chimie-1-2
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. La réaction d’oxydoréduction est une réaction qui fait intervenir un échange d’électrons entre les réactifs
de deux couples Ox1 /Red1 et Ox2 /Red2 , où le réducteur perd des électrons qui sont acquis par l’oxydant.
H On considère les couples suivants : Ox1 /Red1 Ox2 /Red2
HH Pour le premier couple : n2 × ( Ox1 + n1 e− Red1 )
HH Pour le deuxième couple : n1 × (Red2 Ox2 + n2 e− )
Application
1. Écrire l’équation de la réaction d’oxydoréduction entre les ions du permanganate et des ions de fer
(II) en milieu acide.
Z On considère les réactifs suivants : MnO− 4 Fe2+
−
Z On donne les couples : Fe /Fe
3+ 2+ MnO4 /Mn2+
2. Dans un milieu acide l’eau oxygénée réagit avec les ions iodures, les couples mis en jeu : I2 /I−
H2 O2 /H2 O. Écrire l’équation bilan de cette réaction .
5
2 bac biof
système.
Exemple :
Z Les réactions d’explosion.
Z La plupart des réactions acido-basiques.
Z Quelques réactions d’oxydo-réduction.
Z Quelques réactions de précipitation.
2.3 Quelques techniques physiques pour mettre en évidence les transformations lentes.
Manomètre : Dans le cas de transformations accompagnées d’une modification de la quantité de matière gazeuse,
nous utilisons le manomètre pour suivre la pression du mélange réactionnel dans le temps. Reconnaissant ainsi la
nature de la transformation (rapide ou lente).
Conductimétrie : Dans le cas des transformations ioniques, nous utilisons la conductimétrie pour observer
l’évolution de la conductivité du mélange réactionnel dans le temps. Reconnaissant ainsi la nature de la transfor-
mation (rapide ou lente).
+ −
pH–métrie : Dans le cas des ions H3 O(aq) et OH(aq) présent dans la réaction, nous utilisons un pH-mètre
+
pour suivre l’évolution du pH de la solution (c-à-d [H3 O(aq) ]). Reconnaissant ainsi la nature de la transformation
(rapide ou lente).
1. Écrire l’équation de cette réaction, sachant que les couples mis en jeu sont : I2 /I− S2 O2− 2−
8 /SO4
2. Quel est le facteur cinétique qui explique les résultats des expériences 1 et 2 d’une part, et les résultats des
expériences 3 et 4 d’autre part. Quel est l’effet de ce facteur ?
3. Quel est le facteur cinétique qui explique les résultats des expériences 1 et 3 d’une part, et les résultats des
expériences 2 et 4 d’autre part. Quel est l’effet de ce facteur ?
4. Dans quelle expérience a-t-on la transformation la plus est rapide ?
Réponses :
1. L’équation bilan de la réaction est : S2 O82− + 2I − 2SO42− + I2
2. Dans les deux expériences 1 et 2 (ou 3 et 4) la température est fixée, tandis que l’augmentation des
concentrations initiales conduit à l’augmentations de concentration diiode I2 formée, donc le facteur cinétique
mis en jeu est la concentration initiale des réactifs. Plus les concentrations initiales des réactifs sont élevées
plus la transformation est rapide.
3. Dans les deux expériences 1 et 3 (ou 2 et 4) les concentrations initiales sont fixées, tandis que l’augmentation
de la température conduit à l’augmentation de concentration diiode I2 formée, donc le facteur cinétique mis
en jeu est la température. Plus la température est élevée plus la transformation est rapide.
4. La transformation la plus rapide est celle de l’expérience 4, car on a utilisé deux facteurs cinétiques :
l’augmentation des concentrations initiales et la température.
Conclusion
Les facteurs cinétiques sont des grandeurs qui modifient la vitesse d’évolution d’un système chimique
(ils influencent la durée d’une transformation chimique) :
3 Température : plus la température du milieu réactionnel est élevée, plus la transformation est
rapide et vice versa (Eau froide, glace )−→ Arrêter la transformation.
3 Concentration initiale des réactifs : plus les concentrations initiales des réactifs sont élevées plus
la transformation est rapide et vice versa.
3 Catalyseur : espèce chimique capable de modifier la vitesse d’une réaction sans affecter l’état d’équi-
libre du système (il n’apparait pas dans l’équation de la réaction).
Équation de réaction aA + bB −→ cC + dD
État du système Avancement quantité de matière en (mol)
État initial 0 ni (A) ni (B) 0 0
État intermédiaire x ni (A) − ax ni (B) − bx cx dx
État final xmax ni (A) − axmax ni (B) − bxmax cxmax dxmax
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2 bac biof
Remarques
Z si A est le réactif limitant donc : ni (A) − axmax = 0 D’où la valeur d’avancement maximale est :
ni (A)
xmax =
a
Z si B est le réactif limitant donc : ni (B) − bxmax = 0 D’où la valeur d’avancement maximale est :
ni (B)
xmax = .
b
Z L’avancement maximale correspond à la valeur minimale obtenue de xmax .
ni (A) ni (B)
Z Le mélange est stœchiométrique si : =
a b
x(mmol)
•
Diminution de la vitesse de
5 5
0 0
10 t(min) 10 t(min)
3 Temps de demi-réaction.
3.1 Définition.
Le temps de demi-réaction, noté t1/2 , correspond au temps nécessaire pour que l’avancement soit parvenu à
xf
la moitié de sa valeur finale : x(t1/2 ) = .
2
Remarque :
+ Si la transformation est totale, ce qui correspond à la disparition du réactif limitant, l’avancement final est égal
xmax
l’avancement maximal, alors : x(t1/2 ) =
2
+ Le temps de demi-réaction n’est pas constant car il dépend de plusieurs paramètres.
concentration C2 = 0, 30mol.L−1 .
•les couples mis en jeu dans la transformation est : S2 O82− /SO42− ; I2 /I −
1. Écrire l’équation de la réaction.
2. Calculer la quantité de matière initiale des réactifs, puis déduire leurs concentrations initiales.
3. Tracer le tableau d’avancement et déduire l’avancement maximale xmax et le réactif limitant.
4. D’après le tableau d’avancement, montrer que x(t) = [I2 ](t).VT . avec : VT = V1 + V2 .
[I2 ](mol.L−1 )
5. Déduire la valeur de la concentration maximale [I2 ]max
diiode formé.
6. à différentes dates, on effectue rapidement des prélèvements
que l’on refroidit dans la glace fondante. On dose ensuite le
diiode formé. L’ensemble des résultats de cette expérience •
permet de tracer le graphe représentant la variation de la 0, 08
concentration de diiode en fonction de temps [I2 ] = f (t).
(voir la figure ci-contre). 0, 06
6.1 Quel est le rôle de la glace dans cette expérience.
6.2 Déterminer, en justifiant, le temps de demi-réaction 0, 04
t1/2 .
0, 02
6.3 Calculer la vitesse volumique de formation du diiode
formé aux instants t0 = 0 et t1 = 40min. Expliquer
les résultats trouvés. 0
10 20 30 40 50 t(min)
Réponses :
1. L’équation bilan de la réaction est : S2 O82− + 2I − −→ 2SO42− + I2
2. La quantité de matière initial des réactifs :
* n0 (S2 O82− ) = C2 .V2 = 0, 3 × 0, 5 = 0, 15mol * n0 (I − ) = C1 .V1 = 0, 4 × 0, 5 = 0, 20mol.
Les concentrations initiales :
n0 (S2 O82− ) 0, 15 n0 (I − ) 0, 20
*[S2 O82− ] = = = 0, 15mol.L−1 . *[I − ] = = = 0, 20mol.L−1 .
VT 1 VT 1
3. Tableau d’avancement. avancement maximale (On divise les quantités de matière initiales par les coefficients
stœchiométriques et on choisit la valeur minimale)
n0 (S2 O82− ) n0 (I − )
= 0, 15mol ; = 0, 10mol ⇒ Donc xmax = 0, 10mol et le réactif limitant est I − .
1 2
4. D’après le tableau d’avancement, la quantité de matière diiode à l’instant t est : n(I2 ) = x.
et puisque n(I2 ) = [I2 ].VT d’où : x = [I2 ].VT .
xmax 0, 10
5. On a d’après la question précédente x = [I2 ].VT ⇒ [I2 ]max = = = 0, 10mol.L−1
VT 1
6. 6.1 en refroidissant simultanément le milieu (eau glacée) on diminue fortement la vitesse de réaction, ce
qui permet de supposer que la quantité de matière d’ions I2 va rester pendant le dosage à peu près
constante, et égale à ce qu’elle était au moment du prélèvement.
xmax
6.2 à t1/2 on a : x1/2 = et d’après la relation x = [I2 ].VT on peut écrire x1/2 = [I2 ]1/2 .VT
2
xmax
c-à-d : [I2 ]1/2 = = 0, 050mol.L−1 . D’après la courbe on trouve : t1/2 = 12min.
2VT
1 dx d[I2 ]
6.3 On a : v(t) = . =⇒ v(t) =
V dt dt
D’où :
d[I2 ] 0, 08 − 0 d[I2 ] 0, 1 − 0, 08
•v0 = = = 8.10−3 mol.L−1 .min−1 •v40 = = = 6, 25.10−4 mol.L−1 .min−1 .
dt 10 − 0 dt 52 − 20
Explication : la vitesse volumique de la réaction diminue avec le temps a cause de la diminution les
concentrations des réactifs, ainsi la concentration fait partie les facteurs cinétiques.
* Données :
•La masse molaire du Zinc : M (Zn) = 65, 4g.mol−1
•les couples mis en jeu dans la transformation est :
H3 O+ /H2 ; Zn2+ /Zn
•L’équation des gaz parfait : P V = nRT
•On néglige le volume de la solution Va devant le volume du
ballon V .
4. avancement maximal (On divise les quantités de matière initiales par les coefficients stœchiométrique et on
choisis la valeur minimale)
n0 (H3 O+ ) n0 (Zn)
= 15.10−3 mol ; = 7, 6.10−3 mol ⇒ Donc xmax = 7, 6.10−3 mol .
2 1
5. 5.1 D’après l’équation d’état des gaz parfait : P (H2 ).V = n(H2 )R.T et d’après le tableau d’avancement
n(H2 ) = x.
d’autre part la pression totale dans le ballon est la pression initiale P0 ainsi que la pression produite de
la formation dihydrogène P (H2 ).
R.T R.T
C-à-d que Pt = P0 + P (H2 ) ⇒ P (H2 ) = Pt − P0 = ∆P . Donc : ∆P = x. ⇒ ∆Pmax = xmax .
V V
xmax
On divise les deux dernière relations entre eux et on trouve : x = .∆P .
∆Pmax
xmax xmax ∆Pmax
5.2 à t1/2 on a : x1/2 = = .∆P1/2 ⇒ ∆P1/2 = . D’après la courbe ∆P1/2 = 375hP a
2 ∆Pmax 2
⇒ t1/2 = 30min
1 dx 1 d xmax xmax d(∆P )
5.3 On a : v(t) = . ⇒ v(t) = . ( .∆P ) = . ≈ 1, 27.10−4 mol.L−1 .min−1
V dt V dt ∆Pmax V.∆Pmax dt
5 interprétation microscopique.
5.1 Agitation thermique
Les entités chimiques présentes dans un fluide sont en mouvement rapide, incessants et désordonnés. Elles sont
amenées à se heurter et la fréquence des chocs est très élevée. Plus la température est élevée , plus la vitesse
des entités et la fréquence des chocs sont élevées .
Conclusion
Z La vitesse d’une réaction chimique dépend de la fréquence des chocs efficaces entre entités réactives.
Plus cette fréquence est grande , plus la transformation est rapide.
Z Plus le nombre d’entités réactives par unité de volume est grand , plus la fréquence des chocs efficaces
est grande et plus la transformation est rapide . Le nombre d’entités relatives par unité de volume
est proportionnel à la concentration des ces entités .
Z Plus la température est élevée ( augmentation de l’agitation thermique ) , plus la fréquence des chocs
est grande et plus la transformation est rapide ( vitesse de réaction augmente ).
Z Pour qu’un choc soit efficace , c’est à dire pour qu’il y a apparition de molécules A-B , il faut casser
la liaison A-A et la liaison B-B pour former deux liaisons A-B . la cassure des liaisons nécessite un
apport d’énergie .