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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE M’HAMED BOUGARA-BOUMERDES

Faculté des Sciences de l’Ingénieur


Mémoire de Master

En vue de l’obtention du diplôme de Master en


Génie civil
Option : structure

Thème :

Détection des dommages et analyse des renforcements


de structures survenus lors de séismes récents, cas de la
cité 1200 sise à Boumerdès.

Présenté par : proposé et dirigé par :


Mr Zidi Kamel Dr Bédaoui Safia
Mr Tiziatia Salah

- Promotion Juin 2017


Résumé :

Le confortement des ouvrages après séisme est une tâche difficile. En effet le choix du type
de confortement nécessite une étude approfondie. La procédure d’analyse statique non
linéaire est un outil performant car elle permet de construire les courbes de fragilités qui
constituent une donnée fondamentale afin de déterminer le degré de dommage et de prendre
la décision d’une éventuelle réhabilitation ou démolition.
Ce projet de fin d’étude a pour but d’étudier le confortement et son impact sur les bâtiments
des 1200 logements a Boumerdes suite au séisme de Zemmouri (2003),tout en recherchant le
parfait équilibre entre :Sécurité, durabilité et économie.
Une analyse « Push-over »est effectué a l’aide du logiciel « SAP 2000 (version 2014), en
utilisant une modélisation numérique tridimensionnelle par éléments finis. En effet, cette
analyse permet de mieux appréhender le comportement post-élastique et d’estimer les
niveaux de performance de la structure.
Mots clés : analyse push over, séisme, performance, réhabilitation.

………………………………………………………………………………………………….
Abstract:

The strengthening of earthquake structures is a difficult task. Indeed the choice of the type of
reinforcement requires an in-depth study. The nonlinear static analysis procedure is a
powerful tool because it makes it possible to construct the fragility curves which constitute a
fundamental data in order to determine the degree of damage and to take the decision of a
possible rehabilitation or demolition.
The aim of this end-of-study project is to study the reinforcement and its impact on the
buildings of the 1200 units in Boumerdes following the Zemmouri earthquake (2003), while
striking the perfect balance between: Safety, sustainability and economy.
A "push-over" analysis is carried out using the software "SAP 2000 (version 2014), using a
three-dimensional numerical modeling by finite elements. Indeed, this analysis makes it
possible to better understand the post-elastic behavior and to estimate the levels of
performance of the structure.
Keywork: pushover analysis, Earthquake, performance, rehabilitation
‫ميخص‪:‬‬
‫عمو اىتعضٌض بعذ اىضىضاه ٌُ مٍمت صعبت‪ .‬فً اىُاقع‪ ,‬ىزاىل فان اختٍاس وُع اىتعضٌض ٌتطيب دساست متأوٍت‪ .‬إن إجشاء تحاىٍو سامىت‬
‫غٍش اىخطٍت ًٌ أداة قٌُت ألوً ٌساعذ عيى بىاء مىحىٍاث ٌاشت ًٌ اىتً تشنو األساط ىتحذٌذ دسجت اىضشس َاتخار اىقشاس الحتماه إعادة‬
‫اىتأٌٍو أَ اىٍذً‪.‬‬
‫َتٍذف ٌزي اىذساست اىىٍائٍت ىيمششَع ىذساست تعضٌض َتأثٍشٌا عيى اىمباوً اىسنىٍت ببُمشداط حً ‪ 0011‬مسنه أثىاء صىضاه‬
‫صمُسي(‪ ،)0112‬فً حٍه تبحث ٌزي اىذساست عه اىتُاصن اىمثاىً‪ :‬اىسالمت َاىمتاوت َاالقتصاد‪.‬‬
‫بمساعذة ٌُفش ٌزا )‪ (SAP 2000‬اىىسخت ‪َ,2014‬رىل باستخذاً اىىمُرجت اىعذدٌت ثالثً األبعاد مه قبو عىاصش محذَدة فً اىُاقع‬
‫اىتحيٍو اىتبصش فً اىسيُك بعذ مشوت َتقذٌش مستٌُاث األداء اىٍٍنيً‪.‬‬
‫الكلمات المفتاحية ‪ :‬تحيٍو اىذفع اىبطًء ‪ ,‬اىضىضاه ‪,‬وتائج قٍاسٍت ‪ ,‬إعادة اىتأٌٍو ‪.‬‬
Remerciements

Nous remercions DIEU qui nous a donné la force et la patience pour


terminer ce travail.
Nous exprimons nos sincères remerciements :
A nos parents pour leur contribution pour chaque travail que nous avons
effectué.
A nos promotrice Mme: BEDAOUI S pour leur aide.
A l’ensemble des enseignants du département de Génie Civile.
Sans oublier ceux qui ont participé de prés ou de loin à la réalisation de ce
travail et ceux qui ont fait l’honneur de jurer ce mémoire.

En fin, nos remerciements au jury qui a accepté de juger avec volonté


notre travail et d’avoir contribué à notre formation.
Dédicaces
Pour que ma réussite soit complète je le partage avec tous les personnes
que j'aime, je dédie ce modeste travail :
À mes très chers parents qui n'ont pas cessé de prier pour moi et qui
m'ont aidé durant toute la durée de mes études, que dieu les garde
pour nous.
À mes très chères frères et ma chères sœurs qu’ils mon fourni tous leur
effort et moyen pour que je termine mes études.
A mes très chers cousins
À mon binôme Salah avec qui j'ai partagé les plus beaux moments
durant notre cursus ainsi que tous les amis
À tous mes amis de lycée Chfai Ahmed
À toute personne ayant contribué de près ou de loin à la
concrétisation de ce travail
À tous mes amis d’UMBB particulièrement la promo de génie civil
2015
Enfin à tous ceux que j'aime et à tous ceux qui m'aiment.

kamel
Dédicaces
À mes très chers parents qui n'ont pas cessé de prier pour moi et qui m'ont
aidé durant toute la durée de mes études, que dieu les garde pour nous.
À mes très chères frères et sœurs qu’ils mon fourni tous leur effort et moyen
pour que je termine mes études.
A mes très chers cousins
À mon binôme et meilleur ami kamel avec qui j'ai partagé les plus beaux
moments ainsi que toute sa famille.

A ceux que j‘ai eu la chance de connaître, dans les meilleurs et pires moments
de ma vie, à mes amis les plus fidèles.

A tous ceux que j’aime, à tous ceux qui m’aiment, je dédie ce modeste travail.

Salah
Sommaire
Sommaire

Chapitre I Etude de la sismicité du Nord algérien


I.La sismicité en Algerie........................................................................................................... 1
I.1 introduction : ....................................................................................................................... 1
I.2 Sismicité historique ............................................................................................................. 2
I.3 Caractéristiques de la sismicité du Nord algérien ........................................................... 4
I.4 Paramètres caractérisant le mouvement sismique .......................................................... 5
I.4.1 Accélération, vitesse et déplacement maxima du sol ................................................ 6
I.4.2 Durée effective du mouvement fort ............................................................................ 6
I.4.3 Contenu fréquentiel ..................................................................................................... 7
I.4.3.1 Spectre de Fourier ................................................................................................. 7
I.4.3.2 Spectre de réponse ................................................................................................. 8
I.5 Présentation du Séisme de Boumerdes-Zemmouri du 21 mai 2003 .............................. 9
I.5.1 Caractéristique du séisme de Boumerdes ................................................................ 10
I.6 Représentation temporelle et fréquenciel d’un accélérogramme du séisme de
boumerdes : ............................................................................................................................. 11
I .7 Conclusion : ...................................................................................................................... 13
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
II.1. Introduction .................................................................................................................... 14

II.2. caractéristiques du bloc type A, constituant l’ensemble de tous les bâtiments : .... 15

II.3. Présentation des désordres constatés sur les bâtiments de la cite 1200 suite au
séisme de 21 mai 2003 : .......................................................................................................... 16

II.4. Classification des blocs visités vis-à-vis du niveau des dommages ............................ 20

II.5. Identification des causes des dommages de désordres de la citée 1200 dus au séisme
de 21 mai 2003. ....................................................................................................................... 21

II.5.1. Les expertises qui eut ont lieu ont montré que la majorité des dommages son été
occasionnés aux insuffisances suivantes : ......................................................................... 21

II.5.2. Sur les éléments non structuraux ........................................................................... 22

II.7.Conclusion : ..................................................................................................................... 23
Sommaire

Chapitre III vérifications des éléments des structures existantes

III.1. Introduction .................................................................................................................. 24

III.2. classification des constructions .................................................................................... 24


III.3. analyse dynamique ....................................................................................................... 25
III.3.1. caractéristiques géométriques des deux bâtiments ............................................. 26
III.4. méthode d’analyse dynamique spectrale :.................................................................. 28
III.5. vérification des exigences ............................................................................................. 32
III.5.1. Vérification vis-à-vis des déplacements inter étage ............................................ 32
III.5.2. vérification de la largeur de joint sismique ......................................................... 33
III.5.3. vérification vis-à-vis de l’effet (P-) ..................................................................... 34
III.5.4. vérification de la stabilité au renversement ......................................................... 35
III.5.5. vérification de la période fondamentale ............................................................... 37
III.6. Vérification des poteaux ............................................................................................... 37
III.6.1. vérification de coffrage des poteaux ..................................................................... 37
III.6.2. vérification de la section des poteaux ................................................................... 38
III.6.3. vérification de l’effort normal réduit ................................................................... 39
III.7. vérification des poutres : .............................................................................................. 40
III.7.1. vérification des coffrages des poutres : ................................................................ 40
III.7.2. vérification de la section des poutres .................................................................... 41
III.8. Conclusion : ................................................................................................................... 41

Chapitre IV vérifications du ferraillage des éléments principaux


IV. 1. Introduction : ............................................................................................................ 43
IV.2. Ferraillage de ferraillage des poteaux ..................................................................... 43
IV.2.1.Combinaisons de charges : ..................................................................................... 44
IV.2.2. Calcul des armatures longitudinales .................................................................... 45
IV.2.3. Exemple de calcul ................................................................................................... 47
III.2.4. Vérifications diverses : .......................................................................................... 50
III.2.4.1. Vérification de l’effort tranchant BAEL 91(Art 7-4-3-1) : ........................ 50
IV.2.4.2. Vérification des contraintes ............................................................................ 51
IV.2.4.3. Vérification au flambement ............................................................................ 52
Sommaire

IV.2.4.4. Vérification de l’effort normale ultime .......................................................... 52


IV.2.4.5.dimensionnement du nœud vis-à-vis des moments fléchissant ..................... 53
IV.3. vérifications du ferraillage des poutres ....................................................................... 54
IV.3.1. prescriptions données par le RPA 99 .................................................................. 54
IV.3.2. ferraillage longitudinales ...................................................................................... 55
IV.3.3. calcul des armatures transversales ....................................................................... 59
IV.3.4. vérification nécessaire pour les poutres : ............................................................. 60
IV.4. vérification des ferraillages existant ............................................................................ 63
IV.4.1. vérification des ferraillages des poteaux .............................................................. 63
IV.4.2. vérification des ferraillages des poutres ............................................................... 64
IV. 5. Conclusion : .................................................................................................................. 65

Chapitre V étude de renforcement de la structure


V.1. introduction : ................................................................................................................. 66
V.2 . analyse dynamique de la structure (A) après renforcement : ................................... 68
V.2.1. coordonnée du nœud maitre et de centre de torsion ............................................. 68
V.2.2. période et facteur de participation modales........................................................... 68
V.3. vérification des exigences : ............................................................................................. 70
V.3.1. vérification de la période fondamentale ................................................................. 70
V.3.2. Vérification vis-à-vis des déplacements inter ......................................................... 70
V.3.3. Vérification de la largeur de joint sismique ........................................................... 71
V.3.4. Vérification vis-à-vis de l’effet (P-) ....................................................................... 72
V.3.5. Vérification de la stabilité au renversement : ........................................................ 73
V.3.6. l’effort tranchant à la base ...................................................................................... 74
V.3.7. vérification de l’effort normal réduit...................................................................... 75
V.3.8. Vérification des poteaux sous l'effet de l'effort tranchant (contrainte de
cisaillement) ............................................................................................................................ 75
V.3.9. vérifications des ferraillages .................................................................................... 77
V.3.9.1. vérification de ferraillage des poteaux : ........................................................... 77
V.3.9.2. Vérification de ferraillage des poutres ............................................................. 78
V.4 .Conclusion :..................................................................................................................... 80
Sommaire

Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé


VI.I. Introduction : ................................................................................................................. 81
VI.2.Etude dynamique de la structure renforcée ................................................................ 81
VI.2.1. période et facteur de participation modales ........................................................ 81
VI.3. Ferraillage des voiles ajoutés ....................................................................................... 83
V.3.1. Détermination des armatures ................................................................................. 84
VI.3.2.Procèdes de calcul pour le Ferraillage verticale ................................................... 86
VI.3.3. Exemple de calcul : Ferraillage du voile V1 ........................................................ 87
VI.4.Conclusion : .................................................................................................................... 91

Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées par


analyse de leur performance
VII.1. Introduction ................................................................................................................. 93
VII.2. But de l'analyse Push over .......................................................................................... 94
VII.3. Les étapes de l’analyse Push over : ............................................................................ 94
VII.4. approche de FEMA 356 .............................................................................................. 95
VII.5. Méthode de capacité spectrale ATC40 ...................................................................... 95
VII.5.1. Détermination de l’amortissement effectif et réduction du spectre élastique . 96
VII.6. Détermination du point de performance ................................................................... 98
VII.7. résultat de l’analyse Puch Over : ............................................................................. 101
VII.7.1. courbes de capacité des structures : .................................................................. 101
VII.7.2. calcul du point de performance ......................................................................... 103
VII.7.2.1. spectre de réponse ........................................................................................ 103
VII.7.2.2. calcule le point de performance selon la méthode ATC40 ....................... 104
VII.7.2.3. Type de comportement ................................................................................ 108
VII.8.Conclusion : ................................................................................................................ 112
Figures
Liste des figures

Chapitre I Etude de la sismicité du Nord algérien

Figure I.1 Configuration actuelle des plaques tectoniques Amérique du Nord, Amérique
Du Sud, Afrique et Eurasie (modifié d’après Nocquet, 2002). ............................................. 1
Figure I.2 Carte sismotectonique du Nord d’Algérie. Mécanismes au foyer des
principaux séismes ayant secoués l’Algérie et structures actives du nord algérien (Carte
inédite établit par le laboratoire sismotectonique du CRAAG). .......................................... 3
Figure I.3 Carte de zonage sismique du territoire nationale (d’après CGS 2003). ............ 4
Figure I .4 représentation d’un oscillateur simple soumis à une excitation sismique ........ 8
Figure I.5 localisation de l’épicentre du séisme de Boumerdes selon le EMSC (centre
sismologique Euro-méditerranéen) ...................................................................................... 11
Figure I.6 : la représentation temporelle de signal ............................................................. 12
Figure I.7 la représentation fréquentielle de signal............................................................ 13

Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

Figure II-1 : perspective réel d’un bâtiment existante........................................................ 14


Figure II.2 : plancher d’une structure en portiques auto stable. ....................................... 15
Figure II.3 : structures portant des voiles sur les deux niveaux du bâtiment. ................. 15
Figure II.4. Basculement de certains bâtiments. ................................................................. 17
Figure II.5. Fissures en « X »................................................................................................. 17
Figure II.6. Dislocation de la section. d’armatures .......................................................... 17
Figure II.7. Flambement Longitudinale ............................................................................... 17
Figure II.8. Eclatement du béton d’enrobage au niveau des zones nodales. .................... 18
Figure II.9. Rupture de panneaux de maçonnerie intérieures et ceux des façades du
RDC. ........................................................................................................................................ 18
Figure II.10. Eclatement du béton du deuxième volet de la cage d’escaliers avec
apparition du ferraillage des deux nappes de la paillasse. ................................................. 19
Figure II.11. Étage souple ...................................................................................................... 19

Chapitre III vérifications des éléments des structures existantes


Figure III.1. Distribution des bâtiments détruits dans la « cité des 1200 logements »
suites au séisme de Zemmouri 2003 ...................................................................................... 24
Liste des figures

Figure.III.2 : bâtiment A « vue en 3D » ............................................................................... 25


Figure III.3. bâtiment B « vue en 3D » ................................................................................ 26
Figure III.4. Spectre de réponse de la structure (A) ........................................................... 29
Figure III.5. Spectre de réponse de la structure (B)............................................................ 29

Chapitre IV vérification ferraillage des éléments principaux

Figure IV.1 : flexion bi axial d’un poteau ............................................................................ 43


Figure IV.2. Schéma de Ferraillage des poteaux centraux et de rive ................................ 54
Figure IV.3: schéma des poutres principales et secondaires .............................................. 55
Figure. IV.4 : ferraillages des poutres principales (secondaires) ....................................... 63

Chapitre V étude de renforcement de la structure

Figure V.1. Schéma de renforcement de la structure auto stable ...................................... 66


Figure V.2. Schéma de renforcement de la structure (B) ................................................... 67
Figure V.3. La vue en 3D de bâtiment (A) renforcée. ......................................................... 67

Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé


Figure VI.1. La vue en 3D de bâtiment a deux blocs jointés .............................................. 81
Figure V.2 : Disposition des armatures verticales dans le voile ......................................... 84
Figure.VI.3. Schéma de ferraillage des voiles V1et V2 ....................................................... 92

Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées par


analyse de leur performance
Figure VII.1. Courbe de capacité (Push over) d’une structure ........................................ 93
Figure VII.2. Schématisation de l’énergie dissipée par la structure. ................................ 97
Figure VII.3. Spectre élastique et courbe de capacité. ........................................................ 99
Figure VII.4. Détermination du point (a*, d*) .................................................................. 100
Figure VII.5. Détermination du point (ay , dy) ................................................................. 100
Figure VII.6. Courbe de capacité de la structure auto stable dans le sens longitudinale et
transversale ........................................................................................................................... 101
Liste des figures

Figure VII.7. Courbe de capacité de la structure mixte dans le longitudinale et


transversale ........................................................................................................................... 102
Figure VII.8. Courbe de capacité de la structure renforcée dans le sens longitudinale et
transversale ........................................................................................................................... 102
Figure VII.9. Courbe de capacité des trois structures dans le sens longitudinale.......... 103
Figure VII.10. Courbe de capacité des trois structures dans le sens transversale ......... 103
Figure VII.11. Le spectre de réponse selon le RPA. .......................................................... 104
Figure VII.12. Transformation Sa-T sous format ADRS ................................................. 104
Figure VII.13. détermination du point (dpi , api) ............................................................. 105
Figure VII.14. détermination du point (dy ,ay) ................................................................. 105
Figure VII.15. Courbe de capacité de la structure auto stable suivant l’axe x-x ........... 106
Figure VII.16. Courbe de capacité de la structure auto stable suivant l’axe y-y ........... 106
Figure VII.17. Courbe de capacité de la structure mixte suivant l’axe x-x .................... 107
Figure VII.18. Courbe de capacité de la structure mixte suivant l’axe y-y .................... 107
Figure VII.19. Courbe de capacité de la structure mixte suivant l’axe x-x .................... 108
Figure VII.20. Courbe de capacité de la structure mixte suivant l’axe y-y .................... 108
Figure VII.21. Variation de période effectif en fonction des étapes de chargement,
structure initiale auto stable. ............................................................................................... 109
Figure VII.22. Variation de période effectif en fonction des étape de chargement,
structure initiale avec voile . ................................................................................................ 110
Figure VII.23. Variation de période effectif en fonction des étapes de chargement,
structure renforcé. ................................................................................................................ 111
Tableaux
Liste des tableaux

Chapitre I Etude de la sismicité du Nord algérien

Tableau I.1 : Principaux événements sismiques en Algérie (1365-2003) ............................ 5


Tableau 1.2 Durée de la rupture de la faille en fonction de la magnitude .......................... 7

Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

Tableau II.1. La classification des blocs visités vis-à-vis du niveau des dommages. ........ 20

Chapitre III vérifications des éléments des structures existantes

Tableau III.1 Section de ferraillage existant. ....................................................................... 25


Tableau III.2. Caractéristiques géométriques de la structure « A » ................................. 27
Tableau III.3. Caractéristiques géométriques de la structure « B ».................................. 28
Tableau III.4 : période, mode et facteur de participation massique modes « Bât A ».... 29
Tableau III.5 : période, mode et facteur de participation massique modes structure « B »
.................................................................................................................................................. 30
Tableau.III.6. déplacement inter étage dans le sens X-X. .................................................. 32
Tableau.III.7. déplacement inter étage dans le sens Y-Y. .................................................. 32
Tableau.III.8. déplacement inter étage dans le sens X-X. .................................................. 33
Tableau.III.9. déplacement inter étage dans le sens X-X ................................................... 33
Tableau. III.10. vérification de l’effet (P-) dans le sens X-X. ........................................... 34
Tableau. III.11. vérification de l’effet (P-) dans le sens Y-Y. ........................................... 34
Tableau. III.12. vérification de l’effet (P-) dans le sens X-X. ........................................... 35
Tableau. III.13. vérification de l’effet (P-) dans le sens Y-Y. ........................................... 35
Tableau. III.14. Effort tranchant et moment de renversement « bâtiment A » ............. 36
Tableau. III.15. Effort tranchant et moment de renversement « bâtiment B ». ............ 36
Tableau III.16. Vérification de stabilité au renversement .................................................. 36
Tableau III.17. Vérification de section de poteau centrale ................................................. 38
Tableau III.18. Vérification de section de poteau rive ........................................................ 39
Tableau III.19 : Vérification de l’effort normal réduit « poteau centrale » .................... 39
Tableau III.20 : Vérification de l’effort normal réduit « poteau de rive » ....................... 40
Tableau III.21 : Vérification de l’effort normal réduit « poteau centrale » .................... 40
Liste des tableaux

Chapitre IV vérification ferraillage des éléments principaux

Tableau IV.1: valeur des contraintes ................................................................................... 44


Tableau IV.2: Les sollicitations obtenues par ETABS ........................................................ 44
Tableau IV.3 : Caractéristiques géométriques des poteaux centrales ............................... 45
Tableau IV.4 : Caractéristiques géométriques des poteaux de rive .................................. 45
Tableau IV.5 : ferraillage maximale et minimale ................................................................ 47
Tableau IV.6 : ferraillage longitudinale de poteau central (20x50) ................................... 49
Tableau IV.7 : armature transversale (zone courant) ........................................................ 51
Tableau IV.8 : résume de ferraillage transversal ................................................................ 51
Tableau IV.9 : vérification des contraintes .......................................................................... 52
Tableau IV.10 : vérification de l’effort ultime ..................................................................... 53
Tableau IV.11 : vérification du nœud vis-à-vis des moments fléchissant ......................... 53
Tableau IV.12 : Ferraillage des poutres principales ........................................................... 58
Tableau IV.13 : Ferraillage des poutres secondaires .......................................................... 59
Tableau IV.14 : choix des barres des poutres principales (secondaires) ........................... 59
Tableau IV.15 : Vérification des poutres principales et secondaires à l’ELS .................. 60
Tableau IV.16 : Vérification des contraintes d’adhérences ............................................... 61
Tableau IV.17 : Vérification de ferraillage des poteaux ..................................................... 63
Tableau IV.18. Vérification de ferraillage des poutres : .................................................... 64

Chapitre V étude de renforcement de la structure

Tableau V.1. Caractéristiques géométriques de la structure ............................................. 68


Tableau V.2. Période, mode et facteur de participation massique modes ........................ 68
TableauV.3. déplacement inter étage ................................................................................... 71
Tableau. V.5. vérification de l’effet (P-) dans le sens X-X ............................................... 72
Tableau. V. 6. Effort tranchant et moment de renversement ........................................... 73
Tableau V.7. Vérification de stabilité au renversement ..................................................... 73
Tableau V.8 : Vérification de la résultante des forces sismique ........................................ 75
Tableau V.9 : Vérification de l’effort normal réduit .......................................................... 75
Tableau V.10. Vérification des contraintes tangentes dans le sens (X-X) ......................... 76
Tableau V.11. Vérification des contraintes tangentes dans le sens (Y-Y) ......................... 76
Tableau V.12. Sollicitation les plus défavorable sur les poteaux ...................................... 77
Liste des tableaux

Tableau V.13. Vérification de ferraillage des poteaux ....................................................... 78


Tableau V.14. Vérification de ferraillage des poutres : ...................................................... 78

Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

Tableau VI.1. Période, mode et facteur de participation massique modes ...................... 81


Tableau.VI.2. Ferraillage et vérification de voile V1 de longueur 5.35 m ........................ 88
Tableau.VI.3. Ferraillage et vérification de voile V2 de longueur 4.15 m ........................ 89
Tableau.VI.4. Ferraillage et vérification de voile V1et V2 ................................................. 89

Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées par


analyse de leur performance
Tableau VII.1. Détermination de l’amortissement effectif de la structure. ...................... 98
Tableau VII.2. Type de comportement structurel .............................................................. 98
Tableau VII.3. capacité-demande de la structure auto-stable « sens transversal » ....... 108
Tableau VII.4. capacité-demande de la structure auto-stable « sens longitudinal » ..... 109
Tableau VII.5. capacité-demande de la structure avec voile « sens transversal » ......... 109
Tableau VII.6. capacité-demande de la structure avec voile « sens longitudinal » ....... 110
Tableau VII.7. capacité-demande de la structure renforcé « sens transversal » .......... 110
Tableau VII.8. capacité-demande de la structure renforcé « sens longitudinal » .......... 111
Introduction générale
Introduction général

L’action de prévention sur le bâti existant se nourrit de la connaissance des comportements des

structures et des mécanismes de rupture observés lors de tremblements de terre. En effet, dans ce

conteste, nous proposons d’analyser les dommages survenus lors du séisme de Boumerdès 2003 et

d’étudier le comportement des structures vis-à-vis de l’ampleur de ce séisme. Pour ce faire, nous avons

pris comme exemple la cité des 1200 logements que pratiquement plus que 90 % des structures ont été

fortement endommagées. En premier lieu, l’objectif de notre travail est de détecter les causes

d’incapacité de ce bâti à résister vis-à-vis de l’action sismique subie et en deuxième lieu d’analyser le

comportement du renforcement qui a été fait par l’organisme de contrôle algérien le CTC et le

troisième point visé et d’essayer de proposer un confortement pour éliminer certaines anomalies non

prises en compte par le renforcement qui a été établi. Ainsi, notre travail aborde sept grands volets:

- Le premier volet rappelle l’historique des séismes que l’Algérie à connue et aborde l’analyse

temporelle et fréquentielle du séisme de boumerdès.

- Le deuxième volet aborde la collecte d’information sur le bâtiment et nous avons présenté les

dommages et désordres constaté sur cette dernière située au séisme de boumerdes

- Le troisième volet consiste à vérifier les éléments principales des structures existe

- Le quatrième volet est basé sur les vérifications de ferraillage des éléments principaux

- Le cinquième volet traite l’analyse de renforcement établi par le CTC

- Le sixième volet l’étude de renforcement que nous avons proposé

- Le septième volet traite l’analyse de la capacité de la structure confortée à résister à l’action

sismique par la méthode de Puch over.


Chapitre I
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

I. La sismicité en Algérie
I.1 introduction :
Le nord algérien est caractérisé par une sismicité qui est causée par l’affrontement des
plaques Africaine et eurasiatique : Cette sismicité se matérialise généralement par des séismes
modérés à faibles quoique parfois des séismes violents puissent se produire. Ces séismes
génèrent bien souvent des catastrophes telles qu’à savoir les séismes d’El Asnam du
10/10/1980, et de Boumerdes du 21/05/2003.
Dans le nord de l'Algérie, l'activité sismique qui résulte de cette convergence se
reconcentre principalement dans la chaîne Tellienne où des événements modérés à forts se
sont produits. La région la plus active reste la partie côtière de la chaîne dans la jonction avec
la partie offshore. De nombreux événements importants sont mentionnés dans les catalogues
comme événement d’Oran de 1790, les événements d'Alger de 1365, 1716, l'événement
Djidjel de 1856 et le dernier de Boumerdes en 2003.
La sismicité au nord de l’Algérie trouve donc son origine dans le contexte géodynamique
de la région ouest méditerranéenne. [1]

Figure I.1 Configuration actuelle des plaques tectoniques Amérique du Nord, Amérique
Du Sud, Afrique et Eurasie (modifié d’après Nocquet, 2002)
Page 1
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

I.2 Sismicité historique


La sismicité algérienne est principalement située dans la partie nord de l'Algérie. Une
partie de ces tremblements de terre s'est produite dans la partie offshore indiquant que la
marge algérienne est également active. Les hauts plateaux sont marqués par une faible
sismicité, car aucun des événements sismiques ont été rapportés. L’Algérie a connu plusieurs
séismes de forte magnitude, qui a généré parfois des pertes humaines et matérielles
importantes. Le plus ancien séisme recensé par les études historiques remonte au le 2 janvier
1365, date à laquelle s’est produit le séisme d’Alger. En Algérie, actuellement, les principales
failles actives montrent une activité associée à des chevauchements (cas de la faille de Chéliff,
de Tipaza, Boumerdes-Zemmouri).
L’étude de quelques séismes recense, exemple; Constantine, 1985 ; Tipaza, 1989 ; ont permis
de préciser les caractéristiques des séismes qui se produisent en Algérie. Ces séismes sont
produit généralement par des plis, plis failles ou failles inverses de direction NNE-SSW
témoignant un raccourcissement, comme l’indiquent les différents mécanismes au foyer. Les
études de sismicité historique montrent que les séismes les plus violents, voire les plus
meurtriers, sont ceux qui se sont produits dans la région littorale, particulièrement dans la
région d’Alger en 1716 et en 1755, à Blida en 1825, à Djidjel en 1856 et à Gouraya en 1891.
Au cours de la première moitié du XXe siècle, l’Algérie a été touchée par deux autres séismes
importants : celui de Sour–El-Ghozlane (24 juin 1910, Ms = 6,4) et celui d’orléansville (9
septembre 1954, Ms = 6,7).
Après l'indépendance de l'Algérie, Roussel (1973 a, 1973 b) a édité un catalogue qui a été
précis, y compris les paramètres d’un séisme tels que l'amplitude, la profondeur ... Il a été
suivi plus tard par les catalogues publiés après le tremblement de terre El Asnam (10 octobre,
1980).
Le catalogue de Mokrane et al. (1994) a complété les précédents en incluant tous les
événements survenus entre 1365 et 1992. Benouar en 1996 a publié un catalogue de la période
entre 1900 et 1990, en utilisant toutes les sources sismiques, en donnant des détails sur tous
les grands événements.
Boudiaf en 1996 a édité un nouveau catalogue de la région d'Alger en essayant de combiner
tous les événements sismiques rapporté dans le catalogue de la sismicité Méditerranéenne.
Un nouveau catalogue a été publié récemment par Yelles et al. (2002) portant des
informations sur l'activité sismique survenant entre 1992-2001.[1]

Page 2
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

Figure I.2 Carte sismotectonique du Nord d’Algérie. Mécanismes au foyer des principaux
séismes ayant secoués l’Algérie et structures actives du nord algérien (Carte inédite établit par
le laboratoire sismotectonique du CRAAG),[1]

Cinq zones sismiques sont définies en Algérie en fonction de la sismicité croissante(Fig.I.3):


[2]

 Zone 0 : sismicité négligeable.


 Zone I : sismicité faible.
 Zone II (II a – II b) : sismicité moyenne.
 Zone III : sismicité élevée.

Page 3
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
CGS: Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique CLASSIFICATION SISMIQUE DES WILAYAS D'ALGERIE

ZONE III
BOUMERDES
ALGER
ANNABA
SKIKDA
ZONE II b TIZI-OUZOU JIJEL EL TARF
BEJAIA
TIPAZA
BLIDA
ZONE II a CHLEF
AIN DEFLA MILA GUELMA
CONSTANTINE
MOSTAGANEM BOUIRA
ZONE I SETIF
B.B. ARRERIDJ SOUK AHRAS
MEDEA

Tunisie
ZONE 0 RELIZANE
ORAN
O.EL BOUAGUI
TISSEMSSILT
AIN TEMOUCHENT
MASCARA

BATNA
SIDI BELABES
M'SILA

TIARET TEBESSA
Maroc

KHENCHELLA
TLEMCEN DJELFA
SAIDA

BISKRA

NAAMA LAGHOUAT
EL BAYADH

El OUED

Ghardaia
Ouargla

Bechar

Adrar

Figure I.3 Carte de zonage sismique du territoire nationale (d’après CGS 2003).

I.3 Caractéristiques de la sismicité du Nord algérien


Les différentes études menées ont d’ailleurs permis d’obtenir les caractéristiques des
principales structures actives en Algérie du nord. Les différents mécanismes au foyer
montrent un raccourcissement, selon une direction NNW–SSE (N140 E) dans les régions
occidentales et centrales.
En Algérie, les différentes études géologiques et sismologiques montrent que 70% du
Nord du pays sont soumis à l'activité sismique. Dans cette partie du territoire national sont
concentrées au moins 90% des installations socio-économiques et politiques du pays d’ouest
en Est, les massifs des Traras sont le siège de nombreux séismes. C’est le cas également des
massifs de Beni Chougrane, au sud d’Oran, où s’est produit le séisme de Mascara. Les monts
de l’Ouarsenis ainsi que du Dahra Zaccar ont connu, de par le passé, de nombreux séismes
importants. La région des Hauts Plateaux se caractérise par très peu de sismicité. Le réseau
sismologique n’enregistre que très peu de secousses dans cette région. En effet, il suffit de
considérer le dernier séisme meurtrier du 21 mai 2003. [3]

Page 4
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

Tableau I.1 : Principaux événements sismiques en Algérie (1365-2003) [1]

Les régions date Intensité magnitude victime


max
Alger 03/01/1365 X / Plusieurs
Alger 03/02/1716 X / 20000
Mascara 22/11/1851 VII 5.7 /
Mascara 03/1819 X 7.5 /
Oran 09/11/1790 X 7.5 2000
Blida 02/03/1825 X / 7000
Mitidja 02/01/1867 X-XI 7.5 100
Aurès 16/11/1869 IX .5 30
El kalaa 29/11/1887 IX-X / 20
Gouraya 15/01/1891 X 7.5 38
Sour el 24/06/1910 X-XIII 6.6 81
ghozlane 12/02/1946 VII-VIII 5.5 264
Béni saf 13/05/1964 VII 5.2
Orléanville 09/09/1954 IX 6.7 1243
El Asnam 10/10/1980 X 7.3 3000
Constantine 27/10/1985 VIII 6.0 5
Tipaza 29/10/1987 VIII 6.0 22
Mascara 18/08/1994 XII 5.7 171
Ain beniane 04 /09 /1996 VII 5.7 5
Ain timouchent 22/ 12 /1999 VII 5.8 25
Beniourtiline 10/ 11/ 2000 VI 5.7 2
Zammouri 21 /05 /2003 X 6.5 2200

I.4 Paramètres caractérisant le mouvement sismique


Un tremblement de terre est toujours mesuré par un accélérographe qui enregistre
l’accélération du sol en un lieu donné. Trois composantes orthogonales (deux horizontales et
une verticale) sont enregistrées par l’instrument qui peut se situer sur le sol lui-même ou
monté sur une structure.

Page 5
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

L’accélérogramme ainsi obtenu (accélération du sol en fonction du temps) est corrigé puis
intégré pour obtenir l’histoire de la vitesse et du déplacement du sol. Bien que les valeurs
maximales de l’accélération, de la vitesse et du déplacement du mouvement du sol ne
décrivent pas eux-mêmes l’intensité du tremblement de terre, elles demeurent cependant un
outil intéressant.
Les caractéristiques importantes d’un tremblement de terre dont les applications au calcul
sismique sont essentiellement :
1. Les valeurs maximales de l’accélération, de la vitesse et du déplacement du sol.
2. La durée effective du mouvement fort du tremblement de terre.
3. Le contenu fréquentiel du tremblement de terre.
4. Les observations post-sismiques des sites et des ouvrages endommagés ont montré
l’insuffisance des trois maximums, déplacement, vitesse et accélération, pour interpréter le
potentiel de dommages d’un séisme. Par contre, la durée du mouvement, ainsi que son
contenu fréquentiel son des paramètres importants dans l’interprétation des dommages
occasionnés.
I.4.1 Accélération, vitesse et déplacement maxima du sol
Les pics de ces trois enregistrements ont une influence directe sur l’amplitude des
vibrations. L’accélération maximale a été presque toujours utilisée pour normaliser les
spectres de réponse et les accélérogrammes. Des études récentes recommandent en plus de
l’accélération maximale du sol, de tenir compte des deux paramètres (vitesse et déplacement
maximums), pour la normalisation de certains spectres. Il a été constaté aussi que la valeur de
la vitesse maximale joue un rôle important dans la dissipation de l’énergie par un système
structurel.
Il est bien reconnu que, ces trois maxima sont indispensables pour contrôler les réponses
dans respectivement, les faibles, moyennes et grandes périodes.
I.4.2 Durée effective du mouvement fort
La durée a une influence sur la fatigue de la structure. En effet un tremblement de terre
ayant une accélération maximale du sol modérée et de longue durée peut causer beaucoup
plus de dégâts qu’un tremblement de terre avec une accélération maximale du sol importante
mais de faible durée.
La durée du mouvement fort est un des paramètres qui caractérise le potentiel de
dommage d’un séisme. Dans un comportement non-linéaire, l’énergie d’hystérésis que doit
dissiper la structure avec ses déformations inélastique, est liée à la durée du mouvement de

Page 6
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

sol. De même, le nombre de cycles, la dégradation de rigidité et de résistance par le


phénomène de fatigue sont gouvernés par la durée d’excitation.
L’énergie du mouvement sismique n’est pas uniforme dans le temps. Une grande partie de
cette énergie est induite dans un temps réduit du mouvement. Cette « durée effective » est liée
aux conditions géologiques est sismologiques du site.
La durée d’un séisme est définie comme étant la durée des vibrations à fortes amplitudes.
Plusieurs méthodes ont été proposées pour estimer cette durée. La méthode d’Husid consiste à
calculer la fonction :

 x(t )
2
dt
h(t )  0
T

 x(t )
2
dt
0 (I.1)

Où T représente la durée totale du séisme.

La durée significative peut être alors déterminée come le temps nécessaire pour passer de 5%
à 95%. Cette durée est égale à t 2  t1 
Par ailleurs, il peut être admis que cette durée correspond à la durée de la rupture de la
faille. D’autre part, Housser a estimé la vitesse de rupture de la faille à 3.2 Km/s et établi le
tableau suivant :
Tableau 1.2 Durée de la rupture de la faille en fonction de la magnitude

Magnitude de Richter Durée de la rupture (s)


5 5
6 15
7 25 - 30

I.4.3 Contenu fréquentiel


Le contenu fréquentiel d’un séisme est évalué par deux grandeurs : le spectre de Fourier
et le spectre de réponse.
I.4.3.1 Spectre de Fourier
Le contenu fréquentiel peut s’obtenir en passant du domaine temporel au domaine
fréquentiel par la transformée de FOURIER.
Soit un accélérogramme a(t), sa transformée de FOURIE est alors :

Page 7
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

T T
F ( )   a(t )eit dt  a(t )cos t isin t dt
0 0 (I.2)

Où T est la durée de l’accélérogramme.


Le spectre d’amplitude de FOURIER est défini comme suit :

2 2
T  T 
FS ( )    a (t ) sin t dt     a (t ) cost dt 
0  0 
(I.3)

FS( ) À l’amplitude d’une vitesse puisque a(t) est une accélération.

I.4.3.2 Spectre de réponse


Le but du spectre de réponse en accélération, vitesse ou déplacement est de caractériser un
séisme d’après la réponse d’une structure. Par définition un spectre de réponse en accélération
est la courbe donnant l’accélération maximale d’oscillateur simple à un degré de liberté et de
fréquence propre variable

Figure I .4 représentation d’un oscillateur simple soumis à une excitation sismique


Le principe fondamental de la dynamique s’écrit pour cet oscillateur : [4]

 ̈ c ̇ i = mat (I .4)


On posant

n= , ᶓ= et D= n √ 2
), la réponse de l’oscillateur a pour expression
Le mouvement relatif de la masse M  par rapport au repère fixe est régi par l’équation
différentielle :

Page 8
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

u )= ∫ sin [ D(t- ]d (I.5)

La résolution de cette équation différentielle pour diverses valeurs de la fréquence propre


f   2 permet de connaître l’accélération maximale subie par la masse M . En
représentant cette opération pour différentes valeurs de   , c  on obtient les spectres de
réponse.
L’établissement du spectre de réponse, nous permet d’avoir l’accélération maximale que
peut subir une structure assimilable à un oscillateur simple.
Les réponses dynamiques d’une structure sont caractérisées par l’interaction de ses fréquences
propres avec celles du mouvement de sol. Dans un comportement non-linéaire, cette
interaction suit la variation des fréquences propres au cours de l’endommagement de la
structure. Le contenu fréquentiel est, donc, un paramètre indispensable pour le choix du
spectre ou de l’accélérogramme de calcul. Bien que sa mise en paramètre de calcul ne soit pas
évidente, plusieurs études ont été menées pour le définir. Des études menées sur des spectres
élastiques d’accélérogrammes issus des régions différentes ont montré que le rapport de
 xg 
l’accélération maximale, à la vitesse maximale  max  est un paramètre d’analyse du contenu
 x g 
 max 
fréquentiel et d’estimation de la période prédominante du mouvement de sol. Il a été montré
que :
S v x gmax
TP  2
S a 
x gmax
(I .6)
Avec Sv et Sa sont respectivement le spectre de vitesse et le spectre d’accélération.
I.5 Présentation du Séisme de Boumerdes-Zemmouri du 21 mai 2003
Le 21 mai 2003, à 19h 45 heure locale, un séisme de magnitude de moment Mw=6.8 s’est
produit dans les eaux côtières de la willaya de Boumerdes, à l’est d’Alger, Algérie. On a
estimé que 2266 personnes ont été tuées, 10260 blessées, et que plus de 200000 sont
devenues sans-abri. Environ 7400 constructions ont été détruites et 7000 autres fortement
endommagées. Presque 8500 appartements ont été perdus et 20 000 autres hautement
détériorés .En outre, parmi les habitations détruites beaucoup étaient des immeubles
d’habitations collectives en béton armé de trois à cinq niveaux et individuelles. Ces
habitations ce sont soit totalement soit partiellement effondré ce qui les rendait dangereuses à
être occupées. Beaucoup des immeubles qui se sont effondrés avaient moins de trois ans.
Construites sont applications des normes parasismique. Dans la zone sinistrée par le séisme de

Page 9
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

boumerdes, on retrouve comme partout ailleurs dans le pays, plusieurs types de constructions
utilisant différents systèmes de contreventement. Il a été constaté que le système constructif
ayant le plus souffert est le portique auto stable alors que l’introduction des voiles dans le
contreventement de certaines constructions a montré une grande amélioration de la résistance
vis-à-vis des forces sismiques. Par ailleurs , la diversité dans l’assiduité et la figure des acteurs
intervenant dans la construction, notamment en matière d’application des normes de
construction et de réalisation, des règles parasismiques algériennes (RPA) et de suivi de
chantier , a conduit à une grande variété des dommages constatés allant de constructions
parfaitement résistantes aux constructions fortement endommagées ou complétement
effondrées, et ce indépendamment du site dans lequel elles sont implantées.[3]
I.5.1 Caractéristique du séisme de Boumerdes
Le séisme de Boumerdes ou de zemmouri de 2003 est caractérisé par le mouvement d’une
faille inverse au large résultant du mouvement de compression des plaques. L’intensité
maximum X sur l’échelle MMI a provoqué des dommages importants entre Alger et la cote
Dellys. Plusieurs localisations et solutions de magnitudes variables du séisme ont été
proposées. Le service géologique américain calcule une magnitude de moment Mw =6.8, ce
que nous rapportons ici. Le centre national de recherche appliquée en génie parasismique
(CGS), qui est responsable du réseau d’accélérographes pour mouvement fort en Algérie, a
déterminé l’épicentre à 3°53E , 36°91N, une magnitude de moment Mw=7.0, et une durée de
mouvement fort d’environ 10 secondes. Le réseau sismologique algérien qui est la
responsabilité du CRAAG a situé l’épicentre du choc principal sur la marge méditerranéenne
à 3°58E, 36°81N. [3]

Page 10
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

Figure I.5 localisation de l’épicentre du séisme de Boumerdes selon le EMSC (centre


sismologique Euro-méditerranéen),[3]

Selon plusieurs références, le mécanisme au foyer correspond à une faille inverse


d’orientation Nord-est/Sud- Ouest. Une profondeur de 10 km a été déterminée, ce qui est
semblable à celle de la plupart des séismes Algériens précédents. Plus d’un mois et demi
après le choc principal, plus de 1000 répliques avaient été enregistrées, avec deux événements
principaux de magnitude M1=5.8 les 24 et 28 mai. Plusieurs secousses secondaires
significatives de magnitude supérieure à 5.5 ont causé davantage de dommage.
Sur le base d’enquêtes géophysiques et géophysiques et préliminaires, le séisme semble
avoir été produit par une faille large orientée N 45° s’étendant sur environ 35 km à partir de la
région Dellys. Cette faille de Zemmouri est interprète comme la conjuguée de la faille
décrochant de Thenia.[3]
I.6 Représentation temporelle et fréquentielle d’un accélérogramme du
séisme de boumerdes :
La façon la plus simple d’analyser un enregistrement sismique est d’observer son allure
en fonction du temps, dans ce que suite, nous représentons la variation temporelle d’un
accélrogramme du séisme de boumerdes.
A l’aide de MATLAB nous développons le programme ci-dessous qui nous permet d’avoir la
représentation temporelle de l’enregistrement sismique.

Page 11
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

clear all;
close all;
clc
value;% le nom de fichier qui comporte les valeurs de notre accélérogramme
dt=0.01;
%présentation temporelle
figure(1);plot(t,a),grid on

10

5
Acc(m/s )
2

-5

-10
0 10 20 30 40 50
Temps (s)

Figure I.6 .la représentation temporelle de signal


Pour la représentation de ce séisme, nous avons utilisé directement les toolbox de Matlab,
comme indique ci-dessous :

Page 12
Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien

Clear all;
close all;
clc
value;% le nom de fichier qui comporte les valeurs de notre accélérogramme
dt=0.01;
%présentation fréquentielle
[freq,tf,nbfourier]=tf_fourier(a',dt,1);
y=abs(tf);
figure(2);plot(freq,y),grid on

30

25

20
Amplitude

15

10

0 1 2 3 4 5 6 7
Frequence (Hz)
Figure I.7.la représentation fréquentielle de signal

I .7 Conclusion :
Dans cette partie de travail nous avons définit la sismicité en Algérie ainsi que les dégâts
qui sont provoqué et nous avons parlé de séisme de boumerdes 2003 et nous avons défini tous
le caractéristique tell que intensité, magnitude, épicentre et courbes temporel et fréquentiel de
ce dernier.

Dans le chapitre suivant nous intéressons à l’expertise et description de l’ouvrage.

Page 13
Chapitre II
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

II.1. Introduction
L’ouvrage choisi pour mener notre étude sont des bâtiment existants ,faisant partie des
bâtiments de la cite 1200 logements située au centre de Boumerdes , environ 50 kilomètres à
l’est d’Alger. Les bâtiments se présentent sous plusieurs dimensions en plans : des bâtiments
d’un bloc, deux blocs, trois blocs, quatre blocs. Il s’agit d’une répétition d’un même bloc en
termes de structure, Ils sont séparés par des joints de dilatation de largeur 2 cm, voir la figure
(II.1). Tous les bâtiments sont à usage d’habitation en ( R+4),composés d’un sous-sol RDC et
4 étages. La construction des bâtiments date de 1973 ; ils ont réceptionnés en 1977. Leur
étude a été faite avant les prescriptions parasismiques algériennes RPA. Selon les règle para-
sismiques RPA99, la zone de Boumerdès est classée en zone II et elle est de sismicité
moyenne.

Figure II.1 : perspective réel d’un bâtiment existante

Lors de la collecte des informations au niveau du CTC il nous été donné d’appréhender
que parmi tout l’ensemble des bâtiments un seul bloc n’a pas subi des dommages considé-
rables et il a été classé en vert 2 et lors de notre visite sur terrain et la discussion avec les gens
nous avons pu situer ce bâtiment qui a montré un comportement assez résistant au séisme. Il
s’avère que ce bâtiment classé en vert 2, N°62, il a subit un renforcement lors de sa réalisation
par l’ajout de voile périphérique dans le sens transversal sur deux niveaux, le niveau RDC et

Page 14
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

le premier niveau. Ainsi notre première préoccupation a porté sur la compréhension de la dif-
férence de comportement de ce bâtiment par rapport à l’ensemble de tous les autres bâtiments
de la cité 1200. Par conséquent, nous avons envisagé d’aborder l’analyse de deux types de
structures initiales avant renforcement : structures en portiques auto stables uniquement notée
(A) et structures portant des voiles sur les deux niveaux du bâtiment notée (B). figure (II.2) et
(II.3)
3,75 3,75 2,95 3,75 3,75
1,20
5,35
4,15
1,20

Figure II.2 : plancher d’une structure en portiques auto stable, structure type A

Figure II.3 : structures portant des voiles sur les deux niveaux du bâtiment structure type B

II.2. caractéristiques du bloc type A, constituant l’ensemble de tous les bâ-


timents :
A part la présence de voiles sur deux niveaux pour la structure type B, tous les blocs sont
identiques :
 Ils sont formés de portiques en béton armé avec remplissage de panneaux en maçon-
nerie de briques et parpaings en plus d’un voile transversal au niveau de la cage
d’escaliers.
Page 15
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

 Nombre de niveau : sous-sol + RDC + 4.


 Dimensions en plan : L= 17.95m ; l=12m ; h (étage) = 3.00m
 Type de la fondation : semelles filantes croisées avec un voile périphérique de 20 cm
d’épaisseur (selon les plans).
 Un voile de 15cm d’épaisseur et de 2.4m de langueur au niveau de la cage d’escalier
 Les blocs sont séparés par des joints de dilatation de largeur égale à 2 cm.
 Chaque bloc présente des portes à faux sur les deux façades et sur toute la longueur de
chaque bloc et au niveau de tous les étages.
 La cage d’escaliers est située au niveau de la travée centrale du bâtiment.

NB : Le bloc N°62, possède les mêmes caractéristiques avec en plus la mise en place des deux
voiles pignons dans le sens transversale

II.3. Présentation des désordres constatés sur les bâtiments de la cite 1200
suite au séisme de 21 mai 2003 :[6]
Les bâtiments constituant la cité des 1200 ont subi énormément de dégâts lors du séisme
2003. Les désordres observés sur les parties visibles et accessibles du bloc sont :

 Dislocation totale du béton dans les zones d’extrémités des poteaux centraux et de rive
avec flambage des armatures longitudinales.
 Basculement de certains bâtiments.
 Eclatement du béton d’enrobage au niveau des zones nodales de certains poteaux avec
apparition des armatures dans un état de corrosion avancé.
 Eclatement du béton du deuxième volet de la cage d’escaliers avec apparition du fer-
raillage des deux nappes de la paillasse.
 Fissures en « X » dans les cloisons du RDC et obliques au niveau du premier étage.
 Rupture de panneaux de maçonnerie intérieures et ceux des façades du RDC.
 Effondrement des panneaux de Nevada de la façade postérieure du côté de la cage
d’escaliers.
 Cisaillement des poteaux dans tous les étages (étage souple).

Page 16
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

Figure II.4. Basculement de certains bâtiments. Figure II.5. Fissures en « X ».

Figure II.6. Dislocation de la section. Figure II.7. Flambement d’armatures

Longitudinale.

Page 17
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

Figure II.8. Eclatement du béton d’enrobage au niveau des zones nodales.

Figure II.9. Rupture de panneaux de maçonnerie intérieures et ceux des façades du RDC.

Page 18
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

Figure II.10. Eclatement du béton du deuxième volet de la cage d’escaliers avec apparition
du ferraillage des deux nappes de la paillasse.

Figure II.11. Étage souple

Page 19
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

II.4. classification des blocs visités vis-à-vis du niveau des dommages :


Selon la classification donnée e par le CGS, les dommages causés par le séisme sont clas-
sés en quatre catégories :

- Vert : contient les deux premiers niveaux de faibles dégâts 1 et 2, la construction peut
être exploitée sans ou avec très peu de réparations (enduits, maçonnerie, vitres, … )

- Orange : contient les niveaux 3 et 4, la structure a subi quelques dégâts et demande


une seconde expertise approfondie pour étude de réparation ou de renforcement.

- Rouge : correspond au dernier et plus haut niveau 5. La construction est complètement


effondrée ou a subit d’importances dégâts dans ses élément de résistance, elle ne peut
être réparée ni renforcée.

L’expertisme des bâtiments endommagés par le séisme de 2003 a donné le résultat suivant
[6]

Tableau II.1. La classification des blocs visités vis-à-vis du niveau des dommages

N° des blocs Classification selon fiche


d’évaluation du CGS

47(A-B-C) Orange 03
48(A-B-C) Orange 03
49(A-B-C) Orange 03
52(A-B-C) Orange 03
55(A-B-C-D) Orange 03
56(A-B) Orange 03
59(A-B-C-D) Orange 03
60(A-B) Orange 03
61(A-B) Orange 03
62(A-B) Vert 02
63(A-B) Orange 03
64(A-B) Orange 03
66(A-B) Orange 03
67(A) Orange 03
68(A) Orange 03

Page 20
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

69(A) Orange 03
70(A-B-C) Orange 03
51(A-B-C) Orange 04
65(A-B) Orange 03 / Orange 04
45(A-B-C) Orange 04
54(A-B) Orange 04

II.5. Identification des causes des dommages de désordres de la citée 1200


dus au séisme de 21 mai 2003

II.5.1. Les expertises qui eut ont lieu ont montré que la majorité des dom-
mages son été occasionnés aux insuffisances suivantes :
 Non observation des dispositions constructives parasismique, insuffisance et mauvaise
disposition des armatures dans les zones critiques autour des nœuds et dans les nœuds
(formation des articulations plastiques).
 Emploi généralisé de l’acier doux pour la confection des armatures transversales.
 Recouvrement avec crosses dans les poteaux.
 Des fermetures droites aux cadres (quand le béton est très sollicité, le cadre s’ouvre et
le confinement espéré n’existe jamais).
 Espacements des cadres très important.
 Absence d’épingle ou d’étrier sur les barres verticales intermédiaires.
 Insuffisance des études de conception, insuffisance de contreventement pour reprendre
la force horizontale due au séisme.
 Manque de liaisons conférant un comportement monolithique au bloc (absence de chai-
nage intermédiaire).
 Présence d’un voile au niveau de la cage d’escalier qui ne va pas de poteau a poteau, ce
dernier a bien fonctionné mais l’équilibre n’a été possible qu’en sollicitant jusqu’à
l’endommagement du volet d’escaliers à laquelle il était lié en partie centrale.
 L’existence des loggias fermées en console par apport aux poteaux de la façade sur
toute la hauteur de l’immeuble. Ces loggias décorées avec de grand panneau de ma-
çonnerie, leurs extrémités on peut contribuer à fragiliser certains bâtiments, et à coup
sûr certaines poutres porteuses.

Page 21
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

 Ila été noté une rupture par effort tranchant des poutres qui tenaient le port à faux du
balcon.
 Poteaux courts d’origine structurelle : c’est le cas des poteaux de la cage d’escaliers,
l’importance de l’effort tranchant et l’insuffisance des armatures transversales expli-
quaient l’endommagement des bâtiments.
 Poteaux devenus courts : la mise en place d’un remplissage partiel de la maçonnerie
placé dans un seul côté par apport au poteau de la cage d’escaliers.
 Les assemblages poutre - poteau se sont avérés non conformes aux règles élémentaires
de conception parasismique, on s’est retrouvé avec des portiques ayant 2 articulations
plastiques donc rendu matériau.
 Insuffisance des largeurs de joint entre les blocs et l’oubli des matériaux dans ces der-
niers prévues à l’origine vide de tout matériau.
 La mauvaise qualité des matériaux utilisés.
 La mauvaise qualité d’exécution (arrêt de bétonnage et reprise mal exécutée …..)
Autres causes
Atmosphère agressif (en bordure de mer) à laquelle s’ajoute un faible enrobage des arma-
tures d’où corrosion.
II.5.2. sur les éléments non structuraux
Parmi les cause de dommages, constatés sur les éléments non structuraux, il a été constaté
l’apparition de fissure en X dans les panneaux de maconnerie ce qui explique l’interaction des
panneaux de maçonnerie par apport au poteau dans le plan du portique ce phénomène est du à
des forces agissant parallèlement au plan d’un panneau de maçonnerie , ce dernier a tendance
à se déforme en parallélogramme ,Il se découpe alors dans la maçonnerie une diagonale active
comprimée et une diagonale tendue , cette dernier cède en donnant lieu à une fissure oblique ,
lorsque les effets s’inversent , c’est au tour de l’autre diagonale de céder ,et on trouve après
un séisme la classique fissuration en « X »les bielles développent à leur extrémité supérieure
une composant verticale ascendante qui tend à délester le poteau , et une composante horizon-
tale qui tend à la cisailler .
Si, en outre, l’ouvrage est soumis à une accélération verticale ascendante, les poteaux
peuvent se trouve délester dans une proportion suffisante pour que leur résistance à l’effort
tranchant se trouve diminuée de façon considérable : ruine par rupture au cisaillement.

Page 22
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage

Les désordres correspond à la rupture fragile des poteaux encadrant les panneaux en maçon-
nerie au Rez-de-chaussée ont agi comme des « fusible » avec un relatif bon comportement des
étages.
II.7.Conclusion :
Dans ce volet nous avons présenté notre ouvrage ainsi que les dommages constatés sur les
bâtiments de la cite 1200 suite au séisme de 21 mai 2003 et nous avons distingué deux aspects
importants :
- le premier concerne le caractère très voilent du séisme de boumerdes 2003 , de point de
vue statique ,il est caractérisé comme évènement rare et les niveaux d’accélération sismiques
et d’énergie véhiculée ont dépassé les prévision de la réglementation parasismique ceci, peu
expliquer en partie par l’ampleur des dégâts et dommages subi par la majorité des construc-
tions .
- le deuxième aspect est naturellement lié aux insuffisantes des performances parasis-
mique des systèmes de contreventement et surtout aux malfacons de conception ou de réalisa-
tion.

Page 23
Chapitre III
Chapitre III analyse des structures existantes

III.1. Introduction :
Le présent chapitre a pour objet l’analyse du comportement des structures existantes et la
vérification de leur aptitude conformément aux normes et règlements de la construction des
ouvrages des génies civils en vigueur. Notre réflexion porte principalement sur l’étude des
deux types de structures définies précédemment. Il est d’usage de bien précisé Boumerdès,
après le séisme de 2003 est devenue une zone III selon le RPA99 version 2003 au lieu de
zone II.
III.2. classification des constructions
 Le bloc noté A réalisé avec un système de contreventement portique auto stable avec
contreventement Portique auto stable avec remplissage de maçonnerie, a subi
beaucoup de dégâts et été classée orange 3 par l’équipe des ingénieurs de CTC/est de
Boumerdes après le séisme de 2003.
 Le deuxième bloc noté B réalisé avec un système de contreventement mixte portique et
deux voile dans le sens transversal Du sous-sol au 2éme étage suivant transversal, et
uniquement de portique auto stable avec remplissage de maçonnerie au 2éme étage
jusqu'à 4éme étage subi moins de dégâts. Ce bloc a été classée vert 2.

Bât (A)

Bât (B)

: Bâtiment détruit suite au séisme de Zemmouri 2003

: Bâtiment non détruit suite au séisme de Zemmouri 2003

Figure III.1. Distribution des bâtiments détruits dans la « cité des 1200 logements » suites
au séisme de Zemmouri 2003

Page 24
Chapitre III analyse des structures existantes

III.3. analyse dynamique


L’objectif initial de l’étude dynamique d’une structure est de déterminer ses
caractéristiques dynamiques, fréquence et mode de vibration, su la afin de pouvoir analyser
ses capacités à une excitation donnée. La détermination de ses caractéristiques dynamique
propres est obtenue en résolvant l’équation d’équilibre dynamique sans second membre. Cas
de vibration libre. Cette étape peut se faire manuellement lorsque le nombre de degrés de
liberté est réduit. Lorsque la structure est complexe ou à plusieurs étages, le calcul est très
long et difficile pour y faire, nous avons utilisé un logiciel de calcul le plus approprie pour le
calcul des structure de génie civil qui est l’ETABS version 2009.

III.3.1. caractéristiques géométriques des deux bâtiments


 Poteau centrale ( du sous-sol au 4éme étage) :
b = 20 cm h = 50 cm d = 47 cm l’enrobage c = 3 cm
 Poteau de rive ( du sous-sol au 4éme étage) :
b = 20 cm h = 40 cm d =37 cm l’enrobage = 3 cm
 Poutres principals (secondaires) :
b = 20 cm h = 40 cm d =36 cm l’enrobage = 4 cm
Tableau III.1. Section de ferraillage existant
Section Poutre (20x40) Poteau (20x40) Poteau (20x50)
Ferraillage 6T12 8T12 8T12

Figure.III.2 : structure A « vue en 3D »

Page 25
Chapitre III analyse des structures existantes

Figure III.3. Structure B « vue en 3D »

Les sources de masse pour l’étude dynamique sont les charges permanentes et les surcharges
d’exploitations.

W=∑ avec : Wi = WGi + βwQi

WGi = poids du aux charges permanentes.

wQi = charge d’exploitation

β = coefficient de pondération. Il est donné par le RPA 99 version 2003 (tableau 4.5. ) (β
=0,2)

 Centre de masse :
Le centre de masse est par définition le point d’application de la résultante de l’effort
sismique. Les coordonnées (XG, YG) du centre de masse sont données par les formules
suivantes :
n n

M i  YGi M i  X Gi
XG  i 1
n
YG  i 1
n

Mi
i 1
M
i 1
i

Mi : est la masse de l’élément " i".

Page 26
Chapitre III analyse des structures existantes

 X Gi
 : sont les coordonnées de l' élément " i ".
YGi

 Centre de rigidité
Le centre de torsion est le centre e de rigidité des éléments de contreventement du
bâtiment. Autrement dit, c’est le point par lequel passe la résultante des réactions des voiles,
des poteaux. En général deux cas se présentent:
- Si le centre de masse et le centre de torsion sont confondus; les efforts horizontaux
(séisme, vent…etc.) ne provoquent sur la structure qu’une translation.
- Si par contre le centre de masse est excentré par rapport au centre de torsion, la structure
subie donc une translation et une rotation en même temps.
Dans le cas où il est procédé à une analyse tridimensionnelle, en plus de l'excentricité
théorique calculée, une excentricité accidentelle égale à ±0.05L est considérée dans le calcul
(L : la dimension du plancher perpendiculaire à la direction de l'action sismique) doit être
appliquée au niveau du plancher considéré et suivant chaque direction.
 Calcul de l’excentricité
L’excentricité C’est la distance entre le centre de gravité et le centre de torsion, pour
toutes structures comportant des planchers horizontaux rigides dans leurs plans, on supposera
qu’à chaque niveau et dans chaque direction, la résultante des forces horizontales a une
excentricité par rapport au centre de torsion égale à la plus grande des deux valeurs suivantes :
Pour Chaque niveau et dans chaque direction, la résultante des forces horizontales a une
excentricité par rapport au centre de torsion égale a la plus grande des deux valeurs
suivantes :

 Excentricité théorique
=| |
=| |
 Excentricité accidentelle
La valeur des excentricités accidentelle est prise en égale à 5% de la longueur dans chaque
direction de calcul considéré RPA 99 version 2003 (art 4.3.7)
- Les tableaux suivants représentent le centre de masse et centre de torsion des
structures obtenue à partir de fichier résultat de l’analyse par logiciel Etabs.
Tableau III.2. Caractéristiques géométriques de la structure « A »

Page 27
Chapitre III analyse des structures existantes

étage Masse (t) Centre de masse Centre de torsion Excentricité (m)


(m) (m)
XG YG XC YC ex ey
4ème étage 158.023 8.975 5.966 8.975 5.577 0 0.389
3ème étage 160.2565 8.975 5.875 8.975 5.569 0 0.306
2ème étage 160.2565 8.975 5.875 8.975 5.565 0 0.31
1er étage 160.2565 8.975 5.875 8.975 5.556 0 0.319
R.D.C 160.2565 8.975 5.875 8.975 5.526 0 0.349
Sous-sol 188.5842 8.975 5.898 8.975 5.991 0 -0.093

Tableau III.3. Caractéristiques géométriques de la structure « B »

étage Masse (t) Centre de masse Centre de torsion Excentricité (m)


(m) (m)
XG YG XC YC ex ey
4ème étage 163.9477 8.975 5.96 8.975 5.577 0 0.383
3ème étage 167.3558 8.975 5.867 8.975 5.557 0 0.31
2ème étage 167.3558 8.975 5.867 8.975 5.53 0 0.337
1er étage 195.2553 8.975 5.877 8.975 5.691 0 0.186
R.D.C 195.2553 8.975 5.886 8.975 5.854 0 0.032
Sous-sol 215.2988 8.975 5.9 8.975 5.994 0 0.094

Structure « A »

Sens X : ex = 0.05 x 17.95 =0.8975 m > 0 condition vérifié

Sens Y : ey = 0.05 x 12 = 0.6 m > 0.389 m

Structure « B »

Sens X : ex = 0.05 x 17.95 =0.8975 m > 0 condition vérifié

Sens Y : ey = 0.05 x 12 = 0.6 m > 0.383 m

III.4. méthode d’analyse dynamique spectrale :


La structure a été modélisée à l’aide du logiciel de calcul ETABS en prenant en
considération toutes les données recueillie lors de la phase diagnostic.
Nous avons considéré pour notre modalisation, un modèle tridimensionnel encastré à la
base, ou les masses sont concentrées au niveau des centres de gravité des planchers avec (03)
DDL (2 translations et une rotation).

Présentation des résultats de la méthode dynamique spectrale :

Page 28
Chapitre III analyse des structures existantes

 Spectre de réponse

Figure III.4. Spectre de réponse de la structure (A)

Figure III.5. Spectre de réponse de la structure (B)

Nombre des modes à considérer


Les résultats obtenus par le logiciel (Etabs) sont représentés dans les tableaux suivants :
Tableau III.4 : période, mode et facteur de participation massique modes structure « A »

Masses Masses Masse Masse Masse


Modale Modale Cumulées Cumulées Cumulées
UX% UY% UX[ ] UY[ ] RZ[ ]
Mode Période
1 1.222046 69.701 0 69.701 0 0.1963
2 0.879185 0.2134 0 69.9143 0 66.6169
3 0.728838 0 62.3116 69.9143 62.3116 66.6169
4 0.408345 7.5887 0 77.503 62.3116 66.6402
5 0.278794 0.0277 0 77.5308 62.3116 74.9605
6 0.247632 2.3755 0 79.9062 62.3116 74.9802
7 0.18532 0 12.6533 79.9062 74.9649 74.9802
8 0.183215 0.8812 0 80.7874 74.9649 74.9804
9 0.154743 0.0045 0 80.7919 74.9649 78.18
10 0.153488 0.215 0 81.007 74.9649 78.1921
11 0.104012 0.0008 0 81.0078 74.9649 79.6518

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Chapitre III analyse des structures existantes

12 0.081266 0.0002 0 81.008 74.9649 80.0773

Tableau III.5 : période, mode et facteur de participation massique modes structure « B »

Masses Masses Masse Masse Masse


Modale Modale Cumulées Cumulées Cumulées
UX% UY% UX[ ] UY[ ] RZ[ ]
Mode Période
1 1.119751 64.4158 0 64.4158 0 0.0095
2 0.547393 0.0612 0 64.477 0 37.7018
3 0.432849 0 39.7253 64.477 39.7253 37.7018
4 0.387993 9.7994 0 74.2764 39.7253 37.7644
5 0.236537 2.9544 0 77.2309 39.7253 37.7721
6 0.170623 0.8517 0 78.0826 39.7253 37.7998
7 0.166979 0.0001 0 78.0827 39.7253 43.1893
8 0.127759 2.4096 0 80.4922 39.7253 43.1899
9 0.100344 0 16.4154 80.4922 56.1407 43.1899
10 0.093776 0.0001 0 80.4923 56.1407 45.0244
11 0.051432 0 28.5734 80.4923 84.7141 45.0244
12 0.037738 0.0001 0 80.4925 84.7141 84.9464

 Schémas des trois premières modes des vibrations :


 1er mode : c’est un mode de translation suivant l’axe (X-X)
TA = 1. 222 sec TB = 1.119 sec

Page 30
Chapitre III analyse des structures existantes

2éme mode : c’est un mode de rotation suivant l’axe (Z-Z)


TA = 0.879 sec TB= 0.547 sec

3éme mode : c’est un mode de translation suivant l’axe (Y-Y)

TA = 0.728 sec TB =0.432 sec

Page 31
Chapitre III analyse des structures existantes

1) Les périodes fondamentales des structures sont : {

2) F = {

D’après la figuré (I.7), le contenu fréquentielle la des structures A et B est situé dans la
bande énergétique de l’accélérogramme du séisme de Boumerdès 2003

3) L’importance des périodes ce qui signifier un manque de rigidité.

III.5. vérification des exigences : [2]


III.5.1. Vérification vis-à-vis des déplacements inter étage

Le RPA 99 version 2003 exige de vérifie que les déplacements entres niveaux ne doivent pas
dépasser 1% de la hauteur d’étage. (Le déplacement admissible est : k adm = 1%h0)
Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme suit :

k = R ek RPA 99 version 2003 ( art 4-19 )

Avec:

ek : déplacement dû aux forces sismiques.


R : coefficient de comportement.

h0 : est la hauteur d’étage.


Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à :

k = k - k-1 RPA 99 version 2003 ( art 4)

 Structure « A »
 sens x-x
Tableau.III.6. déplacement inter étage dans le sens X-X

Niveau ek(m) R k(x) k-1 k(x) k adm observation


éme
4 étage 0.0673 3.5 0.23555 0.21455 0.021 0.030 vérifié
3éme étage 0.0613 3.5 0.21455 0.1764 0.03815 0.030 non vérifié
2éme étage 0.0504 3.5 0.1764 0.1239 0.0525 0.030 non vérifié
1éme étage 0.0354 3.5 0.1239 0.06055 0.06335 0.030 non vérifié
R.D.C 0.0173 3.5 0.06055 0 0.06055 0.030 non vérifié

Page 32
Chapitre III analyse des structures existantes

Sous-sol 0 3.5 0 0 0 0.026 vérifié

 sens y-y
Tableau.III.7. déplacement inter étage dans le sens Y-Y

Niveau ek(m) R k(y) k-1 k(y) k adm observation


éme
4 étage 0.0363 3.5 0.12705 0.1022 0.02485 0.030 vérifié
3éme étage 0.0292 3.5 0.1022 0.07385 0.02835 0.030 vérifié
2éme étage 0.0211 3.5 0.07385 0.4375 -0.36365 0.030 non vérifié
1éme étage 0.0125 3.5 0.04375 0.1645 -0.12075 0.030 non vérifié
R.D.C 0.0047 3.5 0.01645 0.00035 0.0161 0.030 vérifié
Sous-sol 0.0001 3.5 0.00035 0 0.00035 0.026 vérifié

 structure « B »
 sens x-x
Tableau.III.8. déplacement inter étage dans le sens X-X

Niveau ek(m) R k(x) k-1 k(x) k adm observation


éme
4 étage 0.035 3.5 0.1225 0.10885 0.01365 0.030 vérifié
3éme étage 0.0311 3.5 0.10885 0.08505 0.0238 0.030 vérifié
2éme étage 0.0243 3.5 0.08505 0.0518 0.03325 0.030 vérifié
1éme étage 0.0148 3.5 0.0518 0.0224 0.0294 0.030 vérifié
R.D.C 0.0064 3.5 0.0224 0 0.0224 0.030 vérifié
Sous-sol 0 3.5 0 0 0 0.026 vérifié

 sens x-x
Tableau.III.9. déplacement inter étage dans le sens X-X

Niveau ek(m) R k(x) k-1 k(x) k adm observation


éme
4 étage 0.0087 3.5 0.03045 0.0203 0.01015 0.030 vérifié
3éme étage 0.0058 3.5 0.0203 0.00875 0.01155 0.030 vérifié
2éme étage 0.0025 3.5 0.00875 0.00105 0.0077 0.030 vérifié
1éme étage 0.0003 3.5 0.00105 0.0007 0.00035 0.030 vérifié
R.D.C 0.0002 3.5 0.0007 0.00035 0.00035 0.030 vérifié
Sous-sol 0.0001 3.5 0.00035 0 0.00035 0.026 vérifié

III.5.2. vérification de la largeur de joint sismique


L’RPA précise que deux blocs mitoyens doivent être séparés par des joints sismiques dont la
largeur minimale dmin

Satisfait la condition suivante :

dmin = 15mm +( 1 + 2 ) mm  40 mm RPA 99 version 2003 (art 4.19)

Page 33
Chapitre III analyse des structures existantes

1 et 2 : déplacements maximaux des deux blocs, calculés calculé selon 4.43 au niveau du
sommet du bloc le moins élevé incluant les composantes dues à la torsion et éventuellement
celles dues à la rotation des fondations.

Bâtiment « A » : 1 = 223.55 mm ; par défaut on prend 2 = 223.55 mm.

Bâtiment « B » : 1 = 127.05 mm ; par défaut on prend 2 = 127.05 mm.

Le joint sismique existant est de d = 20 mm, donc :

dA min = 480 mm non vérifié

dB min = 260 mm non vérifié

III.5.3. vérification vis-à-vis de l’effet (P-)


L’effet du 2° ordre ou effet (P-  ) peut être négligé dans le cas des bâtiments, si la condition
suivante est satisfaite à tous les niveaux.

Pk *  k
  0.10
Vk * hk

Avec :
P : poids total de la structure et des charges d’exploitations associées au dessus du niveau (k).
k
Tel que : Pk = ∑
V : effort tranchant d’étage au niveau (k).
k
H : hauteur d’étage (k).
k
k: Déplacement relatif du niveau (k).

 Si θk < 0.1 : les effets de 2éme ordre sont négligé.


 Si 0.1 < θk < 0.2 : il faut augmenter les effet de action sismique calculés par un
facteur égale à 1/(1- θk )
 si θk > 0.2 : la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.

Les résultats sont présentés dans les tableaux suivants :


 structure « A » :
Tableau. III.10. vérification de l’effet (P-) dans le sens X-X.

Sens X-X
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 9820.034 0.021 325.87 3 0.2109 non vérifié
3éme étage 10159.064 0.03815 579.71 3 0.2228 non vérifié
2éme étage 10498.094 0.0525 772.64 3 0.2377 non vérifié

Page 34
Chapitre III analyse des structures existantes

1éme étage 10837.124 0.06335 921.82 3 0.2482 non vérifié


R.D.C 11176.154 0.06055 1018.05 3 0.2215 vérifié
Sous-sol 11515.184 0 1018.32 2.6 0 vérifié

Tableau. III.11. vérification de l’effet (P-) dans le sens Y-Y.

Sens Y-Y
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 9820.034 0.02485 478.12 3 0.1701 non vérifié
3éme étage 10159.064 0.02835 808.2 3 0.1187 non vérifié
2éme étage 10498.094 0.36365 1043.26 3 1.2197 non vérifié
1éme étage 10837.124 0.12075 1214.61 3 0.3591 non vérifié
R.D.C 11176.154 0.0161 1294.54 3 0.0463 vérifié
Sous-sol 11515.184 0.00035 1297.83 2.6 0.0011 vérifié

 structure « B »
Tableau. III.12. vérification de l’effet (P-) dans le sens X-X.

Sens X-X
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 10782.655 0.01365 213.69 3 0.2295 non vérifié
3éme étage 11121.685 0.0238 369.35 3 0.2388 non vérifié
2éme étage 11460.715 0.03325 483 3 0.2629 non vérifié
1éme étage 11799.745 0.0249 571.43 3 0.1713 non vérifié
R.D.C 12138.775 0.0224 626.11 3 0.1447 non vérifié
Sous-sol 12477.805 0 626.43 2.6 0 vérifié

Tableau. III.13. vérification de l’effet (P-) dans le sens Y-Y.

Sens Y-Y
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 10782.655 0.01015 500.876 3 0.0728 vérifié
3éme étage 11121.685 0.01155 556.51 3 0.0769 vérifié
2éme étage 11460.715 0.0077 674.21 3 0.0436 vérifié
1éme étage 11799.745 0.00035 823.26 3 0.0016 vérifié
R.D.C 12138.775 0.00035 1020.17 3 0.0013 vérifié
Sous-sol 12477.805 0.00035 1119.82 2.6 0.0014 vérifié

Après les résultats obtenus pour les deux sens considérés et selon les prescriptions du RPA 99
version 2003 (art 5.9) : l’effet de 2éme ordre n’est pas vérifié pour les deux structures ; θk >
0.2 donc doit être redimensionné la structure.

III.5.4. vérification de la stabilité au renversement

Page 35
Chapitre III analyse des structures existantes

Cette condition d’équilibre se réfère à la stabilité d’ensemble du bâtiment ou de


l’ouvrage, soumis à des effets de renversement et/ou de glissement. F1
F2
n F3
- M Re nversement  M Fi / O   Fi  d i
i 1

d3
d2
d1
w
O
- M stabilisateur  M W / O  W  b
b
Moment stabilisateur
Il faut vérifier que :  1.5
Moment de renverssement

Ms = moment stabilisant qui tient compte du poids de la structure.


Mr = moment de reversement.
Fi = effort sismique appliqué à chaque étage.
di = la hauteur de niveau i mesuré à partir de la base
Tableau III.14. Effort tranchant et moment de renversement structure « A »

Effort tranchant Moment de renversement


Vx Vy Mx My
4éme étage 325.87 478.12 12209.001 17267.474
3éme étage 579.71 808.2 25672.098 35894.383
2éme étage 772.64 1043.26 39776.459 55056.086
1éme étage 921.82 1214.61 54332.111 74611.181
R.D.C 1018.05 1294.54 69139.758 94425.003
Sous-sol 1018.32 1297.83 86848.223 118892.266

Tableau III.15. Effort tranchant et moment de renversement « bâtiment B ».

Effort tranchant Moment de renversement


Vx Vy Mx My
4éme étage 217.71 385.71 17854.817 27200.273
3éme étage 379.77 556.51 36196.101 55394.086
2éme étage 498.08 674.21 54537.384 83587.898
1éme étage 592.1 823.26 76777.468 117613.666
R.D.C 653.15 1020.17 99017.551 151639.433
Sous-sol 653.52 1119.82 126896.941 126614.167

Les résultats de calcul sont résumés dans le tableau suivant :

Tableau III.16. Vérification de stabilité au renversement

VAR sens W b Ms Mr Ms/ Mr observation


X-X 9604.634 8.975 86201.59 287977.650 0.3 non vérifié
A Y-Y 9604.634 5.875 56427.22 396146.393 0.14 non vérifié

Page 36
Chapitre III analyse des structures existantes

X-X 10564.255 8.975 94814.18 411280.262 0.23 non vérifié


B Y-Y 10564.255 5.867 61980.48 562049.523 0.11 non vérifié

Selon les résultats trouvés et l’analyse effectuée la condition d’équilibre d’ensemble exige par
le RPA 99 version 2003 (art 5.5) n’est pas vérifié, donc nous constatons que la stabilité
d’ensemble n’est pas assurée

III.5.5. vérification de la période fondamentale


On doit vérifier que la valeur de la période numérique ne dépasse pas la valeur de la
période empirique approprié de 30 %

TN < 1.3 Te
TN = 1.222 s pour la structure « A »
La période fondamentale est égale a :
TN = 1.119 s pour la structure « B »

Te : période empirique de la structure :

Te = 0,09.hN √

D : est la dimension du bâtiment mesurée à la base dans la direction de calcul considérée.

hN : hauteur mesurée à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau.

Tex = 0,09 x 17,6 / √ = 0.37 (s )

Tey = 0,09 x 17.6 / √ = 0.46 s

Te = min (Tex, Tey)

La période empirique Te = 0.37 s.

TN > 1.3 Te non vérifié

La période fondamentale de la structure n’est pas vérifié par rapport a la période empirique ce
qui signifie qu’on est a la présence d’une structure flexible.

III.6. Vérification des poteaux

III.6.1. vérification de coffrage des poteaux


Les dimensions de la section transversale des poteaux doivent satisfaire les conditions
suivantes

- Min (b1,h1)  25cm en zones I et II

Page 37
Chapitre III analyse des structures existantes

- Min ( b1,h1)  30 cm en zone III

- Min (b1,h1)  he/20

-1/4  b1/h1  4

Donc: Min (b=20 cm h=40cm) = 20cm < 30 cm

Min (b=20 cm h=40cm) = 20cm > 13 cm

Les coffrages des poteaux ne sont pas vérifiés.

III.6.2. vérification de la section des poteaux


En ce qui suit, on procéder à pré dimensionnement des sections attribuées aux poteaux
existants afin de vérifier leur conformité aux exigences. Pour cela, le BAEL 91 nous
propose la formule suivante :

β Nu = Br.fbc / 0,9 +0,85 A. (Fe/s) ….. (1)

Nu : l’effort normal ultime du Poteau le plus sollicité.


Br : section réduite du Poteau (en m2).
A : section d’acier comprimé prise en compte dans le calcul (armatures longitudinales).

fbc : 0.85 Fc28 / b ; avec Fc28 =20 MPa


Fe : limite d’élasticité de l’acier utilisé = 400 MPa.

s : 1.15 (cas général).

β : coefficient de correction dépendant de l’élancement mécanique λ des poteaux qui


prend les valeurs :

β = 1 + 0.2 (λ/35)2 si λ 50

β = 0.85 λ /1200 si 50 < λ < 70


On fixe un élancement mécanique λ =35 pour rester toujours dans le domaine de la
compression centrée d’où : β = 1.2

L’expression (1) peut s’écrire comme suit :

Br

Selon [2] dans l’article (7.2) nous donne :


Amin =9% Br
A / Br =0.009
Alors Br 0.09 Nu

Page 38
Chapitre III analyse des structures existantes

 Poteau centrale
Tableau III.17. Vérification de section de poteau centrale

Niveau Nu Br(m2) b(m) B calc B exist Obs


(m2) (m2)
Sous-sol 1344.72 0.121 0.367 0.150 0.10 Pas vérifié
R.D.C 1118.20 0.100 0.336 0.127 0.10 Pas vérifié
1er étage 891.682 0.080 0.302 0.103 0.10 Pas vérifié
2éme étage 542.28 0.048 0.240 0.067 0.10 vérifié
3éme étage 438.64 0.040 0.220 0.057 0.10 vérifié
4éme étage 212.12 0.020 0.161 0.032 0.10 vérifié

 Poteau de rive
Tableau III.18. Vérification de section de poteau rive

Niveau Nu Br(m2) b(m) B calc B exist Obs


(m2) (m2)
Sous-sol 1078.93 0.097 0.331 0.123 0.08 Pas vérifié
R.D.C 987.94 0.088 0.316 0.112 0.08 Pas vérifié
1er étage 715.45 0.064 0.273 0.085 0.08 vérifié
2éme étage 533.70 0.048 0.240 0.067 0.08 vérifié
3éme étage 351.975 0.031 0.200 0.048 0.08 vérifié
4éme étage 170.23 0.015 0.142 0.026 0.08 vérifié

Les dimensions attribuées aux poteaux centraux et des rives, situe au sous-sol et niveau RDC,
sont insuffisantes.

III.6.3. vérification de l’effort normal réduit


La combinaison de calcul pour les vérifications de l’effort normal réduit sont les
suivantes :
Selon l’article 7.1.3.3 du règlement parasismique algérien 99, dans le but d’éviter ou de
limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d’ensemble dues au séisme, l’effort
normal de compression de calcul est limité par la condition suivante :

V : effort normal réduit.


Nd : désigne l'effort normal de calcul s'exerçant sur une section de béton.
Bc : est l'aire (section brute) de cette dernière.
fcj : est la résistance caractéristique du béton.

 structure « A »
Tableau III.19 : Vérification de l’effort normal réduit « poteau centrale »

Page 39
Chapitre III analyse des structures existantes

Niveau Section N(KN) V observation


Sous-sol (20 x 50) 865.68 0.4328 non vérifié
R.D.C (20 x 50) 729.97 0.3649 non vérifié
1er étage (20 x 50) 583.23 0.2916 vérifié
2éme étage (20 x 50) 434.79 0.2173 vérifié
3éme étage (20 x 50) 287.43 0.1437 vérifié
4éme étage (20 x 50) 143.14 0.0715 vérifié

Tableau III.20 : Vérification de l’effort normal réduit « poteau de rive »

Niveau Section N(KN) V observation


R.D.C (20 x 40) 816.63 0.5103 non vérifié
er
1 étage (20 x 40) 621.54 0.3884 non vérifié
2éme étage (20 x 40) 423.63 0.2647 vérifié
3éme étage (20 x 40) 277.21 0.1732 vérifié
4éme étage (20 x 40) 133.48 0.0834 vérifié

 structure « B »
Tableau III.21 : Vérification de l’effort normal réduit « poteau centrale »

Niveau Section N(KN) V observation


Sous-sol (20 x 50) 865.68 0.4328 non vérifié
R.D.C (20 x 50) 729.97 0.3649 non vérifié
er
1 étage (20 x 50) 583.23 0.2916 vérifié
2éme étage (20 x 50) 434.79 0.2173 vérifié
3éme étage (20 x 50) 287.43 0.1437 vérifié
4éme étage (20 x 50) 143.14 0.0715 vérifié

La non vérification de la condition de l’effort normal réduit stipule que les dimensions des
poteaux sont insuffisants pour reprendre l’action sismique telle que définies par l’RPA 99.

III.7. vérification des poutres :


III.7.1. vérification des coffrages des poutres : RPA 99 version 2003 ( art 7.5.1)
D’après le RPA 99 version 2003 (art 7.5.1), les poutres doivent respecter les dimensions
suivantes :

- b  20cm

- h  30cm

- h/b  4.0

Donc : b = 20cm 20cm

h =40cm 30cm

Page 40
Chapitre III analyse des structures existantes

h/b = 2

Donc les conditions de RPA 99 version 2003sont vérifiées

III.7.2. vérification de la section des poutres


D’après le RPA 99 version 2003 (art 7.5.1), les dimensions minimales des poutres doit
respecter la condition suivante :

0,3h 0,7h
L : plus grande portée dans le sens considéré.
ht : hauteur total de la poutre.
b : la largeur de la poutre.

 Les Poutres principale :


Lmax = 5.35 m

0.35 0.40 0.535


C.V
0.12 0.20 0.28

 Les Poutres secondaires :


Lmax = 3.75 m

0.25 0.40 0.375


C.N.V
0.12 0.20 0.28
D’où, on peut conclure que les sections des poutres principales existantes répondent aux
exigences du règlement, par contre les sections des poutres secondaires ne répondent pas.
III.8. Conclusion :
Après l’analyse modale de l’ouvrage, on constate les résultats suivants :
 La non-conformité des périodes fondamentales calculées par rapport aux modes
empiriques stipule que la structure est flexible dans les deux sens longitudinal et
transversal. Cela se traduit par une insuffisance de contreventement aux charges
sismiques telles que définies par l’RPA 99 version 2003.
 La condition de déplacement inter étage est vérifiée pour la structure mixte par contre
n’est pas vérifié pour la structure auto stable.
 Le joint sismique n’est pas vérifié.

Page 41
Chapitre III analyse des structures existantes

 Le non vérification de la condition de l’effort normal réduit pour les poteaux de sous-
sol et RDC stipule que ces derniers risquent d’avoir une rupture par effort normal
réduit.
Ainsi, nous concluons que les deux structures initiales A et B sont souples et présentent une
insuffisance de contreventement et de dimensions porteurs à savoir les poteaux et les poutres.
Aussi, le joint de 2 cm entre les deux blocs mitoyens est jugé très insuffisant

Page 42
Chapitre IV
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

IV. 1. Introduction :

Le ferraillage des éléments résistants devra être conforme aux régalements en vigueur en
l’occurrence l’ RPA 99/V2003, BAEL 91 et CBA 93.
Notre structure est composée des éléments suivants :

 Les poteaux
 Les poutres

IV.2. vérifications du Ferraillage des poteaux


Les poteaux sont des éléments structuraux assurant la transmission des efforts soumis aux
poutres vers les fondations, sont calculés en flexion déviée composée dans les deux sens, à
l’état limite ultime, à l’état limite accidentel et vérifiés à l’état limite de service. Le calcul se
fera sous les sollicitations suivantes :

N
Flexion composée Mx

My

Y
Y N
Mx MY

X X
N

Figure IV.1 : flexion bi axial d’un poteau

 S1 : M max ; N qui lui correspond


 S2 : N max ; M qui lui correspond

Page 43
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

 S3 : N min ; M qui lui correspond


NB : Chacun des trois cas donne une section d’acier, la section finale choisie sera la
valeur maximale correspondant au cas le plus défavorable des trois.

Nous rappelons les caractéristiques des matériaux utilisés pour le calcul et le


dimensionnement de notre structure.

 Contraintes caractéristiques du béton et de l’acier


Tableau IV.1: valeur des contraintes

béton acier
situation b Fc28(Mpa) fbu(MPa) s Fe(MPa) s(MPa)
durable 1.5 20 11.33 1.15 400 348
accidentelle 1.15 20 17.39 1 400 400

IV.2.1.Combinaisons de charges :
En fonction du type de sollicitation, nous distinguons les différentes combinaisons :

 Selon BAEL 91 (Situation durable) :


 ELU : 1.35G + 1
 ELS : G + Q
 Selon le RPA 99 (Situation accidentelle) :
 G+Q
 0.8G +E

Pour le calcul des armatures longitudinales, nous utilisons le logiciel SOCOTEC avec les

sollicitations données par l’ETABS et nous les calculons manuellement avec les méthodes

proposées par le RPA 99, BAEL 91 et CBA 93 et nous choisissons les armatures qui

conviennent c’est-à-dire les plus grandes si ils ne dépassent pas bien sur le Amax

réglementaires.

 Les sollicitations de calcul données par l’ETABS


Tableau IV.2: Les sollicitations obtenues par ETABS
 Situation durable
Nmax Mcorr Nmin Mcorr Mmax Ncorr
(KN) (KN.m) (KN) (KN.m) (KN.m) (KN)

Page 44
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

La section 1106.45 6.84 51 0.6 32.34 158


(20X50)
Ferraillage 0.15 0 0
(cm²)
La section 790.44 18.28 43.94 0.25 28.80 154.86
(20X40)
Ferraillage 0.17 0 0.32
(cm²)

 Situation accidentelle
Nmax Mcorr Nmin Mcorr Mmax Ncorr
(KN) (KN.m) (KN) (KN.m) (KN.m) (KN)
La section 865.68 19.25 21.35 5 110.36 583.23
(20X50)
Ferraillage 0 0 4.18
(cm²)
La section 628.42 31.58 18.54 0.60 45.73 333.54
(20X40)
Ferraillage 0 0 0
(cm²)

 Caractéristiques des poteaux


Tableau IV.3 : Caractéristiques géométriques des poteaux centrales
Poteau (20x50)
Niveau Caractéristiques géométriques
b (cm) h (cm) d (cm) d’ (cm)
sous-sol 20 50 47 3
RDC 20 50 47 3
Du 1er au 4éme étage 20 50 47 3

Tableau IV.4 : Caractéristiques géométriques des poteaux de rive


Poteau (20x40)
Niveau Caractéristiques géométriques
b (cm) h (cm) d (cm) d’ (cm)
sous-sol 20 40 37 3
RDC 20 40 37 3
Du 1er au 4éme étage 20 40 37 3

IV.2.2. Calcul des armatures longitudinales


A- Recommandation : [7]

Page 45
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

  2B 
 Amin  max  4cm² / ml , 1000 
 

 A  5B
 max 100 B : section du béton (b h)

B- Recommandation : [2]

Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets
 Le diamètre minimal est de 12mm.
 la longueur minimal de recouvrement est de 50 Φ (zone III).
 La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser
20cm.
 Pour tenir compte de la réversibilité du séisme, les poteaux doivent ferraillés
symétriquement.
 Pourcentage minimal :

Le pourcentage minimal d’aciers dans notre cas est de 0.9% de la section du béton :
Poteaux (20×50) : As min = 9 cm2
Poteaux (20×40) : As min= 7.2 cm2

 Pourcentage maximal :

Le pourcentage maximal d’aciers est de 4% en zone courante et 6% en zone de


recouvrement :
 Zone courante :

Poteaux (20×50) : As max = 40 cm2


Poteaux (20×40) : As max= 32 cm2

 Zone de recouvrement :

Poteaux (20×50) : As max = 60 cm2


Poteaux (20×40) : As max= 48 cm2

B- Recommandation : [8]

f t 28
ACNF  0.23 bo d 
fe

Page 46
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

Tableau IV.5 : ferraillage maximale et minimale

Selon RPA99/V2003 Selon BAEL 91 Selon


CBA
93
As min As max (cm²) As min As max As
niveau Section (cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
(cm²) Zone Zone de
courante recouvrement
Du sous-sol (20 50) 9 40 60 2 50 3.16
au 4ème
étage
Du sous-sol (20 40) 7.2 32 48 1.6 40 3.01
au 4ème
étage

IV.2.3. Exemple de calcul


A- Ferraillage longitudinale

Le poteau étant sollicité en majeure partie par la compression, il apparait un risque de


flambement, ce qui nous impose de majorer l’excentricité réelle de l’effort normal appliqué :

A partir de la combinaison la plus défavorable

Le poteau le plus sollicité c’est le Poteau centrale (20x50)

La combinaison la plus défavorable est la combinaison 1.35 G+1.5 Q

Exemple de calcul

Soit un poteau du troisième niveau de dimensions de (Situation durable) :

C=C’=3cm.

L=3.00m.
h = 0.50m
bu =11.33 Mpa. d=0.47m

Mmax = 32.35 KN.m

Ncorr = 158 KN
0.2m
La position du centre de pression est : mm

e0 = = = 0.20 m

eA = e0 + (d – ) = 0.2 + (0.47 – ) = 0.42 m

Page 47
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

e0 : excentricité du premier ordre de la résultante des contraintes normales avant application


des excentricités additionnelles

e A : Distance entre centre de pression et le centre de gravité de la section des armatures,

MA = N x eA =158x0.42 = 66.36 KN.m

μbc = ( 1- ) = 0.5

μbu = = = 0.132

μ bu < μ bc ⟹ Section partiellement comprimée

Le calcul sera effectué en flexion simple sous l’effet du moment MA puis sera ramené en
flexion composée.

Calcul des aciers en flexion simple

Moment réduite limite μlu

104 μlu = 3440γ + 49 fc28 – 3050

Avec : γ = = = 1.37

μlu = 0.1751

μbu = 0.132 < μlu = 0.1751 Donc la section A’ = 0 ( pas d’armature comprimé )

μbu = 0.132 < 0.275 On utilise la méthode simplifié.

Zb = d (1 - 0.6 μbu ) = 0.42 (1 – 0.6 x 0.132 ) = 0.43 m = 43 cm

Acal = Mu / ( Zb . fed ) = (32.35 x 10-3) / ( 0.43 x 348 ) = 0.000216m2= 2.16 cm²

Calcul des aciers en flexion compose


= =0

Afc = [ ]

Afc = [2.16 x 10-4 x10-3]104

Afc = -2.38 cm2 < 0

Cette dernière quantité était négative, on prend comme section (As), la section minimale Amin

 Condition de non fragilité

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Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

ACNF  0.23 bo d
f t 28

fe

ACNF = 0.23 x 0.2 x 0.47 x = 3.32 x 10-4 m2

ACNF = 3.32 cm2


Donc : Aadopté = max {ACNF = 3.32 cm2 ; Au = 2.16 cm2 ; Amin(RPA) = 9cm2}
Aadoptée = 9.05 cm2  8 T 12

Tableau IV.6 : ferraillage longitudinale de poteau central (20x50)

niveau Section A calculer ACNF Amin(RPA) Aadoptée Choix des


(cm2) (cm2) (cm2) (cm2) (cm2) barres
Du sous-sol (20 50) 2.16 3.30 9 9.05 08T12
au 4ème étage
(20 40) 2.01 4.00 7.2 9.05 08T12

A- Armatures transversales

Nous utilisons les recommandations définies en [2]


At  aVu
 RPA 99 (art 7.4.2.2)
t ht . f e
Vu : l’effort tranchant de calcul.

Ht : hauteur totale de la section brute.

Fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale.

a : Coefficient correcteur en fonction de l’élancement géométrique ( g )

t : l’espacement des armatures transversales.

 Sollicitations tangentes :
La contrainte de cisaillement de calcul dans le béton  bu sous combinaison sismique doit être
inférieure à la valeur limite suivante :

bu = ρa .fc28 RPA 99 (art 7.4.3.2)

où a : coefficient correcteur en fonction de l’élancement géométrique ( g )

a  2,5, si g  5. l l 
Avec g  max  f , f 

3, 75 dans le cas contraire a b 

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Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

Minimale des armatures transversales ( At t .b ) en % est donnée comme suit :

0,30%.............g  5
At 
 0,80%.............g  3
b .t 
int erpolation .............3  g  5

λg : L’élancement géométrique du poteau.


a , b : Les dimensions de poteau.

 Espacement des cadres :


 En zone nodale : St  10 cm…………………………en zone III

 En zone courante St  Min (b1/2, h1/2, 10 1)………en zone III

Où l est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.

L’espacement doit être de 10 cm en zone nodale et 10 cm en zone courante.

 Exemple de calcul :

Poteaux centrale (20x50) : Vmax = 71.1 KN

 zone courante :

g = = = 10.5 5  a = 2.5
 aVu
At  t
ht . f e
At = 9 x 10-5 = 0.9 cm2
Soit At = 2.01 cm2  4HA8
La section minimale des armatures transversales ( At t .b ) en % est donnée comme suit :
> 0.3% selon RPA 99  0.010 = 1% 0.3% ……..vérifier

 La zone nodale

g = = = 10.5 5  a = 2.5
La section des armateurs transversale minimale ( At t .b ) en % est donnée comme suit :

> 0.3%(RPA99/2003)  0.010 = 1% 0.3% ……..vérifier

III.2.4. Vérifications diverses :

III.2.4.1. Vérification de l’effort tranchant BAEL 91(Art 7-4-3-1) :

Page 50
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

On doit vérifier que : u  

 Vu
 u  b  d
 0

 u  min  0, 2 f c 28 ;5MPa  ,   900 
  
  b 

 Exemple de calcul : poteau (20x50)


Vu max= 71.06 KN
Vérification de la contrainte de cisaillement :
-3
u= = 0.75 Mpa

= 3.47 Mpa  u …….. Condition Vérifiée


 Les résultats de ferraillage transversal sont résumés dans le tableau suivant :
 Zone courante
Tableau IV.7 : armature transversale (zone courant)
Section V B u St g a At Aadop %min vérification
(cm2) (KN) (cm) ( Mpa ) (cm) (cm2) (cm2) u

(20x50) 71.06 20 0.75 10 10.5 2.5 0.31 2.01 1% vérifiée


(20x40) 70.38 20 0.95 10 10.5 2.5 0.31 2.01 1% vérifiée

Les résultats du ferraillage transversal sont résumés dans le tableau suivant :


Tableau IV.8 : résume de ferraillage transversal
Section (cm2) At At St (cm) St (cm)
(Zone courante) (zone nodale) (zone courante) (zone nodale)
Poteau (20x50) 4T8 4T8 10 10
Poteau (20x40) 4T8 4T8 10 10

IV.2.4.2. Vérification des contraintes


Nous sommes en cas de fissuration peu préjudiciable, on vérifie seulement la contrainte
dans le béton dans le cas le plus défavorable :
On vérifier :
̅ .

Page 51
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

Σ =

Les résultats de vérification des contraintes à l’ELS, sont regroupés dans le tableau suivant :
Tableau IV.9 : vérification des contraintes

Section Nser Mser y Mser z Y ̅ ̅


(cm2) (KN) (KN) (KN) (m) (Mpa) (Mpa)

(20x50) 803.62 4.95 0.46 0.22 3.27 12 vérifié


(20x40) 591.80 13.90 0.20 0.17 8.86 12 vérifié

IV.2.4.3. Vérification au flambement

La vérification au flambement se fait pour le poteau le plus sollicité (20x50) :

Nmax = 1137.95 KN ; Br = 0.08 m2

On vérifier que :

Br = = 0.062 m2
 
Br = 0.08 0.062 …… Vérifiée

IV.2.4.4. Vérification de l’effort normale ultime

Selon le CBA 93 (art.8.4.1), les éléments soumis à la flexion composée doivent


être justifié vis-à-vis l’état limite de stabilité de forme (flambement).
La vérification se fait pour le poteau le plus sollicité .donc il faut vérifier :

Nu= +A ] > Nmax


 
Avec :
Coefficient en fonction de l’elancement λ.
Br : section réduit du béton
A : section d’acier comprimée prise en compte dans le calcul
Nmax=1137.95 KN
 Calcul de :

{
Avec i=√ I = 0.002 m4 A = 0.1m2

Page 52
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

√ =0.14 ; λ = 15 < 50
 = 0.82

 Calcul de Br
Br= [(20-3) x (50-3)] = 800cm2 = 0.08m2
 Calcul de Nu

4
Nu= +A ]= +25.13x10- ] = 1.68 MN
 

Donc Nmax ≤ Nu
Les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :

Tableau IV.10 : vérification de l’effort ultime

Section L étage Lf A N max Nu vérification


(cm2) (m) (m) (cm2) (KN) (KN)
(20x50) 3 2.1 15 25.23 1137.95 1688.13 vérifié

IV.2.4.5.dimensionnement du nœud vis-à-vis des moments fléchissant


D’après l’article RPA 99 ( artc 7.6.2 ), il convient de vérifier pour les portiques
participent au système de contreventement que la somme des moments résistants ultimes des
extrémités de poteaux ou montants aboutissants au nœud est au moins égales en valeur absolu
à la somme des valeurs absolus des moments résistants ultimes des extrémités des poutres ou
travers affectés d’un coefficient de majoration de 1,25. Cette condition impose faire en sorte
MN
les rotules plastiques se forment dans les poutres plutôt que dans les poteaux.

(|Mn|+|MS|) |Me|+|Mw|)

MW PS (20x40) Me
PP (20x40)

Les résultats des moments sont résumés dans le tableau suivant :


MS
Tableau IV.11 : vérification du nœud vis-à-vis des moments fléchissant

Nœud de Mn MS Me Mw observation
Sous-sol 161.46 97.12 70.02 70.02 vérifier

Page 53
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

RDC 97.12 94.75 70.02 70.02 vérifier


1er étage 94.75 82.20 70.02 70.02 vérifier

2T12

4T12
2 cadre T8

2T12

Figure IV.2. Schéma de Ferraillage des poteaux centraux et de rive

IV.3. vérifications du ferraillage des poutres


Les poutres sont des éléments structuraux qui transmettent les efforts de plancher vert les
poteaux. Elles sont sollicitées par un moment fléchissant et un effort tranchant. Leur
ferraillage donc sera déterminé en flexion simple à l’ELU et à l’ELA sous l’effet du moment
le plus défavorable, puis vérifiées à l’état limite de service (ELS), suivant les
recommandations du l’ RPA 99.
Le ferraillage des poutres sera estimé ont en tenant compte des efforts donnés par
l’ETABS, qui résultent des combinaisons les plus défavorables, présenté par le RPA 99 et le
BAEL 91 :

 Etat limite ultime :


Situation durable et transitoire : 1.35 G + 1.5 Q
Situation accidentelle : G + Q + 1.2 E, 0.8G + E
 Etat limite de service : G +Q
IV.3.1. prescriptions données par le RPA 99
A : armatures longitudinales :
 Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur
de la poutre doit être de 0.5% de toute la section.

Page 54
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

 Poutres principales : Amin = 0.005x20x40 = 4.00 cm2


 Poutres secondaires : Amin = 0.005x20x40 = 4.00 cm2
 le pourcentage total maximum est de 4% en zone courante, et 6% en zone de
recouvrement.
 Poutres principales : Amax = 0.04x20x40=32.00 cm2
Amax = 0.06x20x40=48.00 cm2
 Poutres secondaires : Amax = 0.04x20x40=32.00 cm2
Amax = 0.06x20x40=48.00 cm2
 La longueur minimale de recouvrement est de 50 (zone III).
 Pour une poutre de rive, les armatures longitudinales supérieures et inférieures
doivent être coudées à 90°.
B : armatures transversales :
 La quantité d'armatures transversales minimales est de : At =0.003.s.b ;
 L'espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé
comme suit :
 Dans la zone nodale et en travée, si les armatures comprimées sont
nécessaires : minimum est de (h/4,12) ;
 En dehors de la zone nodale : s h/2.

Figure IV.3: schéma des poutres principales et secondaires

Page 55
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

NB : les poutres seront étudiées suivants des axes comme suit :


Poutres principales suivant l’axe « Y » Poutres secondaires suivant l’axe « X »
Les moments max au niveau des appuis sont donnés par les combinaisons sismiques donc le
calcul des armatures se fera en situation accidentelle, par contre ceux de travée sont donnés
statiques donc le calcul des armatures se fera en situation durable.

On va prendre comme exemple de calcul les poutres B2 du 2ème étage

IV.3.2. ferraillage longitudinales


h = 0.40m
 Ferraillage en travée d=0.36m
θ=1 ; γb = 1.5 ; γs = 1.15 ; fc28=20 MPa

fbu= = 11.33 MPa fed = = 348 MPa


0.2m
Mu max= 54.689 KN.m ; Mser max= 24.835 KN.m mm
M
bu  2 u  = 0.19
b.d .Fbu
104lu = [3440.γ + 49 fc28 -3050]

γ= = = 1.48
lu = 0.30
bu = 0.19 < lu = 0.30  A’ = 0

bu = 0.19 < 0.275  méthode simplifiée

Zb = d [1- 0.6 bu] = 0.36 [1-(0.6 0.19)] = 0.32 m

A= = 10-3 = 0.000491 m2

 A = 4.91 cm2
 ferraillage au niveau des appuis
θ = 0.85 ; γb = 1.15 ; γs = 1 ; fc28 = 20 MPa

fbu= = 17.39 MPa fed = = 400 MPa

i. armatures supérieures

Mu max= -118.096 KN.m ; Mser max= -52.211 KN.m

Mu
bu   = 0.26
b.d 2 .Fbu

Page 56
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

104lu = [3440.γ + 49 fc28 -3050]

γ= = = 2.26
lu = 0.57
bu = 0.26 < lu = 0.57  A’ = 0

bu = 0.26 < 0.275  méthode simplifiée

Zb = d [1-0.6 bu] = 0.36 [1-0.6 0.26] = 0.30 m

MU
A = 10-3 = 0.001131m2
Z B . f ed

 A = 11.31 cm2
i. armatures infèrieures
Mu max= 64.588 KN.m ; Mser max = 48.429 KN.m

Mu
bu   = 0.14
b.d 2 .Fbu

104lu = [3440.γ + 49 fc28 -3050]

γ= = = 1.33

lu = 0.25
bu = 0.14 < lu = 0.25  A’ = 0

bu = 0.14 < 0.275  méthode simplifiée

Zb = d [1-0.6 bu] = 0.36 [1-0.6 0.14] = 0.33 m

MU
A = 10-3 = 0.000562m2
Z B . f ed

 A = 5.62 cm2
 condition de non fragilité : [7]

Amin = = 0.75 cm2 < A = 5.62 cm2 ………….vérifiée

Les résultants du ferraillage longitudinal sont résumés dans les tableaux suivants :
On a utilisé le logiciel de calcul (SOCOTEC), pour le calcul des différentes sections de
Ferraillage

 ferraillage des poutres principales

Page 57
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

Tableau IV.12 : Ferraillage des poutres principales

Niveau M (KN.m) As Choix des barres Amin Amax Aadopté


(cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
Sur sup -72.070 5.50 3T16 4.00 32.00 6.03
Sous- appuis inf 26.525 1.90 3T12 3.39
sol En travée 47.139 4.14 3T14 4.00 32.00 4.62
Sur sup -103.442 8.32 3T14+3T16 4.00 32.00 9.42
RDC appuis inf 51.267 4.04 3T14 4.62
En travée 48.238 4.25 3T14 4.00 32.00 4.62
Sur sup -118.422 9.85 3T14+3T16 4.00 32.00 10.65
N1 appuis inf 65.49 4.95 3T16 6.03
En travée 54.827 4.91 3T16 4.00 32.00 6.03
Sur sup -118.864 9.77 3T14+3T16 4.00 32.00 10.65
N2 appuis inf 64.588 4.88 3T16 6.03
En travée 54.689 4.89 3T16 4.00 32.00 6.03
Sur sup -114.261 9.38 3T14+3T16 4.00 32.00 10.65
N3 appuis inf 58.578 4.38 3T16 6.03
En travée 50.916 4.51 3T16 4.00 32.00 6.03
Sur sup -114.261 9.38 3T14+3T16 4.00 32.00 10.65
N4 appuis inf 58.576 4.38 3T14 4.62
En travée 50.916 4.51 3T16 4.00 32.00 6.03

 ferraillage des poutres secondaires


Tableau IV.13 : Ferraillage des poutres secondaires

Niveau M (KN.m) As Choix des barres Amin Amax Aadopté


(cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
Sur sup -40.711 3.25 3T12 4.00 32.00 3.39
Sous- appuis inf 39.946 2.91 3T12 3.39
sol En travée 21.672 2.16 3T12 4.00 32.00 3.39
Sur sup -125.620 10.55 3T14 + 3T16 4.00 32.00 10.65
RDC appuis inf 60.674 4.55 3T16 6.03
En travée 65.179 5.99 3T16 4.00 32.00 6.03
Sur sup -118.864 9.85 3T14 + 3T16 4.00 32.00 10.65
N1 appuis inf 65.49 4.95 3T16 6.03
En travée 54.827 4.91 3T16 4.00 32.00 6.03
Sur sup -112.144 9.17 3T12 + 3T16 4.00 32.00 9.42
N2 appuis inf 64.544 4.87 3T16 8.01
En travée 64.397 5.91 3T16 4.00 32.00 6.03
Sur sup -91.311 7.19 3T12 + 3T14 4.00 32.00 8.01
N3 appuis inf 74.338 5.70 3T16 6.03
En travée 43.473 3.79 3T14 4.00 32.00 4.62
Sur sup -28.171 2.02 3T12 4.00 32.00 3.39
N4 appuis inf 21.988 1.57 3T12 3.39
En travée 13.754 1.13 3T12 4.00 32.00 3.39

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Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

On adopte le même ferraillage sur tous les niveaux, le choix des barres est le suivant :

Tableau IV.14 : choix des barres des poutres principales (secondaires)

localisation As cal (cm2) Choix des barres A adopté


(cm2)
Poutres Sur appuis sup 9.85 3T14+3T16 10.65
Principales inf 4.95 3T16 6.03
(secondaires) En travée 5.91 3T16 6.03

IV.3.3. calcul des armatures transversales


 Selon le BAEL 91
La section minimale At doit vérifier : At ≥ 0,4. b .st

b : largeur de la poutre ;
St : l’espacement des armatures transversales

St min (0.9d ; 40 cm) ;


On adopte les espacements suivants : …………………… St =20 cm

Donc: At ≥ 0.4x0.2x0.20 / 400  At ≥ 0.40 cm2

At = 0.50 cm2
Diamètre des armatures d’âme BAEL 91 ( Art 7-4-2-3):

 h b0  
t  Min  ; ; l min  t { 12}
 35 10 

Donc t= 8 mm

 Selon RPA 99 :
La section minimale At doit vérifier

At = 0.003. St .b
L’espacement maximal:

- En zone nodale : St ≤ min (h/4 ; 12  L) = 10cm

- En zone courante : St ≤ h/2 = 20cm


On adopte les espacements suivants :
- En zone nodale : ………….St = 10cm
- En zone courante : ……......St = 20cm
On aura alors :

Page 59
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

At = 0.003 x St x b = 0.003 x 20 x 20 = 1,2cm2 > 0.6 cm2

Le choix des barres est le suivant 4Φ8 : At = 2.01cm2

St adopté = min (St BAEL, St RPA) =20 cm.

On aura un cadre et un étrier de diamètre «Φ8 ».

La longueur minimale de recouvrement vaut : Lr = 50  = 50 x1.6 = 80 cm

IV.3.4. vérification nécessaire pour les poutres :


 Vérification des contraintes tangentielles conventionnelles

Vu
Vu max = 93.7KN  u   1.30MPa
b0 d
  min (0.2 f c 28 /  b ,5MPa)  2.67MPa.
 u    C.V
 Armature inferieure tendu sur appui d’ABOUT

A = 2. 69 x 10-4 m2  AS = 4.95 cm2 A = 2.69 cm2

 Influence de l’effort tranchant au niveau des appuis

0.9.d .b. f c 28
Vu max  V u  0,40. BAEL 91 (art A.5.1.32)
b
Vu max= 93.7KN  0,4 x 0,324 x 0,2 = 345.6 KN C.V

 Vérification des contraintes à l’ELS:

La condition à vérifier est la suivante : bc =  bc

Avec : 15[AS (d - y)2 + AS’(y – d’)] (moment d’inertie )

by2+30(A+A’) y-30 (dA + d’A’) = 0 y: position de l’axe neutre

On effectue cette vérification pour le cas le plus défavorable dans la travée et l’appui

Les résultats de cette vérification sont donnés dans le tableau suivant :


Tableau IV.15 : Vérification des poutres principales et secondaires à l’ELS

Type des Zone de As M ser Y bc  b Observation


poutres vérification (cm2) (KN.m) (m) MPa MPa bc  bc

Page 60
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

Sous-sol En travée 6.03 42.871 0.12 8.09 15 vérifiée


Sur appuis 10.65 52.211 0.11 5.28 15 vérifiée
RDC En travée 6.03 34.923 0.12 6.59 15 vérifiée
Sur appuis 10.65 67.47 0.11 6.83 15 vérifiée
N1 En travée 6.03 34.776 0.12 6.56 15 vérifiée
Sur appuis 10.65 48.429 0.11 4.90 15 vérifiée
N2 En travée 6.03 24.835 0.12 4.68 15 vérifiée
Sur appuis 10.65 52.211 0.11 5.28 15 vérifiée
N3 En travée 6.03 34.366 0.12 6.48 15 vérifiée
Sur appuis 10.65 48.340 0.11 4.89 15 vérifiée
N4 En travée 6.03 36.878 0.12 6.96 15 vérifiée
Sur appuis 10.65 45.779 0.11 4.63 15 vérifiée

 Contrainte d’adhérence

La contrainte d’adhérence doit être inférieure à la valeur limite ultime


 se   se  s f t 28  1.5 1.8  2.70MPa
Vu max
Avec :  se 
0.9d Ui

Ui : Périmètre minimal circonscrit à la section droite des barres

∑ = 6x3, 14 x 0.016 = 0.30 m

Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant :

Tableau IV.16 : Vérification des contraintes d’adhérences


VU (KN) Σ Ui cm  se (MPa )  se (MPa ) observation
93.7 30.14 0.96 2.7 vérifiée
Donc pas de risque d’entérinement des barres

 vérification de l’état limite de déformation (la flèche)

Il n’est pas nécessaire de vérifier la flèche si les trois conditions sont satisfaites.

1) ; 2) ; 3)

Avec :

Page 61
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

h : hauteur de la section

L : la portée entre nus d’appuis

Mt : moment maximum en travée

M0 : moment isostatique, M0= (qs.l2/8)

AS : section d’armature tendu correspondante

1- ⟹ ………….condition vérifiée

2- ⟹ …condition vérifiée

3-

Avec : qs = 30.09KN/ml , M0 = 30.09 = 88.47 KN

0.082 > …………………….. vérifiée

Donc le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.

 Ferraillage des poutres en travée

cadre+etrier T8
40

3T16

 Ferraillage des poutres sur appuis

Page 62
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

cadre+etrier T8
40

3T16
Figure. IV.4 : ferraillages des poutres principales (secondaires)
VI.4. vérification des ferraillages existant

VI.4.1. vérification des ferraillages des poteaux


 Armatures longitudinales
Les résultats des sections sont résumés dans le tableau suivant :

Tableau IV.17 : Vérification de ferraillage des poteaux

niveau Section A calculer A existant Amin Amax(cm2) obs


(cm2) (cm2) (cm2) (cm2) Zone Zone de
courant recouvrement
Du sous- (20x50) 9.05 9.05 9 40 60 suffisant
sol
au 4ème (20x40) 9.05 9.05 9 32 48 suffisant
étage

Le ferraillage existant est suffisant.

 Armatures transversale :
 Espacement exigé par RPA 99 :
- En zone nodale : …………. St = 10 cm
- En zone courante : …….......St = 10 cm

 Espacement existant :
- En zone nodale : ………….St = 15 cm………. espacement insuffisant
- En zone courante : …….......St = 15 cm……….espacement insuffisant

Page 63
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

L’espacement des cadres est insuffisant donc il y’a une risque de caillement dans les poteaux.

VI.4.1. vérification des ferraillages des poutres


 Ferraillage longitudinale
Tableau IV.18. Vérification de ferraillage des poutres :
 En travée :

étage section Aadopté Aexistant Amin Amax obs


(cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
4éme étage (20x40) 5.91 6.79 4.00 32.00 suffisant
3éme étage (20x40) 5.91 6.79 4.00 32.00 suffisant
2éme étage (20x40) 5.91 6.79 4.00 32.00 suffisant
1er étage (20x40) 5.91 6.79 4.00 32.00 suffisant
RDC (20x40) 5.91 6.79 4.00 32.00 suffisant
Sous-sol (20x40) 5.91 6.79 4.00 32.00 suffisant

 En appuis :

étage section Aadopté Aexistant Amin Amax obs


(cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
4éme étage (20x40) 9.85 6.79 4.00 32.00 suffisant
4.95
3éme étage (20x40) 9.85 6.79 4.00 32.00 suffisant
4.95
2éme étage (20x40) 9.85 6.79 4.00 32.00 suffisant
4.95
1er étage (20x40) 9.85 6.79 4.00 32.00 suffisant
4.95
RDC (20x40) 9.85 6.79 4.00 32.00 suffisant
4.95
Sous-sol (20x40) 9.85 6.79 4.00 32.00 suffisant
4.95

 Armatures transversale :

 Espacement exigé par le RPA 99 :


- En zone nodale : …………. St = 10 cm
- En zone courante : …….......St = 20 cm

 Espacement existant :
- En zone nodale : ………….St = 15 cm………. espacement insuffisant
- En zone courante : …….......St = 20 cm……….espacement suffisant

Page 64
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux

IV. 5. Conclusion :
D’après le calcul de ferraillages nous avons trouvé que :
a) Les poteaux
1) Les armateurs longitudinaux sont suffisants
2) L’espacement des armateurs transversaux est insuffisant
b) Les poutres
1) Les armateurs longitudinaux en travée et appuis sont insuffisants
2) L’espacement des armateurs transversaux en zone nodal est suffisant
3) L’espacement des armatures transversales en zone courant est insuffisant

Page 65
Chapitre V
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

V.1. introduction

Suite aux dommages occasionnés par le séisme, ou majurité des blocs ont été
classés orange 3 à orange 5, il a été procédé au renforcement des structures. Les
deux blocs que nous avons analysés ont été renforcés comme suite :

- Le Bloc A a été renforcé par l’augmentation des dimensions de poteaux


et l’ajout de voiles, comme illustré en figure V.1 et V.3
- Le Bloc B a été renforcé seulement par l’augmentation des dimensions
des poteaux, comme indiqué en figure V.2

Sur tout la hauteur

Figure V.1. Schéma de renforcement de la structure (A)

Page 66
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

Figure V.2. Schéma de renforcement de la structure (B)

Figure V.3. La vue en 3D de bâtiment (A) renforcée.

Page 67
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

V.2. analyse dynamique de la structure (A) après renforcement :

V.2.1. coordonnée du nœud maitre et de centre de torsion


Tableau V.1. Caractéristiques géométriques de la structure

étage Masse (t) Centre de masse Centre de torsion Excentricité (m)


(m) (m)
XG YG XC YC ex ey
ème
4 étage 262.583 8.989 5.572 8.962 5.484 0.027 0.088
3ème étage 242.6309 8.975 5.698 8.972 5.894 0.003 0.196
2ème étage 235.4358 8.975 5.65 8.972 5.923 0.003 0.273
1er étage 228.9064 8.975 5.605 8.973 5.898 0.002 0.293
R.D.C 223.3081 8.966 5.692 8.973 5.869 0.007 0.177
Sous-sol 194.4724 8.975 5.821 8.973 5.843 0.002 0.022

La valeur des excentricités accidentelle est prise égale à 5% de la longueur dans chaque
direction de calcul considérer RPA 99 (art 4.3.7) :

Sens X : ex = 0.05 x 17.95 =0.8975 m > 0.027 condition vérifié

Sens Y : ey = 0.05 x 12 = 0.6 m > 0.293 m

V.2.2. période et facteur de participation modales


Tableau V.2. Période, mode et facteur de participation massique modes

Masses Masses Masse Masse Masse


modale modale Cumulées Cumulées Cumulées
UX% UY% UX[ ] UY[ ] RZ[ ]
Mode Période
1 0.305307 0.2826 0.0001 0.2826 0.0001 61.0871
2 0.292639 0 62.4814 0.2826 62.4814 61.0871
3 0.245761 62.789 0 63.0716 62.4814 61.3903
4 0.075742 0.1343 0 63.2059 62.4815 77.6999
5 0.064759 0.0001 20.05 63.206 82.5315 77.6999
6 0.061052 18.4542 0.0001 81.6602 82.5315 77.9066
7 0.037046 0.0483 0 81.7085 82.5315 82.8406
8 0.030418 0.0135 6.6644 81.7221 89.196 82.8407
9 0.03025 6.0025 0.0139 87.7246 89.2098 85.8340
10 0.024642 0.0187 0 87.7433 89.2098 89.8436
11 0.020712 4.0544 0.0017 91.7977 89.2115 89.8616
12 0.020285 0.0012 4.1069 91.7989 93.3185 90.8627

Page 68
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

Constatations :
L’analyse dynamique de la structure a conduite à :
 Une période fondamentale T = 0.305 sec
 Schémas des trois premières modes des vibrations :
 1er mode : c’est un mode de rotation suivant l’axe (Z-Z).
T = 0.305 sec.

 2éme mode : c’est un mode de translation suivant l’axe (Y-Y)


T = 0.292 sec.

Page 69
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

 3éme mode : c’est un mode de translation suivant l’axe (X-X)

T = 0.246 sec.

V.3. vérification des exigences : [2]


V.3.1. vérification de la période fondamentale

On doit vérifier que la valeur de la période numérique ne dépasse pas la valeur de la


période empirique approprié de 30 %

TN < 1.3 Te

La période fondamentale est égale à : TN = 0.305 s

La période empirique de la structure : Te = 0.370 s

TN < 1.3 Te vérifié

La période fondamentale de la structure est vérifiée par rapport à la période empirique.

V.3.2. Vérification vis-à-vis des déplacements inter étage :

Le RPA 99 exige de vérifie que les déplacements entres niveaux ne doivent pas dépasser 1%
de la hauteur d’étage. (Le déplacement admissible est : k adm = 1%h0)
Le déplacement horizontale à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme suit :

k = R ek RPA 99 (art 4-19)

Page 70
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

Avec:

ek : déplacement dû aux forces sismiques.

R : coefficient de comportement.

h0 : est la hauteur d’étage.


Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à :

k = k - k-1 RPA 99 (art 4. 20)

TableauV.3. déplacement inter étage

 Sense longitudinal

Niveau ek(m) R k(x) k-1 k(x) k adm obs


éme
4 étage 0.0032 5 0.016 0.0125 0.0035 < 0.03 vérifié
3éme étage 0.0025 5 0.0125 0.009 0.0035 < 0.03 vérifié
2éme étage 0.0018 5 0.009 0.0055 0.0035 < 0.03 vérifié
1éme étage 0.0011 5 0.0055 0.0025 0.003 < 0.03 vérifié
R.D.C 0.0005 5 0.0025 0.0005 0.002 < 0.03 vérifié
Sous-sol 0.0001 5 0.0005 0 0.0005 < 0.03 vérifié

 Sense transversal

Niveau ek(m) R k(x) k-1 k(x) k adm obs


éme
4 étage 0.0051 5 0.0255 0.0195 0.006 < 0.03 vérifié
3éme étage 0.0039 5 0.0195 0.0135 0.006 < 0.03 vérifié
2éme étage 0.0027 5 0.0135 0.001 0.0125 < 0.03 vérifié
1éme étage 0.0002 5 0.001 0.0035 -0.0025 < 0.03 vérifié
R.D.C 0.0007 5 0.0035 0.0005 0.003 < 0.03 vérifié
Sous-sol 0.0001 5 0.0005 0 0.0005 < 0.03 vérifié

V.3.3. vérification de la largeur de joint sismique


Deux blocs voisins doivent être séparés par des joints sismiques dont la largeur minimale
dmin
Satisfait la condition suivante :
dmin = 15mm +( 1 + 2 ) mm  40 mm RPA 99 (art 4.19)

Page 71
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

1 et 2 : déplacements maximaux des deux blocs, calculés calculé selon RPA 99 (art
4.43) au niveau du sommet du bloc le moins élevé incluant les composantes dues à la
torsion et éventuellement celles dues à la rotation des fondations.
1 = 16 mm ; par défaut on prend 2 = 16 mm
Le joint sismique existant est de d = 20 mm, donc :
d min = 47 mm non vérifié
V.3.4. vérification vis-à-vis de l’effet (P-)
L’effet du 2° ordre ou effet (P-  ) peut être négligé dans le cas des bâtiments, si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux.

Pk *  k
  0.10
Vk * hk

Avec :
P : poids total de la structure et des charges d’exploitations associées au-dessus du niveau (k).
k

Tel que : Pk = ∑
V : effort tranchant d’étage au niveau (k).
k

H : hauteur d’étage (k).


k

k: Déplacement relatif du niveau (k).


 Si θk < 0.1 : les effets de 2éme ordre sont négligé.
 Si 0.1 < θk < 0.2 : il faut augmenter les effets de action sismique calculés par un
facteur égale à 1/(1- θk )
 si θk > 0.2 : la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.
Les résultats sont présentés dans les tableaux suivants :
Tableau. V.5. vérification de l’effet (P-) dans le sens X-X

 Sense longitudinal

Sens X-X
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 19274.07 0.0035 509.12 3 0.0441 < 0.1 vérifié
3éme étage 19612.74 0.0035 832.93 3 0.0274 < 0.1 vérifié
2éme étage 19951.41 0.0035 1057.82 3 0.0220 < 0.1 vérifié
1éme étage 20290.08 0.003 1260.4 3 0.0160 < 0.1 vérifié
R.D.C 20628.75 0.002 1425.13 3 0.0096 < 0.1 vérifié
Sous-sol 20967.42 0.0005 1503.24 2.6 0.0026 < 0.1 vérifié

Page 72
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

 Sense transversal

Sens Y-Y
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 19274.07 0.006 520.01 3 0.0741 < 0.1 vérifié
3éme étage 19612.74 0.006 834.51 3 0.0470 < 0.1 vérifié
2éme étage 19951.41 0.0125 1055.73 3 0.0787 < 0.1 vérifié
1éme étage 20290.08 0.0025 1257.65 3 0.0134 < 0.1 vérifié
R.D.C 20628.75 0.003 1426.17 3 0.0144 < 0.1 vérifié
Sous-sol 20967.42 0.0003 1503.24 2.6 0.0016 < 0.1 vérifié

D’après les résultats obtenus pour les deux sens considérés et selon les prescriptions du RPA
99 (art 5.9) : l’effet de 2éme ordre est négligeable (θk < 0.1).
V.3.5. vérification de la stabilité au renversement :
Cette condition d’équilibre se réfère à la stabilité d’ensemble du bâtiment ou de l’ouvrage,
Soumis à des effets de renversement et/ou de glissement.

Moment stabilisateur
Il faut vérifier que :  1.5
Moment de renverssement

Tableau V.6. Effort tranchant et moment de renversement

Effort tranchant Moment de renversement


Vx Vy Mx My
4éme étage 509.12 520.01 24563.51 1527.35
3éme étage 832.93 834.51 50596.62 3943.31
2éme étage 1057.82 1055.73 76629.73 6911.83
1éme étage 1260.4 1257.65 105094.8 10332.01
R.D.C 1425.13 1426.17 133559.9 14163.93
Sous-sol 1503.24 1503.24 165661.4 17719.71

Tableau V.7. Vérification de stabilité au renversement

sens W b Ms Mr Ms/ Mr observation


Structure X-X 19058.67 8.975 171051.5 556105.9 0.307588 non vérifié
(A) Y-Y 19058.67 5.821 110940.5 54598.15 2.031946 vérifié

Selon les résultats trouvés et l’analyse effectuée la condition d’équilibre d’ensemble exigée
par le règlement parasismique algérien 99 (art 5.5) n’est pas vérifiée dans le sens
longitudinal, donc nous constatons que la stabilité d’ensemble n’est pas assurée.

Page 73
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

V.3.6. l’effort tranchant à la base


Dans le cas d’application de la méthode spectrale pour le calcul des effets de la force
sismique, La résultante des forces à la base F obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminées par la
méthode statique équivalents.
La force sismique totale V (statique) doit être calculée suivant la formule ci-après :
A.D.Q
V  W
R
A : coefficient d’accélération de zone, en fonction de la zone sismique et le groupe d’usage.
Zone III
A = 0.25 RPA 99 (tab 4.1 art 4.2.3)
Groupe d’usage 2

D est le facteur d’amplification dynamique moyen.

2.5 0  T  T2


D  2.5 T2 T 3
2
T2  T  3.0s

  3 3.0 T 3
2 5

 2.5 T2 3.0 T  3.0s

 =√ avec = 10%

 = 0.76
T : période empirique de la structure.

Tx = = 0.37 s

T = 0.09 hN / √
Ty = = 0.46 s

T1 = 0.15 sec et T2 = 0.5 RPA 99 (tab 4.7 art 4.3.3)
D = 2.5  = 2.5 x 0.76 = 1.91
R : coefficient de comportent global de la structure, fonction de système de contreventement.
R=5 RPA 99 (tab 4.3 art 4.2.3)
Q : facteur de qualité de la structure, el donné par la formule Q = 1 + Pq
D’où Pq: est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité Q est satisfait ou non
Q = 1.10
W : le poids total de la structure
W = 13291.926 KN

Page 74
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

Tableau V.8 : Vérification de la résultante des forces sismique

Vstat éq (KN) Vdyn (KN) Vstat éq / Vdyn Observation


Sens (x-x) 1396.32 1489.97 0.94 > 0.80 vérifié
Sens (y-y) 1396.32 1503.24 0.93 > 0.80 vérifié

La condition de RPA 99 (article 4.3.6) est vérifiée.


V.3.7. vérification de l’effort normal réduit
Dans le but d’éviter ou de limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations
d’ensemble dues au séisme, l’effort normal de compression de calcul est limité par la
condition suivante RPA 99 (art.7.1.3.3) :

V : effort normal réduit


Nd : désigne l'effort normal de calcul s'exerçant sur une section de béton
Bc : est l'aire (section brute) de cette dernière
fcj : est la résistance caractéristique du béton
Tableau V.9 : Vérification de l’effort normal réduit

Niveau Section N(KN) V observation


Sous-sol (60 x 70) 1933.52 0.2301 vérifié
R.D.C (60 x 70) 1710 0.2035 vérifié
1er étage (60 x 70) 1274.14 0.1516 vérifié
2éme étage (20 x 50) 468.72 0.2343 vérifié
(20 x 40) 415.16 0.2594 vérifié
3éme étage (20 x 50) 308.95 0.1544 vérifié
(20 x 40) 272.1 0.1700 vérifié
4éme étage (20 x 50) 153.28 0.0766 vérifié
(20 x 40) 131.81 0.0823 vérifié

On remarque que l’effort normal réduit ne dépasse pas la valeur de 0.3. Donc les sections des
poteaux choisies sont suffisantes après le renforcement.
V.3.8. Vérification des poteaux sous l'effet de l'effort tranchant (contrainte
de cisaillement)

Page 75
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

La contrainte de cisaillement conventionnelle de calcul dans le béton  bu sous


combinaison sismique doit être inférieure ou égale à la valeur limite suivante :
 bu <  bu   d f c 28

Avec :  bu =

Tmax : effort tranchant agissant sur l’élément considéré.


b : largeur de la section cisaillée.
d : largeur utile de la section : 0.9 h (h : hauteur totale de la section)
ρd : est fonction de l’élancement géométrique λg
λg = lf /a avec lf = 0.7 h
Tableau V.10. Vérification des contraintes tangentes dans le sens (X-X)

Sens X-X
Niveau Section Tmax b(m) d(m)  bu(MPa)  bu Observation
2
Cm (KN) (MPa)
Sous-sol (60 x 70) 6.10 0.6 0.63 0.009 < 0.8 vérifié
R.D.C (60 x 70) 19.91 0.6 0.63 0.031 < 0.8 vérifié
1erétage (60 x 70) 17.55 0.6 0.63 0.027 < 0.8 vérifié
2éme (20 x 50) 1.98 0.2 0.45 0.004 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 2.24 0.2 0.36 0.006 < 1.5 vérifié
3éme (20 x 50) 3.37 0.2 0.45 0.007 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 3.94 0.2 0.36 0.010 < 1.5 vérifié
4éme (20 x 50) 4.00 0.2 0.45 0.008 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 4.43 0.2 0.36 0.012 < 1.5 vérifié

Tableau V.11. Vérification des contraintes tangentes dans le sens (Y-Y)

Sens Y-Y
Niveau Section Tmax b(m) d(m)  bu(MPa)  bu(MPa) observation
Cm2 (KN)
Sous-sol (60 x 70) 20.28 0.6 0.63 0.053 < 0.8 vérifié
R.D.C (60 x 70) 32.38 0.6 0.63 0.085 < 0.8 vérifié
1erétage (60 x 70) 27.04 0.6 0.63 0.071 < 0.8 vérifié
2éme (20 x 50) 11.64 0.2 0.45 0.129 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 7.78 0.2 0.36 0.108 < 1.5 vérifié
3éme (20 x 50) 15.54 0.2 0.45 0.172 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 10.75 0.2 0.36 0.149 < 1.5 vérifié
4éme (20 x 50) 21.16 0.2 0.45 0.235 < 1.5 vérifié
Page 76
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

étage (20 x 40) 15.36 0.2 0.36 0.213 < 1.5 vérifié

Les contraintes tangentes sont vérifiées pour tous les étages.


V.3.9. vérifications des ferraillages
V.3.9.1. vérification de ferraillage des poteaux :

 Les sollicitations dans les poteaux


Les sollicitations les plus défavorables sont données dans le tableau suivant :

Tableau V.12. Sollicitation les plus défavorable sur les poteaux


Nmax Mcorr Nmin Mcorr Mmax Ncorr
Niveau N(KN) M(KN.m) N(KN) M(KN.m) M(KN.m) N(KN)
Sous-sol 1439.97 7.154 -48.99 15.818 59.882 945.68
1er étage 1173.39 13.167 -45.66 66.176 75.884 886.32

 Armatures longitudinales :
Les résultats des sections sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau V.13. Vérification de ferraillage des poteaux

niveau Section A existant Amin Amax(cm2) obs


(cm2) (cm2) (cm2) Zone Zone de
courant recouvrement
Du sous- (60x70) 22.62 37.8 168 252 insuffisa
sol nt
au 4ème (20x50) 9.05 9 40 60 suffisant
étage (20x50) 9.05 9 32 48 suffisant

Le ferraillage au niveau de RDC jusqu’à 2éme étage est insuffisant donc on a une risque de
rupture

 Armatures transversal :
At  aVu
 RPA 99 (art 7.4.2.2)
t ht . f e
Lf = 0.7 x L = 2.1 m
λg = 2.1/0.7 = 3

Page 77
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

10 cm ……………………………………….. Zone nodale.


t<
Min (b1/2 ; h1/2 ; 10l)………………………. Zone courant.

10 cm ……………………………………….. Zone nodale.

t< Min (30 ; 35 ; 12) = 12 cm…………………… Zone courant.

t = 10 cm dans la Zone nodale………Espacement suffisant


Espacement existante :
t = 15cm dans la Zone courant…….. ..Espacement insuffisant
ht = 70 cm
Vu = 25.31 KN
Fe = 400 MPa
ρa = 3.75
 aVu
At  t
ht . f e

At = 4.75 10-5 m2 = 0.47 cm2


At existant = 2.01 cm2 Suffisant

V.3.9.2. Vérification de ferraillage des poutres


 Ferraillage longitudinale
Tableau V.14. Vérification de ferraillage des poutres :

 En travée

étage section M comb As Amin Amax Aexistant obs


(KN.m) (cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
4éme étage (20x40) 48.934 ELU 4.32 4.00 32.00 6.79 suffisant
3éme étage (20x40) 48.548 ELU 4.28 4.00 32.00 6.79 suffisant
2éme étage (20x40) 48.863 ELU 4.31 4.00 32.00 6.79 suffisant
1er étage (20x40) 48.000 ELU 4.22 4.00 32.00 6.79 suffisant
RDC (20x40) 47.897 ELU 4.21 4.00 32.00 6.79 suffisant
Sous-sol (20x40) 48.000 ELU 4.22 4.00 32.00 6.79 suffisant

 En appuis

étage section M comb As Amin Amax Aexistant obs


(KN.m) (cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
4éme (20x40) 68.602 0.8GE 5.21 4.00 32.00 6.79 suffisant
étage 14.072 0.8GE 1.06
3éme (20x40) 68.845 0.8GE 5.23 4.00 32.00 6.79 suffisant
Page 78
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

étage 14.072 0.8GE 0.99


2éme (20x40) 66.864 0.8GE 5.06 4.00 32.00 6.79 suffisant
étage 13.843 0.8GE 0.98
1er étage (20x40) 62.859 0.8GE 4.73 4.00 32.00 6.79 suffisant
2.191 0.8GE 0.15
RDC (20x40) 62.327 0.8GE 4.69 4.00 32.00 6.79 suffisant
3.493 0.8GE 0.24
Sous-sol (20x40) 61.620 0.8GE 4.63 4.00 32.00 6.79 suffisant
12.162 0.8GE 0.86

 Ferraillage transversal

 Selon le BAEL 91
La section minimale At doit vérifier : At ≥ 0,4. b .st

b : largeur de la poutre ;
St : l’espacement des armatures transversales

St min (0.9d ; 40 cm)

On adopte les espacements suivants : …………………… St =20 cm


Donc : At ≥ 0.4x0.2x0.20 / 400  At ≥ 0.40 cm2

At = 0.50 cm2
Diamètre des armatures d’âme BAEL 91(Art 7-4-2-3)

 h b0 
t  Min  ; ; l min   t { 1,2 }
 35 10 

Donc t= 8 mm

 Selon RPA 99
La section minimale At doit vérifier :

At = 0.003. St .b
L’espacement maximal:

- En zone nodale : St ≤ min (h/4 ; 12  L ) = 10cm

- En zone courante : St ≤ h/2 = 20cm


On adopte les espacements suivants :
- En zone nodale : ………….St = 10cm
- En zone courante : ……......St = 20cm

Page 79
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC

t = 10 cm dans la Zone nodale………Espacement insuffisant


Espacement existante :
t = 15cm dans la Zone courant…….. ..Espacement suffisant
On aura alors :
At = 0.003 x St x b = 0.003 x 20 x 20 = 1,2cm2 > 0.6 cm2
Le choix des barres est le suivant 4Φ8 : At = 2.01cm2
St adopté = min (St BAEL, St RPA) =20 cm.
On aura un cadre et un étrier de diamètre «Φ8 ».

La longueur minimale de recouvrement vaut : Lr = 50  = 50 x1.6 = 80 cm

 Armature inferieure tendu sur appui d’ABOUT

A = 2. 69 x 10-4 m2  AS = 4.95 cm2 A = 2.69 cm2

Vu max = 96.91 KN
A = 2. 79 x 10-4 m2
 AS = 5.23 cm2 A = 2.79 cm2……….condition d’ABOUT est vérifié

V.4 .Conclusion

Suite aux vérifications qui ont été faites, il y a lieu de dire que la structure
ainsi renforcée ne respecte pas toutes les conditions imposées par le règlement
parasismique algérien et qu’il est d’usage de revoir son renforcement afin
d’améliorer son comportement dynamique vis-à-vis d’une action sismique
ultérieure. Parmi ces insuffisances, on tire la sonnette d’alarme quant à
l’insuffisance de joint sismique qui est de 2 cm et qui n’assure en aucun
l’indépendance du mouvement en cas de force sismique.
Pour y remédier, nous proposons d’améliorer le comportement de la
structure en éliminant le joint de 2 cm par ajout de voiles. Cela, en faisant
abstraction du problème thermique car nous jugeons que les dégâts occasionnés
par le séisme sont plus importants que les dégâts occasionnés par le changement
de température de plus que le gradient de température est relativement faible en
cette région.

Page 80
Chapitre VI
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

VI.1.Introduction :
Suite aux insuffisances, quant au non-respect des conditions imposées par la
règlementation parasismique algérienne et la valeur du joint qui ne permet pas une
indépendance du mouvement des blocs mitoyens vis-à-vis d’une action sismique, nous
proposons de combler ces derniers par la jonction des deux blocs par élimination du joint de 2
cm. Une première idée nous est survenue c’est de jointer seulement les poutres des deux blocs
mitoyens. Cette façon de faire, n’a pas apporté beaucoup d’amélioration quant au
comportement dynamique de la structure nouvellement renforcée. Ainsi, il nous a été donné
de proposer de joindre les deux blocs par ajout de voile dans le sens transversal placé tout au
long du joint de 2 cm et nous avons rajouté des voiles d’épaisseur de 15 cm de part et d’autre
du bâtiment sur trois niveaux : étages 1 ,2 et 3 dans le sens transversal (Y-Y). Cette
proposition a amélioré de beaucoup le comportement de la structure, comme illustré dans les
paragraphes qui suivent.

Figure VI.1. La vue en 3D de bâtiment a deux blocs jointés


VI.2.Etude dynamique de la structure renforcée
VI.2.1. période et facteur de participation modales
Tableau VI.1. Période, mode et facteur de participation massique modes
Masses Masses Masse Masse Masse
modale modale Cumulées Cumulées Cumulées
UX% UY% UX[ ] UY[ ] RZ[ ]
Mode Période
1 0.203864 64.0932 0 64.0932 0 83.9921

Page 81
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

2 0.176228 0 62.3146 64.0932 62.3146 83.9921


3 0.127286 0.0016 0 64.0948 62.3146 89.8445
4 0.058289 0.0018 24.3047 64.0966 86.6194 89.875
5 0.057076 16.5848 0.0024 80.6814 86.6218 89.8751
6 0.05071 0.1818 0 80.8632 86.6218 95.5574
7 0.029474 5.3124 0.0001 86.1756 86.6218 83.9921
8 0.027002 0 7.595 86.1757 94.2168 83.9921
9 0.023606 0.0071 0 86.1828 94.2168 89.8445
10 0.020418 3.3388 0 89.5216 94.2168 89.875
11 0.019045 0 2.7355 89.5216 96.9523 89.8751
12 0.017596 0.0094 0 89.531 96.9523 95.5574

 Schémas des trois premières modes des vibrations :


 1er mode : c’est un mode de translation suivant l’axe (X-X) :T = 0.20 sec.

 2éme mode : c’est un mode de translation suivant l’axe (Y-Y):T = 0.17 sec.

Page 82
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

 3éme mode : c’est un mode de rotation suivant l’axe (Z-Z) : T = 0.12 sec.

VI.3. Ferraillage des voiles ajoutés


Les voiles sont des éléments structuraux de contreventement soumis à des forces
verticales et des forces horizontales. Donc, le ferraillage des voiles consiste à déterminer les
armatures en flexion composée sous l’action des sollicitations verticales dues aux charges
permanentes (G) et aux charges d’exploitation (Q), ainsi que sous l’action des sollicitations
horizontales dues aux séismes.
Pour faire face à ses sollicitations on prévoit trois types d’armatures :
- Armatures verticales
- Armatures horizontales
- Armatures transversal
Combinaisons d’actions :
Les combinaisons d’actions sismiques et celles des deux charges verticales à prendre sont
données ci-dessus :
Selon le BAEL 91
 ELU : 1.35 G + 1.5 Q
 ELS : G + Q
Selon le RPA 99 version 2003:
G+Q±E
0.8 G ± E
V.3.1. Détermination des armatures
a)Armatures verticales
 Prescriptions données par RPA 99 version 2003 (art A-7-7-4-1)

Page 83
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

Ils sont disposés en deux nappes parallèles aux faces de voiles. Ces armatures doivent
respecter les conditions suivantes :
Le pourcentage minimum des armateurs verticaux sur toute la zone tendue est de
0,2%.(Amin  0.2 % .B)
L’espacement des barres verticales doit être réduit à la moitié sur une longueur de
1/10 dans les zones extrêmes cet espacement ne doit pas être au plus égale à15 cm.
La section totale d’armateur verticale de la zone tendue devant rester au moins égale à
0,20 % de la section horizontale du béton tendue.
Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies des crochets à la partie
supérieure.
S/2 S

L/10 L/10
L

Figure V.2 : Disposition des armatures verticales dans le voile


 Recommandations : [7]

Compression simple :
Dans ce cas on doit vérifier :
Amin max

Avec : Amin = max (4cm2 /m de périmètre ; 0,2 )

Amax =5. B : section du béton

Traction simple :
Ft28
Amin  B. avec: B : Section du béton.
Fe
b) Armatures horizontales
Recommandations: [2]
AH = 0.15 % B
Elles doivent être menées de crochets à 135, ayant une longueur de 10 
Recommandations : [7]
AH = Av /4
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 04 épingles par mètre carré.
c) Les potelets

Page 84
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

On doit prévoir à chaque extrémité du voile (où du trumeau) un potelet armé par des
barres verticales dont la section est supérieure ou égale à 410.
Les armatures transversales sont des cadres dont l’espacement ne doit pas être supérieur à
l’épaisseur « e » du voile.
d) Armatures transversales
Ces aciers sont généralement des épingles, leur rôle est d’empêcher le flambement des
armatures verticales sous l’action des aciers verticaux sous l’action de compression.
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 04 épingles par mètre carré.
Règles communes entre les armateurs verticales et horizontales : RPA 99 version 2003 (art
A7-7-4-3)
 Armatures minimale
Le pourcentage minimum d’armatures verticales et horizontales des voiles est donné comme
suit :
 Globalement dans la section du voile est égale à 0.15% B
 En zone courante égale à 0.10% B
 Diamètre minimum
Le diamètre des armatures verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones
d’about) ne doit pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile.
 Espacements
L’espacement des barres verticales et horizontales doit être inférieur à la plus petite des deux
valeurs suivantes :
St  min (1,5e ; 30cm).
 Longueur de recouvrement
La longueur de recouvrement est égale à :
40 pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est possible.
20 pour les barres situées dans les zones comprimées sous toutes les combinaisons possibles
de charges.
VI.3.2.Procèdes de calcul pour le Ferraillage verticale
Le ferraillage verticale est déterminée suivants les étapes de calcul définies ci-dessous :
On détermine le diagramme des contraintes à partir des sollicitations les plus défavorables, et
cela en utilisant les formules classiques de la RDM

N M.V
σ1 ,2 = ±
B I
Page 85
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

Avec :
B: section du béton.
V: bras de levier (distance entre axe neutre et la fibre la plus tendue ou la plus
comprimée).
On détermine les efforts agissant dans chaque bande Suivant la position de l’axe
neutre et les efforts qui lui sont appliqués, la section peut-être :
1erecas : Section partiellement comprimée (S.P.C)
Une section est dite partiellement comprimée si « N » est un effort de traction et le centre de
pression se trouve en dehors des armatures.
2
N ul  Lt .e
2
Avec : Lt : section d'armatures verticales
e : épaisseur du voile
2eme cas : Section entièrement comprimée (S.E.C)
Une section est dite entièrement comprimée si « N »
 1  2
est un effort de compression. N u1  lc .e
2
3emecas : Section entièrement tendue (S.E.T)
Une section est dite entièrement tendue si « N » est un effort normal de traction et le
centre de pression se trouve entre les armatures.

 1  2
Nu1  lt .e
2
VI.3.3. Exemple de calcul : Ferraillage du voile V1 e = 0.15 m
Caractéristiques géométriques : L= 5.35 m ; e = 0.15 m
Sollicitations : Nmax = 543.37 KN , Mcorr = 1553.687 KN.m
Calcul des contraintes :
N M .V 543.37 1553.687  2.675
1   =  = 2848.52 KN/m²
A I 0.8025 1.915
N M .V 543.37 1553.687  2.675
2  =  = -1494.33 KN/m²
A I 0.8025 1.915
La section est partiellement comprimée :
La longueur de la zone comprimée
1 2848.52
LC  L  5.35  3.51m
 1  2 2848.52  1494.33

Page 86
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

La longueur tendue : Lt = L – Lc = 5.35 -3.51 = 1.84 m


Calcul de la sollicitation équivalente :
 2  Lt  e 1494.33 1.84  0.15
Nu1    206.22KN
2 2
Détermination des armatures :
 Armatures verticale :
Nu1 206.22  10
Av =   5.16cm ²
σs2 400

Section minimale d’armature verticale :


 Selon RPA 99 version 2003:
Amin = 0.2%B
Avec B : section de béton B = L  e = 5.35  0.15 = 0.8025 m2

Amin. = 16.05 cm2


 Selon BAEL 91 :

Amin = 0.23 x B x ft28/Fe

Amin = 9.69 cm2


A = max (A RPA ; A.BAEL ; Acal ) = max ( 16.05 cm² ; 9.69 cm² ; 5.16 cm² )

Donc : A = 16.05 cm² pour les doux nappes.

Nous adoptons alors le même type de ferraillage sur toute la surface du voile, A = 16.05
cm2 soit : 29HA12/nappe
 la longueur minimale d’après l’article RPA 99 version 2003 ( 7.7.4.1 )
Zone d’about : (535/10) 50 cm avec : St = 10 cm
Zone courant : 435 cm avec : St = 20 cm
Nous adoptant alors le même type de ferraillage sur toute la surface du voile
 Armatures horizontales :
D'après BAEL 91 :
Av 22.78
AH=   5.69 cm²
4 4
- Globalement dans la section du voile 0,15 % B = 0.15% x 15 x 535 = 12.04 cm2
- En zone courante 0,10 % B = 0.10% x 15 x 535 = 8.025 cm2
Soit donc : 32HA8 soit 16HA8/nappe avec St=20cm
 Armatures verticales

Page 87
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

D’après RPA 99 version 2003 les deux nappes armatures doivent être reliées entre elles avec
au moins 4 épingles en mètre carré de HA08
Vérification de contrainte de cisaillement
La contrainte de cisaillement dans le béton est limitée selon RPA 99 version 2003 (art7.7.2)
τadm= 0,2*fc28 =5 Mpa.

D’après les résultats obtenues des analyses on a Vmax = 745.25 KN


V 745.25
 = 1.4 = 1.4  1444.58 KN/m² = 1.44 Mpa
b.d 0.15  0.9  5.35
τ = 1.44 MPa < τadm = 5 MPa …………………. condition vérifiée.
V 745.25
Selon le BAEL:  b = =  1031.84 KN/m² = 1.03 Mpa
b.d 0.15  0.9  5.35
 b = 1.03 Mpa ≤ τadm = 5 MPa …………………. condition vérifiée.

 Vérification à L'ELS:
N
b   0.6fc28
B  15A
Avec :
877.47
σb =  0.11 KN/cm² = 1.1 MPa
535  15  15  22.78
 b  15MPa

σb = 1.1 MPa ≤  b  15MPa a …………………………. condition vérifiée

Dans la suite des calculs, on distingue trois zones :

Zone I : RDC

Zone II : 1er étage

Zone III : 2éme étage

Les résultats de calcul sont regroupés dans les tableaux ci-après :

Voile L =5.35 m ; e = 0.15 m


Tableau.VI.2. Ferraillage et vérification de voile V1 de longueur 5.35 m

N et L M 1 2 Lt S
étage N (KN) Sec Nu1
M (m) (KN.m) (KN/m²) (KN/m²) (m) (cm²)
Nmax
EC
Mcor 1269.64 110.81 1736.97 1427.23 0 0 0
RDC 5.35
Nmin
ET
Mcor -392.16 211.64 -192.89 -784.45 5.35 392.16 9.80

Page 88
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

Mmax
PT
Ncor 543.37 1553.69 2848.52 -1494.33 1.84 206.31 5.15
Nmax
EC
Mcor 927.91 105.93 1304.32 1008.21 0 0 0
1er Nmin
5.35
PT
étage Mcor -262.76 236.84 3.582 -658.43 5.32 262.76 6.57
Mmax 466.11 1329.96 2439.57 -1277.93 PT 1.83 176.26 4.40

Ncor
Nmax
EC
Mcor 692.16 14.436 882.68 842.3268 0 0 0
2éme Nmin
5.35
PT
étage Mcor -144.51 312.205 256.26 -616.41 3.77 174.70 4.37
Mmax
PT
Ncor 328.48 1339.782 2281.79 -1463.15 2.09 229.37 5.73

Voile L =4.15m ; e = 0.15m


Tableau.VI.3. Ferraillage et vérification de voile V2 de longueur 4.15 m

N et L N M 1 2 Lt S
étage Section Nu1
M (m) (KN) (KN.m) (KN/m²) (KN/m²) (m) (cm²)
Nmax 24.3
Mcor 929.9 888.525 3556.10 -568.47 PT 0.57 8 0.61
RDC 4.15
Nmin - - 395.
Mcor 307.28 593.218 883.25 1870.49 PT 2.81 45 9.89
Mmax - 228.
Ncor 312.03 1019.117 2866.65 1864.14 PT 1.63 63 5.72
Nmax
Mcor 676 103.984 1327.29 844.59 EC 0 0 0
1er 4.15
Nmin - 215.
étage Mcor 200.55 236.87 227.61 -871.95 PT 3.29 21 5.38
Mmax - 213.
Ncor 296.83 957.942 2700.24 1746.57 PT 1.62 51 5.34
Nmax
Mcor 523.56 204.292 1315.22 366.89 EC 0 0 0
2éme 4.15
Nmin - 174.
étage Mcor 116.52 301.553 512.73 -887.09 PT 2.62 97 4.37
Mmax 247.
Ncor 328.22 1092.894 1289.021 -234.54 PT 1.64 71 6.19

Tableau.VI.4. Ferraillage et vérification des voile V1et V2

Zone Zone I Zone II Zone III


L (m) 5.35 5.35 5.35
Caractéristiques
A (m2) 0.8025 0.8025 0.8025
Géométriques
e (m) 0.15 0.15 0.15

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Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

I (m4) 1.915 1.915 1.915


V (m) = Lvoile / 2 2.675 2.675 2.675
N (KN) -392.16 -262.76 328.48
M (KN.m) 211.635 236.842 1339.782
1 -192.89 3.582 2281.79
2 -784.45 -658.43 -1463.15
Sollicitation de entièrement Partiellement partiellement
Section
Calcul tendu tendu tendu
L t (m) 5.35 5.32 2.09
Le (m) 0 0.03 3.26
Nser 877.47 658.37 491.94
VMax 745.25 717.18 881.92
Cas accidentelle accidentelle accidentelle
fe (MPa) 400 400 400
Nu1 392.16 262.76 229.37
Av (cm²) 9.80 6.57 5.73
Amin.RPA (cm²) 16.05 16.05 16.05
Ferraillages
Amin.BAEL (cm²) 6.69 6.69 6.69
Verticales
A (cm²) 16.05 16.05 16.05
Av.adopté (cm²) 22.78 22.78 22.78
Choix par nappe 29HA10 29HA10 29HA10
courante 20 20 20
St (cm)
d’about 15 15 15
BAEL 13.57 9.43 9.43
AH (cm²)
RPA 12.04 12.04 12.04
Ah.adopté (cm²) 18.10 18.10 18.10
Ferraillages
Choix par nappe 18HA8 18HA8 18HA8
Horizontales
St (cm) 20 20 20
At (cm²/m²) 4 Epingles au mètre carré de HA8

Contrainte τadm (MPa) 5 5 5


de τ (MPa) 1.44 1.39 1.71
cisaillement τb (MPa) 1.03 0.99 1.22
Vérification
Effort Nser (KN) 877.47 658.37 491.94
normale σb (MPa) 1.1 0.79 0.59
à l’ELS σb (MPa) 15 15 15

Zone Zone I Zone II Zone III


Caractéristiques L (m) 4.15 4.15 4.15
Géométriques A (m2) 0.623 0.623 0.623

Page 90
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

e (m) 0.15 0.15 0.15


I (m4) 0.894 0.894 0.894
V (m) = Lvoile / 2 2.075 2.075 2.075
N (KN) -307.28 296.83 328.22
M (KN.m) 593.218 957.942 1092.894
1 883.25 2700.24 1289.021
2 -1870.49 -1746.57 -234.54
Sollicitation de Partiellement Partiellement partiellement
Section
Calcul tendu tendu tendu
L t (m) 2.81 1.62 1.64
Le (m) 1.34 2.53 2.51
Nser 622.62 475.46 371.71
VMax 576.15 592.66 734.47
Cas accidentelle accidentelle accidentelle
fe (MPa) 400 400 400
Nu1 395.45 213.51 247.71
Av (cm²) 9.89 5.34 6.19
Amin.RPA (cm²) 12.45 12.45 12.45
Ferraillages
Amin.BAEL (cm²) 7.52 7.52 7.52
Verticales
A (cm²) 16.05 16.05 16.05
Av.adopté (cm²) 18.85 18.85 18.85
Choix par nappe 24HA10 24HA10 24HA10
courante 20 20 20
St (cm)
d’about 10 10 10
BAEL 11.33 11.33 11.33
AH (cm²)
RPA 9.79 9.79 9.79
Ferraillages Ah.adopté (cm²) 18.10 18.10 18.10
Horizontales Choix par nappe 18HA8 18HA8 18HA8
St (cm) 20 20 20
At (cm²/m²) 4 Epingles au mètre carré de HA8
Contrainte τadm (MPa) 5 5 5
de τ (MPa) 1.44 1.48 1.84
cisaillement τb (MPa) 1.03 1.06 1.31
Vérification
Effort Nser (KN) 622.62 475.46 371.71
normale σb (MPa) 0.75 0.57 0.45
à l’ELS σb (MPa) 15 15 15

Page 91
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé

Figure.VI.3. Schéma de ferraillage des voiles V1 et V2


VI.4.Conclusion :
D’après les résultants de ce chapitre on peut dire que nous avons amélioré le
comportement des modes propres tell que :

 Le premier mode est de translation selon l’axe (X-X)

 Le deuxième mode est de translation selon l’axe (Y-Y)

 Le troisième mode est de rotation selon l’axe (Z-Z)

 Une période fondamentale T=0.20 F= 1/T F =1/0.20=5 (HZ), et a partir de la


figure (I.7) , la fréquence du renforcement proposé en dehors de la zone énergétique
de l’accélérograme du séisme de boumerdes

Page 92
Chapitre VII
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

VII.1. Introduction
Le but de cette partie est d’étudier les structures abordées précédemment par l’analyse de
leurs performances vis-à-vis de l’action sismique au-delàs du comportement élastique.
Généralement, cette étude est menée par la méthode dite Push over en effet, L’analyse
statique non linéaire ou l’analyse push over est un outil utilisé pour l’évaluation de la
performance sismique des bâtiments existants, et des nouvelles structures.
Elle consiste à établir une courbe, dite courbe de capacité effort-déplacement unique pour
caractériser le comportement de la structure en la poussant, de plus en plus intensément,
jusqu’à ce qu’elle atteigne son déplacement maximal ou le déplacement cible visé. La figure
(VI.1) montre sous forme graphique la procédure de cette analyse. La charge latérale traduit
par l’effort tranchant à la base, est représentée en fonction du déplacement au niveau de
sommet de la structure. Cette courbe de capacité indique le comportement de la structure face
à n’importe quelle sollicitation horizontale. Bien évidemment, le déplacement de la structure
augmente avec la force, jusqu’au moment où celle –ci perd complétement sa capacité de
résistance.
La première étape est d’appliquer la force gravitaire et latérale, la charge latérale est
augmentée d’une manière itérative jusqu'à atteindre une première plastification d’un élément
(apparition de rotule plastique). En prenant en compte le nouveau état d’équilibre du à la
diminution de la raideur, le processus continu jusqu'à avoir un déplacement limite au sommet
de la structure ou jusqu'à une instabilité.[10]
Effort tranchant à la base V

Déplacement δ
Figure VII.1. Courbe de capacité (Push over) d’une structure

Page 93
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

VII.2. But de l'analyse Push over


Le but de l'analyse Push over est de décrire le comportement réel de la structure et
d'évaluer les différents paramètres en termes de sollicitations et déplacements dans les
éléments de la structure : [11]

 L'analyse push over est supposée fournir des informations sur plusieurs
caractéristiques de la réponse qui ne peuvent être obtenues par une simple analyse
élastique, on cite : L'estimation des déformations dans le cas des éléments qui doivent
subir des déformations inélastiques afin de dissiper de l'énergie communiquée à la
structure par le mouvement du sol.
 La détermination des sollicitations réelles sur les éléments fragiles, telles que les
sollicitations sur les assemblages de contreventements, les sollicitations axiales sur les
poteaux, les moments sur les jonctions poteau-poutre, les sollicitations de cisaillement.
 Les conséquences de la détérioration de la résistance des éléments sur le
comportement global de la structure ce qui permet de déterminer les points forts et les
points faibles de notre structure.
 L'identification des zones critiques dans lesquelles les déformations sont supposées
être grandes.
 L'identification des discontinuités de résistance en plan et en élévation qui entraînent
des variations dans les caractéristiques dynamiques dans le domaine inélastique.
 L'estimation des déplacements qui tiennent compte des discontinuités de la rigidité et
de la résistance qui peut être utilisés dans le contrôle de l'endommagement.
Tous ces points sont utilisés dans le cas de calcul en capacité pour s'assurer que la séquence
de formation des rotules plastiques est conforme aux hypothèses de la conception.

VII.3. Les étapes de l’analyse Push over :[11]


Etape 1 : la structure est supposée soumise aux charges gravitaires constantes, selon la
réglementation Algérienne ces charges incluent les charges permanentes et une portion des
charges d’exploitations. elles sont données par : G+0,2Q
Etape2 : elle subit un autre chargement latéral qui peut être : rectangulaire, triangulaire ou
modale, le chargement triangulaire est déterminé en calculant les charges latérales
équivalentes qui représentent les forces d'inerties dues à la composante horizontale des
sollicitations sismiques.

Page 94
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

Etape3 : On détermine un déplacement cible, déplacement qui est choisi arbitrairement, à


condition qu’il soit représentatif de la déformation de la structure.
Etape4 : En augmentant les forces latérales appliquées durant l'analyse, il y a apparition
graduelle des rotules plastiques, l'évolution des mécanismes plastiques et l'endommagement
progressif de la structure est fonction de l'intensité du chargement Latéral et des déplacements
résultants.
Pour effectuer cette analyse qui se base sur des poussées progressive appliquées sur la
structure, on a utilisé le logiciel SAP 2000 qui possède des modules plus complet que le
logiciel ETABS.

Il existe différents guides traitant ces différentes méthode à savoir les guides FEMA 356
et ATC 40. Nous avons utilisé dans notre travail l’ATC 40.

VII.4. approche de FEMA 356

Le code de calcul FEMA 356 a été réalisé dans le but de fournir des guides techniquement
valables et acceptables Pour la réhabilitation sismique des bâtiments aux états unis
Bien que le document a été rédigé avec l’objectif de la réhabilitation basée sur
performance de structures existantes. Contrairement au document ATC-40, ces
recommandations sont applicables pour tous les matériaux de construction et définissent des
limites d’acceptabilité définies pour l’analyse linéaire ainsi l’analyse non linéaire.
La procédure de base est similaire à celle qui est recommandée dans l’ATC. Le
propriétaire décide que l’objet de performance doit être atteint. L’ingénieur conçoit alors la
modification ou la nouvelle structure pour atteindre l’objectif de performance. [13]

VII.5. Méthode de capacité spectrale ATC40


La méthode de capacité spectrale est l’une des méthodes les plus utilisé pour l’estimation
des performances sismiques des structures, développée par « Freeman », la méthode a connue
par la suite plusieurs modification, les versions les plus récentes c’est l’ATC40.
La méthode consiste à superposer dans un graphe de type (Sa-Sd) la courbe représentant la
capacité résistante d’une structure issue d’une analyse non linéaire en poussée progressive
(courbe de capacité) et celle représentative de la sollicitation apportée par le séisme.
La courbe de capacité est obtenue en appliquant à la structure un chargement incrémentale
distribué sur la hauteur du bâtiment.

Page 95
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

La courbe sismique inélastique est obtenue par la réduction du spectre de réponse élastique
amorti à 5% par des facteurs qui dépendent de l’amortissement effective de la structure (βeff).
En d’autres termes, la méthode est basée sur le principe que si la demande en énergie à
dissiper, représentée par l’amortissement (βeff) est supérieur à la demande initiale qui
correspond à un amortissement visqueux de (βeff= 5%), le comportent inélastique de la
structure est approché par l’accroissement du coefficient d’amortissement visqueux.
L’intersection de ces deux courbes représente le point de performance, qui permet d’évaluer
le déplacement maximal que la structure subira ainsi son degré de pénétration dans le
domaine plastique.
VII.5.1. Détermination de l’amortissement effectif et réduction du spectre
élastique : [12]
L’amortissement qui intervient lorsque la structure est dans le domaine inélastique peut
être considéré comme une combinaison d’amortissement visqueux inhérent à la structure et
d’amortissement d’hystérésis.
L’amortissement visqueux inhérent à la structure est supposée constant et égale à 0.05 (5%).
L’amortissement d’hystérésis peut être représenté par un facteur d’amortissement visqueux
équivalent noté (β0) en utilisent des équations disponibles dans littérature, le règlement ATC
40 propose de déterminer le terme (β0) en utilisant l’équation suivante :

β0 = (VI.1)

ED : L'énergie dissipée par l'amortissement.


Eso : L’énergie de déformation maximale.

Page 96
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

Figure VII.2. Schématisation de l’énergie dissipée par la structure.

Le développement de l’équation (VI.1) donne une autre écriture du terme (β0) qui est fonction
des points (api , dpi) et (ay , dy) :

β0 = (VI.2)

Ainsi, l’amortissement effectif (βeff) associé à un déplacement maximal dpi peut être exprimé
par l’équation suivante :
βeff = β0+5 (VI.3)

βeff = +5 (VI.4)

Un facteur correcteur note (K) est introduit dans l’équation (VI.4) pour tenir compte de la
justesse de représentation de l’hystérésis de la structure par un parallélogramme.

βeff = kβ0+5 = k +5 (VI.5)

Le facteur k dépend du comportement structurel du bâtiment, le règlement ATC 40 considère


trois types de comportement (type A, B et C).
Type A : la boucle d’hystérésis est sensiblement similaire à celle de la figure VI.2, le facteur
k est affecté d’une valeur égale lorsque β0 16.25 (tableau VI.1)
Type B : la boucle d’hystérésis est relativement réduite par rapport à celle de la figure VI.2, le
facteur k est affecté d’une valeur égale à 2/3 lorsque β0 25 (tableau VI.1).

Page 97
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

Type C : la boucle d’hystérésis est très réduit par rapport à celle de la figure VI.2, facteur k
est affecté d’une valeur égale à 2/3 (tableau VI.1).
Les valeurs du facteur (k) sont données dans le tableau VI.1 :

Tableau VII.1. Détermination de l’amortissement effectif de la structure.


Type de β0 (en pourcents) k
comportement
structurel
Type A β0 16.25 1.0
β0 16.25

Type B β0 25 0.64
β0 25

Type C Toutes les valeurs 0.33

Le choix du type de comportement (type A, B et C) dépend de la qualité des éléments


structuraux mais aussi de durée de l’onde sismique (tableau VI.2)
Tableau VII.2. Type de comportement structurel

Durée du séisme Structures neuves Structures existantes Structures dégradées


Court Type A Type B Type C
Long Type B Type C Type C

VII.6. Détermination du point de performance


Dans l’ATC 40, trois procédures (A, B, C) sont proposées pour la détermination du point
de performance, les procédures A et B sont des méthodes analytiques, basées sur des formules
mathématiques, tandis que la procédure C est graphique.
La procédure A est itérative, la convergence vers le point de performance peut nécessiter
plusieurs itérations, tandis que la procédure B est basée sur une hypothèse simplificatrice qui
conduit à une solution directe : [12]
Par conséquent, nous avons choisi d’utiliser la procédure B.
La procédure B repose sur la pente du segment élastique, le point (ay ,dy) et la pente du
segment poste élastique sont constants.
Cette hypothèse simplificatrice n’implique que l’amortissement effectif (βeff) dépend
seulement du terme (dpi).
Les étapes de détermination du point de performance peuvent être résumées comme suit :

Page 98
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

1- Détermination de la courbe de capacité de la structure dans le format (Sa-Sd) en


utilisant le logiciel SAP 2000.
2- Développement du spectre élastique amorti à (βeff =5 %) .
3- Transformation du spectre élastique au format accélérations-déplacement en utilise
l’équation
Sdi = T2i Sai g / 4 2
(VI.6)
4- Représentation graphique du spectre élastique et de la courbe de capacité.

Figure VII.3. Spectre élastique et courbe de capacité.


5- Développement de la représentation bilinéaire de la courbe de capacité, le premier
segment est tracé à partir de l’origine avec une pente qui correspondant à la rigidité
initiale de la structure (segment élastique).
Un point (a*,d*) est défini en utilisant le principe d’égalité des déplacement
maximaux, le segment poste élastique est déterminée en reliant ce ponte a un autre
point (ay , dy)qui est déterminé de tel façon à avoir l’égalité des surfaces A1 et A2
(figure VI.4 et VI.5 )

Page 99
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

Figure VII.4. Détermination du point (a*, d*)

Figure VII.5. Détermination du point (ay , dy)

6- Calcul de l’amortissement effectif (βeff) pour une série de valeurs de (dpi) situés au
voisinage du point (a*, d*).

Si on considère un point (api , dpi) sur le segment post élastique de la représentation bilinéaire,
la pente du segment peut être calculée comme suit :

P = (api – ay) / (dpi – dy) = (a* , ay) / (d* – dy) (VI.7)

On peut calculer le terme api en fonction de dpi :

Page 100
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

api + ay (VI.8)

Les valeurs du terme api obtenus sont introduites dans l’équation (VI.5), on obtiendra ainsi
l’expression du terme de l’amortissement effectif (βeff) en fonction du terme (dpi).

βeff =kβ0+5= k +5 (VI.9)

7- Développement et représentation d’une famille de spectres réduits (βeff > 5%)


l’amortissement effectif maximal (βeff) dépend du type de comportent structurel du
bâtiment.

VII.7. résultat de l’analyse Puch Over :


VII.7.1. courbes de capacité des structures :
 Structure initial auto stable:

3000

2500

2000

1500
V ( KN)

sens longitudinale
1000 sens transversale

500

0 D (m)
-0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2
-500

Figure VII.6. Courbe de capacité de la structure auto stable dans le sens longitudinale
et transversale « structure A »
Avec (02) portiques auto stables dans le sens longitudinal et (05) dans le sens transversal,
nous constatons que les portiques du sens longitudinal se rompt rapidement sans se déformer
contrairement au sens transversal.
 Structure initial en voile :

Page 101
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

7000

6000

5000
Sens longitudinale
4000
Sens transversale
3000

2000

1000

0 D (m)
-0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
-1000

Figure VII.7. Courbe de capacité de la structure en voile dans le longitudinale et


transversale « structure B »
Avec la structure composée de voiles dans le sens longitudinal on constate que celle-ci a un
meilleur comportement vis-à-vis du séisme (grande déformation avant de se rompre)
contrairement à la structure composé de portique auto stable dans le sens transversal.
 Structure renforcé :

8000

7000

6000

5000
V(KN)

4000

3000

2000

1000
D (m)
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35

Figure VII.8. Courbe de capacité de la structure renforcée dans le sens longitudinale


et transversale

La structure renforcée par des voiles dans le sens transversal aura un meilleur comportement
lors du séisme.
 Comparaison entre les structures :

Page 102
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

7000

6000

V(KN) 5000

4000

3000

2000

1000 D (m)
0
-0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
-1000

Courbe VII.9. Courbe de capacité des trois structures dans le sens longitudinale

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0
-0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
-1000

Courbe VII.10. Courbe de capacité des trois structures dans le sens transversale

VII.7.2. calcul du point de performance


VII.7.2.1. spectre de réponse
Pour le calcul du point de performance selon ATC, nous avons utilisé une excitation
sismique représentée par le spectre de réponse suivante :

Page 103
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

Figure VII.11. Le spectre de réponse selon le RPA.


VII.7.2.2. calcule le point de performance selon la méthode ATC40
 Exemple de calcul
Pour la structure avec voile
1) Suivante le sens longitudinale :
 Transformation Sa-T sous format ADRS (spectre de réponse accélération-
déplacement) par l’équation (VI.6)

Figure VII.12. Transformation Sa-T sous format ADRS

 Détermination du point (dpi , api) :

Page 104
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

Figure VII.13. détermination du oint (dpi , api)


dpi= 10.9 cm
api = 0.32 g
 Détermination du point (dy , ay) :

Figure VII.14. Détermination du oint (dy ,ay)


dy = 0.4 cm
ay = 0.18 g

 Détermination des paramètres (β0, βeff) :

β0 = = 3.41 βeff =k β0 +5 = 8.41

Page 105
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

Remarque :
Notre structure est de type A, car β0 % , donc K =1
βeff =k β0 +5 = 8.41
Nous avons utilisé le SAP 2000, pour le calcul des différents types des structures
La courbe en vert représente la courbe de capacité ;
La courbe en rouge représente le spectre de demande ;
La courbe en jaune représente la courbe de demande après itération.
 Structure auto stable

Figure VII.15. Courbe de capacité de la structure auto stable suivant l’axe x-x

Figure VII.16. Courbe de capacité de la structure auto stable suivant l’axe y-y

Page 106
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

 Structure avec voile :

Figure VII.17. Courbe de capacité de la structure mixte suivant l’axe x-x

Figure VII.18. Courbe de capacité de la structure mixte suivant l’axe y-y

Page 107
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

 Structure renforcé :

Figure VII.19. Courbe de capacité de la structure mixte suivant l’axe x-x

Figure VII.20. Courbe de capacité de la structure mixte suivant l’axe y-y


VII.7.2.3. Type de comportement
 Structure auto stable :
Tableau VI.3. capacité-demande de la structure auto-stable « sens transversal »
Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 0.239611 0.05 0 0 0.014262 1
1 0.239611 0.05 0.000288 0.02022 0.014262 1
2 0.476138 0.078288 0.012829 0.22781 0.042043 0.746562

Page 108
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

Tableau VI.4. capacité-demande de la structure auto-stable « sens longitudinal »


Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 1.017539 0.05 0 0 0.101105 0.393105
1 1.017539 0.05 0.0569 0.221232 0.101105 0.393105
2 1.017539 0.05 0.066258 0.257618 0.101105 0.393105
3 1.025485 0.058704 0.076033 0.291058 0.097839 0.374535
4 1.124611 0.155942 0.098455 0.31338 0.080169 0.255177
5 1.366939 0.284976 0.156397 0.336952 0.077095 0.1661

1.6

1.4 Dpl = 0.07 cm


1.2

1
Teff (s)

0.8
sens longitudinale
0.6 Dpl = 0.056 cm sens transversale
0.4

0.2

0 step
0 1 2 3 4 5 6

Figure VII.21. Variation de période effectif en fonction des étapes de chargement, structure
initiale auto stable.

 Structure mixte :
Tableau VII.5. capacité-demande de la structure avec voile « sens transversal »

Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 1.027456 0.05 0 0 0.10209 0.389311
1 1.027456 0.05 0.035661 0.13599 0.10209 0.389311
2 1.04642 0.059205 0.0616 0.226467 0.099617 0.366236
3 1.128019 0.110535 0.078873 0.249538 0.089997 0.28473
4 1.339282 0.203238 0.119081 0.267262 0.086713 0.194616
5 1.627215 0.252945 0.186674 0.283814 0.096565 0.146815
6 1.673444 0.256883 0.199298 0.286496 0.09867 0.141841
7 1.680957 0.257746 0.201171 0.286611 0.098974 0.141009

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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

Tableau VII.6. capacité-demande de la structure avec voile « sens longitudinal »

Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 0.492672 0.05 0 0 0.048953 0.811899
1 0.492672 0.05 0.002066 0.034259 0.048953 0.811899
2 0.572506 0.057076 0.043646 0.536077 0.055019 0.675758
3 0.687587 0.138095 0.095856 0.816211 0.051079 0.434935
4 0.765238 0.160936 0.148753 1.02261 0.053955 0.370919
5 0.769855 0.161287 0.152906 1.038591 0.054239 0.368414

1.8
1.6
Dpl =0.097 cm
1.4
1.2
Teff (s)

1
0.8
0.6
0.4
Dpl=0.028 cm
0.2
0 step
0 2 4 6 8

Figure VII.22. Variation de période effectif en fonction des étapes de chargement, structure
initiale avec voile.

 Structure renforcé :
Tableau VII.7. capacité-demande de la structure renforcé « sens transversal »

Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 0.338595 0.05 0 0 0.028479 1
1 0.338595 0.05 0.014579 0.511917 0.028479 1
2 0.347516 0.066701 0.019889 0.662985 0.027164 0.905476
3 0.351939 0.075873 0.020921 0.679981 0.026588 0.864148
4 0.372491 0.116016 0.0242 0.70213 0.025089 0.727934
5 0.390195 0.14546 0.026993 0.713713 0.024787 0.655389
6 0.630856 0.274733 0.078832 0.797415 0.03615 0.365672
7 0.788273 0.286713 0.130383 0.844707 0.04434 0.287266
8 0.921241 0.298334 0.183933 0.872474 0.05126 0.24315

Page 110
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

9 0.985581 0.303106 0.213453 0.884622 0.05484 0.227277


10 0.992872 0.303698 0.216901 0.885757 0.055246 0.225608

Tableau VII.8.
capacité-demande de la structure renforcé « sens longitudinal »

Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 0.340838 0.05 0 0 0.028857 1
1 0.340838 0.05 0.003165 0.109669 0.028857 1
2 0.410036 0.093214 0.01398 0.334726 0.033333 0.798125
3 0.462113 0.155393 0.020305 0.382782 0.032983 0.621764

1.2

0.8
Dpl = 0.04 cm
0.6

0.4

0.2 Dpl = 0.037 cm


step
0
0 2 4 6 8 10 12

Figure VII.23. Variation de période effectif en fonction des étapes de chargement, structure
renforcé.
Dans la structure auto stable nous constatons que les portiques du sens longitudinal se
convergent rapidement vers le domaine plastique contrairement pour la structure avec voile.

Page 111
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance

VII.8.Conclusion :

D’après les résultats précédents on constate que le système de contreventement « voiles »


a la plus grande capacité à dissiper l’énergie par déformation.

A la fin de notre travail nous avons étudié le renforcement des bâtiments et nous avons
constaté son importance et son rôle de mettre les bâtiments dans un comportement élastique
avec une marge important.

Page 112
Conclusion générale
Conclusion générale

Dans ce travail nous avons abordé, en premier lieu, le diagnostic de deux types de bâtiments
existants, de la cité 1200 sis à la wilaya de boumerdès, afin d’analyser leur conception initiale et leur
degré de conformité aux normes de construction actuelles pour déceler les causes de leur
endommagement sous excitations sismique vécue en 2003 par le séisme de boumerdès. Cette analyse
a décelé que les deux structures initiales ne répondent pas aux normes prescrites par le règlement
parasismique algérien ainsi que certains normes constructives telles que le confinement des zones
nodales et l’espacement des armatures transversales. Aussi, parmi les causes principales des dégâts
occasionnés par le séisme de 2003 c’est l’insuffisance du joint sismique et la fréquence de la
structure, plus précisément dans le sens transversal, qui coïncide avec les fréquences énergétiques du
séisme. En deuxième étape, nous avons analysé le renforcement effectué par l’organisme de contrôle
(CTC), nous avons trouvé qu’il présente une certaine insuffisance quant aux exigés imposées par le
réglemente parasismique algérien aussi aucune solution n’a été prise pour régler le problème
d’insuffisance de joint sismique qui n’assure en aucun cas une indépendance du mouvement en cas
de chargement sismique. De plus, le premier mode de la structure renforcée est un mode de torsion
qui coïncide avec les fréquences les plus énergétiques d’un enregistrement sismique du séisme de
boumerdès que si dans le cas où cet évènement se reproduit de la même façon cela produira des
dégâts et des dommages très importants dans les bâtiments constituant la cité des 1200. Face à cela
nous avons proposé un confortement du renforcement qui a été fait par le CTC par l’élimination de
ce joint de largeur seulement de 2 cm par l’introduction de voiles en joignant ainsi les deux blocs
pour constituer un bâtiments seulement d’un seul blocs que nous lui avons aussi deux voiles dans le
sens transversal de part et d’autre du bâtiment. Cela a améliorer de beaucoup le comportement du
bâtiment quant à ses caractéristiques dynamiques avec un respects de toutes les conditions de
conception parasismique imposées par l’RPA version 2003. Enfin, en troisième partie de notre
travail, nous avons essayé d’analyser la performance de toutes les structures étudiées par la méthode
pushover. Cette analyse nous a permis de faire la comparaison entre les structures auto-stables, voiles
et avec renforcement. Elle nous a permis de voir que le contreventement avec voile est le plus
performent. Néanmoins, le renforcement par voile tel qu’il a été réalisé par le CTC (dans un seul
sens) n’est pas assez performant et ne permet pas de dissiper suffisamment l’énergie du au séisme.
Par contre le renforcement par voiles dans les deux sens (longitudinal et transversal) présente une
performance considérable vis-à-vis de l’action sismique.

Enfin, arrivés au bout de ce projet, nous en sortons renforcés en termes de savoir, et mieux préparés
à la vie professionnelle.
Annexes
Exécution de l’analyse push over par SAP 2000 :
Le logiciel de calcul SAP 2000 fournit des options à l’utilisateur pour créer, analyser, et
concevoir des modèles de structures .Ce logiciel est très puisant et complètement intégré pour
modéliser des structures en béton armé et en charpente métallique .Le programme fournit un
environnement interactif ou l’utilisateur pourra étudier les conditions des contraintes, mettre
des changements appropries comme les révisions sur les dimensions des éléments, et mettre à
jour le modèle sans relancer l’analyse.
La version non linéaire de SAP2000 offre un outil très puissant pour l’exécution de
l’analyse push over, avec un modèle en 2D ou 3D.
Pour effectuer l’analyse, les étapes suivantes sont réalisées :
Les 3étapes suivent ont pour but la définition des rotules plastiques dans les poteaux et les
poutres.

1 ère étape :
Sélectionner toutes les poutres, puis utiliser Assign Frame Hinges…
Comme indiqué ci-dessous :

(a)
(b)

(c)
NB : (a) ;(b) et (c) boite de dialogue des données d’analyse Push Over avec SAP 2000.

FEMA :" Federal Emergency Management Agenc " l’agence fédérale de gestion des urgences.

2 eme étape :
Sélectionner tous les poteaux, puis cocher les cases comme indiqué dans les boites de
dialogues ci-après.
(a)

(b)
(c)
NB: (a) ; (b) et (c) sont les boites de dialogue des données d’analyse Push Over.

3 eme étape :
Sélectionner toute la structure puis : Assign Frame Hinge Overwrites…
4 eme étape :
Définie les charges non linéaires : Défine Load Cases… G Modify/Show Load
Case…

(a)
Pour le sens Y-Y:

Add New Load Case...

(b)
Load application Modify/Show...

(c)

Results Saved Modify/Show...

(d)
Pour le sens X-X:

add copy of load case …

(e)

NB : (a),(b),(c),(d) et (e) sont les boite de dialogue des définition des charges non linière.

5 eme étape :
Après avoir créé le chargement horizontal, on lance l’analyse :

La boite de dialogue de lancer l’analyse


Bibliographie
Bibliographie

[1] Meghraoui M.1988 géologie des zones sismique du nord de l’Algérie ,pali sismologie ,
tectonique active et synthèse sismotectonique , Thèse de doctorat ,université de paris , Orsay,
France.
[2] RPA99 (2003), Règles Parasismiques Algériennes version 2003.
[3] Abdelghani S. séisme de Boumerdes du 12 mai 3003 pathologie de construction et
dommage sismique .séminaire organisé par savoir plus ,26 -27 Juin à Béjaia.
[4] Cours de dynamique de sol, UMBB université de Boumerdes.
[5] Ouannoughi DJ & Benfattoum M. Détermination des fréquences propres de vibrations des
structures à partir des mesures en vraie grandeur par le biais des représentations temps-
fréquence. Mémoire de master 2, FSI université de Boumerdes.
[6] CTC.Est, expertise 1200 logements, Boumerdes.
[7] BAEL91, béton armé aux états limite.
[8] CBA93, calcul des ouvrages en béton armé.
[9] Boussâ L .effet de confortement sur les structures. Mémoire de magister, FSI université
de Boumerdes 2011/2012.
[10] Medjerab M. Modélisation parasismique des Structures en béton armé. Mémoire de
magister, Université Mohamed Khider Biskra.
[11] Al ghoulbzouri A & Benaissa K & El Alami Z & Ezziani A, application de la méthode
d’analyse statique non-linéaire sur un Bâtiment(R+3), Faculté des Sciences M’Hannech 93002
Tétouan, Maroc.
[12]Belkheir M. Influence de la disposition des voiles sur la performance sismique des
bâtiments. Mémoire de magister, faculté de génie de construction, université de Mouloud
Mammeri, Tizi-Ouzou.
[13]Bendjaiel ouahiba imane & zorgani nawel. Etude de l’influence de type de chargement
sur la capacité portante d’un bâtiment (R+5) en utilisant la méthode puchover. Mémoire de
master 2, FSI université de Boumerdes.

Logiciels

MATLAB 2009………………………………………………………programmation
ETABS 2009…………………………………………………………Analyse des structures.
SAP 2000………………………………………...... ……………….Analyse des structures.
AUTOCAD 2015……………………………………………………Dessin.
Bibliographie

EXCEL 2010………………………………………………………..Calcul.
WORD 2010………………………………………………………..Traitement du texte.
SOCOTEC…………………………………………………………Calcul les Sections d’acier.

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