Tutoriel - Votre Serveur Local

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Tutoriel : Votre serveur local


Table des matières
Votre serveur local
Préparons le terrain
MAMP
Activons le PHP
Installons MySQL !
Un repos bien mérité

Votre serveur local


Bienvenue à toi, ô mac-user ! :D
Je dis "mac-user", mais en réalité je m'adresse à une catégorie d'entre eux seulement : ceux qui
développent leur site Web en local sous Mac OS X. C'est un usage précis, OK, mais bien utile ;) .

Le gros de ce tuto concerne la mise en place du serveur. Dans la dernière partie, nous verrons
comment tirer profit du local, c'est le plus important après tout.

Go, go, goooo ! :p

Préparons le terrain

C'est quoi, le "local" ?


Voilà une bonne question ! ;)
Comme vous le savez, il est plus prudent de mettre en ligne un site Web une fois qu'il est peaufiné et
bien huilé. Tester son site en local est fortement recommandé avant chaque grosse mise à jour, afin
de pourchasser les imperfections.

Mais quel est le principe du local ?

Il s'agit d'être votre propre hébergeur, votre serveur. Celui-ci ne sera accessible que depuis les autres
ordinateurs connectés à votre réseau local par le même routeur que votre ordi (ce routeur est votre
QuelqueChoseQuelqueChose Box).
Mac OS X dispose d'un serveur intégré. Les deux solutions abordées dans ce tuto en utilisent les
ressources (pour en apprendre davantage, visitez le site o!iciel d'Apple
(http://www.apple.com/fr/server/macosx/)), mais par des moyens très di!érents. Avant de
poursuivre ce tuto, n'oubliez pas de vous rendre dans les Préférences Système, dans le panneau
Partage, puis "Partage WEB Personnel".
:
Notre objectif : pouvoir visualiser en local un site utilisant les technologies PHP et MySQL, ainsi
qu'Apache.

Passer à l'acte
Grosso-modo, vous disposez de 2 types de solutions.

Je me la coule douce
Cette solution consiste à télécharger MAMP ou tout autre logiciel pour installer votre serveur sur votre
Mac. C'est un peu ce que M@teo21 explique pour EasyPHP sur PC. La partie "MAMP" du tuto y est
consacrée.

Je bosse dur
Celle-ci va vous amener à bidouiller dans les /etc, les http.conf, et surtout à utiliser le terminal et les
commandes UNIX. Les trois dernières parties du tuto vous guideront dans ce labyrinthe Unixien ^^ .

On choisit quoi ?
C'est à vous de voir, nous allons étudier les deux possibilités, mais je ne vous cache pas ma
préférence pour la seconde ;) . Allez, commençons par apprendre comment installer MAMP.

Il s'agit de deux méthodes di!érentes, et plus ou moins incompatibles : je vous déconseille


vivement d'activer les deux en même temps.

MAMP

Parlons un peu de MAMP


MAMP signifie : Macintosh Apache MySQL PHP. Je crois qu'on ne peut pas faire plus explicite : c'est un
logiciel qui vous permet d'installer Apache, Mysql et PHP sur Macintosh :D !
Comment MAMP procède-t-il ? Tout simplement en installant toutes ces technologies dans un dossier
placé dans les applications. Il vous su!it alors de glisser-déposer des fichiers dans ce dossier pour
envoyer votre site sur votre serveur local.

Le pour et le contre
MAMP présente surtout les avantages suivants :

installation aisée et rapide ;

centralisation de plusieurs technologies dans une seule interface.

Par contre, ce que l'on peut reprocher à ce logiciel :


:
démarrage de l'application pour lancer le serveur ;

au niveau de Mac OS, ce n'est pas très propre (nous verrons cela plus tard) ;

peu de finesse dans les réglages.

Je pense que MAMP s'adresse aux débutants en xHTML, PHP et MySQL qui n'ont pas envie de
s'encombrer de manipulations supplémentaires, et on les comprend ! :-°

Installation
Pour télécharger MAMP, par ici (http://www.living-e.de/en/products/The-
MAMP/download/download.php). Choisissez en fonction de votre processeur, faites bien attention.

Une fois l'image disque ouverte dans le Finder, glissez le dossier MAMP dans votre dossier
"Applications".

Ne déplacez JAMAIS MAMP du dossier "Applications", ou alors dites bye-bye à votre serveur
local !

Une fois la copie terminée, placez les fichiers de votre site dans le dossier "htdocs" de MAMP.

À présent, lançons MAMP, l'application. Sous vos yeux ébahis o_O :

Interface principale de MAMP.


De gauche à droite :

les deux voyants indiquent l'état d'Apache et de MySQL. Vert pour "OK, ça va pour moi !" et rouge
pour "Alerte (rouge ^^ ) !" ;
:
"Arrêter les serveurs" devient "Démarrer les serveurs" en fonction de leur état. Le nom des
boutons parle de lui-même ;

"Ouvrir la page d'accueil" pour contrôler MySQL, mais aussi voir votre site, ... ;

"Préférences" pour paramétrer MAMP ;

"Quitter" pour entendre la 5ème symphonie de Beethoven version tzigane :lol: !

Utiliser MAMP

Les préférences
Cliquez sur "Préférences". Vous disposez de 4 onglets :

Les préférences de MAMP.


Démarrer/Arrêter : je vous conseille de démarrer les serveurs au démarrage, de ne pas les arrêter
quand vous quittez et de supprimer le "MAMP" ou "MAMP/htdocs" compris dans le champ "page de
démarrage" afin que le site en local s'a!iche directement.
Ports : pour déterminer les ports de connexion, à ne pas changer normalement.
PHP : réglages du PHP. Laissez PHP 5, et activez les deux extensions qui peuvent s'avérer utiles.

Apache : là non plus, rien à modifier. Assurez-vous que htdocs est bien sélectionné.
Enregistrez les modifications apportées en cliquant sur OK.

Utiliser MAMP
Ouvrez la page d'accueil. Normalement, votre navigateur charge l'URL "http://localhost:8888/". Cela
signifie : "Charge le site en local à partir du port 8888". Vous avez vu ? Je parle couramment l'URL ;) .
Accédons maintenant aux options proposées par MAMP en chargeant l'URL
"http://localhost:8888/MAMP/". L'interface s'ouvre devant vos yeux encore une fois ébahis o_O . La
première page est consacrée aux mots de passe à entrer dans vos requêtes MySQL. À présent, les
options intéressantes :
:
Les options de MAMP.
PhpInfo : toutes les informations au niveau de la configuration de PHP.

eAccelerator : réglages de cette option censée augmenter la vitesse d'exécution des scripts. Est-ce
vraiment e!icace, je ne sais pas, mais bon, autant la laisser active.

phpMyAdmin : l'interface de contrôle de MySQL dont j'expliquerai le fonctionnement par la suite.


SQLiteManager : pour les connaisseurs. Ceux qui débutent, plus d'informations sur Def. SQLite
(http://fr.wikipedia.org/wiki/SQLite) et aussi ici (http://www.sqlite.org/) ;) .
Voilà, comme promis ce fut court et e!icace. Cependant, vous constaterez que MAMP est limité
quand vous progresserez, vous passerez donc sans doute à l'étape suivante, à moins que vous ne
vouliez sauter le pas sans plus attendre... :-° Dans ce cas, n'oubliez pas de désactiver MAMP.

Activons le PHP
Enfin de l'action ! ;)
Nous commencerons par activer le PHP, puis nous installerons MySQL. Mais avant, quelques mises au
point siouplaît.

Parlons peu, mais parlons bien


Nous allons suivre une démarche totalement di!érente de ce qui précède (c'est-à-dire l'installation
de MAMP). Il s'agit de deux moyens totalement di!érents d'avoir son serveur local sur Mac, ils
marchent tout aussi bien l'un que l'autre et ne sont pas dépendants. Nous allons à présent procéder
à une installation manuelle du serveur local.

Les points sur les i


Les avantages d'une installation manuelle sont :

une certaine propreté du point de vue de l'OS : nous allons vraiment exploiter le potentiel d'OS X
et non pas le détourner comme avec MAMP ;

une liberté totale sur les réglages ;

la possibilité de voir ce qui se passe vraiment sur le serveur.

Précisons que cela peut être intéressant également si vous envisagez de vous investir dans les
serveurs par la suite : ce que vous apprendrez ne vous sera pas inutile :) .
:
Bien sûr, l'inconvénient d'une installation manuelle est qu'elle plus longue et surtout, qu'elle peut
être plus dangereuse. Toutefois, ne vous inquiétez pas, votre Mac n'explosera pas tant que vous
bidouillez uniquement votre serveur (ou envoyez-moi une photo de votre ordinateur cramé ;) ).
Il est évident que ce type d'installation est destiné à des personnes plus expérimentées ou tout
simplement intéressées. Vous savez que Mac OS X est réputé pour son interface graphique. Mais on
parle souvent moins du système fonctionnel qui se cache derrière tout ça : c'est UNIX, auquel vous
pouvez accéder grâce au Terminal (qui se trouve dans les utilitaires du dossier "Applications"). Nous
allons beaucoup nous en servir tout au long de ce tuto.
Je tiens à vous avertir que les réglages que nous allons e!ectuer ne correspondent pas à des réglages
de serveurs réels ! En e!et, ce n'est pas le but de ce tuto, je serai parfois un peu plus négligent avec la
sécurité.
La plupart des serveurs Unix se configurent à partir des dossiers /etc et /etc/httpd (en tout cas, c'est
ce qui se passe sous Mac OS). Les deux fichiers à connaître sont php.ini et httpd.conf.
Mais voilà : sur Mac OS, ces dossiers sont invisibles ! :o Heureusement, le terminal nous permet d'y
accéder simplement. Nous allons d'abord configurer le php.ini.

php.ini
Dans le terminal, nous allons ouvrir ce fichier avec la commande pico. Par défaut, ce fichier n'existe
pas. En revanche, les réglages par défaut du serveur sont stockés dans un fichier nommé
php.ini.default. Nous allons d'abord faire une copie de php.ini.default nommée php.ini.

sudo cp /etc/php.ini.default /etc/php.ini

On vous demande un mot de passe administrateur, entrez-le (ne vous inquiétez pas si des étoiles ne
s'a!ichent pas au fur et à mesure). Ouvrons notre php.ini fraîchement créé.

sudo pico /etc/php.ini

Un véritable éditeur de texte apparaît sous vos yeux ébahis (à mon avis, il est bien meilleur que
TextEdit) !
Dans cet éditeur, il faut faire défiler le texte à l'aide des flèches haut et bas, ou bien des raccourcis
clavier [Ctrl + V] pour descendre rapidement, ou [Ctrl + Y] pour remonter rapidement.

Nous allons modifier le php.ini en "descendant", et non pas par ordre d'importance. Il se peut
que vous n'ayez rien à changer. Dans ce cas, réjouissez-vous !

Étape 1 : enlever les limitations au PHP


Pour nous déplacer encore plus vite, je vous conseille de taper [Ctrl + W], puis d'entrer le texte à
rechercher dans le fichier. Le Terminal vous y mène immédiatement.
Allez donc directement à la ligne "disable_functions". Vous devriez arriver sur quelque chose de ce
genre :
:
; This directive allows you to disable certain functions for security reasons.
; It receives a comma-delimited list of function names. This directive is
; *NOT* affected by whether Safe Mode is turned On or Off.
disable_functions =

Cela pourrait brider des fonctions de PHP. Pour s'assurer que tout PHP est activé, rajoutez un point-
virgule devant disable_functions =. Cela transforme cette instruction en commentaire (les
commentaires dans les fichiers .ini commencent par ;).

En descendant, vous devriez tomber sur :

; This directive allows you to disable certain classes for security reasons.
; It receives a comma-delimited list of class names. This directive is
; *NOT* affected by whether Safe Mode is turned On or Off.
disable_classes =

De même, rajoutez un point virgule devant l'instruction disable_classes qui désactive certaines
classes du PHP.

Étape 2 : allouer de la mémoire au PHP


Un peu plus bas, vous trouverez les instructions suivantes :

;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
; Resource Limits ;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

max_execution_time = 30 ; Maximum execution time of each script, in second


s
max_input_time = 60 ; Maximum amount of time each script may spend pars
ing request data
memory_limit = 8M ; Maximum amount of memory a script may consume (8MB)

max_execution_time = ... définit le temps maximum que prend l'exécution d'un script. Si cette limite
est dépassée, le script s'arrête.
max_input_time = ... définit plus ou moins les mêmes choses, nous n'entrerons pas dans les détails.
définit le temps maximum que prend l'exécution d'un script. Si cette limite est dépassée, le script
s'arrête.
max_input_time = ... définit plus ou moins les mêmes choses, nous n'entrerons pas dans les détails.
memory_limit = ... accorde de la mémoire pour exécuter le script. À vous de voir jusqu'à combien
vous êtes prêts à sacrifier !
Continuons ;)

Étape 3 : le fameux register_globals


:
Ce dernier a provoqué bien des crises de nerfs... :)

Je vous conseille de le désactiver, si ce n'est pas déjà le cas, en remplaçant le On par O!. Le
register_globals concerne des problèmes de sécurité ou d'exécution du script, au niveau du contenu
des variables non-initialisées. Depuis le PHP 4.2.0, le réglage standard est sur O!, et c'est quand
même mieux comme ça. Pour plus de détails, consultez php.net (http://fr2.php.net/register_globals).

Étape 4 : MySQL
Descendez jusqu'à [MySQL].

Observons :p !
Vous allez voir plein de mysql.default_quelquechose :

_port : définit le port d'accès pour MySQL ;

_socket : le nom de la socket par défaut ;

_host : adresse par défaut du serveur MySQL, utilisé pour les connections avec la base de
données ;

_user : le nom de l'utilisateur par défaut de MySQL ;

_password : le mot de passe par défaut de cet utilisateur.

Si vous ne voulez pas définir quoi que ce soit par défaut, ce qui est possible, rajoutez des points
virgules devant chaque instruction pour la rendre inopérante.
Une autre donnée intéressante peut être mysql.connect_timeout, pour définir le temps maximum
d'une requête SQL. Si elle dépasse le temps imparti (en secondes), alors la requête s'arrête. Par
défaut, la valeur est à 60 secondes.

Étape 5 : les sessions


Allez jusqu'à [Session], où vous allez pouvoir faire votre propre popote avec les sessions.
Remarquez que vous pouvez changer le temps par défaut d'expiration d'une session, où les infos
sont stockées (/tmp), comment s'appelle le cookie de session ou la session (PHPSESSID), ...
À priori, vous n'avez rien à changer ici.

Enregistrer les modifications


Il ne vous reste plus qu'à enregistrer les modifications. En mode pico toujours, [Ctrl + X].
Le terminal vous demande de valider ou non vos changements. "y" pour oui, "n" pour non.
Et voilà :D !

Bien régler son PHP


:
Pour les besoins de votre site, vous pouvez très bien modifier quelques valeurs. Cependant, si par la
suite vous souhaitez revenir à des valeurs normales, il vous su!it d'ouvrir le fichier php.ini.default, à
ne surtout pas modifier ! Puis copiez les valeurs de php.ini.default vers le php.ini pour rétablir les
réglages d'origine.
En cas de besoin, revenir en arrière peut s'avérer intéressant, voire vital.

httpd.conf
Nous allons enfin mettre en route le PHP ! Youpi ! À vos terminaux !

sudo pico /etc/httpd/httpd.conf

Vous venez d'ouvrir le fichier qui gère votre serveur... o_O

Étape 1 : activons PHP et mod_rewrite


Descendez. Vous allez tomber sur une suite de bibliothèques dont voici le début :

Example:
# LoadModule foo_module libexec/mod_foo.so
#LoadModule vhost_alias_module libexec/httpd/mod_vhost_alias.so
#LoadModule env_module libexec/httpd/mod_env.so
LoadModule config_log_module libexec/httpd/mod_log_config.so

Cette fois, comme nous sommes dans un .conf, les commentaires commencent par #. Pour activer ou
désactiver une bibliothèque, servez-vous du dièse !

Tout en bas de la liste, vous verrez :

#LoadModule perl_module libexec/httpd/libperl.so


#LoadModule php4_module libexec/httpd/libphp4.so
LoadModule hfs_apple_module libexec/httpd/mod_hfs_apple.so
LoadModule rendezvous_apple_module libexec/httpd/mod_rendezvous_apple.so

La ligne

#LoadModule php4_module libexec/httpd/libphp4.so

doit devenir

LoadModule php4_module libexec/httpd/libphp4.so

(enlevez le #).

Le httpd sur lequel je base mon tuto est relativement ancien. Vous pouvez donc très bien avoir
un php5, ou php3, ça dépend.
:
Toujours en descendant, trouvez la ligne :

#AddModule mod_php4.c

et débarrassez-vous du # !
Si vous souhaitez faire de l'URL Rewriting, faites de même en activant les modules :

LoadModule rewrite_module libexec/httpd/mod_rewrite.so

puis

AddModule mod_rewrite.c

Étape 2 : dossier serveur


Rendez-vous à la ligne

DocumentRoot "/Library/WebServer/Documents"

et remplacez ce chemin par celui qui vous plaît. Moi, j'ai par exemple choisi
"/Library/Webserver/Server".
Il se peut que votre chemin par défaut DocumentRoot soit di!érent, peu importe.

<Directory />
Options FollowSymLinks
AllowOverride None
</Directory>

Ces lignes correspondent aux options activées dans les dossiers où se trouve votre site. Tout dépend
de ce que vous voulez faire (ici, le serveur peut juste suivre des liens symboliques). Dans un premier
temps, mettez "All" pour tout activer (sauf MultiViews), comme ceci :

<Directory />
Options All
AllowOverride None
</Directory>

Dans la "vraie vie", il est déconseillé de mettre All. Il faudrait même interdire l'accès au dossier
(voir ci-dessous).
:
<Directory />
Order deny,allow
Deny from all
</Directory>

Interdire l'accès au dossier du site.

<Directory "/Library/WebServer/Documents">

doit aussi être changé par le nouveau chemin que vous avez choisi.

Étape 3 : quelques options


Nous arrivons à une ligne comme ci-dessous :

Options Indexes FollowSymLinks MultiViews

Laissez-la comme telle, ou remplacez par All si vous souhaitez être tranquilles :

Options All

Puis ajoutez en-dessous de cette ligne :

DirectoryIndex index.php index.php4 index.htm index.html

Cette ligne vous permet de définir quelles sont les pages index validées (en précisant leurs
extensions). Vous pouvez aussi définir la priorité d'un index par rapport à un autre.
Par exemple, dans ce cas, si index.php, index.htm et index.html se trouvent dans le même dossier
"sdz", si je charge l'URL "http://localhost/sdz/", j'obtiendrai la page index.php, prioritaire par rapport
à index.html et index.htm. De même, si je supprime index.php, alors c'est index.htm qui s'a!ichera. À
vous de voir quel ordre vous convient, mais de préférence évitez de mélanger les index, ça ne fait pas
bon ménage.

Étape 4 : autorisez les .htaccess


Pour autoriser les .htaccess et autres, remplacez l'instruction

# This controls which options the .htaccess files in directories can


# override. Can also be "All", or any combination of "Options", "FileInfo",
# "AuthConfig", and "Limit"
#
AllowOverride None

par
:
# This controls which options the .htaccess files in directories can
# override. Can also be "All", or any combination of "Options", "FileInfo",
# "AuthConfig", and "Limit"
#
AllowOverride All

Pour finir, enregistrez


[Ctrl + X], puis tapez "y". Voilà ! Vous avez quitté le mode pico et votre serveur gère désormais le PHP.
En cas de besoin ou de fausse manip ( :-° ), n'hésitez pas à récupérer le fichier httpd.conf.default pour
repartir sur de bonnes bases. Ne le supprimez pas !

Des idées pour améliorer


Je viens de vous guider pour activer PHP. Mais ces fichiers, notamment le dernier, permettent un haut
niveau de personnalisation. Il vous est par exemple possible d'activer le Perl, de définir une adresse
mail du webmaster, ...
Les commentaires sont en général nombreux et clairs pour ceux qui comprennent l'anglais, et au cas
où vous vous demanderiez à quoi sert telle ou telle option, une petite recherche su!ira à vous
documenter. Il ne faut donc pas avoir peur d'expérimenter quelques trucs, ça peut toujours être
intéressant.

En réalité, MAMP fonctionne de la même manière, à la di!érence que ces fichiers ne se situent
pas dans /etc.

Relancer le serveur
Il faut, pour qu'Apache prenne en compte nos modifications, redémarrer le serveur.

sudo apachectl graceful

.
Après ce brillant redémarrage, faites une copie des fichiers de votre site et mettez-les dans votre
dossier "Server", ou celui que vous avez choisi. Puis, dans votre navigateur chargez l'URL
"http://localhost/". De trois choses l'une. Soit votre page d'accueil s'a!iche et vous sautez au plafond,
soit vous ne voyez rien, et une erreur s'a!iche ou encore votre Mac prend feu, et vous me lynchez. :D
Normalement, tout doit fonctionner correctement. N'hésitez pas à recommencer la configuration du
httpd.conf en repartant du httpd.conf.default au besoin.
Il ne nous reste plus qu'à installer MySQL ! :D

Installons MySQL !
:
Je vous laisse sou!ler un petit peu :p !

C'est bon ? ^^
Histoire de vous remonter le moral : nous lâcherons le terminal pour cette partie. :)

On y va ?

Téléchargeons MySQL
Vous pouvez l'obtenir à cette adresse
(http://dev.mysql.com/downloads/mysql/5.0.html#downloads).
En bas de la page, il y a de quoi télécharger pour Mac OS X. Choisissez en fonction de votre OS X.x et
de votre processeur en version standard.
Il su!it ensuite d'ouvrir l'image disque et de la monter dans le Finder. Ouvrez les deux packages qui
s'y trouvent, puis ouvrez le panneau de Préférences Système s'y trouvant. Celui-ci s'installe alors,
comme ci-dessous :

Voilà :D !

phpMyAdmin
Nous allons installer phpMyAdmin comme gestionnaire MySQL. Téléchargez-le ici
(http://www.phpmyadmin.net/home_page/downloads.php), dans la langue de votre choix.
Choisissez bien la version qui correspond à votre OS.

Renommez en "phpmyadmin" le dossier obtenu après dézippage de l'archive phpmyadmin dans le


dossier où sont stockés les fichiers de votre site (dans mon cas "/Library/WebServer/Server").

Ouvrons maintenant dans notre navigateur l'URL suivante : "http://localhost/phpmyadmin".


Normalement, vous obtenez ce message d'erreur :( :
:
En e!et, nous n'avons pas spécifié la configuration de notre serveur à MySQL. Il faut créer, à la racine
de "phpmyadmin", un fichier nommé "config.inc.php" sur le modèle de "config.sample.inc.php".

Pensez à supprimer le dossier "config" à la racine de "phpmyadmin" pour plus de sécurité.

À présent, dans ce fichier, vous pouvez spécifier votre configuration. Je vous recommande le modèle
minimaliste ci-dessous :

$cfg['blowfish_secret'] = 'ma_phrase_d_encodage'; // À remplacer par la phrase


de votre choix
$cfg['Servers'][$i]['auth_type'] = 'cookie'; // Mode d'identification par
phpmyadmin
$i = 0;
$i++;

$cfg['Servers'][$i]['host'] = 'Localhost'; // Attention à la majuscul


e : essayez les deux (avec une minuscule, puis une majuscule)
$cfg['Servers'][$i]['port'] = ''; // Le port de connexion pa
r défaut
$cfg['Servers'][$i]['socket'] = ''; // Le socket par défaut
$cfg['Servers'][$i]['connect_type'] = 'tcp'; // Le mode de connexion pa
r défaut
$cfg['Servers'][$i]['compress'] = FALSE;
$cfg['Servers'][$i]['controluser'] = '';
$cfg['Servers'][$i]['controlpass'] = '';
$cfg['Servers'][$i]['user'] = 'madmac'; // Nom d'utilisateur
$cfg['Servers'][$i]['password'] = 'monsupermotdepasse'; // Mot de passe

Pour en savoir plus sur ce fichier de configuration, consultez la doc de phpMyAdmin


(http://www.phpmyadmin.net/pma_localized_docs/fr/Documentation.fr.html#config).

Enregistrez ce fichier, puis rafraîchissez la page dans votre navigateur : phpMyAdmin est lancé :) .
:
Un repos bien mérité
Le plus gros est fait ! :)

Maintenant, deux trois explications sur le local, dans le cas d'une installation manuelle.

Gestion du chmod
Dans le terminal (encore lui ! ;) ) tapez la commande chmod XXX chemin/dossier/truc/fichier.php. Par
exemple, je veux mettre le dossier sdz en chmod 777 :

chmod 777 /Library/WebServer/Server/sdz

Tantan ! :p

Créer un .htaccess
Utilisez la commande pico !
Exemple :

pico /Library/Webserver/Server/.htaccess

Je tape mes directives, puis je ferme ([Ctrl + X]). J'appuie sur "y", puis j'appuie sur Entrée pour valider
le nom de fichier (".htaccess"). Procédez de même pour un .htpassword par exemple ! :)

Localhost et autres
"http://localhost" vous permet d'accéder au serveur local de l'ordinateur sur lequel vous vous
trouvez. "http://leNomDeLOrdinateur.local" vous mène au serveur local d'un ordinateur en
particulier de votre réseau. De préférence, utilisez "http://NomDeLOrdinateur.local" plutôt que
localhost. Vous pouvez aussi entrer votre adresse IP locale.

Le nom de votre ordinateur est dans le terminal, au début des lignes de commande.

Pour terminer, la console !


Voilà un dernier outil peu connu d'OS X : la console qui répertorie tout ce qui se passe dans OS X.
Nous allons ainsi pouvoir visualiser toutes les requêtes e!ectuées par le serveur, et éventuellement
comprendre un bug :) .

Ne pas confondre Terminal et Console, la console vous facilite simplement l'accès à une
commande du Terminal par le biais d'une interface graphique.

La Console se trouve elle aussi dans les Utilitaires de Mac OS. À son ouverture, voici ce que vous
obtenez :
:
La Console
Parcourez le chemin suivant, et penchons-nous sur error_log dans httpd (ça ne vous rappelle pas
quelque chose :D ?) :

Les logs !

Les erreurs
Error_log est un fichier qui stocke les erreurs enregistrées par le serveur sous la forme :

[date] [importance de l'erreur] texte à propos de l'erreur.

La date est précise à la seconde près, et ça peut vraiment être utile.


:
Il existe principalement 4 types d'erreurs. Par gravité croissante :

[notice] : c'est juste une remarque sur quelque chose de suspect, rien de bien grave ;

[warn] : attention ! C'est un avertissement. Ce n'est pas encore le bug total, mais il y a quand
même un problème de moindre importance ;

[error] : c'est le bug ;

[boum] : votre serveur vient d'exploser :D (bien sûr, ça n'existe pas hein ?).

Quelques erreurs courantes :

[Mon Jan 15 11:48:52 2007] [error] [client 127.0.0.1] File does not exist: /Li
brary/WebServer/Server/favicon.ico

Il manque un fichier à l'IP et au chemin spécifiés.

[Fri Dec 22 18:43:31 2006] [notice] Apache/1.3.33 (Darwin) PHP/4.4.4 configure


d -- resuming normal operations

Si vous avez modifié les fichiers de configuration Apache.

[Fri Dec 22 20:30:06 2006] [notice] caught SIGTERM, shutting down

Il s'agit d'un bug (pourquoi en notice, j'en sais rien :-° ) dû à Apache (plantage, redémarrage, ...).
Bref, toutes ces informations peuvent s'avérer nécessaires afin de localiser un problème quelconque
dans l'a!ichage d'une page, d'une requête, ...

Les requêtes
Ouvrez le fichier access_log. Il contient de nombreuses informations sur toutes les requêtes
e!ectuées par le serveur, sous la forme :

Adresse IP de la requête - - [date] "Type requête /chemin de la requête Type d


e requête HTTP" Numéro Apache correspondant

Par exemple, une erreur 404 sera reconnaissable par :

127.0.0.1 - - [15/Jan/2007:20:46:21 +0100] "GET /bidule/truc/exemple.php HTTP/


1.1" 404 664

Chargement de données POST :

192.168.1.10 - - [04/Jan/2007:15:49:19 +0100] "POST /formulaire/upload.php HTT


P/1.1" 200 7530
:
Bref, voilà de quoi vous aider à mieux interpréter les éventuels bugs que vous rencontrerez sur votre
chemin ;) !

À présent, vous pouvez enfin tester votre site en local sur Mac tranquillement ! Bravo :D ! En espérant
vous avoir été utile...

De plus, vous avez maintenant une petite idée de ce qu'il faut bidouiller quand on a a!aire à un "vrai"
serveur, ainsi que des petites astuces bien utiles de temps à autre.
N'oubliez jamais que le terminal est votre ami ! ;)
Adieu (ou à bientôt ?), ô mac-user !
:

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