Université Mohammed 5

Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de Fès

Rabat – SOUISSI

Master : Droit de l’Environnement et Développement Durable

Semestre : 2
Module : Administration de l’environnement

Exposé sous le thème :

Administration centrale de l’environnement :
Compétences et actions

Réalisé par : ALAMI KASRI Asmae professeur : CHOUKI Meriem

Année Universitaire
2021 - 2022
Introduction
Le Maroc a adhéré à un ensemble d’accords environnementaux internationaux et nationaux et a
développé beaucoup plus activement sa coopération environnementale depuis 2002. Il est souvent
présent aux manifestations et rencontres internationales relatives à la préservation de
l’environnement. Il a adopté les principales déclarations internationales et a ratifié la plupart des
conventions, accords et protocoles internationaux.
L’administration est l’ensemble des services chargés d’assurer le bon fonctionnement d’un Etat, d’une
collectivité ou d’un service public.
L’administration centrale correspond aux ministres et leurs ministères
L’administration de l’environnement est considérée comme l’ensemble constitué des personnes
physiques et des structures administratives de l’Etat et des collectivités territoriales, qui accomplissent
des fonctions administratives en matière de l’environnement.
L’administration centrale de l’environnement au niveau de l’Etat comporte : le ministère en charge
de l’environnement et les organes de coordination.
La nouvelle constitution de 2011 est l’actuelle norme juridique suprême de notre royaume, c’est aussi
la sixième constitution au Maroc, cette constitution puise l’essentiel de ses dispositions dans les
propositions des instances politiques, syndicales et associatives.
Le Maroc a établi les fondements du développement Durable dans le Royaume à travers plusieurs
réformes institutionnels, politiques, socioéconomiques et juridiques. Tout ça a poussé le Maroc à
adopter la Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable, qui a été lancé suit
aux directives de sa Majesté le Roi Mohammed 6, lors de son discours du Trône du 30 juillet 2009.
Il est de même question d’évoquer l’INDH qui a pour but principal l’accompagnement des personnes
en situation de précarité et de rattraper les déficits en infrastructure et services sociaux de base. Sans
oublier bien sûr de parler de La stratégie Nationale de développement durable (SNDD) qui est
considérée tel qu’un instrument pour l’ensemble des décideurs Marocains que ce soit des Ministres,
des maires, des entrepreneurs ou responsables d’associations, jusqu’au simple citoyen, qui, dans le
contexte ou fait de rareté des ressources et des biens, doivent élaborer et prendre des décisions pour
la gestion chaque jour.
Parmi les projets intéressants à mentionner on trouve, le projet d’énergie solaire ou le plan solaire
marocain s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique nationale visant la mobilisation des
ressources nationales en énergies renouvelables et la préservation de l’environnement. On peut aussi
citer le rôle central de la cop 22 ou appelée aussi la « conférence des actions » qui a pour mission de
développer les outils opérationnels dans le cadre de la réduction des émissions de Gaz à effet de serre.
L’évolution de l’arsenal juridique environnemental Marocain, à travers ses textes juridiques
environnementaux approuvés ou en phase d’étude ou de préparation, a permis l’obtention de
nombreux acquis en matière de droit de l’environnement à savoir la loi n°11-03 relative à la protection
et à la mise en valeur de l’environnement1 et la loi-cadre 99-12 portant Charte Nationale de
l’environnement et du Développement Durable.

1
Loi n° 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement.
Afin de respecter ses engagements, le Maroc ambitionne d’adapter son arsenal juridique national
relatif à l’environnement2 et entre actuellement dans une nouvelle phase de réformes visant à
opérationnaliser le développement durable.
Notre sujet va se focaliser sur la gouvernance environnementale puis le rôle des organisations dans le
déroulement des affaires concernant l’environnement, en se focalisant sur leurs attributions et leurs
actions puis les limites et contraintes qui freinent leurs activités.
C’est avec un grand intérêt que je Travaille sur ce sujet car il représente pour moi une opportunité vue
l’importance de l’administration centrale de l‘environnement dans la prise des décisions et la
réalisation des politiques publiques, ce qui va nous permettre d’ailleurs tous de connaitre leurs
attributions et actions en matière de l’environnement.
Problématique : dans quelle mesure l’administration centrale de l’environnement est-elle structurée
en vue de garantir la protection de l’environnement et du développement durable ?

2
3Eme Rapport sur l’Etat de l’Environnement au Maroc, Ministère délégué auprès du ministre de l’énergie, des
mines, de l’eau et de l’environnement, 2015, page : 36.
 PLAN

PARTIE I – le diagnostic de l’administration centrale de l’environnement :

Section 1 – le rôle des ministères chargés de l’environnement
Paragraphe 1- Ministère de la transition énergétique et du développement durable
Paragraphe 2 - Ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et
des eaux et forêts
Paragraphe 3 – Ministère du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire
Paragraphe 4 – ministère de l’économie et des finances et de la réforme de l’administration
Section 2 – la fonction des institutions concernés par l’environnement
Paragraphe 1 – le Conseil National de l’Environnement (CNE)
Paragraphe 2 – le Conseil National des Forêts (CNF)
Paragraphe 3 – le conseil supérieur de l’eau et du climat (CSEC)
Paragraphe 4 – Le conseil Economique, social et environnemental (CESE)
Partie II – les insuffisances et disfonctionnements que l’administration centrale a en matière
de l’environnement
Section 1 – les insuffisances des ministères chargés de l’environnement
Section 2 – les limites des institutions en matière de l’environnement
Conclusion
Références
Partie I - le diagnostic de l’administration centrale de l’environnement :
Section 1 - le rôle des ministères chargés de l’environnement
Paragraphe 1- Ministère de la transition énergétique et du développement durable :
Ce ministère a pour compétences :
L’élaboration de la stratégie nationale de développement durable et le suivi de sa mise en œuvre en
collaboration avec les départements ministériels concernés ;
La proposition des projets de loi et règlements relatifs à la protection de l’environnement et le contrôle
de leur application conformément à la règlementation en vigueur ;
La prise en compte de la dimension du changement climatique et de l’économie verte et la
participation dans la protection de la biodiversité dans les politiques, les stratégies et les programmes
gouvernementaux ;
La participation dans l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation des programmes nationaux
environnementaux en collaboration avec les départements concernés ;
Suivi de l’évaluation stratégique environnementale des politiques et des programmes de
développement public et de l’évaluation de l’impact des projets et des activités d’investissement sur
l’environnement en concertation avec les départements concernés.
Les actions de ce ministère sont :
Le Programme National de l’air (PNAIr) est mis pour la période 2018-2030 a été validé par le comité
de suivi et de surveillance de la qualité de l’air en juillet 2017. Ce programme vise principalement, le
renforcement des initiatives déjà lancées pour la prévention et la réduction des émissions
atmosphériques émanant de sources fixes et mobiles, est mis en œuvre dans le cadre d’une démarche
partenariale impliquant plusieurs acteurs.3
Le programme National d’assainissement Liquide (PNA) a été élaboré en 2005 pour renforcer
l’infrastructure d’assainissement liquide dans l’ensemble du royaume. Ce programme vise à améliorer
le taux de raccordement au réseau d’assainissement liquide et le taux de dépollution via la réalisation
des projets de renforcement et de réhabilitation des réseaux d’assainissement liquide et pluvial ainsi
que la réalisation des stations d’épuration des eaux usées4.
Le Programme National de Valorisation des Déchets (PNVD) a pour objectifs de promouvoir la gestion
intégrée et durable des déchets, d’organiser des filières de recyclage et de valorisation des déchets,
de contribuer à la réduction du gaspillage des ressources naturelles, de minimiser les impacts
engendrés par les activités industrielles et la mise à niveau de l’industrie nationale et enfin promouvoir
les investissements et créer des emplois verts5.
Le Programme National de Gestion des Déchets Ménager (PNDM) a été mis en place suit à la forte
croissance de la population urbaine et suit à une augmentation des besoins d’accès aux services de
base. Ce Programme consiste à assurer la collecte et le nettoiement des déchets ménagers pour

3
Le programme national de l’air (PNAIr), dans le site du Ministère de la transition énergétique et du
développement durable, (En ligne), PNAIR-1-fr.pdf (environnement.gov.ma), page : 1, consulté le 18 mars 2022.
4
Le Programme National d’Assainissement Liquide (PNA), dans le site du Ministère de la transition énergétique
et du développement durable, (En ligne), siteweb_en_français_PNAM_FIN_2019.pdf (environnement.gov.ma),
consulté le 18 mars 2022.
5
Le Programme National de Valorisation des Déchets (PNVD), dans le site du Ministère de la transition
énergétique et du développement durable, (En ligne), PNVD-min.pdf (environnement.gov.ma), consulté le 18
mars 2022.
 atteindre un taux de collecte de 90% en 2022, réaliser des décharges contrôlées pour tous les centres
urbains, réhabiliter toutes les décharges sauvages existantes, développer la filière de « tri-recyclage-
valorisation » pour atteindre un taux recyclage de 20 %, généraliser les plans directeurs pour toutes
les provinces de Royaumes et former et sensibiliser tous les acteurs concernés6.
- Le département du développement durable :
A pour rôle de rationnaliser et d’organiser l’information sur l’environnement en la recherchant, en la
traitant et en la diffusant. Cela se passe par : la mise en place d’un système de collecte de données,
l’élaboration de rapports sur l’Etat de l’environnement et la surveillance de cet Etat à travers le réseau
de veille national et régional.
Le secrétariat d’Etat chargé du développement durable se doit d’agir par la mise en place
d’instruments incitatifs et financiers comme le fond de dépollution industrielle et le fonds national de
l’environnement, la réalisation de programmes et de projets pilotes en matière de développement
durable ainsi que l’organisation de manifestations primées et de concours incitatifs.
Il a pour compétences initiales de contribuer à développer une éthique de l’environnement en
intégrant la culture environnementale dans les programmes éducatifs et dans les cursus de formation
de tous les niveaux puis de mettre en œuvre des programmes d’environnement de proximité visant
l’amélioration du cadre de vie des citoyens ainsi que d’assurer une adéquation du cadre juridique avec
l’évolution des problématiques environnementales et d’intégrer les dispositions des conventions
internationales avec la législation marocaine sans oublier le fait de rendre l’environnement et
l’économie solidaires par la création des activités génératrices d’emplois et de revenus.
Paragraphe 2 - Ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux
et forêts :
A- Le département de l’agriculture :
- Est chargé dans la limite de ses compétences de :
Définir et de mettre en œuvre la politique du gouvernement dans le domaine de l’aménagement
agricole, d’étudier et d’élaborer une stratégie d’intervention visant l’amélioration et la restructuration
de l’état, ainsi de prendre toutes les mesures visant à encourager l’investissement dans le domaine
agricole7.
Les attributions du département de l’agriculture sont définies par le décret n° 2.09.168 du 25 Joumada
I 1430 (21 mai 2009), relatif aux attributions et à l’organisation des directions centrales du ministère
de l’agriculture et de la pêche maritime - département de l’agriculture, tel qu’il a été modifié et
complété.
- On trouve parmi les actions mise en place par ce département :
Le “Plan Maroc Vert” (2008-2020) dont les objectifs consistaient à renforcer le poids de l’agriculture
dans l’économie nationale, à consolider son intégration aux marchés national et international, à
réduire la pauvreté et atténuer la vulnérabilité des petits agriculteurs et à assurer la durabilité à long
terme des ressources naturelles.
La stratégie agricole « Génération Green 2020-2030 ». Cette stratégie repose sur deux fondements
concernant l’élément humain et la poursuite de la dynamique du développement agricole : Le premier

6
Le Programme National de Déchets Ménagers (PNDM), dans le site du Ministère de la transition énergétique et
du développement durable, (En ligne), PNDM_Fr.pdf (environnement.gov.ma), consulté le 18 mars 2022.
7
Ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, département
de l’agriculture, « Missions », Missions | Ministère de l'agriculture, consulté le 01 mars 2022.
 fondement vise la valorisation de l’élément humain, et cela à travers l’émergence d’une nouvelle
génération de classe moyenne agricole, la naissance d’une nouvelle génération de jeunes
entrepreneurs et d’une nouvelle génération d’organisation professionnelle dans le secteur agricole. Le
deuxième fondement vise le renforcement des chaines de valeur et le développement des filières
agricoles. En outre, la stratégie vise l’amélioration des circuits de distribution des produits agricoles
ainsi que le développement d’une agriculture durable et résiliente notamment à travers la mise en
œuvre du programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-20278.
B- Le département de la pêche maritime :
- Les attributions principales du département de la pêche maritime :
Concevoir la stratégie de développement du secteur maritime et de ses activités annexes
Déterminer la stratégie propre à assurer la promotion du travail maritime et à cet effet assurer la
gestion administrative et disciplinaire des gens de mer
Veiller à la préservation de la qualité des produits de la mer, en prenant toutes les mesures nécessaires
à cet effet.
- Le département de la pêche Maritime a pour action :
La stratégie Halieutis (2009-2020) pour le développement du secteur des pêches maritimes qui a
permis, en plus de l’augmentation de la compétitivité et de la conservation des écosystèmes marins,
la diversification du régime alimentaire national. La Stratégie Nationale de Nutrition (2011-2019) qui
visait à améliorer l’état nutritionnel des populations, à travers l’amélioration de leur accessibilité,
quantitative et qualitative, aux produits alimentaires de qualité, le renforcement de la coordination
entre les différents intervenants en nutrition et le développement de la recherche dans ce domaine9.
C- Le département des eaux et forêts :
Assure la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine qui lui est confié. Ses services gestionnaires
sont ainsi pourvus d’attributions liées à leurs compétences économiques, techniques et
administratives.
Il a pour compétences initiales
De Conserver, aménager, développer et promouvoir les ressources forestières, dans les terrains
soumis au régime forestier, et valoriser leurs multiples produits, services et avantages.
D’Œuvrer à la promotion et à la mise en œuvre des actions d’extension et de développement de la
forêt sur des terres à vocation forestière autres que celles du domaine forestier de l’Etat.
Les actions mises en place par ce département sont :
La gestion du domaine concernant la forêt est assurée par le service forestier et met en valeur toutes
les activités et les actions à entreprendre en matière de Reboisement, reconstitution des massifs
forestiers, d’exploitation forestière, des équipements et des infrastructures nécessaires et de
l’économie forestière.
Pour la mise en œuvre de toutes ces actions, il est fait appel à une multitude de profils et de métiers
ainsi qu’à des approches de gestion qui n’ont cessé d’évoluer au fil des temps. L’approche participative

8
Rapport National, « Examen national volontaire de la mise en œuvre des objectifs de développement durable »,
page 40.
9
Op.cit. de l’« Examen national volontaire de la mise en œuvre des objectifs de développement durable », page
41.
et partenariale occupe actuellement une place prépondérante dans la stratégie du département pour
l’association et l’implication des acteurs dans la préservation et le développement des espaces
forestiers (populations riveraines, secteur privé, société civile, ONG…)10.
La stratégie “Forêts du Maroc 2020-2030“ pour le développement du secteur des eaux et forêts au
Maroc. Elle vise à répondre aux objectifs liés à l’arrêt de la déforestation et ambitionne de récupérer
30 années de dégradation des forêts. Elle est construite autour de quatre axes d’intervention
fondamentaux on parle ici de Réinventer et structurer l’approche participative, Différencier et
développer les espaces selon leur vocation ; d’Investir et moderniser le cœur du métier, et enfin de
Refonder l’institution. La nouvelle stratégie forestière "forêts du Maroc 2020-2030", est axée sur Le
développement et la modernisation des professions forestières en créant des pépinières forestières
modernes avec des spécifications modernes en partenariat avec le secteur privé. Cela tout en veillant
à préserver la caractéristique génétique des forêts nationales.
La Stratégie et Plan d’Action National de la Biodiversité 2016-2020 qui ambitionne de faire de la
biodiversité du Maroc un pilier du développement durable et du bien-être de la société marocaine11.
Paragraphe 3 – Ministère du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire :
Le département du tourisme (tourisme durable)
Les attributions du département du tourisme au niveau de l’environnement
Valoriser les ressources naturelles rurales tout en les préservant, et de veiller au respect de
l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil en leur offrant des avantages
socioéconomiques.
La diffusion de nouvelles structures touristiques haut de gamme, respectueuses de
l’environnement par l’intégration d’écostations par exemple les stations vertes.
Les actions de ce ministère en matière de l’environnement résident dans le fait que dans le cadre de
la cop 22 le ministère réaffirme, la stratégie tourisme durable à travers plusieurs évènements avec ses
partenaires internationaux et africains, il cible des actions pour promouvoir un tourisme durable,
créateur de richesses et valorisant le patrimoine naturels et culturels, puis il mène des idées engagées
dans le respect des différents potentiels des régions marocaines.
Le programme tourisme durable concerne le développement de la première destination africaine «
carbone neutre » au niveau du site de Ouarzazate en prenant appui sur la plateforme de production
d’énergies (prévue en 2015) pour compenser les émissions de CO2 générées par toutes les activités
économiques et touristiques locales12.
Paragraphe 4 – ministère de l’économie et des finances et de la réforme de l’administration :
A travers la loi de finance de 2022 on trouve des promulgations de lois de finances qui protège l’envi-
ronnement, dans ces lois on remarque l’implication ou l’intégration de ce qu’on appelle la fiscalité
environnementale (fiscalité verte), et on trouve de même des impôts, des redevances et des taxes qui
ont pour but la protection de l’environnement.

10
Ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, département
des eaux et forêts, « Aménagement », Amenagement (eauxetforets.gov.ma), consulté le 01 mars 2022.
11
Op.cit. de l’« Examen national volontaire de la mise en œuvre des objectifs de développement durable », page
159.
12
Ministère du tourisme ; de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, « tourisme durable », (en ligne),
Tourisme Durable – Ministère du Tourisme, de l'Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire (mtataes.gov.ma),
consulté le 18/02/2022.
La fiscalité environnementale vise à intégrer, dans les coûts supportés par les acteurs économiques, le
coût des dommages environnementaux causés par leurs activités.
Le Plan d’action stratégique 2017-202113 recours aux énergies renouvelables, améliore de l’efficacité
thermique des bâtiments, met en place des équipements respectueux de l’environnement, respecte
les normes et assure la promotion des comportements responsables et fonctionnaires.
Section 2 – la fonction des institutions concernés par l’environnement
Paragraphe 1 – le Conseil National de l’Environnement :
Est un organe d’orientation auprès du gouvernement présidé par l’autorité chargée de
l’environnement. Tous les ministères y sont membres du CNE.
Le Conseil National de l’Environnement constitue l’un des plus importants instruments de gestion de
l’environnement. C’est une structure consultative qui joue un rôle de premier plan en matière de
coordination dans le domaine de l’environnement. Etant présidé par l’autorité gouvernementale
chargée de l’environnement, le CNE facilite dans une large mesure le travail de coordination et de
concertation avec l’ensemble des intervenants dans le domaine de l’environnement et le
développement durable.
Ce ministère dispose de cinq commissions spécialisées à savoir ; la commission des établissements
humains, la commission de la protection de la nature, des ressources naturelles et des catastrophes
naturelles, la commission juridique et des relations internationales, la commission de la prévention et
de la lutte contre la pollution et les nuisances et la commission de la culture, l’information, la
communication et l’éducation14.
Il a pour compétences :
D’orienter, d’animer et de coordonner toute activité relative à la protection, l’amélioration, la gestion
de l’environnement et la promotion du développement durable.
D’Etudier et proposer au gouvernement tous les moyens susceptibles de contribuer à la protection et
à l’amélioration de l’environnement et veiller à l’information et à la sensibilisation de la population et
promouvoir la participation de celle-ci.
De Participer à toutes les activités internationales liées à l’environnement et au développement du-
rable.
Les actions du conseil national de l’environnement :
En 2016, Le CNE a tenu sa 8ème session sous le thème « le Maroc sur la voie du développement durable :
des actions nationales au rayonnement global », les travaux de cette session se sont focalisés princi-
palement sur15 :

13
Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme Administrative, « Exemplarité de l’Administration »,
Prix Hassan II de l’Environnement, 2019, prixhassan2mefra.pdf (finances.gov.ma), page : 3, consulté le 02 Mars
2022.
14
Le conseil national de l’environnement, « stratégies et programmes », en ligne sur le site du ministère de la
transition énergétique et du développement durable, Présentation du CNE - MINISTERE DE LA TRANSITION
ENERGETIQUE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ‫( وزارة االنتقال الطاقي والتنمية المستدامة‬environnement.gov.ma),
consulté le 18-03-2022.
15
Fiche relative au Conseil National de l’Environnement, en ligne sur le site du Ministère de la transition
énergétique et du développement durable, ficheCNE_Fran2018.pdf (environnement.gov.ma), page 3, consulté
le 18-03-2022.
- La présentation de la SNDD, qui a été élaborée avec les différents parties prenantes suite aux hautes
orientations Royales et conformément à la loi cadre 99-12 portant charte nationale de l’environne-
ment et de développement durable.
- La présentation de la feuille de route relative à l’organisation de la 22ème conférence des parties à la
cap 22, tenue à Marrakech, fin 2016, soulignant les efforts du Maroc dans la lutte contre les change-
ments climatiques au niveau régional et international ainsi que la Création et l’activation du Centre
pour l'efficacité de la lutte contre les changements climatiques au Maroc.
Paragraphe 2 – le Conseil National des Forêts (CNF) :
Est une institution, créée au niveau central auprès des responsables des départements de l’agriculture.
Les Attributions se regroupent en trois catégories16 :
- premièrement elle vise essentiellement les programmes et les budgets des zones forestières et des
parcours
- Deuxièmement elle se rapporte au règlement des litiges opposant la direction forestière aux usagers
des forêts
- Troisièmement elle s’intéresse à l’exercice du droit de jouissance et au contrôle de l’administration
sur les vides labourables.
Paragraphe 3 – Le conseil supérieur de l’eau et du climat :
C’est un organe consultatif17, chargé de formuler les orientations générales de la politique nationale
en matière d'eau et de climat.
Parmi ces compétences on trouve qu’elle :
Est chargée de formuler les orientations générales de la politique nationale en matière d’eau et de
climat
Examine et formule son avis sur « la stratégie nationale d’amélioration de la connaissance du climat et
la maîtrise de ses impacts sur le développement des ressources en eau » ;
A adopté la stratégie nationale de l'eau ;
A traité La problématique de l'accès à l'eau potable qui menace de plus en plus la paix sociale dans
certaines régions du royaume ;
Prise en considération gouvernance des ressources en eau du Maroc.
L’action mise en place par le conseil supérieur de l’eau et de climat (CSEC) est la stratégie Nationale
de l’eau qui consiste à avoir une bonne maîtrise des ressources en eau rares, et une infrastructure
fiable pour la satisfaction des besoins en eau des centres urbains et de l’irrigation.
Paragraphe 4 – Le conseil Economique, social et environnemental :
C’est un organe consultatif et une institution constitutionnelle indépendante.
Il assure des missions consultatives auprès du Gouvernement et des deux Chambres du Parlement.

16
B. NADIR, “Domanialité et environnement, cas des eaux et forêts”, 1ère édition, IDGL, Rabat, 2008, page 192.
17
Maroc, le conseil supérieur de l’eau et du climat, ressuscité après 16 ans d’inactivité, Maroc : Le Conseil
supérieur de l'eau et du climat ressuscité après 16 ans d'inactivité ? - Eau du Maroc, consulté le 18-03-2022.
Dans l’exercice de ses attributions le CESE :
Donne son avis sur les grandes orientations de développement, les politiques publiques d’ordre éco-
nomique, social et en matière de développement durable et de régionalisation avancée ;
Favorise et consolide la consultation et la coopération entre les partenariats économiques sociaux et
environnementaux et contribue à l’élaboration d’une charte sociale ;
Réalise des études et recherches dans les domaines relevant de l’exercice de ses attributions.
Dans le cadre de L’accélération des actions et renforcer l’efficacité énergétique le CESE prévoie18 :
- la mise en place d’un contrat-programme entre l’Etat et l’Agence Marocaine pour l’Efficacité énergé-
tique ;
- la mise en place d’un fonds national pour l’efficacité énergétique ;
- L’intégration des critères d’efficacité énergétique dans les termes de références des marchés publics ;
- la proposition des dispositifs d’incitation aux entreprises et aux citoyens souhaitant mettre leurs pro-
jets en conformité avec les cahiers des charges encadrant cet aspect, notamment à travers des sub-
ventions ou l’accès à des lignes de crédit 0%.
Partie II – les insuffisances et disfonctionnements que l’administration centrale a en matière de
l’environnement
Section 1 – les insuffisances des ministères chargés de l’environnement
Nous allons traiter dans cette section Les limites et Les contraintes de l’administration centrale de
l’environnement
Pour commencer on peut donner comme critique qu’au niveau de l’organigramme centrale du
ministère de la transition énergétique et du développement durable considéré tel qu’un ministère
phare dans le domaine de l’environnement ; on trouve l’inexistence du terme environnement dans les
nominations des directions et c’est ce qui pose une première contrainte. (Voir l’organigramme
central19.)
Les différentes actions agricoles programmées et réalisées en zone bour, ont eu des objectifs très
limités, on trouve parmi ces limites que Malgré les multiples études et recherches, l’information n’est
pas divulguée et n’est pas exploitée par les intéressés : décideurs, opérateurs intervenants et
chercheurs ; que Les projets et les expériences menées dans ce domaine ne font le plus souvent pas
l’objet d’un suivi ni d’évaluation, ce qui débouche sur une faible capitalisation de l’expérience et que
Les projets visant le développement ont souvent été imposés par l’administration d’une façon
unilatérale, sans participation des populations. Le résultat en est que ces projets sont souvent rejetés20.
Les mesures destinées à lever les contraintes majeures du secteur agricole (Statut foncier,
encadrement technique, etc.) n’ont pas connu de concrétisation. L’insuffisance des moyens financiers,
les contraintes socio-économiques et la pression démographique n’ont pas permis la mise en œuvre

18
Rapport annuel du Conseil Economique, Social et Environnemental, CESE 2020, RA-VF-20.pdf (cese.ma), page
22, consulté le 08 mars 2022.
19
Ministère de la transition énergétique et du développement durable, « organigramme central »,
Organigramme (mem.gov.ma), consulté le 19/03/2022.
20
A. LAOUINA, « Prospective Maroc 2030, Gestion durable des ressources naturelles et de la biodiversité au
Maroc », (en ligne), rapport du HCP, Mars 2006, page : 34.
de larges programmes susceptibles de freiner la dégradation des ressources naturelles et du milieu
naturel.
Les centres de travaux ont été créées pour intervenir sur les terrains en bour, ils constituent l’échelon
administratif chargé de l’encadrement de la population rurales, avec des budgets qui se limitent à leur
simple fonctionnement, une déficience dans la gérance, des directives insuffisantes et un
désintéressement assez général, le Centre de Travaux ne joue plus le rôle pour lequel il a été créé.
C’est là un handicap majeur à la réussite des actions et de la participation21.
L’Administration des forêts ne reçoit pas tout le soutien nécessaire des autorités locales et de la Justice
pour une application rapide et équitable22.
L’administration souffre de manque de transparence et de responsabilité et de manque de mobilité
des ressources
Le Maroc manque de système de surveillance et d’évaluation de l’environnement et de contrôle
environnemental. Il faudra pour cela renforcer ce système de surveillance par la mise en place d’un
cadre législatif cohérent et des inspecteurs de l’environnement.
Les amendes et les sanctions en cas de non-respect des normes environnementales (notamment pour
l’air, l’eau et les déchets), même si stipulées par la loi, ne sont en général pas appliquées. Il en va de
même pour les redevances sur les émissions23.
La législation en faveur de la protection de l'air manque de règlements d’application. En particulier,
l’absence de valeurs limites d’émissions sectorielles qui sont fondées sur les meilleures techniques
disponibles pose problème. Par ailleurs il n’existe pas de réglementation en place qui exigerait d’alerter
la population lors des pics de pollution.
En ce qui concerne le secteur de l’eau, on trouve L’absence d’une règlementation concernant les
valeurs limites des rejets d’eaux usées de certaines industries empêche l’application pratique des
principes « utilisateur-payeur » et de « pollueur-payeur ».
Pour ce qui est gestion de déchets on trouve une mauvaise performance du système de déchets
solides, la mise en œuvre de la législation est à la traine à cause du manque d’expertise dans la gestion
des déchets à de nombreux niveaux et dans différentes étapes de gestion et d’élimination, et
l’inexistance d’un système de surveillance sur les déchets montre qu’il existe des contraintes majeures
à ce niveau.
Pour ce qui est biodiversité et zone protégées, les critères utilisés au l’échelle nationale ne
correspondent pas entre eux lors d’évaluations, et ne sont pas compatibles avec les critères utilisés au
niveau internationale, ce qui veut dire qu’il existe des lacunes dans les connaissances sur les questions
de biodiversité.
Le cadre législatif n’intègre pas encore le lien entre la santé et l’environnement, cela veut dire que les
indicateurs sur la base des quels une analyse sera effectuée pour établir mieux les liens entre
dégradation de l’environnement et les problèmes de santé n’ont pas été encore identifiés24.

21
OP.CIT. A. LAOUINA, page 49.
22
OP.CIT. A. LAOUINA, page 53.
23
Commission économique des NU pour l’Europe en coopération avec celle du bureau pour l’Afrique du Nord,
« Maroc : examen des performances environnementales », Rapport (en ligne), NU New York et Genève 2014,
Maroc Examen des performances environnementales (unece.org), page 28, consulté le 19/03/2022.
24
OP.CIT. « Maroc : examen des performances environnementales », Page 29.
Pour ce qui est industrie et environnement, les exigences environnementales légales relatives à
l’industrie ne répondent pas à l’état actuel du développement.
- l’absence d'informations relatives aux mesures prises pour la lutte contre les changements clima-
tiques ou des programmes au niveau des différents départements.
- le Manque d’informations et de données sur l'évaluation des programmes et des projets de la biodi-
versité mis en œuvre par les secteurs ayant un lien avec la biodiversité.
- le Manque d’informations et de données sur les programmes et les projets mis en œuvre par les
secteurs ayant un lien avec les actions menés par les ministères.
- l’Insuffisance des ressources humaines, au problèmes techniques et au manque de financement né-
cessaire.
- L’existence de lacunes dans la loi relative aux Etudes d’Impact sur l’Environnement (EIE)
Donc les ministères réalisent des politiques publiques mais malheureusement au Maroc il n’y’a pas de
continuité et de coordination, on trouve toujours des instabilités institutionnelles ou fonctionnels donc
il y’a l’absence d’une structure permanente de l’administration de l’environnement à cause des pro-
blèmes financiers.
Section 2 – les limites des institutions en matière de l’environnement
La lutte contre les effets du réchauffement climatique, nécessite de dépasser certaines insuffisances :
Au niveau de la coordination et de l’organisation : la multiplicité des acteurs concernés par la
Contribution déterminée au niveau national et le Programme National d’Assainissement (PNA), qui
revêtent un caractère transversal, et la faible coordination entre ces derniers ralentissent le processus
de leur mise en œuvre
L’absence d’une structure interministérielle de gouvernance dédiée à la coordination de la mise en
œuvre et le monitoring des "Contributions déterminées au niveau national" et du Programme National
d’Assainissement
L’implication des collectivités territoriales dans l’implémentation des actions d’adaptation et
d’atténuation des effets du changement climatique demeure insuffisante et ne s’opère pas de manière
cohérente et efficace25.
L’une des contraintes majeures à soulever réside dans l’absence de priorisation des objectifs de
développement durable et d’une méthodologie adaptée pour y parvenir. Cette lacune qui a été relevée
également par la Cours des Comptes dans son rapport sur l’état de préparation du Maroc pour la mise
en œuvre des ODD 2015-2030, peut entraver significativement l’avancement du processus et menacer
la cohérence des politiques engagées26.
Le contrôle fiscal, souffre de plusieurs insuffisances liées au manque de traçabilité et de
documentation des diligences et des mesures prises lors de l’application de la révision fiscale, ainsi
qu’à l’imprécision des critères de programmation des missions de ce contrôle. De même, plusieurs
décisions sont prises à titre individuel, au lieu de recourir à des décisions écrites et justifiées, appuyées
par des procès-verbaux et des notes explicatives émanant de comités ou commissions dédiés27.

25
Le conseil Economique, social et environnemental, « Rapport Annuel », (En ligne), 2018, RA-VF-18.indd
(cese.ma), page : 90, consulté le 19/03/2022.
26
OP.CIT. rapport du conseil Economique, social et environnemental, page 94.
27
Cour des comptes, « Rapport annuel », synthèse, 2019-2020, Rapport annuel de la Cour des comptes 2019 et
2020-Synthèse.pdf, page : 28.
A travers les missions réalisées par la Cour de compte, il ressort que la gestion du secteur de l’eau doit
dépasser plusieurs insuffisances en vue de relever les défis liés à la mobilisation, la valorisation et la
préservation des ressources en eau, ainsi qu’à la planification, l’organisation et le financement de ce
secteur.
L’insuffisance des corps de police de contrôle, la limite d’efficacité de ces derniers à cause de leur
travaille de manière cloisonnée, A cela, s’ajoute la faiblesse de leurs effectifs et l’insuffisance des
moyens mis à leur disposition28.
La faible représentation des populations en son sein, malgré que la participation de la population soit
sollicitée par le législateur29.
L’absence des ONG dans certaines institutions est regrettable car l’intervention de ses derniers cons-
titue une importante source d’information pour l’administration voire totalement indépendante.
Retard en matière d’efficacité énergétique et Lenteur de sa mise en œuvre (expliqué par un déficit de
ressources humaines et des financements insuffisants et la multiplicité des acteurs intervenant dans
ce processus)30.
Conclusion
L’administration centrale de l’environnement établi les missions à la limite de ses compétences et
établi des actions pour protéger l’environnement des différentes menaces, mais ils se confrontent à
plusieurs contraintes liées au manque d’information, à l’insuffisance des ressources humaines,
techniques et financière.

28
OP.CIT. Du Rapport annuel des cour de comptes, page : 39.
29
Article 23 de la loi 11-03 : Les forêts, qu'elles soient publiques ou privées, sont un bien d'utilité collective. Il
est du devoir de l'administration et des particuliers de les conserver et de les exploiter d'une manière qui garantit
leur équilibre et le respect des écosystèmes.
30
Rapport annuel du Conseil Economique, Social et Environnemental, CESE 2020, RA-VF-20.pdf (cese.ma), page
22, consulté le 08 mars 2022.
 Références :
Ouvrage :
B. NADIR, “Domanialité et environnement, cas des eaux et forêts”, 1ère édition, IDGL, Rabat, 2008, page
192.
Documents :
Fiche relative au Conseil National de l’Environnement, en ligne sur le site du Ministère de la transition
énergétique et du développement durable, ficheCNE_Fran2018.pdf (environnement.gov.ma), page 3,
consulté le 18-03-2022.

Le Programme National d’Assainissement Liquide (PNA), dans le site du Ministère de la transition

énergétique et du développement durable, (En ligne), siteweb_en_français_PNAM_FIN_2019.pdf
(environnement.gov.ma), consulté le 18 mars 2022.

Le Programme National de Déchets Ménagers (PNDM), dans le site du Ministère de la transition

énergétique et du développement durable, (En ligne), PNDM_Fr.pdf (environnement.gov.ma),
consulté le 18 mars 2022.

Le programme national de l’air (PNAIr), dans le site du Ministère de la transition énergétique et du

développement durable, (En ligne), PNAIR-1-fr.pdf (environnement.gov.ma), page : 1, consulté le 18
mars 2022.

Le Programme National de Valorisation des Déchets (PNVD), dans le site du Ministère de la transition
énergétique et du développement durable, (En ligne), PNVD-min.pdf (environnement.gov.ma),
consulté le 18 mars 2022.

Rapports :
3Eme Rapport sur l’Etat de l’Environnement au Maroc, Ministère délégué auprès du ministre de
l’2nergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, 2015, page : 36.

A. LAOUINA, « Prospective Maroc 2030, Gestion durable des ressources naturelles et de la biodiversité
au Maroc », (en ligne), rapport du HCP, Mars 2006, page : 34.

Commission économique des NU pour l’Europe en coopération avec celle du bureau pour l’Afrique du
Nord, « Maroc : examen des performances environnementales », Rapport (en ligne), NU New York et
Genève 2014, Maroc Examen des performances environnementales (unece.org), page 28, consulté le
19/03/2022.

Cour des comptes, « Rapport annuel », synthèse, 2019-2020, Rapport annuel de la Cour des comptes
2019 et 2020-Synthèse.pdf, page : 28.

Le conseil Economique, social et environnemental, « Rapport Annuel », (En ligne), 2018, RA-VF-18.indd
(cese.ma), page : 90, consulté le 19/03/2022.

Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme Administrative, « Exemplarité de

l’Administration », Prix Hassan II de l’Environnement, 2019, prixhassan2mefra.pdf (finances.gov.ma),
page : 3, consulté le 02 Mars 2022.
Rapport annuel du Conseil Economique, Social et Environnemental, CESE 2020, RA-VF-20.pdf
(cese.ma), page 22, consulté le 08 mars 2022.

Rapport National, « Examen national volontaire de la mise en œuvre des objectifs de développement
durable », page 40.

Webographie :
Le conseil national de l’environnement, « stratégies et programmes », en ligne sur le site du ministère
de la transition énergétique et du développement durable, Présentation du CNE - MINISTERE DE LA
TRANSITION ENERGETIQUE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ‫وزارة االنتقال الطاقي والتنمية المستدامة‬
(environnement.gov.ma), consulté le 18-03-2022.

Maroc, le conseil supérieur de l’eau et du climat, ressuscité après 16 ans d’inactivité, Maroc : Le Conseil
supérieur de l'eau et du climat ressuscité après 16 ans d'inactivité ? - Eau du Maroc, consulté le 18-03-
2022.

Ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts,

département de l’agriculture, « Missions », Missions | Ministère de l'agriculture, consulté le 01 mars
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ligne), Tourisme Durable – Ministère du Tourisme, de l'Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire
(mtataes.gov.ma), consulté le 18/02/2022.