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Thème :
Le confortement des ouvrages après séisme est une tâche difficile. En effet le choix du type
de confortement nécessite une étude approfondie. La procédure d’analyse statique non
linéaire est un outil performant car elle permet de construire les courbes de fragilités qui
constituent une donnée fondamentale afin de déterminer le degré de dommage et de prendre
la décision d’une éventuelle réhabilitation ou démolition.
Ce projet de fin d’étude a pour but d’étudier le confortement et son impact sur les bâtiments
des 1200 logements a Boumerdes suite au séisme de Zemmouri (2003),tout en recherchant le
parfait équilibre entre :Sécurité, durabilité et économie.
Une analyse « Push-over »est effectué a l’aide du logiciel « SAP 2000 (version 2014), en
utilisant une modélisation numérique tridimensionnelle par éléments finis. En effet, cette
analyse permet de mieux appréhender le comportement post-élastique et d’estimer les
niveaux de performance de la structure.
Mots clés : analyse push over, séisme, performance, réhabilitation.
………………………………………………………………………………………………….
Abstract:
The strengthening of earthquake structures is a difficult task. Indeed the choice of the type of
reinforcement requires an in-depth study. The nonlinear static analysis procedure is a
powerful tool because it makes it possible to construct the fragility curves which constitute a
fundamental data in order to determine the degree of damage and to take the decision of a
possible rehabilitation or demolition.
The aim of this end-of-study project is to study the reinforcement and its impact on the
buildings of the 1200 units in Boumerdes following the Zemmouri earthquake (2003), while
striking the perfect balance between: Safety, sustainability and economy.
A "push-over" analysis is carried out using the software "SAP 2000 (version 2014), using a
three-dimensional numerical modeling by finite elements. Indeed, this analysis makes it
possible to better understand the post-elastic behavior and to estimate the levels of
performance of the structure.
Keywork: pushover analysis, Earthquake, performance, rehabilitation
ميخص:
عمو اىتعضٌض بعذ اىضىضاه ٌُ مٍمت صعبت .فً اىُاقع ,ىزاىل فان اختٍاس وُع اىتعضٌض ٌتطيب دساست متأوٍت .إن إجشاء تحاىٍو سامىت
غٍش اىخطٍت ًٌ أداة قٌُت ألوً ٌساعذ عيى بىاء مىحىٍاث ٌاشت ًٌ اىتً تشنو األساط ىتحذٌذ دسجت اىضشس َاتخار اىقشاس الحتماه إعادة
اىتأٌٍو أَ اىٍذً.
َتٍذف ٌزي اىذساست اىىٍائٍت ىيمششَع ىذساست تعضٌض َتأثٍشٌا عيى اىمباوً اىسنىٍت ببُمشداط حً 0011مسنه أثىاء صىضاه
صمُسي( ،)0112فً حٍه تبحث ٌزي اىذساست عه اىتُاصن اىمثاىً :اىسالمت َاىمتاوت َاالقتصاد.
بمساعذة ٌُفش ٌزا ) (SAP 2000اىىسخت َ,2014رىل باستخذاً اىىمُرجت اىعذدٌت ثالثً األبعاد مه قبو عىاصش محذَدة فً اىُاقع
اىتحيٍو اىتبصش فً اىسيُك بعذ مشوت َتقذٌش مستٌُاث األداء اىٍٍنيً.
الكلمات المفتاحية :تحيٍو اىذفع اىبطًء ,اىضىضاه ,وتائج قٍاسٍت ,إعادة اىتأٌٍو .
Remerciements
kamel
Dédicaces
À mes très chers parents qui n'ont pas cessé de prier pour moi et qui m'ont
aidé durant toute la durée de mes études, que dieu les garde pour nous.
À mes très chères frères et sœurs qu’ils mon fourni tous leur effort et moyen
pour que je termine mes études.
A mes très chers cousins
À mon binôme et meilleur ami kamel avec qui j'ai partagé les plus beaux
moments ainsi que toute sa famille.
A ceux que j‘ai eu la chance de connaître, dans les meilleurs et pires moments
de ma vie, à mes amis les plus fidèles.
A tous ceux que j’aime, à tous ceux qui m’aiment, je dédie ce modeste travail.
Salah
Sommaire
Sommaire
II.2. caractéristiques du bloc type A, constituant l’ensemble de tous les bâtiments : .... 15
II.3. Présentation des désordres constatés sur les bâtiments de la cite 1200 suite au
séisme de 21 mai 2003 : .......................................................................................................... 16
II.4. Classification des blocs visités vis-à-vis du niveau des dommages ............................ 20
II.5. Identification des causes des dommages de désordres de la citée 1200 dus au séisme
de 21 mai 2003. ....................................................................................................................... 21
II.5.1. Les expertises qui eut ont lieu ont montré que la majorité des dommages son été
occasionnés aux insuffisances suivantes : ......................................................................... 21
II.7.Conclusion : ..................................................................................................................... 23
Sommaire
Figure I.1 Configuration actuelle des plaques tectoniques Amérique du Nord, Amérique
Du Sud, Afrique et Eurasie (modifié d’après Nocquet, 2002). ............................................. 1
Figure I.2 Carte sismotectonique du Nord d’Algérie. Mécanismes au foyer des
principaux séismes ayant secoués l’Algérie et structures actives du nord algérien (Carte
inédite établit par le laboratoire sismotectonique du CRAAG). .......................................... 3
Figure I.3 Carte de zonage sismique du territoire nationale (d’après CGS 2003). ............ 4
Figure I .4 représentation d’un oscillateur simple soumis à une excitation sismique ........ 8
Figure I.5 localisation de l’épicentre du séisme de Boumerdes selon le EMSC (centre
sismologique Euro-méditerranéen) ...................................................................................... 11
Figure I.6 : la représentation temporelle de signal ............................................................. 12
Figure I.7 la représentation fréquentielle de signal............................................................ 13
Tableau II.1. La classification des blocs visités vis-à-vis du niveau des dommages. ........ 20
L’action de prévention sur le bâti existant se nourrit de la connaissance des comportements des
structures et des mécanismes de rupture observés lors de tremblements de terre. En effet, dans ce
conteste, nous proposons d’analyser les dommages survenus lors du séisme de Boumerdès 2003 et
d’étudier le comportement des structures vis-à-vis de l’ampleur de ce séisme. Pour ce faire, nous avons
pris comme exemple la cité des 1200 logements que pratiquement plus que 90 % des structures ont été
fortement endommagées. En premier lieu, l’objectif de notre travail est de détecter les causes
d’incapacité de ce bâti à résister vis-à-vis de l’action sismique subie et en deuxième lieu d’analyser le
comportement du renforcement qui a été fait par l’organisme de contrôle algérien le CTC et le
troisième point visé et d’essayer de proposer un confortement pour éliminer certaines anomalies non
prises en compte par le renforcement qui a été établi. Ainsi, notre travail aborde sept grands volets:
- Le premier volet rappelle l’historique des séismes que l’Algérie à connue et aborde l’analyse
- Le deuxième volet aborde la collecte d’information sur le bâtiment et nous avons présenté les
- Le troisième volet consiste à vérifier les éléments principales des structures existe
- Le quatrième volet est basé sur les vérifications de ferraillage des éléments principaux
I. La sismicité en Algérie
I.1 introduction :
Le nord algérien est caractérisé par une sismicité qui est causée par l’affrontement des
plaques Africaine et eurasiatique : Cette sismicité se matérialise généralement par des séismes
modérés à faibles quoique parfois des séismes violents puissent se produire. Ces séismes
génèrent bien souvent des catastrophes telles qu’à savoir les séismes d’El Asnam du
10/10/1980, et de Boumerdes du 21/05/2003.
Dans le nord de l'Algérie, l'activité sismique qui résulte de cette convergence se
reconcentre principalement dans la chaîne Tellienne où des événements modérés à forts se
sont produits. La région la plus active reste la partie côtière de la chaîne dans la jonction avec
la partie offshore. De nombreux événements importants sont mentionnés dans les catalogues
comme événement d’Oran de 1790, les événements d'Alger de 1365, 1716, l'événement
Djidjel de 1856 et le dernier de Boumerdes en 2003.
La sismicité au nord de l’Algérie trouve donc son origine dans le contexte géodynamique
de la région ouest méditerranéenne. [1]
Figure I.1 Configuration actuelle des plaques tectoniques Amérique du Nord, Amérique
Du Sud, Afrique et Eurasie (modifié d’après Nocquet, 2002)
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
Figure I.2 Carte sismotectonique du Nord d’Algérie. Mécanismes au foyer des principaux
séismes ayant secoués l’Algérie et structures actives du nord algérien (Carte inédite établit par
le laboratoire sismotectonique du CRAAG),[1]
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
CGS: Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique CLASSIFICATION SISMIQUE DES WILAYAS D'ALGERIE
ZONE III
BOUMERDES
ALGER
ANNABA
SKIKDA
ZONE II b TIZI-OUZOU JIJEL EL TARF
BEJAIA
TIPAZA
BLIDA
ZONE II a CHLEF
AIN DEFLA MILA GUELMA
CONSTANTINE
MOSTAGANEM BOUIRA
ZONE I SETIF
B.B. ARRERIDJ SOUK AHRAS
MEDEA
Tunisie
ZONE 0 RELIZANE
ORAN
O.EL BOUAGUI
TISSEMSSILT
AIN TEMOUCHENT
MASCARA
BATNA
SIDI BELABES
M'SILA
TIARET TEBESSA
Maroc
KHENCHELLA
TLEMCEN DJELFA
SAIDA
BISKRA
NAAMA LAGHOUAT
EL BAYADH
El OUED
Ghardaia
Ouargla
Bechar
Adrar
Figure I.3 Carte de zonage sismique du territoire nationale (d’après CGS 2003).
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
L’accélérogramme ainsi obtenu (accélération du sol en fonction du temps) est corrigé puis
intégré pour obtenir l’histoire de la vitesse et du déplacement du sol. Bien que les valeurs
maximales de l’accélération, de la vitesse et du déplacement du mouvement du sol ne
décrivent pas eux-mêmes l’intensité du tremblement de terre, elles demeurent cependant un
outil intéressant.
Les caractéristiques importantes d’un tremblement de terre dont les applications au calcul
sismique sont essentiellement :
1. Les valeurs maximales de l’accélération, de la vitesse et du déplacement du sol.
2. La durée effective du mouvement fort du tremblement de terre.
3. Le contenu fréquentiel du tremblement de terre.
4. Les observations post-sismiques des sites et des ouvrages endommagés ont montré
l’insuffisance des trois maximums, déplacement, vitesse et accélération, pour interpréter le
potentiel de dommages d’un séisme. Par contre, la durée du mouvement, ainsi que son
contenu fréquentiel son des paramètres importants dans l’interprétation des dommages
occasionnés.
I.4.1 Accélération, vitesse et déplacement maxima du sol
Les pics de ces trois enregistrements ont une influence directe sur l’amplitude des
vibrations. L’accélération maximale a été presque toujours utilisée pour normaliser les
spectres de réponse et les accélérogrammes. Des études récentes recommandent en plus de
l’accélération maximale du sol, de tenir compte des deux paramètres (vitesse et déplacement
maximums), pour la normalisation de certains spectres. Il a été constaté aussi que la valeur de
la vitesse maximale joue un rôle important dans la dissipation de l’énergie par un système
structurel.
Il est bien reconnu que, ces trois maxima sont indispensables pour contrôler les réponses
dans respectivement, les faibles, moyennes et grandes périodes.
I.4.2 Durée effective du mouvement fort
La durée a une influence sur la fatigue de la structure. En effet un tremblement de terre
ayant une accélération maximale du sol modérée et de longue durée peut causer beaucoup
plus de dégâts qu’un tremblement de terre avec une accélération maximale du sol importante
mais de faible durée.
La durée du mouvement fort est un des paramètres qui caractérise le potentiel de
dommage d’un séisme. Dans un comportement non-linéaire, l’énergie d’hystérésis que doit
dissiper la structure avec ses déformations inélastique, est liée à la durée du mouvement de
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
x(t )
2
dt
h(t ) 0
T
x(t )
2
dt
0 (I.1)
La durée significative peut être alors déterminée come le temps nécessaire pour passer de 5%
à 95%. Cette durée est égale à t 2 t1
Par ailleurs, il peut être admis que cette durée correspond à la durée de la rupture de la
faille. D’autre part, Housser a estimé la vitesse de rupture de la faille à 3.2 Km/s et établi le
tableau suivant :
Tableau 1.2 Durée de la rupture de la faille en fonction de la magnitude
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
T T
F ( ) a(t )eit dt a(t )cos t isin t dt
0 0 (I.2)
2 2
T T
FS ( ) a (t ) sin t dt a (t ) cost dt
0 0
(I.3)
n= , ᶓ= et D= n √ 2
), la réponse de l’oscillateur a pour expression
Le mouvement relatif de la masse M par rapport au repère fixe est régi par l’équation
différentielle :
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
boumerdes, on retrouve comme partout ailleurs dans le pays, plusieurs types de constructions
utilisant différents systèmes de contreventement. Il a été constaté que le système constructif
ayant le plus souffert est le portique auto stable alors que l’introduction des voiles dans le
contreventement de certaines constructions a montré une grande amélioration de la résistance
vis-à-vis des forces sismiques. Par ailleurs , la diversité dans l’assiduité et la figure des acteurs
intervenant dans la construction, notamment en matière d’application des normes de
construction et de réalisation, des règles parasismiques algériennes (RPA) et de suivi de
chantier , a conduit à une grande variété des dommages constatés allant de constructions
parfaitement résistantes aux constructions fortement endommagées ou complétement
effondrées, et ce indépendamment du site dans lequel elles sont implantées.[3]
I.5.1 Caractéristique du séisme de Boumerdes
Le séisme de Boumerdes ou de zemmouri de 2003 est caractérisé par le mouvement d’une
faille inverse au large résultant du mouvement de compression des plaques. L’intensité
maximum X sur l’échelle MMI a provoqué des dommages importants entre Alger et la cote
Dellys. Plusieurs localisations et solutions de magnitudes variables du séisme ont été
proposées. Le service géologique américain calcule une magnitude de moment Mw =6.8, ce
que nous rapportons ici. Le centre national de recherche appliquée en génie parasismique
(CGS), qui est responsable du réseau d’accélérographes pour mouvement fort en Algérie, a
déterminé l’épicentre à 3°53E , 36°91N, une magnitude de moment Mw=7.0, et une durée de
mouvement fort d’environ 10 secondes. Le réseau sismologique algérien qui est la
responsabilité du CRAAG a situé l’épicentre du choc principal sur la marge méditerranéenne
à 3°58E, 36°81N. [3]
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
clear all;
close all;
clc
value;% le nom de fichier qui comporte les valeurs de notre accélérogramme
dt=0.01;
%présentation temporelle
figure(1);plot(t,a),grid on
10
5
Acc(m/s )
2
-5
-10
0 10 20 30 40 50
Temps (s)
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Chapitre I présentation de la sismicité du Nord algérien
Clear all;
close all;
clc
value;% le nom de fichier qui comporte les valeurs de notre accélérogramme
dt=0.01;
%présentation fréquentielle
[freq,tf,nbfourier]=tf_fourier(a',dt,1);
y=abs(tf);
figure(2);plot(freq,y),grid on
30
25
20
Amplitude
15
10
0 1 2 3 4 5 6 7
Frequence (Hz)
Figure I.7.la représentation fréquentielle de signal
I .7 Conclusion :
Dans cette partie de travail nous avons définit la sismicité en Algérie ainsi que les dégâts
qui sont provoqué et nous avons parlé de séisme de boumerdes 2003 et nous avons défini tous
le caractéristique tell que intensité, magnitude, épicentre et courbes temporel et fréquentiel de
ce dernier.
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Chapitre II
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
II.1. Introduction
L’ouvrage choisi pour mener notre étude sont des bâtiment existants ,faisant partie des
bâtiments de la cite 1200 logements située au centre de Boumerdes , environ 50 kilomètres à
l’est d’Alger. Les bâtiments se présentent sous plusieurs dimensions en plans : des bâtiments
d’un bloc, deux blocs, trois blocs, quatre blocs. Il s’agit d’une répétition d’un même bloc en
termes de structure, Ils sont séparés par des joints de dilatation de largeur 2 cm, voir la figure
(II.1). Tous les bâtiments sont à usage d’habitation en ( R+4),composés d’un sous-sol RDC et
4 étages. La construction des bâtiments date de 1973 ; ils ont réceptionnés en 1977. Leur
étude a été faite avant les prescriptions parasismiques algériennes RPA. Selon les règle para-
sismiques RPA99, la zone de Boumerdès est classée en zone II et elle est de sismicité
moyenne.
Lors de la collecte des informations au niveau du CTC il nous été donné d’appréhender
que parmi tout l’ensemble des bâtiments un seul bloc n’a pas subi des dommages considé-
rables et il a été classé en vert 2 et lors de notre visite sur terrain et la discussion avec les gens
nous avons pu situer ce bâtiment qui a montré un comportement assez résistant au séisme. Il
s’avère que ce bâtiment classé en vert 2, N°62, il a subit un renforcement lors de sa réalisation
par l’ajout de voile périphérique dans le sens transversal sur deux niveaux, le niveau RDC et
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Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
le premier niveau. Ainsi notre première préoccupation a porté sur la compréhension de la dif-
férence de comportement de ce bâtiment par rapport à l’ensemble de tous les autres bâtiments
de la cité 1200. Par conséquent, nous avons envisagé d’aborder l’analyse de deux types de
structures initiales avant renforcement : structures en portiques auto stables uniquement notée
(A) et structures portant des voiles sur les deux niveaux du bâtiment notée (B). figure (II.2) et
(II.3)
3,75 3,75 2,95 3,75 3,75
1,20
5,35
4,15
1,20
Figure II.2 : plancher d’une structure en portiques auto stable, structure type A
Figure II.3 : structures portant des voiles sur les deux niveaux du bâtiment structure type B
NB : Le bloc N°62, possède les mêmes caractéristiques avec en plus la mise en place des deux
voiles pignons dans le sens transversale
II.3. Présentation des désordres constatés sur les bâtiments de la cite 1200
suite au séisme de 21 mai 2003 :[6]
Les bâtiments constituant la cité des 1200 ont subi énormément de dégâts lors du séisme
2003. Les désordres observés sur les parties visibles et accessibles du bloc sont :
Dislocation totale du béton dans les zones d’extrémités des poteaux centraux et de rive
avec flambage des armatures longitudinales.
Basculement de certains bâtiments.
Eclatement du béton d’enrobage au niveau des zones nodales de certains poteaux avec
apparition des armatures dans un état de corrosion avancé.
Eclatement du béton du deuxième volet de la cage d’escaliers avec apparition du fer-
raillage des deux nappes de la paillasse.
Fissures en « X » dans les cloisons du RDC et obliques au niveau du premier étage.
Rupture de panneaux de maçonnerie intérieures et ceux des façades du RDC.
Effondrement des panneaux de Nevada de la façade postérieure du côté de la cage
d’escaliers.
Cisaillement des poteaux dans tous les étages (étage souple).
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Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
Longitudinale.
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Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
Figure II.9. Rupture de panneaux de maçonnerie intérieures et ceux des façades du RDC.
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Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
Figure II.10. Eclatement du béton du deuxième volet de la cage d’escaliers avec apparition
du ferraillage des deux nappes de la paillasse.
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Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
- Vert : contient les deux premiers niveaux de faibles dégâts 1 et 2, la construction peut
être exploitée sans ou avec très peu de réparations (enduits, maçonnerie, vitres, … )
L’expertisme des bâtiments endommagés par le séisme de 2003 a donné le résultat suivant
[6]
Tableau II.1. La classification des blocs visités vis-à-vis du niveau des dommages
47(A-B-C) Orange 03
48(A-B-C) Orange 03
49(A-B-C) Orange 03
52(A-B-C) Orange 03
55(A-B-C-D) Orange 03
56(A-B) Orange 03
59(A-B-C-D) Orange 03
60(A-B) Orange 03
61(A-B) Orange 03
62(A-B) Vert 02
63(A-B) Orange 03
64(A-B) Orange 03
66(A-B) Orange 03
67(A) Orange 03
68(A) Orange 03
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Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
69(A) Orange 03
70(A-B-C) Orange 03
51(A-B-C) Orange 04
65(A-B) Orange 03 / Orange 04
45(A-B-C) Orange 04
54(A-B) Orange 04
II.5.1. Les expertises qui eut ont lieu ont montré que la majorité des dom-
mages son été occasionnés aux insuffisances suivantes :
Non observation des dispositions constructives parasismique, insuffisance et mauvaise
disposition des armatures dans les zones critiques autour des nœuds et dans les nœuds
(formation des articulations plastiques).
Emploi généralisé de l’acier doux pour la confection des armatures transversales.
Recouvrement avec crosses dans les poteaux.
Des fermetures droites aux cadres (quand le béton est très sollicité, le cadre s’ouvre et
le confinement espéré n’existe jamais).
Espacements des cadres très important.
Absence d’épingle ou d’étrier sur les barres verticales intermédiaires.
Insuffisance des études de conception, insuffisance de contreventement pour reprendre
la force horizontale due au séisme.
Manque de liaisons conférant un comportement monolithique au bloc (absence de chai-
nage intermédiaire).
Présence d’un voile au niveau de la cage d’escalier qui ne va pas de poteau a poteau, ce
dernier a bien fonctionné mais l’équilibre n’a été possible qu’en sollicitant jusqu’à
l’endommagement du volet d’escaliers à laquelle il était lié en partie centrale.
L’existence des loggias fermées en console par apport aux poteaux de la façade sur
toute la hauteur de l’immeuble. Ces loggias décorées avec de grand panneau de ma-
çonnerie, leurs extrémités on peut contribuer à fragiliser certains bâtiments, et à coup
sûr certaines poutres porteuses.
Page 21
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
Ila été noté une rupture par effort tranchant des poutres qui tenaient le port à faux du
balcon.
Poteaux courts d’origine structurelle : c’est le cas des poteaux de la cage d’escaliers,
l’importance de l’effort tranchant et l’insuffisance des armatures transversales expli-
quaient l’endommagement des bâtiments.
Poteaux devenus courts : la mise en place d’un remplissage partiel de la maçonnerie
placé dans un seul côté par apport au poteau de la cage d’escaliers.
Les assemblages poutre - poteau se sont avérés non conformes aux règles élémentaires
de conception parasismique, on s’est retrouvé avec des portiques ayant 2 articulations
plastiques donc rendu matériau.
Insuffisance des largeurs de joint entre les blocs et l’oubli des matériaux dans ces der-
niers prévues à l’origine vide de tout matériau.
La mauvaise qualité des matériaux utilisés.
La mauvaise qualité d’exécution (arrêt de bétonnage et reprise mal exécutée …..)
Autres causes
Atmosphère agressif (en bordure de mer) à laquelle s’ajoute un faible enrobage des arma-
tures d’où corrosion.
II.5.2. sur les éléments non structuraux
Parmi les cause de dommages, constatés sur les éléments non structuraux, il a été constaté
l’apparition de fissure en X dans les panneaux de maconnerie ce qui explique l’interaction des
panneaux de maçonnerie par apport au poteau dans le plan du portique ce phénomène est du à
des forces agissant parallèlement au plan d’un panneau de maçonnerie , ce dernier a tendance
à se déforme en parallélogramme ,Il se découpe alors dans la maçonnerie une diagonale active
comprimée et une diagonale tendue , cette dernier cède en donnant lieu à une fissure oblique ,
lorsque les effets s’inversent , c’est au tour de l’autre diagonale de céder ,et on trouve après
un séisme la classique fissuration en « X »les bielles développent à leur extrémité supérieure
une composant verticale ascendante qui tend à délester le poteau , et une composante horizon-
tale qui tend à la cisailler .
Si, en outre, l’ouvrage est soumis à une accélération verticale ascendante, les poteaux
peuvent se trouve délester dans une proportion suffisante pour que leur résistance à l’effort
tranchant se trouve diminuée de façon considérable : ruine par rupture au cisaillement.
Page 22
Chapitre II description et expertise de l’ouvrage
Les désordres correspond à la rupture fragile des poteaux encadrant les panneaux en maçon-
nerie au Rez-de-chaussée ont agi comme des « fusible » avec un relatif bon comportement des
étages.
II.7.Conclusion :
Dans ce volet nous avons présenté notre ouvrage ainsi que les dommages constatés sur les
bâtiments de la cite 1200 suite au séisme de 21 mai 2003 et nous avons distingué deux aspects
importants :
- le premier concerne le caractère très voilent du séisme de boumerdes 2003 , de point de
vue statique ,il est caractérisé comme évènement rare et les niveaux d’accélération sismiques
et d’énergie véhiculée ont dépassé les prévision de la réglementation parasismique ceci, peu
expliquer en partie par l’ampleur des dégâts et dommages subi par la majorité des construc-
tions .
- le deuxième aspect est naturellement lié aux insuffisantes des performances parasis-
mique des systèmes de contreventement et surtout aux malfacons de conception ou de réalisa-
tion.
Page 23
Chapitre III
Chapitre III analyse des structures existantes
III.1. Introduction :
Le présent chapitre a pour objet l’analyse du comportement des structures existantes et la
vérification de leur aptitude conformément aux normes et règlements de la construction des
ouvrages des génies civils en vigueur. Notre réflexion porte principalement sur l’étude des
deux types de structures définies précédemment. Il est d’usage de bien précisé Boumerdès,
après le séisme de 2003 est devenue une zone III selon le RPA99 version 2003 au lieu de
zone II.
III.2. classification des constructions
Le bloc noté A réalisé avec un système de contreventement portique auto stable avec
contreventement Portique auto stable avec remplissage de maçonnerie, a subi
beaucoup de dégâts et été classée orange 3 par l’équipe des ingénieurs de CTC/est de
Boumerdes après le séisme de 2003.
Le deuxième bloc noté B réalisé avec un système de contreventement mixte portique et
deux voile dans le sens transversal Du sous-sol au 2éme étage suivant transversal, et
uniquement de portique auto stable avec remplissage de maçonnerie au 2éme étage
jusqu'à 4éme étage subi moins de dégâts. Ce bloc a été classée vert 2.
Bât (A)
Bât (B)
Figure III.1. Distribution des bâtiments détruits dans la « cité des 1200 logements » suites
au séisme de Zemmouri 2003
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Chapitre III analyse des structures existantes
Page 25
Chapitre III analyse des structures existantes
Les sources de masse pour l’étude dynamique sont les charges permanentes et les surcharges
d’exploitations.
β = coefficient de pondération. Il est donné par le RPA 99 version 2003 (tableau 4.5. ) (β
=0,2)
Centre de masse :
Le centre de masse est par définition le point d’application de la résultante de l’effort
sismique. Les coordonnées (XG, YG) du centre de masse sont données par les formules
suivantes :
n n
M i YGi M i X Gi
XG i 1
n
YG i 1
n
Mi
i 1
M
i 1
i
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Chapitre III analyse des structures existantes
X Gi
: sont les coordonnées de l' élément " i ".
YGi
Centre de rigidité
Le centre de torsion est le centre e de rigidité des éléments de contreventement du
bâtiment. Autrement dit, c’est le point par lequel passe la résultante des réactions des voiles,
des poteaux. En général deux cas se présentent:
- Si le centre de masse et le centre de torsion sont confondus; les efforts horizontaux
(séisme, vent…etc.) ne provoquent sur la structure qu’une translation.
- Si par contre le centre de masse est excentré par rapport au centre de torsion, la structure
subie donc une translation et une rotation en même temps.
Dans le cas où il est procédé à une analyse tridimensionnelle, en plus de l'excentricité
théorique calculée, une excentricité accidentelle égale à ±0.05L est considérée dans le calcul
(L : la dimension du plancher perpendiculaire à la direction de l'action sismique) doit être
appliquée au niveau du plancher considéré et suivant chaque direction.
Calcul de l’excentricité
L’excentricité C’est la distance entre le centre de gravité et le centre de torsion, pour
toutes structures comportant des planchers horizontaux rigides dans leurs plans, on supposera
qu’à chaque niveau et dans chaque direction, la résultante des forces horizontales a une
excentricité par rapport au centre de torsion égale à la plus grande des deux valeurs suivantes :
Pour Chaque niveau et dans chaque direction, la résultante des forces horizontales a une
excentricité par rapport au centre de torsion égale a la plus grande des deux valeurs
suivantes :
Excentricité théorique
=| |
=| |
Excentricité accidentelle
La valeur des excentricités accidentelle est prise en égale à 5% de la longueur dans chaque
direction de calcul considéré RPA 99 version 2003 (art 4.3.7)
- Les tableaux suivants représentent le centre de masse et centre de torsion des
structures obtenue à partir de fichier résultat de l’analyse par logiciel Etabs.
Tableau III.2. Caractéristiques géométriques de la structure « A »
Page 27
Chapitre III analyse des structures existantes
Structure « A »
Structure « B »
Page 28
Chapitre III analyse des structures existantes
Spectre de réponse
Page 29
Chapitre III analyse des structures existantes
Page 30
Chapitre III analyse des structures existantes
Page 31
Chapitre III analyse des structures existantes
2) F = {
D’après la figuré (I.7), le contenu fréquentielle la des structures A et B est situé dans la
bande énergétique de l’accélérogramme du séisme de Boumerdès 2003
Le RPA 99 version 2003 exige de vérifie que les déplacements entres niveaux ne doivent pas
dépasser 1% de la hauteur d’étage. (Le déplacement admissible est : k adm = 1%h0)
Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme suit :
Avec:
Structure « A »
sens x-x
Tableau.III.6. déplacement inter étage dans le sens X-X
Page 32
Chapitre III analyse des structures existantes
sens y-y
Tableau.III.7. déplacement inter étage dans le sens Y-Y
structure « B »
sens x-x
Tableau.III.8. déplacement inter étage dans le sens X-X
sens x-x
Tableau.III.9. déplacement inter étage dans le sens X-X
Page 33
Chapitre III analyse des structures existantes
1 et 2 : déplacements maximaux des deux blocs, calculés calculé selon 4.43 au niveau du
sommet du bloc le moins élevé incluant les composantes dues à la torsion et éventuellement
celles dues à la rotation des fondations.
Pk * k
0.10
Vk * hk
Avec :
P : poids total de la structure et des charges d’exploitations associées au dessus du niveau (k).
k
Tel que : Pk = ∑
V : effort tranchant d’étage au niveau (k).
k
H : hauteur d’étage (k).
k
k: Déplacement relatif du niveau (k).
Sens X-X
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 9820.034 0.021 325.87 3 0.2109 non vérifié
3éme étage 10159.064 0.03815 579.71 3 0.2228 non vérifié
2éme étage 10498.094 0.0525 772.64 3 0.2377 non vérifié
Page 34
Chapitre III analyse des structures existantes
Sens Y-Y
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 9820.034 0.02485 478.12 3 0.1701 non vérifié
3éme étage 10159.064 0.02835 808.2 3 0.1187 non vérifié
2éme étage 10498.094 0.36365 1043.26 3 1.2197 non vérifié
1éme étage 10837.124 0.12075 1214.61 3 0.3591 non vérifié
R.D.C 11176.154 0.0161 1294.54 3 0.0463 vérifié
Sous-sol 11515.184 0.00035 1297.83 2.6 0.0011 vérifié
structure « B »
Tableau. III.12. vérification de l’effet (P-) dans le sens X-X.
Sens X-X
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 10782.655 0.01365 213.69 3 0.2295 non vérifié
3éme étage 11121.685 0.0238 369.35 3 0.2388 non vérifié
2éme étage 11460.715 0.03325 483 3 0.2629 non vérifié
1éme étage 11799.745 0.0249 571.43 3 0.1713 non vérifié
R.D.C 12138.775 0.0224 626.11 3 0.1447 non vérifié
Sous-sol 12477.805 0 626.43 2.6 0 vérifié
Sens Y-Y
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 10782.655 0.01015 500.876 3 0.0728 vérifié
3éme étage 11121.685 0.01155 556.51 3 0.0769 vérifié
2éme étage 11460.715 0.0077 674.21 3 0.0436 vérifié
1éme étage 11799.745 0.00035 823.26 3 0.0016 vérifié
R.D.C 12138.775 0.00035 1020.17 3 0.0013 vérifié
Sous-sol 12477.805 0.00035 1119.82 2.6 0.0014 vérifié
Après les résultats obtenus pour les deux sens considérés et selon les prescriptions du RPA 99
version 2003 (art 5.9) : l’effet de 2éme ordre n’est pas vérifié pour les deux structures ; θk >
0.2 donc doit être redimensionné la structure.
Page 35
Chapitre III analyse des structures existantes
d3
d2
d1
w
O
- M stabilisateur M W / O W b
b
Moment stabilisateur
Il faut vérifier que : 1.5
Moment de renverssement
Page 36
Chapitre III analyse des structures existantes
Selon les résultats trouvés et l’analyse effectuée la condition d’équilibre d’ensemble exige par
le RPA 99 version 2003 (art 5.5) n’est pas vérifié, donc nous constatons que la stabilité
d’ensemble n’est pas assurée
TN < 1.3 Te
TN = 1.222 s pour la structure « A »
La période fondamentale est égale a :
TN = 1.119 s pour la structure « B »
Te = 0,09.hN √
La période fondamentale de la structure n’est pas vérifié par rapport a la période empirique ce
qui signifie qu’on est a la présence d’une structure flexible.
Page 37
Chapitre III analyse des structures existantes
-1/4 b1/h1 4
β = 1 + 0.2 (λ/35)2 si λ 50
Br
Page 38
Chapitre III analyse des structures existantes
Poteau centrale
Tableau III.17. Vérification de section de poteau centrale
Poteau de rive
Tableau III.18. Vérification de section de poteau rive
Les dimensions attribuées aux poteaux centraux et des rives, situe au sous-sol et niveau RDC,
sont insuffisantes.
structure « A »
Tableau III.19 : Vérification de l’effort normal réduit « poteau centrale »
Page 39
Chapitre III analyse des structures existantes
structure « B »
Tableau III.21 : Vérification de l’effort normal réduit « poteau centrale »
La non vérification de la condition de l’effort normal réduit stipule que les dimensions des
poteaux sont insuffisants pour reprendre l’action sismique telle que définies par l’RPA 99.
- b 20cm
- h 30cm
- h/b 4.0
h =40cm 30cm
Page 40
Chapitre III analyse des structures existantes
h/b = 2
0,3h 0,7h
L : plus grande portée dans le sens considéré.
ht : hauteur total de la poutre.
b : la largeur de la poutre.
Page 41
Chapitre III analyse des structures existantes
Le non vérification de la condition de l’effort normal réduit pour les poteaux de sous-
sol et RDC stipule que ces derniers risquent d’avoir une rupture par effort normal
réduit.
Ainsi, nous concluons que les deux structures initiales A et B sont souples et présentent une
insuffisance de contreventement et de dimensions porteurs à savoir les poteaux et les poutres.
Aussi, le joint de 2 cm entre les deux blocs mitoyens est jugé très insuffisant
Page 42
Chapitre IV
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
IV. 1. Introduction :
Le ferraillage des éléments résistants devra être conforme aux régalements en vigueur en
l’occurrence l’ RPA 99/V2003, BAEL 91 et CBA 93.
Notre structure est composée des éléments suivants :
Les poteaux
Les poutres
N
Flexion composée Mx
My
Y
Y N
Mx MY
X X
N
Page 43
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
béton acier
situation b Fc28(Mpa) fbu(MPa) s Fe(MPa) s(MPa)
durable 1.5 20 11.33 1.15 400 348
accidentelle 1.15 20 17.39 1 400 400
IV.2.1.Combinaisons de charges :
En fonction du type de sollicitation, nous distinguons les différentes combinaisons :
Pour le calcul des armatures longitudinales, nous utilisons le logiciel SOCOTEC avec les
sollicitations données par l’ETABS et nous les calculons manuellement avec les méthodes
proposées par le RPA 99, BAEL 91 et CBA 93 et nous choisissons les armatures qui
conviennent c’est-à-dire les plus grandes si ils ne dépassent pas bien sur le Amax
réglementaires.
Page 44
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
Situation accidentelle
Nmax Mcorr Nmin Mcorr Mmax Ncorr
(KN) (KN.m) (KN) (KN.m) (KN.m) (KN)
La section 865.68 19.25 21.35 5 110.36 583.23
(20X50)
Ferraillage 0 0 4.18
(cm²)
La section 628.42 31.58 18.54 0.60 45.73 333.54
(20X40)
Ferraillage 0 0 0
(cm²)
Page 45
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
2B
Amin max 4cm² / ml , 1000
A 5B
max 100 B : section du béton (b h)
B- Recommandation : [2]
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets
Le diamètre minimal est de 12mm.
la longueur minimal de recouvrement est de 50 Φ (zone III).
La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser
20cm.
Pour tenir compte de la réversibilité du séisme, les poteaux doivent ferraillés
symétriquement.
Pourcentage minimal :
Le pourcentage minimal d’aciers dans notre cas est de 0.9% de la section du béton :
Poteaux (20×50) : As min = 9 cm2
Poteaux (20×40) : As min= 7.2 cm2
Pourcentage maximal :
Zone de recouvrement :
B- Recommandation : [8]
f t 28
ACNF 0.23 bo d
fe
Page 46
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
Exemple de calcul
C=C’=3cm.
L=3.00m.
h = 0.50m
bu =11.33 Mpa. d=0.47m
Ncorr = 158 KN
0.2m
La position du centre de pression est : mm
e0 = = = 0.20 m
Page 47
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
μbc = ( 1- ) = 0.5
μbu = = = 0.132
Le calcul sera effectué en flexion simple sous l’effet du moment MA puis sera ramené en
flexion composée.
Avec : γ = = = 1.37
μlu = 0.1751
μbu = 0.132 < μlu = 0.1751 Donc la section A’ = 0 ( pas d’armature comprimé )
Afc = [ ]
Cette dernière quantité était négative, on prend comme section (As), la section minimale Amin
Page 48
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
ACNF 0.23 bo d
f t 28
fe
A- Armatures transversales
Sollicitations tangentes :
La contrainte de cisaillement de calcul dans le béton bu sous combinaison sismique doit être
inférieure à la valeur limite suivante :
a 2,5, si g 5. l l
Avec g max f , f
3, 75 dans le cas contraire a b
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Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
0,30%.............g 5
At
0,80%.............g 3
b .t
int erpolation .............3 g 5
Exemple de calcul :
zone courante :
g = = = 10.5 5 a = 2.5
aVu
At t
ht . f e
At = 9 x 10-5 = 0.9 cm2
Soit At = 2.01 cm2 4HA8
La section minimale des armatures transversales ( At t .b ) en % est donnée comme suit :
> 0.3% selon RPA 99 0.010 = 1% 0.3% ……..vérifier
La zone nodale
g = = = 10.5 5 a = 2.5
La section des armateurs transversale minimale ( At t .b ) en % est donnée comme suit :
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Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
Vu
u b d
0
u min 0, 2 f c 28 ;5MPa , 900
b
Page 51
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
Σ =
Les résultats de vérification des contraintes à l’ELS, sont regroupés dans le tableau suivant :
Tableau IV.9 : vérification des contraintes
On vérifier que :
Br = = 0.062 m2
Br = 0.08 0.062 …… Vérifiée
{
Avec i=√ I = 0.002 m4 A = 0.1m2
Page 52
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
√ =0.14 ; λ = 15 < 50
= 0.82
Calcul de Br
Br= [(20-3) x (50-3)] = 800cm2 = 0.08m2
Calcul de Nu
4
Nu= +A ]= +25.13x10- ] = 1.68 MN
Donc Nmax ≤ Nu
Les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :
(|Mn|+|MS|) |Me|+|Mw|)
MW PS (20x40) Me
PP (20x40)
Nœud de Mn MS Me Mw observation
Sous-sol 161.46 97.12 70.02 70.02 vérifier
Page 53
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
2T12
4T12
2 cadre T8
2T12
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Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
Page 55
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
γ= = = 1.48
lu = 0.30
bu = 0.19 < lu = 0.30 A’ = 0
A= = 10-3 = 0.000491 m2
A = 4.91 cm2
ferraillage au niveau des appuis
θ = 0.85 ; γb = 1.15 ; γs = 1 ; fc28 = 20 MPa
i. armatures supérieures
Mu
bu = 0.26
b.d 2 .Fbu
Page 56
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
γ= = = 2.26
lu = 0.57
bu = 0.26 < lu = 0.57 A’ = 0
MU
A = 10-3 = 0.001131m2
Z B . f ed
A = 11.31 cm2
i. armatures infèrieures
Mu max= 64.588 KN.m ; Mser max = 48.429 KN.m
Mu
bu = 0.14
b.d 2 .Fbu
γ= = = 1.33
lu = 0.25
bu = 0.14 < lu = 0.25 A’ = 0
MU
A = 10-3 = 0.000562m2
Z B . f ed
A = 5.62 cm2
condition de non fragilité : [7]
Les résultants du ferraillage longitudinal sont résumés dans les tableaux suivants :
On a utilisé le logiciel de calcul (SOCOTEC), pour le calcul des différentes sections de
Ferraillage
Page 57
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
Page 58
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
On adopte le même ferraillage sur tous les niveaux, le choix des barres est le suivant :
b : largeur de la poutre ;
St : l’espacement des armatures transversales
At = 0.50 cm2
Diamètre des armatures d’âme BAEL 91 ( Art 7-4-2-3):
h b0
t Min ; ; l min t { 12}
35 10
Donc t= 8 mm
Selon RPA 99 :
La section minimale At doit vérifier
At = 0.003. St .b
L’espacement maximal:
Page 59
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
Vu
Vu max = 93.7KN u 1.30MPa
b0 d
min (0.2 f c 28 / b ,5MPa) 2.67MPa.
u C.V
Armature inferieure tendu sur appui d’ABOUT
0.9.d .b. f c 28
Vu max V u 0,40. BAEL 91 (art A.5.1.32)
b
Vu max= 93.7KN 0,4 x 0,324 x 0,2 = 345.6 KN C.V
On effectue cette vérification pour le cas le plus défavorable dans la travée et l’appui
Page 60
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
Contrainte d’adhérence
Il n’est pas nécessaire de vérifier la flèche si les trois conditions sont satisfaites.
1) ; 2) ; 3)
Avec :
Page 61
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
h : hauteur de la section
1- ⟹ ………….condition vérifiée
2- ⟹ …condition vérifiée
3-
cadre+etrier T8
40
3T16
Page 62
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
cadre+etrier T8
40
3T16
Figure. IV.4 : ferraillages des poutres principales (secondaires)
VI.4. vérification des ferraillages existant
Armatures transversale :
Espacement exigé par RPA 99 :
- En zone nodale : …………. St = 10 cm
- En zone courante : …….......St = 10 cm
Espacement existant :
- En zone nodale : ………….St = 15 cm………. espacement insuffisant
- En zone courante : …….......St = 15 cm……….espacement insuffisant
Page 63
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
L’espacement des cadres est insuffisant donc il y’a une risque de caillement dans les poteaux.
En appuis :
Armatures transversale :
Espacement existant :
- En zone nodale : ………….St = 15 cm………. espacement insuffisant
- En zone courante : …….......St = 20 cm……….espacement suffisant
Page 64
Chapitre IV vérification du ferraillage des éléments principaux
IV. 5. Conclusion :
D’après le calcul de ferraillages nous avons trouvé que :
a) Les poteaux
1) Les armateurs longitudinaux sont suffisants
2) L’espacement des armateurs transversaux est insuffisant
b) Les poutres
1) Les armateurs longitudinaux en travée et appuis sont insuffisants
2) L’espacement des armateurs transversaux en zone nodal est suffisant
3) L’espacement des armatures transversales en zone courant est insuffisant
Page 65
Chapitre V
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
V.1. introduction
Suite aux dommages occasionnés par le séisme, ou majurité des blocs ont été
classés orange 3 à orange 5, il a été procédé au renforcement des structures. Les
deux blocs que nous avons analysés ont été renforcés comme suite :
Page 66
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
Page 67
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
La valeur des excentricités accidentelle est prise égale à 5% de la longueur dans chaque
direction de calcul considérer RPA 99 (art 4.3.7) :
Page 68
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
Constatations :
L’analyse dynamique de la structure a conduite à :
Une période fondamentale T = 0.305 sec
Schémas des trois premières modes des vibrations :
1er mode : c’est un mode de rotation suivant l’axe (Z-Z).
T = 0.305 sec.
Page 69
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
T = 0.246 sec.
TN < 1.3 Te
Le RPA 99 exige de vérifie que les déplacements entres niveaux ne doivent pas dépasser 1%
de la hauteur d’étage. (Le déplacement admissible est : k adm = 1%h0)
Le déplacement horizontale à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme suit :
Page 70
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
Avec:
R : coefficient de comportement.
Sense longitudinal
Sense transversal
Page 71
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
1 et 2 : déplacements maximaux des deux blocs, calculés calculé selon RPA 99 (art
4.43) au niveau du sommet du bloc le moins élevé incluant les composantes dues à la
torsion et éventuellement celles dues à la rotation des fondations.
1 = 16 mm ; par défaut on prend 2 = 16 mm
Le joint sismique existant est de d = 20 mm, donc :
d min = 47 mm non vérifié
V.3.4. vérification vis-à-vis de l’effet (P-)
L’effet du 2° ordre ou effet (P- ) peut être négligé dans le cas des bâtiments, si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux.
Pk * k
0.10
Vk * hk
Avec :
P : poids total de la structure et des charges d’exploitations associées au-dessus du niveau (k).
k
Tel que : Pk = ∑
V : effort tranchant d’étage au niveau (k).
k
Sense longitudinal
Sens X-X
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 19274.07 0.0035 509.12 3 0.0441 < 0.1 vérifié
3éme étage 19612.74 0.0035 832.93 3 0.0274 < 0.1 vérifié
2éme étage 19951.41 0.0035 1057.82 3 0.0220 < 0.1 vérifié
1éme étage 20290.08 0.003 1260.4 3 0.0160 < 0.1 vérifié
R.D.C 20628.75 0.002 1425.13 3 0.0096 < 0.1 vérifié
Sous-sol 20967.42 0.0005 1503.24 2.6 0.0026 < 0.1 vérifié
Page 72
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
Sense transversal
Sens Y-Y
Niveau PK(KN) k(m) VK(KN) hk(m) θk observation
éme
4 étage 19274.07 0.006 520.01 3 0.0741 < 0.1 vérifié
3éme étage 19612.74 0.006 834.51 3 0.0470 < 0.1 vérifié
2éme étage 19951.41 0.0125 1055.73 3 0.0787 < 0.1 vérifié
1éme étage 20290.08 0.0025 1257.65 3 0.0134 < 0.1 vérifié
R.D.C 20628.75 0.003 1426.17 3 0.0144 < 0.1 vérifié
Sous-sol 20967.42 0.0003 1503.24 2.6 0.0016 < 0.1 vérifié
D’après les résultats obtenus pour les deux sens considérés et selon les prescriptions du RPA
99 (art 5.9) : l’effet de 2éme ordre est négligeable (θk < 0.1).
V.3.5. vérification de la stabilité au renversement :
Cette condition d’équilibre se réfère à la stabilité d’ensemble du bâtiment ou de l’ouvrage,
Soumis à des effets de renversement et/ou de glissement.
Moment stabilisateur
Il faut vérifier que : 1.5
Moment de renverssement
Selon les résultats trouvés et l’analyse effectuée la condition d’équilibre d’ensemble exigée
par le règlement parasismique algérien 99 (art 5.5) n’est pas vérifiée dans le sens
longitudinal, donc nous constatons que la stabilité d’ensemble n’est pas assurée.
Page 73
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
2.5 0 T T2
D 2.5 T2 T 3
2
T2 T 3.0s
3 3.0 T 3
2 5
2.5 T2 3.0 T 3.0s
=√ avec = 10%
= 0.76
T : période empirique de la structure.
Tx = = 0.37 s
√
T = 0.09 hN / √
Ty = = 0.46 s
√
T1 = 0.15 sec et T2 = 0.5 RPA 99 (tab 4.7 art 4.3.3)
D = 2.5 = 2.5 x 0.76 = 1.91
R : coefficient de comportent global de la structure, fonction de système de contreventement.
R=5 RPA 99 (tab 4.3 art 4.2.3)
Q : facteur de qualité de la structure, el donné par la formule Q = 1 + Pq
D’où Pq: est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité Q est satisfait ou non
Q = 1.10
W : le poids total de la structure
W = 13291.926 KN
Page 74
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
On remarque que l’effort normal réduit ne dépasse pas la valeur de 0.3. Donc les sections des
poteaux choisies sont suffisantes après le renforcement.
V.3.8. Vérification des poteaux sous l'effet de l'effort tranchant (contrainte
de cisaillement)
Page 75
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
Avec : bu =
Sens X-X
Niveau Section Tmax b(m) d(m) bu(MPa) bu Observation
2
Cm (KN) (MPa)
Sous-sol (60 x 70) 6.10 0.6 0.63 0.009 < 0.8 vérifié
R.D.C (60 x 70) 19.91 0.6 0.63 0.031 < 0.8 vérifié
1erétage (60 x 70) 17.55 0.6 0.63 0.027 < 0.8 vérifié
2éme (20 x 50) 1.98 0.2 0.45 0.004 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 2.24 0.2 0.36 0.006 < 1.5 vérifié
3éme (20 x 50) 3.37 0.2 0.45 0.007 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 3.94 0.2 0.36 0.010 < 1.5 vérifié
4éme (20 x 50) 4.00 0.2 0.45 0.008 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 4.43 0.2 0.36 0.012 < 1.5 vérifié
Sens Y-Y
Niveau Section Tmax b(m) d(m) bu(MPa) bu(MPa) observation
Cm2 (KN)
Sous-sol (60 x 70) 20.28 0.6 0.63 0.053 < 0.8 vérifié
R.D.C (60 x 70) 32.38 0.6 0.63 0.085 < 0.8 vérifié
1erétage (60 x 70) 27.04 0.6 0.63 0.071 < 0.8 vérifié
2éme (20 x 50) 11.64 0.2 0.45 0.129 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 7.78 0.2 0.36 0.108 < 1.5 vérifié
3éme (20 x 50) 15.54 0.2 0.45 0.172 < 1.5 vérifié
étage (20 x 40) 10.75 0.2 0.36 0.149 < 1.5 vérifié
4éme (20 x 50) 21.16 0.2 0.45 0.235 < 1.5 vérifié
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Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
étage (20 x 40) 15.36 0.2 0.36 0.213 < 1.5 vérifié
Armatures longitudinales :
Les résultats des sections sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau V.13. Vérification de ferraillage des poteaux
Le ferraillage au niveau de RDC jusqu’à 2éme étage est insuffisant donc on a une risque de
rupture
Armatures transversal :
At aVu
RPA 99 (art 7.4.2.2)
t ht . f e
Lf = 0.7 x L = 2.1 m
λg = 2.1/0.7 = 3
Page 77
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
En travée
En appuis
Ferraillage transversal
Selon le BAEL 91
La section minimale At doit vérifier : At ≥ 0,4. b .st
b : largeur de la poutre ;
St : l’espacement des armatures transversales
At = 0.50 cm2
Diamètre des armatures d’âme BAEL 91(Art 7-4-2-3)
h b0
t Min ; ; l min t { 1,2 }
35 10
Donc t= 8 mm
Selon RPA 99
La section minimale At doit vérifier :
At = 0.003. St .b
L’espacement maximal:
Page 79
Chapitre V analyse du renforcement effectué par le CTC
Vu max = 96.91 KN
A = 2. 79 x 10-4 m2
AS = 5.23 cm2 A = 2.79 cm2……….condition d’ABOUT est vérifié
V.4 .Conclusion
Suite aux vérifications qui ont été faites, il y a lieu de dire que la structure
ainsi renforcée ne respecte pas toutes les conditions imposées par le règlement
parasismique algérien et qu’il est d’usage de revoir son renforcement afin
d’améliorer son comportement dynamique vis-à-vis d’une action sismique
ultérieure. Parmi ces insuffisances, on tire la sonnette d’alarme quant à
l’insuffisance de joint sismique qui est de 2 cm et qui n’assure en aucun
l’indépendance du mouvement en cas de force sismique.
Pour y remédier, nous proposons d’améliorer le comportement de la
structure en éliminant le joint de 2 cm par ajout de voiles. Cela, en faisant
abstraction du problème thermique car nous jugeons que les dégâts occasionnés
par le séisme sont plus importants que les dégâts occasionnés par le changement
de température de plus que le gradient de température est relativement faible en
cette région.
Page 80
Chapitre VI
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
VI.1.Introduction :
Suite aux insuffisances, quant au non-respect des conditions imposées par la
règlementation parasismique algérienne et la valeur du joint qui ne permet pas une
indépendance du mouvement des blocs mitoyens vis-à-vis d’une action sismique, nous
proposons de combler ces derniers par la jonction des deux blocs par élimination du joint de 2
cm. Une première idée nous est survenue c’est de jointer seulement les poutres des deux blocs
mitoyens. Cette façon de faire, n’a pas apporté beaucoup d’amélioration quant au
comportement dynamique de la structure nouvellement renforcée. Ainsi, il nous a été donné
de proposer de joindre les deux blocs par ajout de voile dans le sens transversal placé tout au
long du joint de 2 cm et nous avons rajouté des voiles d’épaisseur de 15 cm de part et d’autre
du bâtiment sur trois niveaux : étages 1 ,2 et 3 dans le sens transversal (Y-Y). Cette
proposition a amélioré de beaucoup le comportement de la structure, comme illustré dans les
paragraphes qui suivent.
Page 81
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
2éme mode : c’est un mode de translation suivant l’axe (Y-Y):T = 0.17 sec.
Page 82
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
3éme mode : c’est un mode de rotation suivant l’axe (Z-Z) : T = 0.12 sec.
Page 83
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
Ils sont disposés en deux nappes parallèles aux faces de voiles. Ces armatures doivent
respecter les conditions suivantes :
Le pourcentage minimum des armateurs verticaux sur toute la zone tendue est de
0,2%.(Amin 0.2 % .B)
L’espacement des barres verticales doit être réduit à la moitié sur une longueur de
1/10 dans les zones extrêmes cet espacement ne doit pas être au plus égale à15 cm.
La section totale d’armateur verticale de la zone tendue devant rester au moins égale à
0,20 % de la section horizontale du béton tendue.
Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies des crochets à la partie
supérieure.
S/2 S
L/10 L/10
L
Compression simple :
Dans ce cas on doit vérifier :
Amin max
Traction simple :
Ft28
Amin B. avec: B : Section du béton.
Fe
b) Armatures horizontales
Recommandations: [2]
AH = 0.15 % B
Elles doivent être menées de crochets à 135, ayant une longueur de 10
Recommandations : [7]
AH = Av /4
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 04 épingles par mètre carré.
c) Les potelets
Page 84
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
On doit prévoir à chaque extrémité du voile (où du trumeau) un potelet armé par des
barres verticales dont la section est supérieure ou égale à 410.
Les armatures transversales sont des cadres dont l’espacement ne doit pas être supérieur à
l’épaisseur « e » du voile.
d) Armatures transversales
Ces aciers sont généralement des épingles, leur rôle est d’empêcher le flambement des
armatures verticales sous l’action des aciers verticaux sous l’action de compression.
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 04 épingles par mètre carré.
Règles communes entre les armateurs verticales et horizontales : RPA 99 version 2003 (art
A7-7-4-3)
Armatures minimale
Le pourcentage minimum d’armatures verticales et horizontales des voiles est donné comme
suit :
Globalement dans la section du voile est égale à 0.15% B
En zone courante égale à 0.10% B
Diamètre minimum
Le diamètre des armatures verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones
d’about) ne doit pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile.
Espacements
L’espacement des barres verticales et horizontales doit être inférieur à la plus petite des deux
valeurs suivantes :
St min (1,5e ; 30cm).
Longueur de recouvrement
La longueur de recouvrement est égale à :
40 pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est possible.
20 pour les barres situées dans les zones comprimées sous toutes les combinaisons possibles
de charges.
VI.3.2.Procèdes de calcul pour le Ferraillage verticale
Le ferraillage verticale est déterminée suivants les étapes de calcul définies ci-dessous :
On détermine le diagramme des contraintes à partir des sollicitations les plus défavorables, et
cela en utilisant les formules classiques de la RDM
N M.V
σ1 ,2 = ±
B I
Page 85
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
Avec :
B: section du béton.
V: bras de levier (distance entre axe neutre et la fibre la plus tendue ou la plus
comprimée).
On détermine les efforts agissant dans chaque bande Suivant la position de l’axe
neutre et les efforts qui lui sont appliqués, la section peut-être :
1erecas : Section partiellement comprimée (S.P.C)
Une section est dite partiellement comprimée si « N » est un effort de traction et le centre de
pression se trouve en dehors des armatures.
2
N ul Lt .e
2
Avec : Lt : section d'armatures verticales
e : épaisseur du voile
2eme cas : Section entièrement comprimée (S.E.C)
Une section est dite entièrement comprimée si « N »
1 2
est un effort de compression. N u1 lc .e
2
3emecas : Section entièrement tendue (S.E.T)
Une section est dite entièrement tendue si « N » est un effort normal de traction et le
centre de pression se trouve entre les armatures.
1 2
Nu1 lt .e
2
VI.3.3. Exemple de calcul : Ferraillage du voile V1 e = 0.15 m
Caractéristiques géométriques : L= 5.35 m ; e = 0.15 m
Sollicitations : Nmax = 543.37 KN , Mcorr = 1553.687 KN.m
Calcul des contraintes :
N M .V 543.37 1553.687 2.675
1 = = 2848.52 KN/m²
A I 0.8025 1.915
N M .V 543.37 1553.687 2.675
2 = = -1494.33 KN/m²
A I 0.8025 1.915
La section est partiellement comprimée :
La longueur de la zone comprimée
1 2848.52
LC L 5.35 3.51m
1 2 2848.52 1494.33
Page 86
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
Nous adoptons alors le même type de ferraillage sur toute la surface du voile, A = 16.05
cm2 soit : 29HA12/nappe
la longueur minimale d’après l’article RPA 99 version 2003 ( 7.7.4.1 )
Zone d’about : (535/10) 50 cm avec : St = 10 cm
Zone courant : 435 cm avec : St = 20 cm
Nous adoptant alors le même type de ferraillage sur toute la surface du voile
Armatures horizontales :
D'après BAEL 91 :
Av 22.78
AH= 5.69 cm²
4 4
- Globalement dans la section du voile 0,15 % B = 0.15% x 15 x 535 = 12.04 cm2
- En zone courante 0,10 % B = 0.10% x 15 x 535 = 8.025 cm2
Soit donc : 32HA8 soit 16HA8/nappe avec St=20cm
Armatures verticales
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Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
D’après RPA 99 version 2003 les deux nappes armatures doivent être reliées entre elles avec
au moins 4 épingles en mètre carré de HA08
Vérification de contrainte de cisaillement
La contrainte de cisaillement dans le béton est limitée selon RPA 99 version 2003 (art7.7.2)
τadm= 0,2*fc28 =5 Mpa.
Vérification à L'ELS:
N
b 0.6fc28
B 15A
Avec :
877.47
σb = 0.11 KN/cm² = 1.1 MPa
535 15 15 22.78
b 15MPa
Zone I : RDC
N et L M 1 2 Lt S
étage N (KN) Sec Nu1
M (m) (KN.m) (KN/m²) (KN/m²) (m) (cm²)
Nmax
EC
Mcor 1269.64 110.81 1736.97 1427.23 0 0 0
RDC 5.35
Nmin
ET
Mcor -392.16 211.64 -192.89 -784.45 5.35 392.16 9.80
Page 88
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
Mmax
PT
Ncor 543.37 1553.69 2848.52 -1494.33 1.84 206.31 5.15
Nmax
EC
Mcor 927.91 105.93 1304.32 1008.21 0 0 0
1er Nmin
5.35
PT
étage Mcor -262.76 236.84 3.582 -658.43 5.32 262.76 6.57
Mmax 466.11 1329.96 2439.57 -1277.93 PT 1.83 176.26 4.40
Ncor
Nmax
EC
Mcor 692.16 14.436 882.68 842.3268 0 0 0
2éme Nmin
5.35
PT
étage Mcor -144.51 312.205 256.26 -616.41 3.77 174.70 4.37
Mmax
PT
Ncor 328.48 1339.782 2281.79 -1463.15 2.09 229.37 5.73
N et L N M 1 2 Lt S
étage Section Nu1
M (m) (KN) (KN.m) (KN/m²) (KN/m²) (m) (cm²)
Nmax 24.3
Mcor 929.9 888.525 3556.10 -568.47 PT 0.57 8 0.61
RDC 4.15
Nmin - - 395.
Mcor 307.28 593.218 883.25 1870.49 PT 2.81 45 9.89
Mmax - 228.
Ncor 312.03 1019.117 2866.65 1864.14 PT 1.63 63 5.72
Nmax
Mcor 676 103.984 1327.29 844.59 EC 0 0 0
1er 4.15
Nmin - 215.
étage Mcor 200.55 236.87 227.61 -871.95 PT 3.29 21 5.38
Mmax - 213.
Ncor 296.83 957.942 2700.24 1746.57 PT 1.62 51 5.34
Nmax
Mcor 523.56 204.292 1315.22 366.89 EC 0 0 0
2éme 4.15
Nmin - 174.
étage Mcor 116.52 301.553 512.73 -887.09 PT 2.62 97 4.37
Mmax 247.
Ncor 328.22 1092.894 1289.021 -234.54 PT 1.64 71 6.19
Page 89
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
Page 90
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
Page 91
Chapitre VI Analyse et étude du renforcement proposé
Page 92
Chapitre VII
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
VII.1. Introduction
Le but de cette partie est d’étudier les structures abordées précédemment par l’analyse de
leurs performances vis-à-vis de l’action sismique au-delàs du comportement élastique.
Généralement, cette étude est menée par la méthode dite Push over en effet, L’analyse
statique non linéaire ou l’analyse push over est un outil utilisé pour l’évaluation de la
performance sismique des bâtiments existants, et des nouvelles structures.
Elle consiste à établir une courbe, dite courbe de capacité effort-déplacement unique pour
caractériser le comportement de la structure en la poussant, de plus en plus intensément,
jusqu’à ce qu’elle atteigne son déplacement maximal ou le déplacement cible visé. La figure
(VI.1) montre sous forme graphique la procédure de cette analyse. La charge latérale traduit
par l’effort tranchant à la base, est représentée en fonction du déplacement au niveau de
sommet de la structure. Cette courbe de capacité indique le comportement de la structure face
à n’importe quelle sollicitation horizontale. Bien évidemment, le déplacement de la structure
augmente avec la force, jusqu’au moment où celle –ci perd complétement sa capacité de
résistance.
La première étape est d’appliquer la force gravitaire et latérale, la charge latérale est
augmentée d’une manière itérative jusqu'à atteindre une première plastification d’un élément
(apparition de rotule plastique). En prenant en compte le nouveau état d’équilibre du à la
diminution de la raideur, le processus continu jusqu'à avoir un déplacement limite au sommet
de la structure ou jusqu'à une instabilité.[10]
Effort tranchant à la base V
Déplacement δ
Figure VII.1. Courbe de capacité (Push over) d’une structure
Page 93
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
L'analyse push over est supposée fournir des informations sur plusieurs
caractéristiques de la réponse qui ne peuvent être obtenues par une simple analyse
élastique, on cite : L'estimation des déformations dans le cas des éléments qui doivent
subir des déformations inélastiques afin de dissiper de l'énergie communiquée à la
structure par le mouvement du sol.
La détermination des sollicitations réelles sur les éléments fragiles, telles que les
sollicitations sur les assemblages de contreventements, les sollicitations axiales sur les
poteaux, les moments sur les jonctions poteau-poutre, les sollicitations de cisaillement.
Les conséquences de la détérioration de la résistance des éléments sur le
comportement global de la structure ce qui permet de déterminer les points forts et les
points faibles de notre structure.
L'identification des zones critiques dans lesquelles les déformations sont supposées
être grandes.
L'identification des discontinuités de résistance en plan et en élévation qui entraînent
des variations dans les caractéristiques dynamiques dans le domaine inélastique.
L'estimation des déplacements qui tiennent compte des discontinuités de la rigidité et
de la résistance qui peut être utilisés dans le contrôle de l'endommagement.
Tous ces points sont utilisés dans le cas de calcul en capacité pour s'assurer que la séquence
de formation des rotules plastiques est conforme aux hypothèses de la conception.
Page 94
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
Il existe différents guides traitant ces différentes méthode à savoir les guides FEMA 356
et ATC 40. Nous avons utilisé dans notre travail l’ATC 40.
Le code de calcul FEMA 356 a été réalisé dans le but de fournir des guides techniquement
valables et acceptables Pour la réhabilitation sismique des bâtiments aux états unis
Bien que le document a été rédigé avec l’objectif de la réhabilitation basée sur
performance de structures existantes. Contrairement au document ATC-40, ces
recommandations sont applicables pour tous les matériaux de construction et définissent des
limites d’acceptabilité définies pour l’analyse linéaire ainsi l’analyse non linéaire.
La procédure de base est similaire à celle qui est recommandée dans l’ATC. Le
propriétaire décide que l’objet de performance doit être atteint. L’ingénieur conçoit alors la
modification ou la nouvelle structure pour atteindre l’objectif de performance. [13]
Page 95
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
La courbe sismique inélastique est obtenue par la réduction du spectre de réponse élastique
amorti à 5% par des facteurs qui dépendent de l’amortissement effective de la structure (βeff).
En d’autres termes, la méthode est basée sur le principe que si la demande en énergie à
dissiper, représentée par l’amortissement (βeff) est supérieur à la demande initiale qui
correspond à un amortissement visqueux de (βeff= 5%), le comportent inélastique de la
structure est approché par l’accroissement du coefficient d’amortissement visqueux.
L’intersection de ces deux courbes représente le point de performance, qui permet d’évaluer
le déplacement maximal que la structure subira ainsi son degré de pénétration dans le
domaine plastique.
VII.5.1. Détermination de l’amortissement effectif et réduction du spectre
élastique : [12]
L’amortissement qui intervient lorsque la structure est dans le domaine inélastique peut
être considéré comme une combinaison d’amortissement visqueux inhérent à la structure et
d’amortissement d’hystérésis.
L’amortissement visqueux inhérent à la structure est supposée constant et égale à 0.05 (5%).
L’amortissement d’hystérésis peut être représenté par un facteur d’amortissement visqueux
équivalent noté (β0) en utilisent des équations disponibles dans littérature, le règlement ATC
40 propose de déterminer le terme (β0) en utilisant l’équation suivante :
β0 = (VI.1)
Page 96
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
Le développement de l’équation (VI.1) donne une autre écriture du terme (β0) qui est fonction
des points (api , dpi) et (ay , dy) :
β0 = (VI.2)
Ainsi, l’amortissement effectif (βeff) associé à un déplacement maximal dpi peut être exprimé
par l’équation suivante :
βeff = β0+5 (VI.3)
βeff = +5 (VI.4)
Un facteur correcteur note (K) est introduit dans l’équation (VI.4) pour tenir compte de la
justesse de représentation de l’hystérésis de la structure par un parallélogramme.
Page 97
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
Type C : la boucle d’hystérésis est très réduit par rapport à celle de la figure VI.2, facteur k
est affecté d’une valeur égale à 2/3 (tableau VI.1).
Les valeurs du facteur (k) sont données dans le tableau VI.1 :
Type B β0 25 0.64
β0 25
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
6- Calcul de l’amortissement effectif (βeff) pour une série de valeurs de (dpi) situés au
voisinage du point (a*, d*).
Si on considère un point (api , dpi) sur le segment post élastique de la représentation bilinéaire,
la pente du segment peut être calculée comme suit :
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
api + ay (VI.8)
Les valeurs du terme api obtenus sont introduites dans l’équation (VI.5), on obtiendra ainsi
l’expression du terme de l’amortissement effectif (βeff) en fonction du terme (dpi).
3000
2500
2000
1500
V ( KN)
sens longitudinale
1000 sens transversale
500
0 D (m)
-0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2
-500
Figure VII.6. Courbe de capacité de la structure auto stable dans le sens longitudinale
et transversale « structure A »
Avec (02) portiques auto stables dans le sens longitudinal et (05) dans le sens transversal,
nous constatons que les portiques du sens longitudinal se rompt rapidement sans se déformer
contrairement au sens transversal.
Structure initial en voile :
Page 101
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
7000
6000
5000
Sens longitudinale
4000
Sens transversale
3000
2000
1000
0 D (m)
-0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
-1000
8000
7000
6000
5000
V(KN)
4000
3000
2000
1000
D (m)
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
La structure renforcée par des voiles dans le sens transversal aura un meilleur comportement
lors du séisme.
Comparaison entre les structures :
Page 102
Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
7000
6000
V(KN) 5000
4000
3000
2000
1000 D (m)
0
-0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
-1000
Courbe VII.9. Courbe de capacité des trois structures dans le sens longitudinale
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
-0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
-1000
Courbe VII.10. Courbe de capacité des trois structures dans le sens transversale
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
Remarque :
Notre structure est de type A, car β0 % , donc K =1
βeff =k β0 +5 = 8.41
Nous avons utilisé le SAP 2000, pour le calcul des différents types des structures
La courbe en vert représente la courbe de capacité ;
La courbe en rouge représente le spectre de demande ;
La courbe en jaune représente la courbe de demande après itération.
Structure auto stable
Figure VII.15. Courbe de capacité de la structure auto stable suivant l’axe x-x
Figure VII.16. Courbe de capacité de la structure auto stable suivant l’axe y-y
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
Structure renforcé :
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
1.6
1
Teff (s)
0.8
sens longitudinale
0.6 Dpl = 0.056 cm sens transversale
0.4
0.2
0 step
0 1 2 3 4 5 6
Figure VII.21. Variation de période effectif en fonction des étapes de chargement, structure
initiale auto stable.
Structure mixte :
Tableau VII.5. capacité-demande de la structure avec voile « sens transversal »
Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 1.027456 0.05 0 0 0.10209 0.389311
1 1.027456 0.05 0.035661 0.13599 0.10209 0.389311
2 1.04642 0.059205 0.0616 0.226467 0.099617 0.366236
3 1.128019 0.110535 0.078873 0.249538 0.089997 0.28473
4 1.339282 0.203238 0.119081 0.267262 0.086713 0.194616
5 1.627215 0.252945 0.186674 0.283814 0.096565 0.146815
6 1.673444 0.256883 0.199298 0.286496 0.09867 0.141841
7 1.680957 0.257746 0.201171 0.286611 0.098974 0.141009
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 0.492672 0.05 0 0 0.048953 0.811899
1 0.492672 0.05 0.002066 0.034259 0.048953 0.811899
2 0.572506 0.057076 0.043646 0.536077 0.055019 0.675758
3 0.687587 0.138095 0.095856 0.816211 0.051079 0.434935
4 0.765238 0.160936 0.148753 1.02261 0.053955 0.370919
5 0.769855 0.161287 0.152906 1.038591 0.054239 0.368414
1.8
1.6
Dpl =0.097 cm
1.4
1.2
Teff (s)
1
0.8
0.6
0.4
Dpl=0.028 cm
0.2
0 step
0 2 4 6 8
Figure VII.22. Variation de période effectif en fonction des étapes de chargement, structure
initiale avec voile.
Structure renforcé :
Tableau VII.7. capacité-demande de la structure renforcé « sens transversal »
Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 0.338595 0.05 0 0 0.028479 1
1 0.338595 0.05 0.014579 0.511917 0.028479 1
2 0.347516 0.066701 0.019889 0.662985 0.027164 0.905476
3 0.351939 0.075873 0.020921 0.679981 0.026588 0.864148
4 0.372491 0.116016 0.0242 0.70213 0.025089 0.727934
5 0.390195 0.14546 0.026993 0.713713 0.024787 0.655389
6 0.630856 0.274733 0.078832 0.797415 0.03615 0.365672
7 0.788273 0.286713 0.130383 0.844707 0.04434 0.287266
8 0.921241 0.298334 0.183933 0.872474 0.05126 0.24315
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
Tableau VII.8.
capacité-demande de la structure renforcé « sens longitudinal »
Capacité Demande
Step Teff Beff Sd Sa Sd Sa
0 0.340838 0.05 0 0 0.028857 1
1 0.340838 0.05 0.003165 0.109669 0.028857 1
2 0.410036 0.093214 0.01398 0.334726 0.033333 0.798125
3 0.462113 0.155393 0.020305 0.382782 0.032983 0.621764
1.2
0.8
Dpl = 0.04 cm
0.6
0.4
Figure VII.23. Variation de période effectif en fonction des étapes de chargement, structure
renforcé.
Dans la structure auto stable nous constatons que les portiques du sens longitudinal se
convergent rapidement vers le domaine plastique contrairement pour la structure avec voile.
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Chapitre VII Réflexion sur le comportement des structures abordées
par analyse de leur performance
VII.8.Conclusion :
A la fin de notre travail nous avons étudié le renforcement des bâtiments et nous avons
constaté son importance et son rôle de mettre les bâtiments dans un comportement élastique
avec une marge important.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Dans ce travail nous avons abordé, en premier lieu, le diagnostic de deux types de bâtiments
existants, de la cité 1200 sis à la wilaya de boumerdès, afin d’analyser leur conception initiale et leur
degré de conformité aux normes de construction actuelles pour déceler les causes de leur
endommagement sous excitations sismique vécue en 2003 par le séisme de boumerdès. Cette analyse
a décelé que les deux structures initiales ne répondent pas aux normes prescrites par le règlement
parasismique algérien ainsi que certains normes constructives telles que le confinement des zones
nodales et l’espacement des armatures transversales. Aussi, parmi les causes principales des dégâts
occasionnés par le séisme de 2003 c’est l’insuffisance du joint sismique et la fréquence de la
structure, plus précisément dans le sens transversal, qui coïncide avec les fréquences énergétiques du
séisme. En deuxième étape, nous avons analysé le renforcement effectué par l’organisme de contrôle
(CTC), nous avons trouvé qu’il présente une certaine insuffisance quant aux exigés imposées par le
réglemente parasismique algérien aussi aucune solution n’a été prise pour régler le problème
d’insuffisance de joint sismique qui n’assure en aucun cas une indépendance du mouvement en cas
de chargement sismique. De plus, le premier mode de la structure renforcée est un mode de torsion
qui coïncide avec les fréquences les plus énergétiques d’un enregistrement sismique du séisme de
boumerdès que si dans le cas où cet évènement se reproduit de la même façon cela produira des
dégâts et des dommages très importants dans les bâtiments constituant la cité des 1200. Face à cela
nous avons proposé un confortement du renforcement qui a été fait par le CTC par l’élimination de
ce joint de largeur seulement de 2 cm par l’introduction de voiles en joignant ainsi les deux blocs
pour constituer un bâtiments seulement d’un seul blocs que nous lui avons aussi deux voiles dans le
sens transversal de part et d’autre du bâtiment. Cela a améliorer de beaucoup le comportement du
bâtiment quant à ses caractéristiques dynamiques avec un respects de toutes les conditions de
conception parasismique imposées par l’RPA version 2003. Enfin, en troisième partie de notre
travail, nous avons essayé d’analyser la performance de toutes les structures étudiées par la méthode
pushover. Cette analyse nous a permis de faire la comparaison entre les structures auto-stables, voiles
et avec renforcement. Elle nous a permis de voir que le contreventement avec voile est le plus
performent. Néanmoins, le renforcement par voile tel qu’il a été réalisé par le CTC (dans un seul
sens) n’est pas assez performant et ne permet pas de dissiper suffisamment l’énergie du au séisme.
Par contre le renforcement par voiles dans les deux sens (longitudinal et transversal) présente une
performance considérable vis-à-vis de l’action sismique.
Enfin, arrivés au bout de ce projet, nous en sortons renforcés en termes de savoir, et mieux préparés
à la vie professionnelle.
Annexes
Exécution de l’analyse push over par SAP 2000 :
Le logiciel de calcul SAP 2000 fournit des options à l’utilisateur pour créer, analyser, et
concevoir des modèles de structures .Ce logiciel est très puisant et complètement intégré pour
modéliser des structures en béton armé et en charpente métallique .Le programme fournit un
environnement interactif ou l’utilisateur pourra étudier les conditions des contraintes, mettre
des changements appropries comme les révisions sur les dimensions des éléments, et mettre à
jour le modèle sans relancer l’analyse.
La version non linéaire de SAP2000 offre un outil très puissant pour l’exécution de
l’analyse push over, avec un modèle en 2D ou 3D.
Pour effectuer l’analyse, les étapes suivantes sont réalisées :
Les 3étapes suivent ont pour but la définition des rotules plastiques dans les poteaux et les
poutres.
1 ère étape :
Sélectionner toutes les poutres, puis utiliser Assign Frame Hinges…
Comme indiqué ci-dessous :
(a)
(b)
(c)
NB : (a) ;(b) et (c) boite de dialogue des données d’analyse Push Over avec SAP 2000.
FEMA :" Federal Emergency Management Agenc " l’agence fédérale de gestion des urgences.
2 eme étape :
Sélectionner tous les poteaux, puis cocher les cases comme indiqué dans les boites de
dialogues ci-après.
(a)
(b)
(c)
NB: (a) ; (b) et (c) sont les boites de dialogue des données d’analyse Push Over.
3 eme étape :
Sélectionner toute la structure puis : Assign Frame Hinge Overwrites…
4 eme étape :
Définie les charges non linéaires : Défine Load Cases… G Modify/Show Load
Case…
(a)
Pour le sens Y-Y:
(b)
Load application Modify/Show...
(c)
(d)
Pour le sens X-X:
(e)
NB : (a),(b),(c),(d) et (e) sont les boite de dialogue des définition des charges non linière.
5 eme étape :
Après avoir créé le chargement horizontal, on lance l’analyse :
[1] Meghraoui M.1988 géologie des zones sismique du nord de l’Algérie ,pali sismologie ,
tectonique active et synthèse sismotectonique , Thèse de doctorat ,université de paris , Orsay,
France.
[2] RPA99 (2003), Règles Parasismiques Algériennes version 2003.
[3] Abdelghani S. séisme de Boumerdes du 12 mai 3003 pathologie de construction et
dommage sismique .séminaire organisé par savoir plus ,26 -27 Juin à Béjaia.
[4] Cours de dynamique de sol, UMBB université de Boumerdes.
[5] Ouannoughi DJ & Benfattoum M. Détermination des fréquences propres de vibrations des
structures à partir des mesures en vraie grandeur par le biais des représentations temps-
fréquence. Mémoire de master 2, FSI université de Boumerdes.
[6] CTC.Est, expertise 1200 logements, Boumerdes.
[7] BAEL91, béton armé aux états limite.
[8] CBA93, calcul des ouvrages en béton armé.
[9] Boussâ L .effet de confortement sur les structures. Mémoire de magister, FSI université
de Boumerdes 2011/2012.
[10] Medjerab M. Modélisation parasismique des Structures en béton armé. Mémoire de
magister, Université Mohamed Khider Biskra.
[11] Al ghoulbzouri A & Benaissa K & El Alami Z & Ezziani A, application de la méthode
d’analyse statique non-linéaire sur un Bâtiment(R+3), Faculté des Sciences M’Hannech 93002
Tétouan, Maroc.
[12]Belkheir M. Influence de la disposition des voiles sur la performance sismique des
bâtiments. Mémoire de magister, faculté de génie de construction, université de Mouloud
Mammeri, Tizi-Ouzou.
[13]Bendjaiel ouahiba imane & zorgani nawel. Etude de l’influence de type de chargement
sur la capacité portante d’un bâtiment (R+5) en utilisant la méthode puchover. Mémoire de
master 2, FSI université de Boumerdes.
Logiciels
MATLAB 2009………………………………………………………programmation
ETABS 2009…………………………………………………………Analyse des structures.
SAP 2000………………………………………...... ……………….Analyse des structures.
AUTOCAD 2015……………………………………………………Dessin.
Bibliographie
EXCEL 2010………………………………………………………..Calcul.
WORD 2010………………………………………………………..Traitement du texte.
SOCOTEC…………………………………………………………Calcul les Sections d’acier.