Cours systemes-triphase - 3
Cours systemes-triphase - 3
Cours systemes-triphase - 3
Objectifs:
I. Introduction
Les réseaux triphasés sont très répandus dans le monde industriel en raison de leurs nombreuses
propriétés favorables à la production, au transport et à l’utilisation des grandeurs électriques.
I1
u12 I2
u31
u23 I3
v1 v2 v3 v1 v2 v3
IN
Figure 5.1: réseau de distribution triphasé
Remarques :
En triphasé, trois, voire quatre fils, suffisent à transporter l’énergie issue des trois
générateurs
(Contre six en monophasé. Cette configuration permet de constater une diminution notable du
volume de cuivre nécessaire au transport de l’énergie en triphasé.
D’autre part, les résistances et les réactances des conducteurs de distribution sont
directement liées à ce volume de cuivre, il s’ensuit une résistance et une réactance de ligne plus
faible, minimisant de ce fait les pertes et les chutes de tension en ligne.
Tableau 1
Ecriture complexe Ecriture temporelle
j ( wt −
2π 2π
) v 2(t ) = V 2 cos( wt − )
V 2 = V 2e 3
3
2π 2π
j ( wt + ) v 3(t ) = V 2 cos( wt + )
V 3 = V 2e 3 3
En effectuant les mêmes évaluations pour les autres tensions, le Tableau 2 est constitué.
Tableau 2
A partir des expressions définies précédemment, il est possible de représenter les différentes
tensions. La Figure2 est la représentation vectorielle de Fresnel., et Figure3 est la représentation
temporelle.
r
V3
r
U 31 r
U 12
π
6
0 r
V1
r
V2
r
U 23
Figure 5.2: Représentation vectorielle de Fresnel
V1 V
I1 = = 2e j ( wt −ϕ ) = I 2e j ( wt −ϕ )
Z Z
2π
V2 j ( wt − ϕ − )
I2 = = I 2e 3
Z
2π
V3 j ( wt −ϕ + )
I3 = = I 2e 3
Z
Les courants I 1 , I 2 et I 3 forment un système déphasé de (–ϕ ) par rapport au système des
tensions simples (Figure 5). Tous les courants on même amplitude efficace V/Z et chacun d’eux est
déphasé de j par rapport à la tension simple correspondante.
Le courant dans le neutre est : I N = I 1 + I 2 + I 3 = 0
En conclusion, dans une charge équilibrée alimentée par un réseau triphasé symétrique, le
courant de neutre est nul. Il n’est donc pas nécessaire de connecter les neutres de la source et de la
charge.
V3
ϕ3 I 3
i1
i2 V1
i3 ϕ1
v3 I2
v2 I1
ϕ2
v1 Z Z Z
7π ) 7π )
U3 U j ( wt −ϕ − j ( wt −ϕ −
J3 = = 2e 6
= I 2e 6
Z Z
I3
U 31
J3
ϕ3
i1
j1 U 12
u12 Z ϕ1
i2 Z π J1
u13 j2 I2 J 2 ϕ2 −
6
u23 Z j3
i3 I1
U 23
Figure 5.6: Couplage triangle (Π) Figure 5.7: Courants en triangle équilibré
2. Influence du déséquilibre
i1
i2
i3
v1 v2 v3 Z1 Z2 Z3
iN
On détermine la somme des trois courants en ligne, c’est à dire le courant dans le neutre,
dans la charge étoile déséquilibrée :
( −ϕ 2− ) ( −ϕ 3+ )
2π 2π
V1 V 2 V3 − ϕ1
IN = I 1 + I 2 + I 3 = + + = 2e jwt [ I 1e + I 2e 3
+ I 3e 3
]
Z1 Z 2 Z 3
Cette somme n’est plus nécessairement nulle : Un courant circule dans le conducteur de
neutre. Ce principe est utilisé dans certains dispositifs de détection de défauts : le défaut (parfois dû
à un contact humain) occasionne un déséquilibre, le courant de neutre est détecté dans le but d’agir
en conséquence (coupure, pour protéger les personnes ou signalisation).
v1 v2 v3 Z1 Z2 Z3
vN
Le terme entre crochets est la somme de trois cosinus d’angles équirépartis sur le cercle
trigonométrique, ils sont donc nuls.
La puissance active consommée par la charge est constante. A la différence de la puissance
moyenne en monophasé, aucun terme de puissance fluctuante n’apparaît dans l’expression :
p (t ) = P = 3VI cos(ϕ )
Cette particularité est très appréciable dans certaines applications, telle l’électromécanique pas
exemple. Le couple délivré sur l’arbre des machines tournantes, souvent proportionnelle au
courant, se trouve débarrassé de composantes vibratoires préjudiciables à la longévité des paliers
mécaniques. La puissance réactive est la par imaginaire de la puissance complexe :
3. Théorème de Boucherot
A l’instar du régime monophasé, la puissance active consommée par une installation est
égale à la somme des puissances actives consommées par chacun de ses sous-ensembles.
La puissance réactive consommée par une installation est égale à la somme des puissances
réactives consommées par chacun de ses sous-ensembles.
Remarque : Ce théorème ne s’applique pas aux puissances apparentes, que l’on ne peut cumuler (la
puissance apparente est une somme complexe, de composantes pas nécessairement en phase).
Montage :
Tableau 3
Puissance active Puissance réactive Facteur de
Puissance
Charge seule P Q=P.tg (ϕ) Cos (ϕ)