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Politiques financières de l’entreprise :

Investissement et Financement
Support de cours
LP : GECOFI

Pr. Abdelhalim LAKRARSI

Année universitaire : 2013-2014

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Politiques financières de l’entreprise Pr. A. LAKRARSI

CH. 1 : LA POLITIQUE D’INVESTISSEMENTS

La décision d’investissement est une décision très importante qui présente un caractère
stratégique car elle va engager le devenir de l’entreprise sur le long terme. Il est possible de classer les
investissements de plusieurs manières. On peut ainsi distinguer les investissements de remplacement,
les investissements d’expansion, les investissements stratégiques (R & D, acquisitions de sociétés,
etc.), les investissements humains et sociaux, etc.

Toute décision d’investissement doit être précédée par une étude dont le but est de fournir les
éléments permettant de se prononcer sur l’opportunité et la faisabilité financière du projet.
L’opportunité du projet implique un diagnostic externe et interne de l’entreprise et dépasse le cadre
strictement financier. Quant à sa faisabilité financière, elle dépend de la rentabilité qu’elle est
susceptible de générer. Pour apprécier une telle rentabilité, il importe de connaître au préalable les
différents flux que le projet génèrera.

I Evaluation des flux liés à un projet

Tout projet d’investissement génère des flux de ressources et d’emplois. Ces flux doivent être
recensés de façon exhaustive pour étudier la rentabilité du projet.

I.1 Evaluation des emplois

Les emplois liés à un projet d‘investissement sont représentés par le coût de cet investissement.
Ce coût a deux composantes :

le coût initial : il s’agit d’une part des dépenses d’acquisition et de mise en état de marche
des équipements (dont la connaissance est généralement aisée) et d’une part, de l’accroissement du
besoin en fonds de roulement généré par l’investissement.

les dépenses ultérieures : dépenses de réinvestissement (gros entretien, changement de


certains d’équipements, accroissement du besoin en fonds de roulement, etc.).

I.2 Evaluation des ressources

Les ressources sont de deux sortes elles aussi :

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il y a d’abord les flux d’exploitation du projet. L’évaluation de ces flux se fait par
l’estimation du surplus monétaire généré par le projet. Il s’agit donc de la CAF du projet qui doit être
calculée par période;

il y a ensuite la récupération des investissements : récupération de la valeur résiduelle des


équipements (avec prise en compte des incidences fiscales) et des besoins en fonds de roulement à la
fin du projet. En cas de cession de certains équipements ou la baisse du besoin en fonds de roulement
avant la fin du projet, il faut évidemment tenir compte de ces ressources aux dates où elles
interviennent.

I.3 Synthèse des flux

La synthèse des flux financiers prévisionnels se fait dans un tableau de ce type

Tableau 1 : Tableau des flux financiers prévisionnels d’un projet d’investissement

Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 .… Année n


Emplois
Equipements (1)
BFR (2)
Totaux emplois (3 = 1 + 2)
Ressources
Résultat avant amortissements (4)
Dotations aux amortissements (5)
Résultat net avant impôt (6 = 4 – 5)
Impôt sur les bénéfices (7 = 6 * Taux d’impôt)
Résultat net après impôt (8 = 6 - 7)
Dotations aux amortissements (9 = 5)
CAF (10 = 8 - 9)
Valeur résiduelle des équipements (11)
Récupération du BFR (12)
Totaux ressources (13 = 10 + 11 + 12)
Flux nets (14 = 13 -3) -I o F1 F2 F3 Fn

Les flux liés à un projet d’investissement (notamment les flux d’exploitation) doivent être
évalués sans tenir compte de l’incidence du mode de financement. Les résultats de la théorie financière
établissent en effet qu’il faut séparer les décisions d’investissement des décisions de financement. Il
faut donc évaluer d’une part les flux liés au projet (pour déterminer la rentabilité économique du
projet) et d’autre part les flux liés à son financement (pour déterminer le coût du financement).

II Critères de choix des investissements en avenir certain

Il n’est pas normal en principe de parler de choix d’investissements en avenir certain puisque
l’avenir est par définition aléatoire et incertain. Les méthodes regroupées dans cette catégorie
présentent simplement la particularité de ne pas tenir explicitement compte de l’incertitude qui pèse

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sur l’avenir et de faire l’hypothèse que les flux peuvent être prévus avec certitude. On distingue les
méthodes non actuarielles et les méthodes actuarielles.

II.1 Les méthodes non actuarielles

On peut citer dans cette catégorie le taux de rendement comptable et le délai de récupération.

II.1.1 Taux de rendement comptable

Cette méthode a peu de fondements théoriques. Elle aboutit à la détermination d’un taux de
rentabilité moyen à partir de chiffres comptables. Ce taux de rentabilité moyen comptable est encore
appelé Return Over Investment (ROI). Il se calcule de la façon suivante :

Taux de rentabilité moyen = Bénéfice Net Moyen / Investissement Net moyen

Le bénéfice net moyen correspond à la moyenne des résultats comptables sur la durée de vie du
projet.

L’investissement net moyen est égal à la moyenne des investissements (valeur comptable) au
début de chaque année sur la durée de vie du projet. On a donc :

Investissement Net n = Valeur Nette comptable Début n + BER Début n

Ce critère présente l’inconvénient de travailler sur des flux comptables (et non financiers). et de
ne pas tenir compte de l’incidence du temps.

Face à des projets exclusifs, on retient celui dont le taux de rentabilité moyen est le plus élevé.

II.1.2 Délai de récupération

La méthode consiste à calculer la durée nécessaire pour la récupération de l’investissement


initial. C’est donc la durée à l’expiration de laquelle la somme des CAF égale le montant de
l’investissement initial (on ne tient pas compte du BFR dans l’investissement initial, puisque la date
de récupération de celui-ci est connue et est généralement la fin du projet). Pour un investissement
ayant des CAF constants, le délai de récupération (Pay-Back Period) peut se calculer ainsi en nombre
d’années :

Délai de récupération = Investissement initial / CAF annuel

Cette méthode présente elle aussi l’inconvénient de ne pas tenir compte de l’incidence du temps.
Elle correspond plus à une préoccupation de liquidité et donne ainsi une idée du risque financier du
projet. Ce qui justifie le fait qu’elle est encore très répandue dans les entreprises. Elle n’intègre pas la
rentabilité de l’investissement. Les flux ultérieurs au délai de récupération sont ainsi ignorés, d’où une

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pénalisation des projets dont l’essentiel des cash-flows se concentre en fin de durée de vie. Sur la base
de ce critère, il faut retenir le projet qui a le délai de récupération le plus court.

II.2 Les méthodes actuarielles

Ces méthodes prennent en compte la dépréciation de l’argent dans le temps. En effet, il n’est
pas équivalent d’encaisser M aujourd’hui et M dans un an. Parmi les éléments qui font que cette
équivalence n’est pas vérifiée, il y a en premier lieu l’inflation, ensuite il y a un coût d’opportunité car
en encaissant M aujourd’hui, on peut le placer et on aura donc (M + Intérêts) dans un an. D’où :

M0 aujourd’hui est équivalent à M1 = M0 + i.M0 = M0 (1 + i) dans un an.

Avec i = taux d’intérêt,

Autrement dit, M0 est la valeur actuelle de M1 :

M0 = M1 / (1 + i) et on dit que i est le taux d’actualisation.

Les deux méthodes qui sont présentées ci-après taux de rentabilité et encaissement net reposent
sur cette logique de l’actualisation.

II.2.1 Taux de rentabilité

Le taux de rentabilité d’un projet est le taux r tel que la valeur actualisée des flux de ce projet soit
nulle. A partir des flux déterminés dans le tableau de synthèse ci-dessus. On a donc

Ft n Ft
I0 = ∑
n
⇒ −I 0 + ∑ =0
t =1
(1 + t)t t=1
(1+ t)t
Avec
t : taux de rentabilité du projet.

Le taux t peut être déterminé par interpolation linéaire, mais les calculatrices financières et les
tableurs permettent un calcul aisé dudit taux. Il vous est donc recommandé de recourir plutôt à ces
moyens.

Lorsque les flux sont calculés sans tenir compte le l’incidence du financement, le taux r est
le Taux de Rentabilité Interne (TRI). Ce taux représente alors la rentabilité économique du projet.
Dans ce cas, un projet n’est acceptable que si son TRI est supérieur à son coût de financement (coût du
capital). Le coût du capital est égal à la moyenne pondérée des coûts effectifs des différents modes de
financement.

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Lorsque les flux sont calculés en tenant compte de l’incidence du financement, le taux r est le
Taux de rentabilité des fonds propres investis dans le projet. Ce taux représente alors la rentabilité
financière du projet et intègre par conséquent un effet de levier le cas échéant. Avec cette démarche,
un projet n’est acceptable que si le taux r est supérieur au taux de rentabilité exigée par les
actionnaires (coût des capitaux propres)

II.2.2 Encaissement net (ou Valeur actuelle nette)

L’encaissement net procuré par un projet d’investissement est représenté par la valeur
actualisée de tous ses flux. Cette somme appelée Valeur Actuelle Nette (VAN) est égale à la différence
entre les ressources actualisées et les emplois actualisés. A partir des flux déterminés dans le tableau
de synthèse ci-dessus, on a donc :

n Ft
VAN = - I0 + ∑t=1
(1+ c)t
Avec :
c: coût de financement du projet

Le coût du financement à prendre en compte varie selon que les flux ont été déterminés avec ou
sans incidence du financement. Lorsque les flux sont calculés hors incidence du financement, le taux
d’actualisation c à retenir est le coût du capital. Dans le cas où les flux sont déterminés avec prise en
compte de l’incidence du financement, le taux à retenir correspond au coût des capitaux propres.

Dans tous les cas, un projet n’est acceptable que s’il offre une VAN positive.

II.2.3 Le traitement de l’inflation

Jusqu’à présent, nous n’avons pas évoqué explicitement le problème de l’inflation. Lorsque le
taux d’inflation est tel qu’il peut influer de façon significative sur l’analyse, il faut l’intégrer dans
l’étude. Deux principales méthodes peuvent être utilisées.

La première consiste à travailler en dirhams constants. Tous les flux courants sont donc
transformés en dirhams constants à partir de la relation suivante

M dirhams constants = M dirhams courants / (1 + taux d’inflation)

Après cette transformation, on peut appliquer l’une ou l’autre des méthodes ci-dessus exposées
en utilisant un taux d’actualisation réel.

La deuxième alternative consiste à travailler avec des dirhams courants. Mais un taux
d’actualisation nominal.

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Si l’on désigne par t le taux nominal. r le taux réel et i le taux d’inflation. On a la relation
suivante :

(1 + t) = (1+ r) x (1 + i) = 1 + r + i + (i x r) ⇒ t = r + i + (i x r)

Compte tenu du fait que la quantité (i x r) est généralement très faible, on peut retrouver la
simplification suivante dans la littérature :

t=r+i

II.2.4 L’étude des alternatives incomplètes

Lorsqu’il faut classer, plusieurs projets. On peut se retrouver face à des alternatives incomplètes :
les montants investis ne sont pas les mêmes ou les durées de vie ne sont pas identiques.

Lorsque les montants investis ne sont pas les mêmes, plusieurs solutions peuvent être utilisées :

le critère de la VAN maximum. Ce critère ne tient pas compte du capital investi ;

n Ft
Le critère de l’indice de profitabilité (ou indice de rentabilité) ∑
t =1
(1+ t)t
/ I 0 . Par rapport à

la VAN, cette méthode présente l’avantage de fournir des valeurs relatives et non absolues,
prenant donc en compte le capital investi ;

la dernière méthode (qui est préférable à celles ci-dessus) consiste à considérer que la
différence entre les montants investis dans chaque option sera utilisée par ailleurs. Le rendement
de l’utilisation de cette différence est alors pris en compte pour l’évaluation
de la rentabilité du projet le moins cher.

Lorsque les durées de vie ne sont pas identiques, deux solutions sont possibles :

l’étude est faite sur la durée de vie du projet le plus court. On prend donc en compte la valeur
probable de cession des équipements du projet le plus long à l’expiration de la durée de vie du
projet le plus court;

l’étude est faite sur la durée de vie du projet le plus long. Dans ce cas. On considère les
possibilités de réemploi des fonds dégagés à la fin du projet le plus court jusqu’à l’expiration du
projet le plus long.

Lorsque les durées de vie et les montants investis sont distincts. On combine les possibilités évoquées
ci-dessus.

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II.3 Critères de choix des investissements en avenir incertain

Nous nous limiterons aux techniques de sélection des investissements en avenir incertain.
Nous n’aborderons donc pas les choix en avenir antagoniste. Tontes les techniques présentées ci-avant
peuvent s’appliquer dans le choix en avenir incertain. La difficulté vient du fait qu’il
y aura généralement plusieurs alternatives possibles pour chaque projet selon les états le la nature
envisageables (par exemple favorable, neutre, défavorable). La démarche consiste à déterminer les
différents critères (le mieux est (le travailler sur les VAN) pour chaque état de la nature possible et par
projet. La sélection peut alors se faire selon lune des méthodes ci-après.

II.3.1 Critère de l’espérance mathématique

Si l’on considère un projet pour lequel on envisage m états de la nature possibles (avec Ps, la
probabilité associée à chacun d’eux, s = 1.2, . . . , m), l’espérance mathématique des flux générés par le
projet est :
m

E (VAN) = ∑ VAN
s =1
s x Ps

L’application de ce critère requiert la prise en compte de la dispersion possible des VAN via le
calcul de l’écart type :

m
σ (VAN) = ∑ ( VAN s − E ( VAN )) 2
xP s
s =1

Lorsqu’on compare deux projets, il faut alors choisir celui qui a l’espérance mathématique la plus
élevée et l’écart type le plus petit. Lorsque le projet qui a l’espérance la plus élevée a également l’écart
type, deux solutions sont envisageables :

choix du projet dont la différence entre l’espérance et l’écart type est la plus élevée;

choix du projet dont te risque évalué par le rapport entre l’écart type et l’espérance est le plus
faible. Ce rapport est appelé coefficient de variation.

II.3.2 Critère de LAPLACE

Ce critère repose sur une hypothèse d’équiprobabilité des différents états de la nature
envisagés. On calcule alors l’espérance mathématique comme suit :

m
1
E (VAN) =
m
∑ VAN
s =1
s

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C’est le projet dont l’espérance mathématique est la plus élevée qui est retenue.

II.3.3 Critère de WALD (MAXIMIN)

Le critère de WALD est un critère de prudence. Pour chaque projet, on Va sélectionner la


VAN minimale. Ensuite, on choisira le projet qui maximise la VAN minimale (d’où te terme
MAXIMIN).

II.3.4 Critère du MAXIMAX

Le critère du MAXIMAX est un critère d’audace qui suppose un amour du risque. Pour
chaque projet, on va sélectionner la VAN maximale. Ensuite. On choisira le projet qui maximise la
VAN maximale (d’où l’expression MAXIMAX).

II.3.5 Critère de HURWICZ

Ce critère combine les approches pessimiste (MAXIMIN) et optimiste (MAXIMAX). Pour


chaque projet, on va sélectionner la VAN maximale et la VAN minimale. La VAN maximale sera
affectée d’un coefficient d’optimisme α qui permet de déterminer l’espérance mathématique
comme suit :

E (VAN) = α .VAN max + (1 - α) . VAN min

On retient alors le projet dont l’espérance mathématique est la plus élevée.

II.3.6 Critère de SAVAGE (MINIMAX)

Ce critère est celui du minimum de regrets. La mise en oeuvre de ce critère comporte trois
étapes :

on calcule une matrice de regrets. Le regret se définit comme la différence entre la VAN d’un
projet dans un état de la nature donné et la VAN maximale qui aurait pu être obtenu dans cet état
de la nature si on avait pris la bonne décision;

on détermine pour chaque projet le regret maximum;

on sélectionne enfin le projet qui minimise les regrets maximums (d’où l’appellation de
MINIMAX de ce critère).

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II.4 Spécificité des projets d’investissement à l’étranger

Dans le cas de projets d’investissements dont les flux sont stipulés en devises, deux solutions
existent pour leur évaluation :

la première méthode consiste à maintenir l’évaluation en devises, puis à utiliser un taux


d’actualisation du pays d’origine de la monnaie pour calculer la VAN est
ensuite convertie en monnaie locale (DH) au cours de la date d’évaluation :

la deuxième. qui est plus difficile à mettre en oeuvre, consiste à convertir les différents flux en
monnaie locale (DH), puis à utiliser un taux d‘actualisation national. La difficulté vient du fait
que cette méthode suppose la possibilité de prévoir l’évolution des cours de la devise dans
laquelle sont exprimés les flux sur toute la. durée de vie du projet. En cas d’impossibilité de
transfert des capitaux (ou de contrôle). cette méthode parait également inadaptée.

Il est donc recommandé d’appliquer la première méthode.

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CH. 2 : LA POLITIQUE DE FINANCEMENT

Les prévisions financières font partie du système de planification de l’entreprise. Elles aboutissent
à l’établissement du plan de financement et du budget de trésorerie qui permettent de vérifier la
cohérence globale des prévisions de l’entreprise. L’articulation des prévisions financières avec les
autres prévisions de l’entreprise peut être résumée par le schéma 1

Budgets d’exploitation ;
- Ventes
- Production
- Approvisionnements
- Frais généraux

Cash flow Budget Financements


Autofinancement d’investissements externes structurels
BFR

Enchaînement sur l’année des PLAN DE Financements externes


flux d’exploitation FINANCEMENT cycliques

BUDGET DE TRESORERIE

Figure 1 : Articulation des prévisions financières

Ainsi, les prévisions financières impliquent l’établissement du plan de financement et du budget


de trésorerie, mais aussi des choix quant aux financements structurels et cycliques.

Dans ces choix, l’entreprise doit notamment viser la minimisation de son risque financier. Ce dernier
se définit comme le risque encouru par une entreprise du fait de son financement par endettement. Il
dépend donc de la structure de financement de l’entreprise et se manifeste par la cessation des
paiements : l’exploitation ne génère pas suffisamment de liquidités pour faire face aux annuités de la
dette. Le risque financier est à distinguer du risque d’exploitation (ou risque économique). Celui-ci

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peut être défini comme le risque (l’incertitude) attaché à la réalisation d’un revenu futur espéré, calculé
sans tenir compte du mode de financement de l’entreprise.

En résumé, le risque d’exploitation peut être évalué par la variabilité du résultat économique
prévisionnel (EBE notamment) et le risque financier par la dispersion de la trésorerie prévisionnelle. Il
convient donc d’intégrer ces deux dimensions du risque global de l’entreprise dans un diagnostic
prospectif et lors de l’établissement de prévisions financières.

I Plan de financement et budget de trésorerie

I.1 Plan de financement

Le plan de financement n’est rien d’autre qu’un tableau des flux prévisionnel établi à un horizon
temporel pluri-annuel. Il peut être établi suivant le même schéma et en respectant les mêmes principes
que ceux énoncés précédemment. On retrouve donc les deux approches : plan de financement fondée
sur la variation du fonds le roulement et plan de financement basée sur la variation de trésorerie. Il est
possible de présenter le plan de financement en utilisant le modèle du tableau de financement classique
ou celui du tableau des flux de trésorerie selon l’approche retenue. Mais, en pratique, on retrouvera
une présentation légèrement différente (souvent imposée par le banquier dans les dossiers de demande
de crédit) mais avec in contenu identique. Le tableau 1 présente un modèle de plan de financement
construit selon l’approche classique.

Tableau 1 : Plan de financement

Rubriques Début n Fin n Fin n + 1 Fin n + 2 Fin n + 3 Fin n + 4


Ressources
CAF
Cessions d’actifs
Augmentation des fonds propres
Endettement structurel
Totaux ressources
Emplois
Distribution des dividendes
Investissement en mobilisations
Réductions des fons propres
Remboursement des dettes
Variation du BFR
Totaux emplois
Soldes annuels
Soldes cumulés

Les soldes du plan de financement correspondent aux variations prévues de la trésorerie. Les
rubriques du plan de financement ci-dessus sont très proches de celles du tableau de financement
classique .

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Il est parfois intéressant de faire une distinction entre les remboursements liés aux emprunts
nouveaux et ceux liés aux emprunts anciens, ainsi qu’entre les investissements nouveaux et les projets
déjà entamés.

I.2 Budget de trésorerie

Le budget de trésorerie est un document annuel. Il s’agit en fait du détail sur une année du plan
de financement. Il permet d’étudier l’étalement sur l’année des encaissements et décaissements
prévisionnels. Il peut être établi à partir du modèle présenté sur le tableau 2.

Tableau 2 : Budget de trésorerie année n

Rubriques Janv. Fév. Mars. …… Déc. Totaux


Exploitation
Recettes clients TTC
Autres recettes d’exploitation
Totaux recettes d’exploitation
Achats TTC
Autres charges externes
Impôts et taxes
Charges de personnel
Autres dépenses d’exploitation
Charges financières
TVA
Totaux dépenses d’exploitation
Solde Exploitation (A)
Hors exploitation
Cession d’immobilisations
Fonds propres
Emprunts
Autres recettes
Totaux recettes hors exploitation
Dividendes versés
Investissements
Réduction des fonds propres
Remboursement des emprunts
Impôts sur les sociétés
Autres dépenses
Totaux dépenses hors exploitation
Soldes hors exploitation (B)
Solde global (c = A +B)
Variation financement à C T (D)
Variation disponibilités (E = C + D)
Disponibilités début de mois (F)
Disponibilités fin du mois (G = F – E)

La présentation du budget de trésorerie ne présente pas de difficultés particulières et certains


postes peuvent être détaillés au besoin. Les rubriques sont suffisamment explicites pour ne pas

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nécessiter des commentaires supplémentaires. Pou raffiner la gestion de la trésorerie, il est possible
d’établir des prévisions journalières de trésorerie sur des périodes de 15 jours ou un mois. Ces
prévisions journalières sont établies de la même façon que le budget de trésorerie.

II Choix de financements structurels

L’établissement du plan de financement met généralement en évidence des besoins de


financement structurel pour l’entreprise. Pour couvrir ces besoins, il existe plusieurs possibilités et
nous ne ferons qu’évoquer quelques unes.

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II.1 Autofinancement et Fonds propres

L’autofinancement est la première ressource de financement dont dispose l’entreprise. Le


niveau de cette ressource est fonction de la CAF de l’entreprise et de sa politique de dividendes. En
effet, l’autofinancement prive les actionnaires d’une partie des bénéfices générés par l’entreprise.

Les capitaux propres sont constitués par les apports des actionnaires auxquels on peut ajouter
l’autofinancement. Le financement par capitaux propres se fait par augmentation de capital. Cette
dernière peut prendre plusieurs formes : incorporation de réserves, conversion de dettes classiques ou
d’obligations, apports en nature ou en espèces. Seuls les apports en espèce mettent des ressources
nouvelles à la disposition de l’entreprise et peuvent donc servir an financement des investissements
nouveaux. Les apports en nature peuvent être aussi utilisés pour financer des investissements si les
équipements à acquérir constituent l’objet de l’apport en nature. La rémunération des capitaux propres
dépend des performances économiques de l’entreprise. En cas de pertes, les actionnaires ne peuvent
prétendre à aucune rémunération. Les actions à dividende prioritaire sans droit de vote et les certificats
d’investissement, bénéficient de la garantie d’une rémunération minimale, même en cas de pertes, ce
qui en fait les capitaux propres particuliers.

Les autres fonds propres (titres participatifs. avances conditionnées, etc.) sont en fait des
dettes, avec des conditions de remboursement particulières, et dont une partie le la rémunération
dépend du résultat de l’entreprise. On les qualifie de quasi-capitaux propres.

La valeur des capitaux propres investis dans I ‘entreprise n‘est pas égale au montant inscrit au
bilan. D’un point de vue financier, c’est la valeur économique des actifs de l’entreprise diminuée de la
valeur de marché de ses dettes. Pour une entreprise cotée, la valeur des capitaux propres investis est
égale à la capitalisation boursière de la totalité de ses actions.

II.2 Endettement à terme

II.2.1 Financement par dettes

Le financement par l’endettement peut se faire par un emprunt classique ou un emprunt


obligataire. L’emprunt classique peut être à long ou moyen terme et se fait auprès des établissements
de crédit. L’emprunt obligataire prend la forme d’un appel à l’épargne public. Il n’est ouvert qu’aux
sociétés par actions ayant au moins deux an d’existence. Seu1s les sociétés d’une certaine taille
peuvent émettre des obligations sur les marchés financiers. En dehors des obligations classiques, il
existe des obligations à bons de souscriptions d’actions ou d’obligations, remboursables ou
convertibles en actions, etc.

II.2.2 Crédit-bail

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Le financement par crédit-bail permet à une entreprise d’utiliser un bien pendant une durée
donnée, contre versement d’un loyer périodique, avec une option de rachat du bien à la fin de la durée
de location pour un prix tenant compte des loyers versés. C’est un financement qui présente l’avantage
de la flexibilité et dont le délai d’obtention est plus court qu’un emprunt classique. L’inconvénient est
qu’il est généralement plus onéreux.

II.2. Critères de choix des financements structurels


Dans l’étude d’un projet d’investissement et dans une approche quantitaive, on retient la rentabilité
comme critère d’appréciation du projet. Dans une première étape on évalue sa économique abstration
faite de l’impact du financement (intérêts, remboursement d’emprunts, redevances de crédit-bail …),
on mesure donc sa rentabilité intrinsèque. Dans une deuxième étape, une fois le projet retenu, on
s’intérsse à sa rentabilité financière qui tient compte des modalités de financement et indique la plus
avantageuse pour l’entreprise, c’est à dire celle qui lui fait profiter de l’effet de levier le plus
important.
Le choix des financements structurels peut se faire en calculant :
• la VAN du projet après financement, il s’agit à ce niveau là de retenir la formule de
financement qui améliore le plus la richesse créée par le projet,
• les décaissements nets entrainés par chaque formule de financement étudiée, en tenant compte
des différentes économies fiscales réalisées. Le choix porte alors sur le financement induidant
les sorties de fonds réelles les moins élevées.

III Choix de financements cycliques

III.1 Différents financements cycliques

Il existe de très nombreuses possibilités pour le financement à court terme. Les différents
financements sont généralement regroupés en deux catégories crédits de mobilisation et crédits de
trésorerie.

Les crédits de mobilisation permettent à l’entreprise d’obtenir un crédit sur le montant des
créances qu’elle détient sur ses clients. Le plus connu est l’escompte par lequel l’entreprise cède un
effet de commerce à la banque. On a également le crédit de mobilisation des créances commerciales
(CMCC) qui est assez proche de l’escompte dont il diffère par le fait que l’entreprise cède des créances
non représentées par les effets de commerce. Dans la même catégorie, on peut citer l’affacturage
(factoring). Pour les opérations avec l’étranger, on a le crédit documentaire et le crédit de mobilisation
des créances nées sur l’étranger qui fonctionnent globalement de la même façon que les mobilisations
de créances internes.

Au niveau des crédits de trésorerie, on peut citer la facilité de caisse et le découvert pour les plus
simples. On a également d’autres crédits de trésorerie qui sont spécialisés (crédits de campagne par
exemple) car ils doivent être utilisés pour des opérations précises. Généralement le financement d’un
cycle de production.

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Il existe également les obligations cautionnées qui permettent d’obtenir le report de paiement
des dettes fiscales (TVA, droits de douane, etc.) contre paiement d’un intérêt.

On citera enfin les billets de trésorerie que les très grandes entreprises peuvent émettre sur le
marché monétaire.

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III.2 Déterminants du coût effectif d’un financement cyclique

Le coût effectif d’un financement à court terme n’est pas égal au taux d’intérêt apparent
annoncé par le banquier. Le coût total du crédit dépend des éléments suivants :

taux apparent : taux de base bancaire majoré d’une prime fonction de la perception qu’à le
banquier du risque présenté par lent reprise ;

diverses commissions : endos, acceptation, plus fort découvert, engagement. etc.

jours de valeurs la date de valeur est la date où le banquier considère qu’une opération a été
réalisée. Le nombre de jours de valeurs est généralement supérieur au nombre de jours effectifs
d’utilisation du crédit.

IV Gestion des risques de taux et de change

Les opérations de financement peuvent générer des risques de taux. Ainsi, lorsqu’on emprunte à
taux variable, le risque est la hausse des taux. Quant on emprunte à taux fixe, il n’y a pas de risque (pas
d’incertitude sur les montants à payer), mais on peut souhaiter bénéficier d’une baisse ultérieure des
taux.
On peut de la même façon avoir un risque de change lorsqu’on emprunte en devises, On craint
alors une hausse de la devise dans laquelle on a emprunté.

Les marchés à terme et d’options permettent de couvrir ces risques avec divers instruments.
Parmi ceux-ci, on peut citer :

les swaps : le swap est une opération par laquelle deux agents s’échangent des conditions
financières sur un capital donné. L’échange peut porter sur les taux d’intérêt (variable contre
fixe) et/ou la devise de paiement (USD contre Euro) ;

les opérations à terme : achats et ventes à terme de devises. C’est une opération ferme
et l’entreprise est obligée de s’exécuter ;

les options de devises contre paiement d’une prime, une entreprise acquiert le droit
d’acheter ou de vendre (mais pas l’obligation) des devises une date donnée et à un cours fixé
d’avance.

17
Politiques financières de l’entreprise Pr. A. LAKRARSI

18
Exercices d’application corrigés
Exercice 1 : cas Nu ν

La société Nu envisage de moderniser une partie de ses équipements. Cette


modernisation coûtera 2000 et sera amortissable sur 5 ans en linéaire. Au terme de cette
durée. Les équipements ne pourront pas être vendus et leur démolition coûtera 80 en dirhams
constants.

La modernisation permettrait à la société de réduire sa consommation d’énergie et le


réaliser une économie de 910 la première année, 950 la deuxième, 970 la troisième, 920 La
quatrième et 900 la dernière année (données en dirhams courants).

En revanche, ces nouveaux équipements nécessiteront le recrutement d’un ingénieur


avec un salaire brut annuel de 210. Le taux de progression annuel des salaires de la société
demeurera
à 25% au cours des prochaines années. Les charges patronales sur salaires sont égales à 45%
du salaire brut. Les autres dépenses d’exploitation s’élèveront à 45 la rentière année, Elles
seront annuellement revalorisées au taux d’inflation.

Le taux de l’inflation devrait rester égal à 2% au cours des cinq prochaines années et le
taux de l’impôt sur les bénéfices est de 37%.

Travail demandé

Présentez le tableau des flux financiers prévisionnels du projet et déterminez sa VAN


sachant que le coût du capital est de 7% (inflation comprise).

----------------------------------------------------- Solution ------------------------------------------------

La solution la plus simple consiste à travailler en dirhams courants puisque nous


disposons d’un coût du capital qui intègre l’inflation.

La détermination des différents flux ne pose pas de difficultés. Il faut simplement noter
les points suivants :

le coût du projet est donné ainsi que celui de la démolition. Il faut toutefois revaloriser
ce dernier puisqu’il est en dirhams constants. Il faut donc ajouter l’inflation sur 5 ans ;

les gains procurés par le projet sont constitués par les économies réalisées sur
l’énergie;

les salaires sont communiqués pour la première année. Il suffit de les augmenter de
2,5% pour chacune des années suivantes. Le même raisonnement s’applique aux
autres dépenses d’exploitation à augmenter annuellement du taux de l’inflation, soit
2%.

1
les charges sociales sont obtenues en appliquant le taux de 45% aux salaires;

l’amortissement annuel est égal à 2000 / 5 ;

l’impôt sur les bénéfices se calcule au taux de 37%

On obtient donc le tableau suivant :


Eléments 01/01/a1 31/12/a1 31/12/a2 31/12/a3 31/12/a4 31/12/a5

Equipements -2000 0 0 0 0 -88

Variation BFR 0 0 0 0 0 0
-2000 0 0 0 0 -88
Totaux emplois (1)
910 950 970 920 900
Economie d’énergie
-210 -215 -221 -226 -232
Salaires
-95 -97 -99 -102 -101
Charges patronales
-45 -46 -47 -48 -49
Autres dépenses d’exploitation
-400 -400 -400 -400 -400
Dotations aux amortiss.
161 192 203 144 115
Résultat avant impôt
-59 -71 -75 -53 -43
Impôt sur les bénéfices
101 121 128 91 73
Résultat après impôts
400 400 400 400 400
Dotations aux amortiss.
501 521 528 491 473
CAF
0
Revente des équipements
0
Récupération du BFR
Totaux ressources (2) 501 521 528 491 473

Flux nets (3 =1 + 2) -2000 501 521 528 491 384

Facteur d’actual. (4) 1,000 0,935 0,873 0,816 0,763 0,713

Flux actual. (5 = 3 x 4) -2000 468 455 431 375 274

VAN 3

2
Exercice 2 : CAS Ksi ξ

La société Ksi envisage de réaliser in investissement qui lui permettrait d’accroître sa


capacité de production et ses ventes. Cet investissement devrait coûter 15000 et sa durée de
vie économique est estimée à 5 ans. Il serait financé pour moitié par un endettement au taux
de 9% remboursable en 3 ans par annuités constantes. L’autre moitié et le BFR seraient
financés sur des ressources propres.

Les données prévisionnelles d’exploitation font apparaître que le chiffre d affaires


additionnel généré serait de 7700 la première année, 7800 la deuxième, 8000 la troisième,
8200 la quatrième et 8700 la cinquième. Les dépenses d’exploitation seraient égales à 45% du
chiffre d’affaires. Le BFR prévu est estimé à 10% du chiffre d’affaires et est à mettre en place
au début de chaque année.
Il ne sera pas récupéré en fin de vie du projet car l’exploitation ne va pas s’arrêter. Le
taux de l’impôt sur les bénéfices est de 37%.

Travail demandé

1. Déterminez les taux de rentabilité économique et financière du projet .

2. En supposant que le taux d’intérêt de la dette est de 13,81%, calculez à nouveau le taux
de rentabilité financière. Qu’observez-vous ? Qu’en sera-t-il avec un taux d’intérêt
supérieur à 13,81% ?

--------------------------------------------------------- Solution --------------------------------------------

Le taux de rentabilité économique n’est rien d’autre que le TRI du projet. Il se calcule à
partir des flux financiers du projet sans tenir compte des modalités de financement.
L’incidence de l’endettement n’est donc pas intégrée. Ce taux se calcule aisément à l’aide du
tableau Suivant. Il faut remarquer que c’est la variation du BER qui est prise en compte au
début de chaque année. La première année, cette variation porte sur tout le chiffre d’affaires
additionnel, mais les autres années, elle ne porte que sur son accroissement.

3
Eléments 01/01/a1 31/12/a1 31/12/a2 31/12/a3 31/12/a4 31/12/a5

Equipements -15000 0 0 0 0 0

Variation BFR -770 -10 -20 -20 -50 870


-15770 -10 -20 -20 -50 870
Totaux emplois (1)
7700 7800 8000 8200 8700
Chiffre d’affaires
-3465 -3510 -3600 -3690 -3915
dépenses d’exploitation
-3000 -3000 -3000 -3000 -3000
Dotations aux amortiss.

Résulta avant impôt 1235 1290 1400 1510 1785

Impôt sur les bénéfices -457 -477 -518 -559 -660


778 813 882 951 1125
Résultat après impôt
3000 3000 3000 3000 3000
Dotations aux amortiss.

3778 3813 3882 3951 1125


CAF

0
Revente des équipements

0
Récupération du BFR
3778 3813 3882 3951 1125
Totaux ressources (2)
Flux nets -15770 3768 3793 3862 3901 1995

TRI 08,70 %

Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la somme des flux financiers actualisés
d’un projet (VAN). Il se détermine facilement avec les calculatrices financières et les tableurs.
Nous vous recommandons donc d’utiliser ces moyens plutôt que de procéder par tâtonnement
et interpolation linéaire. Toutefois, la méthode de l’interpolation est décrite ci-dessous pour
l’information :

Avec un taux d’actualisation de 8,5 % on obtient une VAN de 85. Un taux de 9 %


donne une VAN de -129. Le TRI est donc compris entre 8,5 % et 9 %. Il est calculé ainsi :

85 129
8,5 + (9 − 8,5) × = 8,70 ou 9 − (9 − 8,5) × = 8,70
85 + 129 85 + 129

4
Pour le calcul de la rentabilité financière (qui est la rentabilité des côte des actionnaires), il
y a lieu d’intégrer les incidences de l’endettement. Il faut donc calculer les intérêts et les
amortissements (remboursements du capital) de la dette. Tout comme pour le TRI. les
calculatrices financières et les tableurs permettent d’établir aisément le tableau
d’amortissement d’un emprunt comme suit :

Années Capital au début Intérêts Amortissements Annuités

1 7500 675 1253 1928

2 6247 562 1366 1928

3 4881 439 1489 1928

4 3392 305 1623 1928

5 1769 159 1769 1928

Nous rappelons néanmoins le principe de construction de ce tableau. Pour un emprunt


remboursable par annuités constantes, si nous appelons a l’annuité, i le taux d’intérêt annuel,
n le nombre d’annuités, et K la somme empruntée, on démontre que :

1 − (1 + i ) − n
K= a ×
i

Dans notre cas, on connait K (7500, c’est a dire la moitié de 15000), i (0,09) et n (5).
On peut donc en déduire la valeur de a. En effet :

1 − (1 + i ) − n 1 − (1 + 0,09) −5
= = 3,890
i 0,09
K 7500
a= = = 1928
3,890 3,890

Ensuite, les intérêts sont calculés en appliquant le taux au capital resta dû au début de
l’année. Le remboursement en capital est égal à la différence entre l’annuité (1928) et les
intérêts calculés. Ce remboursement est déduit du capital dû pour obtenir la somme due au
début de l‘année suivante.

5
La prise en compte de ces informations permet de déterminer la rentabilité financière comme
suit :
Eléments 01/01/a1 31/12/a1 31/12/a2 31/12/a3 31/12/a4 31/12/a5

Equipements -15000 0 0 0 0 0

-770 -10 -20 -20 -50 870


Variation BFR -15770 -10 -20 -20 -50 870

Totaux emplois (1)

Chiffre d’affaires 7700 7800 8000 8200 8700

-3465 -3510 -3600 -3690 -3915


dépenses d’exploitation

-675 -562 -439 -305 -159


Intérêt de l’emprunt
-3000 -3000 -3000 -3000 -3000
Dotations aux amortiss.

Résulta avant impôt 560 728 961 1205 1626

-207 -269 -356 -446 -602


Impôt sur les bénéfices

Résultat après impôt 353 459 605 759 1024

Dotations aux amortiss. 3000 3000 3000 3000 3000

CAF
3353 3459 3605 3759 4024

Revente des équipements

Récupération du BFR
0

Emprunt bancaire 7500 -1253 -1366 -1623

-1489

-1769

Totaux ressources (2) 2100 2093 2116 2136 2255

2090 2073 2096 3125


Flux nets (3= 1+2)

-8270 2096

Rentabilité financière 11,26 %

6
La rentabilité financière se calcule exactement comme le TRI, sauf que la méthode
s’applique à des flux financiers intégrant les incidences du mode financement.

Pour un taux d’intérêt égal à 13,81%, il suffit de refaire le tableau d’amortissement de


l’emprunt et de remplacer les intérêts et les remboursements du tableau de calcul de la
rentabilité financière par les nouveaux chiffres. En procédant ainsi, on obtient une rentabilité
financière de 3,70%.

Le nouveau taux de rentabilité est identique à. la rentabilité économique. Cela


s’explique par le fait qu’un taux d’intérêt de 13,81% correspond à un coût d’endettement1 de
l3,81 x (1 - 0,37) = 8,70

Le coût effectif est donc égal à la rentabilité économique. L’endettement n’entraîne


plus d’effet de levier. Avec un taux d’intérêt supérieur à 13,81%, le coût effectif deviendrait
supérieur à la rentabilité économique. L’endettement deviendrait alors pénalisant pour la
rentabilité financière et on aurait un effet de levier négatif.

Vous pourrez vérifier par exemple qu’un taux d’intérêt de 16% entraîne une rentabilité
financière de 7,46%.

En résumé, même si le projet paraît économiquement rentable, l’entreprise ne devrait


pas accepter un emprunt avec un taux d’intérêt supérieur à 13,8 1%.

7
Exercices d’application non corrigés

Exercice n°1:
On considère un projet d'investissement dont les caractéristiques sont les suivantes :
- Investissement : 200
- Durée de vie : 4 ans
- Amortissement linéaire su 4 ans
- Valeur résiduelle nulle.
Les données relatives aux cash-flows sont résumées dans le tableau suivant :

Années 1 2 3 4

Cash-flows 45 80 82 75

Déterminer le taux de rendement comptable ?


Exercice n°2 :
Une entreprise souhaitant diversifier sa production, envisage de créer un nouveau produit.
La fabrication du produit nécessite un investissement qui s'étale sur les trois premières années
à raison de 40% la première année et 30% pour chacune des deux années restantes.
L'investissement en question va générer des cash-flows à partir de la deuxième année et ce
jusqu'à la huitième année.
Le montant de l'investissement est de 18 000 DH et les cash-flows sont de 2 300 DH sur toute
la durée de l'investissement.
Sachant que le taux d'actualisation retenu est de 12%, quelle est la VAN de ce projet?
Exercice 3 :
Un projet d’investissement de la société SABAH présente les caractéristiques suivantes :

Cash-flows
C1 C2 C3 C4

Investissement = 650 200 300 350 250

1- Calculer le délai de récupération simple de cet investissement ?


2- Calculer la VAN au taux de 22% ?
3- Calculer le TRI du projet ?

8
Exercice n°4 :
La valeur actuelle nette d’un projet d’investissement, calculée au taux de 8%, est de 62 850
DH. Le taux de rentabilité interne de ce projet est de 14%.
Sachant que la durée de vie est de 4 ans et que les cash-flows sont égaux, calculer le montant
du capital investi et celui des cash-flows.

Exercice n°5 :
Une société anonyme désirant assurer la diversification de sa production et son expansion sur
de nouveaux marchés, envisage d'acquérir une nouvelle machine. Le directeur technique
hésite entre deux équipements que l'on désignera par A et B.
Vous êtes affecté au service financier de cette entreprise et il vous est demandé de faire un
choix entre ces deux machines. Vous disposez des informations suivantes :
- Prix d'acquisition :

• machine A : 42 000 dhs


• machine B : 50 000 dhs
- Durée d'utilisation :

• machine A : 5 ans
• machine B : 5 ans
- Amortissement linéaire au taux de 20% (A et B)
- La production prévisionnelle en quantité est de 52 000 la première année (A et B).
Elle progresse ensuite de 10 000 chaque année. On supposera que la totalité de la production
est susceptible d'être écoulée.
- Le prix unitaire de vente est 2,5 dhs. On considérera qu'il restera constant au cours
des cinq années
- Les charges décaissables additionnelles prévues sont de :

• 1,8 dhs par unité produite pour la machine A


• 1,5 dhs par unité produite pour la machine B
- On suppose un taux de l'IS de 30%
- La société considérée fait habituellement ses calculs d'investissements avec un taux
d'actualisation de 14%
Question : Déduire dans ces conditions lequel des 2 projets est le plus
rentable ? vous calculez pour cela la VAN, le TRI, le DRCA et l'Ip.

9
Exercice 6 :
Les responsables de la société TECHNICA décident d’entreprendre un projet
d’investissement. Les caractéristiques du projet sont les suivantes :

• Capital investi : 145millions de DH ;


• Quantités (constantes) vendues annuellement : 27 000 unités ;
• Charges variables : 56 % du chiffre d’affaires hors taxes ;
• Charges fixes annuelles, hors amortissements, 7,5 millions de DH ;
• Amortissements annuels (constants) : 14,5 millions de DH ;
• Valeur résiduelle (nette d’impôt) à prendre en considération au terme des 5
ans : 22 millions de DH,
• Taux de l’IS : 30% ;
• Taux d’actualisation : 9 %
Question : Déterminer le prix de vente unitaire hors taxes minimal qui – compte
tenu du taux d’actualisation retenu- rendrait le projet acceptable.
Exercice 7 :
Une entreprise envisage de fabriquer une pièce de mécanique nécessaire au montage d’une
machine-outil qu’elle commercialise.
Selon le directeur de fabrication, les besoins annuels de production sont estimés à 1 000
unités pendant 5 ans et les coûts de production à 800 DH par unité, non compris
l’amortissement des équipements nécessaires.
Ayant eu connaissance de ce projet, le directeur des achats fait remarquer qu’il est possible
de se procurer sur le marché une pièce similaire au prix de 2 000 DH l’unité. Cela éviterait,
selon lui, « d’immobiliser 2 millions de DH dans un nouvel équipement et de se lancer dans
la fabrication d’un produit qui sort des compétences reconnues de l’entreprise ».
1- En tant qu’assistant de gestion, on vous demande d’évaluer l’opportunité d’un tel
investissement amortissable linéairement sur 5 ans. Le directeur financier vous précise
que le coût moyen pondéré du capital de l’entreprise est de 12 % (taux d’actualisation) ,
que le taux de l’IS est de 30 %, que l’entreprise est globalement bénéficiaire et qu’il vaut
mieux ne pas compter sur une valeur de revente de l’équipement à la fin des cinq ans.
2- Le directeur des achats se fait fort de négocier avec le principal fabricant des pièces
concernées un prix de 1 350 DH si on lui permet de conclure un contrat
d’approvisionnement pour cinq ans. Dans ces conditions quelle solution préconisez-
vous ?
3- Quel serait le prix d’achat maximum de la pièce que devrait accepter l’entreprise pour
préférer la solution proposé par le directeur des achats, compte tenu du coût du capital ?

10
Exercice 8 :

Deux projets d’investissement mutuellement exclusifs sont envisagés par la société


CONTARDICTA. Leurs flux financiers (en KDH) figurent dans le tableau ci-dessous :

0 1 2 3

Projet A -15 000 1 000 8 000 13 000

Projet B -15 000 12 000 5 000 2 000

Le coût du capital de l’entreprise est de 10%.

1- Déterminer pour chacun des projets


1-1 La VAN
1-2 Le TRI
1-3 Conclure
2- A quel taux, les deux solutions sont-elles équivalentes ?
3- Représenter graphiquement l’évolution de la VAN en fonction du taux d’actualisation.
Commentez les graphiques.
4- Quelle décision doit-on retenir si on suppose un placement des flux de trésorerie à un
taux de 9% ? Pour cela, calculez le TRI intégré et la VAN intégrée des deux projets.

Exercice 4 :

La société anonyme « TRANSPORTA », située dans la région d’Agadir, est une entreprise de
transport spécialisée essentiellement dans l’acheminement des denrées alimentaires.

Sous l’impulsion de son PDG, M. RAJI, elle a connu, ces dernières années, une assez forte
progression de son chiffre d’affaires grâce à une politique commerciale très agressive.

Pour faire face à une demande sans cesse croissante, M. RAJI désire engager d’importants
investissements en matériels de transport et en locaux. Il souhaite particulièrement implanter
une nouvelle unité de transport au nord du pays. Ce projet d’extension sera exploité sous
l’enseigne « TRANSPORTA »

Cet élargissement géographique obligerait la société « TRANSPORTA » à de gros


investissements en camions et en aménagements techniques à l’intérieur des locaux. Les
investissements prévisionnels de « TRANSPORTA » sont les suivants (en KDH) :

01-01-2010 01-01-2011

Matériel de transport (linéaire 5 200 4 600


sur 5 ans)

Installations techniques
(linéaire sur 10 ans) 1 800 450

11
Compte tenu des discussions avec leurs futurs partenaires, « TRANSPORTA » a établi les
prévisions d’exploitation suivantes liées au nouvel investissement :

31-12-2010 31-12-2011 31-12-2012 31-12-2013 31-12-2014

Chiffre d’affaires HT (en 15 000 19 000 22 500 22 500 22 500


KDH)

Résultat avant impôt (par


rapport au chiffre
d’affaires) 15% 16% 16% 14% 14%

Par ailleurs la valeur résiduelle du projet d’investissement au 31-12-2014 serait égale 800 KD.

Le taux de l’IS devrait se stabiliser à 30%.

Le BFR est égal à 10% du CA. Il serait récupéré à la fin 2014.

TAF :

Evaluer la rentabilité du projet par le calcul de la VAN (le taux d’actualisation est 12
%). Calculer le DRC actualisé.

12
Etudes de cas corrigées

Etude de Cas n° 1 : Cas PROJECTA


La société PROJECTA désire investir dans un matériel de production capable de
fabriquer 2000 unités de produits finis par an. Pour atteindre cet objectif,
l’entreprise a le choix entre deux équipements E1 et E2 :

Montants hors Taxes E1 E2

- Coût matériel 2400000 2940000

-Durée de vie 5ans 7ans

-Charges unitaires d’exploitation 500 520

-Charges fixes d’exploitation(horsDAP) annuelles 40000 30000

Le prix de vente unitaire prévisionnel serait de 1000 DH HT la première


année ;les quantités, le prix de vente sont supposés constants. Le BFRE est
négligé.
L’amortissement du matériel est linéaire, la valeur résiduelle est supposée être la
valeur nette comptable.

Le taux d’actualisation est de 12%,le taux de l’impôt sur les sociétés est de 35%.

Tous les calculs devront être arrondis au DH le plus proche.

1.Dans un premier temps, on vous demande d’étudier la rentabilité économique


de chaque équipement. Pour ce faire, on calculera :

- la valeur actuelle nette (VAN)


- le taux interne de rentabilité (TIR)
- le delai de récupération du capital investi (DRCI)
- l’indice de profitabilité
2. On suppose à présent que l’entreprise a retenu l’équipement E1. Elle doit
alors choisir entre deux modes de financement :

- autofinancement à concurrence de 400000dh et emprunt pour le solde au taux


de 13%, remboursable en 5ans par annuités constantes.
- Location pendant 5ans.L’annuité versée en fin de chaque année sera
constante et égale à 749 000 dh TTC (TVA de 7%).
On vous demande de choisir entre ces deux modes de financement, en
utilisant deux méthodes :

- calcul de la VAN à 12% pour chaque mode de financement envisagé,


- calcul des décaissements spécifiques actualisés.

13
3. Le 1er mode de financement est le moins coûteux. Toutefois, le directeur
financier de PROJECTA est très intéressé par la flexibilité offerte par le système
de la location.

Il se demande alors quel loyer hors taxe versé en fin de mois permettrait au
projet E1 de dégager une VAN de 660 000 dh. Le premier loyer serait payé à la
fin du 1er mois et la location aurait toujours une durée de 5ans.

On utilisera un taux équivalent arrondi avec deux décimales.

Correction du cas PROJECTA :

1-
Eléments E1 E2

CA 2000 2000

Charges fixes 40 30

Charges variables 1000 1040

Dotations 480 420

RAI 480 510

Impôt 165 179

Résultat net 312 332

Cash flow 792 752

Calcul de la VAN :

VAN (E1 ) = 792 1 – (1,12)-5 - 2400 = 455

0,12

VAN (E2) = 752 1- ( 1,12)-5 + 840( 1,12)-5 – 2940 = 247

0,12

Calcul de l’IP :

IP1 = 1 + VAN =1,18

IP2 = 1 + VAN /I = 1,08

14
Calcul du TIR :

*E1

X- 19% = -22 X= 19,4%

20% - 19% -32-22

*E2

X – 14% = -78 X = 14,98%

15%-14% -1,55-78

Délai de récupération :

*E1

Années 1 2 3 4 5

CF actualisés 707 631 563 503 450

£Cf actualisés 707 1338 1901 2404 2854

DRC = 4ans

*E2

Années 1 2 3 4 5

CF actualisés 672 599 535 477 427

£Cf actualisés 672 1271 1806 2283 2710

En ignorant la VR, on constate que l’investissement ne serait pas récupéré. Par conséquent, la
récupération du capital est due à la réalisation de cette VR qui apparaît à la fin de la 5ème année, donc
le DRC = 5ans.

CONCLUSION :

VAN (E1) > VAN (E2)

IP1 > IP2

TRI (E1) > TRI (E2)

DRC (E1) < DRC (E2)

Le choix se portera sur le projet E1.

15
2.

Calcul des décaissements spécifiques

• Autofinancement + Emprunt
- calcul de l’annuité :
2000 0,13 = 569

1- (1,13)-5

Tableau de remboursement de l’emprunt

Années K restant dû Intérêt At Annuités

1 2000 260 309 569

2 1691 220 349 569

3 1342 174 395 569

4 947 123 446 569

5 501 65 501 566

Calcul des décaissements spécifiques :

Années Versements Eco Is sur Eco Is sur At de Décaissements


réalisés intérêts l’investissement effectifs

0 400 - - 400

1 569 91 168 310

2 569 77 168 324

3 569 61 168 340

4 569 43 168 358

5 569 23 168 378

Décaissements spécifiques actualisés = 400+310(1,12)-1+324(1,12)-2+340(1,12)-3

+358(1,12)-4+378(1,12)-5 = 1619

16
• Leasing :
années Versements Eco Is sur loyers Versements
réalisés effectifs

0 -

1 700 245 455

2 700 245 455

3 700 245 455

4 700 245 455

5 700 245 455

Décaissements nets actualisés = 455 1 - ( 1,12)-5 = 1640

0,12

Auto + Emprunt ( 1619)< Leasing ( 1640),le 1er mode est le moins coûteux.

Calcul de la VAN après Financement :

• Emprunt + Autofinancement
Années Flux de Emprunt Annuités Eco Is Flux de
trésorerie sur trésorerie
av.financement Intérêt ap.financement

0 -2400 2000 - - -400

1 792 - -569 91 314

2 792 - -569 77 300

3 792 - -569 61 284

4 792 - -569 43 266

5 792 - -569 23 246

VAN = -400+314(1,12)-1+300(1,12)-2+284(1,12)-3+266(1,12)-4+246(1,12)-5 =630

Le fait de financer le projet E1 par autofinancement total( VAN=455), n’est


pas une bonne solution, puisque par financement mixte nous avons une VAN
supérieure de 630.

17
• Leasing :

Années Flux de Economie Loyer Eco Perte Flux de


trésorerie d’investissement d’Is d’Eco trésorerie
av.financement sur d’Is ap
loyer sur At financement
de
l’inv.

0 -2400 +2400 - - - 0

1 792 - 700 245 -168 169

2 792 - 700 245 -168 169

3 792 - 700 245 -168 169

4 792 - 700 245 -168 169

5 792 - 700 245 -168 169

VAN = 169 (1-(1,12)-5 )/0,12 = 609

Le choix se portera sur le 1er mode de financement

VAN1=630>VAN2=609.

18
3.Taux équivalent = (1+Tx annuel)1/k - 1

avec k=nombre de période au cours de l’année

Tx équivalent mensuel = ( 1+0,12)1/12 - 1 = 0,94%

Loyers mensuels capitalisés = L . ((1,0094)12 – 1)/0,0094 = 12,64 L

Flux de Economie Loyer Eco d’Is Perte d’eco Is sur Flux de


Années trésorerie d’invest sur loyer At de trésorerie ap
avant l’investissement financement
financement

0 -2400 +2400 -12,64L 12L.35% - 0

1 792 - -12,64L 4,2L -168 624-8,44L

2 792 - -12,64L 4,2L -168 624-8,44L

3 792 - 4,2L -168 624-8,44L

4 792 - 4,2L -168 624-8,44L

5 792 - 4,2L -168 624-8,44L

VAN = ( 624-8,44L) . 1- ( 1,12)-5 = 660

0,12

(624-8,44L) . 3,6 = 660

2246-30,38L = 660 L = 52,20

19
Etudes de cas n°2 : CAS ALAMI
Les frères ALAMI envisagent de créer une société de distribution.

L’étude de marché réalisée permet de prévoir les chiffres d’affaires suivants :

N :3 000 000DH

N+1 :4 000 000DH

N+2 5 000 000DH

N+3 6 000 000DH

N+4 7 000 000DH

N+5 8 000 000DH

Au début de l’année N, les frères ALAMI sont capables de souscrire un capital de 600 000DH.

D’autre part ; ils ont la possibilité au début du projet d’emprunter 800 000 DH à moyen terme au
taux de 12% remboursable par annuités constantes sur 5 ans

Les besoins en investissements nécessités par la création de cette société sont les suivants :

- au démarrage

*Terrain………………………………… .200.000

*Construction………………………… …500.0000 amortissable en 20 ans linéairement

*Matériel de bureau et informatique …… 200.000amortissable en 5 ans (linéairement)

*Mobilier ………………………………200.000 amortissable en 10 ans linéairement

Le besoin de fonds de roulement de cette entreprise peut être fixé à 36 jours du chiffre d’affaires
hors taxe.

La marge sur coût variable réalisée sur la vente peut être évaluée à 25% du chiffre d’affaires, les
charges fixes (hors amortissement) peuvent être estimées à 10% de la valeur des constructions et à
40% de la valeur d’acquisition du matériel et du mobilier.

Le taux de l’IS est de 35%.

Etablir le plan de financement de la nouvelle société.

20
CORRECTION CAS ALAMI
Tableau d’amortissement des immobilisations

Immobilisations VO Tx N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 VNA


d’amort

Constructions 500 5% 25 25 25 25 25 25 350

Mat. de Bur. inf. 200 20% 40 40 40 40 40 0

Mobilier 200 10% 20 20 20 20 20 20 80

TOTAL 85 85 85 85 85 45 430

Tableau d’amortissement d’emprunt


Echéance Dette intérêt amortissement annuité

N 800 96 126 222

N+1 674 81 141 222

N+2 533 64 158 222

N+3 375 45 177 222

N+4 198 24 198 222

21
Calcul de la CAF

N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5

CA 3000 4000 5000 6000 7000 8000

Dépenses 2460 3210 3960 4510 5460 6210


d’exploitation

Dotations aux 85 85 85 85 85 45
amortis

Intérêts de 96 81 64 45 24
l’emprunt

Résultat avant 359 624 891 1160 1431 1745


impôt

IS (35%) 126 218 312 406 501 611

Résultat après 233 406 579 754 930 1134


impôt

Dotations aux 85 85 85 85 85 45
amortis

CAF 318 491 664 839 1015 1178

22
Plan de financement
Elément N N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
fin
Début

Emplois :

Investissement 1100

Variation BFR 300 100 100 100 100 100

Remboursement 126 141 158 177 198


emprunt

Total emplois 1400 226 241 258 277 298

Ressources :
CAF 318 495 664 839 1015 1179

Emprunt 800

Total 800 318 495 664 839 1015 1179


ressources

Ecart -600 92 254 406 562 717 1179

Ecart cumulé -600 -508 -254 152 714 1431 2610

23
Etudes de Cas n°3 : Cas FINANCIA
La société FINANCIA envisage de réaliser, début N, un projet d’investissement. Les
différentes études réalisées ont permis d’obtenir les informations suivantes :

- Durée du projet : 8ans

- Prix de vente unitaire : 400 DH

- Charges proportionnelles unitaires : 320 DH

- Charges fixes d’exploitation (dotations aux amortissements non comprises 640 000 DH par
an)

- Le prix de vente et les différentes charges unitaires seront supposés stables durant toute la
période d’exploitation

- Les ventes seront de 15 000 unités la première année ; elles augmenteront ensuite de 20 %
par an jusqu’à la cinquième année incluse et se stabiliseront jusqu’à la fin de l’exploitation.

- La fabrication de ce nouveau produit nécessite un investissement en matériels et outillages


de 2 400 000 DH hors taxes, début N. Ces matériels seront amortis suivant le mode linéaire
sur 8 ans. Leur valeur résiduelle, à l’issue de ces 8 ans, sera considérée comme nulle.

- Durant toute la période d’exploitation, le besoin en fonds de roulement d’exploitation


générée par cette nouvelle exploitation est estimé à 20 % du chiffre d’affaires.

- On appliquera le taux d’IS de 35 % et on utilisera un taux d’actualisation de 12 %.

- Tous les calculs seront arrondis au millier de dirham le plus proche

En cas de résultat imposable déficitaire, on constatera une économie d’impôt

Deux modalités de financement sont envisagées pour le projet :

Financement de la moitié des équipements par un emprunt au taux de 12 %


remboursable par 6 annuités constantes, avec un différé de remboursement (intérêt et
capital) de 2 ans ; le reste de l’investissement serait financé par fonds propres. La
première échéance de l’emprunt sera donc payée à la fin de l’année N+2. On ne
tiendra pas compte du décalage entre la date de déductibilité des intérêts et la date de
leur paiement effectif et, par simplification, on utilisera les informations données dans
le tableau d’amortissement reproduit ci-dessous en annexe.
Financement de la totalité des équipements par un contrat de crédit-bail sur 5 ans
prévoyant 5 loyers annuels de 900 000 DH (versés en début de période) et une option
d’achat(effectivement exercée) de 300 000 DH à l’issue de la cinquième année.

24
TAF :

1. Calculer le seuil de rentabilité du projet (exprimé en quantités).


2. Appréciation de la rentabilité économique
- Calcul de la VAN à 12 % et du TRI
- Calcul du DRCI
- Calcul de l’indice de profitabilité
- Combien faudrait-il vendre de produits la première année pour que la VAN
dégagée sur l’ensemble du projet soit égale à 4808 (milliers de DH) ?
On reprendra l’hypothèse d’augmentation des quantités vendues chaque année.

3. Appréciation de la rentabilité financière


- Calcul de la VAN à 12 % si le projet est financé par emprunt.
- Calcul de la VAN à 12 % si le projet est financé par crédit-bail.
- Calcul des décaissements spécifiques actualisés à 12 % des deux modalités de
financement.
4. Réalisation du plan de financement du projet dans le cas où FINANCIA se financerait
par emprunt

Annexe : Tableau d’amortissement de l’emprunt


Emprunt contracté : 2400 * 0,5 = 1 200

Emprunt à rembourser compte tenu du différé de remboursement :

1 200 * 1.22 = 1505,28

annuités = 1505,28/[1-(1.12)-6 ] = 366,12

Echéances Dette Intérêts Amortissements Annuités

Fin N+2 1505 181 185 366

Fin N+3 1320 158 208 366

Fin N+4 1112 133 233 366

Fin N+5 879 106 260 366

Fin N+6 619 74 292 366

Fin N+7 327 39 327 366

25
Résolution du cas

1. Calcul du seuil de rentabilité


CF = 640 000 + (2 400 000/8) = 940 000

Marge sur coût variable unitaire = 400 – 320 = 80

Notons CASR = x ; 80x = 940 000 x = 117 500 unités

SR = 117 500 unités

2. Appréciation de la rentabilité économique


Eléments 0 1 2 3 4 5 6 7 8

Ressources
- CA
- CV 6000 7200 8640 10368 12442 12442 12442 12442
- CF
- RAI 4800 5760 6912 8294 9953 9953 9953 9953
- Rnet
- CAF 940 940 940 940 940 940 940 940
- Recup BFR
260 500 788 1134 1549 1549 1549 1549

169 325 512 737 1007 1007 1007 1007

469 625 812 1037 1307 1307 1307 1307

2488

∑ Ressources 0 469 625 812 1037 1307 1307 1307 3795

Emplois

- Investissement 2400
- Var BFR
12001 240 288 346 414

∑ Emplois 3600 240 288 346 414 0 0 0 0

Flux nets -3600 229 337 466 623 1307 1307 1307 3795

(1) Variation du BFR

Elts 1 2 3 4 5 6 7 8

BFR 1200 1440 1728 2074 2488 2488 2488

Var BFR 1200 240 288 346 414

26
VAN = [ 229(1,12)-1 + 337(1,12)-2 + …………+ 3795(1.12)-8 ] – 3600

VAN = 112

D’où l’investissement est réalisable du point de vue économique.

• Calcul du TRI
VAN (17%) = 87,22

VAN (18%) = -83,58

⇒ TRI = 17,51 %

• Calcul du DRCI
Eléments 1 2 3 4 5 6 7 8

Flux actualisés 204 269 332 396 742 662 591 1533

∑ Flux actualisés 204 473 805 1201 1943 2605 3196 4729

DRCI = 7 + (3600-3196) / (4729-3196) = 7,26

D’où DRCI = 7 ans 3 mois et 3 jours

27
• Détermination de la quantité à produire la première année :
Soit x cette quantité, nous aurons donc :

Eléments 0 1 2 3 4 5 6 7 8

Ressources
- CA
- CV 400x 480x 576x 691x 829x 829x 829x 829x
- CF
- RAI 320x 384x 461x 553x 664x 664x 664x 664x
- Rnet
- CAF 940 940 940 940 940 940 940 940
- Recup BFR
80x-940 96x-940 115x-940 138x-940 165x-940 165x-940 165x-940 165x-940

52x-611 62x-611 75x-611 90x-611 107x-611 107x-611 107x-611 107x-611

52x-311 62x-311 75x-311 90x-311 107x-311 107x-311 107x-311 107x-311

166x

∑ Ressources 0 52x-311 62x-311 75x-311 90x-311 107x-311 107x-311 107x-311 273x-311

Emplois

- IVT 2400
- Var BFR
80x1 16x 19x 23x 28x

∑ Emplois 80x+2 16x 19x 23x 28x 0 0 0 0


400

Flux nets -80x- 36x-311 43x-311 52x-311 62x-311 107x-311 107x-311 107x-311 273x-311
400

(1) Variation du BFR


Elements 1 2 3 4 5 6 7 8

BFR 80x 96x 115x 138x 166x 166x 166x 166x

Var BFR 80x 16x 19x 23x 28x - - -

∑ Flux nets actualisés = (36x-311)(1,12)-1 + …………….+ (273x-311)(1,12)-8 = 435x –1545

VAN = ∑ Flux nets actualisés – Capital Investi

VAN = 435x-1545 – 80x –2400 =4808

⇒ x = 25 000 unités

28
3. Calcul de la VAN après financement
• Cas de l’emprunt
Eléments 0 1 2 3 4 5 6 7 8

Flux avant -3600 229 337 466 623 1307 1307 1307 3795
financement

Emprunt 1200

Annuités -366 -366 -366 -366 -366 -366

Economie 63 55 47 37 26 14
d’IS/Intérêts

Flux nets -2400 229 337 163 312 988 978 967 3443

VAN = - 2400 +[ 229(1,12)–1 + …………..+ 3443(1,12)–8]

VAN = 1272

• Cas du Crédit-bail
Eléments 0 1 2 3 4 5 6 7 8

Flux avant -3600 229 337 466 623 1307 1307 1307 3795
financement

Perte de l’eco. -105 -105 -105 -105 -105 -105 -105 -105
d’IS/Amort Ivt

Loyers -900 -900 -900 -900 -900

Eco.d’IS/loyers 315 315 315 315 315

Eco./Ivt +2400

Rachat -300

Eco. IS/rachat 35 35 35

Flux nets -2100 -461 -353 -224 -67 1217 1237 1237 3725

VAN = [-461(1,12)–1 + ..................+ 3725(1,12)–8] –2100

VAN = 386

Conclusion : La VAN après financement la plus élevée est celle obtenue lorsque le projet est
financé par emprunt. Il donc plus intéressant de choisir l’emprunt.

29
• Décaissements spécifiques
o Emprunt
Années Versements Eco d’IS/intérêts Eco. d’IS/amort Ivt Versements
réalisés effectifs

0 2400 - - 2400

1 - - 105 -105

2 - - 105 -105

3 366 63 105 198

4 366 55 105 206

5 366 47 105 214

6 366 37 105 224

7 366 26 105 235

8 366 14 105 247

∑ Versements effectifs actualisés = 2935

o Crédit-bail
Années Versements Eco d’IS/loyers Eco. d’IS/Rachat Versements
réalisés effectifs

0 900+1200 - - 210

1 900 315 - 585

2 900 315 - 585

3 900 315 - 585

4 900 315 - 585

5 300 315 - -15

6 - 35 -35

7 - 35 -35

8 - 35 -35

∑ Versements effectifs actualisés = 3821

30
Conclusion : les décaissements spécifiques générés par l’emprunt sont inférieurs à ceux générés
par le crédit-bail. Par conséquent, il sera plus intéressant de choisir l’emprunt.

4. Plan de financement
Années 0 1 2 3 4 5 6 7 8

Emplois

-Ivt 2400

-Aug.BFR 1200 240 288 346 414

-Remb des. 185 208 233 260 292 327


Emprunts

∑ Emplois 3600 240 288 531 622 233 260 292 327

Ressources

- CAF 469 625 694 934 1221 1238 1258 1282

- Emprunt 1200

- Recup 2488
BFR
∑ Ressources 1200 469 625 694 934 1221 1238 1258 1282

Ecart -2400 229 3377 163 312 988 978 966 3443

T.I 0 -2400 -2171 -1834 -1671 -1359 -371 607 1573

T.F -2400 -2171 -1834 -1671 -1359 -371 607 1573 5016

31
Pr. LAKRARSI

Université Mohamed V Rabat


Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Souissi
Année universitaire : 2016/2017

Licence Professionnelle : Gestionnaire Comptable et Financier


Choix des investissements

Série des exercices N°1

Exercice 1 : Maitrise des notions

a) Qu’est- e u’u i vestisse e t ?


b) Quelle so t les a a t isti ues d’u i vestisse e t ?
c) En fonction des critères ci-dessous, uels t pes d’i vestisse e ts peut-on énumérer ?
 La nature ;
 La finalité ;
 La stratégie ;
d) Présenter les phases d’ valuatio d’u p ojet ?
e) Quel est l’o je tif p i ipal d’u e tude de a h , u e tude te h i ue, u e tude de
e ta ilit et u e tude de fi a e e t da s l’ valuatio d’u p ojet d’i vestisse e t ?
f) Sur quelles bases peut-o fi e le p i de ve te d’un produit ?
g) Comment est- e u’elle est faite l’ valuatio des flu d’u p ojet d’i vestisse e t ?
h) Comment est- e u’elle est al ul e la d pe se i itiale d’u p ojet d’i vestisse e t ?
i) Que signifient les notions suivantes :
 L’i flatio ;
 La déflation ;
 La désinflation.

Exercice 2 : Etude de cas

L’e t ep ise « PROMETAL » est une firme spécialisée dans la fabrication des châssis des motos de
course pour le compte des constructeurs « YAMAHA » et « HONDA ». Dans le cadre de sa politique de
d veloppe e t, l’e treprise compte installer une nouvelle ligne de production 100% automatisée. Le
détail des dépenses engagées se présente ainsi :

ELEMENTS MONTANTS(1) en KDH


P i d’a quisition de la ligne de production 15.000
Frais de dédouanement 600
Fais d’i stallatio de la ligne 650
F ais d’ talo age et de ise e a he 150
Contrat de maintenance trimestrielle 340
(1) Les montants sont en toutes taxes comprises avec un taux de TVA de 20% ;
(2) Le prorata de déduction est de 100% ;
(3) Le besoin en fonds de roulement correspo d à 6 jou s du hiff e d’affai es a uel aug e t
de la f a tio elative à la ouvelle ua tit p oduite h poth se d’u e p odu tio
homogène).

Out e, l’e t ep ise vous p ise u’elle o pte a o ti la ligne de production sur 15 ans et le reste sur
5 ans (Amortissement économiquement justifié).

Page 1/2
Pr. LAKRARSI

Le di e teu te h i ue de l’e t ep ise affi e ue la p se te lig e aug e te a la apa it de


production actuelle de 20%, sachant que cette dernière s’ l ve à 10 pièces pour chaque deux heures.

PS : La production se fait en mode (2/8), le Taux de marche effectif de la nouvelle ligne est de 87,5%
du te ps de a he total, la p o a ilit u’u hâssis soit d fe tueu s’ l ve à pou ille.

A son tour, le directeur financier propose de maintenir la même marge bénéficiaire pour les deux
premières années tout en réduisant le prix de vente unitaire afin de conquérir de nouvelles parts de
marché et avoir la qualité de sous-traitant exclusif pour les deux constructeurs.

Le directeur commercial précise que le prix de ve te au o st u teu s s’ l ve à 7.200,00 MAD TTC


(20%).

Le contrôleur de gestion précise que le taux de marge sur coût variable est de 70%, ainsi il indique que
la ha ge fi e u itai e pa p oduit s’ l ve à 15% du coût variable unitaire par produit (hors
amortissements).

Le espo sa le de la o pta ilit p ise u’il ’e iste pas d’aut es ha ges aut es ue elles sus-
indiquées.

La VR brute est supposée égale à % de la VNA des l e ts d’a tif tau d’IS %

Travail demandé

Si on considère que cet i vestisse e t s’étalera sur 5 a s à co pter du / / 5

1) Le directeur général réclame la viabilité de ce projet, est- e possi le d’a gu e te en retenant


un coût du capital de 11% tau d’i flatio i lus ?
2) De combien faut-il varier le taux de marge sur coût variable pour maintenir la même marge
bénéficiaire tout en rendant le projet rentable à moyen terme (sur un horizon de 3 ans) ;
3) Un investisseur souhaite injecter des fonds moyennant une rémunération de 18,5%, serait-il
le bienvenu ?

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LP : GECOFI Année Universitaire : 2016/2017

Université Mohamed V- Rabat


Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Souissi
Rabat
Pr. LAKRARSI
Série des exercices N° 2 : Choix d’i vestisse e t
*************************************************
Dossier N°1 : Maitrise des notions.

a) P ése te les phases d’évaluatio d’u p ojet d’i vestisse e t ?


b) Quelle est l’o je tif p i ipal d’u e étude de marché, une étude technique et une étude
de rentabilité da s l’évaluatio d’u p ojet d’i vestisse e t ?

Dossier N°2 : Application des notions.

Exercice 1 :

En considérant que les Cashs-flow (CF) générés par un projet sont constants ; démontrer,
1− 1+i −n
mathématiquement, que : VAN = CF 𝑖
− 𝐷 Avec :

i : Taux d’actualisation ;
n : Durée de vie du projet ;
D : Dépense initiale.

Exercice 2 : Cas de l’entreprise « SOTEX » S.A

L’e t ep ise « SOTEX », est un assembleur de dispositifs de chauffage électrique. Il envisage de


e fo e so existe e da s la gio du sud à pa ti du d ut de , à t ave s la atio d’u e
ouvelle u it i dust ielle as e da s la gio d’Essaoui a. Ledit i vestisse e t p se te les
caractéristiques suivantes :
- A uisitio d’u âti e t i dustriel le 01/01/2014, pour 800 KDH, amortissable sur 5 ans ;
- A uisitio d’u obot multi-fonctions, le 01/01/2014, pour 640 KDH, amortissable en
dégressif sur 5 ans ;
- Acquisition, le 01/01/2015 de matériel et de mobilier de bureau pour 450 KDH amortissables
linéairement sur 5 ans ;
- Le Chiff e d’affai es p visio el de la ère année (31/12/2014) sera de 1.200 KDH, il
aug e te ait e suite de % ha ue a e jus u’au / / , au-delà de cette date il se
stabiliserait ;
- La marge sur coût variable est de 52 DH (base : 100 dh du CA) ;
- Les ha ges fixes d aissa les s’ l ve aie t à KDH annuellement ;
- Le BFR représente 36 jours du CA, il apparaitra au début de chaque année ;
- La valeur résiduelle au 31/12/2018, sera égale à une fois et demi la valeur nette comptable ;
- Le taux d’i pôt su les so i t s est suppos fixe su toute la durée de vie du projet et égal à
30% ;
- Le oût du apital s’ l ve à %.

Travail à Faire :

1) Présenter la synthèse des flux financiers relative à cette éventualité ;


2) Le Directeur Ad i ist atif et Fi a ie , s’i te oge su la via ilité de ette éve tuelle
implantation ?

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LP : GECOFI Année Universitaire : 2016/2017

Exercice 3 : Cas de l’entreprise « VARIO » S.A

L’e t ep ise « VARIO », est u fa i ua t de adiateu s d’auto o iles. Da s le ad e de sa politi ue


d’expa sio , elle e visage d’i pla te u e u it de p odu tio da s la gio de Ta ge et h site e t e
deux sites. Un « Site 1 » situé dans la zone industrielle tout près du port de Tanger-Med, et un « Site
2 » loin de 57 Km du quai. Les caractéristiques des deux investissements se présentent ainsi :
Cash-Flow en millions de DH
2014 2015 2016 2017
Site 1 - 200 20 40 260
Site 2 - 200 180 40 40
*Le d a age des i vestisse e ts oï ide ave le d ut de l’a e .
Travail à Faire :

1) L’e t ep ise « VARIO » vous implique, dans le cadre de votre stage, pour choisir le site le plus
viable (Coût du capital : 8% et taux de réinvestissement 9%) ;
2) Le di e teu gé é al, s’i te oge su la o ditio pou la uelle les i di ateu s lassi ues de
rentabilité donnent des choix contradictoires ?

*
* *

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Pr. LAKRARSI

Université Mohamed V Rabat


Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Souissi
Année universitaire : 2017/2018

Licence Professionnelle : Gestionnaire Comptable et Financier


EXERCICES D’APPLICATION : Choix de financement

Questions :
1) Selon une approche anglo-saxonne, quel est le critère de classification des décisions financières ?
Donner des exemples ?
2) La détermination des opportunités et menaces se fait à travers un ………………financier ?
3) Expliquer la raison pour laquelle la VAN est considérée comme un indicateur absolu de
rentabilité ?
4) En faisant un choix d’investissement dans un avenir incertain, citer trois critères qui peuvent être
retenus ?
5) Selon une approche anglo-saxonne, quel est le critère de classification des décisions financières ?
Donner des exemples ?
6) La détermination des opportunités et menaces se fait à travers un ………………financier ?
7) Expliquer la raison pour laquelle la VAN est considérée comme un indicateur absolu de rentabilité ?
8) En faisant un choix d’investissement dans un avenir incertain, citer trois critères qui peuvent être
retenus ?
9) Expliquer en quatre lignes, le principe des méthodes de choix financement que vous connaissez.

Exercice 1 : Cas de l’entreprise « ETAM »


L’entreprise « ETAM », est un producteur de textile. Elle envisage renouveler une ancienne ligne
de production par une nouvelle plus productive et plus économique. Elle envisage céder
l’ancienne ligne à une nouvelle entreprise installée sur Casablanca pour une valeur nette de
0.000 DHs. L’entreprise ETAM, envisage de réinvestir 80% de cette valeur dans l’acquisition la
nouvelle machine. Le reste sera financé par un emprunt bancaire remboursable par annuités
constantes sur ans, avec un différé d’intérêt de deux ans. Le directeur financier, arrive à négocier
un taux d’intérêt (HT) de 8% pour les trois dernières années, à condition d’accepter un taux HT
de 9% pour les deux premières années. De surcroit, la banque exige une hypothèque au moins
égale à 0% de la valeur de l’emprunt débloqué.
D’autre part, le responsable des achats confirme que le prix hors taxes convenu avec le fournisseur
de la ligne de production s’élève à 500 KDHs (TVA 20%).
T.A.F :
Présenter le plan d’amortissement de l’emprunt indivis contracté par l’entreprise « ETAM ».
Exercice 2 : Cas de l’entreprise « AQUASPORT »
L’entreprise « AQUASPORT » est un spécialiste dans la commercialisation du matériel des sports
nautiques. Pour renforcer son réseau de commercialisation au Maroc. Elle a envisagé de créer un
point de vente sur la plage de Rabat. Le coût d’installation de cette unité s’élève à 1.000 KDH. 40%
de cette somme sera couverte par les fonds propres de l’entreprise, alors que le reste sera financé
par emprunt indivis suivant l’une des deux propositions suivantes :

1
Pr. LAKRARSI

TAUX
BANQUE D’INTERET DUREE MODE DE REMBOURSEMENT
(H.T)
BMCI 7% 4 ans Par amortissement constant, avec différé d’intérêt la
première année et un différé d’amortissement la ème année
AWB 6% 5 ans Par annuités constantes avec différé total pour la première
année.
Taux d’IS : 30%.
T.A.F
) Présenter les deux tableaux d’amortissement (BMCI et AWB) ;
2) Quelle est la proposition la plus avantageuse ?
Exercice 3 :
L’entreprise « ALPHA PRO», souhaite remplacer une ligne de production dans son atelier de
découpage, et ce pour augmenter sa capacité productive grâce à la technologie sophistiquée des
nouvelles machines envisagées dans le cadre de l’investissement.
Le renouvellement de ladite ligne est estimé à 150 000 DHS. Pour financer cet investissement,
l’entreprise doit choisir entre trois modalités différentes de financement.
Sachant que le présent projet d’investissement est étalé sur ans et la durée d’amortissement
linéaire des machines est alignée sur la durée d’investissement, les trois modalités de financement
présentent les caractéristiques suivantes :
1ère Modalité : Financement Mixte (40% Autofinancement, 60% par emprunt indivis)
L’emprunt indivis présente les caractéristiques suivantes :

- Durée de l’emprunt : 4 ans ;


- Taux d’intérêt : 10,5% ;
- Frais de dossier : 2% du montant de l’emprunt amortissable sur les deux premières
années ;
- Modalité de remboursement : Par amortissement constant avec différé d’intérêt pour les
deux premières années.
2ème Modalité : Financement intégral par emprunt bancaire
L’emprunt bancaire présente les caractéristiques suivantes :
- Durée de l’emprunt : 4 ans ;
- Taux d’intérêt : 11,5% ;
- Frais de dossier % du montant de l’emprunt amortissables sur les deux premières
années ;
- Modalités de remboursement : par annuité constante avec différé d’intérêt pour la
première année.
3ème Modalité : Financement par leasing

- Durée du contrat : 4 ans ;


- Cautionnement 40 000 DHs récupérable à la fin du contrat ;
- Les redevances annuelles versées vers la fin de chaque année s’élèvent à 000 DHs
chacune ;
- L’option d’achat s’élève à 0 000 DHs, amortissable intégralement l’année suivante ;

2
Pr. LAKRARSI

- La compensation entre la levée d’option et la caution initialement versée est possible.


T.A.F :
1) En retenant l’objectif de l’investissement comme critère de classification, de quel type
d’investissement s’agit-t-il dans le cas de l’entreprise « ALPHA PRO » ?
) En retenant un taux d’actualisation de % et un taux d’IS de %, déterminer quelle est
la modalité de financement la plus avantageuse pour le financement de cet investissement en
se basant sur la méthode des décaissements effectifs.
Exercice 4 :
Reprenons les mêmes données de l’exercice précédent et supposons que l’investissement dégage
les résultats avant impôt suivants :

Année 1 2 3 4 5
R. Av. Impôt 47 000 61 000 77 000 94 000 150 000
Montants en DH.
Il faut noter que le BFR représente , % du chiffre d’affaires, ce dernier s’élève à 800 000 DHs la
première année, avec une augmentation annuelle de 2%.
La valeur résiduelle de l’immobilisation vers la fin de la durée d’investissement est estimée à
25 000 DHs.
T.A.F
1) En quoi consiste le principe de la méthode de la VAN ajustée ?
2) Quelle différence peut-on faire entre la VAN financière et la VAN économique ?
) En limitant le choix sur les deux dernières modalités de financement de l’exercice
précédent, et en retenant un taux d’actualisation de % et un taux d’IS de %, déterminer,
sur la base de la méthode de la VAN ajustée, la modalité la plus avantageuse pour financer
l’investissement.

3
LP : GECOFI Année Universitaire : 2014/2015

Université Mohamed V- Rabat


Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Souissi
Rabat

Examen Final : Finance d’entreprise


Durée : 1H45 – le 23/01/2015
Seules les calculatrices non programmables sont autorisées
Tous les calculs doivent être justifiés sur la copie
*************************************************
Dossier N°1 : Maitrise des notions.

a) Quelle sont les caractéristiques d’un investissement ?


b) Présenter les phases d’évaluation d’un projet d’investissement ?
c) Quelle est l’objectif principal d’une étude de marché, une étude technique, une étude de
rentabilité dans l’évaluation d’un projet d’investissement ?
d) Sur quelles bases peut-on fixer le prix de vente d’un produit ?
e) Que signifient les notions suivantes : Inflation, Déflation et Désinflation ?
f) En cas de différence des durées de vie des projets examinés, quelles solutions pouvez-
vous proposer pour faire le choix ?
g) Quelle différence peut-on faire entre la rentabilité économique et la rentabilité
financière ?
h) Qu’est-ce qu’un bras de levier ?

Dossier N°2 : Application des notions.

Exercice 1 :

En considérant que les Cashs-flow (CF) générés par un projet sont constants ; démontrer,
mathématiquement, que : VAN = CF − Avec :

i : Taux d’actualisation ;
n : Durée de vie du projet ;
D : Dépense initiale.

Exercice 2 : Cas de l’entreprise « SOTEX » S.A

L’entreprise « SOTEX », est un assembleur de dispositifs de chauffage électrique. Il envisage de


renforcer son existence dans la région du sud à partir du début de 2014, à travers la création d’une
nouvelle unité industrielle basée dans la région d’Essaouira. Ledit investissement présente les
caractéristiques suivantes :
- Acquisition d’un bâtiment industriel le 01/01/2014, pour 800 KDH, amortissable sur 5 ans ;
- Acquisition d’un rebot multi-fonctions, le 01/01/2014, pour 640 KDH, amortissable en
dégressif sur 5 ans ;
- Acquisition, le 01/01/2015 de matériel et de mobilier de bureau pour 450 KDH amortissables
linéairement sur 5 ans ;
- Le Chiffre d’affaires prévisionnel de la 1ère année (31/12/2014) sera de 1.200 KDH, il
augmenterait ensuite de 20% chaque année jusqu’au 31/12/2016, au-delà de cette date il se
stabiliserait ;
- La marge sur coût variable est de 52 DH (base : 100 dh du CA) ;
- Les charges fixes décaissables s’élèveraient à 100 KDH annuellement ;
- Le BFR représente 36 jours du CA, il apparaitra au début de chaque année ;
- La valeur résiduelle au 31/12/2018, sera égale à une fois et demi la valeur nette comptable ;

P 1/2
LP : GECOFI Année Universitaire : 2014/2015

- Le taux d’impôt sur les sociétés est supposé fixe sur toute la durée de vie du projet, et égal à
30% ;
- Le coût du capital s’élève à 10%.

Travail à Faire :

1) Présenter la synthèse des flux financiers relative à cette éventualité ;


2) Le Directeur Administratif et Financier, s’interroge sur la viabilité de cette éventuelle
implantation ?
3) Le Conseil d’administration est composé par une majorité sensible au risque, et s’interroge
sur le temps prévisionnel de récupération des dépenses engagées, pouvez-vous leur donner
une réponse ?

Exercice 3 : Cas de l’entreprise « CAPLAM » S.A

L’entreprise « CAPLAM », est un fabriquant de radiateurs d’automobiles. Dans le cadre de sa politique


d’expansion, elle envisage d’implanter une unité de production dans la région de Tanger et hésite entre
deux sites. Un « Site 1 » situé dans la zone industrielle tout près du port de Tanger-Med, et un « Site
2 » loin de 57 Km du quai. Les caractéristiques des deux investissements se présentent ainsi :
Cash-Flow en millions de DH
2014 2015 2016 2017
Site 1 - 200 20 40 260
Site 2 - 200 180 40 40

Travail à Faire :

1) L’entreprise « CAPLAM » vous implique, dans le cadre de votre stage, pour lui aider à choisir
le site le plus viable (Coût du capital : 8% et taux de réinvestissement 9%) ;
2) Dans le cadre de l’élaboration de son rapport trimestriel sur la politique d’investissement de
l’entreprise, le directeur financier vous sollicite pour lui aider à calculer le taux d’indifférence
lié à ces deux éventualités, et de représenter graphiquement les variations des VAN en
fonction des TRI ;
3) Le directeur général, s’interroge sur la condition pour laquelle les indicateurs classiques de
rentabilité donnent des choix contradictoires ?

*
* *

Bon courage !

P 2/2
Université Mohamed V- Rabat
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Souissi
Rabat
Examen Final : Finance d’entreprise
Durée : 2H – le 21/12/2018
Seules les calculatrices non programmables sont autorisées
Tous les calculs doivent être justifiés sur la copie

Dossier N°1 : Maitrise des notions de base (04 pts)

1- Dépenses d’investissement et d’exploitation : quelles différences ?


2- Quels critères peut-on retenir pour déterminer la durée de vie prévisionnelle d’un projet d’investissement ?
3- Rentabilités économique et financière : quelles nuances ?
4- VNC et VNA : quelle ressemblance ?
5- Qu’est-ce qu’un effet de massue ?
6- Capital-risque et business angels : points d’intersection et divergences ?
7- Pour quelle raison les subventions d’investissement ne se comptent pas parmi les dettes de financement ?
8- Taux proportionnel et taux équivalent : quelle différence ?

Dossier N°2 : Mise en application des notions (16 pts)

Exercice N°1 (02 pts) :


En considérant que les Cashs-flow (CF) générés par un projet sont constants ; démontrer,
( )
mathématiquement, que : = CF − Avec :
i : Taux d’actualisation ;
n : Durée de vie du projet ;
I : Dépense initiale.

Exercice N°2 (02 pts) :


En considérant que (F) des flux placés sur (n) périodes ; démontrer, mathématiquement, que :
( )
=F Avec :
r : Taux de réinvestissement ;
n : nombre de période de placement ;
F : Flux constant placé ;
VA : Valeur Acquise.

Exercice N°3 (02 pts) :


Trois projets d’investissement présentent les caractéristiques suivantes :
P1 P2 P3
Investissement en KDH 800 400 600
Durée de vie 3 ans 3 ans 6 ans
CF annuels en KDH 300 ;400 ;500 150 ;200 ;250 50 ;100 ;150 ;200 ;250 ;300
Valeur résiduelle VNA
Amortissement Linéaire sur la durée de vie
Actualisation 10%
Lequel des trois projets est le plus avantageux ?

Exercices N°4 (02 pts) :


Une éventualité d’investissement présente les caractéristiques suivantes :
IPG = 1,55 , CF capitalisés = 1 458,56 , taux d’actualisation = 8% et I0= 640.
Calculer sa durée de vie prévisionnelle ?

p. 1 sur 2
Exercice N°5 (02 pts) :
Une éventualité d’investissement présente les caractéristiques suivantes :
IPG = 1,55 , CF capitalisés = 2 187,84 , durée de vie : 5 ans et I0= 960.
Calculer le taux d’actualisation retenu ?

Exercice N°6 (02 pts) :

Cinq projets d’investissement présentent les caractéristiques suivantes :

PA PB PC PD PE
TRI 11,8% 13,24% 14,74% 16,30% 11,35%
VAN 270 460 411 514 650
IPG 1,25 1,25 1,22 1,18 1,10
I0 650 800 1200 1000 1250
Serait-il possible de déterminer l’éventualité la plus avantageuse ?

Exercice N°7 (02 pts) :

Un projet d’investissement d’une valeur de 1.200 KDH (HT), financé par emprunt bancaire remboursable par
trimestrialités constantes sur 10 ans. Le taux d’intérêt contractuel est de 5% (TTC) annuellement. Un différé
total est accordé le premier trimestre suivi d’un différé du principal lors de la 2ème échéance. Le taux de TVA
à retenir pour les opérations financières est de 10%. Pour les autres opérations, on retient un taux de 20%.

Déterminer le montant des intérêts payés lors des deux dernières trimestrialités de la 7ème année.

Exercice N°8 (02 pts) :

Un projet d’investissement coûte 1 250 KDH (BFR de démarrage inclus), Il sera intégralement financé par
emprunt bancaire selon les conditions suivantes : Taux d’intérêt 5% (HT), remboursement par annuités
constantes sur 4 ans. Des frais de dossier de 1% amortissables la première année. Taux d’actualisation 8% et
taux d’IS 30%.
La CAF économique de ce projet se présente ainsi :
1 2 3 4 5
CAFE 520 540 560 570 580

8-1 : Calculer la VAN économique ?


8-2 : Calculer la VAN ajustée ?
8-3 : Quelle conclusion ?

NB : 02 points seront ôtés pour toutes copie mal présentée !

Bon courage !

p. 2 sur 2

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