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PLAN Les exposants:

INTRODUCTION : Classe 1er L2

I. La diversité des objets d'étude Abdoul Aziz Dieng


de la philosophie Sarr©

II. Les approches variées des philosophes Djibril Ba

III. La nature évolutive de la philosophie Farmata Diakhité

IV. Les implications des difficultés de définition Nogaye Diakhaté

CONCLUSION
Encadré par: Mr. Lam Année Scolaire: 2024 / 2025

Introduction
La philosophie est étymologiquement « l'amour de la sagesse ». Elle prend ce nom en Grèce
au IVe siècle avant notre ère à la suite de différentes impulsions qui vont former ce qu'elle
deviendra. Les présocratiques sont les premiers en Grèce qui ont cherché à construire des
explications rationnelles des phénomènes, se substituant aux mythes d'alors, dans l'objectif de
clarifier le monde qui nous entoure. Le premier amour de la sagesse, c'est la recherche de la
vérité. À leur suite, Socrate forme la philosophie telle qu'on la pratique encore de nos jours.
En dialoguant avec ses contemporains, savants, poètes, politiciens, il cherche à déjouer les
préjugés pour accéder à la vérité. L'amour de la sagesse, c'est aussi la volonté de développer
un point de vue réfléchi et critique sur nos idées, qui doit permettre non seulement de
comprendre mais aussi de changer notre façon de vivre par la maîtrise de soi. L'amour de la
sagesse, c'est enfin une pratique à la recherche de la meilleure façon de vivre et d'agir, vis-à-
vis des autres et de nous-mêmes, pour être heureux. La philosophie, en tant que discipline
intellectuelle, est l'une des plus anciennes et des plus fondamentales. Pourtant, sa définition a
toujours été un sujet de débat. Cela s'explique par la diversité de ses objets d'étude, de ses
méthodes, et des approches adoptées par les philosophes à travers l'histoire. Cet exposé vise à
explorer les principales difficultés rencontrées dans la tentative de définir la philosophie.

I. La diversité des objets d'étude de la philosophie


La philosophie est un domaine de recherche fondamentale. Son champ d'application englobe
des idées et des questions dans tous les domaines de l'existence humaine et ses méthodes
s'appliquent à des problèmes d'une variété illimitée. La spécialisation en philosophie permet
non seulement de développer des compétences et des sophistications philosophiques, mais
aussi des capacités intellectuelles qui sont facilement applicables à d'autres domaines
universitaires, utiles dans des carrières très éloignées de la philosophie et précieuses dans la
vie sociale et personnelle quotidienne. . L'étude de la philosophie peut profondément
influencer à la fois la façon de penser et le type de personne que l'on est.

La philosophie est l'étude systématique des idées et des problèmes, la recherche raisonnée de
vérités fondamentales, la quête d'une compréhension globale du monde, l'étude des principes
de conduite, et bien plus encore. Chaque domaine de l'expérience humaine soulève des
questions auxquelles ses techniques et ses théories s'appliquent, et ses méthodes peuvent être
utilisées dans l'étude de n'importe quel sujet ou dans la poursuite de n'importe quelle vocation.
En fait, la philosophie est en un sens incontournable : la vie confronte toute personne réfléchie
à des questions philosophiques, et presque tout le monde est guidé par des hypothèses
philosophiques, même si c'est inconsciemment. Il n'est pas nécessaire d'être pris au dépourvu.
Dans une large mesure, on peut choisir le degré de réflexion que l'on fera pour clarifier et
développer ses hypothèses philosophiques, et le degré de préparation que l'on aura aux
questions philosophiques que la vie nous présente. La formation philosophique améliore nos
capacités de résolution de problèmes, notre capacité à comprendre et à exprimer des idées, et
notre pouvoir de persuasion.

1. Une discipline sans domaine fixe :


o La philosophie s'intéresse à des questions variées : existence, vérité, morale,
esthétique, politique, science, etc.
o Exemple : Aristote considérait la métaphysique comme le cœur de la philosophie,
tandis que Wittgenstein se concentrait sur l'analyse du langage.
2. Des frontières floues avec d'autres disciplines :
o La philosophie partage des intersections avec les sciences, la religion, et l'art.
o Par exemple, la physique était autrefois appelée "philosophie naturelle".

II. Les approches variées des philosophes


C'est la recherche d'une vérité qui fait philosophiquement sens. Les “ moments philosophiques
” d'une discussion sont ceux où cette finalité apparaît clairement : quand un individu, des
interlocuteurs ou le groupe se soumettent volontairement, individuellement et/ou
collectivement, à une exigence de vérité.

1. Différences de méthode :
o Certains philosophes adoptent une méthode rationnelle et analytique (Descartes),
tandis que d'autres privilégient l'intuition et l'expérience (Bergson).
o Les courants comme l'empirisme et le rationalisme illustrent cette divergence.
2. Conceptions opposées de la philosophie :
o Platon considérait la philosophie comme une quête de vérités éternelles.
o Nietzsche, quant à lui, voyait la philosophie comme une critique des valeurs
établies.

III. La nature évolutive de la philosophie


La philosophie naturelle, connue en latin sous le terme philosophia naturalis, est une
expression qui s'appliquait à l'étude de la nature, l'univers physique, à savoir l'ensemble des
êtres sujets du devenir. Elle était synonyme de science avant le développement de
la science moderne par Galilée. Servante de la métaphysique, alors synonyme de théologie
naturelle, elle désignait autrefois l'ensemble des sciences naturelles (mathématiques,
astronomie, physique, chimie et biologie).

1. Une discipline en constante redéfinition :


o Chaque époque redéfinit la philosophie en fonction des préoccupations et des
contextes culturels.
o Exemple : la philosophie antique (centrée sur l'éthique et la métaphysique) diffère
de la philosophie contemporaine (plus orientée vers le langage et les sciences
sociales).

2. Une philosophie "méta" :


o La philosophie réfléchit souvent sur elle-même, ce qui complexifie davantage sa
définition.
o Exemple : Kant s'est interrogé sur les limites de la raison, une réflexion qui
touche aussi à ce qu'est la philosophie elle-même.

IV. Les implications des difficultés de définition


Les difficultés à définir la philosophie sont en outre de nature épistémologique, car il est
difficile de délimiter rigoureusement méthodes, thèmes et objets de la philosophie.
Historiquement, elle a pu en effet s'inspirer d'autres disciplines (des mathématiques, voire
des sciences positives). Pourtant, elle n'a jamais réussi à développer une méthode ou un
ensemble de méthodes qui auraient réussi à s'imposer parmi les philosophes (comme
la méthode expérimentale s'est imposée en physique et en chimie par exemple). En outre les
amalgames entre la philosophie et d'autres disciplines sont favorisés par une tradition de
philosophes aux intérêts très divers. Ainsi Aristote aura été aussi bien logicien, que philosophe
ou naturaliste. Déterminer le philosophe par sa fonction sociale n'est donc pas aisé. La plupart
des activités autrefois appartenant à la discipline sont devenues aujourd'hui autonomes
(psychologie, sciences naturelles, etc.), et la part propre de la philosophie s'est réduite. Malgré
les difficultés que comporte cette entreprise, il est possible de distinguer certaines grandes
caractéristiques positives de la méthode philosophique. La philosophie se comprend comme
un travail critique. C'est une de ses définitions les plus courantes. Cette critique n’est
cependant jamais purement et simplement négative. Elle a pour but de créer de nouvelles
certitudes et de corriger les fausses évidences, les illusions et erreurs du sens commun ou de la
philosophie elle-même.

1. Un enrichissement de la discipline :
o Ces difficultés montrent la richesse et la polyvalence de la philosophie.
o Elles encouragent la liberté intellectuelle et la créativité.
2. Un risque de confusion :
o L'absence de définition claire peut rendre la philosophie difficile à aborder pour
les non-initiés.
o Cela peut également mener à des malentendus sur son utilité et sa pertinence.

Conclusion
La difficulté de définir la philosophie n'est pas une faiblesse, mais plutôt une caractéristique
essentielle de la discipline. Cette complexité reflète la diversité des questions qu'elle aborde et
des méthodes qu'elle emploie. Ainsi, plutôt que de chercher une définition unique et
universelle, il est peut-être plus sage de considérer la philosophie comme une activité réflexive
en perpétuel mouvement, capable de s'adapter aux besoins de chaque époque et de chaque
individu.

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