Hydr Routier 3

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES (GENIE civil-VOA)

Module: HYDRAULIQUE ROUTIERE 


PROJET: LA ROUTE ET L YDRAULIQUE
2eme année master VOA

Réalisé par : Encadré par:


-BAHLOUL ILHAM
- NAIDJA MOUNIRA Dr. KHEROUF MAZOUZ

20 14/2015
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PLAN DE TRAVAIL

 I. INTRODUCTION
 II. généralité sur le drainage
 III. étude de drainage
 IV. La dégradation des chaussées
 V. Assainissement routier
 VI. Choix des ouvrages d’assainissement
 VII. l'entretien courant des chaussées
 VIII. Conclusion

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I. INTRODUCTION:
 L’eau est présente en plus ou moins grande quantité
dans l’environnement de la route, que ce soit dans les talus
de déblai ou de remblai, à l’intérieur même de la chaussée
ou dans les sols sous-jacents ou contigus des accotements.
 Une chaussée bien drainée a un meilleur comportement
mécanique sur un sol support dont la portance est
également améliorée.

gel - dégel.

 De Quoi Parle-t-on ?
 Assainissement : terme général
concernant plus particulièrement
l’évacuation des eaux superficielles
 Drainage : évacuation des eaux
internes

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II. Généralité sur le drainage:
D’où Vient L’eau

les causes provoquant un besoin de drainage en phase


de travaux de terrassement d’un nouveau projet
routier.

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II. GÉNÉRALITÉ SUR LE DRAINAGE:
• Qe, à travers la couche de roulement ;
• Qft, par les fissures transversales, et Qfl,
par les fissures longitudinales ;
• Qr, à l’interface chaussée accotement ;
• Qa, correspondant aux apports provenant
de l’accotement et du bassin versant latéral ;

représentation schématique des différents types d’écoulement sous chaussées et accotement.


L’estimation par excès du Q des eaux d’infiltration est : Q = Qe + Qfl + Qft + Qr + Qa

Les différents types d’eau qui endommage la route:


1.Les eaux superficielles
2. Les eaux d’infiltration

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II. Généralité sur le drainage:
1.Drainage Des Eaux Superficielles: On distingue :
• Les eaux superficielles sur la chaussée: Ce sont les plus dangereuses pour l'usager car :
• l'eau que les pneus n'arrivent pas à évacuer peut provoquer un phénomène de glissement du véhicule
sur la chaussée ;
• les projections provoquées par les roues des véhicules (surtout les camions) entraînent des pertes de
visibilité pour ceux qui suivent ;
• en période hivernale, l'eau gèle et l'adhérence des pneus est presque nulle sur la glace.
Pour éviter la stagnation d'eau, on veillera à maintenir les caractéristiques :
• du profil en travers (pente transversale, dévers),
• du profil en long (pente longitudinale).

Donc l’eau doit s’éloigner rapidement de la chaussée

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II. GÉNÉRALITÉ SUR LE DRAINAGE:
• Les eaux superficielles a coté de la chaussée: Elles sont constituées de :
• l'eau provenant de la chaussée,
• l'eau dont le cours naturel est contrarié par la route (eau des champs, des ruisseaux, des nappes )
II faut collecter, faire transiter et évacuer rapidement ces eaux car :
• elles trouveront naturellement, par gravité, un chemin parfois néfaste à la chaussée
• elles attaqueront les talus de déblais, saperont les remblais, s'infiltreront sous la chaussée
• elles recouvriront parfois la chaussée.

La diffusion des contraintes dans la chaussée.

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II. GÉNÉRALITÉ SUR LE DRAINAGE:
2 • Les Eaux D'infiltration : On distingue :

• Les eaux d'infiltration dans le corps de chaussée:


Dans le corps d'une chaussée souple, l'eau réduit la cohésion entre les éléments. La chaussée devient plus
fragile.
Il faut empêcher l'eau de pénétrer dans la chaussée :
• en imperméabilisant sa surface,
• en collectant et éloignant rapidement les eaux de la chaussée.

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II. GÉNÉRALITÉ SUR LE DRAINAGE:

• Les eaux d'infiltration sous le corps de chaussée:


 L'eau détrempe les sols qui supportent le corps de chaussée. On dit que la portance du sol support
diminue: les chaussées rigides peuvent casser, les chaussées souples se déformer.

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III.ÉTUDE DE DRAINAGE
 Comme pour tout projet, l’établissement d’un système de drainage nécessite comme étape préliminaire, le
recueil des données de base sans lesquelles on risque d’avoir un projet incomplet.
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I) Données météorologiques : T=10
T=20
 Elles concernent surtout les précipitations, T=50
T=100
elles sont à recueillir auprès des stations

Intensité (mm/h)
les plus proches du site.
1
Les événements pluvieux se caractérisent par :
 l’intensité i : (en mm/s)
 la durée de concentration t : (en min)
 la période de retour T : (années) 0.1
 l’étendue S : (Km²) 0.1 1 10 100
Durée de l'averse (h)

Exemple: Kasserine

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III.ÉTUDE DE DRAINAGE
II) Données géotechniques :
Elles doivent fournir tous les renseignements sur les sols à “ travailler ”. Il s’agit donc de :
_ faire l’identification des couches de sol à terrasser.
_ évaluer la qualité de la plate-forme et éventuellement les moyens à prévoir pour augmenter sa portance.
_ connaître la position des nappes phréatiques et le sens des lignes de courant.
_ maîtriser les caractéristiques d’identification des sols comme W, ɸ, C.

III) Donnés hydrologiques :


Elles renseignent sur l’ensemble des cours d’eau, des oueds et des
ruisseaux creusés à la surface de la terre et qui rassemblent les eaux
de surface en les conduisant vers les oueds. Les données à recueillir
sont relatives aux éléments suivants :
_ bassin versant (surface, longueur, pente).
_ débit de crue.
_ ajustement statistique des crues.
_ évaluation empirique des crues.
_ détermination du temps de concentration.

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III. ETUDE DE DRAINAGE

Exemple: La surface du bassin versant:

IV) DONNEES RELATIVES AU PROJET :


Ce sont les profils en long, en travers, le tracé en plan du projet routier. Elles informent sur les
pentes des sections traversées par le tracé routier.
V) Étude hydraulique:
 Dimensionnement des ouvrages:
 Ouvrages longitudinaux

 Ouvrage transversaux

VI) Données topographiques :


Le but de ces données est de repérer le long du tracé :
- les points bas à drainer ;
- les bassins versants d’alimentation ;
- les positions des exutoires dans les cours d’eau naturel d’évacuation ; 12
III. ETUDE DE DRAINAGE

 Évaluation de l’intensité de précipitation:


Avec tc: le temps de concentration;

Le temps de concentration des eaux sur un bassin versant se définit comme le temps mis par une
goutte d'eau tombée sur le point le plus éloigné (hydrologiquement) de l'exutoire pour y parvenir.
Cette valeur est influencée par diverses caractéristiques morphologiques dont principalement :
la taille (surface),
la forme (surface et longueur),
et le relief du bassin (longueur et pente).
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III. ÉTUDE DE DRAINAGE

t2–temps d’entrée dans le réseau


t1–temps de parcours dans le réseau

Autres méthodes de calcul du temps de


concentration.

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III. Etude de drainage
Débit d’eau à collecter: il est calculé à l’aide d’une des méthodes suivantes:
• Méthodes empiriques:
– Ghorbel
– Kallel
– Sogreah
– Francou Rodier 
– Régionale
• Approche pratique

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III. Etude de drainage
Approche pratique:
1)- Bassins formés par l'enceinte de la route (voies de circulation, accotements, talus,…):

– Q en m3/s, I en mm/h , S en km2 Q  0 , 278 C I S


– C= 0.9 (zones revêtues), 0.7 (accotement), 0.6 (talus en déblais ou remblais)
– L' intensité maximale de pluie, en mm/h, est déterminée à partir des courbes IDF en choisissant
une durée d'averse égale à 30 minutes.
Coefficient de ruissellement

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III. Etude de drainage
2- Bassin versant < 25km2 :
On applique toujours la formule rationnelle pour une surface S en km² du bassin:
– Kr coefficient de ruissellement Q  0,278 Kr I S
Pente Indice de végétation Kr
Surface du BV couverte de végétation > 50% 0.3

Faible 30% < Surface du BV couverte de végétation <50% 0.4

Surface du BV couverte de végétation <30% 0.5


Surface du BV couverte de végétation > 50% 0.4
Forte 30% < Surface du BV couverte de végétation <50% 0.5
Surface du BV couverte de végétation <30% 0.6

– Temps de concentration: par la Formule de VENTURA en minutes:


S: surface du bassin en km2 S
i: pente moyenne en % (cm/m) t c  76
i
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III. Etude de drainage
3- Bassin versant entre 25 et 250 km2 :

– Ka le coefficient d'abattement. Q  0,278 Kr Ka I S


S (km2) <25 25 à 50 50 à 100 100 à 200 200 à 250
Ka 1 0,95 0,90 0,85 0,80

– Temps de concentration par:


• Formule de PASSINI (en heures):
S: surface du bassin en km2 ;
L: longueur de l’écoulement en km
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S *L i: pente moyenne en % (cm/m).
tc  1,1
i
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III. ÉTUDE DE DRAINAGE
 Débit capable d’un ouvrage
 Connaissant l’intensité i de l’averse à prendre en compte, on compare Q(i,L) au débit capable Qc de
l’ouvrage, calculé par la formule de Manning Strickler:

K: Coefficient de rugosité de Manning Strikler


RH: rayon hydraulique de l’ouvrage
I:Pente moyenne de l’ouvrage considéré en m/m
S:Sectionmouilléedel’ouvrage(Sectiond’écoulement)

Le débit capable des ouvrages longitudinaux dépend principalement de 4 paramètres:


•Le débit des eaux à évacuer
•Le pourcentage de ruissellement des surfaces versantes
•La pente des surfaces versantes
•La géométrie du réseau de collecte
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III. ÉTUDE DE DRAINAGE
 Validation d’un ouvrage:
 Si Qc >Q(i,L) l’ouvrage convient
 Si Qc <Q(i,L) L’ouvrage ne convient pas
 Il faut déterminer la longueur L au bout de laquelle l’ouvrage est plein et on lui associe un ouvrage plus
performant, on recommence le calcul avec une autre géométrie d’ouvrage.

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IV. LA DÉGRADATION DES CHAUSSÉES:

Processus d'usure par lequel la capacité fonctionnelle et structurale d'une chaussée diminue
 Passage progressif de « l’état acceptable de la route à un état plus mauvais »
Les causes de dégradations sont :
• Le trafic
• Les conditions climatiques
• Les malfaçons
• Les accidents, les incidents
 
 

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1-LES DÉFORMATIONS
-Les affaissements de rives

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L’ ORNIÉRAGE
flache

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2 –LA FISSURATION

 Les Fissures longitudinales Les fissures transversales

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FAÏENÇAGE

Début de faïençage Faïençage de maille serrée

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3.LES ARRACHEMENTS:
La pelade le plumage

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NIDS DE POULES

Cavité de forme généralement arrondie créée par élimination du matériau de surface

Schématisation nid de poule

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4-LES REMONTÉES
RESSUAGE

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V. ASSAINISSEMENT ROUTIER :
ensemble des moyens utilisés pour résoudre les problèmes de collecte et évacuation d’eaux superficielles
et internes dans l’emprise de la route.

Pour assainir les routes il faut empêcher l’eau d’entrer par le revêtement et l’évacuer
pour qu’elle ne rentre pas par les cotés

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VI. CHOIX DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT
reposer sur 4 critères :
• sa capacité hydraulique ;
• son insertion dans le profil en long et en travers du projet routier, donc sa géométrie qui prend en compte
l’aspect sécurité de l’usager également ;
• son niveau de protection au regard de la vulnérabilité des eaux ;
• sa facilité d’entretien et d’exploitation des ouvrages.
Exemple :le fossé
 Le fossé est une structure linéraire creusée pour drainer, collecter ou faire circuler des eaux de
ruissellement. Il permet
 notamment de drainer la structure de la piste. Un fossé bien entretenu contribue ainsi à la perennité de la
piste cyclable sa fonction est de :

 1) Recevoir les eaux de ruissellement qui proviennent de la piste et de ses abords;


 2) Drainer la fondation pour maintenir une fondation sèche;
 3) Acheminer l’eau vers les ponceaux et les cours d’eau.

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CRITÈRES DE CONCEPTION
L’efficacité du fossé repose sur 2 éléments importants :
1) La capacité hydraulique (CAPACITÉ DE DRAINAGE)
Le fossé doit être suffisamment profond pour que le niveau maximal de l’eau n’atteigne pas la fondation
(un minimum de 250 mm plus bas que la ligne d’infrastructure est requis).
2) Le contrôle de l’érosion / stabilité
la pente latérale permet d’assurer la stabilité des parois du fossé.

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VII. l'entretien courant des chaussées
 c'est l'ensemble des travaux réalisés habituellement en subdivision, par des actions
localisées visant à préserver la sécurité de l'usager et à maintenir en état la surface et la
structure des chaussées son objectif est de :
 - maintenir leur capacité de répartition des charges supportées c'est l'aspect structure
 - permettre aux usagers de circuler sur une route sûre et confortable c'est l'aspect sécurité
confort
 

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Exutoire : Généralement, point de rejet des eaux hors de l’emprise routière. Désigne
également l’extrémité aval d’un ouvrage d’assainissement
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VIII. CONCLUSION :
 Enfin pour préserver une protection à long terme et un bon niveau de fonctionnement il faut
assurer le drainage des différents types des eaux influençons sur la routes.
 Un drainage des routes bien conçu peut faire réaliser d’importantes économies dans les domaines
de l’entretien et de la réhabilitation.
 Les méthodes de conception de routes dont la mise en oeuvre est moins coûteuse ont
ordinairement tendance à être de moins bonne qualité et manquent de durabilité; les
réhabilitations ou les remplacements sont alors plus fréquents.

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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES:
 1-Guide technique: drainage routier, SETRA, mars 2006.
 2-Fasicule N° 70: ouvrages d’assainissement
 3- Le Projet routier par: JAMEL NEJI
 4- la route et l’hydraulique
 5-Manuel d’identfication des dégradations des chaussées souples. QUEBEC.
 6-route verte.com.
 7-Les dégradations des chaussées Damien Lesbats/Henri PEJOUAN
 CETE SO/LR Bordeaux/ DALETT 10 avril 2013 COTITA
 8- L’importance de l’assainissement des routes
 Luc-Amaury GEORGE, Expert chaussées
 9-GUIDE PRATIAQUE entretien courant des chaussées

38
MERCI
DE VOT
ATTENT R E
ION

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