hamelin
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pour la conduite des parcours de lecture proposés dans le cahier Le Bibliobus CE2 0
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Le joueur de flûte de Hamelin est une légende très populaire en Allemagne : Il y avait une fois dans le Brunswick une ville
qui s’appelait Hamelin où il faisait bon vivre. Hélas, il y a cinq cents ans, elle fut envahie par les rats qui s’installèrent
partout. Le maire et les conseillers municipaux ne faisant rien, la révolte gronde. Alors arrive un étrange joueur de flûte qui
propose ses services pour une somme modique. Lorsqu’il se met à jouer de la flûte, tous les rats le suivent et vont se jeter
dans la rivière. Mais le maire ne veut pas lui payer son dû et le renvoie sans ménagement. Le joueur de flûte se met à jouer
alors une seconde fois. Il attire tous les enfants de Hamelin dans la montagne et on ne les reverra jamais.
Cette histoire présente donc une alternance de moments de bonheur décrits dans la présentation de la ville, et de
malheurs : arrivée des rats, enlèvement des enfants, qui amènent à s’interroger sur la valeur des choses de la vie.
Le joueur de flûte est un personnage ambigu capable de débarrasser la ville des rats qui l’ont envahie, mais aussi de faire
disparaître les enfants de Hamelin, victimes innocentes. Les élèves peuvent donc avoir des perceptions différentes de ce
personnage : Est-ce un magicien ? Est-ce un être diabolique ? Comment le montrent les illustrations ?
Enfin, le dernier paragraphe du texte donne une explication à la disparition des enfants, ce qui permettra de distinguer la
légende du conte.
Le parcours organisé de lecture peut être conduit sur une durée de deux semaines. Il inclura des lectures à haute voix de
l’enseignant, des lectures oralisées par les élèves, des lectures silencieuses faites en classe ou hors de la classe.
page 5 2
Je découvre l’histoire Puis soudain, le malheur s’abat sur la ville : des milliers de rats
Les activités de la page 5 sont destinées à faire découvrir l’œuvre envahissent Hamelin. On en trouve partout : dans les caves, dans
et l’auteur aux élèves, à susciter leur questionnement, à cristalliser les égouts, dans les greniers, dans les cuisines, dans les celliers,
leurs attentes de lecture. sous les cloches à fromage, à l’intérieur des tiroirs, sous les
matelas, dans les couvercles de tonneaux, dans les chapeaux des
messieurs, dans la louche du cuisinier… Seule la proposition :
Première partie (pp. 7 à 17) dans les placards à balai n’est pas à retenir.
page 6 Expliquer l’expression des milliers de rats grouillaient (p. 9) en la
Je relis et je comprends mieux mettant en relation avec cette accumulation.
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La première page nous présente la ville de Hamelin comme une Face à l’invasion, les autorités ne réagissent pas et la population se
cité agréable où la vie s’écoule paisiblement : « Comme il faisait révolte. C’est alors qu’apparaît un joueur de flûte :
bon vivre dans cette cité ! » « La porte de la salle du conseil s’entrouvrit et un homme extraor-
La page 7 atteste de cette douceur de vivre : la cathédrale faisait la dinaire apparut. [...] Il était grand, maigre et portait une très longue
fierté de ses habitants, le palais de l’horloge donnait l’heure aux tunique jaune et rouge. Sa chevelure était longue et fine, son regard
passants et un fleuve agréable et majestueux baignait le sud de la pénétrant. Un sourire étrange passait sur son visage. Un bien
ville. Les jours de fête, les habitants dansaient sur les berges, curieux personnage ! » (p. 14)
entraînés par les baladins. Justifier l’emploi de l’adjectif qualificatif extraordinaire et de
Imaginer le décor (le lierre sur les murailles, les arbres gigan- l’expression curieux personnage pour parler du joueur de flûte.
tesques, etc.), puis les différentes scènes de vie (les passants, les Comparer l’apparence physique du joueur de flûte à celle du maire
animaux, etc.). (p. 12).
Expliquer pourquoi cet ensemble d’éléments concourt à la douceur Dessiner le joueur de flûte en lui donnant une allure élancée
de vivre de cette ville. comme dans les illustrations.
C’est en se rendant chez des cousins qui habitent Fontvieille au pied des Alpilles, qu’Alphonse Daudet découvre, au sommet
d’une colline, un vieux moulin en ruine… C’est là qu’il a l’idée d’écrire des récits qui évoquent, avec humour et tendresse,
différents aspects de la vie provençale. Il les publiera de 1866 à 1869, sous la forme de lettres fictives dans les journaux
parisiens, avant de les réunir dans un recueil : « Les lettres de mon moulin ».
La chèvre de M. Seguin est certainement le plus connu de ses contes. Daudet prétend qu’il ne l’a pas inventé et, qu’en
Provence, on entend souvent les ménagers parler de : « La cabro de moussu Seguin, que se battègue touto la neui emé lou
loup. » Cette lettre est directement adressée à l’un de ses amis : Pierre Gringoire, poète lyrique qui vit dans la pauvreté.
Ainsi, en enchâssant son conte dans une lettre, l’auteur utilise une structure narrative de même type que celles employées
par La Fontaine ou Perrault. Celle-ci lui permet de mettre en perspective son récit et de donner une morale explicite à sa
chute : la liberté se paie très cher.
Les élèves en déduiront une règle de conduite très simple : quand on désobéit, on est puni. Pourtant, aucun d’eux ne pourra
s’empêcher de s’apitoyer sur le sort de la courageuse petite chèvre, car, dans le monde enfantin, le héros doit vaincre et la
justice triompher.
Le parcours organisé de lecture peut être conduit sur une durée de deux semaines. Il inclura des lectures à haute voix de
l’enseignant, des lectures oralisées par les élèves, des lectures silencieuses faites en classe ou hors de la classe.
ÉDUCATION À LA CITOYENNETÉ. Les symboles de la liberté. MUSIQUE. Grieg a composé un morceau, Atmosphère matinale
Rechercher différents symboles de la liberté. (suite n° 1, opus 46), qui évoque un vaste paysage comme celui que
Liés à l’histoire : peut découvrir la petite chèvre. Écouter une première fois le
– le bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis en morceau et imaginer l’arrivée de la petite chèvre dans la montagne.
Grèce et à Rome. Il est devenu un symbole de la liberté lors de la Puis faire évoluer les élèves en demandant d’adapter leurs actions
Révolution française ; sur la musique. Distinguer les actions plus lentes : rendre le salut
– l’arbre de la liberté : arbres plantés au début de la Révolution de aux châtaigniers, se rouler dans les fleurs, se frayer un chemin ; et
1789, au printemps de 1848, aux commémorations du 14 Juillet d’autres plus rapides : franchir un torrent, gambader dans la
pour symboliser la conquête de la liberté ; montagne.
– Marianne, la liberté représentée par une femme : figure allégo- Autre piste : se déplacer en tentant de montrer les différents senti-
rique de la République sous la forme d’une femme coiffée d’un ments ressentis par la petite chèvre : étonnement, émerveillement,
bonnet phrygien orné parfois d’une cocarde tricolore, elle est joie, etc.
Au début du roman, le narrateur, qui est un petit garçon, fait le portrait de son père qui veut toujours être meilleur que tout
le monde. Cette manie l’amène à désirer être champion du monde de tout. Ainsi, il a la plus grosse voiture, la plus grande
maison et ramènera chez lui le plus grand chien du monde : Monsieur Ernest. Un chien sympathique, mais surdimensionné,
qui provoquera quelques catastrophes.
Le thème principal abordé est donc celui de la démesure : tout ce que possède la famille est gigantesque, ce qui cause
quelques désagréments et soucis à ses membres.
Autre thématique, celle du père qui veut être le meilleur du monde. Le mot meilleur est ici ambigu et n’aura pas forcément
le même sens pour chacun des personnages.
Cette obsession du père produit une succession de situations cocasses, soulignées par les illustrations de Brigitte Perdreau
qui les met en valeur. Un roman plein d’humour, mais qui permet également de s’interroger sur les relations au sein de la
famille et qui se terminera par un voyage autour du monde.
Le parcours organisé de lecture peut être conduit sur une durée de trois semaines. Il inclura des lectures à haute voix de
l’enseignant, des lectures oralisées par les élèves, des lectures silencieuses faites en classe ou hors de la classe.
Chapitres 1 et 2 (pp. 49- 68) Raconter l’histoire dite par le père. Le père est vétérinaire et il
raconte une histoire d’animaux.
Peut-on y trouver une logique ?
Page 32 Retrouver les éléments de l’histoire qui ne sont pas possibles.
Je relis et je comprends mieux Distinguer les éléments possibles de ceux qui ne le sont pas. Par
1 exemple, en tant que vétérinaire, il peut très bien recevoir un
La famille du narrateur possède une voiture démesurée et une éléphant à soigner amené par un Indien, c’est possible mais c’est
maison gigantesque. Certaines expressions indiquent directement impossible qu’il ait pu lui apprendre à écrire.
que la voiture et la maison sont particulièrement grandes. Définir le mot extraordinaire et dire en quoi tout apprentissage de
Pour la voiture : « mon père a la plus grosse voiture du monde. » lecture ou d’écriture est impossible pour un éléphant.
(p. 49). 3
Pour la maison : « Notre maison aussi est la plus grande du monde. » Dès que le père annonce une surprise, tout le monde, et en parti-
(p. 52). culier la maman, s’attend au pire.
D’autres expressions expriment la même idée plus indirectement Celle-ci semble résignée : « Une surprise de plus, soupire à
en employant des images ou des explications. nouveau maman, sans se douter que cette surprise-là n’avait rien à
Pour la voiture : « une seule de ses roues pourrait écraser un bull- voir avec les précédentes. »
dozer. » (p. 49), ou encore, « Mais la voiture de mon père est telle- Alors qu’elle n’a pas encore vu la surprise, la maman est déjà
ment grosse qu’il ne peut pas la conduire : ses pieds ne touchent pétrifiée par ce qu’elle entend au-dehors. Et dès qu’elle voit le
pas les pédales. », « sa voiture-cachalot... » (p. 52)… chien, elle se tord les doigts et semble effrayée.
Pour la maison : « Elle est si grande qu’on s’y déplace en patins à Retrouver les images employées pour montrer l’attitude de la
roulettes. » (p. 52) ou « Notre maison est plus grande que le plus maman.
grand des hypermarchés. » (p. 54)… Ensuite elle hurle : AU SECOURS !
Distinguer les expressions qui constatent (les mots grande et Remarquer l’utilisation des majuscules.
grosse sont souvent utilisés) des expressions qui permettent de se 4
faire une idée de la grande taille de la voiture et de la maison. Le chien n’a pas l’air bien méchant, du moins c’est ce que veut
2 démontrer le père.
Relire ce que pense la maman de son mari et le portrait rapide du Son attitude ne semble pas agressive. Il aboie, se couche sur la
père fait par son fils à la page 49. pelouse, ferme les yeux et gémit quand on le caresse, puis bave de
Distinguer les deux points de vue. contentement.
Tout ce qu’entreprend le papa n’est pas en rapport avec la norme : Comparer le comportement de Monsieur Ernest avec le comporte-
s’interroger pour quelle raison selon la mère, puis selon le fils. ment d’un chien quelconque. Y a-t-il de grosses différences ?
page 38 page 40
Je dis, je joue un passage
5 6 Il ne reste rien de la voiture
Chaque membre de la famille réagit différemment après la destruc- 12 13 14
tion bien involontaire de la voiture par Monsieur Ernest. Lister à partir d’une photo ou d’un schéma de voiture des éléments
intérieurs et extérieurs qu’on y trouve.
Paroles Nature Fonction À partir de cette liste, choisir d’autres éléments de la voiture qui
prononcées
ont pu être détruits.
Mon chéri, Groupe Consoler Faire une liste de verbes qui font allusion à une importante dété-
La mère
mon chéri nominal rioration : aplatir, rompre, écraser, briser, rompre, laminer, ravager,
C’est pas Phrase S’excuser déchiqueter, mixer, etc.
Les enfants Recopier le texte de la page 79, puis le compléter en associant à
notre faute
Aaaaargh ! Onomatopée Montrer chaque élément choisi un type de détérioration.
Le père
(trois fois) son désespoir
page 41
Le père est bien peu loquace ; il se contente de dire à trois reprises Je joue avec la langue
l’onomatopée : Aaaaargh pour exprimer son désarroi. Ce qu’il voit 15 16
lui a coupé la parole. Dans la phrase de la page 72 : « Le lancer impressionne ma
La mère appelle son mari : « Mon chéri, mon chéri. » L’emploi de sœur. », le verbe conjugué est impressionne et son sujet est le
ces deux mots (groupe nominal) montre qu’elle ne réagit pas direc- lancer.
tement à l’incident, mais préfère s’adresser à son mari sachant Noter la particularité du sujet : c’est un verbe à l’infinitif
qu’il va être très contrarié. nominalisé.
Les paroles prononcées par les enfants : « C’est pas de notre Justifier le fait que ce soit bien un nom commun : utilisation d’un
faute. » laissent penser qu’on pourrait les tenir pour responsables déterminant.
page 44
Chapitres 4 et 5 (pp. 81-91)
Un pas de trop
page 42 9
Je relis et je comprends mieux Ajouter une péripétie à l’histoire en tenant compte des caractéris-
1 tiques des personnages.
À la vue de sa voiture ainsi aplatie, le père n’exprime sa réaction En Chine, Monsieur Ernest a marché sur un char lors d’un défilé
que par un cri : Aaaaargh ! Sa colère est intériorisée et il la libère militaire. La famille doit faire un rapport à son assurance pour les
lorsqu’il lance le Frisbee de toutes ses forces dans les airs. dégâts occasionnés.
Recopier le passage : « Il file à la vitesse du vent, et le vent fait le Indiquer le lieu et l’heure de l’arrivée.
reste. Un petit courant d’air pas très malin s’engouffre sous le Décrire rapidement la place où a lieu le défilé en donnant sa taille
disque rouge. Il le porte haut, très haut dans le ciel, avant de le et des renseignements sur quelques bâtiments et les gens qui s’y
laisser tomber comme une vieille chaussette. » trouvent.
2 3 Donner les circonstances de l’accident et les différentes réactions.
Après l’effondrement de la maison, chaque membre de la famille Faire le croquis de l’accident en tenant bien compte de la taille de
réagit à sa façon. Monsieur Ernest.
Le chien prend un air étonné. Amener des précisions ou explications par écrit, si nécessaire, dans
Les enfants commencent à sourire. une partie du cadre réservé au dessin.
Jean Tardieu est certainement l’un des auteurs de théâtre le plus joué par des troupes amateurs ou par des élèves. Le titre
d’un de ces recueils : « Théâtre de chambre », indique l’économie de moyen qui est nécessaire pour représenter ses textes
qui sont généralement fort courts.
Comme la majorité de son théâtre, la pièce Le style enfantin se situe dans l’univers du quotidien : conversation du matin
avant le départ au bureau, rencontre dans le métro, invitation à dîner, visite d’un médecin...
Pourtant ce quotidien devient bien vite étrange, car le langage de tous les jours utilisé par l’auteur est déstructuré, les
répliques des personnages inattendues ou en inadéquation avec ce que vient de dire l’interlocuteur. La communication entre
les personnages est ainsi déréglée, ce qui provoque de nombreux effets comiques.
Ce comique est renforcé par l’absurdité des situations qui s’apparentent aux jeux enfantins : jouer à faire à manger, jouer
à prendre le métro, jouer au docteur ; mais qui sont mises en œuvre par des adultes qui apparaissent bien ridicules.
De même, les thèmes tragiques de la mort ou de la maladie sont traités ici de façon grotesque et dédramatisée. Les symp-
tômes de la maladie se réduisent à des mains et à des pieds sales ; et la mort, représentée par la Dame du métro qui vient
chercher une victime, est trompée et repart avec un personnage bien portant.
Le parcours organisé de lecture peut être conduit sur une durée de trois semaines. Il inclura des lectures à haute voix de
l’enseignant, des lectures oralisées par les élèves, des lectures silencieuses faites en classe ou hors de la classe.
Première partie, scènes I et II (pp. 96-101) Les élèves peuvent être déroutés par la lecture de ces deux scènes.
Insister sur la notion d’absurdité qui constitue l’univers de la pièce.
page 52
Je relis et je comprends mieux page 53
1 Je dis, je joue un dialogue
La première scène se déroule le matin dans la maison des deux 6
personnages principaux : Monsieur et Madame. Ce passage correspond à l’intégralité de la première scène dans
2 laquelle sont présentés deux des cinq personnages : Monsieur et
Le début de la pièce devrait donc présenter une conversation ordi- Madame.
naire. Mais dès la troisième réplique, le dialogue entre les deux 7 8
personnages est inattendu : Monsieur était occupé à être malade au C’est Madame qui pose des questions. Celles-ci sont de l’ordre de
lieu d’aller travailler. Il accepte d’être malade le soir. la conversation ordinaire : Où vas-tu ? Comment te sens-tu aujour-
Remarquer qu’il n’est pas possible de décider si on est malade ou d’hui ? Tu n’emportes pas le chien ? Et les enfants ?
pas. Cependant, dès la troisième réplique, Madame fait de curieuses
À partir de cette entrée en matière, commenter ce qui est dit à réflexions à son mari : elle pense qu’il va trop souvent au bureau,
propos des rues, du chien, des enfants, de la montre. puis décide qu’il doit être malade.
3 De même, dès sa seconde réplique, son mari, Monsieur, donne des
Dans la seconde scène, Monsieur est sorti de chez lui et prend le réponses inattendues. Il a été occupé à être malade, dit qu’il a le
métro. Il y rencontre la Dame du métro qui tient le guichet. chien dans sa poche, que les enfants sont au garage…
Noter que c’est le même type de conversation absurde qui s’engage 9 10
entre les deux personnages. Le métro est arrêté selon la dame à Les passages en italique indiquent des gestes : regardant sa montre,
cause de la pluie. Pourtant Monsieur déclare qu’il fait un beau elle lui donne, la regardant ; ou désignent un accessoire : un bout
soleil. La dame lui rétorque que c’est le soleil des jours de pluie. de papier.
On ne peut donc vraiment dire s’il fait du soleil ou de la pluie, car Relever que l’utilisation du bout de papier comme montre souligne
il n’y a pas de raison de croire plutôt un personnage que l’autre. encore l’aspect non réaliste de la scène.
D’ailleurs, Monsieur se satisfait immédiatement de la réponse de Dire le texte en prenant une voix autoritaire pour Madame tandis
la Dame du métro : « Ah, je comprends. », lui répond-il. que Monsieur aura l’air distrait.
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Après avoir parlé de la pluie et du beau temps, les personnages page 54
abordent un second sujet : la cuisine. La dame adore la crème au Je joue avec la langue
vinaigre. Le monsieur quant à lui, y trempe des queues de rat. 11
Ce second sujet de conversation est aussi curieux que le précédent. Comme on vient de le voir, les réponses de Monsieur sont inatten-
5 dues et en décalage avec la réalité. Imaginer d’autres répliques que
Finalement, il n’y a pas de métro. La Dame du métro et Monsieur pourraient dire les deux personnages : les questions renvoient à la
terminent leur conversation en ce donnant rendez-vous pour le soir. vie quotidienne, tandis que les réponses sont incongrues mais
Ce ne sera évidemment pas facile pour la Dame du métro de venir n’appartiennent pas au monde du merveilleux.
chez Monsieur puisqu’il dit qu’il n’a pas d’adresse. Pourtant cela En exemple :
ne gêne aucunement les deux personnages. Madame – Prends-tu ta voiture ?