Éaction Ersulfate - Odure: F D G D M
Éaction Ersulfate - Odure: F D G D M
Éaction Ersulfate - Odure: F D G D M
Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche
Scientifique
Université des Science et de la Technologie d’Oran
« Mohamed Boudiaf »
TPN°4
Réaction Persulfate –
Iodure
Préparer par Ms. :
2020-2021
Introduction
La cinétique chimique est la discipline qui s'attache à définir, décrire et étudier la « vitesse » des
transformations chimiques, de proposer des mécanismes, donc de définir des chemins réactionnels ;
lorsque celles-ci sont possibles. Il s'agit d'un élément essentiel pour la compréhension de la Chimie,
qui possède de nombreuses applications, de l'industrie à la médecine.
La chimie générale s'articule autour notamment de deux thématiques :
La thermodynamique : quelles réactions sont possibles, quels rendements peut-on espérer, à quelle
température…
La cinétique : une réaction donnée se produit-elle rapidement ou non, comment catalyser une
réaction…
C'est la seconde qui est décrite ici et, sans doute, celle qui représente le plus gros enjeu des deux. En
effet, les lois thermodynamiques sont une donnée de la nature : pour une réaction donnée, on ne
peut pas espérer mieux que ce que donnent les calculs. En revanche, la cinétique — disons la
vitesse à laquelle une réaction se produit — dépend de la méthode que l’on utilise.
Les réactions chimiques ne sont pas toutes égales face au temps : certaines réactions sont si rapides
que l'œil ne peut les percevoir (comme, par exemple, les réactions qui permettent à nos yeux de
voir…), d'autres sont si lentes que l'humanité n'en a pas vu le début (par exemple, la formation du
pétrole).
Avant même de pouvoir répondre, il faut se poser une question encore plus élémentaire : comment
mesurer la « vitesse » d'une transformation chimique ?
Lorsqu'on peut répondre à cette question, d'autres arrivent : qu'est ce qui joue sur la vitesse ? La
température ? La pression ? La quantité de réactifs introduits ? L'acidité ?
La cinétique permet de définir et comparer les vitesses des réactions, de comprendre ce qui fait
qu'une réaction est lente ou rapide et d’utiliser ces connaissances pour mesurer le temps, par
exemple, qu’il faut patienter pour achever un procédé chimique.
1
Partie
Théorique
Généralités
Réaction chimique : Une réaction chimique est une transformation de la matière au cours
de laquelle les espèces chimiques (atomiques, ioniques ou moléculaires) qui constituent la
matière sont modifiées : les espèces qui sont consommées sont appelées réactifs. Les
espèces formées au cours de la réaction sont appelées produits de réaction.
Le persulfate : Un persulfate est un oxyanion, ou son sel associé, possédant un groupe
peroxyde lié à un ou deux atomes de soufre. Il existe deux anions persulfate : le
peroxomonosulfate SO52− et le peroxodisulfate S2O82−. Le soufre adopte la géométrie
tétraédrique normale typique de l'état d'oxydation S(VI)
Iode : L'iode est l'élément chimique de numéro atomique 53, de symbole I. C'est un membre
du groupe des halogènes. On le trouve essentiellement sous forme diatomique I2,
correspondant au diiode, solide gris métallique aux vapeurs violettes
Indicateur coloré : En chimie, un indicateur coloré, mais pas forcément coloré il peut être
translucide est un couple de deux espèces chimiques (ou plusieurs couples faisant intervenir
l’une des espèces du premier couple) dont l’une de ces espèces prédomine par rapport aux
autres en solution, et ce en fonction des propriétés du milieu. En fonction de l’espèce qui
prédomine, la couleur de la solution est différente. Plusieurs types de molécules peuvent être
appelées indicateurs colorés :
Les indicateurs colorés sont, entre autres, utilisés pour déterminer le point d'équivalence lors
d'un titrage colorimétrique.
2
Pour une réaction élémentaire ou une étape élémentaire entre les réactifs A et B, la vitesse de
réaction dépend des concentrations. R = k(T) [A]m [B]n
Les exposants m et n sont dits les ordres partiels de réaction. Ils dépendent du mécanisme
réactionnel et peuvent être déterminés expérimentalement
Le But
Méthode
Les réactifs sont mélangés en quantités équivalentes à La température ambiante .L’iode qui se
dégage au cours de la réaction est dosé. En fonction du temps ; au moyen d’une solution étalon de
thiosulfate de solution (Na2S2O3) ; Les résultats Obtenus présentés sous forme de graphique
permettent de déterminer la constante de vitesse K et (T1/2)
3
Matériels et produits
I. Les produits
Eau distillée
Amidon
II. Matériels
Principe
5
Principe En présence d'ions peroxodisulfate S2O8 2-, les ions iodure I- en solution aqueuse s'oxydent
I2 + 2 e- 2I–
I3 + 3 e- 3I-
Les Réponses
1. Les quantités de réactifs ont été utilisées dans les proportions stœchiométriques. Montrer
que dans ces conditions, la constante de vitesse est :
1 X
k= ( )
2 at (a−X )
d [S2O8 2- ] V= k [ I -][S2O8 2- ]
= V k [ I ][S2O8 ] = 2 k [S2O8 ]
- 2- 2- 2
V=
dt
d [S2O8 2- ] 6
V= = 2 k (a-α)2 a− x t
1 1
−d ( a−x )
dt
∫ (a−x)
2
=2 K ∫ dt − =2 Kt
a−x a
a 0
1
a−(a−x) x X ∗x
=2 Kt =2 Kt ∗1 2 at
(a−x)a (a−x) a a−x K=
K= a−x
2at
1 Vt
k= ( 2 at ) (Vi−Vt ) …………( 3 )
n I 2 C t∗V t V=10 ml du
On a X : Concentration de l’iode [ I2] à partir le tableau d’avancement X= = mélange
v Vt
C t∗V t C ∗V
x à t : X = ……..(1) à tinfini X = t i ………..(2)
10 10
1 C t∗V t
1 X ∗
On remplace (1) et (2) dans l’équation (3) : k= ( )
k=
2 at 10
2 at (a−x)
C t∗V t−C t∗V T
10
1 1 1
∗C t∗V t ∗C t∗V t ∗V t
K = 2at = 2 at = 2 at
Ct∗V i−C t∗V t Ct∗(V t−V i) (V t −V i )
2 I - + S2O8 2- I2 + 2 SO4 2-
Vt
4. Tracer le graphique de = f (t) et déterminer k. Vi = 38.5 ml
(Vi−Vt )
t 0 5 10 15 20 25 30
Vt 0 1 ,4 2,6 3,6 3,9 4,3 4,6
Vi-Vt 0 37,1 35,9 34,9 34,6 34,2 33,9
Vt
0 0,03 0,06 0,09 0,12 0,15 0,18
(Vi−Vt )
7
Le graphe :
ml
0.2
0.18
0.16
0.14
0.12
0.1
0.08
0.06
0.04
0.02
t( min
0 )
0 5 10 15 20 25 30 35
1
∗x Vt
On a : 2 at = 2 akt ; selon le graph la pent = 2ak
K= (Vi−Vt )
a−x
0.18−0.03
pente= =0.006 C1V1=C2V2
30−5
5. Expliquer l’effet de :a) la dilution, b) l’ajout des glaçons, c) l’ajout de KI solide et d) le
chauffage du mélange réactionnel sur les résultats obtenus.
a) Dilution : obtenir une solution finale de concentration inférieure à celle de départ.
b) l’ajout des glaçons : on ajoute le glaçon pour plaque ou stopper (arrêtes) la réaction, en
réduisant la vitesse de déplacement des particules.
c) l’ajout de KI solide : pour former I2 l’ion iodure étant un réducteur ils peuvent facilement
oxydé en I2 qui participe.
d) le chauffage : accélérer la vitesse de réaction et homogène le mélange réactionnel dans le
milieu réactionnel.
6. Expliquer pourquoi on ajoute l’amidon durant le titrage ?
8
L’amidon c’est un catalyseur quand l’ajout durant le titrage dans ce cas il colore la solution (la
preuve de la présence d’ion iodure I )
-
t1 1 1
= = =166.66min
2 2 k a' 2 ( 0.12 ) ∗(0.025)
Pour a’= [S2O82-] = 0.025 M
D’après le graphe :
t1 1 1 1 1
= = = = =166.66min
2 pente tan α 2 k a' 0.0 06
1 1
2∑ i
I= Z2∗Ci I= ¿
2
1
I = ¿] = 0.073 mole/l
2
On sait que l’électrolyte fort dissout totalement dans l’eau (Na++Cl-) ; si on augmente la force
ionique, la constant de vitesse est varié avec la force du milieu, et on introduit le cation (Na+) et
l’anion (Cl-) et la réaction entre ces ions et favorisé d’un point de vue énergétique et le chlorure de
sodium (NaCl) se forme facilement donc la vitesse de réaction augmente.
9
Conclusion
Dans notre TP on n’a constaté que la cinétique de cette réaction qui a été étudiée par C.V.
KING et M.B. JACOBS (J. Am. Chem. Soc., 53, 1704, 1941). Ou bien la vitesse de la réaction est
influencée par :
L'influence de l'un de ces paramètres peut être étudiée à condition de maintenir tous les autres
constants.
10