Chapitre 1

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THÈME 1 GÉOGRAPHIE: SOCIETES ET ENVIRONNEMENTS; DES ÉQUILIBRES FRAGILES

CHAPITRE 1: LES SOCIETES FACE AUX


RISQUES

Introduction: Les relations entre les sociétés et leurs environnements se


traduisent par de multiples interactions: exploitation des
ressources, gestion des risques naturels et artificiels ou encore
protection de milieux de plus en plus vulnérables. Le
changement climatique fragilise ces équilibres et nécessite de
nouvelles formes d’aménagements à différentes échelles les sociétés
humaines sont donc confrontées aux défis d’environnement en
transition.

Problématique: A quels risques les sociétés


humaines sont- elles exposées et
comment peuvent-elles y faire face ?

I-L’Arctique, entre fragilité et attractivité (p.22-27)

Ex 1:
1-Localisez et présentez avec précisions le milieu arctique
2-A quelles transformations profondes et risques multiples le milieu arctique est-il
de plus en plus exposé. Relevez-en les facteurs explicatifs
3-Quelles en sont toutes les conséquences positives et négatives?
4-Peut-on parler de gouvernance pour le milieu arctique? Justifiez votre réponse.

II-Quels risques et quelles vulnérabilités?


A/ Des risques d’origine naturelle et humaine

Aléa: probabilité que se produise un événement impliquant une perturbation de


l’équilibre d’un milieu

De nombreux risques naturels:


-Aléas telluriques, c’est-à-dire les risques sismiques (séismes), et les risques
volcaniques (éruptions). Ces risques affectent surtout certaines zones qui sont
généralement les limites des plaques tectoniques, la ceinture de feu du Pacifique,
ou encore les zones montagneuses.

-Risques climatiques, qui sont des aléas très variables selon les saisons et les
épisodes météorologiques exceptionnels. Certains de ces risques sont liés à
l’activité océanique, c’est le cas notamment des cyclones mais les autres sont liés
tout simplement à des perturbations saisonnières (tempêtes hivernales, inondations
liées au pluies torrentielles, à la fonte des neiges, ou encore à la mousson, grandes
sécheresses estivales en Australie, en Californie ou dans le bassin méditerranéen,
qu’on peut aussi associer aux grandes vagues de chaleur notamment lors des
épisodes caniculaires). Les vagues de chaleur et les sécheresses sont aussi propices
à l’aléa incendie, avec par exemple les « méga feux » (=incendie gigantesques et
extrêmement destructeurs).
Les risques gravitaires (=glissements de terrain) sont souvent liés aux inondations
ou aux avalanches. De ce fait, il y a, à l’échelle mondiale, une mesure de l’exposition
aux risques naturels faite par l’ONU, (note sur 10 → plus le nombre se rapproche de
10, plus il y a de risques) la moyenne mondiale étant à 3,9/10.
Des risques anthropiques croissants: Les risques anthropiques sont les
risques liés aux activités humaines, parmi lesquelles on trouve les accidents
industriels causés par la production, le stockage de matières dangereuses
(l’explosion de l’AZF à Toulouse en 2001), ou encore par leur transport (les
hydrocarbures). La production/le transport d’hydrocarbures peuvent être à l’origine
de différents risques, comme les explosions, les incendies, les fuites (plateformes
pétrolières en mer), ou encore les marées noires. Le risque nucléaire est
particulièrement grave, (fuites dans les centrales ou explosions), avec pour
conséquences les zones/populations contaminées et les maladies rétroactives (sur le
long terme et sur plusieurs générations, pouvant causer des maladies génétiques ou
encore des cancers). Exemples: l’accident de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986
(environ 985 000 morts en tout). Fukushima, au Japon, en 2011 (environ 11 000
morts pour l’instant). Actuellement, l’impact de l’homme sur son environnement est
tellement fort que l’on parle d’anthropocène (=notion inventée en 2000 par Paul
Crutzen, chimiste néerlandais du 20e siècle, pour désigner le fait que l’homme est
devenu une force géologique capable de modifier de manière irréversible les
équilibres environnementaux planétaires).

B/ Des risques accrus

Des facteurs explicatifs:


-La croissance démographique: on devrait atteindre 9 à 10 milliard d’habitants sur
Terre d’ici à 2050.
-La concentration du peuplement: aujourd’hui 54% de la population mondiale vit
dans 24 pays du quart Sud-Est de l’Asie.
-La concentration des activités: sur les zones littorales, dans les vallées, à proximité
des frontières, que ce soit les frontières fermées (activités militaires) ou ouvertes
(commerce), ou encore dans les villes. Aujourd’hui, 54% de la population mondiale
vit en ville

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