Ecolgie_Végétale. 2023-20324
Ecolgie_Végétale. 2023-20324
Ecolgie_Végétale. 2023-20324
DE BENGAMISA
« ISEA/BENGAMISA »
ECOLOGIE VEGETALE
(Ière Licence EDD/DR)
celestin.adeito@yahoo.fr et celestinadeito761@gmail.com
+243 851 733 284 et +243 837 060 181
• Téléphone éteint
• Interrogation: 5
• Examen: 10
• TOTAL: 20
4
BUT DU COURS
• Dans ce cours, le participant :
(1) apprendra à maîtriser les aspects fondamentaux de
l’écologie végétale : facteurs biotiques et abiotiques qui
déterminent l’abondance et la distribution des
végétaux;
5
PLAN
Introduction générale
I. Les facteurs abiotiques
I.1 Les facteurs abiotiques en milieu aérien
I.2 Les facteurs abiotiques en milieu aquatique
II. Influence des facteurs abiotiques
II.1 Notion de facteur limitant
II.2 Adaptation aux facteurs de l’environnement
III. Les facteurs biotiques
III.1 Les réactions homotypiques
III.2 Les réactions hétérotypiques
IV. Les différentes modes de dispersion et de
dissémination des graines
V. Introduction à l’écologie du paysage
6
INTRODUCTION GÉNÉRALE
7
INTRODUCTION GÉNÉRALE
• Ecologie?
• Végétation?
• Ecologie végétale?
9
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN
BAGNOULS et GAUSSEN ont mis
en place un diagramme
ombrothermique pour évaluer la
durée et l'intensité de la saison
sèche pendant l'année, en se
basant sur la formule P= 2 T dont
les mois secs sont définis, quand la
courbe des précipitations est située
au-dessous de celle des Figure : Diagramme ombrothermique de
températures moyennes. Kinshasa (2009-2020) (Source : Service de la
climatologie/Station de Kinshasa-BINZA, 2021)
(Adeito el al., 2024)
Ces graphiques permettent de
suivre facilement la suite des
saisons et l'importance de leur
sécheresse.
10
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Climagramme pluviométrique d’EMBERGER
Le climagramme d’EMBERGER permet de déterminer l’étage
bioclimatique d’une station donnée en calculant le quotient Q2 à partir
de la formule: Q2 = 2000P/ M2–m2, dont:
P: précipitation annuelle (mm)
M: la température maximale du mois le plus chaud en °C
m: la température minimale du mois le plus froid en °C
TP: Conversion de °C
en °K et °F
Localisation et extension
12
INTRODUCTION GÉNÉRALE
13
INTRODUCTION GÉNÉRALE
14
INTRODUCTION GÉNÉRALE
15
INTRODUCTION GÉNÉRALE
16
INTRODUCTION GÉNÉRALE
17
INTRODUCTION GÉNÉRALE
18
INTRODUCTION GÉNÉRALE
19
INTRODUCTION GÉNÉRALE
20
INTRODUCTION GÉNÉRALE
21
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Comment expliquer une telle diversité ?
❑Les niveaux de biodiversité
✓ Echelles intercontinentale et continentale : la gamma-
diversité (diversité ɣ), mesure la diversité totale dans un
paysage constitué de plusieurs milieux différents. C’est
pourquoi les mosaïques de milieux différents ont des taux
de diversité très élevés (mouvements tectoniques,
changements climatiques).
23
I. LES FACTEURS ABIOTIQUES
24
I. LES FACTEURS ABIOTIQUES
a) La lumière
25
I. LES FACTEURS ABIOTIQUES
a) La lumière
La lumière peut être décomposée en deux éléments :
l’intensité et la photopériode.
a) La lumière
27
I. LES FACTEURS ABIOTIQUES
a) La lumière
La photopériode joue aussi un grand rôle sur l’écologie des
êtres vivants qu’ils soient animaux ou végétaux. Pour rappel, la
photophase est la période diurne et la scotophase, la période
nocturne.
29
I. LES FACTEURS ABIOTIQUES
b) La température
Pris au sens large, l’intervalle thermique dans lequel la vie est
possible est compris entre -200 et +100°C. Certaines formes de
durée résistent au delà de -180°C : spores de champignons,
kystes de nématodes, spermatozoïde humain.
34
I. LES FACTEURS ABIOTIQUES
c) Autres paramètres climatiques
Les principaux autres paramètres climatiques sont le vent et la neige.
Néanmoins, leur action est limitée à quelques milieux particuliers. Ils peuvent
constituer un facteur limitant dans certains biotopes.
Sous l’influence des vents violents, la végétation est limitée dans son
développement (nanisme). La neige exerce des contraintes thermiques et
mécaniques. La couche neigeuse protège efficacement du froid : la température
du sol peut être de 20°C avec 60 cm d’épaisseur de neige. Elle peut constituer
un facteur défavorable dans les endroits où elle reste trop longtemps et où elle
réduit la période de végétation.
36
I. LES FACTEURS ABIOTIQUES
I.2 Les facteurs abiotiques en milieu aquatique
a) Les facteurs physiques
Les différentes longueurs d’onde ne
sont pas bloquées aux mêmes
profondeurs : les premières à être
arrêtées sont les rouges, les dernières
les bleues.
38
II. INFLUENCE DES FACTEURS ABIOTIQUES
39
II. INFLUENCE DES FACTEURS ABIOTIQUES
40
II. INFLUENCE DES FACTEURS ABIOTIQUES
a) Notion de facteur limitant
45
II. INFLUENCE DES FACTEURS ABIOTIQUES
a) Notion de facteur limitant
- Eurythermes (Boreus hyemalis, insecte de la zone nivale
des Alpes qui demeure actif entre -12 et 32°C).
46
II. INFLUENCE DES FACTEURS ABIOTIQUES
b) Adaptation aux facteurs de l’environnement
47
Les espèces peuvent répondre à trois niveaux différents.
II. INFLUENCE DES FACTEURS ABIOTIQUES
b) Adaptation aux facteurs de l’environnement
b.1 L’acclimatation
L’adaptation physiologique nommée aussi acclimatation
constitue la première expression de la plasticité écologique des
espèces.
51
II. INFLUENCE DES FACTEURS ABIOTIQUES
b) Adaptation aux facteurs de l’environnement
b.1 L’acclimatation
L’acclimatation est une réponse adaptée aux variations saisonnières des
milieux. Ce sont des variations relativement lentes qui laissent le temps aux
organismes de modifier leur physiologie.
53
II. INFLUENCE DES FACTEURS ABIOTIQUES
b) Adaptation aux facteurs de l’environnement
b.2 L’accommodation
Si on met des écotypes différents dans le même jardin à 1000 m, ils gardent
leur taille originelle (celle du milieu dont ils sont issus).
Dans le cas des écotypes, l’adaptation est inscrite dans les gènes de
l’individu et ne peut plus faire l’objet de modifications à court terme. Si une
barrière de reproduction s’installe, plusieurs espèces apparaîtront. 56
III. LES FACTEURS BIOTIQUES
57
III. LES FACTEURS BIOTIQUES
Se sont les interactions qui se manifestent entre les divers
organismes peuplant un milieu déterminé. Ces interactions sont
de 2 types:
- Les réactions homotypiques
- Les réactions hétérotypiques
59
III. LES FACTEURS BIOTIQUES
a) Les réactions homotypiques
a.2 Effet de masse
Il désigne les effets défavorables qui se produisent lorsque le milieu
est surpeuplé.
60
III. LES FACTEURS BIOTIQUES
a) Les réactions homotypiques
a.3 Compétition intraspécifique
C'est une réaction homotypique mettant en conflit les individus d'une
même espèce en un lieu donné. Son intensité dépend de la densité
des individus en ce lieu.
61
III. LES FACTEURS BIOTIQUES
b) Les réactions hétérotypiques
Sont celles qui se reproduisent entre individus d'espèces différentes.
b.1 la symbiose
Chaque espèce ne peut survivre, croître et se reproduire qu'en présence de
l'autre.
Ex2. Les lichens sont un exemple de symbiose parfaite : chaque lichen est
l'association symbiotique entre une algue et un champignon. L'algue nourrit
le champignon, et le champignon garde l'algue humide. Aucun des deux ne
peut vivre sans l'autre dans la
nature ! 62
III. LES FACTEURS BIOTIQUES
b) Les réactions hétérotypiques
b.2 la coopération
Les deux espèces forment une association qui n'est pas indispensable,
car chacune ayant la possibilité de vivre sans l'autre, mais cette
coopération leur apporte à toutes deux un avantage.
b.3 le commensalisme
L'association comprend une espèce commensale qui en tire profit et une
espèce hôte qui n'en tire aucun avantage: il y a tolérance réciproque.
b.4 l'amensalisme
Une espèce inhibitrice (amensale), inhibe la croissance ou la
reproduction d’une autre espèce. 63
III. LES FACTEURS BIOTIQUES
b) Les réactions hétérotypiques
b.5 le parasitisme
Une espèce parasite, généralement la plus petite, inhibe la croissance
ou la reproduction de son hôte et en dépend directement pour son
alimentation et/ou sa reproduction. Le parasite peut entraîner ou non la
mort de son hôte. On distingue des ectoparasites (généralement
hématophages) et des endoparasites souvent inféodés au tube digestif,
système circulatoire ect...
b.6 la prédation
Dans ce cas, l'espèce prédatrice attaque l'espèce proie pour s'en
nourrie.
65
IV. MODES DE DISPERSION ET DE
DISSÉMINATION DES GRAINES
Les espèces végétales utilisent différents modes de dissémination de leurs
graines. Un même organe pouvant avoir plusieurs stratégies de dispersions.
Cette dispersion spatiale a été favorisée
par la sélection naturelle, car elle permet :
68
IV. MODES DE DISPERSION ET DE
DISSÉMINATION DES GRAINES
2) Autochorie
La dispersion des graines se fait par un mécanisme propre à l’espèce. Les graines
peuvent ainsi être projetées à plusieurs dizaines de centimètres de la plante qui les a
produites. On rencontre ce type de dissémination chez les fruits turgescents qui
éclatent au moindre frottement ou encore chez les gousses de Fabaceae qui,
lorsqu’elles se dessèchent, se tordent et s’ouvrent en expulsant les graines.
Par exemple, chez le Gui (Viscum album), la dispersion se fait par explosion du fruit
qui projette la graine.
3) Barochorie
La dispersion des graines se fait par l’apesanteur, il y a donc formation d’un agrégat
de graines. Une dissémination complémentaire par des animaux est possible.
69
Par exemple, on rencontre ce mode de dissémination chez le Chêne.
IV. MODES DE DISPERSION ET DE
DISSÉMINATION DES GRAINES
4) Hydrochorie
La dispersion des graines se fait par l’eau. Ce mode de dispersion concerne en
premier lieu les plantes aquatiques, mais aussi quelques espèces terrestres.
On distingue deux types :
- Ombrahydrochorie : les gouttes de pluie ouvrent le fruit en tombant dessus.
- Nautochorie : l’eau est l’agent de transports des graines.
5) Zoochorie
La dispersion des graines se fait par les animaux. Ce processus présente
l’avantage de faire franchir de grandes distances aux graines. Cela favorise
l’extension de l’espèce et la diversification de son patrimoine génétique.
- Dyszoochorie : cela correspond au transport des graines qui ont des substances
de réserves à offrir aux animaux, et qui sont oubliées ou perdues. On parle
également de Synzoochorie.
- Endozoochorie : les graines sont ingérées par les animaux et rejetées. On peut
distinguer deux sous cas : l’ornithocorie quand il s’agit d’oiseaux, et la
mammaliothorie quand il s’agit de mammifères. Elles transitent le long du
système digestif en résistant aux sucs et sont disséminées, intactes, dans les
déjections de l’animal. Certaines plantes nécessitent que les sucs digestifs des
animaux ramollissent les coques dures de leurs graines pour germer. 71
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
72
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
Déf: analyse des patrons spatiaux et de leurs relations avec les
processus écologiques, à l’échelle du paysage. Application à la
gestion durable des paysages,
Une « discipline » apparue dans les années 1980, en pleine
expansion
73
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
Le paysage se définit comme une mosaïque organisée d
écosystèmes. Il est hétérogène, défini spatialement et intègre
les activités humaines.
L’échelle du paysage :
74
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
L’écologie du paysage s’est surtout développée à partir de
modèles animaux, les plantes « ne bougent pas », la dispersion
est difficile à appréhender:
Les outils:
- Les SIG et les analyses
spatiales
- La génétique du paysage
75
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
Les questions :
- la représentation du paysage
- patrons paysagers et patrons de biodiversité
- fragmentation biodiversité rôle des corridors
- services écosystémiques
- Pollinisation
- paysage et gestion
76
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
L’hétérogénéité de la végétation une mosaïque dominante du
paysage
77
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
78
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
79
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
Figure: Cartographie de l’occupation du sol à Kinshasa (Landsat 7 et 8) for Adeito et al., 2022
80
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU PAYSAGE
82
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
83
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
84
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
85
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
86
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
87
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
88
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
89
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
90
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
91
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
92
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
93
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
94
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
96
V. INTRODUCTION À L’ÉCOLOGIE DU
PAYSAGE
97
Gratitude
98