Cours Compt approfondie
Cours Compt approfondie
Cours Compt approfondie
Complexe de Temara
Chapitre I : le cadre de la comptabilité
Le champ d’application de la présente norme est général. Il est précisé par les
textes législatifs et réglementaires.
La Norme générale comptable est conçue de façon à satisfaire les deux objectifs
primordiaux de la normalisation comptable qui sont :
• de fournir une image aussi fidèle que possible de ce que représente l’entreprise
à tous les utilisateurs des comptes, privés ou publics.
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Le champ d'application de la Norme Générale Comptable est très vaste puisqu'il
concerne a priori la majorité des agents économiques quelle que soit leur taille
(des petites et moyennes aux plus grandes entreprises, leur secteur (public ou
privé), leur objet (agricole, industriel, commercial ...) et leur forme juridique (Etat,
établissement public, entreprise individuelle, société, association ...).
A - Pertinence et fiabilité
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✓ La pertinence des informations tient à l’adéquation existant entre leur contenu
et leur objet : une information pertinente doit représenter convenablement,
fidèlement, les faits ou les concepts qu'elle énonce. La Norme Générale s'est
attachée à dégager de telles informations, qui puissent convenir à l’ensemble
des utilisateurs. Un exemple peut être fourni par le " chiffre d'affaires ", dont
les éléments doivent être parfaitement définis si l’on veut que son montant
présente de l’intérêt pour les comparaisons dans le temps comme dans
l’espace. L’objectif étant :
• de ne pas se tromper ;
Ce modèle puise ses éléments de base dans une comptabilité de flux, qui identifie
et conserve distinctement tous les mouvements de valeur (ou flux) dans des
comptes ou éléments de comptes distincts.
Il propose notamment : deux états de synthèse classiques dans leur nature (bilan ;
compte de produits et charges) mais novateurs dans leur contenu en raison de leur
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grande cohérence et de leur signification économique, de leur " pertinence " ; un
troisième état de synthèse tout à fait nouveau (Etat des soldes de gestion) qui fait
apparaître un ensemble d'indicateurs de gestion utiles tant pour l’entreprise elle-
même que pour les utilisateurs externes.
Pour des raisons de tradition juridique et de textes, la Norme reste fidèle au "
périmètre patrimonial " du bilan, à peu d'exceptions près : les biens inscrits à
l’actif sont limités à ceux qui sont la propriété de l’entreprise, à l’exclusion de
biens en location ou en crédit-bail.
C'est ainsi que les " non-valeurs " ont été isolées dans une rubrique placée en tête
de l’actif, que les " capitaux propres "incluent le résultat net de l’exercice, et que
la trésorerie positive et négative a été mise en évidence.
C'est dans l’état des informations complémentaires (ETIC), que l’on trouve le
tableau de ces échéances, comme nombre d'autres informations indispensables à
la compréhension du bilan et à l’obtention d'une image fidèle de la situation
patrimoniale et financière de l’entreprise (tableau des immobilisations, des
amortissements, des provisions, informations sur tous les postes " sensibles " du
bilan tels que non-valeurs, titres, etc...).
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✓ Analyse par nature des charges et produits(CPC) : La description de la
formation du résultat net repose sur l’analyse par nature des charges et produits
; critiquée par une partie de l’école de pensée comptable, parce que moins
pertinente pour la prise de décisions de gestion que l’analyse dite " par fonction
", cette méthode a été retenu pour les nombreux avantages qu'elle présente pour
l’entreprise comme pour les tiers et pour l’Etat :
- simplicité, fiabilité des intitulés des comptes dont le contenu est identique quelle
que soit l’entreprise, quelle que soit sa structure ;
• La marge brute (MB) essentielle dans les activités de " négoce " ;
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subventions d'exploitation) et qui représente la véritable performance
économique de l’entreprise, avant dotation, et charges financières.
1) la comptabilité de flux
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• L’ESG permet l’obtention directe de la Capacité d'autofinancement (CAF), à
partir de l’EBE, par soustraction des autres charges décaissables et addition des
autres produits encaissables.
Ce solde est essentiel dans la gestion financière car la CAF exprime l’aptitude de
l’entreprise à renouveler ses équipements et à nourrir financièrement sa
croissance, sous réserve des distributions de dividendes effectuées dans
l’exercice.
Cet état de synthèse traduit, en " emplois " et en " ressources " les variations du
patrimoine de l’entreprise au cours de l’exercice ; document " dynamique ", il
pallie les inconvénients du caractère statique du bilan.
A - le dispositif de fond
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1 - les principes comptables fondamentaux
• continuité d'exploitation ;
• coût historique ;
• prudence ;
• clarté ;
• importance significative.
D'autres principes, moins universellement acceptés, n'ont pas été retenus : tel le
"principe de prééminence de la réalité sur l’apparence", et le principe de
"sincérité.
La norme générale donne aux évaluations une place privilégiée, en précisant les
différents modes d'évaluation à retenir en toutes circonstances que ce soit à
l’entrée des éléments dans le patrimoine (valeurs d'entrée), à une date quelconque
(valeurs actuelles) et dans le bilan (valeurs comptables nettes).
B - le dispositif de forme
• l’un de droit commun qui est prévu pour toute entreprise : c'est le "modèle
normal" ;
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• l’autre réservé aux entités de petite dimension est simplifié par rapport au
modèle normal : c'est le "modèle simplifié".
A - Aspects généraux
Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de
synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation
financière et de leurs résultats.
• Le principe de prudence ;
• Le principe de clarté ;
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La comptabilité, système d'information de l’entreprise, doit être organisée de telle
sorte qu'elle permettre :
Celle-ci est fondée sur le respect des principes et des prescriptions du CGNC.
C - plan de comptes
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✓ Un manuel décrivant les procédures et l’organisation comptable lorsqu'il est
nécessaire à la compréhension du système de traitement et à la réalisation des
contrôles.
✓ Le livre journal tenu dans les conditions prescrites par la loi dans lequel sont
enregistrées les opérations soit jour par jour.
✓ Le grand-livre formé de l’ensemble des comptes individuels et collectifs, qui
permet le suivi de ces comptes.
✓ Le livre d'inventaire tenu dans les conditions prescrites par la loi est un support
dans lequel sont transcrits le Bilan et le CPC de chaque exercice.
La loi 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants promulguée par
le Dahir n ° 1-92-138 (du 30 Joumada II 1413 / 25 Décembre 1992) rectifié par la
loi 44-03 promulguée par le dahir n° 1-05-211 du 14 février 2006 stipule dans son
article 4 que : « Les personnes assujetties à la présente loi dont le chiffre d'affaires
annuel est supérieur à dix millions de dirhams (10.000.000 dhs) doivent établir un
manuel qui a pour objet de décrire l'organisation comptable de leur entreprise. »
3. La fiscalité
Les textes fiscaux relatifs à l’impôt sur les sociétés (IS), l’impôt sur le revenu (IR)
et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) formant le Code Générale des Impôts, n’ont
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fait que rappeler que le contribuable doit tenir une comptabilité régulière : « Toute
personne assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée doit tenir une comptabilité
régulière permettant de déterminer le chiffre d'affaires et de dégager le montant
de la taxe dont elle opère la déduction ou revendique le remboursement ». Cela
suppose que le contribuable (personne physique ou morale) est normalement
soumis au Code Général de Normalisation Comptable et à la loi 9-88 relatives aux
obligations comptables des commerçants.
A - principes d'évaluation
2) corrections de valeur
3) dérogations
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Des dérogations aux principes d'évaluation précédents sont admises dans des cas
exceptionnels ; lorsqu'il est fait usage de ces dérogations, celles-ci doivent être
signalées dans l’ETIC et dûment motivées avec indication de leur influence sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats.
Lors de leur entrée dans le patrimoine, les éléments sont portés en comptabilité
selon les règles générales d'évaluation suivantes :
• pour les biens produits de façon liée et indissociable, par la ventilation du coût
de production global selon la valeur attribuée à chacun d'eux dans la valeur totale
dès qu'ils peuvent être individualisés.
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Les créances, les dettes et les disponibilités sont inscrites en comptabilité pour
leur montant nominal.
Les créances, les dettes et les disponibilités libellées en monnaies étrangères sont
converties en monnaie nationale à leur date d'entrée.
3) - corrections de valeur
Pour l’arrêté des comptes, la valeur comptable nette des éléments patrimoniaux
est déterminée conformément aux règles générales qui suivent :
✓ La valeur d'entrée des éléments est intangible sauf exceptions prévues par
le CGNC notamment en matière de créances, dettes et disponibilités
libellées en monnaies étrangères ou indexées.
✓ Cependant, la valeur d'entrée des éléments de l’actif immobilisé dans
l’utilisation est limitée dans le temps doit faire l’objet de corrections de
valeur sous forme d'amortissement.
✓ Seules les moins-values dégagées de cette comparaison sont inscrites en
comptabilité :
▪ sous forme d'amortissements exceptionnels, si elles ont un caractère définitif;
▪ sous forme de provisions pour dépréciation si elles n'ont pas un caractère
définitif.
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Chapitre 2: Evaluation et comptabilisation des immobilisations corporelles
et incorporelles.
➢ Premièrement, pour les biens acquis à titre onéreux : à leur coût d’acquisition;
➢ Deuxièmement, pour les biens produits, à leur coût de production;
➢ Troisièmement, à leur valeur vénale pour les biens acquis gratuitement ;
➢ Quatrièmement, à leur valeur d’apport stipulée dans l’acte d’apport pour les
biens apportés ;
➢ Enfin, à leur valeur actuelle pour les biens acquis par voie d’échange. Cette
valeur étant déterminée par la valeur de celui des deux lots dont l’estimation
est la plus sûre ;
I. Le coût d'acquisition des immobilisations
Le coût d’acquisition doit être hors taxe c'est-à-dire net des réductions
commerciales, ce coût est formé essentiellement :
NB :
Ces frais sont enregistrés par la suite dans le compte d’actif ‘2121 Frais
d'acquisition des immobilisations ‘’ toute en neutralisant ces charge par le
produit ‘7197 Transferts des charges d’exploitation’’ afin de les répartir sur
les exercices suivantes et les amortir sur cinq exercices au maximum.
Application 1 :
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En N, l’entreprise MIFTAH a acquis un camion de transport à crédit le
10/10/N, elle a reçu la facture suivante.
+ Gasoil : 1 500
Application 2 :
TAF :
1. Calculer la VO
2. Enregistrer les opérations au journal : 01/09/N, salam au 01/10/N
3. Enregistrer les opérations au journal au 31/12/N. la durée de vie probable de ce
matériel est 5 ans.
Application 3 :
TAF : Passer au journal les écritures nécessaires au 04/08/N et au 31/12/N. duré de vie
4 ans.
Par contre, si le logiciel informatique acquis par l’entreprise est destiné à la vente
(à usage commercial », son coût est inscrit au débit du compte 611 « achat
revendus de marchandises », s’il reste non vendu à la clôture de l’exercice son
coût d’achat passa au débit du compte de stocke, par ‘’l’intermédiaire’’ le crédit
du compte « variation de stock de marchandises ».
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Etablir des comptes annuels
Constater les charges probables apparaissant
à la clôture d'un exercice.
Fournir des informations sincères et
régulières,
N'inscrire dans les comptes annuels que les
produits réalisés à la date de la clôture de
l'exercice.
Enregistrer au patrimoine la valeur d’un bien
à son coût d’entré
Cas 3 :
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• Facture n°4, Prix hors taxes: 100.000 DH, Remise 10%, Escompte 2% T.V.A
20 %, le règlement est dans 8 mois.
• Les frais de livraison et d'installation assurées par le fournisseur de la machine
s'élèvent à : 40.000 DH T.V.A 20%,
• l'entreprise a payé par ailleurs par virement bancaire des honoraires à un
ingénieur conseiller qui a été consulté pour cet investissement, facture n°44:
15.000, T.V.A 20 %.
T.A.F :
1/ Calculer le coût d’achat de la machine.
2/ Enregistrez l’acquisition de cette machine au journal de l’entreprise.
3/ Passer au journal les écritures nécessaires au 31/12/N, sachant que la
durée de vie probable de la machine est de 10 ans.
Cas 4 :
T.A.F :
1. Calculer le coût d’achat ?
2. Enregistrer l’opération au journal
3. Passer au journal les écritures nécessaires au 31/12/N
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Cas 5 :
Facture n°5: Prix d'achat brut: 600.000 dhs, Remise 10%, escompte de règlement
2%, Droits de douane: 80.000 dhs, T.V.A 20%,
Frais de transport postérieurs à la mise en utilisation : 6.000 DH (dont TVA 1.000 DH) ;
Travail à faire :
1/ Déterminez le coût d'acquisition de cette machine et enregistrez toutes
les opérations correspondantes à son acquisition.
2/ Passer au journal les écritures nécessaires au 31/12/N.
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Cas 6 :
Travail à faire :
1/ Déterminez le cout d'acquisition de cet ensemble immobilier et
enregistrez toutes les opérations correspondantes à son acquisition.
2/ Passer au journal les écritures nécessaires au 06/07/N et 31/12/N.
Cas 7:
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par chèque bancaire n°AF518 du montant H.T du bien, le solde devant faire
l'objet d'un règlement par chèque bancaire à 40 jours de la livraison.
T.A.F :
1/ Déterminez le coût d'acquisition de cette machine.
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2/ Enregistrez toutes les opérations correspondantes à son acquisition.
3/ Passez au journal les écritures nécessaires au 31/12/N.
Cas 8:
Le 1er avril N : la société MAX IND a passé la commande d’une machine au prix
de 1,8 million de DH (HT). Ce matériel est destiné à la fabrication d’un nouveau
produit en application d'un brevet obtenu par la société à la suite de ses travaux
de recherche. Les perspectives de rentabilité sont particulièrement satisfaisantes
compte tenu de l’exclusivité dont la société va bénéficier. Le contrat est conclu
franco-départ, prévoit que la livraison doit intervenir, au plus tard, le 15 septembre
de la même année. Sur le plan financier, la commande s’accompagne du
versement d’un acompte de 10% du montant HT du bien, le solde devant faire
l’objet d’un règlement à 45 jours de la livraison.
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• 1er au 5 septembre : formation de quatre membres du personnel de la société
dans les locaux du fournisseur du matériel, le coût de la formation : néant : la
charge incombe au fournisseur conformément aux conditions du contrat ;
• Frais de transport (train) et d’hébergement de personnel (hôtel) : 16 200 dh
(HT) à part égale, facture de 18 septembre ;
• 12 au 15 septembre: mise en place de la machine. Frais devers facturées à la
société le 20/09 : 9 000 dh (HT) ;
• 15 septembre : négociation d’un emprunt de 900 000 dh au taux de 10,50%
avec la Banque Populaire pour assurer le financement de ce matériel.
L’emprunt est débloqué le 1er octobre. Il est remboursable, en fin de période,
en quatre fractions annuelles égales, majorées des intérêts ;
• 22 septembre : Mise en service de la machine ;
• 30 septembre: Réception d’une facture de commission de l’intermédiaire
intervenu au titre de cette opération, montant : 18 000 dh (HT) ;
T.A.F
1. déterminer le coût d’acquisition de la machine.
2. enregistrer en comptabilité toutes les opérations intervenues entre le 1er avril et 31octobre
N, au titre de cette acquisition, les règlements financiers sont effectués par chèque. Le reste
de montant est réglé le 15/10/N.
3. indiquer les écritures qui devront être enregistrées en comptabilité à la clôture de l’exercice,
le 31 décembre N, (travaux de fin d’exercice).
T.A.F
1/Calculer le coût d’achat du matériel informatique?
2/Enregistrer au journal les écritures nécessaires au 02/09/N au journal de
cette entreprise?
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3/Enregistrer au journal les écritures nécessaires au 31/12/N.
Cas10: L’acquisition d’une immobilisation soumise partiellement à la TVA.
T.A.F
1) Déterminer le coût d’acquisition de la machine.
2) Passer les écritures nécessaires au journal du 01/06/2018 au 02/08/N.
3) Enregistrer au journal les écritures nécessaires au 31/12/N.
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Une entreprise a acquis un immeuble à usage de bureaux pour une valeur globale
de 1 800 000 DH. Cette valeur comprend la valeur du terrain et celle de la
construction.
Le terrain est de 1000 m² et l’espace de bureaux de 500 m² (sur deux étages). Dans
la ville, d’autres cessions ont eu lieu et les notaires ont fourni les éléments
suivants : terrain bâti 2000 DH le m², bureaux 2000 DH le m².
T.A.F
1) Déterminer le coût d’acquisition de chaque élément.
2) Enregistrer au journal les écritures nécessaires au 31/12/N.
31
Néanmoins le coût de production des immobilisations peut comprendre le
montant des intérêts relatifs aux dettes contractées pour le financement de cette
production depuis le " préfinancement " spécifique jusqu'à la date normale
d'achèvement de l’immobilisation ou de sa mise en service si elle est
exceptionnellement antérieure à cette date. Mention doit être faite dans l’ETIC de
cette inclusion de charges financières.
Débit crédit
Si la production du bien est achevée, il convient de comptabiliser le coût de l’immobilisation
X
au débit du compte de la classe 2….. concerné.
Si l’opération n’est pas achevée à la clôture de l’exercice, c’est le compte 239... «
X
immobilisation corporelles en cours » qui doit être utilisé ;
La contrepartie est comptabilisée au crédit du compte 714.. ..« immobilisation produit par
X
l’entreprise elle-même ».
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Cas pratiques : Les immobilisations produites
par l’entreprise pour elle-même
Cas 1 :
Eléments Retenus Remarques
Coût d’achat des matières premières
Charges directes de production.
Charges indirectes variables de production
Charges indirectes fixes de production
Immobilisations de sécurité ou pièces de rechange indispensables
Coût d'emprunt
Frais de transport, d'installation, de montage nécessaires à la mise en utilisation
du bien.
Frais de déplacement du bien postérieurs à la mise en utilisation
Dépenses prévisionnelles de gros entretien ou de grande révision
Coût de formation du personnel à l'utilisation du bien
Coûts de maintenance et d'entretien
Coûts administratifs et autres frais généraux
Estimation des coûts de démantèlement, d'enlèvement et de restauration du site.
Cas 2 :
Entreprise PRO a engagé au cours de l’exercice N des charges qui se sont élevées
à 200.000,00 HT payées par chèque pour la construction d’un magasin de
stockage.
Travail à faire :
✓ MP : 200 000;
✓ MOD : 400 000;
✓ Frais de recherche et développement : 60 000;
✓ Frais administratif : 260 000;
✓ Dotations aux amortissements : 50 000;
✓ Frais financiers : 30 000.
T.A.F :
1/ Calculez le coût de production de cette immobilisation.
2/ Passez les écritures nécessaires au journal.
3/ Passer au journal les écritures nécessaires au 31/12/N.
Cas 4 :
La société «JAMLI » a engagé les dépenses suivantes pour la production
d'une machine-outil complexe:
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D'autre part, pour financer cette production, l'entreprise a dû emprunter
une somme de 58.000 DH au taux de 4 %. La période de fabrication a duré six
mois (du 01/04 au 30/09/N).
T.A.F :
1/ Calculez le coût de production de cette immobilisation.
2/ et enregistrez toutes les opérations qui lui sont correspondantes.
3/ Passez les écritures nécessaires au journal au 31/12/N.
Cas 5 :
Entreprise ALFA omis d’enregistrer les éléments suivants sur l’exercice N :
Factures et opérations qui n’ont pas fait l’objet d’un enregistrement comptable.
Le coût des travaux engagés en N-1 s’élevait à 145 000 HT dhs, les travaux
réalisés en N sont évalués à 92 000 HT dhs, le taux de TVA applicable est le
taux normal (20%) ;
TÀF :
+ Salaires: 160.000 DH
Les coûts indirects pouvant être rattaches à cette construction sont les suivants :
(*): Le coût correspond aux intérêts sur l'année entière au taux de 10%, d'un
emprunt de 200.000 DH contracté pour financer la construction.
T.A.F :
1/ Calculez le coût de production de cette immobilisation.
2/ et enregistrez toutes les opérations qui lui sont correspondantes.
3/ Passez les écritures nécessaires au journal au 31/12/N.
Cas 7 :
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Le 02/01/N-1 : la société ALPHA a commencé la réalisation d’un immeuble
nécessaire à son activité industrielle et commerciale. Sa durée prévisionnelle
d’utilisation est de 25 ans. Le bâtiment a été édifié sur un terrain d’une valeur de
150 000 DH inscrit au bilan depuis 19N-6.
•A la date du 31/12/N-1
•A la date du 31/05/N
2- Passer au livre-journal les écritures qui doivent être enregistrées au
titre de cette opération :
Les Brevets : Un brevet est un titre (diplôme) donnant à l’inventeur d’un produit
ou d’un procédé susceptible d’applications industrielles, ou à son cessionnaire, un
monopole d’exploitation pendant un certain temps (durée maximale de 20 ans).
Grâce au brevet, la propriété industrielle est protégée et l’inventeur dispose d’une
exclusivité d’utilisation de sa création qui lui permet de rentabiliser ses dépenses
de recherche et de développement.
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similaires» Brevets, si les critères de définition et de comptabilisation d’une
immobilisation incorporelle sont remplis.
40
De façon générale, l’on va distinguer 2 principales catégories de marques : les
marques acquises et les marques générées en interne.
✓ Etre identifiable ;
✓ Générer une ressource que le titulaire contrôle, c’est-à-dire qu’il est capable
d’obtenir les avantages économiques futurs découlant de la marque et de
restreindre l’accès des tiers à ces avantages ;
✓ Son coût peut, en principe, être déterminé de manière fiable.
Marques développées en interne : Les dépenses engagées pour créer des marques
en interne, sont comptabilisées en charges car elles ne peuvent être distinguées de
celles engagées pour développer l’activité de l’entité dans son ensemble.
Les dépenses ultérieures sur les marques sont engagées généralement pour
maintenir les avantages économiques futurs incorporés dans la marque et ne
satisfont pas aux critères d’activation. Tel est le cas, notamment, des frais de
défense et de surveillance des marques créées ou acquises, des frais de
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renouvellement de marques acquises ou créées, qui sont donc à comptabiliser
immédiatement en charges.
Les licences doivent êtres amorties sur la durée probable d’utilisation, qui ne peut
excéder la durée de l’autorisation à l’issue de laquelle la valeur résiduelle sera
nulle.
Cas pratiques :
Cas 1 :
42
L’entreprise ALLA a engagé des charges dans le but de réduire la consommation
de carburant d’un type de voiture X, un montant de 110 000 DH.
Cas 2 :
Le chiffre d’affaires s’est élevé respectivement à 3 250 000 000 dhs, 2 250
000 000 dhs, et 2000 000 000 dhs au titre des exercices N, N+1, N+2.
Cas 3 :
01/10/N au 31/12/N :
Travail à faire :
Il est demandé de présenter les écritures relatives au 31 décembre N et au 31
Mai N+1.
Cas 3 :
- au cours de l’exercice N.
- au 31/12/N.
- au 31/12/N+1et au 31/12/N+2.
Cas 4 :
44
Cas 5 :
Le 1/01/N : la société Beta a engagé au cours de l’exercice des frais de R&D pour
un montant de 90 000 à amortir sur 4 ans.
- au cours de l’exercice N
- au 31/12/N.
- et au 31/12/N+1.
Cas 6 :
Les conditions sont réunies pour activer les frais de recherche et développement
qui seront amortis sur 5 ans.
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La valeur d'entrée est égale à la valeur vénale, " valeur estimée " à la date de
l’entrée en fonction du marché et de l’utilité économique du bien pour l’entreprise.
Le jour de la notification
34511 subventions d’investissement à recevoir X
1311 subventions d’investissement reçues X
5141 Banque X
34511 subventions d’investissement à recevoir X
▪ A l’inventaire au 31/12/N :
31/12/N
46
1319 subventions d’investissement inscrites au CPC reprises
7577 reprises sur subventions d’investissement de l’exercice Reprises
31/12/N
1311 Subventions d'investissement reçues X
1319 subventions d’investissement inscrites au CPC X
Cas 1 :
Cas 2 :
Cas 3 :
Cas 4 :
T.A.F :
Cas 5 :
48
➔ le 1er juillet 1996, l’ORMVA obtient une subvention de 150 000 DH à la
condition de satisfaire au 1er juillet 1998 à certaines conditions techniques. Le
bien subventionné acquis par l’office dès le 1er juillet 1996 est amortit en
linéaire sur 5 ans. Les conditions sont effectivement respectées le 1er juillet
1998, date de versement de la subvention. Aucun enregistrement n’est à
effectuer en 1996 en ce qui concerne la subvention.
➔ le 1er octobre 1997, l’office achète un matériel de 900 000 DH, il bénéficie
pour cette acquisition d’une subvention de 300 000 DH, qui représente donc
un tiers de l’investissement total, le matériel est amortissable sur 5ans en
dégressif.
➔ reprenons le cas 1 en supposant une cession intervenue le 1er avril 1999 pour
150 000.
T.A.F :
Cas 6 :
Application.
Un matériel industriel acquis le 01/01/N pour 60000 HT dhs a une durée de vie
probable de 5 ans. Le 10/10/N+3, il est échangé contre un matériel industriel neuf
estimé à 54000 dh (HT) ; tva 20% (durée de vie probable est 5 ans, taux constant
20 %) moyennant une soulte, versée par chèque bancaire, de 60800.
50
Selon la norme marocaine, les immobilisations obtenues en crédit-bail n’entrent
pas dans le patrimoine de l’entreprise, ces actifs ne peuvent être comptabilisés au
bilan qu’à partir de la date de levée de l’option d’achat.
Dans le cas de levée de cette option, le bien est inscrit en comptabilité pour sa
valeur fixée dans le contrat.
Application 1 :
Application 2 :
B. Immobilisation amortissables :
1. Immobilisations amortissables :
51
Ce sont celles dont le potentiel de services attendu s'amoindrit normalement avec
le temps en raison :
(obsolescence) ;
✓ de toute autre cause.
✓ soit la " durée de vie " probable de l’immobilisation, laquelle est appréciée en
fonction de facteurs physiques (usure, ...) ou économiques (obsolescence,
marché ...) qui la conditionnent. A la fin de la " durée de vie ", la valeur
résiduelle prévisionnelle est généralement à considérer comme nulle ;
✓ soit une " durée d'utilisation " propre à l’entreprise, inférieure à la durée de vie,
et choisie en fonction de sa politique ou de sa stratégie (renouvellement
systématique au bout de n années ...), ou d'autres facteurs (exemple : limites
juridiques légales ou contractuelles d'utilisation ...);
3. Plan d'amortissement.
52
✓ la répartition systématique du montant amortissable sur chaque exercice
pendant la durée d'utilisation du bien constitue le « plan d'amortissement de
l’immobilisation ».
✓ Ce plan prend la forme d'un tableau préétabli faisant apparaître le montant des
amortissements successifs, leur cumul à la fin de chaque exercice ainsi que la
" valeur nette d'amortissements " en résultant.
✓ Dans le cas particulier où ce tableau ne peut être préétabli, du fait que
l’amortissement annuel est calculé en fonction d'un paramètre physique ou
économique (exemple : nombre d'heures d'utilisation, nombre d'unité
physiques fabriquées, nombre de kilomètres parcourus ...), la règle retenue doit
être clairement mentionnée dans le tableau d'amortissement
✓ Le mode de répartition de l’amortissement sur les différents exercices doit être
choisi sur la base de considérations essentiellement économiques : il peut
conduire à des amortissements annuels constants (méthode de l’amortissement
linéaire), dégressifs ou plus exceptionnellement progressifs.
4. Début et fin du calcul de l’amortissement
5. Amortissements dérogatoires
53
Devant être justifié exclusivement par des considérations d'ordre économique,
l’amortissement comptable ne coïncide pas nécessairement avec l’amortissement
fiscalement ou réglementairement autorisé :
54
T.A.F :
Application :
Une machine de production, acquise 100 000 Dh le 02/01/ 2015, est amortissable
linéairement sur 8 ans.
2) comptabilisation de la sortie:
* partie régularisation:
- décomptabilisation de l’immobilisation
56
• Les immobilisations ayant quittées le patrimoine de l’entreprise doivent être
créditées de leur valeur d’entrée.
• Une charge éventuelle à caractère non courant doit être constatée :VNA des
immobilisations cédée = VO - Σ Amrts.
Application 1:
Un camion acquis le 02/01/2014, pour 500 000, a été cédé, le 30/06/2018, au prix
de 110 000 HT, TVA 20%. Taux d’amortissement 20%.
Application 2 :
Une photocopieuse est mise hors service suite à une panne irréparable le
28/06/2018, achetée pour 50 000, le 02/01/2015. Taux linéaire 20%.
57
• La réévaluation consiste à substituer dans les écritures comptables la valeur
actuelle à la valeur d’entrée.
Cas 1 :
Cas 2 :
Cas 3:
58
L'entreprise « ARRAYANE » décide le 31/1/2/N de réévaluer une machine
de production achetée le 02/0 l/N-5 pour 200.000 DH et amortissable au taux
de 20%.
La valeur actuelle du matériel estimée au 01/01/N est de 250.000 DH. Cette
valeur actuelle est amortissable sur 2 ans.
T.A.F :
Cas 4 :
Cas 5:
L'entreprise « ARRAYANE » après 6 ans d’exploitation, a procédé à la
réévaluation de l’ensemble de ses immobilisations corporelles le 1/1/N+1 comme
suit :
T.A.F :
59
Chapitre III : Evaluation et comptabilisation des stocks
A. Généralités :
Le plan comptable général définit les stocks comme étant l’ensemble des biens ou
des services qui alimentent le cycle d’exploitation de l’entreprise, et qui sont
destinés :
NB : les pièces de rechange qui ne peuvent être affectées que pour l’entretien et
la réparation de matériels spécifiques, sans aucune utilisation possible, doivent
être rattachées aux immobilisations auxquelles elles sont destinées, et être
amorties selon la même durée de vie.
Chaque entreprise doit normalement établir une nomenclature de ses stocks, selon
ses besoins de gestion. Il est conseillé de dresser cette nomenclature par référence
à la nomenclature officielle des biens et services, et qui sera rassemblée en groupe
A, B, C, D, etc.
B. méthodes d’évaluation :
Cas 1 :
61
TAF : Passer les écritures nécessaires au journal selon les 2 méthodes d’inventaire
(inventaire intermittent et l’inventaire permanent).
Cas 2 :
À la clôture de l'exercice N, les services comptables de l'entreprise GKL récapitulent les dépenses
engagées durant l'exercice concernant une importante commande passée en mars N par un client
(commande non achevée à la clôture de l'exercice N), prix d'achat des matières utilisées : 418 000
DH.
1. Calculer le coût de production de cette commande tel qu'il figurera en « produits en cours
» à la clôture de l'exercice N (l'entreprise GKL souhaite intégrer le maximum d’élément)
2. Enregistrer l'écriture d'inventaire relative au stock final.
Cas 3 :
L'entreprise PMN possède au 02/01/N un stock de marchandises évalué à 3 820 kg à 800 dhs le
kg. Au cours du mois de janvier N, les mouvements ci - dessous ont été constatés :
62
Le 05/01 : vente de 80 kg pour 93 000 dhs au comptant contre chèque, remise : 1 % , escompte :
2 % , emballages consignés 3000 DH , TVA 20 % .
Le 07/01 : achat de 820 kg pour 513 500 dhs, remise : 5 % , escompte 10 % , frais de port : 31
500 DH , assurance sur transport : 12 000 , TVA : 20 % . Réglée par chèque .
Le 08/01 : vente de 4 041 kg pour un montant global de 5 000 000 , remise : 5 % escompte : 3 %
, port facturé : 13 000 , emballages consignés : 50 000 , TVA : 20 % , Réglée par chèque .
Le 20/01 : vente de 150 kg pour 165 000 DH , escompte : 5 % , TVA : 20 % . Réglée par chèque
Le 25/01 : réception facture n ° 310 du fournisseur : 140 kg pour 120 000 DH , re mise : 5 % ,
escompte : 2 % , emballages consignés : 28 000 DH , TVA : 20 % . Réglée par chèque .
Travail à faire :
Sachant que l'entreprise pratique l'inventaire permanent des stocks et que les stocks sont
valorisés au CMUP recalculé après chaque entrée, on vous demande :
1. D'enregistrer les différentes opérations du mois.
2. De présenter la fiche des stocks ;
Le résultat de l’entreprise est calculé par différence entre les produits et les
charges de l’exercice. En fait, le résultat dépend des méthodes retenues pour la
détermination des valeurs comptables des tous les éléments qui interviennent
directement ou indirectement dans sa formation.
63
I- La régularisation des comptes de gestion (principe de spécialisation des
exercices).
Application :
Ces frais ne pouvant pas être intégrés au coût de l’immobilisation, font l’objet
d’une liste limitatives qui comprend : les frais d’actes, honoraires, droits
d’enregistrement, de conservation foncière et les commissions versées à
l’acquisition d’une immobilisation ; elles sont à classer au débit du comte « 2121
: frais d’acquisition des immobilisations ».
Si les frais ci-dessus ont été enregistrés dans les comptes de charges par nature, il
convient alors de les virer en fin d’exercice au compte2121 en créditant le compte
« 7197 transferts de charges d’exploitation ».
Application :
65
TAF : Passer les écritures nécessaires au journal au 31/12/N.
Les frais de recherche et développement sont donc des dépenses engagées en vue
d’aboutir à une immobilisation.
A titre exceptionnel, ce délai peut être supérieur, dans la limite de la durée d’utilité
de cet actif. En cas d’échec du projet, la VNA doit immédiatement être remise à
zéro.
NB :
• Le point à partir duquel cet avancement est considéré comme suffisant peut être
déterminé par référence à des clefs techniques particulières à chaque secteur
professionnel.
• Ce coût de revient final comprend à la fois les coûts directs et les coûts indirects
jusqu'au stade ultime de l’exécution.
• Les coûts sont calculés en tenant compte de toutes les probabilités de hausse
susceptibles d'intervenir sur les divers facteurs de production.
Les coûts supportés par les entreprises qui réalisent des opérations à long terme
peuvent être divisés en trois catégories :
et qui sont susceptibles d’être répartis entre les divers contrats (frais généraux
69
de fabrication, études de conception et prestations d’ingénieurs, assurances,
etc.) ;
➢ Les coûts se rattachant aux activités de l’entreprise sur un plan général ou qui
se rattachent à l’activité portant sur les opérations à long terme, sans pouvoir
être rattachés à un ou plusieurs contrats particuliers (frais généraux
administratifs et de vente, frais financiers, frais de recherche et de
développement, amortissement du matériel non utilisé dans le cadre d’un
contrat particulier, etc.). Ces coûts sont généralement exclus des coûts pris en
compte au titre des contrats, parce qu’ils ne contribuent pas à amener les
travaux en cours à leur stade d’avancement actuel.
c. La mise en œuvre des méthodes de comptabilisation
la méthode de l’achèvement
Selon cette méthode, le résultat provenant du contrat à long terme n’est acquis que
lors de la livraison du bien. Cette méthode consiste donc à appliquer les principes
généraux du PCM, en traitant les contrats à long terme comme toute production
de biens ou de service non terminée à la clôture de l’exercice.
En cours de l’exercice
5141/5161 Bq/caisse X
4421 Clients, avances et acomptes X
En cours de l’exercice
6….. Charges par nature….. X
5141/5161 ou 44.. Compte trésorerie ou passif circulant HT X
Les travaux en cours sont constatés en contre partie des variations des stocks. Les
travaux sont valorisés à concurrence des charges engagées en vue de neutraliser
l’impact des charges sur le résultat comptable de l’exercice.
70
31/12 /
31341 Travaux en cours X
71341 Variation de stocks de travaux X
A la fin du contrat :
Date de facturation
3421 Clients X
4421 Clients, avances et acomptes X
71241 Travaux…… X
4455 Etat TVA facturée X
31/12/…
71341 Variation de stocks de travaux X
31341 Travaux en cours X
Degré d’avancement (CA à déclarer) = CA*Coût des travaux réalisés à la clôture de l’exercice/ Coût total estimé
Les travaux partiellement réalisés à la clôture de l’exercice et qui ont donné lieu
à la comptabilisation d’un chiffre d’affaires ne sont alors plus compris dans les
stocks.
71
5141/5161 Bq/caisse X
4421 Clients, avances et acomptes X
31/12/N
3427 Clients, créances sur travaux non encore facturables X
71241 Travaux…… CA à déclarer
4458 Etat TVA à régulariser X
71241 Travaux…… X
4458 Etat TVA à régulariser X
34272 Clients, créances sur travaux non encore facturables X
…….
3421 Clients X
4421 Clients, avances et acomptes X
Travaux…… X
71241
4455 Etat TVA facturée X
Principes :
La prise en compte d’un produit net partiel au cours de l’exécution d’un contrat à
long terme implique qu’un bénéfice global puisse être estimé avec une sécurité
72
suffisante; pour qu’il en soit ainsi il faut, en règle générale que les conditions
suivantes soient remplies au moment de l’arrêté des comptes :
Remarque :
Comptabilisation :
- A l’arrêté des comptes, le produit net visé ci-dessus est enregistré en classe 8 (ou
7), avec pour contrepartie, l’inscription d'un même montant à un compte de
régularisation d'actif ; les travaux en cours, correspondant à l’exécution partielle
du contrat, étant inscrits dans les en-cours.
Les produits nets partiels antérieurement comptabilisés sont réduits voire annulés
dans le cas où le bénéfice global prévisionnel se trouve lui-même révisé en baisse.
73
- A la date de facturation de l’ensemble des travaux résultant du contrat, les
produits nets partiels comptabilisés antérieurement et figurant au bilan sont
annulés.
Application 1 :
3ème cas : méthode d’achèvement- variante technique des produits nets partiels :
Et :
75
Provision pour risque (le reliquat) = Perte à terminaison - Provision pour dépréciation
Provision pour risques = Perte future+ (chiffre d’affaires partiel –charges engagées au cours de l’exercice).
Lors des exercices suivants, on utilisera le compte provision pour risque afin de
neutraliser la perte.
76
TAF Enregistrer au journal selon:
3ème cas : méthode d’achèvement- variante technique des produits nets partiels :
Cas pratiques
Cas 1 :
77
La société « PROMO » a conclu avec l’Etat un contrat de construction d’un
barrage d’une valeur de 3 900 000 DH. La durée du contrat est de 2 ans. Le coût
global prévu est de 3 700 000 DH. Les modalités de règlements sont : 1 350 000
pendant la première année et le reste pendant la deuxième année. La situation des
coûts réels et prévisionnels est la suivante :
Cas 2 :
Quant au coût prévisionnel du projet tel que dégagé par l’appel d’offre, il s’élève :
T.A.F :
2/passer les écritures nécessaires sur les 4 ans suivant la méthode de l’achèvement
des travaux.
Cas 3 :
Années N N+1
Prix de vente définitif 3.000.000
Coût prévisionnel cumulé 1 800.000 2.000.000
Coût réel cumulé 1 500.000 2.100.000
Le chiffre d’affaire, conformément aux prévisions, s’établit à 3 000 000. Il est
facturé et encaissé par chèque bancaire à la fin du chantier.
79
Cas 4 :
L’entreprise BLOC 2SA contracte au cours de l’année N avec l’un de ses clients
un contrat pour la construction d’un complexe immobilier, qui doit être achevé et
livré début Octobre N+2. Les clauses du contrat stipulent en milliers de Dhs :
▪ Montant du contrat : 22 500 DH
▪ Coût global estimé : 18 750 DH
▪ Acomptes à recevoir :
- 6 000 DH le 1/08/N
- 7 500 DH le 1/08/N+1
- Le reliquat à la livraison, fixée au 1/10/N+2
TRAVAIL À FAIRE :
1/ Comptabiliser ce contrat en utilisant les trois méthodes de comptabilisation des
contrats à terme.
2/ Etablir extrait CPC au 31/12/N, 31/12/N+1 et 31/12/N+2.
Cas 5 :
80
coût des avenants 140
TOTAL 700 2160 0
Travail à faire :
1. Présenter selon les modèles suivants la comptabilisation des opérations dans le cadre de
la fin d’exercice de 2003 :
a- La méthode de l’achèvement ;
b- La méthode de l’avancement ;
2. Quel est l’impact de changement de la méthode sur l’exercice 2002 et 2003 (changement
de la méthode de l’achèvement).
TRAVAIL À FAIRE :
1/ Passer au journal de la société les écritures nécessaires selon la méthode à l’achèvement
et présenter le CPC pour chaque fin d’année
81
Total 1 150 000 1 260 000
Le prix de facturation a été fixé à 1 000 000 DH (HT) ; il est facturé et encaissé
par banque le 31/03/N+1, l’ensemble des travaux sont acceptés par le
cocontractant. Ce contrat est considéré comme marginal.
Travail à faire :
1- Reconstituer les enregistrements comptables nécessaires dans les livres de la société dans le
cadre de la méthode à l’achèvement.
2- Procéder au même travail dans le cas où la société opterait pour la méthode de l’avancement
du chiffre d’affaires et du résultat net.
3- Présenter, dans chacune des éventualités, l’incidence sur le CPC des exercices clos le
31/12/N et le 31/12/N+1.
84
▪ les changements dans la présentation qui ont pour conséquence qu’une
information comptable n’est plus disponible alors qu’elle était lors de
l’exercice précédent.
▪ les changements dans les méthodes de d’évaluation les éléments du patrimoine
et des flux d’une entreprise qui rendent difficile la compréhension des
évolutions de ce patrimoine et des résultats qui en découlent.
▪ les changements d’opportunité qui ne répondent pas à un souci d’amélioration
de l’information comptable mais qui sont permis par la législation en vigueur
à un moment donné. C’est le cas par exemple des amortissements dégressifs
lorsqu’ils sont pratiqués pour bénéficier d’avantages fiscaux mais qui ne
reflètent pas l’usure économique des immobilisations auxquelles ils
s’appliquent.
▪ les changements qui résultent d’une erreur ou d’une omission commise lors
d’un exercice et qui se trouve corrigée lors de l’exercice suivant.
d. Obligation de dérogation
e. Comptabilisation
85
Chapitre 5- la comptabilisation des opérations de variation des capitaux permanents des
entreprises
Application :
A/ Généralités
La société commerciale est une forme d'entreprise définie par la loi. Elle est
instituée par un contrat. Elle dispose d'une personnalité juridique distincte pour
réaliser son activité, son objet social.
- SA : société anonyme.
86
1. Les caractéristiques des sociétés
sociaux
Qualification des Associé Associé Actionnaire
associés
Valeur nominale 100 100 100
minimum
Organes de gestion gérant (s) gérant (s) -conseil d'administration avec PDG
Les associés ont un droit sur la société, droit représenté par un titre, part sociale
ou action, contrepartie de leur apport. Ce titre représente une quote-part du capital
de la société.
Les apports sont les biens apportés par les associés à la société. C'est en contre-
partie des apports que les titres sont attribués. Les apports sont soumis aux droits
d'enregistrement.
88
▪ Les apports purs et simples : apports qui confèrent à l’apporteur, en échange
de sa mise, de simples droits sociaux (parts sociales, actions) qui sont exposés
à tous les risques de l’entreprise et notamment la perte éventuelle de la mise
faite par l’apporteur. Ce sont des éléments d’actif apportés à la société sans lui
transmettre simultanément un passif. Il peut s’agir d’un apport en numéraire
ou d’un apport en nature sur lequel n’existe aucun emprunt pris en charge par
la société. En contrepartie de ces apports, les associés sont rémunérés par
l’attribution de droits sociaux exposés aux risques de l’entreprise. Le capital
social représente donc les apports purs et simples;
L’enregistrement est une formalité à laquelle sont soumis les actes et conventions.
Il donne lieu à la perception d’un impôt dit "droit d’enregistrement".
89
• 3% : marchandises garnissant.
Lors de la constitution d'une société, les associés mettent en commun des biens,
dans les livres comptables de la société constituée, plusieurs phases sont donc à
distinguer dans la constitution d’une société :
• Promesse d’apports
Ces dépenses peuvent être comptabilisées dans des comptes des charges;
cependant, le CGNC indique :
cas 1 :
▪ Alami : 30 000 dhs des apports en numéraire déposés sur le compte bancaire
de la société;
▪ Badaoui :
- un outillage pour 40 000 DH,
- des créances (valeur nominale : 30 000 DH, créances douteuses à
hauteur de 15%),
- du numéraire en banque pour 4 500 DH
Des frais de constitution sont réglés par chèque bancaire au notaire le 15/01/N,
pour 9 000 DH (pour simplifier : frais non assujettis à la TVA). Les associés
décident de les immobiliser.
Le 25/02/N, les créances apportées à la constitution sont recouvrées pour 28 000 DH.
92
TAF :
1. Déterminer le montant du capital de la société et les droits respectifs des deux associes.
2. Enregistrer les différentes opérations dans la comptabilité de la société « A & B» en utilisant
une procédure simplifiée (promesse d'apport puis réalisation des apports).
Le fonds de commerce de M. Radwane est évalué à 20.000 dh. Les créances sont
reprises par la société pour leur valeur estimée de recouvrement de 19.500. M.
Radwane se porte garant d’éventuels impayés.
M. Rachid ont décidé de former une SNC et que M. Rachid a versé seulement la
moitié le 20/12/2003, le reste sera libéré le 25/12/N.
93
C/ Constitution de la SA
Cas 1 :
La société anonyme CTM est constitué le 5 janvier N avec un capital de 900 000 divisé en 9 000 actions
de 100.
M.Salhi apporte:
Les autres apporteurs versent la somme de 300 000 le 6 janvier N au compte bancaire de la société.
Travail à faire :
1/Procéder à l’enregistrement comptable des opérations de constitution et présenter son bilan de départ.
Cas 2 :
La société anonyme SALAM est constituée le 15 mars N au capital de 8 000 actions de numéraires de
100. La moitié de la valeur nominale de chaque action est appelée et versée à la banque le 17 mars N.
- Le 15 juin N: la société appelle la moitié du solde. Les versements sont effectués le 20 juin N.
- Le 15 novembre N: la société appelle le solde. Tous les associés se libèrent le 22 novembre N par
des versements à la banque.
Travail à faire :
1/ Procéder à l’enregistrement comptable des opérations de constitution et présenter son bilan au 20
juin N.
Cas 3 :
Le 2 mai N: le notaire dépose en banque, sur le compte de la société, les fonds reçus lors de la
souscription des titres.
Les 10 000 actions, toutes de numéraire, (valeur nominale unitaire: 200 DH), ont été libérées à
concurrence des trois quart (75 %).
Le 7 mai N : le président du conseil d'administration procède au règlement (au comptant, par banque)
du décompte de frais reçu du notaire :
94
- Frais d'acte : 300,00 DH,
Les montants des honoraires soumis à la TVA, sont donnés hors taxes.
A l’échéance tous les actionnaires ont répondu à l’appel et les fonds ont été versés en banque.
T .A.F :
Cas 4 :
La SA SOMATRA est constituée le 02/01/N avec un capital de 1 000 000 dhs divisé en 10 000 actions
de 100 dhs.
• un apport en nature : Immeuble de 800 000 dhs( dont un terrain 200 000 dhs) grevé d’une dette
de 200 000 dhs (emprunt auprès des établissements de crédit) ;
• des apports en numéraire de 400 000 dhs.
L’apport en nature est libéré immédiatement à la constitution de la société, les apports en numéraire sont
libérés de ¼ à la souscription par versement bancaire. Les frais de constitution qui s’élèvent à 5 000 dhs
sont payés par chèque bancaire lé 10/01/N.
T.A.F :
Les versements anticipés qui peuvent être effectués soit lors de la constitution,
soit lors des appels ultérieurs doivent être enregistrés au crédit du compte:
Ce compte doit être débité au fur et à mesure des appels ultérieurs. Il sera soldé
au moment de la réalisation du solde du capital social.
Cas 1 :
Une société anonyme au capital de 2 000 000 (20 000 actions de 100) reçoit, le 20 octobre N, un
versement anticipé de 57 500 correspondants au dernier quart, non encore appelé, sur 2 300 actions. Le
dernier quart est appelé le 15 janvier N+1 et libéré le 15 février N+1 par versement au compte bancaire
de la société.
Cas 2 :
La SA DEMO est constituée le 01/01/N avec un capital de 500 000 dhs divisé en 5 000 actions de 100
dhs par apport en numéraire. A la souscription, il est demandé aux actionnaires d’effectuer le versement
au compte de la société selon le minimum légal. Cependant, 1000 actions sont libérées immédiatement
en totalité.
Les frais de constitution de 10 000 dhs sont payés par chèque bancaire lé 05/01/N.
Le 01/06/N: la société procède à l’appel du deuxième quart qui doit être versé, au compte de la société
au plus tard le 15/06/N. Tous les actionnaires ont répondu à l’appel et les fonds ont été versés en banque.
96
T.A.F :
Cas 3 :
le 01/01/N: La SA DEMO est constituée avec un capital de 8 000 000 dhs par émission d’actions de 100
dhs, libérés de ¼ à la constitution, par versement en banque.
Lors du versement 30 000 actions se trouvent entièrement libérés. Les frais de constitution de 13 400
dhs sont payés par chèque bancaire le 03/01/N.
Le 01/05/N: la société décide l’appel du deuxième quart, les fonds sont déposés en banque de la société
et l’opération est terminée le 30/05/N. les statuts prévoient un taux d’intérêt de 10% par an sur les
versements anticipés. les intérêts sur ces versements anticipés sont réglés par virement bancaire le
01/07/N.
T.A.F :
➔ Cas de libération avec retard des fractions appelés à la date limite fixée
Le PCM n’a pas prévu de compte d’actionnaire retardataire. Mais le compte 3462
Actionnaires-capital souscrit et appelé non versé demeure débiteur des fonds non
versés. Les intérêts constituent des produits financiers qui s’enregistrent au crédit
du compte 7381 Intérêts et produits assimilés.
Cas 1 :
Le 01 janvier N: la société anonyme DOHA a été constituée avec un capital de 1 200 000 divisé en
actions de 100.
97
Les apports en nature sont les suivants :
Pour rémunérer ces apports, 4 000 actions d’apports ont été émises. Les autres actions pour un total de
8 000 rémunèrent les versements en numéraires dont la moitié a été libérée lors de la souscription au
compte bancaire de la société le 5 janvier N. Les statuts prévoient que les actionnaires ont la possibilité
de se libérer par anticipation. Les frais de constitution sont de 37 500 payé le 20 janvier N.
Le 15 mai N : la société appelle le 3éme quart, les versements doivent être effectués pour le 27 mai N.
A cette date, l’apport est normalement réalisé pour 6 500 actions.
Mr Rabhi détenteur de1 000 actions a versé l’intégralité de l’appel ainsi que le solde.
Mr, Nabil, détenteur de 500 actions n’a pas réalisé son apport. Mis en demeure de s’exécuter dans un
délai de 30 jrs, il règle le 20 juin N la somme réclamée majorée de 250 d’intérêts.
Travail à faire :
1/ Procéder à l’enregistrement comptable des opérations de constitution et présenter son bilan au 30
juin N.
Cas 2 :
La SA SOFEX est constituée le 01/01/N avec un capital de 300 000 dhs divisé en 3 000 actions de
numéraire.
Les apports sont libérés de ¼ à la souscription par versement bancaire. Les frais de constitution qui
s’élèvent à 4000 dhs sont payés par chèque bancaire le 09/01/N.
L’actionnaire AHMED qui a souscrit 200 actions à la constitution n’a pas répondu à l’appel du deuxième
quart que le 30/06/N. Les charges diverses d’exploitation engagées par la société à cause de ce retard
sont estimés 500 dhs. Les statuts prévoient un taux d’intérêt de retard de 12% an.
T.A.F :
98
➔ Cas des actionnaires défaillants : fractions appelés non libérés.
La société peut vendre les actions des défaillants à la bourse (s’ils sont cotées) ou
aux enchères publiques (lorsque les titres ne sont pas cotés).
Cas 1:
La société anonyme SAADA a été constituée le 1 juin N, le capital de 1 200 000 est divisé en 6 000
actions de 200.
Les opérations de constitution ainsi que l’appel de la moitié du solde effectué le 1 octobre N et le
versement en date du 10 octobre N se sont normalement déroulés Le 10 janvier N+1, le solde est appelé.
La date limite de versement des fonds est fixée au 20 janvier N+1. A cette date tous les actionnaires ont
réalisé leurs apports à l’exception de Mr SAADI possesseur de 900 actions.
Mise ne demeure de s’exécuter en bourse avant le 20 février N+1 par la société. Mr SAADI n’a pas
versé le montant appelé. Ses actions sont cédées aux enchères pour 130 000, le 8 mars N+1. Les frais à
la charge de SAADI comprennent :
Travail à Faire :
99
1. Enregistrer au journal l’ensemble des opérations relatives à l’appel du solde et à la défaillance de Mr
SAADI ;
Cas 2 :
La SA SAPAM est constituée le 01/01/N avec un capital de 400 000 dhs par émission d’actions de 400
dhs, libérés de ¼ à la constitution, par versement en banque.
Les frais de constitution qui s’élèvent à 8 000 dhs sont payés par chèque bancaire lé 09/01/N.
Le 01/05/N la société décide l’appel du deuxième quart, qui devrait être versé au compte de la société
au plus tard 31/05/N.
L’actionnaire AHMED qui a souscrit 200 actions à la constitution n’a pas répondu à l’appel du deuxième
quart. Après mise en demeure, le 1/06/N la société a exécuté, le 01/9/N les actions de AHMED et les a
vendues, comme libérés de moitié, pour 180 dhs par action à M. SAID, les frais de vente des titres 360
dhs HT TVA 10%.
La société prélève un intérêt de retard au taux de 12% l’an et récupère les frais engagés pour la vente le
solde est payés à AHMED par chèque bancaire 20/09/N.
T.A.F :
Cas 3 :
La société anonyme STPH est constituée le 1er Janvier N avec un capital de 4 000 000 DH composé de
10 000 actions de numéraire libérées de moitié à la constitution.
- le 25 janvier N, un actionnaire « X », titulaire de 500 actions, s'est libéré par anticipation pour la totalité
du nominal.
- Le troisième quart est appelé le 1er mars N (versements à réaliser pour le 31 mars) ;
- Au 31 mars N, deux autres actionnaires titulaires chacun de 100 actions ne se sont pas libérés.
100
- Après mise en demeure (délai 30 Avril), le premier « Y » règle le 15 avril (intérêts de retard décomptés
au taux de 6 % l'an, frais de rappel : 750 DH) 25*400.
- Le deuxième « Z » est considéré comme défaillant le 2 mai N. Ses titres sont vendus aux enchères le
15 mai N pour 29 000 DH, libérés des trois quarts (intérêts de retard à 6 % l'an, frais 985 DH), le 31 mai
N sa situation est régularisée.
TAF :
Cas 4 :
Le premier janvier N, la société « Bêta » est constituée au capital de 3.000.000 DH divisé en 30.000
actions de 100 DH dont 10.000 actions de numéraire libérées du quart lors de la constitution. Les apports
en nature concernent des bâtiments évalués à 500.000 DH et du matériel évalué à 1.500.000 DH (les
évaluations ont été prouvées par les commissaires aux comptes). Les fonds sont déposés chez maître
Fadil « notaire ». Tous les actionnaires se sont libérés du quart sauf Monsieur Naoufal souscripteur de
100 actions qui a réglé par anticipation.
Le 12/01/N Maître Fadil vire les fonds au compte banque de la société sous déduction de ses honoraires
et des droits d’enregistrement qui s’élèvent à 8.000 DH.
Le 30/06/N la société constate que tous les actionnaires se sont libérés par virement bancaire de la partie
appelée, sauf M. Abdoune actionnaire propriétaire de 200 actions. Après mise en demeure, les actions
sont vendues au prix global de 9.000 DH le 30/08/N (100*90) à Mr Jalil.
Le 25/09/N un chèque représentant le produit de la vente est remis à M. Abdoune sous déduction des
intérêts de retard 600 DH et des frais postaux et télécoms. 100 DH.
T.A.F :
101
« Bois Du Maroc » est une société en nom collectif détenue par les associés : M. Khalifa, M. Tantaoui,
M. Maâroufi. le 15 juin 2003, cette société a pris fin avec le décès de M. Khalifa. Vue que l’activité était
en pleine expansion, les deux associés restants ont décidé de continuer leur réussite en faisant appel à
un autre associe M. Mahmoud héritier de M. Khalifa, mais sous une autre forme juridique car M.
Mahmoud ne veut pas engager sa responsabilité. Alors les nouveaux associés ont décidé, le 20 octobre
2003, de créer une société en commandite simple avec M. Maâroufi et M. Tantaoui commandités et M.
Mahmoud commanditaire. Le capital est d’un montant global de 200.000 DH, est apporté en numéraire
par M. Maâroufi pour 60.000 DH, par M. Tantaoui pour 80.000 DH, par M. Mahmoud pour 60.000 DH.
Les frais de constitution étant de 7.000 DH.
102
Chapitre 6- la comptabilisation des opérations de variation des capitaux
permanents des entreprises.
Dans l’entreprise individuelle, le résultat est affecté soit au capital s’il est appelé
à être maintenu dans l’entreprise, soit au compte de l’exploitant dans le cas
contraire.
Si le compte de l’exploitant est débiteur, soit du fait des prélèvements, soit des
pertes antérieures non compensées, il doit préalablement être soldé.
Application :
A. Principes clés
B. Méthode :
▪ Terminologie
Termes Définitions Sociétés concernées
Report à nouveau bénéficiaire Bénéfice dont l'affectation est renvoyé par l'Assemblée
générale ordinaire, statuant sur les comptes de l'exercice, à
la décision de l'Assemblée générale ordinaire appelée à Toutes sociétés
104
Dividendes Part de bénéfice attribuée aux associés ; son Toutes sociétés Toutes sociétés
versement effectif doit intervenir dans les neuf mois de la
clôture de l'exercice Se compose de deux fractions :
C. Compléments
105
▪ La dotation de la réserve légale est obligatoire tant qu'elle n'a pas atteint un
dixième du capital (montant nominal) ; en général, une fois ce plafond atteint,
les associés interrompent la dotation.
T.A.F :
Cas 2: La société en nom collectif a opté pour l’impôt sur les sociétés
Pour l’exercice écoulé, les associés ont décidé de doter cette réserve facultative
de 8045,50 dh.
Travail à faire :
Le bénéfice net d’une SA, créée en 2010 s’élève à 280 000 dhs pour l’exercice
2020.
- 5% à la réserve légale ;
- 6% d’intérêt statutaire ;
- La réserve statutaire représente 1/28 du bénéfice net.
- Le surplus est réparti aux actionnaires à titre de superdividende ;
107
Le capital social est constitué par des actions de numéraire de valeur nominale
100 dhs dont 500 000 dhs appelés et versés et 500 000 dhs non appelés.
TAF :
Cas 4 : Cas SA
L’exercice N s’est terminé par une perte qui a été affectée au compte RAN 12.000 (SD).
Le 1/4/N+1, les apporteurs ont libéré le 2ème quart suivant l’appel du conseil
d’administration. Ils ont libéré de même le 3ème quart pour le 1/10/N+1. Les
statuts de la société prévoient l’affectation des résultats comme suit :
Cas 5 :cas SA
108
À la clôture de l'exercice N, qui coïncide avec l'année civile, le bénéfice net
comptable de la société anonyme BETA s'élève à 300 000 DH.
Le capital de la société est composé de 10 000 actions de 100 DH, toutes libérées
intégralement.
Travail à faire:
1. Présenter les calculs préparatoires à l'établissement du tableau des affectations de
résultat.
Cas 6 :
Vous êtes chargé de traiter le dossier de la S.A “VICTORIA". A cet effet. On vous remet les
documents et informations suivants :
I. Informations relatives à la constitution de la société
La S.A “VICTORIA” a été constituée le 02 janvier 2000 avec un capital de 1 500 000 DH divisé
en 10 000 actions de valeur nominal 150 DH.
L’actionnaire azouzi a apporté la situation active et passive comportant les éléments suivants :
Eléments Montant
109
Fonds commercial 450 000
Matériel informatique 120 000
Mobilier de bureau 35 000
Clients 175 000
Dettes fournisseurs 180 000
Les autres actionnaires souscrivent en numéraire le reste des actions, à libérer du minimum
légal à la constitution par versement dans un compte B.M.C.I ouvert au nom de la société.
Tous les actionnaires ont libéré la fraction appelée (Avis de crédit n° 135112 du 06/01/00).
N.B. : Date jouissance le 01/01/2000.
*les frais de constitution sont de 10 500 DH, payés par chèque bancaire n° 430110 le 01/01/00.
*Le 05 juin 2000, la société appeler le 2é et le 3éme quart. Date de libération le 30/06/00.
*D'après l’avis de crédit n° 409200 du 01/07/00, on constate que toutes les actionnaires ont
libéré la fraction appeler sauf :
- M.LABDI, détenteur de 200 actions, n’as pas répondu à l’appel.
-M.TAZI, détenteur de 400 actions, à libéré l’intégralité de ses actions.
• Le 28/08/00 , M.LABDI est déclaré en faillite .
• Le 30/08/00, les actions de M.LABDI sont vendus par l’intermédiaire de la banque pour
une valeur globale de 24000 DH.
• Le 30/08/00, la société rembourse M.LABDI par chèque bancaire n° 430120, compte tenu
des intérêts de retard de 6% pour 2 mois et des frais divers de correspondance de 25 DH.
N.B. : date de jouissance le 01/07/00.
II. Informations relatives à la répartition des bénéfices
Document 1 : extrait des statuts
L’article 10 relatif à la répartition des bénéfices stipule :
Les bénéfices nets, diminués des pertes éventuelles sont répartis ainsi :
✓ Dotation à la réserve légale selon les dispositions légales.
✓ Attribution d'un intérêt statutaire du 6% aux actions libérées et non amorties, ainsi qu’aux
versements anticipés.
✓ Le reliquat après prélèvement de toute réserve jugée utile par l'assemblée générale ordinaire,
et sauf report à nouveau éventuel est distribué aux actionnaires à titre de superdividende.
110
Chapitre 7- Evaluation des titres
I. Principes clés :
111
Dans cette optique on évalue le patrimoine net de la société :
ANR ou corrigé (valeur du titre) = Capitaux propres et assimilées - Actif fictif + plus-values- moins-value
Ou :
112
VMI = l’actif net réel /Nombre d’actions
Éléments de terminologie
Eléments Définitions
Actif réel Postes représentatifs de biens ou de dettes
Actif fictif Postes représentatifs de charges activées :
- frais d'établissement,
- frais de recherche-développement,
- charges à répartir,... mais pas les charges constatées d'avance (car elles
représentent des biens ou des créances), ni les écarts de conversion-actif
(figurent dans les provisions pour risques et charges, donc en dettes).
Passif fictif Capitaux propres & assimilés+ Écarts de conversion-passif Ces derniers sont
des gains de change latents.
Passif réel Provisions pour risques et charges (dettes probables).
Dettes effectives.
Accroissements : sur les provisions réglementées lors de leur reprise, sur les
subventions d'investissements en attente de rapport au résultat, sur les plus-
values latentes si l'on envisage une cession des éléments correspondants ;
Allégements : sur les moins-values latentes, si l'on envisage une cession ; sur
les amortissements restant à pratiquer sur les postes d'actif fictif lorsqu'ils sont
déductibles fiscalement (exemple : frais d'établissement) Si la continuité
d'exploitation est assurée, on ne devrait pas tenir compte de la fiscalité différée
sur les plus et moins-values
113
B/ Evaluation des titres : méthodes fondées sur la rentabilité
➢ Valeur de rendement(VR) :
C’est la somme qui, placée à un certain taux, produirait annuel égal au bénéfice net
par action.
Taux de capitalisation
VR=Béné/acion /nbre
29250 29250
114
Superdividende 3000 actions 30 DH 90 000
➢ Valeur financière(V.F) :
C’est la somme qui, placée à un certain taux, produirait un intérêt annuel égal au
dividende par action.
Taux de capitalisation
Taux de capitalisation
Application 1:
T.A.F : déterminer la valeur financière sachant que le taux de capitalisation est de 12%
115
VF nette =(10-10*15%)/12%=70,83 dhs coupon détaché
Valeur=VM+VR
-VM : 200 DH
-VR : 140 DH
116
-VR : 140 DH avec coefficient de pondération 2.
Exemple :
La dernière cote en bourse donne pour une action « SAMAR » 230 DH.
Valeur boursière globale (ou capitalisation boursière) =10 000 actions x 230 DH
=2 300 000.
Application 1:
T.A.F :
1. Calculer la valeur mathématique de l’action.
VMC=ANC/nbre actions
ANC=capitaux propres – actif fictif= 620000-0=620000
VMC=620000/5000= 124 dhs
4. Le 1/2/N+1, la société décide d’augmenter son capital par émission, de 2 000 actions nouvelles
au prix de : Prix d’émission = VMC x 3 + VR x 1 + VF nette x 2
6
Calculer le prix d’émission d’une action nouvelle.
Prix d’émission= (124*3+150*1+68*2)/6= 109,67 dhs
D. Cas particuliers
118
Dans le résultat obtenu, isoler la masse commune (MC) à l'ensemble des titres :
Valeur d'un titre libéré partiellement = MC/N + Fraction libérée de la valeur nominale
Si l'on tient compte des plus et moins-values latentes (ANCC), ces dernières sont
intégrées dans la masse commune.
Application 1 :
Travail à faire :
VMC=ANC/nbre d’action
Donc VMC = 6113000/45000=135,84 dhs coupon attaché (cad avant répartition des
bénéfices)
120
2/ Répartir le bénéfice de la SA dans l’hypothèse suivante : la réserve
facultative est dotée de 60000 DH, les autres réserves de 40 000 DH.
Ou :
Application 2 :
Travail à faire
VMI=ANR/nbre d’actions
Le capital d’une société anonyme est constitué de 20 000 actions de 100 dhs.
Suite de l’exemple précédent : Après évaluation par expert, les valeurs réelles sont
les suivantes:
122
Travail à faire
123
Cas 2 : Evaluation des titres à partir du bénéfice
Travail à faire
1. Quelle est la valeur mathématique comptable de l’action « coupon attaché »
VNC= ANC/nbre d’action
ANC=actif réel- actif fictif = (1200000+60000+150000+25000+635000)-30000
ANC= 2 040 000 dhs.
Donc VNC=2 040 000/12000=170 dhs.
2. Quelle est la valeur mathématique comptable de l’action « coupon détaché »
VNC ex coupon= ANC-dividende/nbre d’action
VNC=(2 040 000 –(40*12000))/12000= 130 dhs
Ou VNC ex coupon= 170 -40=130 dhs
Exemple :
A/ Augmentation de capital :
125
1. Augmentation de capital par apports nouveaux :
T.AF :
1. Calculer le rapport de souscription
2. Compléter le tableau de répartition du capital avant et après l’augmentation du
capital:
3. Passer au journal les écritures nécessaires le 1/06/N
Actions avant augmentation Nombre d’actions nouvelles souscrites Actions après augmentation
actionnaires Nombre % Nombre %
A
B
C
D
E
total
126
b. Cas où l’augmentation se traduit par l’augmentation de la valeur nominale
des actions existantes :
Application :
Les frais d’augmentation du capital, payés par chèque bancaire s’élèvent à 2000
dhs.
T.AF :
1. Calculer le rapport de souscription
2. Compléter le tableau de répartition du capital avant et après
l’augmentation du capital:
3. Passer au journal les écritures nécessaires le 1/7/N
N.B : la prime d’émission doit être libérée en totalité à la souscription des actions
nouvelles.
Cas 1 : Les anciens associés sont seuls souscripteurs dans la même proportion
que leur part de capital. Les parts sociales peuvent être émises au pair ou bien leur
valeur nominale peut être augmentée.
Procédé 1: Emission des nouvelles parts à la valeur des anciennes compte tenu
des réserves.
128
Cas 1 :
TAF :
Cas 2:
composition du capital Nombre de titres Valeur réelle unitaire Valeur réelle global
Actions anciennes
Actions nouvelles
Total
On a :
• Valeur nominale= ….. ; Valeur (avant)= …… ; PE = ………..;
• Prime d'émission = ……….. = ………..;
129
• Droit préférentiel de souscription (DPS) :
Remarque :
Cas 3:
Les capitaux propres après répartition de la société anonyme BSF (dont l'exercice
comptable coïncide avec l'année civile) se présentent ainsi au 31 décembre N :
T.A.F :
Le droit de souscription s’exerce sur la totalité des actions nouvelles émises, les
souscripteurs procèdent simultanément :
131
▪ Et à la souscription à titre réductible : le cas la souscription à titre
irréductible n’absorbaient pas la totalité des actions nouvelles émises. Dans ce
cas les actions restantes seront attribuées aux actionnaires qui ont demandé un
nombre d’actions supérieur à celui auquel ils ont droit de souscription à titre
irréductible.
➔ Le cas où la souscription à titre irréductible et les attributions à titre
réductible absorbent la totalité de l’augmentation du capital.
Voir les cas pratiques
➔ Le cas où la souscription à titre irréductible et les attributions à titre
réductible n’absorbent pas la totalité de l’augmentation du capital.
Voir les cas pratiques
1. Principes clés :
2. Méthode
a. Traitement financier :
Ici, pas d'apports nouveaux : la valeur globale de la société reste la même, mais,
après l'opération, elle se répartit sur un plus grand nombre de titres. On aura donc:
L'ancien actionnaire qui ne souhaite pas participer à l'opération pourra céder son
droit préférentiel, intitulé ici «droit préférentiel d'attribution» (DPA):
RA = N(avant) / N(après)
D C
Comptes susceptibles d'être débités (en fonction du choix des
actionnaires) :
112 - Primes liées au capital social X
113 - Écarts de réévaluation X
114 - Réserve légale X
115 Réserves X
116 - Report à nouveau X
119 - Résultat de l'exercice (bénéfice) X
Compte crédité : 1111 –Capital social X
3. Compléments
✓ La réserve légale peut être incorporée au capital (cela renforce d'autant le gage
des créanciers).
✓ En présence d'un report à nouveau ancien débiteur, on doit conserver au bilan
un montant au moins équivalent de réserves.
✓ L'incorporation de réserves au capital ne modifie pas le montant global des
capitaux propres mais alourdit le montant des dividendes futurs (quelle que
soit la modalité choisie).
✓ La valeur du droit d'attribution calculée précédemment est une valeur
«théorique»: comme pour le droit préférentiel de souscription, le prix réel peut
s'en éloigner en fonction des conditions de l'offre et de la demande.
Cas 1 :
TAF :
134
1. Calculer la quotité d’attribution
2. Calculer la valeur théorique du droit d’attribution
3. Comptabiliser l’augmentation du capital
Cas 2 :
Au 1er décembre N, la valeur réelle du titre S.A BOIS est de 550 DH (le capital
est composé de 10 000 actions de 100 DH de valeur nominale). À cette date,
l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires décide d'augmenter le capital
par incorporation de réserves statutaires ;
Modalités de l'opération :
TAF :
1. Principes clés
135
• les associés qui, à l'occasion de l'assemblée générale ordinaire statuant sur la
répartition du résultat, acceptent de percevoir à titre de dividendes des actions
de la société.
• Ces opérations n'impliquent pas un traitement comptable et financier très
complexe ; par contre, elles s'accompagnent d'un formalisme juridique assez
lourd.
2. Méthode
136
D C
3461 - Associés comptes d’apport en société PE
1111 –Capital social VN
1123 Prime d’apport Pr
D C
14…ou 44....(compte correspond au dette) PE
3461 - Associés comptes d’apport en société PE
Application :
A la suite d'un accord avec un fournisseur principal, une SNC, à l'unanimité des
associés, décide d'augmente son capital en incorporant une part de la créance dudit
fournisseur au capital. Le fournisseur reçoit 1.000 actions d'une valeur nominale
de 200 DH, évalués à 300 DH en échange d'une créance de 300.000 DH.
➔ Conditions juridiques
✓ Opération possible dans les sociétés par actions.
✓ Capital entièrement libéré.
✓ Fixation du prix d'émission
✓ Vérification par le commissaire aux comptes (avec rapport à établir dans les
sociétés non cotées).
➔ Traitement comptable
137
D C
465 Associés Dividendes à payer PE
1111 –Capital social VN
1123 Prime d’apport Pr
3. Compléments
4. Application
La valeur réelle du titre RSTV s'établit à cette date à 700 DH (VN : 100 DH)
Traitement comptable
1. Principes clés
138
Une société peut effectuer au même moment deux augmentations de capital sous
des modalités différentes ; en général, on combinera deux augmentations de
capital :
2. Méthode
Les deux opérations peuvent avoir lieu à la même date, mais se dérouler l'une
après l'autre. Ainsi, si l'on effectue le même jour une augmentation par apports
nouveaux en numéraire (nombre de titres émis:N1 pour N anciens) puis une
augmentation par incorporation de réserves (nombre de titres émis : N2), la
situation se présentera ainsi :
Les deux opérations ont lieu à la même date, mais se déroulent au même moment.
La situation peut être ainsi présentée :
139
Opérations Conséquences financières Bénéficiaires
ère
1 augmentation Apports Calcul d'un droit préférentiel de souscription. Actionnaires ancien
nouveaux en numéraire Parité d'échange des titres: N1/N
2ème augmentation : Calcul d'un droit d'attribution Parité d'échange Actionnaires ancien
Incorporation de réserves des titres : N2 / N
a) Emission :
DS = V0 – V1 RS = N1/N et RA = N2/(N+N1)
b) Attribution :
DA = V1 – V2 RA = N2/(N+N1)
140
DS = V0 – V1
1ère modalité DA = V1 - V2
DS + DA = V0 – V2
N.B : dans les augmentations successives l’ordre des augmentations est très important puisque :
Ici l’ordre des augmentations importe peu puisqu’elles seront réalisées en même
temps.
RS = N1/N RA = N2/N V0 – V2 = DS + DA
En résumé :
DS + DA = V0 – V2
141
N.B : Dans les deux cas, le total (DS + DA) est identique, mais ne se ventile pas de la même façon entre les
deux droits.
3. Compléments
✓ Dans les deux cas envisagés, le montant de la prime d'émission est identique.
✓ D'autres combinaisons de modalités sont concevables: le raisonnement serait
identique.
Application :
Le capital initial est composé de 10 000 actions (valeur nominale : 100 DH; valeur
réelle avant la double augmentation : 252 DH)
T.A.F :
Cas 1 :
142
La SA « SALAM », augmente son capital de 500 000 le 10/05/2011 par émission
de 5 000 actions de 100 au profit de Mr. SAAD qui apporte les éléments suivants:
immeuble 300 000, matériel de transport 240 000, marchandises en stock 110 000.
T.A.F
Cas 2 :
TAF :
E/ Réduction de capital
1. Principes clés
Les associés peuvent décider une réduction de capital pour des motifs divers :
2. Méthode :
Application :
5141 Banque PA
1111 Capital social VN
Remarque
1ère modalité :
2ème modalité :
• Le rachat ne peut être utilisé que dans les réductions de capital non motivées
par des pertes ;
• On remarque qu'un mali éventuel (PA > VN) s'impute sur un compte de
réserves distribuables ou, à défaut, sur un compte de charges.
✓ Réduction du capital par capital par compensation des pertes
145
Diminution de la valeur nominale D C Le total du bilan
1111 Capital social x ne change pas.
ou Les pertes
4461 Associés, Capital à rembourser x disparaissent
Diminution du nombre de titres des capitaux
Décision AGE propres dont le
montant reste
identique
Remarque :
Cas 1 :
Les dirigeants de la société anonyme REDUC S.A. sont mandatés par les associés
pour procéder à une diminution du capital par remboursement; le capital est
composé de 10 000 actions de 250 DH, et les associés souhaitent le réduire de
40%.
F/ Amortissement du capital
C’est l’opération par laquelle une société anonyme rembourse aux actionnaires
tout ou partie du nominal des actions.
Cas 1 :
146
Une SA décide d'amortir son capital de 1.000.000 DH divisé en actions de 100
DH. Elle décide d'affecter à cette opération une réserve facultative de 400.000
DH ainsi qu'une réserve statutaire de 600.000 DH.
Cas 2 :
I. Principes clés :
La dissolution d'une société résulte de la fin du contrat de société qui lie les
associés. Les causes de dissolution sont nombreuses : la dissolution peut être
147
prévue (ex. arrivée du terme) ou imposée (par un tribunal en cas de difficultés
financières). Elle se déroule toujours en deux phases :
II. Méthode :
Reliquat d’actifs éventuels Trésorerie après liquidation Capitaux propres avant liquidation résultat de
liquidation
Partage
Constatation des droits des associés :
Dettes
Total : Néant
Partage
Associés indéfiniment et solidairement responsables Associés responsables à concurrence de leurs apports
148
Imputation aux associés des capitaux propres négatifs : Les associés perdent le capital apporté Les créanciers
demeurent impayés
Débit : comptes 346x
Débit : comptes de dettes
Crédit : capitaux propres négatifs
Crédit : comptes de capitaux propres négatifs
Apports de fonds par les associés :
(Comptes soldés les uns par les autres)
Débit : trésorerie ;
Crédit : trésorerie
III. Compléments :
IV. Application
149
Bilan au 31 mars N
Matériel & outillage (dont amortissements : 440 000 Réserve légale 40 000
60 000)
150 000 Autres réserves 70 000
Stocks de produits finis
40000 Fournisseurs 50 000
Banques
Total 660 000 Total 660 000
Durant le mois d'avril N, le matériel est vendu pour 400 000 DH, les stocks pour
100 000 DH et le droit au bail ainsi que le fonds d'industrie pour 200 000 DH
(paiement par chèques). Seule La cession du stock est assujettie à la TVA au taux
de 20 %. Les fournisseurs sont réglés par chèque, ainsi que le Trésor public (TVA
et IS). Le partage entre les associés intervient le 30 avril N.
T.A.F :
Dans les entreprises individuelles, les liquidations ont un aspect tout à fait
semblables à celui des entreprises sociétaires en ce qui concerne la réalisation de
l’actif et le règlement du passif exigible. Par contre se pose le problème de
l’affectation des capitaux propres de l’entreprise à l’exploitant et le prélèvement
par celui-ci des fonds rendus disponibles par la liquidation.
150
11171 capital individuel X
5141 banque X
➢ Valeur nominale.
La valeur est identique pour toutes les obligations d’un même emprunt.
➢ Prix d’émission.
151
Lorsque le prix d’émission est égal à la valeur nominale, l’émission est dite « au
pair » Le prix d’émission peut être inférieur à la valeur nominale. L’émission est
dite « au dessous du pair ». La différence constitue une prime d’émission.
➢ Prix de remboursement.
o au pair.
o au dessus du pair.
o Double prime.
152
Et -Prime de remboursement = Prix de remboursement – Valeur nominale
Les primes de remboursement des obligations font l’objet d’un amortissement sur
la durée de l’emprunt selon deux modalités :
Dotation l’exercice = Prime x (Intérêts courus de l’exercice / Total des intérêts de l’emprunt)
4/ Frais d’émission.
• frais de publicité pour les parutions d’annonces légales pour les emprunts émis
par de grandes sociétés et nécessitant un appel public à l’épargne.
153
• soient activés et transférés en charges à répartir sur plusieurs exercices en vue
de leur étalement par amortissement.
o Principes.
Amortissement (remboursement) = (C x N) /n
N : nombre d'obligations
n : durée de l'emprunt
a = C x N x t / 1 – (1 + t) -n
avec a : annuité
C : valeur nominale
N : nombre d'obligations
t : taux d'intérêt
n : nombre d'annuité
Cas 1 :
154
Le SA « CREDICAL » a émis le 02 novembre N un emprunt de 50 000 000 DH
représenté par 10 000 obligations de 5 000 DH remboursables en dix ans au prix
de 5 010 DH et émises à 4 995 DH au taux nominal 8.70% avec date de jouissance
le 01 novembre N, les obligation sont souscrites le 08 novembre et libérées par
versements au BMCI le 12 novembre, la société règle le 30 novembre les
commissions et frais à la banque pour un montant de 62 000 DH (HT) et des frais
de publicité pour un montant de 20 000 DH (HT) par chèque sur la B.M.C.I
Travail à faire :
Cas 2 :
155
CHAPITRE 11 - LES BASES DE LA COMPTABILITE DES ASSOCIATIONS
Si le CGNC constitue le cadre général qui convient à toutes les entités tenues
d'élaborer des comptes annuels, un certain nombre d'adaptations sectorielles ont
été élaborées afin de prendre en compte les particularités de certains secteurs
professionnels que le CGNC, à vocation généraliste, ne pouvait pas couvrir.
Les principaux plans comptables sectoriels adoptés par le CNC se rapportent aux
OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), assurances,
coopératives, établissements de crédit, entreprises immobilières, entreprises
agricoles, associations…
156
Toutefois suivre l’activité de l’association, c’est tenir sa gestion avec soin qui,
pour le moins, nécessitera une gestion économique rigoureuse.
L’association devra donc tenir une comptabilité par rapport à ses activités et aux
obligations sociales, fiscales qui lui sont propres.
Dès lors que l’association a des salariés, des ventes ou prestations avec obligations
fiscales ou que son financement est subordonné à un organisme public, une
comptabilité générale s’impose.
2. Pièces justificatives :
Une règle d'or : toutes les dépenses doivent être justifiées par une pièce comptable
(factures, feuilles de paye, contrats, notes de frais et d'honoraires, etc.). De la
même façon, toute recette
157
Donne lieu à l'émission d'un justificatif (facture, billet d'entrée, arrêté d'attribution
de subvention, etc.).
Toutes ces pièces doivent être classées par genre et par exercice et conservées
pour les présenter
Il faut distinguer entre pièces justificatives internes et celles qui sont externes.
Les pièces justificatives internes : note de frais, décharge, bulletin de paie, bon de
recettes, etc.
✓ La date de la transaction.
✓ La description.
✓ La signature.
✓ Le numéro d’ordre.
✓ Le code de la transaction.
158
Le champ d'application du plan comptable couvrira les associations au sens défini
par la législation en vigueur.
Cependant, les particularités des associations ont été prises en compte après des
adaptations du CGNC afin de mieux refléter la réalité associative. Limitativement
prévues, elles permettent une meilleure information sur la gestion et le suivi de
l'activité.
A- La terminologie :
159
✓ le fonds associatif ;
✓ le fonds statutaire ;
✓ les opérations sous contrôle de tiers financeurs.
- la notion de résultat comptable est clarifiée avec une distinction entre le résultat
définitivement acquis par l'association et le résultat pouvant être repris par un tiers
financeur ;
- l'information sur les contributions volontaires (le bénévolat) dans les comptes,
au pied du compte de produits et charges (CPC), est prévue.
160
- concernant l'inscription en produits des ressources de l'année, le montant
correspondant à la partie non utilisée, à la clôture d'un exercice, fait l'objet d'une
inscription en charges sous la rubrique «engagements à réaliser sur ressources
affectées» et au passif du bilan en «fonds dédiés».
Lors de leur utilisation effective, les fonds sont repris en produits au compte de
produits et charges (CPC) au rythme de la réalisation des engagements à la
rubrique «report des ressources non utilisées des exercices antérieurs» ;
- le Bilan (BL) ;
161
- le Compte de Produits et Charges (CPC) ;
Entité
Au sens du présent plan comptable, le terme association est celui défini par les
dispositions des articles 1 et 14, ci-après, du dahir n° 1-58-376 du 15 novembre
1958 tel que modifié et complété par la loi 75-00 réglementant le droit
d'association.
Lors de leur utilisation effective, les fonds sont repris en produits au compte de
produits et charges (CPC) au rythme de la réalisation des engagements à la
rubrique «report des ressources non utilisées des exercices antérieurs » ;
1. Excédent ou insuffisance :
Ce résultat ne peut être attribué aux membres de l'association, sur lequel ils n'ont
aucun droit individuel.
2. Subventions de fonctionnement
Les sommes inscrites sous la rubrique «fonds dédiés» sont reprises en produits au
CPC au cours des exercices suivants, au rythme de réalisation des engagements,
par le crédit du compte «report des ressources non utilisées des exercices
antérieurs»,
Une information est, dans ce dernier cas, fournie dans l’état des informations
complémentaires (ETIC), précisant :
164
- les sommes inscrites à l'ouverture et à la clôture de l'exercice en fonds dédiés ;
- les dépenses restant à engager financées par des subventions et inscrites au cours
de l'exercice en «engagements à réaliser sur subventions attribuées » ;
- les fonds dédiés correspondant à des projets pour lesquels aucune dépense
significative n'a été enregistrée au cours des deux derniers exercices.
Dans le cadre des appels à la générosité publique, les dirigeants des associations
sollicitent dans certaines circonstances leurs donateurs, pour la réalisation des
projets définis préalablement à l'appel par les instances compétentes désignées
dans les statuts. Les sommes ainsi reçues sont considérées comme des produits
perçus et affectés aux projets définis préalablement.
Pour ces projets définis, la partie des ressources non utilisée en fin d'exercice est
inscrite en charges au compte «engagements à réaliser sur ressources affectées»,
afin de constater l'engagement pris par l'association de poursuivre la réalisation
des dits projets, avec comme contrepartie au passif du bilan, la rubrique « fonds
dédiés ».
Une information est donnée dans 'ETIC par projet ou catégorie de projets, en
fonction de son caractère significatif, précisant :
- Les dépenses restant à engager financées par des dons reçus au titre de projets
particuliers et inscrits au cours de l'exercice en «engagements à réaliser sur dons
affectés».
- Les fonds dédiés correspondant à des projets pour lesquels aucune dépense
significative n'a été enregistrée au cours des deux derniers exercices.
4. Ressources en nature
Les ressources reçues en nature peuvent être soit utilisées immédiatement par
l'association, pour les besoins de son activité, soit stockées, soit vendues.
Les dons en nature consommés ou redistribués en l'état par l'association pour les
besoins de son activité sont traités en comptabilité conformément aux principes
retenus pour les contributions volontaires en nature.
Les ressources stockées qui représentent une valeur significative, et qu'il est
possible d'inventorier et de valoriser sans entraîner des coûts de gestion trop
importants, font l'objet d'une information dans l'ETIC en engagements reçus.
Les ventes des dons en nature sont inscrites distinctement au compte de produits
et charges sous une rubrique spécifique.
5. Legs et donations
166
- à la date de l'acte, ces biens sont inscrits dans l'ETIC parmi les engagements
reçus, pour leur valeur estimée, diminuée des charges d'acquisition pouvant grever
ces biens;
b) Pour les legs et donations enregistrés en produits et qui avaient été affectés par
le donateur à un projet particulier et défini, la partie non employée en fin
d'exercice est inscrite dans une rubrique au passif du bilan dénommée «fonds
dédiés», en contrepartie d'un compte de charges «engagements à réaliser sur legs
et donations affectés». Elle fait l'objet d'une information dans l'ETIC, à l'instar des
ressources affectées provenant de l'appel à la générosité publique.
c) Les legs et donations qui correspondent à des biens durables mis à disposition
de l'association pour la réalisation de son objet tel que prévu par les statuts sont
167
considérés comme des apports au fonds associatif (compte «legs et donations avec
contrepartie d'actifs immobilisés assortis d'une obligation ou d'une condition». Le
compte « legs et donations en cours de réalisation est débité pour solde lors de la
constatation de ces apports.
d) Les engagements reçus au titre des legs et donations sont présentés dans l'ETIC.
6. Subventions d'investissement
L'apport à une association est un acte à titre onéreux qui a pour le donateur une
contrepartie morale.
L'apport sans droit de reprise implique la mise à disposition définitive d'un bien
au profit de l'association.
168
Pour être inscrit en fonds associatifs, cet apport doit correspondre à un bien
durable utilisé pour les besoins propres de l'association. Dans le cas contraire, il
est inscrit au CPC.
L'apport avec droit de reprise implique la mise à disposition provisoire d'un bien
au profit de l'association selon les modalités fixées dans la convention. Cet apport
est enregistré en fonds associatifs. En fonction des conditions et modalités de
reprise, l'association doit enregistrer les charges et provisions lui permettant de
remplir ses obligations par rapport au donateur.
Les biens apportés avec droit de reprise sont enregistrés à l'actif du bilan. La
contrepartie est comptabilisée dans le poste «fonds associatifs avec droit de
reprise» à ventiler. Les amortissements sont comptabilisés conformément au
CGNC. Si le bien ne doit pas être renouvelé par l'association, la contrepartie de la
valeur d'apport inscrite au poste «fonds associatifs avec droit de reprise» doit être
diminuée pour un montant égal à celui des amortissements, par le crédit d'un
compte « autres produits courants ».
169
L'amortissement de ces biens est constaté en débitant le compte « droits des
propriétaires» par le débit du compte « immobilisations grevées de droit.
E- Plan de comptes
condition
115. Réserves
170
116. Report à nouveau
447. Usagers
Ce compte enregistre l'impôt sur les résultats pour autant que l'association y soit
assujettie en fonction
de ses opérations.
171
681. Engagements à réaliser sur ressources affectées
715. Cotisations
78. Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs (à ventiler par
type de ressources)
Cas d’application :
- Des chèques d’un montant de 150 000 DH versés au compte bancaire ouvert au
nom de l’association.
172
- Matériel informatique estimé à 50 000 DH.
Le 03/02/N, reçu avis bancaire relatif aux versements des cotisations des
adhérents : 80 000 DH.
A/ La notion d’audit
L'auditeur doit, en effet, garder présent à l'esprit tout au long de sa mission que,
pour atteindre son objectif final, il doit s'assurer que les éléments qui constituent
les comptes annuels répondent aux critères regroupés comme suit
- Exhaustivité
- Existence
- Propriété
- Evaluation
- Comptabilisation
173
- Information
1 - Exhaustivité
- toutes les opérations réalisées par l'entreprise sont reflétées dans les comptes
annuels (ce qui sous entend que chacune d'entre elles est saisie, dès son origine,
sur un document qui permettra ultérieurement de la comptabiliser ; si ce document
initial n'existait pas, il serait impossible de contrôler l’exhaustivité des
enregistrements comptables) ;
- toutes les opérations de la période sont reflétées dans les comptes annuels.
2 - Existence
Ce critère signifie :
- seules des opérations de la période sont reflétées dans les états financiers.
3 - Propriété
174
Le critère de propriété signifie que les actifs qui apparaissent au bilan de
l'entreprise lui appartiennent vraiment (n'ont pas, par exemple, fait l'objet d'un
contrat de crédit-bail) ou correspondent à des droits réellement acquis.
Bien qu'il puisse paraître antinomique de parler de propriété des dettes, ce critère
s'applique aussi aux passifs qui doivent correspondre à des obligations effectives
de l'entreprise à une date donnée.
Ce critère complète celui d'existence dans la mesure où l'on pourrait imaginer que
l'entreprise comptabilise, par exemple, des stocks qui existent physiquement, mais
qui ne lui appartiennent pas.
4 - Evaluation
5 - Comptabilisation
6 - Information
Le critère d'information signifie que les états financiers, dans leur ensemble (bilan,
CPC, ESG ? TF, ETIC), présentent, dans le cadre d'une image fidèle, toutes les
informations :
Au Maroc, l’audit légal, appelé commissariat aux comptes, est une mission
imposée par la loi, ce qui lui accorde le caractère légal, l’article 159 de la loi 17-
95 sur la société anonyme stipule:
Toutefois, les sociétés faisant appel public à l’épargne sont tenues de désigner au
moins deux commissaires aux comptes ; il en est de même des sociétés de banque,
de crédit, d’investissement, d’assurance, de capitalisation et D’épargne. » . De
manière générale, La nomination d'un commissaire aux comptes au moins, n'est
obligatoire que pour les sociétés anonymes et les autres sociétés dont le chiffre
d'affaires dépasse 50 millions de Dirhams quelle que soit leur forme juridique, le
commissaire aux comptes est nommé par l’assemblée des associés pour un
mondât d’une durée de 3 ans renouvelables, ainsi sa nomination pourrait avoir
lieu par voie de justice sur ordonnance du président du tribunal statuant en référé.
176
La révision comptable est un ensemble de tâches pouvant être effectuées en tout
ou partie :
Directement par l’entreprise (par son dirigeant ou son service comptable) et/ou
L’entreprise peut être amenée à réviser ses comptes pour différentes raisons :
177
soldés. Il conviendra donc, lors des travaux de révision comptable, de rechercher
la vraie nature des opérations et de les reclasser dans les comptes appropriés.
Tous les comptes de trésorerie (caisse, comptes bancaires) doivent être justifiés et
rapprochés des extraits à la même date. En général, pour cadrer les comptes
bancaires, un état de rapprochement bancaire est établi et le solde comptable est
rapproché du solde figurant sur le dernier relevé bancaire.
Pour les comptes de caisse, ils sont comparés avec le dernier brouillard de
l’exercice.
Réviser des comptes de tiers revient, tout d’abord, à rapprocher les soldes des états
généraux avec ceux des états auxiliaires (balance comptable générale/balance
auxiliaire, grand livre général/grand livre auxiliaire, balance auxiliaire/grand livre
auxiliaire).
178
La révision des autres comptes consiste à rapprocher tous les soldes des comptes
fiscaux et sociaux avec les bordereaux auxquels ils se rapportent. Un cadrage de
TVA est généralement établi. Autres travaux de révision comptable
179
d’une vérification des imputations comptables consistant à vérifier que les
opérations comptables soient enregistrées dans les bons comptes et qu’elles
concernent bien l’exercice en question (principe de séparation des exercices) ;
la révision par compte ou dans l'ordre de la balance qui est la méthode française
traditionnelle;
L'analyse se fait ici dans l'ordre des comptes de la balance. Tous les comptes sont
ainsi passés en revue, de la classe 1 à la classe 7 et ce, l'un après l'autre.
180
bilan ou au compte de résultat. L'intérêt de les analyser ensemble réside dans le
fait que les opérations se trouvent souvent sur le(s) même(s) document(s).
cycle achats/fournisseurs ;
cycle ventes/clients ;
cycle personnel ;
2/ le D.S :
Le CSNA=(2500*100)*3/4=187500 dhs
181
Prime d’apport=(30000+240000+110000)-500000=150000
EXPMLE :
Augmentation du capital de 20000 par incorporation des réserves 20000/100=200 actions gratuites
DA=175-160=15 dhs
DA=175-140=35
183