Polyval
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DE LA SOCIOLOGIE DES
ORGANISATIONS
PRÉSENTÉE PAR :
Rim Fathi
Malika el jaouhari
Chaimae zinouni
SOMMAIRE
L’historique de l’approche classique de
l’organisation
Auteurs et théories de l’école classique de
l’organisation : Taylor / Ford / Fayol / Weber
Conclusion
INTRODUCTION
La société industrielle est née de découvertes techniques, de créations de richesses mais aussi
d’un mouvement d’idées nouvelles qui se sont propagées progressivement dans les
organisations. Au XIXe siècle, le lieu de création de richesses est symbolisé par l’usine,
considérée comme la principale source de valeur ajoutée. Le fonctionnement de l’usine et ses
ateliers repose sur une discipline particulière, une organisation rationnelle du travail, une
manière spécifique de voir les relations sociales. Aujourd’hui, les organisations de notre société
sont héritières de ces changements. L’une des évolutions les plus significatives au début du
siècle est constituée par l’introduction du courant scientifique en matière d’organisation du
travail. La science triomphe ainsi au début du siècle avec l’introduction dans les usines d’une
volonté d’une gestion scientifique du travail, de calculs rationnels et d’une logique de
rationalisation de la production. C’est dans un tel contexte que s’est développée l’école classique
de l’organisation, portée par un tel mouvement d’idées probablement influencé par les travaux
d’économistes précurseurs. En effet, les économistes classiques ont proposé au cours du XIXe
siècle des concepts utilisables en matière d’organisation des entreprises. Adam Smith (1776) a
notamment introduit la nécessité d’une division du travail, David Ricardo (1817) préconise très
tôt la spécialisation des tâches et Jean-Baptiste Say (1803) suggère d’inclure les activités de
services dans les activités productives…
LES AUTEURS
TAYLOR:
C’EST QUI TAYLOR??
Frédérick Winslow TAYLOR est un ingénieur et théoricien américain, connu pour sa vision
scientifique de l’organisation de l’entreprise.
SA PHILOSOPHIE : LE TAYLORISME
Les principes du taylorisme vont être adoptés progressivement au cours du XXe siècle, aux
États-Unis et en Europe. La rationalisation du mode de production proposée par le taylorisme
permet une augmentation de la productivité des entreprises. Les contraintes d’un travail
parcellisé, déqualifié, ainsi que les cadences de production élevées rendent toutefois le travail
des ouvriers particulièrement difficile. Si le volume de production augmente, l’objectif de
qualité n’est pas automatiquement atteint.
SES PRINCIPES :
1) DIVISION VERTICALE DU TRAVAIL
Le salaire au rendement est un système qui permet de lutter contre les trêves.
Ces derniers résultent d’une mauvaise organisation ou de la tendance spontanée
à choisir son propre rythme. Plus l’ouvrier exécute ses différentes tâches, plus il
est rémunéré. Autrement dit, il est payé selon la pièce fabriquée. Cette procédure
incite et exhorte l’ouvrier à mettre plus d’effort et de temps dans le travail. Cette
stratégie permet aussi de sélectionner les meilleurs ouvriers en fonction de leurs
compétences à réaliser certaines tâches. Pour bien contrôler l’exécution du
travail dans le temps imparti à chaque ouvrier, la théorie de taylor inclut un
poste de superviseur.
APPORTS ET LIMITES DU
TAYLORISME
Points positifs :
a- Sur le plan micro-économique :
-Salariés : Hausse des salaires, baisse du temps de travail et l’amélioration de
niveau de vie.
-Entreprise : Gains de productivité : baisse des prix ; hausses des parts du
marchés, augmentation des profits Multiplication des postes de travail ; hausse
de la productivité des équipements
b- Sur le plan macro-économique
Hausse des salaires ce qui implique une consommation de masse ; Production à
moindre coût : économie d'échelle et standardisation et donc production de
masse.
Points négatifs :
En ce qui concerne les limites de l'apport de Taylor, le Taylorisme est considéré
comme entraînant une forme de travail déshumanisant, conduisant à traiter
l'homme au travail comme une machine : - Le travail de l'ouvrier y est pensé à
partir du modèle mécaniste. Son application telle qu'illustré dramatiquement par
Charlie Chaplin dans "/es temps modernes"- a conduit à créer des postes de
travail industriel ou tâches à accomplir au service d'une machine comportant un
cycle ultra court de quelques seconde, répété à l'infinie huit heures par jour par
l'ouvrier. La dimension psychologique du travail (sentiment de l'ouvrier) est
donc négligée. - Dans l'entreprise, la déshumanisation du travail provoque des
réactions négatives: Freinages, absentéismes, " turn over ", conflit sociaux
(grève contre « les cadences infernales », « rejet du salaire à la pièce » ou du
système de boni, dans les années 1960- 1970). La spécialisation rigoureuse est
aujourd'hui critiquée à la fois sur le plan humain (monotonie, absence de
motivation) et sur celui de l'efficacité (absence de polyvalence, caractéristiques
du comportement humain...
HENRI FAYOL