Douaniere VF
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PROBLÉMATIQUE :
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Contrôle des frontières : La douane marocaine est chargée de surveiller et de
contrôler les frontières du pays, que ce soit aux points d'entrée terrestres,
maritimes ou aériens. Elle veille à empêcher la contrebande, le trafic de
drogue, la fraude douanière et d'autres activités illégales.
Perception des droits de douane : La douane collecte les droits de douane, les
taxes et les redevances sur les importations et les exportations. Ces recettes
fiscales contribuent au budget de l'État et à la protection de l'industrie
nationale.
Facilitation du commerce international : La douane marocaine travaille
également à faciliter le commerce international en simplifiant les procédures
douanières pour les entreprises et les importateurs/exportateurs. Elle s'efforce
de réduire les formalités administratives et les délais pour accélérer le
passage des marchandises aux frontières.
• Contrôle des marchandises : La douane effectue des contrôles sur les
marchandises importées et exportées pour s'assurer qu'elles respectent les
réglementations nationales et internationales en matière de sécurité, de santé
publique, d'environnement et de normes de qualité.
• Lutte contre la fraude douanière : Elle mène des enquêtes et des opérations
spéciales pour lutter contre la fraude douanière, y compris la contrefaçon, la
sous-déclaration de valeur, la surévaluation, la surfacturation et d'autres activités
illégales visant à éviter le paiement des droits et impôts.
II
• Coopération internationale : La douane marocaine coopère avec d'autres
administrations douanières à l'échelle internationale pour faciliter les échanges
Plan
commerciaux et lutter contre la criminalité transfrontalière, notamment le trafic
de drogue et la traite des êtres humains.
• Promotion du commerce extérieur : Elle contribue à la promotion des
exportations marocaines en offrant des incitations fiscales et en soutenant les
entreprises nationales dans leur accès aux marchés internationaux
II 9
Section 3:Accords et Conventions
A travers les accords, le Maroc visait, d’une part, à consolider ses acquis auprès des
partenaires commerciaux traditionnels et améliorer les performances de ses
exportations dans les marchés de ces pays, et, d’autre part, à devenir une plate-forme
régionale d’investissement, de production et d’exportation vers les marchés
européens, arabo-méditerranéens, africains et américains conforté en cela par les
II
garanties juridiques requises pour être un partenaire économique et commercial
crédible
Plan , sur la scène internationale. L’ouverture sur l’extérieur a toujours constitué
pour le Maroc un choix stratégique, jugé nécessaire pour dynamiser sa croissance et
bénéficier des apports des investissements étrangers en termes de transferts
technologique et de savoir-faire, de compétences en matière de gestion, d’organisation
et de créations d’emplois.
II
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• BILATÉRAUX : libre échange, accords tarifaires, accords
en matière de transport 1
• MULTILATÉRAUX : ligue arabe, ALE (pays arabes
Méditerranéens)
• GROUPEMENT ÉCONOMIQUE : A.E.L.E (Association
Européenne de Libre Echange), UE (accord d’association,
agricole)
• INTERNATIONAUX : OMC (organisation mondiale de
commerce), CNUCED (Conférence des Nations unies sur le
commerce et le développement) TIR (Transit international
routier)
Axe 2: Les Incitations à
l’investissement
Section 1 : La charte d’investissement : un cadre visant à
promouvoir les opportunités d’investissement
L’adoption d’une charte d’investissement est de nature à généraliser les mesures
d’encouragement à l’investissement en introduisant une certaine neutralité fiscale
intersectorielle consacrant la liberté d’investir, cette charte vise à promouvoir les
opportunités d’investissement au Maroc et à développer la dynamique de l’entreprise. Sa
Majesté le Roi MOHAMMED VI a appelé à la mise en place d’une nouvelle charte
compétitive de l’investissement. En effet, plus de vingt-six (26) ans après l’adoption de la
loi-cadre n° 18-95 formant charte de l’investissement, il est devenu impératif de procéder à
une réforme de la politique de l’Etat en matière de développement et de promotion de
l’investissement, en vue de l’adapter aux exigences du nouveau modèle de développement
et aux profondes mutations institutionnelles, économiques, sociales, environnementales et
technologiques qui s’opèrent à l’échelle nationale et internationale.
Cette importante réforme concerne aussi bien le dispositif de soutien à l’investissement
proprement dit que les mesures tendant à renforcer l’attractivité du Royaume, s’inscrit
dans le sillage des réformes structurantes initiées, sous la conduite éclairée de Sa Majesté
le Roi, par le Maroc en matière de développement de l’investissement et de facilitation
de l’acte d’investir.
• La taxe professionnelle :
Exonération pendant les 5 premières années d’exploitation pour toute personne physique
ou morale exerçant une activité professionnelle, industrielle ou commerciale.
L’exonération précitée s’applique également, pour la même durée aux terrains,
constructions de toute nature, additions de constructions, matériels et outillages neufs
acquis en cours d’exploitation, directement ou par voie de crédit-bail.
• L’impôt sur les sociétés :
Bénéficient de l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant les cinq (5)
premiers exercices consécutifs à compter de la date du début de leur exploitation :
• les sociétés industrielles exerçant des activités fixées par voie réglementaire ;
• Les marchandises ayant ainsi bénéficié de l’exonération des droits et taxes d’importation
ne peuvent, pendant un délai de 5 ans à compter de la date d’importation, faire l’objet de
cession, transfert ou recevoir d’autres immobilisation que celles pour lesquelles elles
ont été importées.
Section 3: les zones d’accélération industrielle
Un autre élément fondamental par lequel la douane et à travers sa fiscalité peut attirer des
investissements importants. On parle des Zones d’Accélération Industrielle.
Une zone franche est une zone géographique d’un territoire qui offre des avantages fiscaux dont
l’objectif est d’attirer des investisseurs industriels de façon à développer l’activité économique
sur un territoire jugé par les autorités. Certaines entreprises financières installées dans les zones
d’accélération industrielles (ZAI) bénéficiaient des avantages fiscaux prévus en faveur de ces
zones, alors que les entreprises similaires qui rendent les mêmes prestations à ces zones sont
soumises aux règles de droit commun. C’est pourquoi la LF 2023 a exclu les entreprises
financières du bénéfice des avantages fiscaux de ces zone Afin d’assurer l’équité fiscale dans le
traitement desdites entreprises .
AVANTAGES DOUANIERS :
les marchandises entrant en zones d’accélération industrielle ou en sortant ainsi que celles y
obtenues ou y séjournant, sont exonérées de tous droits, taxes ou surtaxes frappant
l'importation, la circulation, la consommation, la production ou l'exportation.
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Conclusion