Chapitre 5 ES
Chapitre 5 ES
Chapitre 5 ES
Objectifs :
- Reconnaître les éléments principaux d’un alternateur dans un schéma fourni
- Analyser les propriétés d’un alternateur modèle étudié expérimentalement en classe
- Définir le rendement d’un alternateur et citer un phénomène susceptible de l’influencer
- Interpréter et exploiter un spectre d’émission atomique
- Comparer le spectre d’absorption d’un matériau semi-conducteur et le spectre solaire pour décider
si ce matériau est susceptible d’être utilisé pour fabriquer un capteur photovoltaïque
- Tracer la caractéristique i=f(u) d’une cellule photovoltaïque et exploiter cette représentation pour
déterminer la résistance d'utilisation maximisant la puissance électrique délivrée
1) L’induction électromagnétique
Le principe de production d’énergie électrique commun à toutes les centrales (à l’exception des
centrales photovoltaïques) est celui de la conversion d’une énergie mécanique (mouvement) en une
énergie électrique au moyen d’un alternateur. L’alternateur est un convertisseur d’énergie qui
repose sur le phénomène d’induction électromagnétique découvert par Michael Faraday en 1831. En
effet, lorsqu’une source de champ magnétique est mise en mouvement à proximité d’un matériau
conducteur ou lorsqu’un matériau conducteur est mis en mouvement à proximité d’une source de
champ magnétique, alors une tension apparaît aux bornes du conducteur et une intensité électrique
le traverse.
2) L’alternateur électrique
Activité 2 l’alternateur + Vidéo
L’alternateur est composé d’une partie fixe (le stator) constituée de bobines de fil de cuivre et
d’une partie mobile (le rotor) composée d’aimants ou d’électroaimants. Entraîné, le plus souvent
par une turbine, l’alternateur produit de l’énergie électrique par induction.
Le rendement d’un alternateur est le rapport entre la puissance utile Pu délivrée par celui-ci (ou
énergie utile) et la puissance Pf qui lui est fournie (ou énergie fournie) :
Pu Eu
ρ= =
Pf Ef
Il est toujours inférieur à 1 à cause des pertes énergétiques dues aux frottements. Il y a des pertes
par Effet Joule.
Dans certains cas, la bobine est mise en rotation à la place de l’aimant qui reste fixe. Ainsi, rotor et
stator sont inversés.


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II) Les cellules photovoltaïques
L'avènement de la physique quantique au début de XXe siècle a permis d'expliquer les phénomènes
d'absorption et d'émission de la lumière par la matière (spectres de raies des atomes). L'exploitation
des semi-conducteurs se fonde sur cette théorie quantique. Lorsqu’un atome est excité, il peut
perdre de l’énergie en émettant un rayonnement lumineux. Chaque atome ne peut émettre que
certaines longueurs d’onde qui lui sont propres. Le spectre d’émission d’un atome est donc discret.
Un matériau semi-conducteur est un matériau isolant qui nécessite un apport d’énergie extérieur
pour devenir conducteur. Cette propriété est au cœur du principe de fonctionnement des capteurs
photovoltaïques pour lesquels l’apport d’énergie est assuré par la lumière du Soleil. Ces matériaux
sont capables d’absorber de l’énergie radiative (lumineuse) pour en convertir une partie en énergie
électrique. L’énergie lumineuse absorbée doit être suffisante pour arracher un électron à l’atome.
Une cellule photovoltaïque est un capteur photovoltaïque obtenu en réalisant la jonction de deux
semi-conducteurs. L’un contient un excédent d'électrons mobiles (semi-conducteur dopé n), et
l'autre un déficit d'électrons entraînant l'apparition de trous considérés comme positifs (semi-
conducteur dopé p). La plupart des cellules photovoltaïques sont réalisées à partir du silicium et leur
rendement est d’environ 20 à 25 %.
Pour augmenter le rendement, on peut multiplier les jonctions avec différents types de semi-
conducteurs. Ainsi, le spectre d’absorption du capteur est beaucoup plus large.


4) La puissance délivrée par une cellule photovoltaïque
En courant continu, la puissance électrique fournie ou reçue par un dipôle est : P=UxI
Avec P puissance en W (Watt), U tension en V(Volt) et I intensité en A(Ampère).
Pour déterminer la puissance électrique fournie à un récepteur par une cellule photovoltaïque, on
superpose les caractéristiques des deux dipôles. Le point d’intersection est appelé point de
fonctionnement. Il donne alors la valeur de U et de I.