support OGM
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Ce cours est un cursus qui s’inscrit en droite ligne avec l’apprebtissage des étudiants
de la section master parcours gestion portuaire.
Outre l’apprebtissage, le résultat de ce training devra permettre de:
Comprendre l’environnement portuaires et ses activités ;
Concevoir un plan de gestion des opérations de manutentions portuaires ;
Choisir les ressources nécessaires pour optimiser les opérations de
manutention portuaire ;
Connaître les acteurs, les infrastructures et les équipements de la manutention
portuaire
Planifier toutes les tâches relatives à la manipulation physique des
marchandises de bout en bout ;
Maitriser les risques liés aux contraintes techniques et opérationnelles des
opérations de manutention portuaire.
Un terminal fruitier
Un terminal céréalier
Un terminal roulier
Dans le cadre d’une gestion rationnelle des quais et en vue de permettre aux
opérateurs portuaires de traiter de façon efficiente certains types de trafics, notamment
les véhicules, le Port d'Abidjan dispose d’un terminal roulier.
Disposant d'un poste sur bouée en mer pouvant accueillir des navires de plus de 250
000 tonnes sans limitation de tirant d’eau, deux postes pour le chargement et le
déchargement des produits pétroliers reliés aux installations de la Société Ivoirienne
de Raffinage par pipeline et de cinq appontements.
Le domaine portuaire de San Pedro s’étend sur une superficie d’environ 2 000 ha d’un
seul tenant dont 25% est actuellement occupé.
UN CHENAL D’ACCES : 650 m de long et 150 m de large dragué à : -13,5 m
UN PLAN D’EAU 90 ha et comprenant :
- une zone d’évitage de 450 m de diamètre dragué à : -12,5 m ;
- la darse Nord, avec des profondeurs variant de : -11,5 m à -2,5 m ;
- la darse Est, avec des profondeurs variant de : -12,0 m à -2,0 m.
LES OUVRAGES DE PROTECTION
- Jetée Est = 145 mètres
- Jetée Ouest = 265 mètres
LES OUVRAGES D’ACCOSTAGE
- Quai de servitude
- Quai Sud
- Quai Ouest
- Quai bois
- 6 coffres de mouillages
- Appontement sur duc d’Albe
LES TERMINAUX
Port de commerce (10 ha de terre-pleins et 03 magasins cale de 13 800 m²)
Port de pêche
Parc à bois (7 ha dont 3 ha recouverts de pavés)
Localisation Quais Longueur (m) Profondeur (m)
Port de commerce Quai Ouest 581 11-12
Quai Sud 155 9
Quai de Servitude 110 6
La loi n° 2017-442 du 30 juin 2017portant Code maritime en son article 851 definit le
manutentionnaire comme « Est manutentionnaire, toute personne morale de droit
ivoirien qui effectue par quelque moyen que ce soit, contre rémunération, les
opérations de chargement, d’arrimage, de désarrimage et de déchargement des
marchandises de toute nature, les opérations de mise et de reprise desdites
marchandises sous hangar, sur terre-plein, dans les magasins, sur parc à bois
ou sur les terminaux. Le manutentionnaire peut aussi assurer, pour le compte
du navire, du chargeur ou du réceptionnaire, la réception, la recon naissance à
terre des marchandises destinées à être chargées ou qui ont été déchargées
ainsi que la garde, la conservation et la livraison desdites marchandises.».
1. LE NAVIRE
1.1. Definition
En droit maritime, le navire est un engin flottant, construit et équipé pour la navigation
maritime de commerce, de pêche ou de plaisance et affecté à celle-ci.
Le navire est egalement un bien meuble qui a les caractéristiques d’un bien immeuble,
mais le droit civil ne donne pas un statut particulier aux bien mobiliers.
Le navire est exploitable lordsqu’il dispose de :
Equipage ;
Equipement ;
Les documents (Certificats).
1.2. L’equipage
Le rôle d'équipage est le titre de navigation dont doit être pourvu tout navire pratiquant
une navigation maritime et dont l'équipage comprend des marins professionnels affiliés
à la DGAMP.
Marins au commerce
Marins à la pêche
Gens de mer
1.3. Équipements
Mat de charge
Matériels de sécurité à bord
Materiels d’incendie à bord
navires de
charge
Les sangles
Les sangles permettant le levage des charges.
Les opérations qui sont effectuées dans les ports maritimes sont diverses et variées
et les structures et équipements qui y sont installés sont nombreux.
Les risques engendrés par cet environnement de travail particulier sont importants.
Les quais sont le siège d'une activité intense : opérations de chargement et
déchargement des marchandises des navires, intervenants multiples, circulation et
croisement continus d'engins mobiles et de travailleurs circulant à pied, encombrement
des quais.
À l'intérieur des navires, diverses opérations de chargement et de déchargement sont
également réalisées. Des appareils de levage et d'aide à la préhension des charges
sont souvent utilisés pour procéder à ces manutentions. Ces appareils installés à bord
des navires ou sur les quais constituent également des sources de risques.
La réglementation prévoit afin de pallier ces différents risques, des mesures de
prévention à respecter en ce qui concerne les déplacements, la circulation, I ‘état des
sols sur les quais du port, la signalisation, les moyens d'accès aux navires par les
dockers et I ’utilisation des appareils de levage.
1. LA PREVENTION DES RISQUES LIES A LA CIRCULATION D'ENGINS ET
DE VEHICULES DIVERS: L'AMENAGEMENT DES QUAIS
Sur les quais d'un port, la circulation est souvent intense. Se croisent en effet des
piétons, des véhicules, des chariots, des tracteurs, des camions, tandis que
fonctionnent des grues et d'autres appareils de levage. Les quais sont encombrés
par des marchandises de toutes sortes, débarquées ou attendant leur
embarquement. Il convient alors de baliser les allées de circulation, d'établir des
règles de circulation et de mettre en place une signalisation adaptée.
1.1. L'aménagement des allées de circulation
La convention n° 152 de l'Organisation internationale du travail concernant la sécurité
et l'hygiène dans les manutentions portuaires, fixe des principes généraux de sécurité
à adopter en ce qui concerne notamment l'organisation des quais des ports où sont
réalisées les opérations de manutentions portuaires.
Ainsi, l'article 10 de cette convention précise notamment que tous les sols des quais
utilisés pour la circulation des véhicules ou le gerbage des produits ou des
marchandises devront être aménagés à cet effet et correctement entretenus.
Pour prévenir les risques de collision entre les engins ou entre les engins et les
hommes, l'article R. 235-3- 19 du code du travail prévoit, que les postes de travail,
voies de circulation et autres emplacements ou installations à I ‘air libre destinés à être
occupés ou utilisés par des travailleurs lors de leurs activités, doivent être conçus de
telle façon que la circulation des piétons et des véhicules puisse se faire de manière
sûre. Ces dispositions s'imposent lors de la conception ou de l'aménagement des lieux
de travail.
Lorsque les équipements de travail mobiles évoluent dans une zone de travail, le chef
d'établissement doit établir des règles de circulation adéquates et veiller à leur
bonne application. En
ce qui concerne les chefs d'établissement utilisateurs des lieux de travail, I ‘article R.
232-1-9 du code du travail indique gue les lieux de travail intérieurs et extérieurs
doivent être aménagés de telle façon que la circulation des piétons et des véhicules
puisse se faire de manière sûre.
La circulaire du 14 avril 1995 précise que ces dispositions impliquent que, dès que
l’importance de la circulation des véhicules le justifie, les circulations des véhicules et
des piétons soient distinctes.
L'article R. 233-13-16 du code du travail prévoit que les voies de circulation
empruntées par les équipements de travail mobiles doivent avoir un gabarit suffisant
et présenter un profil permettant leur déplacement sans risque à la vitesse prévue par
la notice d'instructions. Elles doivent être maintenues libres de tout obstacle. La
circulaire du 15 juin 1999 précise que le respect de ces dispositions conduit :
à aménager des voies de circulation dans la mesure où la conception de ces
lieux de travail le permet ;
1.3. La signalisation
La convention n° 152 de l'OIT indique que les lieux de travail qui comportent un risque
pour la sécurité doivent être clôturés ou au moins balisés. En ce qui concerne la
signalisation à utiliser, l'arrêté du 4 novembre 1993 prévoit dans son article 13, les
modalités de la matérialisation des voies de circulation. Celles-ci doivent être
marquées, à moins qu’elles ne soient pourvues de barrières ou d'un dallage approprié.
L'identification se fait en général par le biais de bandes continues d'une couleur bien
visible, de préférence blanche ou jaune, compte-tenu de la couleur du sol. À l'intérieur
des zones bâties de l'entreprise, les obstacles susceptibles de provoquer des chocs
ou des chutes de personnes et les endroits dangereux, doivent être signalés par des
bandes jaune et noir ou rouge et blanc (art. 12).
Par ailleurs l'arrêté du 4 novembre 1993 précise que les panneaux doivent être
installés « dans un endroit bien éclairé et facilement accessible et visible soit à l’accès
à Une zone pour un risque général, soit à proximité immédiate d'un risque déterminé
ou de l'objet à signaler. Leurs dimensions (..) doivent garantir une bonne visibilité ».
Peuvent se rajouter aux panneaux de signalisation de santé et de sécurité prévus par
la réglementation du travail d'autres panneaux spécifiques aux risques d'un
établissement. Rappelons en effet qu'une entreprise est libre de créer les panneaux
de signalisation supplémentaires qui lui sont nécessaires, en respectant les principes
Ce texte précise aussi que, lorsque par suite des conditions de chargement, l'usage
d'une échelle fixe s’avère impossible, il peut être fait usage d'une échelle mobile, sous
réserve que celle-ci présente des garanties suffisantes de sécurité.
Par ailleurs les dispositions générales étendues par arrêté du 7 juillet 1965 relatives
aux opérations de chargement et de déchargement à bord des navires de mer
prévoient certaines dispositions permettant de prévenir la chute des personnes dans
les écoutilles. Lorsque le personnel circule ou travaille à proximité d'une écoutille ou
de toute autre ouverture dans les ponts qui n'est pas équipée d'un surbau d'une
hauteur au moins égale à 0,75 m et qu'il est exposé à un risque de chute, des garde-
corps amovibles dune hauteur nette au moins égale à 0,90 m de hauteur doivent être
mis en place, avant toute opération de manutention.
L'entreprise de manutention pourra compléter ces dispositifs de protection par la mise
en place de protections amovibles, soit placées à 0,50 m du sol et constituées par des
lisses, câbles ou chaînes tendues, soit par des filets bien tendus et solidement fixés.
3.1. L'éclairage
Les moyens d'accès à bord, les ponts, les échelles et les coursives, les espaces à
cargaison, et les accès aux cales et aux engins de levage lorsque les travaux de
Les objectifs de ventilation prévus par la réglementation doivent être pris en compte
dès la conception de I ‘installation.
Le chef d'établissement - qui sur un navire est le commandant - doit vérifier de son
côté que les caractéristiques de l'installation de ventilation sont adaptées à l'activité et
qu'elles permettent d'assurer la salubrité de l'air de sorte que les concentrations en
polluants restent inférieures aux valeurs limites fixées et qu'elles ne sont pas
dangereuses pour la santé. Il est responsable de la maintenance et de l'entretien de
l'installation et doit en assurer régulièrement le contrôle.
Par ailleurs il existe des règles de ventilation particulières pour certains types de
travaux ou d'activité notamment pour les atmosphères confinées. Ainsi pour les
travaux dans les puits, les cuves, les réservoirs ou les fosses il est nécessaire, avant
d'accéder à ces lieux de travail, de contrôler leur contenu et de vérifier que leur
atmosphère ne présente aucun risque, notamment en ce qui concerne la toxicité,
l'asphyxie, l'inflammabilité ou I ‘explosivité. Des mesures de ventilation particulières
3.5. Le bruit
Toutes les mesures techniques appropriées doivent être prises afin que le niveau
sonore sur les lieux de travail soit réduit autant que possible, compte tenu de la taille
du navire (art. 214-2.18 du règlement sur la sécurité des navires).
Ce principe de prévention est le même que celui prévu à l'article R. 232-8 du code du
travail qui précise en outre que l'exposition au bruit doit demeurer à un niveau
compatible avec la santé des travailleurs. La protection collective doit être privilégiée.
Elle consiste dans :
l’insonorisation des sources de bruit à la conception des machines,
lors de l'installation et de l'entretien des machines, par l'aménagement des
postes de travail,
dans l'insonorisation des lieux de travail, au moment de leur conception et par
un aménagement pour éviter notamment la diffusion et la propagation des
bruits.
Quand la réduction du bruit n'est pas suffisante et qu'elle ne peut être obtenue par la
protection collective, des moyens de protection individuelle devront être utilisés
(casques, bouchons d'oreilles....)
Les dispositions concernant la prévention des risques dus au bruit et les niveaux
Sonores figurent aux articles R. 232-8 et suivants du code du travail.
Les matériaux en vrac peuvent être solide et fluide. La manutention du vrac concerne
les déplacements, les traitements ou l’entreposage de la matière.
1.1.1.Définiton
La planification est l'action de planifier, c'est-à-dire d'organiser dans le temps une
succession d'actions ou d'évènements afin de réaliser un objectif particulier ou un
projet.
La planification permet de décrire :
- les objectifs recherchés,
- la manière dont ils seront atteints,
- les rôles et responsabilités des différents acteurs,
- le calendrier,
- l'estimation des moyens à mettre en oeuvre et des coûts,
- les modalités de suivi et de contrôle.
1.1.2.Planification de la manutention
Toutes les opérations de manutention doivent être soigneusement planifiées afin d'être
le plus efficaces possible. Les méthodes, équipements et logiciels nécessaires à la
manutention doivent être standardisés sans pour autant en compromettre la flexibilité.
Parmi les méthodes de planification des taches, celle de l’ordonnancement parait la
plus adaptée aux opérations de manutention car elle permet d'organiser et de réaliser
une suite de tâches dans le temps. L'objectif est de prioriser les différentes tâches et
ordres de fabrication planifiés en prenant en compte leurs contraintes de production.
L’ordonnancement d’une opération de manutention est une programmation de ses
taches et de ses ressources nécessaires à leur execution et qui respecte les
différentes contraintes de l’opération.
À titre d'exemple, le cycle du palan de la grue est déterminant dans la gestion de ses
temps d'arrêt. En effet, la détermination du débit potentiel à quai des ges grues et des
équipes permettra au chef des opérations de rester dans le temps sans interrompre
totalement opération.
L’outil GANTT
C’est un outil de planification de projet créé par Henry Gantt en 1910. Il est le plus
couramment utilisé en gestion de projet puisqu'il offre une représentation claire et
structurée de chaque étape d'un projet dans le temps. Grâce au diagramme de
GANTT, l'entreprise peut visualiser :
La date de début et de fin de son projet
Les tâches liées au projet
L'affection des collaborateurs à chaque tâche
La date prévue de début et de fin de chaque tâche
L'estimation de la durée de chaque tâche
Le chevauchement éventuel des tâches
LE diagramme de GANNT
jours
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
tâches
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
Réajuster l'organisation
L'ordonnancement n'est pas figé dans le temps et peut au contraire évoluer en fonction
de l'avancée des opérations. Tout l'intérêt pour l'entreprise est de s'appuyer sur le
niveau de détails qu'il apporte pour réajuster son plan d'action au fur et à mesure des
imprévus qu'elle rencontre. Ce travail lui apportera plus de souplesse et pourra
également lui faire entrevoir des leviers d'optimisation.
Les autres qualifications (Les sous palans, l’équipe de bord, les pointeurs
etc…)
Capacités:
La capacité est une constante pour un navire donné.Cependant elle peut
s'exprimer de manières différentes selon les types de navires.Pour les navires de
charge conventionnels ou polyvalents etles transporteurs de vrac elle s'exprime par
le volume en m3 ou ft3. Il y a lieu toute fois de préciser "volume balles" ou"volume
grain". De plus, à cause de la possibilité de charger enpontée, le volume de
l'ensemble du chargement estsusceptible de dépasser le volume des espaces clos
affectés au transport des marchandises. Il faut également tenir comptede toutes
les dimensions des compartiments et en particulier de la hauteur sous barrots.Pour
les navires porte-conteneurs on exprime la capacité par le nombre de conteneurs
standards de 20 pieds de long (EVP.Equivalent Vingt Pieds ou TEU. Twenty feet
Equivalent Unit)que le navire est susceptible de charger.Pour les navires rouliers
la capacité s'exprime par la surface des garages en m2 ou par la longueur de
roulage en m.Comme à bord des navires polyvalents il faut tenir compte de toutes
les dimensions des compartiments.
Tonnages - Franc-bord:
Le tonnage des marchandises susceptibles d'être embarquées prend des valeurs
très différentes selon les situations car il estlié au Franc-bord et au Port en lourd.Ce
tonnage affecté aux marchandises n'est qu'une fraction du port en lourd total. Il
varie donc, dans une large mesure, en fonction du programme de mazoutage et
augmentethéoriquement, à mesure des consommations.
PEL = D en charge - D lège =
Tonnage des marchandises
+ Combustible
+ Eau
+ Lest éventuel
+Approvisionnements (vivres, produits d'entretien,matières consommables)
+ Divers (matériel d'accorage et de saisissage, fardage,bagages de l'équipage)
Le port en lourd est lui même variable suivant les saisons etles zones
géographiques fréquentées, en application de la Convention Internationale sur les
lignes de charge (Franc-bord). Il convient d'établir pour l'ensemble du voyage la
situation du navire (marchandises et combustible) afin de s'assurer que lesmarques
ne seront noyées à aucun moment. Il faut pour cela étudier la carte des différentes
zones saisonnières, calculer la consommation du navire, connaître les possibilités
demazoutage (qualités, prix, contrats) et posséder les caractéristiques des soutes
à combustible, eau, ballastage...Le ballastage permet d'ajuster l'enfoncement du
navire maiségalement de lui assurer une bonne navigabilité.Les besoins en
combustible sont évalués en effectuant le produit soit de la consommation au mille
par la distance àparcourir, soit de la consommation moyenne en 24 heures. Les
Allocations
Un fois le tonnage maximum à charger déterminé, il sera enprincipe réparti selon
les agences des différents ports et/ou les différents partenaires amenés à charger
sur le navire. On allouera à chacun une "allocation", c'est à dire une fraction du
volume et du tonnage du navire.
La stabilité
Il faudra conserver tout le long du voyage un module destabilité initial convenable
et veiller à ce que les critères de stabilité sont respectés. L’utilisation de calculateur
de chargements est maintenant généralisée ( cf TP Exploitation).Les vieilles règles
empiriques (2/3 du tonnage en cale, 1/3 du tonnage en entrepont qui fonctionnaient
assez bien sur les navires conventionnels sont à oublier !).Un GM insuffisant est
dangereux et peux conduire à une prisede gîte importante avec risque de ripage
de marchandise.Un GM trop élevé donnera un roulis violent qui risquerait de
provoquer le désaisissage de la marchandise.
L’assiette
Les tirants d’eauPour permettre un bon rendement de propulsion et rencontrer une
moindre résistance à l'avancement, on doit rechercher lameilleure assiette
possible. Sur les cargos, jusqu'à cesdernières années, une assiette négative était
déconseillée. Al'heure actuelle il n'y a pas de règle générale établie et certains
navires naviguent avec une assiette négative. En faitl'expérience s'appuie sur les
résultats des essais de recette du navire. Il est généralement préférable de n'avoir
qu'une différence de tirants d'eau modérée, ce qui n'est pas obtenu sans difficulté
pendant tout le voyage.