela sans parachute !
2"° -8 -18,4
o -9 -20,7 Objet de Données :
-10 -23 masse m • constante de gravitation : G = 6,67 x 10"11 N • kg-2-m2;
• masse d’Aikinsavecson équipement m = 90,7 kg;
• masse de laTerre : MT= 5,97x 1024 kg;
• rayon de laTerre : RT=6,38x 103 km;
• g = 9,78 N - kg-1 à l’altitude de l’avion.
a. Avec les seules informations ci-dessus, déterminer la norme
du poids de Luke Aikins lorsqu’il se situe à l’altitude de son avion
(départ du saut) puis au niveau du sol.
a. Déterminer graphiquement l’intensité de la pesanteur que
b. Comparer qualitativement les valeurs obtenues. L’intensité
l’on peut déduire de cette simulation.
de la pesanteur a-t-elle varié sensiblement lors de la chute ?
b. Comparer qualitativement le résultat à la valeur inscrite dans
c. Aikins est resté un moment immobile dans le filet de protec­
les rabats du manuel. Expliquer l’éventuel écart observé. tion. Représenter la force Æ exercée par le filet sur Aikins,
c. Expliquer en quoi il s’agit d’une simulation. sachant que cette force est verticale et que sa norme est égale
à 8,9 xlO2 N.
CD Saut à moto spectaculaire
S’APPROPRIER CONNAITRE REALISER VALIDER COMMUNIQUER © Callisto, satellite de Jupiter
La moto se pratique sur route, sur circuit, sur piste. Certains CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER

événements sont réservés à des pilotes chevronnés. Sur les 79 satellites Callisto
L'Australien Robbie Maddison naturels de Jupiter, •

a réalisé un exploit insensé en Ganymède


quatre sont observables
sautant au-dessus du Canal de avec une simple lunette.
Corinthe en Grèce : un saut de Callisto en fait partie et Jupiter

85 m de long en passant à près c’est la lune la plus éloi­ lo


de 100 km.h-1 au sommet de gnée des quatre. •
Europe
sa trajectoire ! Données :
Le système étudié ^pilote ; moto$ peut être modélisé par un • masse de Callisto : mc = l,08x 1023 kg;
point matériel de masse m = 180 kg. • rayon de Callisto : Rc= 2410 km ;
a. Compte tenu de la chronophotographie ci-dessus, représenter • distance moyenne entre le centre de Jupiter et le centre de Callisto :
dj.c= 1,9x106 km.
sur un schéma l’allure de la trajectoire décrite par le système
dans le référentiel terrestre. a. En utilisant les données de l’exercice et des rabats du manuel,
b. Représenter le vecteur vitesse du système au sommet S de la exprimer puis calculer la norme des forces d’interaction gravi­
trajectoire en précisant l’échelle utilisée. tationnelle entre Callisto et Jupiter.

c. Identifier l’action exercée sur le système étudié. Donner b. Préciser les caractéristiques de ces forces puis représenter
toutes les caractéristiques de la force qui la modélise au ces forces sur un schéma en précisant l’échelle utilisée.
sommet S. c. Exprimer puis calculer la norme du poids d’un objet de masse
d. Représenter cette force lorsque le système passe en S. m = 10 kg à la surface de Callisto.

e. Vitesse et force sont représentées par des vecteurs. En quoi d. Déterminer la masse de cet objet à la surface de laTerre.
ces deux grandeurs sont-elles néanmoins différentes ? e. Calculer la norme du poids de cet objet à la surface de la Terre.

206
S’ENTRAINER Exercices

© ♦ Attraction solaire ©. ♦ Avant l’espace, l’Everest...


ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER COMMUNIQUER

Les projets ne manquent pas pour rendre la conquête spatiale


accessible à tous, mais les défis à relever sont nombreux.

doc. 1 Grimpons, grimpons , grimpons...


Aller dans l’espace est difficile
parce que la gravité terrestre
nous attire vers le centre de la
Terre. C’est d’elle que résulte
la sensation de poids qui nous
plaque au sol. La gravité dimi­
Avec les seules données suivantes, comparer la norme de la
nue avec l’altitude car la force
force d’interaction gravitationnelle exercée par le Soleil sur la
d’interaction gravitationnelle entre deux corps varie comme
Terre à celle exercée par le Soleil sur la planète géante Jupiter.
l’inverse du carré de leur distance : une distance deux fois plus
Commenter cette comparaison.
grande donne une force quatre fois moins intense.
Données :
Ainsi, au sommet du mont Everest, qui culmine 8 848 mètres,
• cfierre-soieii = 1 unité astronomique (ua) et d)Upiter-soieii = 5,2 ua;
l’attraction terrestre est légèrement plus faible qu’au niveau de
• comparaison des masses des planètes : mJupiter = 318 xmTerre.
la mer d’à peine environ 0,3 % puisque la distance au centre de
la Terre y est (un peu) plus grande.
CD ♦ De l’état de repos à celui de mouvement D’après Roland Le Houcq, SF : la science mène l'enquête,
éditions Le Pommier, 2007.
Vidéo

S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER


doc. 2 Variation de l’intensité de la pesanteur
Des lois expliquent des faits d’observation.
avec l’altitude
Télécharger le dossier sur le site sirius.nathan.fr qui comprend
Intensité de la pesanteur (en N-kg-1)
l’enregistrement vidéo de la mise en mouvement de deux
objets. On modélisera ces objets par des points matériels Oj 9,82
et O2 de masses respectives = 10 g et m2 = 30 g. A l’aide de
l’enregistrement et des questions posées ci-dessous, expliquer
la mise en mouvement de chacun de ces deux objets. Visionner
la vidéo sur le site sirius.nathan.fr.
a. On choisit tout d’abord
9,7
l’objet 1 comme système 9,68----------- »----------- *----------- ;------------;----------- ,------------ h-
étudié. En prenant soin 0 5 10 15 20 25 30
de préciser s’il s’agit d’ac­ Altitude (en km)
tions de contact ou d’ac­
tions à distance, identi­ 1. Déterminer graphiquement (doc. 2) l’intensité de la pesanteur
fier: au niveau de la mer puis au sommet de l’Everest.
- l’action qui s’exerce sur 2. Montrer que ces valeurs sont compatibles avec l’affirmation
le système étudié dont surlignée dans le doc. i.
l’expression mathéma­ 3. On chercheà retrouverces valeursà partirde paramètres du
tique est connuea priori; globe qui caractérisent l’attraction gravitationnelle de la Terre
- l’action responsable de tels que la masse MT = 5,97 x 1024 kg de la Terre ou son rayon
la mise en mouvement du système; RT = 6,38x103 km.
- l’action qui maintient le système à la surface. a. Représenter sur un schéma la Terre par un cercle de centre T
b. Faire l’inventaire des forces exercées sur l’objet 1. de rayon RTet modéliser un alpiniste par un point matériel Ade
c. En l’absence de l’objet 2, l’objet 1 reste immobile car deux des masse m situé à une altitude h.
actions précédemment citées se compensent. Quelles sont ces b. Exprimer la force d’interaction gravitationnelle FT/A modéli­
actions et que peut-on en déduire concernant les forces qui les sant l’action exercée par la Terre sur l’alpiniste en fonction de
modélisent? m, Mt, Rt, h, de la constante de gravitation G et d’un vecteur uT/A
d. En première approximation, on admet que les forces étudiées de norme 1, de direction (TA) et orienté de T vers A.
dans la question précédente restent inchangées lors de la mise c. En première approximation, le poids de A est égal à FT/A . En
en mouvement. Exploiter le principe des actions réciproques déduire l’expression de la norme du poids de A et vérifier que
et la réponse à la question précédente pour représenter sur un celle de l’intensité de la pesanteur qui en découle est :
schéma les forces modélisant les actions exercées sur les objets g=G^L.
let2.
(W
e. Conclure en rédigeant l’explication attendue avec le vocabu­ d. Calculer les valeurs de g au niveau de la mer et au niveau de
laire adapté. l’Everest. Retrouve-t-on les valeurs obtenues en 1. ?

Chapitre 10 • Modélisation d'une interaction : forces 207


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

© BepiColombo à la conquête de Mercure (actualité scientifique j niFFÊRENaAT'QNJ (30 min

COMPÉTENCES S'APPROPRIER CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER VALIDER COMMUNIQUER

Quand une sonde spatiale voyage dans le Système solaire, elle n’est quasiment soumise
qu’à l’attraction gravitationnelle du Soleil, sauf lorsqu’elle passe à proximité d’une
planète qui lui fournit une « assistance gravitationnelle » pour modifier la direction et
la valeur de sa vitesse dans le référentiel héliocentrique,ce qui lui permet d’économiser
du carburant.
Mercure est la planète
la plus proche du Soleil
et la moins massive
du Système solaire.

DOC. 1 La mission BepiColombo


C’est un long voyage qui attend BepiColombo. Lancé en octobre 2018, l'engin spatial
européano-japonais ne va commencer ses expériences scientifiques autour de Mercure
qu’en 2025, après un périple de 7 années et 18 fois le tour du Soleil !
Mercure n’est pas loin de la Terre (à l’échelle du Système solaire) mais atteindre cette
petite planète, puis se faire capturer par sa gravité, minuscule en comparaison avec
celle du Soleil toute proche, demande une énergie considérable. Imaginez : une fois
libérée par la fusée, BepiColombo devra « perdre » autant de vitesse qu’une fusée
Ariane 5 doit en gagner pour envoyer un satellite dans l’espace : 8 km/s, c’est consi­
dérable. Pour cela, les ingénieurs utilisent l’assistance gravitationnelle, c’est-à-dire
la gravité d’autres planètes pour freiner BepiColombo. « Bepi », pour les intimes, va
être « assistée » neuf fois - une fois par la Terre, deux fois par Vénus et six fois par
Mercure - avant de pouvoir s’y mettre en orbite. Cette stratégie, qui permet d’écono­
miser du carburant, va faire diminuer la valeur de la vitesse du vaisseau de 3 km/s.
Les moteurs électriques du module de croisière assureront aussi une diminution BepiColombo lors de la finalisation de
complémentaire de la valeur de la vitesse de 4 km/s avant le début de la manœuvre son assemblage, en septembre 2018.
finale d’insertion autour de la planète.
D’après jeunes.cnes.fr.

■ Questions ■
A l’aide des documents et de l’expression vectorielle de la force d’interaction gravitationnelle :
- réaliser un schéma permettant d’expliquer l’influence de l’assistance gravitationnelle de Vénus sur les carac­
téristiques de la vitesse de BepiColombo dans le référentiel « vénusocentrique»;
- en utilisant un vocabulaire adapté, rédiger un court paragraphe pour expliquer l’intérêt de l’assistance gravi­
tationnelle en prenant comme exemple BepiColombo.
Aides à la fin
du manuel

208
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

© Football... sur la Lune ! TÂCHE COMPLEXE,


(50 min
COMPÉTENCES s'approprier connaître analyserraisonner réaliser valider communiquer

Apollo 17 (7 décembre 1972 -19 décembre 1972) est la dernière mission du programme spatial Apollo à avoir emmené
des hommes à la surface de la Lune. A cette occasion, les deux astronautes américains Harrison Schmitt et Gene Cernan
se sont livrés à une petite partie de football... avec un rocher lunaire.

Vidéo
DOC. 1 “Soccer on the moon”, 14/12/1972 DOC. 2 Ballon de football

DOC. 3 Pierre de Lune et pierre de Terre

Sans entrer dans des comparaisons complexes, retenons que les DONNEES
roches lunaires ressemblent aux roches terrestres, mais leur diver­
■ Intensité de la pesanteur sur le sol terrestre :
sité est nettement moindre, du fait de l’absence de minéraux hydra­
g=9,8Nkg->.
tés et d’oxydes due à une chimie moins complexe. Sur la Lune,
■ Masse de la Lune : ML = 7,36 x 1022 kg.
comme sur la Terre, l’oxygène, constitutif des silicates, domine. La
■ Rayon de la Lune : RL= 1 737 km.
composition chimique de la Lune est proche de celle du manteau
■ constante de gravitation :
terrestre dont elle possède la masse volumique (3,3 g.crrr3). Aucune
G=6,67xlO-11Nkg-2m2. 4
roche sédimentaire n’a été trouvée sur la Lune.
■ Volume d’une boule de rayon R:V= jnR3.
D’après reseau-canope.fr

■ Questions ■

Questions préliminaires
a. En modélisant la Lune et le rocher par des points matériels, réaliser un schéma de la situation en précisant la
distance qui sépare les deux points.
b. En première approximation, comparer le poids P du rocher sur la Lune à la force d’interaction gravitationnelle

^l/r modélisant l’action exercée sur elle par la Lune.

Problème
En utilisant des connaissances et les seules informations extraites des documents et des données fournis ci-dessus,
déterminer s’il est possibledejouerau football sur la Lune, avec un rocher lunaire de la taille d’un ballon de football,
comme ce sport se pratique sur Terre.
L’analyse des données, ainsi que la démarche suivie nécessitent d’être correctement présentées. Les calculs
numériques seront menés en veillant à respecter la précision des données.
Il est aussi nécessaire d’apporter un regard critique sur le résultat et de discuter des modifications à apporter
aux règles du football si besoin.

Aidesàlafin
du manuel
Fiche-guide

Chapitre 10 • Modélisation d'une interaction : forces 209


Forces et mouvements

a QCM

Se tester Choisir la réponse


pour commencer exacte.

Lachronophotographie représentant
le mouvement rectiligne uniforme
d’un scooter dans le référentiel terrestre est :

Le graphique représentant l’évolution v v


de la valeur v de la vitesse au cours du temps
d’un mouvement ralenti est :

La valeur de la vitesse d’un point diminueau cours augmente au


ne varie pas
en mouvement rectiligne uniforme : du temps cours du temps

Le poids d’un objet surTerre modélise l’action à distance l’action à distance l’action de contact
en première approximation : exercée par l’objet exercée par la exercée par la
sur laTerre Terre sur l’objet Terre sur l’objet

L’expression de la norme P du poids d’un objet P=^


P=m P=m-g
de masse m est: g

Une force peut être représentée par : un vecteur une vitesse une trajectoire

Une trousse à outils estimée à


100 000$ se perd dans l'espace
et s'éloigne lentement,
sous les yeux consternés de
l'astronaute.

Peut-on décrire le
mouvement de la
trousse à outils
comme un mouvement
rectiligne uniforme ?
-> Exercice 28 page 222

Exercices
CAPACITES EXIGIBLES Activités
corrigés

Exploiter le principe d’inertie ou sa contraposée pour en déduire des informations soit


sur la nature du mouvement d’un système modélisé par un point matériel, soit sur les forces. oo OO
O
Relier la variation entre deux instants voisins du vecteur vitesse d’un système modélisé
par un point matériel à l’existence d’actions extérieures modélisées par des forces oo 00
dont la somme est non nulle, en particulier dans le cas d’un mouvement de chute libre
à une dimension (avec ou sans vitesse initiale). O O
211
Activités

Activité documentaire

Mouvement
d’une sonde spatiale
New Horizons est une sonde spatiale lancée par la NASA en 2006
dont l’objectif principal était l’étude de Pluton, qu’elle a survolé
en 2015. Bien que sans moyen de propulsion propre, elle continue
aujourd’hui son exploration du Système solaire.
• Comment expliquer le mouvement de la sonde spatiale ?

DOCUMENT
Mouvement de la sonde spatiale dans le référentiel héliocentrique entre 2006 et 2015

données prjncipe d’inertie

Si les forces exercées sur un système se compensent (leur somme vectorielle est nulle), alors le système, modélisé
par un point matériel, est immobile s’il n’a pas de vitesse initiale et en mouvement rectiligne uniforme s’il a
une vitesse initiale.
Remarque : le principe d’inertie n’est applicable suivant les situations que dans certains référentiels, qualifiés de galiléens,
comme par exemple le référentiel héliocentrique (défini par le centre du Soleil et des étoiles lointaines considérées
comme fixes), le référentiel géocentrique (défini par le centre de la Terre et des étoiles considérées comme fixes) ou
le référentiel terrestre.

■ Questions ■

s’approprier; du Soleil. Proposer une explication du mouvement de la


sonde spatiale pendant cette période.
Indiquer à quoi correspondent les différents arcs de
b. Proposer une explication permettant d’interpréter le
couleurs dans le document.
mouvement de New Horizons entre 2008 et 2015.

ANALYSER-RAISONNER
grmwnBt oral j

a. Pendant la première moitié de l’année 2006, du fait de


Réaliser une synthèse permettant d’expliquer le
l’éloignement des planètes, la seule action non négligeable
mouvement de la sonde spatiale New Horizons depuis
s’exerçant sur la sonde spatiale New Horizons était celle
2006, à l’aide du principe d’inertie.

212
Activités

Activité expérimentale

Saut sur un trampoline


P
SITUATION DÉCLENCHANTE Lorsqu’un enfant saute verticalement sur un trampoline, il effectue d’innombrables
montées et descentes dans l’air.
différenciation
• Comment évolue la vitesse de l’enfant dans le référentiel terrestre,
et quel lien peut-on faire avec les forces exercées sur l’enfant :
a. lors de la descente, avant le contact avec le trampoline ?
b. lors de la montée, après le contact avec le trampoline ?

T Pistes de travail h T Fiche-guide


i
En cas de difficulté, demander de l'aide au professeur.

ANALYSERRAISONNER,

À l’aide du matériel disponible, proposer une expérience permettant de modéliser la situation a. ou b.


puis de construire des vecteurs vitesse du point matériel modélisant l’enfant dans le référentiel terrestre
afin d’étudier leur variation entre deux instants voisins et leur lien avec les forces exercées sur l’enfant.

RÉALISER J

Réaliser l’expérience proposée afin de comparer la variait ion entre deux instants voisins du vecteur vitesse
i l’enfant.
de l’enfant modélisé par un point matériel, au poids P de

oral

En utilisant un support visuel, présenter oralement la méthode et les résultats obtenus aux élèves qui
ont traité l’autre situation.

Chapitre 11 • Forces et mouvements 213


Activités

Activité expérimentale

Chute d’un parachutiste


?
Au cours de sa chute et avant l’ouverture de son parachute, la vitesse d’un parachutiste varie dans le
référentiel terrestre.
• Comment évolue la vitesse du parachutiste avant qu’il n’ouvre son parachute, et quel lien peut-on faire
avec les forces exercées sur le parachutiste ?

données 1 principe d’inertie

Si les forces exercées sur un système se compensent


(leur somme vectorielle est nulle), alors le système,
modélisé par un point matériel, est immobile
s’il n’a pas de vitesse initiale et en mouvement
rectiligne uniforme s’il a une vitesse initiale.
Remarque : le principe d’inertie n’est applicable
suivant les situations que dans certains référentiels,
comme par exemple le référentiel terrestre.

DONNÉES 2 Force de frottement exercée


par un fluide

Lorsqu’il se déplace dans un fluide (liquide ou


gaz), un objet est soumis à une action de la part
du fluide, modélisée par une force de même
direction que son mouvement, mais de sens
opposé. La norme de cette force augmente avec
la valeur de la vitesse de déplacement de l’objet
dans le fluide. Elle dépend aussi de la nature
du fluide.

Fiche-guide

| i- -4-
En cas de difficulté, demander de l'aide au professeur.

aTa lŸsTrTa^oj nÊ£ ï


À l’aide du matériel disponible, proposer une expérience permettant de construire les vecteurs vitesse
d’un point matériel modélisant le parachutiste dans le référentie terrestre, avant l’ouverture de son
parachute, afin d’étudier leur variation entre deux instants voisins et leur lien avec les forces exercées
sur le parachutiste.

Réaliser l’expérience proposée et distinguer deux phases pour lesquelles l’évolution de la vitesse du
parachutiste est différente dans le référentiel terres re.

ANALYSER-RAISONNER

l’inventaire des forces exercées sur le parachutiste lors de chacune de ces deux phases et le s
ésenter sur un schéma, sans souci d’échelle, en indiquant si ces forces se compensent. Justifier.
I

214
Activités

Activité expérimentale

Mouvement d’un smartphone

Galilée (né à Pise en 1564 et mort à Arcetri, près de Florence en Italie en


1642) a étudié les mouvements des objets dans de nombreuses situations
différentes. Pour étudier ces mouvements, les moyens à sa disposition
étaient rudimentaires, comme par exemple l’utilisation d’une clepsydre
(ci-contre) pour mesurer des durées.
• Comment étudier de nos jours le mouvement des objets à l’aide d’un
smartphone ?

DOC. 2
Extrait d’informations d’une application
exploitant l’accéléromètre
d’un smartphone

L’accéléromètre du smartphone détecte des


changements de mouvement, ce qui est très utile pour
passer du mode portrait au mode paysage lorsqu’on
tourne l’écran.

VOCABULAIRE

L’accélération est une grandeur vectorielle ayant même


direction et même sens que la variation du vecteur
vitesse entre deux instants voisins.

■ Questions ■
REALISER 'Z REALISER ]

Lancer sur une table, selon l’axe (Oy), le smartphone posé Se mettre debout, bras tendu horizontal en tenant le
sur une feuille de papier. smartphone lui aussi horizontal, l’axe (Oy) selon la direction
Enregistrer les données de l’accéléromètre du smartphone du bras. Tourner assez rapidement sur soi-même afin que le
grâce à une application dédiée. téléphone, modélisé par un point matériel, effectue deux
tours en décrivant un mouvement circulaire à peu près
ANALYSER-RAISONNER 1 uniforme dans le référentiel terrestre.
Utiliser les données enregistrées par l’accéléromètre du
VALIDER
smartphone pour montrer que la variation entre deux
instants voisins du vecteur vitesse du smartphone, En admettant que la somme vectorielle des forces £Fext
modélisé par un point matériel, dans le référentiel terrestre qui s’exercent sur le smartphone a même direction et
est liée à la somme vectorielle des forces extérieures même sens que la variation de son vecteur vitesse entre
appliquées sur le smartphone. deux instants voisins, vérifier que, dans le cas étudié, £Fext
a pour direction celle du bras et pour sens du téléphone
vers l’épaule.

Chapitre 11 • Forces et mouvements 215


Synthèse [M Audio
des activités

Principe d’inertie

1. 1 Forces et mouvements
• Un point matériel est un système qu’il est possible de modéliser par un point 1. À proximité d'une planète, la
géométrique M auquel est associée sa masse m. trajectoire et la vitesse d'une sonde
spatiale sont modifiées.
• L’action d’un objet A sur un objet B, modélisée par une force FMB, peut modifier le
mouvement de l’objet B, c’est-à-dire modifier sa vitesse et/ou sa trajectoire (doc.i). POINT MATHS

• Des forces exercées sur un même système se compensent si leur somme vecto­ Dans le cas de l’existence M

de deux forces, F1 et F2
rielle est égale au vecteur nul : XFext = 0. La situation est équivalente au cas où le
se compensent si elles Fz
système n’est soumis à aucune force.
s’exercent sur un même
REMARQUE La somme vectorielle des forces exercées sur un même système peut système et si elles ont
même direction, même
s’écrire XFext ou XF
norme, mais des sens F,
opposés. Dans ce cas, les
V
1 . 2 Énoncé du principe d’inertie deux vecteurs force sont
opposés ■ F2=-F1.
• Le principe d’inertie permet d’établir un lien entre le mouvement d’un système
et les actions extérieures auxquelles il est soumis.

• Galilée (1564-1642) en a l’intuition le premier dès 1639, mais


c’est Newton (1642-1727) qui énonce le principe d’inertie en
1686 : « Tout corps persévère dans son état de repos ou de
mouvement rectiligne uniforme si les forces qui s’exercent sur
lui se compensent. » (doc.2)
2. Isaac Newton (1642-1727)
3. Loin de tout astre, on
a contribué à énoncer
peut considérer en première
le principe d'inertie.
approximation qu'une sonde spatiale
n'est soumise à aucune force : elle est
Aujourd’hui, le principe d’inertie peut s’exprimer de la façon suivante : en mouvement rectiligne uniforme
dans le référentiel héliocentrique.

• Dans un référentiel galiléen, si les forces qui s’exercent sur un système,


DÉPASSER SES IDÉES FAUSSES
modélisé par un point matériel, se compensent, alors :
- il est immobile s’il n’a pas de vitesse initiale; Si un objet A interagit avec un objet
- il a un mouvement rectiligne uniforme s’il possède une vitesse initiale 8, alors les forces FA/B et f^/A sont
(c'est-à-dire que son vecteur vitesse, de norme non nulle, ne varie pas) opposées (principe des actions réci­
(doc. 3). proques), mais ce ne sont pas des
forces qui se compensent car elles
• Réciproquement, si un système, modélisé par un point matériel, est immobile
ne s’appliquent pas sur le même
ou en mouvement rectiligne uniforme dans un référentiel galiléen, alors les système.
forces qui s’exercent sur lui se compensent (doc.4). [-> Activités 1 et 3]

• Pour un système immobile, le vecteur vitesse v est nul (donc constant) et, pour
un système en mouvement rectiligne uniforme, v est constant. Ainsi, le principe
d’inertie peut s’écrire, avec Av la variation du vecteur vitesse entre deux instants
voisins: _ _______________ _ _ ___
v= vecteur constant <=>Av=Ô<=> XFext = 0.

REMARQUE Le principe d’inertie n’est applicable que dans certains référentiels,


qualifiés de référentiels galiléens, comme le référentiel géocentrique (défini par le 4. Lorsqu'il atteint une vitesse
constante, un parachutiste qui tombe
centre de la Terre et des étoiles lointaines considérées comme fixes) et le référen­
verticalement est en mouvement
tiel terrestre. Pour ce dernier, il faut se limiter à des mouvements de courte durée. rectiligne uniforme dans le référentiel
Pour l’étude des mouvements des planètes dans le Système solaire, le principe terrestre, donc les forces qui
s'exercent sur lui se compensent :
d’inertie est applicable dans le référentiel héliocentrique (défini par le centre du
F — -P
Soleil et des étoiles lointaines considérées comme fixes). 1 air/parachute '■

216
Synthèse
des activités

Contraposée du principe d’inertie

2 . 1 Énoncé de la contraposée du principe d’inertie


• Dans un référentiel galiléen, si les forces qui s’exercent sur un système,
modélisé par un point matériel, ne se compensent pas, alors il n’est ni
immobile, ni en mouvement rectiligne uniforme (c'est-à-dire que son vecteur
vitesse varie) (doc. s).
• Réciproquement, si un système, modélisé par un point matériel, n’est ni
immobile, ni en mouvement rectiligne uniforme dans un référentiel galiléen
(c’est-à-dire si son vecteur vitesse varie), alors les forces qui s’exercent sur
lui ne se compensent pas. (doc.e). [-> Activités 1 et 3] 5. Lorsqu'elle est soumise à la seule
action du Soleil, une sonde spatiale
n'est pas soumise à des forces qui se
• Si le vecteur vitesse v d’un système varie, alors la somme vectorielle ZFext des
compensent, donc elle n'est pas en
forces extérieures qui s’exercent sur le système n’est pas nulle, et réciproquement. mouvement rectiligne uniforme dans
le référentiel héliocentrique.
• Ceci peut s’écrire : Av# 0<=>XFext#0.
• De plus, la direction et le sens de la variation Av entre deux instants voisins du
vecteur vitesse dans un référentiel galiléen sont ceux de la somme vectorielle
XFext des forces extérieures. [-> Activités 2 et 4]

REMARQUES
-Comme pour le principe d’inertie, la contraposée du principe d’inertie n’est appli­
cable que dans certains référentiels, qualifiés de référentiels galiléens.
- La contraposition est un type de raisonnement consistant à affirmer l’implica­
tion «si non B, alors non A »à partir de l’implication «Si A, alors B ». L’implication
« Si non B, alors non A » est appelée contraposée de « Si A, alors B ».

6. En début de saut, un
parachutiste n'est pas en
Application à la chute libre mouvement rectiligne uniforme
dans le référentiel terrestre
En physique, un système est en chute libre si son poids P est la seule force qui (la valeur de sa vitesse augmente),
s’exerce sur lui. On a donc : LFext= P (doc. 7). donc il est soumis à des forces qui ne
se compensent pas (la norme de son
Ainsi, pour une chute libre dans le référentiel terrestre supposé galiléen, la poids P est plus grande que celle de la
variation Av entre deux instants voisins du vecteur vitesse est verticale vers force Fair/parachute ).
le bas, comme P. [-> Activité 2]

DÉPASSER SES IDEES FAUSSES


Le principe d’inertie contredit parfois notre intuition : il faut donc l’appliquer
rigoureusement. En effet, il ne faut pas confondre la direction et le sens du vecteur
vitesse v d’un objet avec ceux de la force Fqu’il subit car ils peuvent être différents.
Ainsi dans un référentiel galiléen :
Sens du déplacement

a v
----- ---------------------,-----------------«---- --- —«.----- ---------------

7. Lorsque l'enfant n'est plus en


contact avec le trampoline, on peut
considérer qu'il n'est soumis qu'à
son poids, donc entre deux instants
F voisins AV est verticale vers le bas
dans le référentiel terrestre ; ce qui
Q mouvement rectiligne ralenti : Pet vdans le sens opposé; explique que le mouvement est
0 mouvement rectiligne uniforme : F=0et v#0; rectiligne ralenti lors de la montée,
puis rectiligne accéléré lors de la
0 mouvement rectiligne accéléré: Fetvdans le même sens. descente.

Chapitre 11 • Forces et mouvements 217


Synthèse en images

LL Al/ = i/o - ÿî
Mouvement rectiligne J >< =0 11.
uniforme
R R R
► F— wr EL.
----------------------

P P P
r f

Al/ = 0 J/ext = 0

Principe d’inertie
Immobilité ou mouvement
Forces qui se compensent
rectiligne uniforme

CONTRAPOSÉE du principe d’inertie


Mouvement Forces qui
NON rectiligne uniforme NE se compensent PAS

Chute libre

Mêmes direction
et sens

Mouvement rectiligne
accéléré vers le bas
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. Un système, modélisé par un point matériel, qui décrit
Une peut modifier le mouvement un mouvement rectiligne uniforme dans le référentiel
d’un système. ► §1 terrestre :
a. peut être soumis à une seule force.
Quand un système, modélisé par un point matériel, est obligatoirement soumis à deux forces.
décrit un........ rectiligne uniforme dans
c. est soumis à des forces qui se compensent. ► §1
le référentiel terrestre, les forces qui
s’exercent sur lui se ► Si un système est modélisé par un point matériel
en mouvement rectiligne accéléré dans le référentiel
Quand un système, modélisé par un point matériel,
terrestre, alors la variation Av"de son vecteur vitesse
décrit un mouvement qui n’est pas rectiligne uniforme
entre deux instants voisins :
dans le référentiel terrestre, les forces qui
a. est le vecteur nul.
s’exercent sur lui......... ^§2
a même direction et même sens que le mouvement.
Lorsqu’un système, modélisé par un point matériel, c. a même direction mais un sens opposé à celui
est en chute libre dans le référentiel terrestre, du mouvement. ^§2
la variation Av de son vecteur vitesse entre deux
instants voisins a même direction et même sens O Si un système est en chute libre dans le référentiel
terrestre, alors la variation Av"du vecteur vitesse du
que le vecteur........ du système. >-§2
point matériel qui le modélise entre deux instants
Indiquer la réponse exacte. voisins:
Dans le référentiel terrestre, un système, modélisé a. est le vecteur nul.
par un point matériel, soumis à des forces qui se est vertical vers le bas.
compensent: c. a toujours même direction et même sens
; est forcément immobile. peut être immobile. que le mouvement. ^§2

Corrigés p. 360

Utiliser le principe d’inertie © Décrire la variation du vecteur vitesse

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU


Dans le référentiel terrestre, les forces s’exerçant sur Dans le référentiel terrestre, une balle de tennis,
modélisée par un point matériel, tombe verticalement.
On suppose que la balle n’est soumise qu’à son poids.
Quels sont la direction et le sens de la variation Avde
son vecteur vitesse entre deux instants voisins ?

SOLUTION

Si la balle de tennis n’est soumise qu’à son poids,


alors elle est en chute libre. La variation Avdu
vecteur vitesse du point matériel qui la modélise
entre deux instants voisins a donc même direction
et même sens que le poids de la balle : verticale vers
SOLUTION le bas (mouvement rectiligne accéléré).

La voiture est immobile, donc les forces qui


APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
s’appliquent sur elle se compensent, d’après
le principe d’inertie. Dans le référentiel terrestre, une balle de tennis
modélisée par un point matériel, monte verticalement.
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu On suppose que la balle n’est soumise qu’à son poids.
Quels sont la direction et le sens de Aventre deux
Dans le référentiel terrestre, les forces s’exerçant sur
instants voisins?
un train roulant en ligne droite et à vitesse constante se
compensent-elles ?
Corrigés p. 360

Chapitre 11 • Forces et mouvements 219


Exercices APPLIQUER

Donnée pour tous les exercices : © Apprendre à rédiger


Sauf indication contraire, les mouvements sont décrits dans le réfé­
rentiel terrestre supposé galiléen. A Ottawa (Canada), une
patineuse glisse sur un
fleuve gelé selon un
Principe d'inertie mouvement rectiligne
► § 1 de la synthèse des activités uniforme.
Donnée : norme du poids
[EmOcÉsRÂpÎDÉs] de la patineuse : P= 500 N.
a. Dresser l’inventaire
O l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de des forces qui s’exercent
présenter oralement en deux minutes maximum à sur la patineuse.
l'ensemble de la classe le principe d’inertie.
Aide méthodologique
© Indiquer les caractéristiques de deux forces qui se
► Étudier toutes les interactions à distance et de contact
compensent. avant de les modéliser par des forces.
► Ne pas oublier l’interaction air-patineuse même si on
© Une automobiliste freine dans une descente et néglige son effet par la suite.
sa voiture se trouve soumise à des forces qui se
b. Que peut-on dire de ces forces quand la patineuse décrit un
compensent. Quel est alors le mouvement de la
mouvement rectiligne uniforme ? Justifier la réponse.
voiture ? Justifier la réponse.
Justifier par une phrase en utilisant le principe d’inertie.
Ne pas oublier de préciser le référentiel dans lequel le
© Utiliser le principe d’inertie mouvement est étudié.
Les points ci-dessous c. Représenter ces forces sur un schéma simplifié. On négligera
correspondent aux posi­ l’action de l’air.
tions successives d’un ► Réaliser un schéma suffisamment grand, et modéliser
point matériel modélisant le système par un point matériel.
un vélo avançant de la ► Commencer par représenter le poids qui est la seule
gauche vers la droite. force dont les caractéristiques sont données dans
Que peut-on dire des forces l’énoncé. Préciser l’échelle utilisée (lcm pour 100 N par
qui s’exercent sur le vélo exemple) puisqu’elle n’est pas imposée dans l’énoncé.
au cours de cette partie de
son mouvement ? Justifier
----------------------------------------------- r^FFÉRENClAT'ON-L
la réponse.
© Analyser des forces
Une bille métallique est accrochée à un fil relié à un support,
et un aimant est placé à proximité, comme schématisé ci-des­
sous. On néglige l’action de l’air sur la bille et les forces
© Représenter des forces modélisant les actions subies par la bille, modélisée par un
point matériel, sont représentées ci-dessous avec l’échelle
suivante : 1 carreau représente 0,10 N.
La bille peut-elle rester à l’équilibre ? Justifier la réponse.

;
/-aimant/bille

Un sous-marin est immobile, en plongée dans l’eau et sans Schéma de la situation Représentation des forces
toucher le fond marin.
a. Que peut-on dire des forces modélisant les actions qui
s’exercent sur le sous-marin ? niFFÉRENCIATIQN

b. Représenter sur un schéma, sans souci d’échelle mais de


manière cohérente, les forces qui s’exercent sur le sous-marin, ■ Aides à la fin du manuel.
modélisé par un point matériel.

220
APPLIQUER Exercices

Contraposée du principe d'inertie © Exploiter une chronophotographie


► § 2 de la synthèse des activités
L’appontage d’un avion de chasse sur un porte-avions est déli­
cat du fait de la faible distance de la piste, c’est pourquoi il
exercicesrapides
est nécessaire que l’avion s’accroche à des « brins d’arrêt ».
La chronophotographie schématisée ci-dessous correspond
© l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de au mouvement, dans le référentiel lié à la piste, d’un avion de
présenter oralement en deux minutes maximum à chasse lors de son appontage.
l’ensemble de la classe la contraposée du principe
d’inertie.

© Dans le référentiel héliocentrique, la Terre, modé­


lisée par un point matériel, a un mouvement circu­
laire uniforme. Est-elle soumise à des forces qui se
a. Indiquer l’évolution du vecteur vitesse v du point matériel
compensent ? Justifier la réponse.
qui modélise l’avion au cours de son mouvement. La variation
Avdu vecteur vitesse de l’avion est-elle nulle ?
© Indiquer la direction et le sens de la variation Av du
b. Dans l’hypothèse où le principe d’inertie s’applique dans
vecteur vitesse du point matériel qui modélise un
le référentiel lié à la piste, que peut-on dire des forces qui
système en chute libre entre deux instants voisins.
s’exercent sur l’avion ?
c. Indiquer la direction et le sens de la somme vectorielle des
G) Utiliser la contraposée du principe d’inertie forces extérieures appliquées à l’avion, sachant qu’ils sont les
mêmes que ceux du vecteur variation de vitesse de l’avion.
Au début de son décollage, une
fusée accélère verticalement et
sa vitesse atteint au bout d’une © Relier la variation du vecteur vitesse
minute une valeur proche de
au poids Corrigé vidéo
200 ms-1.
Les forces exercées sur la fusée
se compensent-elles pendant
cette phase du décollage ?
Justifier la réponse.

© Relier la variation du vecteur vitesse


aux forces
Dans le référentiel héliocentrique, on peut considérer que
la planète Jupiter, modélisée par un point matériel, évolue
suivant une orbite circulaire.

Après avoir franchi la barre, une perchiste tombe Pi •


verticalement selon un mouvement de chute libre. P2 •
Les positions successives du point matériel qui
modélise la perchiste sont présentées ci-contre.
Données :
• échelle : 1 carreau représente 0,30 m ;
• durée entre deux positions : 0,245 s.
a. Rappeler ce qu’est une chute libre au sens du
physicien.
a. Les actions autres que celle du Soleil sur Jupiter sont négli­ b. Reproduire sur une feuille les positions succes­
geables. En déduire si Jupiter est soumise à des forces qui se sives du point matériel qui modélise la perchiste.
compensent. En détaillant la méthode, tracer la variation AvÇ du
b. Expliquer ce que cela implique pour la variation Av"du vecteur vecteur vitesse du point matériel qui modélise la P5 •
vitesse du point matériel qui modélisejupiter dans le référentiel perchiste à la position P3 (échelle : 1 carreau repré­
héliocentrique. sente 3,7 ms-1).
c. Montrer que la trajectoire de Jupiter dans le référentiel c. Quel lien existe-t-il entre le poids de la perchiste et la variation
héliocentrique est cohérente avec la réponse précédente. Av du vecteur vitesse du point matériel qui la modélise ?

Chapitre 11 • Forces et mouvements 221


Exercices APPLIQUER

© Distinguer norme et direction © Exploiter un graphique


Dans le référentiel géocentrique, on peut considérer que la On s’intéresse au mouvement d’un parachutiste et de son équi­
Lune possède une vitesse de valeur constante. pement au cours d’un saut, le parachute étant d’abord fermé,
a. Dresser l’inventaire des forces s’exerçant sur la Lune, sachant puis ouvert. La chute est supposée verticale, le parachutiste
que les actions du Soleil et des planètes autres que laTerre sont sautant d’un hélicoptère immobile, en vol stationnaire. L’étude
négligeables. se termine avant que le parachutiste n’atteigne le sol.
Le graphique ci-dessous représente l’évolution de la valeur v
b. En déduire si la Lune est soumise à des forces qui se
de la vitesse du parachutiste et on distingue plusieurs phases
compensent. Que peut-on alors dire du mouvement de la Lune
du mouvement du parachutiste, numérotées de 1 à 4.
dans le référentiel géocentrique ?
c. La valeur de la vitesse de la Lune étant constante, préciser la
manière dont varie le vecteur vitesse du point matériel qui la
modélise au cours du temps dans le référentiel géocentrique.

Principe d'inertie et contraposée


___________________________________ Q^aljto év alu ER
© Justifier avec le principe
d’inertie ou sa contraposée
Une bille tombe verticalement dans un liquide. Une étude de
son mouvement montre que la valeur de sa vitesse augmente
jusqu’à atteindre une valeur constante à partir de la date
t = 0,4s. a. D’après le graphique, comment évolue la valeur vde la vitesse
a. Les forces qui s’exercent sur la bille se compensent-elles du parachutiste au cours de la phase 1 ? Caractériser alors le
pour t < 0,4 s ? pour t > 0,4 s ? Justifier la réponse. mouvement du parachutiste au cours de cette phase. Est-il
b. Représenter sur deux schémas les forces qui s’exercent sur
soumis à des forces qui se compensent ?
la bille, aux instants ^=0,2 s et t2 = 0,6 s. La bille est modélisée b. De la même manière, caractériser le mouvement du parachu­
par un point matériel et les tracés sont effectués sans souci tiste au cours des phases 2,3 et 4, et en déduire si le parachutiste
d’échelle mais de manière cohérente entre les deux schémas. est soumis à des forces qui se compensent.
c. Indiquer au cours de quelles phases la variation Avdu vecteur
NIVEAU vitesse du point matériel qui modélise le parachutiste est non
INDICATEURS DE RÉUSSITE R M»! nulle. Justifier la réponse.

CONNAITRE

Les caractéristiques de deux forces qui se © Retour sur l’ouverture de chapitre l0RAl J
compensent sont connues. En s’appuyant sur la
ANALYSER-RAISONNER
photo ci-contre, montrer
que le principe d’inertie
Le mouvement est caractérisé dans chaque cas et
ou sa contraposée ne
le lien avec les forces appliquées est établi à l’aide
s’appliquent pas dans
du principe d’inertie ou de sa contraposée.
tous les référentiels, et
REALISER répondre à la question :
Les forces sont correctement représentées. y a-t-il une force qui met
les frites en mouvement ?

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).


© Dans le cas d’un lancer vertical initialement vers le © Pour mettre en mouvement rectiligne uniforme
hautd’une balle en chute libre : un corps initialement immobile, on peut :
a. la somme vectorielle ZFext des forces extérieures a. appliquer temporairement à ce corps une force
exercées sur la balle varie suivant son mouvement. supplémentaire.
la variation Av du vecteur vitesse du point matériel supprimer temporairement une des forces qui
qui modélise la balle est toujours verticale vers le bas. s’exercent sur ce corps.
c. la balle a un mouvement rectiligne ralenti puis appliquer à ce corps deux forces supplémentaires
accéléré. qui se compensent._____________ Corrigés p 360

222
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU ET COMMENTÉ


Parachutiste
ÉNONCÉ
Une parachutiste, modélisée par un point matériel, saute depuis un hélicoptère en
vol stationnaire à 2000 m d’altitude. Elle commence par se laisser tomber vertica­
lement sans ouvrir son parachute. La valeur de sa vitesse augmente rapidement
jusqu’à atteindre 30,0 m-s-1. La parachutiste ouvre alors son parachute et, en
quelques instants, la valeur de sa vitesse passe de 30,0 m-s-1 à 5,0 m-s-1, puis se
stabilise. La parachutiste descend alors avec un mouvement rectiligne uniforme
jusqu’au sol.
1. Indiquer quelles sont les différentes phases du saut.
2. Dresser l’inventaire des forces qui s’exercent sur le système {parachutiste ; para­
chute} une fois le parachute ouvert.
Repérer les données utiles dans
3. Préciser pour quelle phase du saut les forces exercées sur le système se l’énoncé.
compensent.
4. Lorsque la vitesse se stabilise, la parachutiste est à 400 m du sol. Calculer la durée
de la dernière phase du saut.

U NÉ SOLUTION
1. Le saut présente trois phases : ------------ COMMUNIQUER
- une première phase pendant laquelle la valeur de la vitesse de la parachutiste Construire des phrases simples qui
augmente, le parachute étant fermé ; utilisent le vocabulaire du cours.
-une deuxième phase qui commence avec l’ouverture du parachute, pendant laquelle
la parachutiste ralentit ;
- une dernière phase de mouvement rectiligne uniforme.
2. Le diagramme objets-interactions pour le système {parachu­ ANALYSER-RAISONNER
tiste ; parachute} permet de conclure que deux forces s’exercent Même s’il n’est pas demandé
sur le système: explicitement dans le texte, construire
- le poids P; un diagramme objets-interactions
permet de ne pas oublier de forces.
- la forceFexercée par l’air sur le système {parachutiste ; parachute}.
3. D’après le principe d’inertie, les forces exercées sur le système Parachutiste
[ RÉALISER
se compensent si le mouvement du point matériel modélisant + parachute
le système est rectiligne uniforme ou s’il est immobile. Il n’y a Ecrire les unités dans le calcul peut
donc que dans la dernière phase du saut que les deux forces se être utile mais ce n’est pas du tout
obligatoire. L’unité est par contre
compensent.
indispensable dans l’écriture du
4. La valeur de la vitesse se stabilise à 5,0 m • s-1. Lorsque la valeur
résultat final.
v de la vitesse est constante, la longueur L parcourue, la durée At
du trajet et v sont liées par la relation :
[ RÉALISER
L L = vxAt.
Attention aux chiffres significatifs.
On en déduit At = —
v La donnée la moins précise en
400 m ________________ comporte deux, il en faut donc deux
A.N. : At =——------ -= 80 s (soit 1min 20s).
5,0 m-s-1 ◄----------------------- dans le résultat.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

© Planeur
Un planeur, modélisé par un point matériel, vole à une vitesse de valeur
constante égale à20 m -s-1. Son mouvement est rectiligne uniforme.
1. Dresser l’inventaire des forces qui s’exercent sur le planeur lors du vol.
2. Préciser si ces forces se compensent ou non.
3. Calculer la durée mise par le planeur pour parcourir 10 km.

Chapitre 11 • Forces et mouvements 223


Exercices S’ENTRAINER

Mouvements d’un container ® Le mouvement au cours des siècles


CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER t HISTOIRE OES SCIENCES J

Dans un port, un container, modélisé par un point matériel S’APPROPRIER COMMUNIQUER

de masse m = 5,0 x 103 kg, est situé à 10 m au-dessus du sol, au


Très tôt dans l’Histoire, les notions de force et de mouvement
bout du câble d’une grue. On étudie son mouvement dans le
ont été liées. Cependant, l’idée qu’on se faisait de la relation
référentiel terrestre.
entre elles a beaucoup évolué.
Donnée : intensité de la pesanteur terrestre g = 10 N-kg-1.

document Évolution des idées concernant


le mouvement

■ Pour Aristote (384-322 av. J.-C.), l’état naturel des corps est
l’immobilité. Un objet ne peut rester en mouvement que si une
force s’applique continuellement sur lui.
■ Au contraire, Galilée (1564-1642) pense qu’une force est
nécessaire pour mettre un objet en mouvement mais pas pour
maintenir le mouvement.
1. Le container est d’abord immobile. ■ En 1686, Newton (1642-1727) énonce le principe d’inertie :
a. Faire l’inventaire des forces s’exerçant sur le container. « Tout corps persévère dans son état de repos ou de mouve­
b. Donner les caractéristiques du poids P du container (direc­ ment rectiligne uniforme si les forces qui s’exercent sur lui
tion, sens et norme). se compensent ».
c. Que peut-on dire des deux forces exercées sur le système ?
Justifier la réponse. a. Rédiger un texte de quelques lignes retraçant l’évolution
d. En déduire les direction, sens et norme de la force exercée du lien entre force et mouvement dans la pensée scientifique.
par le câble sur le container. Indiquer en particulier si les idées de Galilée sont plus proches
e. Représenter ces forces sur un schéma pour lequel le container de celles de Newton ou de celles d’Aristote.
est modélisé par un point matériel, avec l’échelle :
b. Illustrer le texte à l’aide d’une situation de la vie courante (le
1 cm <-> 2 x 104 N.
mouvement d’un vélo par exemple) en évoquant l’existence des
2. La grue descend ensuite le container verticalement avec une forces de frottement.
vitesse constante de valeur v= 1,0 m-s-1.
a. Que peut-on dire des deux forces exercées sur le système ?
b. Représenter ces forces sur un schéma avec la même échelle © * Chute d’une bille dans un liquide
que précédemment. CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
3. Avant d’atteindre le sol, le container a un mouvement recti­
Le schéma ci-contre indique les positions
ligne ralenti.
successives d’une bille lancée dans une
a. Que peut-on dire des deux forces exercées sur le système ? éprouvette contenant un liquide.
b. Représenter ces forces sur un schéma, sans souci d’échelle Les deux forces exercées sur la bille sont
mais de manière cohérente avec les schémas précédents. son poids P et la force F du liquide exercée
sur la bille.
CZ) SIS ln english please a. Indiquer le référentiel d’étude et le
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER VALIDER
système étudié.
A novice skier goes down a blue ski trail. b. Caractériser le mouvement de la bille
This diagram represents the forces which entre la position Ao et la position A5 (phase 1),
are applied on the skier during the descent, puis entre la position A5 et la position A13
the skier being modelled by a point. (phase 2).
c. Pour une position de chacune des deux
phases, représenter sur un schéma, sans
souci d’échelle mais de manière cohérente,
la variation Av"du vecteur vitesse du point
a. Indiquer quelle interaction a été négligée pour réaliser le matériel qui modélise la bille, puis les deux
schéma ci-dessus. forces P et F exercées sur la bille sachant
b. Cette approximation est-elle légitime compte tenu de lasitua- que la direction et le sens de leur somme
tion étudiée ? vectorielle sont les mêmes que ceux du
c. Le skieur fait-il du slalom ou bien descend-il d’un mouvement vecteur Av?
rectiligne uniforme ? d. En déduire l’évolution de la norme F de
d. Le skieur peut-il s’arrêter sans modifier l’une des forces qui la force exercée par le liquide sur la bille
s’exercent sur lui? lorsque la valeur de sa vitesse augmente.

224
S’ENTRAINER Exercices

© • Référentiel galiléen Le schéma ci-dessous représente les positions successives du


point matériel P, modélisant la planète Terre, pendant une
CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER REALISER VALIDER
partie de son mouvement de révolution, supposé circulaire,
autour du centre du Soleil noté S.
document Enregistrement du mouvement
d’un mobile autoporteur
Un mobile autoporteur est posé sur un plateau tournant. document Positions du point P dans le référentiel
Il est filmé simultanément par deux caméras : héliocentrique
■ l'une fixe par rapport au référentiel terrestre (les positions
successives du centre du mobile autoporteur sont représentées P.4
en noir) ; P5

■ l'autre fixe par rapport au plateau (les positions successives
du centre du mobile autoporteur sont représentées en rouge).
P6. .P2

.R1
Py +s

Ps

p;

Pio
La durée entre deux positions successives de la Terre vaut
a. Donner la nature du mouvement du mobile autoporteur, T = 30 jours.
modélisé par le point matériel confondu avec son centre, dans
le référentiel terrestre.
b. Dresser l’inventaire des forces qui s’exercent sur le mobile (on
néglige les frottements de l'air). Que peut-on dire de ces forces ? DONNEES

c. Y a-t-il d'autres forces qui s’exercent sur le mobile lorsqu'il ■ La période de révolution de la Terre est la durée T nécessaire à
est filmé par l'autre caméra ? Indiquer si le principe d'inertie la Terre pour effectuer une révolution, c’est-à-dire pour décrire
s’applique dans le référentiel lié au plateau tournant. une fois son orbite : T = 365 jours.
■ Le vecteur vitesse d’un point P en mouvement circulaire
d. Les référentiels dans lesquels le principe d'inertie s'applique
autour du point S est à tout instant dirigé selon une droite
sont appelés référentiels galiléens. Lequel des deux référentiels
perpendiculaire au rayon SP.
utilisés peut être considéré comme galiléen ?
■ La distance séparant la Terre du centre du Soleil est supposée
constante et vaut D - 1,496 x 108 km.
QJ** Mouvement de laTerre
CONNAITRE S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
1. Donner la nature du mouvement du point matériel P modéli­
LaTerre tourne autour du Soleil en un an. sant la Terre dans le référentiel héliocentrique.
2. a. Exprimer en fonction de D la distance d parcourue par la
Terre lorsqu’elle effectue une révolution.
b. En déduire l’expression de la valeur de la vitesse de la Terre
dans le référentiel héliocentrique et montrer que :
v= 2,98x 104 m-s-1.
3. Comment évolue le vecteur vitesse v*de la Terre au cours de
son mouvement ?
4. Recopier le schéma ci-dessus, sans souci d’échelle mais de
manière cohérente, puis tracer la variation Av^ du vecteur
vitesse du point matériel P qui modélise la Terre à la position P4.
5. On peut considérer que laTerre n’est soumise qu’à une seule
force. La tracer, sans souci d’échelle mais de manière cohérente,
à la position P4, sachant que sa direction et son sens sont les
mêmes que ceux du vecteur Av^. Nommer cette force.

Chapitre 11 • Forces et mouvements 225


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

© Thermomètre de Galilée

COMPÉTENCES connaître s’approprier analyser-raisonner réaliser valider communiquer

Un thermomètre de Galilée est un élément de décoration. Il comporte des boules, généralement colorées, qui plongent
dans un liquide incolore. Selon la température de la pièce dans laquelle se trouve le thermomètre, la température du
liquide incolore change et les boules se placent d’une autre façon.

DONNÉES
■ Évolution de la masse volumique p du liquide
contenu dans le thermomètre de Galilée en fonction
de sa température T :

p (en g.ml-1)
0,794 \
0,792- \

0,790- \

0,788- \

0,786- \

0,784- \

0,782- \

0,780--------------- ,-------------- —
15 20 25 30
T (en °C)

■ Poussée d’Archimède : force exercée par un liquide


sur un objet qui y est immergé. Cette force est toujours
verticale et vers le haut, et sa norme FA correspond à
la norme du poids du volume de liquide déplacé par
l’objet, c’est-à-dire à la norme du poids d’un volume
de liquide égal au volume de l’objet immergé.

■ Questions ■

On considère la boule orange du thermomètre de Galilée, immobile dans le référentiel terrestre.


Réaliser un schéma, sans souci d’échelle mais de manière cohérente, représentant les deux forces modélisant les
actions exercées sur la boule orange modélisée par un point matériel.

a. Donner les expressions des normes des deux forces en fonction de la masse volumique du liquide p (T), la masse
de la boule mb, le volume de la boule l/b et l’intensité de la pesanteur terrestre g.
b. Établir la condition sur la valeur p (7) de la masse volumique du liquide pour que la boule orange reste immobile
à la température T.

a. Lorsque la température ^augmente, la boule orange se met en mouvement. Justifier que le vecteur vitesse du
point matériel modélisant la boule varie alors.
b. Déterminer le sens du mouvement, sachant que la direction et le sens de la variation Av"du vecteur vitesse du
point matériel sont les mêmes que ceux de la somme vectorielle des forces extérieures exercées sur la boule.
c. Expliquer en quoi la photographie valide la réponse.

226
© Mouvement d’une voiture
(d50 min
COMPÉTENCES analyserraisonner réaliser valider

Lorsque l’on conduit une voiture sur une portion de route droite et plane, il est nécessaire de maintenir la pédale de l’ac­
célérateur enfoncée pour que la voiture roule àvitesse constante dans le référentiel terrestre. Dans ce cas, on impose
une force motrice de norme constante, de même direction et de même sens que ceux du mouvement de la voiture.
Le but de l’exercice est de vérifier expérimentalement l’effet d’une force constante sur le mouvement d’un véhicule.

DOC. 1 Voiture en mouvement

On admet qu’en l’absence de frottement entre la voiture et


son support, le poids P de la voiture et la force de réaction
R du support sur la voiture se compensent à tout moment.

■ Questions ■

Proposer un protocole expérimental permettant d’appliquer une force constante sur la voiture afin d’étudier
le mouvement qui en résulte. Le but est d’estimer la direction et le sens de variation Av*du vecteur vitesse d’un
point matériel modélisant la voiture à différents instants.
APPEL N° 1 Appeler le professeur pour lui présenter le protocole ou en cas de difficulté.

Mettre en œuvre le protocole et montrer que la direction et le sens de la variation du vecteur vitesse sont les
mêmes que ceux de la somme des forces exercées sur la voiture.
APPEL N° 2 Appeler le professeur pour lui présenter le résultat ou en cas de difficulté.

Proposer une explication au fait de devoir maintenir la pédale d’accélérateur enfoncée pour garder une valeur
de vitesse constante lors d’un déplacement en voiture.

Fiche-guide

Chapitre 11 • Forces et mouvements 227


Ondes 1*5
et signaux
Question

Station météo

Question

Peut-on entendre une explosion


dans l'espace ?

Les yeux d'un chat ou ceux


d'un être humain sont
des récepteurs de lumière.

Question

Comment modéliser un œil ?


Lors de son séjour dans la Station spatiale internationale
(ISS) entre novembre 2016 et juin 2017, Thomas Pesquet
a joué de la musique. Nous avons pu le voir et l'entendre
sur Terre grâce à différents signaux et capteurs.

SOMMAIRE

Vu au collège 230
Émission et propagation d'un son 232
Perception d'un son 252
Émission et propagation de la lumière 266
Réception de la lumière 288
Signaux et capteurs électriques 306
thème 3/ Ondes et signaux
Vil AU COLLÈGE

DÉPASSER
SES IDÉES FAUSSES

Télémétrie Terre-Lune : un faisceau laser est


émis depuis la Terre vers la Lune, depuis le VLT
(l/e/y Large Telescope) au Chili.
Source Objet
primaire diffusant

Émission |
ÉMISSION ET PROPAGATION

Capteurs naturels

Circuit électrique à une seule boucle.


MO(l£b

iii M jor> Sons audibles


par l’oreille
Ultrasons
M Puissance
électrique :

humaine

Énergie
électrique :

6=^xât
L’intensité lumineuse de chaque
fréquence (en Hz)
lampe dépend-elle de la position
des lampes dans ce circuit ?

230
Soleil Terre

Propagation dans le vide


Propagation dans des milieux
et dans les milieux
matériels (air, eau, acier...)
matériels transparents

Propagation

) RÉCEPTION k
Capteurs électriques

J
CIRCUIT ÉLECTRIQUE CIRCUIT ÉLECTRIQUE
À UNE SEULE BOUCLE À PLUSIEURS BOUCLES LOI D’OHM

Unicité de Additivité des Additivité des intensités : U = R*I


l’intensité / du tensions : / = /j +l2 + /j
courant U = Uj + U2 + U3

Risque d’incendie en cas de surintensité ou de court-circuit


\
Thème 3 • Ondes et signaux 231
Émission
et propagation
d’un son
QCM

Se tester Choisir la réponse


pour commencer exacte.

L’appareil permettant de produire un son est :

«i <-
** «
Le son se propage sur une distance d pendant

Q-I&
une durée At avec une vitesse de propagation v v = -d- V=dxAt

C
II
At
égale à :

Dans les conditions usuelles, la vitesse de


34 m ■ s-1 340 m ■ s-1 3 400 m-s-1
propagation v du son dans l’air vaut environ :

Un infrason peut avoir une fréquence f égale à : 10 Hz 1000 Hz 100 000 Hz

Un ultrason peut avoir une fréquence f égale à: 100 Hz 10 000 Hz 40 000 Hz

Un signal sonore de fréquence f= 5 000 Hz


infrason ultrason son audible
est un :

Plus un son audible est aigu, plus sa fréquence


proche de 20 Hz faible élevée
f est :

Effet du son émis


par un haut-parleur.

Comment est-il
possible de casser
un verre en émettant
un son ?

232
Des avions de chasse Rafale survolant les pyramides de Cizeh en Égypte.

i La vitesse de propagation d'un signal sonore dans l'air est-elle inférieure


ou supérieure à la valeur de la vitesse d'un avion dans le référentiel terrestre ?
-> Exercice 23 p. 244

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés
Décrire le principe de l’émission d’un signal sonore par la mise en vibration d’un objet
et l’intérêt de la présence d’une caisse de résonance. OO O
Expliquer le rôle joué par le milieu matériel dans le phénomène de propagation d’un signal
sonore. o O
Citer une valeur approchée de la vitesse de propagation d’un signal sonore dans l’air
et la comparer à d’autres valeurs de vitesses couramment rencontrées. o o
Mesurer la vitesse de propagation d’un signal sonore.
o oo
Définiret déterminer la période et la fréquence d’un signal sonore, notamment à partir
de sa représentation temporelle. o oo
Utiliser une chaîne de mesure pour obtenir des informations sur les vibrations d’un objet
émettant un signal sonore. oo
Mesurer la période et la fréquence d’un signal sonore périodique.
oo
Utiliser un dispositif comportant un microcontrôleur pour produire un signal sonore.
o
Vmaths Identifier une fonction périodique et déterminer sa période. oo
/mesuré et incertitudes Exploiter une série de mesures, discuter de l’influence du protocole
et/ou évaluer une incertitude-type pour comparer des résultats. oo o
233
Activités

Activité documentaire

Balafon

Malgré leur grande diversité, les instruments de musique émettent


des sons grâce à des principes physiques similaires.
• Comment le balafon, instrument de musique traditionnel africain,
peut-il produire un son ?

DOC. 2
Présentation du balafon

Couramment décrit comme un xylophone (du grec


xylo : bois et phone : son), le balafon est un instrument
composé de 10 à 25 lames de bois de goni (bois de
balafon) plus ou moins épaisses et de taille croissante.
Ces lames correspondent chacune à une note et sont
frappées à l'aide de mailloches (bâtons surmontés
d'une pâte).
L'ensemble est structuré sur un chevalet en bois ou en
bambou sous lequel on place des calebasses creuses.
Ces dernières servent de caisse de résonance et sont
données caisse de résonance percées de 2 à 3 trous sur lesquels on applique du
papier à cigarette (anciennement de la peau de serpent,
L’ajout d’une caisse de résonance, adaptée aux des ailes de chauves-souris ou des toiles d'araignées).
fréquences de vibrations d’un instrument, permet Ce papier à cigarette produit un grésillement très subtil
à un instrument d’émettre un son en augmentant qui donne toute son âme au balafon.
l’amplitude des vibrations initiales. D’après « Qu’est-ce que le balafon », Djembefola.

■ Questions ■

□mn» ANALYSER-RAISONNER

a. Regarder la vidéo du doc. i et expliquer àquoi correspond A l’aide des données, proposer une hypothèse qui permette
un signal sonore. d’expliquer les différences de taille des caisses de
b. Citer les différents éléments constitutifs d’un balafon résonance d’un diapason, d’une guitare et d’un balafon.
lui permettant d’émettre un signal sonore.
c. Indiquer le terme utilisé pour désigner les calebasses RÉALISER

puis expliquer leur utilité. Réaliser un schéma afin de décrire les différentes étapes
nécessaires à la création et à l’émission d’un signal sonore
émis par un balafon, des vibrations des lames de bois
jusqu’aux oreilles d’un auditeur.

234
Activités

Activité documentaire

Explosion dans l’espace

Dans le film Star Wars, épisode IV : un nouvel espoir du


réalisateur George Lucas, l’explosion de l’Étoile Noire dans
l’espace s’accompagne d’un bruit caractéristique.
• Le bruit de cette explosion est-il réellement perceptible
en l’absence d’un milieu matériel ?

DOC.l Vidéo
Le chant des baleines au service
de la musique

Visionner la vidéo sur le site sirius.nathan.fr.

DOC. 2 Émission et production


d’un signal sonore

La production et la propagation des sons


sont liées à l’existence d’un mouvement
vibratoire. À la source, le milieu est déformé
(par un choc, une compression, etc.) et, par
suite de son élasticité, la déformation gagne
les molécules voisines qui, dérangées de leur
position d’équilibre, agissent à leur tour de
proche en proche. Le phénomène se produit
sans transport de matière.
D’après Encyclopaedia Universalis.

Dans cette publicité d’une agence de communication


australienne, un orchestre reproduit les chants d’une baleine
sur un bateau, attirant le mammifère marin qui leur répond à
son tour avec son chant caractéristique.

■ Questions ■

ANALYSER-RAISONNER

a. Dans quels environnements (eau, air, espace) se trouve a. Comment le chant des baleines se propage-t-il sous
l’Étoile Noire dans Star Wars ? l’eau ? Comment le son émis par des instruments de
b. Dans quels environnements (eau, air, espace) se trouvent musique se propage-t-il dans l’air ?
les musiciens sur le bateau, ainsi que la baleine présentés b. Indiquer si un signal sonore peut se propager dans
dans le Doc.i? l’acier; dans le vide. Justifier les réponses.
c. Préciser comment un objet ou un animal émet un signal
sonore. ORAL J

d. D’après le doc. 2, citer deux exemples concrets de Réaliser une synthèse permettant d’expliquer pourquoi la
déformation d’un milieu permettant de créer un signal scène d’explosion de l’Étoile Noire dans le film Star Wars,
sonore. épisode IV: un nouvel espoir n’est pas réaliste du point de
vue de la propagation du son.

Chapitre 12 • Émission et propagation d'un son 235


Activités

Activité documentaire

Comparaison de vitesses

Les vitesses de déplacement des objets qui nous entourent ont des valeurs souvent très différentes.
• Que vaut la vitesse de propagation d’un signal sonore dans l’air par rapport à celle d’un avion ou par
rapport à celle de la lumière ?

VOCABULAIRE

L’ordre de grandeur d’une vitesse est la puissance de dix la plus proche de cette vitesse.

■ Questions ■

Reproduire et compléter le tableau ci-dessous en recherchant les valeurs moyennes des vitesses.

Propagation dans l’air


Marcheur Vélo Voiture Train Avion d’un signal sonore de la lumière
Valeur moyenne de la vitesse
(unité à préciser)

RÉALISER COMMUNIQUER ] t ORAL J

Ajouter trois lignes supplémentaires au tableau précédent Réaliser une synthèse permettant de comparer la vitesse
pour : de propagation d’un signal sonore dans l’air avec d’autres
- convertir les valeurs des vitesses en ms-1; valeurs de vitesse.
- donner l’ordre de grandeur de chacune de ces vitesses
en m s-1;
- calculer puis noter le rapport de chacune des vitesses
par rapport à la vitesse de propagation d’un signal sonore
dans l’air.

236
Activités

ivité expérimentale

Mesure de ia vitesse de propagation


du son t HISTOIRE DES SCIENCES j
Depuis l’Antiquité, les scientifiques ont compris que le son ne se propage pas instantanément et ils ont
toujours cherché à mesurer cette vitesse de propagation.
• Comment mesurer actuellement la vitesse de propagation du son dans l’air?

DOCUMENT PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL ACTUEL


Mesure historique de la vitesse
de propagation du son

En 1738, des mesures sont effectuées sous la direction


de l’Académie des sciences de Paris entre la butte
Montmartre et celle de Montlhéry, distantes de
29 km. Des canons placés sur ces deux buttes tirent
alternativement. Des observateurs placés sur la butte
opposée mesurent la durée qui s’écoule entre le
moment où ils aperçoivent l’éclair du canon et celui
où ils entendent l’explosion. Ils mesurent une durée ■ Placer deux micros reliés à une interface
de 86 s pour un air à 8 °C. d’acquisition, séparés d’une distance dl = 40 cm l’un
D’après vieux-marcoussis.pagesperso-orange.fr. de l’autre.
■ Régler le dispositif d’acquisition de manière à
Louvre en fiant marfin
déclencher l’acquisition pendant une durée de 10 ms à
c 4’ = à- .
ram-s partir de l’instant où le micro 1 capte un signal sonore.
.. „ ~ , UGettncfa ■ Lancer l’acquisition puis produire un son bref dans
l’axe des deux micros, devant le micro 1, en claquant
dans les mains par exemple.
'•nam 'fafllemlSJktnK ''ËSniyet
■ Mesurer le retard At entre la réception du signal
sonore par le micro 1 et par le micro 2.
■ En déduire la valeur v1 de la vitesse de propagation
d’un signal sonore, mesurée dans l’air pour une
Charcuton .
distance d1 = 40 cm entre les deux micros.
î9 JGrrthen ■ Recommencer l’expérience pour une distance
cuve
d2 = 10 cm afin de déterminer une nouvelle valeur v2
de la vitesse de propagation d’un signal sonore dans
l’air.

différenciation
■ Questions ■ Fichiers numériques

RÉALISER VALIDER ,

a. Mettre en œuvre le protocole expérimental actuel décrit a. L’écart-type est une mesure caractérisant la dispersion des
ci-avant et exprimer les valeurs v2 et v2 des vitesses de résultats de mesure. Quelle est la distance entre les micros
propagation d’un signal sonore mesurées dans l’air. qui conduit au plus petit écart-type ? En déduire la distance
b. Collecter les résultats des mesures réalisées par entre les micros conduisant à la plus petite dispersion des
l’ensemble des élèves afin de représenter à l’aide d’un résultats concernant la vitesse de propagation.
tableur les deux histogrammes associés aux deux séries b. Quelle distance entre les micros permet la mesure la
de mesures. plus précise possible de la vitesse de propagation d’un
signal sonore ? Justifier la valeur importante de la distance
c. A l’aide du tableur, déterminer les vitesses moyennes de
utilisée entre les deux expérimentateurs dans l’expérience
propagation v2 et v2 du signal sonore dans l’air ainsi que
les écart-types s2 et s2 pour chacune des séries de mesures. réalisée en 1738.

Chapitre 12 • Émission et propagation d'un son 237


Activités

Activité expérimentale

Signal sonore périodique


P
SITUATION DÉCLENCHANTE Les sons émis par un diapason ou par un instrument de musique sont des signaux
sonores périodiques.
• Comment mesurer les périodes et les fréquences de ces signaux sonores afin d’obtenir des informations
sur les vibrations d’un diapason ou d’un instrument de musique ?

DOC. 1 Vidéo DOC. 2


Fonctionnement d’un diapason Copie d’écran d’une application
mesurant la période et la fréquence
Lorsqu’un maillet frappe un diapason, la vibration
d’un signal sonore émis par un diapason
mécanique périodique des branches métalliques du
diapason se trans­
met à l’air extérieur
par la caisse de réso­
nance. L’air vibre
alors à la même pé-
riode que les
branches du diapa­
son et un signal so­
nore périodique se
propage dans l’air.
Visionner la vidéo
sur le site sirius.nathan.fr.

données période et fréquence

■ La période T d’un signal sonore périodique est le plus petit intervalle de temps au bout duquel le signal périodique
se répète, identique à lui-même.
■ La fréquence/d’un signal sonore périodique est le nombre de répétitions de ce signal par unité de temps. Elle est
liée à la période T du signal par la relation :
! Unités SI :
/= y ou T=/en hertz (Hz)
J T en seconde (s)

» Cl |
[p)| Fiche-guide

En cas de difficulté, demander de l’aide au professeur.

I
ANALYSER-RAISONNER I I I I I L
À l’aide du matériel disponible, proposer une expérience permettant de mesurer la période et la fréq uence
d’un signal sonore émis par un diapason afin d’obtenir des informations sur les vibrations de ce dia oason.
I—L I i
I

liser l’expérience proposée.

I
justifier que les vibrations du diapason sont périodiques et donner la période et la fréquence de ces
vibrations.

238
Activités

Activité expérimentale

Production d’un signal sonore

Un signal sonore peut être produit par les vibrations


d’une corde de guitare ou par les vibrations des
branches métalliques d’un diapason, associées à une
caisse de résonance adaptée. Il peut aussi être produit
par un synthétiseur, que l’on peut modéliser par un
dispositif électrique simple.
• Comment produire un signal sonore de fréquence donnée à l’aide d’un
dispositif électrique?

DOC. 1
Production d’un signal sonore à l’aide
d’un générateur basses fréquences
(GBF) relié à un haut-parleur

DIFFÉRENCIATION
■ Questions ■ Fichiers numériques

RÉALISER ] ORAL J

a. Mettre en œuvre le protocole expérimental mis à dispo­ Réaliser une synthèse décrivant la production d’un signal
sition par le professeur permettant d’émettre un signal sonore à l’aide d’un dispositif électrique et expliquant
sonore de fréquence f= 440 Hz avec deux dispositifs élec­ pourquoi un synthétiseur est plutôt modélisé par un
triques différents. dispositif comportant un microcontrôleur.
b. Enregistrer les signaux sonores émis par les deux dispo­
sitifs électriques afin de comparer leurs représentations
temporelles.

Chapitre 12 • Émission et propagation d'un son 239


Synthèse Audio [ffi DYS
des activités

Émission et propagation
d’un signal sonore
L’émission d’un signal sonore par un objet résulte de la vibration de cet
objet. Cette vibration se transmet de proche en proche dans un milieu
matériel, ce qui permet la propagation du signal sonore.

Dans le vide, en l’absence de milieu matériel, les signaux sonores ne se propagent


pas (doc. i).

1. Explosion de L'Étoile noire dans


Une caisse de résonance adaptée à un instrument de musique permet Star Wars. Le son résultant d'une
d’augmenter l’amplitude de la vibration transmise au milieu de propagation explosion spatiale ne se propage pas
et donc l’intensité sonore du signal émis (doc. 2). dans le vide.

La production d’un signal sonore résulte de deux fonctions distinctes de la source :


vibrer et émettre. La caisse de résonance permet cette émission en la transmettant
efficacement au milieu de propagation. [-> Activités 1 et 2]

Vitesse de propagation 2. Caisse de résonance d'un violon.

d’un signal sonore Elle permet d'augmenter l'amplitude


de la vibration sonore émise.

2 . 1 Définition
• La vitesse de propagation vd’un signal sonore est définie comme le rapport de la POINT MATHS
distance d parcourue par ce signal par sa durée de propagation At [-» Activité 4] :
En multipliant par At les deux
Unités SI: membres de l’égalité v = —. on
6 At
v en mètre par seconde (m ■ s-1)
obtient v x At = d ; en divisant les
den mètre (m)
deux membres de l’égalité vxAt=d
Aten seconde (s)
par v, on établit aussi la relation

• La vitesse de propagation du signal sonore dépend du milieu matériel et des


caractéristiques propres de ce milieu.
La vitesse de propagation du signal sonore n’est ainsi pas la même dans tous les
milieux matériels et pour un milieu matériel donné, elle peut varier suivant les
caractéristiques de ce milieu.
Vitesse
Température
de propagation
(en -C)
(enm-s-1 )

-10 325
2 . 2 Valeur approchée de la vitesse 0 332
de propagation du son dans l’air 10 338
15 341
La valeur de la vitesse de propagation du son dans l’air dépend des conditions de
température et de pression (doc. 3). 20 343
25 346
Dans les conditions usuelles, la valeur approchée de la vitesse de 3. Quelques valeurs de la vitesse de
propagation du son dans l’air est de 340 ms-1. [-> Activité 3] propagation du son dans l'air sous
pression atmosphérique usuelle.

240
Synthèse
des activités

CONVERSION D’UNITÉ
Comparaison avec quelques valeurs de vitesses
1km lxlO3m
• Dans le référentiel terrestre, les valeurs de vitesse sont le plus souvent exprimées lkm h_1 =
1h 3 600 S
en km-h-1. Il est nécessaire d’utiliser une seule et même unité pourcomparer diffé­
rentes vitesses.

Propaga­ Propaga­
Train
tion tion de la
Marcheur Vélo Voiture à grande Avion
du son lumière
vitesse
dans l’air dans l’air
Valeur de 5,0 km h-1 20 km h-1 80 km.fr1 300 km-h-1 900 km h-1 3,0 xlO8
340 m ■ s-1
la vitesse = 1,4 m ■ s-1 = 5,6ms-i = 22ms-! = 83,3 m-s-1 = 250 m-s-1 ms-1

• La vitesse de propagation du son dans l’air est bien plus faible que la vitesse
de propagation de la lumière dans l’air (près de 900 000 fois plus faible) mais plus
grande que la valeur de la vitesse des véhicules usuels se déplaçant sur Terre.
Par exemple, dans le référentiel terrestre, la vitesse de croisière d’un avion de
ligne actuel (doc. 4) est inférieure à la vitesse de propagation du son dans l’air
(vol subsonique).
4. Avion de ligne.

Signal sonore périodique

3 • 1 Définition
Un signal sonore périodique se reproduit identique à lui-même à intervalles de
temps égaux (doc. 5). [-♦ Activités 5 et 6]

3 • 2 Période et fréquence
La période T d’un signal sonore périodique est le plus petit intervalle de
temps au bout duquel le signal périodique se répète. 5. Capture d'écran de l'application
Phyphox d'un smartphone ayant
enregistré un signal sonore
La mesure de plusieurs périodes lors d’une acquisition permet en général d’aug­
périodique émis par la corde grattée
menter la précision de la mesure. d'un ukulélé.

La fréquence fd’un signal sonore périodique est le nombre de répétitions


de ce signal par unité de temps. Elle est liée à la période T du signal par la
relation :
Unités SI :
f=-LOuT=— fen hertz (Hz)
T f T en seconde (s)

3 • 3 Chaîne de mesure
L’analyse d’un signal par un ordinateur ou un smartphone permet de déterminer la
fréquence de vibration de l’objet responsable de l’émission du signal sonore (doc.6).
[-> Activités 5 et 6]
6. Visualisation d'un signal électrique
écran : transmis par un micro ayant capté et
Caisse de Propagation Micro : visualisation converti un signal sonore.
Vibration
résonance : dans l'air : signal d'une
de l'objet Oispositifde fonction
vibration signal électrique
à la numérisation périodique
de sonore de de
fréquence/
fréquence/ fréquence/ fréquence f du temps de
fréquence/

Chapitre 12 Émission et propagation d'un son 241


Synthèse en images

Émission d'un
signal sonore

Vibration d'un objet

+
Caisse de résonance
adaptée

✓--- --
Propagation
du signal sonore

s____ >
dans un milieu matériel
(à environ 340 ms-1
dans l’air)

------------------------------------- --------------------------------------

ANALYSE DU SIGNAL

U, k
*___ >
U
PAR UNE CHAÎNE

T
DEMESURE

\
S
r r'A\
J
\ /
r \\ /„
\v/ \ // \J k /
\ y
V
F
V\

Fréquence f (en Hz) d'un signal périodique de période T (en s) :

x—
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de laKllMJifHIlJ-4:UJWirca correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. La période d’un signal sonore périodique de fréquence
Les d’une corde de guitare sont à l’origine f= 100 HZ est :
de rémission d’un signal sonore. ► §1 a. 1=1,00x10-2 S.
7=l,00x 102S.
L’utilisation d’une........ permet d’augmenter
C. 7=l,00xl02HZ. ► §3
l’intensité d’un signal sonore.

Un signal sonore ne peut pas se propager


dans le
► §1

► §1
O Le signal sonore périodique produit par un instrument
de musique a une fréquence f=880 Hz; sa période lest :
a. 1,14 ms.
La vitesse de propagation d’un signal sonore dans b. 1,14 s.
l’air se définit comme le de la distance d

O
c. 1,14x105 s. >§3
parcourue par ce signal par sa........ At
de propagation. ^§2 La fréquence d’un signal sonore périodique de période
7= 1,0 ms est:
Indiquer la réponse exacte. a. f= 1,0x10-5 Hz.
f = 1,0 HZ.
La vitesse de propagation du son dans l’air est :
C. f= 1,0x105 Hz. ► §3
a. très petite par rapport à celle delà lumière.
très grande par rapport à celle de la lumière. J En grattant une corde de guitare à vide devant un
smartphone, une application affiche exactement cinq
c. proche de la valeur de la vitesse d’un train
périodes du signal périodique pour une durée totale
à grande vitesse. ► §2
de 60 ms.
L’unité SI de la fréquence d’un signal sonore périodique La période du signal sonore est :
est: a. T= 12 ms.
a. le hertz (Hz). 7=60 ms.
la seconde (s). C. 7= 83 HZ.
c. le mètre par seconde (m s-1). ►§3
Corrigés p. 360

(D Calculer la vitesse de propagation © Calculer la fréquence d’un signal sonore


d’un signal sonore périodique

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU


Exprimer puis calculer la vitesse de propagation vd’un Exprimer puis calculer la fréquence f d’un signal sonore
signal sonore parcourant la distance d = 3 000 m dans le périodique, de période 7= 10 ms.
fer pendant une durée At= 0,59 s.
SOLUTION
SOLUTION
7=10 ms=10xl0-3s

At
1
A.N.:f= = 1,0 x 102 Hz.
10x10-5 s
v= 5,1 x 103 ms-1.
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu Exprimer puis calculer la fréquence fd’un signal sonore
Exprimer puis calculer la vitesse de propagation vd’un périodique,de période 7=43 ms.
signal sonore parcourant la distance d-1100 m dans
l’eau pendant une duréeAt = 0,74 s.
Corrigés p. 360

Chapitre 12 • Émission et propagation d'un son 243


Exercices APPLIQUER

Données pour tous les exercices : Vitesse de propagation d'un signal sonore
• toutes les valeurs de vitesses sont données dans le référentiel ► § 2 de la synthèse des activités
terrestre.
• sauf indication contraire, la propagation des signaux sonores étudiés
s’effectue dans l’air dans les conditions usuelles. fxercices ra^id^I

Émission et propagation © Écrire la relation entre la vitesse de propagation d’un


signal sonore, la distance parcourue et la durée de
d'un signal sonore ► § 1 de la synthèse des activités propagation du son.
r^ÉRçiçËsRÂpiDËs]
© Convertir en km • h-1 la vitesse de propagation du son
dans l’air dans les conditions usuelles.
© 1oralement
0RAL J Réaliser un support visuel afin d’expliquer
en deux minutes maximum à l’ensemble de © Convertir en m • s-1 la vitesse de propagation du son
dans l’eau : v= 5 400 km • h-1.
la classe comment un signal sonore émis par un objet
peut se propager dans un milieu matériel.
O Citer un exemple d’objet en mouvement dont la valeur
© Citer la condition nécessaire pour qu’un objet puisse de la vitesse est très inférieure à la vitesse de propaga­
tion du son dans l’air.
émettre un signal sonore.

© Justifier l’affirmation suivante : « Un signal sonore ne


© Calculer une valeur de vitesse
peut pas se propager dans le vide ».
a. Un signal sonore se propage sur une distance d = 3,0 m
pendant une durée At = 1,0 x 10‘3 s. Exprimer puis calculer la
© Vibrer pour émettre
vitesse de propagation v de ce signal.
Vidéo b. Un signal sonore se propage sur une distance d - 5,0 m
document Bol chantant tibétain
pendant une durée Af= 3,0 ms. Exprimer puis calculer la vitesse
de propagation vde ce signal.

© Retour sur l’ouverture de chapitre


Un avion de chasse se
déplace à la vitesse de
valeur v = 2 400 km h-1.
Donnée : en première
Visionner la vidéo sur le site sirius.nathan.fr. approximation, on
Faites tinter ce bol chantant et découvrez une sonorité, géné­ compare les valeurs des
reuse et agréable. Fabriqué au Népal. vitesses des avions à la
D’après ethniques-vetements.fr. vitesse de propagation
du son dans l’air dans les
a. Expliquer l’expression « faites tinter ce bol ». conditions usuel les, sans tenir compte de la différence due à l’altitude
b. Expliquer comment le son produit par ce «tintement» peut élevée à laquelle volent les avions.
se propager dans l’air jusqu’aux oreilles d’un auditeur. a. Convertir la valeur de cette vitesse en m ■ s-1.
b. Calculer le rapport de la valeur de la vitesse de cet avion de
© Jouer du saxophone chasse par la vitesse de propagation du son dans l’air dans les
conditions usuelles.

document Fonctionnement d’un saxophone c. On dit qu’un tel avion « vole à Mach 2 ». Proposer une explica­
tion de cette expression.
Bec en ébonite Ligature
d. La vitesse de croisière d’un Airbus A380 vaut 900 km • h-1.
Déterminer si cet avion de ligne effectue un vol « subsonique »
(vitesse inférieure à la vitesse de propagation du son dans l’air)
ou «supersonique».

(extrémité libre) Extrémité fixe © Calculer une distance de propagation


La vibration de l’anche d’un saxophone, provoquée par le souffle
du saxophoniste, est transmise à la colonne d’air de l’instrument a. Un signal sonore de vitesse de propagation v-1500 m-s-1
se propage pendant une durée At = 1,0 s. Exprimer puis calculer
de musique.
D’après jeanduperrex.ch. la distance d parcourue par ce signal.
b. Un signal sonore de vitesse de propagation v= 7 700 m • S’1
a. Citer la partie du saxophone que le musicien fait vibrer. se propage pendant une durée At = 10 ms. Exprimer puis calcu­
b. Indiquer le rôle de la colonne d’air. ler la distance d parcourue par ce signal.

244
APPLIQUER Exercices

© Calculer une durée de propagation © Comparer des vitesses t 0RAl J

a. Un signal sonore se propage dans l’air sur une distance Le tableau suivant présente les valeurs de vitesses de diffé­
d= 340 m. Déterminer la durée de propagation At de ce signal. rents objets.

b. Un signal sonore se propage dans l’air sur une distance Scooter Voiture Avion
d=l km. Exprimer puis calculer la durée de propagation At de électrique de Formule 1 de chasse
ce signal.
en km Ir1 45 230 2 000

Vitesse en m s-1
In english please
ordre de grandeur
(en m s-1)
document Ariane 5
Préparer un exposé oral de trois minutes environ afin d’expli­
quer à l’ensemble de la classe comment compléter le tableau
ci-dessus et comment l’exploiter, pour comparer la vitesse de
propagation du son dans l’air dans les conditions usuelles aux
différentes valeurs de vitesse présentes dans ce tableau.

Étudier un sol » SVT »


La vitesse de propagation d’une onde sismique dans le granité
est de l’ordre de 6,0 km s-1. Lorsqu’une onde sismique change
de milieu matériel, la vitesse de propagation de l’onde varie en
général de manière importante. On enregistre pour une onde
sismique l’évolution de la vitesse de propagation de l’onde
en fonction de la profondeur (voir le graphique ci-dessous).
Ariane 5 is a major element in Europe’s unrestricted, inde-
pendent access to space. Vitesse de propagation (en km s’1)
Up to 10 tons Geostationary Transter orbit payload capacity

80 Successful Launches in a row

37 476 km/h The Higher Speed achieved by an Arian rocket

From airbus.com.

a. Relever la plus grande valeur de vitesse atteinte par un


lanceur Ariane 5.
b. Convertir cette valeur en mètre par seconde.
a. On suppose que la propagation d’une onde sismique s’ex­
c. Calculer le quotient de cette valeur de vitesse par la vitesse
plique de la même manière que la propagation d’un signal
de propagation du son dans l’air. Conclure.
sonore. Expliquer pourquoi l’onde sismique peut se propager
dans le granité.
c’AUTOÉVALUER
b. Déterminer,
© Étudier un son
en justifiant, la
Un élève réalise l’expérience de l’Activité 4 page 237. Il profondeur pour
mesure un décalage temporel At = 3,0 ms entre les signaux laquelle l’onde
sonores captés par les deux micros séparés d’une distance sismique quitte le
d = 1,00 m. milieu granitique.
En déduire la valeur v de la vitesse de propagation du son
c. La vitesse de
dans l’air. propagation du
son dans le granité
NIVEAU
est de l’ordre de
INDICATEURS DE RÉUSSITE 5 950 ms-1.
CONNAITRE
Comparer les
vitesses de
La relation exprimant v en fonction de d et de At
propagation de
est rappelée.
l’onde sismique
dans l’exercice
L’application numérique est réalisée sans oublier avec celle du son
l’unité. dans le granité.

Chapitre 12 • Émission et propagation d'un son 245


Exercices APPLIQUER

Signal sonore périodique © Apprendre à rédiger


► § 3 de la synthèse des activités
On réalise l’expérience de mesure de la vitesse de propagation du
rFxËRCÏcÉsRÂpÏDÉjJ son de l’Activité 4 page 237. L’expérimentateur frappe dans ses
mains devant le micro 1. Pour régler l’acquisition, on commence
par ne visualiser que le signal délivré par le premier micro.
Un signal sonore est enregistré à l’aide d’un micro et a. Donner la définition d’un signal sonore périodique.
d’une interface d’acquisition. La représentation tempo­
b. Le signal sonore étudié est-il périodique ? Justifier la réponse.
relle obtenue est la suivante.

Ce signal est-il périodique ? Justifier la réponse.

O Déterminer la valeur de la période du signal enregistré


dans l’exercice précédent.
Aide méthodologique
La période d’un signal sonore périodique est ► Analyser la courbe obtenue en lien avec la définition
T-8,0 x 10-6 s. Exprimer puis calculer la fréquence f donnée à la question a.
de ce signal. ► Conclure en argumentant soigneusement la réponse.

La durée At correspondant à 3 périodes d’un signal


© Mesurer une période
sonore périodique estAt= 10 ms. Exprimer puis calcu­
ler la fréquence f de ce signal. Déterminer la période du signal périodique, dont la représen­
tation temporelle est la suivante.

© Exploiter une série de mesures

Des élèves mesurent la fréquence du signal sonore émis par un


diapason. Leurs résultats sont regroupés dans un fichier télé­
chargeable sur sirius.nathan.fr. Représenter avec un tableur
l’histogramme associé à cette série de mesures puis mesurer sa
moyenne, son écart-type et son incertitude-type.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).


© Une corde vibre dans l’air à la fréquence f= 698 Hz.
Cette vibration produit un signal sonore :
© L’enregistrement d’un signal sonore par un micro
relié à un ordinateur conduit à la représentation
a. de fréquence 698 Hz. temporelle du signai
de période 1,43 s. ci-contre.
c. de période 1,43 ms. La fréquence de ce
signal est égale à:
© Un signal sonore se propage dans l’air. Il parcourt
147 m Hz.
pendant 2,0 s une distance d’environ :
147 HZ.
a. 170 m. 340 m. c.680m.
880
c. HZ.

Corrigés p. 360

246
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU ET COMMENTÉ


© Accorder une guitare

ÉNONCÉ
Pour accorder son instrument, un guitariste utilise un diapason correspondant
à un La3(f=440 Hz). Un dispositif d’acquisition a permis d’obtenir les représenta­
tions temporelles des signaux correspondants aux signaux sonores émis par le
diapason A et par la guitare B.

Tension (en V)

\ \ \ \ JL tL\ 1

\\ ? \^4/ \V / \ç t (en ms)


/ 1\
10
*

V V \ [ S’APPROPRIER

I
Les deux enregistrements proposés
1. Justifier le caractère périodique de chacun des deux signaux. sont des représentations temporelles
graduées en ms.
2. a. Déterminer la fréquence fA du signal sonore émis par le diapason,
b. Déterminer la fréquence fB du signal sonore émis par la guitare. «Enns
Identifier sur chacun des
3. Comparer les fréquences fA et fB à la valeur de référence attendue f.
enregistrements les durées qui
4. En déduire si la guitare est correctement accordée. correspondent à plusieurs périodes
pour plus de précision dans la mesure.

U NÉ SOLUTION
[ REALISER
1. Sur les enregistrements (A) et (B), on remarque la répétition régulière d’un même
Écrire les unités dans les calculs peut
motif élémentaire. Les signaux se répétant à l’identique régulièrement dans le temps,
être utile mais ce n’est pas du tout
ils sont périodiques. obligatoire. L’unité est par contre
2. a. Sur l’enregistrement (A), on compte 4 périodes pour 9 ms soit 4TA = 9 ms et donc indispensable dans l’écriture du
résultat final.
T 9 ms 9 x 10-3 s _ , , , J . . ............................. ,
Ta=—-—=------ - ------ . Comme la fréquence du signal enregistre est égalé a la fréquence
[ REALISER
du signal sonore émis, on en déduit la fréquence fA :
Calculer les fréquences en n’oubliant
fA=^- = n * = 4 x 102 H z. pas de convertir les périodes en
A Ta 9 x 10-’ s seconde.
2. b. Sur l’enregistrement (B), on compte 3 périodes pour 7 ms soit 3TB= 7 ms et donc
[ REALISER
Tb- Z-21£= 7x10 3 s Qr| en déduit la fréquence fB:
La durée est mesurée sur les
enregistrements avec un chiffre
6 Tb
—A □
7 x 10-3 s
= 4 x 102 H z.
significatif : fk et f8 doivent donc être
exprimées avec un chiffre significatif.
3. En tenant compte des chiffres significatifs, dont le nombre est lié à la précision de
la mesure, on remarque que les deux fréquences mesurées fA et fB sont compatibles
VALIDER
avec la valeur de référence de 440 Hz. ----------------------------------------------------------
Comparer les valeurs des fréquences
4. La fréquence du son émis par la vibration de la corde de la guitare étant compatible
mesurées et exprimées avec un
avec la fréquence de référence, on peut considérer que la corde est accordée. nombre correct de chiffres significatifs
à la valeur attendue puis conclure.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

CD Faire vibrer une lame de métal


L’enregistrement d’un signal sonore périodique à l’aide d’un micro relié
à un dispositif d’acquisition conduità la représentation temporelle de
l’exercice 30 p. 246.
1. Déterminer la fréquence fde ce signal sonore.
2. Le son a été émis par des vibrations, de fréquence f0= 200,4 Hz,
d’une lame de métal. La fréquence mesurée est-elle compatible avec
la fréquence des vibrations de la lame de métal ?

Chapitre 12 • Émission et propagation d'un son 247


Exercices S’ENTRAINER

CP Des avions supersoniques l 0RAL J a. Justifier la mesure de 1,145 ms réalisée par l’élève en expli­
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER COMMUNIQUER
quant à quoi elle correspond.
Différents projets d’avions supersoniques sont en préparation. b. Exprimer puis calculer la vitesse de propagation v du son
dans l’air mesurée par cet élève.
Vidéo
document Présentation des projets c. Le professeur fournit à l’élève les résultats des mesures
Visionner la vidéo sur le site sirius.nathan.fr. de vitesse de propagation du son dans l’air effectuées par
d’autres élèves du lycée dans les mêmes conditions.
À partir des résultats de mesures téléchargeables sur le
site sirius.nathan.fr, représenter avec un tableur l’histo-
gramme associé à cette série de mesures puis mesurer
sa moyenne v, son écart-type s et son incertitude-type
u(v) - -f=, avec N le nombre de mesures réalisées.
VN
d. Comment améliorer la précision de cette mesure de la
vitesse de propagation du son dans l’air ?

DONNEES
différenciation
■ Estimation de l’évolution de la vitesse de propagation v du
son dans l’air en fonction de l’altitude z.
■ Aides à la fin du manuel.

© ♦ Comparaison de vitesses de propagation


CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
o 5 10 15 20 z(enkm)
Pour comparer les vitesses de propagation des ultrasons
■ Le nombre de Mach est le rapport de la valeur de la vitesse de
dans différents milieux, on dispose d’une boîte transparente,
l’avion par la vitesse de propagation du son dans l’air dans les
étanche, de longueur L = 1,80 m.
conditions dans lesquelles l’avion évolue.
Un générateur de salves ultrasonores alimente l’émetteur.
L’émetteur et le récepteur sont reliés aux entrées EAO et EA1
Après avoir visionné la vidéo du document et à l’aide des
d’un système d’acquisition informatisé. La distance L entre
données, préparer une présentation orale de quatre minutes
l’émetteur et le récepteur est initialement fixée à 1,00 m.
maximum détaillant les caractéristiques d’un des cinq projets
On lance une acquisition et on déclenche le générateur
présentés dans la vidéo. Mettre notamment en avant les
d’ultrasons.
valeurs des vitesses de pointe attendues et les convertir en
On réalise deux séries de mesures pour pouvoir comparer
m s-1 lorsque cela est possible. Vous pourrez vous appuyer sur
la vitesse de propagation des ultrasons dans l’air et dans un
un support visuel (diapositives, schémas, tableau...).
liquide. Pour différentes valeurs de L, on mesure le retard de
_________________________________ G^rÉnçÎÂt^
l’onde ultrasonore dans l’air tair et dans un liquide tuq. Les
résultats sont consignés dans le tableau de mesures ci-dessous.
CD Mesure de la vitesse de propagation
du son dans l’air Fichiers numériques L (en m) 1,60 1,50 1,40 1,20 1,00 0,80 0,60
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
tLiq (en ms) 1,08 1,00 0,92 0,80 0,66 0,52 0,40

Un élève réalise l’expérience de l’Activité 4 p. 237 pour mesu­ tAiR (en ms) 4,60 4,36 4,06 3,42 2,94 2,28 1,68
rer la vitesse de propagation du son dans l’air. Pour une
distance d - 40,0 cm entre les deux micros, il obtient l’enre­ a. Réaliser un schéma du dispositif expérimental utilisé.
gistrement ci-dessous.
b. Représenter sur deux graphes différents les évolutions de L
en fonction de ta,r et de tUq (L sur l’axe des ordonnées, ta,r et
tUq sur l’axe des abscisses).

c. Déduire de ces deux représentations graphiques, en justifiant


votre démarche, les valeurs des vitesses de propagation des
ultrasons dans le liquide et dans l’air. Exprimer ces vitesses de
propagation avec un nombre adapté de chiffres significatifs.
c. Comparer les deux vitesses de propagation des ultrasons dans
l’airetdans le liquide.
d. Comparer la vitesse de propagation des ultrasons dans l’air
à celle du son dans l’air.

248
S’ENTRAINER Exercices

© • Alarme Arduino © •• Code source pour une alarme


S’APPROPRIER ANALYSERRAISONNER RÉALISER VALIDER S’APPROPRIER ANALYSERRAISONNER RÉALISER

On réalise un montage reliant On réalise un montage reliant une carte à microcontrôleur


une carte à microcontrôleur à un à un haut-parleur. Proposer le code source d’un programme
haut-parleur. Le code source du permettant d’émettre un son de fréquence f= 500 Hz avec un
programme utilisé (« sketch ») est dispositif adapté en utilisant la sortie numérique 3 (« Pin 3 »)
le suivant : de la carte.
1 void setupO {
2 pinMode(3, OUTPUT); // sortie sur le Pin 3 © • •Sonar des dauphins
3
S’APPROPRIER ANALYSERRAISONNER RÉALISER VALIDER
4}
5 Les dauphins commu­
6 void loopO { niquent entre eux
7 digitalWrite(3, 0); // état bas sur le Pin 3
8 delayMicroseconds(1136); // attente de 1136 microsecondes
avec des ultrasons
9 digitalWrite(3, 1); // état haut sur le Pin 3 de la même manière
10 delayMicroseconds(1136); // attente de 1136 microsecondes que les êtres humains
11} avec les sons audibles.
Sur la sortie numérique 3 utilisée (« Pin 3»), l’évolution tempo­ Ils utilisent également
relle du signal électrique émis est schématisée ci-dessous. les ultrasons pour
localiser des obsta­
Attente Attente
cles, le fond marin ou
Tension (en V) de 1 136 p.s de 1 136 p.s
des proies.
dans dans
État haut : l'état haut l'état haut
•<----- ► •«----- ►
5,0 V---------
document Biosonar
Les dauphins sont capables d'émettre et de capter des salves
ultrasonores très brèves et puissantes appelées « clics ». Ces clics,
Temps
État bas : espacés de 220 ms, se réfléchissent par exemple sur le fond marin
(en pls)
OV -- ------------- et sont captés à leur retour par le dauphin. La perception du
■<----- ► <------► retard de l'écho lui fournit des informations concernant l'aspect
Attente Attente Attente
de 1 136 p,s de 1 136 i-is de 1 1 36 ils du fond marin ou la présence d'une masse importante (bateau
dans dans dans ou nourriture).
l'état bas tétât bas tétât bas
Signal
a. Justifier le caractère périodique du signal sonore émis par
le haut-parleur.
b. Déterminer, en justifiant la démarche, la période puis la
fréquence de vibration du haut-parleur. t (en ms)
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ! 1 1 1 ! 1 1 1 |
c. En utilisant un smartphone et une application dédiée, un
élève analyse le signal sonore émis par ce haut-parleur et
200 400
réalise la capture d’écran ci-dessous.
Autocorr. Raw data

Le graphe ci-dessus montre les clics émis (en bleu sur le graphe)
Period
2,29 ms
et reçus (en rouge sur le graphe) par écho.
Frequency 436,27 Hz D’après sciencesetavenir.fr/.
Musical note A4
Données :
Cents from note -14,73
• la vitesse de propagation des ultrasons dans l'eau salée à 10 m de
Autocorrélation profondeur est égale à 1 530 m s-1;
• les vitesses de propagation des sons audibles et des ultrasons sont
g 1.Û0E-4 ■
f 5.00E-5 '
identiques.
■5 0,00 I , ■ 1 , 1 a. Calculer le rapport entre la vitesse de propagation du son ou
* -5,00E-a \ \l l \ \I ï \ des ultrasons dans l’eau salée et dans l’air. Conclure.
g -1.00E-4 y V V V V V V b. Déterminer sur le graphe du document la durée entre deux
0.00 - 5,00 ‘ 10,0I 15,0
émissions de clics. Comparer ce résultat à la valeur indiquée
ût (ms)
dans le texte.

Sachant que l’incertitude-type de cette mesure de fréquence c. Mesurer la durée At séparant l’émission d’un clic et la récep­
unique est égale à 5 Hz, les mesures réalisées vous semblent- tion de son écho.
elles compatibles ? d. En supposant que le dauphin se déplace horizontalement et
d. Proposer une modification du code source du programme qu’il émet des clics ultrasonores dans la direction verticale, en
d’Arduino pour que le haut-parleur émette un signal sonore déduire la distance dà laquelle se trouve le fond marin respon­
de fréquence 880 Hz. sable de cet écho.

Chapitre 12 • Émission et propagation d’un son 249


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

© Fréquence de vibration d’une corde


COMPÉTENCES CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER

Afin de déterminer la fréquence de vibration d’une corde de violon,


on frotte cette corde à vide (Mi à 660 Hz) devant un micro relié à un
système d’acquisition. Le signal sonore capté par le micro est converti
en signal électrique, qui est analysé par le système d’acquisition pour
mesurer sa fréquence.

DOCUMENT Histogramme représentant la série de mesures de fréquence réalisées


420 mesures de la fréquence/du signal ont été réalisées.

Un tableur donne les résultats suivants concernant cette série de mesures :


- fréquence moyenne f = 660,30 Hz ;
- écart-type s = 0,66 Hz.

■ Questions ■

Schématiser l’expérience réalisée.

Donner les relations entre la fréquence du signal électrique, la fréquence du signal sonore et la fréquence de
vibration de la corde du violon.

Rappeler les définitions de la période T et de la fréquence f d’un signal périodique.


Combien de mesures ont pour résultat une fréquence dont la valeur se trouve dans l’intervalle [f-2s;f + 2s] ?

On réalise une seconde série de 20 mesures de fréquence : on obtient une valeur moyenne f' = 663,45 Hz et un
écart-type s' = 2,50 Hz. Sachant que l’écart-type est une mesure caractérisant la dispersion des résultats, indiquer
quelle est la série de mesure quia conduit à une dispersion moindre des fréquences.
L’incertitude-type u(f) est définie par : u(f) =-4=, avec N le nombre de mesures. Justifier que pour une même valeur
VN
de l’écart-type, l’incertitude-type diminue si le nombre de mesures augmente puis calculer l’incertitude-type pour
la série de 420 mesures.

250
© Écholocation de la chauve-souris ($5 min

(compétences ANALYSER-RAISONNER REALISER VALIDER

Les chauves-souris utilisent des ultrasons pour repérer leurs proies ou les obstacles. Elles disposent d’un émetteur
ultrasonore qui émet des ultrasons devant elles et de récepteurs qui captent les échos. Les décalages temporels entre
l’émission et la réception des ultrasons permettent à la chauve-souris de localiser un obstacle ou une proie.

DOC. 2 Principe du montage modélisant


l’écholocation
Pour simplifier, les branchements n’ont pas été représentés.
L’écran modélise la proie
ou l’obstacle, l’émetteur et
les deux récepteurs modé­ Récepteur 1
lisent les organes émetteurs Distance L
et récepteurs ultrasonores
de la chauve-souris.
Les signaux captés par les
récepteurs sont transmis à
une interface d’acquisition
et visualisés sur un dispositif Récepteur 2
Émetteur
adapté.

DONNÉE

La vitesse de propagation v des ultrasons dans l’air est la même que celle du son dans l’air :
d 2L
V~ At“ At

avec d la distance parcourue par les ultrasons, L la distance entre les récepteurs et l’écran et At le retard entre la détection de
la salve ultrasonore par le récepteur 2 par rapport au récepteur 1.

■ Questions ■

Déterminer l’expression de la distance L en fonction de vet de At.

Proposer un protocole expérimental permettant de mesurer la distance L.


APPEL N°1 Appeler le professeur pour lui présenter le protocole ou en cas de difficulté.

Mettre en œuvre le protocole et en déduire la valeur de la distance L.

Mesurer directement à la règle la distance L.


APPEL N° 2 Appeler le professeur pour lui présenter le résultat ou en cas de difficulté.

Comparer les deux valeurs de distances obtenues et conclure sur la compatibilité de ces deux mesures.

Comment améliorer la précision de la mesure réalisée à l’aide des ultrasons ?

Fiche-guide

Chapitre 12 • Émission et propagation d'un son 251


Perception d’un son
I
8 QCM

Se tester Choisir la réponse


pour commencer exacte.

L’appareil permettant de capter un haut-parleur un manomètre un micro


un son est :

Un signal périodique de période


T= 1 ms peut avoir comme
représentation temporelle :

La fréquence f d’un son et sa période 1= 1


f=T
T vérifient la relation : T f

La fréquence f d’un signal périodique


f= 1x10-3 Hz f=lHz f= 1x103 Hz
de période T= 1 ms est égale à :

Lors d’un orage, l’éclair est vu avant


que le tonnerre soit entendu car la inférieure à celle de égale à celle supérieureàcellede
vitesse de propagation du son dans la lumière de la lumière la lumière
l’air est:

Écouter de la musique avec


son smartphone est un acte
du quotidien.

Peut-il être
dangereux d'écouter
de la musique avec
son smartphone ?

252
Les femelles éléphants utilisent souvent des infrasons pour communiquer avec leurs petits.

Les êtres humains et les animaux perçoivent-ils des signaux sonores


de mêmes fréquences ?
-» Exercice 16 page 260

CAPACITÉS EXIGIBLES

Citer les domaines de fréquences des sons audibles, des infrasons et des ultrasons.

Relier qualitativement la fréquence à la hauteur d’un son audible.

Relier qualitativement intensité sonore et niveau d’intensité sonore.

Exploiter une échelle de niveau d’intensité sonore et citer les dangers inhérents
à l’exposition sonore.

Enregistrer et caractériser un son (hauteur, timbre, niveau d’intensité sonore, etc.)


à l’aide d’un dispositif expérimental dédié, d’un smartphone, etc.

vmesure et incertitudes Exploiter une série de mesures, discuter de l’influence du protocole


et/ou évaluer une incertitude-type pour comparer des résultats.

253
Activités

Activité documentaire

Fréquence des signaux sonores

Les ultrasons sont utilisés dans de nombreux domaines, de l’industrie à


la médecine. Ils sont à l’origine de nombreuses applications extrêmement
intéressantes, alors qu’ils ne peuvent pas être perçus par l’oreille humaine.
• Qu’en est-il des autres espèces animales ?
Échographie réalisée grâce
à des ultrasons.

DOCUMENT
Fréquences des signaux perçus par l’oreille humaine et celle d’autres mammifères

L’oreille humaine perçoit des signaux sonores de fréquences comprises entre environ 20 Hz (son le plus grave) et
20 000 Hz (son le plus aigu). Par rapport à l’audition humaine, nous qualifions d’infrasons les signaux dont la fréquence
est inférieure à 20 Hz. Nous ne pouvons pas les entendre, mais certains animaux (la taupe ou l’éléphant par exemple)
sont capables de les percevoir ; ils peuvent ainsi détecter les prémices de tremblements de terre ayant une fréquence de
quelques hertz. De même, nous qualifions d’ultrasons les sons inaudibles pour nous et dont la fréquence est supérieure
à 20 000 Hz. Un chien ou un chat entend un signal jusqu’à une fréquence d’environ 40 000 Hz (soit une octave plus
haut que nous) et une chauve-souris ou un dauphin, jusqu’à une fréquence d’environ 160 000 Hz (soit trois octaves
au-dessus !).
D’après cochlea.org.

■ Questions ■

RÉALISER

a. Citer les domaines de fréquences des infrasons, des a. Exprimer en kilohertz (kHz) les limites supérieures
sons audibles par les êtres humains et des ultrasons. des champs auditifs des êtres humains, des chats et des
Relever pour chacun de ces domaines un animal capable chauves-souris.
de percevoir ces signaux. b. Exprimer en mégahertz (MHz) les fréquences des
b. Justifier que les signaux utilisés pour une échographie ultrasons les plus souvent utilisées dans les applications
ne sont pas perçus par les dauphins. Donner un autre médicales.
exemple d’utilisation médicale des ultrasons.
ORAL j

Réaliser une synthèse permettant de comparer les champs


auditifs des différents animaux, dont les êtres humains.

254
Activités

ivité documentaire

Nuisances sonores

Dans les métropoles, les nuisances sonores sont de plus en plus fréquentes.

• Comment caractériser les nuisances sonores et comment les limiter ?

DOC. 1 DOC. 2 Vidéo


Sources des nuisances sonores Échelle linéaire ou non linéaire
dans l’agglomération parisienne
Visionner la
82 % des habitants du Grand Paris sont soumis à vidéo sur le site
des niveaux d’intensité sonore supérieurs à 55 dB. sirius.nathan.fr.
La principale source de cette pollution sonore est la
circulation routière : 25 % des Parisiens subiraient des
nuisances liées à la route de niveau d’intensité sonore
supérieur à 60 décibels (dB), 6 % des Parisiens seraient
exposés à des bruits de niveau d’intensité sonore
supérieur à 70 dB.
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS),
l’exposition à des bruits de niveau d’intensité sonore données Échelle des intensités sonores /
supérieur ou égal à 55 dB dans son cadre de vie peut et des niveaux d’intensité sonore L
induire des effets néfastes sur la santé. Une exposition /(enWnr2)
Le niveau d’intensité 102-^^h Avion au décollage
sonore à un niveau d’intensité sonore élevé peut
sonore L, exprimé en
entraîner une perte temporaire ou permanente
décibel (dB), est défini
d’audition, la présence d’acouphènes, etc. Une 1 120—seuil de douleur
à partir de l’intensité
exposition prolongée à un niveau d’intensité sonore 110
sonore 1 perçue par un 10-2-
Concert
plus faible peut également présenter des risques auditifs. 100
récepteur sonore. Le seuil Klaxon
Le tableau ci-dessous présente les principales 90 ■ Seuil de danger
__
d’audibilité est fixé à un 10-4-
85 — j-Seull de risque
sources de nuisances sonores d’une automobile 80
Automobile
niveau d’intensité sonore 70 Salle déclassé
de vitesse de valeur v :
Lo=0 dB, correspondant 10-6- 60
50 km . h-1 v > 50 km - h-1 à une intensité sonore 50
• Organes mécaniques du véhicule (moteur, Contact entre Io = 10~12 watt par mètre 1CT8 - 40
transmission, freins, échappement). les pneus et carré (W-nr2). Chambre à coucher
30
♦ Arrêt et démarrage aux feux de le revêtement 1O-10- 20 Vent léger
circulation. routier.
10
D’après bruitparif.fr/. io-12. 0 —1Seuil d’audibilité
t(en dB)

■ Questions ■

s’approprier; b. Déterminer les valeurs d’intensité sonore des bruits


auxquels sont soumis 6 % et 25 % des Parisiens.
a. Indiquer la principale source de nuisances sonores dans
c. Expliquer pourquoi l’échelle des niveaux d’intensité
l’agglomération parisienne.
sonore présentée dans les données est linéaire.
b. Noter la valeur Lrisque du niveau d’intensité sonore
correspondant au seuil de risque indiqué dans les données. B^.w .nrn HH
r.' !wL ORAL J

ANALYSER-RAISONNER
Simuler une réunion de quartier entre différents acteurs
intervenant sur la problématique des nuisances sonores
a. Expliquer pourquoi la valeur £risque ne correspond pas à afin d’essayer de trouver des solutions pour les limiter.
celle indiquée par l’OMS dans le doc. i.

Chapitre 13 • Perception d'un son 255


Activités

Activité expérimentale

Caractérisation d’un son musical


P
Lors d’un concert, les sons émis par différents instruments peuvent être distingués.
• Quelles propriétés permettent de différencier les sons musicaux ?

DONNÉES

■ La hauteur d’un son (son plus ou moins grave ou aigu) est la sensation auditive liée à la fréquence de ce signal sonore.
Deux signaux musicaux ayant la même fréquence correspondent à la même note.
■ Deux instruments de musique différents jouant la même note peuvent être différenciés par l’oreille car les deux sons
émis n’ont pas le même timbre : les formes temporelles de leur signal sonore sont différentes.

256
Synthèse
des activités

O Domaines de fréquences
des signaux sonores
Les sons audibles par l’Homme, les infrasons et les ultrasons ont
des domaines de fréquences différents :

Infrasons! Sons audibles Ultrasons


; par les humains :
F
20 Hz 20lkHz f 1. Les chiens entendent des
1 ultrasons, inaudibles par
___________ 1________________________ 1_____________
les êtres humains.

(doc. i) [-> Activité 1]


ÉVITER LES ERREURS

20 kHZ= 20x105 HZ.

Caractérisation d’un son


VOCABULAIRE
2 . 1 Hauteur • Plus un signal sonore a une
• La hauteur d’un son est la propriété qui donne la sensation auditive qu’un son est fréquence faible, plus ce son est
plus grave ou plus aigu. grave.
• Plus un signal sonore a une
La hauteur d’un son est la sensation auditive liée à la fréquence du signal fréquence élevée, plus ce son est
sonore. [-» Activité 3] aigu.

• Une note jouée par un instrument de musique correspond à une hauteur donnée
(doc. 2).
Valeurs
Notes des fréquences
2 . 2 Timbre associées (en Hz)

Deux instruments de musique différents jouant la même note peuvent être diffé­ Do3 262

renciés par l’oreille car les deux sons émis n’ont pas le même timbre.
Mi3 330

Le timbre d’un son est la sensation auditive liée à la forme temporelle du Si3 494
signal sonore. [-» Activité 3]
2. Exemples de notes de musique.

2 . 3 Niveau d’intensité sonore


Le niveau d’intensité sonore L d’un son, mesuré avec un sonomètre (doc. 3),
est exprimé en décibel (d8). Il est lié à l’intensité sonore reçue / en watt
par mètre carré (W ■ m-2) : plus l’intensité sonore / est grande, plus le niveau
d’intensité sonore L est grand.

L’amplitude d’un signal sonore produit par un instrument de musique, et donc


le niveau d’intensité sonore de ce son musical, diminuent lorsque le récepteur
s’éloigne de l’instrument.

Une exposition sonore à un niveau d’intensité sonore élevé peut entraîner


une perte temporaire ou permanente d’audition, la présence d’acouphènes, 3. Sonomètre.
etc. Une exposition prolongée à un niveau d’intensité sonore plus faible Un sonomètre est un appareil
peut également présenter des risques auditifs. [-> Activité 2] permettant de mesurer le niveau
d'intensité sonore (en dB) d'un son.

Chapitre 13 • Perception d'un son 257


Synthèse en images

r
Sons de même hauteur Sons de même hauteur
(même fréquence f) et de niveaux d’intensité
et de timbres différents sonore L différents
(formes temporelles (amplitudes et intensités
différentes) sonores / différentes)

Infrasons 1 Sons audibles 1 Ultrasons


par les humains |
1
--------------------------------------------------------------------------1---------------------------------------------
1 F
20 Hz 20 kHz /
1
1
___________ 1___

Plus grave Plus aigu

/(en W.rrr2)
iœ12
1 I
1er10
1111111111
1er8 1er6 10-4 10-2 1
________ 1 1
102
I

0 10 20 30 40 50 60 70 80 85 90 100 110 120 130 140


L (en dB)
B
t t
Chambre Salle de Concert Avion au

H
à coucher classe décollage
Vent Automobile Klaxon
léger
Seuil Seuil de Seuil de Seuil de
d'audibilité risque danger douleur
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. D’après la page précédente, une exposition à un signal
Un signal sonore de fréquence f= 1000 Hz sonore de niveau d’intensité sonore égal à 40 dB : ► §2
est un son........ par un être humain. ►§ a. ne présente aucun risque.
Q Un ultrason a une fréquence supérieure à.......... ►§ présente un risque même en cas d’exposition courte.
c. peut présenter des risques en cas d’exposition
D’après la page précédente, le seuil d’audibilité prolongée et répétée.
correspond à un niveau d’intensité sonore
Deux instruments de musique différents jouent deux
égal à.......... >§2
sons de même hauteur, de même intensité sonore
La........ d’un son est la propriété liée et de timbres différents. On enregistre à l’aide
à la fréquence de ce signal sonore. ► §2 d’un micro ces deux sons et on visualise les signaux
sur un tableur. Les deux signaux obtenus ont : ► §2
Indiquer la réponse exacte. a. une période différente.
La fréquence d’un infrason est : ►§ une fréquence différente.
a. plus petite que la fréquence d’un son audible, c. une forme différente.
plus grande que la fréquence d’un son audible. Un signal sonore de fréquence f=880 Hz est: ►§let2
c. plus grande que la fréquence d’un ultrason.
a. plus aigu qu’un signal sonore de fréquence 1000 Hz.
L’unité SI du niveau d’intensité sonore est: ^§2 plus grave qu’un signal sonore de fréquence 1000 Hz.
a. le décibel (dB). c. de même hauteur qu’un signal sonore
le watt par mètre carré (W- m-2). de fréquence 1000 Hz.
c. le watt (W).
Corrigés p. 360

APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu


justifier sans calcul que les deux sons dont les
EXERCICE RÉSOLU oscillogrammes sont donnés ci-dessous (pour des
Justifier sans calcul que les deux sons dont les réglages identiques de l’oscilloscope) ont la même
oscillogrammes sont donnés ci-dessous (pour des hauteur mais des timbres différents.
réglages identiques de l’oscilloscope) ont des hauteurs
différentes.

SOLUTION

Les périodes T des deux signaux sont différentes.


Leurs fréquences f=y sont donc également

différentes : les deux sons n’ont pas la même


hauteur.

Chapitre 13 • Perception d'un son 259


Exercices APPLIQUER

Domaines de fréquences des signaux a. Déterminer les domaines de fréquences des signaux sonores
sonores >§i de la synthèse des activités qui semblent avoir été émis lors de l’explosion.
b. Pour se propager sur une plus grande distance dans l’air,
[EXERCICES RAj^DESj un signal doit-il correspondre à une fréquence comprise entre 0
et 20 Hz ou entre 20 Hz et 20 kHz ? Justifier la réponse.
G) l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de
présenter oralement en deux minutes maximum à l’en­ © Retour sur l’ouverture de chapitre i S.V.T. )
semble de la classe les domaines de fréquences des
sons audibles par les êtres humains, des infrasons et
doc.i Signaux sonores émis par les éléphants
des ultrasons.

© Expliquer comment varie la fréquence des signaux


sonores de sons audibles lorsqu’ils deviennent de plus
en plus graves, puis lorsqu’ils deviennent de plus en
plus aigus.

© Déterminer si un signal sonore de période 1=40ps est


audible par une oreille humaine.

© Communiquer avec des dauphins

« Certains mammifères produisent deux types de sons. Ainsi,


l’Éléphant d’Afrique (Loxondonta africana) produit des sons
audibles par l’Homme dans une gamme de 20 à 12 000 Hz ;
ils correspondent au barrissement et sont produits par un
mécanisme laryngien, comme le sont la parole ou le chant chez
l’Homme. Ce type de communication n’intervient que quand
les animaux sont proches. Mais il produit aussi des infrasons
de 16 Hz, inaudibles par l’Homme. »
Dauphin rose d’Amazonie (dauphins d’eau douce).
D’après André Beaumont, Université Pierre et Marie Curie.
Pour communiquer, les dauphins émettent des sifflements,
tellement aigus qu’ils sont parfois indétectables par l’oreille
doc.2 Atténuation des infrasons
humaine.
Identifier le domaine auquel appartiennent les sifflements du Les infrasons sont beaucoup moins absorbés dans l’air que les
dauphin non audibles par l’Homme. sons audibles. Les molécules présentes dans l’air atténuent cent
fois moins un signal infrasonore d’une fréquence de 10 à 20 Hz
qu’un signal sonore de fréquence 1 000 Hz.
© Détecter une météorite
a. Citer les domaines de fréquences des signaux émis par un
document Catastrophe en Toungouzie éléphant.
Durant l’été 1908, une météorite s’est abattue en Toungouzie, b. Justifier le fait que les signaux émis par l’éléphant et audibles
dans la taïga sibérienne. Une explosion colossale a provo­ par l’Homme soient réservés à une communication avec des
qué d’immenses dégâts dans la forêt. Le bruit de l’explosion congénères proches alors que les infrasons permettent des
s’est propagé jusqu’à une distance de 1 000 km et le nuage de communications à plus longues distances.
fumée est monté jusqu’à près de 20 km d’altitude. Les infrasons c. L’enregistrement du signal émis par une chauve-souris est
produits par le séisme qui en a découlé ont alors fait deux fois le suivant.
le tour de la Terre.
U(enV)

Déterminer s’il s’agit d’un signal audible par un être humain.

260
APPLIQUER Exercices

Caractérisation d'un son S) ln english please i 0RAL )


► § 2 de la synthèse des activités ?

[gRcïcÉsRAPIDÜJ doc. 1 Headphones and risk of hearing less

© l 0RAL J Réaliser un support visuel permettant de


décrire oralement en deux minutes maximum à l’en­
semble de la classe les propriétés permettant de diffé­
rencier deux sons musicaux.

© Déterminer l’intensité sonore / correspondant à un


niveau d’intensité sonore L = 20 dB sachant que cette
intensité sonore est cent fois plus élevée que l’intensité
sonore du seuil d’audibilité /0 = 10-12 W• m-2.

© Comparer les fréquences de deux signaux sonores de


même hauteur joués par deux instruments différents.

© Comparer les formes temporelles de deux signaux


sonores de même hauteur joués par deux instruments
différents. Headphones and earbuds are everywhere - but that doesn’t mean
they’re safe for your ears. Using earbuds and headphones can
cause damage to your hearing if you aren’t careful. Learn how
© Exploiter une échelle to keep yourself safe.
Chances are you hâve a smartphone in your pocket, and a pair of
L’échelle ci-contre permet I (en W.m_2)A headphones that connect it directly to your ears. Unfortunately,
de relier l’intensité sonore those same devices that make listening to music or talking on the
102- 140 Avion au décollage
et le niveau d’inten­ phone so simple might also be damaging your ears.
sité sonore à différents 130
According to a 2011 study published in the Journal of the
12O-b Seuil de douleur
phénomènes. 1 - American Medical Association, the use of headphones and
a. Relever sur l’échelle les 110 earbuds has led to a major increase in the prevalence of hearing
Concert
niveaux d’intensité sonores 10’2_ 100 loss in adolescents and young adults. It’s reasonable to assume
Klaxon
et les intensités sonores 90*—Seuil de danger the same is true for adults using the same devices as well. So
correspondant à un vent 85*—Seuil de risque what can you do to keep yourself safe from hearing loss caused
10-4- 80
léger et au seuil de danger. Automobile by headphones or other audio devices?
70 Salle de classe
b. Expliquer en quoi une From audiorecovery.com
exposition à un niveau
io-6- 60

d’intensité sonore de 85 dB 50
doc.2 Noise level and time before damage
peut présenter des risques 10-8- 40
auditifs. 30 Chambre à coucher Time before
Noise level Equivalent to:
1er10 - damage
20 Vent léger
Téléphoné Dial
10 80 dB 25 hours
Tone
10-12 Seuil d'audibilité
L(en dB) 86 dB 6.5 hours City Traffic

92 dB 1.5 hours Highway Traffïc


© Passer à l’octave suivante Jackhammer
95 dB 45 minutes
50’ away
Le La3 correspond à un signal
sonore de fréquence fU3=440 Hz. 101 dB 12 minutes Hand Drill at 3’
La fréquence associée à une note 107 dB 3 minutes Lawnmower at 3’
double lorsque la note est à l’oc­
tave suivante. 110 dB 1.5 minutes

a. Déterminer la fréquence d’un From audiorecovery.com.


La4.
b. Montrer que les fréquences Réaliser un support visuel permettant d’expliquer orale­
395 Hz et 98 Hz peuvent être ment en cinq minutes maximum à l’ensemble de la classe en
associées à une même note à des quoi l’utilisation prolongée d’écouteurs ou d’un casque peut
octaves différentes. présenter des risques auditifs.

Chapitre 13 • Perception d'un son 261


Exercices APPLIQUER

© Apprendre à rédiger ------------------------------------------------- r'$’MJTOÉVALUER

Des instruments de musique produisent différents signaux


© Différencier deux sons musicaux
sonores.

document Représentations temporelles des signaux


sonores
Quatre instruments de musique différents sont placés devant un
micro relié à un ordinateur. On réalise une acquisition des sons
émis par ces instruments :

Deux signaux sonores, émis par les instruments de musique


de deux musiciens, sont enregistrés par des élèves. Leurs
résultats montrent que ces deux signaux ont une même
période T - 3,8 ms. Les élèves sont ensuite en désaccord sur
l’interprétation de ces résultats : le premier élève en déduit
que ces deux signaux sonores sont identiques, tandis que
pour le second élève, ces deux signaux ont la même hauteur
mais a priori pas le même timbre.
Indiquer l’avis le plus pertinent en justifiant la réponse.

NIVEAU
INDICATEURS DE RÉUSSITE

ANALYSER-RAISONNER
Identifier les deux sons qui ont la même hauteur et comparer
leurs timbres. ■ Le lien entre hauteur d’un son et fréquence
est rappelé.
Aide méthodologique ■ La notion de timbre est correctement exploitée.
► Rappeler le lien entre fréquence et période.
VALIDER
► Comparer les périodes des quatre signaux sonores.
■ L’hypothèse erronée est identifiée.
► Comparer les formes des quatre signaux sonores.
■ L’hypothèse pertinente est repérée et justifiée
► Conclure en argumentant soigneusement la réponse. correctement.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).

D’après les oscillogrammes ci-contre :


a. le son (1) a le même timbre que le son (2).
les sons (2) et (3) ont la même hauteur.
c. le son (4) est plus grave que le son (1).

0 Deux sons de même hauteur émis par deux


instruments différents correspondent forcément à
des signaux sonores de :
a. même intensité sonore. même fréquence.
c. même période.
© Un dispositif ajustable en fréquence alimente un
émetteur de signal sonore. Alors qu’un son audible
est émis, l’expérimentateur modifie par erreur
le calibre de fréquence et multiplie inopinément
la fréquence d’émission par un facteur 100 000.
Le son est :
inaudible. encore audible. c. un ultrason.

Corrigés p. 360

262
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU ET COMMENTÉ


© Comparer un ukulélé et un synthétiseur
Copies d'écran de l'application
Enoncé Phyphox.
Un élève se passionne pour le ukulélé. Il se demande pourquoi une même note
produite par un ukulélé ou par un synthétiseur réglé en ukulélé ne donne pas
exactement la même sensation auditive.
À l’aide d’une application dédiée sur son smartphone, il met en œuvre une expé­
rience en enregistrant la note Sol3 produite par un ukulélé et la même note
produite par un synthétiseur(voir les documents ci-contre).
Données :
• dans la notation américaine, la note Sol3 est nommée G4;
• valeur de référence de la fréquence du Sol3 : fre(= 392,0 Hz.

1. a. Dans le cadre de cette expérience, une étude statistique préalable a permis de


Analyse du son émis par le ukulélé.
déterminer l’incertitude-type de la fréquence u(f)= 0,8 Hz pour une mesure unique
de fréquence réalisée avec l’application Phyphox.
En déduire une écriture avec un nombre de chiffres significatifs adapté des deux
fréquences f2 et f2 mesurées.
b. Comparer les valeurs f2 et f2 des fréquences déterminées par l’application
Phyphox avec la valeur de référence fref du Sol3. Les deux instruments ont-ils
produit un son de même hauteur?
2. Proposer une explication au questionnement initial de l’élève.

UNE SOLUTION
Analyse du son émis par
l.a. La fréquence déterminée avec l’application Phyphox pour le ukulélé est le synthétiseur.
f2 = 392,44 Hz tandis que la fréquence déterminée pour le synthétiseur est
f2= 391,98 Hz.
Comme l’incertitude-type de la fréquence pour une mesure unique dans le cadre Identifier sur chacun des
de cette expérience vaut u(f) = 0,8 Hz, les valeurs de ces deux fréquences peuvent enregistrements les fréquences
s’écrire : déterminées par l’application.
f1= 392,4 Hz et f2=392,0 Hz avec une incertitude-type u(f2)= u(f2) = 0,8 Hz.
b. Compte tenu de l’incertitude-type sur la mesure de la fréquence, f2= f2 = ftef : les deux
fréquences mesurées f2 et f2 semblent donc compatibles avec la valeur de référence
[ VALIDER
fref du Sol3.
La valeur de l’incertitude-type permet
Comme la hauteur d’un son est la sensation auditive liée à la fréquence de ce son, on
de déterminer qualitativement le
peut en conclure que les sons joués par les deux instruments ont bien la même hauteur.
nombre de chiffres significatifs
2. Les sons joués par les deux instruments ont bien la même hauteur mais ils possèdent du résultat. En effet, l’incertitude-
des timbres différents car les formes temporelles des deux signaux sont différentes. La type fournit une estimation de
différence dans la perception de ces deux sons provient donc des timbres différents l’étendue des valeurs que l’on peut
de ces deux sons. raisonnablement attribuer à la
grandeur physique étudiée.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

© Comparer deux sons


On enregistre à l’aide d’un micro et d’un dispositif d’acquisition les sons produits par
deux instruments de musique différents jouant une même note : le Si4 de fréquence
988 Hz.
1. Décrire les points communs attendus sur les représentations temporelles des deux
signaux correspondants. Justifier la réponse.
2. Décrire les différences prévisibles entre ces deux représentations temporelles.
Justifier la réponse.

Chapitre 13 • Perception d'un son 263


Exercices S’ENTRAINER

DIFFÉRENCIATION
Tronçonneuse, vuvuzela et formule 1
© • Diagramme de Fletcher
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
De nombreux objets de la vie courante - véhicules, outils méca­
niques, instruments de musique, etc. - émettent des signaux La sensibilité de
sonores de niveaux d’intensité sonore très variés. l’oreille humaine
varie avec la
hauteur des sons.
document Niveaux d’intensité sonore
Le diagramme de
Fletcher en rend
Le niveau d'intensité sonore est exprimé en décibel (dB).
compte : les courbes
Douloureux sont celles d’égale
Risque sensation auditive.
de surdité
Pénible
Fatiguant 1
Agréable Tondeuse
Conversation CT)
Calme Lave- normale
vaisselle
CT)
a Sonnerie de
téléphone transfirme
a. Expliquer l’expression « d’égale sensation auditive ».
b. Indiquer si l’échelle de l’axe horizontal est une échelle
Col Télévision
vision xj-. linéaire. Justifier la réponse.
iversation KH) Tronçonneus

à vcoix basse Lave-
linge
c. Déterminer le domaine de fréquences pour lequel l’oreille
humaine est la plus sensible en étudiant la courbe du seuil
Voiture d’audition sur le diagramme puis le domaine de fréquences
G pour lequel l’oreille humaine est la plus sensible à la douleur.
d. Les domaines déterminés dans la question précédente
présentent-ils des fréquences communes ? Que peut-on en
conclure ?

Pour deux bruits de nive aux d’intensité sonore très différents


(écart supérieur à 10 dB), le bruit le plus fort masque le plus
souvent le bruit le plus faible.
Pour deux bruits de niveaux d’intensité sonore très proches
(écart inférieur à 10 dB), les niveaux d’intensité sonore ne s’ad­
ditionnent pas (échelle non linéaire). Par exemple, si le niveau
Absorption des infrasons
d’intensité sonore d’un son émis par une vuvuzela vaut 127 dB,
le niveau d’intensité sonore d’un son émis par 100 vuvuzelas,
et des sons dans l’air
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER COMMUNIQUER
dans les mêmes conditions, est égal à 147 dB.
Les molécules constituant l’air atténuent un signal sonore de
D’après lefigaro.fr. fréquence 10 Hz d’environ 0,1 dB- km-1, soit 100 fois moins que
les 10 dB - km-1 absorbés par l’air pour des sons audibles de
fréquence égale à 1,0 kHz.
Donnée : le niveau d’intensité sonore du seuil d’audibilité Lo = 0 dB
correspond à une intensité sonore /0= 1,0 x 10-12 W ■ irr2. Données :
• l’intensité sonore est divisée par dix lorsque le niveau d’intensité
a. Un auditeur est soumis à deux signaux sonores audibles de sonore diminue de dix décibels;
même fréquence émis par un téléviseur et par une tronçon­ • l’intensité sonore est divisée par deux lorsque le niveau d’intensité
sonore diminue de trois décibels.
neuse. À l’aide du document, estimer la valeur du niveau d’in­
tensité sonore total perçu par l’auditeur. a. Pour quelles distances parcourues dans l’air par des infrasons
de fréquence 10 Hz l’intensité sonore a-t-elle été divisée :
b. Expliquer pourquoi le niveau d’intensité sonore perçu lorsque
-par deux? -par dix?
deux téléphones sonnent n’est pas égal à 140 dB.
b. Reprendre la question précédente pour des sons audibles de
c. Déterminer l’augmentation du niveau d’intensité sonore
fréquence 1,0 kHz.
lorsque l’on passe du son émis par une vuvuzela au son émis
par 100 vuvuzelas. c. Comparer les résultats des questions a. et b. et conclure.

d. Lorsque le niveau d’intensité sonore augmente de 140 dB, d. Un infrason et un son audible sont produits avec un niveau
l’intensité sonore correspondante est multipliée par IO14. d’intensité sonore Lj= 100 dB. On estime que pour permettre
Déterminer l’intensité sonore correspondant à une course de une réception suffisante du signal, il est nécessaire qu’au mini­
Formule 1. mum l%du niveau d’intensité sonore initial soit encore percep­
tible. Estimer les distances maximales que pourraient parcourir
les deux signaux.

264
© Souffler n’est pas jouer

COMPÉTENCES analyser-raisonner réaliser communiquer

Le but de cette épreuve est d’analyser et d’expérimenter l’une des causes


probables de l’abandon de la pratique de la flûte à bec dans le domaine de
l’enseignement : la justesse des notes produites associée au contrôle du souffle.

DOC.l Hauteur d’une note


La justesse d’une note est associée à la précision de la hauteur de la note produite. La tenue d’une note est associée à une note
dont la hauteur ne varie pas dans le temps. La hauteur d’une note de musique correspond à la fréquence de l’onde sonore
associée à cette note. Le tableau ci-dessous permet d’établir la correspondance entre la hauteur et la fréquence associée de
quelques notes de la gamme tempérée.

Hauteur de la note La3 La#3 Si3 Do4 Do#4 Ré4 Ré#4


Fréquence (en Hz) 440 466 494 523 554 587 622

Hauteur de la note Mi4 Fa4 Fa#4 Sol4 Sol#4 La#4


Fréquence (en Hz) 659 698 740 783 831 880 932

Deux notes successives, par exemple Si3 et Do4, sont séparées par une hauteur de demi-ton en musique, ce qui correspond

à un rapport de fréquence de ~^’ = *V2 =1,06.

Deux notes sont à l’octave l’une de l’autre si le rapport de leurs fréquences vaut 2 : par exemple, la note La4 est à l’octave
880
supérieure de la note La3, car^—= 2.

DOC. 2 Technique de souffle DOC. 3 Saut d’octave


L’intonation est directement liée à la norme de la force La flûte, le saxophone et bien d’autres instruments sont
du vent envoyé dans l’embouchure (pression faible = sons prédisposés au saut d’octave. Ils « octavient ». On entend alors
bas, pression forte = sons hauts). Par la seule force du vent, une note plus aiguë d’une octave.
on peut obtenir plus d’un demi-ton de variation pour un
même doigté. Maîtriser cet aspect technique demande du
savoir-faire et de la subtilité.
D’après ecolemusiquenogentais.fr

■ Questions ■

a. Pour les docs. 2 et 3, identifier les effets possibles d’un mauvais contrôle du souffle sur la hauteur de la note
produite et les conséquences sur la fréquence associée.
b. Proposer un protocole expérimental permettant l’acquisition (ou l’enregistrement) de sons produits par la flûte
et la vérification d’un seul des deux effets identifiés précédemment.
APPEL N° 1 Appeler le professeur pour lui présenter le protocole ou en cas de difficulté.

Mettre en oeuvre le protocole.


APPEL N° 2 Appeler le professeur pour lui présenter le résultat ou en cas de difficulté.

Réaliser une synthèse permettant de préciser la technique utilisée pour réaliser l’expérience et les mesures
effectuées puis de formuler une conclusion cohérente avec le problème.

Fiche-guide

Chapitre 13 • Perception d'un son 265


Émission
et propagation
de la lumière
QCM

Se tester Choisir la réponse


pour commencer exacte.

Une source primaire de lumière est : A

Le modèle du rayon lumineux est représenté Émetteur de lumière


par :

de lumière

Dans le vide, la lumière : s’éteint ne se propage pas se propage

La lumière se propage : à 300000 km-s-1 à80 km ■ h’1 sur les


instantanément
dans l’air routes secondaires

Les signaux qui ne sont pas de la même nature


infrarouges sonores ultraviolets
que la lumière sont les signaux :

L’année-lumière est : la distance moyenne


une unité une unité
entre laTerre
de temps de longueur
et le Soleil

Agitateur en verre
dans du glycérol.

L'agitateur en verre
a-t-il été dissous
dans le glycérol ?
Exercice 50 p. 283

266
Un nuage coloré dans le ciel.

À quoi sont dues les couleurs de ce nuage ?

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Citer la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide ou dans l’air et la comparer à d’autres
valeurs de vitesses couramment rencontrées. O o
Caractériser le spectre du rayonnement émis par un corps chaud. oo O
Caractériser un rayonnement monochromatique par sa longueur d’onde dans le vide
ou dans l’air. O
Exploiter un spectre de raies. O O
Exploiter les lois de Snell-Descartes pour la réflexion et la réfraction.
oo oo
Tester les lois de Snell-Descartes à partir d’une série de mesures et déterminer l’indice
de réfraction d’un milieu. oo
Décrire et expliquer qualitativement le phénomène de dispersion de la lumière
par un prisme. O O
Produire et exploiter des spectres d’émission obtenus à l’aide d’un système dispersif
et d’un analyseur de spectre. O
/mesure et incertitudes Exploiter une série de mesures, discuter de l’influence du protocole
et/ou évaluer une incertitude-type pour comparer des résultats. oo G)
267
Activités

Activité documentaire

Vitesse de propagation de la lumière t HISTOIRE DES SCIENCES J

La lumière se propage à environ 300 000 km «s-1 dans le vide et dans l’air,
ce qui est beaucoup plus rapide que tout ce qui se déplace sur laTerre.
• Peut-on négliger la durée de parcours de la lumière dans les situations
de la vie courante ?

DOCUMENT Mesure de la vitesse de propagation Vidéo DONNÉES QUe|ques va|eurs de


de la lumière dans l’air vitesses couramment
rencontrées
On a longtemps
cru que la lumière ■ Vitesse de propagation de la lu­
se propageait ins­ mière dans le vide ou dans l’air :
tantanément. Au 300 000 km-s-1.
Xe siècle, le scienti­ ■ Vitesse de propagation du son dans
fique Alhazen (né l’air : 340 m s-1.
à Basra en Perse ■ Vitesse de propagation du son dans
en 965 et mort au l’eau : 1 500 m-s-1.
Caire en Égypte en ■ Vitesse d’un randonneur : 4 km • h-1.
1039) est le premier à douter de l’instantanéité de la lumière. Au début ■ Vitesse limite autorisée sur auto­
du xvnèmesiècle, Galilée (né à Pise en 1564 et mort à Arcetri, près de route: 130 km h"1.
Florence en Italie en 1642) a l’intuition que la lumière se propage à ■ Vitesse du TGV : 300 km • h"1.
vitesse finie. Il tente de mesurer cette vitesse avec un collaborateur à ■ Vitesse d’un satellite en orbite basse :
l’aide de deux lanternes placées à 1 800 m l’une de l’autre : le collabo­ 7,9 km-s-1.
rateur doit retirer le cache de sa lanterne quand il voit la lumière de
celle de Galilée. Galilée constate que le temps mesuré reste le même
quelle que soit la distance entre les lanternes. Il comprend qu’il me­
sure en réalité la durée mise par son collaborateur pour retirer le VOCABULAIRE
cache, durée très supérieure à celle mise par la lumière pour effectuer
l’aller-retour. Il en conclut que la lumière se propage trop vite pour Grandeur (n. f.) : Propriété caractéris­
qu’il puisse mesurer sa vitesse de propagation. tique que l’on peut mesurer, comme
Visionner la vidéo sur le site sirius.nathan.fr. par exemple une durée, une masse, une
D’après culturesciencesphysique.ens-lyon.fr longueur, etc.

■ Questions ■

S’APPROPRIER . b. Calculer la distance à laquelle il faudrait placer les deux


lanternes pour que la durée de propagation de la lumière
a. Citer les deux grandeurs que doit mesurer Galilée pour soit dix fois plus grande que le temps de réaction.
déterminer la vitesse de propagation de la lumière dans l’air.
b. Parmi ces deux grandeurs, quelle est celle que Galilée communiquer;
n’arrive pas à mesurer ?
a. Justifier l’impossibilité pour Galilée de mesurer la vitesse
de propagation de la lumière.
REALISER
b. Compte tenu des différentes vitesses indiquées dans
a. Calculer la durée de propagation de la lumière effectuant les données, justifier que la durée de propagation de la
l’aller-retour entre les deux lanternes de l’expérience lumière est négligeable devant celle du son ou devant la
historique de Galilée. Comparer cette durée au temps de durée du trajet de tout objet en mouvement sur le même
réaction des expérimentateurs, estimé à 0,2 s. parcours.

268
Activités

Activité expérimentale

La tête sur les épaules


P
SITUATION DÉCLENCHANTE L’ours photographié ci-après semble ne pas avoir la tête sur les épaules.
Il est pourtant bien vivant.
• Comment se propage la lumière quand elle passe d’un milieu à un autre ?

DONNÉE 1 |nd|ce de réfractjon n d>un mj|jeu

transparent homogène

Avec : v
c : vitesse de propagation de la lumière dans le vide ;
v : vitesse de propagation de la lumière dans le milieu.

DONNÉES 2 Lois de Snell-Descartes

La réfraction est le changement de direction de la


lumière quand elle change de milieu.
Rayon X. Normale /Rayon
lumineux
incident 'V / lumineux
/ réfléchi
Milieu 1 \ h
r /
indice de
réfraction n, \

Milieu 2 I
indice de
réfraction n2
Rayon
\ lumineux
\ réfracté

■ Première loi de Snell-Descartes : Les rayons


incident, réfracté et réfléchi sont dans le même plan.
■ Deuxième loi de Snell-Descartes : Pour la réfraction :
x sin ij = m2 x sin i2. Pour la réflexion : i1 = r.

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 269


Activités

Activité expérimentale

Indice de réfraction

Les objectifs des appareils photo comportent un


très grand nombre de lentilles. Elles ne sont pas
toutes taillées dans le même matériau. La lentille
extérieure est généralement en verre ; le matériau
qui compose les autres lentilles est choisi en
fonction de son indice de réfraction.
• Comment déterminer l’indice de réfraction d’un
matériau transparent ?

Vue en coupe de l'objectif d'un appareil photo.

DONNÉES 1 2e loi de Snell-Descartes

Rayon \ Normale Z yQn


lumineux
incident "V / lumineux

Milieu 1 \ h
yf réfléchi
indice de \Z" r /
réfraction n, \

Milieu 2 I
indice de
réfraction n2
Rayon
\ lumineux
\ réfracté

■ Pour la réfraction :
x sini] = h2 x sinù
■ Pour la réflexion :
ii = r

DONNÉE 2
Indice de réfraction n d’un milieu transparent homogène

c : vitesse de propagation de la lumière dans le vide ;


H

v : vitesse de propagation de la lumière dans le milieu.


II
3
<

L’indice de réfraction de l’air vaut : nair= 1,000.

■ Questions ■

ANALYSER-RAISONNER ] b. En déduire l’indice de réfraction du matériau constituant


l’hémicylindre selon la méthode graphique proposée dans
Proposer un protocole expérimental permettant de
le protocole.
déterminer l’indice de réfraction du matériau constituant
l’hémicylindre à partir de l’exploitation graphique d’une
VALIDER
série de mesures d’angles d’incidence et de réfraction.
a. Les angles de réfraction sont-ils tous mesurés avec la
REALISER . même précision ? Commenter.
b. Donner la valeur de l’indice de réfraction du matériau
a. Réaliser les mesures des angles d’incidence et de
constituant l’hémicylindre en choisissant un nombre de
réfraction et noter les résultats dans un tableau.
chiffres significatifs adapté aux mesures réalisées.

270
Activités

ivité documentaire

Allumage automatique
des essuie-glaces
Toutes les voitures récentes sont équipées d’un détecteur de
pluie qui déclenche le fonctionnement des essuie-glaces quand
c’est nécessaire.
• Comment fonctionne l’allumage automatique des essuie-
glaces d’une voiture ?

DOC.l DOC. 2
Principe du détecteur de pluie Réflexion totale

^.Pare-brise Quand un rayon lumineux passe d’un milieu d’in­


dice de réfraction à un milieu d’indice de ré­
fraction n2 tel que n, > n2, il existe un angle limite
zL=arcsin ^-= siir1 pour lequel le rayon réfracté
—i
Emetteur
s—
Récepteur
(en bleu sur le schéma ci-dessous) est tangent à la
Un émetteur envoie dans le pare-brise un rayonnement surface de séparation des deux milieux.
infrarouge avec un angle i = 45°. Après de multiples ré­
flexions sur les deux faces du pare-brise, le rayonnement
est capté et analysé par le récepteur. La détection d’une
baisse de l’intensité lumineuse par le récepteur entraîne
la mise en marche des essuie-glaces. Plus cette baisse est
importante, plus la vitesse des essuie-glaces est grande.
D’après fiches-auto.fr.

DONNÉES |ndices de réfraction Pour tout angle i > iv il n’y a plus de réfraction mais
uniquement une réflexion totale : le rayon lumineux
■ Verre du pare-brise : mp = 1,50. (en rouge sur le schéma) ne pénètre plus dans le
■ Eau: Meau=l,33. milieu 2, il est réfléchi et reste dans le milieu 1.
■ Air : Mair= 1,00. D’après uel.unisciel.fr.

■ Questions ■

RÉALISER ANALYSER-RAISONNER

a. D’après le doc. 2, calculer l’angle limite de réfraction iL a.En déduire une justification des deux dernières phrases
dans le cas du passage verre-air et justifier que sous une du doc. i.
incidence / = 45° le rayonnement infrarouge est totalement b. Expliquer pourquoi le rayonnement émis par le détecteur
réfléchi. de pluie a été choisi dans le domaine de l’infrarouge.
b. Des gouttes d’eau tombent sur le pare-brise d’une
voiture. Montrer qu’il n’y a plus de réflexion totale du ORAL J
rayonnement infrarouge au niveau de la surface de
Réaliser une synthèse permettant d’expliquer le
séparation verre-eau.
fonctionnement de l’allumage automatique des essuie-
glaces d’une voiture.

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 271


Activités

Activité documentaire

Dispersion de la lumière
par un prisme
Il existe une multitude de sources de lumière, naturelles ou artificielles,
blanches ou colorées.
• Comment obtenir des renseignements sur ces sources en étudiant la lumière qu’elles émettent ?

DOCUMENT
Spectres d’émission

Spectres de la lumière émise par des gaz sous


faible pression portés à haute température ou
Spectres de la lumière émise par une barre d'acier traversés par une décharge électrique (hydrogène
chauffée à blanc au cours de son refroidissement. en haut et hélium en bas).

données 1 Longueurs d’onde DONNÉES 2 Dispersion


d’un rayonnement
■ Spectres
Le spectre est la figure
obtenue sur un écran
400 450 500 550 600 650 700 750 X(ennm) placé sur le trajet de la
lumière après le prisme.
■ Une lumière qui ne peut pas être dispersée par un
11 existe principalement
prisme est appelée lumière monochromatique.
deux types de spectres d’
Elle n’est composée que d’un seul rayonnement.
- les spectres continus, formés d’une seule bande large
■ Une lumière qui peut être dispersée par un
et colorée.
prisme est appelée lumière polychromatique.
- les spectres de raies, formés d’un fond sombre sur lequel
Elle est composée de plusieurs rayonnements.
apparaissent de fines raies colorées.
■ Chaque rayonnement est caractérisé par une
■ 2e loi de Snell-Descartes
grandeur appelée longueur d’onde dans le vide
- »1J?sin q = Mairsin i2R pour le rayonnement rouge ;
(ou dans l’air), notée X (lambda). Elle s’exprime
- »! vsin ij = »airsin i2V pour le rayonnement violet.
en mètre. Le domaine visible s’étend de 400 nm
■ L’indice de réfraction du verre constituant le prisme
à 750 nm.
dépend de la couleur du rayonnement : niR # niv.

■ Questions ■

ANALYSER-RAISONNER J RÉALISER ]

a. En utilisant les données 2, expliquer qualitativement le En utilisant le spectre continu figurant dans les
phénomène de dispersion de la lumière par un prisme. données 1, dessiner le spectre d’émission d’une lumière
b. D’après le document, indiquer le type de spectre de la polychromatique composée de deux rayonnements de
lumière émise par un corps dense et chaud comme l’acier longueurs d’onde dans le vide X’ = 475 nm et X”= 530 nm.
d’une part, et par un gaz porté à haute température ou
oral j
traversé par une décharge électrique d’autre part. Décrire
les différences observées entre les deux spectres de Réaliser une synthèse permettant d’indiquer les rensei­
chaque type photographiés dans ce document. gnements que l’on peut obtenir sur une source de lumière
en étudiant son spectre.

272
Activités

Activité expérimentale

Spectre d’émission des lampes à DEL

Depuis quelques années, l’éclairage à l’intérieur des habitations a été


profondément modifié par l’apparition des lampes à diode électroluminescente
(LED ou DEL). Outre leur faible consommation, elles présentent l’avantage de
proposer plusieurs « nuances de blanc ».
• Qu’est-ce qui différencie, au niveau d’un spectre d’émission de la lumière, un
blanc « chaud » d’un blanc « froid » ?

DOC. 2
Indications portées
sur une lampe à DEL

La température
indiquée en kel­ 75Vs|4QOCy|»oeT 7>nA

vin sur la lampe In Chma 1


9290012347C
«ML*** 5won
renseigne sur le
type de blanc C€«fM
de la lumière
émise.

DOC. 3
Blanc « chaud » et blanc
« froid »

Il existe plusieurs nuances de blanc :


■ quand le blanc tire sur le jaune,
il est appelé blanc « chaud » car la
couleur rappelle celle des flammes
DONNÉES couleurs et température dans une cheminée ;
■ quand le blanc tire sur le bleu, il est
Un corps dense commence à émettre une lumière rouge lorsque sa tem­ appelé blanc « froid » car la couleur
pérature atteint 600 °C, soit 873 K. Lorsque sa température s’élève, la rappelle celle de la neige ou de la
lumière émise devient orangée, puis jaune, puis blanche. glace.
Parallèlement, le spectre de la lumière qu’il émet s’enrichit vers le violet. D’après led-flash.fr.

■ Questions ■

RÉALISER ] c. Comparer pour chaque spectre le terme « blanc chaud »


ou « blanc froid » à la température indiquée sur la DEL et
a. Réaliser les spectres de la lumière émise par deux lampes conclure.
à diode électroluminescente (DEL) différentes.
b. Reproduire les deux spectres et préciser sur chacun COMMUNIQUER ]
d’entre eux la température indiquée sur la lampe à DEL
Réaliser une synthèse permettant d’illustrer le fait que la
dont il est issu.
notion de «chaud »ou de « froid » utilisée pour caractériser
ANALYSER-RAISONNER ] le blanc de la lumière émise par une lampe n’est pas liée
à la température inscrite sur la lampe mais à la sensation
a. Décrire les deux spectres et relever leurs différences. produite sur le cerveau.
b. À partir du doc. 3, attribuer les termes « blanc chaud » et
« blanc froid » à chaque spectre.

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 273


Synthèse
des activités Audio

VOCABULAIRE
Émission et propagation • Un matériau est transparent si

de la lumière les objets sont vus nettement au


travers.
Il existe une multitude de sources de lumière, naturelles ou artificielles, qui sont • un matériau est homogène s’il a
soit des sources primaires de lumière, comme le Soleil, soit des objets diffusants, en tout point les mêmes propriétés.
comme la Lune par exemple.

1 . 1 Propagation rectiligne
La lumière se propage en ligne droite dans le vide et dans les milieux ----------------->-----------------
matériels transparents et homogènes. Ce phénomène s’appelle la 1. Modèle du rayon lumineux :
propagation rectiligne de la lumière. le rayon lumineux modélise la
direction et le sens de propagation
Lorsqu’un rayon lumineux (doc. i) passe d’un milieu transparent dans un
de la lumière. Il est représenté par
autre, sa direction change à la surface de séparation : c’est la réfraction. un segment fléché.
Une partie de la lumière ne passe pas dans le deuxième milieu, elle est
réfléchie : c’est la réflexion, (doc. 2).

1 . 2 Vitesse de propagation
Dans le vide et dans l’air, la vitesse de propagation de la lumière est égale à :
c = 3,00 x 10® m ■ s-1.

C’est la plus grande vitesse atteignable. La lumière se propage beaucoup plus vite
que tout ce qui se propage ou se déplace sur la Terre (doc. 3). [-> Activité 1] 2. Réfraction et réflexion d'un
Dans les milieux matériels transparents homogènes, la lumière se propage moins faisceau laser à la surface de l'eau.
vite que dans le vide.

On appelle indice de réfraction, ou indice optique n d’un milieu transparent


Vitesse
homogène le rapport des vitesses de propagation de la lumière c dans le vide
et vdans ce milieu. Propagation du son
dans l’air 340 m s-1
Unités SI:
Propagation du son
1500 m -s-1
n sans unité [-♦Activité 3] dans l’eau

TGV 300 km -h-i


Un milieu matériel a un indice de réfraction toujours supérieur à 1.
Randonneur 4 km-h’1
Pour l’air, dans les conditions usuelles, nair = 1,0003. En gardant trois chiffres
significatifs, nair= 1,00. 3. Quelques valeurs de vitesse.

1 • 3 Lois de Snell-Descartes
Les lois de Snell-Descartes décrivent les changements de direction de la propagation POINT MATHS
de la lumière lors du passage d’un milieu à un autre.

• Première loi Normale /


Le rayon lumineux réfléchi et Rayon \
lumineux \
le rayon lumineux réfracté sont incident V /3ayon
dans le plan d’incidence (doc.4). Y lumineux
Milieu 1 \ '1
• Deuxième loi indice de r/7 réfléchi
réfraction n, \
Les angles d’incidence iv de
réflexion ret de réfraction i2 sont I
Milieu 2
repérés par rapport à la normale.
Pour la réflexion : i2=r.
Pour la réfraction :
indice de
réfraction n2
A \ Rayon
\ lumineux
Normale (n. f.) : droite perpendicu­
laire à la surface de séparation des
deux milieux au point d’incidence I.
Hjx sin i2= n2xsin f2. \réfracté La normale et le rayon incident défi­
[-♦ Activités 2 et 4] 4. Rayons lumineux réfracté et réfléchi. nissent le plan d’incidence.

274
Synthèse
des activités

Couleurs de la lumière
2 . 1 Dispersion de lalumière
Un faisceau de lumière blanche est dispersé par un prisme (doc. s). Le faisceau
émergent est étalé et présente toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Ce phéno­
mène s’appelle la dispersion de la lumière. La figure colorée observée sur
l’écran est le spectre de la lumière blanche. [-> Activité 5]
5. Un prisme disperse la lumière
polychromatique qui le traverse
La lumière blanche est une lumière polychromatique car elle est composée de rayon­ car L'indice de réfraction du verre qui
nements de couleurs différentes. le compose varie suivant la couleur
du rayonnement qui le traverse.
Une lumière monochromatique n’est composée que d’un seul rayonnement coloré.
Elle n’est pas dispersée par un prisme (doc. 6).

2 . 2 Longueur d’onde dans le vide ou dans l’air


Un rayonnement monochromatique est caractérisé par sa longueur d’onde
dans le vide ou dans l’air. La longueur d’onde est notée Z (lambda), elle
s’exprime en mètre.
6. La lumière rouge
L’œil n’est sensible qu’aux rayonnements monochromatiques dont la longueur monochromatique émise
d’onde dans le vide ou dans l’air est comprise entre 400 nm et 750 nm environ par un laser n'est pas dispersée
par un prisme.
(lnm = 10-9m)(Doc. 7).

Ultraviolets Infrarouges
Lumière visible
(UV) (IR)
---------------- 1—
400 500 600 700 800 X(en nm)
(D
7. Longueur d'onde X dans le vide ou dans l'air des rayonnements.
v -O

8. Évolution d'un spectre continu


d'origine thermique avec la
température de la source de
2 • 3 Spectre d’émission lumière. En dessous de 600° C, le
Le spectre obtenu à partir d’une source primaire de lumière est un spectre d’émis­ rayonnement émis n'est pas visible.
sion. On distingue deux types de spectres d’émission :
- les spectres continus, formés d’une bande colorée unique constituée d’une infinité
de rayonnements monochromatiques différents.

Le spectre de la lumière émise par un corps dense et chaud est un spectre


continu. Il dépend de la température de la source de lumière. Quand la tempé­
rature augmente, le spectre s’enrichit progressivement vers le violet (doc.s).

- les spectres de raies d’émission présentent une suite de raies colorées distinctes.
La lumière émise n’est composée que d’un nombre fini de rayonnements
monochromatiques.

Le spectre de la lumière émise par un gaz, porté à haute température ou


traversé par une décharge électrique est un spectre de raies. 9. Spectres de raies d'émission.
Le spectre de raies est caractéristique de l’atome ou de l’ion qui émet la lumière De haut en bas : deutérium (isotope
(doc. 9). de l'hydrogène), hélium, hydrogène,
krypton, mercure, néon, xénon.

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 275


Synthèse en images

c = 3,00 x 108 m.s-i


dans le vide et dans l'air

480 540580630 690


S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots.


Dans le vide et dans les milieux homogènes et
O Le spectre d’émission ci-contre
est celui de la lumière émise par
un laser. Ce spectre montre que
transparents, la lumière se propage en ligne droite. ► §2
la lumière du laser:
C’est la propagation ...... de la lumière. ►§
a. se propage en ligne droite,
La........ est le changement de direction que subit est monochromatique.
la lumière quand elle change de milieu

O
c. est polychromatique.
de propagation. ►§!
Le spectre d’émission d’une
Quand un rayon lumineux se réfléchit à la surface lumière possède deux raies
de séparation de deux milieux transparents, distinctes. Cette lumière est
les angles d’incidence et de réflexion sont......... BMW émise par: ► §2

Un rayonnement...... n’est pas dispersé par a. un gaz chaud.


un prisme. ► §2 le Soleil.
c. un corps dense et chaud.
Le spectre de la lumière émise par un corps dense
et chaud est un spectre........ d’émission. ► © A chaque rayonnement monochromatique est
associée une grandeur appelée: ►
Indiquer la réponse exacte.
a. indice de réfraction.
L’angle de réfraction est l’angle entre le rayon longueur d’onde dans le vide ou dans l’air.
lumineux réfracté et : ► §1
c. longueur de rayonnement.
a. la surface de séparation entre les deux milieux.
la normale à la surface de séparation entre les deux (D Les rayonnements visibles ont une longueur
d’onde dans l’air ou dans le vide : ► §2
milieux.
a. inférieure à 400 nm.
c. le rayon lumineux incident.
comprise entre 400 nm et 750 nm.
L’indice de réfraction d’un milieu s’exprime : ►§
c. supérieure à 750 nm.
a.enms-1. ennm. c. sans unité. Corrigés p. 360

Calculer un indice de réfraction © Calculer un angle de réfraction

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU


La vitesse de propagation de la lumière vaut Un rayon lumineux passe de l’air (d’indice de réfraction
v = 2,00 x 108 m s-1 dans le verre tandis qu’elle est égale n2= 1,0) dans le verre (n2 = 1,5) en formant un angle
à c = 3,00 x 108 ms-1 dans l’air et dans le vide. d’incidence i2= 50° avec la normale à la surface de
Exprimer puis calculer l’indice de réfraction nvdu verre. séparation air-verre.
Calculer l’angle de réfraction /2 formé par la normale
SOLUTION
et le rayon réfracté.
C
°v=v
SOLUTION
A. N. : nv= 3’00 x 108-------- =1,50. n, si ni.
v 2,00 x 10® m-s-1 n1sin/1= n2 sin /2 => sin i2 = ——£

/2=arcsin(0,51) = sin-1{0,51) = 31°.


APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
L’eau pure a un indice de réfraction neau = 1,33. APPLICATION * Sur le modèle de l’exercice résolu
Sachant que la vitesse de propagation de la lumière Un rayon lumineux passe de l’air (d’indice de réfraction
dans l’air ou dans le vide est égale à c = 3,00 x 10® m s-1, n2= 1,0) dans l’eau d’un aquarium (n2= 1,3) en formant
exprimer puis calculer la vitesse de propagation v de la
un angle d’incidence i2= 45°.
lumière dans l’eau. Calculer l’angle de réfraction i2.
Corrigés p. 360

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 277


Exercices APPLIQUER

Donnée pour tous les exercices : © Déterminer un angle d’incidence


Indice de réfraction de l’air : na,r = l,00.
Lors du passage de l’air dans l’eau, un rayon lumineux arrive
à la surface de séparation en formant un angle d’incidence i2.
Émission et propagation de la lumière L’angle de réfraction vaut i2 = 30 °
►§1 de la synthèse des activités
Donnée : indice de réfraction de l’eau: neau= 1,33.
exerçiçesrapides a. Calculer la valeur i2 de l’angle d’incidence.
b. Donner la valeur r de l’angle de réflexion.

© 1 0RAL J Préparer un support visuel permettant de


© Etudier les cas particuliers
présenter oralement en deux minutes maximum à
l’ensemble de la classe les lois de Snell-Descartes.
La lumière d’un laser traverse la surface de séparation air-eau
sans être déviée. Une faible partie de la lumière est réfléchie.
© Calculer la vitesse de propagation de la lumière dans
le diamant, dont l’indice de réfraction est égal à 2,4.
Déterminer la valeur des angles d’incidence, de réflexion et de
réfraction.
© Lors d’un mirage,
la lumière ne se © Calculer un indice et une vitesse
propage pas en Les verres des lunettes sont
ligne droite au d’autant plus épais que le
niveau du sol. L’air défaut à corriger (myopie ou
situé au niveau du hypermétropie) est important.
sol est-il un milieu Pour diminuer l’épaisseur des
homogène ? verres des lunettes, les fabri­
cants utilisent des verres à fort indice de réfraction.
Lors d’un test, pour le passage d’un rayon lumineux de l’air
© Comparer des valeurs de vitesse
dans le verre, un angle de réfraction /2= 30,0° est mesuré pour
Lors d’un orage, on voit l’éclair avant d’entendre le tonnerre. un angle d’incidence /’! = 60,0°.
a. En utilisant la 2e loi de Snell-Descartes, calculer l’indice de
réfraction n2 du verre des lunettes.
b. En déduire la vitesse de propagation v de la lumière dans
ce verre.

© Apprendre à rédiger
Pour déterminer l’indice de réfraction nL d’un liquide, un laser
émet un faisceau lumineux vers la surface de séparation air-li­
quide : la valeur de l’angle de réfraction i2 est alors mesurée
pour chaque angle d’incidence i2.
La représentation graphique de sin/jen fonction de sin/2 est
a. Citer la valeur de la vitesse de propagation c de la lumière la suivante :
dans le vide et dans l’air.
b. Comparer la valeur de la vitesse de propagation c de la
lumière à celle du son dans l’air v= 340 m • s-1.
c. Expliquer pourquoi on voit l’éclair avant d’entendre le bruit
du tonnerre lors d’un orage.
d. La durée qui sépare la perception de l’éclair de celle du
tonnerre peut-elle nous renseigner sur la distance qui nous
sépare de l’orage?

© Mesurer des angles


Le schéma ci-contre représente un
rayon lumineux passant de l’air à
un milieu transparent homogène Déterminer lavaleurde l’indice de réfraction nLdu liquide.
d’indice de réfraction n2. Aide méthodologique
a. Mesurer avec un rapporteur les ► Déterminer le coefficient directeur de la droite.
angles d’incidence et de réfraction. ► Utiliser la 2e loi de Snell-Descartes pour exprimer le
b. Calculer l’indice de réfraction n2. coefficient directeur de la droite en fonction des indices
c. Donner la valeur r de l’angle de réflexion. de réfraction du liquide et de l’air.

278
APPLIQUER Exercices

Observer le coucher du Soleil © Plonger ou émerger ?


Avant d’arriver jusqu’à nos yeux, la lumière du Soleil traverse La lumière d’un laser traverse la surface de séparation air-eau.
le vide de l’espace puis pénètre dans l’atmosphère. L’air ayant L’angle d’incidence est inférieur à l’angle de réfraction.
un indice très légèrement supérieur à 1, la lumière subit une La lumière passe-t-elle de l’airdans l’eau ou de l’eau dans l’air?
réfraction en pénétrant dans l’atmosphère. Justifier la réponse.

© Disperser la lumière blanche


Isaac Newton (1642-1727)
a utilisé un prisme pour
comprendre la dispersion de la
lumière blanche observée dans
les arcs-en-ciel.
Les indices de réfraction du
prisme varient suivant la
couleurdu rayonnement qui le
Justifier sans calcul que lorsqu’on voit le Soleil se coucher, il traverse :
est en réalité en dessous de l’horizon.
rouge- X^2 et nb|eu- 1,65.

a. Pourquoi le rayon lumineux


© Indiquer le bon schéma n’est-il pas dévié au point I-, ?
Les schémas ci-dessous représentent la réflexion et la réfrac­ b. Décrire et expliquer qualitativement le phénomène de disper­
tion d’un rayon lumineux à la surface de séparation air-verre. sion de la lumière par un prisme.
Sachant que l’indice de réfraction du verre est supérieur à celui
de l’air, indiquer le seul schéma juste et expliquer en quoi les
autres sont faux.

a- V / b- \
Air X / Air \ Un rayon lumineux arrive sous une incidence/1= 60° sur une
lame de verre à faces parallèles. Pour ce rayon lumineux, l’in­
Verre
Verre /
\ dice de réfraction du verre est nv= 1,5.
a. Réaliser un schéma sur lequel seront tracés la normale au
point d’incidence Ij, le rayon réfracté et le rayon réfléchi.
Air \ / d- \ y b. Calculer l’angle de réfraction i2.
/ Air \ / c. La lumière quitte la lame au point l2. Indiquer sans calcul,
\ Verre
Verre
\ grâce au schéma, la valeur i3 de l’angle de réfraction en l2.

NIVEAU
INDICATEURS DE RÉUSSITE
©^1^ In english please CONNAÎTRE

Le vocabulaire (normale, angles d’incidence, de


To escape the
réfraction) et Ia2e loi de Snell-Descartes sont connus.
gravitational pull
from the Earth, a
space probe needs Le schéma est dessiné correctement. Les calculs
to travel more than sont posés et effectués en programmant la calcu­
11.2 km/s, known as latrice en mode degré.
the “escape velocity”
ANALYSERRAISONNER
or “second cosmic
velocity”. Le schéma est utilisé pour déterminer l’angle i3.
The first cosmic velocity, however, known as the “orbital
velocity”, is the least velocity of a projectile to orbit
around the Earth without failing to the ground. © Exploiter une série de mesures
|^| Fichiers numériques | diFFERLNCiÂtÎÔnJ
a. Montrer qu’une sonde spatiale se déplaçant à 15 km -s-1 va
2,0 x 104 fois moins vite que la lumière. Des élèves mesurent l’indice de réfraction du verre d’un hémi­
b. En déduire un ordre de grandeur de la durée d’un voyage vers cylindre. Leurs résultats sont regroupés dans un fichier télé­
l’étoile la plus proche, sachant que la lumière de cette étoile chargeable sur le site sirius.nathan.fr.
met 4 ans pour venir jusqu’à nous. On suppose que la sonde Représenter avec un tableur l’histogramme associé à cette
se déplace en ligne droite et qu’elle conserve la même vitesse série de mesures puis mesurer sa moyenne, son écart-type et
pendant toute la durée du voyage. son incertitude-type (H Fiche méthode 1).

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 279


Exercices APPLIQUER

Couleurs de la lumière © Interpréter l’évolution d’un spectre


►§ 2 de la synthèse des activités
On laisse refroidir une barre de métal incandescente. Pendant
EXEROÇESRAPIDÜ son refroidissement, on réalise deux spectres de la lumière
émise par la barre de métal :
a.
© Préparer un support visuel permettant de présenter
oralement en deux minutes maximum à l’ensemble
de la classe des exemples de la vie courante où l’on b.
observe la dispersion de la lumière blanche.
Indiquer lequel des deux spectres a été réalisé en premier.

O On envoie un faisceau laser monochromatique rouge Justifier la réponse.


sur un prisme. Indiquer si le faisceau est réfracté,
réfléchi ou décomposé par le prisme. © Utiliser un réseau
Pour disperser la lumière, on peut utiliser un réseau, qui
Les spectres d’émission de deux sources de lumière
est une plaque de verre sur laquelle sont gravés plusieurs
sont représentés ci-dessous.
centaines de traits par mm.
Contrairement à un prisme, un réseau dévie plus la lumière
rouge que la bleue. Dans le cas du réseau, les distances qui
séparent deux raies du spectre sont proportionnelles aux diffé­
rences de leurs longueurs d’onde dans le vide. Ce n’est pas vrai
dans le cas du prisme.

Longueurs d'onde dans le vide en nm


lumière émise par une barre de métal incandescente. 400 480 540 580 630 690
Justifier la réponse.

CD Identifier un spectre Indiquer si le spectre ci-dessus a été réalisé à l’aide d’un prisme
ou d’un réseau. Justifier la réponse.
Les spectres de raies d’émission des gaz sodium et mercure
sont les suivants.
© Découper au laser
Lorsqu’on découpe une pièce métal­
lique à l’aide d’un laser, le métal est
chauffé à très haute température et
Sachant que la couleur de la lumière émise par une lampe à émet une lumière blanche.
sodium est orangée et que la couleur émise par une lampe Indiquer si le spectre obtenu à l’aide d’un prisme ou d’un
à mercure est bleutée, attribuer chaque spectre à la lampe réseau est un spectre continu ou un spectre de raies. Justifier
correspondante. Justifier la réponse. la réponse.

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).

Un rayon lumineux passe de l’air avec un angle


d’incidence l2= 60’ dans un milieu transparent d’indice
de réfraction n2. L’angle de réfraction est i2= 30°, l’indice
de réfraction n2 est donc égal à :
a. n2=0,50.
n2=l,73.
c. n2=2,00.
© Dans un spectre de raies d’émission, la position
d’une raie dépend :
a. de la longueur d’onde du rayonnement.
de la position des autres raies.
c. de la couleur du rayonnement.

280
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU et commenté


© Réfracter et disperser la lumière

ÉNONCÉ
En salle de TP, un rayonnement monochromatique rouge de longueur d’onde dans
le vide XR= 650 nm arrive sur un hémicylindre en verre comme le montre le schéma
ci-contre. Pour ce rayonnement, l’indice de réfraction du verre est nR = 1,596.
Donnée : indice de réfraction de l’air : nalr= 1,000.
1. Déterminer l’angle i\ sous lequel le rayon lumineux arrive sur la face plane au
point I.
2. Calculer l’angle de réfraction i2 et tracer le rayon lumineux sur un schéma.
3. Calculer la déviation du rayon lumineux D=- i2, c’est-à-dire l’angle formé par le
rayon lumineux qui arrive sur l’hémicylindre et celui qui en sort. Dispositif expérimental
4. On remplace la lumière rouge par une lumière jaune constituée de deux
rayonnements :
- le rayonnement rouge précédent;
- un rayonnement vert de longueur d’onde dans le vide Xv= 532 nm pour laquelle
l’indice de réfraction du verre est nv= 1,604.
Qu’observe-t-on à la sortie de l’hémicylindre ? Nommer ce phénomène.

U NÉ SOLUTION
1. Par lecture sur le schéma, l’angle d’incidence au Hemicyhndre en verre
point I est >!= 50,0°. S’APPROPRIER

2. D’après la 2e loi de Snell-Descartes : Utiliser le rapporteur pour déterminer


nair . . l’angle d’incidence.
najr sin /1 = nRsin /2 => sin i2 = -sin /h
i/o
1000 [ REALISER
A.N.:sin/2 = 4^xsin50,0° = 0,480 _______
z 1,596 Ne pas oublier de mettre la calculatrice
Ainsi : i2 = arcs in (0,480) = sin1 (0,480) = 28,7° en mode degré.
3. La déviation, angle entre le prolongement du rayon lumineux incident et le rayon [ REALISER
lumineux émergent, est égale à :
Écrire les unités dans les calculs peut
D = /1-/2= 50,0°-28,7° =21,3°. être utile mais ce n’est pas du tout
4. Les indices de réfraction du verre sont différents pour obligatoire. L’unité est par contre
les deux rayonnements monochromatiques. Leurs dévia­ indispensable dans l’ecriture finale
tions le sont également. La lumière est donc décomposée du résultat.
en deux rayonnements rouge et vert : c’est le phénomène
de dispersion de la lumière.
Réaliser un autre schéma si nécessaire
nv > nR=> /2V < i2R : le rayon lumineux vert est plus dévié 09 0»
-L_L_1 pour bien expliquer le phénomène de
que le rouge.
dispersion de la lumière.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

CD Disperser la lumière à l’aide d’un prisme


Un faisceau lumineux magenta, constitué de deux rayonnements monochromatiques
rouge et bleu, arrive perpendiculairement sur la face d’un prisme en verre.
Données :
• la somme des angles d’un triangle est égale à 180";
• indices de réfraction du verre : nR0Uge = 1,59; nB,eu= 1,62.
1. Montrer que l’angle d’incidence en l2 sur la deuxième face du prisme est égal à 30,0°.
2. Calculer les valeurs i2R et i2B de l’angle de réfraction pour les deux rayonnements rouge
et bleu.
3. Les positions respectives des rayons émergeants rouge et bleu sur le schéma ci-contre
sont-elles conformes aux résultats ?

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 281


Exercices S’ENTRAINER

© Pêcheur à la ligne © Dispersion de la lumière t histoire des sciences j

S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER REALISER VALIDER S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER

Un pêcheurà la ligne observe La constringence d’un milieu trans­


les poissons depuis la berge parent, appelée également nombre
pour lancer sa ligne le plus d’Abbe, du nom d’un physicien alle­
près possibledu poisson qu’il mand (1840-1905), sert à caractériser la
souhaite pêcher. dispersion : plus la constringence est
a. Schématiser le pêcheur, le élevée, plus la dispersion de la lumière
poisson rouge et la surface de par le milieu est faible. C’est un nombre
séparation eau-air et repré­ sans unité.
senter sans souci de précision On souhaite réaliser un prisme pour
mais de façon cohérente un obtenir des spectres lumineux. Pour
rayon lumineux issu du pois­ cela, deux verres différents sont à
son rouge pénétrant dans disposition :
l’œil du pêcheur. - le crown de constringence 17= 59;
- le flint de constringence 17= 35.
b. Le pêcheur voit-il le poisson dans la direction où il se trouve
Déterminer le verre dans lequel il faut tailler le prisme pour
réellement ?
obtenir des spectres d’émission les plus larges possibles.
DI p F ÊRENClATlON^ Justifier la réponse.

CD Distance Terre-Lune © Réflexion totale


ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER
Pour déterminer la
distance dentre laTerre Le phénomène de réflexion totale est utilisé dans de
et la Lune, la durée At nombreuses applications de la vie courante.
mise par la lumière pour
effectuer un aller-re­ document Réfraction et réflexion totale
tour entre laTerre et la Un milieu transparent homogène est dit plus réfringent qu’un
Lune est mesurée. autre si son indice de réfraction est plus grand. Quand la
Données : lumière passe d’un milieu moins réfringent dans un milieu
• c = 2,9997xl08m-s_1; plus réfringent, l’angle de réfraction est plus petit que l’angle
• indice de réfraction de d’incidence. Il y a toujours réfraction.
l’air :na,r = 1,00029. L’angle de réfraction prend sa plus grande valeur quand l’inci­
a. Calculer la vitesse de propagation de la lumière dans l’air. dence est rasante (rayon rouge), c’est-à-dire quand q = 90°. On
a alors i2 = ii, angle limite.
b. Calculer la durée At mise par la lumière pour parcourir
Au contraire, quand la lumière passe du milieu le plus réfringent
10000 m dans le vide.
dans le milieu le moins réfringent, l’angle de réfraction est plus
c. En déduire la distance parcourue par la lumière dans l’air grand que l’angle d’incidence. Quand l’angle d’incidence est égal
pendant cette durée. à tL> la lumière ressort en rasant la surface de séparation des
d. Justifier qu’il faut tenir compte de l’épaisseur de l’atmos­ deux milieux.
phère terrestre (environ 10 km) si on veut mesurer la distance Si l’angle d’incidence est supérieur à iL, il n’y a plus réfraction :
Terre-Lune au cm près. le rayon est uniquement réfléchi (en bleu sur le schéma). C’est la
réflexion totale.
D’après Monique Vindevoghel et Jean-Marie Blondeau,
« Angle limité, réflexion totale », Unisciel, uel.unisciel.fr.

© Planète Mars
CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER

Le 27 juillet 2018, la planète Mars est passée au plus près de


la Terre depuis 15 ans. La distance Terre-Mars était alors de
57,6 millions de km.
a. Calculer la durée mise par la lumière diffusée par Mars pour a. Calculer la valeur de l’angle limite dans le cas du passage du
arriver sur la Terre le 27 juillet 2018. verre (nv = 1,5) dans l’air.
b. Comparer avec la durée d’environ 6 mois nécessaire à une b. Citer une application de la réflexion totale, utilisée dans la
mission spatiale pourallersur Mars. transmission d’informations.

282
S’ENTRAINER Exercices

© Spectre de raies d’absorption


CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER

Un gaz peut émettre de la lumière mais il peut aussi en


absorber.

doc. Émission et absorption de la lumière par un gaz


Lorsqu’un gaz est porté à haute température, il émet de la
lumière dont le spectre obtenu à l’aide d’un prisme ou d’un
a. Proposer un protocole expérimental utilisant une exploita­
réseau est un spectre de raies.
Si le gaz est froid et éclairé par un faisceau de lumière blanche, les tion graphique des mesures pour répondre à la problématique.
atomes du gaz absorbent certains rayonnements de la lumière. Un groupe d’élèves a obtenu les résultats suivants :
On obtient donc un spectre continu coupé par des raies sombres, h (en») 0 10 20 30 40 50 60
appelé spectre de raies d’absorption. Ces raies sombres occupent
i2(en») 0 7 15 22 29 35 40
les mêmes places que les raies brillantes du spectre d’émission
car un gaz ne peut absorber que les rayonnements qu’il est
b. Tracer le graphe proposé dans le protocole pour déterminer
capable d’émettre.
l’indice de réfraction n de l’eau salée.
Spectre d'émission
© Analyse d’une série de mesures
Spectre d'absorption RÉALISER VALIDER

Lorsqu’on réalise le spectre d’une étoile, on observe un spectre Au cours d’une séance de travaux pratiques, tous les élèves
continu coupé par des raies sombres. Ces raies, découvertes par
de la classe doivent déterminer l’indice de réfraction n de
Joseph von Fraunhofer (1787-1826) dans le spectre de la lumière l’eau contenue dans une cuve hémicylindrique. Pour cela, ils
solaire correspondent aux rayonnements absorbés par l’atmos­ effectuent une série de mesures puis déterminent un indice
phère de l’étoile et renseignent sur sa composition chimique. de réfraction n qu’ils notent dans un tableau préparé par le
professeur. Les résultats sont rassemblés ci-dessous.
Le spectre suivant représente le spectre simplifié de la lumière
Valeur
d’une étoile. mesurée
1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7

Nombre
2 4 6 11 7 2 0 1
de groupes

a. Représenter avec un tableur l’histogramme associé à cette


a. Indiquer si ce spectre est un spectre de raies d’émission ou un
spectre de raies d’absorption. Justifier la réponse. série de mesures puis déterminer sa moyenne n, son écart-type s
et son incertitude-type u(n)=-^=, avec N le nombre de mesures
b. Les spectres d’émission de trois gaz A, B et C, portés à haute
\N
température, ont été réalisés en laboratoire. réalisées. Écrire le résultat de cette série de mesures.
b. Comparer ce résultat à la valeur de référence de l’indice de
réfraction de l’eau pure : nref = 1,3.

Œ) • Retour sur l’ouverture de chapitre


ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER

Le premier bêcher est rempli


d’eau, d’indice de réfraction
neau = 1,33 et un deuxième
bêcher de glycérine, d’indice de
Parmi ces trois gaz, indiquer ceux qui sont présents avec certi­ réfraction ng|y=l,5. Le verre d’un
tude dans l’atmosphère de l’étoile. agitateuraun indicenverre = l,5.

© Mesure de l’indice de réfraction


de l’eau salée
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER

Au cours d’une séance de travaux pratiques, les élèves d’une


classe doivent mesurer l’indice de réfraction n d’une solution a. Recopier les schémas ci-dessus représentant un agitateur
d’eau salée. vu de dessus dans deux béchers remplis d’eau et de glycérine
Ils disposent pour cela du matériel suivant : et tracer, en justifiant mais sans calcul, le trajet de la lumière
-un laser de couleur rouge ; modélisée par un rayon lumineux dans les deux cas.
- une cuve hémicylindrique remplie d’eau salée; b. Expliquer pourquoi l’agitateur n’est pas visible dans la glycé­
- un rapporteur gradué en degrés (voir le schéma ci-après). rine comme sur la photo ci-dessus.

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 283


Exercices S’ENTRAINER

• Aberration annuelle • Principe de Fermât i histoire des sciences j


de la lumière t histoire des sciences i ANALYSER-RAISONNER VALIDER

CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER Le principe de Fermât (Pierre de Fermât, mathématicien fran­


L’aberration annuelle de la lumière çais, 1601-1665) est un principe physique qui est à la base de
a été découverte en 1728 par James l’optique géométrique. Il indique que la lumière se propage
Bradley (astronome britannique, 1693- d’un point à un autre sur une trajectoire telle que la durée du
1762). Elle constitue la première preuve trajet soit minimale.
expérimentale du mouvement de la Le principe de Fermât permet de retrouver la 2e loi de Snell-
Terre autour du Soleil. Descartes relative à la réflexion et à la réfraction.
1° Montrer que ce principe permet également de retrouver la
Donnée : r = l seconde d’angle =
3600 propagation rectiligne de la lumière dans un milieu transpa­
rent homogène.

document Aberration annuelle de la lumière Remarque:


Quand on observe une étoile à différentes périodes de l’année, Quand la vitesse de propagation est constante, une durée
on ne la voit pas exactement dans la même direction. minimale correspond à une distance parcourue minimale.

® • ♦ “Physics is phun” t 0RA|- J


S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER COMMUNIQUER

Décrire et expliquer le phénomène physique photographié


ci-dessous en utilisant un vocabulaire scientifique adapté.

Sur une année, l’écart maximal entre les lignes de visée atteint
41”. Cet angle est identique pour toutes les étoiles. Il ne dépend
pas de la distance qui les sépare de la Terre.
Ce phénomène provient du fait que la vitesse de propagation de
la lumière est finie et que la Terre est en mouvement autour du
Soleil. De même qu’une pluie verticale laisse des traces obliques
sur les vitres d’un train en mouvement, à cause du mouvement
de la Terre, la lumière semble arriver en faisant un angle a avec
la direction réelle de l’étoile.
Six mois plus tard, l’angle est opposé car la Terre a fait un demi- Plongée
tour et sa vitesse est opposée à celle quelle avait six mois plus tôt. CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER

D’après Encyclopédie Atlas du ciel, Éditions Atlas. Lorsqu’un plongeur immobile en profondeur regarde vers la
surface, il voit un disque lumineux et une eau plus sombre
a. À partir des données du texte, calculer l’angle a en secondes autour.
d’angle. Donnée : indice de réfraction de l’eau de mer : neau = 1,34.
b. En déduire le rapport c étant la vitesse de propagation
de la lumière dans le vide et v la valeur de la vitesse de la Terre
sur son orbite.
c. James Bradley a utilisé l’aberration annuelle de la lumière
pour calculer la vitesse de propagation c de la lumière dans
le vide mais à son époque, la vitesse orbitale de la Terre était
mal connue.
En prenant v = 30 km-s-1 pour la vitesse orbitale de la Terre,
calculer la valeur de la vitesse de propagation c de la lumière
trouvée par Bradley.

Déterminer le rayon de ce disque lumineux si le plongeur est


à 10 m de profondeur.

284
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

© Mesure de la vitesse de propagation de la lumière ( histoire des sciences j

COMPÉTENCES s’approprier analyserraisonner réaliser valider

La connaissance de la valeur de la vitesse de propagation de la lumière est capitale en astro­


nomie pour mesurer les distances qui séparent les astres. Au milieu du xixe siècle, François
Arago (1786-1853), alors directeur de l’observatoire de Paris, demande à deux jeunes astro­
nomes autodidactes, Hyppolite Fizeau (1819-1896) et Léon Foucault (1819-1868) d’effectuer
cette mesure. Léon Foucault mesure la vitesse de propagation de la lumière en 1859 à l’aide
d’un miroirtournant.
Cet exercice permet d’étudier la méthode utilisée par l’autre astronome, Hyppolite Fizeau,
en 1849.

DOCUMENT Principe de la mesure


Hyppolite Fizeau mesure la durée mise par la lumière pour faire
l’aller-retour entre le Mont Valérien, à Suresnes où il a sa maison,
et Montmartre. Le faisceau lumineux émis par de la craie incandes­
cente passe par une échancrure de la roue dentée et va se réfléchir
sur le miroir placé à 8633 m de la roue dentée. La roue dentée,
réalisée par Gustave Froment, comporte 720 dents et
720 échancrures. Elle tourne à valeur de vitesse constante réglable.
Lorsque la lumière revient après réflexion sur le miroir, elle peut
soit passer par une échancrure entre deux dents, soit être arrêtée
par une dent. Fizeau fait donc tourner sa roue de plus en plus vite
et note la valeur de la vitesse de rotation lorsque la lumière est
occultée par la dent suivante.
Sur le schéma de gauche, la roue est arrêtée : la lumière
réfléchie passe par la même échancrure qu’à l’aller. Sur
le schéma central, la roue ne tourne pas assez vite : une
partie de la lumière est arrêtée par la dent suivante qui
ne cache pas complètement le faisceau lumineux. Sur le
schéma de droite, le faisceau lumineux réfléchi est arrêté
par la dent suivante.

D’après un document de l'observatoire de Paris.

DONNÉES

■ L’angle a entre le centre d’une dent et le centre de ■ Le faisceau lumineux est occulté lorsque la vitesse de rota­
l’échancrure suivante dans le document ci-dessus vaut : tion de la roue a une valeur :
1 vr = 12,6 tours/s.
a= tour.
1440

■ Questions ■

D’après le DOCUMENT et les DONNÉES, calculer la durée At mise par la roue pour tourner de l’angle a formé par le
milieu d’une dent et le milieu de l’échancrure suivante.

En déduire la valeur de la vitesse de propagation de la lumière dans l’air mesurée par Hyppolite Fizeau.

Le résultat expérimental trouvé par Hyppolite Fizeau est un peu plus grand que la valeur de référence de la vitesse
de propagation de la lumière dans l’air. Citer une source d’erreur permettant d’expliquer cet écart.

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 285


Exercices OBJECTIF PREMIERE

© Rayon vert (40 min

jCOMPÉTENCES > TÂCHE co


S'APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER

Au bord de la mer, juste avant le coucher du Soleil, ily a parfois des photographes qui guettent le rayon lumineux vert
émeraude qui apparaît, et disparaît presque aussitôt.

Quel phénomène atmosphérique est responsable de cette apparition ?

DOC. 1 Rayon vert photographié


à Madagascar

Réfraction atmosphérique DOC. 4 Diffusion Rayleigh


Lorsque la lumière
Atmosphère
traverse un gaz, elle est
diffusée par les molécules
qui constituent ce gaz.
Si les molécules sont
petites, la diffusion est
sélective, c’est la diffusion
Rayleigh : les lumières
L’atmosphère n’est pas un milieu homogène car la densité bleue et violette sont
de l’air diminue avec l’altitude. La lumière ne se propage plus diffusées que la verte ou la rouge. C’est le cas par
donc pas en ligne droite. Quand on observe un astre situé exemple de la lumière solaire diffusée par l’atmosphère
assez bas sur l’horizon, à cause de la réfraction atmos­ terrestre. L’atmosphère comprise entre le Soleil et notre
phérique, on le voit plus haut dans le ciel qu’il ne l’est œil diffuse essentiellement les rayonnements bleus dans
réellement. C’est par exemple le cas du Soleil, quand il se une direction perpendiculaire à la direction incidente.
couche : on le voit encore dans le ciel alors qu’il est déjà La lumière qui parvient à notre œil est donc la lumière
sous l’horizon. L’effet est aussi fonction de la longueur complémentaire du bleu, c’est-à-dire le jaune.
d’onde dans le vide du rayonnement : les lumières bleue Quand on regarde dans une direction autre que celle du
et violette sont plus déviées que la lumière rouge. Soleil, on voit la lumière diffusée par les molécules de
Sur le schéma, la dispersion est très exagérée. Dans la l’atmosphère : le ciel paraît donc bleu. Le phénomène est
réalité, le Soleil est uniquement un peu plus rouge au raz d’autant plus important que l’épaisseur de l’atmosphère
de l’horizon (doc. 2). traversée est grande (matin et soir).
D’après astuces-pratiques.fr/. D’après cours.univ-parisl.fr.

■ Question ■
A l’aide des documents, expliquer l’apparition du rayon vert quelques secondes avant le coucher du Soleil lorsque l’ho­
rizon est dégagé (au bord de mer par exemple).
Toute initiative prise pour répondre à la question ainsi que la qualité de la rédaction explicitant la démarche seront
valorisées.

Aides à la fin
du manuel 0 Fiche-guide

286
© Mise en évidence d’un gaz dans une ampoule

COMPÉTENCES analyser-raisonner réaliser communiquer

De nombreuses lampes, comme les tubes fluorescents par


exemple, contiennent des vapeurs métalliques.
Comment détecter la présence d’un gaz dans une lampe ?

DONNÉES

Longueurs d’ondes dans le vide des princi­


pales raies du mercure et du cadmium :
■ Mercure (Hg) : 365 nm ; 405 nm ; 436 nm ;
546 nm ; 578 nm.
■ Cadmium (Cd) : 466 nm ; 508 nm ; 648 nm.

■ Questions ■ Fichiers numériques

Proposer un protocole expérimental, exploitant les deux photographies numériques présentées dans le doc. i et
utilisant un logiciel d’analyse d’image, qui permette de montrer que du cadmium est bien présent dans la lampe
à l’origine du second spectre.
APPEL N° 1 Appeler le professeur pour lui présenter le protocole ou en cas de difficulté.

Mettre en oeuvre le protocole expérimental.


APPEL N° 2 Appeler le professeur pour lui présenter le résultat ou en cas de difficulté.

Réaliser une synthèse expliquant comment il a été possible de montrer que du cadmium était bien présent dans
la lampe à l’origine du second spectre.

Fiche-guide

Chapitre 14» Émission et propagation de la lumière 287


I léception
le la lumière
QCM

Se tester I Choisir la réponse
pour commencer F exacte. A

L’illustration permettant d’expliquer la vision


de l’enveloppe est :

L’œil n’est pas : une source


un récepteur
primaire un objet diffusant
de lumière
de lumière

Le modèle du rayon lumineux est utilisé pour : représenter faire des effets
le trajet suivi éclairer une pièce spéciaux
par la lumière au cinéma

Le phénomène décrivant le changement


de direction de la lumière lors de son passage la réflexion la réfraction la dispersion
d’un milieu à un autre est :

La lumière se propage : en ligne droite avec la même


dans le vide vitesse
toujours en ligne
et dans les milieux de propagation
droite
transparents dans tous
homogènes les milieux

Le théorème de Thalès permet de calculer : l’hypoténuse des rapports entre


d’un triangle des longueurs l’aire d’un disque
rectangle de segments

Une illusion d'optique.

Comment expliquer
cette illusion
d'optique ?
Les appareils photos dans les smartphones sont notamment constitués d'une lentille liquide et d'un capteur.

Quel est l'intérêt d'avoir une lentille liquide dans un smartphone ?


-» Exercice 49 page 303

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Caractériser les foyers d’une lentille mince convergente à l’aide du modèle du rayon
O OO
lumineux.
O
Utiliser le modèle du rayon lumineux pour déterminer graphiquement la position, la taille
oo oo
et le sens de l’image réelle d’un objet plan réel donnée par une lentille mince convergente.
oo
Définir et déterminer géométriquement un grandissement. O oo
Modéliser l’œil. O oo
Produire et caractériser l’image réelle d’un objet plan réel formée par une lentille mince
convergente. oo
Vmaths Utiliser le théorème de Thalès. O O
289
Activités

Activité documentaire

Mise au point de l’appareil photo


d’un smartphone
Pour prendre une photo, un smartphone réalise une mise au point afin que
l’image de l’objet formée par la lentille du smartphone soit sur le capteur.
• A quoi correspond cette mise au point ?

DOCUMENT
Photographies d’une lentille mince convergente

F'

Les rayons lumineux qui passent par le centre Les rayons lumineux qui arrivent parallèlement Les rayons lumineux qui arrivent en passant
de la lentille, appelé centre optique, traversent à l’axe de symétrie de la lentille, appelé axe par le foyer objet F de la lentille émergent
la lentille sans être déviés. optique, convergent au foyer image F’. parallèlement à l’axe optique.

DONNÉES

■ Modèle du rayon lumineux


Un rayon lumineux modélise le trajet suivi par la lumière pour aller d’un point à un autre. Il est représenté par un
segment de droite fléché, la flèche indiquant le sens de propagation de la lumière. C’est un modèle : il n’a pas de réalité
physique. Une source émet toujours un faisceau lumineux constitué d’une infinité de rayons lumineux.
■ Modèle de la lentille mince convergente
Lentille mince convergente
F’ est le symétrique de F par rapport au centre optique O.
La distance focale /’ est la distance entre le centre optique O et le foyer Foyer objet x Foyer image
image F’:/’= OF”. 0 J
■ Point objet réel et point image réel k F
Un point objet réel est un point à partir duquel partent les rayons lumineux Axe optique >, Centre optique
qui arrivent sur la lentille.
Un point image réel est un point de croisement des rayons lumineux qui émergent de la lentille.

■ Questions ■

RÉALISER ] d. Mesurer la distance entre la lentille et l’image réelle A’B’.

a. Au milieu d’une feuille quadrillée placée horizontalement, ANALYSER-RAISONNER ]


représenter une lentille mince convergente. Placer les
foyers F et F’ pour une lentille de distance focale f’=4,0 cm, a. L’image A’B’ est-elle dans le même sens que l’objet AB ou
ainsi qu’un objet réel AB modélisé par une flèche verticale renversée ? Est-elle plus petite ou plus grande que l’objet ?
orientée vers le haut à 12,0 cm à gauche de la lentille. Le b. Dans un smartphone, la distance entre la lentille et
point A est sur l’axe optique et AB = 2,0 cm. l’image réelle sur le capteur ne varie pas. Lorsque l’objet
b. À l’aide du document, tracer les trois rayons lumineux à photographier se rapproche ou s’éloigne, l’appareil
particuliers issus du point objet B, convergeant après avoir photo du smartphone fait la mise au point en modifiant la
traversé la lentilleau point image B’. distance focale de sa lentille liquide. Réaliser un deuxième
c. Compléter le schéma précédent en plaçant le point schéma permettant d’expliquer cette mise au point
image A’ du point objet A tel que l’image réelle A’B’ soit réalisée par le smartphone.
perpendiculaire à l’axe optique.

290
Activités

Activité expérimentale

Image donnée par une lentille


mince convergente
De nombreux instruments (appareil photo, vidéoprojecteur,
smartphone) possèdent un objectif permettant d’obtenir l’image
réelle d’un objet lumineux sur un écran ou sur un capteur.
• Comment évoluent la position et lataille de l’image formée par
l’objectif, modélisé par une lentille mince convergente, quand la
position de l’objet change par rapport à l’objectif ?

DONNÉE construction de l’image


réelle d’un objet réel formée par une
lentille mince convergente

B /b

Pour construire l'image réelle A’B’ de l’objet


réel AB formée par une lentille mince
convergente, on trace :
- le rayon lumineux issu du point objet B,
parallèle à l’axe optique. Il émerge en
passant par F’ ;
- le rayon lumineux passant par F. Il émerge
DÉPASSER SES IDÉES FAUSSES parallèlement à l’axe optique.
Le point image B’ est le point de croisement
En optique géométrique, l’image d’un point est un point. de ces rayons lumineux.
L’image réelle d’un objet réel formée par une lentille mince Le rayon lumineux qui passe par le centre
convergente est donc nécessairement nette. Si ce qui est observé optique O de la lentille sans être dévié
sur l’écran est flou, l’image ne se forme pas sur l’écran. permet de vérifier la construction.

■ Questions ■

RÉALISER ] d. Que se passe-t-il si AO < f’? si AO = f’?

a. Réaliser un montage similaire à celui du document


VALIDER
en utilisant une lentille mince convergente de distance
focale f’. a. Construire, sur un schéma à l’échelle, l’image A’B’ formée
b. Déterminer la position, la taille et le sens de l’image par la lentille mince convergente d’un objet AB tel que
donnée par la lentille dans les quatre cas suivants : AO-2 f’ afin de vérifier que les mesures expérimentales
AO = 4 f’; AO = 3 f’; A0 = 2 f’;AO = 1,5 f’. Noter les résultats sont en accord avec le modèle de la lentille mince
dans un tableau. convergente.
Calculer dans chaque cas le grandissement, défini par : b. A l’aide du schéma, utiliser le théorème de Thalès pour
vérifier la formule mathématique donnée dans la question
1 AB ' c.
l.
c. Vérifier expérimentalement que le grandissement est

aussi égal à y = .

Chapitre 15 • Réception de la lumière 291


Activités

Activité documentaire

Modèle de l’œil réduit

L’œil est un récepteur de lumière. C’est le scientifique persan


Alhazen (965-1039) qui le premier, au xie siècle, expliqua la vision
par des rayons lumineux pénétrant dans l’œil. En formant sur la
rétine les images des objets observés, le cristallin nous permet de
voir le monde qui nous entoure.
• Comment peut-on modéliser l’œil pour mieux comprendre son
fonctionnement ? L’iris, qui donne sa couleur à l’œil, permet
de modifier le diamètre de la pupille.

DOCUMENT
Coupe horizontale d’un œil réel

■ La pupille est l’orifice par lequel


la lumière pénètre dans l’œil. Son
diamètre est modifié par l’iris (partie
colorée de l’œil) suivant l’éclairement.

■ Le cristallin joue le rôle d’une lentille


convergente et forme avec la cornée
l’image de l’objet observé sur la rétine.

■ La rétine tapisse le fond de l’œil. Elle


est composée de cellules nerveuses
photosensibles sur lesquelles se forme
l’image.

Schéma réalisé sans souci d'échelle.

■ Questions ■
CONNAITRE 3 REALISER 1

La lumière permettant de voir le crayon va-t-elle du crayon Réaliser un schéma comportant un diaphragme, une
à l’œil ou de l’œil au crayon ? lentille mince convergente et un écran pour modéliser
l’œil. Préciser le rôle de chaque partie en correspondance
Qkmb avec l’œil réel.

a. Comparer le sens et la taille de l’image du crayon formée ANALYSER-RAISONNER ]


sur la rétine à ceux du crayon.
b. Citer les milieux transparents responsables de la a. Indiquer où se trouve le foyer image de la lentille
réfraction des rayons lumineux qui pénètrent dans l’œil. convergente quand l’œil observe un objet à l’infini.
c. Indiquer le rôle de la rétine et celui de l’iris. Comment b. La distance entre le cristallin et la rétine est constante
varie le diamètre de la pupille quand la luminosité puisque l’œil réel ne se déforme pas. Justifier, en utilisant
diminue ? le modèle de la lentille mince convergente et à l’aide d’un
schéma si nécessaire, que la distance focale du cristallin
doit diminuer pour que l’image reste toujours sur la rétine
si le crayon se rapproche de l’œil.

292
Activités

Activité expérimentale

Optique en plein jour p


L’image réelle d’un objet réel donnée par une lentille
mince convergente (voir photo ci-contre) est généralement reçue sur un écran
(capteur d’un appareil photo ou d’un smartphone, écran de cinéma...).
• Une image existe-t-elle s’il n’y a pas d’écran ?

D0C.1
Montage expérimental

DOC. 2
Exemple de matériel disponible

■ Objet diffusant présentant des lignes horizontales ou verticales.


■ Lentille mince convergente de distance focale voisine de 10 cm.
■ Réticule (fils tendus perpendiculairement sur un support).

Chapitre 15 • Réception de la lumière 293


Synthèse
des activités Audio

Œil réel et modèle de l’œil réduit


L’œil réel est un récepteur de lumière (doc.i). Il est notamment constitué de :
- l’iris qui limite la quantité de lumière pénétrant dans l’œil par la pupille;
- l’ensemble des milieux transparents (dont la cornée et le cristallin) qui forment
l’image de l’objet observé sur la rétine;
- la rétine sur laquelle se forment les images.

L’étude optique de ce système complexe peut être simplifiée en utilisant un 1. Coupe horizontale d'un œil réel.
modèle : le modèle de l’œil réduit (doc. 2).

Œil réel Modèle de l’œil réduit


Lentille mince convergente
Limitation de la lumière
pénétrant dans l’œil
Iris Diaphragme / écran
Diaphragme^ | V
Ensemble
Système optique des milieux transparents Lentille mince convergente
(cornée, cristallin.)
Lieu de formation Ecran situé à une distance Axe
de l’image
Rétine optique | ^constante
constante d de la lentille

[-> Activité 3]
2. Modèle de l'œil réduit.

Lentilles minces convergentes


2 . 1 Modèle du rayon lumineux
Un rayon lumineux modélise le trajet suivi par la lumière pour aller d’un point à un
autre. Il est représenté par un segment de droite fléché, la flèche indiquant le sens
3. Modèle du rayon lumineux.
de propagation. C’est un modèle : il n’a pas de réalité physique. Une source émet
toujours un faisceau lumineux constitué d’une infinité de rayons (doc.3).[-> Activité 1]

2 . 2 Modèle de la lentille mince convergente


Une lentille est dite mince si son épaisseur eau centre est très inférieure aux rayons
de courbure R1 et R2 de ses faces. Elle est convergente si le bord est plus mince que
le centre (doc. 4).
Le modèle d’une lentille mince convergente néglige l’épaisseur de la lentille. La
lentille mince convergente est représentée par un segment fléché (doc. 5).
• L’axe optique est l’axe de symétrie de la lentille.
• Le centre de la lentille est appelé centre optique O.

Tout rayon lumineux passant par le centre optique d’une lentille mince
convergente n’est pas dévié (doc. s).

• Les foyers F et F’ d’une lentille mince convergente sont deux points particuliers
de l’axe optique. 5. Modèle de la lentille mince
convergente.
F et F’ sont symétriques par rapport au centre optique O.
La distance focale f’ d’une lentille mince convergente est la distance qui sépare le
centre optique O du foyer image F’: f’= 0F’(doc.6).

• Tout rayon lumineux incident parallèle à l’axe optique émerge d’une


lentille mince convergente en passant par le foyer image F’.
• Tout rayon lumineux incident passant par le foyer objet F émerge
d’une lentille mince convergente parallèlement à l’axe optique (doc. c).
6. Foyers d'une lentille mince.

294
Synthèse
des activités

ÉVITER LES ERREURS


Image réelle d’un objet réel formée Un modèle n’est utilisable que dans
par une lentille mince convergente son domaine de validité. Dans le cas
du modèle de la lentille mince, les
rayons lumineux doivent traverser
3 • 1 Point objet et point image la lentille au voisinage du centre
• Un objet réel est modélisé par un ensemble de points objets. Un point objet est le optique et ils doivent être peu
point de croisement des rayons lumineux qui arrivent sur la lentille (doc. 7). inclinés par rapport à l’axe optique.
• Un point image est le point de croisement des rayons lumineux qui émergent de
la lentille. À chaque point objet correspond un point image et un seul.

3 • 2 Construction de l’image réelle d’un objet réel


• Objet réel AB situé à une distance finie de B /N
la lentille
Le point B’ image du point objet B est construit
à l’aide d’au moins deux des trois rayons lumi­
neux dont le cheminement est connu.
Le point A’ image du point objet A est
8. Construction de l'image
tel que A’B’ est perpendiculaire à l’axe réelle d'un objet réel situé à une
optique (doc. s). [-> Activités 2 et 4] distance finie d'une lentille mince
convergente. VOCABULAIRE

• Un point objet est considéré à l’in­


• Objet réel AB situé à l’infini fini si la distance qui le sépare de
Lorsqu’un objet AB est à l’infini, le la lentille est très grande devant la
faisceau issu de chaque point de cet distance focale.
objet et arrivant sur la lentille est un Exemple : Pour un œil (f’= 17 mm),
faisceau parallèle. un objet situé à quelques mètres est
Le point image A’ est alors confondu considéré à l’infini.
avec le foyer image F’. Le point image • Un objet est plan s’il est modélisé
9. Construction de l’image réelle d'un objet
B’ est dans le plan orthogonal à l’axe par des points objets situés dans
réel situé à l'infini.
optique passant par F’, appelé plan un plan perpendiculaire à l’axe
focal image. optique (c’est toujours le cas dans
Pour construire le point image B’, le ra lumineux passant par le centre optique ce chapitre).
suffit (doc. 9).

3 • 3 Grandissement LETTRE GRECQUE


Pour comparer la taille et le sens de l’image A’B’ à ceux de l’objet AB, on détermine
La lettre grecque gamma, d’écri­
le grandissementy.
ture y, est la 3e lettre de l’alphabet
grec. Elle est souvent utilisée en
A’B’ physique-chimie pour désigner un
• Si l’image est dans le même sens que l’objet : y = -^-.
grandissement.
A’B’
• Si l’image et l’objet sont de sens opposés:y= —

REMARQUES• Si lyl = 1 : A’B’ et AB ont la même taille.


• En utilisant le théorème de Thalès (triangles rouges du doc. 10) :
A’B’ OA’ OB’
AB ~ OA~ OB
Le grandissement peut s’exprimer en fonction des distances lentille-objet et
lentille-image. de Thalès.

Chapitre 15 • Réception de la lumière 295


Synthèse en images —

Image réelle A’B’ d’un objet réel AB formée


par une lentille mince convergente

Objet à distance finie

Plan focal ;

Distance focale Grandissement D'après Thalès

A'B' A'B' OA'


f'= OF' 7J 0
AB AB OA

296
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse,
IGlïrânolli reportez-vous au § de correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. Quand le point objet est sur l’axe optique
Dans le modèle de l’œil réduit, la lentille mince de la lentille, le point image est : ►
convergente modélise l’ensemble ►ï a. toujours sur l’axe optique.
au-dessus ou en dessous de l’axe optique suivant la
Tout rayon lumineux passant par
distance qui sépare le point objet du centre optique,
d’une lentille mince convergente n’est pas dévié. ► §2
c. impossible à déterminer sans faire la construction.
Lorsque le faisceau lumineux incident est parallèle © A’B’ est l’image d’un objet AB, formée par une lentille
à l’axe optique de la lentille, le faisceau émergent
mince convergente. La position de l’objet AB, dont
converge au ...... de la lentille. >§2
l’image A’B’ est indiquée sur le schéma, est : ► §3
Le point image est le point d’intersection a. à l’infini, le point objet A étant Plan focal image
des rayons lumineux qui ...... la lentille. >§3 sur l’axe optique. /\ 1
Lorsqu’un point objet se trouve à l’infini, dans le plan focal objet de la 0 F’I A'
le point image se trouve dans........ de la lentille. ► §3 lentille, le point objet A étant F i lB'
confondu avec F. X
Indiquer la réponse exacte.

O Dans le modèle de l’œil réduit, l’écran modélise :


a. la pupille. le cristallin. c. la rétine.

(D
c. impossible à déterminer sans faire la construction.

Sur le schéma ci-dessous, le point B’ :


a. ne peut pas être l’image du point B.
► §3

Quand un objet est vu nettement par l’œil, peut être l’image du point B.
xts
son image est: ►§! c. est l’image d’un point sur
a. sur le cristallin. entre le cristallin et la rétine. 0
l’axe optique.

O
c. sur la rétine.
La distance focale d’une lentille mince convergente
® Un grandissementy=-2 signifie
que l’image est : >§3
+ B'

est la distance entre: ^§2 deux fois moins grande que l’objet.
a. le foyer objet et le foyer image, deux fois plus grande que l’objet et de même sens.
le centre optique et l’objet. c. deux fois plus grande que l’objet et renversée.
Corrigés p. 360

© Construire une image © Calculer un grandissement

EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU


Un objet AB de 2,0 cm de hauteur est placé 6,0 cm devant Une lentille mince convergente donne d’un objet réel
une lentille mince convergente de distance focale AB de 4,0 cm de hauteur, orienté vers le haut, une image
f’= 2,0 cm. Construire l’image A’B’formée par la lentille. réelle A’B’ de 2,0 cm de hauteur. Exprimer et calculer le
grandissement y.
SOLUTION B
SOLUTION

En réalisant un schéma de la situation, on observe


que l’image est renversée. En effet, le rayon
lumineux qui passe par le centre optique n’est pas
On trace le rayon lumineux issu de B qui passe par dévié :
le foyer objet puis celui qui arrive parallèlement à A’B’_-2,0cm
-0,50.
l’axe optique. À la sortie de la lentille, ces rayons AB 4,0 cm
convergent en B’.
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu Une lentille mince convergente donne d’un objet réel
Un objet AB de 2,0 cm de hauteur est placé 6,0 cm devant AB de 3,0 cm de hauteur, orienté vers le haut, une image
une lentille mince convergente de distance focale réelle A’B’ de 12,0 cm de hauteur. Exprimer et calculer le
f’= 4,0 cm. Construire l’image A’B’formée par la lentille. grandissementy. . ,
____________ ____________________ Corrigés p. 360

Chapitre 15 • Réception de la lumière 297


Exercices APPLIQUER

Œil réel et modèle de l'œil réduit © Réaliser un schéma simplifié


► § 1 de la synthèse des activités ;
Il existe de nombreuses pathologies liées à la vision dont :
EXEROÇESRAPIDES - la cataracte qui conduit à l’opacification du cristallin ;
- la DMLA qui consiste en une dégénérescence de certaines
cellules de la rétine;
© l 0RAL ) Préparer un support visuel permettant de
présenter en deux minutes maximum à l’ensemble de
- l’anisocorie qui se traduit par une différence de taille
entre les pupilles des deux yeux due à une atteinte des voies
la classe le modèle de l’œil réduit. Donner le nom de nerveuses du réflexe photomoteur.
chacune des parties de ce modèle et établir les corres­ Réaliser un schéma simplifié de l’œil réel en indiquant les
pondances avec l’œil réel. organes touchés par chacune des pathologies citées.

© Le schéma ci-contre représente


Lentilles minces convergentes
le modèle de l’œil réduit.
► § 2 de la synthèse des activités
Recopier ce schéma et indiquer
la position du foyer image F’
dans les deux cas suivants : fxercices rapides
- l’œil observe un objetà l’infini;
- l’œil observe un objet rapproché.
© l 0RAL ) Préparer un support visuel permettant de
présenter en deux minutes maximum à l’ensemble de la
classe le trajet de la lumière à travers la lentille mince
© Modéliser l’œil réel convergente, modélisé par les deux rayons lumineux
suivants :
Un œil réel peut être modé­
-un rayon qui passe par le centre optique de la lentille ;
lisé par le modèle de l’œil
- un rayon qui arrive parallèlement à l’axe optique de
réduit.
la lentille.
a. Indiquer la partie de l’œil
réel qui fait dévier les rayons © Recopier le schéma ci-contre 'h
lumineux pénétrant dans
puis le légender en plaçant
l’œil. f
l’axe optique, le centre
b. Indiquer la partie de l’œil optique, le foyer objet et le
réel sur laquelle l’image d’un foyer image. XK
objet se forme.
c. Comment s’effectue le contrôle de la quantité de lumière © Recopier le schéma ci-dessous et tracer le rayon lumi­
neux issu de B qui passe par le centre optique ainsi que
pénétrant dans l’œil ?
d. Représenter le schéma du modèle de l’œil réduit.
le rayon lumineux issu de B qui émerge de la lentille en
passant par F’.
e. Indiquer le nom et le rôle de chacun des éléments qui consti­
tuent le modèle de l’œil réduit.

© Légender un schéma
Compléter les légendes du schéma ci-dessous (1, 2, 3, 4 et 5)
représentant la coupe horizontale d’un œil.

Sclérotique © Calculer des longueurs


2
Une lentille mince convergente a une distance focale f’-50 mm.
Humeur 5
Déterminer les distances qui séparent :
aqueuse - son foyer objet de son centre optique;
- son foyer objet de son foyer image.

Nerf
optique

© Déterminer une distance focale


Une lentille mince convergente a une vergence C= 20,0 S.
Donnée : vergence : C(en 8) = -i, avec f’en m.

Calculer sa distance focale f’ et donner le résultat en cm.

298
APPLIQUER Exercices

© Identifier des erreurs O Déterminer graphiquement^ Corrigé vidéo

Le schéma suivant comporte trois erreurs. un grandissement


Une petite poire,
modélisée par
un objet AB de
5,0 cm de hauteur
est placée 7,0 cm
devant une lentille,
Identifier et corriger ces erreurs. que l’on modélise
par une lentille
mince convergente
© Convertir en unités S.l.
de distance focale
Quand l’œil observe un objet lointain, le cristallin est au repos. f’=2,0cm.
Il a alors une distance focale f’= 17|0 mm. a. Réaliser un schéma de la situation.
Donnée : vergence : C(en avec f’en m. b. Construire l’image A’B’ de l’objet AB formée par la lentille
mince convergente.
a. Calculer la vergence C du cristallin au repos.
c. Comparer la taille de l’image à celle de l’objet.
b. Quand l’œil observe un objet proche, la vergence du cristallin
augmente. Calculer la nouvelle distance focale f” du cristallin d. Calculer le grandissement.
si sa vergence augmente d’une dioptrie (1 S).
© Déterminer l’image d’un objet à l’infini
Une lentille mince convergente forme l’image A’B’ d’un objet
Image réelle d'un objet réel formée AB situé à l’infini. Le point A est sur l’axe optique, les rayons
par une lentille mince convergente lumineux rouges indiquent la direction du point B.
► § 3 de la synthèse des activités

exerciçesrapides

l 0RAL ) Préparer un support visuel permettant d’ex­


pliquer en deux minutes maximum à l’ensemble de la
classe la démarche permettant de retrouver l’expres­
a. Où se situe l’image A’B’ ?
sion du grandissement en fonction de OA et OA’, en
utilisant le schéma ci-dessous et le théorème de Thalès. b. Reproduire le schéma et tracer le rayon lumineux qui permet
de construire l’image.
c. Construire l’image A’B’.

© Apprendre à construire un faisceau


lumineux
Le faisceau lumineux issu du point B traversant une lentille
© Recopier le schéma ci-dessous puis tracer deux rayons mince convergente correspond à l’ensemble de tous les rayons
lumineux issus du point B qui traversent la lentille.
lumineux nécessaires à la construction de l’image A’B’
de l’objet AB formée par la lentille mince convergente. Reproduire et compléter le schéma en traçant le faisceau lumi­
neux issu du point B qui traverse la lentille.

Une lentille mince convergente donne d’un objet AB de


2,0 cm de hauteur une image A’B’ renversée de 4,0 cm Aide méthodologique
de hauteur. ► Tracer, jusqu’à la lentille, les deux rayons lumineux
Calculer le grandissementyde la lentille. issus du point objet B qui limitent le faisceau lumineux
traversant la lentille.
© Un objet AB de 4,0 cm de hauteur est placé devant une ► Continuer le tracé de ces deux rayons lumineux après
lentille mince convergente qui en donne une image la lentille sachant que B’ est le point image du point B
A’B’. Le grandissement est égal ày=-0,5. formé par la lentille.
Indiquer la taille et le sens de l’image A’B’. ► Colorier ou hachurer l’espace entre ces deux rayons.

Chapitre 15 • Réception de la lumière 299


Exercices APPLIQUER

© Compléter un schéma b. Sur un schéma, sans souci d’échelle, représenter l’objet AB


et son image A’B’.
Le schéma ci-dessous représente un objet et son image formée
c. En traçant un rayon lumineux particulier, montrer que le
par une lentille mince convergente.
Reproduire le schéma et le compléter en indiquant le trajet centre optique de la lentille est au milieu du segment AA’.
des rayons lumineux rouges après la lentille. d. Retrouver cette position à partir de la formule du
grandissement.

ç-aiJTOÉVALUER
© Utiliser le modèle
de l’œil réduit
Un œil réel peut être modélisé par le modèle de l’œil réduit.
a. Réaliser le schéma du modèle de l’œil réduit. Placer devant
cet œil, à distance finie, un objet AB.
b. Quel rayon lumineux peut-on utiliser pour construire le
Utiliser le théorème de Thalès
point image B’ du point objet B ?
Une lentille mince convergente donne d’un objet réel AB une
c. Construire l’image A’B’ de l’objet AB vu par l’œil.
image réelle A’B’ trois fois plus grande que l’objet.
d. Tracer le rayon lumineux issu de B qui permet de localiser
a. Réaliser un schéma sans souci d’échelle respectant cette
condition. le foyer image F’ de la lentille.

b. L’image est-elle droite ou renversée ?


NIVEAU
c. En utilisant le théorème de Thalès, montrer que legrandisse- INDICATEURS DE RÉUSSITE
„ ♦. •
ment peut s exprimer pary= 0A’ CONNAITRE
d. L’objet est à 20 cm delà lentille. Quelle est la distance lentille- Le schéma du modèle de l’œil réduit est connu.
image ?
ANALYSER-RAISONNER
■ B’ est localisé sur l’écran.
CD Sirln english please ■ Le rayon lumineux qui passe par le centre
optique est identifié.
A photocopier makes it possible to reproduce a document by ■ Le choix du rayon lumineux qui arrive parallèle­
forming its image on a photosensitive drum. The objective of ment à l’axe optique est justifié.
the photocopier will be likened to a convergent thin lens and
the photosensitive drum to a plane screen perpendicular to the
optical axis of the lens. We want to reproduce a document in L’image A’B’ et le rayon lumineux passant par F’
full size (image of the same size as the object). sont correctement tracés.

a. L’image obtenue est-elle dans le même sens que l’objet ou


renversée ?

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).

© Une lentille mince convergente donne d’un objet réel © Une lentille convergente 'b
AB une image réelle A’B’ de même taille que l’objet. « referme » le faisceau
Le grandissement est égal à : lumineux qui la traverse.
a. -1. b. 0. c. 1. En particulier, elle
transforme un faisceau 'k
© Le rayon lumineux (1) :
a. est issu du même
parallèle en un faisceau
convergent. Parmi les schémas ci-dessous, indiquer
point lumineux que le celui ou ceux qui représente(nt) une lentille mince
rayon (2). convergente :
converge au point F’,
c. converge au point B’.

Corrigés p. 360

300
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU ET COMMENTÉ


CD Déterminer la distance focale
d’une lentille mince convergente
ÉNONCÉ
On dispose d’une lentille mince convergente de 6,0 cm de diamètre et de distance
focale f’ inconnue. On cherche à déterminer cette distance focale f’.
1. Décrire une méthode simple, n’utilisant qu’une règle graduée, permettant d’ob­
tenir une valeur approchée de la distance focale f’.
2. On se propose de faire une mesure plus précise de la distance focale.
Sur un banc d’optique, on place un objet AB de 1,5 cm de hauteur en face de la
graduation 0 (le point A est sur l’axe optique de la lentille), ainsi qu’un écran en
Montage optique permettant de déterminer
face de la graduation 90,0 cm. expérimentalement la distance focale d’une
On place ensuite la lentille sur le banc entre l’objet AB et l’écran. lentille mince convergente.
Pour une position particulière de la lentille, on observe sur l’écran une image,
renversée, de 3,0 cm de hauteur.
a. Sur un schéma à l’échelle 1/5 horizontalement et 1/1 verticalement, représenter
[ CONNAITRE
l’objet AB et l’image A’B’.
L’image d’un objet à l’inf ini se forme
b. Déterminer graphiquement la position du centre optique O et du foyer image
dans le plan focal image de la lentille.
F’de la lentille.
c. Déduire par lecture sur le schéma la distance focale f ’ de la lentille et les valeurs
OA et OA’ des distances lentille-objet et lentille-image.
[ REALISER

U NÉ SOLUTION Réaliser un schéma le plus précis


possible en utilisant du papier
1. Pour déterminer de façon simple mais approximative la distance focale f’ d’une
quadrillé ou millimétré.
lentille mince convergente, il suffit de former sur un mur l’image d’un paysage par
exemple. Le paysage étant considéré à l’infini, l’image est dans le plan focal image de
la lentille et la distance lentille-mur représente la distance focale f’.
E ANALYSER-RAISONNER
2. a. Sur le schéma à l’échelle 1/5 ci-dessous, la distance objet-image mesure 18 cm.
Si l’image est deux fois plus grande que
b. Voir le schéma ci-dessous. l’objet, elle est deux fois plus éloignée
delà lentille. Cela peut aider à faire
une construction précise.

[ REALISER

Ne pas oublier que le schéma est


réalisé à l’échelle 1/5 horizontalement.

[ RÉALISER

c. Par lecture graphique, on trouve : OA = 6,0 cm. Écrire les unités dans le calcul peut
Soit OA = 6,0 cm x 5 = 30 cm à l’échelle 1. -<
-<■ être utile mais ce n’est obligatoire.
OA’ = 12,0 cm x 5 = 60,0 cm et f ’ = 4,0 cm x 5 = 20,0 cm. L’unité est par contre indispensable
dans l’écriture du résultat final.

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

© Réaliser le schéma d’un montage optique


Au cours d’une séance de TP, les élèves d’une classe de 2de doivent déterminer la distance focale f’ d’une lentille mince convergente.
Ils utilisent pour cela un objet lumineux de 4,0 cm de hauteur, la lentille de distance focale inconnue et un écran placé à 72,0 cm
de l’objet. Pour une position particulière de la lentille, ils observent sur l’écran une image, renversée, 2 fois plus petite que l’objet.
1. Réaliser un schéma de la situation à l’échelle 1/5 horizontalement et 1/1 verticalement.
2. Déterminer graphiquement la position du centre optique O et des foyers F et F’ de la lentille mince convergente en traçant sur
le schéma les rayons lumineux nécessaires.
3. En déduire la distance focale f’ de la lentille et les valeurs OA et OA’ des distances lentille-objet et lentille-image.

Chapitre 15 • Réception de la lumière 301


Exercices S’ENTRAINER

CD Tri des lentilles L’œil hypermétrope étudié a une distance focale fh’= 18,0 mm
alors qu’un œil emmétrope (œil sans défaut) a une distance
ANALYSER-RAISONNER
focale fe’= 17,0 mm.
Au cours d’une séance de travaux
a. Calculer les vergences Ch et Ce de ces deux yeux.
pratiques, un élève a sorti toutes
b. En déduire la vergence C puis la distance focale de la lentille
les lentilles de la boîte où elles
de contact à utiliser pour corriger l’hypermétropie.
étaient rangées en fonction de
leurs distances focales et il ne
sait plus les remettre à leur place. CD Résultat d’une série de mesures______
ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER rnlCFÉRENClATlQN
a. Justifier qu’un premier tri peut se faire au toucher.
b. Il reste deux lentilles de distances focales 20 cm et 25 cm qui
sont très semblables au toucher. Le professeur sollicité répond :
H Fichiers numériques
« Forme sur le mur l’image du paysage qu’on voit à travers la Au cours d’une séance de travaux pratiques, les élèves doivent
fenêtre de l’autre côté de la salle de TP ». Expliquer la méthode déterminer la distance focale d’une même lentille mince
proposée par le professeur. convergente. Pour cette lentille, le constructeur indique
f’ = 20,0 cm avec une incertitude-type 0,2 cm. Chaque
élève réalise les réglages nécessaires sur le banc d’optique afin
© Observation du Soleil
d’obtenir une valeur de distance focale.
ANALYSER-RAISONNER REALISER
Les résultats sont rassemblés dans le tableau ci-dessous.
Il n’est pas possible d’observer directement le Soleil sans être
aveuglé. Une méthode consiste à former l’image du Soleil sur Mesure n’ 1 2 3 4 5 6 7
un écran à l’aide d’une lentille mince convergente. f’(en cm) 20,1 19,8 20,0 20,0 19,9 20,3 20,5
Le Soleil, considéré comme un objet lumineux placé à l’infini,
est vu depuis laTerre sous un angle a-0,5°. Mesure n’ 8 9 10 11 12 13 14
f’(en cm) 19,8 20,1 12,5 20,0 19,9 20,2 20,0

Mesure n’ 15 16 17 18 19 20 21
f’(en cm) 20,1 19,9 20,0 19,8 20,0 20,1 20,2

Mesure n’ 22 23 24 25 26 27 28
On dispose de deux lentilles minces convergentes de distances
f’(en cm) 19,9 20,0 20,1 19,8 20,2 20,1 19,7
focales 50,0 cm et f’2= 100 cm.
a. Quelle lentille faut-il choisir pour obtenir l’image la plus Mesure n’ 29 30 31 32 33 34 35
grande ? Justifier par un schéma en précisant la position occu­
f’(en cm) 19,9 19,7 19,9 20,3 20,2 20,4 19,9
pée par l’image du Soleil.
b. Calculer la taille de cette image. a. Justifier qu’une des mesures expérimentales doit être écartée.
b. Tracer l’histogramme de cette série de mesures, puis calcu­
ler la valeur moyenne, l’écart-type et l’incertitude-type u(f’)
CD Correction d’un œil hypermétrope (-» Fiche méthode 1).
CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER
c. Écrire le résultat de cette série de mesures et le comparer à
Un œil hypermétrope est un œil dont l’ensemble des milieux
la valeur donnée par le constructeur.
transparents, notamment la cornée et le cristallin, peut être
modélisé par une lentille mince convergente qui n’est pas
assez convergente quand l’œil est au repos. © «Miseau point
CONNAITRE ANALYSER-RAISONNER RÉALISER
Données : • vergence : C(en 8)=yj-avec F’ en m;
L’objectif d’un appareil photo
• quand onaccoledeux lentillesconvergentes, l’ensemble se comporte
comme une lentille de vergence égale à la somme des vergences des porte l’inscription 50 mm,
deux lentilles accolées. qui correspond à la distance
focale de son objectif, pouvant
être modélisé par une lentille
mince convergente.
1. Indiquer la distance qui sépare le capteur de l’objectif lors­
qu’on photographie un paysage.
2. On souhaite maintenant photographier un visage placé à
1,0 m de l’objectif.
a. La distance centre optique de l’objectif-image est-elle plus
1. Lorsque l’œil est au repos, le foyer image de cette lentille est-il petite ou plus grande que la distance focale de l’objectif quand
situé sur la rétine, devant la rétine ou derrière la rétine ? l’objet est proche de l’objectif ?
2. Pour corriger l’hypermétropie, on place devant l’œil, au b. En déduire s’il faut approcher ou éloigner l’objectif du capteur
contact de la cornée une lentille mince convergente. pour faire la mise au point.

302
S’ENTRAINER Exercices

CD • Des lettres sur un écran b. Déterminer la position du centre optique et des foyers de la
lentille en traçant des rayons particuliers.
ANALYSERRAISONNER REALISER

Au cours d’une séance de travaux pratiques, un élève utilise c. Vérifier graphiquement que la distance focale de la lentille
une lentille mince convergente pour former sur un écran est égale au quart de la distance objet-image.
l’image d’un M lumineux qui sert d’objet.
1. Quelle lettre l’élève voit-il sur l’écran ? O • * Accommodation de l’œil
2. Dans l’espoir de voir un V sur l’écran, il place un cache sur CONNAITRE ANALYSERRAISONNER REALISER

la moitié gauche de la lentille. Il constate que la lettre lue sur Le schéma ci-dessous représente le modèle de l’œil réduit et
l’écran ne change pas mais qu’elle est devenue moins lumineuse. deux objets AjBj et A2B2.
a. À l’aide d’un schéma sur lequel figure une lentille, un objet AB
et son image, expliquer que la taille de l’image n’est pas modi­
Bi B?
i ±
fiée si on n’utilise qu’une demi-lentille.
b. En raisonnant sur les faisceaux lumineux, expliquer la baisse
Ai a2
de luminosité de l’image.
'------------- Y------------- '
Œil réduit
_____________________________ r^FÉRENCIATION
a. Où se forme l’image d’un objet lorsque cet objet est vu net
© ♦ Retour sur l’ouverture de chapitre par l’œil ?
CONNAITRE ANALYSERRAISONNER VALIDER b. En utilisant le rayon lumineux qui passe par le centre optique
Une lentille liquide est compo­ de la lentille, construire sur le même schéma les images A^B’j
sée de deux liquides non de l’objet AjBj et A2’B’2 de l’objet A2B2.
miscibles enfermés dans un c. En utilisant un autre rayon, déterminer les positions des deux
cône dont les deux faces planes foyers image de la lentille pour les deux positions de l’objet.
parallèles, appelées fenêtres,
d. Comment évolue la distance focale de la lentille quand un
sont transparentes.
objet AB s’approche de l’œil ?
L’application d’une tension
entre les deux liquides modi­ e. Dans un œil réel, cette évolution provient de la déformation
fie la forme de leur interface. du cristallin. Expliquer comment est modifiée la forme du cris­
L’ensemble se comporte comme tallin quand un objet s’approche de l’œil.
une lentille mince convergente
dont la distance focale peut
♦ Photographie du phare de l’Tle Vierge
varier suivant la tension.
CONNAITRE ANALYSERRAISONNER REALISER VALIDER
a. On suppose dans un premier temps que la lentille d’un
smartphone est une lentille en verre. Montrer à l’aide de sché­ Lors d’un voyage en Bretagne, un touriste souhaite photo­
mas que l’image d’un objet formé par la lentille s’éloigne de la graphier le phare de l’Tle Vierge, plus haut phare d’Europe,
lentille quand l’objet s’approche. Quel inconvénient présente avec un appareil photo dont l’objectif a une distance focale
cette situation dans un smartphone ? f’ = 50,0 mm. Il se place de telle sorte que l’image du phare
b. Dans le cas d’une lentille liquide, la distance lentille-écran
occupe pratiquement toute la hauteur du capteur lorsqu’il
reste fixe quelle que soit la distance lentille-objet. Montrer à tient son appareil horizontalement. Dans ces conditions,
l’aide de schémas que la distance focale de la lentille diminue l’image mesure 20,0 mm de hauteur.
si l’objet s’approche.

• ♦ Méthode de Silbermann
a. L’image obtenue sur le capteur est-elle dans le même sens
ANALYSERRAISONNER REALISER
que l’objet ou renversée ? Justifier.
Un objet lumineux et un écran sont placés aux deux extrémi­
b. Dans ces conditions, le grandissement est-il positif ou néga­
tés d’un banc d’optique. La méthode de Silbermann consiste
tif ? Calculer sa valeur absolue sachant que le phare de l’Tle
à déterminer la distance focale f’ d’une lentille mince
Vierge mesure 82,5 m de hauteur.
convergente placée sur le banc d’optique en déplaçant l’écran
et la lentille afin que l’objet lumineux et l’image de cet objet c. On fait l’hypothèse que le phare est suffisamment éloigné
formée par la lentille sur l’écran aient la même taille. de l’appareil pour qu’on puisse le considérer à l’infini. Que vaut
a. Après avoir indiqué le sens de l’image, représenter sur un alors la distance objectif-capteur ?
schéma l’objet et son image sans souci d’échelle mais en accord d. Déduire des réponses aux questions précédentes la distance
avec les données de l’énoncé. phare-appareil et vérifier que l’hypothèse faite est légitime.

Chapitre 15 • Réception de la lumière 303


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

® La Tour de Pise

COMPÉTENCES connaître S’approprier analyser-raisonner réaliser valider

La tour de Pise, haute de 58 m, est située en Toscane


et fait partie des monuments classés au patrimoine
mondial de l’UNESCO. Quelques années seulement
après le début de sa construction en 1173, la tour se
mit à pencher.
La légende raconte que c’est au sommet de cette tour
que Galilée (Galileo Galilei, né à Pise en 1564 et mort
à Arcetri, près de Florence, en 1642) fit ses célèbres
expériences sur la chute des corps.

DOC. 2 Appareil photo numérique

Caractéristiques de l’appareil photo numérique utilisé pour


prendre la photo de la tour de Pise :
- distance focale de l’objectif : 35,0 mm ;
- capteur « Full Frame » (dimension de l’image sur le capteur
36 mm x 24 mm).

DONNÉE Schéma de la prise de vue

La tour de Pise étant très éloignée de l’appareil photo, on peut


considérer quelle constitue un objet situé à l’infini.

■ Question ■
À l’aide des documents fournis, estimer la distance qui sépare la tour de Pise du photographe.
Toutes les initiatives prises pour répondre à la question, ainsi que la qualité de la rédaction explicitant la démarche,
seront valorisées.
Aides à la fin
du manuel Fiche-guide

304
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

© Observation de l’image du Soleil sur un écran |30min

COMPÉTENCES connaître analyser-raisonner réaliser communiquer

Un enfant possède deux lentilles minces convergentes de distances focales f\= 80,0 cm et f’2= 20,0 cm. Il désire fabri­
quer une lunette astronomique pour observer le Soleil en projetant son image sur un écran, car il sait qu’il ne faut
jamais regarder directement le Soleil. Pour cela, il dispose du document ci-dessous.

DOCUMENT Lunette astronomique


Une lunette astronomique est un instrument d’optique destiné à observer le ciel.
On peut la modéliser à l’aide de deux lentilles minces convergentes :
- une lentille L, de grand diamètre et de grande distance focale f\ qui sert d’objectif ;
- une lentille L2 de diamètre quelconque et de petite distance focale/2 qui sert d’oculaire.
Les deux lentilles ont le même axe optique et l’oculaire peut se déplacer par rapport
à l’objectif sur cet axe.
/ >L1
l-2

°1 1
F'! l2 1j f F|'2
x

DONNÉES

■ Le Soleil est situé à 150 millions de km de la Terre en ■ Relation entre D, d et a (en radian) :
moyenne. Avec un diamètre de 109 fois celui de la Terre,
c’est une petite étoile. D
Son diamètre apparent (angle sous lequel on le voit depuis
la Terre) est d’environ 0,5° soit 8,7 x 10-3 rad.

Dans cette situation, si a est en radian, d = a x D.

■ Questions ■

Quelle lentille l’enfant doit-il utiliser pour l’objectif de sa lunette ? Justifier la réponse.

Sur une feuille quadrillée placée horizontalement, réaliser le schéma de la lunette à l’échelle 1/10 horizontale­
ment. On placera la deuxième lentille de telle sorte que les centres optiques O2 et O2 soient distants de 11,0 cm.

Soit AB l’axe vertical du Soleil, supposé situé à l’infini. AB sert d’objet pour l’objectif de la lunette qui en donne
une image AjBj. Le point A est sur l’axe optique et le point B dans une direction telle que l’image A1B1 formée par
l’objectif mesure 1,0 cm sur le schéma.
Où se situe l’image AjBx ? La construire sur le schéma.

L’image Assert d’objet pour l’oculaire qui en donne une image A’B’.
a. Construire l’image A’B’ sur le même schéma.
b. Déterminer graphiquement le grandissement yde l’oculaire.
c. En utilisant les données de l’énoncé, calculer la taille réelle de l’image AjBj puis celle de l’image A’B’.

Chapitre 15 • Réception de la lumière 305


Signaux et capteurs
électriques
QCM

Se tester Choisir la réponse __


pour commencer exacte. _______ ___________ fl_______________

La façon correcte de brancher un


voltmètre pour mesurer la tension
aux bornes d’un moteur est :

Mine de critérium (graphite)


Mine de critérium (graphite) Mine de critérium (graphite)

Le montage permettant de mesurer la


résistance d’un morceau de graphite est :

Dans le circuit électrique ci-dessous : la tension aux bornes


la tension est la même du générateur est égale l’intensité/2du courant
aux bornes des trois à la somme des tensions dans la lampe vaut
dipôles aux bornes des autres 75 mA
dipôles

Un dipôle suit la loi d’Ohm si la tension


l=UxR R=Uxl U=Rxl
positive U à ses bornes et l’intensité /
avec R la résistance avec R la résistance avec R la résistance
du courant qui le traverse sont reliées
du dipôle du dipôle du dipôle
par :

Creig Stewart, jeune musicien


passionné de jeux vidéo,
s'est révélé au public avec
son interprétation musicale
de la musique du jeu Tétris
en 2010.

Comment fonctionne
une harpe laser ?
-> Exercice 50 page 326
Drone expérimental autonome, géré par une carte à microcontrôleur reliée à de multiples capteurs.

Commentfonctionnent les différents capteurs présents sur ce drone ?

Exercices
CAPACITÉS EXIGIBLES Activités
corrigés

Exploiter la loi des mailles et la loi des nœuds dans un circuit électrique
comportant au plus deux mailles. oooo ^9^90
Mesurer une tension et une intensité.
oooo
Exploiter la caractéristique d’un dipôle électrique : point de fonctionnement,
modélisation par la relation U= f(l) ou / = g(U). oo GO
Utiliser la loi d’Ohm.
ooooo
Représenter et exploiter la caractéristique d’un dipôle.
oo
o
/numérique Représenter un nuage de points associé à la caractéristique
d’un dipôle et modéliser la caractéristique de ce dipôle à l’aide d’un langage
de programmation.
o
Vmaths Identifier une situation de proportionnalité. oooo O
Citer des exemples de capteurs présents dans les objets de la vie quotidienne. o O
oo
Mesurer une grandeur physique à l’aide d’un capteur électrique résistif. Produire
et utiliser une courbe d’étalonnage utilisant la résistance d’un système avec une
grandeur d’intérêt (température, pression, intensité lumineuse, etc.}.

Utiliser un dispositif avec microcontrôleur et capteur.


oo
/mesure et incertituoes Exploiter une série de mesures, discuter de l’influence du
protocole et/ou évaluer une incertitude-type pour comparer des résultats. oo O
307
Activités

Activité expérimentale

Loi d’Ohm

Georg Simon Ohm (1789-1854) est un physicien allemand qui a découvert l’existence
d’une relation de proportionnalité entre la tension électrique appliquée aux bornes
de certains conducteurs et l’intensité du courant électrique qui les traverse.
• Comment tester la loi d’Ohm en salle de travaux pratiques ?

DOC.l
Schéma d’un circuit électrique
permettant d’obtenir la caractéristique
UAB = f (/) d’une résistance

Générateur
de tension
réglable

données 1 Mesure et représentation d’une tension DONNÉES 2 Loid,ohm

■ On note UAB la tension électrique qui existe entre deux points A et B d’un circuit. La tension UAB aux
■ La tension L7AB se mesure avec un voltmètre dont la borne V est reliée au point A bornes d’un dipôle
et la borne COM est reliée au point B. Si la borne V du voltmètre est reliée à B et la ohmique de résistance R
borne COM est reliée à A, alors le voltmètre mesure UR. et on a la relation : est proportionnelle à
uba=-uas. l’intensité I du courant
■ 17ab est représentée sur le schéma du circuit par une flèche tension dont l’origine qui le traverse :
est au voisinage du point B et dont l’extrémité pointe vers le voisinage du point A. L7ab = Rx I.

308
Activités

Activité expérimentale

Feux de position d’une voiture

Lorsque l’on active l’éclairage d’une voiture, un voyant


lumineux spécifique s’allume sur le tableau de bord et précise
quel type d’éclairage a été mis en fonctionnement : feux de
position, feux de croisement ou pleins phares.
• Comment modéliser le fonctionnement d’une partie de
l’éclairage d’une voiture ?

DOC.l DOC. 2
Schéma d’un circuit électrique Photo du circuit électrique,
modélisant le fonctionnement avec l’interrupteur K fermé
des feux de position d’une voiture

■ G : générateur modélisant la batterie.


■ L2 : lampe de faible puissance modélisant
le voyant lumineux sur le tableau de bord.
■ L3 : lampe de puissance plus élevée que L2,
modélisant un des feux de position.

données Mesure et représentation d’une tension

■ On note UAB la tension électrique qui existe entre deux points A et B d’un circuit.
■ La tension UAB se mesure avec un voltmètre dont la borne V est reliée au point A et
la borne COM est reliée au point B. Si la borne V du voltmètre est reliée à B et la borne
COM est reliée à A, alors le voltmètre mesure UBA et on a la relation : L7BA = —(JAB.
■ (7ab est représentée sur le schéma du circuit par une flèche tension dont l’origine
est au voisinage du point B et dont l’extrémité pointe vers le voisinage du point A.

■ Questions ■

RÉALISER c. Réaliser les mesures d’intensité/2 et de tension UPN puis


mesurer les intensités /2 et /3 des courants traversant les
a. Réaliser le circuit électrique schématisé dans le lampes L2 et L3 et les tensions UAB et UCD aux bornes des
doc. 1, avec l’interrupteur K ouvert, en réglant la tension lampes L2et L3.
délivrée par le générateur à une valeur UPN indiquée par
d. Indiquer les relations entre les intensités /p l2 et /3 et
le professeur. Fermer l’interrupteur K et comparer ce
entre les tensions l/PN, UAB et UCD.
montage à celui photographié dans le doc. 2.
b. Recopier le schéma du circuit électrique du doc. 1 en
l ORAL J
ajoutant les symboles d’un ampèremètre et d’un voltmètre
afin de mesurer l’intensité /2 du courant traversant le Réaliser une synthèse permettant de donner les lois de
générateur et la tension l/PN aux bornes du générateur l’électricité testées dans cette activité.
lorsque l’interrupteur K est fermé [-> Fiche méthode 7].

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 309


Activités

Activité documentaire

Fonctionnement d’une lampe frontale

Une lampe frontale possède plusieurs modes d’éclairage : un mode


« économique » et un mode « forte puissance ».
• Comment expliquer le fonctionnement d’une lampe frontale ?

données 1 Mesure et représentation d’une tension DOCUMENT


Schéma modélisant le circuit
électrique de la lampe
■ On note 17AB la tension électrique qui existe entre deux
en mode « économique »
points A et B d’un circuit.
■ La tension UAB se mesure avec un voltmètre dont la borne
V est reliée au point A et la borne COM est reliée au point B.
Si la borne V du voltmètre est reliée à B et la borne COM est
reliée à A, alors le voltmètre mesure L7BA et on a la relation :
uba=-uab.
■ La tension LrAB est représentée
par une flèche dont l’origine
est au voisinage du point B et
dont l’extrémité pointe vers le
point A.

DONNÉES 2 Loidesnœuds DONNÉES 3 Loi des mailles

La somme des intensités des courants La somme des tensions le long


qui arrivent dans un nœud est égale d’une maille BADCB est nulle :
à la somme des intensités des courants ^AB + ^DA + ^CD + ^BC ~ 0

qui repartent du nœud. Rappel : une maille est un chemin


Rappel : un nœud est le point de dans un circuit électrique qui forme
connexion d’au moins trois dipôles. une bouclefermée.

■ Questions ■

RÉALISER b. Identifier les deux nœuds du circuit, puis écrire la loi des
nœuds sous la forme d’une relation mathématique pour
a. Reproduire le schéma du document avec l’interrupteur l’un de ces deux nœuds.
«2 fermé simulant le mode « forte puissance » de la
c. Dans le montage réel, si Kx est fermé, les tensions l/PN,
lampe, puis flécher l’intensité /3 du courant qui passe par
UAB et UBC, ainsi que l’intensité /2du courant varient très
l’interrupteur K2.
peu, que K2 soit ouvert ou fermé. Sachant que UED-R3 x /3
b. Schématiser la maille APNCBA, puis tracer les flèches d’après la loi d’Ohm, indiquer l’évolution de l’intensité /3
tensions UPA, L/NP, UCN, UBC et UAB. du courant lorsque l’on ferme l’interrupteur K2.
c. Schématiser la maille CBEDC, puis tracer les flèches
tensions UBC, UEB, UDE et UCD. VALIDER Â

ANALYSER-RAISONNER ] La puissance lumineuse émise par la diode électrolumines­


cente (DEL) est proportionnelle à la puissance électrique :
a. Écrire la loi des mailles dans la maille APNCBA puis 9> = Uabx/1.
dans la maille CBEDC. Justifier que les deux expressions Expliquer pourquoi la DEL brille plus fortement lorsque les
obtenues peuvent s’écrire sous la forme : interrupteurs Kx et K2 sont fermés.
UBc=b/PN-UAB et UBC-UED.

310
Activités

Activité expérimentale

O Prototype d 'une lampe frontale

Les modes d’éclairage « économique » et « forte puissance » d’une lampe frontale (Activité 3) peuvent être
testés en réalisant des mesures de tensions électriques et d’intensités de courants dans un circuit électrique.
• Comment réaliser des mesures sur le prototype d’une lampe frontale pour comprendre son fonction­
nement ?

DOC. 1 DOC. 2 Prototype d’une lampe frontale


Schéma du prototype
d’une lampe frontale en mode « économique »

Ce schéma électrique correspond à la photogra­


phie du prototype ci-contre (doc. 2). Il fait appa­
raître des points qui indiquent les emplacements
des connexions entre les composants ou des fils
de connexions.
DEL R? = 1 000 Q

■ Questions ■

s’approprier] d. Recopier et remplir le tableau ci-dessous, en mesurant


les tensions avec un voltmètre, l’interrupteur Kx étant
Identifier, sur la photographie du montage, la pile, les
toujours fermé.
interrupteurs Kx et K2, la diode électroluminescente (DEL),
ainsi que les résistances R2 et R3. ^PA «AB Dbc UcD L^de L^en L^np
K2 ouvert
REALISER ]
K2 fermé
a. Réaliser le montage avec les interrupteurs Kx et K2
ouverts. VALIDER

b. Insérer un ampèremètre entre Kx et la DEL. Fermer Kx a. Vérifier la loi des nœuds pour le nœud C.
et mesurer l’intensité /x du courant qui traverse la DEL b. Vérifier la loi des mailles dans la maille PNEDCBAP.
lorsque K2 est ouvert, puis lorsque K2 est fermé. Préciser si toutes les mesures de tensions réalisées étaient
c. L’interrupteur Kx étant fermé, mesurer de la même indispensables.
manière les intensités /2 et /3des courants passant c. L’autonomie d’une pile est proportionnelle à la valeur de
respectivement par la résistance R2 et par la résistance R3, l’intensité du courant qu’elle fournit. Calculer le rapport
lorsque K2 est ouvert puis lorsque K2 est fermé. Reporter
I'fertne des valeurs des intensités /x du courant pour K2
ces mesures d’intensités dans un tableau. Rouvert
fermé et K2 ouvert. Comparer au rapport des autonomies
annoncées pour une lampe frontale : 30 heures en mode
« économique » et 10 heures en mode « forte puissance ».

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 311


Activités

Activité documentaire

Capteurs électriques

Les capteurs électriques sont présents partout, aussi bien dans les voitures que dans les smartphones.
• Comment utiliser correctement un capteur électrique ?

DOCUMENT DONNÉES 1
Exemples de capteurs électriques
Caractéristiques tension-courant
d’une thermistance pour deux
températures 0, et 02

tt
Capteur Accéléromètre Photodiode Thermistance
de force

DONNÉES 2

Loi d’Ohm Point de fonctionnement


La tension UAB aux bornes d’un Un dipôle et un gé­
dipôle ohmique de résistance R est nérateur en série sont p æ0£0=nn?eNs=du AB
proportionnelle à l’intensité I du traversés par un cou- point de fonctionnement
courant qui le traverse. rant de même inten­
sité et ils ont la même tension à leurs bornes communes.
Différents types de générateurs mis en œuvre dans les montages

■ Générateur idéal de ( UPN ■ Générateur réel modélisé


tension UPN = 3,7 V. UPN(en V) par un générateur idéal de OPN(en V)
3,71------
P4©rN tension 3,7 V associé à une
résistance (R = 10 k(l).
O1------------------ ► / (en mA)

■ Questions ■

VALIDER J

Citer des exemples de capteurs présents dans les objets a. Une batterie de smartphone peut être considérée comme
de la vie quotidienne. un générateur idéal de tension UPN = 3,7 V. Si la thermistance
présentée dans les données i est associée en série avec un
ANALYSERRAISONNER tel générateur, indiquer les valeurs des tensions aux bornes
de la thermistance pour les températures Oj et 02. Justifier
a. Décrire la caractéristique tension-courant de la thermis­
qu’avec ce montage, la mesure de la tension aux bornes de
tance lorsque la température est de 20 °C. Justifier l’appel­
la thermistance ne permet pas de mesurer la température.
lation de capteur résistif pour la thermistance.
b. Pour pallier à ce problème, une résistance (R-10 kîî) est
b. En utilisant la loi d’Ohm et à l’aide des caractéristiques
associéeen série avec la batterie pouralimenterlecapteur.
des données 1, justifier que la résistance d’une thermis­
Comparer dans ce cas les coordonnées des points de fonc­
tance diminue lorsque la température augmente.
tionnement du circuit pour lesdeuxtempératures01=2O°C
et 02 = 50 °C, et justifier l’intérêt de ce montage.

312
Activités

Activité expérimentale

Détecteur optique
y
Les automobiles sont aujourd’hui équipées de «phares automatiques» : un
circuit électronique permet d’allumer automatiquement les phares lorsque la
luminosité baisse. De même, certains escaliers ou tapis roulants se mettent en
marche lors de l’arrivée d’une personne grâce à un détecteur optique.
• Comment fonctionne un détecteur optique ?

DOC.l
Détecteur optique : schéma
du montage électrique

Ce schéma représente un montage électrique mo­


délisant un détecteur optique avec une photoré­
sistance.

NC D

différenciation

RÉALISER ]
4 Questions
L__ —__________ J r S Fichiers numériques
b. Justifier l’appellation de «capteur résistif» pour la
photorésistance.
a. Mettre en œuvre le protocole expérimental mis à
disposition par le professeur permettant de représenter RÉALISER
et de modéliser à l’aide d’un langage de programmation
la caractéristique tension-courant U = f(l) de la a. Éclairer la photorésistance avec un laser, puis mesurer la
photorésistance pour un éclairement ESaiie de la salle de TP. valeur R|aser de la résistance de la photorésistance.
b. Mesurer avec un ohmmètre la valeur Rsane de la b. Réaliser le montage électrique modélisant un détecteur
résistance de la photorésistance éclairée dans les mêmes optique et tester son fonctionnement.
conditions que précédemment.
COMMUNIQUER
VALIDER J En utilisant la loi des mailles et la loi d’Ohm, proposer une
a. Vérifier que la valeur Rsane mesurée avec l’ohmmètre de explication simple du fonctionnement d’un détecteur
la résistance est compatible avec la caractéristique U - f(l) optique.
tracée précédemment.

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 313


Activités

Activité expérimentale

O Thermomètre électronique

Les thermomètres électroniques usuels fonctionnent tous sur


le même principe : un capteur de température résistif, appelé
thermistance est utilisé pour faire varier l’intensité du courant qui
traverse une résistance. La tension à ses bornes est numérisée et
l’information obtenue est traitée par un microcontrôleur programmé
pour afficher la température.
• Comment fabriquer un thermomètre électronique ?

DOCUMENT
Photographie et schéma électrique Platine d'expérimentation Microcontrôleur-,
du dispositif expérimental proposé

DONNÉES Thermistance CTN

Température e (en °C)


Courbe d’étalonnage ÆCTN =/(0)

DIFFÉRENCIATION
■ Questions ■ Fichiers numériques

RÉALISER b. Un microcontrôleur permet d’alimenter le montage


électrique et de numériser la tension UM entre l’entrée
Mettre en oeuvre le protocole expérimental mis à
analogique Ao et la masse GND. Proposer une démarche
disposition par le professeur permettant de représenter,
à suivre pour programmer le microcontrôleur afin de
à l’aide d’un tableur, la courbe d’étalonnage f?CTN = f(0) de fabriquer un thermomètre électronique.
la thermistance.
RÉALISER ]
ANALYSER-RAISONNER
Mettre en œuvre le protocole expérimental mis à
a. Justifier l’appellation « thermistance à coefficient de disposition par le professeur afin de construire et de faire
température négatif». fonctionner le thermomètre électronique.

314
Activités

ivité expérimentale

Balance électronique

La balance électronique est un instrument de mesure indispen­


sable dans un laboratoire. La précision de ce type de matériel est
directement liée à son coût qui est de l’ordre du millier d’euros
pour une résolution au mg près.
• Comment fabriquer une balance électronique expérimentale
à moindre coût?

DOCUMENT
Photographie et schéma électrique du dispositif expérimental proposé

DONNÉES Courbe d’étalonnage du capteur


de force utilisé

Reproductibilité des mesures de force : ± 2 % à


± 5 % de la résistance du capteur de force donnée
par la courbe d’étalonnage.

différenciât10!!
■ Questions ■ Fichiers numériques

ANALYSER-RAISONNER 1 REALISER . b. En utilisant les masses étalons, réaliser plusieurs


mesures de masse avec la balance électronique fabriquée.
a. Mettre en œuvre le protocole expérimental mis à
disposition par le professeur. Pour cela : VALIDER ]
- modéliser l’évolution de la masse de l’objet pesé en
fonction de la valeur de la tension mesurée aux bornes Comparer les résultats des mesures réalisées avec les
de la résistance ; valeurs de référence.
- compléter le code source fourni du programme du
microcontrôleur afin d’afficher la masse mesurée.

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 315


Synthèse [M Audio
des activités

Circuits électriques
1. 1 Loi des nœuds
Pour enregistrer un signal (sonore ou lumineux par exemple) sur un ordinateur,
il faut utiliser un capteur électrique. Ce capteur est associé à d’autres éléments,
comme des dipôles, dans un circuit électrique. Un nœud est un point déconnexion
d’au moins 3 dipôles. [-> Activités 2,3 et 4]

Loi des nœuds : la somme des intensités des courants qui arrivent dans
un nœud est égale à la somme des intensités des courants qui repartent
du nœud (doc.i). ù='2 + ^3

Rappel : l’intensité / du courant électrique est mesurée en ampère (A) à l’aide d’un
ampèremètre branché en série dans le circuit.

1 . 2 Loi des mailles 2. Tensions électriques.

La tension UABaux bornes d’un dipôle électrique est représentée sur le schéma d’un
circuit électrique par une flèche tension dont l’origine est au voisinage du point B et
dont l’extrémité pointe vers le voisinage du point A. Les mesures de tension réalisées
montrent que UBA = - l/AB (doc.2).
Une maille est un chemin dans un circuit électrique qui forme une boucle fermée (doc. 3).

Loi des mailles : la somme des tensions le long d’une maille orientée est
nulle. Par exemple, dans la maille ADCBA (doc. 3) : UDA+ Uco + UBC+ UAB = 0.
3. Maille dans un circuit électrique.

Rappel : la tension UAB aux bornes d’un dipôle électrique est mesurée en volt (V) à
l’aide d’un voltmètre branché en dérivation aux bornes du dipôle.

Dipôles électriques
2 . 1 Caractéristique tension-courant d’un dipôle
La caractéristique tension-courant d’un dipôle est la représentation 4. Circuit électrique permettant
graphique U= f(l) de la tension électrique U aux bornes d'un dipôle d'obtenir une caractéristique
en fonction de l’intensité / du courant électrique qui le traverse. tension-courant d'un dipôle D.
On doit préciser l’orientation de la flèche tension et le sens du courant
(DOCS.4et 5).

[-» Activités 1 et 6]

2 . 2 Loi d’Ohm
5. Caractéristique d'une résistance.
Si la tension UAB aux bornes d’un dipôle est proportionnelle à l’intensité /du ÉVITER LES ERREURS
courant qui le traverse, alors ce dipôle, appelé résistance ou dipôle ohmique,
est caractérisé par sa résistance électrique R et il suit la loi d’Ohm (doc. 5) :
Unités S.l.
B UBA
Uab=Rx/ t/AB en volt (V)
R en ohm (£2) Si les flèches tension et courant sont
/en ampère (A) dans le même sens, alors la loi d’Ohm
[-> Activités 1,3,4,5 et 6] s’écrit: UBA = -Rxl

316
Synthèse

Point de fonctionnement
Un dipôle AB et un générateur PN branchés en série sont traversés par un courant de
même intensité/P et, si le circuit ne comporte que ces deux composants, la tension
à leurs bornes communes a la même valeur UP. [-> Activité 5]

{/p et Up = UPN = t/AB) sont les coordonnées du point de fonctionnement du


circuit (doc.6).

Capteurs électriques
3. i Exemples de capteurs
• Une résistance est un capteur d’intensité de courant électrique : la tension
mesurée à ses bornes permet de retrouver la valeur de l’intensité du courant qui 6. Point de fonctionnement
circule dans la branche du circuit électrique où elle est placée. Associée à d’autres d'un circuit.
capteurs dans un circuit électrique complexe de traitement du signal, c’est un des
nombreux éléments des accéléromètres présents dans les smartphones (doc. 7).
• Une photodiode, présente dans un appareil photo numérique, est un capteur
de lumière dont l’intensité du courant qui le traverse est proportionnelle, dans
certaines conditions, à l’éclairement.
• Une thermistance ou une photorésistance, présentes respectivement dans un
thermomètre électronique ou dans un détecteur optique, sont des capteurs élec­
triques résistifs car leur résistance dépend d’une grandeur physique, la température
ou l’éclairement :
- si la température ou la luminosité est constante, le capteur suit la loi d’Ohm et sa
résistance ne varie pas;
- si la température ou la luminosité varie, la résistance de ce capteur varie.
[-> Activité 6 à 8]

La courbe d’étalonnage R = f(X) d’un capteur résistif est la représentation 7. Accéléromètre d'un smartphone.
L'accéléromètre intégré dans un
graphique de la résistance R du capteur en fonction de la grandeur X(doc. s).
smartphone est, entre autres,
responsable de la rotation
automatique de l'affichage.
3 • 2 Intégration des capteurs dans les circuits
électriques
• Pour produire une information exploitable qui dépend d’une grandeur physiqueX,
un capteur, résistif par exemple, est intégré dans un circuit électrique qui produit
une tension U dépendant de la résistance R du capteur et donc de la grandeur
physique X.
• La tension U peut être numérisée par un microcontrôleur qui la convertit en un
nombre qui est ensuite traité par un programme informatique afin d’afficher la
valeurXde la grandeur mesurée (doc.9). [-> Activités 6 à 8] K
Rctn (en kQ)

°0 10 20 30 40 0 (en°C)

9. Schéma d'un thermomètre électronique expérimental constitué d'une thermistance NTC 8. Courbe d'étalonnage
(Négative Température Coefficient ; en français CTN, Coefficient de Température Négatif) d'une thermistance.
associée à une résistance et à un microcontrôleur.

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 317


m Synthèse en images —

t
Grandeur physique X :
Température©,
éclairement E...
Circuits avec
capteurs
électriques
-- ►
Signaux
électriques
Traitement
et affichage
de l'information

I
Exemple de capteur résistif : une thermistance

Caractéristique U = f(l) à O constant

318
S’AUTO ÉV ALU E R Exercices

IM
J m
’5mjnutesJ Si vous ne trouvez pas la bonne réponse.
IGlïrânolli reportez-vous au § de la synthèse des activités correspondant pour vous aider.

Recopier en complétant avec un ou plusieurs mots. L’unité S.l. de la résistance électrique d’un dipôle
ohmique est :
La somme des........ des courants électriques
qui arrivent dans un nœud est égale à la somme a. le volt. l’ampère. c. l’ohm. ► §2
des intensités des courants électriques qui Un dipôle ohmique de résistance R = 100 0 est parcouru
repartent du ........ ►§! par un courant électrique d’intensité / = 20 mA. La valeur
Une tension Uab est représentée sur le schéma de la tension à ses bornes vaut :
du circuit par une flèche tension dont l’origine est a. U = 2,0x10-2 V. U = 2,0 V.
au voisinage du point........ et dont l’extrémité c. U = 2 000 V. ► §2
pointe vers le point.......... ►
La courbe d’étalonnage d’un capteur résistif de
La somme des........ le long d’une maille orientée force montre une décroissance de sa résistance
est nulle. ►§! lorsque la norme de la force croît. Si le capteur
est soumis à une tension constante, l’intensité
Indiquer la réponse exacte. du courant qui le traverse est :
Le long d’une maille ADCBA: ► §1 a décroissante si la norme de la force croît.
a. UM + UBC + UCD + 1/^= 0. constante si la norme de la force croît.
^AB + ^BC + ^DC + ^CD = 0- c. croissante si la norme de la force croît. ► §3
c. UM + UBC + UCD + UDA=0. Une thermistance est traversée par un courant
Soit une résistance parcourue par d’intensité constante. La tension aux bornes de la
un courant électrique d’intensité /, thermistance diminue si la température augmente. La
la tension uBA = -l/ABaux bornes valeur de la résistance de la thermistance :
de la résistance a pour expression : a. diminue si la température augmente,
a. UBA = R x /. est constante si la température augmente.
Uba=-Rx/. c. augmente si la température augmente. ► §2

► §2
Corrigés p. 360

Œ) Exploiter la caractéristique d’un dipôle (D Utiliser la loi d’Ohm


EXERCICE RÉSOLU EXERCICE RÉSOLU
La caractéristique Exprimer puis calculer la valeur de la / .___ ,
tension-courant d’une résistance R d’un dipôle ohmique si la HZU---- •
thermistance est la tension U à ses bornes vaut 5,0 V et si * Ü
suivante. l’intensité / du courant électrique qui
Déterminer l’intensité le traverse vaut 2,5 mA.
/ du courant électrique
SOLUTION
qui traverse cette
thermistance reliée D’après la loi d’Ohm, U = Rx I.
directement à un Ainsi :R = —
générateur délivrant une I
R= . = 2,0x 103 Q = 2,0 kS.2.
SOLUTION 2,5 x 10-3 A

Si U= 1,0 V, on détermine graphiquement :


APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu
/= 2,5 mA.
Exprimer puis calculer la valeur de la résistance R
APPLICATION • Sur le modèle de l’exercice résolu d’un capteur résistif si la tension U à ses bornes vaut
1,0 V et si l’intensité / du courant électrique qui le
Déterminer la tension U aux bornes de cette thermistance
traverse vaut 0,40 mA.
traversée par un courant électrique d’intensité / = 5,0 mA. Corrigés p. 360

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 319


Exercices APPLIQUER

Circuits électriques ►§ 1 de la synthèse des activités © Exploiter la loi des mailles


f^RÔçÉsRÂpÎDÉs] Soit la maille suivante :
D?
© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de
présenter oralement en deux minutes maximum à l’en­
semble de la classe la loi des nœuds et la loi des mailles.

© Dans un circuit, les intensités y |


des courants électriques valent : /
• /2 = 3,5 mA; ------- £ d4

•/2 = 2,0 mA. Sachant que 1^= 1,6 V, U2 = 2,2 V et U3 = -9,0 V, exprimer puis
Exprimer puis calculer la valeur 2| calculer la valeur de la tension UA.
de l’intensité /3 du courant électrique.

© Le circuit électrique
© Déterminer la valeur d’une tension inconnue
ci-contre est constitué On considère une maille ADCBA.
d’un générateur élec­
trique, d’un interrup­
teur, d’une lampe et
d’un moteur. Calculer
la valeurde latension U
aux bornes de la lampe.

© Représenter un schéma électrique


Représenter le schéma d’un circuit électrique comportant, en Exprimer puis calculer dans chacun des cas ci-dessous la valeur
série, une pile avec un interrupteur ouvert, une résistance et de la tension inconnue.
une diode électroluminescente (DEL). a. UAB = 2,0 V; UBC = 1,2 V ; UCD= -4,0 V; UDA = ?
b. L/AB = 4,5 V; UBC = 3,2 V; UAD = 2,5 V; L/CD=?
© Schématiser un circuit électrique c. UAB = 1,5 V ; UBC = 0,75 V; UCD = 513 mV ; UDA = ?

Des élèves réalisent un circuit électrique comportant une pile,


une lampe, un interrupteur fermé et un voltmètre. © Schématiser un montage électrique
Représenter un schéma électrique constitué d’une maille
EFGHE comportant quatre dipôles situés respectivement entre
les points EF, FG, GH et HE, en notant les valeurs de tension
aux bornes de chaque dipôle sur le schéma.
Données : UEF= 11,6 V; UGF=-4,2 V; UHG = -3,0 V.

© Appliquer la loi des mailles


Un ventilateur de poche fonctionne avec deux piles de 1,5 V.
Lorsqu’il est en marche, une diode électroluminescente (DEL)
est allumée.
a. Schématiser le circuit électrique ci-dessus. a. Recopier le schéma ci-dessous puis représenter la tension U2
aux bornes de la résistance R et la tension U3 aux bornes du
b. Indiquer comment mesurer l’intensité du courant électrique
moteur M du ventilateur.
qui traverse la lampe.

© Exploiter la loi des nœuds


Déterminer la valeur inconnue de l’intensité du courant
électrique entrant ou sortant de chacun des deux nœuds

b.Sachant que la tension aux bornes de la DEL vaut U1= 1,2 V,


calculer les valeurs des tensions U2 et U3.

320
APPLIQUER Exercices

Dlpôles électriques ►§ 2 de la synthèse des activités


© Limiter les risques
f^RÔçÉsRÂpÎDÉs]
électriques
Pour éviter les accidents, les
© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permettant de normes électriques imposent
présenter oralement en deux minutes maximum à une tension maximale de 12 V
l’ensemble de la classe la notion de caractéristique pour alimenter les éclairages
tension-courant d’un dipôle ohmique. à moins de 2 m d’une piscine.

© Une résistance (R = 46 Q) est traversée par un courant document Effet du courant électrique traversant
électrique d’intensité / = 1,0 x 10‘3 A. Exprimer puis le corps humain en fonction de l’inten­
calculer la valeur de la tension U aux bornes de cette sité / du courant
résistance.
I Effet sur le corps humain
© Une résistance (R = 3,3 k£2) est soumise à une tension
0,5 mA Perception cutanée.
U=3,3 V. Exprimer puis calculer la valeur de l’intensité
/ du courant qui traverse cette résistance. 5 mA Perception douloureuse.

© Une résistance est traversée par un courant d’intensité 10 mA


Réflexe mettant en action les muscles extenseurs ou
tétanisation des muscles.
1=0,050 A lorsqu’elle est soumise à une tension U = 10V.
Exprimer puis calculer la valeur de sa résistance R. 25 mA Tétanisation du diaphragme : arrêt respiratoire.

Battements du cœur irréguliers pouvant aller


75 mA
jusqu’à son arrêt.
© Utiliser la loi d’Ohm
Une résistance (R = 330 Q) est traversée Données :
par un courant électrique d’intensité • résistance du corps humain sec : R1 = 10 kQ;
• résistance du corps humain humide : R2= 2,8 kQ.
/ = 1,0 x 10’3 A. Déterminer la valeur de
la tension l/BA représentée sur le schéma
a. Exprimer puis calculer les valeurs des intensités /2 et /2
suivant.
du courant électrique traversant respectivement un corps
humain sec et humide au contact d’un dipôle dont la tension
© Déterminer un point de fonctionnement électrique entre ses bornes est U = 12 V.
b. Les normes électriques imposées autour des piscines
Un générateur idéal de tension U - 5,00 V est branché aux
permettent-elles d’éviter les accidents ?
bornes d’une résistance (R = 1000 Q). Déterminer les coordon­
nées /P et UP du point de fonctionnement du circuit électrique. NIVEAU
INDICATEURS DE RÉUSSITE
© Utiliser un générateur de courant CONNAITRE

Un générateur idéal délivrant un courant d’intensité constante La loi d’Ohm exprimant U en fonction de R et de /
/ = 50 mA est branché aux bornes d’une résistance (R = 2,2 k£2). est rappelée.
Déterminer les coordonnées /P et UP du point de fonctionne­
REALISER
ment du circuit électrique.
■ La loi d’Ohm est utilisée afin de déterminer l’ex­
pression de I en fonction de U et de R.
© Identifier une situation de proportionnalité ■ Les applications numériques des calculs des
valeurs des intensités l2et l2 sont réalisées avec la
Les caractéristiques tension-courant d’une lampe et d’une résis­
valeur de la tension U et avec les valeurs des résis­
tance ont été tracées au cours d’une séance expérimentale :
tances Rj et R2.
■ Les unités sont correctement utilisées dans les
applications numériques.

VALIDER
Les valeurs des intensités ^et /2 sont comparées à
celles du DOCUMENT.

œ Représenter la caractéristique
d’une résistance
a. Indiquer dans quel cas il y a proportionnalité entre U et /. Représenter la caractéristique tension-courant d’une résis­
b. Attribuer chaque caractéristique au dipôle correspondant. tance (R = 330 £2) pour une tension U variant de 0 à 5,0 V.

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 321


Exercices APPLIQUER

© Etudier la caractéristique d’une DEL Capteurs électriques ►§ 3 de la synthèse des activités


Un groupe d’élèves réalise des mesures en r [exercices rapid^sJ
salle de TP pour obtenir la caractéristique
tension-courant d’une DEL blanche haute lumi­
© l 0RAL ) Réaliser un support visuel permet­
nosité dans le sens passant. Les élèves utilisent
le montage suivant : tant d’expliquer oralement en deux minutes
Les mesures réalisées par les élèves sont les maximum à l’ensemble de la classe le rôle
suivantes. L d’une thermistance dans un thermomètre
électronique.
UAe(enV) 0,00 2,22 2,51 2,61 2,65 2,70 2,75 2,81

/ (en mA) 0,00 0,00 0,06 0,54 1,09 2,00 3,56 5,63 © Citer trois grandeurs physiques pouvant être mesurées
grâce à des capteurs.
Recopier
a. le schéma
ci-contre puis préciser © Citer des exemples de capteurs
sur celui-ci les positions
des bornes COM du Citer cinq exemples de capteurs présents dans les objets de
voltmètre et de l’am­ la vie quotidienne.
pèremètre permettant
d’effectuer les mesures © Apprendre à rédiger
inscrites dans le tableau.
La courbe d’étalonnage R = f(Q) représentant l’évolution de la
b. Représenter la caractéristique courant-tension I =g(UAB) de résistance R d’une thermistance en fonction de la température
la DEL. 0 est modélisée par la fonction :
c. L’intensité maximale du courant électrique qui peut traver­
R = —- 10,0 avec R en k<2 et 0 en °C.
ser cette DEL est / = 20 mA. Le générateur utilisé peut fournir To
une tension U réglable entre 0 et 12 V. Justifier la présence Déterminer la valeur de la tension U aux bornes de la ther­
d’une résistance de valeur Rp = 470L2 (appelée résistance de mistance lorsqu’elle est parcourue par un courant électrique
protection) dans le montage ci-dessus. d’intensité / = 0,50 mA, pour une température 0= 50°C.

Aide méthodologique
© Modéliser une caractéristique
► Utiliser la relation donnée pourcalculer la valeur/?
Corrigé vidéo Fichiers numériques de la résistance de la thermistance pour 0 = 50 °C.
D|FFtRENCIAT!°!L
► Écrire et appliquer la loi d’Ohm en convertissant
l’intensité / en ampère.
Des élèves réalisent des mesures en salle de TP pour obtenir
la caractéristique tension-courant U = f(l) d’une résistance.
© Exploiter une série de mesures
U(en V) 0,00 1,03 1,51 1,95 2,48 3,01 3,55 4,05 |^)| Fichiers numériques [ëiFftRÇNC!?--N-'

/ (en mA) 0,00 0,98 1,43 2,01 2,40 3,03 3,57 4,02 Des élèves mesurent à plusieurs reprises la résistance d’une
thermistance lors d’un TP, pendant lequel la température reste
a. Compléter le code source fourni pour proposer un
constante. Leurs résultats sont regroupés dans un fichier télé­
programme permettant de représenter le nuage de points
chargeable à l’adresse sirius.nathan.fr. Représenter avec un
associé à la série de mesures réalisées puis de modéliser la
tableur l’histogramme associé à cette série de mesures puis
caractéristique de ce dipôle.
déterminer sa moyenne, son écart-type et son incertitude-type
b. En déduire la valeur R de la résistance. (-> Fiche méthode 1).

Pour chaque question, indiquer la ou les réponse(s) exacte(s).

© Une lampe frontale peut être modélisée par le circuit © Les caractéristiques tension-courant U=f(l) d’une
électrique suivant. thermistance à 20 ’C et à 50 ’C sont les suivantes.
Données : -R2 = 1,0 k£2; La thermistance :
•OAB= 1,40 V; a. a une résistance qui diminue
•UPN = 4,50 V; lorsque la température
• l3 = 4,24 mA. augmente.
L’intensité /2 du courant
a une résistance qui augmente
électrique vaut :
lorsque la température augmente.
a. 3,10 mA. 3,1 mA. c. suit la loi d’Ohm pour une
c.0,0031 A. température donnée. Corrigés p. 360

322
APPLIQUER Exercices

EXERCICE RÉSOLU
CD Témoin lumineux de surchauffe moteur
ÉNONCÉ
Le témoin lumineux de surchauffe moteur d’une voiture est commandé par un
calculateur de gestion moteur (un microcontrôleur) qui analyse le signal prove­
nant de la sonde de température du liquide de refroidissement. Cette sonde est
une thermistance de type CTN de résistance Rsonde.La relation entre la température
0 et la résistance Rsonde est modélisée par la fonction :
r ? x 106
p—avec 0 en °C, compris entre 60 °C et 125 °C, et Rsondeen
‘sonde D
Le circuit de détection est constitué de la sonde de température montée en série
avec une résistance (R = 2,00 kQ) et un générateur idéal de tension l/g= 5,00 V. Le
témoin de surchauffe moteur apparaît sur le tableau de bord lorsque la tension [ S’APPROPRIER
UR aux bornes de la résistance R dépasse les 4,55 V.
Le circuit est constitué de
1. Représenter le schéma électrique du circuit de détection. la thermistance de résistance Rsonde
2. a. Exprimer puis calculer la valeur de l’intensité / du courant circulant dans la et de la résistance R, montées en série
résistance R lorsque le témoin de surchauffe moteur s’allume. avec un générateur idéal de tension
Ug= 5,00 V.
b. En utilisant la loi des mailles, exprimer puis calculer la valeur de la tension t/SOnde
aux bornes de la sonde lorsque le témoin s’allume.
REALISER
3. Déterminer la valeur 0d de la température de déclenchement du voyant
de surchauffe moteur, sachant que la résistance de la sonde vaut alors Écrire les unités dans le calcul
Rsonde = ^s°nde = 2,0 x 102 Q. Comparer la valeur obtenue avec la température lors de l’utilisation de la loi d’Ohm
peut être utile mais ce n’est pas
d’ébullition du liquide de refroidissement 0eb= 122 °C. du tout obligatoire. L’unité est par
contre indispensable dans l’écriture
du résultat final.
U NÉ SOLUTION
1.
RÉALISER

^sonde Utiliser la loi des mailles pour obtenir


la tension aux bornes de la sonde.

2. a. UR = 4,55 V lorsque le témoin de surchauffe s’allume. VALIDER


D’après la loi d’Ohm, L/r = Rx /, on obtient donc / =—=— 4,55 V —= 2,28x 10-3 A. Vérifier la cohérence du résultat.
R 2,00xl03Q Celui-ci est effectivement cohérent
b. Dans la maille NPAN, on applique la loi des mailles après avoir représenté sur le puisque le témoin s’allume juste
schéma de la question 1. les tensions aux bornes des dipôles du circuit de détection : avant l’ébullition du liquide
L/pN + t/AP + L/na — 0 soit, avec L/PN — L/g, t/AP — -t/R et L/NA — -L/sonde, L/g- UR - L/sonde— 0. de refroidissement.
A.N. : Usonde = Ug- UR = 5,00 V - 4,55 V = 0,45 V.

3 ’ 0 d= I
"J«S5,2X1O6 [—5'
onde+163-{ 2X1
° =12x 102°C, soit environ 120°C : on a bien 0d «0eb.
2,ox io2 +163

APPLICATION Sur le modèle de l’exercice résolu

© Témoin lumineux de risque de verglas


Le témoin lumineux de risque de verglas d’une voiture est commandé par un microcontrôleur qui analyse le signal
provenant d’une thermistance, située à l’extérieur et à l’avant de la voiture ou au niveau d’un des deux rétroviseurs.
L’expression mathématique modélisant la relation entre la température 0 (en °C) et la résistance RSOnde (en k£2)de cette
I 4,1x10» __
thermistance est : 0 = J ----- +1 -35 avec 0 en °C et Rsonde en kL2.

La thermistance est montée en série avec une résistance (R= 10,0 kQ) et l’ensemble est alimenté sous une tension
L/g= 5,00 V. Un voyant d’alerte s’allume lorsque la tension L/Raux bornes de la résistance R est inférieure à 1,36 V.
Déterminer la valeur 0d de la température lorsque le voyant d’alerte de risque de verglas s’allume.

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 323


Exercices S’ENTRAINER

© Capteur de déplacement
© Guirlande de Noël
ANALYSERRAISONNER REALISER
ANALYSERRAISONNER REALISER
Les faders d’une table de mixage sont des capteurs de dépla­
Une guirlande lumineuse est
cement qui permettent de contrôler les niveaux de plusieurs
constituée de 30 micro-DEL
signaux audio que l’on souhaite mélanger.
blanches qui sont toutes
montées en dérivation aux
bornes d’un générateur
constitué d’un bloc de 3 piles
de 1,5 V montées en série
avec une résistance de valeur
lOQet un interrupteur.
a. Réaliser le schéma électrique de la guirlande lumineuse en
commençant par dessiner le bloc des trois piles monté en série
avec la résistance et l’interrupteur constituant le générateur
puis en dessinant quatre micro-DEL montées en dérivation aux
bornes de ce générateur et des fils de connexion en pointillés
allant vers les autres micro-DEL.
b. On considère que les piles sont toutes identiques et que
la valeur de la tension aux bornes de chaque pile vaut 1,5 V.
La tension de sortie Us d’un capteur de déplacement est Montrer, en utilisant la loi des mailles, que la valeur de la
proportionnelle au déplacement et sa courbe d’étalonnage tension aux bornes du bloc de piles vaut 4,5 V lorsque l’inter­
est caractérisée par les données suivantes : rupteur est ouvert.
• Us = 0 V pour un déplacement nul;
c. La guirlande a fonctionné pendant trente heures et les piles
• L/s= 1,50 V pour un déplacement de 3,0 cm.
se sont toutes usées de manière identique. La mesure de la
a. Représenter la courbe d’étalonnage du capteur de tension aux bornes du bloc de pile donne une valeur de 3,9 V.
déplacement. Exprimer puis calculer la valeur de la tension aux bornes d’une
b. Déterminer la valeur du déplacement pour une tension des piles.
Us = 2,60 V. d. Toutes les DEL sont identiques et chacune d’entre elles est
parcourue par un courant électrique d’intensité / = 1,1 mA.
Déterminer la valeur de l’intensité du courant qui circule dans
CD EIBI" english please le générateur.
S’APPROPRIER ANALYSERRAISONNER VALIDER
e. Au bout de trois ans d’utilisation, 7 DEL sur l’ensemble des
30 ne fonctionnent plus. Déterminer la nouvelle valeur du
document Force Sensing Resistors
courant qui circule dans le générateur.

Flexible substrate with


printed semi-conductor

Spacer
Vent
opening
Spacer adhesive CD Tension aux bornes d’un fil de connexion
S’APPROPRIER REALISER VALIDER

La résistance d’un fil électrique se


Flexible substrate with calcule avec la formule R = p x^
printed interdigitating Active
électrodes area avec L la longueur du fil en m, S
sa section en m2 et p la résistivité
Force Sensing Resistors (FSR) are a polymer thick film (PTF)
du métal cuivre utilisé en Q • m-i.
device which exhibits a decrease in résistance with an increase
Données : • résistivité du cuivre pCU|Vre = 1,7x lO-’Q-rrr1;
in the force applied to the active surface. Its force sensitivity is
• lmm2=lxl0-6m2.
optimized for use in human touch control of electronic devices.
FSRs are not a load cell or strain gauge, though they hâve similar a. Calculer la valeur de la résistance d’un fil de connexion en
properties. FSRs are not suitable for précision measurements. cuivre utilisé en salle de TP, de longueur L = 50 cm et de section
S= 1,0 mm2.
a. Indiquer comment varie la résistance du capteur en fonction b. Le fil est traversé par un courant électrique d’intensité
de la norme de la force appliquée. I = 300 mA. Calculer la valeur de la tension U à ses bornes.
b. Pour quel type d’utilisation ce capteur est-il adapté ? c. Justifier que l’on néglige généralement les tensions aux
c. Justifier que le choix de ce capteur pour construire une bornes des fils de connexion lorsque l’on fait la résolution d’un
balance électronique de précision n’est pas pertinent. exercice en électricité.

324
S’ENTRAINER Exercices

© La fée électricité © Résistance équivalente à deux résistances


S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER REALISER VALIDER en série
Des expériences d’électricité sont réalisées dès l’école On considère deux résistances Rx et R2 montées en série et
primaire. traversées par un courant d'intensité /.
a. Dessiner le schéma correspondant.
document Découverte de l’électricité par des élèves b. Représenter sur le schéma les flèches tension UL = R2x I et
d’une classe de CEI U2 = R2 x / aux bornes des résistances Rx et R2.
c. Représenter sur le schéma la flèche tension U définie par
U=U2+U2.
d. Déterminer l’expression de la tension U en fonction de Rh R2
et/.
e. L’association des résistances Rx et R2 en série est équivalente

à une seule résistance : Req = -p Déterminer l’expression de Req


en fonction de Rx et R2.

CD* Modélisation d’une caractéristique


différenciation
Fichiers numériques
a. Identifier les dipôles utilisés dans l’expérience ci-dessus.
b. Schématiser le circuit électrique réalisé. S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER

c. Lors d’une autre expérience, des mesures de tension UABaux Des mesures de tension UAB aux bornes d’un dipôle AB et de
bornes de la lampe et de l’intensité / du courant électrique qui l’intensité/du courant électrique qui le traverse sont données
la traverse donnent les résultats suivants : dans le tableau ci-dessous.

UA6(enV) 0 0,25 1,72 2,72 3,72 5,28 6,64 UA8(enV) 0 1,02 2,03 3,02 4,00 5,03 6,01
/ (en mA) 0 54 153 198 237 285 324 / (en mA) 0 0,99 2,00 2,98 3,95 4,96 5,92

Représenter la caractéristique tension-courant l/AB = f (/) de


la lampe. document Extrait du code source à compléter
d. La tension l/PN aux bornes de la pile neuve utilisée dans l’expé­ 6 import numpy as np
7 from matplotlib import pyplot as plt
rience en CEI en fonction de l’intensité/du courant électrique 8
9 ff Définition de 2 listes vides pour les 2 variables I et U
est donnée par la relation l/PN = 4,56 -1,80 x /. 10I-[....................................................................................... ]
îiu-C....................................................................................... ]
Représenter sur le graphe précédent la caractéristique 12
tension-courant L/PN = f(l) de la pile et en déduire les coordon­ 13*-------- Affichage des points de coordonnées (I,U): U=f(I)
14 plt.figure(’Etude d\’un dipole’) ff Initialisation de la figure
nées /p et L/pdu point de fonctionnement du circuit. 15 .. ff Titre du graphe
16 . if Légende axe I
e. Lors de l’expérience en CEI, la résistance électrique R du corps 17 . ff Légende axe U
18 .. ff Minimum et maximum des axes
humain mesurée à l’ohmmètre au contact de doigts humides 19 . ff Trace le nuage de points
20
est supérieure à 10 kQ. Le phénomène d’électrocution dépend 21* ■Modélisation du nuage de points par la fonction np.polyfitO
de l’intensité du courant électrique et du temps d’exposition au 22 # Calcule les coefficients de la fonction modélisant le nuage
23# de points et les range dans un tableau nommé Modèle
passage du courant qui traverse le corps humain. Le diagramme 24 ...............- np.polyfit(...................
25
ci-dessous indique que les zones verte et jaune ne présentent 26# Affecte les coefficients du modèle aux variables a,b,c...(è choisir)
27 ................... - [coef for coef in ............ ]
pas de risque d’électrocution, contrairement à la zone rouge. 28
29# Liste des ordonnées de la modélisation
30 U_mod = [..................... for i in I]
31
32 # Trace les points de coordonnées I et U_mod en bleu et reliés
33 plt.plotC..................................... label = *U=f(I) modélisé’)
34
35 printCExpression du modèle’)
36print(’U-..........................................) # Affiche l’équation du modèle
37 ......
38 * Affiche une grille
39 A Affiche la légende
40 ff Affiche la figure

a. Compléter les lignes 10 à 19 et 38 à 40 du code source Python


fourni pour proposer un programme permettant de représenter
le nuage de points associé à la série de mesures réalisées.
b. Identifier la situation de proportionnalité entre ^AB et/,suppri­
mer les troisguillemetsà la ligne 20et à la ligne 37, puis compléter
Intensité du courant traversant le corps (en mA) le code source fourni pour proposer un programme permettant
Montrer que cette expérience de découverte de l’électricité de modéliser la caractéristique UAB = f(l) du dipôle AB.
ne présente aucun danger d’électrocution pour un élève d’une c. Donner la nature du dipôle AB en citant la grandeur physique
classe de primaire. qui le caractérise.

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 325


Exercices S’ENTRAINER

© ♦♦ Retour sur l’ouverture de chapitre |g| vidéo Des essais montrent que le montage est très sensible et qu’il
se déclenche trop facilement avec les variations de la lumière
S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER
ambiante.
Comment le musicien doit-il modifier le programme pour
pouvoir obtenir une sensibilité moins élevée ?

♦♦ Trigger de batterie expérimental


S’APPROPRIER ANALYSER-RAISONNER RÉALISER VALIDER

Dans le cadre d’un projet associant physique et informatique, Un jeune musicien batteur inventif et
une harpe laser est construite en utilisant une photorésis­ passionné de microcontrôleurs
tance, une résistance et un microcontrôleur ainsi que d’autres souhaite réaliser un montage utilisant
composants. Pour plus d’informations, visionner la vidéo sur un capteur de force adaptable sur une
le site sirius.nathan.fr. caisse claire de batterie connu sous le
Le montage retenu pour la détection des rayons lumineux nom de trigger (déclencheur en
coupés par la main est schématisé ci-dessous. anglais). Le capteur est couplé à un
Pour obtenir la courbe microcontrôleur qui commande un
d’étalonnage de la générateur de son sous l’action d’un Caisse claire
photorésistance, choc provoqué par une baguette de de batterie équipée
d’un trigger.
l’éclairement E reçu par Photorésistance batterie sur la caisse claire. Le montage
la photorésistance et utilisé pour récupérer une information à partir du capteur est
la valeur Rp de la résis­ le suivant.
Résistance Microcontrôleur
tance de la photoré­ La tension d’alimen­
+ 5V
sistance sont mesurés tation fournie par le
Capteur
simultanément avec un luxmètre et un ohmmètre : microcontrôleur est de «c
de force
5,00 V. La valeur maxi­ A°
E (en lux) 10 21 39 70 100 201 350
male de l’intensité / du
Ro
Rp(en kQ) 9,43 5,02 2,98 2,00 1,60 1,02 0,58 courant électrique qui hc Masse
peut traverser le capteur
a. Montrer, en utilisant la loi des mailles et la loi d’Ohm, que
sans risque de destruction est de 1,3 mA. La valeur minimale de
l’expression de la tension UR aux bornes de la résistance est :
/ j —SxR la résistance Rc du capteur sous l’effet d’un coup de baguette
Ur~ Rp + R de batterie est de l’ordre de 300 £2.
b. Deux choix de valeur sont possibles pour la résistance : a. Écrire la loi d’Ohm aux bornes du capteur. En déduire la
R = 2,0 kQ et R = 10,0 kQ. Calculer les valeurs extrêmes de la valeur maximale de la tension Uc aux bornes du capteur à ne
tension UR pour les éclairements 10 lux et 350 lux du tableau pas dépasser.
des données pour R valant 2,0 k£2 puis 10,0 k£2. Justifier que la b. Le courant électrique qui entre dans l’entrée Ao est
valeur R = 2,0 kf> donne la meilleure sensibilité au capteur de négligeable par rapport à celui qui traverse le capteur. En
lumière. appliquant la loi des mailles puis la loi d’Ohm, déterminer la
valeur minimale de la résistance Ro pour que le capteur puisse
c. Saisir les valeurs du tableau de données dans un tableur, créer
fonctionner sans risque de destruction.
la grandeur UR = -|^ et représenter URen fonction de l’éclai-
c. La valeur retenue pour Ro est de 10,0 k£2. Déterminer, en
rement E. appliquant la loi d’Ohm et la loi des mailles, la valeur maximale
d. Lorsque le rayon laser est diffusé par la main d’un musi­ /max de l’intensité du courant qui circule dans le montage. En
cien, l’éclairement mesuré avec un luxmètre au niveau de la déduire que la valeur maximale l/raax de la tension aux bornes
photo-résistance varie entre 20 lux et 35 lux. En utilisant la de la résistance Ro vaut 4,85 V.
courbe d’étalonnage UR= f(E) obtenue en c., déterminer la plage 4. La copie d’écran ci-dessous présente le premier programme
de variation de la tension UR lorsque la main coupe le rayon. imaginé par le jeune musicien. Les essais montrent que le
e. La copie d’écran ci-dessous montre l’ébauche du programme montage est un peu trop sensible et qu’il se déclenche lorsque
du microcontrôleur utilisé pour le déclenchement d’un son de l’on tape sur les autres éléments de la batterie.
fréquence 440 Hz (note La3) lorsque la photorésistance est éclai­
rée par la lumière diffusée par la main. 1 int capteur = O; // variable utilisée pour la tension UAO
2 void setup() (
3 Serial.begin(31250); // vitesse de transmission des données MIDI
4 }
1 void setup() {
5 void loop() (
2 Serial.begin(9600); 6 capteur=analogRead(AO); // lecture de la tension sur l’entrée A0
3 } 7 if(capteur > 30){ // 3i la valeur de la variable capteur
4 8 Serial.write(cmd); // dépasse 30 alors le son est produit
5 void loop() { 9 Serial.write(pitch); // par le générateur de son MIDI (*)
6 x = analogRead(AO); // lecture de la tension sur l'entrée AO 10 Serial.write(velocity);
7 Ur = 5*x/1024; // calcul de la tension Ur 11 >
8 Serial.println(Ur); // affichage de la valeur de Ur 12 }
9 if ( (Ur>0,5)(Ur<l, 9) ) { // tests sur la valeur de Ur
10 tono(2,440); // production d'un signal sonore sur la broche 2
* MIDI = Musical Interface Digital Instrument.
11 delay(100); // attente de 100 ms pour un son plus stable Comment le musicien doit-il modifier le programme pour
12 )
pouvoir obtenir une sensibilité moins élevée ?

326
OBJECTIF PREMIÈRE Exercices

Contrôle du son sur une guitare électrique


(compétences ANALYSER-RAISONNER REALISER VALIDER

Le contrôle du son sur une guitare électrique peut se gérer directement à l’aide de boutons rotatifs actionnant des
potentiomètres faisant partie de la guitare, ou par l’intermédiaire d’autres réglages de l’amplificateur sur lequel est
branchée la guitare.

DOC. 2 Fonctionnement DOC. 3 Schéma simplifié du circuit


d’un potentiomètre rotatif électrique de contrôle du son
Le curseur C du potentiomètre est un point de contact
P< — Potentiomètre
mobile sur la piste résistive connectée entre A et B. La
résistance entre A et C (ainsi que C et B) dépend de la
rotatif de réglage
de volume
position du curseur que l’on tourne à l’aide d’un bouton.
Le schéma électrique d’un potentiomètre est le suivant. Micro ?
0 C
Prise
jack de
sortie

N A w? Masse

L’un des micros de la guitare électrique est connecté à un


potentiomètre rotatif de réglage de volume, qui est lui-même
relié à une prise jack de sortie, permettant de brancher un
câble sur un amplificateur pour contrôler le niveau sonore
du son de cette guitare.

■ Questions ■

L’un des micros de la guitare électrique est modélisé par un générateur idéal de tension UPN = 100 mV. Les bornes
Pet N de ce générateur sont respectivement connectées aux bornes B et A d’un potentiomètre rotatif de réglage
de volume. En utilisant les docs2 et 3, réaliser le schéma électrique du montage en faisant apparaître les résistances
RCAet #bc puis flécher le courant d’intensité/qui circule dans le circuit ainsi que les tensions U^, UBCet UPN.

Déterminer l’expression de l’intensité/du courant qui circule dans le circuit en fonction de UPN, RCAet RBC.
U xR U xR
Montrer que L/CA=———«=_pn—^-.Justifier l’appellation « diviseur de tension » pour ce montage du poten-
^BC+^CA ^BA
tiomètre associé au micro.
| La position angulaire du potentiomètre rotatif, qui est reliée au curseur C, évolue de 0°à 330°. La résistance RCA
est proportionnelle à la position du bouton : elle vaut 0Q pour une valeur de 0° et RBApour une valeur de 330°.
Déterminer la valeur de la tension de sortie UCA pour un réglage du potentiomètre rotatif sur la position 180°.

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 327


Exercices OBJECTIF PREMIÈRE

Détecteur de fumée
(COMPÉTENCES > ANALYSERRAISONNER REALISER VALIDER

Afin de prévenir les risques d’incendie, la loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 a rendu obligatoire
l’installation de détecteurs de fumée dans les lieux d’habitation en France.
C 2

DOC.l Principe de la détection de fumée DOC. 2 Schéma du circuit électrique


modélisant un détecteur de fumée
D6L
Microcontrôleur

+ 5V

Ao 0

Masse
_____
Un détecteur de fumée possède une chambre optique avec
une DEL infrarouge et une photodiode.
En l’absence de fumée, le faisceau lumineux émis par
DONNÉES
la diode parcourt la chambre optique sans atteindre la
photodiode. Caractéristiques tension-courant U -f(I) de la photo­
Lorsque de la fumée est présente dans la pièce et pénètre diode du détecteur pour deux états d’éclairement : EI (pas
dans la chambre optique du détecteur, les particules de fumée) et E2 (fumée).
solides de fumée diffusent le faisceau lumineux dans U(enV)
toutes les directions, ce qui éclaire faiblement la photo­ Symbole d'une i
diode. Cette dernière est alors traversée par un courant
électrique qui provoque l’apparition d’une tension aux
photodiode
5,0
El e2
bornes d’une résistance du circuit de détection, ce qui
permet de déclencher l’allumage d’un voyant lumineux ^2 U
et la mise en route d’un signal sonore.
0- 1 1 1'

■ Questions ■

Le circuit électrique modélisant le détecteur de fumée est constitué d’un générateur idéal de tension 5,00 V présent
dans le microcontrôleur, monté en série avec une photodiode et un dipôle ohmique de résistance R = 200 kQ.
Déterminer, à l’aide des données, la valeur l^de la tension UR aux bornes du dipôle ohmique de résistance R en
l’absence de fumée.
H Un grille-pain produit de la fumée qui pénètre dans la chambre optique du détecteur de fumée. Déterminer la valeur
U2 de la tension UR aux bornes du dipôle ohmique de résistance R en présence de fumée.
H Le microcontrôleur convertit la tension L/Ren une variable numérique N, proportionnelle à UR, de valeur comprise
entre 0 (C/R= 0 V) et 1023 (L/R= 5,00 V) : il déclenche une alarme sonore si N dépasse la valeur 150. Expliquer pourquoi
l’alarme sonore se déclenche lorsque de la fumée pénètre dans la chambre optique du détecteur.

328
OBJECTIF PREMIÈRE E.C. E*
ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EXPÉRIMENTALES

© Principe d’un joystick

COMPÉTENCES analyserraisonner réaliser communiquer


&
Inventé et breveté en 1926 par C. B. Miriek, le joystick est un système capteur de
mouvement à deux axes dont les applications sont multiples : les jeux vidéo bien
sûr, mais aussi le pilotage d’un avion de ligne, l’intervention chirurgicale assistée
par un robot, etc.
Le mouvement de la manette est décomposé et enregistré suivant deux axes, à
l’aide de deux potentiomètres qui jouent le rôle de capteurs de position. Le but de
cette épreuve est d’étudier le fonctionnement d’un joystick.

DOC. 1 Joystick DOC. 2 Exemple de matériel à disposition


Le déplacement angulaire d’un joys­ ■ Multimètre.
tick sur l’un des axes est en général ■ Potentiomètre rotatif muni d’un bouton avec un repère
de + 30° à - 30° par rapport à sa et une couronne de repérage de la position angulaire.
position de repos. ■ Fils de connexion.
■ Ordinateur muni d’un tableur grapheur.
■ Générateur de tension continue réglable.

DOC. 3 Fonctionnement d’un potentiomètre


Un potentiomètre rotatif est un composant à trois bornes A, B et C. Entre les bornes A et B, il existe une piste constitué d’un
matériau résistif. La borne C est reliée à un contact, appelé curseur, que l’on déplace sur la piste AB par l’intermédiaire d’un
axe que l’on tourne avec un bouton ou par l’intermédiaire d’une manette de joystick. Ce système permet de d’obtenir une
tension UCA qui dépend de la position du curseur et de la tension UBA appliquée entre les bornes B et A.

rba " rbc + rca

Potentiomètre Potentiomètre avec bouton Schéma électrique


de contrôle et repères de position

différenciation
■ Questions ■ Fichier numérique

En utilisant le matériel à disposition, proposer un protocole expérimental permettant de représenter la


courbe d’étalonnage reliant la valeur de la résistance RCA d’un potentiomètre aux différentes positions de ce
potentiomètre.
APPEL N° 1 Appeler le professeur pour lui présenter le protocole ou en cas de difficulté.

Mettre en oeuvre le protocole pour obtenir la courbe d’étalonnage RCA= f(position du potentiomètre).
APPEL N° 2 Appeler le professeur pour lui présenter le résultat ou en cas de difficulté.

Réaliser ensuite l’expérience présentée par le professeur afin de mesurer la tension L/CA pour différentes positions
du potentiomètre.

Réaliser une synthèse permettant d’expliquer de façon très simplifiée le fonctionnement d’un joystick.

Fiche-guide

Chapitre 16 ♦ Signaux et capteurs électriques 329


FICHE MÉTHODE 1

Mesure et incertitudes
Vocabulaire
• La valeur réelle, exacte, d’une grandeur physique, appelée sa valeur vraie, n’est
jamais accessible.

• La valeur accessible d’une grandeur est sa valeur mesurée dans le cadre d’un proto­
cole expérimental et à l’aide d’instruments de mesure donnés.

• L’incertitude-type fournit alors une estimation de l’étendue des valeurs que l’on remarque Dans un souci de simpli­
peut raisonnablement attribuerà la grandeur. fication, le résultat de la mesure et
• Si X est la valeur mesurée d’une grandeur, le résultat de la mesure peut être noté : la valeur mesurée sont notés avec la
Xavec u(X) l’incertitude-type de la mesure même lettre, X par exemple.
ou
X±u(X), avec u(X) l’incertitude-type de la mesure.
EXEMPLE Le résultat d’une série de mesures indépendantes de la longueur L d’un PRÉSENTATION DU RÉSULTAT
stylo mesurée avec une règle au millimètre peut être noté :
Le résultat d’une mesure doit
L = 14,64 cm avec l’incertitude-type u(L) = 0,03cm
comporter :
ou
- la valeur mesurée;
L = (14,64±0,03)cm avec l’incertitude-type u(L) = 0,03cm.
- l’incertitude-type de mesure;
• L’incertitude relative donne la précision de la mesure effectuée et s’exprime en -le symbole de l’unité.
pourcentage.
Elle s’écrit Px=-Tvr> avecX la valeur mesurée et u(X) l’incertitude-type de la mesure.
I X|
Plus l’incertitude relative est faible, plus la mesure est précise.
EXEMPLES
• L’incertitude relative de la série de mesures indépen­
dantes précédente de la longueur du stylo avec une règle
mesurée au millimètre est : p, = « -^-= 0,2 %.
14,64 cm 100
• Le résultat d’une série de mesures indépendantes de
l’épaisseur d’une gomme avec le même protocole et
mesurée au millimètre avec la même règle est : e- 1,10 cm
avec l’incertitude-type u(e) = 0,03 cm.
L’incertitude relative de cette mesure vaut :
°,03cm;=^_ = 3o/o
Pe =
1,10 cm 100
Il est donc plus précis de mesurer avec ce protocole et cette règle la longueur L du
stylo que l’épaisseur e de la gomme.

21 Évaluation de la dispersion des mesures


• Lorsque la même mesure est réalisée indépendamment plusieurs fois dans les
mêmes conditions d’évaluation, la mesure est affectée aléatoirement dans un
sens ou dans un autre par rapport à une valeur moyenne : c’est la variabilité de la
mesure d’une grandeur physique.

• Le meilleur estimateur de la valeur mesurée est la valeur moyenne algébrique de


la série de mesures, appelée plus simplement valeur moyenne.
remarque Les calculs statistiques
• Pour un échantillon de n mesures indépendantes de la même grandeurX, on peut :
- représenter un histogramme; de la valeur moyenne, de l’écart-type
- calculer la valeur moyenne X; et de l’incertitude-type peuvent être
- calculer l’écart-type s ; effectués avec un tableur (-» Point
- calculer l’incertitude-type u(X) = -^. numérique 3) ou une calculatrice
v'n (-* Points maths 5 et 6).

330
EXEMPLE
Une série de n- 36 mesures indépendantes de la longueur L d’un stylo mesurée au
millimètre avec une règle a été réalisée. Les résultats obtenus sont donnés sous
forme de tableau et sous forme d’histogramme.
Longueur L( du stylo Nombre de mesures Nombre de mesures
mesurée de cette longueur de cette longueur
L1=14,3cm 1
L2=14,4cm 2
t3 = 14,5 cm 6
L4=14,6cm 11
t5 = 14,7 cm 8
L6= 14,8 cm 5
L7=14,9cm 1
REMARQUE Au lycée, on calcule de
L8 = 15,0cm 2 cette façon l’incertitude-type d’une
• Un tableur ou une calculatrice donne : série de mesures d’une même gran­
- la valeur moyenne de la longueur du stylo : L=14,64 cm ; deur réalisée par plusieurs groupes
- l’écart-type : s = 0,16 cm ; d’élèves différents car les mesures
- l’incertitude-type : u(L)=AiÉ- = 0,026 cm. sont considérées comme indépen­
\36 dantes les unes des autres : en effet,
• En classe de 2de on ne garde en général qu’un seul chiffre significatif pour l’in­ la même grandeur a été mesurée par
certitude-type, ainsi : u(L) = 0,03cm. des expérimentateurs différents,
• Le résultat de la mesure est donc : utilisant des instruments de mesure
L = 14,64 cm avec l’incertitude-type u(L) = 0,03 cm. différents, mais équivalents.

POINT MATHS

La valeur moyenne arithmétique, ou valeur moyenne, d'une série de mesures est égale au quotient de la somme de toutes les
valeurs de cette série par l’effectif total. Dans le cas de la série précédente de n= 36 mesures indépendantes de la longueur L
d’un stylo :
n
ŸL
£_ fei ' _ lx 14,3 +2x14,4 +6x14,5 +11x14,6 + 8x14,7 +SX 14,8+lx 14,9 + 2* 15,0 _ £4 cm
n ~ 36
• L’écart-type d’une série de mesures, considérée comme un échantillon, est égal à :
_ _ lx(14,3-14,64)2 + 2x(14,4-14,64)2 + 6x(14,5-14,64)2 + --- + 1x(14,9-14,64)2 + 2x(15,0-14,64)2
n-i 36-1 " '
En statistique, si les mesures sont indépendantes, environ 95 % des valeurs mesurées devraient se situer à moins de 2 écarts-
types s de la moyenne E

31 Comparaison avec une valeur de référence


• La compatibilité ou la non compatibilité entre une valeur expérimentale mesurée REMARQUE Si la valeur expérimen­
et une valeur de référence dépend de l’incertitude-type, qui fournit une estimation tale mesurée et la valeur de référence
de l’étendue des valeurs que l’on peut raisonnablement attribuer à la grandeur ne sont pas compatibles, ou si la
physique mesurée. mesure n’est pas assez précise, il
• Cette comparaison est conduite de manière qualitative en classe de seconde, faut analyser les sources d’erreurs
(un protocole ou un instrument de
un critère quantitatif sera introduit en spécialité physique-chimie en classe de
terminale. mesure non adapté, un mauvais
choix de calibre, un nombre de
mesures trop faible, etc.) pour être
Chiffres significatifs capable de modifier le protocole
expérimental ou l’instrument de
a. Précision et écriture d’une valeur numérique mesure en conséquence.
Les valeurs numériques des données et les résultats d’un calcul sont toujours
arrondis en tenant compte des incertitudes sur les mesures.
En l’absence d’autres indications, l’incertitude d’une valeur numérique porte sur
le dernier chiffre exprimé ; elle est estimée à une demi-unité de ce chiffre.

Fiches méthode 331


EXEMPLE
Le résultat de la mesure de la longueur d’une feuille de cahier est L = 29,7 cm.
En l’absence d’autres indications, cela signifie que la valeur de L est accompagnée de
l’incertitude-type de 0,05 cm.

b. Quels chiffres sont significatifs ?


• Le nombre de décimales d’une valeur numérique n’est pas un critère pour apprécier sa
précision : les valeurs 0,042 mm, 4,2 x 10-2 mm et 42 pm sont exactement équivalentes
et pourtant elles présentent un nombre de décimales différent.
• Pour évaluer la précision d’un nombre, on utilise la notion de chiffres significatifs :
comme l’incertitude sur une valeur numérique porte sur le dernier chiffre exprimé, plus
le nombre de chiffres significatifs est grand, plus la valeur est précise.
• Les chiffres significatifs d’une valeur numérique sont tous les chiffres autres que les
« 0» situés à gauche du nombre, sans tenir compte de la puissance de 10.
EXEMPLES
• 0,042 mm comporte 2 chiffres significatifs ; les deux « 0 » placés à gauche ne sont pas
significatifs.
• 42,0pm comporte 3 chiffres significatifs ; le « 0» situé à droite est un chiffre significatif.
• Écriture scientifique : le nombre de chiffres significatifs du nombre a x 10n, avec
1 a < 10 et n entier positif ou négatif, est égal au nombre de chiffres de a.
EXEMPLE
4,2 mm a 2 chiffres, donc 4,2 x 10-2 mm a deux chiffres significatifs. Remarquons que
4,2 x 10’2 mm est l’écriture scientifique de 0,042 mm ; on retrouve le même nombre de
chiffres significatifs.
c. Donner le bon nombre de chiffres significatifs
• Dans une multiplication ou une division, le résultat d’un calcul ne peut pas être plus
précis que la donnée la moins précise, c’est-à-dire celle qui comporte le plus petit nombre
de chiffres significatifs.
EXEMPLE
• On demande de calculer la durée At du trajet de la lumière du Soleil à la Terre.
Données : distance Terre-Soleil D = 1,50 x 108 km ; vitesse de propagation de la lumière
c = 2,997 92 x 105 km ■ S'1.
La calculatrice fournit : 5,003 46...x io2
Parmi les données, D n’a que 3 chiffres significatifs, donc At = 5,00 x 102 s.
• Habituellement, les résultats demandés au lycée comportent 2 ou 3 chiffres significatifs.
Donner un nombre de chiffres significatifs excessif est une erreur.
• Dans une somme ou une différence, le résultatdoit avoir le même nombre de décimales
que la donnée qui en a le moins.
I EXEMPLE
I m = 0,36-0,043 = 0,32.

d. Règles d’arrondis
• On observe la décimale qui suit la dernière décimale prise en compte :
-si la décimale qui suitest comprise entre 0et 4, on ne change pas la dernière décimale
prise en compte;
- si la décimale qui suit est comprise entre 5 et 9, on ajoute 1 à la dernière décimale
prise en compte.
• Ces règles permettent d’arrondir une valeur à la valeur qui lui est la plus proche et qui
comporte le nombre de décimales souhaité.
EXEMPLE
Le résultat exact d’un calcul est X-4,238.
Avec 2 chiffres significatifs : la dernière décimale prise en compte est 2; le résultat final
est X= 4,2 car la décimale suivante est 3.
Avec 3 chiffres significatifs : la dernière décimale prise en compte est 3; le résultat final
est X = 4,24 car la décimale suivante est 8.
Avec 4 chiffres significatifs, le résultat final sera X-4,238. On ne peut pas exprimer ce
résultat avec plus de 4 chiffres significatifs.

332
Utiliser un nombre adapté de chiffres significatifs
Pour écrire le résultat d’une mesure avec un nombre adapté de chiffres significatifs, la
méthode suivante peut être suivie :
- déterminer l’incertitude-type avec un seul chiffre significatif;
- déterminer la valeur mesurée, correspondant à la valeur moyenne dans le cas d’une série
de mesures indépendantes, de manière à ce que sa dernière décimale corresponde à la
dernière décimale de l’incertitude-type.
EXEMPLE
Une série de mesures indépendantes de la masse volumique p d’un liquide a été réalisée.
Un tableur donne la valeur moyennep et l’incertitude-type u(p) de cette série de mesures :
p = 1,14213 kg • L-1 et u(p) = 0,003 24 kg • LA
• Avec un seul chiffre significatif, l’incertitude-type s’écrit : u(p) = 0,004 kg - L-1, car on
majore le plus souvent l’incertitude-type, contrairement aux règles d’arrondis définies
précédemment. REMARQUE D’autres choix
• La valeur mesurée, égale à la valeur moyenne, avec trois chiffres après la virgule (comme d’écriture sont possibles, en
l’incertitude-type), s’écrit : p =1,142 kg - LA gardant deux chiffres signifi­
Ainsi, le résultat de la mesure s’écrit : p = 1,142 kg-L-i avec l’incertitude-type catifs pour l’incertitude-type
u(p) = 0,004 kg-LA par exemple.

6| Capacités exigibles concernant la mesure et les Incertitudes


Les capacités exigibles en classe de 2de concernant la mesure et les incertitudes sont
travaillées dans les différents chapitres du manuel.

Exercices et activités du manuel permettant


Capacité exigible
de travailler cette capacité exigible
Exploiter une série de mesures indépendantes d’une grandeur physique : - Activités : 2 p. 41 ; 3 p. 42 ; 4 p. 237 ; 5 p. 238 ; 3 p. 256 ;
histogramme, moyenne et écart-type. 1 p. 308
- Exercices : 43 p. 36 ; 50 p. 55 ; 34 p. 246,43 p. 248,
48 p. 250 ; 29 p. 279 ; 49 p. 283 ; 38 p. 322
Discuter de l’influence de l’instrument de mesure et du protocole. -Activités: 3 p. 42; 4 p. 237; 3 p. 270
- Exercices : 43 p. 36; 33 p. 51; 50 p. 55; 44 p. 125;
43 p. 248 ; 48 p. 250 ; 49 p. 251 (ECE) ; 55 p. 285
Evaluer qualitativement la dispersion d’une série de mesures indépendantes. -Activités : 2 p. 41; 3 p.42;4 p. 237; 5 p. 238
- Exercices : 45 p. 36 ; 50 p ; 55; 44 p. 125 ; 48 p. 250
Vnumêrique Représenter l’histogramme associé à une série de mesures à l’aide -Activités : 2 p. 41; 3 p.42;4 p. 237; 5 p. 238
d’un tableur. - Exercices : 45 p. 36; 50 p. 55; 44 p. 125; 34 p. 246;
43 p. 248 ; 29 p. 279 ; 49 p. 283 ; 38 p. 322
Expliquer qualitativement la signification d’une incertitude-type et l’évaluer par - Activités : 2 p. 41 ; 3 p. 42 ; 4 p. 237 ; 5 p. 238 ; 1 p. 308
une approche statistique. - Exercices : 43 p. 36 ; 50 p. 55 ; 44 p. 125 ; 43 p. 248;
45 p. 249 ; 48 p. 250 ; 29 p. 263 ; 29 p. 279 ; 49 p. 283 ;
38 p. 322
Ecrire, avec un nombre adapté de chiffres significatifs, le résultat d’une mesure. - Activités : 5 p. 238 ; 3 p. 256 ; 2 p. 269 ; 3 p. 270 ;
lp. 308; 8 p. 315
- Exercices : 50 p. 55; 40 et 41 p. 247; 43 et 44 p. 248;
49 p. 251 (ECE) ; 29 p. 263 ; 49 p. 283
Comparer qualitativement un résultat à une valeur de référence. - Activités : 5 p. 238 ; 3 p. 256 ; 2 p. 269 ; 1 p. 308 ; 8 p. 315
- Exercices : 40 et 41 p. 247; 44 p. 248 ; 45 p. 249;
49 p. 251 (ECE) ; 29 p. 263 ; 49 p. 283

Fiches méthode 333


FICHE MÉTHODE 2

Comprendre un énoncé
Les mêmes verbes d’action sont souvent utilisés dans les capacités attendues des différents chapitres
et dans les énoncés des exercices. Les définir précisément est important pour comprendre précisément
ce qui est demandé.

Verbe d’action Définition et conseils de rédaction Verbe d'action Définition et conseils de rédaction
de la réponse de la réponse

Associer Mettre en relation des connaissances et/ou des Justifier, Mettre en œuvre un raisonnement, sans se
informations données dans des documents. montrer, contenter de décrire, pour expliquer pourquoi
vérifier la proposition énoncée est vraie.
Calculer Donner le résultat numérique avec son unité en
mettant en évidence les différentes étapes du Modéliser Proposer un modèle (sous forme d’une relation
calcul. mathématique, d’un schéma, d’une équation
de réaction, etc.) permettant d’analyser des
Citer Indiquer, donner lavaleurd’une grandeur. phénomènes réels et de prévoir des résultats à
Comparer Mettre en relation plusieurs objets: partir de l’application d’une théorie à un niveau
-de façon qualitative : identifier les points d’approximation donné.
communset les différences ; Proposer Donner les différentes étapes à suivre de façon
-de façon quantitative : calculer un rapport une démarche ordonnée (numéroter, mettre des tirets ou
entre deux grandeurs et en interpréter le utiliser des indicateurs temporels : d’abord,
résultat. ensuite, puis, enfin) ainsi que le matériel, les
Critiquer Justifier dans quelle mesure une proposition est mesures et les calculs éventuels qui seront
vraie ou fausse, expliquer en quoi elle est vraie nécessaires pour mener à bien la démarche.
ou fausse. Proposer Donner les différentes étapes à suivre de façon
Décrire Communiquer une information sous forme d’un un protocole, ordonnée.
texte, d’un schéma, de valeurs numériques, etc. une expérience Préciser:
- les gestes opératoires par des verbes d’action
Déduire Utiliser les informations ou réponses (ajouter, mettre, prélever...);
précédentes pour répondre à la question. - le matériel et les instruments de mesure
utilisés par des compléments circonstanciels de
Définir Restituer des connaissances en utilisant un
moyen (à l’aide de, avec...);
vocabulaire scientifique.
- les produits chimiques et leurs quantités s’il y
Distinguer Différencier des objets, des caractéristiques, en a besoin dans le protocole;
des phénomènes, etc. - les mesures effectuées.
Dans le cadre d’une démarche d’investigation,
Donner, Fournir une information sans justification. préciser les résultats attendus et
indiquer l’interprétation à en donner.
Estimer Calculer ou mesurer un ordre de grandeur ou Réaliser Résumer ce qui a été vu dans l’ensemble de
une valeur approchée d’un résultat. une synthèse l’activité ou de l’exercice, à l’écrit ou à l’oral.
Établir Relier différentes informations pour construire Recueillir Extraire des informations d’un ensemble
un résultat. de données (graphiques, valeurs, équations
chimiques, relations mathématiques, textes,
Évaluer Calculer ou mesurer une valeur numérique.
etc.).
Expliquer, Mobiliser des connaissances et/ou utiliser des
Représenter Organiser l’information sous une forme adaptée
interpréter données pour justifier un résultat, un protocole,
(schéma accompagné de sa légende, tableau...).
un spectre, etc.
Schématiser Représenter de façon claire et lisible une
Exploiter Mobiliser des connaissances pour tirer des
situation en suivant les codes associés (schémas
informations d’un ensemble de données
légendés ou symboles normalisés en électricité
(graphiques, valeurs, équations chimiques,
par exemple).
relations mathématiques, textes, etc.).
Utiliser Appliquer une loi, un principe, une relation.
Exprimer Donner l’expression littérale, scalaire ou
vectorielle, d’une grandeur. Valider Revenir sur une situation initiale après avoir
(ou invalider) réalisé une expérience ou s’être documenté
Formuler Proposer, en exprimant le doute, une
une pour vérifier la compatibilité entre la
(reformuler) explication, une valeur, une observation avant
hypothèse proposition initiale et les résultats.
de réaliser une expérience ou de consulter les
documents. Pratiquer Proposer un protocole expérimental, le mettre
une démarche en œuvre et exploiter les résultats obtenus.
Identifier Mobiliser des connaissances, utiliser des
expérimentale
données ou effectuer des calculs pour extraire
des informations.

334
FICHE MÉTHODE 3

Réaliser une synthèse


Il est possible d’effectuer la synthèse d’une activité expérimentale ou documentaire, à l’écrit en rédi­
geant un compte-rendu, ou à l’oral en présentant un court exposé, seul ou à plusieurs. Dans ces deux
cas, il est nécessaire de reprendre les différentes étapes qui ont permis de résoudre la problématique
posée dans l’activité.

il Rappeler le contexte et la problématique S'APPROPRIER

• Dans un premier temps, expliquer quels sont le contexte CONSEIL | COMMUNIQUER |

et le problème scientifique à résoudre lors de l’activité.


Bien prendre le temps d’expliquer le ou les objectifs de l’ac­
tivité avant de chercher à résoudre la problématique.

Élaborer le protocole de résolution de la problématique ANALYSER-RAISONNER

• Proposer une ou plusieurs explications possibles au CONSEIL I COMMUNIQUER | ( ORAL J


problème posé.
Dans le cas d’un exposé oral, préparer un support visuel
• Dans le cadre d’une activité expérimentale, présenter la présentant le schéma légendé du montage afin de décrire
démarche permettant de tester des hypothèses. Pour cela, le plus précisément possible le protocole expérimental. Le
décrire l’expérience réalisée en indiquant : schéma légendé peut être réalisé soigneusement à la main,
- la liste du matériel; puis scanné ou photographié pour l’insérer dans le fichier
- les règles de sécurité à mettre en œuvre; de présentation.
- le schéma du montage;
- les différentes étapes à suivre;
- les calculs éventuels à effectuer;
- les résultats attendus pour valider ou invalider les I remarque Si le protocole expérimental est déjà donné,
hypothèses. reprendre les étapes importantes du protocole et les justifier.

Résoudre la problématique et présenter des résultats RÉALISER

• Répondre à la problématique en effectuant les calculs • Dans le cadre d’une activité expérimentale, après avoir
nécessaires ou en mettant en évidence les relations entre réalisé l’expérience, présenter les résultats expérimen­
les différentes grandeurs étudiées. taux sous forme d’un schéma, d’un tableau de valeurs, d’un
graphique... en n’oubliant pas de noter les unités des gran­
I remarque Même si c’est quelquefois le cas, deux grandeurs deurs mesurées et en réfléchissant au nombre de chiffres
ne sont pas toujours proportionnelles entre elles ! * Point maths 4).
significatifs (-

Conclure

• Comparer éventuellement le résultat obtenu avec une • Dans le cadre d’une activité expérimentale, proposer des
valeur de référence en tenant compte des incertitudes de pistes pour améliorer la précision des mesures effectuées.
mesure (-» Fiche méthode 1).

• Valider ou invalider les hypothèses en justifiant votre


réponse afin de répondre au problème posé.

Fiches méthode 335


FICHE MÉTHODE 4

Préparer un exposé oral


Un exposé oral doit être préparé soigneusement. Voici une méthode de travail possible.

Le travail de recherche

• Avant de débuter le travail de recherche, établir la liste des CONSEIL


données et des informations manquantes pour mener à
Le professeur documentaliste est présent au CDl pour vous
bien le projet à exposer à l’oral.
aider dans toutes vos recherches. Ne surtout pas hésiter à
lui poser des questions !

• Se familiariser avec les différents lieux et moyens de Il est indispensable de toujours vérifier les données trouvées
recherche : Internet, le CDl, les bibliothèques et les sur Internet en recoupant les sources et en s’assurant de leur
médiathèques... fiabilité.

21 La préparation de la présentation orale

• Établir un plan logique et cohérent, visant à répondre à la


problématique, sans oublier l’introduction et la conclu­
sion. Il faudra en effet souvent justifier ce plan le jour de Vie et mort d'une étoile
l’exposé oral.

• Réfléchir à la forme de l’exposé dès le commencement du


projet. Par exemple, si un poster, une affiche ou un diapo­ Formation d'hélium-4 :
rama est prévu, il faudra utiliser des photographies, des
schémas ou des graphiques pour pouvoir l’illustrer. De • fusion de deux noyaux }h ;
plus, si c’est un diaporama, il faudra privilégier la simpli­ • fusion d'un noyau }h avec
cité et la clarté en n’écrivant que les points essentiels et un noyau |H;
les mots-clés et pas des phrases entières. • fusion de deux noyaux |He .

• Anticiper les questions : imaginer les questions qui pour­


raient être posées à la fin de l’exposé et en dresser une
liste. Il faut être capable de répondre à toutes ! Mélodie et Hakim - Présentation orale

Exemple de présentation simple : un titre, une image et quelques


points essentiels.

Les recommandations à suivre lors d’un exposé oral

• Avant la présentation, relire plusieurs fois les documents • Lors de l’exposé, se tenir droit, parler distinctement et
qui seront présentés pour vérifier qu’il ne reste pas de clairement en utilisant un vocabulaire clair et précis.
fautes d’orthographe. Ne pas oublier la clé USB qui Ne pas hésiter à écrire des informations importantes
contient le diaporama accompagnant l’exposé. au tableau et éviter au maximum de regarder ses notes.
Penser à regarder régulièrement les personnes qui vous
• Enregistrer le diaporama sous plusieurs formats ( pdf,
écoutent : accrocher leur regard, c’est accrocher leur
ppt, etc.) pour être sûr qu’au moins une version fonc­
attention.
tionne sur n’importe quel ordinateur.
• Lors des questions suivant l’exposé, prendre le temps
• Le jour de la présentation orale, s’habiller convena­
de bien réfléchir au sens de chaque question avant d’y
blement, rester « zen » et détendu, sans mâcher de
répondre. Donner des réponses précises et détaillées : ne
chewing-gum.
pas se contenter de répondre par « oui » ou par « non ».

336
FICHE MÉTHODE 5

Enregistrer et étudier un mouvement


Pendant l'expérience

Réglages du logiciel d’acquisition des images sur


l’ordinateur
Selon les logiciels, le paramétrage permet de régler :
- la durée de l’enregistrement;
- la durée entre deux images.

Position des différents éléments


- Placer l’axe optique de la webcam ou du smartphone
perpendiculairement au plan de la trajectoire et centré
sur la trajectoire.
- Ne pas placer trop près la webcam ou le smartphone pour
éviter les distorsions d’image dans les angles (usage du
zoom).
- Disposer deux règles (horizontale et verticale), proches
du plan de la trajectoire, pour fixer l’échelle.
- Placer deux spots d’éclairage latéralement pour éclairer
le plus possible l’objet.

Réglages de la webcam ou du smartphone


-Utiliser la mise au point manuelle de préférence à la mise
au point automatique.
- Régler sur une grande vitesse d’obturation ou sur la posi­
tion « sport » pour éviter le flou de l’image (ce qui justifie
l’éclairage puissant).

le traitement
Il faut transformer le fichier obtenu en un fichier utili­ Pour cela:
sable par le logiciel de pointage qui permet de pointer - sélectionner la séquence qui commence juste au début
la position de l’objet sur chaque image. du lancer;
- créer le fichier AVI et sauvegarder;
- si nécessaire, utiliser un logiciel comme VirtualDub (pour
supprimer une image dédoublée par exemple).

le pointage
-Charger le fichier AVI avec le logiciel de pointage (A viméca,
Avistep, Généris, Latis-Pro, etc.).
- Réaliser l’étalonnage des échelles horizontale et
verticale.
- Fixer l’origine du système d’axes et leurs sens.
- Lancer et réaliser l’acquisition.
- Terminer et enregistrer le tableau de mesures réalisé
dans le format du logiciel de traitement des données
utilisé (Régressi, Généris, Latis-Pro, etc ).

Fiches méthode 337


FICHE MÉTHODE 6

Exploiter un graphique
exemple Le mouvement d’un palet de hockey sur glace est filmé et la distance d qu’il parcourt en fonction du temps t est mesurée.
L’objectif est de déterminer une relation simple entre ces deux grandeurs physiques.

t(en s) 0,04 0,08 0,12 0,16 0,20 0,24 0,28 0,32


d(en m) 0,40 0,80 1,35 1,75 2,10 2,55 3,05 3,40

Pour cela, on trace la représentation graphique représentant la distance d en fonction du temps t, soit d = f(t).

11 Représenter les points expérimentaux


• Construire un repère :
- tracer deux axes perpendiculaires, l’un horizontal et
l’autre vertical. Écrire à l’extrémité de chaque axe la gran­
deur représentée et son unité;
- graduer les deux axes et indiquer clairement l’échelle
choisie.

• Chaque couple du tableau est représenté par un point


repéré par une croix dans ce repère. L’ensemble forme un
« nuage de points».

• Mentionner le titre du graphique.


On obtient le « nuage » de points ci-contre.

Exploiter le graphique

• Dans certains cas, il est possible de tracer une courbe


simple qui passe au plus près de l’ensemble des points.
I ATTENTION Ne jamais joindre les points par des segments de
droite car cela n'a pas de signification physique ou chimique.

• Cette opération peut être effectuée à l’ordinateur, avec un


logiciel approprié comme un tableur-grapheur.

• Dans notre exemple, il est possible de faire passer une


droite de façon à avoir presque autant de points aléatoi­
rement répartis au-dessus et en dessous de la droite.

31 « Modéliser » la situation expérimentale

• L’équation de la courbe fournit une relation mathématique Ainsi, les mesures expérimentales peuvent être modélisées
qui lie les deux grandeurs. La situation expérimentale est par une droite d’équation d= 11 x t.
ainsi modélisée par cette relation.
I REMARQUE Le coefficient directeur a l’unité de la grandeur
• Dans le cas d’une droite, on peut déterminer son équa­ en ordonnée, divisée par l’unité de la grandeur en abscisse.
tion à partir du graphique. L’équation de toute droite non L’ordonnée à l’origine a l’unité de la grandeur en ordonnée.
parallèle à l’axe des ordonnées esty = ax + b, où a est le
coefficient directeur de la droite et b l’ordonnée à l’origine.
La droite passe par l’origine, donc b = 0.
Le coefficient directeur est calculé par :
a _ d(ù) - d(ti) _ 3,5 m - 0 m ~ R m x
t2 - tx 0,32 s - 0 s

338
FICHE MÉTHODE 7

Utiliser un multimètre
11 Un multimètre permet de mesurer une Intensité, une tension et une résistance

Mesure de l’intensité du courant élec­ Mesure de la tension électrique aux bornes d’une
trique qui traverse une lampe (avec le lampe (avec le multimètre branché en voltmètre
multimètre branché en ampèremètre en dérivation dans le circuit) Mesure de la résistance d’un
en série dans le circuit) conducteurohmique

21 Exemple de l'utilisation du multimètre pour la mesure d'une Intensité

Q Régler le calibre 0 Noter la valeur mesurée


pour améliorer la précision
• Utiliser le symbole / de l’intensité.
• Convertir en mA la valeur • Associer l’unité indiquée par
d’intensité qui est affichée en A. la borne d’entrée.
• Si cette valeur est inférieure Exemple : 0,07 A= 7 x 101 mA.
à 2000 mA, couper le courant,
connecter le fil d’entrée
du courant sur la borne mA
1 A /TACOM
et choisir le calibre 2 000 mA.
• Ensuite,si lavaleurdu courant ▲ Schéma d’un ampèremètre
mesurée est inférieure à 200 mA,
utiliser le calibre 200 mA.
• Idem pour 20 mA.
0 Connecter l’ampèremètre
î0 Choisir la zone de mesure
Utiliser les bornes 10 A et COM et
les relier aux bornes du dipôle.

• Choisir la zone de l’intensité A La borne A se branche du côté


de la borne + du générateur et la
(notée A).
borne COM du côté de la borne -,
• Commencer la première mesure
sinon l’ampèremètre affiche une
avec le plus grand calibre 10A
valeur négative.
(en rouge sur la photo).

31 Exemple de réglage du cailbre pour mesurer l'intensité avec une meilleure précision

Calibre 200 mA Calibre 20 mA

C’est la mesure la plus A Le calibre est trop petit:


précise: on connaît la
l’ampèremètre ne peut pas
valeur de l’intensité
avec davantage de mesurer cette intensité.
chiffres significatifs. Le fusible de l’ampèremètre
risque de fondre.

Fiches méthode 339


FICHE MÉTHODE 8

Chauffer à reflux - Filtrer


Chauffage à reflux

La durée d’une transformation


chimique est le plus souvent réduite
lorsque la température du milieu réac­ Réfrigérant
à eau
tionnel augmente.

En chauffant, les liquides se vaporisent.


V Sortie
En l’absence de système de réfrigé­
d’eau
ration, les vapeurs formées s’échap­
Pince
peraient. Le réfrigérant permet aux
(fixation
vapeurs qui montent de se liquéfier et lâche)
ainsi de refluer dans le ballon contenant
le milieu réactionnel.

Le dispositif (doc. i) est placé sur un


support élévateur en position haute
lors du chauffage. Lorsqu’il est néces­ Dispositif
de
saire d’arrêter le chauffage, le support
chauffage
élévateur est abaissé, ce qui stoppe
rapidement le chauffage du milieu
réactionnel en toute sécurité pour le
manipulateur.
élévateur
Le réfrigérant à eau estalimentéen eau
froide par le bas afin que l’eau remplisse DOC. 1 Montage pour un chauffage DOC. 2 Réfrigérant à eau □ et
à reflux. réfrigérant à air H.
la totalité de la coque du réfrigérant. Le
courant d’eau doit être faible afin de limiter la consommation d’eau.

• Pour des chauffages à reflux modérés, le réfrigérant à eau peut être remplacé par un réfrigérant à air (doc. 2).

Filtration
La filtration simple consiste à séparer un solide et un • La filtration d’un liquide et l’essorage d’un solide sous pres­
liquide à l’aide d’un entonnoir muni d’un papier-filtre. sion réduite se réalisent sur büchner, entonnoir à fond plat
perforé que l’on recouvre d’un filtre. Le büchner est placé
La filtration sous pression réduite est plus rapide et permet
sur une fiole à vide reliée à une trompe à eau ou à une
de sécher partiellement le solide.
pompe (doc. 3).

• La filtration est sous pression réduite car la trompe à eau


crée un vide partiel en réduisant la pression dans la fiole
recevant le filtrat. Cela accélère le passage du liquide à
travers le filtre (doc. a).

mélange à filtrer vers la trompe


papier-filtre à eau
sole perforée
entonnoir
büchner

fiole fiole
avide de garde
filtrat

DOC. 3 Dispositif pour filtration sous pression réduite : DOC. 4 La trompe à eau ou la pompe crée une aspiration
büchner, fiole à vide et fiole de garde reliée qui accélère le passage du liquide à travers le filtre.
à une trompe à eau ou une pompe.
FICHE MÉTHODE 9

Utiliser un banc Kofler

Règles de sécurité

A
• Ne pas porter de gants de protection.
sécurité . Éloigner les solvants inflammables.

Le banc Kofler est constitué d’une barre métallique dont la température augmente de la droite (environ 30 °C) vers la gauche
(environ 350 °C), d’une échelle de mesure des températures, d’un pointeur de mesure et d’un curseur mobile.

11 étalonnage du banc Kofler


• Allumer le banc au moins une demi-heure avant une © Placer le pointeur de mesure exactement entre le liquide
mesure. et le solide.

• Repérer l’échantillon d’étalonnage dont la température de • Déplacer verticalement le curseur mobile de manière à ce
fusion est la plus proche de celle de l’échantillon à analyser. que l’extrémité de sa pointe soit sur la graduation corres­
pondant à la température de fusion lue sur le tube conte­
O Déposer une très petite quantité de l’échantillon d’étalon­
nant l’échantillon de référence. Sur le doc. 2 l’échantillon
nage sur la partie froide du banc.
de référence aune température de fusion de 86 °C. Ne plus
© À l’aide d’une spatule, faire glisser lentement les cristaux toucher au curseur mobile jusqu’à la fin des mesures.
vers la gauche du banc. S’arrêter lorsqu’on observe quelques
• Nettoyer le banc Kofler à l’aide d’un coton imbibé d’un peu
cristaux fondus alors que certains ne le sont pas encore.
d’éthanol.

Mesure

• Recommencer les opérations O à © avec l’échantillon à


analyser.

• Lire la température de fusion sur le curseur mobile, puis


nettoyer le banc Kofler comme précédemment.

• Comparer la température de fusion à la valeur de référence :


- si les deux températures sont égales, le produit est
obtenu avec une bonne pureté ;
-si elles sont proches, le produit n’est pas pur;
- si elles sont très différentes, le produit obtenu n’est pas
celui espéré.

DOC. 2 Exemple de mesure.

Fiches méthode 341


FICHE MÉTHODE 10

Effectuer une CCM Vidéo

La chromatographie sur couche mince (CCM) permet de séparer les espèces chimiques contenues
dans un mélange liquide et aussi de les identifier par comparaison.

O Préparation de la plaque

Découper une plaque de chromatogra­ Avec un capillaire, déposer sur la ligne Introduire la plaque dans la cuve.
phie à la bonne dimension (le vérifier de dépôt une microgoutte de chaque Les dépôts ne doivent pas tremper
dans une cuve vide). solution à analyser. Le diamètre des dans l’éluant. Refermer et laisser
taches ne doit pas dépasser 3 mm. la migration s’effectuer le plus loin
Y tracer au crayon une ligne de dépôt
possible (ou jusqu’à ce que l’éluant
très légère à environ 15 mm de son bord Si les espèces sont révélées par la lampe
arrive à environ 15 mm du bord supé­
inférieur ainsi qu’une marque pour UV, vérifier qu’elles sont visibles avant
rieur de la plaque).
chaque dépôt. élution.

O Séchage de la plaque © Lecture du chromatogramme

front du
solvant

ligne
de dépôt diiode
+ sable

Dès la sortie de la plaque de la cuve à Choisir un mode de révélation en liai­ Lecture verticale : lorsqu’un dépôt se sépare
élution, marquerau crayon le niveau son avec les propriétés de l’espèce en plusieurs taches, l’échantillon testé est
atteint par le front du solvant sur la que l’on veut révéler : diiode (schéma­ un mélange.
plaque. tisé ici), lampe UV ou révélateur plus
Lecture horizontale : sur une même plaque,
spécifique.
La laisser sécher à l’air pendant une même espèce chimique présente dans
quelques minutes éventuellement Entourer les taches qui sont appa­ des dépôts différents migre à la même
sous une hotte aspirante. rues. Le chromatogramme est prêt. hauteur.

342
FICHE MÉTHODE 11

Ajuster une équation de réaction


Une réaction modélise une transformation chimique à Une équation de réaction doit être ajustée afin de respecter
l’échelle macroscopique. Son écriture symbolique est une la conservation des éléments chimiques ainsi que la conser­
équation de réaction. Les réactifs (ou espèces chimiques vation de la charge électrique observées expérimentalement.
consommées) sont placés à gauche de la flèche symboli­ Cet ajustement se fait de manière progressive, en calculant
sant la transformation ; les produits (ou espèces chimiques les nombres stoechiométriques.
formées) sont placés à droite de la flèche.

EXEMPLE 1
1. Le propane C3H8(g) réagit avec le Acestade l’équation n’est pas encore ajustée.
dioxygèneO2(g)afin de former du dioxyde ... C3H8(g) +... O2(g) ->... CO2(g) +... H2O(g)
de carbone CO2(g) et de l’eau H20(g).
2. Ajuster un élément qui n’est représenté L’élément carbone est présent 3 fois dans C3H8
qu’une fois dans les réactifs et qu’une fois et 1 fois dans CO2 (équivalent à CjO2). Il faut
1C3H8(g) +... O2(g) -> 3 CO2(g) +... H2O(g)
dans les produits, par exemple ici l’élément donc 1C3H8 et 3 CO2 pour avoir autant de fois
carbone C. l’élément carbone.
3. Ajuster l’élément hydrogène H qui lui L’élément hydrogène est présent 8 fois dans
aussi n’est représenté qu’une fois dans les 1C3H8 et présent 2 fois dans H2O. Il faut donc
1C3Hs(g) + ... O2(g) -> 3 CO2(g) + 4 H2O(g)
réactifs et qu’une fois dans les produits. 8/2 = 4 H,0 pour avoir autant de fois l’élément
hyd rogène.
4. Ajuster l’élément oxygène, représenté L’élément oxygène est présent (3x2+4x 1) =
dans plusieurs espèces chimiques. 10 fois dans (3 CO, + 4 H2O) et présent 2 fois
1C3H8(g) + 5 O2(g) -> 3 CO2(g) + 4 H2O(g)
dansO2. Il faut donc 10/2=5 O2 pour avoir
autant de fois l’élément oxygène.
5. Comme en mathématiques où Ici les nombres de charges sont ajustés :
les écritures lx et x sont équivalentes, 0 à gauche et 0 à droite.
le nombre stoechiométrique lest sous- C3H8(g) + 5 O2(g) -> 3 CO2(g) + 4 H2O(g)
entendu devant la formule d’une espèce
chimique.

REMARQUES
• À l’issue de la dernière étape, si un nombre stoechiométrique demi-entier apparaît, il est alors souhaitable (mais pas nécessaire)
de multiplier tous les nombres stoechiométriques par 2.
• Certaines espèces ont des formules utilisant des parenthèses, qui ont le même rôle « factorisant » qu’en mathématiques.
Par exemple, l’espèce Cu(OH)2 est une autre écriture de la formule brute CuO2H2.

EXEMPLE 2

1. Le cuivre Cu(s) réagit avec l’ion argent Ace stade il y a bien conservation des
Ag+(aq) pour former l’ion cuivre (II) Cu2+(aq) ... Cu(s) +... Ag+(aq)->... Cu2+(aq)+... Ag(s) éléments cuivre et argent si tous les nombres
et de l’argent Ag(s). stoechiométriques valent 1.
2. Les éléments Cu et Ag sont conservés L’ion Ag+, d’écriture équivalente à Ag1+,
de part et d’autre de la flèche, mais pas aun nombre de charges de +1. L’ion Cu2+
la charge électrique. Les atomes ont des a un nombre déchargés de+2. Il faut donc
1 Cu(s) + 2 Ag+(aq) -> 1C u2+ (aq) +... Ag(s)
nombres de charges nuis, mais pas les ions. le nombre stoechiométrique 2 devant Ag+
afin l’avoir la même charge (2x(+1)) et (lx(+2))
de part et d’autre de la flèche.
3. Il faut de nouveau ajuster l’élément Ag
dans le membre de droite de l’équation Cu(s) + 2 Ag+(aq) -> Cu2+(aq) + 2 Ag(s)
de la réaction.

Fiches méthode 343


POINT MATHS 1

Proportionnalité

Définitions

• Deux séries de nombres ou deux grandeurs sont proportionnelles si on peut


passer de l’une à l’autre en multipliant ou en divisant la première par une même
constante non nulle. Dans le cas où l’on multiplie, ce facteur constant est appelé
coefficient de proportionnalité.

• Si la grandeur y est proportionnelle à la grandeur x, alors la fonction qui associe


xày est une fonction linéaire :y = ax, a étant le coefficient de proportionnalité.
La représentation graphique de cette fonction est une droite qui passe par l’ori­
gine du repère et de coefficient directeura.

EXEMPLE
La distance d parcourue par un corps se déplaçant à une vitesse de valeur constante
v pendant une durée At est : d = vx At.
On dit alors que d et At sont proportionnelles, de coefficient de proportionnalité v.

Égalité des rapports


L’égalité des rapports entre différentes valeurs de deux grandeurs proportion­
nelles est au cœur de la proportionnalité, le coefficient de proportionnalité étant
défini comme le quotient des deux grandeurs.

EXEMPLE
Évolution de la distance d parcourue par une voiture, modélisée par un point maté­
riel, en fonction de la durée At du parcours.

• Représentation sous forme de tableau


xv=80 km h-1
Distance d parcourue (en km) 0 80 160 240 coefficient de
proportionnalité
Durée At du parcours (en h) 0 1,0 2,0 3,0

• Représentation algébrique ASTUCE


d _ 80 km
Écrire les unités dans les calculs
_ At " 1,0 h
intermédiaires peut être utile,
_160]<m
mais ce n’est pas du tout obli­
2,Oh
gatoire. L’unité est en revanche
_ 240 km
indispensable dans l’écriture finale
3,0h
du résultat.
= 80 kmh-i.

344
POINT MATHS 2

Vecteurs

11 Vecteur et point d'application


• En mathématiques, le vecteur AB est représenté par une
flèche allant du point A au point B. Il est caractérisé par sa
direction, son sens et sa longueur.

• Un vecteur CD est égal à un vecteur ÀB si ABDC est un paral­


lélogramme (éventuellement aplati). ÀB et CD sont deux
représentants d’un même vecteur. On peut alors les noter
avec une seule lettre, par exemple F-AB-CD.

• En physique, si F désigne un vecteur force alors :


- le point de départ du représentant du vecteur force s’ap­ Sur cette figure, F, AB et CD sont trois représentants d’un
pelle le point d’application de la force; même vecteur.
- la notion de longueur du vecteur est remplacée par la
notion de norme de la force, exprimée en newton dans le
Système international.

Somme de deux vecteurs


• La somme F2+ F2 de deux vecteurs est un vecteur : - si F2 et F2 sont de même direction et de même sens :
F1+F2=F.
Une construction graphique permet de déterminer la direc­ F1+F2
tion et le sens de la somme de deux vecteurs. Pour cela :
- dessiner un représentant AB du vecteur F2;
- dessiner le représentant BC du vecteur F2;
F = Fi+F2
- un représentant du vecteur F1+F2 est le vecteur AC.
Cas général :
- si F2 et F2 sont de même direction et de sens contraires :

x;+f; f;
—»~
Fi
F=|Fi-F2|

Cas de deux vecteurs ayant même direction :


- si F2 et F2 sont de directions perpendiculaires :

• La détermination de la valeur de la norme de deux vecteurs


se fait par une analyse graphique : si F2 et F2 sont deux
vecteurs de normes respectives F2 et F2 et le vecteur
F-F2+ F2 est de norme F, alors : (théorème de Pythagore)

Points maths 345


POINT MATHS 3

Expression littérale

Définition
L’expression littérale est une expression comportant des
lettres et éventuellement des nombres. Elle est utilisée pour
présenter une propriété, une relation ou un résultat.

EXEMPLES
• Propriété exprimée à l’aide d’une expression littérale :
* 0, c et d
Quelles que soient les valeurs de a, b * 0:
a c axe
b x d~bxd'
• Relations écrites à l’aide d’une expression littérale : REMARQUE
-Le périmètre P d’un rectangle de longueur L et de largeur€ En physique-chimie, chaque lettre correspond à une gran­
est : P= 2x (L+€). deur, c’est-à-dire à une caractéristique ou une propriété d’un
- La distance d parcourue par un corps se déplaçant à la objet ou d’un phénomène qui peut être mesurée ou calculée,
vitesse de valeur v pendant une durée At est : d- vx At. et dont les différentes valeurs possibles s’expriment à l’aide
On dit alors que d et At sont proportionnelles, de coeffi­ d’un nombre, le plus souvent accompagné d’une unité.
cient de proportionnalité v(-
* Point maths 1).
- La masse volumiquep d’un échantillon de masse m et de
volume Vestp = -^-.

21 Expression littérale d'un résultat

• Déterminer l’expression littérale d’un résultat à partir EXEMPLE


d’une relation ou d’une formule en physique-chimie Résultat, calculé à partir d’une formule, donné sous forme
correspond à isoler le terme recherché d’une relation ou d’expression littérale :
à résoudre une équation en mathématiques. D’après la formule donnée dans l’exemple précédent,
la durée At du parcours d’un corps se déplaçant d’une
• Pour déterminer l’expression littérale d’un résultat à partir
d’une formule, il est nécessaire d’utiliser les opérations distance d à la vitesse de valeur v est :At =—.
v
réciproques et de bien comprendre la signification du
signe égal.

Méthode : les étapes de la détermination d’une expression littérale


L’expression littérale de la durée At du parcours d’un corps se déplaçant d’une distance d à la vitesse de valeur v (non
nulle) peut être déterminée à partir de la relation d- vx At :

Pour compenser l’opération Le signe égal signifie « la même Le signe égal signifie « la même
« multiplier par v», réaliser chose que » : l’opération « diviser chose que » : les deux membres
l’opération réciproque par v » est donc aussi appliquée de l’égalité peuvent être
«diviserpar v». de l’autre côté du signe égal. intervertis.
Puis simplifier par v dans
le membre de droite.

346
POINT MATHS 4

Application numérique
11 Simplification des puissances de 10

• Il arrive souvent de faire des erreurs en tapant une application numérique trop RAPPEL
complexe sur une calculatrice. Il est donc parfois préférable de simplifier l’appli­
Lorsque plus de deux grandeurs
cation numérique avant de la taper sur la calculatrice.
sont multipliées entre elles, on
• Pour toutes valeurs de a et b, positives, négatives ou nulles, on a : peut les commuter :
10a x 10b= 10a+f> et è^ = 10a-6 axbxc=axcxb = bxcxa, etc.
10b
• Comme 10° = 1, on peut également écrire :^r= 10-b.

21 Analyse des unités


Pour une unité U donnée et pour toutes valeurs de a et b, positives, négatives ou
nulles:
Ua-Ub-Ua+b et ^--Ua-b
Ub
U° correspond à une absence d’unité.
EXEMPLE 1 ASTUCE
La concentration en masse cm de fructose dans un échantillon de jus de fruit de
Écrire les unités dans les étapes
volume V= lx 10-2 L contenant une quantité m = 2x 10-2 g de fructose est :
intermédiaires d’une application
numérique n’est pas obligatoire.
C’est toutefois un outil très utile.
Application numérique (A.N.) :
L’unité est en revanche indispen­
2x JQ-^g _2g
= 2g-L-i. sable dans récriture du résultat
lxJO^L IL final.
EXEMPLE 2
La distance d parcourue par un satellite ayant une valeur de vitesse
v-2,0 x 103 m ■ s-1 pendant la durée Af = 4,0 x 102 s est d= vx At.
A.N. : d = 2,0 x 103 m ■ s-2x 4,0 x 102 s
= 2,0 x 4,0 x 103+2 m
= 8,0xl05m.
EXEMPLE 3
La présence des unités dans les calculs facilite les conversions.
Par exemple, pour une voiture se déplaçant à une vitesse v = 72 km h-i;
v=72kmh-i
_ 72 km
_ lh
72 x 103 m
" 3600 s
_ 72 x JÆ^m
~ 3,6 xJW* s

Méthode : les étapes clés d’une application numérique


1. Écrire entièrement le calcul numérique à réaliser sur sa copie, en précisant éventuellement les unités si cela peut aider.
2. Sur sa copie, simplifier le plus possible les puissances de 10 et les unités.
3. Si le calcul restant est très simple, le réaliser par un calcul mental ; sinon, le taper sur une calculatrice.
4. Écrire le résultat final, sans oublier l’unité, et le mettre en évidence en l’encadrant ou en le soulignant.
D’après le guide pratique Proportionnalité. Calculs avec unités de grandeurs. Isolement de terme,
mars 2018, IREM de Paris, réalisé en collaboration avec l’inspection de physique-chimie.

Points maths 347


POINT MATHS 5

Calculatrice Tl en physique-chimie
11 Réglage des paramètres de la calculatrice
• Activer le réglage des paramètres en appuyant sur la touche mode

• Pour obtenir des résultats en notation scientifique (ou en écriture scientifique) :


- sélectionner SCI j (pour scientifique) ;
- choisir le nombre de décimales affichées, deux par exemple :

NORMAL (tâR IHG\


rLOTTRNK'O 1 a 3 y5 6 7 8 9

• Pour effectuer des calculs à partir d’angles mesurés en degrés, sélectionner :

• Valider chaque étape par la touche entrer] et quitter le réglage des paramètres
quitter

avec les touches 2nde] mode,.


sin(10)
EXEMPLE
Le résultat de sinus(10°) est égal à : 1,74x10-1

21 Calculs à partir de données en notation scientifique


• Pour saisir un nombre en notation scientifique (3,65 x 10-2 par exemple), taper :
EE

3 . ] 6 5 2nde] 2 sans confondre la touche (-) (avec la touche de soustraction - j.

• Dans un calcul, ne pas oublier d’insérer des parenthèses, notamment autour du dénominateur.
(2.42e1z(1.67e3+3.6Se2) 1 . , 2,42x101
EXEMPLE [.................... i,.19e-2.] correspond à: _____________________________ = 1 1û v 10-2
' l,67xl03 + 3,65xl02 ' ’

31 Calculs statistiques
• Pour traiter une série de résultats expérimentaux, appuyer sur stats J (EDIT) 1 (Modifier...) avant L1 L2 L3 Lm
8 5
de saisir les résultats expérimentaux dans L1 et leur fréquence dans L2. 10 3
13 7
16

L2(H)=4

IStats 1 var|
Xliste:Li
ListeFréq:Lz
Calculer
• Afficher les indicateurs statistiques avec les touches :

(XListe: L1) x=1.18421053e1


L2 Ix=2.2500000e2
▼ J (Liste Fréq :) 2nde; 2 ] entrer] entrer, Ix2=2.827000e3
Sx=3.0048693E0
ax=2.9247251E0
x est la valeur moyenne des résultats expérimentaux. n=l.90000000 e1
Sx est l’écart-type. minX=8.00000E0
1Q1=8.0000000 E0
■ ___
348
POINT MATHS 6

Calculatrice Casio en physique-chimie


11 Réglage des paramètres de la calculatrice
SETUP

• Activer le réglage des paramètres en appuyant sur les touches SHIFT] MENU,.

• Pour obtenir des résultats en notation scientifique (ou en écriture scientifique) :


- sélectionner Display puis Sci [touche F2 J (pour scientifique);
- choisir le nombre de chiffres significatifs affichés, trois par exemple :

«90000
Pour effectuer des calculs à partir d’angles mesurés en degrés, sélectionner :

QUIT

Valider par la touche EXE) et quitter le réglage des paramètres avec les touches SHIFT] EXIT
ou exe;.

sin 18
1.74e-01
EXEMPLE

Le résultat de sinus(10°) est égal à : l,74x 10-1

21 Calculs à partir de données en notation scientifique


• Pour saisir un nombre en notation scientifique (3,65 x 10-2 par exemple), taper :

3 . 1 6 5 xlO*; (-) J 2 sans confondre la touche (-) j avec la touche de soustraction - ].

• Dans un calcul, ne pas oublier d’insérer des parenthèses, notamment autour du dénominateur.

2.42eH<1.67e3+3.65e2
2,42 x 1Q1
EXEMPLE 1.19e-02 correspond à :-=-z=—' . —— = 1,19 x 10"2.
1,67 x 103 + 3,65 x 102

31 Calculs statistiques
• Pour traiter une série de résultats expérimentaux : LiSt 1 L;St 2 LiSt 3 L;St M
-appuyersur MENU] 2 (STAT); SUE:
1 B 5
- si besoin, vider les listes en allant sur le nom de chaque liste en choisissant DELA; 2 10 3
3 13 1
- saisir les résultats expérimentaux dans List 1 et leur fréquence dans List 2; U IE
4.00E+00
-ajuster les paramètres avec les touches F2 ] (CALC) F6 t (SET) puis choisir 1-VarXlist : liUHF; |2UhR a»
F1 ] (LIST) 1 EXE] etIVarFreq: F2 ] (LIST) 2 EXE],

• Afficher les indicateurs statistiques avec les touches : EXIT j F1 J(1Var). (I-Variable
x est la valeur moyenne des résultats expérimentaux. x =11.8421952
Ex =225
xon.j est l’écart-type. Exa =2827
xdn =2.92472505
xün-i =3.00486934
n =19 L

Points maths 349


POINT NUMÉRIQUE 1

Langage de programmation Python


Prise en main
1.1. Installation
Python est le langage de programmation choisi pour développer les capacités
numériques en physique-chimie au lycée. La version Python utilisée pour l’en­
semble des fichiers numériques accessibles sur le site compagnon, à l’adresse :
sirius.nathan.fr, est Python 3.7.
Pour écrire un programme Python, un simple éditeur de texte suffit. Cependant,
il est préférable d’utiliser un environnement de développement intégré (EDI) où
le programme et le résultat de son exécution s’affichent dans la même fenêtre.
Le choix a été fait d’utiliser les environnements Spyder (doc. 2) et JupyterLab
(doc. 3) de la suite Anaconda (doc. 1) téléchargeable grâce au lien suivant :
anaconda.com/download.
1. Navigateur Anaconda.

File Edit View Run Kernel Tabs Settings Help


D &O = @ (V)^10 ■> «
O 0 £o:cur •
Hl C
0 0
«a » ■ EX»
Consent ifytrton
«■ »
[" nom.dejichier.ipynb x
M
nom_d«_fichi«r.py 0 C? Consola 1/A , & A
'a) + x 0 □ ■ c Code v Python 3 O 1
1S = 'Nathan Sinus* Python 3.7.0 (default, Jun 28 2018,
2print (S)
3
07:39:16)
Type "copyright”, "crédits" or
 (i) S = 'Nathan Sirius*
"license" for more information. print(S)
Cellule d'écriture du code

Editeur IPython 7.2.0 -- An enhanced * Nathan Sirius Cellule d'exécution du code


Interactive Python.
Ecriture du code 1 ->■
In [1]:

Interpréteur
Exécution du code □

2. Environnement Spyder : fichier .py. 3. Environnement JupiterLab : fichier .ipynb.

1.2. Bibliothèques et modules


• Des morceaux de code prédéfinis, appelés fonctions, permettent d’exécu­ # importe toutes les fonctions du module math
iniport math
ter un ensemble d’instructions. Les modules sont des fichiers regroupant b = math.cos(math.pi/4) # Affecte cos(pi/4) à b
plusieurs fonctions. Une bibliothèque est un répertoire de modules. Les
# importe uniquement la fonction cos et
modules et bibliothèques, intégrés à la suite Anaconda et utilisés dans les # la constante pi depuis le module math
fichiers numériques du manuel sont : from math import cos, pi
- le module math pour les fonctions mathématiques; b = cos(pi/4) # Affecte cos(pi/4) à b

- le module pyplot de la bibliothèque Matplotlib pour les graphiques ; # importe le module math en le nommant m
- la bibliothèque NumPy pour les tableaux de valeurs. import math as m
b = m.cos(m.pi/4) # Affecte cos(pi/4) à b
• Pouraccéder à un module ou à une bibliothèque dans un programme, il faut
l’« importer » à l’aide d’une ligne de code insérée en début de programme # importe NumPy en la renommant np
comportant la commande import. Il est d’usage de les renommer par une ou import numpy as np
plusieurs lettres lors de l’importation, c’est le sens de la commande as. # importe le module pyplot de matplotlib
# en le renommant plt
• Le nom donné, appelé préfixe, sert à appeler un élément du module ou de la import matplotlib.pyplot as plt
bibliothèque pour l’utiliser dans le corps du programme grâce à la syntaxe from matplotlib import pyplot as plt
préfixe.élément(). En l’absence de préfixe, l’appel d’un élément du module ou 4. Importation et appel des modules
de la bibliothèque se fait avec le nom complet du module (doc. 4). et bibliothèques.
Le dièse # permet d'insérer des
commentaires dans le programme, tout ce
qui est écrit en italique dans une ligne de
code après un # n'est pas exécuté.

Les principales fonctions et instructions ainsi que les objets de base utilisés
dans le langage de programmation Python sont décrits dans les pages suivantes
de cette fiche. Un fichier numérique plus exhaustif est également disponible
sur le site Compagnon, à l’adresse : sirius.nathan.fr.

350
Fichier numérique

21 Présentation des objets de base


Le langage de programmation Python utilise des objets, regroupés par type, qui ont chacun un comportement et un mode
d’interaction propres.

2.1. Types de variables et conversions d’un type à un autre


Exemple
# Affectation : signe - x = 2 # Affectation simple
x = ... # signifie « x prend la valeur ...»
a,b,c = 2.5,2e3,-53 «Affectation multiple
Type integer <int> # nombre entier relatif
int() # convertit si possible un réel ou un texte en entier # Affectation combinée à une opération
x += 1 # Affecte x+1 à la variable x
Type float <float> # nombre réel. x -= 1 # Affecte x-1 à la variable x
floatO # convertit si possible un entier ou un texte en réel
x = 2 # entier
Type string <str> # chaîne de caractères (texte) y = '13' # chaîne de caractères
# suite de caractères d'imprimerie Z = 9.23 # réel
# délimitée par des guillemets t = float('2e-3') # renvoie 0.002
str() # convertit un nombre en une chaîne de caractères zl = str(x)+y # renvoie '213' (chaîne)
z2 = x+int(y) # renvoie 15 (entier)
Type booléen <bool> # logique : ne prend que deux valeurs
# True et False (Vrai et Faux)

2.2. Opérations numériques


+, -,*,/# opérations mathématiques usuelles m = 23/4 # renvoie 5.75
** # puissance p = 3**2 # renvoie 9
aeN # a*10'N q = 23/IA # renvoie 5 car 23=4*'5'+3
// # quotient de ladivision euclidienne r = 23%4 # renvoie 3 car 23=4*5+'3'
% # reste de la divisioneuclidienne
round(x,n) # arrondi le nombre x à n décimales round(0.489,2) # renvoie 0.49
# sans garder tous les 0 décimaux round(0.499,2) # renvoie 0.5
round(1.000,2) # renvoie 1.0

2.3. Entrées et sorties


• Entrées :
input('texte') # affiche texte et prend pour valeur la chaîne # Affiche le texte, convertit en entier la
# de caractères saisie au clavier # valeur saisie et l'affecte à la variable N
int(input('texte')) # convertit si possible la saisie en entier N = int(input('Nombre de points ='))
float(input('texte')) # convertit si possible la saisie en réel
Nombre de points =[3
eval(input('texte')) # évalue la saisie comme une expression

# Affiche texte, évalue l'expression saisie


# et affecte à la variable C le résultat
C = eval(input('Calcul ='))
Calcul = |2*N

Sorties :
print(objetl,objet2,...) # affiche les objets séparés par une tabulation\ printCLe résultat du calcul vaut'.C)
Le résultat du calcul vaut 6

2.4. Affichage des nombres


'{:format}‘.format(nombre) # chaîne de caractères (<str>) contenant '{:04d}‘.format(12) « renvoie 0012
«le nombre affiché selon le format spécifié '{:+.3f}'.format(0.01) # renvoie +0.010
# d entier, f réel, e ou E écriture scientifique .2e}'.format(0.012) # renvoie 1.20e-2
« .n pour n décimales, + affiche le signe '{:+.!%}'.format(-0.12) # renvoie -12.0%
printt'LVénergie Em vaut ', .2E}' .format(4354), ' J'

L'énergie Em vaut 4.35E+03 J

'%format'% # utilise les mêmes signes que format print('LVénergie Em vaut','%.2e' % 4354,'J')
« ne fonctionne pas pour les pourcentages
L'énergie Em vaut 4.35e+03 J

Points numériques 351


2.5. Listes
Type liste <list> # suite d'éléments rangés les uns après les autres
# entre crochets séparés par des virgules

• Indexation : La position de chaque élément est repérée par son indice/


sachant que l’indice de la première position est zéro. L = [10,20,30,41 >,50,60] # liste
L[0] # renvoie 10 le premier
L[l] # renvoie 20 le deuxième
Principales fonctions
L[—1] # renvoie 60 le dernier
# Si L est une liste len(L)# renvoie 6
L[i] # accès à l'élément en position d’indice i L[2:5] # renvoie [30,40,50]
len(L) # nombre d'éléments (ou longueur) de la liste # indice 2,3 et 4
Lldébut inclus:fin exclueipas] # accès à une partie de la liste L[l:-1] # renvoie [20,30,40,50]
# le pas vaut 1 s'il n'est pas précisé # du deuxième au dernier exclu
L.append(x) # insère x en dernière position L.append(70) # renvoie [10,20,30,40,50,60,70]

remarques Les chaînes de caractères, ou String, sont indexées comme S = 'Nathan Sirius' # chaîne de caractères
les listes mais non modifiables. Si S est une chaîne de caractères, les len(S) # renvoie 13 (espace = 1 caractère)
S[3] # renvoie ’h‘
fonctions S[i], len [s] et S [début inclus:f in exdue:pas] s’appliquent à S. S(0:13:2]# renvoie lNta iis' (par pas de 2)

• Listes d’entiers
La fonction range{) génère une liste d’entiers :
range(n) # n premiers entiers de 0 à n-1 inclus range(4) # renvoie 0,1,2,3
range(n,m) # entiers den inclus à m exclu par pas de 1 r range(l,4) # renvoie 1,2,3
range(n,m,p) # entiers den inclus à m exclu par pas de p avec p entier range(l,7,2) # renvoie 1,3,5

2.6. Tableaux à une dimension (1D)


Pour ranger une collection de nombres les uns à la suite des autres, on utilise des tableaux à « une dimension », c’est-à-dire « à
une seule ligne », de la bibliothèque NumPy.
Type tableau à 1D <ndarray> # suite d'éléments rangés les uns après
# les autres dans un tableau à une ligne
np.arrayl[-2e-l,45,l])# renvoie [-0.2 45. 1.]
# indexés en commençant par 0
# 3 valeurs entre 0 et 1.2 INCLUS
• Création d’un tableau np.linspace(0,1.2,3) # renvoie [0. 0.6 1.2]
np.array(liste) # convertit la liste en tableau
np.linspace(a,b,n) # n valeurs régulièrement espacées de a à b inclus # De 0 INCLUS à 0.5 EXCLU par pas de 0.2
np. arangefVmin,Vmax,p) # de Vmin inclus à Vmax exclu par pas de p np.arange(0,0.5,0.2) # renvoie [0. 0.2 0.4]

Principales fonctions
#Si T est un tableau à une ligne T = np.linspace(0,10,3) # renvoie [0. 5. 10.]
T[i] # accès à l'élément en position d'indice i T[l) # renvoie 5.
len(T) # nombre d'éléments du tableau len(T) # renvoie 3
Ttdébut inclus:fin exclue:pas] # accès à une partie du tableau

• Opérations mathématiques sur un tableau


# T est un tableau et c est un nombre t = np.linspace(0,2,3)
T+c, T-c , c*T, T/c, T**c # opération sur chaque élément du tableau X = 2*t
t il et T sont deux tableaux à une ligne de même nombre de termes Y = 0*t
T+U, T-U , U*T, T/U, T**U # opération terme à terme printt't =',t,'X =',X,'Y =',Y)
t = [0. 1. 2.] X = (0. 2. 4.] Y = (0. 0. 0.]

• Fonction NumPy
np.fonction)) # s'applique séparément à chaque élément du tableau L = [0,1,4] # liste [0,1,4]
T = np.arange(-l,2,l) # Tableau [-1 0 1]
Ces fonctions s’appliquent aussi aux objets ressemblant à des tableaux X = np.sqrt(L) # renvoie tableau [0. 1. 2.]
(de type «arrayjike») comme les listes de nombres. Y = np.abs(T) # renvoie tableau [1. 0. 1.]

352
Présentation des blocs d'instructions
Dans la syntaxe Python, un bloc d’instructions est défini par deux points « : » suivis, à la ligne, d’une indentation fixe (1 tabu­
lation ou 4 espaces). La fin de l’indentation indique la fin du bloc d’instructions.

3.1. Fonction : def :... return


def fonction(argl,arg2,... ): # arg='argument' # fonction d'argument la vitesse v en km/h
«Instructions» # exécute les instructions # retournant la vitesse en m/s
return résultat # renvoie le résultat def v_m_s(v):
vl = v*10**3/3600
fonction(valeurl,valeur2,. ..)# appel de la fonction return vl

v_m_s(90)

25.0

3.2. Test ou instruction conditionnelle : if :... elif :... else :


Un test renvoie une valeur booléenne : True ou False.
if (test 1): # si test 1 vérifié
«Instructions 1> # alors exécute les instructions 1
elif (test 2): # sinon, si test 2 vérifié
«Instructions 2» # alors exécute les instructions 2
else: # sinon
< Instructions» # exécute les dernières instructions

# Comparateurs
# pour les tests
== # égal
!= # différent
>= # sup ou égal

3.3. Boucle « tant que » : while : > # supérieur


<= #
while test: # Tant que test vérifié
«Instructions» # exécute les instructions
< # inférieur
0 # Recherche du plus petit entier dont
# le carré est supérieur ou égal à 1000
n = 0 # Initialise le compteur
while n**2«1000:
n += 1 # Incrémente le compteur
print(n)
32

3.4. Boucle «pour»; for... in... :


for élément in ensemble: # Pour chaque 'élément' dans 'ensemble' liste_de_masses = [2.5,1.81
«Instructions»* repète les instructions for m in liste_de_masses:
poids = m*9.8
Les ensembles parcourus par in de la boucle for sont des objets dont on peut print(poids)
parcourir les éléments un à un, comme les chaînes de caractères, les listes, les 24.5
tableaux à une dimension et les listes d’entiers de la fonction range(). 17.64

La boucle foret la fonction rangef) sont utilisées dans la création de listes. # Création de liste avec L.appendO
L = (1 # Initialise une liste vide
for i in range (1,4):#pour i entier de 1 à 3
L.append(i*10) # insère i*10
# en dernière position
print ('L =',L)
L = [10]
L = [10, 20]
L = [10, 20, 30]

# Création de liste en compréhension


L = [i*10 for i in range(l,4)]
print(L)
(10, 20, 30]

Points numériques 353


Représentation graphique
Une représentation graphique en langage Python se fait grâce au module pyplot de la bibliothèque Matplotlib.

4.1. Représentation d’un nuage de points


La fonction pIt.pIot(X,Y) représente le nuage de points d’abscisses dans X et d’ordonnées dans Y. Pour cela, X et Y, de type liste
ou tableau à une ligne, doivent avoir le même nombre d’éléments.

EXEMPLE Les principales fonctions de représentation d’un graphe figurent dans le programme suivant :
1 import matplotlib.pyplot as plt ^Importe le module pyplot et le renomme plt Titre du graphe
2 X=list(range(-5,19,1)) # Domaine des abscisses liste des entiers x de -5 à 18
3Yl=[0.3*x**2-4*x-3 for x in X] # Domaine des ordonnées de la courbe 1
4 # liste des y=O.3x2-4x~3
5Y2=[-0.3*x**2+4*x+10 for x in X]# Domaine des ordonnées de la courbe Z
6 # liste des y=-0.3x2+4x+10
7plt.figure('Titre de la figure*)# Initialise et nomme la figure
8 # Option : figsize=(largeur,hauteur)
9 plt.title('Titre du graphe') # Nomme le graphe
10 plt.plot(X,Yl,'or:',ms=4,label='Courbe 1')# Nuage de points de coordonnées
11 # dans X et dans Yl, ’o' points ’r' rouges
12 # de taille (ms=markersize) 4, ':'reliés par des
13 # petits points, label=nom de la courbe
14 plt.plot(X,Y2,'*b-.',lw=0.5, ms=8,label='Courbe 2')# Nuage de points de
15 # coordonnées dans X et Y2, '*'------
étoiles 'b' bleues
16 # reliées par des pointillés d’épaisseur
17 # (1w=linewidth) 0.5, label=nom de la courbe
18 plt.xlabel('Abscisse X') # Etiquette de l’axe des abscisses
19 plt.ylabel('Ordonnée Y') if Etiquette de 1'axe des ordonnées
20 plt.text(-15,3,'Etoile', fontsize =14) # Affiche le texte ‘Etoile’ en commençant
21 # au point de coordonnées -15,3, taille (fontsize)
22 plt.arrow(-10,5,8,4,color='g',head_width=l) # Trace une flèche verte (g) depuis
23 # le point de coordonnées (x=-10,y=5) jusqu’au point
24 # de coordonnées (x+dx=-10+8,y+dy=5+4)
25 plt.axis(’equal') # Repère orthonormé
26plt.grid() # Affiche une grille
27 plt.legend(loc=7, fontsize=14)# Affiche les noms en légende
28 # position loc 7 (droite, centrée), taille (fontsize)
29plt.show() # Affiche la figure

I remarque La liste de toutes les fonctions du module pyplot est accessible à partir de la commande dir(plt) et l’aide sur la syntaxe
d’un élément nom du module s’obtient grâce à la commande help(plt.nom).

4.2. Modélisation d’un nuage de points expérimentaux


Les coordonnées d’une série de points expérimentaux sont rangées dans deux listes ou deux tableaux à 1D nommés X pour les
abscisses et Y pour les ordonnées. Modéliser le nuage de points consiste à déterminer l’équation mathématique de la courbe
qui se rapproche le plus de celle qu’ils tracent.

EXEMPLE Modélisation par une droite d’équation y = ax+ b


La fonction np.polyfit(X,Y,l) modélise le nuage de points d’abscisses dans X et d’ordonnées dans Y par un droite d’équation
y-ax+ b et renvoie le tableau : [a b].
1 import numpy as np # Importe la bibliothèque numpy en np
2 import matplotlib.pyplot as plt # Importe le module pyplot en plt
3X » np.array([0,l,2,3,4,5]) # Tableau des abscisses des points expérimentaux
4Y = np.array([0.,1.15,2,3,4.1,5.3])#Tableau des ordonnées des points expérimentaux
5plt.plot(X,Y,'ro',label='points expérimentaux') # Nuage des points expérimentaux
6 # d'abscisses dans X et d'ordonnées dans Y
7 # sous forme de points rouges non reliés
8Modele = np.polyfit(X,Y,l) # Calcule les paramètres de la droite modélisant le
9 # nuage de points et les range dans le tableau Modèle
10a,b ■ [coef for coef in Modèle]# Affecte dans cet ordre les paramètres du modèle
11 # aux variables a et b
12 plt.plot(X,a*X+b,'b-',label = 'modélisation') #Nuage de points d'abscisses dans X et
13 # d'ordonnées dans a*X+b, en bleu et sous forme reliée
14 print('y=',round(a,3),'x+(',round(b,3),')')# Affiche l'équation de la droite modèle
15plt.grid() # Affiche une grille
16plt.legend() # Affiche la légende
17plt.show() ____________ f_Affiche la figure ___________________________________________

I REMARQUE La fonction np.polyfit(X,Y,2) modélise le nuage de points d’abscisses dans X et d’ordonnées dans Y par la courbe d’équa­
tion y = ax2 + bx + c et renvoie le tableau [abc].

354
POINT NUMÉRIQUE 2

Applications de récupération de signaux


de capteurs d’appareils mobiles
Applications pour appareils mobiles

• Il existe des applications pour appareils mobiles (smart­ transférer sur un autre appareil, soit par une liaison sans fil,
phone, tablette) qui donnent accès aux mesures effectuées soit par l’envoi d’un fichier (.xls ou csv) en fin d’acquisition.
par les capteurs qu’ils contiennent : accéléromètre, GPS,
• Les activités expérimentales possibles sont diverses :
gyroscope, boussole, micro, capteur lumineux, etc.
étude des oscillations d’un pendule, des rebonds d’une
• Des mesures instantanées ou des séries de mesures balle, d’un mouvement rectiligne, mesure de la fréquence
peuvent être prélevées à la demande, avec un intervalle d’un signal sonore, etc.
de temps réglable entre deux mesures.
REMARQUE
• Les résultats sontaffichésdirectement sur l’écran de l’ap­ Ces applications permettent de faire de l’instrumentation,
pareil mobile, éventuellement sous forme de graphiques c’est-à-dire de la récupération de mesures, mais elles n’ont
en fonction du temps ; il est également possible de les pas pour objectif de traiter les données.

H lUïTOTTW
L’application gratuite Phyphox permet de récupérer facilement toutes les données utiles des capteurs présents dans une
tablette ou un smartphone.

Téléchargement et présentation de l’application Phyphox : phyphox.org

Accéléromètre Étude des rebonds d’une balle Mesure de la fréquence d’un signal sonore

< Accélération with < (In)elastic Audio


g collision Autocorrelat
GRAPH ABSOLUTE SIMPLE HEIGHTS ENERGY SETTINGS
AUTOCORR. RAW DATA
Accelerometer x
Height 0 97,92 cm Period 2,30 ms
Frequency 434,30 Hz
Height 1 70,82 cm Musical note A4
Time 1 0,760 s
Cents from note -22,58

Height 2 51,22 cm Autocorrélation


L A A. A A J

Il II nil /nro
nnrn
Time 2 0,646 s a. 0.000200
c 0,000100
■2 0,00' II V/rrr I I

Height 3 38,54 cm ■2 -0,000100


t -0,000200 1/ \1 \
Time 3 0,561 s O
0,00 5,00 10,0 15,0 20,(
0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,0
At (ms)
Accelerometer z
t (s)
Height 4 29,71 cm
Time 4 0,492 s

_E 10.1 Height 5 23,39 cm


10.0 Time 5 0,437 s
0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5.0
t(s)
RESET

Points numériques 355


POINT NUMÉRIQUE 3

Tableurs-grapheurs
Présentation
• Un tableur-grapheur est un logiciel qui permet de créer et exemple Le nombre 18 est dans la cellule 84.
de manipuler des tableaux de données.
|B4
M| A S = |18
• À l’ouverture du logiciel (LibreOffice, Excel, etc.), apparaît
A b c
sur l’écran une feuille de calculs composée de lignes et de 1 0 0
colonnes formant des cellules. 2 10 1
3 20 9
• Chaque cellule est repérée par sa position par rapport aux 4 30 18
lignes et aux colonnes. 5

Calculs dans un tableur


Un tableur est un logiciel de calcul qui possède de nombreuses fonctions mathématiques préprogrammées.

EXEMPLE DE CALCUL SIMPLE EXEMPLE DE CALCUL UTILISANT LA FONCTION SINUS


1. Dans la cellule sélectionnée, on écrit une formule qui On souhaite afficher dans la colonne 8 les sinus des angles
commence toujours par le signe =. de la colonne A.
2. Un appui sur la touche Entrée valide le calcul et le résultat 1. À l’aide du menu Insertion/Fonction, on écrit la formule
de l’opération s’affiche. « =A3+B4 » est remplacé par 38. « =SIN(RADIANS(A2)) » dans la cellule 82.
3. Le résultat est modifié automatiquement si le contenu des 2. On recopie le contenu de la cellule 82 dans les autres
cellules A3 ou 84 est modifié. cellules de la colonne B.
A B c A B
1 0 0 1 Ü 0 1 angle sinus î angle sinus
2 10 1 2 10 1 2 =SIN(RADIANS(A2)) 2 0 0
3 20 . 9 3 20 9 3 10 3 10 0,17
4 30 18 , 4 30 18 4 20 4 20 0,34
5 =A3+B4 5 38 5 30 5 30 0,50

31 Représentation des graphiques


Associé au tableur, le grapheur permet de représenter sous forme graphique des données numériques. On utilise le menu
Insertion/Diagramme ou Graphique.

EXEMPLE
On souhaite représenter graphiquement d en fonction de t (exemple de la Fiche méthode 6).
1. On sélectionne la zone
à représenter.

2
t
0,04
A
d
0,40
B
2. On choisit un mode
de représentation.
3. Pour obtenir la droite moyenne, utiliser le menu
Graphique/Ajouter une courbe de tendance.

3 0,08 0,80
4 0,12 1,35
5 0,16 175
6 0,20 2,10

9
7

8
0,24
0,28
0,32
2,55
3,05
3,40

356
Calculs et représentations statistiques

Pour traiter une série de résultats expérimentaux, par exemple 32 mesures de distance focale d’une lentille mince
convergente, un histogramme, ainsi que des calculs de moyenne, d’écart-type et d’incertitude-type peuvent être réalisés
(-> Fiche méthode 1 pour plus d’informations).

I REMARQUE
Les formules présentées ci-dessous correspondent aux formules du tableur-grapheur LibreOffice; les intitulés des formules
sont parfois différents avec d’autres tableurs-grapheurs.

Points numériques 357


POINT NUMÉRIQUE 4

Microcontrôleurs
Présentation
• Une carte à microcontrôleur rassemble les éléments essen­ • Une carte à microcontrôleur est très bien adaptée à la
tiels d’un ordinateur : processeur, mémoire, interfaces mesure, au traitement de signaux et, via une program­
d’entrée-sortie. mation relativement simple, elle offre une remarquable
possibilité d’étudier le fonctionnement interne de divers
• Une carte à microcontrôleur permet de :
appareils de mesure par exemple.
- traiter des signaux électriques (tensions électriques
directement mesurables ou issues de capteurs);
- commander des composants électroniques, comme une
diode électroluminescente (DEL), un buzzer, un émetteur
et un récepteur d’ultrasons, etc.

2 M Carte à microcontrôleur de type Arduino™

• Une carte à microcontrôleur de type Arduino™ est très


bien protégée et elle supporte sans problème les erreurs
de manipulation (courts-circuits, etc ). Son coût est faible,
de l’ordre de quelques dizaines d’euros, et les logiciels
de programmation sont libres de droit et facilement
téléchargeables.

• L’avantage premier de l’environnement Arduino est sa


grande facilité de prise en main, l’importante communauté
d’amateurs et de développeurs proposant des tutoriels,
des exemples de programme ou des assistances dans des
forums dédiés.

• La programmation d’une carte à microcontrôleur de type


Arduino™ se fait par le port USB d’un ordinateur, la liaison
USB servant aussi d’alimentation pour la carte. La program­ Carte Arduino™ Uno.
mation peut être réalisée de diverses manières :
- par le codage directement en langage Arduino (ce
langage de programmation est proche du langage C et
C++), avec un logiciel dédié ;
- par l’assemblage de blocs fonctionnels.

Codage avec le langage de programmation Arduino


Téléchargement de l’environnement de développement
Il est nécessaire de télécharger un IDE Arduino (integrated
Arduino : arduino.cc
development environment, « environnement de dévelop­
pement » en français) pour pouvoir écrire des programmes,
appelés sketch, qui seront ensuite téléversés, c’est-à-dire
envoyés, vers la carte.

• Une fois l’IDE téléchargé, relier la carte Arduino™ Uno à


l’ordinateur par le port USB, puis ouvrir l’IDE. Vérifier alors
dans le menu « Outils » que la carte est bien reconnue
(cette étape peut poser problème avec certaines cartes et
nécessite de télécharger des pilotes plus spécifiques).

358
• Vérifier ensuite que le port comprend bien la mention Fichier Édition Croquis Outils Aide

« Arduino/Genuino Uno ». OO QSG Formatage automatique


Archiver le croquis
Ctrf»T

J Led..RV8 |
Réparer encodage & recharger
• Écrire, recopier ou compléter un code source permettant byce NOIR - ObOOO: Gérer les bibliothèques Ctrt*Maj*l
byce ROUGE - OblOO
Moniteur série Ctri» Maj* M
de proposer un programme. byce VERT - ObOlO;
Traceur série Ctrt* Maj* L
byce BLEU - ObOOl;
byce MAGENTA - Obi
WiFilOI Firmware Updater
byce JAUNE - Obi10 hauc (1)
I remarque La plupart des codes sources sont disponibles byce CYAN - ObOll; bas (0)
Type de carte: ‘Arduino/Genuino Uno" >
sur Internet en tapant les mots-clés adéquats. Port "COM3 (Arduino/Genuino Uno)“ Ports série
inc BrocheLedRouge Récupérer les informations de la carte •S COM3 (Arduino/Genuino Uno)
me BrocheLedVerce
inc BrocheLedBleue Programmateur "AVRtSP mkll” >
Graver la séquence d'initialisation

• Avant de téléverser un programme vers la carte Arduino™


Uno, il est possible de le compiler, c’est-à-dire de le
vérifier.
Les résultats de la compilation s’affichent dans la partie
inférieure de la fenêtre, notamment les messages d’erreur
liés au codage.

• Une fois le programme téléversé, la carte Arduino™ Uno


peut être utilisée avec une plaque de prototypage, ou
breadboard arduino, permettant de réaliser un montage
électrique avec des composants électroniques. Il faut alors
relier cette plaque par des fils spécifiques (câbles pour
breadboard) au microcontrôleur.

Codage par l’assemblage de blocs fonctionnels


La programmation est également possible par blocs, via un
IDE spécifique : Ardublock Education (ci-dessous), mBIock,
Scratch for Arduino, etc.

Ces IDE spécifiques permettent des programmations à un


niveau plus accessible, en manipulant des empilements de
blocs divers et en convertissant ensuite le schéma de blocs
en un programme visualisable et éditable.

Carte Arduino™ Uno reliée à une résistance de protection


et à un buzzer.

Ardublock Education.

Points numériques 359


Corrigés

THÈME 1

Constitution et transformations ©a., b. etc. ©b


de la matière ©a. etc. ©a.,b . et c. (sans tenir compte
©b des chiffres significatifs).

Chapitre 1

Se tester pour commencer


OB;OA;QB;OC;OC
Chapitre 2

5minutêsï(îhrono1! Se tester pour commencer


OB;QB;OC;OA;OC
Q mélange 0
Q homogène Q
Q fusion 0c.
01e volume ©a.
O solution; solvant;solutés 0
0 eau Oi. ©concentration en masse;masse 0 c.
0 massique 0 masse volumique 0
©dissolution 0 c.
APPLIQUER 0 dosage par étalonnage; étalon ©a.
Q Jus d’orange : eau ; vitamine C.
Eau minérale : eau ; hydrogénocarbonate de sodium ; chlorure de
sodium (sel).
Lait : eau; lactose.
APPLIQUER
Eau pétillante : eau ; dioxyde de carbone; hydrogénocarbonate de
sodium; chlorure de sodium (sel). © a. Alcool éthylique.

b. Colorant jaune, méthanol, diéthyléther.


© La masse volumique de l’eau exprimée dans le Système inter­
national estp=l,0xl03 kgm-3.
L’expression littérale de la masse volumique estp=^-.
En multipliant les deux membres de l’égalité par V, on obtient :
Traduire la valeur sous la forme d’un quotient en utilisant l’expression
CmXl/=yXV.
littérale précédente et en indiquant les unités.
m _ l,0xl03 kg soit encorecmxl/=m.
P“V“ 1,0 m3
Puis en divisant les deux membres de la nouvelle égalité par cm, on
Changer l’unité de la masse au numérateur de kg en g et du volume obtient :
au dénominateurde m3en mL.
cmxV_ m
_ m._ XOxlO3 kg _ I,0xl06g cm cm
P"V" 1,0 m3 “ 1,0x106 mL
U=£L.
Calculer la valeur de la masse volumique en g - mL-1. cm
1,0x106 A.N.:l/=-200 -=1,33 L.
P = 1,0x10e mL = l,0gmL-i.
150 g L-1

© a. Lacouleur brunâtre est due à la présence d’ions fer (Fe2+ou Fe3*).

b. Le fer présent dans les canalisations


peut au fil du temps s’oxyder et libérer © a. © b. et c.
des ions Fe2+ou Fe3+.
©b. ©a.
©a . L’étiquette montre que le sirop
de menthe contient les deux colorants
jaune et bleu, c’est un mélange qui © b. la concentration en masse de soluté s’exprime par cm=™so,uté.
donne lacouleurverte. ‘'solution
b. Une même espèce chimique présente La masse volumique de la solution s’exprime parp = l^solutlon.
dans deux dépôts différents migre à la ''solution

même hauteur. Donc pour 1L de solution, la valeur de 1,1 kg représente soit la masse
de sel dissous, soit la masse de solution.

360
Corrigés

c. Le troisième groupe peut trancher en faisant une recherche : la entre 145 g et 152 g (en valeurs entières), soit 2 + 4+7 +13+14 + 11 +
concentration en masse maximale du chlorure de sodium à tempé­ 3+2 = 56 binômes.
rature ambiante est de 360 g L-1: un litre de solution ne peut pas Il y aau total 56 + 1 + 1 = 58 binômes.
dissoudre plus de 360 g de sel. Ainsi, la valeur de 1,1 kg L-1 ne peut pas Le pourcentagede binômesayantobtenu un résultatdans l’intervalle
être la concentration en masse. étudié est donc de :
Pa=||x100=97%
Çfla. On lit directement sur le graphiquecmrnax_15.c = 10 mg-L-1.
b. Lorsque la température de l’eau augmente, la concentration en 3. a. L’histogramme des résultats du groupe 8 est plus étalé en
masse maximale en dioxygène dissous diminue. Les poissons respi­ abscisses que l’histogramme des résultats du groupe A. C’est donc le
rant ce dioxygène dissous risquent donc l’asphyxie. groupe B qui a la plus grande dispersion des résultats.

c. Lorsque l’eau parfaitement aérée sort du robinet de la cuisine (soit b. Cela est confirmé par la valeur des écarts-types s, puisque plus la

à environ 15 ’C), sa concentration en masse en dioxygène dissous est dispersion est grande, plus la valeur de s est grande.
de 10 mg-L-1. Lorsque la température atteint 80 ’C, la concentration Sa<îb
en masse maximale est de 3 mg-L-1. Ainsi, pour un litre d’eau, 7 mgde c. Une fiole jaugée est un instrument de verrerie qui contient un
dioxygène dissous est consommé en se transformant en dioxygène volume plus précis qu’une éprouvette graduée dans le cadre d’une
gazeux, selon la réaction d’équation O2(aq) -> O2(g). Le gaz est donc utilisation normale. Le résultat est donc cohérent.
composé de dioxygène.
d. En faisant bouillir de l’eau, la concentration en masse de dioxygène
dissous tom be à zéro : l’eau est ainsi « dégazée ». Juste après avoir fait
bouillir l’eau, il suffit de la transférer dans un récipient bien fermé et
étanche à l’air.
Chapitre 3
©l.a. Par analyse de l’histogramme, on lit que 10 groupes ont
obtenu une concentration en masse de 153 g -L-1. Se tester pour commencer
b. 2sb =6,8 g ■ L-1. L’interval le à étudier est donc : OA;OA;OC;OC;OB;OA
[145,3 g ■ L'1; 158,9 g L'1!
L’histogramme ne donnant que des valeurs entières, il faut donc comp­
ter le nombre de binômes ayant obtenu une valeur comprise entre
145 g et 158 g (en valeurs entières), soit :
1+2+4+4+6+8+10+9+10 + 6+7+6+5+3=81 binômes. O espèce; entités O
Il y aau total 81 + 1 + 1 = 83 binômes.
Le pourcentagede binômesayantobtenu un résultatdans l’intervalle R cation O
étudié est donc de: Q électroneutralité; nulle ©<
pB=||xl00=98%
Q presque égale Q b.
c. L’écart-type pour la mesure unique est de se = 3,4 g L-1. On peut
donc estimer que le chiffre des unités (pour une concentration expri­ R écritures composition © c.

mée en g L-1) représente la précision maximale atteignable avec la Oc ©a.


méthode expérimentale proposée. Une écriture plus adaptée du résul­
0
tat du binôme qui était absent est donc :
cm=153g-L-i
2. Fichiers .ods élève et professeur disponibles sur sirius.nathan.fr
APPLIQUER
Nombre de binômes © Les entités chimiques qui corn posent l’air sont des molécules (Oj,
N2 et CO2) et des atomes (Ar).

© Le phosphore fait référence à une espèce chimique car c’est


l’échelle macroscopique qui est exploitée dans ce contexte.

Q L’ion Na+est un cation; il faut donc lui associer un anion. Le cation


Mg2+ne convient pas.
Il y a deux ions Na+, l’an ion doit donc porter deux charges élémentaires
négatives. Seul l’anion COj" convient.

© Dans un premier temps, les symboles des noyaux et les numéros


atomiques sont relevés dans le tableau périodique :
142 144 146 148 150 152 154 156 158 160 -cuivre:Cu,Z=29;
(en g l-l) - étain : Sn,Z=50;
-fer:Fe,Z=26;
b. Le tableur-grapheur permet d’établir : -silicium: Si,Z=14.
cnA=148,6gL-ietsA=l,8gL-i. Puis, les nombres de masse des noyaux de cuivre et de silicium sont
c. 2sA=3,6 g- L’1. L’intervalle à étudier est donc [145,0 g ■ L"1; 152,2 g- L_1[. calculés :
L’histogramme ne donnant que des valeurs entières, il faut donc -cuivre: 34 + 29 = 63;
compter le nombre de binômes ayant obtenu une valeur comprise -silicium :14+14=28.

Corrigés des exercices 361


Corrigés

Enfin l’une des écritures conventionnelles est déduite : ©a .Soit a le nombre d’ions U4* et b le nombre d’ions U6+. D’après la
- pour le fer : 38Fe ou 56Fe ; formule générale UXO8 et sachant que l’élément uranium est présent
- pour l’étain : “Sn ou 120Sn; sous les formes ioniques U44 et U64, on écrit l’équation (1) :x=a+b avec
- pour le cuivre : “Cu ou 63Cu ; a et b les plus petits entiers possibles.
- pour le silicium : ^Si ou 28Si. D’après le principe de l’électroneutralité de la matière et les charges
des ions uranium U4tet U6+d’une part, et de l’ion oxyde O2- d’autre
© a. Un atome est environ 10s fois plus grand queson noyau. L’atome part, on écrit l’équation (2) : 4a +6b +8 x(-2) =0 soit 4a +6b =16 ou
d’hydrogène doit donc être représenté par un objet dont la taille est encore 2a+3b = 8.
de l’ordre de grandeur de 105 mm =102 m, ce qui représente environ Par tâtonnement, l’équation (2) est résolue : a =1 et b = 2. Par suite,
un tiers de la taille de laTour Eiffel. l’équation (l)donne:x=3.
b. Un noyau doit être représentée par un objet de taille b. La masse d’un ion monoatomique est à peu près égale à la masse
12 800 km de son noyau. Soit mu et m0 les masses approchées respectives d’un
——— = 0,128 km =128 m, donc par exemple la grande roue
ion uranium et d’un ion oxyde.
de Londres. D’après les données, mu x 238 x mn ; mu = 238 x 1,7 x 10-27 kg soit
c. Sur le premier cas. mu =4,0xlO-25 kg.
m0 = 16 x mn ; m0 = 16 x 1,7 x 10~27 kg soit m0=2,7 x ÎO'26 kg.
La masse mU30sd’une entité U3O8 est donc :
mu3o8 ~ 3 x4,0 x 10"25 kg+8 x2,7 x 10'26 kg soit mU3o8 = 1,42 x 10’24 kg.
La masse m d’oxyde d’uranium consommé par réacteur et par an est :
m = 10 g x 5 x 106 = 5 x 107 g = 5 x 104 kg.
Par suite, le nombre NU}Oa d’entités U3O8 consommées en un an est :
/y -__ 5>£104kg soit N =4xl028
,vu3os i,42xl0-24 kg so ' u3°s ’ 1U '

Comme chaque entité U3O8 est constituée de 3 ions uranium, le


nombre N est : N=3xNU3Os=3x4xl028 = lx 1029.

© a. L’aquaponie repose sur :


————.................
- des molécules : eau, ammoniac, dioxygène;
© c. Çj) b. et c.
- des anions : nitrate;
©a. et b ÇP a - des cations : oxonium.
b. Les explications fournies dans la vidéo indiquent que «(...) les bacté­
ries, elles vont permettre de transformer l’ammoniaque contenu dans
S’ENTRAÎNER les déjections des poissons et très nocif en ion nitrate qui sera assimi­
© On peut considérer les positionsdes treize points blancs presqu’ac- lable (...) » (à partir de 2min).
Or, l’ion nitrate est un anion. Le réactif est la molécule d’ammoniac,
colés formant les parties verticales des lettres « a» et « m»; la distance
donc uneentité neutre.Si le principe d’électroneutralité de la matière
moyenne entre deux centres de points blancs voisins est déterminée :
avait été respecté, le nom d’un cation aurait été précisé. Comme ce
n’est pas le cas, on en conclut que les explications ne respectent pas
Les molécules sont disposées verticalement, ce qui signifie qu’un seul le principe d’électroneutralité de la matière.
des deux atomes (carbone ou oxygène) est visible. La taille d’un atome c. Le paragraphe doit comprendre une reformulation des explica­
est de l’ordre de lx 10-10 m soit lx 10-8 cm. tions données entre 2 min et 2 min 05 de la vidéo, dans laquelle les
Le grandissement de cette image est donc environ égal à : formules des espèces chimiques mises en jeu dans la nitrification
0,14 cm sont écrites.
= 1,4x 107 donc de l’ordre de 107.
1 x 10'8 c m

362
Corrigés

Chapitre 4 Chapitre 5

Se tester pour commencer Se tester pour commencer


OB;QA;OB;OC;OB;OC OBOBOCQCOA

Q électrons; état 0 O somme Qc


Q famille chimique Q 0 masse-.entité O

0 valence 0c. 0 quantité de matière 0c

O rompre; la moitié des électrons © Oc 0b

0 b. Qc. 0c © b.

0b. ©b.

APPLIQUER
APPLIQUER
O a. Comme l’indique le doc. 1,cette découverte constitue une révo-
G) L’atome de phosphore, de configuration électronique (ls)2 (2s)2 lution, en apportant la preuve qu’il est possible de synthétiser une
(2p)6 (3s)2 (3p)3, a cinq électrons de valence : les électrons 3s et 3p. Il espèce chimique en dehors d’un organisme vivant.
appartient à la 3e ligne et à la 15e colonne du tableau périodique. b. La masse d’une molécule d’urée est :
murée=m(CH4N2O)=m(C)+4x m(H)+2xm(N)+m(0)
©a . L’argon appartient à la famille des gaz nobles.
A.N. : murée= 1,99 x 10-“ kg+4 x 1,67 x 10’27 kg + 2 x 2,3 x 10-“ kg + 2 x
b. L’argon étant dans la 18e colonne, il a huit électrons de valence. 2,66x10-“ kg
= 1,26x10-“ kg.
Qa Les gaz nobles sont dans la dernière colonne du tableau pério­
Le nombre N, de molécules d’urée présentes dans un échantillon de
dique,c’est-à-dire la 18e. Le fluor et lechlore possédant un électronde
valence de moins que les gaz nobles, ils se trouvent dans la 17e colonne masse mmax est donné par la relation N = max
'"urée
du tableau périodique. 4 9xl0-4 kg
A. N. : N = , ' ,,, = 3,9 x 1021 en ne gardant que 2 chiffres
b. Les gaz nobles ont huit électrons de valence : le fluor et le chlore 1,26x10-“ kg
ont donc sept électrons de valence. significatifs.
c. Le fluor et le chlore gagnent chacun un électron pour avoir autant
Le nombre d’entités microscopiques N et leur quantité de matière
N
d’électrons que les gaz nobles les plus proches en numéro atomique, correspondante sont donnés par l’expression n = f^--
c’est-à-dire le néon et l’argon. Ces atomes cond uisent aux ions monoa- . .. 3,9x10“ A
A- N. : n = ————-------- -= 8,2x 10'3 mol.
tomiques F- et Cl-. F-: ion fluorure; Cl- : ion chlorure. 6,02x10“ mol-2

©a . L’hydrogène est dans la Ie colonne du tableau périodique : il a


La quantité d’urée admise pour 1L de sang est n = 8,2 mmol.

un électron de valence.
b. Il manque un électron à l’atome d’hydrogène pour avoir deux élec­
trons de valence comme l’hélium, qui est le gaz noble le plus proche ©a © b.
en numéro atomique. © b. © b.
c. Sur le schéma de Lewis, l’atome d’hydrogène est entouré d’un
doublet d’électrons, soit deux électrons de valence. En réalisant une
liaison devalenceavec lechlore, l’atome d’hydrogène s’entoure ainsi
de deux électrons de valence. La réponse à la question b. est en accord ©l.a. mH20 = 2xmH + m0.
avec le schéma de Lewis de la molécule de chlorure d’hydrogène. A. N. : mH20=2xl,67x 10’27 kg+2,66 x 10-“ kg.
mH20 = 2,99x10-“ kg
© Le schéma de Lewis de la molécule d’eau fait apparaître deux liai­
b. Le nombre Ns,de molécules d’eau chacune de masse meau, présentes
sons 0-H uniquement.
dans un échantillon de masse m est :
Pour dissocier la molécule d’eau en atomes d’oxygène et d’hydrogène,
il faut donc rompre les deux liaisons 0-H. Ainsi "S =2x'80_H soit : Ns=-^-avec m = px V.
« '"eau
^o-H-y A. N.:m = lkg L-ixl,5L=l,5kg.
1,52x10-18 1,5 kg
“0-H- J J = 7,60 x 10-19 J- = 5,0x10“.
2,99x10-“ kg
2.a. On fait l’hypothèse que le volume d’eau nécessaire est propor­
tionnel à la masse du héros dans chacun de ses deux états humain
et Ant-Man.
© b. ÇDa. etc.
Lorsqu’il est de taille humaine, le vol urne d’eau qu’il doit ingérer s’ex­
ÇP b. et c. © a., b. et c.
prime par:
V=axmi

Corrigés des exercices 363


Corrigés

Lorsqu’il devient de la taille d’une fourmi, le volume d’eau qu’il doit e. La vaporisation est endothermique donc le système qui change
ingérer s’exprime par : d’état (eau/sueur) reçoit de l’énergie par transfert thermique. Le
^eau=ax mA système qui cède cette énergie est le corps. L’eau qui se vaporise est
le système qui reçoit cette énergie.
Avec a le coefficient de proportionnalité identique dans les deux cas.
Soit: Veau = l/x^. f. L’énergie cédée par le corps permet effectivement de réguler sa
température lors de l’effort physique.

A. N. : l/eau =1,5 Lx1'°y0I°g6kg= 2,lx ÎO’* L.


b. Le nombre NA de molécules d’eau (de masse meau), présentes dans
un échantillon de volume Veau est don né par:NA=-^-où m=px Ueau. ffic. ©a.
meau
©c ©a. et b

Le nombre de molécules d’eau est de l’ordre de cent mille millions de


S’ENTRAÎNER
milliards, ce qui reste considérable.
ÇP a. Q2=-900xAe =-900x(e2 -ec), il s’agit d’une énergie cédée par
le système (calorimètre; eau}.
Ç2 = -900 xA9=-900 x( 92 - 9C), il s’agit d’une énergie cédée par ce
système (calorimètre; eau}.
b. Le fichier corrigé est téléchargeable sur le site sirius.nathan.fr

Chapitre 6 Le tableau de valeurs obtenu est :

Groupe OjCC) e2ro Qi (J) QJJ)


Se tester pour commencer A 41,1 34,6 8010 13 860
OB;OB,OA;OA;OC B 42,7 36,4 6 570 12 240
C 41,3 34,0 7 830 14400

D 44,1 38,0 5 310 10 800


E 41,1 34,5 8010 13 950

O Liquéfaction, changement O
F
G
44,9

43,3
37,1

36,0
4 590
6030
11 610
12 600
Q gazeux, solide O H 44,7 35,7 4 770 12 870

O Ga(g) -» Ga(€) Qa J 43,7 36,3 5 670 12 330

Qcède O c. Ç2 > Ç2 : le système (calori mètre; eau} cède pl us d’énergie lors de la

O proportionnelle © a.
seconde expérience que lors de la première, cette énergie est utilisée
pour la fusion de l’eau solide.
o d. Q2-Çi=mRx€où mF est la masse de glace qui fond et € l’enthalpie
massique de fusion de la glace.

APPLIQUER
Le fichier corrigé est téléchargeable sur le site sirius.nathan.fr
©a. L’espèce chimique, initialement à l’état solide, est à l’état
Les résultats obtenus sont ;
liquide dans l’état final. Elle reste pure lors de cette transformation
physique. Il s’agit d’une fusion. Il ne peut pas s’agir d’une dissolution Efus =322x10’J kg-*.
car le processus ne fait pas intervenir de solvant. ets(=41xlO3Jkg-i.

b. C12H10N2(s)—>C12H10N2(€) e. Le fichier corrigé est téléchargeable sur le site sirius.nathan.fr


L’histogramme obtenu est :
c. On mesure la température de fusion de l’espèce chimique à pression
atmosphérique. Énergie massique de fusion (en J)
d. Chaque espèce chimique est caractérisée par une température de
450 000
fusion différente.
400 000
e. La fusion a lieu lors de la fonte des neiges, banquises ou glaciers ; €+S
350 000
on peut aussi citer la fusion du chocolat.
€-S
300 000

1FlF
© a. L’espèce chimique majoritairement évacuée par la transpiration
250 000
est l’eau.
200 000
b. La sueur présente à la surface de la peau s’évapore progressivement
1 50 000

d□t
au contact de l’air. Le changement d’état subi par l’eau est donc la
100 000
vaporisation.
50 000
c. H20(€)->H20(g).

d. La vaporisation est un processus endothermique.

Groupe

364
Corrigés

Deux groupes parmi les neuf, soit 22 % des élèves, obtiennent des
résultats en dehors de l’intervalle étudié.
f. La valeur expérimentale obtenue et la valeur de référence sont du ©b © b. et c
même ord re de grandeur et assez proches. On peut considérer q ue les ©b. etc. ©a.
deux valeurs sont compatibles. Les sources d’erreur sont les erreurs
de mesure des masses et températu re. Si le calorimètre n’est pas bien
isolé, il se peut que l’énergie fournie par le système ^calorimètre ;
eau chaude? ne soit pas entièrement récupérée par la glace.
S’ENTRAÎNER
© a.

Support ►

Pinces / Mélange
réactionnel
Chapitre 7
en ébullition
Se tester pour commencer Grains de pierre
OC;OA;OA;OC;OA ponce
Chauffe-ballon

Support
élévateur

O réaction Ob Do | 40
b. Le rapport des quantités initiales est = 0,80.
nc,i 50
O limitant û Le rapport des nombres stoechiométriques est : 1.
Qendothermique O /7 S I
Qdediminuer Oc On a:7rJ-< 1: l’acide salicylique est le réactif limitant.
"ci

©c ©c.
©a. Le bornéol de référence est une espèce pure car elle apparaît
sur le chromatogramme sous forme d’une seule tache. Le camphre de
référence est également une espère pure pour la même raison.
APPLIQUER Pour le dépôt 8, on observe :
© a. 2 Mg(s)+02(g) -> 2 MgO(s). - une tache qui a migré à la même hauteur que pour le dépôt A de
bornéol;
b. À la fin de la combustion, la bûchette incandescente s’enflamme - une tache qui a migré à la même hauteur que pour le dépôt C de
dans le flacon : il reste du dioxygène dans le flacon. Le magnésium camphre.
est le réactif limitant. Le camphre synthétisé contient bien du camphre mais aussi du
bornéol.
© Le zinc et l’ion hydrogène sont les réactifs (l’ion chlorure est spec­
tateur), l’ion zinc et le dihydrogène sont les produits. Ainsi : Zn(s) et b. Un pot de 30 g de pommade contient 25 % en masse de camphre,
H+(aq) conduisent à Zn2+(aq) et H2(g). soit:~x30g=7,5g.
L’équation de réaction ajustée est : Zn(s)+2 H+ (aq) -> Zn2+ (aq)+H2(g).
Sachant qu’il faut 50 kg d’écorce de camphrier pour obtenir 0,5 kg de
Le rapport des quantités initiales est : ^2^=54= 0,67.
''h‘,i 0,6 camphre (100 fois moins), la masse d’écorce nécessaire pour obtenir
ce pot de pommade est de 750 g.
Le rapport des nombres stoechiométriques est :y= 0,5.
c. Il est nécessaire de synthétiser industriellement le camphre car la

On a l’ion hydrogène est le réactif limitant. production mondiale de camphrier est insuffisante pour répondre à
nH*-,l 2 lademande.

Corrigés des exercices 365


Corrigés

Chapitre 8 Q Deux atomes d’hélium-4 se percutent et forment du béryllium-8 :


^He+^He-^Be
Se tester pour commencer L’atome de béryllium-8st percuté par un atome d’hélium-4 pour former
un atome de carbone-12: jHe+^Be^
O B;O A; Q A; O B;©8.
©a . L’énergie provient d’une transformation nucléaire au cœur du
Soleil : la fusion des atomes d’hydrogène.
b. Deux atomes d’hydrogène se percutent pour former un atome d’hé­
lium. jH + jH -> ^He.
O isotopes, protons, neutrons Oc-

Q nucléaire 0 a.
Q électrique, nucléaires Qa.
©b. etc.
Q beaucoup plus Q Qlc.
©a. b.
O ©c.

APPLIQUER
©a Les espèces chimiques ne sont pas conservées. L’élément
chimique est conservé. Il s’agit d’une transformation chimique.
b. L’élément chimique n’est pas conservé, le noyau est modifié : il s’agit
d’une transformation nucléaire.
c. L’espèce chimique est conservée, l’état physique est modifié : il
s’agit d’une transformation physique.

366
Corrigés

THÈME 2

Mouvement et interactions b. Le vecteur garde même direction, même sens et même valeur, le
mouvement est donc rectiligne et uniforme.

© Le fichier contenant le code source est téléchargeable sur le site


sirius.nathan.fr.
Chapitre 9
a. D’après les don nées des domainés des abscisses et des ordonnées, il
y a 6 positions successives du point et d’après les don nées du domaine
Se tester pour commencer des temps, l’intervalle de temps entre deux positions successives est
OA;OC;QB;OC;OA;OB dels.
b. La boucle for à la ligne 5 est exécutée 5 fois, pour i allant de 0 à
5-1 = 4. Chaque vecteur vitesse a pour origine un point d’indice i,
l’intervalle de temps entre deux vecteurs vitesse successifs du point
est donc l’intervalle de temps entre deux points successifs, soit 1 s.
O point, informations O c. Les coordonnées du premier vecteur vitesse ^représenté ont pour

Q référentiel Oc valeurs:
Xi-*o 2-0 , . „ Vi-Yo 0-0 n .
Q d’espace, temps O v‘*=-tFVïTô=2m s’1 et ''°y;’tFVï7ô=Om s ■

Q immobile © a. donc la norme du vecteur vitesse v0 vaut : v0 = vox= 2 ms-1.


Le deuxième vecteur vitesse v^a pour norme :
0 trajectoire © a.

0 sens, direction © c.

©c Le troisième vecteur vitesse v2 a pour norme :


x3-x2 2-0
2 ms-1.
t3-t2 1-0
d.
Sion effectue les mêmes calculs qu’à la question c. pour les autres
APPLIQUER positions, le vecteur vitesse vdu point au cours de son mouvement est
© En modélisant leskieurparun point,on perd desinformationssur constant car ses coordonnées vxet vysont des constantes : les varia­
tions du vecteur vitesse sont nulles. On en déduit que le mouvement
sa rotation sur lui-même et sur les mouvements de ses bras et de ses
est rectiligne et uniforme.
jambes qui lui permettent de se stabiliser.
©a. Le fichier contenant le code source est téléchargeable sur le
©a. Échelle de la photographie : on utilise la taille de l’homme.
L’homme mesure environ 1,8 m= l,8x 102cm dans la réalité et 1,8 cm site sirius.nathan.fr.
sur la photographie, l’échelle est donc 1,0 cm pour 1,0 xlû2 cm. D’après la syntaxe de la commande ligne 4 :
t = np.linspace(valeur min, valeur max, nombre de valeurs de valeur
b. On mesure environ S cm pour la longueur du saut sur la photogra­ min à valeur max incluses)
phie. En utilisant l’échelle, on trouve - le nombre de positions successives vaut N = 15.
5cmxl,0xl02cm r r - la valeur minimale de test tmin = 0,0 s
-------------------------- = 5x 102cm = 5 m.
1,0 cm - la valeur maximale de t est tmax = 2,8 s.
©a . Le référentiel terrestre permet d’étudier simplement le mouve­ Sachant qu’il y a 15 positions de tm,n à tmax inclus, il y a 14 intervalles
ment d’un booster lors de son atterrissage. de temps At entre ces deux valeurs extrêmes donc :
., f max _ fmln 2,8 S - 0,0 S „ _
b. Dans le référentiel terrestre, les deux boostersont une phase d’at­ At------- ------------------------ =0,20 s.
terrissage quasiment identique. Le premier booster est donc quasi­
ment immobile dans le référentiel lié au deuxième booster. b. D’après les lignes 5 et 6, xaugmente linéairement au cou rs du tem ps
(x(t)=2*t) alors quey= 0 à tout instant, la trajectoire du point est donc
©a. A t = 0,0s, vz =-9,8 x 0,0 s+15 = 15 m s-1. une droite, c’est l’axe des abscisses.
Le mouvement de la bille se fait verticalement suivant (Oz) et vers le Fenêtre de visualisation de l’exécution du programme.
haut : le vecteur vitesse est donc dirigé verticalement et vers le haut.
Puisque la coordonnée vz> 0 alors l’axe Oz est dirigé vers le haut.
b. À t = 2,0 s, vz = -9,8 x 2,0 s +15 = -4,6 m ■ S"1.
Puisque la coordonnée vz < 0 alors le vecteur vitesse est dirigé vers 004

le bas, la balle est donc en train de redescendre.


0.02

©a. Les points de l’enregistrement sont tous alignés, espacés de Ê


g ooo
1,0 cm et la durée séparant deux points vaut At=40ms: les vecteurs
vitesse sont donc tous identiques. -0.02

Calcul de la norme delà vitesse :


G,G, 1,0 cm l,0xl0-2m n -0.04

At 40 ms 40xl0-3 s
Les vecteurs sont horizontaux, dirigés vers la droite et de longueur x(en m)

2,5cm pouruneéchelledel,Ocm pour0,10 m s-1. W 4 ■» + Q S e

Corrigés des exercices 367


Corrigés

© Le fichier corrigé est téléchargeable sur le site sirius.nathan.fr. ©

a. D’après l’exercice précédent, il s’agit de représenter 15 positions


successivesséparéesdeAt=0,20sdu mouvementd’un pointdont les
coordonnées au cours du temps sont : x(t)= 2*t ety(t)= 0.
La représentation graphique est obtenue après avoir rempli la case A2
avec la valeur 0 puis par recopie le long des colonnes jusqu’à la ligne
O Le Soleil exerce une action attractive gravitationnelle sur Vénus.
16 des formules suivantes :
La norme de la force qui modélise cette action a pour expression :
Case A3:A2+0,2
Case 82: 2*A2 r MVMS rr, ln_ln _ 4,87x10^ kgxl,99x1030 kg
s/v d2 (1,08 x ion m)2
Case C2 : 0*A2
= 5,54x1022 N.

Norme(xl022N) Longueur sur le schéma (cm)

2,0 1
5,54 X

2,0 x x = 5,54 x 1, soit x = = 2,8.


La force est à représenter par un vecteur dont la longueur sera de
2,8 cm
Finalement, à l’échelle lcm pour 2,0 x 1022N, on obtient le schéma :

b. La trajectoire est une droite correspondant à l’axe des abscisses :


le mouvement est rectiligne.
Ladistance parcourue entredeux positions successives est constante © Le poids du drone sur Titan est approximativement égal à la force
donc le point parcourt des distances égales pendant des durées d’interaction gravitationnelle modélisant l’action deTitan sur le drone
égales : le mouvement est uniforme. placé au voisinage delà surface de Titan.
Le mouvement du point est donc rectiligne uniforme.

Sur Terre, P= mg= 320 kgx9,8 N kg-i=3,lxl03 N.


' ■■ .............■ ■ ■ ■ ■
La norme du poids du drone sur Titan correspond à 14% de celle de
Q a., b. et c. © a., b. et c. son poids sur Terre.
©a. etc. Çpa. etc.
©a. Dans le référentiel héliocentrique, le Soleil (S) et la Terre (T)
exercent sur le système Lune (L) des actions modélisées respective­
ment par des forces d’interaction gravitationnelle Fs/L et FT/L.
b. En modélisant la Lune et le Soleil par des points matériels S de
masse A4S et L de masse ML distants de d = LS, la loi de gravitation
universelle permet d’écrire :
— M.M. _ _ . . , ,
Chapitre 10 ^S/L-_G —;usl avec uSL un vecteur de norme 1 de direction (SL)
et orienté de S vers L.
Se tester pour commencer G est la constante de gravitation.
OC;QC;OB;OA;GC;Ob c. En prenant la situation de la Lune alignée avec la Terre et le Soleil
en étant située entre les deux astres :

^T/L
-> •
T(MtJ
O contact, distance O LfMJ

0 force 0c — , _ , M,A4S
Fs/l= k-uSLavec k=-G—^-.
Q vecteur, sens, norme Qc
Fs/t et u$Lsont donc colinéaires, donc de même direction (SL), mais de
Q la même, opposés © b. sens opposés (k < 0).
0 gravitationnelle (D
0 verticale, vers le bas, newton © c.

APPLIQUER © b. © b. et c.

Q Actions de contact : celle de l’eau et celle de l’air. Action à distance : ©a


celle de laTerre.

368
Corrigés

vers le Soleil, donc la variation du vecteur vitesse du point matériel


S'ENTRAÎNER
modélisant Jupiter entre deux instants voisins est orientée de Jupiter
0 En notant D2 l’un des dynamomètres et D2 l’autre dynamomètre, vers le Soleil.
le principe des actions réciproques conduit à : FD2/D1 = -FD1/D2.
©a . Un système est en chute libre si la seule force qui s’exerce sur

Prévision Observation compatible lui est son poids.


b. Le vecteur variation de vitesse de la perchiste, modélisée par un
FD2/D1'et FD1/D2de même direction Direction identique des fils de
point matériel, s’exprime à la position P3 en fonction des vecteurs
chaque dynamomètre.
vitesse delà perchiste aux positions P2 et P4 :
Égalité des deux indications des A^=iÇ-i^.
Po2/d2- Pdi/o2
dynamomètres (3 N). Comme le mouvement est rectiligne et accéléré, on a une relation
du même type entre les normes des vecteurs (les vecteurs ont même
Les fils sont tendus, ce qui
direction et v4 > v2) :
Fo2/D1 et FD1/D2 de sens opposés traduit le fait que les dynamo­
mètres tirent l’un sur l’autre.

Donc : Av3 = v4 - v2 = 8,6 m s 1 - 3,7 m s 1 = 4,9 m • s-1.


D’où le tracé :
Chapitre 11 Pi
P?
Se tester pour commencer
P3
OB;QC;OB;OB;OC;OA

P4

O force 0b
I V4

0 mouvement, compensent 0 e-
0 ne se compensent pas 0 P5 A

O poids 0c ©a. Pour t < 0,4 s, la bille n’est pas en mouvement rectiligne
uniforme (elle est en mouvement rectiligne accéléré car elle tombe
verticalement et la valeur de sa vitesse augmente), donc les forces
APPLIQUER qui s’exercent sur elle ne se compensent pas, d’après la contraposée
®a. Si Jupiter est soumise à la seule action du Soleil, alors du principe d’inertie.
£Fext= Fsoieii/jupiter*^ Jupiter n’est donc pas soumise à des forces qui Pour t > 0,4 s, la bille est en mouvement rectiligne uniforme (car elle
se compensent (il faut au moins deux forces sinon). tombe verticalement et la valeur de sa vitesse est constante), donc les
Remarque. Dans le référentiel héliocentrique, Jupiter, modélisée par forces qui s’exercent su relie secompensent, d’après le principe d’inertie,
un point matériel, n’est pas en mouvement rectiligne uniforme car sa b. Représentations des forces aux dates t2 < 0,2 s (à gauche) et
trajectoire n’est pas une portion de droite, mais une portion de cercle. t2> 0,6 s (à droite):
Jupiter étant en mouvement non rectiligne uniforme, les forces qui A
s’exercent sur elle ne se compensent pas, d’après la contraposée du
principe d’inertie. M 5iquide/bille ^ide/bille
b. D’après la contraposée d u principe d’inertie, puisq ue SFext*Ô^ alors
AÏTxŒ
P P
c. La trajectoire de Jupiter est un cercle dans le référentiel
héliocentrique. Ainsi Jupiter n’est pas en mouvement rectiligne V V

uniforme, donc son vecteur vitesse n’est pas constant et la variation


A ventre deux instants voisins de son vecteur vitesse est non nulle.
Remarque. La direction et le sens de la variation Avdu vecteur vitesse ...................... ■ ■ ■ ■.
entre deux instants voisins sont ceux de la somme vectorielle £Fext ©b. etc. ffia. et b.
des forces extérieures. Or £Fext = FS0|eu/JUp|ter est orienté de Jupiter

Corrigés des exercices 369


© Le fichier corrigé est téléchargeable sur le site sirius.nathan.fr.
L’histogramme obtenu est donné ci-dessous.

Nombre de mesures réalisées

Chapitre 12

Se tester pour commencer


OA;QA;OB;OA;OC;OC;OC

0 vibrations o 431 433 435 437 439 441 443 445 447 450
0 caisse de résonance O Fréquence mesurée (en Hz)
0 vide O La valeur moyenne est f =440,5 Hz.
0 rapport, durée 0c L’écart-type est : s = 3,3 Hz.
L’incertitude-type est : u(f)=-== = -4A = 0,58 Hz.
O CP a. VN V32

APPLIQUER
©a. etc ©c
©a . L’émission d’un son par le bol nécessite la mise en vibration du
©c
bol. Il est nécessaire de le heurter pour qu’il vibre, d’où l’expression
utilisée « faire tinter le bol ».
b. Le son généré par ce tintement se propage de proche en proche
dans l’air. Les vibrations des molécules d’air permettent la propaga­
tion du son.

©a . Le souffle du saxophoniste fait vibrer l’anche de l’instrument,


b. La vibration de la colonne d’air du saxophone permet de trans­
mettre la vibration de l’anche au milieu extérieur et donc l’émission Chapitre 13
du son par l’instrument.
Se tester pour commencer
Q Les deux micros étant séparés d’une distance d= 1,00 m, cette
OC;OB;OB;OC;OC;OA
distance est parcourue pendant une durée At = 3,0 ms : v=-£~.

. .. 1,00 m ,

© O audible O
Scooter Voiture de
Avion de chasse
020 000 Hz ou 20 kHz O
électrique formule 1
0Od8 ©c
en km h-1 45 230 2000 0 hauteur 0c
230 km h-1 2 000 km.h-1 0b
45 km h-1 230X103m 2 000 X 101 m
45X103 m
3 600 s 3 600 s
en ms-1
Vitesse

3 600 s 230 m 2000 m


45 m
APPLIQUER
= ,, =13 m s-1 “36s 36s
36s = 64 m s-1 = 5,6x102 ms-1 ©a .D’après le doc. 1, l’éléphant produit des sons dans un intervalle
de 20 Hz à 12 000 Hz et des infrasons de fréquence 16 Hz.
ordre de C’est la puissance b. Les infrasons sont moins absorbés que les sons, ils permettent des
grandeur de dix la plus 101 m s-1 103 m s-1 communications sur une plus grande distance.
(en m.s-1) proche : 101 m s-1
c. D’après l’enregistrement, 5x 1=164ps, donc 32,8pis.

© Sur la représentation temporelle du signal, trois périodes corres- La fréquence f est :f=y.

pondentàHms: 7=12 ms =4,0 ms.

370
Corrigés

La fréquence de ce signal sonore est supérieure à 20 000 Hz, il n’est Laduréede propagation de la lumière étant négligeable devant celle
pas audible par l’humain, c’est un ultrason. du son, on peut compter mentalement les secondes dès qu’on voit
l’éclair jusqu’à ce qu’on entende le son, puis diviser le temps par 3
© a. Pour le vent léger, on relève L = 20 dB et /= 10-10 W m-2. pour obtenir la distance, en km.
Pour le seuil du danger : L= 90 dB et I-10-3 W - nr2.
©a . L’angle d’incidence est nul car la lumière arrive perpendiculai­
b. Le niveau d’intensité sonore de 85 dB est inférieur au seuil du
rement à la surface de séparation.
danger, mais il présente néanmoins des risques auditifs car une
OjSin 0 = 0=n2sin i2 d’après la loi de Snell-Descartes.
exposition prolongée à un niveau d’intensité sonore plus faible peut
Soit : sin i2 = 0 donc f2=0. Le rayon lumineux n’est pas dévié.
entraîner des troubles divers de l’audition.
b. Au point l2, l’angle d’incidence n’est pas nul. La lumière subit une
© Les deux signaux sonores ont la même période donc la même réfraction qui dépend de la longueur d’onde du rayonnement incident.
fréquence. Ils ont même hauteur. Ces signaux sonores étant produits
par deux instruments de musiques différents, on peut supposer qu’ils
auront des timbres différents.

———...........
©a. etc. ©a. etc.

© b. et c.

En utilisant la loi de Snell-Descartes, on peut écrire :


°ir sin 'i= "air sin /2r et n1B sin Z2= na)r sin /2B
En faisant le rapport membre à membre de ces deux égalités, on
... . niB sin/26
Chapitre 14 n1R sin/2R
n1B étant supérieur à n1R on en déduit sin /2B> sin/2Rou encorei2B>i2R,
Se tester pour commencer ce qui est conforme au schéma proposé. La lumière est déviée et elle
est dispersée : l’angle de réfraction dépend de la couleur (ou de la
OC;OA;OC;OB;OB;OB
longueur d’onde dans le vide) du rayonnement.
© a. Voir schéma ci-dessous.

O rectiligne O
Q réfraction O
0 égaux 0b
0 monochromatique O
©continu ©
(D

APPLIQUER
©a Dans le vide et dans l’air, la lumière se propage à la vitesse
c = 3,00xl08ms-1.
b. Pour comparer, calculons le rapport—.
ç=3,00x103m s2=88x105 b. Utilisons la loi de Snell-Descartes : na,r sin f2= nvsin f2
v 340 m ■ s-1 ...... "alrSin/j
So it : si n /, = —------ <
La vitesse de propagation de la lumière est pratiquement neuf cent nv
mille fois plus grande que la vitesse de propagation du son.
A. N.:sin i X°Ox sln60<, = 0 5g
c. Lorsqu’un orage éclate, l’éclair et le tonnerre sont produits en même 15
i2 = arcsi n(0,58) = sin_1(0,58) = 35’.
temps, mais la lumière se propageant plus vite que le son, à quelques
kilomètres du lieu de l’orage, l’éclair est vu avant que le tonnerre soit c. L’angle d’incidence au point l2 est égal ài2 (angle alterne-interne).
entendu. La loi de Snell-Descartes s’écrit nv sin f2= na,r sin i3.
En comparant avec l’expression écrite à la question précédente, on
d. À 3 km du lieu de l’orage, il faut :Ate=-= , . j*x 10. =lx 10_5s
e c 3,00xl08m s-2 en déduit/3 = /p
Le rayon émergent ressort parallèlement au rayon incident.
avant d’observer l’éclair et Ats = -= ^x^ — =9 s avant d’entendre
s v 340 m s-1 © Le fichier corrigé est téléchargeable sur le site sirius.nathan.fr.
le bruit du tonnerre. L’histogramme obtenu est le suivant.

Corrigés des exercices 371


Corrigés

b. L’image d’un objet se forme sur la rétine.


Nombre de mesures réalisées
c. L’iris contrôle le diamètre de la pupille, trou par lequel la lumière
pénètre dans l’œil. Plus la pupille a un diamètre faible, moins il y a de
lumière qui pénètre dans l’œil.
d. Voir schéma ci-dessous.

Diaphragme Ecran
z
Lentille

Indice de réfraction
| X
La valeur moyenne est égale à 1,512.
L’écart-type de la série de mesures est égal à 0,015.
L’incertitude-type est égale à 0,003.
e. Le diaphragme joue le rôle de l’iris. La lentille mince convergente
© Le spectre de la lumière émise par le sodium ne contient qu’une joue le rôle de l’ensemble cornée-cristallin. L’écran joue le rôle de la
rétine.
raie orangée. On en déduit que la lumière émise est nécessairement
orangée. Le spectre a est donc celui du mercure qui contient des © Le foyer image n’est pas symétrique du foyer objet par rapport au
raies verte, bleue et violette, responsables de la couleur bleutée de
centre optique.
la lumière émise.
Le rayon rouge qui passe par le foyer objet devrait émerger parailè-
© Un corps dense et chaud, comme une barre de métal incandes­ lement à l’axe optique.
Le rayon vertqui traverse la lentille sans être dévié devrait passer par
cente, émet une lumière dont le spectre continu s’enrichit vers le violet
quand la température augmente (voir Synthèse des activités).
Réciproquement, si la température diminue, le spectre s’appauvrit en
violet. Le spectre q ui a été réalisé en prem ier est donc le spectre a, plus
riche en violet car la tem pérature de la barre est plus élevée et le spectre
b a été réalisé un peu plus tard quand la barre était moins chaude.

' ■■ .............■ ■ ■ ■ ■ O a. Le schéma suivant a été réalisé sans souci d’échelle vertica­
©b © b. et c lement.

©a. etc.

Chapitre 15
b. Deux rayons lumineux suffisent pour construire l’image B’du point
Se tester pour commencer objet B. Le rayon lumineux qui passe par le centre optique est tracé
OB;OB;OA;OB;OB;OB seulement pour vérifier l’exactitude de la construction. Le point A’est
sur l’axe optique à la verticale du point B’.
c. L’image est plus petite que l’objet et renversée.

d. Pour le grandissement, on peut soit utiliser les distances OA et OA’,


soit mesurer la taille de l’image, celle de l’objet étant connue.
Q cornée-cristallin O Comme l’image est petite, il est plus précis de mesurer la distance OA’.
O le centre optique ©c On trouve OA'= 2,8 cm.

O foyer image o Calcul du grandissement :y=-^-=--2'8-= -0,40.


' OA 7,0
Q émergent de (ou quittent) fP a. On peut si on le souhaite en déduire la taille de l’image de la poire en
utilisant la valeur absolue du grandissement.
O plan focal image d a.
|y| = -^=>A’B’ = |Y|xAB=0,40x5,0cm = 2,0cm.
Oc © c. AB

© a. L’image est réelle, située de l’autre côté de la lentille par rapport


à l’objet. El le est donc renversée car le rayon q ui part de B et passe par
APPLIQUER le centre optique n’est pas dévié.
©a . C’est l’ensemble Jcornée; cristallin^ qui fait dévier les rayons b. Pour construire le schéma, il faut placer l’objet et l’image en respec­
lumineux pénétrant dans l’œil. tant les proportions, puis tracer le rayon lumineux qui va de B à B’

372
Corrigés

sans être dévié. Son intersection avec l’axe optique donne le centre
APPLIQUER
optiquede la lentille.
Les rayons bleu et vert permettent de déterminer les foyers. 0 a. La loi des nœuds donne ici :/1+/3 = /2, soit/3 = /2-/1.
A. N.:/3 = 22 mA-12 mA=10mA.
b. La loi des nœuds donne ici : /1+/2 + /4=/3.
A. N. : /3 = 45 mA + 0,072 A + 15 mA = 45 mA + 72 mA + 15 mA = 132 mA
= 0,132 A.

© La loi des mailles donne ici: 0^1/2+03+1/4=0, soit U4=-U1-U2-1/3.


A. N. : 04 = -1,6 V - 2,2 V - (-9,0) V = -1,6 V - 2,2 V + 9,0 V= 5,2 V.

Q Les tracés des caractéristiques du générateur idéal de tension et


de la résistance sur le même graphique sont représentés ci-dessous.

c. Utilisons le théorème de Thalès dans les triangles OAB et OA’B’.


Caractéristique de la résistance
A’B’ OA’ r A’B’ ... .. OA’
——= —-. Commev=——on en déduit :y=
AB OA ' AB ' OA ----------------------Caractéristique
d. Puisque l’image est trois fois plus grande que l’objet et renversée, du générateur
on en déduit quey=-3.

On a donc —= |y| = 3 => OA’ = 3 x OA = 3 x 20 cm = 60 cm.


OA 1,1
/ (en mA)

On en déduit que les coordonnées du point de fonctionnement sont:


Op = 5,0 V et /p = 5,0 m A = 5,0 x 10-3 A.

©a . Le graphe de droite montre une situation de proportionnalité


entre O et /.
b. Le graphe de droite traduit la loi d’Ohm qui s’applique uniquement
b. Il faut utiliser le rayon qui passe par le centre optique car il n’est pas
au cas de la résistance.
dévié. On sait que l’image est sur la rétine, donc à l’intersection de ce
Le graphe de gauche est donc la caractéristique tension-courant de
rayon et de l’écran qui simule la rétine sur le modèle de l’œil réduit.
la lampe.
c. Le point A’ est à la verticale de B’sur l’axe optique.

d. Le rayon lumineux issu de 8 qui arrive sur la lentille parallèlement © a. D’après la loi d’Ohm / = ^.

à l’axe optique converge vers B’ en passant par le foyer image ce qui


détermine sa position.
—12,ÏJ
A. N. : /, = ■
1 10x10312
■ = 1,2 x 10-3 a = 1,2 mA.

—— '2 =
12 V
2,8x103 U
= 4,3x10-3 A = 4,3 mA.

b. La comparaison de lavaleurde/2 avec letableau de valeur montre


©a. ffia.et b.
qu’en cas de défaillance de l’éclairage électrique au bord d’une piscine,
©a. etc.
le corps humain ressent les effets de l’intensité juste en dessous du
seuil de douleur, mais que ces effets restent sans danger puisqu’il n’y
a pas d’action sur les muscles ni de risque de tétanisation.

©a Les fichiers corrigés sont téléchargeables sur le site sirius.


nathan.fr.
L’expression du modèle donnée par l’exécution du code Python
Chapitre 16 donne :U=l,005x/-0,0285.
b. D’après ce qui précède, la valeur de la résistance est la valeur du
Se tester pour commencer coefficient directeur de la droite modélisée, soit :
OC;OA;OA;OB;OB;OC R = 1,005 V/ mA=1^°35AV = 100512.

Les valeurs expérimentales de l’énoncé sont données en moyenne à


3 chiffres significatifs, on écrit donc dans ce cas R = 1,01 x 10312, soit
R =1,01 k!2.
O intensité - nœud 0
© • Thermistance dans un ordinateur pour déclencher le refroidis­
08-A 0 sement du microprocesseur.
O tensions Oc • Capteur de force dans une balance électronique.
• Photodiode dans un smartphone ou un appareil photo numérique.
Oc □
•Accéléromètredans un smartphone pour provoquer le basculement
Ob de l’écran.
• Capteur de pression dans un altimètre ou un baromètre.

Corrigés des exercices 373


Corrigés

© Le fichier corrigé est téléchargeable sur le site sirius.nathan.fr. L’écart-type de la série de mesures est égal à 0,2 kQ.
L’histogramme obtenu est donné ci-dessous. La valeur moyenne est égale à 10,5 kQ.
L’incertitude-type est égale à 0,03 kQ.
Nombre de mesures réalisées

©b. etc QJ)a. etc.

10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 10,7 10,8


Résistance mesurée (en kQ)

374
Aides
pour les exercices

THÈME 1 © 1. Le découpage d’un cylindre conduit presque à un parallélépi­


pède très mince.
Constitution et transformations 2. La masse d’un atome d’aluminium-27 est environ égale à celle de
de la matière son noyau, qui contient 27 nucléons. En l’absence de plus de don nées,
on peut considérer que le réservoir est constitué essentiellement
d’aluminium-27.
Chapitre 2 La masse volumique d’un objet est le quotient de sa masse par son
©a .Tracer le nuage de points en plaçant la concentration en niasse volume.
de la gamme étalon en abscisse et la masse volumique de la solution
en ordonnée, puis la courbe passant au plus près des points. Analyser
la masse volumique de la solution de préparation des olives afin de Chapitre 4
conclure.
© • Déterminer le nombre d’électrons de valence pour chacun des
b. Pour une solution de masse volumique proche de 1 kg- L-1,1 L a
une masse de 1000 g, et une solution à la concentration en masse de atomes, hydrogène, carbone et oxygène.
100 g ■ L-1 dissout une masse de 100 g de sel. • Déterminer le nombre de liaisons de valence que peut former chacun
des atomes précédents.

©l.b. Le nombre total de binômes du groupe 8 est de 83.


Chapitre 5
c. L’écart-type pour la mesure unique est de se = 3,4 g- L-1. On peut
donc estimer que le chiffre des unités (pour une concentration expri­ © • La masse d’un atome est donnée par la somme des masses des
mée en g L-1) représente la précision maximale atteignable avec la éléments qui le constituent :
méthode expérimentale proposée. matome = ^x mproton + W ~^)x mneutron + ^x m électron
2. a. Consulter le Point numérique 3 afin de réaliser l’histogramme. Par exemple, pour l’isotope 12 :
Faire un « copier-coller » du premier histogramme, puis modifier les mi2c = 6 x mproton + 6 x mneutron + 6 x m^|ectrOn
données sources de l’histogramme copié en utilisant les données de
• L’abondance (pourcentage dans une mole) permet de connaître la
la colonne C.
proportion d’isotopes “C et “C pour une mole d’élément carbone
b. Les formules utilisées sont données pour la colonne B. «Tirer la
poignée «delà colon ne B vers la colon ne C pour chaque case. Modifier (caractérisé par son nombre de proton). La masse M d’une mole d’élé­
les formules afin qu’elles s’appliquent aux cases A39 à Q53 qui sont ment carbone est la somme de la masse de l’isotope 12, A412 et de
les données du groupe A. l’isotrope 13, A413 :
A4 = A412 + A413
3. b. Plus l’écart-type est grand, plus les mesures sont dispersées.
• Pour 6,02 x 1023 entités de carbone, on trouve 98,93 % d’éléments

correspondant à l’isotope 12C, soit Nn= x 6,02x 1023.


Chapitre 3
La masse associée est donnée par : A412 = Nuxmt
©a. • Donner l’ordre de grandeur du quotient de la taille d’un atome
par celle de son noyau.
• À l’aide d’un changement d’échelle, calculer l’ordre de grandeur de
la taille de l’atome d’hydrogène à cette échelle. Chapitre 7
• Exprimer la taille calculée en mètres.
© • Exploiter les relations de proportionnalité qui existent entre les
• A l’aide d’un quotient, comparer le résultat à la hauteur de la tour
Eiffel (324 m). quantités de réactifs consommés et la quantité de produit formé.
• Le nombre de moles d’oxyde de mercure formé est égal au nombre
b. • Donner l’ordre de grandeur du quotient de la taille d’un noyau par
de moles de mercure consommé.
celle de l’atome correspondant.
• À l’aide d’un changement d’échelle, calculer la taille de l’objet repré­ ©l.b . Tant que n < 0,30 pmol, les points sont au voisinage d’une
sentant le noyau d’hydrogène. droite croissante : plus n augmente, plus il se forme de solide. Cela
• Comparer le résultat précédent aux données et en déduire l’objet signifie que l’ion calcium est le réactif limitant.
le plus approprié. Pour n> 0,30 pmol, les ajouts supplémentaires d’ion calcium ne modi­
• Comparer la réponse précédente à la prédiction. fient pas la masse de solide obtenu : l’ion calcium n’est pas le réactif
c. Le support visuel doit clairement exposer les calculs impliquant limitant.
des puissances de 10. 2. La stœchiométrie de la réaction montre que chaque fois que trois
ions calcium sont consommés, alors simultanément deux ions phos­
©a. • Soit a le nombre d’ions U4* et b le nombre d’ions U6*. Ecrire la
phate sont consommés.
relation entre x, a et b.
• Montrer que 4a+ 60 = 16.
• Calculer la valeur de b, sachant que a = 1.
• Répondre à la question posée. Chapitre 8
b. Exprimer puis calculer la massed’un ion d’uranium-238 ainsi que
©id. On remarquera que le nuage de points est modélisé par une
la masse m0 d’un ion oxyde.
droite ne passant pas par l’origine.
• En déduire la masse mUjOî d’une entité U3O8.
• Exprimer puis calculer la masse m d’oxyde d’uranium consommé 2. a. Tetô18O sont reliés par l’égalité T=a518O + b. Déterminer la valeur
en un an. de a et celle de b graphiquement.
• En déduire le nombre NUjOtd’entités U3O8 consommées en un an puis b. Déterminerlavaleurdeô18Odans une glace âgée de 100 000 ans. En
le nombre Nd’ions uranium consommés en un an. déduirela température à l’aide de la relation trouvée précédemment.

Aides pour les exercices 375


Aides
pour les exercices

4
© Pour différentes positions de BepiColombo par rapport à Vénus
THÈME 2
et en tenantcomptede l’influencede ladistancequi les sépare, repré­
senter le vecteur vitesse v de BepiColombo et la force Fv/e qui modélise
Mouvement et interactions l’action de Vénus sur BepiColombo.
Identifier les caractéristiques du vecteur vitesse de BepiColombo qui
sont modifiées par l’assistance gravitationnelle dans le référentiel
« vénusocentrique », puis dans le référentiel héliocentrique.
Chapitre 9
O Calculer la masse d’un rocher ayant la forme d’u ne boule de rayon
©a . Déterminer une valeur approchée de la durée de l’enregistre­
identique à celui d’un ballon de football.
ment en estimant la durée de la journée la plus courte de l’année.
Déterminer la norme du poids du rocher sur la Lune et la norme du
b. Déterminer le nombre de photos prises pour réaliser cette poids du ballon sur Terre, puis comparer les valeurs obtenues.
chronophotographie.

Chapitre 10 Chapitre 11
© Sur un schéma, représenter Titan par un cercle de centre 0 et le Q • Préciser le mouvement de la bille dans le référentiel terrestre si
drone par un point au voisinage de la surface de Titan. elle reste à l’équilibre.
Déterminer l’expression de la norme du poids du drone en l’appro­ • Utiliser le principe d’inertie pour en déduire une condition sur les
chant par celle de la force d’interaction gravitationnelle modélisant forces qui s’exercent sur la bille.
l’action exercée par la planète sur le drone. Compléter le schéma par • Montrer par un tracé sur une feuille que les trois forces représentées
la représentation des grandeurs utiles. respectent cette condition.

376
Aides
pour les exercices

• Indiquer la couleur qui doit théoriquement disparaître en dernier.


THÈME 3 • À l’aide du doc. 4, justifier que la couleur verte disparaît en dernier.

Ondes et signaux

Chapitre 15
Chapitre 12
©a . Faire deux schémas l’un en dessous de l’autre représentant la
©a .Analyser le graphique et en déduire la signification de la durée construction de l’image d’un objet par une lentille. Les lentilles des
de 1,145 ms mesurée. deux schémas doivent être l’une en dessous de l’autre. Ce sont l’objet
et l’image qui se déplacent.
d. Pour améliorer la précision de la mesure, il est nécessaire de dimi­
nuer la valeur de l’incertitude-type. c. Suivre la même démarche que pour la question a., mais cette fois-ci,
ce sont l’objet et le foyer image de la lentille qui se déplacent. La
lentille et l’écran restent fixes.
Chapitre 13
© • La tour de Pise est loin du photographe. Indiquer où se situe
© • Sur le diagramme de Fletcher, chaque courbe de sensation audi­ l’image d’un objet à l’infini.
tive correspond à une « sensation différente » : du seuil d’audibilité • Utiliser la photo de la tour de Pise pour calculer sa hauteur sur le
(limite de la perception) au seuil de la douleur. capteur.
• Pour la courbe caractérisant le seuil d’audition, plus le niveau • Utiliser les deux expressions du grandissement pour déduire la
d’intensité sonore est faible, plus l’oreille est capable de percevoir distance photographe-tour de Pise.
un signal sonore de faible niveau d’intensité sonore. • Vérifier l’hypothèse faite au début de l’exercice.

Chapitre 14
© • Attention aux chiffres significatifs qui ont beaucoup d’impor­
tance ici. Chapitre 16
• Pour répondre à la question c., il faut utiliser la durée calculée pour
©b . Représenter les flèches tension Up U2, et U3 aux bornes de
la question a. et la vitesse de propagation calculée pour la question b.
chaque pile et la flèche tension U4 aux bornes de l’ensemble des DEL
• Comparer la distance parcourue par la lumière dans l’air et dans le
montées en dérivation sur l’association des trois piles constituant le
vide pendant la même durée pour répondre à la question d.
générateur. Appliquer ensuite la loi des mailles.
© À l’aide du doc. 3, représenter le Soleil de face au raz de l’hori­ d. Appliquer la loi des nœuds en considérant que toutes les DEL
zon, au moment du coucher, lorsqu’on ne voit plus que sa moitié sont reliées ensemble en un seul et même nœud également relié au
supérieure. générateur.

Aides pour les exercices 377


SAVOIR S’ORGANISER POUR RÉUSSIR

Pour réussir sa classe de 2de au lycée, il faut être capable de s’organiser !


Être lycéen, c’est gagner en liberté, mais c’est aussi devoir faire preuve d’autonomie.
Comment faire pour ne pas se laisser déborder par le travail ?
Voici quelques pistes qui pourront vous aider.

1 ORGANISER SON TEMPS DE TRAVAIL Conseil

Pensez à dégager plusieurs


Imprimez-vous un emploi du temps. créneaux dans la semaine pour
Coloriez les plages horaires selon le code suivant : travailler. Il vaut mieux travailler
45 minutes à 1h30 par jour plutôt
Le temps en classe que 4 heures en une seule fois :
on est moins efficace et c'est
Le temps réservé aux activités extrascolaires et aux loisirs
décourageant.
(musique, sport, sorties...)

Les moments disponibles pour travailler, que ce soit


à la maison, au lycée, en bibliothèque...
Les avantages
de cette méthode

• Vous apprenez à être


organisé(e) et à anticiper : vous
êtes capable de vous y prendre
à l’avance !
• Vous développez un travail
régulier et de bonnes habitudes
qui vous permettront de réussir
au lycée.

15/11
2 PLANIFIER SON TRAVAIL wrfks à. remise,

Une fois que vous aurez déterminé les plages horaires


dédiées au travail, il faudra ensuite planifier, c'est-à-dire savoir
ce que vous avez à faire, quand vous pouvez le faire, tout en
étant capable de vous adapter.
25/11

& Chaque week-end, listez le travail que vous devez effectuer


pour la ou les semaine(s) à venir :
► Les devoirs - exercices, devoirs à la maison, livre à lire...
► Les révisions pour les évaluations, mais aussi toutes les leçons
Conseil
à revoir, même lorsque le professeur ne le demande pas.
Commencez toujours par le plus
0 Sur votre planning de la semaine, notez les devoirs et important et le plus gros à faire,
il sera ensuite plus facile de finir
révisions que vous effectuerez au fur et à mesure, afin de
avec des petites tâches, moins
ne pas être débordé(e) et pour ne pas avoir à travailler importantes.
à la dernière minute.

378
3 TRAVAILLER DANS DE BONNES CONDITIONS Les avantages
de cette méthode

0 Travaillez au calme : coupez-vous de toutes


sources de distraction (réseaux sociaux, sms,
internet, jeux vidéo, télévision). Soyez reposé et détendu !
K Vous permettez à votre cerveau
de se concentrer sur une seule
tâche à accomplir, car NON. le
cerveau n'est pas multitâche !
Il lui est très difficile de faire
Ayez confiance en vous et en vos capacités : la réussite 2 choses en même temps.

résulte des efforts que vous aurez engagés.

4 SE FIXER DES OBJECTIFS

0 Pour vous aider à développer vos capacités et à progresser,


vous pouvez créer un «tableau d'objectifs» : chaque mois,
évaluez-vous dans chaque matière. Vous pouvez utiliser
un code couleur (pastilles, autocollants...). Les avantages
de cette méthode
Tableau à imprimer : sirius.nathan.fr )
• Vous apprenez à prioriser :
< .......... \ repérer et effectuer en priorité
Histoire-
Français Maths Anglais les tâches les plus importantes
géographie

o«oooooo oooo ou celles qui prendront le plus de

oooo ooooOOOO' oooo oooo


• •00 • •OO
Réviser les leçons temps.

oo oo oo oo oo
tous les soirs
• Vous apprenez à avancer

• •oo • •oo
• •oo o»oo oooo « petits pas par petits pas ».

oooo oooooooo oooo oooo


Participer
« sans se stresser ».

oo oo oo oo oo
en classe
et être attentif

o»oo 0*00 • ooo


oooo oooo
Faire des fiches
oooo oooo
oooo oooo oooo
oo oo
oo oo oo
de révision

0*00 0*00 0*00 • •oo oooo


Soigner le travail
oooo oooo oooo oooo oooo
oo oo oo oo OQ J
maison

Moyen Attention !

Les avantages
c- DÉVELOPPER DIFFÉRENTES MÉTHODES de cette méthode
POUR COMPRENDRE ET MÉMORISER
• Donnez du sens à votre année.
• Trouvez du plaisir à travailler
S'organiser au lycée, c'est aussi travailler en équipe ou en et visualisez vos progrès.
binôme, faire des fiches de révision, des tableaux de synthèse ou • Acceptez de faire des erreurs
et dites-vous que l’on peut
des cartes mentales pour résumer les chapitres.
toujours recommencer.
• Prenez confiance en vous,
1 "J Vous pouvez aussi vous entraîner sur des exercices, réaliser en votre potentiel et en vos
des capsules vidéos ou vous enregistrer, travailler qualités.
votre mémoire...

379
SAVOIR PRENDRE DES NOTES

Dans chacune des disciplines au lycée, vous allez être amené(e) très rapidement
à organiser votre propre prise de notes dans différentes situations :
• prendre en notes une synthèse orale faite par le professeur;
• prendre des notes à partir de la lecture d’un document ou d’un dossier
documentaire;
• prendre des notes à partir de documents audios et/ou vidéos utilisés dans
le cours.

1 POURQUOI PRENDRE DES NOTES ?

La prise de notes est le résultat d'une démarche intellectuelle


que vous allez mener afin de trier, hiérarchiser et organiser les
informations qui vous paraissent essentielles à retenir sous une
forme condensée. Ce n'est donc pas une synthèse rédigée.

0 Trier, c'est être capable de sélectionner les informations en


distinguant ce qui est important de ce qui l'est moins.
Les avantages
de cette méthode
Hiérarchiser, c'est classer les informations relevées par ordre
d'importance. • La prise de notes est un outil
pour mémoriser.
• La prise de notes est un outil
Organiser, c'est structurer sa prise de notes pour qu'elle soit pour réviser.
lisible et rende compte d'une démonstration, d'une argumentation.

Une synthèse rédigée : Une prise de notes :

Û£S MOBILITES MULTIPLES


■£n tnonce, As/moLiÊi-'tés sont frùs vccueés.
ÉâLs sent quxoàcL.ènneS et enlu 4.

dLerwxcjüt et Al Hàall de. (en poxlL.


alLens du nmobdités pen<Wavus ) Ou pAy

pondu.Aï (pewi (na âxsvus, ses cuA<xbz


jwnebu vïstll à. dn,c> paxrds ou cwus ) ()n carnifL.
environ '11? nvuLÔLens cL dLptaŒ<ments ctiayua.
jeux, en Clance, Actl en /moyenne Ctois cLptourme/fe.
pan. pense/w, Les /mabi Ailés peuvent etke.
ecj<x&/mant scûsenmerus (vaeonus) Ou Lui cG.
. îcn^at dauî. J d‘ un de Aas<.cL/'<u .
i

380
i
2 COMMENT PRENDRE DES NOTES?
Conseil
Prendre des notes, c'est retranscrire et synthétiser ce quevousavez
entendu, mais c'est aussi acquérir des réflexes méthodologiques.
• Vous avez déjà appris à
prendre des notes au collège.
Voici une liste de critères de réussite pour une prise de notes • Vous n'avez pas appris
efficace. à prendre des notes mais
vous connaissez quelques
► Sauter des lignes. techniques.
• Vous ne vous êtes jamais posé
► Utiliser des abréviations (exemple : changement = chgt, la question de la méthode de la
habitant = hbt). prise de notes.

► Ne pas faire de phrases.

► Utiliser des signes : tiret, flèche, astérisque, = ...


► Organiser en grandes parties (chaque grande partie
correspond à une idée principale) puis décomposer
en illustrant par des informations.
Conseil
► Noter les références aux documents et aux définitions.
Dans la liste de critères ci-
► Adopter un code couleur (dates, exemples...). contre. sélectionnez ceux
qui vous semblent les plus
► Être attentif et maintenir son attention. pertinents pour réaliser une
prise de notes réussie et ceux
► Prendre l’essentiel en lien avec le sujet. sur lesquels vous devez être
vigilant pour progresser.
► Distinguer les idées générales des idées secondaires.
► Aérer la prise de notes.

Liste des abréviations : sirius.nathan.fr ]

_ COMMENT FAIRE DE SA PRISE DE NOTES


J UN OUTIL POUR RÉUSSIR ?

La prise de notes vous a permis de trier les informations qui vous


ont paru essentielles. Une fois les cours terminés, reprenez votre
prise de notes et enrichissez-la de différentes manières :

Utilisez un code couleur, toujours le même, et surlignez les


idées générales. Faites la même chose avec une autre couleur
pour les mots clés, les chiffres clés...

Retrouvez dans le sommaire de votre manuel le chapitre


que vous êtes en train d'étudier. Lisez la partie cours et notez
en marge de votre prise de notes des éléments supplémentaires
pour compléter votre propos.

& Utilisez le lexique de votre manuel pour compléter les


définitions qui vous manquent.

381
Index

A, B dilution 44,47 G
action mécanique 218 dipôle ohmique 317 gaz noble 79,82
air 27 dispersion de la lumière 275 générateur 317
ajuster 136 dissolution 42,43,117 grandeur algébrique 181
alcool 24 distance focale 294 grandissement 295
amplitude 240,257 dosage par étalonnage 44,47 gravitation universelle, loi de la 218
anion 64 doublet liant 81,83
application numérique 351 doublet libre 81,83 H
atome 62,64
hauteurd’un son 257
Avogadro, constante d’ 99 E hétérogène 22
axe optique 294
eau minérale 23 histogramme 41
banc Kofler 345
écart-type 41,330 homogène 22,274
échelle spatiale 180
C échelle temporelle 180 1
caisse de résonance 240
effet thermique 117,137
image réelle 295
calculatrice 352,353
électron devalence 79,82 image 295
calorimètre 114,133
électron 65 incertitude 5,334
capteur électrique 317
électroneutralité 64 indice de réfraction 274
caractéristique 316
élément chimique 78 inertie, principed’ 216
cation 64
élution 24 infini 295
CCM 346
émission 240,274 infrarouge 275
centre optique 294
endothermique 117,137 infrason 257
chaîne de mesure 241
énergie de changement d’état 114,117 instrument de musique 240
changement d’état 112,116
énergie de liaison 81,83 intensité électrique 316
chauffage à relfux 134,137
énergie massique de changement intensité sonore 257
chromatogramme 24,29
d’état 117
interaction gravitationel le 218
chromatographie 24, 29,135,137,346
enregistrement d’un mouvement 341
interaction 218
chute libre 217
entité chimique 64,96, 98
ion 64
circuit électrique 316
équation de réaction 132,136,347
ion monoatomique 83
combustion 130
espèce spectatrice 136 iris 294
compétence 4
état physique 113,116 isotope 150,154
composé ionique 61,64
exothermique 117,137
concentration en masse 40,46
exposé oral 338
concentration en masse maximale 43,46 L
expression littérale 350
condensation 116 langage de programmation 354
extraction d’espèces chimiques 344
configuration électronique 78,82 lentille mince convergente 294
contraposée du principe d’inertie 217 Lewis, schéma de 81,83
F
conversion d’énergie 152 liaison chimique 81
cornée 294 famille chimique 79,82 liquéfaction 116
corps pur 28 fiole jaugée 42,47 loi d’Ohm 317
cortège électronique 82 force 218,216 loi de la gravitation universelle 218
couleur 275 forces qui se compensent 216 loi des mailles 316
courbe d’étalonnage 317 forme temporelle 257 loi des noeuds 316
cristallin 294 foyer image 294 lois de Snell-Descartes 274
foyer objet 294 longueurd’onde 275
D fraction 27,29 lumière 274
démarche scientifique 4 fréquence 241,257 lumière monochromatique 275
diaphragme 294 fusion 114,116 lumière polychromatique 275

382
Index

M poids 219 solution 40,46

maille 316 point de fonctionnement 317 solvant 40,46

masse volumique 26,27,28,40 point image 295 son audible 257

mélange 22,28 point matériel 216 son 240

mesure 5,334 point objet 295 sonomètre 257

microcontrôleur 317,362 pompe à chaleur 115 spectre continu 275

milieu matériel 240 pourcentage 27,29,60 spectre 275

modèle de l’œil réduit 294 pouvoir sucrant 97 spectre de raies 275

modèle du rayon lumineux 274,294 principe d’inertie 216 stœchiométrie 137

modélisation 6,218 principe d’inertie, contraposée du 217 sublimation 116

mole 98 synthèse chimique 134


principe des actions réciproques 218
molécule 64 synthèse de TP ou d’activité 339
prisme 275
mouvement rectiligne uniforme 216 propagation rectiligne de la lumière 274
mouvement 181,341
propagation 240,275 T
multimètre 343
proportionnalité 348 tableau périodique 79,82, Rabat
musique 240
proton 65 tableur-grapheur 360
Python, langage de programmation 354 tension 219
N quantité de matière 98 tension électrique 316
neutron 63,65 test chimique 22,28
Newton 219,216 Thaïès, théorème de 295
R
niveau d’intensité sonore 257 thermistance 317
rayon lumineux 274,294
nœud 316 timbred’un son 257
rayonnement 275
nombre stoechiométrique 136
trajectoire 181
réactif limitant 131,137
normale 274 tranformation chimique 136
réaction chimique 136
note de musique 257 tranformation nucléaire 154
réaction nucléaire 150,154
noyau atomique 62,65 tranformation physique 116
réaction 219
nucléon 63
translation 180
référentiel 180
numéro atomique 65
transparent 274
réflexion 274
réfraction 274
O
réfrigérant à eau 134,137 U
objet 180,295
résistance électrique 317 ultrason 257
objet réel 295
rétine 294 ultraviolet 275
œil 294
risques auditifs 257 uniforme 181
Ohm, loi d’ 317
vaporisation 116
oral 338
S
P séparation d’espèces chimiques 344 V
perception 257 signal sonore périodique 241 vecteur 349
période 241 signal sonore 240 vergence 295
périodicité 241 signal 316 vibration 240
photodiode 317 Snell-Descartes, lois de 274 vitesse 181
pipette jaugée 44,47 solidification 116 vitesse de propagation de la lumière 274
plan d’incidence 274 soluté 40,46 vitesse de propagation du son 240

Index 383
Crédits photographiques

Couverture: AdobeStock images/Casther


2gShutterstock/fortton (reprise p 17), 2d Figaro Photo/Bruno Mazodier (reprise p 165), 3 ESA/NASA(reprise p 229),6 h Shutterstock/CCat82,6b Shutterstock/Maridav
Thème 1 16 h Green GT SA, 16bg iStock/combomambo, 16bd Fourmy/Andia, 17 Shutterstock/fortton (reprise p 2), 18 h iStock/bibikoff, 18b Bertrand Bod in/Only f rance fr
Chapitre 1 21 Getty/Moment/Elva Etienne, 22 h Shutterstock/Ermess, 22mg Shutterstock/Oani Daniar, 22md Shutterstock/pittawut, 22bg Shutterstock/Xiphor, 22bm
Shu tt ers toc k/Bil I ion Photos, 22bd iStock/pixdeluxe, 24 Photo 12/Alamy, 25 Shutterstock/Fotosoroka, 27 iStock/studio023,28 Shu tterstock/Matteo Galimberti, 29 Shutterstock/
HelloRFZcool, 32 Shutterstock/Gerald Bernard, 33 Shutterstock/romakoma, 34 Shutterstock/Kind fairy; 35h iStock/onurdongel, 35b Shutterstock/A_Lesik, 36Coll part,
37Shutterstock/Rainof joy.Chapitre 2.39Adobe Stock/AfricaStudio, 40gShutterstock/PrachayaRoekdeethaweesab,40d D R ,41 Shutterstock/Keith Homan,42Shutterstock/
Satyrenko, 43 Shutterstock/Vadim Petrakov, 45 Shutterstock/oneinchpunch, 46 Shutterstock/vvvita, 50 Shutterstock/Offset/Food Collection, 53 Shutterstock/Pashu Ta
Studio, 56 D. R , 57Adobe Stock/Oliv. Chapitre 3.59Shutterstock/YanLev,60Tendance floue/P Tourneboeuf,63 Leemage/Josse, 64 Shutterstock/MMPOP, 65 Shutterstock/
SobyDesign, 68 Akg-images/Museum and Art Gallery, Derby, 69g CNRS Photothèque/UMR8502-Laboratoire de physique des solides (ORSAY), 69d Akg-images/Neue Galerie,
New York, 70 CNRS Photothèque, 71 h Biosphoto/Renée Capozzola, 71b AFP/BIPM, 72 h johncohn org (reprise p 362), 72m Coll. Christophe L/Rosen © USA Fox-David Silbermann,
72b RMN-Grand Palais (musée du Louvre)/image RMN-GP, 73 Leemage/Novapix/E. Perrin, 74 ESA/CNES/Arianespace/S Martin, 75 CNRS Photothèque/UMR8520-IEMN
Chapitre4 80 iStock/Teamarbeit,81 Cosmos/Science Photo Library/Cordelia Molloy,82 h Leemage/PrismaArchivo, 82b Shutterstock/Bro Crock; 83 Cosmos/Science Photo
Library/SheilaTerry,87Shutterstock/Sherry YatesYoung,88BSIP/Charles D Winters,89 h Shutterstock/pedphoto36pm,89bCosmos/Science Photo Library, 90 iStock/3OS-
culptor, 91 Ria Novosti/SPL/Phanie, 92 Shutterstock/Coldmoon Photoproject. Chapitre 5.95 Guillaume Horcajuelo/EPA/Maxppp (reprise p.103), 96 h Martyn F. Chillmaid/
SPL/Cosmos; 97 Gilles Paire/stock adobe.com; 98 Shutterstock/Blue Pig, 99 h akg-images/Mondadori Portfolio, 99b moleday org/DR, 103g Robert Kneschke/stockadobe
corn; 103m Shutterstock/Angel Soler Gollonet, 104g SPL/akg-images, 104d Nasa/JSC, 105 h Jan Hinsch/SPL/Comos, 105b Marco Santi Amantini/stock adobe com, 106 Ant
Man ,2015, réalisation Peyton Reed, collection Christophel ©Marvel Studios, 107d jfunk/stock adobe com, 108 h MNHN, Bibliothèque centrale/Agence photo de la RMN-GP,
108b Photol2/Alamy, 109 L’Édito Carré, par Mathieu Vidard, France Inter/Radio France. Chapitre ' 111 Afp/Timothy A Clary (reprise p. 121d), 112 hg Shutterstock/lgor
Marusichenko, 112 hm Shutterstock/MikhailAzarov, 112 hd Shutterstock/MikhailAzarov, 112bg Shutterstock/PRO Stock Professional; 112bd Plainpicture/NaturePL/Doc
White, 113 Philippe Turpin/Photononstop, 116 Photol2/Alamy, 120 Philippe de Poulpiquet/Saif Images, 121g Cosmos/Science Photo Library, 122 Fred Marvaux/lcon Sport,
123 h Laurent Duperier/Naturimages, 123b Vincent Premel/Naturimages, 124 h iStock/JazzIRT; 124b Photol2/Alamy, 126 Fred Marvaux/lcon Sport. Chapitre 7 129 outmeals.
se (reprise p 141), 137 Shutterstock/DanaS; 140b ShutterstockjiffyAvril, 143 h ShutterstockMuellek Josef, 143b Alamy/Photol2,145 hBen Blankenburg/Getty lmages/E+;
145b Maceo/stock adobe.com; 146donstock/iStockphoto. Chapitre 149g sdecoret/stock adobe com, 149d SPL/Getty ImagelSl hg Getty Images/iStockphoto, 151 hd
National Geographic/Getty Images, 153g Stéphane Compoint/Onlyfrance 153d Pascal Bastien/Divergence, 155 h Ask Images/Visum, 158 Science History Institut; 159 hg
Monique Berger/Biosphoto, 159 hd Tarek El Sombati/Getty Images/E*, 160akg-images; 161 h R T Minosa/Epicureans, 161b tritiumkeychainscom,162 Xavier Fain/CNRS
Photothèque Thème 2.164 h Dreamstime/Kampwit, 164bg Shutterstock/JoeSAPhotos, 164bd Loukas Hapsis, 165 Figaro Photo/Bruno Mazodier (reprise p 2); 166 h NASA,
166b Photononstop/Mika/Flirt Chapitre 9.169 Sipa/AP/Yomiuri Shimbun, 170g Getty Images/Srdjan Petrovic/fox images, 170d Photol2/Alamy, 170 hg Marie Appriou
Championne du Monde de Boomerang 2018/photo Jérôme Guerrero, 170 hd Photol2/Alamy, 170b Getty Images/Sol Stock, 173 © FWsimFireworksSimulator, 174 Official
SpaceX Photos, 175 Photol2/Alamy, 176 h Shutterstock/Scott Heaney ; Shutterstock/Bikeworldtravel, 180 hg Getty Images/technotr, 180 hd BIS/photo Coll. Archives Larbor,
180m Reuters/Vincent Kessler, 181 Photol2/Alamy, 183 iStock/alekseystemmer, 184 hg Photo © The Solomon R Guggenheim Foundation/Art Resource, NY, Dist RMN-Grand
Palais/The Solomon R Guggenheim Foundation / Art Resource, NY © Successiô Mirô/Adagp, Paris, 2019,184 hd Shutterstock/allanw, 184b Shutterstock/Vitalii Nesterchuk;
186 Danilo Pivato, 187 © The Royal Society, Londres, 188 AlphaPress/Maxxpp, 189 John Huet Chapitre 10.191 Getty/E+/vernonwiley (reprise p 203), 192 hg D R.; 192 hd Alain
Leroy/L’Œil du spectacle, 192bg Photo DDM, 192bd Photol2/Alamy, 193 Shutterstock/Dragon Images, 194 Shutterstock/Juan Gaertner, 196 ESA, 197 hd © DC Comics/D R ,
197mg Getty Images/Hulton Archive, 198 h Shutterstock/alphaspirit, 198bg Shutterstock/Nutchanon_Shi, 198bd Shutterstock/123dartist; 199bg Shutterstock/Studio217,
199bm Shutterstock/studioloco; 199bd Shutterstock/lhorL, 199 h Bis/Ph. Coll. Archives Larbor, 201 Getty lmages/E+/Boschettophotography, 202 h Cosmos/Science Photo
Library/Detlev van Raven, 202m Shutterstock/Pavel Nesvadba, 202bg Photol2/Alamy, 202bm Shutterstock/mooinblack, 202bd ■- Capelight Pictures Stars/photo Evgeniy
Mironov/DR, 203 h Shutterstock/Daniel Tadevosyan; 204 h NASA, 204b Shutterstock/EvrenKalinbacak, 205 h NASA/JHUAPL/SwRI, 205b Prod DB © Lucasfilm/DR, 206 h © Luke
Aikins, 206b © Red Bull Photography, 207g Shutterstock/Aphelleon, 207d Shutterstock/Daniel Prudek, 208h NASA/John Hopkins University Applied Ohysic Laboratory/
Carnegie Institution of Washington, 208b ESA/CNES/Arianespace/Optique, 209 Getty Images/Corbis Chapitre 11.211 Holger Pooten (reprise p 222), 212 Shutterstock/Andrey
Armyagov, 213 sonya etchison/stockadobecom, 214 SkyAntonio/stockadobe com, 215 hd BIS/Ph. © American School of Classical Studies, Athènes; 216 hd Nasa, 216mg
BIS/Ph © National Portrait Gallery/Archives Larbor, 216md Nasa, 216b Flonline/Andia.fr, 219 Shutterstock/symbiot;220h Shutterstock/lightpoet, 220m Shutterstock/ESB
Professional, 220b Shutterstock/Andrea Danti, 221g Shutterstock/Vladi333,221d Andrej Isakovic/AFP, 223 h Nasa, 223b PixAchi/stock adobe com, 224 Amarinj/stock adobe
com; 225 Shutterstock/Vadim Sadovski; 226 Fototeca/Leemage, 227g Shutterstock/pio3 Thème 3. 228 hg Photol2/Alamy, 228 hd ESO, 228b Shutterstock/Astrid Gast, 229
ESA/NASA (reprise p 3), 230 ESO/G. Lombardi Chapitre 12. 233 Dassault Aviation/DR (reprise p. 244), 234 h Shutterstock/Daniil Belosheikin, 234b Photol2/Alamy, 235 ©
Lucasfilm/DR (reprise p. 240 h), 236Afp/US Navy/John Gay; 237 Bnf, Paris, 238 Shutterstock/Natan86,239 Shutterstock/Senol Yaman, 240 Shutterstock/Lukas Gojda, 241
Shutterstock/Kentaro0877,244 Shutterstock/I’m friday, 245 h CNES/ESA/Arianespace, 245b Cosmos/Science Photo Library/David Parker, 247 h iStock/Szepy, 247b iStock/
Thorsten Spoerlein, 249 Shutterstock/timsimages uk, 250 Shutterstock/loskutnikov, 251 Shutterstock/Rudmer Zwerver Chapitre 13.253 Shutterstock/L Galbraith (reprise
p 260), 254 Photol2/Alamy,255 Métropole du Grand Paris/Bruitparif, 256 Photol2/Alamy, 257h Shutterstock/Oksana Mala, 257b Phanie/Voisin, 260 h Biosphoto/Minden
Pictures/Kevin Schafer, 260b Getty Images/Sovfoto, 261 Shutterstock/Eugenio Marongiu, 262 Shutterstock/LightField Studios, Shutterstock/Lisa S , 265 Getty Images/JGI/
Jamie Grill. Chapitre 14. 267 Shutterstock/Pramoonm, 268 Shutterstock/Grisha Bruev, 269 munnscience weebly com, 270 h Leica M6 Jeff Mellody, 271 Piman Khrutmuang/
stock adobe com, 272 h Shutterstock/Bildagentur Zoonar GmbH, 273 h Shutterstock/Hal_P, 278hd/toonzzz/stock adobe com, 278 hg Shutterstock/loskutnikov, 278bg
Shutterstock/Tiko Aramyan, 279 Shutterstock/Andrey Armyagov, 280md taaee/stock adobe com, 282 hd UIG/collection Christophel, 282mg Loocid GmbH/stock adobe.com,
284 hg Leemage, 284 hd physics.umd edu, 284bg Shutterstock/divedog, 285 hd Emilio Segre Archives/American Institute Of Physics/SPL/Cosmos; 285mg Bibliothèque de
l’observatoire de Paris, 286g Shutterstock/Gail Johnson, 286d Giancarlo Liguori/stock adobe com, 287 hd Shutterstock/WickedKot Chapitre 15. 289g Shutterstock/
DeskGraphic, 289d Artic, 290 hd Getty Images, 290mg Shutterstock/Andrey_Popov, 290md et d Benjamin Mollier/obspm fr, 291 Driving South/stock adobe.com,292
Shutterstock/Piotr Krzeslak, 293 h Andrius AleksandraviCius, 298 h Shutterstock/tuncarif, 298b DR/Wall paper, 302 hg Shutterstock/pathdoc , 302md Shutterstock/A_stock-
photo,302 hg Getty Images/iStockphoto, 302bd Shutterstock/YI-LIN TSAI, 303 Shutterstock/Sergey Dzyuba, 304 hg Shutterstock/S-F, 3O4mg Shutterstock/Fedor Selivanov,
304md Shutterstock/Babich Alexander, 305 Shutterstock/Lia Koltyrina. Chapitre 16.307 Arduino™, 308SSPL/Leemage, 310 Shutterstock/Artur Synenko, 312 SPL/Cosmos,
311 hg M@de, 311 hmg Shutterstock/Jarp2,311 hd TYCO RXEF090 PTC, 313 Shutterstock/Denis Babenko, 313b SPL/Cosmos, 314 h suningcom, 315™ Arduino, 317 h live
engadget com/DR, 320 kunya/stock adobe com, 321 burnelll/stock adobe com, 323 Shutterstock/gdainti ,324g Shutterstock/PrinceOfLove, 324 d Stacey/stock adobe com,
325 ecole-publique-coutouvre.fr, 362 hgcarnetdumaker.net, 326 hm Shutterstock/Dmitri Ma, 326d Roland RT-MicS Hybrid Drum Microphone and Trigger© Roland Central
Europe, 327g pripir/stock adobe com, 327d Shutterstock/psgxxx, 328 Shutterstock/magicoven, 329 h Shutterstock/Atmospherel, 329b Electro Switch Corp
344 B&M Noskowski/Getty Images/iStockphoto
Les photographies non référencées ont été réalisées par Frédéric Hanoteau
Nous avons recherché en vain les auteurs de certains documents reproduits dans ce livre Leurs droits sont réservés aux Éditions Nathan

Édition: Marie-Pierre Lowys et Susana Pizarro Schémas: Corédoc


Conception graphique et couverture : Massimo Miola Composition et photogravure: Soft Office
Iconographie : Any-Claude Médioni et Sophie Suberbère Photogravure de la couverture : Irilys

Remerciements
Les Éditions Nathan et les auteurs remercient le lycée Hoche de Versailles pour son accueil, Françoise Fayet et Abel Kharbach
pour leur aide lors des photos d’expériences, ainsi que la société Sordalab. Nous remercions également pour leurs relectures
Frédéric Amauger, Laurence Belghiti, Carole Bloquel, Sylvain Dardenne, Emmanuel Duhoux, Laurent Goldstein, Jean-Marc Gutter,
Frédéric Jourdin, Olivier Kempf, Philippe Lando, Franck Lohner, Pierre Nass, Julien Volgringer et Thomas Zabulon.

MIXTE ^Nathan est un éditeur qui s’engage pour la préservation de son environ-A
Papier iaau de
source» responsables nement et qui utilise du papier fabriqué à partir de bois provenant de forêts
FSC
FSC* C022030 gérées de manière responsable_________________________ J
[ Le système solaire |

Soleil, planètes et satellites mouvement orbital

nom masse rayon ** 9 nombre de a*** période


(x 10“ kg) (x 106 m) (N kg-1) satellites (x10«m) (j ou an)

Soleil 1,99 x106 696 273 - - -

Mercure 0,330 2,44 3,7 0 57,91 88,0 j

Vénus 4,87 6,05 8,8 0 108,2 225 j

Terre 5,97 6,38 9,8 1 149,6 1,00 an

Lune 0,0735 1,74 1,6 0 0,383 27,3 j

Mars 0,642 3,40 3,7 2 227,9 1,88 ans

Jupiter 1,90 x103 *71,5 25 63 778,3 11,9 ans

Saturne 568 *60,3 10 31 1429 29,5 ans

Uranus 86,8 *25,6 8,8 27 2875 84,0 ans

Neptune 102 *24,8 11 13 4504 165 ans

(*) Les rayons correspondent à une surface où la pression est égale à 1 bar ( 10s Pa).
(**) Le rayon des planètes est le rayon équatorial. p
(***) a représente le demi-grand axe de la trajectoire de la planète P : * , , a

Compléments pour la Terre


• Jour solaire moyen : 86 400 s = 24 h 00 min 00 s
• Jour sidéral : 86 164 s = 23 h 56 min 04 s
» Rayon polaire : 6,357 x 106 m

Source : Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE)


http://www.imcce.fr/langues/fr/grandpublic/systeme/promenade/pages3/376.html
Les unités du Système international (SI)

Les grandeurs fondamentales


grandeur unité SI

notation littérale
nom nom symbole
usuelle
longueur L mètre m
masse m kilogramme kg
temps t seconde s
intensité du courant électrique I ampère A
température absolue T kelvin K
quantité de matière n mole mol
intensité lumineuse h candela cd

Les grandeurs dérivées


grandeur unité SI

notation littérale relation


nom symbole
usuelle de définition
aire ou superficie A ou S S = L2 m2
volume V V = L3 m3
m
masse volumique P p= V kg • m-3

valeur de la vitesse v v=Àt m-s~1

période T — s

fréquence f Hz (hertz)

longueur d’onde X — m
norme d’une force F — N (newton)
norme du poids P P= m x g N
intensité de la pesanteur 9 — N-kg-1

F
pression P P=S Pa (pascal)

énergie % — J (joule)

puissance <3> -‘i


W (watt)

charge électrique 9 — C (coulomb)


tension électrique U — V (volt)

résistance électrique R fl (ohm)

m
concentration en masse cm Cm ~ V kg • m-3

En chimie, les unités SI sont peu adaptées et on utilise le gramme (g) comme unité de masse et le litre (L)
comme unité de volume. Ainsi la concentration en masse peut s’exprimer en g-L~1.
Les constantes et valeurs numériques utiles

constante valeur précise valeur approchée

vitesse de propagation ( c = 3,00 X 108 m • s-1 )


c = 299 792 458 m-s~1 (valeur exacte)
de la lumière dans le vide

( G = 6,67 X 10-11 N m2 kg-2 )


constante de gravitation G = 6,674 08 X 10’11 N-m2-kg-2

( e = 1,60Xl0-”C )
charge élémentaire e = 1,602 176 620 8 X W19C

N = 6,022 147 6 X 1023 mol’1 Na= 6,02 x 1023 moH )


constante d’Avogadro
(valeur exacte)

( mp= 1,673 X 10-27 kg )


masse du proton mp = 1,672 621 898 X 10’27kg

( mn = 1,675 X 10-27kg )
masse du neutron mn = 1,674 927 471 X 10’27kg

( me = 9,109 X10-31 kg )
masse de l’électron me = 9,109 385 6 X 10’31 kg

( 1 al. = 9,46 X 1015m )


année lumière 1 a.l. = 9,460 730 472 580 8 X 1015 m

F Les multiples et les sous-multiples

10-15 10-12 1O-9 1CH 10-3 10-2 10-1 1 101 102 103 106 10’ 1012 1015

f P n P- m c d - da h k M G T P

femto pico nano micro milli centi déci - déca hecto kilo méga giga téra péta

III
Les pictogrammes de danger

Chaque étiquette d'un flacon de produit chimique contient des informations sur les dangers
dus à son utilisation et donne des conseils de prudence.

IDENTITÉ DU FOURNISSEUR

■> Pictogrammes de danger

Mention d'avertissement :
DANGER il en existe deux :
Liquide et vapeurs très inflammables.
« DANGER » ou « ATTENTION ».
Provoque une sévère irritation des yeux. ------------
Mentions de danger.
Peut provoquer somnolence ou vertiges.

Tenir hors de portée des enfants.


Tenir à l’écart de la chaleur / des étincelles/
des flammes nues /des surfaces chaudes. Ne pas fumer.
En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution
à l'eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles > Conseils de prudence.
de contact si la victime en porte et si elles peuvent être
facilement enlevées. Continuer à rincer.
Stocker dans un endroit bien ventilé.
Maintenir le récipient fermé de manière étanche.

L'exposition répétée peut provoquer dessèchement


ou gerçures de la peau. Informations complémentaires

Les pictogrammes de danger sont au nombre de neuf.

Je ronge J’altère la santé Je tue


Brûlures de la peau
et lésions oculaires
graves

Je nuis gravement
O par contact cutané,
par ingestion,
par inhalation <s> par contact cutané,
par ingestion,
par inhalation

Je fais flamber

<§>
à la santé Je flambe
Peut provoquer
Risque CMR ou extrêmement
ou aggraver
(cancérogène, mutagène inflammable
un incendie
ou reprotoxique)
Je suis sous pression

<$> O <$>
Peut exploser sous
l’effet de la chaleur ou J’explose Je pollue
provoquer des brûlures
cryogéniques

Plus d’informations sur : www.inrs.fr

IV
La sécurité en chimie

• Porter une blouse en coton : les textiles • Bien ranger les cartables sous la paillasse
synthétiques peuvent être à l’origine de pour éviter de trébucher.
brûlures.
• Manipuler paillasse en ordre, les cahiers dans
• Les cheveux longs doivent être attachés. la case pour éviter de renverser des flacons.

• Porter des lunettes de sécurité en permanence. • Attention !


Ne pas circuler dans la classe en portant
• Porter des gants de protection pour manipuler
des produits dangereux (acides concentrés,
les produits dangereux.
par exemple).
• Manipuler debout, près de la paillasse.
• Identifier les flacons et la verrerie utilisée.
• Se laver les mains en fin de séance.

La verrerie et les instruments

Verrerie de stockage

cristallisoir
tube
à essais
O

ballon
à fond
rond

Verrerie de prélèvement et de mesure

R
; pipette
A éprouvette
/
jaugée A à pied
pipette 1 graduée
graduée ml (à deux
X traits)
\/

Dessins en perspective et schémas réalisables par un élève.

V
Classification périodique des éléments

il
I
t Oœ


î Zis

“ PIS
57 58 60 62 63 67 69 70 71

.
61

I cr
"TR
La Ce Nd Pm Sm Eu Ho Tm Yb Lu

I8*
lanthane cérium néodyme prométhium samarium europium holmium thulium ytterbium lutétium

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3 0.-“
3 Tl -»
92 93 94 96 98 102

r-
? X*

V -H
U Np Pu Cm Cf No
uranium neptunium plutonium

L
curium californium nobélium

3
D’ après www.iupac.org
décembre 2018

VI
Dans la même collection

*S i r i u s
PHYSiQUE|~

■■CHiMiE 2

Sïl Manuel numérique élève


1

En complément ou à la place du papier


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